sites internet de services d'archives : comment faire connaître son site ?
DESCRIPTION
Intervention donnée dans le cadre de la formation de l'Association des Archivistes Français (AAF), " Concevoir un site internet pour un service d'archive " : quelle stratégie, quels outils, quelles contraintes ? Avec l'aimable autorisation de sa créatrice, Pauline Moirez (BnF, http://fr.slideshare.net/archivesmasala)TRANSCRIPT
CC BY-NC-SA Vicky&Chuck Rogers, Flickr
SITES INTERNET DE SERVICES D’ARCHIVES
COMMENT FAIRE CONNAÎTRE SON SITE ?
Association des archivistes français – 20 novembre 2013
Julie Scheffer – Archives de FranceAvec l’aimable autorisation de Pauline Moirez, BnF
Pour l’usager, Internet ressemble souvent à ça !
Que se passe-t-il sur internet en 60 secondes ?
Les archives sur Internet…
CC BY fibroblast, Flickr
… et ce qu’offre Internet !
CC BY-NC-SA monmimoun, Flickr
Organiser l’accès à l’information en s’adaptant aux
besoins et usages du public
CC BY-NC-ND Alain Bachellier, Flickr
Où sont les archives ?
CC BY-NC-ND s.alt, Flickr
Heureusement, Super Archivist est là !
CC BY-ND Jeremy Salmon, Flickr
DisséminerÉchangerRéférencer
Comment faire connaître son site
internet ?
CC BY Robert Couse-Baker, Flickr
Disséminer ses données et contenus sur internet…
CC BY-NC-SA Kalexanderson, Flickr
Quelle stratégie de dissémination ?
Stratégie n°1 : le modèle du restaurant
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• Le site internet de la bibliothèque propose des ressources aux usagers, préparées à l’avance.
• Elles sont portées à la connaissance de l’usager sur le site même, par le biais de « menus ».
• C’est à l’usager d’aller vers le site internet de la bibliothèque et de choisir parmi les « menus » proposés.
Limites du modèle : l’usager doit connaître l’existence du site pour
l’atteindre © Lionel Maurel
Stratégie 2 :Le modèle de la pêche
14
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• Occuper des emplacements au sein des espaces les plus fréquentés par le public sur Internet.
• Disséminer des « appâts documentaires » au sein des fux d’Internet.
• S’assurer que l’usager pourra « suivre la ligne » jusqu’au site de l’établissement.
La bibliothèque s’aventure « hors des murs » et va à la rencontre
de l’usager dans ses univers personnels d’information
© Lionel Maurel
Stratégie 3 :Le modèle de la mode
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• Permettre à l’usager de venir essayer vos contenus sur votre site.
• Le laisser repartir avec ce qui lui plaît.
• Les contenus portent votre marque et des liens pour atrer de nouveaux usagers en retour.
L’usager devient lui-même un agent de la dissémination (efet viral de la recommandation sur
les réseaux sociaux)
© Lionel Maurel
« Fishing where the fish are ! »
Web 2.0 and mobile technology at the Library of Congress
Facteurs de fidélisation des internautes
Qualité des contenus : 75 %Source : Forrester Research, © Biblioquest
La stratégie de dissémination des Archives nationales des États-Unis
Gallica et la dissémination
Blog Gallica
Page FacebookUnivers Netvibes
Profil Twitter @GallicaBnF
Wikisource
Fonctionnalités de partage avancées sur Gallica
AppliiPad
Définir la stratégie avant de choisir les outils
CC BY-NC-ND Clairwitch, Flickr
Multiplication des
terminaux d’accès
Source
Les blogs NARAtions
Le NARA sur Flickr Commons : 12 309 photographies en ligne
http://www.flickr.com/people/usnationalarchives/
Library of Congress : des millions d’images consultées
La BM de Toulouse sur Flickr : 1/3 des internautes du site internet vient de Flickr
Archives fédérales allemandes : 80 000 images sur Wikimédia Commons
Des expériences innovantes pour améliorer le contenu des notices de
Wikipédia Un wikimédien en résidence au British
Museum propose un partenariat sans mise en ligne de documents ou données
http://en.wikipedia.org/wiki/Wikipedia:GLAM/BMhttp://www.wittylama.com/2010/07/end-of-my-residency/
Et encore...Un wikimédien en résidence au château de Versailles
http://www.wikimedia.fr/partenariat-avec-le-ch%C3%A2teau-de-versailles
Facebook pour mettre en valeur les collections et échanger avec les usagers
Archives de la Manche
Encourager les usagers à partager les contenus sur les réseaux sociauxLe lecteur exportable de Gallica
Twitter pour surveiller son e-reputation et mettre en valeur ses usagers
Impact de la présence de Gallica sur les réseaux sociaux en termes d’audience
Nombre de visites et de pages vues dans Gallica en provenance de Facebook et Twitter
L’effet viral des réseaux sociaux
Impact de l’efet viral et de la recommandation sur les
réseaux sociaux
Les réseaux changent aussi fortement le regard que l’on peut porter sur la collection numérique…
38© Lionel Maurel
S’intégrer dans les usages mobilesL’application « Today’s document » du NARA
CC BY-NC oranginagrrl, Flickr
DÉVELOPPER SON INTEROPÉRABILITÉ POUR ÉCHANGER SES DONNÉES
Europeana, mère de tous les portails…
Recherche fédérée Fonctionnalités de recherche
Exposition des données
La nébuleuse des projets liés à Europeana
Le Portail européen des archives
Des portails par type d’institution
Le « guichet unique » français :
le moteur Collections
Des portails nationaux
Une dynamique est lancée... Les portails culturels locaux se multiplient
Banque numérique du savoir d’Aquitaine (BnsA)
GeoCulture en Limousin
Manioc, bibliothèque numérique des Caraïbes
Mais aussi...
Isidore, plateforme de recherche pour les sciences humaines et sociales (SHS)
Gallica et ses 41 bibliothèques partenaires
CC BY-NC dr coop, Flickr
Oui mais comment ça marche ?
INTEROPERABILITE = Permettre l'échange de données entre systèmes
d'information
Pouvoir se parler (transport des
données)
Se comprendre (sens des données échangées)
CC B
Y-N
C-N
D J
osh
Fas
sbin
d,
Flic
kr
L ’interopérabilité en archives
Uniformisation des formats numériques fondés sur les normes internationales de description archivistique : XML-EAD, XML-EAC, XML-EAG
Utilisation du protocole d’échange OAI-PMH
CC B
Y-N
C d
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Flic
kr
OAI-PMH
Un protocole d’échange incontournable dans le
domaine culturel
CC
BY
-NC
-ND
Mar
ylis
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octr
inal
, Flic
kr
OAI-PMH =
Open Archives Initiative - Protocol for Metadata Harvesting
CC BY-NC-SA Rantes, Flickr
Les acteurs de l’OAI-PMH
Les fournisseurs de données, qui déposent leurs métadonnées sur un serveur Web appelé « entrepôt ».
Les fournisseurs de service (moissonneurs) qui collectent ces données pour les intégrer à leur index et permettent à l'utilisateur final de faire des recherches.
© Ministère de la Culture, 2005
Principes de fonctionnement du protocole OAI-PMH
Le Dublin Core non qualifié (ou Dublin Core simple)
Norme ISO 15836:2003, révisée en 2009
Maintenue par la Dublin Core Metadata Initiative (DCMI)
15 éléments de description, facultatifs et répétables
CC BY-SA See-Ming Lee, Flickr
Les atouts de l’OAI-PMH
Il s'appuie sur les standards du Web.Le moissonnage est simple à mettre en œuvre.Les contenus ne sont pas dupliqués.Les métadonnées collectées sont mises à jour simplement et automatiquement.Il s’adapte à des besoins transdisciplinaires sans interdire des besoins plus spécialisés.
CC BY-NC-SA JaHoVil, Flickr
AMÉLIORER SON RÉFÉRENCEMENT PAR LES MOTEURS DE RECHERCHE
Le référencement : qu’est-ce que c’est ?
Améliorer le positionnement d’un site dans les pages de résultats des moteurs de recherche
On parle aussi de « SEO » (Search engine optimization).
Le référencement : comment faire ?
Une approche technique, pour optimiser le site et le rendre accessible par les moteurs
Une approche marketing pour la bonne définition des mots clés et la mise en adéquation des besoins des internautes avec les contenus/services proposés sur le site
Une démarche en amont : l'intégration du référencement naturel doit se faire lors de la création ou la refonte du site, afin de pouvoir respecter les critères W3C d’accessibilité
Une part du Web n’est pas indexable par les moteurs de recherche, en particulier les bases de données !
Comment rendre accessible ces données ?
- Développer le contenu éditorial
- Créer des liens
- Sortir des bases de données en silo (XML, interopérabilité, Web sémantique)
Le « Web invisible »
Comment marchent les moteurs de recherche ?
Les robots parcourent Internet de liens en liens et sauvegardent (indexent) le code des contenus visités
Top 5 des moteurs de recherche en part de visites (octobre 2013 – AT
Internet)
Google… et les autres ?
Source : Abondance
Les résultats d’une recherche sur différents moteurs ne sont pas les mêmes : chaque moteur a son propre algorithme de recherche Ex. “archives en ligne” sur Google, Yahoo!, Bing.
Un peu d’histoire… les débuts…
http://www.referencement-blog.net/histoire-du-referencement-1190
Un peu d’histoire… et maintenant…
http://www.referencement-blog.net/histoire-du-referencement-1190
13 conseils pour améliorer votre référencement (Source : MarketingZeus)
Les balises <title> et <meta> du code html de la page, mais aussi les balises
<h1>, <h2>
Des URL signifiantes et descriptives
Une navigation intuitive
Un plan de site XML lisible par les
robots
Des liens internes Des attributs <alt> sur les images
La gestion des erreurs 404
Savoir parler aux robots… Créer des liens, utiliser les réseaux sociaux, soigner sa
popularité
Soigner ses contenus : originaux, pertinents, de qualité, stables, mis à jour régulièrement
Des algorithmes en évolution
Les tendances…
CC BY-SA 3.0 Marcial4
Des résultats « enrichis »
Voir Choblab, Extraits enrichis (rich snippets) : un guide visuel
Voir le Knowledge Graph sur Abondance
Le rôle des métadonnées : vers des recherches « sémantiques »
Répondre directement aux questions au lieu de pointer vers des liens
Schema.org : un schéma de métadonnées commun
pour les 3 grands moteurs de recherche, Google,
Yahoo!, Bing
Ressources utiles
Dublin Core et OAI-PMHSite officiel du Dublin Core Metadata InitiativeGuide d’utilisation du Dublin Core à la BnF, 2008Concordance EAD-Dublin CoreSite officiel de l’Open archive initiativeLe Guide des Bonnes Pratiques Numériques – Version 2, TGE Adonis, 2011.
Référencement-SEO : des blogs spécialisésAbondance-RéférencementRamenos
Merci pour votre attention !
CC BY-NC-SA 2.0 GnondPomme
[email protected]/in/juliescheffer
Twitter @julie_scheffer