brochure master 2011-2012 v.mars 2012. - univ-paris3.fr

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1 SOMMAIRE GÉNÉRALITÉS 1) L’architecture globale des masters p. 2 - Master Recherche en « Études cinématographiques et audiovisuelles » - Master Professionnel en « Didactique de l’image » - Master International en « Pratiques contemporaines de l’image » 2) Informations pratiques : p. 3 - Universités et établissements partenaires du master p. 4 - Universités partenaires du Master international p. 5 - Calendrier de l’année 2011-2012 à l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 p. 6 - Inscriptions administratives et pédagogiques p. 7 LE MASTER RECHERCHE Études cinématographiques et audiovisuelles Diplôme cohabilité avec l’EHESS, l’ENS-Ulm et Paris Dauphine 1) Présentation du master recherche p. 8 2) Les cinq parcours p. 9 3) Le programme des cours p. 10 4) Descriptif des cours et séminaires du master recherche p. 34 5) Les mémoires p. 60 Bilan d’étape, mémoire préparatoire, mémoire final, dépôt et soutenance des mémoires, calendrier, conseil pour la réalisation des mémoires LE MASTER PROFESSIONNEL Didactique de l’Image : production d’outils, art de la transmission 1) Présentation p. 69 2) Le programme des enseignements 3) Descriptif des enseignements du master professionnel LE MASTER INTERNATIONAL Études cinématographiques et audiovisuelles Diplôme conjoint entre plusieurs universités européennes 1) Présentation p. 76 2) Maquette du programme des cours 3) Programme des cours de l’Université Sorbonne nouvelle LES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS p. 87 LES LIEUX RESSOURCES p. 93 1) Consultation des mémoires en cinéma et audiovisuel 2) Lieux ressources de l’Université Sorbonne nouvelle (bibliothèque universitaire, médiathèque de la Bibliothèque univ., Cinémathèque universitaire, les équipements techniques du Cavi) 3) Autres lieux ressources, archives, bibliothèques et centres de documentation MODALITES D’EVALUATION ET CONTRÔLE DES CONNAISSANCES p. 98 LA FRAUDE, LE PLAGIAT p. 99 LA CHARTE DES STAGES p. 100 LES SEJOURS A L’ETRANGER p. 102 Photo de couverture : John Gianvito, Vapor Trail (Clark), 2010 ©John Gianvito

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SOMMAIRE

GÉNÉRALITÉS

1) L’architecture globale des masters p. 2 - Master Recherche en « Études cinématographiques et audiovisuelles » - Master Professionnel en « Didactique de l’image » - Master International en « Pratiques contemporaines de l’image » 2) Informations pratiques : p. 3 - Universités et établissements partenaires du master p. 4 - Universités partenaires du Master international p. 5 - Calendrier de l’année 2011-2012 à l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 p. 6 - Inscriptions administratives et pédagogiques p. 7 LE MASTER RECHERCHE

Études cinématographiques et audiovisuelles Diplôme cohabilité avec l’EHESS, l’ENS-Ulm et Paris Dauphine

1) Présentation du master recherche p. 8 2) Les cinq parcours p. 9 3) Le programme des cours p. 10 4) Descriptif des cours et séminaires du master recherche p. 34 5) Les mémoires p. 60

Bilan d’étape, mémoire préparatoire, mémoire final, dépôt et soutenance des mémoires, calendrier, conseil pour la réalisation des mémoires

LE MASTER PROFESSIONNEL

Didactique de l’Image : production d’outils, art de la transmission 1) Présentation p. 69 2) Le programme des enseignements 3) Descriptif des enseignements du master professionnel LE MASTER INTERNATIONAL

Études cinématographiques et audiovisuelles Diplôme conjoint entre plusieurs universités européennes

1) Présentation p. 76 2) Maquette du programme des cours 3) Programme des cours de l’Université Sorbonne nouvelle LES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS p. 87 LES LIEUX RESSOURCES p. 93 1) Consultation des mémoires en cinéma et audiovisuel 2) Lieux ressources de l’Université Sorbonne nouvelle (bibliothèque universitaire, médiathèque de la

Bibliothèque univ., Cinémathèque universitaire, les équipements techniques du Cavi) 3) Autres lieux ressources, archives, bibliothèques et centres de documentation MODALITES D’EVALUATION ET CONTRÔLE DES CONNAISSANCES p. 98 LA FRAUDE, LE PLAGIAT p. 99 LA CHARTE DES STAGES p. 100 LES SEJOURS A L’ETRANGER p. 102 Photo de couverture : John Gianvito, Vapor Trail (Clark), 2010 ©John Gianvito

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ARCHITECTURE GLOBALE DES MASTERS en Cinéma et Audiovisuel

à l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 La mention de master en Cinéma et Audiovisuel offerte à l’université Sorbonne Nouvelle - Paris 3, se distribue, depuis la rentrée 2009-2010, en trois spécialités spécifiques : une spécialité recherche, une spécialité professionnelle et une spécialité internationale. Cela donne lieu à trois diplômes distincts :

Master Recherche en « Études cinématographiques et audiovisuelles » ❑ diplôme cohabilité avec l’EHESS, l’ENS-Ulm et Paris Dauphine les séminaires proposés au choix de l’étudiant se donnent dans chacun des quatre établissements partenaires de la cohabilitation ❑ 5 parcours sont offerts au choix de l’étudiant dans cette spécialité : 1. Le cinéma et les arts : esthétique et histoire de l’art

2. Cinéma, histoire culturelle et anthropologie 3. Economie, sociologie et nouvelles technologies 4. Cinéma et audiovisuel : archives et écriture de l’histoire 5. Cinéma, images et expérimentation

❑ diplôme en deux ans (M1 et M2), 120 ECTS, ❑ un mémoire préparatoire en M1, un mémoire final en M2

Master Professionnel en « Didactique de l’image »

❑ diplôme en deux ans (M1 et M2), 120 ECTS ❑ un stage court et un mémoire préparatoire en M1 ❑ un stage long et un mémoire final en M2

Master International En « Etudes cinématographiques et audiovisuelles (Pratiques contemporaines de l’image) » ❒ un codiplôme délivré conjointement par six universités européennes (universités : Sorbonne Nouvelle Paris 3, Paris Ouest Nanterre La défense Paris 10, Catholique de Milan, Udine, Liège, de la Rühr à Bochum, Goethe Universität à Francfort, Birkbeck College à Londres, Pompeu Fabra à Barcelone) ❒ 50 étudiants admis venant de toutes les universités partenaires (5 étudiants par université) ❒ diplôme en deux ans (M1 et M2) et quatre semestres, 120 ECTS ❒ maquette unique comportant un choix de cours offerts par chacun des établissements ❒ double mobilité d’un semestre chaque fois (SM2, SM3) dans deux universités partenaires (donc dans deux pays autres que celui d’origine) ❒ un mémoire préparatoire en M1 et un mémoire final en M2

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INFORMATIONS PRATIQUES Direction

Directrice des Masters : Nicole BRENEZ E-mail : [email protected] Directrice adjointe : Térésa FAUCON E-mail : [email protected] Adresse : Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 Master Cinéma et Audiovisuel 13 rue Santeuil 75005 Paris Bureau 213 - Tél. : 01 45 87 79 88 - Fax : 01 45 87 48 94 Responsables du master recherche en Etudes cinématographiques et audiovisuelles :

Nicole BRENEZ et Térésa FAUCON Responsables du master professionnel en Didactique de l’image : Térésa FAUCON et Perrine BOUTIN Responsable du master international avec l’université d’Udine (Italie) :

Philippe DUBOIS

Secrétariat et accueil Secrétariat et accueil des étudiants du Master : Benjamin UNTEREINER E-mail : [email protected] Adresse : Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 Master Cinéma et Audiovisuel 13 rue Santeuil 75005 Paris Bureau 213 - Tél. : 01 45 87 79 88 - Fax : 01 45 87 48 94 Master professionnel (Didactique de l’image) : [email protected] [email protected] Services techniques Cinémathèque universitaire Laure GAUDENZI Bureau 217 B - Tél. : 01 45 87 41 49 - E-mail : [email protected] Vidéothèque du Département Roland RASOLOFOMANJAKONY Bureau 219 - Tél. : 01 45 87 42 19 - E-mail : [email protected] Enseignants référents pour la Cinémathèque universitaire et la vidéothèque de l’UFR : Sébastien LAYERLE

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Universités et établissements partenaires du Master Recherche cohabilité

École des hautes études en sciences sociales 54, boulevard Raspail 75006 Paris, France 01 49 54 23 17 www.ehess.fr Les responsables du master en Études cinématographiques et audiovisuelles à l’EHESS sont : Jean-Paul COLLEYN, directeur d’études E-mail : [email protected]

Mme Françoise WEYER, secrétariat E-mail : [email protected] École normale supérieure 45, rue d’Ulm 75005 Paris, France 01 44 32 30 00 www.ens.fr Les responsables du master en Études cinématographiques et audiovisuelles à l’ENS-Ulm sont : Jean Loup BOURGET, professeur E-mail : [email protected]

Mme Gisèle VIVANCE, secrétariat E-mail : [email protected] Université Paris Dauphine Place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny 75116 Paris 01 44 05 44 05 www.dauphine.fr Le responsable du master en Études cinématographiques et audiovisuelles à Paris Dauphine :

Stéphane Debenedetti, maître de conférences – E-mail : [email protected] Harry Fadel, administration - E-mail : [email protected] INHA Plusieurs cours des établissements partenaires se déroulent aussi à l’INHA 2, rue Vivienne 75002 Paris

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Universités partenaires du Master international

Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, UFR Cinéma et Audiovisuel – Master Cinéma et Audiovisuel 13 rue Santeuil (bureau 215) F-75005 PARIS Resp. M. Philippe DUBOIS Secrét. Benjamin UNTEREINER (email : [email protected]) Università degli Studi di Udine, Via Palladio n° 8 I-33100 UDINE (Italie) Resp. M. Leonardo QUARESIMA Email : [email protected] Università Cattolica del Sacro Cuore di Milano, Largo Gemelli n° 1, I-20123, MILAN (Italie) Resp. M. Ruggero EUGENI et Mme Maria Grazia FRANCHI Email : [email protected] [email protected] Université de Paris Ouest Nanterre La Défense, 200 avenue de la République F-92001 Nanterre (France) Resp. Mme Laurence SCHIFANO Email : [email protected] Université de Liège, Département Information-Communication Master en Arts du Spectacle Place du 20-août, n°7, B-4000 Liège (Belgique) Resp. M. Marc-Emmanuel MELON Email : [email protected] Ruhr Universität Bochum, Universitätsstrasse 150, Bochum 44780 (Allemagne) Resp. M. Oliver FAHLE Email : [email protected]

Birckbeck College, university of London, Malet Street, London WC1E7HX (Angleterre) Resp. M. David Latchman Goëthe Universität Frankfurt am Main, 31 Raum 1003 60325, Frankfurt am Main (Allemagne) Resp. M. Werner Müller-Erstl Universitat Pompeu Fabra Plaça de la Mercè 10-12, Barcelone 08002 (Espagne) Resp. M. Josep Joan Moreso i Mateos

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CALENDRIER DE L’ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012

Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 (12 +13 semaines)

Premier semestre : Début des cours : 03 octobre 2011 Vacances de Noël : 19 décembre 2010 – 2 janvier 2012 Fin des cours : 14 janvier 2012 Second semestre : Début des cours : 30 janvier 2012 Vacances d’hiver : 27 février 2012 – 3 mars 2012 Vacances de Pâques : 23 – 28 avril 2012 Fin des cours : 12 mai 2012

EHESS

Début des cours : 1er novembre 2011 (selon le séminaire) Vacances de Noël : 17 décembre 2011 – 3 janvier 2012 au matin Pas de vacances d’hiver Vacances de Pâques : 14 – 30 avril 2012 Fin des cours : mi-juin 2012 (selon le séminaire)

ENS-Ulm

Début des cours : 15 octobre 2011 (selon le séminaire) Vacances de Noël : 19 décembre 2011 – 2 janvier 2012 Intersemestre : 11 – 21 février 2012 (sous réserve) Vacances de Pâques : 9 – 25 avril 2012 (selon le séminaire) Fin des cours : début juin (selon le séminaire)

Université Paris Dauphine

Premier semestre : Début des cours : 26 septembre 2011 Vacances de Noël : 19 décembre 2011 – 2 janvier 2012 Fin des cours : 7 janvier 2012 Semaine d’examen : 17 – 22 janvier 2012 Second semestre : Début des cours : 24 janvier 2012 Vacances d’hiver : 21 – 26 février 2012 Vacances de Pâques : 11 – 23 avril 2012 Fin des cours : 13 mai 2012 Semaine d’examen : 23 – 28 mai 2012 Remarque : Il n’y a pas de session d’examen final en master (le contrôle continu est obligatoire).

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INSCRIPTIONS ADMINISTRATIVES ET PEDAGOGIQUES

Inscriptions administratives

– Chaque étudiant s’inscrit administrativement dans son établissement d’origine ou dans un des établissements de son choix. Le parcours de l’étudiant sera géré par son université de rattachement. Il effectue par ailleurs une inscription seconde dans les autres établissements partenaires selon les séminaires choisis.

– Le choix du ou des parcours doit être fixé au moment des inscriptions pédagogiques.

Inscriptions pédagogiques

– Les étudiants devront s’inscrire pédagogiquement au secrétariat du master de leur établissement de rattachement grâce à la fiche d’inscription pédagogique.

– Les inscriptions auront lieu du 26 au 30 septembre au secrétariat des Master pour le 1er semestre et du 23 au 27 janvier pour le second semestre.

Cas particuliers : Pensez à regarder l’offre de cours du second semestre dès la rentrée car certains séminaires équivalents à 1 UE ont des séances réparties sur l’année (à l’EHESS). Pour les étudiants qui suivront des cours de l’ENS et de Paris Dauphine, vous devez vous présenter aux secrétariats de ces établissements pour procéder à une « Inscription seconde », qui vous donnera accès aux bibliothèques, etc. Pour ceux qui suivront des cours de l’EHESS, vous devez retirer une fiche d’inscription seconde au secrétariat de Paris 3, avant de la remplir, de la faire signer par les enseignants, et de la remettre complète au secrétariat de l’EHESS. Les étudiants devront respecter strictement les choix qu’ils auront faits, notamment en ce qui concerne le choix du parcours majeur.

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LE MASTER RECHERCHE ETUDES CINÉMATOGRAPHIQUES ET AUDIOVISUELLES

Le Master Recherche en « Etudes cinématographiques et audiovisuelles » est un nouveau diplôme ouvert depuis l’année 2009-2010, en cohabilitation entre quatre établissements prestigieux :

- l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 (UP3), - l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), - l’Ecole normale supérieure (ENS-Ulm), - l’université Paris Dauphine (Dauphine).

La cohabilitation signifie que le diplôme obtenu par l’étudiant au terme de son master, quel que soit ses choix et son parcours, est délivré conjointement par les quatre établissements associés.

Les étudiants inscrits dans ce master sont rattachés administrativement à l’un des quatre établissements associés. C’est dans cet établissement qu’ils feront leur inscription administrative première et pédagogique. Ils pourront suivre des séminaires grâce au système des inscriptions secondes dans chacun des établissements selon une maquette qu’on trouvera plus loin dans cette brochure. Les étudiants doivent donc procéder à ce ou ces inscription(s) seconde(s) auprès des secrétariats de Master des autres établissements selon les séminaires choisis. Ils disposent ainsi d’un choix de cours extrêmement diversifié, qui correspond à une offre de formation tout à fait exceptionnelle, et même unique : au total, plus de 120 séminaires sont proposés en 2011-2012. Le master complet se déroule sur deux années et compte 120 crédits ECTS. Cinq parcours distincts composent le programme, parmi lesquels l’étudiant fera son ou ses choix : - Parcours n°1 : Le cinéma et les arts : esthétique et histoire de l’art - Parcours n°2 : Cinéma, histoire culturelle et anthropologie - Parcours n°3 : Economie, sociologie et nouvelles technologies du cinéma et de l’audiovisuel - Parcours n°4 : Cinéma et audiovisuel : archives et écriture de l’histoire - Parcours n°5 : Cinéma, images et expérimentation Outre les séminaires, l’étudiant devra également accomplir un important travail de recherche, qui prendra la forme d’un mémoire de recherche, rigoureux, étoffé, personnel et original. Celui-ci s’étendra sur les deux années du master et s’élaborera en deux temps : d’abord, en Master 1, il prendra la forme d’un mémoire préparatoire (entre 60 000 et 80 000 signes1) et s’achèvera sous la forme du mémoire final en Master 2 (entre 200 000 et 250 000 signes). Voir le vade-mecum des mémoires pour plus de détail. Par-delà sa diversité et son ampleur, inaccoutumées, la force de ce master cohabilité entre quatre établissements, tient dans le fait qu’il répond à une triple logique :

- la spécialisation (quant à l’objet, « cinéma et audiovisuel », décliné en cinq parcours distincts),

- la complémentarité (quant aux champs disciplinaires couverts par les quatre établissements partenaires, chacun d’eux apportant les spécialités qui ont fait sa réputation : esthétique, sciences de l’art, philosophie, histoire, histoire de l’art, anthropologie, sociologie, économie, etc.)

- et l’excellence (quant au niveau d’exigence et à la qualité des enseignants-chercheurs).

Le tout, conçu sur le principe de la « formation à la recherche par la recherche », représente un master recherche spécialisé de tout premier plan à l’échelle non seulement française mais internationale.

1 Le calcul des signes, espaces et notes compris, est fait automatiquement sur les logiciels de traitement de texte.

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LES CINQ PARCOURS DE SPECIALITÉ

Les choix de l’étudiant La maquette du Master recherche est organisée autour d’un tronc commun (uniquement en M1) et d’un choix de spécialités réparti en cinq parcours (en M1 comme en M2). L’étudiant doit choisir pour l’ensemble du master soit un parcours unique, soit un parcours mixte : Parcours unique : L’étudiant choisit toutes ses UE de spécialité (5UE en M1 et 6UE en M2, 11 au total) dans ce seul parcours. Parcours mixte : L’étudiant choisit ses UE de spécialité dans deux parcours :

l’un en majeur (7 UE à valider sur les deux années du master : 3 en M1 et 4 en M2) l’autre en mineur (4 UE à valider sur les deux années, 2 en M1 et 2 en M2).

Options Que ce soit dans le parcours unique ou dans le parcours mixte, l’étudiant a la possibilité de choisir une UE optionnelle par an dans n’importe quel autre parcours. En Master 1, il peut choisir une UE de M1 dans un autre parcours au premier ou au second semestre : M1 parcours unique (5 UE) M1 parcours mixte (5 UE) 4 UE dans le parcours 3 UE dans le parcours majeur 1 UE dans le parcours de son choix 1 UE dans le parcours mineur 1 UE dans un autre parcours de son choix En Master 2, il peut choisir une UE de M2 dans un autre parcours au premier ou au second semestre : M2 parcours unique (6 UE) M2 parcours mixte (6 UE)

1ère possibilité M2 parcours mixte (6 UE) 2ème possibilité

5 UE dans le parcours 4 UE dans le parcours majeur 3 UE dans le parcours majeur 1 UE dans le parcours de son choix 1 UE dans le parcours mineur 2 UE dans le parcours mineur 1 UE dans un autre parcours de

son choix 1 UE dans un autre parcours de son choix

Formation complémentaire : En M1 comme en M2, l’étudiant a aussi la possibilité de suivre une formation complémentaire en entreprise avec l’autorisation de son directeur de recherche et du responsable des stages à la place d’un séminaire et de le valider par la remise d’un rapport de stage. Dernière option : avec l’accord du directeur de recherche, en M2, l’étudiant peut aussi choisir une UE de M1.

Parcours n°1 : Le cinéma et les arts : esthétique et histoire de l’art Parcours n°2 : Cinéma, histoire culturelle et anthropologie Parcours n°3 : Economie, sociologie et nouvelles technologies du cinéma et de l’audiovisuel Parcours n°4 : Cinéma et audiovisuel : archives et écriture de l’histoire Parcours n°5 : Cinéma, images et expérimentation

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PROGRAMME DE COURS Maquette du cursus de l’étudiant

M1 (10 UE de formation + 1 UE méthodologie et 1 mémoire préparatoire) SM1 -1er semestre (5 UE de formation + 1 UE de méthodologie recherche) 3 UE en tronc commun 2 UE en spécialité (dans le parcours unique ou, dans le parcours mixte, 1 UE dans le majeur et 1 UE dans le mineur) 1 UE de méthodologie de la recherche SM2 - 2ème semestre (5 UE de formation + 1 UE de méthodologie recherche) 2 UE en tronc commun 3 UE en spécialité (dans le parcours unique ou, dans le parcours mixte, 2 UE dans le majeur et 1 UE dans le mineur) 1 UE d’atelier-recherche personnalisé avec le directeur de recherches Rédaction et soutenance d’un mémoire préparatoire (entre 60 000 et 80 000 signes) M2 (6 UE de formation + méthodologie et 1 mémoire final) SM3 – 1er semestre (3 UE de formation + 1 UE de méthodologie recherche) 3 UE en spécialité (dans le parcours unique ou, dans le parcours mixte, 2 UE dans le majeur et 1 UE dans le mineur) 1 UE de méthodologie (préparation à la recherche avancée) SM4 – 2ème semestre (3 UE de formation + 1 UE de méthodologie recherche) 3 UE en spécialité (dans le parcours unique ou, dans le parcours mixte, 2 UE dans le majeur et 1 UE dans le mineur) 1 UE d’atelier-recherche personnalisé avec le DR Rédaction et soutenance du mémoire final de master (200 000 et 250 000 signes) Remarque. Les calendriers des différents établissements n’étant pas synchronisés, la règle d’équivalence des séminaires se fait sur la base d’un volume horaire (24 heures le plus souvent).

Ainsi, certains séminaires de l’EHESS se déroulent sur l’année mais à des rythmes variables (deux fois par mois par exemple). Il faut donc les suivre sur toute l’année, mais ils ne sont validés que pour un semestre au choix (ils sont signalés ainsi dans le tableau récapitulatif : « 1 UE si cours suivi sur l’année » et possèdent un code différent selon que l’étudiant choisit de les valider au premier ou au second semestre). Lors des inscriptions pédagogiques du premier et du second semestre, soyez attentifs à cette option.

Les séminaires totalisant un nombre suffisant d’heures d’enseignement peuvent être suivis au premier et/ou au second semestre (ils sont signalés ainsi : « 1 UE au 1er semestre/1 UE au 2e semestre »).

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MASTER 1 – SEMESTRE 1 METHODOLOGIE : séminaire obligatoire pour tous les étudiants

ENSEIGNEMENTS DE TRONC COMMUN : 3 cours à choisir

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

horaire Volume horaire

V7M01/ Paris3

SIETY Emmanuel TESSON Charles

Introduction à la Méthodologie de la

recherche Amphi B

Lundi 10-11h

à partir du 4 octobre

1 UE métho-dologie

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

horaire Volume horaire

V7F90/Paris 3 CASTRO Teresa Théorie des images 224 Mercredi 15h-17h

1 UE

V7N14/ENS

BOURGET Jean-Loup

NACACHE Jacqueline

Le Classicisme Hollywoodien (1)

45 r. d’Ulm Amphi Evariste Galois

Jeudi 17h-19h

Du 3/11/11 au

02/02/123

1 UE

V7F30/Paris3 CRETON Laurent Questions d’économie

du cinéma et de l’audiovisuel

326 Lundi

11h-13h 1 UE

V7D10/ Dauphine

DAMMAME Dominique

Analyse et sociologie des politiques et des pratiques culturelles3

Dauphine A 407

Mercredi 17h15-20h30

1 UE

V7F40/V7P30 Paris3

FAUCON Térésa Questions approfondies de pédagogie de l’image

385 Vendredi 12h-14h

1 UE

V7N12/ENS LANEYRIE-DAGEN

Nadeije

Initiation à l’histoire de l’art : « L’ailleurs dans

l’art »

45 rue d’Ulm

s. des Actes

Mardi 11h-12h30

1 UE

V7F70/Paris3 SOULEZ Guillaume

(coordinateur) Séminaire collectif d’analyse de films

49 Mardi

14h-16h 1 UE

V7F20/Paris3 THOMAS François Comment reconstituer la

genèse d’un film ? 306

Mercredi 14h30-16h30

1 UE

V7F80/Paris3 KITSOPANIDOU

LAYERLE MANNONI

Histoire des métiers et des techniques

49 Vendredi 14h30-16h30

1 UE

V7F22/Paris3 VERAY Laurent

Questions d’histoire du cinéma : évolution de l’historiographie de

l’histoire du cinéma des origines à nos jours.

343 Lundi 8h-10h

1 UE

V7H26/EHESS CEFAI Daniel Publics et problèmes

publics

Salle du conseil A, R1, 190-198 av de

France 75013

Vendredi 17h-20h30, du 13/01/12 au 30/03/12

1 UE

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12

Master 1 semestre 1

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 1. LE CINEMA ET LES ARTS : ESTHETIQUE ET HISTOIRE DE L ’ART

Code/

Etablissement Enseignant Intitulé du cours Lieu/ Salle

Jour/ Horaire

Volume horaire

EHESS Auditeur libre,

pas de validation

DIDI-HUBERMAN Georges

Peuples exposés : la lamentation

INHA Auditoriu

m

1er, 3e et 5e lundis du

mois de 18 h à 20 h

1 UE

V7H34/EHESS GUNTHERT André Introduction à l’histoire

visuelle de la culture populaire

INHA Salle

Benjamin

2e et 4e jeudis du

mois 18h-20h

Du 10/11/11 au

24/5/12

1 UE si cours suivi sur l’année1

V7N30/ENS LANEYRIE-DAGEN

Nadeije L’enfant dans la peinture,

XIVe-XVIe siècles Ulm/s. Weil

Mercredi 10h30-12h30

A partir du 23/2/11

1 UE

V7S44/ Paris 3

SIETY Emmanuel La matière des images 393 Mardi

16h-18h 1 UE

V7S52/Paris 3 SOULEZ Guillaume L’analyse des séries (1) :

généalogies 241

Mardi 10h-12h

1 UE

V7S32/Paris 3 TESSON Charles Approche culturelle et

esthétique : cinéma chinois

326 Lundi

13h-15h 1 UE

V7OP1 Option L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du

M1, premier semestre

1 Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire

implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.

Page 13: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

13

Master 1 semestre 1 ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 2. CINEMA, HISTOIRE CULTURELLE ET ANTHROPOLOGIE

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

horaire Volume horaire

V7S48/Paris3 BLANCHET Alexis

Games Studies : de l’opposition

ludologie/narratologie à la convergence

culturelle

391 Jeudi 10h-12h

1 UE

V7H16/EHESS

CARASTRO Marcello DUGAST Stéphan

LIBERSKI-BAGNOUD

Atelier d’anthropologie religieuse : figurations

de l’invisible INHA

1er, 3e, 5e jeudis du mois 11h-13h du 1er décembre au 7 juin 2012

1 UE si cours suivi sur l’année1

V7H18/EHESS

DERLON Brigitte

JEUDY-BALLINI Monique

Art, anthropologie et « appropriations

culturelles »

105, bd Raspail Salle 8

Jeudi 11h-13h

Du 10/11/11 au 09/2/12

1 UE au 1er

semestre

V7H32/EHESS FRIEDMAN Daniel PEYRIERE Monique

Filmer le champ social 105, bd Raspail Salle 8

2e mercredi du mois 15h-17h du

09/11/11 au 13/06/12

1 UE si cours suivi sur l’année1

V7H50/EHESS GUNTHERT André Mythes, images,

monstres

INHA salle Walter-

Benjamin

1er et 3e jeudis du mois 18h-20h

du 03/11/11 au03/05/12

1 UE si cours suivi sur l’année1

V7S90/Paris 3 LAYERLE Sébastien

Fiction et histoire (1) : l’histoire et sa reconstitution

cinématographique

385 Mercredi 16h-18h 1 UE

V7S60/Paris 3 NINEY François Virtualités poétiques et historiques de la reprise

de vues 387 Jeudi

16h-18h 1 UE

V7S12/Paris 3 ROLLET Sylvie

Le cinéma à l’épreuve de la

catastrophe : une esthétique du

« tort »

303 Vendredi 9h-13h 1 UE

V7H42/EHESS

SCHAEFFER Jean-Marie

JURGENSON Luba PRSTOJEVIC

Alexandre

Récit, fiction, histoire 105, bd Raspail Salle 10

2e et 4e mercredi du mois 17h-19h

du 26/10/11 au 13/6/12

1 UE si cours suivi sur l’année1

V7S70/Paris 3 STEINLE Matthias

L’image d’archives : fonction culturelle des

images du passé dans le présent

306 Mercredi 1030-12h30 1 UE

V7S32/Paris 3 TESSON Charles Approche culturelle et

esthétique : cinéma chinois

326 Lundi 13h-15h 1 UE

V7OP1 Option L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du

M1, premier semestre 1Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.

Page 14: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

14

Master 1 semestre 1

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 3. ECONOMIE, SOCIOLOGIE ET NOUVELLES TECHNOLOGIES

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

horaire Volume horaire

V7D30/ Dauphine5

DAMERON Stéphanie

Management stratégique2

Dauphine3

Plusieurs groupes répartis sur la semaine, voir

tableau ci-dessous

1 UE

V7D20/ Dauphine5

DARPY Denis Comportement du consommateur et

décision marketing2 Dauphine3

Plusieurs groupes répartis sur la semaine, voir tableaux ci-

dessous

1 UE

V7S80/Paris 3 FEIGELSON Kristian Lectures de films,

analyses de sociétés INHA salle

W. Benjamin Mercredi 12h-14h 1 UE

V7S54/Paris 3 FOREST Claude

Economie du cinéma et de l’audiovisuel (1) : les

déterminants de la demande

cinématographique

331 Mardi

12h30-14h30 1 UE

V7H34/EHESS GUNTHERT André Introduction à l’histoire

visuelle de la culture populaire

INHA Salle

Benjamin

2e et 4e jeudis du mois

18h-20h Du 10/11/11 au

24/5/12

1 UE si cours suivi sur l’année1

V7S56/Paris 3 KITSOPANIDOU

Kira

Stratégies d’innovation dans le champ des

industries culturelles et créatives

391 Mercredi 12h-14h

1 UE

V7OP1 Option L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du

M1, premier semestre

1Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire implique de suivre les cours toute l’année pour la validation. 2 Nombre limité à 3 étudiants par groupe. 3 Les salles seront affichées au fur et à mesure au 4ème étage couloir D pair.

Page 15: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

15

Comportement du consommateur et décisions marketing // les cours commencent le 4/10/2010 U 202

8h30/10h00

10h15/11h45

12h00/13h30

13h45/15h15

15h30/17h00

Lundi

TD 1 B 113 D DARPY

TD 1 B 113 D DARPY

Mardi

TD2 en anglais P 308 D DARPY

TD2 en anglais P 308 D DARPY

TD3 A 302 V GUILLARD

TD3 A 302 V GUILLARD

Mercredi

Jeudi

TD4 P 309 P. MERIGOT

TD4 P 309 P. MERIGOT

Vendredi

TD5 B 111 D. GUIOT

TD5 B 111 D. GUIOT TD6 P 310 P. MERIGOT

TD6 P 310 P. MERIGOT

Management stratégique Groupes 1, 2, 3, 4 en anglais

U10

enseignant

8h30/10h00

10h15/11h45

12h00/13h30

13h45/15h15

15h30/17h00

17h15/18h45

19h00/20h30

Lundi

G1 B 110

G1 B 110 G2 P 306 G5 Salle A

G2 P 306 G5 Salle A

G3 P 309 G6 P 308

G3 P 309 G6 P 308 G7 B 111

G7 B 111 G8 B 110

G8 B 110

Mardi

G9 P 306 G9 P 306 G10 P 310

G10 P 310 G11 P 304

G11 P 304 G12 P 310

G12 P 310

Mercredi

G13 B 110

G13 B 110

Jeudi

G14 P 308 G14 P 308 G4 P 304 G15 B 115

G4 P 304 G15 B 115 G16 P 308

G16 P 308

Vendredi

G17 P 304 G17 P 304 G18 B 111 G18 B 111

Page 16: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

16

Master 1 semestre 1

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 4. CINEMA ET AUDIOVISUEL : ARCHIVES ET ECRITURE DE L’H ISTOIRE

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

horaire Volume horaire

V7H16/EHESS

CARASTRO Marcello DUGAST Stéphan

LIBERSKI-BAGNOUD

Atelier d’anthropologie religieuse : figurations

de l’invisible INHA

1er, 3e, 5e jeudis du mois 11h-13h du 1er décembre au 7 juin 2012

1 UE si cours suivi sur l’année1

V7H20/EHESS DELAGE Christian

BESSON Remy Approches historiennes

des images animées

INHA, salle Nicole-Claude Fabri

Jeudi 9h-12h du 06/10/11 au

19/01/12 1 UE

V7S56/Paris 3 KITSOPANIDOU

Kira

Stratégies d’innovation dans le champ des

industries culturelles et créatives

391 Mercredi 12h-14h

1 UE

V7S90/Paris 3 LAYERLE Sébastien

Fiction et histoire (1) : l’histoire et sa reconstitution

cinématographique

385 Mercredi 16h-18h

1 UE

V7H44/EHESS LORIGA Sabina (coordinatrice)

Temps, mémoire, histoire

Institut protestant de théologie, 83

bd Arago 75014 paris

2e vendredi du mois 15h-19h du 09/12/11 au

08/06/12

1 UE si cours suivi sur l’année1

V7S60/Paris 3 NINEY François Virtualités poétiques et historiques de la reprise

de vues 387

Jeudi 16h-18h

1 UE

V7S12/Paris 3 ROLLET Sylvie Le cinéma à l’épreuve de la catastrophe : une esthétique du « tort »

303 Vendredi 9h-13h

1 UE

V7S70/Paris 3 STEINLE Matthias

L’image d’archives : fonction culturelle des

images du passé dans le présent

306 Mercredi

10h30-12h30 1 UE

V7OP1 Option

L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans

un autre parcours du M1, premier semestre

1 Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire

implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.

Page 17: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

17

Master 1 semestre 1

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 5. CINEMA, IMAGES ET EXPERIMENTATION

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

horaire Volume horaire

V7S48/Paris3 BLANCHET Alexis

Games Studies : de l’opposition

ludologie/narratologie à la convergence

culturelle

391 Vendredi

10h30-12h30 1 UE

V7H60/EHESS FALGUIERES

Patricia (coordinatrice)

Something you should know : artistes et

producteurs aujourd’hui (1)

FMSH, 18 rue Suger

75006 paris

Mercredi 19h-21h

du 19/10/11 au 20/6/12

1 UE si cours suivi sur l’année1

V7H34/EHESS GUNTHERT André Introduction à l’histoire

visuelle de la culture populaire

INHA Salle

Benjamin

2e et 4e jeudis du mois 18h-20h

Du 10/11/10 au 24/5/11

1 UE si cours suivi sur l’année1

V7S44/Paris 3 SIETY Emmanuel La matière des images 393 Mardi

16h-18h 1 UE

V7S52/Paris 3 SOULEZ Guillaume L’analyse des séries

(1) : généalogies 241

Mardi 10h-12h

1 UE

V7OP1 Option

L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans

un autre parcours du M1, premier semestre

1 Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire

implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.

Page 18: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

18

MASTER 1 – SEMESTRE 2

METHODOLOGIE Obligatoire pour tous les étudiants :

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

horaire Nombre d’

heures

V8M02/Paris 3 Directeur de recherche Atelier personnalisé des

étudiants avec le directeur de mémoire

à préciser par le

Directeur de recherche

ENSEIGNEMENTS DE TRONC COMMUN L’étudiant choisit 2 UE parmi les suivantes.

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

horaire Volume horaire

V8N15/ENS

BOURGET Jean-Loup

NACACHE Jacqueline

Le classicisme Hollywoodien

Ulm, amphi

Evariste-Galois

Jeudi 17-19h Du 16/02

au 17/05/123 1 UE

V8F73/Paris 3 BRENEZ Nicole DUBOIS Philippe

Cinéastes par eux-mêmes

INHA Mercredi 18h-20h 1 UE

V8H21/EHESS CARERI Giovanni

(coordinateur) L’art et l’esthétique en

questions

105 bd Raspail salle 11

4e lundi du mois 17-19h du 28

novembre au 25 juin

1 UE

V8H27/EHESS CEFAÏ Daniel Publics et problèmes

publics

190-198 av de France, salle du

conseil A

Vendredi 17h-20h30

Du 13/01/11 au 30/03/11

2 UE

V8F31/Paris 3 DUCHET Chantal Les stratégies de

l’audiovisuel 306

Lundi 12h-14h 1 UE

V8H13/EHESS DUFOUR

Sophie-Isabelle Les images mouvantes

105, bd Raspail, salle 7

Lundi 15h-17h

Du 5/3/12 au 18/6/12

1 UE

V8F81/Paris3 KITSOPANIDOU Kira LAYERLE Sébastien MANNONI Laurent

Histoire des métiers et des techniques

Cinémathè-que

française5 et Censier

49

Vendredi 14h30-16h30

1 UE

V8F13/Paris 3 MOINE Raphaëlle Les théories anglo-saxonnes

du cinéma / questions d’analyse culturelle

391 Jeudi

12h-14h 1 UE

V8F61 LE MAITRE Barbara

ABOUDRAR Bruno Nassim

Questions approfondies d’esthétique

391 Jeudi

10h-12h 1 UE

V8F23/Paris 3 SANCHEZ BIOSCA

Vincente

Le documentaire historique pris au piège : la dialectique entre archive et témoignage

49 Mercredi 8h-10h 1 UE

V8F11/Paris 3 SOULEZ Guillaume Pragmatique du cinéma : analyses contextuelles des

films 392

Mardi 14h-16h 1 UE

V8F43/Paris 3 BOUTIN Perrine Questions approfondies de

l’image (2) Censier

387 Jeudi

14h-16h 1UE

3BOURGET-NACACHE : Nombre limité à 20 étudiants

Page 19: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

19

Master 1 semestre 2 ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 1. LE CINEMA ET LES ARTS : ESTHETIQUE ET HISTOIRE DE L ’ART

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

horaire Volume horaire

V8S35/Paris3

CASTRO Teresa Cinéma, voyeurisme et

surveillance 393

Mercredi 10h-12h

1 UE

V8S41/Paris 3 LE MAÎTRE Barbara Formes empreintées

(film, photo, peinture) 307

Jeudi 16h-18h

1 UE

V8S53/Paris 3 SOULEZ Guillaume L’analyse des séries 2 :

la répétition créative 49

Jeudi 10h-12h

1 UE

V8S33/Paris 3 TESSON Charles Approche culturelle et

esthétique : cinéma japonais

391 Lundi

17h-19h 1 UE

V8OP2 Option L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du

M1, second semestre 3 Cours limité à 10 étudiants.

Page 20: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

20

Master 1 semestre 2 ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 2. CINEMA, HISTOIRE CULTURELLE ET ANTHROPOLOGIE

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

Horaire Volume horaire

V8S49/Paris3 BLANCHET Alexis Games Studies : les

apports disciplinaires francophones

Asnières Vendredi 9h30-11h30

1 UE

V8H47/EHESS BRETON Stéphane

Anthropologie du regard : le cinéma documentaire et

l’expérience ethnographique (2)

105, bd Raspail Salle 8

3e mardis du mois 13h-17h

Du 17/1/12 au 19/6/12

1 UE

V8H17/EHESS

CARASTRO Marcello

DUGAST Stéphan LIBERSKI-BAGNOUD

Atelier d’anthropologie religieuse : figurations de

l’invisible INHA

1er, 3e, 5e jeudis du mois 11h-13h du 1er décembre au 7

juin 2012

1 UE si cours

suivi sur l’année1

V8H33/EHESS FRIEDMAN Daniel

PEYRIERE Monique

Filmer le champ social 105, bd Raspail Salle 8

2e mercredi du mois de 15 h à 17 h

du 9 novembre 2011 au 13 juin

2012

1 UE si cours suivi

sur l’année1

V8S91/Paris 3 LAYERLE Sébastien

Fiction et histoire (2) : les « capacités historiennes »

du cinéma 49 Jeudi

14h-16h 1 UE

V8S61/Paris 3 NINEY François Le subjectif et l’objectif 432 Mercredi 10h-12h

1 UE

V8H49/EHESS PASQUALINO

Caterina Anthropologie de la

performance

INHA, salle Pierre-Jean

Mariette

1er et 3e mardis 15h-17h

Du 03/1/12 au 19/6/122

1 UE

V8H55/EHESS PENRAD

Jean-Claude Anthropologie visuelle des pratiques rituelles

105, bd Raspail Salle 8

Lundi 15h-17h

Du 13/2/12 au 4/6/12

1 UE

V8S13/Paris 3 ROLLET Sylvie Spectres de l’histoire et

temporalités intempestives

412 Vendredi 9h-13h

1 UE

V8H43/EHESS

SCHAEFFER Jean-Marie

JURGENSON Luba PRSTOJEVIC

Alexandre

Récit, fiction, histoire 105, bd Raspail Salle 10

2e et 4e mercredi du mois

17h-19h du 26/10/11 au

13/6/12

1 UE si cours

suivi sur l’année1

V8S71/Paris 3 STEINLE Matthias Le docufiction :

possibilités et limites d’un genre hybride

422 Vendredi 16h-18h

1 UE

V8S33/Paris 3 TESSON Charles Approche culturelle et

esthétique : cinéma japonais

391 Lundi 17h-19h

1 UE

V8OP2 Option L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du

M1, second semestre 1 Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.

2 Du 21 février au 15 mai 2012, les séances se dérouleront de 13 à 15h. Les séances des 17 janvier et 15 juin auront lieu en salle Walter Benjamin

Page 21: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

21

Master 1 semestre 2 ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 3. ECONOMIE, SOCIOLOGIE ET NOUVELLES TECHNOLOGIES

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

horaire Volume horaire

V8D25/ Dauphine5 BABEAU Olivier

Les grandes questions de l’organisation3 A préciser

Jeudi 15h30-18h45

1 UE

V8D27/ Dauphine5 DARPY Denis Consommation et société3 Amphi 6

Dauphine Lundi

15h30-18h45 1 UE

V8D23/ Dauphine5

DEBENEDETTI Stéphane

Le monde des affaires dans la peinture, la littérature et le cinéma

A préciser A vérifier 1 UE

V8D31/ Dauphine5 DELACROIX Eva

Communication publicitaire

Amphi 6 Dauphine

Mardi 10h15-11h45

+TD2 1 UE

V8D51/ Dauphine5 DUPUIS Xavier

Puissance publique et économie : l’exemple du

secteur culturel3

Dauphine P 309

Lundi 8h30-11h45

1 UE

V8S81/Paris 3 FEIGELSON Kristian Films, questions de

méthode

INHA Salle

Benjamin

Mardi 12-14h

1 UE

V8S55/Paris 3 FOREST Claude

Economie du cinéma et de l’audiovisuel (2) : de l’offre des films à la demande de cinéma

391 Mardi

16h30-18h30 1 UE

V8H35/EHESS GUNTHERT André Introduction à l’histoire

visuelle de la culture populaire

INHA Salle

Benjamin

2e et 4e jeudis du mois 18h-20h

Du 10/11/11 au 24/5/12

1 UE si cours

suivi sur l’année1

V8S57/Paris 3 KITSOPANIDOU

Kira

Nouveaux métiers, nouveaux marchés, nouvelles pratiques

391 Mercredi 16h-18h

1 UE

V8OP2 Option

L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du M1,

second semestre

2 Le lundi 15h30 à 17h ou le lundi de 17h15 à 18h45 ou le mercredi de 12h à 13h30 ou le mercredi de 13h45 à

15h15. 3 DARPY : Nombre limité à 5 étudiants. BABEAU, DUPUIS : Nombre limité à 10 étudiants. 5 Les salles seront affichées au fur et à mesure sur la vitrine à côté du bureau de M. Dupuis en P 417.

Page 22: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

22

Master 1 semestre 2 ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 4. CINEMA ET AUDIOVISUEL : ARCHIVES ET ECRITURE DE L’H ISTOIRE

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/ Salle

Jour/ Horaire

Volume horaire

V8H17/EHESS

CARASTRO Marcello

DUGAST Stéphan LIBERSKI-BAGNOUD

Atelier d’anthropologie religieuse : figurations

de l’invisible INHA

1er, 3e, 5e jeudis du mois 11h-

13h du 1er décembre au 7

juin 2012

1 UE si cours suivi sur l’année1

V8S57/Paris 3 KITSOPANIDOU

Kira

Nouveaux métiers, nouveaux marchés, nouvelles pratiques

391 Mercredi 16h-18h 1 UE

V8S91/Paris 3 LAYERLE Sébastien

Fiction et histoire 2 : les « capacités

historiennes » du cinéma

49 Jeudi

14h-16h 1 UE

V8H45/EHESS LORIGA Sabina

Coordinatrice Temps, mémoire,

histoire

96, bd Raspail Salle 9

Institut protestant de

théologie, 83 bd Arago 75014

paris

2e vendredi du mois 15h-19h

du 09/12/11 au 08/06/12

V8S61/Paris 3 NINEY François Le subjectif et l’objectif 432 Mercredi 10h-12h

1 UE

V8S13/Paris 3 ROLLET Sylvie Spectres de l’histoire et

temporalités intempestives

412 Vendredi 9h-13h

1 UE

V8S71/Paris 3 STEINLE Matthias Le docufiction :

possibilités et limites d’un genre hybride

Vendredi 16h-

18h 1 UE

V8OP2 Option

L’étudiant peut choisir une UE optionnelle

dans un autre parcours du M1, second semestre

1 Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire

implique de suivre les cours toute l’année pour la validation. 2 8/11, 22/11, 13/12, 10/1, 24/1, 7/2, 21/2, 7/3, 21/3, 4/4, 5/5, 23/5, et 12/6 5 Cinémathèque française, 51, rue de Bercy (Métro Bercy).

Page 23: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

23

Master 1 semestre 2

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 5. CINEMA, IMAGES ET EXPERIMENTATION

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

Horaire Volume horaire

V8S49/Paris3 BLANCHET Alexis Games Studies : les

apports disciplinaires francophones

Asnières Vendredi

9h30-11h30 1 UE

V8S35/Paris3 CASTRO Teresa Cinéma, voyeurisme et

sruveillance 393

Mercredi 10-12h

1 UE

V8H61/EHESS

FALGUIERES Patricia

(coordinatrice)

Something you should know : artistes et

producteurs aujourd’hui (2)

FMSH, 18 rue Suger

75006 paris

Mercredi 19h-21h

du 19/10/11 au 20/6/12

1 UE si cours suivi sur l’année1

V7H34/EHESS GUNTHERT André Introduction à l’histoire

visuelle de la culture populaire

INHA Salle

Benjamin

2e et 4e jeudis du

mois 18h-20h

Du 10/11/11 au

24/5/12

1 UE si cours suivi sur l’année1

V8S41/Paris 3 LE MAÎTRE Barbara Formes empreintées

(film, photo, peinture) 307

Jeudi 16h-18h

1 UE

V8H49/EHESS PASQUALINO

Caterina Anthropologie de la

performance

INHA, salle Pierre-Jean

Mariette

1er et 3e mardis

15h-17h Du 03/1/12 au 19/6/123

1 UE

V8H63/EHESS SICARD Monique Photo-graphies : théories,

images, pratiques

ENS, salle à

préciser

Mercredi 17h-19h

Du 7/3/12 au 6/6/12

1 UE

V8S53/Paris 3 SOULEZ Guillaume L’analyse des séries (2) :

la répétition créative 49

Jeudi 10h-12h

1 UE

V8OP2 Option

L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du M1,

second semestre

1 Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.

3 Du 21 février au 15 mai 2012, les séances se dérouleront de 13 à 15h. Les séances des 17 janvier et 15 juin auront lieu en salle Walter Benjamin

Page 24: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

24

MASTER 2 – SEMESTRE 1

ENSEIGNEMENTS DE TRONC COMMUN Cours obligatoire pour tous les étudiants.

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

Horaire Volume horaire

V9M03 DUBOIS Philippe Séminaire préparatoire à

la recherche avancée 49

Jeudi 14h-16h

26

Ce séminaire compte 8 séances de 3h, d’octobre à décembre (première séance le 5 octobre) ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 1. LE CINEMA ET LES ARTS : ESTHETIQUE ET HISTOIRE DE L ’ART

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

Horaire Volume horaire

V9S24/Paris 3 JOST François CEISME

Télévision(s) : singulier ou pluriel ?

Las Vergnas 14h-16h du 17/11/11 au

10/05/12

1 UE si cours

suivi sur l’année1

V9S22/Paris 3 ABOUDRAR Bruno

Nassim

Montrer, cacher : enquête sur le visible

contemporain 312

1 Jeudi sur 2, 17h-20h, à partir du 06/10/11

1 UE

V9H18/EHESS COURCELLES Dominique de

Humanismes, mystiques,

cosmologies : poésie, peinture, cinéma

INHA, salle Pierre-Jean Mariette

Mercredi 18h-20h2

1 UE si cours

suivi sur l’année1

V9S20/Paris 3 DUBOIS Philippe Théories des formes

visuelles (1) 227

1 Jeudi sur 2 17h-21h début

le 13/10/11 1 UE

V9H54/EHESS GUNTHERT André Mythes, images,

monstres

INHA salle Walter-

Benjamin

1er et 3e jeudis du mois 18h-20h

du 03/11/11 au03/05/12

1 UE si cours suivi sur l’année1

V9H20/EHESS HERSANT Yves Le Diable à la renaissance

105, bd Raspail,

Amphi Furet

Jeudi 17h-19h Du 10/11/11

au 7/6/12

1 UE au 1er

semestre

V9H40/EHESS SCHAEFFER

Jean-Marie

La création artistique (2)

105, bd Raspail,

Amphi Furet

Vendredi 13h-15h

Du 18/11/11 au 17/02/12

1 UE au 1er

semestre

V9OP1 Option L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du

M2, premier semestre

1 – Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire implique de suivre les cours toute l’année pour la validation. 2 – COURCELLES : 5/10, 12/10, 9/11, 23/11, 30/11, 7/12, 14/12, 11/01, 18/01, 25/01, 8/02, 5 – 11 place Marcelin-Berthelot Paris 5ème.

Page 25: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

25

Master 2 semestre 1

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 2. CINEMA, HISTOIRE CULTURELLE ET ANTHROPOLOGIE

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

horaire Volume horaire

V9H10/EHESS

BALLADUR Catherine

COLLEYN Jean-Paul PENRAD Jean-Claude

Atelier d’écriture documentaire

105, bd Raspail Salle 8

1er et 3e vendredis du

mois 13h-15h

Du 18/11/11 au 1/6/12

1 UE

V9S42/Paris 3 BERTIN-MAGHIT

Jean-Pierre Lieux d’archives (1)3

Séminaire sur lieux d'archives.

1ère séance à Censier

6 premiers mercredis du

semestre 9h-13h

1 UE

V9S30/Paris3 THOMAS François Versions multiples : le

mythe de la version originelle

533 Mardi

14h-16h 1 UE

V9H26/EHESS COLLEYN Jean-Paul DOUXAMI Christine VEZZADINI Elena

Supports et circulations des savoirs et des arts en

Afrique et dans la diaspora

IISMM, 96, bd Raspail,

salle de réunion, 1er etage

2e et 4e vendredis

10h30-12h30 du 25/11/11 au 8/06/12

1 UE si cours suivi sur l’année1

V9H50/EHESS COLLEYN Jean-Paul

JAMIN Jean Textes, images et sons

(3) 105, bd Raspail

salle 8

1er et 3e jeudis 13-15h du 01/12/11 au 21/06/12

1 UE si cours suivi sur l’année1

V9H18/EHESS COURCELLES Dominique de

Humanismes, mystiques,

cosmologies : poésie, peinture, cinéma

INHA, salle Pierre-Jean Mariette

Mercredi 18h-20h2

1 UE si cours suivi sur l’année1

V9H38/EHESS FRAENKEL Béatrice

Les écritures exposées : évènements et scènes

d’écriture

105 bd Raspail salle 1

1er, 3e et 5e mardis 15h-17h du 18/10/11 au 19/06/12

1 UE si cours suivi sur l’année1

V9N10/ENS IMBERT Claude Art, création, cognition :

L’installation

Ulm, salle des

Résistants

Mercredi 17h30-20h du 28/10/09 au 3/02 /10

1 UE

V9H70/EHESS LETT Didier Histoire des pratiques sociales au Moyen-âge

INHA, salle Benjamin

2e et 4e jeudis du mois 14h-

16h, du 10/11/11

au 09/02/12

1 UE au 1er

semestre

V9S32/Paris 3 MOINE Raphaëlle Genre et gender 218A Mercredi 13h-15h 1 UE

V9S44/Paris3 VERAY Laurent Histoire et esthétique du

cinéma français des années 20

393 Lundi

11h-13h

V9OP1 Option

L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans

un autre parcours du M2, premier semestre

1 Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire implique de suivre les cours toute l’année pour la validation. 3 Nombre d’étudiants très limité. 5 11 place Marcelin-Berthelot Paris 5ème.

Page 26: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

26

Master 2 semestre 1

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 3. ECONOMIE, SOCIOLOGIE ET NOUVELLES TECHNOLOGIES

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

Horaire Volume horaire

V9S50/Paris 3 CRETON Laurent Economie du cinéma et de

l’audiovisuel 533

Mardi 10h-12h

1 UE

V9P40/ Dauphine5

DEBENEDETTI Stéphane

Marketing des organisations culturelles3

(A confirmer) A préciser A préciser 1 UE

V9S90/Paris 3 DUCHET Chantal Convergences et

stratégies dans le secteur audiovisuel

389 Mardi 8h-10h

1 UE

V9H12/EHESS MENGER

Pierre-Michel Sociologie du travail et

des arts

105, bd Raspail Salle 9

Mercredi 9h-13h

Du 5/10/11 au 30/11/11

1 UE au 1er

semestre

V9P10/ Dauphine5 NEDELEC Y.H.

Gestion des contrats dans la culture3

(à confirmer) A préciser A préciser 1 UE

V9P30/ Dauphine5 OLIVIER Patrick

Politiques audiovisuelles3

(A confirmer) A préciser A préciser 1 UE

V9OP1 Option

L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du M2,

premier semestre

1 Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire

implique de suivre les cours toute l’année pour la validation. 3 DEBENDETTI, NEDELEC, OLIVIER : Nombre limité à 3 étudiants. Les salles et horaires seront affichés sur la

vitrine à côté du bureau de M. DUPUIS en P 417. 5 Les salles seront affichées au fur et à mesure au 4ème étage couloir D pair.

Page 27: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

27

Master 2 semestre 1

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 4. CINEMA ET AUDIOVISUEL : ARCHIVES ET ECRITURE DE L’H ISTOIRE

Code/ Etablissement Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle

Jour/ horaire

Volume horaire

V9S42/Paris 3 BERTIN-MAGHIT

Jean-Pierre Lieux d’archives (1)3

Séminaire sur lieux

d'archives. 1ère séance à

Censier

6 premiers mercredis

du semestre 9h-13h

1 UE

V9N40/ENS BOURGET Jean-Loup

FERRER Daniel Genèses

cinématographiques (1) Ulm,

salle Weill

1er mercredi du mois 15h-19h

du 3/11/10 au 5/5/11

1 UE si cours suivi sur l’année1

V9S32/Paris 3 MOINE Raphaëlle Genres et gender 218A Mercredi 13h-15h

1 UE

V9H36/EHESS NOIRIEL Gérard Sociohistoire des

pratiques culturelles

105, bd Raspail salle 7

Lundi 11h-13h

Du 7/11/11 au 21/5/12

1 UE au 1er semestre

V9S30/Paris3 THOMAS François Versions multiples : le

mythe de la version originelle

533 Mardi

14h-16h 1 UE

V9S44/Paris3 VERAY Laurent Histoire et esthétique du

cinéma français des années 20

393 Lundi

11h-13h 1 UE

V9H42/EHESS WERNER Michael Historiographies franco-allemandes et transferts

culturels (2)

105, bd Raspail, salle 8

2e et 4e mardis du

mois 17h-19h

Du 8/11/11 au 22/5/12

1 UE au 1er semestre

V9OP1 Option

L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans

un autre parcours du M2, premier semestre

1 Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire

implique de suivre les cours toute l’année pour la validation. 3 BERTIN-MAGHIT : Nombre limité à 15 étudiants.

Page 28: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

28

Master 2 semestre 1

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 5. CINEMA, IMAGES ET EXPERIMENTATION

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

horaire Volume horaire

V9S20/Paris 3

DUBOIS Philippe

Théories des formes Visuelles (1)

227

1 Jeudi sur 2 17h-21h début le 13/10/11

1 UE

V9S24/Paris 3 JOST françois Télévision(s) : singulier

ou pluriel ? Las

Vergnas

Jeudi 14h-16h du

17/11/11 au 10/05/12

1 UE si cours

suivi sur l’année1

V9S26/Paris 3 JOST François La télévision et la

question de la culture populaire

533

Se renseigner auprès du secrétariat Médiation culturelle

1 UE si cours

suivi sur l’année1

V9H34/EHESS TIMBY Kim

Etudier l’histoire de la photographie

aujourd’hui : techniques, esthétiques, usages

105, bd Raspail, salle 7

Mercredi 9h-11h

Du 9/11/11 au 8/2/12

1 UE

V9N10/ENS IMBERT Claude Art, création, cognition :

L’installation3 Amphi Rataud

Mercredi 17h30-20h

à partir du 28 octobre

1 UE

V9H40/EHESS SCHAEFFER

Jean-Marie

La création artistique (2)

105, bd Raspail, Amphi Furet

Vendredi 13h-15h

Du 18/11/10 au 17/02/11

1 UE au 1er

semestre

V9H54/EHESS GUNTHERT André Mythes, images, monstres INHA salle

Walter-Benjamin

1er et 3e jeudis du mois 18h-20h

du 03/11/11 au03/05/12

1 UE si cours suivi sur l’année1

V9OP1 Option

L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du M2,

premier semestre

1 Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire

implique de suivre les cours toute l’année pour la validation. 3 Nombre limité d’étudiants

Page 29: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

29

MASTER 2 – SEMESTRE 2

METHODOLOGIE Obligatoire pour tous les étudiants

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu et horaire

Paris 3/EHESS/ENS /Dauphine

Directeur de recherche

Atelier de recherche personnalisée

A préciser par le directeur de recherche

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 1. LE CINEMA ET LES ARTS : ESTHETIQUE ET HISTOIRE DE L ’ART

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

horaire Volume horaire

V0S23/Paris 3 ABOUDRAR Bruno

Nassim

Montrer, cacher : enquête sur le visible

contemporain (2) 312

Un jeudi/deux 15h-18h

1 UE

V0S63 BRENEZ Nicole Travail du remploi dans le

cinéma expérimental 390

Mardi 18h-20h

1 UE

V0H19/EHESS COURCELLES Dominique de

Humanismes, mystiques, cosmologies : poésie,

peinture, cinéma

INHA, salle

Pierre-Jean

Mariette

Mercredi 18h-20h2

1 UE si cours suivi sur l’année1

V0S21/Paris 3 DUBOIS Philippe Théories des formes

visuelles (2) 386

Jeudi 17h-19h

1 UE

V0H21/EHESS HERSANT Yves Le Diable à la renaissance

105, bd Raspail, Amphi Furet

Jeudi 17h-19h Du 10/11/1 au

7/6/12

1 UE au 2e

semestre

V0S25/Paris 3 JOST François

Télévision et intermédialités :

continuités, métamorphoses

Las Vergnas

Jeudi 14h30- 15h30

1 UE

V0H41/EHESS SCHAEFFER

Jean-Marie

La création artistique (2)

105, bd Raspail, Amphi Furet

Vendredi 13h-15h

Du 18/11/11 au 17/02/12

1 UE au 2e

semestre

V0OP1 Option

L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du M2,

second semestre

1 Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire

implique de suivre les cours toute l’année pour la validation. 2 COURCELLES : 13/10, 17/11, 15/12, 12/1, 16/2, 16/3, 13/4 et 18/5

Page 30: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

30

Master 2 semestre 2

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 2. CINEMA, HISTOIRE CULTURELLE ET ANTHROPOLOGIE

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

horaire Volume horaire

V0H11/EHESS

BALLADUR Catherine

COLLEYN Jean-Paul PENRAD Jean-Claude

Atelier d’écriture documentaire

105, bd Raspail Salle 8

1er et 3e vendredis du

mois 13h-15h

Du 18/11/1 au 1/6/12

1 UE

V0H51/EHESS COLLEYN Jean-Paul

JAMIN Jean Textes, images et sons (3)

105, bd Raspail salle 8

1er et 3e jeudis 13-15h

du 01/12/11 au 21/06/12

1 UE si cours suivi sur l’année1

V0H27/EHESS COLLEYN Jean-Paul DOUXAMI Christine VEZZADINI Elena

Supports et circulations des savoirs et des arts en

Afrique et dans la diaspora

IISMM, 96, bd

Raspail, salle de réunion, 1er etage

2e et 4e vendredis 10h30-12h30

du 25/11/11 au 8/06/12

1 UE

V0H19/EHESS COURCELLES Dominique de

Humanismes, mystiques, cosmologies : poesie,

peinture, cinema

INHA, salle

Pierre-Jean Mariette

Mercredi 18h-20h2

1 UE si cours suivi sur l’année1

V0H39/EHESS FRAENKEL Béatrice

Les écritures exposées : évènements et scènes

d’écriture

105 bd Raspail salle 1

1er, 3e et 5e mardis 15h-17h du 18/10/11 au 19/06/12

1 UE si cours suivi sur l’année1

V0S31/Paris 3 THOMAS François Versions multiples : un film peut en cacher un

autre 393

Mardi 14h-16h 1 UE

V0S43/Paris 3 SANCHEZ BIOSCA

Vincente

Cinéma et écriture de l’histoire : la guerre

d’Espagne au fil du temps

Censier 49

Mercredi 15h-17h 1 UE

V0S45/Paris3 VERAY Laurent Face aux archives Sur sites archives

6 jeudis du semestre (dates à

préciser) 9h-13h

1 UE

V0OP1 Option

L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du M2,

second semestre

1 Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire

implique de suivre les cours toute l’année pour la validation. 2 13/10, 17/11, 15/12, 12/1, 16/2, 16/3, 13/4 et 18/5

Page 31: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

31

Master 2 semestre 2

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 3. ECONOMIE, SOCIOLOGIE ET NOUVELLES TECHNOLOGIES

Code/Etablissement Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle

Jour/ horaire

Volume horaire

V0S51/Paris 3 CRETON Laurent Economie du cinéma et de

l’audiovisuel 392

Mardi 10h-12h

1 UE

V0S91/Paris 3 DUCHET Chantal Le paysage audiovisuel

français et la mondialisation

392 Mardi 8h-10h

1 UE

V0D21/ Dauphine5 HUAULT Isabelle

Réseaux, institutions, marchés

Paris Dauphine

Mardi 8h30-11h45

1 UE

V0H29/EHESS

CHALVON-DEMERSAY

Sabine

Sociologie des médias 105, bd

Raspail salle 3

Vendredi 09h-13h

Du 06/04/12 au

01/06/12

1 UE

V0D23/ Dauphine5

MONLOUIS-FELICITE Catherine

M. RABATE

Gestion des productions culturelles

Non encore programmé

1 UE

V0OP1 Option

L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du M2,

second semestre

5 Les salles seront affichées au fur et à mesure sur la vitrine à coté du bureau de M. Dupuis en P 417.

Page 32: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

32

Master 2, semestre 2

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 4. CINEMA ET AUDIOVISUEL : ARCHIVES ET ECRITURE DE L’H ISTOIRE

Code/ Etablissement Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle

Jour/ horaire

Volume horaire

V0N41/ENS BOURGET Jean-Loup

FERRER Daniel Genèses

cinématographiques (2) 3 Ulm,

salle Weill

1er mercredi du mois 15h-19h

du 3/11/10 au 5/5/11

1 UE si cours suivi sur l’année1

V0H23/EHESS HARTOG François Temporalisation du temps

190-198 av. de France, salle Jean-

Pierre Vernant

Mardi 11h-13h

Du 22/11/11

au 05/6/12

1 UE au 2e

semestre

V0H37/EHESS NOIRIEL Gérard Sociohistoire des

pratiques culturelles

105, bd Raspail salle 7

Lundi 11h-13h

Du 7/11/11 au 21/5/12

1 UE au 1er

semestre

V0S31/Paris 3 THOMAS François Versions multiples : un film peut en cacher un

autre 393

Mardi 14h-16h

1 UE

V0S43/Paris 3 SANCHEZ BIOSCA

Vincente

Cinéma et écriture de l’histoire : la guerre

d’Espagne au fil du temps

Censier 49

Mercredi 15h-17h

1 UE

V0S45 VERAY Laurent Face aux archives Sur sites archives

6 jeudis du semestre (dates à préciser) 9h-13h

1 UE

V0H43/EHESS WERNER Michael Historiographies franco-allemandes et transferts

culturels (2)

105, bd Raspail, salle 8

2e et 4e mardis du

mois 17h-19h

Du 8/11/11 au 22/5/12

1 UE au 2e

semestre

V0OP1 Option

L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du M2,

second semestre

1 Le volume horaire implique de suivre le cours toute l’année pour la validation. 3 Nombre limité d’étudiants.

Page 33: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

33

Master 2 semestre 2

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 5. CINEMA, IMAGES ET EXPERIMENTATION

Code/ Etablissement Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle

Jour/ horaire

Volume horaire

V0S63 BRENEZ Nicole Travail du remploi dans le

cinéma expérimental 390

Mardi 18h-20h

1 UE

V0S21/Paris 3 DUBOIS Philippe Théories des formes

visuelles (2) 386

Jeudi 17h-19h

1 UE

V0S25/Paris 3 JOST François

Télévision et intermédialités :

continuités, métamorphoses

Las Vergnas

Jeudi 14h30- 15h30

1 UE

V0S27/Paris 3 JOST François La télévision et la

question de la culture populaire

533 Jeudi 10h30-12h30

1 UE si cours suivi sur l’année1

V0H41/EHESS SCHAEFFER

Jean-Marie

La création artistique (2)

105, bd Raspail, Amphi Furet

Vendredi 13h-15h

Du 18/11/11

au 17/02/12

1 UE au 1er

semestre

V0OP1 Option

L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du M2,

second semestre

1 Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire

implique de suivre les cours toute l’année pour la validation. 2 Les inscriptions ont lieu auprès du secrétariat de Paris 3 et sur le site du Quai Branly. Rubrique « Etudier et

rechercher ». 4 Les séances des 25 novembre 2010 et 20 janvier 2011 se tiendront de 15 h 30 à 17 h 30 au musée du quai Branly

(salle 1), 37 quai Branly 75007 Paris. Les séances des 10 février, 10 mars, 28 avril et 12 mai 2011 se tiendront de 15 h 30 à 17 h 30 au musée du quai Branly (salle 2).

V0S81 Option L’étudiant peut choisir une UE de M1 avec accord du DR

Page 34: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

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DESCRIPTIF DES COURS ET SÉMINAIRES DU MASTER RECHERCHE

MASTER 1 – SEMESTRE 1

METHODOLOGIE

V7M01 – Méthodologie 1 Introduction à la recherche Sébastien LAYERLE et Matthias STEINLE (cours magistral obligatoire) Ce cours souhaite apporter aux étudiants qui effectuent leur « entrée en recherche » un certain nombre d’instruments et de réflexions d’ordre méthodologique, dans la perspective de l’élaboration du mémoire. L’activité du chercheur sera d’abord définie en fonction de ses finalités. Les problèmes de méthode seront ensuite abordés de façon à la fois théorique et pratique : construction d’une problématique, modelage et remodelage du corpus, déplacement de contenus et travail de la citation, mise en place d’hypothèses, et cætera.

ENSEIGNEMENTS DE TRONC COMMUN V7N14/ENS – Le classicisme hollywoodien(1) Jean-Loup BOURGET et Jacqueline NACACHE Ce séminaire se penchera sur diverses problématiques liées au classicisme hollywoodien. Au 1er semestre, J-L.Bourget traitera principalement des films à grand spectacle et du genre historique (epic, Biblical epic, film de cirque…), évoquant le rôle de DeMille à la Paramount et de Curtiz à la Warner, celui des adaptations de Shakespeare, le renouveau des films à grand spectacle dans les années 50 (Anthony Mann, Mankiewicz), celui des échanges entre Hollywood et les cinématographies européennes (de Lubitsch, Lang et Eisenstein au péplum italien). V7F20 - Comment reconstituer la genèse d’un film ? – François THOMAS La critique générique tient une place croissante dans la presse et l’édition de cinéma, et trouve une nouvelle visibilité dans certains suppléments de DVD. Elle permet de jeter un autre éclairage sur l’analyse des films concernés. Elle suppose un savoir-faire dans le déchiffrage, l’analyse et le recoupement des sources d’information. A travers des exemples empruntés notamment à des films de Welles, Resnais, Rohmer ou Renoir, le séminaire abordera le traitement des mille et une variétés de documents d’archives (comment lire un plan de travail, une feuille de service, une photo de plateau ?), des sources orales et des publications d’époque. Il montrera aussi comment les traces de la genèse peuvent se lire dans le film lui-même. Ou comment reconstituer le squelette du dinosaure. V7F22 - Questions d’histoire du cinéma : évolution de l’historiographie de l’histoire du cinéma des origines à nos jours – Laurent VERAY L’histoire du cinéma est depuis longtemps une discipline à part entière avec ses spécialistes et ses débats méthodologiques. Il s’agira dans ce cours d’offrir un panorama sur l’évolution des orientations théoriques des recherches historiques sur le cinéma au niveau international. Pour cela, on partira de l’examen des grandes synthèses des pionniers du domaine (Sadoul, Mitry…), pour aborder les nouvelles approches portant sur différentes périodes et sources documentaires, dont les champs d’investigation et les problématiques sont extrêmement variés. Il sera aussi question des études sur le cinéma s’inscrivant dans l’histoire culturelle et des représentations sociales. V7F30 - Questions approfondies d’économie du cinéma et de l’audiovisuel Laurent CRETON Penser l’économie du cinéma et de l’audiovisuel : tel est le projet de ce séminaire. Il s’agit de pouvoir analyser les principales problématiques auxquelles sont confrontées les entreprises qui composent la filière cinématographique. Les activités de création, de réalisation, de production et de distribution sont étudiées, tout comme les salles et les publics. La filière est analysée dans ses relations internes, mais aussi dans ses relations avec d’autres secteurs d’activité, notamment les industries de la communication. Il importe en particulier de pouvoir étudier la dynamique d’innovation et l’émergence de modèles économiques sous-tendues par les

Page 35: Brochure master 2011-2012 V.mars 2012. - univ-paris3.fr

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processus de numérisation et les déploiements stratégiques de nouveaux entrants, notamment les fournisseurs d’accès Internet et les opérateurs de téléphonie mobile

V7F40 - Questions approfondies de pédagogie de l’image (1) : production d’outils pour l’analyse filmique - Térésa FAUCON À partir de l’examen d’un choix de documents écrits, audiovisuels, multimédias destinés à l’enseignement du cinéma, on mettra en évidence la diversité des stratégies didactiques utilisées depuis ces trente dernières années et la conception du cinéma qu’elles sous-tendent. Il s’agira en particulier d’interroger une pratique courante dans les nombreux cadres de transmission du cinéma (scolaire ou extrascolaire, festival, institutions muséales, sites pédagogiques, bonus dvd… pour de nombreux publics) : l’analyse de films, et d’étudier ses différentes formes (écrite, orale, audiovisuelle, multimédia). Les questions de description, d’interprétation, de terminologie seront abordées. Cette réflexion permettra d’étudier les différentes formes d’analyse et d’en proposer de nouvelles. Le séminaire sera validé par la production d’une analyse pour une situation pédagogique précise choisie et justifiée par l’étudiant. V7F90 - Théorie des images – Térésa CASTRO Comment envisager un type de pensée propre aux images ? Quelle serait sa spécificité ? Le cours se propose d’explorer les théories selon lesquelles les images produisent des formes de pensée, en s’intéressant, dans un premier temps, aux apports de différents courants (études cinématographiques, histoire de l’art, anthropologie historique de l’image, etc.). Dans un deuxième temps, le séminaire essayera d’élaborer avec les étudiants, et à partir du problème global de l’ornementation, une proposition théorique rendant compte à la fois du mode de signification spécifique des images en général – et de l’image cinématographique en particulier – et de l’idée que les images « pensent ». V7H26 - Publics et problèmes publics – Daniel CEFAÏ Notre exploration de la notion de problèmes sociaux/publics va se poursuivre cette année, en se concentrant plus précisément sur la reconstruction d’un concept d’arène publique. Différents courants d’écologie humaine, d’anthropologie des organisations sociales et de sociologie des interactions sociales, dans la tradition de Chicago, seront mis à l’épreuve afin de proposer une perspective alternative sur l’espace public ou la sphère publique. Le fil directeur des philosophies pragmatistes continuera de nous guider en nous fournissant un certain nombre de questions et de concepts. Nous aborderons alors différents travaux d’anthropologie et d’histoire des « publics » et des « contre-publics », développés aux États-Unis et dans le monde anglophone. Un certain nombre ont pris racine dans l’héritage de Habermas, souvent pour le contester en élargissant les critères sociaux de sa composition ou institutionnels de son fonctionnement – d’où les interrogations sur les contre-publics féminins, prolétariens ou ethniques… D’autres ont enquêté sur des pratiques de résistance à des formes d’hégémonie culturelle, sur l’invention de codes alternatifs dans des mobilisations collectives, sur la problématisation des frontières entre expérience publique et privée, sur des débats et controverses en démocratie participative ou délibérative… Il nous faudra prendre en compte ces différents moments d’interrogation et les intégrer à une sociologie des problèmes publics. V7D10/Dauphine – Analyse et sociologie des politiques et des pratiques culturelles Dominique DAMMANE Le cours de sociologie de la culture et d’analyse des politiques culturelles s’attache à analyser la production culturelle et les producteurs culturels (à travers l’étude de quelques paradigmes, M.Weber, P.Bourdieu, H.Becker). Il fait le point sur la consommation culturelle, par la présentation et l’interprétation sociologique des données statistiques sur les pratiques, en accordant une place important à la diversité des usages (exemples de la lecture, de la musique). Enfin, il étudie les évolutions récentes des politiques culturelles (livre, musées…). V7N12/ENS – Initiation à l’histoire de l’art : « l’ ailleurs dans l’art » Nadeije LANEYRIE-DAGEN Entre histoire de la culture et genèse des formes, il s’agira d’examiner – sans exhaustivité – comment la tradition européenne s’est ouverte, du point de vue de l’artiste et du point de vue du spectateur, aux arts exotiques ou aux arts dits, successivement, « primitifs » ou « premiers », mais aussi à des formes d’expression longtemps regardées comme n’appartenant pas au domaine de l’art : la photographie, le cinéma, la bande dessinée, etc., pour le XXe siècle.

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V7F70 – Séminaire collectif d’analyse de films Guillaume SOULEZ Le séminaire vise à rappeler quelques principes méthodologiques de base utiles à tout étudiant de Master (pour ses séminaires comme pour son mémoire) tout en montrant la diversité des approches possibles du film. C’est aussi l’occasion d’une initiation à l’analyse de film et à ses enjeux pour les étudiants qui viennent d’autres filières et qui n’en ont jamais fait (l’équivalent d’un cours pour « grands débutants »). Le séminaire 2011/12 sera consacré à l'analyse du motif de la danse de Salomé et des films qui l'ont représentée, permettant, à chaque séance, à un intervenant de présenter sa méthode, tout en comparant les différentes méthodes pour l'analyse d'un même motif, ou d'un même film.

ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 1 V7H34/EHESS – Introduction à l’histoire visuelle de la culture populaire André GUNTHERT Le séminaire propose une formation à l'histoire visuelle de la culture dite « populaire », par une série d'études de cas permettant de déployer le paysage théorique des études culturelles. Le champ considéré est celui des industries culturelles des XXe-XXI e siècles, qui se déploient à partir de l'émergence des marchés du loisir. Caractérisée par la circulation et la reprise intermédiale de récits et de motifs, l'économie des fonctionnements culturels impose de dépasser le cadre classique du découpage par supports, au profit d'une analyse globale de la narratologie médiatique. V7N30 – La virilité dans la peinture Nadeije LANEYRIE-DAGEN Les gender studies – études en fonction du sexe – sont désormais admises et diffusées, en France comme aux Etats-Unis où elles sont nées. Mais les travaux des chercheurs, à force de se concentrer sur la femme, longtemps oubliée de l’historiographie, ont souvent omis de prendre en considération qu’un « genre » - un sexe – se construit en fonction de l’autre, et quelquefois par opposition à lui. Au croisement de l’histoire et de l’histoire de l’art, sans nous rattacher avec un lourd appareil théorique aux « études sur la masculinité » (men studies), nous examinerons très concrètement comment une image idéale de l’homme a pu être élaborée dans les peintures, entre « bragardise » et différenciations plus subtiles. V7S44 –La matière des images - Emmanuel SIETY La matière des images cinématographiques est à situer quelque part entre matérialité effective (celle de la pellicule) et immatérialité fantasmée (celle de la lumière), impression perceptive et élaboration imaginaire. Nous nous intéresserons à la matière des images cinématographiques en tant que matériau du cinéaste, en tant qu’objet théorique/poétique et en tant qu’expérience perceptive. Ce qui reviendra à mesurer, de trois façons, la capacité du cinéma à s’extraire du régime de l’enregistrement analogique pour s’inventer comme art plastique (art des formes et de l’informe, art de modelage et de pétrissage, art de métamorphoses et de mélanges). V7S52 – L’analyse des séries (1) : généalogies - Guillaume SOULEZ Qu’est-ce qu’une série dans le champ du cinéma et de l’audiovisuel ? À quoi correspondent les genres sériels (feuilleton, serial, sitcom, saga, « mini-série », etc.) ? La série n’est-elle qu’un film qui se répète, s’étire… ? Les séries ont-elles des « auteurs », de quel type ? Le séminaire tentera de répondre à un ensemble de questions pour l’analyse de la sérialité en travaillant sur des séries (fictionnelles, mais aussi documentaires) et « néo-séries » françaises et américaines. V7S32 – Approche esthétique et culturelle du cinéma asiatique 1 - le cinéma chinois Charles TESSON L’histoire du cinéma chinois est traversée par la réalité politique (fin de l’empire, naissance de la République, occupation japonaise, guerre civile, années Mao et après, etc), tout comme le cinéma taiwanais (occupation japonaise, Kuomintang, etc). En quoi cette histoire, la culture chinoise, les formes artistiques (l’opéra chinois notamment) ainsi que la pensée chinoise (confucianisme, taoïsme), ont-ils marqué le cinéma chinois et si oui, de quelle façon, sous quelle forme ? A partir de différentes périodes du cinéma chinois (Shanghai années 30, films des années 50 et 60, cinéma dit de la 5ème et de la 6ème génération, Taiwan), il s’agira d’essayer de voir de quelle façon tout cela a donné forme à des films.

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ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITÉ : PARCOURS 2 V7H16/EHESS –Atelier d’anthropologie religieuse : figurations de l’invisible Marcello CARASTRO, Stéphan DUGAST Ce séminaire entend nouer un dialogue entre antiquisants et ethnologues de terrain autour de questions d’anthropologie religieuse. Cette année, le problème de la figuration des êtres et des puissances invisibles sera au cœur des enquêtes et des échanges comparatistes. Il sera envisagé à partir de la notion controversée de fétiche. Dans le cadre de cet atelier sera proposée une lecture suivie de travaux anthropologiques classiques et d’actualité. V7H18/EHESS – Art, anthropologie et « appropriations culturelles » Brigitte DERLON, Monique JEUDY-BALLINI Tandis que l’on s’accorde aujourd’hui à reconnaître que toute culture se construit par l’importation ou sous l’influence d’éléments exogènes, des polémiques ne cessent de croître à propos de l’appropriation par des individus ou des groupes de biens matériels et immatériels d’origine étrangère (restes humains, artefacts, éléments biologiques, styles et motifs artistiques, savoirs indigènes, représentation des cultures…). Ces « appropriations culturelles » contestées, qui opposent souvent des groupes minoritaires à des groupes dominants, présentent de fortes dimensions identitaires, politiques, juridiques et éthiques. Qu’est-ce qui appartient en propre à une « culture » et ne saurait être détenu ou utilisé par d’autres ? Sur quelle base dire le droit quand les règles relatives à la propriété intellectuelle différent selon les cultures et que les législations et conventions internationales s’avèrent impuissantes ? Peut-on en appeler à des valeurs morales universelles, qui transcenderaient donc les différences culturelles, ou ce recours n’est-il qu’une manière déguisée d’imposer des valeurs occidentales ? Comment concilier le « respect » des cultures et la liberté d’expression ? Telles sont quelques-unes des questions posées par les protagonistes des controverses sur les appropriations culturelles dont nous analyserons les arguments à partir d’études de cas concernant principalement les objets, les expressions artistiques et leur interprétation. V7H32/EHESS – Filmer le champ social Daniel FRIEDMAN, Monique PEYRIERE Le séminaire vise à analyser à partir de la reconstruction du réel par le film – qu’Orson Welles appelait l’illusion cinématographique – les manières dont le film documentaire peut permettre au chercheur filmeur d’accéder à ce dont s’occupe la sociologie et les sciences humaines, à savoir l’analyse des stratégies des acteurs sociaux et des formes de l’inconscient social, exprimées et saisies dans le langage cinématographique au moyen des images et paroles captées et montées dans la durée. La spécificité de cette démarche sera interrogée à partir du visionnement d’extraits de films documentaires, et d’une lecture des textes de Siegfried Kracauer, en particulier autour du « flux de la vie », notion qu’élabore Kracauer dans son ouvrage Théorie du film, la rédemption de la réalité matérielle (Flammarion, 2010). V7S90 – Fiction et histoire (1) : l’histoire et sa reconstitution cinématographique Sébastien LAYERLE En s’appuyant sur des problématiques liées à l’écriture de l’histoire, ce séminaire se propose d’interroger les modes de représentation de l’histoire dans le cinéma de fiction, soit les dispositions du cinéma à se faire « reconstitution de l’histoire ». Entre divertissement spectaculaire et recréation érudite, entre transfiguration et quête d’authenticité, entre effet de réel et effet d’étrangeté, comment les films historiques regardent-ils et donnent-ils à voir le passé ? Quel véritable « réel historique » proposent-ils ? V7S60 – Virtualités poétiques et historiques de la reprise de vues : temps remonté, sens du possible, advenir du vrai. François NINEY Aussi sûrement qu’elles nous permettent de remonter le temps et de voir de nos yeux choses et gens de naguère tels qu’en eux-mêmes l’objectif les fixe, aussi sûrement les représentations d’hier remontées (et remontant à la surface du film) reviennent nous dire aujourd’hui autre chose, chargées d’un sens qu’elles ignoraient mais aussi révélant des possibles enfuis, à nouveau actualisables ou peut-être encore à venir ? Quelles significations virtuelles recèlent les prises de vue remontant ainsi le temps ? En quoi le virtuel éclaire-t-il le réel, quelles sont les ressources et les limites de l’interprétation au conditionnel passé ou au futur antérieur ? «Le sens du possible» n’est-il pas une dimension aussi indispensable à notre compréhension de l’histoire qu’à notre expérience mémorielle et projective ? En tant que doubles justement, les prises de vues, avec leurs possibles remontages, ne recèlent-elles pas, à l’envers de l’actualité, des spectres susceptibles de révéler ce qui n’a pas été vu ou est encore à voir et à venir ? Servira de viatique l’oeuvre documentaire de Chris Marker (avec son génie, ironique et onirique, du conditionnel, du parallèle, de l’anticipation et du retournement).

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V7S12 – Cinéma et mémoire : le cinéma à l’épreuve de la catastrophe : une esthétique du tort Sylvie ROLLET Le séminaire explorera, à partir de l’articulation entre Histoire, mémoire et poétique filmique, la relation qu’entretienne un certain nombre de films majeurs avec ce « non-événement » qu’est un génocide. Les analyses des historiens, celles des psychanalystes, comme les textes d’H. Arendt, Foucault, Lyotard ou Agamben seront convoqués pour étayer l’étude d’œuvres aussi diverses que celles de A. Resnais, C. Lanzmann, R. Panh, H. Farocki ou A. Egoyan. V7H42/EHESS -– Récit, fiction, histoire Jean Marie SCHAEFFER L’objectif de notre séminaire est de développer une réflexion théorique et poétique sur les spécificités du récit de fiction dans son rapport aux récits historiographiques et testimoniaux, mais aussi par rapport à un ensemble verbal qui l’entoure socialement et culturellement. En d’autres termes, l’enjeu scientifique sera de comprendre et — si possible — théoriser le sens et le positionnement du récit dans le réseau notionnel composé d’éléments tels que la fiction, le document, le témoignage, la culture, etc. Seront examinées les tensions, dans ces divers types de récits, entre l’éthique et l’esthétique. Parmi les questions possibles, nous retenons pour l’instant les suivantes : Comment raconte-t-on l’histoire ? Quel est le savoir historique accessible à la fiction et à elle seule (à supposer que cela soit) ? Quel déficit le roman a-t-il éprouvé à l’égard de l’Histoire au XXe siècle ? De quelle manière les deux guerres mondiales et les expériences totalitaires (fascisme, stalinisme) ont miné la tradition romanesque issue du romantisme ? Comment le récit fictionnel a-t-il tenté de se hisser à la hauteur de ces événements pour enregistrer leur ampleur ? Parmi les objets historiques abordés, nous privilégierons la Grande Guerre, la Deuxième Guerre mondiale (notamment la Shoah), les Goulags. V7S70 – L’image d’archives - fonction culturelle des images du passé dans le présent Matthias STEINLE Quand et comment une image devient image d’archives ? Quel est le rôle de l’institution des archives dans ce processus ? Comment déterminer ce qu’est l’« image d’archives », terme largement utilisé mais nulle part défini. Ce séminaire propose l’analyse de cette catégorie d’images comme phénomène discursif à travers l’histoire de leur utilisation, ainsi qu’une réflexion sur des problématiques actuelles (conséquences esthétiques et discursives des nouvelles possibilités technologiques permettant de re-/créer des images du passé ; la fonction culturelle, mémorielle et économique de cette récente tendance à créer des archives audiovisuelles pour une utilisation future). Charles TESSON Voir Parcours 1.

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITÉ : PARCOURS 3 V7D30/Dauphine – Management stratégique Stéphanie DAMERON L’UE de Management stratégique propose une vision globale de l’entreprise tout en développant ses propres concepts, modèles et outils. Par opposition aux visions spécialisées qui sont, par définition, celles de la plupart des autres enseignements, « Management stratégique » intègre l’ensemble des fonctions de l’entreprise, prend en compte leurs interdépendances, et englobe les différentes dimensions de la vie de l’entreprise. Les concepts, modèles et outils particuliers du management stratégique permettent à la direction générale – et plus généralement à tous les managers – de gérer les adaptations et les changements, pertinents et cohérents, dans l’activité même de l’entreprise et dans son management. S’il vise, comme les autres disciplines de la gestion, à améliorer la compétitivité de l’entreprise, le management stratégique a ainsi la particularité de répondre à trois grandes questions au cœur des préoccupations de la directions générale : - Quel est – sont – le(s) métier(s) de l’entreprise ? - Quels sont les avantages concurrentiels détenus ? - Comment assurer le développement de l’entreprise – d’une activité ? V7D20/Dauphine – Comportement du consommateur et décision marketing Denis DARPY L’élaboration des stratégies marketing et de la communication publicitaire de l’entreprise repose sur une compréhension du consommateur. Le choix des segments à conquérir, le design du produit tout autant que la conception de la communication, s’élaborent à partir du comportement du consommateur. Ce thème en marketing est devenu un large sujet de recherche qui s’appuie sur les principales disciplines des sciences humaines et sociales (psychologie, sociologie, économie, anthropologie…). Les études et les recherches

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conduites depuis les années 30 ont permis un développement considérable des connaissances au point où certains chercheurs suggèrent l’indépendance de ce thème par rapport au marketing. En effet, les problématiques de développement durable, de commerce équitable et d’éthique et l’approche postmoderne du consommateur tendent à désolidariser l’accumulation de connaissances sur le comportement du consommateur des objectifs marketing de l’entreprise. Même si cette nouvelle orientation sera abordée dans le cadre de ce cours, notre objectif est avant tout d’aborder les fondements du comportement pour mieux définir l’approche marketing de l’entreprise ou de l’organisation non commerciale (marketing social). Une approche plus sociétale sera développée au deuxième semestre dans le cours de psychosociologie de la consommation et des organisations. V7S80 – Lectures de films, analyses de sociétés Kristian FEIGELSON Ce séminaire hebdomadaire au 1° et 2° semestre prend la forme d’un atelier collectif. L’approche au 1° semestre de réalisateurs emblématiques dans l’histoire du cinéma (S. Eisenstein, Flaherty, Fritz Lang, Jean Renoir, Dziga Vertov, Jean Vigo…), permet de revisiter une problématique cinéma et Histoire : la relecture de l’Histoire et son écriture par la fiction ou le documentaire. Au 2° semestre, les étudiants seront évalués à partir de leurs recherches en cours sur des questions de méthodologie et de questionnement autour du film sous ses différents aspects. Le cas échéant l’ensemble de ces séminaires s’appuie sur les ressources de la cinémathèque de Paris III. Il est donc vivement recommandé de coupler ces deux séminaires.

V7S54 –Les déterminants de la demande cinématographique Claude FOREST De la théorie des économistes orthodoxes au mimétisme girardien, globalement puis adaptée au marché du cinéma et de l’audiovisuel, la demande du consommateur-spectateur sera interrogée pour essayer d’en comprendre le mécanisme et de s’interroger sur ses quantifications et prévisibilités. Notamment à travers les apports des sciences humaines et sociales, seront critiquées les notions fondatrices de rationalité et d’autonomie du consommateur. V7H34/EHESS – Introduction à l’histoire visuelle de la culture populaire André GUNTHERT Voir premier semestre, Parcours 1. V7S56 – Stratégies d’innovation dans le champ cinématographique Kira KITSOPANIDOU Ce séminaire interrogera les discours qu'accompagnent l'émergence de l'économie creative et la place que les industries culturelles et de la communication y occupent. Il se penchera aussi sur l'impact du web 2.0 sur les modèles d'affaire des acteurs historiques de ces deux secteurs et les nouvelles formes de concurrence qui émergent. Enfin, ce séminaire se veut aussi une réflexion critique sur l'innovation dit de "disruption" comme nouveau paradigme accompagnant l'émergence de l'économie créative". Modalité de contrôle: exposé et dossier développant le sujet de l'exposé.

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITÉ : PARCOURS 4 V7H16/EHESS – Atelier d’anthropologie religieuse : figurations de l’invisible Marcello CARASTRO, Stéphan DUGAST Voir Parcours 2. V7H20/EHESS – Approches historiennes des images animées Christian DELAGE Pour l’historien, un film ne s’inscrit presque jamais dans un univers déconnecté de toute référence. Il possède même de nombreuses marques d’historicité, signes, entre autres, du caractère collectif de sa production, de sa mise en œuvre et de ses usages. Marc Bloch avait ainsi vu dans le cinéma « un des plus merveilleux baromètres culturels et sociaux dont nous disposions… Gibier pour nous, vraiment ». Les efforts menés ici ou là pour favoriser une approche méthodique de lecture des films ont contribué à leur appropriation par les chercheurs. Leur usage se répand désormais dans des travaux dont ils ne sont pas la source principale, tout en privilégiant, dans leur lecture, les exigences d’une analyse scientifique. Ce séminaire propose aux étudiants un état de l’historiographie du domaine et des outils de lecture des images animées, à la fois pour développer leur esprit critique et pour les familiariser avec des sources précieuses pour la recherche. Le séminaire se déroulera d'abord de manière propédeutique, puis prendra la forme de Master Class avec des professionnels. V7S56 – Stratégies d’innovation dans le champ cinématographique

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Kira KITSOPANIDOU Voir parcours 3 V7S90 – Fiction et histoire (1) : l’histoire et sa reconstitution cinématographique Sébastien LAYERLE Voir Parcours 2. V7H44/EHESS - Temps, mémoires, histoire Sabina LORIGA Les dernières décennies semblent avoir connu un double processus, apparemment contradictoire, de la passion pour le passé d’une part, et de perte de confiance dans la connaissance historique, de l’autre. C’est dans ce climat complexe – où les historiens professionnels n’ont pas, de fait, l’exclusivité de l’interprétation du passé – qu’une série d’ « affaires » a mobilisé les opinions publiques sur des objets d’histoire. Ce séminaire vise à creuser la question des responsabilités politiques de la pensée : en recourant aussi bien à des appuis en philosophie qu’en sciences humaines au sens large, et en encourageant une autoréflexion plus marquée des chercheurs sur les implications politiques et sociales de la « production » et de la critique des connaissances concernant le passé. Nous poursuivrons notre réflexion en lien avec la constitution de l’Atelier international sur les usages publics du passé. V7S60 – Documentaire et /ou fiction ? Interférence, référence, différence François NINEY Voir Parcours 2. V7S12 – Cinéma et mémoire : le cinéma à l’épreuve de la catastrophe : une esthétique du tort Sylvie ROLLET Voir Parcours 2. V7S70 – L’image d’archives - fonction culturelle des images du passé dans le présent Matthias STEINLE Voir Parcours 2.

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITÉ : PARCOURS 5 V7H60/EHESS – Something you should know : artistes et producteurs aujourd’hui Patricia FALGUIERES, Elisabeth LEBOVICI, Hans-Ulric h OBRIST, Natasa PETRESIN-BACHELEZ Accueillir l’art contemporain à l’EHESS en se plaçant résolument du côté de la pratique – des artistes et des producteurs d’aujourd’hui – est l’objet du séminaire. Choix précisément daté : la chute du Mur et la mondialisation bouleversent les flux et les polarités du monde de l’art, suscitant des formes nouvelles d’activisme, de nouvelles ambitions collectives. Interroger l’espace et les formes de la représentation politique ou la constitution des nouvelles références nationales issues du monde communiste, réinscrire l’utopie au cœur de projets collectifs, questionner les légitimités majoritaires et les angles morts de la démocratie : autant de motifs pour l’art d’aujourd’hui que le séminaire se propose d’explorer en donnant la parole aux artistes, aux curateurs, aux critiques qui, travaillant hors de France, viennent à l’EHESS nous faire participer à leur expérience. V7H34/EHESS – Introduction à l’histoire visuelle de la culture populaire André GUNTHERT Voir Parcours 1. V7S44 –La matière des images Emmanuel SIETY Voir Parcours 1. V7S48 – Games Studies : de l’opposition ludologie/narratologie à la convergence culturelle Alexis BLANCHET

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Introduction au games studies telles qu’elles se sont développées depuis les années 1990 dans les recherches anglophones en se concentrant particulière sur les spécificités du récit vidéoludique. Après une évocation des textes fondateurs sur le jeu (Caillois, Huizinga, Winnicott), nous reviendrons sur les textes qui structurent l’opposition entre les approches narratologiques et ludologiques (Janet Murray, Celia Pearce, Jesper Juul, Espen Aarseth, Gonzalo Frasca…) et les propositions des années 2000 qui dépassent cette opposition inscrite dans le champ théorique émergent (Henry Jenkins, Katie Salen et Eric Zimmerman). V7S52 – L’analyse des séries (1) : généalogies Guillaume SOULEZ Voir Parcours 1. MASTER 1 – SEMESTRE 2

METHODOLOGIE V8M02 – Atelier personnalisé avec le directeur de mémoire

ENSEIGNEMENTS DE TRONC COMMUN V7N15/ENS – Le classicisme hollywoodien (2) Jean-Loup BOURGET et Jacqueline NACACHE Ce séminaire se penchera sur diverses problématiques liées au classicisme hollywoodien. Au 2e semestre, J.Nacache traitera de trois aspects fondamentaux du classicisme : le genre (comédie et comédie musicale), « l’effort de guerre » hollywoodien et ses conséquences esthétiques et narratives, enfin les évolutions technologiques, idéologiques et artistiques du cinéma pendant les années cinquante. En complément, l’analyse détaillée de To be or not to be (Lubitsch, 1942) permettra d’examiner les conditions de naissance d’un « classicisme » paradoxal. V8H21/EHESS – Théorie des images Giovanni CARERI Le cours introduit aux textes fondamentaux de l’histoire et théorie des arts visuels, en mettant l’accent sur l’historicité des concepts fondamentaux. Il s’appuie aussi bien sur la lecture et l’analyse des textes et des images que sur la discussion. À tour de rôle les enseignants du CEHTA animeront chacun deux séances ; la première sera consacrée à la lecture et à l’analyse d’un texte qu’ils considèrent comme fondateur du point de vue épistémologique pour leurs travaux actuels, pendant la seconde séance ce même texte sera discuté avec les étudiants auxquels sera demandée une participation active. V8H27/EHESS – Publics et problèmes publics Daniel CEFAÏ Nous vivons dans un monde où ne cessent d’émerger de nouveaux problèmes sociaux/ publics. La généalogie de ces concepts dans la sociologie nord-américaine (avec un arrêt sur l’écologie des publics de Robert E. Park et son lien aux enquêtes de l’Université de Chicago dans les années 1920) et leur définition par la philosophie pragmatiste (principalement par John Dewey, en écho à des expériences politiques de l’ère progressiste) nous retiendront dans un premier temps. Nous passerons ensuite en revue quelques approches récentes de sociologie, d’anthropologie et d’histoire des problèmes publics, et interrogerons les connexions qui ont ramifié depuis une vingtaine d’années avec les thématiques des « publics » et des « contre-publics », alternatifs ou subalternes. Ce sera l’occasion de comparer différentes topologies du public (sphères ou réseaux, espaces ou processus) et d’étudier différentes modalités d’expérience publique (public / privé, inclusion /exclusion, frontières morales, women/ black public spheres…). Nous explorerons enfin, en empruntant à différentes études de cas, des croisements possibles entre les domaines d’études sur les mobilisations collectives, l’action publique, les problèmes publics et les controverses publiques. V8F31 – Les stratégies de l’audiovisuel Chantal DUCHET Il s'agira dans ce séminaire de s'interroger sur le fait que chaque « opérateur », ayant un système économique qui lui est propre, peut-il l'imposer ou au contraire doit-il composer avec les autres acteurs du champ et créer des alliances, ou faire une « OPA » sur-le-champ. V8H13/EHESS – Les images mouvantes (2) Sophie-Isabelle DUFOUR

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Dans ce séminaire, on se propose d’interroger le mouvement dans sa relation à l’image, en étudiant la vaste pratique des « images mouvantes » dans l’art contemporain (qui ne sauraient être appréhendées par leurs seules caractéristiques techniques). L’analyse du cinéma, de la vidéo et des nouvelles technologies sera mise au service d’une anthropologie du visuel qui conduit à poser des questions fondamentales : comment l’image est-elle mouvante ? De quoi l’image mouvante est-elle l’image ? Mais on se gardera, chemin faisant, d’oublier que la mise en image du mouvement ne date pas de l’invention du cinématographe : bien avant d’être reproduit par l’image mécanisée, le mouvement a été représenté dans les images fixes. V8F81 – Histoire des techniques et des métiers du cinéma Kira KITSOPANIDOU, Sébastien LAYERLE, Laurent Manno ni Dans le cadre de ce séminaire, les étudiants suivront quatre séances du Conservatoire des techniques de la Cinémathèque française (voir programme ci-dessous), deux séances assurées par Laurent Mannoni (l’une consacrée à la présentation de la collection d'appareils de la Cinémathèque, l’autre à celle des fonds d'archives sur l'histoire des techniques et des métiers), ainsi que six séances d'initiation au travail de recherche sur l'histoire des techniques et des métiers assurées par Kira Kitsopanidou et Sébastien Layerle. Par ailleurs, les étudiants pourront former un groupe de recherche qui participera à des visites organisées dans des usines, des laboratoires, des ateliers de fabrication afin de collecter des informations iconographiques et orales. Des interviews de techniciens, cinéastes, spécialistes seront collectées et archivées. Les étudiants, sous la direction des enseignants, pourront participer au recueil de témoignages oraux (ex. anciens techniciens de GTC, anciens collaborateurs de Joinville, de Debrie, d'Eclair, de Kodak-Pathé, etc.). Les résultats de ces recherches seront valorisés dans des publications communes avec la Cinémathèque. V8F13 – Les théories anglo-saxonnes du cinéma / questions d’analyse culturelle Raphaëlle MOINE Ce cours propose un approfondissement des approches culturelles du cinéma et de l’audiovisuel, d’inspiration anglo-saxonne (cultural studies, gender studies, star studies) mais aussi plus ancrées dans une tradition académique française (histoire culturelle, sociologie de l’art et de la culture). On alternera présentation et étude des textes de référence, et études de cas illustrant les enjeux, les apports et la productivité des différentes approches. V8F23 – Le documentaire historique pris au piège : la dialectique entre archive et témoignage Vincente SANCHEZ BIOSCA Dès que le documentaire cinématographique se proposa de rendre compte de l’Histoire, les archives devinrent leur source première. Le XXe siècle étant couvert, avec plus ou moins de précision, par les médias, les documentaristes puisèrent surtout dans des sources visuelles (photographiques et cinématographiques) provenant des ciné-journaux, des documentaires, mais aussi des films de fiction. C’est ainsi que se stabilisa le modèle classique de documentaire historique, à savoir : une succession d’images d’archives guidée par une voix over amenée à garantir la continuité du discours. Or, ce modèle canonique est loin d’être le seul existant et, même s’il demeure encore majoritaire sous diverses mutations, sa démarche a été fortement contestée et problématisée. S’agissant d’événements dont les témoins restent vivants, le documentaire historique ne pouvait pas oblitérer le filmage de témoignages. Outil d’interrogation de la nouvelle histoire, de l’histoire culturelle et de l’anthropologie historique, le témoin n’a pas pu rester à l’écart des nouvelles technologies cinématographiques et télévisuelles et, par conséquent, de s’incorporer au documentaire historique. À l’heure actuelle, archives et témoins constituent les deux sources principales du documentaire historique. Toutes deux tissent entre elles une dialectique très complexe. Le refus radical et de principe des images d’archive par Claude Lanzmann a mis en avant une problématique méthodologique qui ne concerne pas seulement la représentation de la Shoah, mais s’étend à la question de l’éthique de la représentation de phénomènes extrêmes. Le propos de ce cours est d’interroger le statut de ces deux sources du documentaire historique –l’archive d’images et le filmage des témoins- cherchant à parcourir leurs enjeux et leur dialectique explicite ou implicite, en relation avec d’autres démarches et stratégies (la reconstruction historique, par exemple). Pour ce faire, le cours s’occupera de nombreux film, mais analysera plus profondément ceux permettant de revenir sur les questions de méthode, comme The War (Ken Burns, 1989), Shoah (C. Lanzmann, 1985), Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures (C. Lanzmann, 2001), S 21, la machine de mort khmère rouge (2002), Le temps du ghetto (F. Rossif, 1961), Vidéogrammes d’une révolution ( Harun Farocki, Andrej Ujica, 1992), Autobiographie de Nicolae Ceausescu (Andrej Ujica, 2010), A Film Unfinished (Yael Hersonski, 2010), entre autres. V8F11 – Pragmatique du cinéma : analyse contextuelle des films Guillaume SOULEZ

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On raconte que, du temps de la ségrégation, en allant voir des westerns, les Noirs américains s’identifiaient aux Indiens au lieu des cow-boys. Parmi d’autres, cet exemple montre que tout une part du sens du film est produite par le spectateur. Quand le film nous parle, c’est-à-dire quand nous prenons en charge ce que le film veut nous dire, au cours du film ou pendant la discussion qui suit, nous fabriquons le sens du film à partir du contexte culturel ou social dans lequel nous nous trouvons. Penser le film (ou le document audiovisuel en général) à partir de son contexte, relève alors de la « pragmatique ». Ce séminaire vise à initier les étudiants à la démarche d’analyse proposée par la pragmatique du cinéma, une des grandes options actuelles de l’analyse de film (Odin, Jost…), pour montrer ce qu’elle peut apporter à l’étude des œuvres cinématographiques et audiovisuelles.

V8F43 - Questions approfondies de pédagogie de l’image (2) : création et animation d’atelier Perrine BOUTIN Comment mettre en œuvre les outils pédagogiques, qu’ils soient écrits, audiovisuels ou multimédias ? Derrière le terme d’atelier se cachent de nombreuses manières d’aborder le cinéma, avec des outils plus ou moins sophistiqués. Nous verrons les différentes possibilités existantes (dans diverses institutions) ou celles à imaginer, pour des élèves d'âge divers, de l'école au lycée. Quelles sont les manières d’aborder le cinéma pratiquement ? Nous verrons qu’avec un même outil, il peut exister différentes formes d’atelier, différences qui se retrouvent à l’échelle de la pratique, mais également à l’échelle de la pédagogie mise en place. L’étudiant sera évalué à partir d’un exposé (un écrit rendu à l’appui) sur une pratique d’atelier, imaginée, vécue et/ou observée.

V8F61 - Questions approfondies d’esthétique – Bruno Nassim ABOUDRAR & Barbara LE MAÎTRE Ce cours souhaite aborder quelques grandes questions d’esthétique, à partir d’un corpus de textes élaboré en puisant aussi bien dans des ouvrages attachés au cinéma que dans des ouvrages d’histoire ou de théorie de l’art. Chaque séance sera consacrée à un problème précis (entre autres exemples, l’entrée du film au musée, les relations entre cinéma, photographie et peinture, le concept de figure, la différence entre scène filmique et scène picturale ou encore la distance entre l’image et son spectateur). Le problème esthétique choisi sera d’abord envisagé à partir de deux ou trois textes fondamentaux, ensuite rapporté à des objets variés (soit des images fixes aussi bien que mouvantes). PS : la participation à ce cours implique un travail de lecture assez conséquent (un polycopié sera distribué en début de semestre). L’évaluation, sous forme de partiel, aura lieu lors de la dernière séance. V8F73 - Cinéastes par eux-mêmes - Nicole BRENEZ & Philippe DUBOIS Invitation aux cinéastes, vidéastes, plasticiens de l’image en mouvement à venir exposer leur travail et faire partager leurs conceptions des images, de la fabrique, de l’état actuel des arts, de la nécessité de faire œuvre… Le titre du séminaire s’inspire bien sûr de la célèbre petite collection monographique des éditions du Seuil, « X par lui-même : Ecrivains de toujours », dont Chris Marker et Roland Barthes notamment avaient rédigé chacun un volume, et qui comportait, à parité, commentaire et textes de l’auteur introduit. Libre Master-Class pour les cinéastes, le séminaire est aussi conçu au titre d’un atelier pratique pour les étudiants : les séances seront préparées en amont par des responsables chargés d’organiser la venue de l’artiste, d’assurer sa présentation, de structurer la discussion. Pour suivre ce séminaire, une réunion d’inscription obligatoire a lieu le lundi 9 janvier de 18h à 20h.

ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 1 V8S47 - Formes contemporaines du montage Térésa FAUCON Il s'agira d'explorer les nouvelles formes de récit et de montage essentiellement dans les installations-projections de vidéastes, cinéastes et artistes contemporains, les spectacles vivants, les jeux vidéos... Bien sûr ces pratiques contemporaines seront interrogées en regard des modes de récit et de montage déjà élaborés et pensés par le cinéma (multiprojections, split screen) et même le précinéma (les panoramas entre autres), des théories du montage cinématographique (sur l'intervalle, la coupe irrationnelle, le ré-enchaînement, le montage des attractions), des théories du spectateur. V8S41 - Formes empreintées (film, photo, peinture) Barbara LE MAÎTRE

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Sur la base d’une distinction théorique entre « ordre de l’empreinte » et « ordre de l’imitation », ce cours consiste, d’une part, à distinguer de grands moments d’affirmation de l’empreinte dans l’histoire du visuel (exemplairement, les mains positives et négatives des grottes préhistoriques), et, d’autre part, à confronter certaines survivances filmiques, photographiques, ou encore picturales de ces configurations primordiales. V8S45 – La matière des images - Emmanuel SIETY Voir premier semestre V8S53 - L’analyse des séries (2) : la répétition créative - Guillaume SOULEZ Voir premier semestre V8S33 - Approche esthétique et culturelle du cinéma asiatique 2 Le cinéma japonais Charles TESSON Il y a un mode de vie japonais, avec ses coutumes, ses règles, ses civilités, et un art de la ville, un espace urbain, des règles d’urbanisme (villes, maisons, architecture intérieure). Il y a une tradition artistique aussi, littéraire, picturale, théâtrale. Les films japonais sont faits de cela, en partie, pas en totalité, car le Japon du 20ème siècle n’est pas le Japon éternel, culturellement figé. Qu’en est-il de la japonité dans les films japonais ? Que signifie cette expression ? Quelle est sa pertinence ? Est-ce un bon opérateur d’analyse des films ou juste une projection, une vue de l’esprit, teintée d’exotisme ? Les films de Mizoguchi, Ozu, Kurosawa, Naruse, Oshima, Yoshida, seront les bienvenus pour tenter de répondre à cela et faire la part des choses.

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITÉ : PARCOURS 2 V8H47/EHESS – Anthropologie du regard : le cinéma documentaire et l'expérience ethnographique (2) Stéphane BRETON Le cinéma documentaire fait de la présence du regard l’élément essentiel de son dispositif. Il ne regarde pas seulement quelque chose ou quelqu’un, il montre aussi le regard. Comment le temps propre à celui qui filme et le temps propre à celui qui est filmé sont-ils conciliables ? Mais justement, raconter le temps dans le cinéma documentaire, n’est-ce pas faire état de la contemporanéité du regard et de la scène, c’est-à-dire de leur partage ? V8H17/EHESS –Atelier d’anthropologie religieuse : figurations de l’invisible Marcello CARASTRO, Stéphan DUGAST, Stephan LIBERSKI-BAGNOUD Voir premier semestre, Parcours 2. V8H41/EHESS – Anthropologie de l’art Brigitte DERLON A la différence des processus de création, les phénomènes relevant de la réception des arts plastiques et picturaux n’ont pas donné lieu à un ensemble structuré de réflexions en anthropologie. L’anthropologie de l’art doit pourtant certaines de ses avancées majeures à l’étude de ces phénomènes. On citera la mise au jour des systèmes esthétiques indigènes mobilisés dans la vie sociale et religieuse, la découverte des formes d’efficacité investies dans toutes sortes d’objets, ou encore la compréhension du rôle joué par la « consommation » des arts non occidentaux commercialisés aussi bien dans leur production que dans leurs enjeux politiques et identitaires locaux. On essaiera de montrer tout l’intérêt de penser ensemble ces différents phénomènes, au-delà des distinctions entre arts occidentaux et arts non occidentaux, réception endogène et réception exogène. V8H33/EHESS – Filmer le champ social Daniel FRIEDMAN, Monique PEYRIERE Voir premier semestre. V8S91 - Fiction et Histoire (2) : les capacités historiennes du cinéma Sébastien LAYERLE Ce séminaire prolonge des questionnements soulevés au premier semestre à travers l’étude suivie d’un ensemble de films mettant en scène un passé plus ou moins reculé. Seront ainsi interrogés, dans une approche de sociologie du cinéma, les intentions (genèse du projet, moyens engagés), les choix de représentation (construction de l’intrigue et des personnages) et les données contextuelles (systèmes de production, mentalités, résonances avec le présent de référence). Des sources plurielles, filmiques et non filmiques, seront convoquées afin de montrer comment le « film-document » contribue à la connaissance d’une époque.

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V8S61/Paris 3 – Le subjectif de l’objectif : nos tournures d’esprit à l’écran François NINEY Il s’agira d‘analyser ce que les positions de la caméra et les tropes du montage nous révèlent de nos façons de voir et de partager le monde, de croire et douter, de juger et exprimer. C’est que la projection du film, comme tourniquet et raccords des regards, confère au spectateur le don de double vue. A travers identifications successives, déplacement et réflexion, elle lui met pratiquement sous les yeux, et pour ansi dire dans la tête, ce que la psychologie a vainement cherché dans l’introspection : les relations intérieur/extérieur, je/ils, moi/autres, qui font que ce monde (jamais certain, parfois même défaillant) est bien mon monde... et aussi le vôtre. Une tentative de psychologie pragmatiste du cinéma, à la lumière « anti-sceptique » de Hitchcok, des frères James, de Wittgenstein et Sandra Laugier... V8H49/EHESS – Anthropologie de la performance Caterina PASQUALINO Voir premier semestre. V8H55/EHESS – Anthropologie visuelle des pratiques rituelles Jean-Claude PENRAD L’exploration des faits religieux par l’image sera poursuivie cette année avec une intention comparatiste accentuée. Comme les années passées nous seront attentifs autant au contenu documentaire et aux analyses, qu’aux choix d’écritures visuelles, qu’aux approches filmiques, depuis la pratique d’un terrain et l’expérience du tournage jusqu’au montage, à la mise en écriture définitive.L’individu concrètement engagé dans la croyance, les groupes constitués, les contextes sociologiques, culturels et politiques seront approchés avec l’intention de révéler en quoi la pratique cinématographique permet (ou compromet éventuellement) l’approche de la complexité des réalités humaines qu’elles soient culturelles, sociales, politiques ou psychologiques. Au-delà de la connaissance, c’est-à-dire de la constitution de savoirs sur les pratiques rituelles, une vision sensible de l’intime sera éventuellement recherchée, donnant ainsi de la chair et du souffle à la posture académique, aux marges de la fiction cinématographique. V8S13 – Cinéma et mémoire : Spectres de l’Histoire et temporalité intempestive Sylvie ROLLET Le séminaire proposera l’analyse d’un certain nombre d’œuvres dont la poétique met en œuvre une conception non linéaire, « achronologique » de l’histoire. L’analyse de cette écriture productrice d’une temporalité « spectrale » s’appuiera sur les thèses de Walter Benjamin, les analyses de Jacques Derrida comme sur les propositions de Michel de Certeau. V8H43/EHESS -– Récit, fiction, histoire Jean Marie SCHAEFFER Voir premier semestre. V8S71 – Cinéma et histoire 2 : le docufiction - possibilités et limites d’un genre hybride Matthias STEINLE Sous le néologisme docudrama, on rassemble les formes hybrides de film qui combinent la promesse documentaire avec les moyens de la fiction, tel le recours à la reconstitution et une esthétique qui attire le grand public. Déjà en 1981 Serge Daney constatait par rapport au docudrama américain « qu’il s’agit là de la forme par excellence, voire de la seule forme, à travers laquelle le grand public pouvait s’intéresser à de grands sujets » pour conclure que « leur version des faits devient la version ». Depuis la chute du mur en 1989, cette forme de docufiction connaît un succès grandissant en Europe avec des productions qui s’inscrivent dans la commémoration d’évènements historiques et qui eux-mêmes créent l’événement. Le cours se penchera sur l’interaction des différents facteurs - besoins de mémoire culturelle, exigences du genre, recettes économiques établies, intérêts politiques de l’histoire et nouvelles possibilités technologiques - dont résultent une esthétique souvent codifiée, des visions de l’histoire liées au contexte national sur fond de marché international, et des globales migrations d’images. V8S33 - Approche esthétique et culturelle du cinéma asiatique 2 Le cinéma japonais Charles TESSON Voir Parcours 1.

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITÉ : PARCOURS 3 V8D25/Dauphine – Les grandes questions de l’organisation

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Olivier BABEAU Dans un monde caractérisé par l’omniprésence et l’omnipotence des organisations (dont l’entreprise n’est qu’un cas particulier), il est essentiel pour le futur manager de comprendre comment ces objets sociaux fonctionnent réellement. Au-delà des représentations stéréotypées de l’organisation comme lieu de coordination rationnelle au service d’un but commun (supposément, le profit), les sciences sociales apportent des éclairages décisifs. Mobilisant les apports de sciences sociales aussi diverses que la sociologie, la psychologie ou l’économie, le cours propose de comprendre l’organisation comme produit des interactions entre individus, groupes et structures de l’action collective. Le cours accomplit un tour d’horizon des différents apports des sciences sociales à la compréhension de l’objet « organisation ». Les questions suivantes sont ainsi traitées : quelle est la place de l’humain dans l’organisation ? Comment apparaît la motivation au travail ? L’organisation permet-elle de faire émerger la décision rationnelle ? Quels sont les différents types de rationalités à l’œuvre ? En quoi et dans quelle mesure les organisations sont-elles des lieux de pouvoir ? Dans quelle mesure les principales critiques formulées à l’encontre du fonctionnement social (celles de Bourdieu en particulier) peuvent-elles être appliquées aux organisations ? La culture a-t-elle une place dans l’organisation ? Quelle est la place et la nature de phénomènes organisationnels tel que le Leadership ? V8D27/Dauphine – Consommation et société Denis DARPY Ce cours apporte les repères philosophiques issus des sciences sociales pour mieux comprendre la consommation. V8D23/Dauphine – Le monde des affaires dans la peinture, la littérature et le cinéma Stéphane DEBENDETTI Cet enseignement se focalise sur les organisations et marchés de la culture. À travers des rencontres avec des chercheurs, artistes, ou professionnels du champ culturel, à travers l’analyse de la représentation du management dans les œuvres culturelles, l’UE L04 invite à penser les spécificités du management des organisations culturelles dans ses dimensions économiques, stratégiques, humaines et organisationnelles. Le cours se compose de 6 ou 7 séances de 3 heures réparties au cours du second semestre. Chaque année, un nouveau programme est constitué en fonction des intervenants disponibles. V8D51/Dauphine – Puissance publique et économie : l’exemple du secteur culturel Xavier DUPUIS À partir des fondements de l’économie publique et des théories de l’Etat, ce cours présente, en privilégiant l’exemple du secteur culturel et dans une mise en perspective internationale, les enjeux et les modalités de l’intervention de la puissance publique dans la vie économique et les spécificités du management public. V8S81 – Films, questions de méthode Kristian FEIGELSON Cours de méthodologie dans la continuité du premier semestre. V8S55 – De l’offre des films à la demande de cinéma Claude FOREST Le cours poursuit l’étude abordée au premier semestre. Il peut être suivi indépendamment mais se situe clairement dans son prolongement en approfondissant le comportement du consommateur sur le marché du film en salles de cinéma, et confrontera l’offre de films par les professionnels avec la demande exprimée par les spectateurs. L’offre de films produits en France sera envisagée selon différents genres et thématiques, le cas du génocide rwandais de 1994 faisant l’objet d’un traitement plus approfondi. V8H35/EHESS – Introduction à l’histoire visuelle de la culture populaire André GUNTHERT Voir premier semestre, Parcours 1. V8S57 – Nouveaux métiers, nouveaux marchés, nouvelles pratiques Kira KITSOPANIDOU Voir premier semestre

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITÉ : PARCOURS 4 V8H17/EHESS – Atelier d’anthropologie religieuse : figurations de l’invisible Marcello CARASTRO, Stéphan DUGAST, Stéphan LIBERSKI-BAGNOUD

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Voir premier semestre, Parcours 2. V8S57 – Nouveaux métiers, nouveaux marchés, nouvelles pratiques – Kira KITSOPANIDOU Voir parcours 3 V8S91 - Fiction et Histoire (2) : les capacités historiennes du cinéma Sébastien LAYERLE Voir Parcours 1. V8H45/EHESS - Temps, mémoires, histoire Sabina LORIGA Voir premier semestre. V8S13 – Cinéma et mémoire : Spectres de l’Histoire et temporalité intempestive Sylvie ROLLET Voir Parcours 2. V8S61/Paris 3 – Le subjectif et l’objectif François NINEY Voir Parcours 2 V8S71 – Cinéma et histoire 2 : le docufiction - possibilités et limites d’un genre hybride Matthias STEINLE Voir Parcours 2.

ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITÉ : PARCOURS 5 V8S49 – Games Studies : les apports disciplinaires francophones – Alexis BLANCHET Comment les disciplines universitaires d’emparent-elles de l’objet de recherche « jeu vidéo » depuis le début des années 2000 ? Ce cours aura pour objet de découvrir les approches développées en sciences humaines et sociales (sociologie, psychologie, géographie, sciences politiques, droit, sciences de l’information et de la communication) et en études cinématographiques et audiovisuelles à partir des jeux vidéo et de leurs pratiques. L’étude des travaux menés dans ces domaines permettra d’aborder la question des imaginaires vidéoludiques, des relations au cœur des univers virtuels ou de la question de l’auteurité partagée entre créateurs et joueurs. La participation « Games Studies : le récit vidéoludique » est recommandée. V8H61/EHESS – Something you should know : artistes et producteurs aujourd’hui Patricia FALGUIERES Voir premier semestre. V8S47 - Formes contemporaines du montage - Térésa FAUCON Voir Parcours 1. V8H35/EHESS – Introduction à l’histoire visuelle de la culture populaire - André GUNTHERT Voir premier semestre, Parcours 1. V8S41 - Formes empreintées (film, photo, peinture) - Barbara LE MAÎTRE Voir Parcours 1. V8H49/EHESS – Anthropologie de la performance - Caterina PASQUALINO Voir premier semestre. V8H63/EHESS – Photo-graphies : théories, images, pratiques - Monique SICARD Ce séminaire s’efforce de répondre à deux questions : comment retrouver et décrire les processus de la création photographique ? Quelles seraient les conséquences discursives d’une telle mise en cause de « l’ im-médiateté » photographique ? On s’efforcera donc de « redonner du temps » à la photographie. Cela passe par le dialogue approfondi avec les artistes , par les analyses d’images et de corpus, par celle d’un lexique de la genèse. Ce qui est ici proposé est une refondation des objectifs et des méthodes de l’analyse photographique dans ses relations avec l’histoire de l’art et l’histoire littéraire. Une telle « génétique de la photographie » ne dispense pas d’une

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observation sérieuse des conditions de la création, ni d’un réexamen des acquis – souvent illusoire – en la matière. V8S45 – La matière des images Emmanuel SIETY Voir Premier semestre. V8S53 - L’analyse des séries (2) : la répétition créative Guillaume SOULEZ Voir Parcours 1. MASTER 2 – SEMESTRE 1

METHODOLOGIE V9M03 – Méthodologie 3 Séminaire préparatoire à la recherche avancée

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Philippe DUBOIS (cours magistral obligatoire)

ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 1 V9S22 – Montrer, cacher : enquête sur le visible contemporain (1) Bruno Nassim ABOUDRAR Partant d’une réflexion sur les effets produits par le voile musulman sur les régimes de visualité occidentaux, le séminaire étend son investigation, aux confins de l’esthétique et de l’anthropologie, sur les diverses modalités de l’ostentation (exposition, exhibition, etc.) et de la dissimulation (enfouissement, refoulement, etc.). Recherche collective, le séminaire évolue au gré des propositions des étudiants. V9H54/EHESS – Mythes, images, monstres André GUNTHERT Avec Mythologies (1954-1956), Roland Barthes faisait l’hypothèse que sous les images médiatiques, il y a des histoires. Cette proposition suggère un changement d’échelle. Plutôt qu’à partir de la grille œuvre/auteur, elle propose, à la manière de l’anthropologie, l’analyse d’une société à partir de ses mythes. Poursuivant ce programme, on tentera de comprendre le rôle des images dans les industries culturelles du XXe siècle. Le système mass-médiatique s’adresse à tous à travers l’image. Comme la culture chrétienne médiévale, il s’appuie sur la puissance de la figuration pour favoriser l’objectivation du récit, et fait de l’imaginaire le moteur d’une société. A travers une série d’études de cas, on tentera de jeter les bases d’une histoire de la culture visuelle. V9H18/EHESS – Humanismes, mystiques, cosmologies : poésie, peinture, cinéma Dominique de COURCELLES Il s’agira d’explorer comment les grandes traditions bibliques mais aussi extrême-orientales, comme les traditions indiennes, mais pas seulement, ont décliné et suscité les déclinaisons de ces trois objets de la métaphysique occidentale que sont l’homme, Dieu ou le divin, le monde ou la nature. La dialectique du visible et de l’invisible, la question du ravissement seront centrales. Vie des mots et des images, traductions et montages, décalages perceptifs et interprétations, configurations et abstractions, formes de l’implication par la lecture et par l’écoute seront les notions qui nous permettront d’examiner comment les textes fondateurs ont été revisités et réappropriés en poésie, peinture, également cinéma. La présence réelle, le portrait, la sacralisation du corps féminin, la couleur seront quelques-uns des thèmes abordés. 5 octobre 2011 : Dominique de Courcelles, Les entrelacements flamboyants de la terre, de la mer et du ciel : Scot Erigène et Ramon Llull (philosophes et théologiens), Miquel Barceló (sculpteur) et Bill Viola (vidéaste) en écritures, images et mouvements. À partir de ces quatre auteurs (2 au Moyen Âge, 2 à l’époque contemporaine) nous évoquerons quelques aspects de la problématique générale du séminaire. 12 octobre 2011 : Julie Reynaud, Sculpture de soi et statuaire à la Renaissance : Ficin, Michel-Ange et Rodin. 9 novembre 2011 : Marc Ballanfat, Le corps comme microcosme dans la pensée indienne. 30 novembre 2011 : Dominique Fessaguet, psychanalyste, Université de Paris VII, Lumineuse noirceur : Soulages à Conques. 7 décembre 2011 : Sébastien Galland, Kim Sooja : impermanence, interaction et éléments. 14 décembre 2011 : Sébastien Galland, Le sable, l’eau et la surface. Vertiges, flux et formes, Giordano Bruno, André Breton, André Masson. 11 janvier 2012 : Blanca Gari, Université de Barcelone, Henri Suso et les images du manuscrit de Strasbourg. 18 janvier 2012 : Dominique de Courcelles, El lado oscuro del corazón 2 : un film de Eliseo Subiela, Argentine, 2001. Pesanteur et grâce au risque de la mort et du temps. 25 janvier 2012 : Marc Ballanfat, Anish Kapoor, plasticien contemporain. 8 février 2012 : Dominique de Courcelles, Ouvertures. V9S20 – Théories des formes visuelles 1 : Espaces d’image (1re partie) Philippe DUBOIS Il s’agira d’explorer la question des espaces de l’image (et non la question de l’espace dans les images). Si en général l’écran a d’abord été considéré comme une ouverture et une profondeur (donc une représentation), on s’intéressera ici plutôt à sa dimension de surface, et à ce qu’engage sa plasticité propre. L’image comme construction plus que comme vue, comme « fiction d’image » plus que comme « image du réel », comme présence plus que comme indice d’une absence, comme invention plus que comme captation. Le cours s’attachera à l’étude d’une série de figures d’espace, notamment : l’image-fond, l’espace composite, l’image divisée, l’espace de l’abstraction, l’image opaque, l’espace liquide (visqueux ou gazeux), l’image multivitesse, l’espace instable, etc. Le corpus mettra en avant tout ce qui, dans l’histoire du cinéma et même plus globalement des images, renvoie à cette stratégie et à cette pensée d’un « espace de l’image » : du cinéma muet des avant-garde historiques aux

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expériences digitales contemporaines, des effets plastiques de la peinture surface (les « écrans de peinture ») aux dispositifs salle-écran du cinéma classique comme des installations d’artistes. V9S24 – Télévision(s) : Singulier ou pluriel ? – François JOST Ce séminaire est organisé, pour la troisième année, en liaison avec le programme de recherches « qu’est-ce que la création télévisuelle ? », sélectionné et financé par l’Agence nationale de la Recherche et dont l’objectif est de réfléchir sur les conditions de la création à la télévision, selon les époques, les pays et les régimes politiques, selon aussi l’état de la technique. Cette année, l’accent sera mis sur les diversité des modèles de télévision et sur les contraintes professionnelles et économiques de la production des programmes. Les séances ont lieu au Centre Censier, 13, rue de Santeuil, Paris 5e, salle Las Vergnas, de 14 à 16 heures, sauf la séance du 15 décembre qui aura lieu à la même adresse, salle 212 B. Jeudi 17 novembre 2011 : François JOST (Professeur à Paris III) et Marie-France CHAMBAT-HOUILLON : Un autre modèle de service public : la chaîne américaine PBS (Public Broadcasting Service) Jeudi 15 décembre 2011 (salle 212 B) : Jacques GUYOT (Professeur à Paris VIII, Directeur du CEMTI) : Penser l'archivistique audiovisuelle avec les sciences de l'information et de la communication Jeudi 12 janvier 2012 : Itania GOMES (Professeur à l’Université Fédérale de Bahia, Salvador) : Titre à préciser Jeudi 16 février 2012 : Alexandre MATEI (Maître de conférences à la Faculté de Langues et Littératures Etrangères de l’Université « Spiru Haret » de Bucarest) : La jeune télévision roumaine en fleur : 1969 ou l’année charnière Jeudi 8 mars 2012 : Nicolas BRIGAUD-ROBERT (Professeur associé à Paris VIII) : Les producteurs de télévision Jeudi 12 avril 2012 : Alexis BLANCHET (Maître de conférence, Paris III) et Sélim AMMOUCHE (doctorant, chargé de cours Paris III) : Séance sur les jeux-vidéos Jeudi 10 mai 2012 : Lucien VERAN (Professeur à l’Université Paul Cézanne, Aix) : Modèles économiques et défaillances des industries créatives. Le cas du cinéma V9H20 –Le Diable à la Renaissance (1) Yves HERSANT À partir d'un choix de textes et d'images seront précisées la portée et les enjeux d'un mythe qui a connu son apogée aux XVe et XVIe siècles. Seront également soumises à réexamen de récentes études sur la sorcellerie en Europe. V9H40/EHESS – La création artistique. 2 Jean-Marie SCHAEFFER, Yolaine ESCANDE, Denis VIDAL Le séminaire continuera à interroger cette année la notion de création artistique conçue comme signalisation coûteuse. Le domaine d'investigation empirique sera celui de la création dans le domaine verbal. En partant d'une analyse critique des définitions « classiques » de l'art verbal comme usage « intransitif » des ressources langagières opposé à leur usage « transitif », on tentera de développer une conception gradualiste de la créativité verbale. Une telle conception devrait pouvoir être validée (ou invalidée) sans qu'on ait à présupposer la notion de « littérature » (ni celle de « littérarité »). On s'interrogera en un deuxième moment sur les relations entre création verbale et fonction esthétique.

ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 2 V9H10 – Atelier d’écriture documentaire Catherine BALLADUR, Jean-Paul COLLEYN, André GUNTHE RT, Jean-Claude PENRAD L’atelier d’écriture documentaire est destiné aux étudiants souhaitant se familiariser avec les écritures visuelles dans le contexte des sciences sociales. L’exposé critique des travaux réalisés ou des projets et ébauches conçus par les participants seront placés au centre de la démarche. Ainsi, les questions relatives à la construction de l’objet et à la rédaction d’un projet, les techniques de tournage, la production de données audiovisuelles, l’écriture filmique seront abordés en lien direct avec ces présentations. V9S30 – Versions multiples : le mythe de la version originelle – François THOMAS Une des premières questions à se poser quand on étudie un film est : quelle version voyons-nous ? Qu’un film soit diffusé dans plusieurs versions concurrentes au cours de sa carrière, c’est en effet la règle et non l’exception. Les raisons se comptent par dizaines pour que les films connaissent plusieurs montages soit dès l’origine du

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projet (par exemple pour produire des négatifs différents selon les marchés nationaux), soit ultérieurement en fonction des exigences de la distribution ou de la censure, d’altérations accidentelles, de restaurations successives, de repentirs du metteur en scène, ou de l’adaptation du film à de nouvelles technologies, de nouveaux modes de diffusion ou de nouveaux publics. Le séminaire brassera les enjeux historiques et esthétiques de cette question à travers des films de toutes périodes et de tous pays. V9S42 - Lieux d’archives cinématographiques Jean-Pierre BERTIN-MAGHIT Il s’agit de proposer un parcours à travers différents lieux d’archives cinématographiques et audiovisuelles (ECPAD, Archives du film du CNC, BiFi, Forum des images, BDIC, Inathèque…). Au cours de ces visites seront abordées les questions de méthodologie relatives à l’utilisation de ces archives. 29 septembre : salle 211 à 9H : accueil des étudiants et présentation du séminaire. Puis Ciné Archives (Archives du Parti communiste), 2 place du Colonel Fabien 75019 Paris 6 octobre : Cinémathèque française 51 rue de Bercy 75012 Paris M° Bercy lignes 6, 14 13 octobre : Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) 6 Allée Université 92000 Nanterre. Tel : 01 40 97 79 00 Ligne A du RER. Station : Nanterre université (30mn du centre de Paris) 20 octobre : Musée Albert-Kahn 10-14, rue du Port, 92100 Boulogne-Billancourt tel. Tel : 01 55 19 28 00 M° Boulogne-Pont de Saint-Cloud (terminus ligne 10) 10 novembre : Forum des images Forum des Halles/ 2, rue du cinéma/75045 Paris cedex1 M° Les Halles, ligne 4 (sortie Saint-Eustache, Place Carrée) Lignes 1, 7 et 14 (sortie Place Carrée) Rendez-vous : entrée du personnel (escalier Porte Saint Eustache du Forum des Halles) 17 novembre : Archives françaises du film du CNC 7 bis, rue Alexandre Turpault 78390 Bois d’Arcy. Tel : 01 30 14 80 86 SNCF : au départ de la gare Montparnasse, direction Plaisir Grignon, arrêt à Fontenay le Fleury. (rendez-vous à 7h45 devant l’accès aux quais train de banlieue, 1er étage de la gare). V9S44 – Histoire et esthétique du cinéma français des années 20 – Laurent VERAY Ce séminaire vise à mettre en évidence les lignes de force contrastées d'une période qui vit se développer simultanément une production commerciale destinée à rivaliser avec les films étrangers (on parlera ainsi de cinéastes au style assez classique comme Baroncelli, Perret, Bernard), un cinéma d'auteurs qui expérimentent de nouvelles formes de mise en scène (Delluc, Gance, L'Herbier, Dulac, Antoine, Epstein), un cinéma d'artistes qui s'essaient à la caméra pour des recherches esthétiques novatrices (Man Ray, Léger), un cinéma de réalisateurs qui connaîtront une notoriété dans les décennies suivantes (Clair, Renoir, Feyder, Duvivier). Il s'agira aussi d'envisager le cinéma français des années 20 dans ses interactions avec les autres champs culturels et artistiques, le contexte social, politique et économique, afin de mesurer sa richesse et sa complexité. V9H26/EHESS – Supports et circulations des savoirs et des arts en Afrique et dans la diaspora Jean-Paul COLLEYN, Christine DOUXAMI, Aissaou MBODJ-POUYE Le séminaire s’attache à l’étude des différentes formes explorées par l’art contemporain en Afrique et dans la diaspora africaine. La vitalité des différentes formes - qui unissent arts plastiques, performance, théâtre contemporain, théâtre populaire, littérature, musique, cinéma, danse et arts numériques et interactifs – n’est plus à démontrer. Il s’agit à présent de s’intéresser à l’engagement des artistes, notamment au niveau politique. La majorité des réalisations s’inscrit au cœur des enjeux politiques africains et se positionne tant au niveau des droits de l’homme qu’à celui des revendications identitaires ou des problèmes socio-économiques. Les œuvres abordent des thèmes aussi variés que l’esclavage, l’identité culturelle, les relations nord-sud, les relations de genre et l’émigration. Quelles sont leurs conditions sociales et matérielles de production ? Dans quelles formes et sur quels supports s’expriment-elles ? Quels paradigmes utiliser pour comprendre l’extrême modernité de manifestations qui ne revendiquent pas nécessairement leur appartenance au politique, mais révèlent une véritable force critique, subversive et constructive ? V9H50 – Textes, images et sons. 3 Jean-Paul COLLEYN, Jean JAMIN Ce séminaire, qui prolonge celui des deux années précédentes, sera plutôt centré sur les rapports entre l'image et le son, et leur apport dans la connaissance anthropologique et ses modes de restitution, notamment dans ce qu'on appelle le « cinéma ethnographique ». Il sera aussi question de l'apport de nouveaux médias et outils informatiques qui, bien que statiques, permettent de les combiner. V9H18/EHESS – Humanismes, mystiques, cosmologies : poésie, peinture, cinéma Dominique de COURCELLES Voir Parcours 1.

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V9H38/EHESS – Les écritures exposées : évènements et scènes d’écriture Béatrice FRAENKEL, Sophie PENE La notion d'« évènements d'écriture » sera cette année au centre des travaux du séminaire. Il s'agit d'approfondir une notion issues de diverses enquêtes et analyses réalisées ces dernières années sur les écritures urbaines. Nous prendrons en compte une certaine actualité de la notion manifestée par la parution de travaux récents (Bensa, Dosse,Fassin, Fraenkel etc.) et plus anciens (Derrida, Foucault, Hymes). Suivant le constat fait par Brecht d'une litérarisation de l'espace public et l'analyse de Benjamin d'un changement de régime graphique à l'époque contemporaine, nous travaillerons sur les mises en scène de l'écriture dans différentes sphères d'activités sociales. L'hypothèse d'une scénarisation et d'une spectacularisation de l'écriture spécifique à l'époque contemporaine sera évaluée à partir de l'analyse de pratiques politiques et artistiques. Nous inviterons des praticiens experts à participer à nos travaux. Parallèlement nous proposerons un travail de lecture de textes de références en nous attachant aux repérages des scènes d'écriture qui peuplent la tradition savante (anthropologique en particulier) et configurent diverse théories de l'écriture chez Levy-Bruhl, par exemple. L’approche de l’écriture caractéristique du séminaire est d’appréhender les relations entre écriture et action. Notre cadre de référence est celui d’une anthropologie pragmatique ancrée sur une approche des actes d’écriture. L’un des enjeux du séminaire est d’articuler l’analyse énonciative à la fabrication des objets écrits qu’effectue chaque scripteur. En effet, les dimensions graphiques (typographiques,calligraphiques) ne peuvent être négligées car elles participent de plein droit à la définition de l’acte d’écriture, tout comme le choix des supports et les modalités d’exposition et de diffusion des écrits. Les enquêtes sur les écritures exposées que nous privilégions obligent le chercheur à se déprendre d’une conception de l’écriture trop souvent arrimée à l’histoire du livre et aux pratiques d’écriture qui l’entourent. En centrant depuis plusieurs années nos travaux sur les écritures urbaines prises dans leur ensemble (écritures politiques, commémoratives, artsitiques, commerciales et autres) nous cherchons à ouvrir des questionnements inédits, à revisiter des concepts souvent inaboutis (comme celui d’espace public) et à susciter de nouvelles recherches. V9N10/ENS – Art, création, cognition : L’installation Claude IMBERT Nous poursuivons cette année le projet de mettre en commun diverses recherches d’histoire des arts visuels et de théorie esthétique avec une approche cognitive. Il s’agit de confronter l’utilisation novatrice de l’espace de la toile, les transformations de l’espace visuel et les recherches contemporaines sur la mobilisation du corps du spectateur dans le parcours d’une installation. Interviendront entre autres : Veronique Schilz ( CNRS ) sur l’iconostase ; Jean-Philippe Antoine ( Paris VII) sur Joseph Beuys ; Izthak Goldberg (Paris Ouest) sur l’histoire de l’installation ; Jean Attali ( Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts) : questions récentes d’architecture et d’urbanisme ; Robin Kelsey (Harvard, Professeur invité Terra/INHA ENS/Paris Ouest/Université de Tours) ; Ségolène Le Men ; et Claude Imbert. V9H70/EHESS – Histoire des pratiques sociales au Moyen-Age Didier LETT Principalement à travers les études de genre et de la famille à la fin du Moyen Âge, ce séminaire propose une réflexion sur la manière de faire de l’histoire sociale aujourd’hui en tentant de concilier les approches macro et micro-historiques. Nous considérons le social non pas comme une chose inerte préexistant à l’historien mais comme un processus sans cesse mouvant et construit par le chercheur. Nous proposons de réinscrire cette démarche historienne au sein de la forte reconfiguration épistémologique qui se dessine depuis l’extrême fin du XX e siècle et des changements d’alliances disciplinaires (influence de l’anthropologie critique et de la sociologie de l’interaction).Il ne s’agit donc pas seulement de mettre l’accent sur l’histoire des structures sociales (systèmes de parenté, de représentation ou de croyances) mais de proposer une histoire des pratiques sociales et familiales. Dans cette optique, nous étudierons les identités, les statuts et les rôles sociaux des hommes, des femmes et des enfants, en ayant toujours souci de n’être jamais indifférent aux différences. Ce sont toutes ces catégories, irréductibles à l’unique, qui font le social. V9S32 – Genre et gender - Raphaëlle MOINE Le séminaire s’intéressera à l’étude des genres comme lieux spécifiques de construction des identités et rapports de sexe, tant sur le plan des représentations qu’ils proposent que de leur(s) réception(s). Qu’est‐ce que les gender studies ajoutent à la compréhension et à l’histoire des genres ? Et, en sens inverse, comment l’étude des formules génériques, qui organisent chacune selon un mode distinctif les rôles masculins et/ou féminins, permet-elle de saisir des récurrences, des innovations ou des ruptures dans la construction des identités sexuées ?

ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 3

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V9S50 – Economie du cinéma de l’audiovisuel 1 : cinéma, marchés et stratégies Laurent CRETON Ce séminaire a pour objet d’approfondir la connaissance des structures des filières du cinéma et de l’audiovisuel et des stratégies qui s’y déploient. Il vise à développer les capacités d’analyse de la dynamique industrielle et de ses principales problématiques. Il se consacre principalement à l’étude des marchés du cinéma dans leurs diversités, leurs renouvellements, leurs déploiements et leurs articulations : la salle, mais aussi les chaînes de télévision, la vidéo, la VoD ou l’Internet. V9D40 – Marketing des organisations culturelles Stéphane DEBENEDETTI Ce cours a pour objectif de décrire et analyser les principales problématiques inhérentes à la stratégie marketing des organisations culturelles. Après avoir défini le marketing, le cours de marketing passe en revue : - Les problématiques et méthodologies d’étude de public dans le secteur culturel - Les questionnements stratégiques liés à la segmentation des marchés, le ciblage et le positionnement des organisations et des produits culturels - La mise en œuvre du positionnement choisi vie le mix marketing de l’organisation culturel, c’est-à-dire l’ensemble des leviers d’action à disposition de l’organisation pour agir sur le comportement des publics dans le sens de ses objectifs stratégiques (produits, marques, versions, services annexes, produits dérivés, prix, tarifs, communication, outils promotionnels, canaux de distribution, gestion du lieu culturel, etc.), ainsi que les outils de contrôle de ces actions. Le cours se termine par une réflexion autour de la notion de marketing relationnel, de la nécessaire distinction entre micro, méso et macro-organisations culturelles et du concept de plan marketing. V9S90 – Convergences et stratégies dans le secteur de l’audiovisuel Chantal DUCHET Dans ce séminaire, il s’agira d’appréhender les stratégies des grands groupes de communication ayant de fortes implications dans l’audiovisuel et le web, et de démontrer comment la convergence est pensée comme intégrée aux stratégies mises en œuvre. V9H12 – Sociologie du travail et des arts - Pierre-Michel MENGER

• 5 octobre 2011 = salle 1 • 12 octobre 2011 = salle 1 • 19 octobre 2011 = salle 4 • 26 octobre 2011 = salle 1 • 2 novembre 2011 = salle 2 • 9 novembre 2011 = salle 2 • 16 novembre 2011 = salle 8 • 23 novembre 2011 = salle 9 • 30 novembre 2011 = salle 9

L'enseignement est consacré à l’étude des marchés du travail et des professions. Les deux domaines principaux sur lesquels portera le séminaire sont les arts et les sciences.

Mercredi 19 octobre de 11 h à 13 h : Karim Hammou , post-doctorant au CESPRA (EHESS, Paris) et chercheur associé du Centre Norbert Elias (EHESS, Marseille), interviendra sur le thème suivant : "Collaborations et notoriété. Les featurings entre rappeurs sous le regard des publics"

V9D10 – Gestion des contrats dans la culture Yves-Henri NEDELEC Principes des droits d'auteur et droits voisins - Le rôle des sociétés d'auteurs. Analyse suivant la méthode des études de cas des contrats d'exploitation des droit d'auteurs et des droits voisins dans les principaux secteurs culturels : contrat d'édition littéraire, contrat de représentation, contrat de production audiovisuelle. Les coproductions audiovisuelles et l'oeuvre multimédia. Les droits musicaux. Eléments de droit européen et international. V9D30 – Politiques audiovisuelles Patrick OLIVIER

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Présentation et analyse des problèmes de la production audiovisuelle dans un contexte de renforcement du marché européen et de développement des nouvelles technologies. Le système français : intervenants publics, état des lieux. L'Union européenne : fonctionnement général des organes, les grands textes concernant l'audiovisuel. Le continent européen : les enjeux politiques et économiques - le financement de la production. La distribution. Les nouvelles technologies.

ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 4 V9S30 – Versions multiples : le mythe de la version originelle – François THOMAS Voir Parcours 2 V9S42 - Lieux d’archives cinématographiques Jean-Pierre BERTIN-MAGHIT Voir parcours 2. V9N40 – Genèses cinématographiques Jean-Loup BOURGET et Daniel FERRER Ce séminaire co-organisé par Daniel Ferrer (ITEM) et Jean-Loup Bourget (ARIAS) est consacré à l’étude génétique des processus de création/production cinématographiques, c’est-à-dire que cette étude s’appuie sur les traces effectivement laissées par ces processus (scénarios, rushes, storyboards, journaux de tournage, making of…). Respectueux de cette exigence méthodologique fondamentale, le séminaire est ouvert aux corpus cinématographiques les plus divers et les interventions de chercheurs confirmés y alternent avec celles de doctorants et d’autres jeunes chercheurs. La première séance du séminaire aura lieu le mercredi 2 novembre 2011 à 17h et sera consacrée aux « logiques du brouillon : modèles pour une critique génétique » de Daniel ferrer. Séances suivantes les mercredis 7 décembre, 4 janvier 2012, 1er février, 7 mars, 4 avril, 2 mai. Programme complet disponible à la rentrée. V9S32 – Genre et gender- Raphaëlle MOINE Voir Parcours 2. V9S44 – Histoire et esthétique du cinéma français des années 20 – Laurent VERAY Ce séminaire vise à mettre en évidence les lignes de force contrastées d'une période qui vit se développer simultanément une production commerciale destinée à rivaliser avec les films étrangers (on parlera ainsi de cinéastes au style assez classique comme Baroncelli, Perret, Bernard), un cinéma d'auteurs qui expérimentent de nouvelles formes de mise en scène (Delluc, Gance, L'Herbier, Dulac, Antoine, Epstein), un cinéma d'artistes qui s'essaient à la caméra pour des recherches esthétiques novatrices (Man Ray, Léger), un cinéma de réalisateurs qui connaîtront une notoriété dans les décennies suivantes (Clair, Renoir, Feyder, Duvivier). Il s'agira aussi d'envisager le cinéma français des années 20 dans ses interactions avec les autres champs culturels et artistiques, le contexte social, politique et économique, afin de mesurer sa richesse et sa complexité. V9H36 –Sociohistoire des pratiques culturelles Gérard NOIRIEL Le séminaire débutera par quelques séances de présentation des concepts, des méthodes et des objets d'études de la sociohistoire. Ces outils seront ensuite mis en œuvre pour présenter un cycle de recherches centré sur la sociohistoire des pratiques culturelles. On développera les thèmes abordés au cours des deux années précédentes en privilégiant l’analyse sociohistorique des rapports entre la construction et la réception sociales des discours et des œuvres. On poursuivra la réflexion engagée sur la question des « publics », en passant en revue les différentes approches que les sciences sociales ont développées sur ce sujet. Les recherches en cours sur les rapports entre histoire, théâtre et politique seront présentées à partir du spectacle "Chocolat clown nègre" mis en scène par Marcel Bozonnet (création prévue début 2012). V9H42 – Historiographies franco-allemandes et transferts culturels Michael WERNER L’enseignement vise à dresser, à partir d’un questionnement centré autour de la problématique des transferts culturels et dans une perspective d’histoire croisée, un inventaire des constructions intellectuelles et des représentations en miroir qui ont caractérisé les relations entre la France et l’Allemagne aux XIXe et XXe siècles. Pendant l’année 2008-2009, on poursuivra l’enquête sur la période de l’entre-deux-guerres. Celle-ci tentera de mettre en évidence non seulement les échanges et transferts, de tout ordre, dans les deux sens, mais

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aussi les voies à travers lesquelles, dans un processus d’interaction et de croisement complexe, se sont construites les représentations réciproques, mêlant les champs politiques, économiques, culturels et universitaires des deux espaces nationaux. Parallèlement, on abordera les aspects théoriques et méthodologiques d’une telle investigation et ouvrira sur les questions générales d’une historiographie transnationale à l’ère de la mondialisation.

ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 5 V9S20 – Théories des formes visuelles 1 : Espaces d’image (1re partie) Philippe DUBOIS Voir Parcours 1. V9S24 – Télévision(s) : Singulier ou pluriel ? – François JOST Voir parcours 1 V9S26 – La télévision et la question de la culture : culture savante à la culture populaire Ce cours vise à donner des repères pour comprendre la télévision d’aujourd’hui : obligations des chaînes, différences entre privé et public, rôle de la grille et de la programmation, etc. Ce faisant, on explorera les grands genres télévisuels (des séries à la télé-réalité) en s’intéressant particulièrement à comprendre comment se posent la question de la culture à la télévision et celle de la qualité des programmes. V9H34 – Etudier l’histoire de la photographie aujourd’hui : techniques, esthétiques, usages Kim T IMBY L’année dernière, notre séminaire a examiné l’histoire de la photographie en couleurs, et sa prise en compte progressive dans l’historiographie. À cette occasion, nous avons pu voir à quel point l’étude de l’image photographique, de sa production et de sa circulation, s’étend à des champs situés au-delà de l’histoire des arts, qui a constitué son point d’ancrage disciplinaire traditionnel. Cette année nous élargissons notre thématique pour explorer cette transdisciplinarité de l’histoire de la photographie. En abordant des sujets d’actualité à travers la participation d’intervenants d’horizons divers, nous prêterons une attention particulière à la multiplicité de types d’images photographiques étudiées, et aux implications méthodologiques de ces différents sujets. Trois thématiques nous servirons de fil conducteur, nous aidant à synthétiser les questions posées par ces recherches.

• Les techniques. La photographie est un champ d’étude délimité selon un critère technique : la production d’images par l’action de la lumière. Mais quelles contraintes spécifiques sont imposées par la photographie sous ses différentes formes, et quelles sont leurs implications ? De quelles façons les innovations techniques se répercutent-elles dans les pratiques ? Quels autres champs techniques marquent la photographie de façon significative ?

• Les esthétiques. Quels discours esthétiques structurent la création photographique dans différents contextes ? Comment analyser les langages esthétiques de photographies non artistiques ? De quelle façon les influences esthétiques entre différents genres de photographies enrichissent-elles son histoire ?

• Les usages. Pour chaque corpus étudié, comment est-ce que les photographies circulent, sont vues et sont utilisées ? Qui sont leurs publics ? Une anthropologie de la photographie est-elle possible ?

V9N10/ENS – Art, création, cognition : L’installation Claude IMBERT Voir Parcours 2.

V9H40/EHESS – La création artistique. 2 Jean-Marie SCHAEFFER, Yolaine ESCANDE, Denis VIDAL Voir Parcours 1.

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MASTER 2 – SEMESTRE 2

METHODOLOGIE (cours obligatoire) Les étudiants sont rassemblés par groupe en fonction de leur directeur de recherche. Chaque directeur de recherche organise à sa manière son atelier avec ses étudiants à partir de l’avancement du travail de mémoire de ceux-ci. Les jours et heures de chaque atelier sont déterminés par chaque directeur de recherche avec ses propres étudiants.

ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 1 V0S23 – Montrer, cacher : enquête sur le visible contemporain (2) Bruno Nassim ABOUDRAR Voir premier semestre. V0S63 – Travail du remploi dans le cinéma expérimental – Nicole BRENEZ Comment mettre une image en scène et pourquoi ? Ce cours s’attache à cartographier et mettre en perspective les pratiques, les formes et les enjeux selon lesquels une image devient matière de la représentation. Dans l’histoire de l’art, un tel travail se nomme « remploi ». Il donne lieu à des initiatives filmiques proliférantes, exigeantes et singulières dans le champ du cinéma expérimental. Nous en retracerons l’histoire et la diversité en donnant le plus possible d’exemples, surtout contemporains. V0H19/EHESS – Humanismes, mystiques, cosmologies : poésie, peinture, cinéma Dominique de COURCELLES Voir premier semestre. V0S21 – Théories des formes visuelles 2 : Espaces d’image (2e partie) Philippe DUBOIS Voir premier semestre. V0S25 – Télévision et intermédialités : continuités, métamorphoses – François JOST Partant de l’hypothèse qu’une nouvelle technologie ne se développe qu’en empruntant aux champs culturels existants, ce séminaire fait état des recherches récentes sur l’histoire et la théorie des genres à la télévision et de leurs relations avec les autres médias ou les autres spectacles, en privilégiant trois axes :

- l’invention d’un média : à partir de l’étude des programmes et de la programmation des débuts, étude des luttes intermédiales ou des alliances avec d’autres médias ou spectacles (radio, cinéma, cabaret) ;

- la création et l’expérimentation audiovisuelles, à partir des exemples français et américains, des années 70 notamment ;

- les migrations actuelles de certains genres vers l’internet (webséries, webdocumentaires) et la « convergence »

Au travers de ces différents thèmes, on cherchera à répondre à la même question : comment un nouveau média acquiert-il progressivement son autonomies et par quels processus ? V0S21 –Le Diable à la Renaissance (2) Yves HERSANT Voir premier semestre.

V0H41/EHESS – La création artistique. 1 Jean-Marie SCHAEFFER, Yolaine ESCANDE, Denis VIDAL Voir premier semestre.

ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 2 V0H11 – Atelier d’écriture documentaire Catherine BALLADUR, Jean-Paul COLLEYN, André GUNTHE RT et Jean-Claude PENRAD Voir premier semestre.

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V0H51 – Textes, images et sons. 3 Jean-Paul COLLEYN, Jean JAMIN Voir premier semestre. V0H19/EHESS – Humanismes, mystiques, cosmologies : poésie, peinture, cinéma Dominique de COURCELLES Voir premier semestre. V0H39/EHESS – Les écritures exposées : évènements et scènes d’écriture Béatrice FRAENKEL Voir premier semestre. V0S31 – Versions multiples : un film peut en cacher un autre François THOMAS Quand un film est diffusé dans plusieurs montages concurrents, les variantes bouleversent souvent le sens, la structure ou le style de l’œuvre. Ces variantes peuvent aussi bien être revendiquées par le réalisateur que lui être imposées ou résulter d’un compromis, ou encore elles sont apportées des décennies après la sortie initiale. Nous étudierons dans le détail une douzaine d’exemples significatifs, avec des films comme Faust de Murnau, L’Ange bleu de Sternberg, Lola Montès d’Ophuls, La Soif du mal de Welles ou Kill Bill de Tarantino. Ce séminaire peut se suivre indépendamment de celui du premier semestre (« Versions multiples : le mythe de la version originelle »). V0S43 – Cinéma et écriture de l’histoire : la guerre d’Espagne au fil du temps – Vicente SANCHEZ BIOSCA Voir parcours 4 V0S45 –Face aux archives– Laurent VERAY Le renouvellement de notre connaissance de l’histoire du cinéma passe forcément par l’exploration des archives films et non-films, et par l’élaboration de nouveaux corpus documentaires. Ce séminaire, organisé comme un workshop, en partenariat avec la Cinémathèque française et la Bibliothèque nationale de France (département des arts du spectacle), où se trouvent des collections exceptionnelles, permettra aux étudiants de découvrir des fonds rares, parfois non encore inventoriés, et, à partir d’interrogations spécifiques, de travailler dessus sous la direction de l’enseignant et avec l’aide de conservateurs et de documentalistes. Les travaux obtenus feront l’objet d’une valorisation sous la forme d’une publication. La première séance se tiendra en salle 211 ; les suivantes dans les archives elles-mêmes.

ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 3 V0S51 - Economie du cinéma et de l’audiovisuel 2 : création, production et distribution Laurent CRETON Ce séminaire porte sur l'analyse des stratégies d’entreprise et des structures de marché dans les secteurs du cinéma et audiovisuel. Les enseignements s’appuient principalement sur les cadres théoriques proposés par le management stratégique et se consacrent essentiellement à la filière cinématographique française, mais également aux dimensions internationales et intersectorielles, notamment les relations avec les industries de la télévision et de la communication. Des travaux sur l’histoire économique du cinéma et l’innovation technologique y sont également menés. V0S91 – Le paysage audiovisuel français et la mondialisation Chantal DUCHET Dans ce séminaire on s’interrogera sur la place et le devenir de l’audiovisuel (tant au niveau production que diffusion) face à la mondialisation et à la forte concentration existante dans le champ. V0D21/Dauphine – Réseaux […] : la construction sociale des organisations et des relations marchandes Isabelle HUAULT Pourquoi les lois, les règlements et les dispositifs normatifs pèsent-ils sur les organisations et les acteurs ? Comment les différences de croyances culturelles et de systèmes cognitifs expliquent-elles l’action organisationnelle ? Le comportement des acteurs est-il mû par des formes classiques de rationalité, ou est-il façonné par des conventions, des routines ou des normes implicites ? Ces nombreuses questions témoignent de

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l’importance voire de l’omniprésence de la dimension institutionnelle dans l’univers économique et gestionnaire. Le point d’ancrage de ce séminaire est de relativiser l’idée de transactions marchandes qui s’exerceraient sans pressions, ni arrangements institutionnels pour affirmer le caractère socialement construit des relations marchandes. Le regard porté sur les dynamiques sociales permet en effet d’appréhender la pluralité des motifs d’action des acteurs, au-delà de la seule rationalité instrumentale. Adopter une perspective institutionnelle en management, c’est ainsi affirmer l’inscription politique, culturelle, cognitive voire relationnelle des organisations. Cette orientation met en lumière l’influence des pressions étatiques et sociétales plutôt que celle des seules forces du marché et de la rareté des ressources, et sur les effets de l’histoire, des réglementations, des systèmes de signification plutôt que ceux de la seule autonomie de l’acteur. Le séminaire insiste sur la diversité des cadres sociaux et institutionnels dans lesquels s’encastrent les processus de gestion, et contribue ainsi à rendre compte des différentes logiques de construction sociale des marchés, des organisations et des processus managériaux. V0D23/Dauphine – Gestion des productions culturelles Catherine FELICITE-MONLOUIS, M. RABATE Enseignement visant à travers l’étude de cas pratiques, à analyser les spécificités de la gestion budgétaire et financière des entreprises culturelles dans les secteurs non marchands (festival, production dramatique lyrique, exposition) et les secteurs industriels de la culture (société de production audiovisuelle, production cinématographique, discographie, édition). V0H29/EHESS Sociologie des Médias Chalvon-Demersay Nous poursuivrons nos analyses sur les héros de fiction télévisée en réfléchissant aux conditions d’élaboration des œuvres et à l’alchimie particulière qui se produit entre le personnage et le comédien, dans le cas des héros de séries. Nous nous interrogerons sur la construction des personnages, la manière dont ils émergent à partir d’un ensemble de contraintes de production, que nous suivrons à travers le récit de différentes enquêtes depuis l’écriture jusqu’au tournage, en étant attentifs aux évaluations permanentes que les professionnels portent sur leur travail et à la façon dont ils entrecroisent des considérations d’éthique professionnelle et d’éthique générale. Nous analyserons ensuite la manière dont les héros sont mis à l’épreuve au sein des récits. Nous proposerons alors de poursuivre le programme d’une ethnographie morale des héros de séries, en cherchant à décrire les engagements moraux, les exigences de justice, les formes de justification et de légitimation qu'ils mettent en œuvre dans le cours de leurs activités fictionnelles. Des exemples seront pris au sein de séries télévisées françaises et américaines.

ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 4 V0N41 – Genèses cinématographiques (2) Jean-Loup BOURGET et Daniel FERRER Voir premier semestre. V0H23 – Temporalisation du temps François HARTOG Voir premier semestre. V0H37/EHESS – Sociohistoire des pratiques culturelles Gérard NOIRIEL Voir premier semestre. V0S31 – Versions multiples : un film peut en cacher un autre - François THOMAS Voir Parcours 2. V0S43 – Cinéma et ecriture de l’histoire : la guerre d’Espagne au fil du temps Vincente SANCHEZ BIOSCA

Le propos de ce cours est d’étudier les rapports entre le cinéma et l’écriture de l’Histoire à partir du cas particulier de la représentation de la guerre d’Espagne. Moment de déchirure dans la culture politique de l’entre-deux-guerres, le conflit espagnol devient pendant trois ans (1936-1939) le lieu de cristallisation de certains motifs surgis de la Grande Guerre : déshumanisation de l’ennemi, foisonnement symbolique propre aux religions

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politiques, internationalisation des conflits sociaux et idéologiques, omniprésence de la propagande… Autrement dit, dans la guerre d’Espagne se livre le premier combat entre fascisme et stalinisme, entre fascisme et démocratie, alors qu’a lieu la dernière bataille pour la survivance de l’anarchisme et que le trotskisme se manifeste pour la dernière fois comme une force agissante au sein de la gauche d’obédience communiste.

Le cinéma joua un rôle fondamental dans le domaine de l’information et de la propagande. D’une part, la guerre d’Espagne étant devenue un noyau de l’actualité mondiale, elle fut la scène privilégiée des actualités filmiques (au moins, jusqu’à l’été 1937, date où le conflit sino-japonais prit la relève). Également, le cinéma de propagande s’exerça à plein poumon autant dans la dimension nationale qu’internationale, mettant à l’épreuve les procédés techniques et stylistiques éprouvés par les avant-gardes artistiques.

Or, l’objet de ce cours ne saurait se circonscrire à la production cinématographique de guerre. Le conflit de l’Espagne étant un point de clivage dans l’histoire de la propagande, nous nous proposons d’étudier aussi la trace de son imagerie sur la représentation d’autres conflits postérieurs. Et ce à deux niveaux : comment le matériel d’archive de la guerre d’Espagne à été utilisé pour rendre compte d’autres conflits et comment le présent (chaque présent) a réinscrit la guerre d’Espagne dans les problématiques lancinantes de chaque période. Si la première question pose le problème de l’archive dans l’écriture de l’Histoire, la seconde pointe vers la question de la mémoire. V0S45 –Face aux archives– Laurent VERAY Voir Parcours 2 V0H43 – Historiographies franco-allemandes et transferts culturels (2) Michael WERNER Voir premier semestre.

ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 5 V0S21 – Théories des formes visuelles 2 : Espaces d’image (2e partie) Philippe DUBOIS Voir premier semestre. V0S25 – Télévision et intermédialités : continuités, métamorphoses – François JOST Voir parcours 1 V0S27 – La télévision et la question de la culture : culture savante à la culture populaire Voir premier semestre V0S63 – Travail du remploi dans le cinéma expérimental – Nicole BRENEZ Voir Parcours 1

V0H41/EHESS – La création artistique. 2 Jean-Marie SCHAEFFER, Yolaine ESCANDE, Denis VIDAL Voir premier semestre. V9H16 Cognition et création : les arts robotiques Denis VIDAL, Emmanuel GRIMAUD, Joffrey BECKER Voir premier semestre.

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LES MEMOIRES

MEMOIRE de RECHERCHE pour le Master International en Cinéma et audiovisuel

VADE MECUM

relatif à la préparation et à la rédaction du mémoire

Au cours de son Master International en Cinéma et audiovisuel, en plus des enseignements et séminaires qu’il doit valider à chaque semestre et chaque année (5+5 séminaires en M1, 3+3 séminaires en M2), l’étudiant doit accomplir un important travail de recherche qui devra être personnel, rigoureux, informé, cohérent et original, et qui l’occupera tout au long des deux années qui constituent son master, quelles que soient les universités qu’il fréquentera au cours de ses deux semestres de mobilité. Ce travail prendra la forme d’un mémoire de recherche dont le présent vade mecum a pour but de définir les formes, modalités et critères. Institution d’effectuation du mémoire D’abord il est rappelé aux étudiants du Master International que leur mémoire de recherche doit être effectué dans leur université d’origine, là où ils se sont inscrits en premier et où ils séjournent pendant la moitié de leur cursus. C’est là qu’ils doivent trouver un directeur de recherche qui les suivra pendant tout leur parcours. Cela dit, ils peuvent aussi trouver un co-directeur dans unes des autres universités du réseau qui délivre le master. La soutenance aura de toute façon lieu dans l’université d’origine. Enfin, il est rappelé que le jury du master est international et qu’il peut donc comporter un ou des professeurs des autres universités du réseau. Déroulé du mémoire au cours des deux années. A Paris 3, le mémoire s’élaborera en deux grandes phases: d’abord, en Master 1, il aboutira à un premier état, qui prendra la forme d’un « mémoire préparatoire » (environ 60 000 signes4) et ensuite, en Master 2, il se concrétisera définitivement sous la forme du « mémoire final » de Master (entre 200 000 et 250 000 signes). Les « Bilan d’Etape » en cours d’année Si les deux mémoires sanctionneront, en fin d’année, le parcours sur 2 ans de l’étudiant, celui-ci devra aussi rendre compte, à mi-parcours de chacune de ses années, de l’avancement de son travail. À cette fin, l’étudiant devra remettre, à la fin du 1er semestre, un « Bilan d’étape » faisant le point sur sa recherche. Ce « Bilan d’étape » doit être remis au secrétariat de l’UFR au plus tard pour le lundi 9 janvier 2012. Il sera lu, corrigé et noté par le Directeur de recherche de l’étudiant, et cette note constituera la note de « Méthodologie 1 » de l’étudiant. En Master 1, le Bilan d’étape sera pour l’essentiel un texte rédigé (entre 10 et 15 pages) exposant, avec quelques détails, le projet global de l’étudiant sous forme d’un texte articulé, argumenté, cohérent, montrant l’originalité de son projet, dégageant la ou les perspectives de la recherche et surtout proposant (en les justifiant) des modes d’approches particuliers. Il s’agit pour l’étudiant non seulement d’expliquer ce qu’il a accompli au cours du 1er semestre, mais également de montrer ce qu’il a retenu du cours de méthodologie et qui lui a été utile pour faire progresser son travail. En Master 2, le Bilan d’étape sera pour l’essentiel l’exposé structuré et argumenté (en une dizaine de pages) du plan complet du mémoire final. Bien sûr il n’est pas figé ni définitif mais il doit permettre de comprendre finement l’ensemble du mémoire de recherche et de ses articulations détaillées. Il sera évidemment beaucoup plus abouti et plus étoffé que le plan fourni dans le mémoire préparatoire .

4 Le calcul des signes, espaces compris, est fait automatiquement sur les logiciels de traitement de texte.

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Master 1 LE MEMOIRE PREPARATOIRE Ce mémoire devra être rédigé lors de la 1ère année du Master. Il constituera un premier objet de recherche en soi, formellement achevé. Il sera remis pour soutenance, soit à la session de juin, soit à la session de septembre 2010, au secrétariat du Master.

1. Une introduction générale à la problématique d’ensemble de la recherche. L‘étudiant y exposera le plus clairement possible son sujet et ses enjeux, identifiera les questions qu’ils se posent, situera son approche dans le cadre des Etudes cinématographiques et audiovisuelles. Cette introduction doit permettre au lecteur de comprendre d’emblée le projet final du mémoire. 2. Une partie méthodologique composée des cinq rubriques suivantes :

a) un exposé problématique, où vous formulez sous forme de questions les interrogations et les enjeux de votre recherche. C’est un aspect essentiel, où le travail de pensée que comporte toute recherche, se formule encore comme un questionnement. Cet exposé problématique sera ouvert, proposera des raisonnements sur des possibles, découvrira des pistes de travail, et permettra de dessiner des perspectives - dont certaines, après réflexion et mûrissement, seront exploitées en profondeur dans le mémoire final (10 pages environ) ; b) un exposé méthodologique, où vous présenterez et discuterez les notions, instruments théoriques et outils conceptuels nécessaires au développement de votre approche et de votre réflexion. c) un corpus détaillé, lui aussi raisonné et commenté (un corpus n’est pas simplement une filmographie, il est construit et il fait sens). Selon les spécialités, ce corpus peut concerner : une filmographie, une banque de données (data de tous ordres : statistiques, archives, sources…), une webographie, etc. L’essentiel ici est de décrire et ordonner avec précision ce qui constitue le matériau de la recherche ; d) une bibliographie vraiment spécialisée (comportant notamment les références étrangères sur votre sujet), raisonnée (c’est-à-dire organisée en fonction d’axes, de problématiques, d’approches), et commentée (c’est-à-dire où chaque référence est justifiée, où vous indiquez ce que chacune apporte spécifiquement à votre recherche) ; e) un plan détaillé du mémoire final, tel que vous le concevez à ce stade du travail, avec justification de la structure et du découpage des aspects du problème.

3. Une partie rédactionnelle, qui constituera le mémoire proprement dit. Il s’agit de la rédaction d’un texte continu d’une longueur comprise entre 60 000 et 80 000 signes (espaces et notes compris). Ce texte sera articulé, cohérent, informé, original et présenté selon les règles classiques d’un travail de recherche (voir plus loin). Deux conceptions principales peuvent présider à cette partie rédactionnelle : a) soit vous la concevrez comme une partie (un ou plusieurs chapitres) déjà rédigée et achevée du mémoire final (bien sûr vous pourrez modifier le texte rédigé après soutenance pour l’intégrer dans le mémoire final du M2) ; b) soit vous la concevrez comme une version abrégée et synthétique de l’ensemble du projet qui sera développé en profondeur dans le mémoire de M2.

Dépôt et soutenance du M1 Ce mémoire préparatoire sera déposé en 3 exemplaires au secrétariat du master (avec une autorisation de dépôt écrite, signée par le directeur de recherche), puis soutenu oralement par l’étudiant à la fin du

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M1 devant un jury composé notamment de son directeur de recherche, d’un second lecteur et d’un président de jury (session de fin juin ou session de septembre). Soutenance La soutenance d’un Master 1 dure 30 minutes. Elle se déroule en présence du Directeur/de la Directrice de Recherches, d’un second lecteur, d’un président de séance et d’un superviseur. L’étudiant doit commencer par un exposé d’environ 8 minutes. Cet exposé ne doit pas être un résumé, mais une ressaisie du travail, dont il s’agit de décrire les déterminations, le processus et les conséquences. La soutenance fait l’objet d’une note. Le dépôt des mémoires préparatoires pour la première session est fixé au 15 juin 2012. La première session de soutenances de M1 se déroulera à partir du 25 juin 2012. Le dépôt des mémoires préparatoires pour la seconde session est fixé au 7 septembre 2012. La deuxième session de soutenances de M1 se déroulera du 17 au 21 septembre 2012. Master 2 LE MEMOIRE FINAL Le mémoire final de M2 représente l’aboutissement du travail de recherche personnelle de l’étudiant tout au long de ses deux années de master. On attend de ce mémoire, qui a été dûment encadré et orienté pendant 2 ans, notamment par la sanction du « mémoire préparatoire », qu’il soit original (inventif), de haute qualité scientifique et réponde à de vraies exigences de recherche. En tant que résultat d’un processus, il doit être solide, pertinent et bien présenté : il doit avoir été mûri, sa problématique doit avoir été clairement formulée et travaillée, les hypothèses doivent avoir été vérifiées et assurées, les outils théoriques et notionnels doivent être totalement maîtrisés. C’est aussi un travail d’écriture, qui doit être pensé comme tel (style, langue). Le mémoire final doit constituer une œuvre, forte et originale, et témoigner d’une fin de parcours universitaire dont l’étudiant puisse être fier intellectuellement. Il doit aussi répondre aux exigences formelles du genre : ne pas comporter de fautes (de langue, de style ou d’orthographe), être conforme aux règles de présentation, comporter entre 200 000 et 250 000 signes (espaces et notes compris), une introduction et une conclusion (qui en soient véritablement une), une bibliographie spécialisée, raisonnée et commentée, un corpus détaillé, lui aussi raisonné et commenté, éventuellement un index des noms et des titres, des annexes, etc. Il peut comporter des illustrations (dans le texte ou en annexe). Conditions de dépôt Une fois terminé le travail de rédaction et de mise en forme du mémoire, l’étudiant peut envisager de déposer son travail. Pour cela, il doit d’abord obtenir de son directeur l’autorisation de déposer son mémoire. Chaque directeur de recherche fixera ses exigences et ses conditions. Le secrétariat du Master n’acceptera aucun mémoire sans cette autorisation. Il faut être très attentif aux dates limites de dépôt, en particulier pour la session de septembre (elles sont impératives) et penser à contacter son directeur de recherche suffisamment à l’avance pour qu’il ait le temps de lire le travail final et donner son autorisation de dépôt. Trois exemplaires devront être remis au secrétariat ainsi qu’une version numérique sur CD comprenant le texte et les images fixes. Le mémoire sera accompagné d’une déclaration sur l’honneur signée, certifiant qu’aucun élément du texte n’a été repris (copié) sans indication de la source. Les cas de plagiat seront l’objet d’une sanction. Conditions de soutenance Une fois le mémoire déposé à la date indiquée, le mémoire est examiné pour obtenir l’autorisation de soutenance (à ne pas confondre avec l’autorisation de dépôt : celle-ci ne signifie pas automatiquement que le mémoire pourra être soutenu). Cette autorisation de soutenance sera signée par le directeur de recherche et par le directeur du Master. Elle sera délivrée à l’étudiant dans les jours suivant le dépôt.

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Attention : l’autorisation de soutenance ne signifie en aucun cas que le mémoire soit considéré comme satisfaisant ni que l’étudiant obtiendra son master. Cette décision incombe uniquement au jury d’ensemble du master, qui est souverain. Soutenance La soutenance d’un Master 2 dure 40 minutes. Elle se déroule devant un jury collectif, composé de l’ensemble des enseignants-chercheurs du Master. L’étudiant doit commencer par un exposé d’environ 10 minutes. Cet exposé ne doit pas être un résumé, mais une ressaisie du travail, dont il s’agit de décrire les déterminations, le processus et les conséquences. La soutenance fait l’objet d’une note. Délibération Le jury final du master délibérera sur l’ensemble des résultats obtenus par l’étudiant (y compris les notes de séminaires), après les soutenances de mémoire. Calendrier des soutenances de M2 Le dépôt des mémoires de M2 pour la première session est fixé au 15 juin 2012. La première session de soutenances de M2 se déroulera à partir du 25 juin 2012. Le dépôt des mémoires de M2 pour la seconde session est fixé au 7 septembre 2012. La deuxième session de soutenances de M2 se déroulera du 17 au 21 septembre 2012.

Conseils pour la réalisation des mémoires de master La nature du travail Un travail de recherche entrepris dans le cadre d’études universitaires peut avoir deux visées principales : il s’agit soit de combler une lacune d’ordre documentaire, soit de traiter un problème intellectuel. La démarche de la recherche, comme la forme de son exposition, sont à adapter au but recherché. Le travail documentaire se déroule selon des procédures et des règles précises. Les deux principes de base en sont l’exhaustion et la vérification : il faut épuiser toutes les ressources disponibles, il faut s’assurer que toutes les données collectées sont exactes. Au plan pratique, la collecte des données peut se faire par consultation systématique d’une archive, existante ou à constituer à cette occasion (exemples : un fonds spécialisé d’une bibliothèque ou d’une cinémathèque, une collection privée, mais aussi bien une correspondance dispersée en plusieurs lieux…). L’essentiel de la méthodologie consiste à se doter des moyens d’être complet et exact : pratiquement, cela signifie une méthode de classement efficace (non ambiguë, productive) des données, ainsi que des critères de vérification (dont le plus courant est la preuve externe par recoupement avec d’autres données ou d’autres enquêtes similaires ; toutefois, il ne faut jamais négliger la possibilité d’utiliser des preuves internes). Pour plus de détails, voir par exemple le chapitre « Les outils de l’histoire du cinéma », dans le livre de Michèle LAGNY De l’histoire du cinéma, Armand Colin, 1992, pp. 237 sq. Le travail problématique implique que l’on a à traiter un problème, formulable comme question initiale, généralement relative à un objet (un film, un ensemble de films, un auteur, une école ou un style, un événement historique, un phénomène social, etc.). Dans la quasi-totalité des cas, le problème que l’on veut traiter n’est pas absolument singulier, mais appartient à un champ de problèmes, lui-même dépendant d’une approche disciplinaire ou interdisciplinaire (il y a des champs de problèmes – et des chantiers historiques, anthropologiques, sociologiques, esthétiques, analytiques, politiques, économiques, etc.). La méthodologie et les concepts mis en œuvre pour traiter ce problème seront donc eux-mêmes inspirés des développements de la discipline (ou des disciplines combinées ou croisées) dans laquelle ou lesquelles on situe sa recherche quitte à les reformuler ou à les contester. Par conséquent, entreprendre un travail de recherche, quelle qu’en soit l’ampleur (de l’exercice effectué en année de licence jusqu’à la thèse de doctorat… et au-delà), suppose d’avoir d’abord été capable de formuler un problème ; de savoir à quelle problématique (actuelle ou virtuelle, présente ou future) on le rattache ; de décider de l’approche disciplinaire selon laquelle ce problème est traitable ;

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d’en déduire une méthode propre à traiter le problème posé (à l’intérieur d’une discipline constituée ou non, mais sans ignorer cette question). Dans ce type de recherche, il n’existe pas de règle simple qui soit universelle. Bien entendu, la rigueur des raisonnements (l’observance d’une logique, ordinaire ou spécialisée), l’exactitude des observations et des descriptions, la mise à distance de tout phénomène subjectif (« mise à distance », et non suppression ni oubli) sont de mise, mais pas davantage requises que d’autres qualités comme l’inventivité, la liberté de jugement (dont l’esprit de contradiction est la forme la plus grossie, d’ailleurs souvent utile), et bien sûr la connaissance de l’état des questions et des disciplines auxquelles on se réfère (ce qu’on appelle parfois, par simplification, la « culture » spécialisée). Un problème particulier, mais important, est celui du corpus : ensemble limité d’objets sur lesquels porte plus spécialement la réflexion. La constitution du corpus peut se faire de façons diverses selon les disciplines et le type de recherche qui est mené, mais la définition des critères permettant de sélectionner les objets à prendre en considération est un des premiers soucis de toute recherche. Un corpus n’est pas nécessairement exhaustif (par exemple, une recherche sur le cinéma français des années 1950 ne peut pas prendre en considération les centaines de films produits durant cette période), mais doit toujours être représentatif, pertinent et homogène. Le résultat auquel vise une recherche de ce type n’est pas, contrairement à ce qu’on croit trop souvent, la résolution du problème initial, mais son traitement, ce qui est différent : résoudre un problème veut dire qu’il avait été formulé pour n’avoir qu’une solution (ou un nombre limité de solutions), tandis que le traiter signifie, soit qu’on a été capable d’en envisager des solutions possibles, soit, plus souvent, qu’on en a transformé les termes de façon à aboutir à une autre forme de la question initiale, en ayant chemin faisant formulé des hypothèses « intéressantes ». Dans les termes de Gilles Deleuze : « Ce qu’on appelle le sens d’une proposition, c’est l’intérêt qu’elle présente. Il n’y a pas d’autre définition du sens, et ça ne fait qu’un avec la nouveauté d’une proposition5. » Un cas particulier est celui où l’on cherche à vérifier une théorie (ou une hypothèse au sein d’une théorie). Si l’on décide d’entreprendre ce type de travail, il est indispensable de le dire nettement, et surtout, de dire pour quelles raisons on pense que cela est possible, sur l’objet choisi. Exposition de la recherche Ce qui précède concerne l’accomplissement des démarches, documentaires et réflexives, qui constituent à proprement parler la recherche. Une fois que ces démarches sont achevées, il convient de les exposer, généralement sous forme écrite ; d’autres formes, par exemple audiovisuelle ou infographique, sont envisageables, mais même si on n’y a pas recours il est presque toujours indispensable, pour un travail sur l’image mouvante et sonore, de se poser concrètement la question de l’illustration (il existe aujourd’hui pour cela des techniques simples). L’exposition de la recherche ne doit pas être confondue avec la recherche : c’est le défaut le plus fréquent des travaux d’étudiants, qui, même intéressants, sont trop souvent communiqués sans réelle mise en forme, dans l’ordre où ont été effectuées les démarches. C’est là se priver de la possibilité de poursuivre et d’améliorer le traitement du problème, en reprenant ce que l’on a trouvé mais dans un ordre logique différent ; c’est d’autre part risquer de mal faire apercevoir au lecteur l’enjeu de la recherche, l’ampleur des résultats obtenus, l’intérêt des solutions proposées. À vrai dire, si l’on ne fait pas cet important effort de mise en forme, la recherche bien souvent ne sera tout simplement pas comprise par son destinataire. Introduction/conclusion Un soin particulier doit être apporté aux parties du mémoire qui en présentent les buts et les méthodes, notamment l’introduction et la conclusion. Ces deux parties, dans la rhétorique traditionnelle, ont une fonction bien précise : la première formule les problèmes, dessine la démarche qui sera suivie, situe la recherche dans un ensemble d’autres recherches auxquelles elle se rapporte ; la conclusion tire le bilan du travail, rassemble les résultats (ou – cela est tout aussi intéressant – constate des échecs), et peut esquisser un prolongement futur (il vaut mieux réserver ce dernier type de déclaration aux cas où l’on a vraiment une idée claire de la poursuite du travail). Un mémoire de cinéma peut parfaitement modifier cet ordonnancement traditionnel ; il n’est pas rare, notamment, qu’un mémoire bref puisse rassembler toutes les considérations sur le problème, la méthode, la démarche, les résultats, dans une

5 Gilles DELEUZE, « Les intercesseurs » (1985), dans Pourparlers, Minuit, 1990, p. 177.

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partie unique, en introduction ou en conclusion (l’effet produit n’est pas le même, et il faudra toujours choisir en connaissance de cause l’une ou l’autre solution). Le plan L’exposé de la recherche doit être mis en forme : cela signifie qu’il faut imaginer pour cet exposé une structure suffisamment claire et significative. Il n’existe pas ici de règle universelle ; la dissertation en trois points inspirée des anciens modèles rhétoriques n’a aucune raison d’être adoptée plutôt qu’une autre structure. L’important est que le découpage suivi soit 1) rationnel et adapté à la matière qu’on a à exposer, 2), clair et compréhensible rapidement. Dans l’idéal, on doit pouvoir se faire une idée suffisamment précise des enjeux d’un mémoire en ayant lu l’introduction, la conclusion et la table des matières ; c’est dire le soin avec lequel il faut considérer ces éléments. En particulier, la table des matières a avantage à être aussi détaillée que possible. Si vous le souhaitez et dans un souci de clarté, vous pouvez numéroter les parties et sous-parties ; la présentation dite « numérique6 », qui aboutit parfois à des suites de chiffres très longues, est à manier avec discrétion. La bibliographie

Un point souvent mal compris est celui de la bibliographie. Si le problème traité est original (s’il ne l’est pas, il vaut mieux le changer), il n’existe pas de bibliographie toute faite qui permette de le traiter. L’une des premières choses à faire lorsqu’on entame une recherche est de commencer à constituer une bibliographie de travail – constitution qui se poursuivra tout au long de la recherche, et l’accompagnera à mesure qu’avance la réflexion. Sans doute, le directeur de recherche peut vous aider, à ce stade, en vous indiquant des références plus ou moins classiques, relatives à certains problèmes généraux : cela ne saurait jamais être le tout de votre bibliographie, qu’il vous appartient de nourrir (un moyen simple est l’expansion, à partir des bibliographies des ouvrages lus).

Dans le compte rendu de la recherche, toutes les sources doivent impérativement être mentionnées clairement et intégralement (ne vous attribuez pas les idées ou les résultats des autres) ; il est en outre important de faire figurer en fin de volume une bibliographie de travail, de façon claire (idéalement, en distinguant les ouvrages généraux et les ouvrages spécialisés, ceux où l’on a cherché des éléments factuels et ceux qui ont inspiré des idées, ceux qui traitaient des problèmes connexes à celui qu’on aborde, etc.). Si la recherche se situe dans un champ disciplinaire déjà bien structuré, cette bibliographie peut et doit se doubler d’une autre, qui ne recense pas les ouvrages effectivement utilisés, mais dresse une sorte de carte du champ où l’on a inscrit son travail ; là encore, la présentation doit témoigner, par les classements qu’elle propose, que l’on a une vue claire de ce champ, que l’on est capable d’y distinguer les travaux fondateurs et ceux qui les développent, les ouvrages généraux et les ouvrages très « pointus », etc. Cette distinction entre divers types d’ouvrages est en elle-même importante, et doit apparaître clairement dans l’usage qui en est fait. Sur certaines questions marginales par rapport à la recherche, on peut se permettre de citer des ouvrages de synthèse ou de vulgarisation, mais il faut le dire nettement. Sur tout ce qui concerne directement la recherche, au contraire, il faut éviter de se référer aux travaux de deuxième ou troisième main, et privilégier le recours aux textes où une idée ou un type de problème est apparu pour la première fois, ou a reçu un traitement remarquable ; ne tombez pas dans le défaut fréquent qui consiste à citer un critique de cinéma pour référer à un problème d’histoire, d’esthétique ou de philosophie – sauf si sa position est novatrice par elle-même. Bien que cela puisse paraître secondaire, il est indispensable en outre de présenter la bibliographie conformément aux usages. Elle pourra être divisée en sections, allant du général au particulier ou selon les champs disciplinaires ; à l’intérieur de celles-ci, la présentation s’effectue selon l’ordre alphabétique des auteurs. Il existe plusieurs types de conventions pour cela, mais certaines règles sont universellement reconnues (voir ci-dessous). Principales conventions relatives aux références bibliographiques Un livre est à désigner en donnant, dans cet ordre : le nom de l’auteur, son prénom (évitez d’abréger le prénom, ce qui peut créer des confusions), le titre du livre (en italiques, ou souligné si vous ne disposez pas d’un traitement de texte), le lieu d’édition, le nom de l’éditeur, la date de parution, le nombre de pages. Dans les titres en langues étrangères, il est indispensable de respecter les conventions relatives aux majuscules (souvent différentes de celles du français).

6 1, 1.1, 1.2, etc.

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Exemples : DREYER Carl Theodor, Om Filmen, København, Gyldendals Uglebøger, 1959, 132 p. FELLINI Federico, Fare un film, Einaudi, Turin, 1980, 1993, 212 p. [La double date indique que la seconde édition a été modifiée.] KOZLOFF Sarah, Overhearing Film Dialogue, University of California Press, Berkeley/Los Angeles/Londres, 2000, 324 p. STURM Georges, Die Circe, der Pfau und das Halbblut : die Filme von Fritz Lang 1916-1921, Wissenschaftlicher Verlag Trier, Trier, 2001, 248 p. S’il s’agit d’un ouvrage collectif, le nom du directeur de l’ouvrage est donné d’abord, suivi de la mention (dir.) Exemples : BEILENHOFF Wolfgang (dir.), Poetik des Films, Fink, Munich, 1974, 162 p. EVRARD Jacky et KERMABON Jacques (dir.), Une encyclopédie du court métrage, Festival Côté Court/Yellow Now, 2004, 464 p. GOTTLIEB Sidney (dir.), Hitchcock on Hitchcock, University of California Press, Berkeley/Los Angeles, 1995, XXIV p. + 340 p. [Dans l’édition anglo-saxonne, les préfaces sont souvent numérotées en chiffres romains.] Les articles sont donnés de la même façon ; toutefois, le titre de l’article est mis entre guillemets, et suivi soit du titre de la revue en italiques, avec ensuite les numéros et dates voulus, soit de la référence à un recueil collectif comme ci-dessus, et pour finir des numéros de pages auxquelles figure l’article. Exemples : DUBOIS Philippe, « Vue panoramique : l’affaire Marey-Lumière ou la question cinéma/photographie revisitée », dans Jean A. GILI et al. (dir.), Les Vingt Premières Années du cinéma français, Presses de la Sorbonne Nouvelle / AFRHC, 1995, p. 417-432. [« et al. » après le nom du premier auteur ou directeur d’ouvrage signifie qu’il y en a plusieurs autres, que l’on ne nomme pas.] SIETY Emmanuel, « En terrain dangereux : La Maison dans l’ombre, Nicholas Ray », Cinémathèque n° 16, automne 1999, p. 28-35. Les références des documents consultés sur l’Internet suivent les conventions des ouvrages : auteur, titre, adresse bibliographique, page(s) ; l’adresse URL (Uniform resource locator) complète se termine par le nom du fichier (ex. chap.1.html ou film.jpg) ; prendre soin d’indiquer en début d’adresse URL le type de protocole (http, ftp, gopher…). Les autres sources Les autres sources iconographiques, filmiques, picturales, musicales, multimédias suivront des normes de présentation semblables à celles de la bibliographie. Ex. ANTONIONI, Michelangelo, Chronique d’un amour/Cornaca di un amore, 1950, Italie (on peut ajouter, selon la recherche engagée d’autres informations comme durée, production, distribution, version consultée…) FANTIN-LATOUR, Henri, Autour du piano, 1885, huile sur toile, 160x222 cm, Paris, Musée d’Orsay. Importance d’une rédaction correcte

Enfin, il est très important de soigner la rédaction du mémoire, dans toutes ses parties. Il est conseillé d’avoir toujours à portée de main un dictionnaire et/ou un ouvrage traitant des principales difficultés de la langue. Il en existe plusieurs qui sont bien faits, par exemple celui d’André JOUETTE, Dictionnaire d’orthographe et d’expression écrite, Le Robert, 1993, qui comporte de nombreuses données extralinguistiques (par exemple, sur les conventions relatives aux majuscules, aux titres, aux citations, aux guillemets, etc.). Un détail : le pluriel de majesté, jadis traditionnel, est souvent considéré comme excessif ou obsolète ; les opinions à ce sujet étant variables, prenez celle de votre directeur de recherche, et adoptez une solution unique (« je » ou « nous ») tout au long d’un même texte. Présentation formelle Pour la couverture, vous utiliserez le modèle de page de titre proposé. Modèle de page de titre pour le mémoire préparatoire

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UNIVERSITÉ SORBONNE NOUVELLE-PARIS 3

Mémoire préparatoire

De MASTER 1

Mention : Études cinématographiques et audiovisuelles Spécialité : Recherche

TITRE : SOUS-TITRE

AUTEUR : NOM Prénom

Mémoire préparatoire dirigé par NOM Prénom (du ou des directeur(s) de recherche) Soutenu à la session de juin 2012

(ou septembre 2012) Modèle de page de titre pour le mémoire final

UNIVERSITÉ SORBONNE NOUVELLE-PARIS 3

Mémoire final De MASTER 2

Mention : Études cinématographiques et audiovisuelles

Spécialité : Recherche

TITRE : SOUS-TITRE

AUTEUR : NOM Prénom

Mémoire dirigé par NOM Prénom (du ou des directeur(s) de recherche) Soutenu à la session de juin 2012 (ou septembre 2012)

La quatrième de couverture comportera un résumé en français et en anglais d’environ 1200 signes chacun. Par ailleurs, la présentation du contenu devra être cohérente

– Le mémoire doit être paginé et composé d’un sommaire qui doit reprendre cette pagination (et indiqué le nombre de signes total du mémoire), une introduction, différentes parties, une conclusion, une bibliographie raisonnée.

– La hiérarchie des titres et sous-titres doit être claire. On ne doit pas terminer une page sur un titre ou un sous-titre.

– Pensez chaque fois que c’est possible à rassembler dans un volume d’annexes distinct du mémoire tout ce qu’il peut être commode d’avoir sous les yeux en même temps que le texte principal : découpages de séquences, plans de lieux, etc. Sinon, les annexes éventuelles seront intégrées au mémoire, paginées et placées entre la conclusion et la bibliographie, et apparaîtront au sommaire.

– Les illustrations (facultatives) figureront soit dans un cahier hors texte soit en vis à vis du texte mais hors pagination. Selon les sujets, un DVD d’extraits peut aussi être joint.

Une table des illustrations devra figurer et les sources iconographiques seront indiquées. – Les citations d’ouvrages étrangers de langues courantes seront traduites en français mais le

texte original sera donné en note.

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– Les notes figureront en bas de page (plutôt qu’en fin de chapitre qui obligent le lecteur à de fatigantes manipulations) et les références seront données en suivant les conventions rappelées dans « Principales conventions relatives aux références bibliographiques ». Naturellement, la bibliographie finale ne dispense pas de donner à chaque citation, même implicite, la référence précise du texte cité. Si ce texte figure en bibliographie, vous pouvez utiliser un système d’abréviation (par exemple, indiquer seulement le nom de l’auteur et la date du texte) ; veillez cependant à ce qu’aucune confusion ne soit possible, et n’oubliez pas de donner la ou les pages concernées de l’ouvrage cité.

– Des index pourront être utiles et seront placés en toute fin de volume, qu’il s’agisse d’un index nominum (liste de noms de personnes cités y compris ceux de la bibliographie) ou un index des œuvres citées.

Du bon usage du directeur de recherche

Votre travail sera réalisé « sous la direction » d’un enseignant, mais le terme de « direction » peut être trompeur. Cet enseignant n’est pas là pour vous indiquer l’une après l’autre les tâches que vous devrez accomplir, mais pour veiller à ce que votre travail – ce que vous inventez, trouvez, proposez, de votre propre initiative et pour vos propres fins – soit conforme aux règles fondamentales de la recherche, apporte des connaissances ou des idées nouvelles, et répondre de manière intéressante à votre programme initial. Il est très important de bien comprendre que, votre recherche étant nouvelle, votre directeur ne l’a pas lui-même déjà accomplie ; par ailleurs, il ne lui est pas toujours possible de faire en même temps que vous la même recherche ; il ne dispose donc en règle générale d’aucune avance sur vous dans la connaissance de votre objet propre. En revanche, l’enseignant est plus expérimenté, et peut rattacher les questions que vous rencontrez à des questions similaires qu’il a déjà traitées. Aussi le bon usage du directeur ne consiste-t-il pas à considérer qu’il détient la vérité, mais à le prendre comme un interlocuteur qui pourra vous éviter des erreurs (de raisonnement, de méthode) et vous suggérer parfois des directions de travail qui vous avaient échappé. Cela vaut à tous les stades de votre recherche, même les tout premiers ; notamment, si vous traitez d’une question générale, il ne faut pas attendre de l’enseignant à qui vous en parlerez qu’il soit forcément à même de constituer aussitôt votre corpus ni votre bibliographie à votre place (encore que, bien entendu, il puisse vous aider, parfois beaucoup, sur tous ces points).

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LE MASTER PROFESSIONNEL Didactique de l’image : production d’outils, art de la

transmission

Présentation

La formation vise à acquérir une méthodologie dans la production d’outils pédagogiques traditionnels (écrits, audiovisuels) et ceux utilisant les nouvelles technologies et les nouvelles formes de pédagogie (sites et jeux éducatifs en ligne) ; à doter les étudiants d’outils d’analyse et de méthodes de travail adaptés à l’utilisation de l’image fixe et de l’image animée dans toutes les formes d’activités éducatives. Le Master professionnel se conçoit à la fois comme une pratique (pédagogique) et comme une réflexion (théorique) sur les images (fixes ou animées) servant de support à une pratique professionnelle éducative dont la diversité est extrême tant sur le plan institutionnel qu’à l’échelle des contenus. Le Master professionnel s'adresse en particulier à deux types de « publics » : d’une part, des étudiants titulaires d’un diplôme de Licence et de Master 1 (toutes disciplines) ; d’autre part, dans le cadre des procédures de validation des acquis professionnels et de validation des acquis de l’expérience, tout formateur, éducateur ou enseignant dans quelque domaine ou organisme que ce soit.

Les stages

L’étudiant devra accomplir deux stages intégrés à la formation au cours des deux années du Master (un stage court en M1 et un stage long en M2) afin d’élaborer son projet professionnel.

Les mémoires et projets

Au cours de ces deux années, l’étudiant accomplira un travail de recherche qui peut prendre trois formes :

• mémoire de recherche appliquée au monde professionnel à la suite du stage (soutenances couplées), • mémoire de recherche sur la didactique de l’image, • mémoire accompagnant une création de document pédagogique écrit, audiovisuel ou multimédia.

Au terme du Master 1, l’étudiant remettra et soutiendra un mémoire préparatoire dont le contenu variera selon les projets et sera fixé avec le directeur de recherche à la fin du premier semestre. En Master 2, l’étudiant finalisera son mémoire et/ou son projet.

Débouchés et secteurs d'activités visés

• Secteur de la diffusion du savoir (édition livre, audiovisuelle, multimédia, web, chaîne TV spécialisée) ;

• Tout le secteur de la transmission du savoir et de l’éducation à et par l’image, à la fois dans les milieux culturels et artistiques (associations, centres de formation, musées, conservatoires d’images) et dans tout autre domaine, privé ou public, institutionnel ou non, où les images sont un enjeu ou un outil de formation.

Compétences à acquérir

� Conception d’outils pédagogiques écrits, audiovisuels, multimédias ; � Conception et animation d’ateliers pour le jeune public mais aussi le grand public ; � Conception de programmation de films et de projets pédagogiques pour tous les publics dans le

domaine de l’action culturelle ; � Formation des enseignants du primaire et du secondaire par exemple pour les opérations École,

Collège et Lycéens et cinéma et des conférenciers pour les institutions muséales et des formateurs pour les programmes pédagogiques des collectivités territoriales ;

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� Réalisation de documentaires didactiques sur l’histoire et l’esthétique des images fixes et en mouvement, des arts plastiques.

Partenaires

Des partenariats sont noués avec des institutions comme la Cinémathèque française, la Cinémathèque Robert-Lynen, l’IRI ou avec des entreprises et des associations engagés dans la pédagogie de l’image : France 5-Curiosphere.tv, l’UFFEJ, Centrimages. D’autres sont en projet avec le Forum des images, l’École nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris. Ils donnent lieu à des projets pédagogiques impliquant les étudiants, des offres de stage et des tarifs préférentiels.

PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS

MASTER 1 - SEMESTRE 1

L’étudiant suit les trois cours de spécialités et l’enseignement de méthodologie de la recherche :

Enseignant Intitulé du cours Code Lieu Jour

horaire Volume horaire

T. FAUCON

Questions approfondies de pédagogie de l’image 1 : Production d’outils pour

l’analyse filmique

V7P30 Censier s 390

Vendredi 12h-14h

24h coeff. 1,25 4 ECTS

M. FAMULICKI

Pratique de la production d’outils : enseignement

technique fondamental 1 : Captation (image et son).

V7P10 Censier s. 392

Vendredi 14h-16h

24h coeff. 1,25 4 ECTS

C. LAPLANCHE

Pratique de la production d’outils : enseignement

technique fondamental 2 : Post-production

V7P20 Censier s. 320 et CAVI

Jeudi 9h-11h

24h coeff. 1,25 4 ECTS

E. SIETY et C. TESSON

Méthodologie de la recherche

V7M01 Censier

Amphi B Lundi

10h-11h

25h coeff. 0,50 1 ECTS

L’étudiant choisit également deux séminaires parmi ceux du Master recherche de Paris 3 (et non des établissements partenaires) dans le tronc commun ou dans les cours de spécialités dans les parcours de son choix :

Enseignant au choix parmi l’offre Paris 3 du Master

recherche

Voir intitulé dans le tronc commun et les 5 parcours

Voir Master recherche

Censier Voir

Master recherche

24h coeff. 1 3 ECTS

Enseignant au choix parmi l’offre Paris 3 du Master

recherche

Voir intitulé dans le tronc commun et les 5 parcours

Voir Master recherche

Censier Voir

Master recherche

24h coeff. 1 3 ECTS

Les étudiants n’ayant pas validé le niveau de langue nécessaire à l’obtention du Master (supposé avoir été acquis en licence) devront suivre un enseignement de langue hors cursus.

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MASTER 1 - SEMESTRE 2

L’étudiant suit les trois cours de spécialités et l’enseignement de méthodologie de la recherche et d’élaboration du projet professionnel :

Enseignant Intitulé du cours Code Lieu Jour

horaire Volume horaire

P. BOUTIN Questions approfondies de pédagogie de l’image 2 : animation et formation

V8P30 Censier

387 Jeudi

14h-16h

26h coeff. 1,25 4 ECTS

T. SCHMITT Economie et droits de diffusion des images

V8P20 Censier

432 Jeudi

10h-12h

26h coeff. 1,25 4 ECTS

C. ARCHAT

Pratique de la production multimédia : construire des

activités pédagogiques avec un outil d’annotation de films

V8P40 Salle Piazza Beaubourg

4 jours au début du second

semestre

26h coeff. 1,25 4 ECTS

Directeur de recherche et de

projet

Ouverture professionnelle : Élaboration du projet

professionnel

12,5 coeff. 0,5 1 ECTS

Stage de courte durée 2 à 6 semaines

Coeff. 2 6 ECTS

Directeur de recherche et de

projet

Rédaction d’un mémoire préparatoire

Soutenance devant jury

Coeff. 4,75 Coeff. 0,25 16 ECTS

L’étudiant choisit également deux séminaires parmi ceux du Master recherche de Paris 3 (et non des établissements partenaires) dans le tronc commun ou dans les cours de spécialités dans les parcours de son choix :

Enseignant au choix parmi

l’offre Paris 3 du Master recherche

Voir intitulé dans le tronc commun et les 5 parcours

Voir Master recherche

Censier Voir

Master recherche

25h coeff. 1 3 ECTS

Enseignant au choix parmi

l’offre Paris 3 du Master recherche

Voir intitulé dans le tronc commun et les 5 parcours

Voir Master recherche

Censier Voir

Master recherche

25h coeff. 1 3 ECTS

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MASTER 2 - SEMESTRE 1

L’étudiant suit les trois cours de spécialités et l’enseignement de méthodologie de la recherche :

Enseignant Intitulé du cours Code Lieu Jour

horaire Volume horaire

P. BOUTIN Animation et pratique

pédagogique de la production d’images

V9P10 Censier, salle 520

Jeudi 8h-10h

24h coeff. 1,5 5 ECTS

T. FAUCON Pratique d’analyse didactique V9P30 Censier, salle 533

Jeudi 10h-12h

24h coeff. 1,5 5 ECTS

P. BOUTIN et T. FAUCON

(coord.)

Production d’outils pédagogiques et supports de

diffusion V9P20

Censier, salle 533

Mercredi 18h-20h

24h coeff. 1,5 5 ECTS

Directeur de recherche et de

projet

Méthodologie de la recherche et élaboration du projet

professionnel

Coeff. 0,75 1,5 ECTS

L’étudiant choisit également un séminaire parmi ceux du Master recherche de Paris 3 (et non des établissements partenaires) dans le tronc commun ou dans les cours de spécialités dans les parcours de son choix :

Enseignant au choix parmi

l’offre Paris 3 du M2 R

Voir intitulé dans les 5 parcours

Voir Master Recherche

Censier Voir Master recherche

25h coeff. 1 3 ECTS

Les étudiants directement inscrits en Master 2 Pro (qui n’ont pas validé le Master 1 Pro) doivent par ailleurs suivre les cours de « Questions de pédagogie de l’image » (Master 1, semestres 1 et 2).

MASTER 2 - SEMESTRE 2

Aucun cours au second semestre afin de donner la possibilité de faire un stage à plein temps mais en s’engageant à suivre la méthodologie de la recherche et l’élaboration du projet professionnel.

Enseignant Intitulé du cours Code Lieu Jour

horaire Volume horaire

Stage longue durée donnant lieu à

rapport

8 à 16 semaines coeff. 4,5 16 ECTS

Directeur de recherche et de

projet

Méthodologie de la recherche et élaboration du projet professionnel

Coeff. 0,75 1,5 ECTS

Directeur de recherche et de

projet

Finalisation du mémoire et/ou projet Soutenance du mémoire et du rapport

devant jury

Coeff. 6 Coeff. 0,5 23 ECTS

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DESCRIPTIF DES ENSEIGNEMENTS

MASTER 1 - SEMESTRE 1

V7P30 - Questions approfondies de pédagogie de l’image (1) : production d’outils pour l’analyse filmique Térésa FAUCON À partir de l’examen d’un choix de documents écrits, audiovisuels, multimédias destinés à l’enseignement du cinéma, on mettra en évidence la diversité des stratégies didactiques utilisées depuis ces trente dernières années et la conception du cinéma qu’elles sous-tendent. Il s’agira en particulier d’interroger une pratique courante dans les nombreux cadres de transmission du cinéma (scolaire ou extrascolaire, festival, institutions muséales, sites pédagogiques, bonus dvd… pour de nombreux publics) : l’analyse de films, et d’étudier ses différentes formes (écrite, orale, audiovisuelle, multimédia). Les questions de description, d’interprétation, de terminologie seront abordées. Cette réflexion permettra d’étudier les différentes formes d’analyse et d’en proposer de nouvelles. Le séminaire sera validé par la production d’une analyse pour une situation pédagogique précise choisie et justifiée par l’étudiant.

V7P10 - Pratique de la production d’outils : enseignement technique fondamental 1 : Captation (image et son) Marie FAMULICKI Le but du cours est de pouvoir conduire de bout en bout, sous tous ses aspects techniques, la construction d'un petit film, afin, d'une part, de se forger un savoir technique pour pouvoir répéter l'expérience plus tard (dans le cadre d'encadrement d’ateliers-cinéma par exemple), et d'autre part, de mettre en œuvre une réelle réflexion sur la conception des images.

À partir d’un scénario identique pour tous, les étudiants réaliseront par petits groupes des films différents. Suivant leurs choix de découpage et de mise en scène, ils donneront une coloration et un style différents à leur film. Pour la validation, un travail écrit complémentaire à la réalisation collective sera demandé.

Attention : L’horaire du cours sera variable : quelques séances aux heures indiquées dans le planning et quatre workshops sur une demi-journée.

V7P20 - Pratique de la production d’outils : enseignement technique fondamental 2 : Postproduction Carolyn LAPLANCHE En résonance avec le cours de Marie FAMULICKI sur la captation, nous aborderons les notions du montage, de sa théorie à sa pratique, en le pensant non pas après le tournage, mais comme un autre outil d'écriture, en analysant des extraits de films. Grâce aux différents exercices proposés, les élèves seront autonomes sur le logiciel de montage et à mêmes de diriger leurs projets pédagogiques.

V7M01 - Méthodologie 1 : Introduction à la recherche (cours magistral obligatoire pour tous les étudiants) Emmanuel SIETY et Charles TESSON Ce cours souhaite apporter aux étudiants qui effectuent leur « entrée en recherche » un certain nombre d’instruments et de réflexions d’ordre méthodologique, dans la perspective de l’élaboration du mémoire. L’activité du chercheur sera d’abord définie en fonction de ses finalités. Les problèmes de méthode seront ensuite abordés de façon à la fois théorique et pratique : construction d’une problématique, modelage et remodelage du corpus, déplacement de contenus et travail de la citation, mise en place d’hypothèses, etc.

MASTER 1 - SEMESTRE 2

V8P30 - Questions approfondies de pédagogie de l’image (2) : création et animation d’atelier Perrine BOUTIN

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Comment mettre en œuvre les outils pédagogiques, qu’ils soient écrits, audiovisuels ou multimédias ? Derrière le terme d’atelier se cachent de nombreuses manières d’aborder le cinéma, avec des outils plus ou moins sophistiqués. Nous verrons les différentes possibilités existantes (dans diverses institutions) ou celles à imaginer, pour des élèves d'âge divers, de l'école au lycée. Quelles sont les manières d’aborder le cinéma pratiquement ? Nous verrons qu’avec un même outil, il peut exister différentes formes d’atelier, différences qui se retrouvent à l’échelle de la pratique, mais également à l’échelle de la pédagogie mise en place. L’étudiant sera évalué à partir d’un exposé (un écrit rendu à l’appui) sur une pratique d’atelier, imaginée, vécue et/ou observée.

V8P40 - Pratique de la production d’outils multimédia : construire des activités pédagogiques avec un logiciel d’annotation de films Caroline ARCHAT Ce cours vise à apporter des éclairages théoriques sur les enjeux de l’éducation au cinéma et propose aux étudiants de concevoir et de réaliser un projet pédagogique en collaboration avec des enseignants d'établissements primaires et secondaires. Ce projet engage l'utilisation d'outils numériques, en particulier le logiciel Lignes de temps, développé par l’Institut de Recherche et d’Innovation du Centre Pompidou. L’étudiant sera évalué sur sa capacité à imaginer des activités novatrices, à adapter et remanier son projet dans la confrontation au terrain et à analyser l'expérience vécue au regard de l’apport théorique du cours.

Attention : Les horaires seront groupés sur 5 jours : deux jours et demi début février (soit 15h), une journée en mars (6h) et une journée en mai (5h). La présence des étudiants dans les classes, obligatoire pour la bonne marche du projet, pourra être validée comme un stage cours du Master 1 donnant lieu à une convention avec l’établissement scolaire dans lequel interviendra l’étudiant.

V8P20 - Production éducative et droits d’auteur Thomas SCHMITT Quels besoins financiers pour la production d’une ressource éducative ? Quelles recettes possibles pour couvrir les dépenses ? Quel cadre juridique peut s’appliquer à une production éducative ? La finalité éducative d’une diffusion l’emporte-t-elle sur la propriété intellectuelle ? Quand le droit de citation s’avère-t-il licite ? Comment gérer au mieux l’acquisition des droits d’auteur ? Ces quelques questions guideront le séminaire proposé dont l’objectif sera d’accompagner les étudiants au plus près d’une pratique concrète tout en la reliant à un cadre théorique exigeant.

MASTER 2 - SEMESTRE 1

V9P10 - Animation et pratique pédagogique de la production d’images Perrine BOUTIN L’objectif du cours est d’analyser la façon dont les images sont manipulées, au sens littéral du terme, par des outils pédagogiques, écrits, audiovisuels ou multimédias. Nous verrons comment ces outils ont des visées différentes, selon leurs façons de donner à voir l’image : ils apportent un point de vue, un discours, sur la production d’image. Dans quelle mesure la forme pédagogique adoptée, mais surtout l’outil en lui-même et le discours qui l’accompagne (ou qu’il produit), influent-ils sur la réception des images ?

Le cours permet ainsi de réfléchir aux glissements possibles, au détournement, d’un outil, par sa pratique. Cette prise de conscience de la porosité d’un outil permet de mieux envisager les possibilités de production et les différentes formes de pédagogies possibles. Ce cours fera l’objet d’un contrôle terminal écrit.

V9P30 - Pratique d’analyse didactique Térésa FAUCON Ce séminaire sera l’occasion d’explorer et interroger différentes propositions de « leçon de cinéma » attendues (reconnues comme telles) ou inattendues (ponctuellement dans un film-essai ou une fiction). Nous réfléchirons à cette pratique courante qui témoigne, selon les approches, d’une conception du cinéma et interrogerons le dispositif pédagogique qu’elle met en place (instance médiatrice, savoir enseigné-objet de la leçon, destinataire-spectateur). Le séminaire sera validé par l’analyse d’une « leçon ».

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V9P20 - Production d’outils pédagogiques et supports de diffusion Coord. par Perrine BOUTIN et Térésa FAUCON Au cours de ce séminaire collectif, plusieurs professionnels seront invités à discuter de la production d’outils pédagogiques sur différents supports (DVD, multimédia, net, jeux) et à présenter leurs travaux. A titre indicatif, voici quelques-unes des interventions proposées : Nathalie Bourgeois (Cinémathèque française), Aurélia Gaud (bonus de DVD), Marie Borrel (e-learning), Laurent Pierronnet (sous-titrage).

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Master International en Etudes Cinématographiques et Audiovisuelles

(Pratiques contemporaines de l’image)

co-diplôme

délivré conjointement par les établissements suivants : l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 (France)

l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense-Paris 10 (France) l’Università Catolica del Sacre Cuore di Milano (Italie)

l’Università degli Studi di Udine (Italie) l’Université de Liège (Belgique)

la Ruhr Universität Bochum (Allemagne) la Goethe Universität Frankfurt (Allemagne)

le Birkbeck College of the University of London (Grande Bretagne) l’Universitat Pompeu Fabra de Barcelona (Espagne)

Objectifs généraux du Master International

La formation, qui se veut de type recherche, vise à former, à un niveau d’excellence européen, un nombre limité d’étudiants dans le domaine de la recherche en Études cinématographiques et audiovisuelles. Les 9 universités partenaires, qui ont toutes des départements ou des filières spécialisés dans ce domaine, se connaissent bien et collaborent ensemble depuis longtemps. Elles ont décidé d’unir leurs compétences spécifiques pour offrir un co-diplôme européen de niveau master tout à fait original et même unique. En effet, outre la diversité des cultures universitaires ici réunies (couvrant 7 pays européens), les spécialités particulières développées chez chacun des partenaires, forment un ensemble à la fois ouvert et multiple, étoffé et spécialisé, qui n’existe évidemment dans aucune université prise individuellement. L’offre globale ainsi proposée donne une véritable « plus value » internationale à cette formation pleinement européenne.

Description des formations chez chaque partenaire Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 (France)

Le Département « Cinéma et Audiovisuel » de l’Université Paris 3, qui existe depuis 1970, regroupe une vaste équipe d’enseignants et de chercheurs réputés internationalement, et de très nombreux étudiants de tous niveaux, y compris en doctorat. L’enseignement délivré en Master est de type théorique et multidisciplinaire, couvrant à peu près tous les champs du savoir applicable au cinéma : esthétique, psychanalyse, philosophie, histoire, histoire de l’art, anthropologie, sociologie, sémiologie, économie, etc. Tous les types de cinéma sont abordés (primitif, muet, classique, moderne, contemporain, documentaire, expérimental, essayiste, européen, américain, latino, asiatique, cinématographies rares, etc.). Au delà du cinéma, sont abordés aussi la vidéo, la photo, les arts visuels, l’art contemporain, la muséologie, etc. Les exigences académiques sont d’un haut niveau. De nombreux travaux de recherche sont demandés aux étudiants. Une cinémathèque est intégrée au département. De nombreux partenaires sont associés aux activités académiques et scientifiques. Les étudiants du master international seront intégrés dans les séminaires du master recherche.

Université de Paris Ouest Nanterre La Défense-Paris 10 (France)

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Etroitement lié aux Etudes théâtrales et artistiques, le Master de l’Université Paris Ouest (Nanterre) propose un parcours de formation centré sur les rapports entre le cinéma et le théâtre, la littérature et l’histoire. Dans une perspective à la fois théorique et pratico-productive, d’écriture et de mise en scène, le master propose des enseignements sur l’écriture de l’histoire et de la mémoire, les stratégies d’archivage des textes, l’écriture de textes et de produits médiatiques, qu’il s’agisse de fiction ou de documentaire, l’études de diverses formes filmiques et audiovisuelles. Le cinéma et la télévision sont étudiés dans leurs aspects esthétiques, culturels, anthropologiques, et vus dans une perspective scénaristique.

Université de Liège (Belgique)

Le Master en « Arts du Spectacle » de l’Université de Liège propose une formation spécialisée qui offre des compétences théoriques, à la fois esthétiques, philosophiques, historiques, sociologiques et économiques. La spécificité de la formation consiste à unir l’étude du cinéma et de l’audiovisuel (avec des spécialités fortes, notamment dans le domaine de la production documentaire, de l’art vidéo et de l’animation) avec l’étude des arts de la scène (surtout le théâtre et la danse). Parmi les enseignements proposés, signalons l’esthétique des arts de l’image, les théories de la mise en scène, le travail de l’acteur, l’économie des modes de production, etc. Les cours prévoient une confrontation permanente avec les objets, qu’ils viennent du cinéma des premiers temps ou du cinéma classique, qu’il s’agisse de cinéma industriel contemporain, du documentaire ou de formes plus expérimentales.

Università degli Studi di Udine (Italie)

Les cours du Master en « Etudes cinématographiques et Audiovisuelles » de l’Université d’Udine (qui se donnent au siège de Gorizia) offrent une formation avancée, avec une orientation historique, philologique et théorique, dans les champs du cinéma, des rapports entre cinéma et art contemporain, et du film comme part essentielle du patrimoine culturel. Le Master comprend aussi, et cela constitue sa spécificité, qui est un exemple unique de ce type en Europe, un Laboratoire de restauration du film et de la vidéo (« la Camera Ottica »), qui permet l’approfondissement des problématiques et des pratiques de conservation et de restauration, ainsi que l’acquisition de compétences dans le traitement philologique du film et dans la réalisation d’éditions critiques de matériels audiovisuels.

Università Catolica del Sacre Cuore di Milano (Italie)

Le Dpt des « Sciences de la Communication et§ du Spectacle » et la « Haute Ecole en Médias, Communication et Spectacle » de l’Université Catholique de Milan sont parmi les centres d’études et de formation les plus avancés d’Italie dans le domaine de la communication audiovisuelle. La présence dans le département d’enseignants d’histoire, d’histoire de l’art et d’histoire culturelle, de sémiotique, de sociologie, d’anthropologie, de dramaturgie et des arts de la scène, assure une grande dimension interdisciplinaire aux activités de recherche et de formation. En étroit contact avec le département, deux centres de recherche collaborent : l’OssCom (centre de recherche sur les medias et la communication) et le Certa (centre de recherche sur la communication et l’audiovisuel)

Ruhr Universität Bochum (Allemagne)

L’ « Institut d’Etudes sur les Médias » offre les tendances les plus innovantes dans le domaine de la recherche allemande et internationale sur les médias et les études culturelles. Les enseignements comprennent l’histoire, la théorie, l’esthétique, la sociologie et l’économie des médias. L’Institut présente une vocation nettement interdisciplinaire et est le plus important dans son domaine en Allemagne.

Goethe Universität Frankfurt (Allemagne)

L’ « Institut d’Etudes Théâtrales, Cinématographiques et Médiatiques » de l’Université Goethe étudie les processus communicationnels, esthétiques et artistiques dans les domaines du théâtre, du cinéma et des médias. Les formes de représentations filmiques, théâtrales et médiatiques sont étudiées du point de vue de leur évolution historique, dans leurs dimensions théoriques et esthétiques et dans leurs implications sociales. En outre l’Institut associe l’analyse des formes expressives et médiatiques traditionnelles à l’étude des nouvelles modalités communicatives générées par la convergence. Le trait distinctif de l’Institut est l’approche interdisciplinaire, qui allie compétences philosophiques, littéraires, musicologiques, historiennes de l’art et sociologiques dans l’approche du cinéma et des médias. Cette perspective est complétée par une connexion systématique entre formes de recherche théoriques, analytiques et descriptives, avec des approches appliquées et pratiques.

Birkbeck College of the University of London (Grande Bretagne)

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Le Dpt d’ « Art History and Screen Media » de Birkbeck College jouit d’une réputation internationale par la variété de ses recherches spécialisées et le niveau de certification de ses activités académiques. Les domaines de recherches sur lesquelles le Dpt s’est particulièrement focalisé, incluent les études cinématographiques, les arts visuels, l’architecture et les pratiques de ce que l’on appelle le « new art », adoptant une approche dynamique et active. Parmi les parcours de formation proposés figurent : histoire et théorie des arts numériques, histoire du cinéma et des médias visuels, histoire du design au 19ème et 20ème siècles, muséologie, thèmes interdisciplinaires liés aux rapports arts et musique, politique et représentation des genres (gender), histoire et études télévisuelles, culture visuelle post-coloniale, études sur la photographie.

Universitat Pompeu Fabra de Barcelona (Espagne)

Le Dpt de Communication est composé d’enseignants et de chercheurs professionnels organisés en quatre équipes de travail : a) Cinéma, b) Communication Audiovisuelle, c) Journalisme, d) Culture digitale. La formation, encadrée principalement par des enseignants de la Faculté de Communication, s’articule en un M1 en Journalisme, en Communication Audiovisuelle et en Publicité & Relations Publiques, et en un M2 en Etudes Avancées en Communication sociale, en Cinéma et Audiovisuel Contemporain et en Innovation et Qualité Télévisuelles (en collaboration avec TV3). L’activité de recherche est essentiellement focalisée sur des projets liés à l’information, à la communication du territoire, aux narrations transmédia, à la convergence audiovisuelle, aux nouvelles stratégies de communication, à la publicité (sociologie et marketing). D’autres projets de l’équipe Unica portent sur la communication audiovisuelle interculturelle, les nouveaux médias et les scénarios de la convergence, la politique de la communication à l’ère du digital, la relation TV/qualité, etc.

Mobilité étudiante

Les étudiants inscrits dans ce Master International auront un cursus sur deux ans impliquant une mobilité obligatoire dans deux universités d’autres pays que celui de leur université de départ. Cette mobilité étudiante est définie par les principes suivants :

1) L’étudiant doit accomplir une mobilité de deux semestres sur les quatre de son master. Cela représente donc 50% de la formation suivie à l’extérieur (dans deux universités différentes) et 50% dans son université d’origine. Le deuxième semestre du master 1 et le premier semestre du master 2 sont vivement conseillés pour effectuer cette mobilité.

2) Cette mobilité doit concerner deux partenaires différents (un par semestre) et si possible deux pays différents.

3) Au cours de chacun des semestres de sa mobilité, l’étudiant doit suivre tous les enseignements définis par la maquette de ce semestre (soit 5 séminaires en M1 – 25 crédits – et 3 séminaires en M2 – 15 crédits).

4) L’étudiant doit valider les enseignements suivis dans les universités d’accueil conformément aux procédures d’évaluation en vigueur dans cette université d’accueil.

5) Chaque université sera attentive à transmettre, autant que possible, les notes des étudiants dans des délais qui rendront compatibles les différents calendriers universitaires.

6) Le travail de recherche (mémoire préparatoire et mémoire final) de l’étudiant est à accomplir en principe dans son université d’origine, sous la direction d’un professeur de cette université. Toutefois, il est possible, selon les cas qui se présenteraient, d’envisager des co-directions de recherche entre professeurs appartenant à deux universités différentes. La soutenance se fera dans ces cas toujours dans l’université d’origine.

Aide financière

Des aides financières favorisant la mobilité étudiante seront accordées sur la base des modalités habituelles prévues dans le cadre général de la mobilité étudiante dans chaque université partenaire (bourse Erasmus ou autre – attention : un étudiant n’a droit qu’à un seul financement Erasmus tout au long de son cursus universitaire). D’autres types d’aide à la mobilité existent (RIDF, Crous, AMIE, Ville de Paris, etc). Chaque université pourra apporter à ce financement de base des formes spécifiques ou supplémentaires selon ses possibilités.

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Nombre d’étudiants

Chacune des 9 universités partenaires propose une sélection de 5 étudiants (+ 3 en liste d’attente). On arrive ainsi à un nombre total d’une cinquantaine d’étudiants pour tout le master, répartis entre tous les d’établissements. Bien sûr, ce nombre est modulable et doit servir surtout d’ordre de grandeur. Les étudiants proposés par chaque université sont sélectionnés finalement par une Commission Pédagogique Internationale regroupant des représentants de chaque université partenaire.

Structure de la formation

Le programme mis au point consiste en une formation de deux ans (master 1 et master 2) comportant 4 semestres au total et totalisant 120 crédits ECTS. En master 1, l’ensemble est construit à partir de modules d’enseignements spécialisés (5 par semestre), et facultativement d’un module linguistique de formation aux langues des pays d’accueil choisis. Un dossier de recherche appelé « mémoire préparatoire » (environ 35 pages) devra être présenté par l’étudiant à la fin de son Master 1 et validé par le directeur de recherche et un lecteur extérieur. En master 2, le programme comporte 3 modules d’enseignement spécialisé par semestre. S’y ajoute la finalisation du mémoire de recherche personnel (environ 120 pages) que l’étudiant devra soutenir oralement devant un jury pour clôturer son programme en master 2. Le détail du programme est fourni dans la maquette ci-dessous.

Crédits

Chaque séminaire de spécialité vaut 5 crédits ECTS, ce qui représente 50 crédits de séminaires pour le M1 et 30 crédits de séminaire pour le M2. Le « mémoire préparatoire » du M1 vaut 10 crédits et le mémoire final après soutenance 30 crédits.

Connaissance et formation linguistiques

Les candidats devront posséder les compétences linguistiques suffisantes pour suivre des enseignements et rédiger des travaux dans la langue des pays où ils séjourneront. Chaque université s’engage à vérifier le niveau de langue des étudiants qu’elle sélectionnera avant leur départ. Une certification de niveau B1 ou B2 est vivement conseillée. En outre, des modules de formation linguistique dans les langues des pays partenaires peuvent être proposés aux étudiants du Master. Cet enseignement est facultatif et ne sera pas validé par une note. Cet enseignement sera organisé par les services compétents des universités partenaires.

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MAQUETTE DU PROGRAMME DES COURS L’étudiant choisit un cours dans chacun des modules du programme. Compte tenu de la mobilité des étudiants à chaque semestre, la liste précise des cours disponibles sera détaillée juste avant le début de chaque semestre dans chaque université. MASTER 1 – 1er semestre Module d’enseignements spécialisés n°1 : Théorie de l’art et esthétique du cinéma (5 Ects) Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master

Module d’enseignements spécialisés n°2 : Patrimoine, archives et histoire du cinéma (5 Ects) Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master

Module d’enseignements spécialisés n°3 : Sociologie, droit, économie et technologie du cinéma et de l’audiovisuel (5 Ects) Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master

Module d’enseignements spécialisés n°4 : Culture visuelle, histoire culturelle et anthropologie des images (5 Ects) Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master

Module d’enseignements spécialisés n°5 : Pratiques contemporaines de l’image (5 Ects) Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master

Méthodologie de la Recherche en Master (lié au travail de recherche personnelle de l’étudiant)

MASTER 1– 2ème semestre

Module d’enseignements spécialisés n°6 : Théorie de l’art et esthétique du cinéma (5 Ects) Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master

Module d’enseignements spécialisés n°7 : Patrimoine, archives et histoire du cinéma (5 Ects) Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master

Module d’enseignements spécialisés n°8 : Sociologie, droit, économie et technologie du cinéma et de l’audiovisuel (5 Ects) Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master

Module d’enseignements spécialisés n°9 : Culture visuelle et anthropologie des images (5 Ects) Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master

Module d’enseignements spécialisés n°10 : Pratiques contemporaines de l’image (5 crédits Ects) Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master

Module de formation linguistique (facultatif) : Chaque université partenaire du Master propose des cours de formation linguistique dans les langues des pays concernés par le programme

Un « MEMOIRE PREPARATOIRE » au mémoire final de M2 (projet personnel original, entre 60.000 et 80.000 signes, à soutenir oralement) (10 crédits Ects)

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MASTER 2 – 1er semestre

Module d’enseignement spécialisé n°11 : Théories des formes visuelles et sonores (5 Ects) Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master

Module d’enseignement spécialisé n°12 : Histoire des formes visuelles et sonores (5 Ects) Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master

Module d’enseignement spécialisé n°13 : Pratiques des nouveaux médias et culture des images (5 Ects) Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master

Méthodologie de la recherche avancée (lié au travail de recherche personnelles de l’étudiant)

MASTER 2– 2ème semestre Module d’enseignement spécialisé n°14 : Théories des formes visuelles et sonores (5 Ects) Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master

Module d’enseignement spécialisé n°15 : Histoire des formes visuelles et sonores (5 Ects) Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master

Module d’enseignement spécialisé n°16 : Pratiques des nouveaux médias et culture des images (5 Ects) Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master

UN MEMOIRE DE RECHERCHE : Projet personnel original et conséquent – 250.000 signes – à soutenir oralement devant le jury à la fin du master 2 (30 crédits Ects)

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PROGRAMME DES COURS 2011-2012 PROPOSES PAR L’UNIVERSITE SORBONNE NOUVELLE PARIS 3

Note : au 2nd semestre, les étudiants du M1 de Paris 3 inscrits dans ce master, partiront en mobilité dans une des universités étrangères partenaires de la formation, pendant que les étudiants étrangers (toujours de M1) des universités partenaires viendront accomplir leur second semestre à Paris 3. Pour les étudiants en M2, c’est le premier semestre qui se fait à l’étranger (dans une autre université étrangère que celle du M1). Nous avons fait figurer ci-dessous uniquement la liste des cours de Paris 3 qui sont ouverts aux étudiants du master international. La liste des cours offerts par les universités étrangères (Milan, Liège, Udine, Bochum, Francfort, Londres et Barcelone) sera fournie séparément et ultérieurement

MASTER 1 – 1er semestre L’étudiant choisit un cours dans chacun des cinq modules du programme proposé par l’Université Paris 37. Module d’enseignements spécialisés n°1 : Théorie de l’art et esthétique du cinéma (5 crédits Ects)

Code/ Etablissement Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle

Jour/ horaire

V7S40 Teresa CASTRO Théorie des images Censier

Jeudi

13h30-15h30

V7F50 Emmanuel SIETY La matière des images Censier

Mardi 16-18h

Module d’enseignements spécialisés n°2 : Patrimoine, archives et histoire du cinéma (5 crédits Ects)

V7S70 STEINLE Matthias L’image d’archives : fonction

culturelle des images du passé dans le présent

Censier

Mercredi 10-12h

V7S90 LAYERLE Sébastien Fiction et histoire 1 : l’histoire et sa reconstitution cinématographique

Censier

Mercredi 16-18h

V7F22 VERAY Laurent

Questions d’histoire du cinéma : évolution de l’historiographie de

l’histoire du cinéma des origines à nos jours

Censier Lundi 15-17h

Module d’enseignements spécialisés n°3 : Sociologie, droit, économie et technologie du cinéma et de l’audiovisuel (5 crédits Ects)

Module d’enseignements spécialisés n°4 : Culture visuelle, histoire culturelle et anthropologie des images (5 crédits Ects) 7 Les étudiants souhaitant suivre un autre séminaire de master que ceux mentionnés dans le programme proposé peuvent en faire la demande au directeur du Master international.

V7F30 CRETON Laurent Questions d’économie du cinéma et

de l’audiovisuel Censier

Lundi 11-13h

V7S56 KITSOPANIDOU

Kira

Stratégies d’innovation dans le champ des industries culturelles et

créatives

Censier

Mardi 16-18h

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V7S60 NINEY François Virtualités poétiques et historiques

de le re-prise de vues Censier

Jeudi

16-18h

V7S12 ROLLET Sylvie Le cinéma à l’épreuve de la

catastrophe : une esthétique du « tort »

Censier

Vendredi 9-13h

Module d’enseignements spécialisés n°5 : Pratiques contemporaines de l’image (5 crédits Ects)

Méthodologie de la Recherche en Master 1

V7S48 BLANCHET Alexis Games Studies : de l’opposition

ludologie/narratologie à la convergence culturelle

Censier Jeudi

10-12h

V7S52 SOULEZ Guillaume L’analyse des séries TV : généalogies Censier Mardi 16-18h

V7F40 FAUCON Teresa Questions approfondies de pédagogie

de l’image Censier

Jeudi 14-16h

V7M01 SIETY Emmanuel

& TESSON Charles Introduction à la Méthodologie de la

recherche Censier

Amphi B

Lundi 10-11h

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MASTER 1 – 2nd semestre

Module d’enseignements spécialisés n°6 : Théorie de l’art et esthétique du cinéma (5 crédits Ects)

V8F61 LEMAÎTRE Barbara

& ABOUDRAR Bruno Nassim

Questions approfondies d’esthétique Censier Jeudi

10-12h

V8S47 FAUCON Térésa Formes contemporaines du montage Censier Mardi 12-14h

Module d’enseignements spécialisés n°7 : Patrimoine, archives et histoire du cinéma (5 crédits Ects)

V8S71 STEINLE Matthias Le docufiction : possibilités et limites

d’un genre hybride Censier

Vendredi 16-18h

V8S91 LAYERLE Sébastien Fiction et histoire 2 : les « capacités

historiennes » du cinéma Censier

Mercredi 10-12h

Module d’enseignements spécialisés n°8 : Sociologie, droit, économie et technologie du cinéma et de l’audiovisuel (5 crédits Ects)

V8F31 DUCHET Chantal Les stratégies de l’audiovisuel Censier Lundi 11-13h

V8F81 KITSOPANIDOU/

LAYERLE/ MANONNI

Histoire des métiers et des techniques A préciser Vendredi

14h30-16h30

Module d’enseignements spécialisés n°9 : Culture visuelle, histoire culturelle et anthropologie des images (5 crédits Ects)

V8S35 CASTRO Teresa Cinéma, voyeurisme et surveillance Censier Jeudi

13h-15h

V8S33 TESSON Charles Le cinéma asiatique, approche

culturelle et esthétique : le cinéma japonais

Censier Lundi 9-11h

V8S61 NINEY François Le subjectif et l’objectif Censier Mardi 10-12h

Module d’enseignements spécialisés n°10 : Pratiques contemporaines de l’image (5 crédits Ects)

V8F73 BRENEZ Nicole & DUBOIS Philippe

Cinéastes par eux-mêmes (Interventions de cinéastes invités)

INHA Mardi ou Mercredi 18-20h

V8S41 LE MAÎTRE Barbara Formes empreintées (film, photo,

peinture) Jeudi 16-18h

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MASTER 2 – 1er semestre L’étudiant choisit un cours dans chacun des trois modules du programme proposé par l’Université Paris 38. Module d’enseignements spécialisés n°11 : Théorie des formes visuelles et sonores (5 crédits Ects)

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

horaire

V9S20 DUBOIS Philippe Théorie des formes visuelles 1 Censier Jeudi

17-19h

V9S22 ABOUDRAR Bruno Nassim

Montrer, cacher : enquête sur le visible contemporain

Censier A fixer

Module d’enseignements spécialisés n°12 : Histoire des formes visuelles et sonores (5 crédits Ects)

V9S44 VERAY Laurent Histoire et esthétique du cinéma

français des années 20 Censier Lundi 12-14h

V9S30 THOMAS François Versions multiples :

le mythe de la version originelle Censier

Mardi 14-16h

Module d’enseignements spécialisés n°13 : Pratiques des nouveaux médias et culture des images (5 crédits Ects)

V9S32 MOINE Raphaëlle Genre et gender Censier Mercredi 14-16h

V9S90 DUCHET Chantal Convergences et stratégies dans le

secteur de l’audiovisuel Censier

Mardi 8-10h

Méthodologie de la Recherche en Master 2

8 Les étudiants souhaitant suivre un autre séminaire de master que ceux mentionnés dans le programme proposé peuvent en faire la demande au directeur du Master international.

V9M03 DUBOIS Philippe Séminaire de méthodologie

préparatoire à la recherche avancée Censier Salle 49

Jeudi 14-16h

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MASTER 2 – 2ème semestre L’étudiant choisit un cours dans chacun des trois modules du programme proposés par l’Université Paris 39. Module d’enseignements spécialisés n°14 : Théorie des formes visuelles et sonores (5 crédits Ects)

Code/ Etablissement

Enseignant Intitulé du cours Lieu/salle Jour/

horaire

V0S21 DUBOIS Philippe Théorie des formes visuelles 2 Censier Jeudi

17-19h

Module d’enseignements spécialisés n°15 : Histoire des formes visuelles et sonores (5 crédits Ects)

V0S41 SANCHEZ BIOSCA

Vicente Cinéma et écriture de l’histoire : la guerre d’Espagne au fil du temps

Censier Mercredi 15-17h

V0S31 THOMAS François Versions multiples :

un film peut en cacher un autre Censier

Mardi 14-16h

Module d’enseignements spécialisés n°16 : Pratiques des nouveaux médias et culture des images (5 crédits Ects)

V0S91 CRETON Laurent Economie du cinéma et de

l’audiovisuel Censier

Mardi 10-12h

V0S91 DUCHET Chantal Le paysage audiovisuel et la

mondialisation Censier

Mardi 8-10h

Mémoire final du Master L’étudiant réalisera aussi au cours de l’année de M2 son mémoire final de Master (ses principes, son format et ses exigences sont décrits p. 63-64).

9 Les étudiants souhaitant suivre un autre séminaire de master que ceux mentionnés dans le programme proposé peuvent en faire la demande au directeur du Master international.

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LES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS

Les mémoires peuvent être dirigés par les enseignants du Master et les directeurs de recherche de l'Ircav. Vous trouverez ici une liste indicative de leurs domaines de recherche. Pour plus d’informations sur les travaux effectués et dirigés par chacun, se reporter à l’annuaire des enseignants-chercheurs sur le site de l’université Paris 3 : http://www.univ-paris3.fr. Alexis BLANCHET (maître de conférence) Domaines de recherche

Histoire économique et culturelle de l'industrie des jeux vidéo, Cinéma et nouveaux médias, Récit interactif et récit dit "transmédia", Etudes vidéoludiques (contenus, pratiques, industries)

[email protected]

Ouvrages récents

- Des Pixels à Hollywood : Cinéma et jeu vidéo, une histoire économique et culturelle, Pix'N Love Editions, 2010

Jean-Pierre BERTIN-MAGHIT (professeur)

Domaines de recherche Cinéma et histoire – Cinéma et propagande – Film d'amateur comme pratique sociale – Écriture de l'histoire par le documentaire [email protected]

Ouvrages récents – Le Cinéma français sous l’Occupation, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1994 – Les Cinémas européens des années cinquante (dir.), AFRHC, décembre 2000 - Les Documenteurs des années noires, Le Nouveau Monde, 2004 - Lorsque Clio s’empare du documentaire, L’Harmattan, 2011, 2 volumes Jean-Loup BOURGET (professeur)

Domaines de recherche Cinéma hollywoodien classique : genres, auteurs, Européens à Hollywood – L'histoire au cinéma – La représentation du rêve au cinéma [email protected]

Ouvrages récents – Fritz Lang, Ladykiller, « Perspectives critiques », Presses Universitaires de France, 2009� – Le classicisme hollywoodien, (dir. avec J. Nacache), « Le Spectaculaire », Presses universitaires de Rennes, 2009.��

– Hollywood, un rêve européen, Armand Colin, 2006, édition chinoise, 2009 Perrine BOUTIN

Domaines de recherche Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel, Médiation et transmission du cinéma et de l'audiovisuel, Études de réception [email protected] Nicole BRENEZ (professeur)

Domaines de recherche Théorie du visuel – Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel –Théorie et histoire des avant-gardes cinématographiques – Méthodologies de l’analyse filmique – Histoires et pratiques de la programmation

[email protected] Ouvrages récents

– Jean Epstein. Bonjour Cinéma und andere Schriften zum Kino, (co-dir Ralph Eue), FilmmuseumSynemaPublikationen,Vienna, 2008

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– Abel Ferrara, le mal mais sans fleurs, Paris, Editions de l’Etoile/Cahiers du Cinéma, 2008 - Le cinéma critique. De l’argentique au numérique, voies et formes de l’objection visuelle, (co-dir Bidhan Jacobs), Paris, Publications de la Sorbonne, 2010 - Chantal Akerman, the Pajama Interview, Vienne, Useful Books, 2011 Teresa CASTRO

Domaines de recherche Théories, histoire et anthropologie des images, Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel, Photographie [email protected]

Ouvrages récents La pensée cartographique des images : Cinéma et culture visuelle, Aléa, 2011 Michel CHION (professionnel associé, habilité à diriger des recherches)

Domaines de recherche Théorie du visuel, du sonore et de la musique – Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel – Le scénario – Le cinéma depuis 1975 – La science-fiction et le voyage dans le temps. [email protected]

Ouvrages récents – Le Complexe de Cyrano. La Langue parlée dans les films français, Cahiers du Cinéma 2008 – Les Films de Sciente-fiction, Cahiers du Cinéma, 2008 – La Musique concrète. Art des sons fixés, nouvelle édition revue et augmentée, Mômeludies éditions, Lyon, 2009 - Le son: Traité d'acoulogie, Armand Colin, 2010 Laurent CRETON (professeur)

Domaines de recherche Économie du cinéma et de l’audiovisuel – Publics et marchés du cinéma – Distribution et promotion dans le champ cinématographique – Stratégies des entreprises dans les secteurs du cinéma et de l’audiovisuel – Histoire économique du cinéma [email protected]

Ouvrages récents – Économie du cinéma : perspectives stratégiques, Armand Colin, coll. « Cinéma », 2009, 224 p.� – Cinéma et stratégies : économie des interdépendances (dir.), Presses Sorbonne Nouvelle, coll. « Théorème », 2008, 232 p.� – Histoire économique du cinéma français : production et financement (1940-1959), CNRS Éditions, coll. « Cinéma et Audiovisuel », 2004, 345 p. Philippe DUBOIS (professeur)

Domaines de recherche Théorie du visuel – Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel –Cinéma et autres arts – Photographie – Art vidéo – Post-cinéma – Cinéma d’exposition et art contemporain. [email protected]

Ouvrages récents – Entre cinéma et art contemporain : expériences vidéo, Yellow Now, Crisnée, 2011 – Recherches sur Chris Marker (dir.), Théorème n° 6, Presses de la Sorbonne nouvelle, 2002 – Oui c’est du cinéma (dir.), Campanotto editore, 2010 Chantal DUCHET (professeure des universités)

Domaines de recherche Économie du cinéma et de l'audiovisuel – Sociologie du cinéma et de l'audiovisuel – Télévision, médias et nouvelles technologies – Image photographique et image numérique – Sport et télévision [email protected]

Publications récentes – « La publicité et l’Art » in Marc Jimenez (dir.), Regards sur l’image, collection L’université des Arts, Klincksieck, Paris, 2009 – « Le Cinéma et ses nouvelles pratiques promotionnelles,Yannick Lebtahi & Françoise Minot (dir.), La Publicité d'aujourd'hui : discours, formes et pratiques, collection Circav N°20, L'Harmattan, Paris, 2009.

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– « Quels contenus cinématographiques et audiovisuels pour les téléphones mobiles ? », Gilles Delavaud (dir.), Nouveaux médias, nouveaux contenus, Apogée, Rennes, 2009 Térésa FAUCON (maître de conférences)

Domaines de recherche Théorie du visuel – Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel –Histoire et esthétique du montage – Art vidéo – Cinéma et art contemporain – Expanded cinema, dispositifs et installations – Cinéma et musique – Cinématographies de l’Inde – Didactique du cinéma. [email protected]

Ouvrages récents – Penser et expérimenter le montage, coll. « Les Fondamentaux », Presses de la Sorbonne nouvelle, 2009. – J. M. W. Turner (avec Damien Sausset), Flammarion, coll. « Abécédaire », 2004 – « Écouter l’espace. Du film à l’installation » in Images contemporaines. Arts, formes, dispositifs, Lyon, Aléas, 2009 (sous la direction de Luc Vancheri) Kristian FEIGELSON (maître de conférences habilité à diriger des recherches)

Domaines de recherche Sociologie de la culture – Métiers et professions du cinéma – Politique culturelle et industries culturelles – Cinéma et histoire [email protected]

Ouvrages récents – Cinéma hongrois : le temps et l’histoire, Presses Sorbonne Nouvelle, coll. « Théorème », 2003 – Caméra politique : cinéma et stalinisme (co-dir.), Presses Sorbonne Nouvelle, coll. « Théorème », 2005 – Villes cinématographiques : cinés-lieux (dir. avec Laurent Creton), Presses Sorbonne Nouvelle, coll. « Théorème », 2007 – La fabrique filmique : Métiers et professions, Armand Colin, 2011 Claude FOREST (maître de conférences habilité à diriger des recherches)

Domaines de recherche Économie du cinéma – L’histoire économique de l'exploitation et la distribution cinématographique – La diffusion cinématographique en Europe – Sociologie du cinéma : analyse des discours et pratiques des professionnels et des publics – La demande et les pratiques culturelles [email protected]

Ouvrages récents – Économies contemporaines du cinéma en Europe. L’improbable industrie, Paris, CNRS éditions, 2001, 374 p. – L’argent du cinéma. Introduction à l’économie du 7e art, Paris, Belin, coll. Belin-SUP, 2002, 238 p. – Quel film voir ? Pour une socioéconomie de la demande de cinéma, Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 2010, 418 p. Laurent JULLIER (professeur)

Domaines de recherche Imagerie postmoderne (clips, blockbusters) – Éthique (violence, films X) – Études de réception –Gender studies – Psychologie. [email protected]

Ouvrages récents – La Leçon de vie dans le cinéma hollywoodien (avec J-M Leveratto), Vrin, 2008. – Interdit au moins de 18 ans, Armand Colin, 2008 – L’Analyse de séquences, Armand Colin, 2007 (2è édition) Kira KITSOPANIDOU (maître de conférences)

Domaines de recherche Économie du cinéma et de l'audiovisuel – Télévision, médias et nouvelles technologies – Histoire technologique du cinéma – Les métiers du cinéma. [email protected]

Ouvrages récents

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– Le Marketing du cinéma européen, Papazisis, Athènes, 2000 – L’Économie du cinéma américain – Histoire d’une industrie culturelle et de ses stratégies, (avec J. Augros), Armand Colin, 2009 Sebastien LAYERLE (maître de conférences)

Domaines de recherche Cinéma et histoire - Cinéma, politique, idéologie - Cinéma militant - Cinéma documentaire -Cinéma français, années 1960-1970 - Histoire sociale et culturelle du cinéma [email protected]

Ouvrages récents – Caméras en lutte en Mai 68, Paris, Nouveau Monde éditions, 2008�. – « En l'autre bord. Filmer les forces d'opposition à Mai 68 » in Le Mouvement Social n°223, Paris, La Découverte, avril-juin 2008, p 11-16�. – « Témoigner d'une mutation de l'être. Mai 68 dans l'ensemble Autocritique (Marie-Claire Schaeffer, 1968-1998) », Penser la création audiovisuelle. Cinéma, télévision, multimédia, Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence, 2009, p 149-161 Barbara LE MAÎTRE (maître de conférences)

Domaines de recherche Relations entre photographie et cinéma : images et dispositifs – Formes de l’empreinte (film, photo, peinture) – Problèmes de figuration – Cinéma et art contemporain – Cinéma et muséalité [email protected]

Ouvrages récents – Entre film et photographie. Essai sur l'empreinte, PUV, collection Esthétiques hors cadre, 2004 (Tra cinema e fotografia, traduction en italien, augmentée d'une préface de l'auteur, edizioni Kaplan, hiver 2009-2010) – « De l'effet cinéma à la forme-tableau » in Images contemporaines. Arts, formes, dispositifs, Lyon, Aléas, 2009 (sous la direction de Luc Vancheri) – « Economies du référent (1) : forme fossile (sur Algonquin Park, Early March, Mark Lewis, 2002) » in Cinema et Cie, n°10, spring 2008 (sous la direction de Philippe Dubois) Raphaëlle MOINE (professeure)

Domaines de recherche Théorie et histoire des genres – Approches culturelles des fictions cinématographiques et audiovisuelles – Cinémas de genre, cinémas populaires – Interactions cinéma hollywoodien/cinéma français – Transferts culturels et médiatiques [email protected]

Ouvrages récents – Remakes. Les films français à Hollywood, CNRS Editions, 2007 – Les Genres du cinéma (2ème éd, revue et augmentée), Armand Colin, 2008 – Fictions patrimoniales sur grand et petit écran. Contours et enjeux d'un genre intermédiatique, Presses Universitaires de Bordeaux, 2009 (avec P. Beylot) François NINEY (maître de conférences)

Domaines de recherche Documentaire – Réel et fiction – Dispositifs de tournage et énonciation filmique – La reprise de vue comme poétique documentaire de l'histoire – Le film noir [email protected]

Ouvrages récents – Le Documentaire et ses faux-semblants, Klincksieck, 2009 – Marcel Ophuls, parole et musique (documentaire in "Veillées d'armes" de Marcel Ophuls, DVD Arte Video 2006)� – L'Épreuve du réel à l'écran : essai sur le principe de réalité documentaire, De Boeck, 2002 Sylvie ROLLET (maître de conférences)

Domaines de recherche

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Théorie du visuel – Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel – Histoire du cinéma – Cinéma et autres arts : littérature, musique, peinture – Cinéma et philosophie – Cinématographies des Balkans et du Caucase [email protected]

Ouvrages récents – « Yol » de Yilmaz Güney : mystère du cinéma turc, Mille et Une Nuits/Arte, 1997 – Voyage à Cythère : la poétique de la mémoire d’Angelopoulos, L’Harmattan, 2003 – Angelopoulos au fil du temps (dir.), Presses Sorbonne Nouvelle, coll. « Théorème», 2007 - Une éthique du regard : Le cinéma face à la Catastrophe, d'Alain Resnais à Rithy Panh, Hermann, 2011

Emmanuel SIETY (maître de conférences)

Domaines de recherche Théorie du visuel – Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel –Fictions d’images : élaboration imaginaires relatives à la nature des images - Cinéastes : J. Rivette, F. Lang, F.W. Murnau [email protected]

Ouvrages récents – Le Plan, au commencement du cinéma, Cahiers du cinéma/CNDP, coll. « Petits Cahiers », 2001 – La Peur au cinéma, Actes Sud Junior/Cinémathèque française, 2006 – Fictions d’images. Essai sur l’attribution de propriétés fictives aux images de films, Presses universitaires de Rennes, 2009. Guillaume SOULEZ (maître de conférences habilité à diriger des recherches)

Domaines de recherche Analyse de films et séries - Spectateur et réception en cinéma et audiovisuel - Télévision (histoire ; TV contemporaine : formats, nouvelles formes documentaires, webdocs...)

[email protected] Ouvrages récents

- Quand le film nous parle. Rhétorique, cinéma, télévision, PUF, 2011. - "Sérialité : densités et singularités / Seriality : densities and singularities" (dir.), Cahiers de l'Afeccav, n°4, www.afeccav.org, 2011. - Stendhal, le désir de cinéma, Séguier, 2006 (avec L. Jullier)

Matthias STEINLE (maître de conférences)

Domaines de recherche Film documentaire, docufiction – Cinéma/télévision allemand(e) – Anthropologie visuelle – Cinéma burlesque, comédie cinématographique – Film de guerre, guerre et média [email protected]

Ouvrages récents – All Quiet on the genre Front ? Zur Theorie und Praxis des Kriegfilms, (dir. Avec Heinz-B.Heller et Burkhard Rowekamp), Schüren, Marburg, 2006 – Filmgenres- Kömodie (dir. avec Heinz-B.Heller), Reclam, Stuttgart, 2005 Charles TESSON (maître de conférences)

Domaines de recherche Théorie du visuel - Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel - Histoire du cinéma – Cinémas asiatiques (histoire et esthétique, approche culturelle) – Cinémas d’Afrique noire – Théâtre et cinéma – Le sport filmé [email protected]

Ouvrages récents – Théâtre et cinéma, Cahiers du cinéma, SCEREN-CNDP, 2007 – Akira Kurosawa, Le Monde, Cahiers du cinéma, 2008 François THOMAS (professeur)

Domaines de recherche Le son et la musique - Analyse du jeu d’acteur – Cinéma hollywoodien classique – Les collaborateurs de création (producteurs, techniciens) – La genèse des films [email protected]

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Ouvrages récents – Le Court métrage français de 1945 à 1968 : de l’âge d’or aux contrebandiers (dir., avec Dominique Bluher), Presses universitaires de Rennes, 2005. – Orson Welles au travail, en collaboration avec Jean-Pierre Berthomé, Cahiers du cinéma, 2006. – Le Mythe du « director’s cut » (dir., avec Michel Marie), Presses Sorbonne Nouvelle, 2008. Laurent VERAY (professeur) Domaines de recherche

Histoire du cinéma (documentaire et fiction), Etudes des rapports cinéma et histoire, Question des archives

[email protected]

Ouvrages récents - Les images d’archive face à l’histoire. De la conservation à la création, Scérén/CNDP, 2011 - La Grande Guerre au cinéma. De la gloire à la mémoire, Ramsay, 2008 - Loin du Vietnam (1967) : une autre conception du cinéma militant, Paris- Expérimental, 2005.

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LES LIEUX RESSOURCES Où consulter les mémoires en Cinéma et Audiovisuel L’UFR Cinéma et Audiovisuel a pris l’habitude de déposer ses archives des travaux de recherche à la Bibliothèque des arts du spectacle Gaston-Baty de Paris 3. Celle-ci, située dans le centre Censier (premier étage), accueille depuis de nombreuses années les mémoires de maîtrise, de DEA et de Masters 1 et 2 en Cinéma et Audiovisuel ayant obtenu au moins la mention Bien. On ne peut que suggérer aux étudiants, surtout s’ils n’ont jamais lu ou même vu de mémoires, d’aller y consulter les travaux de recherche disponibles. Fichiers centraux de Thèses Europe : DART http://www.dart-europe.eu/basic-search.php France : http://www.fct.abes.fr/FCT-APP/index.jsp Canada : http://www.collectionscanada.gc.ca/thesescanada/index-e.html Belgique : Université Libre de Bruxelles : http://www.bib.ulb.ac.be/fr/bibliotheque-electronique/theses-bictele/index.html Royaume-Uni : Theses Listings : http://www.ull.ac.uk/resources/theseslistings.shtml Ressources de l’Université Sorbonne nouvelle

Les bibliothèques universitaires Catalogue en ligne des bibliothèques universitaires françaises et autres centres documentaires (catalogue Sudoc) : http://www.sudoc.abes.fr/ Renseignements sur l’ensemble des bibliothèques de Paris 3 : http://www.scd.univ-paris3.fr/ Depuis ce site, on accède facilement à Virtuose, le portail documentaire du Service commun de documentation de Paris 3. En précisant ensuite votre code de lecteur (figurant sur votre carte de bibliothèque) et votre mot de passe, vous accédez à de très nombreuses bases de données dans plusieurs langues : Film Indexes Online (Film Index International, FIAF International Index to Film Periodicals et AFI Catalog, Encyclopædia universalis, Encyclopaedia Britannica, JSTOR (pour accéder aux articles de très nombreuses revues spécialisées, surtout américaines), etc.

La Bibliothèque centrale de Paris 3 Centre Censier - Tél. : 01 45 87 48 29 Horaires : le lundi de 13 h à 19 h 30, du mardi au vendredi de 9 h à 19 h 30, le samedi de 10 h à 17 h 30. La salle des périodiques est fermée le samedi. La Bibliothèque universitaire (BU) regroupe, depuis 1983, les collections de livres et revues de cinéma et d’audiovisuel (centre Censier, 1er étage). Ces ouvrages sont accessibles sur présentation de la carte d’étudiant, et peuvent être soit consultés uniquement sur place (c’est le cas des revues et journaux), soit empruntés (la plupart des livres). La Bibliothèque Gaston Baty Centre Censier, salle 130B – Tél. : 01 45 87 40 59 Horaires : du lundi au mardi de 10 h à 18 h, du mercredi au jeudi de 10 h à 19 h, le vendredi de 13 h à 18 h. Cette bibliothèque conserve les mémoires de master et les thèses de doctorat en cinéma et audiovisuel. La médiathèque de la Bibliothèque universitaire

Outre les collections de livres et revues, la Bibliothèque universitaire de Paris 3 comporte une médiathèque avec un fonds de documents audiovisuels (en particulier de films sur support de Paris 3

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VHS et DVD). Certains documents sont consultables sur place (la médiathèque dispose d’une vingtaine d’unités de visionnement), d’autres peuvent être empruntés. La médiathèque est située dans la salle de lecture de la bibliothèque centrale. Renseignements : 01 45 87 48 25. Horaires : le lundi de 13 h à 19 h 30, du mardi au vendredi de 9 h à 19 h 30, le samedi de 10 h à 17 h 30. La Cinémathèque universitaire La Cinémathèque universitaire est une association qui a passé une convention avec Paris 3 et gère sur le site de Censier (mais aussi à l’université Paris 1) un fonds de films sur pellicule 16 mm et 35 mm. Elle dispose d'un fonds de 6 200 copies. La Cinémathèque organise tous les jours deux projections de films à 12 h et à 17 h, du lundi au vendredi en salle 49, pendant les semaines de cours. Ces projections sont ouvertes à tous les étudiants de Paris 3 moyennant un abonnement annuel ou semestriel (voir plus bas). Responsable : Laure GAUDENZI, salle 217B Tél. : 01 45 87 41 49 - E-mail : [email protected] Programmation : La programmation est définie ponctuellement tout au long de l'année, ce qui permet de tenir compte des vœux des étudiants. Elle allie grands classiques et films plus rares. Certaines séances sont directement liées aux cours de l'UFR Cinéma et Audiovisuel, mais les étudiants de tous les départements sont les bienvenus. Le programme est affiché (devant la salle 49 au rez-de-chaussée, dans certains couloirs et devant le bureau 217B), distribué aux séances, à disposition sur certains présentoirs et envoyé chaque semaine par courrier électronique aux abonnés. Les films sont projetés en formats 16 mm et ou 35 mm. Conditions d'accès aux séances : Une participation aux frais est demandée sous la forme d'un abonnement semestriel (18 euros) ou annuel (30 euros). Il faut s'inscrire au bureau 217B, auprès de la responsable Laure Gaudenzi, en se munissant d'une photo d’identité. Les abonnés de la Cinémathèque universitaire bénéficient d’un tarif réduit pour les projections de la Cinémathèque française. Les équipements techniques de la Direction des Système d’Information et de la Communication (DSIC) La DSIC est un service général de l’université dont la mission est de mettre à la disposition des usagers les outils technologiques nécessaires à une pédagogie moderne. Equipements audiovisuels La DSIC gère un ensemble d’équipements audiovisuels que les étudiants de l’UFR Cinéma et Audiovisuel peuvent utiliser sous certaines conditions. Cet équipement comporte notamment : — du matériel de tournage : caméscopes mini-DVD tri-CCD, accessoires (perches, microphones, trépieds...), valises d'éclairage ; — du matériel de montage : une salle de montage audiovisuel destinée aux travaux pratiques des étudiants de toutes disciplines, dans le cadre de leurs cursus. Les postes de travail comprennent des stations Macintosh et PC avec les logiciels Final Cut Studio, Photoshop, Avid Xpress Pro, etc. ; — du matériel pour des copies VHS ou des gravures DVD. L’accès à ce matériel se fait sur réservation et sur validation de l’enseignant à l’origine du projet (des fiches d’autorisation préremplies sont à retirer au bureau 517). Les demandes sont à adresser à Jean-Jacques REPAIN (bureau 517, tél. : 01 45 87 42 71). Le Cavi gère également un studio son (responsable : Charly COMINO, bureau 506). Equipements informatiques Le Cavi met à la disposition des étudiants des salles informatiques au cinquième étage du centre Censier : — salle 509 : 17 PC, 1 imprimante laser, 1 scanner ; — salle 523 : 17 PC, 1 imprimante laser, 1 scanner ; — salle 524 : 20 PC, 1 imprimante laser ; — salle 526 : 17 PC,1 imprimante laser, 1 scanner ; — salle 527 : libre service troisième cycle (Internet) : 15 PC ; — salle 528 : libre service premier et deuxième cycle (Internet) : 16 PC ; — salle 530 : libre service (bureautique) : 16 PC, 1 imprimante laser, 1 scanner ; — salle 532 : 17 PC, 1 imprimante laser, 1 scanner ; Contact : Nadia SEDDIK – bureau 514. Tél. : 01 45 87 41 52.

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Des stages d’informatique gratuits sont organisés pour les étudiants de Paris 3. Contact : Gérard BOSSUET – bureau 518. Tél. : 01 45 87 41 86 ou 42 74. Horaires d’ouverture du Cavi : du lundi au vendredi de 8 h à 21 h, le samedi de 9 h à 13 h. http://www.cavi.univ-paris3.fr/ Autres lieux, bibliothèques et centres de documentation Archives nationales Archives de France (Paris)

http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/ Archives françaises du film du Centre National de la Cinématographie (Bois d’Arcy)

http://www.cnc-aff.fr/ Archives nationales : Centre des Archives Contemporaines (Fontainebleau)

http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/index.html Inathèque de France (Paris)

www.ina.fr/inatheque Mission des Archives Nationales auprès du Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des Collectivités territoriales (Paris) http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_l_interieur/le_ministere/organisation/man/presentation Cinémathèque française – Bibliothèque du film (BiFi) 51, rue de Bercy 75012 Paris – Tél. : 01 71 19 32 32 - http://www.bifi.fr/public/index.php Horaires : lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 10h à 19h, samedi de 13h à 18h30. Fermeture le mardi, le dimanche et les jours fériés. La BiFi a centralisé et réorganisé les collections d’ouvrages, de revues, de photos, d’affiches, de documents originaux, etc., détenus autrefois par plusieurs autres institutions spécialisées (Cinémathèque française, Idhec, etc.). Elle a fusionné avec la Cinémathèque française en 2007. Bibliothèque du cinéma François-Truffaut Forum des Halles, 4 rue du Cinéma 75001 Paris. Tél. : 01 40 26 29 33. Horaires : du mardi au dimanche de 12 h à 19 h. Catalogue consultable en ligne. http://www.paris.fr/portail/Culture/Portal.lut?page=equipment&template=equipment.template.popup&document_equipment_id=3371&tab=2 Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) 6, allée de l’Université 92001 Nanterre Cedex - Tél. : 01 40 97 78 63 - http://www.bdic.fr/index.php Pour tous renseignements sur les documents audiovisuels de la BDIC : http://www.bdic.fr/page.php3?id_page=9 Créée autour de tous supports documentaires, la BDIC a intégré dès l’origine des films et des disques dans ses collections. Soucieux de sauvegarder la mémoire du XX

e siècle, le service audiovisuel a entrepris un programme d’entretiens avec des témoins ou acteurs d'événements marquants de ce siècle, filmés en vidéo, et regroupés dans une série intitulée « Mémoires vivantes » afin de constituer des archives sources pour les historiens de demain. Bibliothèque nationale de France (BNF) / Inathèque de France http://www.bnf.fr/ - Catalogue en ligne : http://catalogue.bnf.fr - Tél. : 01 53 79 59 59 La BNF rassemble tous les écrits publiés en France, en vertu du dépôt légal. Elle dispose d'un département Arts du spectacle et de son propre fonds audiovisuel (dont un million environ de documents sonores : cylindres, 78 tours, 33 tours, CD…) qui a en charge le dépôt légal de l’édition vidéo et DVD. Son fonds comporte environ 60 000 fictions, 48 000 documentaires, 8 000 captations de spectacles vivants et vidéos musicales et 9 000 spots publicitaires, ainsi qu'une collection de 80 000 documents multimédias. Pour des informations concernant les arts (cinéma, vidéo, arts du spectacle, musique, etc.), voir : http://www.bnf.fr/pages/znavigat/frame/collections.htm?ancre=arts.htm Les deux départements de la BNF les plus indispensables pour les étudiants de cinéma sont : — le département des Arts du spectacle (sur le site Richelieu, 58 rue de Richelieu) : Disciplines : Théâtre, théâtre lyrique (opéra, opérette, comédie musicale, théâtre musical), danse, cirque, marionnettes, mime, cinéma, radio, télévision, music-hall, variétés, fêtes, spectacle de rue. — le département de l’Audiovisuel (sur le site François-Mitterrand, 11 quai François-Mauriac) : Le site François-Mitterrand comporte deux espace, l’un ouvert à tous (« Haut-de-Jardin »), l’autre ouvert aux chercheurs et aux étudiants à partir du master avec un justificatif du directeur de recherche (« Rez-de-Jardin »). Le département de l’Audiovisuel est situé dans les salles B et C du Haut-de-Jardin, et dans la salle P de la bibliothèque de recherche au niveau du Rez-de-Jardin.

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Cette salle abrite également l’Inathèque de France (institution indépendante de la BNF) qui contient le dépôt légal de la radio et de la télévision (à partir du 1er janvier 1995), c’est-à-dire, entre autres, toutes les émissions diffusées à la télévision sur les chaînes hertziennes (y compris les films), plus quelques autres chaînes. L’Inathèque comporte aussi une partie des archives de la radio et de la télévision de service public (avant 1995), et des actualités filmées (diffusées en salle jusqu’en 1969). Le Centre national de la cinématographie (CNC) offre également dans cette salle un espace de consultation des collections numérisées des Archives françaises du film. Les collections imprimées sur le cinéma se trouvent aussi en salle V. Pour en savoir plus sur l’Inathèque de France : http://www.ina.fr/inatheque/consultation/index.fr.html Bibliothèque publique d’Information (Paris)

www.bpi.fr / http://site.bpi.fr/fr/index.html Base des archives sonores : http://archives-sonores.bpi.fr/

Centre de ressources documentaires du Centre National de la Cinématographie (Paris) Commission de classification des œuvres cinématographiques du Centre National de la Cinématographie (Paris)

www.cnc.fr Images en bibliothèques, association au service des professionnels de l’image en médiathèque

http://www.imagesenbibliotheques.fr/ Médiathèque des Trois Mondes (Paris) www.cine3mondes.fr Cinémathèques nationales Cinémathèque française (Paris) http://www.cinemathequefrancaise.com Cinémathèque de Toulouse http://www.lacinemathequedetoulouse.com Cinémathèques municipales Cinémathèque municipale de Saint-Étienne http://www.bm-st-etienne.fr/abv/Specifique/cinematheque.htm Cinémathèque de la Ville de Paris Robert Lynen http://www.uffej.net Cinémathèques en régions Institut Lumière (Lyon) www.institut-lumiere.org Cinémathèque euro-régionale - Institut Jean-Vigo (Perpignan) www.inst-jeanvigo.eu Cinémathèque de Grenoble http://festivalgrenoble.ifrance.com Cinémathèque de Marseille http://www.cinememoire.net/afmp/cinematheque_de_marseille/default.htm Cinémathèque de Nice www.cinematheque-nice.com Centre Images (Château-Renault) http://www.centreimages.fr CINEAM, Mémoire filmée de la banlieue parisienne (Sainte-Mesme) [email protected] Cinémathèque de Bretagnewww.cinematheque-bretagne.fr Cinémathèque de Corse (Porto-Vecchio) http://casadilume.com Cinémathèque des Pays de Savoie (Veyrier-du-Lac) http://www.letelepherique.org Cinémémoire (Marseille) http://www.cinememoire.net Conservatoire de l’image de Lorraine (Nancy) http://www.imagesdelorraine.org http://www.imagesdevolcans.fr Fonds Audiovisuel de Recherche (La Rochelle) http://www.far.asso.fr/ Forum des Images (Paris) http://www.forumdesimages.net Pôle Image de Haute-Normandie (Rouen) http://www.poleimagehn.com Trafic Image (Angoulême) [email protected] Cinémathèques européennes Centre National de l’Audiovisuel du Luxembourg http://www.cna.public.lu Cinémathèque Royale de Belgique http://www.cinematek.be/ Cinémathèque Suisse http://www.cinematheque.ch Cineteca del Comune di Bologna http://www.cinetecadibologna.it/ Deutsche Kinemathek Berlin http://www.filmmuseum-berlin.de/ Fédérations de cinémathèques Fédération des Cinémathèques et Archives de Films de France, FCAFF http://fcaff.123asso.com Fédération Internationale des Archives du Film, FIAF http://www.fiafnet.org Association Européenne Inédits – Inédits, films amateurs / mémoire d’Europe http://www.aei-europe.org Association des Professionnels des Images et des Archives de la Francophonie http://www.focalint.org Ministères Cinémathèque Afrique du Ministère des Affaires étrangères (Paris) http://www.adpf.asso.fr/cinematheque/ Cinémathèque du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (Paris) http://cinematheque.agriculture.gouv.fr/

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Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense – Médiathèque de la Défense (Ivry-sur-Seine) http://www.ecpad.fr Syndicats et partis politiques Ciné-Archives, fonds audiovisuel du PCF (Paris) www.cinearchives.org Archives départementales de la Seine Saint-Denis (Bobigny) http://www.ihs.cgt.fr/ Actualités Gaumont Pathé Archives (Paris) www.gaumontpathearchives.com Deutsche Wochenschau (Hambourg) www.wochenschau-archiv.de/ Entreprises Archives nationales audiovisuelles du travail et des entreprises (Le Creusot) http://www.anatec.fr Associations Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir (Paris) http://www.centre-simone-de-beauvoir.com Ressources en ligne Association française de recherche en histoire du cinéma, AFRHC (revue 1895) www.afrhc.fr Autour du 1er mai (base de données de films sur la « société en mouvement ») www.autourdu1ermai.fr Base de données de la Maison du doc’ (ressources sur le cinéma documentaire) www.lussasdoc.com Calindex (site des index de revues de cinéma) www.calindex.eu Cinematographie des Holocaust / Cinematography of the Holocaust (base de données de films internationaux sur la Shoah) http://www.cine-holocaust.de/ filmportal.de (base de données de films allemands depuis 1895) http://www.filmportal.de/df/index.html Getty images (agence de photographie et banque d’images online) http://www.gettyimages.com/ Google books / Google livres http://books.google.fr/books IMDB : The Internet Movie Database http://www.imdb.com/ Revues de cinéma (actualité et indexation des revues de cinéma) www.revues-de-cinema.net Unifrance (promotion du cinéma français dans le monde) www.unifrance.org Archives nouveaux médias Collection multimédia (Centre Georges Pompidou) http://www.newmedia-art.org/index_en.htm Tate Modern (Londres) www.tate.org.uk Musum of Modern Art (New York) www.moma.org/

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MODALITE D’EVALUATION ET DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES

S’il est clair que chaque enseignant dans chacun de ses cours ou séminaires peut définir précisément les modalités d’évaluation de son enseignement (dossier, exposé, etc.), le principe général est le suivant : tous les enseignements de M1 et de M2 sont en contrôle continu obligatoire. La présence au cours est indispensable et il n’y a pas d’examen final organisé. Des absences répétées à un séminaire peuvent entraîner la radiation de l’étudiant à ce même séminaire. Attention : les étudiants qui présentent un dossier écrit pour valider un séminaire ne peuvent inclure celui-ci dans le mémoire de recherche. Comme indiqué plus haut, la validation de chaque semestre (de SM1 à SM4) est conditionnée par l’obtention de plusieurs notes de séminaires (10 en M1, 6 en M2). La validation de l’année (M1 ou M2) s’obtient par la moyenne « coefficientée » des notes de séminaires et de la note finale du mémoire préparatoire ou du mémoire final (une note pour le mémoire écrit et une note pour la soutenance orale et deux notes de méthodologie obtenues chacune sur un des deux semestres). Le diplôme final et complet de master est décerné à l’issue de la seconde année (M2) après la soutenance du mémoire de M2 en juin ou en septembre. Pour la délivrance du diplôme, une moyenne égale ou supérieure à 16, 14, 12 ou 10 permet d’obtenir respectivement la mention Très Bien, Bien, Assez Bien ou Passable. En cas de renouvellement d’inscription, en M1 comme en M2, seules les notes supérieures ou égales à 10/20 sont conservées. Ces résultats sont définitivement acquis. En revanche, tous les résultats inférieurs à 10/20 sont annulés. Les étudiants ayant obtenu des résultats inférieurs à 10/20 doivent obtenir l’année suivante un nouveau résultat soit dans le même séminaire, soit dans un autre de leur choix à l’exception d’un séminaire qu’ils auraient déjà validé durant leur cursus. Les étudiants de master 1 qui redoubleraient d’une année sur l’autre peuvent, suivant des conditions votées par le Conseil des études et de la vie universitaire de Paris 3, renoncer à un ou plusieurs résultats compris entre 10/20 et 14/20 afin d’améliorer leur moyenne. Si un étudiant de master 1 souhaite renoncer à une de ses notes, il doit en faire la demande écrite auprès du secrétariat avant le début de semestre. Dans ce cas de figure, l’étudiant perd définitivement les bénéfices de son résultat et s’engage à obtenir une nouvelle note dans le même séminaire, avec le même enseignant qui l’avait noté l’année passée.

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LA FRAUDE ET LE PLAGIAT

Les dossiers à la maison et les mémoires de master : déclarations sur l’honneur L’UFR Cinéma et Audiovisuel demande à ses étudiants de master de joindre à chaque

dossier rédigé à la maison et à leur mémoire préparatoire (M1) ou leur mémoire final (M2) la déclaration suivante, datée et signée :

Déclaration sur l’honneur « Je, soussigné(e) , déclare avoir rédigé ce travail sans aides extérieures ni sources

autres que celles qui sont citées. Toutes les utilisations de textes préexistants, publiés ou non, y compris en version électronique, sont signalées comme telles. Ce travail n’a été soumis à aucun autre jury d’examen sous une forme identique ou similaire, que ce soit en France ou à l’étranger, à l’université ou dans une autre institution, par moi-même ou par autrui.

Date Signature de l’étudiant Il est en effet interdit d’utiliser, dans un document ou un travail soumis à évaluation, en

tout ou en partie, l’œuvre d’autrui ou des passages appréciables tirés de celle-ci, sans les identifier expressément comme des citations et dans l’intention de les faire passer pour siens.

L’UFR attire l’attention des étudiants sur les risques que comporte le plagiat de textes préexistants. Au premier cas de plagiat manifeste, l’étudiant reçoit une note dissuasive et son dossier est conservé. En cas de récidive durant le cursus, l’UFR saisit le conseil de discipline

En cas de plagiat manifeste identifié avant la soutenance, celle-ci est annulée et ne peut

avoir lieu (un à trois cas par an en 2006-2007, 2007-2008 et 2008-2009). En cas de plagiat découvert après coup, l’UFR demande l’annulation du diplôme.

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CHARTE DES STAGES

Selon la formation suivie, l’étudiant accomplit obligatoirement un ou des stages intégrés (Master pro) ou a la possibilité de suivre une formation complémentaire (Master recherche). Stages intégrés à la formation Pour les informations concernant les stages intégrés à la formation, se reporter aux pages concernant le Master professionnel Didactique de l’image, pages 74-75. Pour les démarches administratives, voir ci-dessous. Pour le rapport de stage, se référer au vade-mecum. Formation complémentaire Deux possibilités : En Master 1 comme en Master 2, l’étudiant a la possibilité de suivre comme option, une formation complémentaire en entreprise avec l’autorisation de son directeur de recherche (qui jugera de la nécessité de cette expérience par rapport à la recherche entreprise) et du responsable des stages à la place d’un séminaire et de le valider par la remise d’un rapport de stage. Par ailleurs, suite au décret 2010-956 du 25 août 2010, le Département Cinéma et Audiovisuel a pris la décision (dans la cadre du dispositif mis en place par l’Université Sorbonne Nouvelle) dans l’intérêt des étudiants et en vue de leur intégration professionnelle, d’autoriser les étudiants de Master qui ne possèdent pas de stage intégré dans leur cursus d’en faire pendant les vacances universitaires à titre de formation complémentaire sous réserve qu’ils aient passé le contrôle continu du premier semestre. Les dates seront fixées entre le 15 février et le 15 septembre 2011 en dehors des périodes de cours. La durée maximale des stages est fixée à 420h (soir par exemple 12 semaines de 35 heures) pour l’année universitaire, renouvelable une fois. Ces stages donneront lieu à rapport et attestation. Démarches à suivre L’étudiant doit retirer une convention au bureau des stages (6b ou 4) en présentant une attestation de responsabilité civile (ARC vie privée) et remplir les quatre exemplaires en indiquant sur la première page ses coordonnées ainsi que le nom de la directrice du Département Cinéma et Audiovisuel (Raphaëlle MOINE) et l’adresse de l’université. Il n’oubliera pas de signer sur la dernière page puis remettra les quatre exemplaires à l’entreprise. Par ailleurs, l’étudiant adresse une lettre de motivation aux responsables pédagogiques du Département (Chantal DUCHET et Thomas SCHMITT) et à son directeur de recherche où il justifie de l’intérêt du stage par rapport à son projet professionnel si la mission n’est pas liée à ses recherches. Dans ce cas, il devra avoir obtenu l’accord de son directeur de recherche. L’entreprise renseigne les autres champs et renvoie la convention avec cachet et signature au Département en respectant un délai de rigueur d’au moins huit jours avant le début du stage. L’étudiant transmet par ailleurs au département une lettre de motivation argumentant l’intérêt du stage par rapport à ses perspectives professionnelles. La convention est ensuite examinée par les responsables pédagogiques, Chantal DUCHET ou Thomas SCHMITT, qui se réservent le droit de la refuser si l’objet du stage n’est pas lié à la formation dispensée par le Département ou si l’étudiant a dépassé son quota d’heures de stage, ou encore s’il s’agit d’un deuxième renouvellement dans une même entreprise, car conformément à la Loi, après un premier renouvellement, l’entreprise est obligée de faire un CDD à l’étudiant. En cas de refus, prévoir un délai suffisant (une semaine minimum) pour éventuellement apporter des modifications à la convention quant aux dates et au volume horaire ou à l’activité. En aucun cas, un stage ne pourra commencer avant l’obtention de la signature des responsables pédagogiques et du directeur de Département. L’étudiant récupère son exemplaire au Département avant le début du stage et remet à l’entreprise l’exemplaire qui lui est destiné, et un autre exemplaire au secrétariat du Département qui l’archive. L’entreprise renseignera les autres champs et renverra par courrier la convention avec cachet et signature à l’UFR en respectant un délai de rigueur d’au moins huit jours avant le début du stage.

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A l’issue du stage, l’étudiant remettra un rapport de stage d’une vingtaine de pages aux responsables pédagogiques dans lequel il fera le compte rendu de sa mission dans l’entreprise et le bilan de la formation reçue par rapport au projet professionnel et/ou au projet de recherche. Pour la formation complémentaire choisie dans le cadre de l’option, l’étudiant remet également une copie de ce rapport à son directeur de recherche pour évaluation. Extrait de la charte des stages étudiants en entreprise du 26 avril 2006 modifié par le décret du 24 août 2010 (ministère délégué à l’Emploi, au Travail et à l’Insertion professionnelle des jeunes) Trois garanties : Un encadrement obligatoire assuré par un enseignant et par un membre de l’entreprise d’accueil La charte des stages prévoit l’encadrement obligatoire du stagiaire au cours de sa période d’immersion en entreprise. Cet encadrement doit être assuré par un enseignant et par un membre de l’entreprise chargé d’accueillir et d’accompagner le stagiaire. Une convention-type engageant la responsabilité de 3 signataires La convention de stage est un acte conclu entre trois signataires clairement identifiés : l’enseignant, le salarié désigné par son entreprise et l’étudiant. Cet acte engage la responsabilité des signataires. Rédigé avec la préoccupation d’offrir un cadre conventionnel de référence, le contenu de cette convention type sera introduit dans un décret conformément aux dispositions énoncées par la loi Egalité des chances du 31 mars 2006 instituant l’obligation d’une convention de stage. La mise en place de dispositifs d’évaluation et de suivi L’activité du stagiaire fera naturellement l’objet d’une évaluation par l’enseignant et le membre de l’entreprise.

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SEJOURS D’ETUDES À L’ETRANGER dans le cadre des échanges « Erasmus » et d’autres programmes internationaux

Lors de leur parcours de formation, les étudiants ont la possibilité d’effectuer un (ou des) séjour(s) à l’étranger dans une université partenaire de Paris 3. Il est bon de rappeler quelques principes en ce domaine. 1. Le séjour doit s’effectuer dans une université ou un établissement ayant signé un accord officiel et spécifique avec Paris 3, accord qui seul couvre l’étudiant et permet de valider le séjour. On trouvera ci-après la liste des établissements avec lesquels Paris 3 a signé de telles conventions dans le domaine des études cinématographiques et audiovisuelles. 2. Rappelons que ces séjours s’inscrivent dans une logique générale d’échanges, c’est-à-dire que si les étudiants de Paris 3 ont la possibilité de partir, pour un semestre ou une année, notre université accueille également dans l’autre sens de nombreux étudiants étrangers qui viennent étudier à Paris 3 pour une durée équivalente. La symétrie n’est pas stricte (il y a davantage d’entrants que de sortants), mais il faut éviter un trop grand déséquilibre. Du coup, dans cette logique de réciprocité, les étudiants qui s’engagent doivent le faire sérieusement, et non à la légère. Ils ont pour mission de « représenter » (le plus dignement possible) notre université dans leur institution d’accueil. 3. Traditionnellement, on distingue deux grandes catégories de séjour selon le partenaire d’accueil : les séjours Erasmus (ils sont exclusivement européens et s’inscrivent dans un système bien réglé et reconnu partout) et les séjours internationaux « hors Erasmus » (qui concernent le monde entier) et dont les règles et modalités sont très variables. 4. C’est le service des Relations internationales de l’université (adresse et coordonnées complètes ci-dessous) qui gère administrativement toute la procédure concernant ces échanges (formulaire de candidature, suivi administratif, gestion des bourses, etc.), en étroite relation avec l’UFR Cinéma et Audiovisuel, qui, elle, s’occupe de tout l’aspect pédagogique (orientation, sélection, validation). 5. Un séjour à l’étranger se prépare longtemps à l’avance et ne se décide pas en dernière minute. Il représente un vrai engagement de l’étudiant et se programme « intelligemment » dans son parcours de formation (en général, il s’effectue en L3 ou en M1 – ou alors en doctorat). La gestion du temps est donc une chose importante dans ce type de projet, d’autant que parfois les calendriers universitaires sont très différents selon les pays (surtout si cela concerne l’hémisphère Sud – Australie, Brésil, par exemple – qui a un calendrier inversé). Bref, c’est plus d’un an à l’avance que l’étudiant doit s’y prendre pour bien organiser son projet. Par ailleurs, compte tenu du travail que représente la mise en place de ces séjours, l’engagement que prend l’étudiant demandeur doit être réel : les désistements éventuels ne seront possibles qu’à titre exceptionnel et dans un délai rapide (sous peine de faire perdre la place d’accueil à notre université). 6. La procédure pour un séjour est la suivante : a) s’informer précisément sur les possibilités,

– d’abord au service des Relations internationales (centre Censier, 3e étage, bureaux 315-321). Une réunion d’information générale est organisée en amphi chaque début d’année en octobre. Selon votre destination, des responsables de zones géographiques ou de pays peuvent vous recevoir et vous conseiller (sur rendez-vous au service des Relations internationales). Toutes les informations complémentaires se trouvent sur le site des Relations internationales régulièrement mis à jour : http://ri.univ-paris3.fr/etudiantdeparis3/sommaire.htm ;

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– ensuite auprès de l’UFR Cinéma et Audiovisuel, qui peut fournir des indications de contenu sur la formation spécifique des partenaires. Pour notre UFR, le responsable général des échanges Erasmus est Matthias STEINLE. Vous pouvez les contacter via le secrétariat de l’UFR.

b) faire acte de candidature pour être sélectionné. Les appels à candidatures se trouvent sur le site des Relations internationales précité, le formulaire est téléchargeable et toutes les indications pratiques y sont fournies. Les candidatures doivent être déposées à partir d’octobre de l’année précédant le départ.

7. Une fois sélectionné, l’étudiant doit préparer son départ : – L’inscription dans l’établissement d’accueil : la procédure et les délais à respecter sont indiqués sur le site de l’université partenaire ainsi que programme de cours que l’étudiant entend suivre. – Le contrat pédagogique : ce document essentiel et indispensable indique les enseignements que l’étudiant devrait suivre à Paris 3 (et qu’il ne suivra donc pas puisqu’il est en mobilité) et, en parallèle, ceux qu’il suivra « en remplacement » dans l’université d’accueil. Le contrat pédagogique est signé par l’étudiant, par le coordinateur pédagogique et par le directeur de l’UFR (et le cas échéant par le directeur du master). Sans ce contrat, le séjour ne peut avoir lieu et ne sera en aucun cas validé au retour. – Le séjour : l’étudiant doit rester en contact avec le service des Relations internationales et avec l’enseignant responsable de l’échange afin de lui transmettre (ou de recevoir) toute informations utile.

8. Avant son retour L’étudiant doit s’assurer de bien avoir validé les cours qu’il a suivis dans l’université d’accueil. Il est préférable qu’il puisse disposer de son relevé de notes avant son départ. 9. Au retour La validation par Paris 3 : au vu du contrat pédagogique établi avant le départ de l’étudiant, l’enseignant responsable convertit les notes obtenues à l’étranger en notes « françaises » et reporte ces notes sur la fiche de validation des acquis. Cette procédure permet de valider le semestre ou l’année d’études et de délivrer le diplôme de l’université Sorbonne Nouvelle Paris 3 auquel l’étudiant était inscrit avant de partir.

10. Les bourses : Un séjour à l’étranger a un coût financier important et variable selon la durée et le lieu de la mobilité. Il faut donc établir un budget prévisionnel le plus précis possible : d’un côté, définir les dépenses liées au séjour à l’étranger ; de l’autre, recenser l’argent à votre disposition (aide parentale, travail pendant l’année universitaire, jobs d’été…). Ce budget vous permettra de mesurer le surcoût occasionné par le fait de vivre un semestre ou une année dans une ville étrangère. Diverses aides financières sont proposées (bourses Erasmus, RIDF, MEN…), toutes gérées par le service des Relations internationales. Il importe de bien mesurer que ces bourses ne couvrent jamais la totalité de vos frais de séjour à l’étranger, mais qu’elles représentent seulement une aide (partielle) au surcoût qu’implique ce séjour. Pour le détail sur les critères et les modalités d’obtention de ces bourses, voir le site http://ri.univ-paris3.fr/etudiantdeparis3/avantpendantapres.htm#4.

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ACCORDS ERASMUS Liste des universités européennes partenaires de Paris 3

pour des échanges étudiants en Études cinématographiques et audiovisuelles

(candidature 2009-2010) Allemagne Berlin Freie Universität Berlin resp. Matthias STEINLE 2 places Berlin Universität der Kunste resp. Matthias STEINLE 1 place Bochum Ruhr Universität Bochum resp. Matthias STEINLE 2 places Cologne Universität Köln resp. Matthias STEINLE 2 places Jena Friedrich Schiller Universität Jena resp. Matthias STEINLE 2 places Autriche Vienne Universität Wien resp. Matthias STEINLE 2 places Belgique Bruxelles Vrije Universiteit Brussel / VUB resp. Philippe DUBOIS 1 place Bruxelles Université libre de Bruxelles / ULB resp. Philippe DUBOIS 2 places Liège Université de Liège / ULg resp. Philippe DUBOIS 2 places Espagne Barcelone Universitat Pompeu Fabra resp. Philippe DUBOIS 2 places Burgos Universidad de Burgos resp. Matthias STEINLE 1 place Madrid Universidad Computense resp. Philippe DUBOIS 2 places Finlande Jyvaskyla University of Jyvaskyla resp. Kristian FEIGELSON 1 place Hongrie Budapest Eötvös Lorând University / ELTE resp. Kristian FEIGELSON 2 places Italie Milan Università catolica di Milano resp. Philippe DUBOIS en cours Padoue Università di Padova / Il Bo resp. Kristian FEIGELSON 1 place Pise Università di Pisa resp. Philippe DUBOIS en cours Rome Università di Roma 2 / Tor Vergata resp. Kristian FEIGELSON 2 places Udine Università di Udine resp. Philippe DUBOIS 2 places Pays-Bas Amsterdam Universiteit van Amsterdam resp. Philippe DUBOIS 1 place Utrecht Universiteit Utrecht resp. Matthias STEINLE 2 places Pologne Cracovie Uniwersytet Jagiellonsky resp. Kristian FEIGELSON 2 places Portugal Coïmbra Universidade de Coïmbra resp. Philippe DUBOIS 2 places Lisbonne Instituto politécnico de Lisboa resp. Kristian FEIGELSON 1 place Lisbonne Universidade de Lisboa resp. Philippe DUBOIS en cours Royaume-Uni Canterbury University of Kent at Canterbury resp. Philippe DUBOIS 1 place Londres Birbeck College / Univ. of London resp. Philippe DUBOIS en cours Londres King’s College / Univ. of London resp. Philippe DUBOIS en cours Brighton University of Sussex resp. Matthias STEINLE 2 places

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Slovaquie Bratislava Vysokà Skola Mùzickych Umeni resp. Kristian FEIGELSON 1 place Suède Stockholm Stockholm University resp. Kristian FEIGELSON 2 places Suisse Lausanne Université de Lausanne resp. Philippe DUBOIS 2 places Zurich Universität Zürich resp. Matthias STEINLE 2 places Tchèque (République) Prague Academy of Performing Arts/Famu resp. Kristian FEIGELSON 1 place

Prague Univ. Karlova / Université Charles resp. Kristian FEIGELSON 2 places

En dehors de ces programmes d’échanges « Erasmus », d’autres accords internationaux, notamment avec des universités non européennes (Iowa ou New York University aux Etats-Unis, Brisbane ou Monash University en Australie, Kansai ou Keio University au Japon, Sao Paulo, Rio ou Campinas au Brésil, Montréal ou Québec au Canada, etc.), permettent aux étudiants de cinéma d’effectuer des séjours (d’études ou de recherche, de longue ou de courte durée, etc.) dans d’autres pays. Pour tout renseignement, contactez le service des Relations internationales de l’université (ci-dessous).

Adresse du service des Relations internationales Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 Centre Censier – 3e étage –bureaux 315 à 321 13 rue Santeuil - 75005 Paris Responsable des échanges Erasmus : Claire MACHERAS Responsable des échanges hors Erasmus : Chantal SERMAN Vice-président délégué aux Relations internationales : Philippe DUBOIS Tél. accueil : 01 45 87 48 48 Fax : 01 45 87 48 01 E-mail : [email protected] Site web : http://ri.univ-paris3.fr