impact campus 16 octobre 2012

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VOLUME 27 | N° 7 | LE MARDI 16 OCTOBRE 2012 PHOTO : HUBERT GAUDREAU VOTRE JOURNAL EST RECYCLABLE ! Sciences & technologie UN PETIT SAUT POUR L’HOMME... 11 Ah! la bouffe STEAKHOUSE INTIME 13 PHOTO : HÉLÈNE MOISAN Sports LA FORCE DE L’OUEST Arts & Culture MERVEILLES MÉDIÉVALES CHARGÉS DE COURS impactcampus.qc.ca PHOTO : LÉA BENOIT Leçons pour incompris p.3 Négos interminables On est géré par des amateurs Puma Freytag, président du syndicat

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Nouvelle Une pour le journal des étudiants de l'Université Laval

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VOLUME 27 | N° 7 | LE MARDI 16 OCTOBRE 2012

PHOTO : HUBERT GAUDREAU

VOTRE JOURNAL EST RECYCLABLE !

Sciences & technologie

UN PETIT SAUT POUR L’HOMME... 11

Ah! la bouffe

STEAKHOUSE INTIME 13

PHOTO : HÉLÈNE MOISAN

Sports LA FORCE DE L’OUEST

Arts & CultureMERVEILLES MÉDIÉVALES

CHARGÉS DE COURS

impactcampus.qc.caPHOTO : LÉA BENOIT

Leçons pour incompris p.3

Négos interminablesOn est géré par des amateurs — Puma Freytag, président du syndicat —

OPINIONS | IMPACT CAMPUS | MARDI 16 OCTOBRE 20122

OPINIONS | IMPACT CAMPUS | MARDI 16 OCTOBRE 2012 3

éditorial

Directeur général: Marc-Antoine S. Rioux [email protected]

Rédacteur en chef: Hubert Gaudreau [email protected]

Chef de pupitre actualités: David Ré[email protected]

Chef de pupitre arts: Miléna Babin [email protected]

Chef de pupitre sports: Raphaël [email protected]

Chef de pupitre sciences: Pierre-Louis [email protected]

Directrice de la photographie: Claudy Rivard [email protected]

Production: Laura Lukyniuk Stéphanie Turgeon-Girard [email protected]

IMPACT CAMPUS1244, pavillon Maurice-Pollack, Université Laval, Québec, G1V 0A6Téléphone: (418) 656-5079Télécopieur: (418) 656-2398

Publicité:Fabrice CoulombeTéléphone: (418) 656-3979publicité@impact.ulaval.ca

Journalistes: Mathieu Turgeon, Justine Pomerleau Turcotte, Raphaël Létourneau, Laurence Bombar-dier-Cauffopé, Julie Day-Lebel, Ariane Tapp, Nathan Murray, Véronique Langlais, Jessica Pineau, Steve Ivan Tchoungui, Anne-Laure Nivet, Charline Pierre, Rosalie Readman

Correcteurs :Camille AllardJean-Baptiste RozetChristine HébertKym-Ly Bui

Photographes :Léa benoitHélène Moisan Caricaturiste :Sébastien Blondeau Conseil d’administration :Alexandre Paré, Cyril Schreiber, Benjamin Jébrak, Didier Ouellet, Guillaume Arsenault, Jérémie Lebel,Pier-Luc Gauthier, Sarah Chahine, François Gagnon

IMPACT CAMPUS ne se tient pas respon-sable de la page CADEUL (7), dont le con-tenu relève entièrement de la CADEUL.La publicité contenue dans impact campus est régie par le code d’éthique publicitaire du journal qui est disponible pour con-sultation au: http://impactcampus.qc.ca/code-dethique-publicitaire

Impression: Publications Lysar inc. Tirage: 10 000 exemplaires

Dépôt légal: Bibliothèque nationale du Québec et Bibliothèque nationale du Canada. Impact Campus est publié par une corporation sans but lucratif constituée sous la dénomination sociale Impact Cam-pus, le journal des étudiants et étudiantes de l’Université Laval.

Hubert Gaudreau

Vendredi dernier, j’ai vu un spectacle de

musique. Une foule aussi, constituée de toutes sortes de gens et d’un chanteur, Peter Peter. Comme tout le monde, nous l’avons vu, ou du moins, nous en avons entendu parler. Je ne parle pas ici de Felix Baumgartner ni même du mouvement étudiant, non, je parle d’un sujet bien plus ontologique qui nous rassemble et qui nous sépare depuis toujours. Ce que certains croiront ne jamais trouver et ce que d’autres s’obstineront à ne jamais vouloir laisser partir :

l’amour, dans sa plus simple expression. Pourquoi il nous investit, nous hante ( d’une bonne ou d’une mauvaise façon ) et nous anéantit un jour ou l’autre ? Le phéno-mène est-il générationnel ? Avons-nous instauré le culte de l’immédiat aussi à nos valeurs sentimentales ?

Nous aurions pu nous poser une liste quasi inter-minable de questions sans jamais y trouver de réponse, mais chacun de nous préfé-rions nous laisser porter par la musique. Car après tout, à quoi bon. Depuis je ne sais trop quand, mais cela

fait longtemps, l’homme doit affronter l’amour de toutes sortes de façons. Certaines sociétés se sont tournées vers la religion pour circonscrire leurs émotions, d’autres ont simplement laissé aller les choses, et nous aujourd’hui, toujours aussi incapable de le gérer, gâchons presque toujours tout. Mais le pro-blème réside peut-être dans la conception que nous avons du phénomène. Nous le traitons, l’amour, comme une problé-matique que l’on cherche à

résoudre, alors qu’il s’agit en fait d’un élément primordial de la vie qu’on ne pourra ja-mais véritablement contrôler, et c’est cela qui nous dépasse. Les chansons continuaient de s’enchaîner et notre ré-flexion collective sur l’amour fleurissait, ça se sentait. Au-jourd’hui je fredonne encore Tergiverse, en me disant que cette conception bien per-sonnelle que je vous trans-mets ne permettra peut-être à personne de le comprendre, mais une chose est sûre, c’est

qu’un jour ou l’autre, ça vous rattrape, vous investit, vous hante, vous anéantit et vous finissez par vous retrouver dans un spectacle de mu-sique, entouré d’une foule de gens et d’un chanteur.

Vous comprenez que vous n’êtes pas seul.

Leçons pour incompris

ACTUALITÉS | IMPACT CAMPUS | MARDI 16 OCTOBRE 20124

Manque d'alternatives

p. 5

Die-in contre la peine de mort p. 6

UNIVERSITÉ LAVAL

Attention, mesdames et messieurs, dans un instant on va com-mencer… et tous les acteurs vont s'animer en même temps.

Bon, plus que deux semaines avant le début de la session parle-mentaire pour les nouveaux ( et anciens ) élus tout juste sortis de la dernière élection. Je ne sais pas vous, mais moi, bien que ce ne soit pas encore vraiment commencé, à voir les « performances » de nos politiciens québécois j’ai déjà un arrière-goût d’audition de Loft Story. À observer les dernières semaines, on dirait vraiment que la thématique était « show time ».

L’improvisation a été un terme très utilisé pour parler des pre-mières décisions du Parti québécois qui oui, par moments, ont pris certaines tournures acrobatiques. Le spectacle de son principal compétiteur, le Parti libéral du Québec, était quant à lui plutôt de nature théâtrale et vous me permettrez de faire une rapide critique de la représentation.

Vous connaissez la pièce le malade imaginaire ? Oui, celle qu’on nous faisait souvent lire dans nos cours obligatoires de français du cégep… Et bien Jean-Marc Fournier semble se prendre pour le personnage principal et sa maladie serait l’angoisse fiscale. Sérieu-sement, n’avoir comme source d’information que le nouveau chef intérimaire du Parti libéral, je penserais sincèrement voir à la fron-tière du Québec des files de BMW qui sortent du pays…

Autre personne qui méritera probablement une nomination dans la catégorie actrice de soutien pour une série dramatique; la députée libérale de Trois-Rivières Danielle St-Amand. « Mme Marois met le chaos partout au Québec ! » s’indigne-t-elle en raison de la décision de fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2. Qu’on soit pour ou contre la fermeture, il faut être assez honnête pour se rendre compte que les 800 emplois ne disparaitront pas du jour au lende-main, mais bien dans environ cinquante ans; le temps du déclasse-ment de l’usine. Cinquante ans pour donner à la région une façon de substituer ses 800 emplois dont 200 auraient déjà trouvé rempla-cement en quelques semaines. Bref, l’expression « chaos partout », c’est ce qu’on dit pour parler du tremblement de terre en Haïti, mais certainement pas pour la situation qui vient d’être décrite.

Je comprends qu’on approche de l’Halloween, mais ce n’est pas une raison pour essayer de faire peur à la population. La tactique est tout simplement une attaque à l’intelligence des citoyens. D’ail-leurs, le palmarès des métiers les plus et moins populaires est sortie cette semaine. Les politiciens étaient encore dans les dernières po-sitions. Pas certaine que l’avant-première du spectacle de l’Assem-blée nationale qu’on vient de se faire servir par l’opposition offi-cielle libérale pourrait faire relever le score. En plus, à vouloir jouer les artistes, les députés risquent de se faire accuser par Christian Bégin de voleurs de jobs ou pire de se faire ramasser par l’agent 728.

Il y a des critiques sérieuses à faire sur la gouvernance du Parti québécois, mais choisir de jouer la « game » de l’exagé-ration n’aide pas les députés de l’opposition à faire leur tra-vail de façon efficace. Comprenez-moi bien, l’opposition a « une VRAIE job  » à faire à l’Assemblée nationale. Critiquer mais de façon intelligente et pertinente. Si je veux aller voir du théâtre d’été, je vais me payer un billet moi-même… et la comparaison ici est un peu insultante, car ce qu’on voit en ce moment de la part du Parti libéral, c’est du très mauvais théâtre d’été.

Rosalie Readman

PLQ et théâtre d'été

Voilà presque deux ans que la convention col-

lective du SCCCUL est échue. Les négociations pour la re-nouveler se sont amorcés en janvier 2011. À deux mois du deuxième anniversaire du début des pourparlers, Puma Freytag en a assez et dénonce ce qui est, selon lui, une mauvaise gestion du dossier par le vice-rectorat aux res-sources humaines. « On est géré par des amateurs. On a un vrai problème de commu-nication et de relation de tra-vail », lance M. Freytag.

Selon lui, le SCCCUL et les autres syndicats d’employés du campus sont vus comme de simples salariés, et non comme des collaborateurs. « Ils croient qu’on veut aller en grève, mais ce n’est pas le cas du tout. »

Le pilote du SCCCUL dé-nonce également le manque de disponibilité et une cer-taine distance dont fait preuve le vice-rectorat aux ressources humaines envers

les organisations syndicales. « Si on était capables de se parler pour vrai, avec des ob-jectifs communs, on pourrait régler beaucoup de choses. »

Réglé en maiLorsqu’ils ont amorcé des

discussions avec l’employeur en janvier 2011, Puma Freytag et son comité de négociation croyaient bien que tout se-rait réglé en quelques mois, en mai 2011 au plus tard. Le SCCCUL avait alors préparé un cahier de demandes, jugé mince par M. Freytag, récla-mant notamment des aug-mentations salariales compa-rables à celles octroyées aux chargés de cours de l’Univer-sité du Québec à Rimouski. Le 31 mai 2011, les chargés de cours de l’UQAR ont obtenu des augmentations de 16% d’ici avril 2014.

« Mais ils nous sont ar-rivés avec 70-80 demandes de recul », déplore M. Freytag. Ce dernier dit ne pas comprendre l’attitude de

confrontation du vice-rec-torat et ajoute que ce ne sont pas tant les demandes syn-dicales ou patronales qui font défauts, mais bien une ambiance générale dans les négociations. « Il y a des trips d’égo », ajoute-t-il.

Les deux partis se re-trouveront devant un conciliateur pour la suite des négociations.

Personne n’était disponible au vice-rectorat ressources humaines lundi pour ré-pondre aux questions d’Im-pact Campus.

Pain sur la plancheLe comité des relations

de travail du vice-rectorat aux ressources humaines a eu du pain sur la planche ces dernières années. Outre la convention du SCCCUL, celles du Syndicat des pro-fesseurs de l’Université Laval et du Syndicat des employés de l’Université Laval font ac-tuellement l’objet de rondes de négociations.

CONVENTION COLLECTIVE DES CHARGÉS DE COURS

« Géré par des amateurs »Puma Freytag, président du Syndicat des chargés et chargées de cours de l’Université Laval, dénonce l’incapacité « à penser les relations de travail » du vice-rectorat aux ressources humaines de l’Université Laval.

David Rémillard

PHOTO : HUBERT GAUDREAU

ACTUALITÉS | IMPACT CAMPUS | MARDI 16 OCTOBRE 2012 5

UNIVERSITÉ LAVAL

Parmi les étudiants rencon-trés vendredi dernier dans

les stationnements de l'Uni-versité Laval, un message re-venait de manière récurrente : les tarifs sont élevés et les al-ternatives ne sont pas acces-sibles à tous. «  Je ne dirai ja-mais que c'est un prix qui est correct. Ils ont le monopole et nous n'avons rien d'autre », dénonce Annie, étudiante en droit. « Je fais partie des étudiants dont c'est un mal nécessaire d'avoir une voi-ture. Pas le choix de l'utiliser, j'habite sur la Rive-Sud et c'est environ 1 h 30 pour se rendre à l'Université en autobus », explique-t-elle en se diri-geant vers son stationnement de catégorie  3. Un sentiment partagé par Guillaume, étu-

diant en agronomie, quelques minutes plus tard. «  Je pour-rais venir par le transport en commun, mais la voiture est plus rapide. Ça me prend dix minutes en auto comparative-ment à une heure en transport en commun. », déclare-t-il.

L'accessibilité aux station-nements est parfois jugée précaire pour certains utili-sateurs. «  L'après-midi c'est plus difficile de trouver un stationnement et je dois aller dans une catégorie 3 », affirme Alex, une étudiante qui a dé-boursé pour une vignette de catégorie  2. Si certains consi-dèrent les tarifs trop élevés, d'autres étudiants les ac-ceptent dans la mesure où ces montants sont bien investis. « C'est élevé, mais si ça aide à

financier c'est correct, ce n'est pas pire qu'une autre augmen-tation. Avoir une automobile c'est un peu un luxe alors dans le fond c'est correct », affirme Guillaume.

Chasse aux stationnements gratuits

Certains étudiants tentent parfois d'éviter les frais de stationnement de l'Univer-sité Laval en occupant ceux de commerces voisins ou des rues dans les environs du campus. Si cette solution permet d'éviter certains frais, elle n'est pas appuyée par les commerçants. Un problème récurrent pour les centres d'achat comme la Place Ste-Foy ou la Pyramide. « C'est un problème qui revient souvent

Manque d'alternatives Plusieurs étudiants dénoncent des tarifs de stationnement trop élevés sans avoir accès à des alternatives. Prendre la voiture est considéré comme un « mal néces-saire » par ceux-ci.

Raphaël Létourneau

en début d'année scolaire. On fait remorquer lorsque des étudiants prennent nos stationnements pour aller à leurs cours. Des agents de stationnement sont engagés pour s'occuper de ça  », af-firme une responsable de la Pyramide.

Le problème se retrouve aussi du côté du temps requis pour trouver un stationne-

ment gratuit dans les environs du campus. « Le parking gra-tuit le plus proche est à 20-30 minutes de marche, l'horaire devient de plus en plus serré », confie Annie. «  Avant, je me parkais dans les petites rues comme Myrand, mais là c'est rendu impossible. Il y a de plus en plus d'achalandage, des rénovations et c'est loin.  », ajoute-t-elle.

STATIONNEMENT SUR LE CAMPUS

PHOTO : ARCHIVE IMPACT CAMPUS, CLAUDY RIVARD

ACTUALITÉS | IMPACT CAMPUS | MARDI 16 OCTOBRE 20126

ERRATUMUNIVERSITÉ LAVAL

Vers 11 h 45, un signal so-nore fut entendu dans

l'Atrium et une trentaine de personnes se sont couchées au sol, simulant la mort. De nombreuses affiches jon-chaient le sol sur lesquelles on pouvait lire, entre autres, « La peine de mort, ça finit toujours mal » slogan de cette campagne d'Amnistie Inter-nationale à travers le Canada. « En 2011, il y a plus de 20 pays qui ont commis des exécu-tions devant la justice. Parmi ces pays, il faut souligner les États-Unis qui ont commis 43 exécutions », dénonce Sabrina Zouaghi, coordonnatrice de l'association Amnistie inter-nationale à l'Université Laval. L'association serait surprise de voir un retour de la peine capitale au Canada, mais reste vigilante. « Avec le débat qui a été soulevé à propos de l'avortement, c'est un peu in-quiétant. Mais si l’on regarde la justice, il y a toujours la Constitution et la Charte des droits et libertés pour nous

protéger. Par contre, il y a une règle de droit qui permet de déroger au droit à la vie dans certaines mesures excep-tionnelles. Je crois presque impossible qu'ils ( les Conser-vateurs ) soient capables de justifier la peine de mort. Il ne faut quand même pas prendre ça pour acquis et continuer à militer », affirme Mme Zouaghi.

Des pétitions pour sauver de la mort

Les participants à cet événe-ment ont profité de l'attention des passants pour faire signer diverses pétitions demandant le rapatriement de détenus canadiens risquant la mort à l'étranger. Hamid Ghassemi-Shall, un homme de natio-nalité irano-canadienne, est un cas particulier. « Il détient la nationalité canadienne et est emprisonné en Iran pour espionnage. Mais c'est sûr qu'avec le Canada qui a rompu ses relations avec l'Iran der-nièrement, son cas est plus

délicat. Le gouvernement Harper ne semble pas prendre d'initiative pour l'aider », pré-cise la coordonnatrice de l'association.

Moins de visibilité que prévuInitialement, l'événement

devait aussi se tenir à la Place Laurier, mais l'organisation a dû se ressaisir après un refus de dernière minute. « Du côté de la sécurité, c'était super, mais du côté de l'administration, on a attendu plus d'une semaine et on a eu la réponse hier comme quoi ils refusaient qu'on tienne l'événement pour des raisons politiques », s'étonne Sabrina Zouaghi. Le faible achalandage dans l'Atrium a aussi nui à la visibilité. « On est un peu déçu, parce que d'habitude il y a plus de gens qui bougent et c'était assez calme aujourd'hui. C'était une première expé-rience, alors on va poursuivre dans l'élan et s'améliorer », confie Sabrina Zouaghi qui promet une diversité d'actions à venir pour la même cause.

Die-in contre la peine de mortL'association étudiante Amnistie Internationale de l'Université Laval a organisé un die-in dans l'Atrium du pavillon Alphonse-Desjardins mercredi dernier. Une initiative ayant pour but de dénoncer la peine capitale en cette dixième Journée mondiale contre la peine de mort.

Raphaël Létourneau

PHOTO : RAPHAEL LETOURNEAU

Une erreur malheureuse s’est introduite dans la dernière paru-tion d’Impact campus, datée du 9 octobre. À la page 4, l’article intitulé «On était loin de parler d’une victoire», le surtitre «Léo Bureau-Blouin aime les pizzas pochettes» était bien entendu une erreur. Nous nous excusons auprès de M. Bureau-Blouin et à nos lecteurs qui auraient pu être induits en erreur.

La rédaction

ARTS ET CULTURE | IMPACT CAMPUS | MARDI 16 OCTOBRE 20128

Arts : Art et nature au Moyen Âgep.9

Critique littéraire : La ballade des adieux

p.10

Critique CD : Geneviève Toupin et Sylvia

p.10

Il faut dire que le show du 11

octobre n'était pas à l'image du dernier album

du chanteur, Heart of the Storm, qui se veut beaucoup plus rock que ses précédents. Le duo n'en a joué que quelques unes tirées de cet album, qui se sont d’ailleurs vu adaptées pour l'occasion. Colin Moore oscille donc entre un folk doux, acoustique et un rock punché. « Pour le dernier album, on a écrit les chansons ensemble, Ryan et moi. C'est vraiment un mélange de son style et du mien.

De l'amour à l'apocalypseAu Théâtre Petit Champlain, jeudi dernier, Colin Moore a offert une prestation intime, accompagné simplement de son guitariste, ami et coauteur, Ryan Battis-tuzzi. Preuve est qu'un bon show peut se résumer à deux guitares, du talent et des chansons qui en ont dedans.

Julie Day-Lebel

Je crois que c'est une des raisons qui fait que le son est différent », explique le chanteur. Il ajoute aussi que « c'est vraiment hot de jouer avec le groupe au com-plet. » Chose certaine, ils livrent la marchandise, dans un cas comme dans l'autre.

Jeudi soir, il y a eu des mo-ments assez heavy. Pendant la prestation de Sad Old Tale, per-sonne n’osait bouger, même pas pour prendre une gorgée de bière : c'était du sérieux. Entre certaines chansons, Colin et Ryan se renvoyaient la réplique, histoire de détendre l'atmos-phère, de faire rire un brin, parce que ça vire à l'envers des chan-sons d'amour, de déchirements et d'apocalypse. « Pour Heart of the Storm, on a voulu créer une thématique '' fin du monde '' », dit Colin. « Et dans tous ses aspects : politiques, religieux, la révolte et l'amour, aussi...

On parle de ce qu'on voudrait faire si c'était la fin du monde. » Ça explique les nombreux titres et paroles à connotation reli-gieuse. « On parle de religion, c'est vrai, mais dans un sens général, universel. »

Quand on fait allusion à sa po-pularité ascendante, Colin Moore reste humble et l'attribue en ma-jeure partie à la chance qu'il a eue de jouer avec plusieurs grands noms de la musique, comme Rosanne Cash, Alan Jackson ou David Usher. Sa voix puissante, son charisme et sa volonté de réussir y sont sûrement aussi pour quelque chose. Peu importe la cause, le jeune Montréalais est satisfait de la tournure des évé-nements : « Ça va faire quatre ans qu'on fait de la tournée partout. Maintenant je me lève le matin et je fais mon métier, je suis content, c'était mon goal en premier dans la vie. » PHOTO : COURTOISIE, SOPHIE SAMSON ET ALEXIS MELANÇON

PHOTO : CLAUDY RIVARD

La Fala i s e n'est pas le

premier texte de Maude Bégin-Robitaille, et ça

paraît. La pièce nous raconte, en tableaux, les drames de quatre hommes et quatre femmes, chacun à leur façon pris au piège entre le désert et la terre promise refusée, dans un camp de réfugiés sur

la falaise où tout peut tomber, les corps comme les âmes. Sous des relents d'holocauste, inspiration évidente, tous les personnages ont leur histoire à raconter, un passé tragique ou un rare moment de bon-heur que l'on découvre au fil des monologues qui ponc-tuent la pièce. Ceux de Maude Bégin-Robitaille, en Madeleine la provocante, et de Xavier

Gagné, en homme d'affaires aux mains sales obsédé par la propreté, valent à eux seuls le détour. Le propos est sensible et vrai, transmis par un texte se balançant, de manière iné-gale, toutefois, entre descrip-tions littéraires et joual. La mise en scène de Karl-Patrice Dupuis nous le livre effica-cement, quoique l'on puisse remettre en question la pré-

Haute en intensitéAriane Tapp

La Falaise de Maude Bégin-Robitaille, première pièce de la saison d'automne des Treize, met la barre haute.

sence d'une partie du public sur la scène et des effets so-nores enterrant parfois le jeu. La production n'en est pas moins une réussite, car même ces éléments contribuent à l'atmosphère écrasante qui domine. Chapeau à l'équipe et tout particulièrement à Maude-Bégin Robitaille, non seulement auteure et actrice accomplie, mais également di-rectrice de production et res-ponsable du projet. À quand le saut dans le théâtre professionnel?

ARTS ET CULTURE | IMPACT CAMPUS | MARDI 16 OCTOBRE 2012 9

De l'amour à l'apocalypse

PHOTO : COURTOISIE, SOPHIE GAGNÉ

Il s’agit donc, pour les ci-

toyens de la Capitale, de l’occasion par-

faite pour s’initier à l’art mé-diéval. La chance est d’autant plus grande pour les Québécois que les objets mis en valeur dans le cadre de cette exposition sont pour une toute première fois présentés hors du territoire français. Toutes les pièces ex-posées, minutieusement sélec-

tionnées, se trouvent dans un remarquable état de conserva-tion. Elles constituent une splen-dide collection et un merveilleux témoignage du savoir-faire des artistes et artisans médiévaux. On découvre, en allant d’un objet à l’autre, des œuvres riches et complexes, d’une grande esthé-tique, legs d’une civilisation bril-lante et profondément originale.

L’exposition se veut une explo-ration de la représentation de la nature dans l’art du Moyen

Âge. Les thématiques animales et végétales sont donc omnipré-sentes, et se déclinent sous de multiples formes. L’art médiéval se dévoile au visiteur dans toute sa variété : magnifiques tapis-series, livres savamment enlu-minés, chapiteaux de colonnes d’inspiration antique, céra-miques colorées, minutieux tra-vail d’orfèvre, lumineux vitraux et objets de métal finement ciselés se côtoient. Plusieurs œuvres et artefacts sont abso-

Merveilles médiévalesLe Musée national des beaux-arts du Québec est l’hôte, depuis le 4 octobre dernier et jusqu’au 6 janvier 2013, de la très belle exposition Art et nature au Moyen Âge, organisée et conçue en collaboration avec le Musée de Cluny. Le Musée national du Moyen Âge de France a généreusement accepté de prêter 150 objets et artefacts à l’institution québécoise, sur les quelque vingt mille que compte sa riche collection.

Nathan Murray

Véronique Langlais

lument renversants de beauté et de maestria technique. Bref, matériellement et visuellement, Art et nature au Moyen Âge est une exposition à ne pas manquer.

Le segment informatif, quoique présentant un certain intérêt, est cependant moins réussi. Les œuvres sont regrou-pées par thèmes — tels que La nature réinventée, ou encore Plantes et animaux dans l’iconogra-

phie chrétienne —, chaque thé-matique étant introduite par un court texte très général. Les œuvres et artefacts, ici, sont souvent plus « parlants » que les explications qui les accom-pagnent. Enfin, plusieurs termes contenus dans la description des objets, relevant d’un voca-bulaire spécialisé, pourraient sembler obscurs aux yeux de certains visiteurs.

S t ud io P, lumière

tamisée, salle bondée de lit-téraires réjouis

du travail accompli, c’est dans une ambiance festive qu’a eu lieu le lancement tant attendu du numéro 47 de L’écrit primal, le samedi 13 octobre dernier. Et pour cause, c’est dans le cadre de la troisième année du presti-gieux Festival Québec en toutes lettres que l’équipe du Cercle d’écriture de l’Université Laval ( CEULa ) s’est jointe aux revues Nuit blanche, Québec français et Solaris pour un lancement collectif célébrant l’auteur de science-fiction Isaac Asimov, figure vedette de l’événement.

Inscrit dans le cadre du fes-tival et mettant à l'honneur l’homme-monument du golden age de la science-fiction améri-caine, ce numéro propose une

entrevue avec Richard Saint-Gelais, spécialiste de paralit-térature, des textes d’auteurs professionnels du milieu de la science-fiction québécoise tels que Daniel Sernine, Francine Pelletier et Jean-Louis Trudel, les nouvelles des trois lauréats du concours spécial et bien plus. Les points de vente de L’écrit primal spécial Asimov sont les librairies Pantoute Saint-Roch et Saint-Jean, la librairie Saint-Jean Baptiste, la Bouquinerie de Cartier, la librairie La Liberté et la Coop Zone de l’Univer-sité Laval. Pour rencontrer les auteurs et pour en apprendre plus sur l'équipe, un kiosque de ventes de L’écrit primal et d’abonnements au CEULa se tiendra ce jeudi 18 octobre de 9 h à 17 h, à la cafétéria du pa-villon Charles-De-Koninck. Par ailleurs, en écho au festival, l’atelier de théorie/création

« Isaac Asimov et les enjeux de la SF contemporaine » aura lieu le mardi 23 octobre prochain, à 19 h, au local DKN-2207.

Rappelons que L'écrit primal est la revue de création litté-raire du Cercle d'écriture de l'Université Laval, une associa-tion socioculturelle à but non lucratif ayant pour mission d’encourager et de promou-voir la relève littéraire dans la ville et la province de Québec, et ce, grâce à diverses activités reliées à la littérature, dont la revue de création littéraire L’écrit primal.

Pour plus de renseignements sur les activités du Cercle d'écri-ture de l'Université Laval, nous vous invitons à visiter notre site Internet flambant neuf : www.ceula9.wix.com/ceula.

L’écrit primal et Isaac Asimov

PHOTO : HÉLÈNE MOISAN

ARTS ET CULTURE | IMPACT CAMPUS | MARDI 16 OCTOBRE 201210

Sur le chemin du bonheurLA BALLADE DES ADIEUX

LORI LANSENS

ALTO

Les romans où l’on mélange les générations sont souvent

gage de succès. Lori Lansens, avec La ballade des adieux, ne fait pas exception à la règle. L’au-teure nous a habitués à des per-

sonnages rocambolesques dans ses plus récents romans — des siamoises, une grosse femme en manque d’amour — mais voilà qu’elle nous arrive avec une pe-tite fille inoffensive et une vieille Jessica Pineau

femme nostalgique. Loin d’être ordinaire, leur histoire nous va droit au cœur.

Addy Shadd, une vieille dame noire, habite dans une caravane miteuse près du lac Érié. De drôles de circonstances la mènent à prendre sous son aile Sharla, une jeune fille de six ans déjà bien ébranlée par la vie. Sur la route de terre poussiéreuse qui mène chez elle, Addy se prend d’affection pour la petite et doucement, elle laisse leurs destins s’entre-mêler. Avec Sharla à ses côtés, Addy a du mal à garder ses vieux souvenirs enfouis. Ses

démons du passé refont sur-face, mais peut-être pourront-ils l’aider à trouver un nouveau foyer pour sa protégée. L’his-toire de ces deux amies en est une de misère, mais c’est aussi et surtout un récit d’espoir et de petites joies.

Après le vif succès de Les filles et d’Un si joli visage, les éditions Alto publient le tout premier roman de Lori Lansens, qu’elle a écrit bien avant les autres. À vue de nez, l’écriture est effectivement un peu plus brouillon, moins recherchée peut-être, mais les mots de l’Ontarienne sont tou-jours aussi efficaces. Malgré

quelques petites maladresses de traduction et de typographie, le roman se lie pratiquement d’une seule traite. En compa-gnie d’Addy et de Sharla, nous passons par toute la palette des émotions et, à la fin, elles nous laissent le cœur plus léger. Leur histoire douce-amère montre bien qu’il n’est pas nécessaire d’être hors de l’ordinaire pour avoir un destin exceptionnel. La ballade des adieux prouve, encore une fois, que le bonheur trouve toujours son chemin.

THE OCEAN PICTURES PROJECT

GENEVIÈVE TOUPIN

DISQUES NOMADE

LA FUITE

SYLVIA

DISQUES NOMADE

Maintes fois primée pour son premier projet paru en 2009 (album francophone de l’année au Western Canadian Music

Award, prix Edith Butler de la SPACQ et prix Révélation du Festival Pully-Lavaux), l’artiste franco-manitobaine nous livre cette fois-ci un album en anglais aux sonorités chaudes et enveloppantes. Coréalisé par Benoît Morier, l’opus a été mixé à Los Angeles par Sheldon Gomberg, qui a également collaboré avec Ricky Lee Jones et Ben Harper. Résultat : onze chansons oscillant élégam-ment entre le pop et le folk, des arrangements léchés et un son soigné. Bien fignolées, les pièces témoignent d’un souci du détail et de l’harmonie entre le propos et la musique. Barren Season ac-croche dès les premières notes du riff d’introduction, pour nous servir une finale festive et polyphonique. Desert and Ocean as-sume son héritage country grâce aux interventions judicieuses du banjo. Dans Leaving me, les percussions rappellent le bruit du train évoqué dans la chanson, et la répétition des paroles en exacerbe la mélancolie. Quant au texte de Boundaries and Borders, il est pro-bablement le plus étoffé de l’album. Bref, il émane de The Ocean Pictures Project un plaisir sincère de chanter et de créer que nos oreilles approuvent.

Le premier album de Sylvia Beaudry se présente comme un recueil de contes, un florilège d’instantanés branchés sur le

quotidien. Les arrangements simples et dépouillés, aux influences country et bluegrass assumées, mettent la voix et ses histoires à l’avant-plan. Terre-à-terre, son écriture est pourtant imagée et colorée. Elle ose marier des textes tragiques et mélancoliques (Thomas, Dernière ride, Ti-Dan) à des arrangements légers et à des mélodies joyeuses; pourtant, l’émotion n’en pâtit pas, comme si le contraste inhabituel rendait le résultat encore plus touchant. Par exemple, Ti-Dan, enlevante et bénéficiant d’un chœur d’hommes rythmé, porte pourtant un texte profond, habilement écrit et effi-cace. Valse western joue, quant à elle, la carte du kitsh assumé, aidée par la complainte de la mandoline. L’humoristique Dairy Queen, sucrée, est légère comme un souvenir d’été. Fermant l’album, Le bonheur est universelle comme une chanson country : « Toujours en train d’avoir peur du bonheur/Je cherche le pot dès qu’on m’offre quelques fleurs ». La fuite est un album rafraîchissant et émouvant qui, en vagabondant entre la pluie et le soleil, évoque la vie, tout simplement.

Justine Pomerleau-Turcotte Justine Pomerleau-Turcotte3.5/5 3/5

www.reduiremesdechets.com

littératurela SAUVER

SCIENCES ET TECHNOLOGIE | IMPACT CAMPUS | MARDI 16 OCTOBRE 2012 11

Secrets du journalisme scientifique p. 12

Baleines en danger : du bruit pour rien ?

p. 12

Anti-douleur reptilienp. 12

Un petit saut pour l'homme...CHUTE LIBRE : RED BULL STRATOS

Le record de la plus longue chute libre (4 min 36) n'a pas

été battu. Parti dans de multiples vrilles, on a même pu croire à un moment donné que Félix Bau‑mgartner avait perdu le contrôle. Mais, au final, toutes les autres limites ont été repoussées (plus haut saut en parachute, plus haute ascension d'un ballon et record de vitesse en chute libre). L'ancien soldat d'élite autrichien, qui a décollé dimanche dernier du Nouveau‑Mexique, s'est jeté dans le vide et est devenu le pre‑mier homme à franchir le mur du son. Mission accomplie. In‑sensé comme projet ? Peut‑être, mais les retombées, notamment scientifiques, seront multiples.

L’atmosphère est formée de cinq couches. Nous vivons dans la troposphère et Félix Baumgartner s’est élancé de la stratosphère (deuxième couche, entre 12 et 50 km) d'une altitude de plus de trois fois la hauteur de vol d’un avion de ligne. Il a ainsi atteint une vitesse de plus 1342 kilomètres par heure, soit

Mach 1,24. Le précédent record de 988 km/h avait été réalisé par Joseph Kittinger en 1960.

Sur le plan physique, on ne connaît pas l’impact d’une expo‑sition de longue durée dans un environnement aussi hostile. La stratosphère possède en effet un très faible taux en d'oxygène. Or, il n’existe pas à ce jour de trai‑tement médical pour faire face à une exposition prolongée dans pareil milieu. L’équipe Red Bull Stratos a donc fourni au para‑chutiste autrichien une combi‑naison spatiale et une capsule pressurisée pour minimiser les risques en très haute altitude.

La science s’attribuera les profits de cette expérience aux allures d’un film de James Bond. La sécurité aéronautique devrait s’améliorer via la conception de nouvelles combinaisons spa‑tiales, ou encore de l’élaboration de protocoles d’expositions à haute altitude. Sans oublier l’ex‑ploration des effets sur le corps humain de l’accélération et la décélération supersonique.

Une ascension de plus 39 000 mètres d’altitude dans une combinaison pressurisée, le tout dans une mon-tgolfière. Êtes-vous prêts à franchir la vitesse du son?

Steve Ivan Tchoungui et Pierre-Louis Curabet

Parfois, vous devez aller très haut pour réaliser à quel point vous êtes petit. Je rentre à la maison maintenant — Félix Baumgartner —

PHOTO : CAPTURE D'ÉCRAN, IMPACT CAMPUS

12 km

31 km39 km

50 km

100 km Limite de l'espace selon la Fédération aéronautique internationale

Limite de la stratosphère

Altiutde du saut de Félix Baumgartner

Ancien record de Joseph Kissinger (1960)

Atitude de vol d'un avion de ligne

1 342 km/h soit

Mach 1,24 Vitesse maximale de Baumgartner

2 heures 30 Temps de l'ascension de la capsule

4 min 19 Temps de la chute libre

SCIENCES ET TECHNOLOGIE | IMPACT CAMPUS | MARDI 16 OCTOBRE 201212

Tc

La baleine franche ( ou ba-leine noire ) serait, d’après

Nature,  plus que jamais me-nacée d’extinction. L’Homme serait responsable de la mort des baleines dans 67 % des cas. La plupart du temps, ces seigneurs des océans se re-trouvent pris au piège dans des filets de pêche ou périssent lors de collisions avec des bateaux.

Pour en savoir plus, j’ai contacté Pierre-Henry Fon-taine, biologiste et spécialiste des cétacés, ainsi que fonda-

BALEINES EN DANGER : DU BRUIT POUR RIEN ?

Le mamba noir est un ser-pent venimeux africain. Il

doit son nom à la teinte noire tapissant l'intérieur de sa bouche. Sa morsure inocule en général de 100 à 120 mg de venin. Cependant, il ne suffit que de 10 à 15  mg pour tuer un humain adulte en moins de vingt minutes.

En effet, ce venin létal contient un mélange de toxines incluant deux pro-téines dites mambalgines. Celles-ci bloquent les signaux de douleur chez les souris étudiées. L'équipe d'Éric Lingueglia de l’Institut de la Pharmacologie Molécu-laire et Cellulaire ( France ) a démontré que ces protéines mambalgines, découvertes

au cours de recherches de produits de substitution aux opiacés ( morphine ), ont moins d’effets secondaires que ces derniers. Effective-ment, beaucoup de patients développent une tolérance aux opiacés, ce qui nécessite l’augmentation des doses ad-ministrées avec le temps. De plus, ils peuvent souffrir de nausées, de constipation et développer une dépendance. [...]

Laurence Bombardier-Cauffopé

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ANTIDOULEUR REPTILIENPas tout à fait un cours, pas tout à fait une conférence.

Les étudiants viennent vrai-semblablement d’assister à un cours sur le journalisme scien-tifique. Polycopiés d’articles sur les tables. « Titre », « chapeau » et « lead » écrits à la craie blanche au tableau. Pierre Sormany ar-rive. Valérie Borde, professeure et journaliste, le présente. Il travaille pour le journal Québec Science depuis 40 ans et en est

aujourd’hui l’éditeur et le direc-teur général. Il a également tra-vaillé pour Radio-Canada pen-dant 20 ans.

Selon Pierre Sormany, le jour-naliste scientifique doit avant tout s’adapter à son lecteur et donc écrire des textes appro-priés au niveau de la vulgari-sation du medium. Il va de la haute vulgarisation, destinée à un public possédant un cer-tain bagage scientifique, à une

Le mot geek de la semaine

Secrets du journalisme scientifiquePierre Sormany, sommité du journalisme canadien, a transmis un peu de son savoir lors d'une conférence sur le reportage scientifique à l’écrit à l’Université Laval.

Anne-Laure Nivet

PHOTO : COURTOISIE, WIKIMEDIA, MOIRA BROWN, CREATIVE COMMONS

teur du « Musée du squelette » qui présente une section dé-diée aux mammifères marins sur l’île Verte, dans le golfe du Saint-Laurent. « Il faut, avant tout, faire très attention à ne pas généraliser ce problème. Le troupeau de baleines franches de l’Atlantique Nord est effectivement en danger, mais il en existe d’autres, et ceux-là se portent très bien ! »

Avant d’ajouter : « Il faut sur-tout savoir que les baleines de ce troupeau vivotent et sont consanguines depuis trop longtemps. On peut dire qu’en fin de compte, elles ne s’en sortent pas trop mal. » [...]

Charline PierreLIRE LA SUITE SUR :IMPACTCAMPUS.QC.CA

PHOTO :  LÉA BENOIT

vulgarisation plus basique, qui s'adresse à un très grand public, en passant par un niveau inter-médiaire, comme c’est le cas de Québec Science. Pierre Sormany a ensuite expliqué que le journa-liste scientifique traite de sujets qui font « l’actualité, mais avec l’éclairage de la science ». Il doit fournir assez d’éléments pour «  le plaisir d'explorer, le besoin de comprendre » du lecteur, que ce dernier puisse comprendre les enjeux et y réfléchir. Mais le lecteur ne doit pas se perdre à la lecture d’informations super-flues dans sa réflexion et son analyse critique. Il doit sentir les limites du savoir qui évo-luent au fil des découvertes. Par ailleurs, le journaliste doit rendre la science comme elle est : vivante… et parsemée d’embûches !

Effectivement, la science est une suite d’aventures non li-néaires. Il faut la raconter en ac-

céléré, car les projets s’étendent sur des années, et en la scénari-sant comme un film hollywoo-dien. Il faut aller à la rencontre des chercheurs dans leurs mi-lieux de travail quotidien pour « sentir le terrain, être un rap-porteur d’activité et pas seu-lement un témoin théorique ». Bref, chercher la petite histoire derrière la grande. Connaître et transmettre le côté humain de la recherche scientifique permet aussi de rendre une image plus sensible, plus vivante. Pierre

Sormany illustre ses propos par de nombreux exemples vécus dans différents milieux : une usine de métallurgie, un labora-toire de génétique, des bureaux. C’est là qu’il réalise qu’il ne lui reste que cinq minutes pour un cours donné habituellement en une heure !

Mais on a eu l’essentiel : il faut raconter la science, avec ses dif-ficultés et ses obstacles, ce qui accentue l’héroïsme des cher-cheurs pour mieux passionner les lecteurs.

AH ! LA BOUFFE   |   IMPACT CAMPUS   |   MARDI 10 OCTOBRE 2012 13

STEAKHOUSE

FAIBLE PAS CHER

MOYEN

SORTIE DU MOIS

QUALITÉ GÉNÉRALE

BON

EXCELLENT

BUDGET

ON AIME

ON AIMEMOINS

Confortablement ins-tallés sur de grosses

banquettes rouges, seule une lumière d’appoint vient éclairer notre petite table. On se sent enveloppé dans un cocon d’intimité. Je remarque les boiseries et les cornes de taureaux qui apportent un côté rus-tique à l’endroit, tout en contraste avec les quelques tableaux plus contem-porains. Un mélange des styles intéressant.

Jessie, notre serveuse pour la soirée, est d’une char-mante délicatesse. Même si pour un dimanche soir la salle à manger du res-taurant-bar est bondée, le service demeurera en tout temps rapide et courtois. Quelques minutes après avoir commandé, elle nous dépose déjà les soupes. Pour moi, c’est celle aux légumes. Je me dis toujours que si un restaurant est capable d’accoter ma mère dans l’élaboration de cette soupe toute simple, on est en af-faires! Eh bien, on l’était! Le goût tomaté et légèrement velouté du bouillon et les légumes cuits à la perfec-tion n’avaient rien à envier à celle de Maman Savoie. Ce qui est assez rare!

Ensuite, mon assiette d’es-cargots à l’ail est gentiment déposée devant moi. Le plat est fumant - j’adore - et les mollusques d’une belle ten-dreté. Simon, mon complice gourmet de la soirée, a opté pour la fondue parmesan. Je ne peux résister à l’appel du fromage et, lui volant au passage une bouchée. J’en suis presque à regretter mon choix… Mais, de retour à mes escargots, le goût léger de l’ail me reconquiert.

Mon plat principal : le filet mignon. La cuisson

LE RASCAL

Steakhouse intime Loin des yeux, près du cœur

CONSEIL LE RASCAL,

UNE ADRESSE À AJOUTER À

VOTRE CARNET.

L’AMBIANCE ET LE SERVICE

LA PURÉE DE POMMES DE TERRE ET LA SALADE D’ACCOMPAGNEMENT

Le Bugatti est situé au coin de l'autoroute Duplessis

et du chemin Quatre-Bour-geois, il est donc facilement accessible que ce soit en auto ou en transport en commun. Lorsque nous sommes ar-rivés, nous avons d'abord ap-précié le décor chaleureux et invitant : les plafonds hauts, les couleurs chaudes, la grande salle à manger, le bar adjacent et le foyer au fond du restaurant. À la lecture du menu, rien n'est extrava-gant, une carte qui ressemble à d'autres : des pâtes, du veau, des grillades, des fruits de mers et des salades. Par contre, le choix semble très intéressant : un grand choix d'entrée recherchée, un bon choix de pâtes, une multi-tude d’escalope de veau, des salades qui semblent excel-lentes et des grillades triées sur le volet.

Suivant les conseils du ser-veur, je choisis le baluchon de fromage Cantonnier et érable alors que ma compagne choisie le tartare de bœuf. Dans les deux cas, c'est ex-quis, rien à ajouter. Puisque nous sommes allés avec la formule table d'hôte, il s'en suivit une crème de légumes, très honnête. Pour les plats principaux nous avons choisi d'y aller avec les spécialités de la maison, Moi avec une escalope de veau porto et champignons, ma compagne avec les côtes levées. Pour ma part, j'ai été très satisfait : bonne cuisson, assaisonne-ment à point, sauce goûteuse et accompagnement appro-prié qui ne vient pas voler la

vedette. Pour ce qui est des côtes levées : WOW. La sauce était tout simplement su-blime, légèrement sucrée au début, légèrement piquante à la fin. L'accompagnement de frites allumettes et de sa-lades était un match parfait. Et en ce moment, le Bugatti offre une pinte de Rickards à l'achat d'une assiette de côtes levées, raison de plus d'aller s'en délecter.

Trois desserts étaient of-ferts avec la table d'hôte, Évidemment, nous n'en avons goûté que deux et avons tous deux été satisfait. Bon, pas trop sucré, ni trop lourd, puisqu'après tout ce que nous avions mangé, ça se devait d'être léger. Nous avons quitté le Bugatti rassa-siés avec la ferme intention d'y retourner !

LE BUGATTI

Si vous cherchez un restaurant à la vue imprenable sur un panorama de la vieille capitale, le Bugatti ne sera clairement pas votre choix. Mais si vous cherchez un bon restaurant à Sainte-Foy, un endroit ou vous payer une bonne bouffe où pour une « first date », le Bugatti est un choix tout désigné.

Pier-Luc Gauthier

LES CÔTÉS LEVÉES, LE DÉCOR, L’AMBIANCE

LA PROXIMITÉ

DES TABLES

PHOTO : COURTOISIE, RESTAURANT LE RASCAL

Dehors, il pleut des cordes. Après une marche qui me parait interminable sous cette pluie, j’entre dans ce petit restaurant, le Rascal, au cœur de Ste-Foy. L’endroit chaleureux et l’odeur du steakhouse m’enveloppent déjà.

Marie-Claude Savoie

est juste pour nos deux assiettes. Quoique mon in-vité l’aurait préféré un peu moins longtemps sur le grill. Tout de même, la ten-dreté et le goût de la viande ne sont pas à plaindre et la sauce au poivre l’accom-pagne bien, elle n’est pas trop salée. Petit bémol à la purée de pommes de terre. Sa texture n’est pas très lisse et elle prend rapide-ment une texture épaisse pas très intéressante. Par chance, les autres légumes d’accompagne-ments viennent sauver la mise.

Pour finir le tout en beauté, je choisis l’onc-tueuse crème caramel ! Une façon toute simple, aux saveurs juste assez prononcées et juste assez sucrées, de terminer cette soirée pluvieuse dans ce chaleureux restaurant du Boulevard Laurier.

SPORTS | IMPACT CAMPUS | MARDI 16 OCTOBRE 201214

La t r o u p e f é m i n i n e

des Thunder-birds de UBC s’est présentée

au PEPS avec une formation beaucoup plus imposante sur papier que leurs adversaires. La logique a été respectée puisque les visiteuses ont rapi-dement fait taire les 1200 spec-tateurs en l’emportant en trois manches de 16-25, 13-25 et 22-25. Les hommes, de leur côté, recevaient les Golden Bears de

l’Alberta et leur ont offert une excellente opposition, mais ont été incapables de concrétiser leurs chances, pour finalement s’incliner en cinq manches.

La formation masculine, dirigée par Pascal Clément, a tout de même laissé une bonne impression à l’entraî-neur. Quelques joueurs d’expé-rience, dont Karl De Grandpré, ont achevé leur parcours avec le Rouge et Or pour ainsi laisser la place aux recrues. «Il y a beaucoup de jeunes qui doivent

apprendre notre façon de jouer la game. À ce niveau-là, on doit essayer de jouer le point à chaque fois», a affirmé le pilote lavallois.

2e roundLa beauté du Challenge SS-

Qauto est que les deux mêmes équipes s’affrontaient 24 heures plus tard et avaient la chance de venger leur défaite de la veille. Malheureusement pour les filles, le scénario a été semblable à celui de la veille.

La force de l’OuestLes deux équipes de l’Ouest en visite au Peps ont rendu la vie difficile aux équipes locales. Pas toujours habituées à une telle opposition, les équipes masculines et féminines de volleyball du Rouge et Or se sont inclinées lors de leurs deux sorties.

Raphaël Bergeron-Gosselin

L’énergie de la foule n’a pas été suffisante pour que la troupe d’Alain Pelletier réussisse à enlever au moins une manche à UBC. L’opposition a toutefois été beaucoup plus soutenue, et c’est ce point qu’a retenu l’en-traîneur. «Même si on a perdu nos deux matchs, on a atteint certains de nos objectifs. Je suis très content de la progression», a expliqué Pelletier.

La foule a encore une fois pu espérer une victoire chez les hommes, mais l’histoire de la veille s’est répétée. Après avoir remporté les deux pre-mières manches assez facile-ment, Pascal Clément a fait voir de l’action à quelques joueurs remplaçants. Décision qui, en fin de compte, aura coûté la

partie aux locaux. Le passeur Justin Boudreault a laissé sa place à Samuel’san Després, qui a eu de la difficulté à s’adapter au calibre de jeu. Cette perte de confiance s’est finalement soldée par une défaite en cinq manches.

De belles choses ont tout de même été remarquées lors de cet affrontement. La recrue Oli-vier Jannini, ancien joueur des Titans de Limoilou, a conservé un pourcentage d’attaques réussies de 0,406, en plus de réussir un as.

Les prochains matchs des équipes lavalloises au gymnase du Peps auront lieu le 2 no-vembre prochain : les visiteurs seront les Carabins de l’Univer-sité de Montréal.

SPORTS | IMPACT CAMPUS | MARDI 16 OCTOBRE 2012 15

pour donner l’avance au Rouge et Or pour la première fois du match. Mais, au grand bonheur de la foule montréalaise, le bot-teur Deschamps est venu donner la victoire aux bleus avec un pla-cement de 21 verges en fin de partie, et ainsi venger la défaite survenue la semaine dernière à Québec. « C’était super impor-tant de les battre chez nous », s’est exclamé le porteur mon-tréalais Rotrand Sené après la rencontre. Les joueurs défensifs du Rouge et Or Arnaud Gascon-Nadon et Frédéric Plesius étaient tous les deux d’accord après la partie : « Les Carabins ont sorti leur meilleur match », a affirmé Plesius. « On est jeunes et beau-coup des gars n’avaient jamais

joué au Cepsum », a ajouté Gascon-Nadon.L’enjeu du bris d’égalité

L’enjeu de la partie était le très convoité premier rang du classement. En cas d’une fiche identique, le premier rang al-lait à l’équipe ayant le plus de points produits. Avant le match, le Rouge et Or avait une avance de dix-neuf points et se devait, en cas de défaite, s’assurer de donner le moins de points pos-sible aux Carabins. En battant Laval par trois points, les locaux n’ont pas pu s’assurer du bris advenant une égalité en tête au terme de la saison.

C’était la première défaite du Rouge et Or cette année, qui a maintenant une fiche de six vic-toires et une défaite. Rappelons que l’an dernier, Laval avait aussi terminé la saison avec une seule défaite également survenue dans l’hostile Cepsum de l’Uni-versité de Montréal.

Il reste deux parties au calen-drier régulier, et le Rouge et Or pourra se reprendre en rece-vant les Gaiter’s de Bishop au Stade Télus de l’Université Laval dimanche.

LA SEMAINE DES REMPARTS

À LIRE SUR IMPACTCAMPUS.QC.CA

La défensive a été à l’hon-

neur au pre-mier quart, d’un côté comme

de l’autre. Pour Montréal, David Ménard a connu une forte ren-contre tandis que pour Laval, le joueur défensif de la dernière semaine Arnaud Gascon-Nadon était tout simplement partout, recouvrant notamment un échappé. Les seuls points du quart sont venus de la jambe de Boris Bédé qui a inscrit un placement.

C’est l’attaque des Carabins qui s’est mise en marche en premier. Le receveur vedette Mikhaïl Da-vidson s’est mis à tout attraper et le porteur Rotrand Sené a en-

Le Rouge et Or surpris par les CarabinsSamedi dernier, les deux rivaux de toujours se sont affrontés pour une deuxième semaine de suite. Cette fois, les Carabins l’ont emporté 23-20 au Cepsum de l’Université de Montréal.

Mathieu Turgeon

chaîné plusieurs bonnes courses de suite. Alexandre Nadeau-Piuze a par la suite rejoint Philip Enchill pour donner les devants aux bleus. L’avance s’est accen-tuée trois minutes plus tard, et cette fois, c’est Jean-Christophe Morin-Phaneuf qui a marqué le touché pour faire 15-3 en faveur des locaux à la mi-temps. Na-deau-Piuze avait alors déclaré : « Pour le moment, on a le mo-mentum et la foule nous aide énormément », en faisant réfé-rence à la salle comble de 5100 spectateurs habillés en bleu au stade de l’Université de Mon-tréal.

Le Rouge et Or a connu un re-gain de vie au troisième quart. Le joueur tout étoile Frédéric Plesius a expliqué cette énergie soudaine par une remise en question de chaque joueur dans le vestiaire. « Comme à la Coupe Vanier, on a dit à ceux qui ne

voulaient pas jouer de rester ici, les autres, on retourne sur le ter-rain et on gagne la partie », a-t-il raconté avec émotion.

Tristan Grenon s’est alors mis en marche en lançant une passe de touché de 16 verges à Matthew Norzil. Boris Bédé a réalisé un autre placement pour la troupe de Glen Constantin, pour ramener la marque à 15-13 à l’avantage des Carabins.

Le botteur de l’Université de Montréal, David Deschamps, a répliqué lui aussi avec un botté de trois points au début du quatrième quart avant de voir Tristan Grenon se remettre en marche.

Le quart lavallois a décoché une bombe de 62 verges à Seydou Junior Haïdara sur une feinte de jeu renversé avant de compléter lui-même la poussée offensive avec une course de cinq verges jusque dans la zone des buts,

On a dit à ceux qui ne voulaient pas jouer de rester ici, les autres on retourne sur le terrain

20 23CARABINSR & O

Vendredi soir, les pa-

triotes de Trois-Rivières étaient en visite à

Québec. L’équipe féminine triflu-vienne connaît une saison assez difficile avec une seule victoire cette saison. Les Lavalloises ont profité de cette occasion pour aller chercher les trois points avec une victoire de 1 à 0. Léa Chastenay-Joseph, étudiante en actuariat, a inscrit le seul filet de la rencontre.

L’entraîneur n’était toutefois pas satisfait de sa troupe qui continue à éprouver des diffi-cultés à capitaliser ses occasions de marquer. «L’histoire se répète, on a des chances, mais on ne marque pas. Je me demande si à l’entraînement on ne devrait pas habiller nos gardiennes avec une autre couleur de chandail, pour

que les filles se souviennent qu’il faut mettre le ballon derrière la joueuse qui porte un chandail différent du nôtre», a-t-il déses-pérément affirmé.

Les hommes, de leur côté, ont passé à côté d’une belle occa-sion d’augmenter leur avance au sommet du classement provin-cial. Le mérite revient surtout aux patriotes qui ont offert une bonne opposition tout au long de la rencontre. Il n’aura fallu que 30 secondes aux visiteurs pour ouvrir la marque. Une magni-fique frappe dans le coin supé-rieur droit a déjoué le gardien des Lavallois. Au sifflet final, le pointage était égal 2 à 2.

De nouveau à la maisonCette fin de semaine, le Rouge

et Or disputaient ses deux rencontres à domicile et ils comptaient bien en tirer profit.

Chose dite, chose faite, les deux formations ont remporté leur duel contre le Vert et Or de Sherbrooke.

Les femmes ont semblé com-prendre le message de leur entraîneur et ont dominé une équipe supérieure selon le classement général, au compte de 2 à 0.

Léa Chastenay-Joseph a en-core une fois très bien fait en inscrivant un but et en s’impli-quant dans toutes les facettes du jeu. L’entraîneur Helder Duarte n’avait que de bons mots pour sa joueuse. «Elle va de plus en plus au contact et mérite amplement son temps de jeu», a-t-il ajouté. Ces récentes performances lui ont même valu le titre de joueuse étudiante de la semaine chez le Rouge et Or.

Les hommes ont également réussi à dominer leurs adver-

Des points importantsLes deux formations de soccer ont connu une fin de semaine presque parfaite. Les hommes ont récolté une victoire et un verdict nul, tandis que les femmes ont remporté leurs deux affrontements.

Raphaël Bergeron-Gosselin

saires pour finalement l’em-porter 3 à 0. «Les gars sont en-trés dans le match concentrés contre une très bonne équipe, mais on a joué deux coches au-dessus d’eux», a affirmé l’en-traîneur Samir Ghrib. Le Rouge et Or possède maintenant deux points d’avance sur Montréal

au sommet du classement, avec le même nombre de par-ties jouées.

Les prochaines sorties de nos représentants auront lieu ce mardi à Trois-Ri-vières. Les équipes seront de retour à Québec le 26 octobre contre Montréal.

Le joueur par excellence au canada en 2010-2011, Julien Priol, n’a disputé que deux matchs cette saison. PHOTO : ARCHIVES. IMPACT CAMPUS, CLAUDY RIVARD