démystifier les plans de conservation · 2018-04-27 · •objectifs provinciaux (nagoya, 2010) :...

Démystifier

les plans de conservation

Léa Bouttier, Biologiste

Chargée de projets adjointe

[email protected]

mailto:[email protected]



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Démystifier les plans de conservation Plan de la formation

I) Introduction (30min)

1) Orientation et objectifs de la formation

2) La CTVB (ceinture et trame verte et bleue)

3) La nouvelle loi sur les milieux humides et hydriques du Québec

II) Les plans de conservation – L’esprit critique (30min)

1) Définitions

2) Objectifs

3) Aire d’étude et portée

4) Cibles de conservation et normes ouvertes

5) Outils et limites

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Démystifier les plans de conservation Plan de la formation

III) Les principaux outils d’un PC – Esprit logique (20min)

1) Données de base

2) Outils de « priorisation »

3) Diagnostics et résultats

IV) La concertation – Esprit ouvert (5min)

V) Des exemples de plans de conservation (10min)

VI) Conclusion et période de questions (15min)

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Démystifier les plans de conservation I- Introduction

1) Objectifs et orientation de la formation

Objectif : permettre aux actrices et acteurs de la conservation de la nature de comprendre,

utiliser et rédiger de façon appropriée les plans de conservation (PC)

Orientation : formation de niveau 101, approche générale et conceptuelle. Importance de

toujours garder à la fois un esprit critique, un esprit logique et un esprit ouvert.

Les PC sont des outils indispensables à la planification de la protection des écosystèmes.

Deux exemples de contexte réglementaire : la CTVB et la Loi 132.

Création d’une Ceinture et Trame Verte et Bleue -

Grand Montréal

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Qu’est-ce qu’une ceinture et trame verte et bleue ?

• Objectifs généraux : Assurer la fonctionnalité (biens et services),

Assurer la pérennité,

Assurer l’accessibilité des milieux naturels.

• Intégrer ces objectifs dans les outils d’aménagement.

• Réseaux formés de continuités écologiques terrestres et aquatiques en milieu urbain, périurbain et rural.

• Le concept de « ceinture verte » a débuté dans les années 30 dans le but de prévenir l’étalement urbain et de permettre une meilleure conjugaison entre ville, nature et agriculture. [Londres, Toronto, Sao Paulo, San Francisco, Ottawa]

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Le territoire de la CTVB

Territoire délimité par le cadre écologique de référence du MDDELCC

Territoire proposé par la Fondation David Suzuki et Nature-Action Québec

1,7 million ha 1% du territoire

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Le territoire, sa communauté et ses gestionnaires

Population: > 4,5 millions (50% de la population du Québec).

Municipalités: 295 villes touchées.

Municipalités régionales de comtés: 35 MRC. Clubs agro-environnementaux, UPA, ministères, OBNL, OBV, associations forestières, etc.

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Depuis les années 1960…

• Effets marqués des impacts types de l’étalement urbain: santé, biodiversité, transports, accessibilité, etc.

Contexte: pourquoi une CTVB pour Montréal?

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Qui demande la Ceinture et Trame verte et bleue ?

• 5500 signataires – Gardiens de la Ceinture verte

• 400 mémoires déposés

• 150 groupes locaux et régionaux de protection des milieux naturels

• Objectifs provinciaux (Nagoya, 2010) : 17% de zones protégées en 2020

• Les utilisateurs de milieux naturels et … de très nombreux citoyens excédés par la destruction de milieux naturels près de chez eux !

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Participation de NAQ : établissement des priorités et des actions à entreprendre, concertation entre les membres, connaissance du territoire, échanges d’information, etc.

Deux études fondatrices

Le gouvernement provincial en a fait des éléments stratégiques importants de sa planification budgétaire

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PMAD

• Le PMAD de la CMM prévoit la création d’une Trame verte et bleue du Grand Montréal

• En matière d’environnement, le plan propose:

- la conservation des milieux humides,

- la protection et la mise en valeur des boisés, des rives et du littoral,

- la mise en valeur du milieu naturel, du milieu bâti et des paysages dans une perspective intégrée et globale à des fins récréotouristiques.

• Objectifs: 17% de conservation / 30% de surface boisée

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PMAD

• Le PMAD de la CMM prévoit la création d’une Trame verte et bleue du Grand Montréal

• En matière d’environnement, le plan propose:

- la conservation des milieux humides,

- la protection et la mise en valeur des boisés, des rives et du littoral,

- la mise en valeur du milieu naturel, du milieu bâti et des paysages dans une perspective intégrée et globale à des fins récréotouristiques.

• Objectifs: 17% de conservation / 30% de surface boisée

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Démystifier les plans de conservation I - Introduction


Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques

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MOTS D’ORDRE

• Clarté, prévisibilité et simplification

• Réduction des délais

• Allègement des processus

• Encadrement en fonction du risque environnemental

• Révision des responsabilités du MDDELCC et des promoteurs

• Maintien des plus hautes exigences environnementales

UNE ENTRÉE EN VIGUEUR PROGRESSIVE

PLANS RÉGIONAUX DES MILIEUX HUMIDES ET HYDRIQUES

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MOTS D’ORDRE

• Clarté, prévisibilité et simplification

• Réduction des délais

• Allègement des processus

• Encadrement en fonction du risque environnemental

• Révision des responsabilités du MDDELCC et des promoteurs

• Maintien des plus hautes exigences environnementales

UNE ENTRÉE EN VIGUEUR PROGRESSIVE

PLANS RÉGIONAUX DES MILIEUX HUMIDES ET HYDRIQUES

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Démystifier les plans de conservation II - Les plans de conservation – Esprit critique

Plan de conservation ??

Quèsaco?

De que cé?

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1) Définitions

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1) Définitions Ce que l’on entend par « conservation » (RNCREQ, 2013) Adapté de Boucher et Fontaine (2010) et Limoges et coll. (2013). La conservation représente l’ensemble des pratiques de protection, de mise en valeur et de restauration

visant la préservation de la biodiversité, le maintien des fonctions écologiques, le rétablissement des

populations naturelles, aujourd’hui et pour les générations futures.

La protection correspond à l’ensemble des moyens visant à maintenir l’état d’origine et la dynamique naturelle des écosystèmes et à prévenir ou atténuer les menaces à la biodiversité. Elle inclut des mesures d’intensité variable et de tout ordre. Elle prend en compte, notamment, la protection intégrale qui vise à éviter toute utilisation humaine d’un écosystème.

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La mise en valeur (utilisation durable) représente l’ensemble des usages d’une ressource biologique ou d’un service écologique ne causant pas ou peu de préjudices à l’environnement ni d’atteinte significative à la biodiversité. L’utilisation durable peut ou non inclure des activités de prélèvement.

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La restauration constitue l’ensemble des actions visant, à terme, à rétablir un caractère plus naturel à un écosystème dégradé ou artificialisé, en ce qui concerne sa composition, sa structure, sa dynamique et ses fonctions écologiques.

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1) Définitions Ce que l’on entend par « plan de gestion des milieux humides » (RNCREQ, 2013) Synonyme de plan de conservation, le plan de gestion est un exercice d’aménagement et de mise en valeur d’un territoire et de ses milieux naturels basé sur la connaissance des usages potentiels et des contraintes territoriales tels que la fragilité des écosystèmes et la vulnérabilité des espèces. En plus d’intégrer des considérations environnementales propres à un territoire, ce type de planification s’intéresse aussi aux particularités économiques et sociales des territoires visés.

« L’élaboration d’un plan de conservation des milieux humides est basée sur une approche de gestion écosystémique et vise la prise en compte des milieux humides et naturels lors des différents étapes de planification à l’échelle du territoire. » Guide d’élaboration d’un plan de conservation des milieux humides, MDDELCC 2008

.

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2) Objectifs Saisir l’OBJECTIF du plan de conservation ÉLÉMENT LE PLUS IMPORTANT Plan stratégique d’acquisitions par la municipalité de Saint Glin-Glin pour la protection à

perpétuité de la tourbière Pétaouchnok;

Plan d’identification et de caractérisation de la valeur économique, sociale, environnementale des milieux naturels de la Terre entière;

Plan de conservation de la couleuvre à quatre orteils;

Plan de conservation et de restauration de la connectivité des habitats fauniques entre la Corée du Nord et la Corée du Sud.

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3) Aire d’étude et portée Aire d’étude milieu naturel local, Municipalité, MRC, région administrative, province, pays, Terre entière bassin versant, aire naturelle Population, occupations du sol, etc…

Portée (Étendue du champ d'action de quelque chose) MH, boisés, friches, bandes riveraines, etc… « reproductibilité » ou possibilité d’appliquer ailleurs

Ex : Plan conservation de la bande riveraine de l’IDS et futur plan de conservation de la bande riveraine de Verdun.

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4) Cibles de conservation et normes ouvertes Cibles de conservation : qu’est qu’on cherche à protéger? Faire le tri, identifier les priorités et les actions les plus efficaces et réalisables Représentent l’ensemble de la biodiversité.

Espèce Communauté/habitat Écosystème

Normes ouvertes pour la protection de la nature

vision et gestion adaptative Atelier de la Conservation 2015, Kateri

Monticine, Rédiger un plan de conservation : un guide extra !

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5) Outils et limites Outils et Limites du plan : Identifier les outils nécessaires (section plus détaillée dans la partie III). Données géographiques, cartographiques, biologiques, numériques ou sur papier, ou dans la tête d’un collègue. Identifier clairement et honnêtement les limites d’un plan pour permettre une utilisation appropriée et justifie mise à jour.

Plus grande limite: travail en silo, non concordance avec les autres types de plans locaux (urbanisme, territoriale, etc.)

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Démystifier les plans de conservation III - Les principaux outils d’un PC – Esprit logique

Contenu type d’un plan de conservation

Portait du territoire Identification des MN Consultation des organismes Identification des cibles de conservation (normes ouvertes) Cibler les MN en conservation (protection, restauration et utilisation durable) Description des problématiques (agricole, urbaine, anthropique, forestières, autres)

Diagnostic

Plan d’action

Le pouding à l’arsenic

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1) Données de base (tiré de Formation sur l’élaboration d’un réseau écologique, Atelier de

la Conservation 2015, Andréanne Blais et Louise Gratton)

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Atlas de BTSL : webinaires sur méthodologies (http://www.crecq.qc.ca/rvatlas)

Analyse multicritères : un outil d'aide à la décision développé pour résoudre des problèmes multicritère complexes qui incluent des aspects qualitatifs et/ou quantitatifs dans un processus décisionnel.

Sites prioritaires : Sites regroupant, pour chacune des cibles, les sites abritant des éléments de biodiversité incontournables (exceptionnels, irremplaçables, uniques, etc.) (filtre fin) et les sites priorisés à partir de critères principaux et secondaires qui, ensemble, permettent d’atteindre 20 % de représentation de chaque type d’habitat (filtre grossier). Louise Gratton, Méthodologie multicibles et noyaux de conservation

http://www.crecq.qc.ca/rvatlas

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Olivier Pfister, webinaire Méthodologie de priorisation des milieux forestiers

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Adaptation des critères en fonction du contexte local

• Volonté, vision locale

• Problématiques locales. Ex: zone d’inondation, MH à capacité de rétention ont une valeur ++

• Érosion des sols en plaine (agriculture) vs en montagne (foresterie)

Prioriser… quels sont les risques?

• Effet contraire possible : localisation des sites prioritaires à protéger, est-ce que cela

signifie aussi que les sites non prioritaires peuvent être détruits?

• Autres façons d’aborder des plans?

Ne pas comparer un site vs un autre site, mais plutôt un site par rapport à son environnement, sa contribution en services écologiques (ne pas juste utiliser des

données quantitatives)

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3) Diagnostics et plan d’action

Étapes précèdentes Portrait des milieux naturels

Identification des MOFF (menaces, opportunités, forces, faiblesses)

Diagnostics Identifications des sites d’interêt particulier pour la conservation (protection)

Identification des actions à entreprendre pour la conservation (protection, restauration, aménagement et utilisation durable)

Plan d’action Précise les étapes pour les actions de conservation à entreprendre

Échéancier

Budget, partenaires, responsables, etc…

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Démystifier les plans de conservation IV - La concertation – Esprit ouvert (mais pas trop?!)

La concertation … une étape essentielle mais le niveau dépendra des objectifs et du public cible

- Lors du mandat pour savoir ce que veut le client et définir l’objectif ;

- Pour définir les orientations de conservation (préservation intégrale ou utilisation durable);

- Pour la recherche de données ;

Ex : Plan stratégique d’acquisition du bois d’intérêt métropolitain de Châteauguay-Léry : consultation MRC, Municipalités, Organismes locaux, autres… mais pas consultation des propriétaires 1 par 1

Ex : Plan de gestion d’un milieu naturel (Tourbière Red Mill à 3R) : consultation des utilisateurs (motoneiges, club VTT, propriétaires privés), la ville et F3RDD

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Démystifier les plans de conservation V - Des exemples de plans de conservation

Des exemples de plans de conservation (résultats)

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Des exemples de plans de conservation (résultats)

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Des exemples de plans de conservation (en cours) Atlas des Basses Terres du Saint-Laurent (BTSL)

Objectifs de l’Atlas : • Identifier les sites à conserver

en priorité pour favoriser le maintien de la biodiversité: Atlas des territoires d’intérêt pour la conservation dans les BTSL (2014-2018)

• Soutien aux organismes et

aux stratégies de mise en œuvre (2018-2021)

Objectifs de représentativité • seuil de 20% pour chaque cible

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Démystifier les plans de conservation VI - Conclusion et périodes de questions

Conclusion

• Garder l’esprit critique et ouvert;

• Il n’existe pas une seule façon de réaliser un plan de conservation;

• De nombreux outils et données disponibles pour vous aider;

Un bon plan de conservation :

Un plan en accord avec le contexte local;

Rassemble les acteurs du milieu par des objectifs communs

Un plan qui vit (mise en oeuvre) et qui fait réfléchir (changement de comportement)

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Démystifier les plans de conservation Références

Atelier de la conservation 2015 (Nature Québec)

Formation sur l’élaboration d’un réseau écologique, Atelier de la Conservation 2015, Andréanne Blais et Louise Gratton

Rédiger un plan de conservation : un guide extra ! Kateri Monticone (Conservation de la nature Canada)

Webinaires Rendez-vous de l’Atlas (CRECQ).

L'atlas des milieux naturels d'intérêt et outils développés, Benoît Jobin, Environnement Canada

Méthodologie de priorisation des milieux forestiers, Olivier Pfister, MDDELCC

Méthodologie de priorisation des milieux ouverts, Benoît Jobin, Environnement Canada

Méthodologie de priorisation des milieux humides, Daniel Lachance, MDDELCC

Méthodologie de priorisation du milieu aquatique, Marie-Josée Côté, MDDELCC

Méthodologie de priorisation du système fluvial, Marc Mingelbier, MFFP

Méthodologie multicibles et noyaux de conservation, Louise Gratton, consultante

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Démystifier les plans de conservation Références

JOLY, Martin, S. PRIMEAU, M. SAGER et A. BAZOGE, Guide d’élaboration d’un plan de conservation des milieux humides, Première édition, Québec, ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Direction du patrimoine écologique et des parcs, 2008, ISBN 978-2-550-53636-9, 68 p.

Limoges, B., Boisseau, G., Gratton, L. & Kasisi, R. (2013). Terminologie relative à la conservation de la biodiversité in situ. Le Naturaliste canadien, 137(2), 21–27. doi:10.7202/1015490ar

BOUCHER Isabelle et Nicolas FONTAINE (2010). La biodiversité et l’urbanisation, Guide de bonnes pratiques sur la planification territoriale et le développement durable, ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, coll. «Planification territoriale et développement durable», 178 p.

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Démystifier les plans de conservation

Merci !

Questions ?

Léa Bouttier, chargée de projets adjointe, biologiste

Nature-Action Québec

[email protected]




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