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Rêves d’Occident Texte Jean-Marie Piemme Mise en scène Jean Boillot Composition Jonathan Pontier >Théâtre Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine Direction Catherine Marnas Place Renaudel - Bordeaux www.tnba.org > Dossier de presse Mis en page par le Nord EST Théâtre 23 > 25 janvier Jeu 23 à 19h30 / Ven 24 à 20h30 / Sam à 19h TnBA – Grande salle Vitez– Durée 2h30 Service communication Maud Guibert / [email protected] Hugo Lebrun / [email protected] Marie Voisin / [email protected] © Arthur Péquin

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Rêves d’OccidentTexte Jean-Marie PiemmeMise en scène Jean BoillotComposition Jonathan Pontier

>Théâtre

Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine

Direction Catherine MarnasPlace Renaudel - Bordeaux

www.tnba.org

> Dossier de presse Mis en page par le Nord EST Théâtre

23 > 25 janvierJeu 23 à 19h30 / Ven 24 à 20h30 / Sam à 19hTnBA – Grande salle Vitez– Durée 2h30

Service communication Maud Guibert / [email protected] Lebrun / [email protected] Voisin / [email protected]

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RÊVES D’OCCIDENTRéécriture de La Tempête de William Shakespeare par Jean-Marie Piemme mise en scène Jean Boillot› Création du 27 mai au 4 Juin 19’ au NEST-THEATRE | CDN transfrontalier de Thionville - Grand Est › Reprise au Théâtre de la Cité Internationale du 7 au 26 Octobre 19’ › Tournée à partir de Janvier 20’production NEST – CDN transfrontalier de Thionville-Grand Est coproduction Ars Nova, TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, La Muse en Circuit, Centre national de création musicale. Avec le soutien du dispositif d’insertion de l’Ecole du TNB, le soutien du Fonds d’insertion de l’éstba financé par la Région Nouvelle-Aquitaine et du Centre Culturel Pablo Picasso.

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CONTACTS PRODUCTION : Stéphane Meyer - [email protected] +33 (0)6.86.70.34.60 | Inès Beroual - [email protected] - +33 (0)6. 77.40.75.83.NEST, Centre Dramatique National transfrontalier de Thionville-Grand Est direction Jean Boillot nest-theatre.fr 15 route de Manom 57100 Thionville -

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RÊVES D’OCCIDENTréécriture de Jean-Marie Piemme compositeur Jonathan Pontier mise en scène Jean Boillot direction musicale Jean-Yves Aizic scénographie Laurence Villerot créateur lumière Ivan Mathis création costumes Pauline Pô creation vidéo Emilie Salquèbre régisseur son Perceval Sanchez construction décors Ateliers du NEST avec

Musicienne Mathilde Dambricourt Musicienne Lucie Delmas Xénia Nikita Faulon Liane et chant Géraldine Keller Ariel Philippe Lardaud Prospero et Antonio Régis Laroche Caliban Axel Mandron Miranda Cyrielle Rayet Sycorax Isabelle Ronayette

Calendrier 17/18 - 18/19 6 > 10 novembre 17’ - Laboratoire - NEST-THEATRE 3 > 6 juillet 18’ - Répétitions - NEST-THEATRE 11 juillet 18’- Lecture à 14h au 11 • Gilgamesh Belleville, Avignon 22 > 27 octobre 18’ - Répétitions- NEST-THEATRE 18 > 23 mars 19’ - Répétitions- NEST-THEATRE 15 > 20 avril 19’ - Répétitions - NEST-THEATRE 29 avril > 27 mai 19’ - Répétitions - NEST-THEATRE 27 mai > 04 juin 19’- Création - NEST-THEATRE

Tournée en cours 19/20 Disponible en tournée à partir de Janvier 20’ Du 7 au 26 Octobre 19’ - Théâtre de la Cité Internaitonale - Paris, Du 22 au 25 Janvier 20’ - Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine

Création du 27 mai au 4 juin 2019 Au NEST - CDN transfrontalier de Thionville Grand Est

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RESUME

Prospéro, plongé dans ses recherches sur le corps humain, néglige le gouvernement. Le voici chassé de son duché de Milan, avec Miranda sa fille de 8 ans, et Ariel, ami et factotum. Soudain surgit une île inconnue, peuplée d’étranges habitants. Pour Prospero, c’est l’occasion de réaliser son grand rêve : édifier une grande ville, parangon du progrès pour tous : elle s’appellera Prosperia...

POUR COMMENCERJean Boillot

1er juillet 2018

J’ai entamé ma conversation avec Jean-Marie Piemme il y a 25 ans. Nous avons en commun le goût pour une écriture elliptique, faite d’intensités et d’éclats ; pour un théâtre qui n’a pas l’ambition de changer le monde mais d’en développer ses possibles, et qui trouve son achèvement dans l’imaginaire et l’intimité des spectateurs ; un théâtre mélangé et joueur, qui allie texte, corps, image et musique.

De notre dialogue sont sortis quelques spectacles, dont Le sang des amis ou La vie trépidante de Laura Wilson. Aujourd’hui, Jean-Marie Piemme est artiste associé au NEST-CDN transfrontalier de Thionville Grand Est, ainsi que les acteurs Isabelle Ronayette, Régis Laroche et Philippe Lardaud qui feront partie de l’aventure. C’est dans ce cadre que je lui ai commandé une réécriture de La Tempête de Shakespeare qui s’appellera Rêves d’Occident.

J’ai toujours aimé la fable merveilleuse de La Tempête, pour sa dimension métaphorique du dialogue Nord/Sud, pour la description des rapports parents-enfants et pour la place donnée à la musique, complice des illusions de Prospero. J’ai proposé à Jean-Marie de réécrire la pièce pour 6 acteurs et un ensemble musical.

Aujourd’hui, après d’incessants aller-retours entre Bruxelles et Thionville, Rêves d’Occident est un conte théâtral qui concentre 5 siècles de progrès (des 1ères dissections jusqu’à l’homme augmenté). Prospero n’est plus un magicien mais un homme de sciences et de techniques incarnant le rêve prométhéen occidental, en quête de la maitrise de l’Homme et de la Nature pour le bien de l’Humanité.

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La pièce couvre une dizaine d’années, et se recentre sur quelques personnages : Prospero est homme de savoir et de pouvoir. Il doit fuir son duché de Milan car ses recherches sur les secrets de la Vie, ont monté l’Eglise et le peuple contre lui. Ariel, factotum et ami de toujours, est précepteur de sa fille et clown occasionnel. Quand, sur le bateau qui s’éloigne de Milan, l’espoir disparait, il souffle à Prospero l’idée de faire bénéficier de ses connaissances et de ses rêves les habitants d’une île qui se présente à eux. Mais l’ami, bientôt méprisé par l’ami, devra le trahir. Miranda a 6 ans au début de la pièce. Elle grandira et se transformera en même temps que l’île et ses habitants. Fière de son père, puis rebelle à son pouvoir, elle aussi le quittera. Sycorax (que Piemme fait revivre) est shaman de l’île et interprète les manifestations du Grand Souffle dans les arbres. Quand débarquent ces « forces nouvelles » conformément à une prédiction, elle invite son peuple à embrasser ce nouveau destin. Amante et collaboratrice de Prospero, elle mettra du temps à réaliser la domination à l’œuvre. Son fils, Caliban, lui, l’a compris plus rapidement. Il rentrera dans la résistance et se radicalisera pour chasser Prospero. Une tempête éclate au milieu de la pièce, provoquant le naufrage d’un navire sur lequel se trouvait Xénia, belle naufragée duquelle tombe amoureuse Miranda. Prospero pourrait profiter de cette rencontre providentielle avec cette jeune et riche héritière pour son nouveau rêve (un centre de recherche pour l’éternité). Mais son projet de vengeance contre Antonio, son frère haï, lui-même naufragé du même bateau, va l’aveugler de nouveau.

La pièce garde ce mélange de tragique et de comique. C’est un théâtre épique qui joue avec le temps et sa conjugaison (passé, présent ou futur), le compresse, mélange les modes narratif et dramatique. Son écriture est non linéaire, bondissante, pour une acuité toujours renouvelée. C’est une écriture que nous continuerons à travailler jusqu’à la première représentation.

Vous trouverez dans les lignes qui suivent, une analyse plus détaillée de la dramaturgie signée de Jean-Marie Piemme. Ainsi qu’une description des premiers ingrédients auxquels je pense pour ce nouveau spectacle.

Le texte est disponible sur demande.

Bonne lecture.

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LA REECRITUREJean-Marie Piemme

8 juin 2018

Dans des temps immobiles sous le regard de dieu, le magicien a pu incarner une figure du mouvement. N’était-il pas capable de vous transformer en chien, en loup, en âne, en libellule, et pareillement la nature qui l’entourait? Son pouvoir bien sûr n’était qu’imaginaire : Prospero l’enchanteur est un songe d’auteur. Un jour, le pouvoir de transformation du magicien a rencontré un concurrent fatal : le savoir rationnel accompagné partout où il va de son alliée, la technique. Exit le magicien à l’ancienne. Désormais, il ne sera plus qu’un showman pour grand public ou un Harry Potter pour enfants sages. La puissance d’agir a trouvé de nouvelles façons de s’exprimer.

Le magicien n’était que fantaisie de l’esprit; le savoir et la technique transforment désormais le réel lui-même. Une même volonté d’agir sur l’homme habite les premiers actes de dissection et l’utopie trans-humaniste de l’homme augmenté. Un même désir de lutter contre la finitude s’y manifeste. Et c’est la même rationalité technique conjuguée avec une idéologie du Progrès qui fonde la puissance d’édification d’une société nouvelle (ici identifiée à une cité idéale: Prosperia). Mais si le magicien a laissé la place à de nouvelles figures, la transformation des corps, la transformation du monde par le savoir et la technique ne nous ont pas débarrassés de l’illusion. Les rêves de l’Occident soulèvent le temps, mais l’heure du réveil vient toujours. Dans l’espérance de l’éternité maîtrisée et dans le souci de maîtriser l’Autre avec l’alibi du mieux, se cache le doigt crochu de l’aveuglement. Le magicien avait pouvoir de nous tromper. La poursuite de la maîtrise du corps humain et du corps social est pareillement un miroir aux alouettes. Tel est le trajet global que suivent les personnages de ma réécriture de La Tempête de Shakespeare, qui fait la part belle au montage et où se chevauchent le hier et l’aujourd’hui.

Rêves d’Occident est une pièce qui met en jeu l’articulation du savoir et du pouvoir, avec l’aveuglement pour effet collatéral : la visée globale est ainsi clairement énoncée, soit ! Mais pourquoi recourir aux personnages shakespeariens de La Tempête? Il y a à cela deux réponses. La première se situe dans la volonté de prendre de la distance par rapport au sujet. C’est dans la distance qu’on aperçoit les choses dans leur complexité et pas quand le nez s’écrase sur l’objet regardé. C’est ensuite dans la volonté de ne pas aller vers un théâtre documentaire, mais de faire confiance aux pouvoirs de la fiction. Rêves d’Occident s’adosse à une pièce du passé à la fois pour prendre en charge ce passé et pour mettre en valeur ce qui nous sépare de lui.

Prendre en charge le passé pour récuser un certain « présentisme » ambiant qui ne jure que par le hic et nunc, le factuel, le référentiel ; rien que l’énoncé du nom des personnages principaux (Prospero, Ariel, Sycorax, Caliban, Miranda) nous introduit dans un ailleurs, que l’on connaisse la pièce de Shakespeare ou pas. Les noms de personne (notamment), surtout quand ils sont peu communs, transportent avec eux une réserve d’imaginaire (voir Proust : Nom de pays) dans lequel la fantaisie du lecteur peut toujours puiser. Celui-ci, avant toute action, voyage déjà par l’effet du langage.

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Mesurer la distance, car le temps avance, nous fait avancer, même si nous ne progressons pas. Les possibilités de transformation de l’homme et de son milieu de vie par les sciences et les technologies ont connu, connaissent, connaitront encore, un effet d’accélération, qui, à terme, rend possible des options jusque là tenues pour impossibles. Et les nouvelles possibilités dont surgir de nouveaux spectres.

Le texte fonctionne sur quatre moments. Dans le « Rêve 2 », il s’agit pour Prospero d’édifier une ville dans une île non située, qui n’en connait ni la réalité ni le concept. Après avoir évoqué la poussée du savoir dans l’acte de dissection des corps (« Rêve 1 »), je voulais inclure cette poussée du savoir dans la volonté prométhéenne de faire advenir une ville là où il n’y en avait pas et d’aborder ainsi la relation qui lie le savoir au pouvoir dans sa dimension sociale. Explorer le corps humain avait déjà une dimension de pouvoir, puisque l’acte de dissection entrait en conflit avec les valeurs religieuses ; en faisant de Prospero un faiseur de ville, j’entendais donner sa pleine extension au couple savoir/pouvoir. Notamment en montrant que ce couple engendre une résistance, une rébellion à l’oppression qu’il engendre.

Pour rendre sensible la thématique, j’ai également voulu l’inscrire au sein de deux ensemble familiaux, le premier composé de « ceux qui sont supposés savoir » (Prospero, Ariel, Miranda), le second de « ceux qui sont supposés ne pas savoir » (Sycorax, Caliban). Dans les effets du couple savoir/pouvoir, dans les actes de domination que celui-ci provoque, il faut inscrire la relation conflictuelle Parents/enfants. Dans maints cas de figure aujourd’hui, elle est à l’ordre du jour, avec les processus de radicalisation notamment, qu’ils soient d’ordre religieux, politique ou existentiel. Il y a un rapport d’homologie entre le pouvoir du créateur de ville sur sa ville, et le pouvoir du père et de la mère sur leurs enfants. La sphère privée porte en elle la dimension publique, elle est un microcosme que traverse le tout.

L’action de la vengeance est moins présente dans Rêves d’Occident que dans la pièce de Shakespeare. Mais son importance n’est pas moindre. Dans ma logique, son intérêt est de faire saillir la contradiction qui peut exister entre un grand rêve/cauchemar qui concerne l’humanité en son entier et la satisfaction d’une volonté privée.

D’une certaine façon, on pourrait soutenir qu’à vouloir régler sa vengeance privée, « mon » Prospero contribue largement à torpiller la mission qu’il s’est donnée. Façon pour moi de dire que le désir - justifié ou pas, légitime ou non, car le désir ne se soucie passe du distingo- a le pouvoir de fracturer la pensée contre les intérêts de celui qui pense. Et ce n’est peut-être pas plus mal, ça préserve le « rationnel » de la tentation totalitaire.

Le « Rêve 3 » introduit la dimension technologique et la trahison dans l’univers de la pièce. Le progrès est une drogue dure. Plus on en a plus on en veut. Prospero rêve d’un homme augmenté, rêve de laisser le pouvoir de tuer la mort en héritage à l’humanité. Même si pour cela, il doit prendre une option sur le destin de sa fille. Mais pendant que le pouvoir rêve, le réel prend sa revanche. Alors que Prospero s’enfonce dans l’aveuglement, Caliban se dresse de mille façons contre son pouvoir. Et à la faveur d’une révolte, Prosperia change de maître.

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Le « Rêve 4 » conduit à l’inconnu. Prospero brisant sa baguette magique dans la pièce de Shakespeare ouvre une séquence d’inquiétude sur la puissance d’agir, qui consonne aujourd’hui avec la question de savoir jusqu’où nous pouvons aller dans la maîtrise du monde sans que cette maîtrise ne se retourne contre nous. En d’autres termes : dans un monde qui ne croit plus aux magiciens, quand jouons-nous à l’apprenti sorcier? Est-il, souhaitable? opportun? urgent? possible? de briser la baguette magique qui pousse l’être humain à faire son grand bond dans « l’augmentation » de lui-même et de ce qui l’entoure ? Si tout pouvoir engendre sa résistance, selon Foucault, dans le texte, cette résistance se manifeste à la fois de façon réelle (c’est une « vraie » résistance) et irréelle dans les formes où elle s’exprime. La pièce n’a rien d’une pièce à thèse. Je n’y pointe donc pas une « bonne » solution.

Théâtralement parlant le passage de l’illusion à la désillusion est lisible de façon exemplaire dans un théâtre de l’utopie qui se renverse en théâtre de la catastrophe. Le Brecht de La Mère et le Müller de La Mission pourraient ainsi figurer les deux bouts du chemin. Au XXIe siècle, à l’ère de l’anthropocène, la question de l’utopie ne se pose plus seulement en termes de révolution politique, elle est directement liée à la question des rapports entre savoir et pouvoir. Historiquement, le savoir et le rationalisme qui l’accompagne ont soutenu le mouvement de transformation de la personne et de la société sous le masque du progrès.Mais le progrès s’est retourné contre l’homme. Il menace aujourd’hui la planète entière. Le savoir n’est plus seulement devenu pouvoir de destruction des habitants de la terre, il est devenu, depuis le feu atomique, capable de détruire la terre elle-même. Et si la bombe n’y parvient pas, le mode de vie occidental, où le savoir est un moteur de la consommation, est une menace d’asphyxie à sa façon.

Avec Rêves d’Occident, j’ai voulu reprendre la question de l’utopie par un autre versant que le versant politique. Le rêve d’un autre corps, le rêve d’une ville à édifier là où il n’y aurait rien, le rêve d’un déploiement technologique font voir l’utopie du savoir quand elle caracole au bord du précipice. Sachant toutefois, -espérant-, avec Hölderlin que « là où il y a danger, croît aussi ce qui sauve ».

Formellement le texte tresse le registre narratif et le registre dramatique par le biais du montage et de l’ellipse, récusant la division en scènes. L’écriture scénique peut ainsi se libérer d’une vraisemblance réaliste dans la mise en place.

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DES INGREDIENTS POUR NOS REPETITIONSJean Boillot

1 juillet 2018

Rêves d’Occident constitue un point de jonction dans mon travail de metteur en scène : de l’épique (développé dans Sang des Amis ou La vie trépidante de Laura Wilson), et du musical et du travail physique et vocal (le cycle des Labiche).

Pour cette nouvelle mise en scène, je souhaite :

Convoquer l’art de l’acteur dans sa capacité à témoigner et incarner. J’aime à la fois le conte, le témoignage et le théâtre incarné. La polyphonie des points de vue propre à l’écriture de Piemme qui rend chacun des personnages acteurs et témoins, doit prendre en considération les corps et les imaginaires différents : occidentaux ou insulaires, tous traversés de désirs.

Poursuivre un dialogue entre le théâtre et la musique. Pas « d’instrumentalisation » de l’un par l’autre, mais un collage joueur d’une représentation et d’un concert. On dit « le théâtre éloigne, la musique rapproche ». Ce va-et-vient tissera la dramaturgie plurielle de la pièce, sans que l’un soit au service de l’autre. Exemplairement, nous commencerons les répétitions par un travail musical et vocal, afin de développer un vocabulaire sonore, avant d’attaquer le texte.

Développer le spectre des vocalités de tous les interprètes. Il s’agit d’aborder l’Autre (ici, le groupe des insulaires) dans son étrangeté première. Notre premier rapport avec la langue de l’Autre est sensible : avant le sens, c’est sa musicalité qui nous touche, son rythme, ses assonances ou consonnances, ses hauteurs... Les insulaires seront donc (comme) des musiciens, entre la voix parlée et la voix chantée. Des sons nobles et ignobles (ou plutôt différents de nos habitudes d’écoute) constitueront une matière première de cette langue imaginaire qu’un surtitrage nous permettra de comprendre.

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Agrandir l’espace de la représentation. Notre travail sera un hommage à l’opéra du XVIII ou XIXème, avec ses conventions antiréalistes, ses maquillages outrés. Avec la scénographe Laurence Villerot, nous souhaitons partir d’une scénographie qui évoque le théâtre à l’italienne : sa frontalité, ses jeux sur la perspective, sa technique dite « à l’italienne », ses fermes et toiles peintes qui représenteront les différents espaces de la fable, de manière simplifiée et organisés en perspective, sa fosse d’orchestre, avec pupitres et instruments, et son rideau rouge. Une architecture qui ne soit pas tout à fait terminée, comme si elle avait été construite rapidement.

Ce lieu matrice pourra héberger d’autres espaces, non visibles de la salle, mais révélés grâce à des images captées par des caméras de surveillance et projetées. La caméra permettra de travailler sur des jeux d’échelle : le théâtre présente des plans lointains organisés grâce à un point de fuite, la caméra rapproche à l’extrême, montrant ce qui se passe derrière les décors, dessous les maquillages…

La musique : Avec le compositeur Jonathan Pontier, nous pensons à une écriture joueuse des oppositions esthétiques de la pièce (musique occidentale et musique insulaire à dominante rythmique) qui travaillera dans le temps à une fusion singulière, avec pour l’Occident des allusions à la « grande musique » occidentale du XIXème et la présence d’enregistrements, de disques : une écriture mélangée, vocale et instrumentale, mais aussi enregistrée, électroacoustique, mêlant musique fixée (dans une écriture graphique) et improvisation. L’instrumentarium n’est aujourd’hui pas arrêté : on pense à des percussions, des claviers, des machines électroacoustiques, et les voix de tous les interprètes, acteurs et musiciens.

La troupe Avec Rêves d’Occident, je renoue une collaboration avec l’ensemble musical Ars Nova, nouvellement dirigé par Jean-Michaël Lavoie, accompagné pour l’occasion par Jean-Yves Aizic. La troupe sur le plateau sera composée de 9 personnes : 6 comédiens et 3 musiciens. Pour les acteurs, Isabelle Ronayette jouera Sycorax ; Philippe Lardaud jouera Ariel ; Régis Laroche, les deux frères Prospero et Antonio. Cyrielle Rayet, Axel Mandron et Nikita Faulon joueront Miranda, Caliban et Xénia. Pour les musiciens, il y aura une chanteuse (Géraldine Keller) et deux percussionnistes Lucie Delmas et Mathilde Dambricourt.

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L’ÉQUIPE ARTISTIQUE

Jean-Marie PiemmeAUTEUR Né en Wallonie, Jean-Marie Piemme a suivi des études de littérature à l’université de Liège et de théâtre à l’Institut d’études théâtrales de Paris. Dramaturge à l’Ensemble théâtral mobile, il collabore ensuite avec le Théâtre Varia (Bruxelles). De 1983 à 1988, il rejoint l’équipe de Gérard Mortier à l’Opéra national de Belgique. Il a enseigné l’histoire des textes dramatiques à l’Institut national supérieur des arts du spectacle (Insas). En 1986, il écrit sa première pièce Neige en décembre qui est mise en scène l’année suivante. Suivront une quarantaine de pièces jouées en Belgique et à l’étranger (France, Suisse, Italie, Allemagne, Hollande, République démocratique du Congo, Haïti). Ses textes sont principalement publiés aux éditions Actes-Sud papiers et aux éditions Lansman. Il a publié un roman Tribulations d’un homme mouillé aux éditions Labor à Bruxelles. La revue Alternatives théâtrales lui a consacré son numéro 75 (décembre 2002) ainsi qu’un hors série Voyages dans ma cuisine (2008) constitué d’entretiens avec Antoine Laubin sur son théâtre. Les Editions Aden ont publié Spoutnik, un récit autobiographique, et Rien d’officiel, cinq récits sur le monde d’aujourd’hui conçus à partir de grandes figures shakespeariennes. Plusieurs textes ont fait l’objet de DVD et de diffusions télévisées ou de mises en ondes à la radio-télévision belge et à France-Culture notamment. L’oeuvre de Jean-Marie Piemme a été couronnée de nombreux prix, dont le Eve du théâtre (Belgique 1990), le “Prix triennal de la Communauté française de Belgique” 1991 et 2002, le “Prix Nouveaux talents” de la SACD France 1992, le “Prix RFI” (Radio France International 1994) pour sa pièce Les forts, les faibles. Le “Prix Herman Closson de la SACD Belgique”, le “Prix ado du théâtre contemporain” (Amiens/Picardie 2009/2010) pour Dialogue d’un chien avec son maître sur la nécessité de mordre ses amis. Le “Prix du lycée André Maurois” de Bischwiller ( 2010) pour Spoutnik. “Prix Soni Labou Tansi” pour Dialogue d’un chien… 2015, le “Prix quinquennal de littérature de la Fédération Wallonie Bruxelles” (avec Jean Louvet).

Derniers textes représentés : J’habitais une petite maison sans grâce, j’aimais le boudin (d’après Spoutnik) (ed. Aden) Représentations au Théâtre Varia, tournée en Belgique et au CDN de Nancy. L’ami des belges (Ed Lansman) - Tournée en Belgique et en France. Szenarien (version allemande de Scénarios, inédit) - Représentations en Allemagne et en Belgique. Eddy Merckx a marché sur la lune - Mise en scène Armel Roussel - Compagnie [e]utopia - Représentations en Belgique et France. Jours radieux- Mise en scène Fabrice Schillaci - Représentations en Belgique et France. La vie trépidante de Laura Wilson Mise en scène Jean Boillot - Représentations en Belgique et France.

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Jean BoillotMETTEUR EN SCÈNE Jean Boillot est né en 1970, à Rennes. Il étudie la musique et plus particulièrement la harpe. A 18 ans, il choisit le théâtre. Il fait ses études d’acteur à l’Atelier du Théâtre de la Criée (Marseille), à la London Academy of Music and Dramatic Art (Grande Bretagne), puis au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (Paris – promo-tion 1996). Il étudie la mise en scène à Bruxelles, Saint-Pétersbourg et Berlin.

En 1995, il fonde sa compagnie, La Spirale, avec laquelle il met en scène : Le Décaméron d’après Boccace (Poitiers, Blaye, Paris et Saint Jean d’Angély, 1996-1999) ; Rien pour Pehuajo de Cortázar (Poitiers, Paris, 2000 et 2001) ; Le Balcon de Jean Genet (Festival d’Avignon 2001) ; Monsieur Farce ou des Oh! Et des Ah! d’Olivier Chapuis (Paris 2002) ; Notre Avare de Molière (Saint-Jeand’Angély, 2003) ; Coriolan de Shakespeare (Poitiers, Saint-Denis, 2004-2005) ; Les Métamor-phoses d’après Ovide (Nantes, Poitiers, 2005-2006) ; l’Opéra « Golem » de John Casken créé avec l’Ensemble Ars Nova (Opéra de Nantes et Angers, 2006), L’Heure du Singe de Jean-Marie Piemme (2007) ; No Way Veronica ! d’Armando Llamas (2007) ; En difficulté de Rémi de Vos (2008) ; Le Sang des Amis de Jean-Marie Piemme (2009-2011).

Jean Boillot a été metteur en scène associé au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis (CDN) de 2001 à 2004. De 1999 à 2007, il est le directeur artistique de Court Toujours, festival de la forme brève dans la création contemporaine à Poitiers. Il a été, de 1998 à 2009, professeur associé à l’Université de Paris X-Nanterre, où il enseignait la pratique du jeu et de la mise en scène.

En mai 2009, il est nommé à la direction du NEST - Centre Dramatique National transfrontalier de Thionville-Grand Est, où il a pris ses fonctions en janvier 2010. En 2012, il signe la mise en scène de Mère Courage et ses enfants de B.Brecht. L’année suivante, il monte Théo ou Le temps neuf de Robert Pinget, ainsi que l’opéra-paysage Rivière Song (avec le compositeur Eryck Abecassis) qui ouvre la Fête de la musique de la Ville de Thionville le 21 juin 2013. En novembre 2013, il crée Les Morts qui touchent, spectacle pour vivants, fantômes et paysages, sur le texte d’Alexandre Koutchevsky et la musique de Martin Matalon. En 2015, Jean Boillot créé Les Animals deux courtes pièces d’Eugène Labiche, La dame au petit chien et Un mouton à l’entresol. Ce travail est prolongé à travers un cylce autour du théâtre de Labiche, avec la création en octobre 2016 de deux courtes pièces d’Eugène Labiche, La fille bien gardée et Maman Sabouleux, réunies sous le titre, La bonne éducation. En Juillet 2017, il a crééé au 11 • Gilgamesh Belleville en Avignon, La vie trépidante de Laura Wilson, texte de Jean-Marie Piemme. En mars 2018 il créera au Théâtre du Centaure - Luxembourg - Tiamat de Ian de Toffoli. La collaboration avec Jean-Marie Piemme se poursuit avec l’adaptation de La Tempête de William Shakespeare, Rêves d’Occident, qui sera créée au NEST en juin 2019.

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Jean-Yves AizicDIRECTION MUSICALE Après des débuts au piano auprès de Denyse Rivière, il poursuit ses études musicales au CNSM de Paris, où il obtient ses premiers prix dans les classes d’écriture, d’accompagnement vocal et de direction de chant. Il travaille depuis comme chef de chant et pianiste pour de nombreux théâtres lyriques : Tours, Nantes, Rennes, Besançon, Bordeaux… mais aussi à l’Opéra Comique, au Châtelet, à l’Opéra National de Zagreb ou à l’Opéra de Pékin.

Passionné par la création musicale contemporaine, il collabore avec les ensembles Ars Nova, 2e2M et TM+ auprès de compositeurs tels que Méfano, Aperghis, Bouchot, Narboni, Pesson, Musseau, Dusapin. On a pu l’entendre dans The Second Woman et Mimi de Verrières au Théâtre des Bouffes du Nord, avec l’ensemble Court-circuit, et dans La Bête dans la Jungle de Petit au Forum du Blanc-Mesnil, avec l’orchestre Les Siècles. Il participe en 2017 à la création de deux opéras au Théâtre de l’Athénée : Je suis un homme ridicule de Gaxie et The Lighthouse de Maxwell Davies.

A l’âge de douze ans, il écrit ses premières orchestrations pour des orchestres scolaires. Son goût pour l’arrangement, le pastiche et la transcription ne le quittera plus : en 2004 ses transcriptions à 4 mains du spectacle Un Messager a fait le printemps sont jouées sur la Péniche Opéra. En 2005, il co-écrit le spectacle jeune public Gulliver-Opéra. Sa Fantaisie sur la Habanera de Carmen pour huit mains sur un piano est créée au Festival d’Automne en Normandie en 2006. Outre une réduction du Concertino pour piano et orchestre de Szpilman éditée chez Boosey & Hawkes, il s’est spécialisé dans la restitution du patrimoine lyrique. Il est ainsi réviseur pour l’Offenbach Edition Keck (Les Fées du Rhin, Fantasio…). Chez Universal Music, on trouvera ses réductions pour piano de La Nuit de Gutenberg de Manoury et Cendrées de Xenakis, mais aussi sa reconstitution des Travaux d’Hercule de Terrasse et celle de Yes ! d’Yvain, créée en 2016 au Café de la Danse.

Il est aussi directeur musical pour des compagnies telles que l’ARCAL, la Péniche Opéra ou le Grand Théâtre de Reims. Depuis 2011, il a ainsi dirigé l’ensemble Érik Satie dans des orchestrations personnelles de Rikadla de Janacek ou du Boléro de Ravel, l’ensemble Tetraktys dans L’Isola Disabitata de Haydn, ou encore l’orchestre de l’Opéra de Reims dans les Orages Désirés de Condé, au Festival Berlioz. L’année dernière, il était à la tête de l’orchestre des Frivolités Parisiennes pour la revue Paris Chéri(es) et la recréation de l’opérette Gosse de riche d’Yvain.

Pour la saison 2018-2019, il retrouvera les Frivolités Parisiennes pour les arrangements et la création d’une revue sur la Der des Der et sur l’opérette Normandie de Misraki au Théâtre Impérial de Compiègne et en tournée. Il sera également directeur musical sur la création de Rêves d’Occident au NEST CDN transfrontalier de Thionville Grand Est avec Ars Nova.

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Ars NovaDIRECTION JEAN-MICHAËL LAVOIE Fondé en 1963 par Marius Constant, compositeur et chef d’orchestre, et après plus de 30 années sous la direction de Philippe Nahon, Ars Nova est considéré comme l’un des plus ardents défenseurs du pluralisme esthétique dans la création musicale contemporaine. Il s’attache à favoriser la rencontre et l’échange tant entre artistes qu’entre artistes et publics, et poursuit sans relâche un double objectif : créer et transmettre.

Avec l’arrivée de Jean-Michaël Lavoie en 2018, Ars Nova crée un espace de respiration, une virgule dans le temps, pour donner un nouvel élan à la création musicale.

Ce que nous voulons Intégrer la culture numérique à nos démarches. Révéler la nature sensible de l’expérience musicale. Questionner le rapport au temps, car nous vivons dans un monde d’immédiateté. Devenir un pôle de rencontres créatives et décisives.

Ce que nous ferons Inventer des nouvelles conditions de rencontre avec le public. Rendre visible notre fabrication de nouvelles formes artistiques. Observer comment l’art contemporain est intimement lié à l’état actuel de notre monde. Inviter des artistes de tous horizons à nourrir nos démarches.

Ce que nous donnerons Une dynamique participative à nos créations. L’accessibilité de nos laboratoires de découvertes pour les habitants du territoire. Une couleur citoyenne à nos propositions. Notre temps et notre savoir-faire à l’intention de tous.

Ce que nous deviendrons Un ensemble de musiciens tout-terrain prêts à partager les risques de la création. Un lieu de recherche, d’échanges artistiques et de partage des savoirs. Une plateforme qui réunit les forces vives du territoire.Un espace d’incubation et d’expérimentation.

Ce que nous dirons Nous utiliserons un langage nouveau, évocateur et poétique. Nous incarnerons la mutation d’un monde percuté par la création. Nous parlons de transformation, de révolution, d’irruption, de rupture, de vibration. Nous serons Ars Nova, mutant par nature.

Ars Nova est en résidence dans la Région Nouvelle-Aquitaine et à Poitiers, artiste associé au TAP - Théâtre Auditorium de Poitiers. Ses activités sont subventionnées par la Région Nouvelle-Aquitaine, le Ministère de la Culture (DRAC de Nouvelle-Aquitaine), la Ville de Poitiers, le Centre culturel canadien à Paris et reçoivent le soutien de la Sacem et de la Spedidam. Ars Nova est membre de la FEVIS, du réseau Futurs Composés, du PROFEDIM et du Bureau Export.

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Jonathan PontierCOMPOSITEUR Slameur dada, artisan symphoniste, techno troubadour, poète multi-timbral, Jonathan Pontier développe depuis quinze ans une écriture qui transcende les notions de musique ‘contemporaine’ ou ‘actuelle’, en multipliant la transversa-lité de ses collaborations, ne cessant de confronter et réinventer les formes, les langages accessibles au musicien d’aujourd’hui. Son travail est porté en concert, sur scène, au théâtre et dans le mouvement des corps. En 2018, il réalise un album d’electro orchestrale entièrement produit et joué main et écrit la musique d’un ciné-concert pour le festival Musica à Strasbourg.. Depuis 2011 il entretient un dialogue avec Jean Boillot, dont il compose la musique pour Mère Courage de Bertolt Brecht, Les Animals deux pièces zoologiques d’Eugène Labiche et La bonne éducation, deux courtes pièces d’Eugène Labiche. Ce dialogue se poursuit avec la nouvelle création de Jean Boillot, Rêves d’Occident, adaptation de La Tempête de William Shakespeare par Jean-Marie Piemme, qui sera créée au NEST en juin 2019.

Laurence VillerotSCÉNOGRAPHE ET COSTUMES Laurence Villerot étudie les arts plastiques à l’Ecole Nationale Supérieure de Cergy-Pontoise. Elle intègre l’Institut National Supérieure des Arts du Spectacle (INSAS) à Bruxelles en 1989. Parallèlement, elle suit une formation d’accessoiriste.

Elle travaille avec Jean Boillot depuis 1999 et signe les scénographies de Rien pour Pehuajo de J.Cortazar, du Balcon de Jean Genet, pour lequel elle obtient le Prix du souffleur pour le meilleur décor, de Laborintus II de Luciano Berrio, de Notre Avare d’après Molière, de Coriolan de W. Shakespeare, des Métamorphoses d’après Ovide, du Golem de John Casken, de Théramène d’après Phèdre de Racine, du Sang des amis de Jean-Marie Piemme., Mère Courage et ses enfants de Brecht, Théo ou le temps neuf de Robert Piget, Les Animals deux pièces zoologiques de Labiche, La bonne éducation, deux courtes pièces d’Eugène Labiche La vie trépidante de Laura Wilson de Jean-Marie Piemme et de Tiamat, de Ian de Toffoli.

Elle collabore régulièrement avec Martine Wijkaert, metteur en scène et fondatrice du Théâtre de la Balsamine à Bruxelles et avec Isabelle Pousseur, metteur en scène et directrice du Théâtre Océan Nord à Bruxelles. Elle travaille aussi avec de jeunes compagnies, en particulier dans le théâtre pour enfants où elle obtient en 1999 le prix du Ministère de l’Education Nationale en Belgique pour la conception de Pour toujours et jamais plus.

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Pauline PôCOSTUMIERE En 1993, Pauline Pô sort major de sa promotion en costume de scène à l’école Esmod, Paris. Elle prolonge son apprentissage en étant 4 ans première assistante à l’atelier « de la scène à la rue ». Elle signe sa première création aux côtés de Jean Boillot sur Le Décaméron d’après Boccace, travail qui se poursuit avec Rien pour Pehuajo de J. Cortazar, Le Balcon de Jean Genêt, Les Métamorphoses d’après Ovide, et enfin Le Golem de John Casken à l’opéra, Les Animals deux pièces zoologiques d’Eugène Labiche et La bonne éducation, deux courtes pièces d’Eugène Labiche.

Entretemps, elle rencontre Laurent Rogero sur Ivanov de Tchekhov (Théâtre de Port de la Lune - Bordeaux), David Maisse sur Guybal Velleytar de Witkiewicz (La Cabane de l’Odéon), travaille avec Isabelle Ronayette sur On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset (Théâtre de Suresnes), avec Julie Berès Poudre (Théâtre National de Chaillot).

Elle agit aussi pour la mode dès 96, et crée sa propre griffe « Pauline Pô », développe des collections de Pièces uniques allant de l’accessoire au vêtement, et en 2009, elle ouvre sa boutique à Montmartre au 6 rue Tholozé, dans laquelle elle crée et vend ses modèles uniques.

Ivan MathisCREATEUR LUMIERE Ivan Mathis est autodidacte : il commence à travailler pour le spectacle pendant ses vacances scolaires dès l’âge de 12 ans. En effet, passant son enfance entre l’école et le théâtre de Châteauvallon, il assiste à tous les spectacles qui y furent présenté, musique, théâtre, danse... Il y travaillera comme machiniste, électro, poursuiteur... pendant le festival de danse de Châteauvallon (TNDI) qui accueille des spectacles de Martha Graham, Merce Cunningham et John Cage, Lucinda Childs, Trisha Brown, Alwin Nikolais, West side story (Cie de Broadway), Dominique Bagouet, Régine Chopinot, Maurice Béjart, François Verret, Jean-Claude Gallotta, Philippe Decouflé... Ivan acquiert la pratique des lumières : travail de l’ombre, association des couleurs, travail de programmation (sur un pupitre AVAB 2001) et du son (enregistrement et « multi diffusions » avec 2 ou 3 Revox et quelques speakers). Il quitte sa scolarité afin de commencer sa carrière professionnelle et intègre l’équipe de Châteauvallon comme régisseur lumières mais aussi parfois selon les besoin comme régisseur son et plateau. En 1985 il est assistant éclairagiste sur Le Printemps de D.Guénoun. A Châteauvallon (spectacle de 12h) ; en 1987, il commence à travailler comme éclairagiste pour la danse et le théâtre avec les compagnies : François Verret, l’Insolite Traversée, l’Equipage... En 1992, il débute une carrière d’acteur tout en continuant la création lumières. 1995-1996 est un tournant dans sa vie professionnelle puisqu’il commence une carrière de danseur avec Karine Saporta puis avec Josef Nadj (de 1996 à 2012). Parallèlement en 1996 il est co fondateur de la Cie Kubilai Khan Investigations (collectif artistique).Depuis 2007, il conçoit et réalise des sculptures – luminaire en acier.

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Géraldine KellerSOPRANO Soprano, artiste lyrique et vocaliste, son répertoire de prédilection s’ancre dans la création d’œuvres contemporaines en privilégiant la complémentarité des musiques écrites et improvisées. Emportée des arts plastiques vers l’exploration sonore, elle trace depuis un parcours ouvert associant d’autres pratiques: la danse contemporaine, le théâtre musical, le théâtre d’objet, la poésie, la performance. Depuis 1992, comme membre de ces différents projets, elle est invitée par nombre d’ensembles musicaux, de compagnies théâtrales et chorégraphiques, de festivals français et européens et a contribué à la création de nombreuses œuvres de compositeurs contemporains. A travers ces rencontres, s’est forgé un lien durable avec l’ensemble bordelais Proxima Centauri, l’ensemble Ars Nova. Depuis 2006, elle est membre de l’Ensemble européen ]h[iatus qui propose des parcours mêlant pièces écrites et improvisations. Sa collaboration avec Jean Boillot débute sur Les morts qui touchent d’Alexandre Koutchevsky, elle accompagne vocalement l’équipe de La bonne éducation, deux courtes pièces d’Eugène Labiche. Cette collaboration se poursuit avec Rêves d’Occident, adapation de La Tempête de William Shakespeare, dans laquelle, elle joue le rôle de Liane .

Lucie DelmasPERCUSSIONNISTE Lucie Delmas, par son parcours de percussionniste et de danseuse, se familiarise avec plusieurs genres musicaux et chorégraphiques. Titulaire du Diplôme d’État de danse contemporaine (RIDC – Paris) et du Master de Percussion dans la classe de Jean Geoffroy (CNSMD – Lyon), c’est en inlassable curieuse que Lucie jalonne son parcours de diverses expériences. Musique de chambre : Percussionniste dans les ensembles Fogs, Archivolte, Alkymia XIV, EntreChocs, Duodel… Spectacle vivant (percussionniste et danseuse) : Light Music de Thierry De Mey (partenariat Grame et Maison de la Danse de Lyon), Dom Juan d’Anthony Guyon (Compagnie de théâtre ON/OFF - sourds et malentendants), Soléo - Musique en mouvement (Les Entêtés Production). Elle créée le spectacle Il est des moments… avec le Trio Percut’Elles et Ma Poupée sur la balançoire avec Anne-Lise Binard et Nicolas Del-Rox. Improvisations et orchestres : Trio de musiques improvisées (klassikaraadio - Estonie) Opéra et Orchestre National de Lyon, Mâcon, Châlon Sur Saône…

Soutenue par le Mécénat Musical Société Générale et la société Adami, cette artiste aux multiples facettes créée ou intègre plusieurs formations. De la musique ancienne (Henri-Charles Caget, Pierre Hamon) à la création contempo-raine (Benoit Montambault, Jonathan Zwaenepoël, Denis Fargeton, Henry Fourès, Franck Krawczyk), en passant par les claquettes (Fabrice Martin, Eric Scialo), les musiques actuelles (Claire Diterzi, Mino Malan) ou les percussions corporelles (Sophie Boucher, Julien Vasnier, Leela Petronio), Lucie se produit actuellement avec la chanteuse rock Claire Diterzi dans son spectacle original L’Arbre en Poche, ainsi qu’avec la Compagnie urbaine La Machine sous la direction de François Delarozière.

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Régis LarocheCOMÉDIEN Après le Conservatoire Régional d’Art Dramatique de Lyon, Régis Laroche suit les cours de l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre national de Strasbourg jusqu’en 1998 où il a pu travailler sous la direction de Jean-Louis Martinelli, Enzo Cormann et Eric Lacascade. A sa sortie du TNS, il travaille avec Jean-Louis Benoit (Henry V de Shakespeare), Philippe Calvario (Cymbeline et Richard III de Shake-speare, Marie Tudor de Victor Hugo), Jean-Yves Ruf (Comme il vous plaira de Shakespeare), Catherine Riboli (Sganarelle ou la représenta-tion imaginaire d’après Molière), Jean-Pierre Berthomiers (Etat d’urgence de Falk Richter). Il collabore avec Pauline Bureau à quatre reprises (Roméo et Juliette de Shakespeare ; Roberto Zucco de Koltès ; La meilleure part des hommes de Tristan Garcia ; et Sirènes, création collective)

Avec Guillaume Delaveau, rencontré au TNS, il entretient une relation artistique particulière: il interprète le rôle titre dans Philoctète de Sophocle, Sigismond dans La Vie est un songe de Calderón, Henri III dans Massacre à Paris de Marlowe, Prométhée dans Prométhée selon Eschyle, Antonio dans Torquato Tasso de Goethe, joue dans Vie de Joseph Roulin de Pierre Michon, Ainsi se laissa-t-il vivre, d’après l’œuvre de Robert Walser et Histoires à la noix, un spectacle jeune public. Au cinéma, on a pu le voir récemment dans Histoire de Judas de Rabah Ameur-Zaïméche, où il joue le rôle de Ponce Pilate.

Après Le Balcon de Jean Genet et Coriolan de Shakespeare, il retrouve aujourd’hui Jean Boillot et rejoint son équipe à Thionville et joue dans La bonne éducation deux courtes pièces courtes d’Eugène Labiche, dans une mise en scène de Jean Boillot, ainsi que La vie trépidante de Laura Wilson de Jean-Marie Piemme, Les Imposteurs d’Alexandre Koutchevsky et Rêves d’Occident, réécriture de La Tempête de William Shakespeare par Jean-Marie Piemme.

Il est depuis janvier 2017, artiste permanente au NEST, CDN transfrontalier de Thionville-Grand Est.

Mathilde DambricourtPERCUSSIONNISTE Titulaire d’un master d’interprète en percussion du Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon, d’une licence de musicologie ainsi que d’un double Diplôme d’État de percussion et de formation musicale, chanteuse et pianiste, Mathilde Dambricourt se passionne pour le spectacle vivant et l’interdisciplinarité artistique.

Elle s’intéresse au théâtre musical et a l’occasion de travailler avec différents metteurs en scène tels que Nicolas Ramond, Clara Fustier ou encore Florian Santos. Elle crée différents spectacles vivants à destination du jeune public : Derrière la porte du grenier en duo de percussions accessible dès 3 ans, Il est des moments... avec le trio Percut’elles (percussions mises en scène) sélectionné par les JMF (Jeunesses Musicales de France) en 2013 pour une tournée de 3 ans en France, Le Berceau des songes (percussion, danse contemporaine et scénographie) accessible dès 6 mois et Le chant des faunes accessible dès 6 mois également (percussions, instruments à vents, lutherie électronique). Elle explore les différents liens existants entre voix et percussion et fait notamment partie de l’ensemble de voix de femmes et percussions Alkymia XIV. Elle intervient régulièrement auprès des 0-3 ans et des enfants hospitalisés afin de les accompagner dans la réalisation de projets artistiques multiformes.

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Isabelle RonayetteCOMÉDIENNE Formée à l’École Régionale d’Acteurs de Cannes, au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique et à l’Institut Nomade, elle met en scène, entre autres, Sextuor Banquet d’A. Llamas (1996), Les Muses Orphelines de M.-M. Bouchard (1999-2000), On ne badine pas avec l’amour d’A. de Musset (2002-2003), Une famille ordinaire de J. Pliya (2005-2006), L’arriviste de S. Dagerman (2008-2009).

Au théâtre, elle joue sous la direction de Jean-Pierre Berthomier (Etat d’Urgence / F.Richter), de Johan Leysen (En deuil/Trauerzeit), de Jacqueline Posing-Van Dyck (Purgatorio / A.Dorfman), de Jean Boillot (Mère courage et ses enfants / B.Brecht, Le sang des amis / J.-M. Piemme, Malraux remix, No Way Veronica ! d’Armando Llamas (2007), Coriolan / Shakespeare, Notre Avare d’après Molière, Le Décaméron / Boccace, Les Animals/Eugène Labiche, La bonne éducation/Eugène Labiche, La vie trépidante de Laura Wilson/Jean-Marie Piemme, Les Imposteurs/Alexandre Koutchevsky, etc.)), de Laurent Laffargue (Casteljaloux / L.Laffargue , Le songe d’une nuit d’été / Shakespeare), de Frank Hoffmann (Procès Ivre / B.-M. Koltès, Le Misanthrope / Molière), et sous la direction de Philippe Lardaud, Adieu ma bien aimée/Raymond Carver récital musico-théâtre créé en juin 2017. Au cinéma, elle tourne avec Michel Andrieu (Les vacances de Clémence), Laurence Rebouillon (West point, Rue des petites Maries, Le sourire d’Alice, Quand la Mer débordait), Michelle Rozier (Malraux, tu m’étonnes), Juliette Senik (Entre Nous).

Depuis janvier 2017, elle est artiste permanente au NEST, CDN transfrontalier de Thionville-Grand Est. Elle entame un travail sur la dislexie, Dislex, qui sera créé sur la saison 19/20.

Philippe LardaudCOMÉDIEN Comédien formé à l’École Nationale Supérieur des Arts et Technique du Théâtre puis au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, son parcours est marqué par d’importants compagnonnages : avec Jacques Lassalle, sous la direction de qui il joue Pirandello, Labiche, Molière et Jon Foss; avec Christophe Maltot au TGP d’Orléans ; et avec Jean Boillot dont il a suivi fidèlement le parcours jusqu’à son actuel direction au NEST - Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine. Le fruit de leurs dernières collaborations sont Le sang des amis de Jean-Marie Piemme, Mère courage de B.Brecht et Théo ou le temps neuf de Robert Pinget, Les Animals deux courtes pièces de Labiche et La bonne éducation, deux courtes pièces d’Eugène Labiche, ainsi que La vie trépidante de Laura Wilson de Jean-Marie Piemme,et Rêves d’Occident, réécriture de La Tempête de William Shakespeare par Jean-Marie Piemme.

Il a également travaillé avec Jacques Nichet, Antoine Girard, David Maisse, Emmanuelle Cordoliani, Antoine Cegarra, Isabelle Ronayette, Gaëlle Herault...

Il est le directeur artistique de la compagnie FC-facteurs Communs depuis 2012 pour laquelle il a mis en scène Un roi sans divertissement d’après Jean Giono et Les gens de Dublin d’après James Joyce. En 2017, il créera Adieu ma bien aimée, récital musico-théâtre d’après l’oeuvre de Raymond Carver.

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Axel MandronCOMÉDIEN Il se forme aux Enfants de la Comédie ainsi qu’à l’École du Vélo Volé à Paris, puis à l’École supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine éstba. Il interprète le rôle-titre de Barbe Bleue de Dea Loher, mis en scène par Karin Catala dans le cadre du Festival Francophone de Berlin. En 2015, il part un mois à Buenos Aires pour créer le spectacle El syndrome de Sergio Boris, qui se jouera au Festival d’Avignon-IN. En 2016, il joue dans Comédies barbares de Ramón Del Valle-Inclán, mis en scène par Catherine Marnas, spectacle joué dans le cadre du Festival des Écoles du Théâtre public à la Cartoucherie, puis repris au Théâtre national Bordeaux Aquitaine-TnBA. À l’éstba, il joue dans Mange tes morts, une création originale en dernière année.

Depuis il est à la fois Bottom et Démétrius dans le Songe d’une nuit d’été avec la Compagnie ADN. Pendant la saison 2016-2017, Axel Mandron intègre l’Académie de la Comédie-Française. Il travaille notamment sous la direction d’Eric Ruf, Denis Podalydes ou Isabelle Nanty. Didier Sandre lui confie alors le rôle d’Hippolyte dans la pièce éponyme de Garnier.

En 2018 il part jouer à New York avec Les Damnés d’Ivo van Hove.

Nikita FaulonCOMÉDIENNE Née en 1993 à Paris où elle commence une formation théâtrale aux ateliers jeunesses du Cours Florent. Après l’obtention de son baccalau-réat en 2011, elle quitte Paris suite à son admission au Conservatoire Régional de Montpellier en cycle initiation où elle passe deux ans avant de changer à nouveau de ville pour Rennes. Elle intègre le Cycle d’Orientation Professionnel dirigé par Daniel Dupont. Elle y travaille notamment avec Pierre-François Garel ou encore Marie Payen. Elle passe son DET en y présentant une mise en scène créée à partir d’un texte de Frank Wedekind : Le Spectre du Soleil. En 2015, elle entre à l’école du Théâtre National de Bretagne au sein de la Promotion IX sous la direction d’Eric Lacascade. Jusqu’en juillet 2018, est formée auprès d’une trentaine d’intervenants (Eric Didry, Maya Bösh, Ludor Citrik, Bruno Meyssat, Dieudonné Niangouna, Les Chiens de Navarre, Stuart Seide, Stéphanie Lupo, Arnaud Churin, D’ de Kabal, Armel Roussel, le Work Center…)

Lors des Cartes Blanches des élèves organisées en troisième année, elle interprète le rôle de Nawal dans une mise en scène d’Arnold Mensah d’Incendies de Wajdi Mouawad et assiste à la mise en scène Nathan Jousni dans son travail autour des Estivants de Maxime Gorki.

En novembre 2018, elle jouera dans Constellations II, une création collective de la promotion IX dirigée par Eric Lacascade et Laure Werkmann, lors du festival du TNB.

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Cyrielle Rayet COMÉDIENNE

Cyrielle Rayet grandit à Albi. À 18 ans, elle intègre l’école des Cours Florent où elle travailla avec Bruno Blairet, Julie Recoing, Olivier Tchang Tchong. C’est dans cette école que Cyrielle rencontre Simon Eli Galibert, avec qui elle travaillera sur plusieurs créations dont «Violences, Corps et Tentations» de D-G Gabily (présenté à l’événement À Tout Va au théâtre de Montfort). Elle y rencontre aussi Laure Marion et créeront avec 10 autres comédiennes le collectif Louves/. Lors de la création de «Jacques» m. e. s par Quentin Parez, elle devient membre du collectif M’amuse. En 2015, elle intègre l’école du Théâtre National de Bretagne; elle travaillera avec É. Lacascade, A. Nauzyciel, D. Niangouna, S. Side, R. Fichet...

À sa sortie, elle rencontre Jean Boillot et intègre l’aventure de Rêves d’occident.

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RENSEIGNEMENTS & INVITATIONS NEST, CDN transfrontalier de Thionville-Grand Est Site du Théâtre en Bois 15 route de Manom à Thionville tél + 33 (0)3 82 82 14 92 / [email protected] PRODUCTION / DIFFUSION Stéphane Meyer - [email protected] - +33 (0)6.86.70.34.60 Inès Beroual - [email protected] - +33 (0)6. 77.40.75.83. Laurence Dune - [email protected] +33 (0)6.08.07.41.92

Conditions techniques : Thomas Zenasni directeur technique - [email protected] - +33 (0)6.66.83.37.77 Coût de cession du spectacle : nous consulter

nest-theatre.frCDN transfrontalier de Thionville-Grand Est - direction Jean Boillot

Le Nord EST Théâtre CDN transfrontalier de Thionville-Grand Est est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Grand Est et la Ville de Thionville et la Région Grand Est