rapport d’activitÉ 2016cerep-phymentin.org/etablissements/sanitaires/epi/rapport_activite... ·...

36
HÔPITAL DE JOUR EPI RAPPORT D’ACTIVITÉ 2016 psychiatrie enfants adolescents familles hôpital de jour epi 3 rue de ridder - 75014 paris tél. : 01 45 45 46 79 courriel : [email protected] site de l'association : www.cerep-phymentin.org UN ÉTABLISSEMENT DE L'ASSOCIATION CEREP-PHYMENTIN

Upload: duongkhuong

Post on 16-Sep-2018

220 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

H Ô P I T A L D E J O U R E P I

RAPPORT

D’ACTIVITÉ

2016

psychiatrie enfants adolescents familles

hôpital de jour epi 3 rue de ridder - 75014 paris tél. : 01 45 45 46 79 courriel : [email protected] site de l'association : www.cerep-phymentin.org

UN ÉTABLISSEMENT DE L'ASSOCIATION CEREP-PHYMENTIN

association d ’idées

ÉTABLISSEMENTS

METTANT EN ŒUVRE

LES MISSIONS DE L’ASSOCIATION

hôpital de jour epi3 rue de Ridder, 75014 Paris

Tél. : 01 45 45 46 79Fax : 01 45 45 13 42

Courriel : [email protected]

hôpital de jour usis

3 rue de Ridder, 75014 ParisTél. : 01 45 45 46 91Fax : 01 45 45 68 19

Courriel : [email protected]

cmpp denise weill29 rue du Faubourg Poissonnière, 75009 Paris

Tél. : 01 48 24 76 14Fax : 01 48 00 90 32

Courriel : [email protected]

copes

26 boulevard Brune, 75014 ParisTél. : 01 40 44 12 27Fax : 01 40 44 12 24

Courriel : [email protected]

cofi-cmp

57 rue de l’Abbé Groult, 75015 ParisTél. : 01 53 68 93 46Fax : 01 53 68 93 55

Courriel : [email protected]

hôpital de jour andré boulloche

56 rue du Faubourg Poissonnière, 75010 ParisTél. : 01 42 46 08 60Fax : 01 42 46 46 54

Courriel : [email protected]

hôpital de jour montsouris

20 boulevard Jourdan, 75014 ParisTél. : 01 45 88 89 54Fax : 01 45 81 27 10

Courriel : [email protected]

ime

11 rue Adolphe Mille, 75019 ParisTél. : 01 42 00 53 15

Courriel : [email protected]

SOMMAIRE

6

7

11

21

23

25

26

29

30

33

34

▪ membres du conseil d’administration

▪ mot du président, le professeur bernard golse

▪ siège social

▪ hôpital de jour epi

▪ éditorial

▪ temps forts

▪ bilan de l'activité et de son évolution

▪ évolution de la prise en charge, du soin et de l'organisation

▪ bilan social et dynamique institutionnelle

▪ projets 2017

▪ équipe

. 5 .

MEMBRES

DU CONSEIL

D’ADMINISTRATION

président : Professeur Bernard Golse

vice-président : Professeur Guy Atlan

trésorière : Mme Odile Naudin

vice-président et secrétaire : Docteur Jacques Angelergues

secrétaire adjointe : Docteur Martine Agman

membre : Docteur Denys Ribas

membre : Docteur Françoise Moggio

membre : Mme Dominique Girodet

membre : M. Claude Le Pen

membre : Mme Suzanne Srodogora

membre d’honneur : Docteur Denise Becker

membre d’honneur : Mme Denise Weill, décédée le 6 mars 2015

. 6 .

. 7 .

M O T

D U P R É S I D E N T

C’est à nouveau un grand plaisir pour moi que d’introduire ce rapport d’activité 2016 qui est évidemment un document important dans le cadre de notre vie associative.

psychologie et psychopathologie des institutionsJe commencerai par quelques remarques générales sur le fonctionnement des institutions qui sont utiles à rappeler, me semble-t-il, dans le contexte socioculturel, voire politique, difficile qui est le nôtre actuellement.Toute association avec ses contenus (les établissements) et ses contenants (ses enveloppes administratives et financières) s’avère obligatoirement jouer comme une caisse de résonance entre le dedans et le dehors, au même titre que le développement et les troubles du développement (des bébés, des enfants et des adolescents) se jouent exactement à l’interface, au carrefour, au point de rencontre des facteurs endogènes (la part personnelle du sujet) et des facteurs exogènes (la part de l’environnement).

La psychopathologie, qui est l’objet de la tâche primaire d’une association comme le Cerep, se voit aujourd’hui tiraillée entre deux pôles diamétralement opposés : un pôle qui serait purement endogène (ou neurodéveloppemental ?) et un pôle qui serait purement exogène (en lien avec la problématique du traumatisme au sens actuel, et non pas freudien, du terme).

Le pari passionnant - mais ô combien difficile - de la psychopathologie (psychanalytique bien sûr, mais aussi systémique ou familiale, cognitive, développementale...) est de tenir ensemble les deux branches de l’endogène et de l’exogène, si j’ose m’exprimer ainsi, pour tenter sans relâche de les nouer, de les tresser et de les intriquer de manière dialectique et heuristique.Quoi qu’il en soit, on sent bien que l’association dans son ensemble et chacune de ses composantes (nos huit établissements et le siège) se trouvent précisément à l’interface d’une culture ambiante (externe) et de fonctionnements propres à chacune (internes) qui font du fonctionnement associatif la résultante d’un double courant qui nécessite d’être soigneusement contenu.

. 8 .

C’est là qu’à mon sens intervient le précieux concept de « double enveloppe » décrit par Didier Anzieu qui faisait remarquer que toute enveloppe est fondamentalement double, avec une enveloppe externe de protection et une enveloppe interne de signification.

L’enveloppe externe renvoie à notre fonctionnement associatif (statuts et règlement) qui est censé nous protéger de contraintes externes éventuellement menaçantes ou destructrices (mais aussi nous protéger de certains dangers internes), tandis que l’enveloppe interne de chaque établissement est celle qui est censée permettre la mise en sens de nos actions et des diverses problématiques de nos patients ou de nos usagers.« On se lasse de tout sauf de comprendre. » disait déjà Virgile...

Il apparaît aujourd’hui que l’enveloppe externe du Cerep fonctionne de manière suffisamment bonne et qu’elle nous assure un sentiment de sécurité interne adéquat, ce que nous devons principalement à l’équipe du siège efficacement dirigée par Grégory Magneron et Jennifer Metz dont le duo est désormais fort performant.

En ce qui concerne les enveloppes internes de chaque établissement, on sent bien qu’elles peuvent parfois être malmenées par le changement progressif des pathologies prises en charge, changement dû à l’évolution générale du socius et bien évidemment relayé et transmis aux équipes par le biais des ARS et des MDPH.

L’autisme autistise, la dépression déprime, la maltraitance peut rendre maltraitant, et la psychose rend clivant...C’est là la loi générale des institutions telle que l’avait énoncée Jaques en son temps, et nous devons y être très vigilants car la seule façon d’y échapper et de ne pas être happés par les psychopathologies prises en charge (ce que René Roussillon appelle la « force de pénétration agie » de la pathologie), c’est de renforcer nos enveloppes internes de signification par le biais d’une attention accrue à nos temps d’élaboration des pratiques et à nos mécanismes de tiercéisation des conflits et des relations, et ceci en dépit des contraintes économiques toujours susceptibles de les mettre à mal.

. 9 .

quelques remarques sur l’activité des établissements en 2016Ce ne sont évidemment que des remarques fort ponctuelles qui me sont venues à la lecture de ce rapport dont je salue, cette année encore, la mise en forme dynamique et efficace.

�� Le siège insiste à juste titre sur les nombreux choix qui ont été à faire en 2016, mais gouverner c’est choisir et choisir c’est aussi supporter de renoncer à certaines choses...L’obtention de la note « A » quant à la certification de nos établissements sanitaires montre que nous sommes bien sur la route de l’intelligence qui consiste à ne rien sacrifier de ses convictions tout en acceptant les principes d’une évaluation démocratique dès lors qu’elle n’est pas partiale et/ou idéologique.

�� L’hôpital de jour André Boulloche met bien sûr en avant les visites des hôpitaux de jour qui ont eu lieu sous l’égide de l’ARS. S’il s’agissait sans doute d’un dernier baroud d’honneur du ministère de la Santé encore aux commandes en 2016, et si nous en avons été dispensés cette fois-ci, cela ne doit pourtant pas nous empêcher de préparer l’avenir car, d’une part l’autisme et les troubles envahissants du développement continueront à être un thème d’affrontement entre les partisans du soin psychique et ceux des méthodes comportementales, et parce que d’autre part, nous avons bien sûr à faire valoir nos pratiques qui tiennent compte des acquis de la psychopathologie et de la psychanalyse tout en intégrant certains aspects des formidables avancées des neurosciences et de la cognition au sens noble du terme.

�� L’hôpital de jour EPI souligne l’intérêt de la recherche menée sur le service de suite grâce à des collaborations qui ont pu se mettre en place. La clinique et la recherche sont en réalité indissociables : aucun chercheur ne peut être ignorant de la clinique, mais tout clinicien se doit d’être un chercheur quant au vif de la rencontre singulière et inédite qui se joue avec chaque patient. Le clinicien est un chercheur de la singularité, le chercheur est un clinicien de la transversalité et si les contre-transferts sont différents, ces deux positions se doivent d’exister dans tous nos établissements.

�� L’hôpital de jour Montsouris nous montre qu’en dépit des difficultés matérielles rencontrées par cet établissement, l’équipe a su maintenir sa volonté d’ouverture sur le socius et sur l’extérieur afin que les adolescents accueillis puissent progressivement se constituer en citoyens à part entière.

�� L’hôpital de jour USIS souligne l’augmentation de la présence des troubles envahissants du développement (TED) dans la population prise en charge, ce qui a bien sûr un impact sur le projet de soin mais qui doit nous inciter à préciser, encore et toujours, ce que ce concept de TED véhicule à la fois d’utile et de fallacieux.

. 10 .

�� Le COFI-CMP souffre toujours d’une dotation insuffisante, mais il a utilement accentué sa politique de réseau, et notamment avec les structures soignantes du 15e arrondissement de Paris, dont le secteur de psychiatrie infanto-juvénile rattaché au service de pédopsychiatrie que j’anime à l’hôpital Necker-Enfants malades.

�� Le CMPP a vécu des changements de direction médicale qui ont interrogé nos procédures de recrutement et qui ont été l’occasion de confirmer la continuité de l’approche thérapeutique en vigueur depuis de nombreuses années, continuité symbolisée par la décision de donner au CMPP le nom de « Denise WEILL », l’une des fondatrices du Cerep. Notre reconnaissance va évidemment à tout le travail accompli par Hervé Movschin.

�� L’IME se doit désormais de repenser l’équilibre entre ses objectifs éducatifs et pédagogiques et ses objectifs de soin, en fonction des modifications de recrutement qui peuvent peut-être s’avérer nécessaires, non pas pour céder à tel ou tel diktat administratif venu de l’extérieur, mais en raison de l’évolution même de l’épidémiologie des troubles mentaux de l’enfant et de l’adolescent. La prise en charge de quelques histoires cliniques de déficits secondaires - et non pas seulement primaires - pourrait sans doute être l’occasion d’une réflexion fructueuse et d’une relance de la dynamique de soin institutionnel, à la condition, bien entendu, que cette évolution des admissions soit très progressive, partielle et couplée avec une analyse approfondie des moyens disponibles quantitativement et qualitativement parlant.

�� Le COPES, enfin, a dû faire face en 2016 aux difficultés qui affectent tout le monde de la formation en raison des contraintes budgétaires qui pèsent sur les entreprises et des exigences nouvelles en matière de communication, d’expertise, de rapidité et de quantification des résultats. Fort heureusement, l’équipe du COPES a une énergie et des capacités combatives qui sont au vif de sa conception de la formation et qui vont précisément lui permettre, à coup sûr, de transformer les difficultés actuelles en occasion de refondation et de rebondissement.

conclusionsÀ la lecture de ce rapport d’activité 2016, il est clair que nous vivons dans un monde difficile, un monde en changement, mais aussi dans un monde passionnant et que la vitalité du Cerep représente un atout considérable pour l’avenir.J’espère que la naissance de l’Institut Michel Soulé, qui a été acté par le conseil d’administration, nous permettra le plus vite possible de déployer les interrelations profondes qui existent entre le soin, la recherche, l’enseignement et la formation, et j’espère aussi que, dans ce cadre, le Cerep saura aussi élargir sa palette d’activités jusqu’au domaine de la petite enfance qui est évidemment le terreau de la prévention et de l’avenir du développement.Toutes mes félicitations vont, pour conclure, à la compétence, à l’enthousiasme, à la créativité et à l’intelligence des différentes équipes du Cerep dont je suis, décidément, infiniment fier d’être le président.

SIÈGE SOCIAL

ÉDITORIAL

. 11 .

Il est des périodes dans la vie des institutions plus compliquées que d'autres. L'année 2016 a été à cet égard une année de choix stratégiques, budgétaires, de collaborations et de partenariat.

2016 fut définitivement une année de transition durant laquelle nous avons fait des choix ;

• le choix de se séparer de collègues dans les établissements, à regret d’évidence, mais avec la certitude que continuer ensemble pouvait engendrer bien d’autres souffrances chez les uns et chez les autres ;

• le choix d’une méthode adaptée et intelligente, de bâtir tous ensemble, avec pour objectif la certification de nos établissements sanitaires et l’obtention de la note A ;

• le choix de soutenir l’équipe du CMPP Saint-Michel dans la défense de ses pratiques professionnelles et de son réseau pour favoriser un rapprochement avec nous ;

• le choix de s’inscrire dans l’avenir avec le développement du dossier patient informatisé ;

• le choix d’engager certaines dépenses venant grever les finances de l’association, mais avec la volonté de soutenir le travail institutionnel et l’investissement matériel ;

• le choix de s’inscrire avec d’autres centres de formation dans la création d’une Haute école de travail social et de la santé - celui aussi de renoncer pour le moment à un rapprochement avec l’association Pikler Lóczy, pourtant si cohérent en termes de valeurs et d’articulations ;

• le choix de soutenir nos établissements médico-sociaux pour l’inscription dans le CPOM ;

• le choix de consolider la fusion associative en engageant des discussions préalables aux négociations d’un futur accord collectif sur l’aménagement du temps de travail ;

• le choix d’ouvrir une filiale de l’association dans le champ de l’économie sociale et solidaire, la SAS RIO ;

• le choix de soutenir nos équipes et nos partenaires, par la promotion de leurs actions sur notre site Internet.

Enfin, quelles qu’aient été les problématiques en 2016, toute l’équipe du siège, en considération dechaque professionnel et de chaque équipe, a continué durant cette année à mailler des possibilités, des propositions, des projets, et à apporter des réponses réfléchies comme des moyens appropriés, enconservant constamment à l’esprit les enjeux pour chacun et pour tous, usagers et professionnels.

. 12 .

siège socialASSOCIATION - STRATÉGIE - PILOTAGE

FOCUS

. 13 .

une organisation et un fonctionnement éprouvés

Formalisé dans le projet associatif 2015-2020, le cœur stratégique de l’association, constitué du comité technique et du bureau, articulé par la direction générale, a pleinement fonctionné tant au niveau de la fréquence des réunions que sur le contenu des thèmes et des questions abordés.des informations, des liens, des réflexions et des décisions : • les suites de la certification, reprises notamment en Copil associatif ; • le déploiement du dossier patient informatisé ; • les rapprochements associatifs avec le CMPP Saint-Michel, les discussions avec le CMPP Claude-Bernard, les perspectives avec l’association Pikler Lóczy, la fin des discussions avec l’association Jean Macé ;• l’articulation du projet d’accord d’aménagement du temps de travail ; • l’organisation des départs à la retraite des directeurs et les futurs recrutements ; • l’adoption du CPOM sanitaire le 22 mars 2012 par l’ARS ;• l’engagement du CPOM, contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens avec l’Agence régionale de santé pour l’IME et le CMPP, le 3 novembre 2016 ;• les réflexions sur le COPES ;• un comité technique dédié à la campagne budgétaire 2017 ;• un projet d’Unité d’enseignement en maternelle porté par le centre André-Boulloche ;• la vente des locaux de la rue Oudiné, dans le 13e ;• les départs et les recrutements de collègues des établissements ;• des dossiers de presse sur l’autisme et sur les Pâtes au Beurre ;• le projet de création d'une Haute école de santé et social ;• la création d’une filiale, la société RIO SAS, pour soutenir les partenaires associatifs et notamment l’EMP de l’association École de Chaillot.

 � 8 comités techniques dont un dédié à la campagne

budgétaire 2017

 � 5 bureaux

 � 2 conseils d’administration

 � 2 assemblées générales

une dynamique s’appuyant sur des fondements associatifs« Le comité technique de direction, constitué conformément à l’article 12 des statuts, comprend le directeur général de l’association et les directions des divers établissements...Le comité technique a notamment qualité à se prononcer sur les orientations de l’activité de l’association, en particulier ses moyens thérapeutiques qui prennent pour référence la psychanalyse dans ses différents champs d’action...Il constitue un lieu d’échanges entre les établissements et a vocation à favoriser l’élaboration d’une réflexion commune sur les problèmes de direction, d’animation et de gestion des établissements… Il contribue par ces échanges à la recherche de solutions concrètes aux problèmes qui lui sont soumis. Il veille à ce que ces solutions s’inscrivent dans une cohérence avec les buts de l’association. » Extraits de l’article 2-6 à 2-11 du règlement intérieur de l’association.Le cœur associatif est vivant, nourri par les réflexions collectives, les échanges avec les professionnels, les administrateurs et les partenaires.

Dossier patient

informatisé

De multiples dossiers en 2016 instruits, étayés, présentés et suivis

par tous les professionnels de l’équipe du siège

Rapprochements et perspectives associatives

SAS

siège socialGESTION COMPTABLE, BUDGÉTAIRE ET FINANCIÈRE

FOCUS

. 14 .

un résultat comptable déficitaire

 � sur les charges :• une année 2016 compliquée pour les finances qui ont été impactées par des choix de dépenses dans la gestion des ressources humaines (ruptures, gratification des stagiaires, remplacements…) et des investissements (déploiement du DPI, travaux de rénovation et de mise aux normes de sécurité…) ;• un dossier immobilier soldé, celui de la rue Oudiné, avec des pertes en amortissements et sur le prêt contracté avec le Crédit Coopératif ; • des charges exceptionnelles sur les exercices antérieurs.

 � sur les produits : • une activité qui n’est pas au rendez-vous sur deux établissements, l’un en facturation à la journée, l’autre en facturation pour des stages de formation professionnelle.

une consolidation des procédures et des processus comptables et budgétaires • la préparation rodée des campagnes budgétaires avec un comité technique dédié en septembre aux orientations stratégiques économiques et budgétaires ;• un travail et un engagement important de la responsable administrative et financière ainsi que de la comptable pour conduire l’exercice dans des opérations fluides et contrôlées en comptabilité ;• des liens réguliers avec les directions des établissements pour l’engagement des dépenses ;• un contrôle budgétaire revu qui devra être étayé sur les années à venir ; • le soutien important et de confiance du cabinet d’expertise comptable Open Conseil, représenté par M. François Cohen.

une économie et une réglementation en mutationLe changement de l’activité de formation avec des demandes beaucoup moins importantes en inter et plus nombreuses en intra ;• dans le secteur sanitaire, en raison de l’arrêté du 15 février 2016 fixant les dates d’arrêt et de transmission mentionnées à l'article R. 6145-6 du code de la santé pour l’état prévisionnel des recettes et des dépenses ; • dans le secteur médico-social, à cause du changement récurrent du cadre réglementaire et des plates-formes de dépôt des budgets.

3 secteurs Le sanitaire, le médico-social

et le hors-tutelle 9 établissements, 10 budgets, 8 comptes emplois ressources

pour les subventions

De nombreuses dépenses mais aussi des investissements

Un soutien majeur

Préparation de campagnes budgétaires rodées

Contrôle budgétaire revu

Un binôme opérationnel

La responsable administrative et financière

ainsi que la comptable

siège socialGESTION DES RESSOURCES HUMAINES

FOCUS

. 15 .

des relations construites et permanentes avec les équipes et les salariés

À nouveau, l’équipe du siège s’est tenue à l’entière disposition de chacun des salariés pour apporter des réponses personnalisées, par téléphone, par courriel ou en face à face.

Dans une logique de service rendu et dans le souci de soutenir les professionnels, l’assistante des ressources humaines et l’assistante de direction chargée de la mise en œuvre de ce domaine ont entretenu des relations d’une très grande qualité.

du fonctionnement et des investissements• la gestion administrative des dossiers et des questions s’y rapportant (courriers, documents légaux, demandes d’attestation…) ; • 160 salariés, 30 à 40 formateurs par mois, soit au total près de 2 400 bulletins de salaire dans l’année ;• l’élaboration et la construction du plan de formation avec toutes les équipes (demandes individuelles inter et collectives intra) présentées ensuite en comité d’entreprise ; • la gestion et le suivi de la formation professionnelle (réception des inscriptions et des conventions, remboursement des notes de frais, demande de remboursements auprès d’UNIFAF…) ; • la structuration du domaine des ressources humaines grâce à un système de gestion documentaire ; • la mise en place de la base de données économiques et sociales (BDES) conformément à l’article L 2323-8 du code du travail modifié par la loi n° 2016-1088 du 8 août 2016, art. 18 et plus spécifiquement pour les entreprises de moins de 300 salariés l’article R 2323-1-4 du code du travail modifié par le décret n° 2016-868 du 29 juin 2016 - art. 5.

un chantier d’ampleur : l’aménagement du temps de travail (att)Un processus de révision de l’accord sur le temps de travail, imaginé et construit en associant l’ensemble des partenaires sociaux (CE, DP, CHSCT), directions et direction générale, pour des discussions préalables, sachant que de telles négociations n’appellent en théorie et in fine que le délégué syndical et l’employeur ou son représentant. L’objectif de cet élargissement du nombre et de la qualité des acteurs participant à ces discussions est de permettre une construction collective, collégiale et au plus près de l’activité des établissements, ainsi que des questions des équipes de professionnels.

Un binôme ressources humainesà la disposition de chacun des salariés

ATT et implication des partenaires sociaux, des directions d’établissement et

de la direction générale

siège socialQUALITÉ ET GESTION DES RISQUES

FOCUS

. 16 .

certification V2014 cotée A pour les 4 hôpitaux de jour et le cofi-cmp

 � les obligations réglementaires La certification des établissements sanitaires est une obligation pilotée par la Haute Autorité de santé qui évalue la qualité et la sécurité des soins à travers les visites des experts tous les 4 ans.

 � stratégie et résultatPour cette 3e itération, la démarche de certification commune aux cinq structures sanitaires de l’association (les quatre hôpitaux de jour et le COFI-CMP) a nécessité un travail important de préparation et d’harmonisation des procédures et des protocoles. Une méthodologie de travail transversale a permis de favoriser les rencontres entre les équipes et les réflexions croisées sur les thématiques imposées.

À l’issue des quatre jours d’investigation par les experts-visiteurs et après neuf mois d’attente pour la transmission du rapport, les quatre hôpitaux de jour et le COFI-CMP ont obtenu la note A, affichée par seulement 20 % des établissements sanitaires ! Cette certification sans aucune recommandation ni réserve repousse la prochaine visite à 2022.Face aux enjeux politiques, structurels, organisationnels et financiers liés à cette démarche de certification, c’est le travail et l’engagement des équipes qui ont permis l’obtention de cet excellent résultat, à l’image de la qualité et de la sécurité des soins dans nos structures.

démarche de qualification opqf pour notre centre de formation, le copes

les obligations règlementaires Le décret du 30 juin 2015 (relatif à la qualité des actions de la

formation professionnelle continue) impose à tous les organismes de formation de répondre à des niveaux de qualité et de

conformité réglementaires, et aux financeurs de formation (état, régions, Pôle emploi, OPCA/OPACIF, Agefiph) de s’assurer de la

qualité des formations financées. stratégie et actions en 2016

• avoir répondu aux exigences des financeurs de la formation professionnelle continue en allant au-delà de l’obligation

d’évaluation interne, par un engagement dans une véritable démarche de certification (OPQF : Office professionnel de

qualification des organismes de formation) ; • avoir préparé la demande de qualification OPQF sur la base

d’un référentiel d’évaluation d’une centaine de critères portant, entre autres, sur le respect de la réglementation, sur la satisfaction

des clients, sur l’adéquation des compétences et des moyens techniques et humains aux actions de formation. Cette demande de qualification a été très lourde à porter pour l’équipe du COPES

en raison de la révision de nombreux documents et procédures internes ;

• avoir intégré la démarche au fonctionnement quotidien du COPES avec le suivi d’un nouveau plan d’amélioration continue

(PAC) tant au niveau de l’organisme de formation qu’au niveau des actions de formation, des formateurs, des stagiaires.

Nos perspectives en 2017

Garantir la continuité des démarches qualité, la gestion des risques et de la sécurité des soins au niveau associatif avec le suivi des actions inscrites dans nos plans d’amélioration

continue, le travail des groupes pilotes et la tenue des Copil qualité dans tous les établissements

Réviser tous les projets d’établissements en articulation avec le futur projet régional de santé (PRS 2) et les orientations du projet associatif

Obtenir la qualification OPQF pour le COPES et sa mise en conformité pour le référencement

auprès des organismes financeurs

les établissements médico-sociaux : suites de l’évaluation commune entre lʼime et le cmpp

 � les obligations r�glementaires Les établissements médico-sociaux ont l’obligation de mener une évaluation interne tous les cinq ans et externe tous les sept ans.

 � stratégie et actions • s’être engagés en 2015, dans une démarche conjointe entre l’IME et le CMPP, pour une deuxième évaluation plus dynamique, créative et favorable aux réflexions croisées sur les pratiques professionnelles ; • avoir poursuivi en 2016, les temps d’échanges et de réflexion entre les deux équipes sur la relation de partenariat avec les familles et la non-pertinence des questionnaires de satisfaction ainsi que sur les complémentarités entre les structures dans les parcours des jeunes accueillis ; • avoir favorisé les actions transversales dans l’optique de la signature avec l’ARS d’un Contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM) commun à l’IME et au CMPP. Pour rappel, ce contrat, d’une durée de cinq ans, impose aux établissements médico-sociaux d’atteindre des objectifs fixés sous forme d’indicateurs en contrepartie d’une dotation budgétaire annuelle.

siège socialSYSTÈME D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION

FOCUS

. 17 .

modernisation du système d’information : le dossier patient informatisé (dpi)

L’association Cerep-Phymentin s’est engagée en janvier 2015 dans un collectif de quatorze établissements du secteur de la santé mentale pour présenter, à l’ARS, une demande de financement dans le cadre du programme hôpital numérique, afin de moderniser les systèmes d’information des établissements sanitaires.

Sur tous les aspects fonctionnels, techniques, d’interface et de coût, c’est le prologiciel CARIATIDES qui a été retenu pour la gestion des dossiers patients informatisés (dossier administratif, dossier médical, agenda patient, saisie de l’activité…).

Après une phase de paramétrage du logiciel, les formations des professionnels ont débuté fin 2016. Face à l’impact de l’utilisation du logiciel à la place de la gestion historique des dossiers patients en version papier, l’année 2017 sera entièrement consacrée au déploiement du logiciel dans nos cinq établissements sanitaires, et à l’accompagnement des professionnels dans ce changement de pratiques.

Le DPI et l’abandon de

la formule papier

2017Déploiement du logiciel dans les établissements

sanitaires

essor de notre newsletterTempo, en quelques mois, en quelques mots, c’est : • un espace de parole consacré aux professionnels Cerep-Phymentin y témoignant de leurs pratiques dans les établissements ;• un lieu pour informer les salariés des actualités institutionnelles ;• une tribune pour prendre position ; • un cadre convivial pour interroger nos partenaires sur leurs actualités.C’est aussi le fruit d'un travail collaboratif, une réflexion sur notre devenir, et surtout une envie certaine de raconter qui nous sommes et comment nous travaillons. Une transparence vitale à l'heure où certains doutent du bien-fondé de la psychanalyse et surtout la démonstration par A+B de notre approche plurielle.

le site internet cerep-phymentinAccompagnant les évolutions de notre association, il s’est lui aussi transformé, au gré d’éléments contextuels. Enrichi par des images et des supports de communication plus ludiques, plus visuels, le site propose maintenant nombre de documents à télécharger. C’est un outil pour les salariés et pour les visiteurs en quête d'informations. www.cerep-phymentin.org est assurément devenu un forum où nos partenaires ont plaisir à communiquer leurs informations dans la rubrique What's up !.Lieu d’échanges et plate-forme dans le paysage associatif, notre site n’a pas fini de grandir.

les supports de communicationIls se sont multipliés en 2016, répondant aux exigences du secteur, aux besoins des établissements, et aux nécessités du département formation :• les livrets d’accueil du patient et de sa famille (dans le cadre de la certification V2014) ;• le nouveau bulletin qualité ;• le projet d’établissement de l’IME (réalisé mais pas encore diffusé en raison des négociations CPOM 2017) ;• le livret Compte personnel de formation ;• l’incontournable rapport d’activité ;• le dossier de presse sur l’autisme.

DPIDemande de financement à l’ARS

La politique de communicationMettre en avant

nos pratiques professionnellesDéfendre nos positions

S’adresser à un large publicGagner en visibilité

siège socialRECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, COOPÉRATION

FOCUS

. 18 .

l’unité d’enseignement en maternelle

Un projet novateur pensé dès 2012 par l’équipe de l’hôpital de jour du centre André-Boulloche, avant même la définition du 3e plan autisme porté par la direction de la Cohésion sociale et la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie préconisant les prises en charge précoces. Le projet d’une classe spécialisée au sein d’une maternelle s’adresse à des enfants âgés de 3 à 6 ans présentant des troubles envahissants du développement (TED), encore appelés troubles du spectre autistique (TSA).Le fonctionnement de la classe est basé sur une approche intégrative, c’est-à-dire une approche pluriprofessionnelle adossée au trépied pédagogique, éducatif et thérapeutique. Cette approche prend en compte les besoins de chaque enfant, évalués selon les méthodes recommandées par la Haute Autorité de santé (HAS) et donnant lieu à l’élaboration, pour chacun, d’un projet individualisé. C’est aussi la recherche d’un consortium public et privé avec les financeurs et les partenaires pour faire émerger le projet, dont la mairie du 9e arrondissement de Paris, l’Éducation nationale, l’Agence régionale de santé, la MDPH et l’association Préaut.

la sas rio, filiale de l’association : un outil de l’économie sociale et solidaire Un acte de naissance au tribunal de commerce de Paris le 15 juillet 2016 et dont l’objet est : • l’étude, le conseil, le soutien et le développement des fonctions administratives et de gestion pour les institutions du secteur de l’économie sociale et solidaire ; • le soutien au montage de colloques, de journées d’étude et de formation pour les associations, pour les structures publiques et les entreprises ;• l’accompagnement pour des actions relatives aux exigences législatives et réglementaires ;• le soutien et l’accompagnement des institutions privées et publiques pour des actions de communication.

 � un accompagnement adapté de l’emp école de chaillot Alors que les relations entre l’EMP École de Chaillot et le Cerep s’inscrivaient dans le cadre de conventions de partenariat puis d’un mandat de gestion avec l’association Cerep en 2015, les relations se sont formalisées en 2016 dans un contrat de prestation de services par l’intermédiaire de la filiale du Cerep, la société RIO SAS.

la haute école de santé et social : la formation en construction Fin 2014, la direction générale de l’association s’est engagée avec des partenaires institutionnels privés et publics pour l’étude de la constitution d’une Haute école en travail social.

 � les partenaires du projet • l’association Cerep-Phymentin, le COPES ;• l’association des paralysés de france, le centre APF formation ; • la Sauvegarde des Yvelines, le centre Buc-Ressources ; • l’association pour la gestion du centre de formation Saint-Honoré ; • le centre hospitalier intercommunal de Meulan-les-Mureaux.

 � des rencontres régulièresDes réunions ont eu lieu tous les deux mois entre les membres du groupement, y compris avec la direction du COPES (Christine Ascoli et Emmanuelle Suchaud).

 � un outil communUn partenariat a été amorcé avec une convention entre les institutions et le CERA, laboratoire de recherche.

 � un projet politique et stratégiqueLonguement préparé, le projet a été signé le jeudi 26 janvier 2017 au COPES. Il servira de base à la création de la future entité associative et par la suite à la création de la Haute école.

 � un partage et une mutualisationLe partenariat repose sur le partage d’informations, d’outils et d’espaces de communication des actions de chaque centre de formation. Par ailleurs, une étude est prévue sur la mutualisation de la formation DEIS (diplôme d’état d’ingénierie sociale) couplée à un master 2, entre le COPES et le centre Saint-Honoré. L’EPI aurait aussi la possibilité de bénéficier des compétences et du temps du chercheur du laboratoire CERA, Anne Petiau, travaillant sur « la place du service de suite de l’EPI et de ses partenaires dans la continuité des parcours des enfants et jeunes accueillis ».

Développements associatifs et réponses adaptées

aux politiques publiques

Projet d’une classe spécialisée au sein d’une maternelle

Une approche intégrative pour des enfants présentant des troubles du spectre autistique

Des besoins évalués selon les méthodes de la HAS

Une coordination de l’action des étudiants en DEIS envisagée

en 2016-2017

équipe

siège social

. 19 .

professions prénoms et noms etpbilan au

31 décembre 2016

directeur général Grégory MAGNERON 1

directrice générale adjointe Jennifer METZ 1

responsable administrative et financière Françoise BOITEL 1

assistante de direction Farida MESSIF 1

assistante des ressources humaines Brigitte RENAUX 1

comptables Emmanuel CASTAGNÈDE (à partir du 17 octobre)Elise MAÎTRE

0,500,50

chargée de communication Véronique MISZEWSKI 0,50

adjointe qualité Viviane LACOMME 0,20

agent de service intérieur Issouf FOFANA 0,06

. 20 .

21

HÔPITAL DE JOUR EPI

Médecin directeur : Olivier GINOUX

Directeur technique et administratif : Xavier MOYA-PLANA Rapport d’activité 2016

. 22 .

ÉDITORIAL

. 23 .

L’année 2016 a vu un mouvement considérable concernant les accueils et les départs des

enfants, départs prévus et imprévus, impliquant un travail institutionnel important, une

incitation également à retravailler les procédures d’entrée.

Parallèlement, il y a eu le départ à la retraite de Jean-Michel Carbunar, psychanalyste à

l’EPI depuis plus de vingt ans et l’arrivée de Grégory Penet.

Sandra Abramovitch quant à elle, a quitté son poste de permanente éducative à l’EPI

pour occuper un poste de psychologue à l’USIS.

En juillet 2016, des travaux nous ont obligés à fermer la structure pendant quelques

jours à l’avance. Durant cette période, le COPES nous a permis d’utiliser ses locaux

pour travailler avec l’équipe le bilan de l’année, les projets de la rentrée, rédiger les

écrits des professionnels et mettre en place une formation de deux jours sur l’approche

anthropologique et transculturelle en hôpital de jour.

Cette année, nous avons aussi pu donner un prolongement à notre recherche sur le

service de suite grâce à la coopération du centre Buc-Ressources et l’école Saint-Honoré.

Enfin, l’obtention de notre première certification V2014 associative a été sans aucun

doute un des moments de satisfaction de cette année 2016 car nous avons pu trouver

un bon ajustement entre les demandes de la HAS et notre vocation soignante, avec les

valeurs éthiques qui fondent les soins institutionnels à l’EPI.

. 24 .

hôpital de jour epiTEMPS FORTS

FOCUS

. 25 .

Quatre autres jeunes ont quitté l’EPI, dont un adolescent maintenu jusqu’à la veille de ses 17 ans, pour des orientations aussi diverses que le collège à temps complet, un hôpital de jour pour adolescents et un institut médico-professionnel.Concernant les admissions, trois jeunes enfants sont arrivés en provenance de l’Éducation nationale, d’un hôpital de jour et de l’USIS.

une activité continue- les arrivées et les départs des enfants ;- le mouvement du personnel ; - les formations collectives de l’ensemble de l’équipe ;- la modification du calendrier d’ouverture à la suite de travaux décidés par la Ville de Paris ;- la dernière et non la moindre, l’obtention de la certification V2014 sans restrictions ni rapports complémentaires.

Au niveau du personnel, il y a eu le départ à la retraite de Jean-Michel Carbunar, psychanalyste à l’EPI depuis plus de vingt ans. Grégory Penet, après un mois de tuilage et de passation avec Jean-Michel Carbunar, a pris la suite au premier avril. La Ville de Paris a fermé le site de la rue de Ridder en raison de travaux de désamiantage et d’aménagement de nouveaux locaux au 5e étage. Ceci nous a obligés à réduire l’accueil des enfants en anticipant les vacances d’été de quelques jours tout début juillet.

Tourbillon d'événements

Désamiantage

accueils et départs L’année 2016 a connu des mouvements considérables concernant les accueils et les départs des enfants. Tout d’abord, deux enfants sont partis de façon inattendue. Une famille, en désaccord avec lʼéquipe, a interrompu les soins de sa fille au bout de quelques mois de présence à lʼEPI pour lʼinscrire à temps complet dans une école privée. Un garçon n’est pas revenu de vacances car sa famille, avec son accord, l’a inscrit dans une école de son pays d’origine à Dakar.

sʼorganiserLe COPES nous a fourni une salle pour travailler avec l’équipe le bilan de l’année et étudier les projets de la rentrée, mais aussi pour rédiger les écrits professionnels et mettre en place une formation de deux jours sur l’approche anthropologique et transculturelle en hôpital de jour.

L’obtention de notre certification V2014 a sans aucun doute été lʼun des moments de satisfaction de cette année 2016 car nous avons réussi un bon ajustement entre les demandes de la HAS et notre vocation soignante avec les valeurs éthiques qui fondent les soins institutionnels à l’EPI.

Des départs inattendus d'enfants

Travaux de la Ville de Paris et réduction du nombre d'enfants accueillis à l'EPI

Un mouvement incessant

hôpital de jour epiBILAN DE L’ACTIVITÉ ET DE SON ÉVOLUTION

FOCUS

. 26 .

Le nombre de journées effectuées en 2016 est de 3 463 et celui des demi-journées, de 328 (psychothérapies, samedis d’ouverture et quelques consultations). Il été calculé selon le logiciel EQS (Experts Quali Santé) pour le recueil d’informations médicales en psychiatrie mis en place en janvier 2009. La coïncidence entre quatre sorties prévues et surtout deux autres inopinées (sorties contre avis et déménagement), ne permettant pas d’anticiper les entrées, a entraîné une baisse temporaire du nombre de journées, malgré un maintien de la file active. Par ailleurs, il apparaît que les profils d’enfants adressés correspondent de plus en plus à des difficultés psychiques et sociales multiples, ce qui demande davantage de travail préalable de la part de la clinique et du réseau. Pour cela, nous mettons progressivement en place des processus d’admission qui évoluent : des consultations anticipées très en amont, des pré cures.

désignation 2011 2012 2013 2014 2015 2016

entrées 2 6 2 4 2 3

sorties 3 5 3 2 1 6

dossiers présentés

16 dossiers

+40 téléphones

36 dossiers

+40 téléphones

36 dossiers

+35 téléphones

22dossiers

+40 téléphones

29 dossiers

+32 téléphones

31dossiers

+36 téléphones

consultations d’information et d’orientation

1 2 4 1 2 1

file active 37 38 37 39 37 38

passages autorisés

4 380 4 380 4 380 4 380 4 380 4380

journées proposées

3 810 3 810 3 810 3 810 3 810 3 810

journées réalisées

3 798 3 377 3 732 3 693 3 751 3 463

demi-journées réalisées

370 369 387 402 450 328

places 12 12 12 12 12 12

�� lʼactivité 2016

3 463 journées

328 demi-journées

Une activité pénalisée par la fermeture du bâtiment pendant dix jours en raison de travaux réalisés par la ville

hôpital de jour epiBILAN DE L’ACTIVITÉ ET DE SON ÉVOLUTION

FOCUS

. 27 .

les admissionsTrois garçons ont été admis dans le groupe des moins de 10 ans. Ils avaient respectivement 6, 7 et 8 ans. Tous trois présentaient un trouble envahissant du développement.Le plus jeune a été adressé par un hôpital de jour de Paris à la suite du déménagement de sa famille. Les troubles de l’adaptation scolaire et familiale étaient au premier plan.Le deuxième était en hôpital de jour pour enfants et nous était adressé pour quʼil puisse poursuivre les soins et bénéficier d’une scolarité spécialisée intégrée et à petit effectif.Le dernier vivait en hôtel social dans une grande précarité. Il a été adressé conjointement par une autre structure de l’association Cerep-Phymentin car il relevait aussi d’une prise en charge à temps plein du CMPP qui continuait à le suivre. Le travail de coordination avec l’AEMO, la TISF, les structures de soins a été long et complexe mais essentiel pour pouvoir construire cette admission avec l’un et l’autre parent.

annéesâges

5 ans 6 ans 7 ans 8 ans 9 ans 10 ans 11 ans 12 ans total

2011 0 1 1 0 0 0 0 0 2

2012 0 0 3 1 0 0 1 1 6

2013 1 0 0 0 1 0 0 0 2

2014 0 1 2 1 0 0 0 0 4

2015 0 0 0 2 0 0 0 0 2

2016 1 1 0 1 0 0 0 0 3

total 2 3 6 5 1 0 1 1 19

 � âge à lʼadmission

 � lieux dʼhabitation des enfants à lʼadmission

années Paris14e

Paris15e

Paris16e

Paris19e

Vanves Malakoff Clamart Issy-les-Moulineaux

2011 2 0 0 0 0 0 0 0

2012 2 2 1 0 0 0 0 1

2013 1 1 0 0 0 0 0 0

2014 3 0 0 0 0 0 1 0

2015 1 0 0 1 0 0 0 0

2016 1 1 0 0 1 0 0 0

total 10 4 1 1 1 0 1 1

provenance des enfants admis sur 6 ans :• 3 hôpital de jour boulevard Brune ;• 1 UPJE Brune ;• 1 hôpital de jour Marie-Abadie ;• 1 hôpital de jour Compoint ;• 2 hôpital de jour USIS ;• 1 guidance infantile Sainte-Anne ;• 1 guidance infantile Brune ;• 1 CAMSP le Moulin vert (Paris 15e) ;• 2 Institut de puériculture et de périnatalogie (boulevard Brune) ; • 1 hôpital Necker, service du Pr Golse (Paris 15e) ; • 2 CMP du 15e ;• 1 CMP du 14e ;• 1 CMP Clamart ;• 1 Dysphasia (Paris 10e).

19 admissions en 6 ans

Origines bien réparties

entre institutions et ambulatoire

sur tout le réseau sud

hôpital de jour epiBILAN DE L’ACTIVITÉ ET DE SON ÉVOLUTION

FOCUS

. 28 .

les sorties et les post cures

 � sorties et orientations

six jeunes ont quitté l’epi en 2016 (contre un seul en 2015) :

•�l’un a pu intégrer un hôpital de jour pour adolescents dans de bonnes conditions. Il avait été maintenu à l’EPI en post cure

après l’échec d’une orientation vers un IME du sud de Paris ;

•�à l’inverse, une autre a été admise très rapidement dans un IME parisien ;

•�un jeune a été orienté vers un hôpital de jour pour adolescents à temps partiel, en poursuivant sa scolarité en ULIS, au

collège ;

•�un autre a été admis en seconde ordinaire au lycée et poursuivra un suivi au CMP pour adolescents ;

•�deux enfants continueront leur thérapie dans le cadre du service de suite.

deux enfants du groupe des jeunes ont également quitté l’epi :

•�l’une, contre l’avis du médecin de l’Epi et du consultant extérieur, pour aller vers une structure d’enseignement privé.

Un suivi ambulatoire a pu être proposé et a été accepté par la famille ;

•�le dernier a fait l’objet d’une décision familiale de retour au pays. Ce projet avait été discuté et travaillé avec les parents

dès l’admission, mais il a été avancé d’un an à cause dʼévénements familiaux. À leur demande, nous avons pu aider les parents

à trouver et organiser un lieu de thérapie pour l’enfant, parallèlement à une scolarité Montessori.

le service de suiteLe service de suite en 2016 a fonctionné de manière régulière avec la poursuite de la synthèse trimestrielle. L’accueil du samedi a été globalement stable au long de l’année.Cependant, la fréquentation des parents et des jeunes après la sortie de l’hôpital de jour reste fluctuante. Afin de conserver ce lien et ce temps d’échange, d’information et de transmission précieux vis-à-vis des familles des futurs sortants et après réflexion avec les familles, nous avons proposé de consacrer deux samedis à ces rencontres entre « anciens » et nouveaux. Ceci a eu lieu en novembre avec un résultat très positif et sera donc reproduit en 2017.

Au 31 décembre 2016, 19 jeunes sont sortis (dont 6 durant l’année) et 4 jeunes sortants étaient régulièrement concernés par le travail du service de suite : • 5 ont bénéficié d’une poursuite de leur psychothérapie : une ou deux séances hebdomadaires avec un des deux psychothérapeutes de l’EPI ; • 4 ont eu 20 ans et ont quitté le service de suite ;• pour les jeunes en psychothérapie ou en consultation après leur sortie de l’EPI, nous continuons à organiser des synthèses avec les structures de suite, qu’elles soient sanitaires, médico-sociales ou scolaires ;• enfin, 3 jeunes âgés de plus de 20 ans ont pu poursuivre leur thérapie ambulatoire avec un thérapeute ou un médecin de l’EPI, en dehors du cadre du service de suite.

Le chiffre des consultations

se maintient au même niveau

que celui des thérapies

Fréquentation fluctuante des parents et des jeunes

après la sortie de l’hôpital de jour

Service de suite

Des rencontres entre

«�anciens et nouveaux�»

hôpital de jour epiÉVOLUTION DE LA PRISE EN CHARGE,

DU SOIN ET DE L’ORGANISATION

FOCUS

. 29 .

groupe dʼ« entrants »

En 2016, nous avons continué à recevoir une majorité de dossiers de candidature concernant des garçons. Le départ d’une fille a augmenté le déséquilibre dans le même sens.

En amont, les processus d’admission ont dû être plus soutenus et ont généré plus d’observations ou de temps d’accueil dans le groupe pour de nouveaux enfants, avec pour conséquence, un travail clinique et institutionnel pour penser et intégrer ces temps sans fragiliser le groupe.

L’activité du mercredi s’est organisée en séquences trimestrielles autour d’activités en demi-groupes.L’activité « mouvement en rythme » et les repas du lundi se sont poursuivis.

les rencontres du samediL’échange d’informations avec les jeunes sortis qui viennent nous parler de leur vie après l’EPI dans les différentes institutions qu’ils fréquentent (hôpital de jour pour adolescents, IME, sections ULIS, SEGPA et collèges...) reste un aspect majeur. Cependant, les échanges se font de plus en plus entre un groupe de parents d’un côté et les jeunes de l’autre. Ce soutien et cette élaboration ont par exemple permis de continuer à travailler, notamment pour deux jeunes filles sortantes, des questions d’autonomie dans les transports, avec le soutien des autres familles présentes.

les séjoursEn 2016, un séjour de trois jours et deux nuits a pu avoir lieu. Il a concerné quatre garçons du groupe de jeunes et s’est déroulé en baie de Somme autour d’activités sportives et de découverte et a surtout été une expérience d’autonomie partagée.

Le plus âgé des garçons était en préparation de son passage dans le groupe des plus grands et a pu renforcer son lien avec l’éducateur de ce groupe. Le travail de préparation et de reprise avec les familles (séparation, autonomie, vie quotidienne) reste un temps essentiel dans le travail de soins de ces enfants.

CandidaturesPlus de garçons que de filles

Activité pâtisserie animée par l’agent de service et l’infirmière

La baie de Somme

Échanges avec les jeunes

sortis de l'EPI

Des processus d'admission

plus soutenus

Séjouret autonomie partagée

hôpital de jour epiBILAN SOCIAL ET DYNAMIQUE INSTITUTIONNELLE

FOCUS

. 30 .

le cadre de vie

Cette année, en raison de l’impossibilité d’accéder à nos locaux pendant la fermeture des grandes vacances, nous n’avons pas pu réaliser des travaux de peinture et d’amélioration des lieux. En 2016, les améliorations ont essentiellement porté sur l’achat de matériel informatique et vidéo-projection.

L’utilisation de l’outil informatique a pris de plus en plus d’importance dans :•�les groupes pour préparer les sorties et trouver des représentations imagées correspondant aux intérêts multiples des enfants ;•�les ateliers création de bandes dessinées, écriture d’histoires, musique… ;•�les classes comme outil pédagogique.Nous avons acheté deux ordinateurs portables supplémentaires que nous utilisons à l’intérieur des groupes comme en dehors de l’atelier informatique. Nous avons aussi remplacé notre vidéo-projecteur.

mouvements du personnelAu cours de l’année 2016, il y a eu moins de mouvements de personnel que l’année précédente :• Jean-Michel Carbunar, psychanalyste à l’EPI depuis plus de vingt ans, est parti à la retraite et a été remplacé par Grégory Penet ;• Sandra Abramovitch, permanente éducative à temps partiel, a quitté l’EPI pour un poste à mi-temps de psychologue à l’USIS et a été remplacée par Camille Cleuziou qui connaissait bien les enfants pour avoir effectué une année de stage en tant que psychologue dans notre hôpital de jour.

démarche d’amélioration de la qualité et gestion des risquesL’année 2016 a été celle de la visite des experts de la HAS et aussi celle de l’obtention de la certification V2014 sans remarques, ni rapport de suivi. C’est un double succès car elle habilite l’association. Elle récompense en outre l'EPI dans sa capacité d’ajustement aux exigences de la HAS sans renoncer à ses valeurs éthiques qui fondent le soin institutionnel.

actions menées auprès du réseau sud et de l’association nationale des hôpitaux de jour (anhdj)Un des dangers qui guettent un hôpital de jour comme le nôtre, c’est la dévitalisation des liens avec l’extérieur et le renfermement sur lui-même en épousant les angoisses des enfants accueillis. La prévention de ce danger consiste à maintenir l’EPI en lien « vivant » avec son entourage géographique, social et avec les partenaires professionnels.

En 2016, l’hôpital de jour EPI a maintenu sa participation active au sein du réseau sud, notamment avec les CMP enfants et adolescents de Sainte-Anne, avec le CMP du 15e arrondissement ou encore avec les différents services pédopsychiatriques et pédiatriques de l’hôpital Necker. L’EPI a participé à l’organisation et au déroulement d’une journée de réflexion à l’hôpital Sainte-Anne portant sur La cure institutionnelle aujourd’hui en pédopsychiatrie, le 22 novembre avec les interventions du docteur Terral et de Xavier Moya-Plana au cours de cette journée.L’EPI a en outre organisé dans ses locaux, pour lʼANHDJ, des réunions de préparation d’une journée nationale des hôpitaux de jour qui aura lieu le 13 mai 2017 à Paris sur le thème de la réunion d’équipe, durant laquelle interviendront plusieurs membres de l’équipe. De même, nous avons maintenu notre participation aux soirées Bookentrain de l’ANHDJ en préparant et animant des soirées autour de livres et de leurs auteurs. Les thèmes portaient sur des questions actuelles, relatives au soin institutionnel.

Maintenir un lien avec son réseauUne démarche vitale

L'outil informatique de

plus en plus au cœur

des pratiques

Peu de mouvements de personnel cette année

hôpital de jour epiBILAN SOCIAL ET DYNAMIQUE INSTITUTIONNELLE

FOCUS

. 31 .

la formation continue

Nous avons maintenu notre double formule des formations collectives et individuelles.

�� quatre jours de formation collective - deux journées avec Pierre Delion au cours desquelles a été abordé l’ensemble des questions relatives aux soins institutionnels : le travail avec les familles, les mécanismes de clivage dans les décisions d’équipe concernant les projets thérapeutiques des enfants et la gestion du transfert psychotique à plusieurs ;- deux autres journées ont été organisées en juillet lors de la fermeture quelque peu anticipée de l’EPI pour cause de travaux décidés par la Ville de Paris. Nous avons travaillé, à cette occasion, avec deux formateurs du COPES sur les différentes approches culturelles et anthropologiques possibles avec les personnes accueillies à l’EPI.

 � les formations individuellesMarina Ovron-Vattaire a suivi le stage de cinq jours au COPES sur l’autisme infantile : évaluations au service de soin en amont et en cours de traitement.

Plusieurs membres de l’équipe ont par ailleurs assisté à la journée de la CIPPA du mois de novembre sur « Les parcours et la continuité des soins ».

actions de recherche et d'enseignementNotre recherche sur l’évaluation a posteriori des soins institutionnels à travers le travail du service de suite a enfin trouvé des partenaires, les centres Buc-Ressources et Saint-Honoré, pour donner une suite au processus de recherche engagé.

Un premier objectif sera d’investiguer la manière dont le service de suite et ses partenaires définissent la continuité des parcours au regard de la spécificité du public et des objectifs d’accompagnement (travail de séparation, accès à l’autonomie, continuité de la construction psychique,…).

On interrogera aussi la place du partenariat et du travail avec les structures d’aval dans la continuité des parcours.La méthodologie sera un travail d’enquête qui portera sur les écrits déjà existants et sur des entretiens avec les professionnels et les responsables de structures partenaires ainsi que des familles.

enseignement et formationNous avons maintenu l’accueil des stagiaires qui nous oblige à garder bien vivante notre capacité à transmettre à la majorité des professionnels. Depuis quelques années, trois éducateurs ainsi que l’ensemble des psychologues psychanalystes, des pédopsychiatres et la direction assurent des actions de formation.

Claudine Breton-Dumont,

Olivier Ginoux, Géraldine Cerf et

Xavier Moya-Plana ont effectué

une intervention lors de

cette journée en présentant

le fonctionnement du service de suite

de l’EPI

Service de suite de l'EPI

Trois interventions

lors de la journée

de la CIPPA

Les partenaires de recherche

Les centres Buc-Ressources et Saint-Honoré

Un travail autour des différentes approches

culturelles et anthropologiques possibles avec les personnes

accueillies à l’EPIUne réflexion en collaboration

avec deux formateurs du Copes

hôpital de jour epiBILAN SOCIAL ET DYNAMIQUE INSTITUTIONNELLE

FOCUS

. 32 .

les partenariats�� avec l'éducation nationale

Notre unité pédagogique continue à accueillir en classe la totalité des enfants, fidèle ainsi à l’enseignement de Michel Soulé. Les parents peuvent régulièrement rencontrer les enseignants pour échanger sur le travail scolaire de leur fille ou fils.

Nous poursuivons les réunions trimestrielles de l’unité pédagogique de l’EPI (enseignants et direction) pour aborder l’ensemble des questions, problèmes et projets du fonctionnement de l’école à l’hôpital de jour.

Michel Soulé

L'importance de l’accès à la culture

et à l’enseignement des enfants

en souffrance

�� avec les centres de loisirsNous avons poursuivi, par ailleurs, notre travail de partenariat avec plusieurs centres de loisirs. Ils continuent à être des lieux précieux de socialisation pour les enfants accueillis à l’EPI, surtout pour ceux qui ne sont pas scolarisés à l’extérieur.

graphogame et l'apprentissage de la lectureLa classe de Mme Chèze a poursuivi son expérience en partenariat avec le laboratoire de psychologie cognitive du CNRS-délégation Provence et Corse à partir du logiciel GraphoGame, qui est une aide à l’apprentissage de la lecture sur tablette tactile et mobile.

Notre unité pédagogique, après plusieurs rencontres avec l’inspectrice ASH de l’Éducation nationale, est devenue un lieu de stage pour de futurs enseignants d’élèves en situation de handicap. Ce travail renforcera nos liens avec l’Éducation nationale.

La nouveauté scolaire de cette année a été la création d’un partenariat avec une école maternelle proche de l’EPI pour un groupe de deux petits de l’hôpital de jour qui sont allés les lundis matin effectuer le parcours moteur de l’école.

L’unité pédagogique

de l’EPI

L'EPI

Un lieu de stage

pour de futurs enseignants

Un nouveau partenariat avec une école maternelle

hôpital de jour epiPROJETS 2017

FOCUS

. 33 .

Maintenir la qualité des soins

tout en répondant aux exigences

des autorités de tutelle

Maintenir vivante et créative notre vocation d’hôpital de jour telle qu’elle avait été pensée par notre fondateur Michel Soulé en 1981. Une fois de plus aussi, nous constatons les difficultés à surmonter pour poursuivre les soins institutionnels tout en faisant face aux exigences des certifications successives, aux références de bonnes pratiques indiquées par la HAS et à la succession des plans autisme.

Mener à son terme notre recherche sur notre service de suite en partenariat avec Buc-Ressources et Saint-Honoré et publier dans une revue scientifique.

Continuer nos formations sur les soins institutionnels et les approches anthropologiques et transculturelles qui continuent à s’avérer indispensables compte tenu des enfants que nous accueillons.

Conclure la recherche sur l’apprentissage de la lecture avec le laboratoire de psychologie cognitive de la faculté d’Aix-Marseille.

Poursuivre nos séjours thérapeutiques de première séparation. Réfléchir à la possibilité d’un groupe de parents.

La recherche

Les approches anthropologiques

et transculturelles

Les séjours de première séparation

Un groupe de parents

équipe

hôpital de jour epi

. 34 .

professions prénoms et noms etpbilan au

31 décembre 2016

médecin directeur Dr Olivier GINOUX 0,66

directeur Xavier MOYA-PLANA 1

médecin pédopsychiatre Dr Marie-France TERRAL-VIDAL 0,23

médecin pédiatre Dr Michèle NAHORI 0,10

infirmière Réjane LAURENCE 1

secrétaire de direction Béatrice MARTEAU 0,25

secrétaire médicale Émeline HERMAN 1

assistante sociale Viviane LACOMME 0,50

psychologues psychothérapeutes Philippine CERF DE DUDZEELEChristine MERCIERGrégory PENET (entré le 1er mars)

0,500,500,50

psychomotricienne Laura FOUCHER 0,50

éducateurs spécialisés Sandra ABRAMOVITCH (jusqu'à octobre)Claudine BRETON-DUMONTCamille CLEUZIOU (entrée le 2 novembre)Nathalie CRESSIOTNina LEROUXMarina OBRON VATTAIREJulien REMMEAU

0,41 1

0,410,11

1 1 1

agent de service Maria PEREIRA RAMOS 1

agent technique d'entretien Michael POTEAU 0,20

. 35 .

Conception et réalisation : Véronique Miszewski

[email protected]

Lecture-correction : Claire De Smet

[email protected]