journée de l'audition

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D O S S I E R D E P R E S S E Contact presse : Sébastien Leroy - 06 33 62 68 18 - [email protected] www.journee-audition.org www.facebook.com/JNA.Association

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Journee de l'audition

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Page 1: journée de l'audition

D O S S I E R D E P R E S S E

Contact presse : Sébastien Leroy - 06 33 62 68 18 - [email protected]

www.journee-audition.org www.facebook.com/JNA.Association

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S O M M A I R E

Les Français à la découverte des nouvelles vertus de l’Ouïe « Oui à l’Ouïe, Oui à la vie ! » p.3 Presbyacousie : haro sur un tabou p.5 Le décrochage social des seniors à cause de la perte de l’audition p.6 Pour le plaisir auditif durable p.7 Une nouvelle oreille, une nouvelle vie grâce aux implants cochléaires p.8 Aides auditives, un tabou à quel prix ? p.9 ANNEXES p.10

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JEUDI 14 MARS 2013

LES FRANÇAIS A LA DECOUVERTE DES NOUVELLES VERTUS DE L’OUIE « OUI A L’OUIE, OUI A LA VIE ! »

Faites passer le message ! La perte naturelle de l’audition avec l’âge n’est plus un secret aujourd’hui. Lors de cette 16e édition, la campagne nationale d’information et de sensibilisation « Journée Nationale de l’Audition » veut interpeller plus particulièrement les seniors pour les mettre face à leur grand paradoxe : à l’ère du Bien Vieillir, faire répéter ou répondre à côté de la plaque ne fait-il pas vieux ? Conserver ses capacités d’audition, par quelque moyen que ce soit, apparaît comme un nouveau levier du Bien Vieillir. A travers des tests auditifs gratuits de dépistage, des rencontres avec des professionnels de l’audition, des conférences ou encore des expositions, chacun sera invité à prendre conscience qu’entendre doit rester un plaisir à tous les âges de la vie.

La perte naturelle de l’audition, un secret mal gardé Alors que la population Française vieillit et que la proportion des plus de 60 ans augmente, seuls 15 % des personnes touchées par la perte naturelle de leur audition sont équipées d’aides auditives. Bien paradoxal, sachant que les signes du vieillissement du système auditif apparaissent dès la cinquantaine et de plus en plus tôt, compte tenu notamment des pratiques d’écoute amplifiée non maîtrisées (musique MP3, concerts,…). Les seniors cacheraient-ils leur perte auditive ? Pourquoi et qui sont-ils ? > La nouvelle enquête annuelle JNA - IPSOS 2013 apportera des éléments de réponses sur les ressorts du secret le plus mal gardé. Un nouveau levier du Bien Vieillir : entendre et communiquer quel qu’en soit le moyen La synergie « entendre et communiquer » est indéniable. Conserver ses capacités auditives se révèle gage de dynamisme relationnel et agit même comme un levier de l’autonomie chez les personnes âgées. Maintenir la qualité de son audition s’avère aujourd’hui un élixir du Bien Vieillir qui permet d’entretenir le lien social et de vivre plus intensément. Les derniers développements de la recherche appuient cette corrélation et permettent d’aller au-delà du rôle des cellules ciliées et de la cochlée. La myélinisation des fibres du nerf auditif impacte également la transmission aux zones cognitives et donc la stimulation. Qu’en est-il ? > Jeudi 14 mars 2013, les membres du Comité scientifique de la JNA (voir encadré) expliquent le lien entre l’audition, la fonction de communication et le lien social. Eléments qu’il est possible de retrouver dans le nouveau livre de l’association « L’audition : guide complet » (voir encadré).

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« Reçu 5 sur 5» : des équipements de plus en plus miniaturisés et performants au service de la stimulation relationnelle Les avancées technologiques favorisent la miniaturisation des équipements auditifs. Certains sont même dotés de fonctionnalités que les normoentendants pourraient bien envier. Moins voyants, plus technologiques, plus esthétiques… autant d’atouts pour garder le contact avec les autres et rester dynamique. Pour autant 70 ans reste l’âge moyen du premier équipement. Pourquoi attendre ? N’est-ce pas tardif ? Faut-il équiper tout le monde ? Quel équipement faut-il ? > Jeudi 14 mars 2013, les professionnels de l’audition font le point. Le déni au cœur du débat Malgré les avancées technologiques permettant une plus grande discrétion, un grand nombre de Français prend le risque de « décrocher » de la vie sociale. Les raisons avancées sont bien souvent le prix des équipements, le manque de discrétion, les difficultés d’adaptation…Mais le véritable déni peut se situer dans la douleur de vieillir et de vivre la perte de l’audition comme une souffrance morale éveillant ou réveillant pour certains la peur de mourir. Le déni serait à analyser comme un mécanisme de protection à cette douleur agissant comme un anesthésiant émotionnel et mettant un voile d’illusion pour ne pas affronter la réalité. A quel prix ? > Lors de la Journée Nationale de l’Audition 2013, la JNA renvoie cette question du déni au collectif afin de ne pas faire porter le poids de cette souffrance aux seuls individus alors que nous sommes tous concernés personnellement ou dans notre relation à un parent, un enfant, un ami, un collègue... La question du prix des appareils auditifs Aujourd’hui le prix des appareils auditifs est plus que jamais au cœur de l’information. Comment est-il calculé ? Comment expliquer son niveau ? Quel est le niveau de prise en charge ? Le public attend des réponses concrètes à ces questions. > Lors de la Journée Nationale de l’Audition 2013, la JNA dans son rôle d’information invite les acteurs de l’audition à éclairer le public. EN 2013, les actions auprès des jeunes et des travailleurs continuent aussi… Bien que dans son édition 2013, la JNA consacre une large part à l’information et à la sensibilisation des seniors, les jeunes et les travailleurs ne seront pas oubliés. Aussi, des programmes ciblés de prévention et d’action sont actuellement en cours de préparation avec différents partenaires. L’ensemble de ces actions sera disponible sur le site officiel de la campagne www.journee-audition.org et transmis lors de la conférence de presse qui se tiendra le mardi 5 mars 2013 à Paris.

Plus d’infos sur le site officiel de la campagne : www.journee-audition.org

Où se rendre pour s’informer et tester son audition ?

Numéro Azur : 0810 200 219 et sur le site officiel de la campagne www.journee-audition.org

Lors de la campagne JNA 2012, 2 500 acteurs locaux (voir encadré) se sont mobilisés et ont relayé les messages forts de la JNA auprès de leurs publics à travers des conférences, des expositions, des journées de contrôles auditifs, des concerts pédagogiques, des ateliers, des jeux ludiques, la mise en place de démarches. Plus de 250 000 personnes ont pu réaliser un contrôle de leur audition. (voir bilan JNA 2012 http://www.journee-audition.org/bilan.htm)

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Presbyacousie : haro sur un tabou

Trop souvent ignorée, la presbyacousie (1), cette surdité progressive liée au vieillissement - qui peut aussi parfois être aggravée par diverses agressions et traumatismes subis au cours de la vie - est pourtant dangereuse à plus d’un titre. Synonyme d’isolement, elle conduit les personnes qui en souffrent à se retirer progressivement de leur vie sociale, professionnelle, voire même familiale, avec tous les risques de repli sur soi, de perte de repères et de dépression que cette mise à l’écart entraîne. Deux grandes causes expliquent ce déni de la presbyacousie. D’une part le coût de l’appareillage et la faiblesse du remboursement par l’Assurance maladie, d’autre part le tabou social que représente la perte auditive. Même si les progrès de la technologie rendent aujourd’hui les appareils auditifs extrêmement performants et quasiment invisibles, être appareillé, encore pour certains, fait vieux et demeure psychologiquement mal vécu. Le 14 mars 2013 aura lieu la Journée Nationale de l’Audition. A travers des tests auditifs gratuits de dépistage, des rencontres avec des professionnels de l’audition, des conférences ou encore des expositions, chacun sera invité à prendre conscience qu’entendre doit rester un plaisir à tous les âges de la vie. (1) Altération de l’audition qui survient avec l’âge

Avec l’âge, nos sens s’émoussent naturellement. Alors qu’il nous semble normal, par exemple, de consulter un ophtalmologiste en cas de baisse de notre vision, nous rechignons à nous rendre chez un ORL lorsque nous constatons une baisse de notre capacité auditive.

Une enquête Ipsos réalisée par l’association JNA, nous révèle même qu’un Français sur deux n’a jamais été faire contrôler son audition…

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Le décrochage social des seniors à cause de la perte de l’audition ?

La perte de l’audition et le décrochage social. Fait aujourd’hui indéniable, perdre en acuité auditive c'est perdre en qualité de relation aux autres. La perte des capacités auditives induit un repli sur soi agissant comme une fermeture aux autres. Ne plus comprendre l’autre modifie également les comportements et notamment du fait de moins pouvoir compter sur la fonction d’alerte, la personne est alors sur ses gardes et un mécanisme de méfiance s’installe. Une agressivité marque le nouveau relationnel. Peu à peu, la personne s’enferme dans ce fonctionnement et s’exclut peu à peu des conversations, des vies de groupe, de la TV, de la radio pour entrer dans un silence intérieur modifiant la plasticité cérébrale et pouvant accélérer le processus de vieillissement neuronal par manque de stimulation. Un frein majeur existe pour mettre en place des solutions et conserver une qualité de vie sociale : le déni.

La perte de l’audition : le déni comme mécanisme de protection à une douleur morale. Bien souvent, ce déni est expliqué par un excès de coquetterie dans notre ère du jeunisme et dans une société où l’apparence compte. Et si ce déni était à définir par son mécanisme psychologique de protection face à une réalité qui fait mal ? Car au cœur, il y a l’être. La perte de l’audition, longtemps associée aux « vieux », est pour nombre d'individus un signe de dégradation physique. Le retour en arrière est impossible. Cette dégradation physique fait mal psychiquement. Un mécanisme de protection se met en place et agit comme un anesthésiant émotionnel, permettant d’éviter d’affronter la réalité. Ce, d’autant qu’elle peut réveiller ou accentuer une peur archaïque chez l’humain, la peur de la mort. Le prix n’est donc pas la seule variable dans la décision de s’équiper d’aides auditives. Il est un élément aidant mais pas suffisant. Le levier majeur reste la décision personnelle qui se fait dans l’intime. C’est là le gage de la pleine réussite de l’adaptation et de la satisfaction future. Dans la mesure où « l’audition, nous sommes tous concernés » à un moment ou à un autre de notre vie, personnellement ou dans la relation à un parent, à un proche, à un collègue, la société est toute entière concernée.

La perte de l’audition est synonyme pour ceux qui sont

touchés, de retrait de la vie sociale. On fait répéter un fois,

une deuxième fois…puis on finit par ne plus insister. En

France, 7% des Français souffre d’une perte auditive et seul

15 % des individus concernés par la perte naturelle de

l’audition est équipé d’aides auditives. Parmi ces 15 %, une

part non négligeable relègue les appareils dans le tiroir.

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Pour le plaisir auditif durable Et il n’y a pas d’âge

Le son oui, la musique oui, le plaisir oui, mais lorsque le son devient Bruit, nos oreilles n’y tiennent plus…

Les chiffres révélés par l’enquête Réunica – Ipsos – JNA 2012 « Le capital des jeunes est-il en danger ? » sont

éloquents. 69 % des jeunes de 13 à 25 ans écoutent quotidiennement de la musique sur leur lecteur MP3,

chaîne Hi-Fi ou Smartphone. 67 % d’entre-eux l’écoutent jusqu’à 4 heures par jour régulièrement. Une durée

d’écoute inquiétante. Ce, d’autant plus que le volume sonore d’écoute n’est pas maîtrisé. Le Docteur Pascal

Foeillet, médecin ORL et Secrétaire général de l’association JNA le rappelle régulièrement « On reçoit une

population qui présente des symptômes précoces de troubles de l’audition dans nos consultations. Il n’est pas

rare de rencontrer des pertes de l’audition chez des jeunes que l’on découvrait autrefois auprès d’une

population 20 ans plus âgée. Nous pouvons également observer une recrudescence des acouphènes, le plus

souvent suite à une exposition lors de concerts ou de soirées en discothèques».

Et lorsque nos oreilles n’y tiennent plus …manque de disponibilité, problèmes de concentration, stress…ou directement trouble irréversible de l’audition.

A ce temps d’écoute, il est nécessaire d’ajouter le bruit dans les classes ou amphis, dans le restaurant scolaire, sur le lieu de

travail, dans les transports, dans la rue, puis par la télévision….Ce cumul soumet les oreilles à une tension permanente. Le

son devient bruit et facteur d’abrutissement, agissant sur l’humeur, la disponibilité aux autres, sur les capacités de

concentration, la qualité du sommeil, la vie intime et l’état de santé…Ainsi, cette exposition que s’imposent nombre

d’individus, quel que soit leur âge, peut aisément expliquer le décrochage scolaire, l’irritabilité au travail, la sensation de

fatigue permanente. Le son oui, mais à durée et volume maîtrisés et avec des pauses auditives régulières.

« L’homme, au cours de son évolution a créé de nouvelles sources de son. Les oreilles n’ont pas la capacité de muter et de

s’adapter à la puissance de ces nouvelles sources », explique le Docteur Foeillet. Aussi, lors de la 16e Journée Nationale

de l’Audition, le jeudi 14 mars 2013, l’association JNA invite le public à découvrir la notion de stress auditif et à intégrer

Nous « consommons » tous de la musique amplifiée. Nous allons tous au

cinéma, écoutons la musique sur l’autoradio ou notre MP3, regardons un

film sur le PC avec un casque, ou jouons d’un instrument sans protections

auditives …mais nous n’arrivons plus à nous en passer et pour certains la

durée d’écoute est impressionnante, avec des volumes sonores non

maîtrisés.

Le problème, c’est que nos oreilles n’ont pas la capacité à s’adapter à ces

nouvelles pratiques. Et cela a tendance « à passer ou casser ». Et lorsque

« ça passe », ça passe de moins en moins bien avec les autres : changement

d’humeur, difficultés à travailler, état de santé qui se dégrade. Donc au final

« ça ne passe » pas vraiment non plus.

Que faire ?

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des temps de pauses auditives. Il s’agit là d’une nouvelle clé pour Bien Vieillir et pour que ce trésor, notre système

auditif, conserve l’une de ses fonctions : être média de plaisir le plus longtemps possible.

UNE NOUVELLE OREILLE,

UNE NOUVELLE VIE GRACE

AUX IMPLANTS COCHLEAIRES…

Romy 11 ans a découvert le monde sonore. C’est à trois ans que sa surdité profonde a été découverte malgré

les différents tests réalisés depuis sa naissance. Même la maîtresse de maternelle disait qu’elle était une enfant

éveillée et Romy faisait partie du club de lecture. Quand on lui parlait, elle réagissait et suivait les instructions.

C’est peu après 3 ans, pensant que Romy avait une otite, que le médecin ORL préconise un Potentiel Evoqué

Auditif qui révèle une surdité profonde bilatérale. Aujourd’hui Romy est épanouie et a des résultats scolaires

impressionnants (17 de moyenne générale) en étant totalement en inclusion. Elle fait de l’équitation, de la

natation…Romy de son propre chef a décidé de faire partie du protocole de recherche clinique sur la

description du développement cognitif, communicatif et perceptif de l’enfant sourd porteur d’un implant

cochléaire. Programme mené par le Professeur Deguine au CHU de Purpan (Toulouse).

Corentin 23 ans a, quant à lui, accédé à une seconde chance d’être en contact avec le monde sonore. Lors

La 16e Journée Nationale de l’Audition du jeudi 14 mars prochain s’intéresse aussi, à travers sa mission d’information dans le domaine de l’audition, aux implants cochléaires. Car, au-delà d’un certain degré de perte de l’audition, la surdité représente un handicap majeur, qui perturbe de manière importante aussi bien la vie privée que sociale et professionnelle. Chez l’adulte devenu sourd, elle engendre un sentiment d’isolement, une désocialisation pouvant conduire à une perte d’emploi ou à une rupture familiale. Chez le jeune enfant sourd congénital, elle perturbe gravement l’apprentissage du langage, ainsi que le développement psychomoteur. Il est alors préconisé une implantation précoce afin de bénéficier au plus tôt du monde sonore. Lorsque la cochlée ne joue plus son rôle de transmission au cerveau via les cellules ciliées le monde sonore n’est pas accessible. L’implant cochléaire offre cet accès.

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d’une soirée au cours de laquelle il a consommé des substances illicites, Corentin effectue un « bad trip » et

agresse ses deux oreilles et abîme totalement ses cochlées. Après examen de son dossier et débat sur un

potentiel de trouble psychiatrique, la commission accepte qu’il accède au protocole. Il a alors 20 ans. Corentin

a pu passer son code et réussir son permis de conduire. Il a un travail et passe du temps sur son téléphone

mobile.

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En partenariat avec

AIDES AUDITIVES UN TABOU, A QUEL PRIX ?

L’enquête JNA 2009 « L’image des appareils auditifs en France » montrait que les principaux freins à l’appareillage relevaient : du tabou, de l’esthétisme, de l’image sociale et d’une méconnaissance du métier des audioprothésistes. Pour 55 % des interviewés le prix des appareils auditifs ne se plaçait qu’en deuxième position. Faire éclater un tabou dangereux pour l’audition. Le président de l’association JNA, Monsieur Jean Stanko et Monsieur Luis Godinho, président du Syndicat national des audioprothésistes - Unsaf - s’accordent pour rappeler que : « La prise en charge tardive est un facteur aggravant en matière de perte d’audition. Monsieur Luis Godinho précise encore « Plus longtemps, on a été sans entendre (ou en entendant mal) plus il sera difficile et long de récupérer un peu de son audition ». Autre paradoxe : le frein psychologique ne semble pas fléchir alors que de plus en plus d’études viennent nous montrer la relation entre la perte auditive et la diminution des capacités cognitives… « Les personnes âgées souffrant de perte auditive ont une accélération du déclin cognitif supérieure de 30 à 40% » indique le JAMA Internal Medecine dans sa parution du 21 janvier 2013. « La relation entre la perte auditive et la perte des capacités cognitives persiste même après prise en compte des autres facteurs de maladies cognitives, comme l’hypertension, le diabète et le tabagisme ». De toute évidence, lorsque la personne âgée entend mal, son cerveau doit consommer une énergie cérébrale supérieure pour déchiffrer les mots. Jusqu’à ne plus recevoir l’information ». Et bien souvent la personne souffrant de perte de l’audition finit par ne plus faire l’effort et s’enferme dans un isolement social puis psychique. La perte de l’audition est source d’une souffrance morale. La perte de l’audition signifie pour nombre d'individus un signe de dégradation physique. Le retour en arrière est impossible. Phénomène amplifié par la conscience de ne plus suivre une conversation ou de perdre le fil d’une réunion de travail et de basculer dans un sentiment « de ne plus être à la hauteur ». Lorsque le senior franchit le pas et accepte de s’équiper d’aides auditives, il est nécessaire de prendre en compte cette souffrance. Le métier des médecins ORL et des audioprothésistes ne repose pas uniquement sur un acte technique. Il est aussi nécessaire et indispensable d’accompagner le senior dans l’acceptation. Dans ce « cheminement », au fur et à mesure des visites de réglages, le senior parle de sa vie sociale, formule ses difficultés et ses gains en qualité de vie retrouvée. Cet accompagnement est intégré au prix des aides auditives et se concrétise sur toute la durée de vie des appareils (en moyenne 5 ans). Il est le gage d’une adaptation technique et psychologique réussie. Luis Godinho, président du Syndicat national des audioprothésistes de préciser, concernant le rôle d’accompagnement de l’audioprothésiste : « Une aide auditive n’est pas une paire de lunettes, elle nécessite une période d’adaptation et un suivi spécifique non seulement

A l’occasion de sa 16e édition, l’association JNA mobilise les professionnels de l’audition, médecins ORL des services hospitaliers et médecins ORL adhérents du Syndicat National des médecins ORL (SNORL) ainsi que l’ensemble des audioprothésistes avec l’appui du Syndicat national des audioprothésistes - Unsaf - pour faire reculer le tabou de la perte de l’audition chez les seniors. Grâce aux différentes portes ouvertes et à l’organisation de journées d’information et de contrôles auditifs au sein des Institutions de Retraite et de Prévoyance, des Mutuelles, des Villes et Collectivités et des Entreprises, l’association JNA fait découvrir la mission des professionnels de l’audition, véritables partenaires de notre santé auditive au quotidien.

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matériel et technique mais aussi psychologique. Les deux sont effectués par un audioprothésiste diplômé d’Etat. Nous sommes à l’écoute des besoins du patient et l’accompagnons tout au long de la vie de l’aide auditive ». La nouvelle enquête JNA – IPSOS 2013 « Les seniors et l’audition » apportera de nouveaux éclairages sur la prise en compte de leur santé auditive.

ANNEXES

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La Journée Nationale de l’Audition La Journée Nationale de l’Audition est une campagne d’information et de sensibilisation du grand public dans le domaine

de l’audition. Depuis sa première édition en 1996, la JNA est programmée chaque deuxième jeudi du mois de mars.

Elle est organisée par l’association éponyme Journée Nationale de l’Audition gérée par ses membres au sein du Bureau et

de son Conseil d’Administration, tous professionnels et experts de l’audition (médecins ORL, Directeur de centre de

recherche, Professeurs, audioprothésistes,…).

L’association s’appuie sur son Comité Scientifique composé de 26 professionnels experts de l’audition pour la réalisation de

l’ensemble des supports de la campagne. Les membres du Bureau Directeur et du Conseil d’administration interviennent au

sein de l’association de manière bénévole. Pour chaque campagne, le bureau directeur propose au Conseil d’administration

une thématique phare en lien avec les 3 axes cibles :

- les jeunes et les risques auditifs liés à l’écoute non maîtrisée de musique amplifiée,

- les seniors et la presbyacousie,

- le Bruit en milieu de travail.

Malgré une prise de conscience progressive de préserver son capital auditif, l’audition demeure un enjeu de santé

publique :

ON ESTIME QUE :

- 7% des Français souffre d’une perte auditive

- 1 Français sur 2 n’a jamais consulté un médecin spécialisé ORL pour contrôler ses capacités auditives

- 1 Français sur 2 se plaint d’être gêné par les nuisances sonores

- 15% seulement des Français concernés par la presbyacousie sont appareillés

- plus du tiers des jeunes ayant perçu une gêne auditive après une exposition au bruit n’a pas consulté

- Le coût moyen d’une surdité professionnelle indemnisée par la Sécurité Sociale représente près de 100 000 euros, ce qui

en fait l’une des maladies professionnelles les plus coûteuses pour la collectivité (source : Ministère du Travail, de l’Emploi

et de la Solidarité).

LES TROUBLES DE L’AUDITION SONT A L’ORIGINE :

- de difficulté d’apprentissage chez les jeunes. Les comportements à risques d’écoute amplifiée posent question quant à

l’avenir des capacités auditives des jeunes.

- de difficultés relationnelles. Les troubles de l’audition sont sources de rupture du lien social, d’isolement de la personne,

de dépression

- d’accélération des signes de vieillissement. De récentes études démontrent la relation entre la malentendance et la

dépendance des personnes âgées.

- d’acouphènes, dont 2,5 millions de personnes sont concernées en France.

UNE PARTIE DE LA POPULATION SOUFFRE DE MALENTENDANCE SANS LE SAVOIR OU LE RECONNAITRE

Aux côtés des personnes ayant un handicap reconnu, une grande part de la population souffre de malentendance et de

facto d’une souffrance morale en perdant le fil de la communication.

Par manque d’information ou par déni, ces personnes ne consultent pas. Pourtant, des solutions existent et la Journée

Nationale de l’Audition trouve là pleinement sa raison d’être.

Chaque année, la Journée Nationale de l’Audition bénéficie du parrainage des différents Ministères en lien avec la santé, les

jeunes, le travail, le handicap et la dépendance.

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« L’audition : guide complet » vient de paraître Le nouveau livre de la JNA est disponible et vous dévoile tout ce que vous avez toujours

voulu savoir sur l’audition sans jamais oser le demander sur ce trésor fragile : notre système auditif.

« L’AUDITION : GUIDE COMPLET » comprend 4 parties :

1- L’audition et la parole – Le son – Le bruit – La voix 2- La surdité et les troubles de l’audition 3- Les solutions et la réhabilitation auditive 4- Annexes – Informations pratiques Ouvrage publié aux Editions JLyon, 2012 - ISBN 978 -2- 84319 – 274 –6

Prix public de 22 euros TTC

« L’audition : Guide complet » est disponible en librairie, en librairie en ligne

et sur commande auprès de l’Association JNA www.journee-audition.org

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Le Comité Scientifique de la JNA à contacter pour vous aider à réaliser vos sujets Le Comité scientifique de la JNA est composé d’experts et de spécialistes de l’audition.

Professeur André CHAYS ORL Praticien Hospitalier - Centre Hospitalier Universitaire de Reims Hôpital Robert Debré (51) Madame

Sylviane CHERY-CROZE Directeur honoraire de recherche au CNRS - Administratrice de France Acouphènes St-Sernin (07))-

Madame Huguette CLOUX (Présidente de l’Oreille d’or Chazay d’Azergues (69))- Monsieur Gilles COGNAT Président de

l’Association Européenne des Porteurs d’Implants Cochléaires Lyon (69) - Professeur Lionel COLLET Professeur des Universités

Praticien hospitalier Hôpital Edouard Herriot Lyon (69) Docteur Daniel DUMINGER Fédération Française de la Santé au Travail Le

Tampon - Ile de la Réunion (97) - Monsieur Martial FRANZONI Orthophoniste - Professeur - Directeur du Centre Expérimental

Orthophonique et Pédagogique - Vice-Président du BIAP Paris (75) - Monsieur Brice JANTZEM Audioprothésiste Aspects historiques

de l’aide auditive Brest (29) - Monsieur Sébastien LAZZAROTTO Orthophoniste D.E. Hôpital de la Timone Marseille (13) -

Professeur Jacques MAGNAN Chef de Service ORL Professeur des Universités - Hôpital Nord Marseille (13) - Professeur Yves

MANAC’H Médecin ORL Hôpital Necker Enfants Malades Paris (75) - Docteur Sandrine MARLIN Pédiatre généticienne - Chercheur

INSERM Hôpital Trousseau Paris (75) - Monsieur Philippe METZGER Audioprothésiste diplômé d’Etat Paris (75) - Professeur

Bernard MEYER Chef du Service ORL Hôpital Saint-Antoine Paris (75) - Docteur Christian MEYER-BISCH Consultant en audiologie -

Hôpital Beaujon Clichy (92) - Professeur Jean-Luc PUEL Directeur de Recherche Inserm Montpellier (34) - Professeur Rémy PUJOL

Professeur Emérite Université de Montpellier (INSERM U 583/INM) Montpellier (34) - Monsieur Jean STANKO Audioprothésiste

diplômé d’Etat Lyon (69) - Monsieur Philippe THIBAUT Audioprothésiste diplômé d’Etat Nîmes (30) - Professeur Patrice TRAN BA

HUY ORL Chef de Service Hôpital Lariboisière Paris (75) - Professeur Eric TRUY ORL Professeur des Universités Hôpital Edouard

Herriot Lyon (69) - Docteur Paul ZYLBERBERG Médecin du travail Président Audio Ile de France Paris (75) - Docteur Pascal Foeillet

Médecin ORL (92) - Docteur Mireille Tardy Médecin ORL, spécialisée en Phoniatrie Hôpital de la Timone, Marseille (13) - Monsieur

Denis Lancelin Ingénieur d'études CNRS - Équipe Audition Laboratoire de Psychologie de la Perception Université Paris Descartes -

École Normale Supérieure Paris (75)

Les partenaires et participants de la JNA

Les Institutions de Retraite et de Prévoyance • Les Mutuelles • Les Villes et collectivités locales • Les Entreprises • Les

Associations •Les Etablissements scolaires • Les Services de Santé au Travail •Les services ORL des centres Hospitaliers •

Les médecins ORL • Les Orthophonistes • Les Agences Régionales de Santé • Les Organisations professionnelles (SNORL,

FNO, UNSAF) • Les Fabricants d’appareils auditifs et de protections auditives • Les Enseignes d’audioprothésistes et les

audioprothésistes indépendants • La Mutuelle des Etudiants • Les Centres d’Information Jeunesse • Les discothèques et

lieux de loisirs…

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Voir Espace partenaires http://www.journee-audition.org/acteurs-partenaires.htm