gestion et traitement des déchets pharmaceutiques (forme...
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République Algérienne Démocratique et populaire
Université Larbi Ben M’hidi Oum El Bouaghi
Faculté des Sciences Exacte et Sciences de la Nature et de La vie
Département Des Sciences de la Matière
N° d’ordre : ……… /2018
MEMOIRE
Pour l’obtention du diplôme de Master en chimie
Option : Chimie pharmaceutique
Présenté Par : -ADNANE Anis
-NASRI Nadir
Sous la direction de : Dr ABABSA Zine El Abidine
Soutenu le : 11/06/2018
Devant le jury de soutenance suivant :
Pr : MOKHTARI Mahieddine
Dr : AZIZI Soulef
Année Universitaire : 2017/2018
Gestion et traitement des déchets pharmaceutiques
(Forme liquide)
Nous tenons tout d’abord à adresser nos remerciements les meilleurs à notre enseignant
encadreur Docteur ABABSA Zine El Abidine, responsable de Master Chimie Pharmaceutique,
qui nous a proposé le sujet de ce mémoire et a bien voulu diriger nos travaux, en nous faisant
bénéficier de ses compétences, ses conseils et ses encouragements. Qu’il trouve ici l’expression
de notre profonde gratitude.
A Mr YAZID Abdelaziz responsable des investissements de l’Usine SAIDAL Constantine,
nous vous écrivons monsieur pour vous dire que c’était un privilège pour nous étudiants de
Master « Chimie Pharmaceutique » d’être formé et pris en charge de votre part tout au long de
notre formation et notre stage au sein de la société dont vous êtes Responsable, et pour tous les
conseils et les informations que vous nous aviez inculqués grâces auxquels nous avions eu une
base scientifique pratique solide qui nous a vraiment poussé à bien faire notre modeste mémoire.
Nos sincères remerciements à nos deux enseignants Pr Mokhtari et Dr Azizi, d’avoir
accepté de juger ce modeste travail.
REMERCIEMENT
SOMMAIRE
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des abréviations
Introduction générale …………………………………………………...…………1
Partie I : partie théorique
Chapitre I : les sirops et les déchets pharmaceutiques.
I-1- Définitions :
I-1-1- Un Médicament ……………………………………………………………….………5
I-1-2- Un principe actif .………………………………………………………………..……..5
I-1-3- Un Excipient ………………………………………………………………..………….5
I-1-4- Un Sirop …………………………………………………………………..……………6
I-1-5- Les déchets pharmaceutiques …………………………………………..…………......6
I-2- Les procédés de fabrication et de contrôle des Sirops.
I-2-1- Aperçu générale sur SAIDAL Constantine …………..………………….…………....7
I-2-2- Schéma n : 1 Les étapes de fabrication d’un sirop …………………….…..…………8
I-2-2-1-Explication de Schéma …………………………………………....………….……….9
I-2-2-2-Définition des différentes étapes de fabrication ….………………………………….9
a) La pesée …………………………………………………………….…………..…………..9
b) Préparation de mélange ………………………….……………………………..…………10
c) Filtration ………………………………………………………...……………...………...10
d) Remplissage ………………………………………...…………………………………….11
e) Conditionnement ………………………………………………………………………....11
f) Produit fini ………………………………...…...........……………………………….....12
I-2-2-3- Les déchets générés par SAIDAL Constantine 2 ………………..………………….13
I-2-3- Schéma 2 : Les déchets générés lors de la production ….…….……………………….14
I-2-3-1- Identification des différents types des déchets générés par SAIDAL Constantine ...15
I-2-3-2- Relation type de déchets et déchets de l’entreprise ………………………..……….16
I-3-Nomenclature et classification des déchets :
I-3-1- Nomenclature des déchets …………………………………...………………………..16
I-3-2- Classification selon la législation Algérienne ….………………………….………….18
Partie II : Partie pratique
Chapitre II : gestion des déchets
Introduction……………………………………….…………………………………….20
1-Contrôle et gestion des effluents liquides
1-1-Mode opératoire………………………………………………………………………… 21
1-2-Les différents caractères physico-chimiques des rejets liquides…………………………22
1-2-1-Les paramètres physiques……………………………………………………………...22
a/ Les matières en suspension (MES)………………………………………………………...22
b/ La température…………………………………………………………………………......22
c/ La conductivité électrique………………………………………………………………….23
d/ Le potentiel hydrogène (pH)……………………………………………………………….23
1-2-2-Les paramètres chimiques………………………………………………………...…...23
a/ La demande biologique en oxygène 5 (DBO5)………………………………………….…23
b/ La demande chimique en oxygène (DCO)…………………………………………….......24
c/ L’oxygène dissous………………………………………………………………………….24
1-3- Les normes des rejets internationales…………………………………………………..24
1-4- Les valeurs limites maximales des paramètres rejets selon les normes Algériennes…..24
1-5-Analyse des effluents liquides…………………………………………………………..25
-Exploitation et commentaire………………………………………………………………..25
Conclusion………………………………………………………………………………......26
2-Gestion des huiles usagées et lubrifiants
-Mode opératoire …………………………………………………………………………….26
3- Gestion des déchets solides recyclables
-Mode opératoire …………………………………………………………………………….28
4-Gestion des déchets spéciaux
-Mode opératoire …………………………………………………………………………….29
Conclusion …………………………………………………………………………………..32
Annexes
Résumé
Abstract
ملخص
Liste des figures :
La figure Le titre La page
Figure 1
unité pharmaceutique SAIDAL Constantine 2 7
Figure 2
la pesée 9
Figure 3
la filtration 10
Figure 4 le remplissage des flacons 11
Figure 5 le produit fini (sirop)
12
Liste des tableaux :
Tableau 1 Des exemples des déchets selon la règlementation de l’annexe 2 17
Tableau 2 Des exemples des déchets selon la règlementation de l’annexe 3 18
Tableau 3 Les normes des rejets internationales 24
Tableau 4 Les valeurs limites maximales des paramètres rejets selon les
normes Algériennes 24
Tableau 5 Les résultats des analyses de 4 mois 25
Tableau 6 La gestion des huiles usagées et lubrifiants 27
Tableau 7 Gestion des déchets solides recyclables 29
Tableau 8 Gestion des déchets spéciaux 31
Liste des schémas :
Schéma 1 Les étapes de fabrication d’un sirop 8
Schéma 2 Les déchets générés lors de la production 14
Liste des abréviations :
ONG : Organisations non gouvernementales
ONU : Organisation des Nations Unies
DTQD : Déchets Toxique de Quantités Dispersées
DS : Déchets Spéciaux
DSD : Déchets Spéciaux Dangereux
DIS : Déchets Industriels Spéciaux
DEEE : Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques
DMS : Déchets Ménagers Spéciaux
PME : Petites et Moyennes Entreprises
MNU : les Médicaments Non Utilisés
PEEFV : les Produits Electroniques et Electriques en Fin de Vie
UV : Unité de Vente
Kg : kilogramme
A.C : Articles de Conditionnement
AL : Aluminium
MA : Ménagers et Assimilés
MES : Les Matières en Suspension
MVS : Les Matières Volatiles en Suspension
MMS : Les Matières Minérales en Suspension
s / cm : Siemens par Centimètre
µs /cm : Micro Siemens par Centimètre
ms / cm : Milli Siemens par Centimètre
mg : Milligramme
PPM : Partie Par Million
T : Température
PH : Potentiel d’Hydrogène
DBO5 : La Demande Biologique en Oxygène pendant Cinq jours
DCO : La Demande Chimique en Oxygène
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
CIP : Centre d'Information Pharmaceutique
GDS : Gestion Des Stocks
NB : Note Book
Introduction générale
1
Introduction générale :
L’homme a toujours cherché son bien être depuis son existence sur terre, et avec le
temps il a conclu que ça, passe par sa bonne santé, alors il a toujours cherché des solutions
à ses maladies multiples et ramifiées en commençant par la nature (les ressources végétales
et animales) pour satisfaire ses besoins ainsi que ceux de sa famille, puis il a passé à
l’échelle industrielle après l’explosion démographique des derniers siècles, d’où une
nouvelle industrie est née « l’Industrie Pharmaceutique », cette dernière a beaucoup
amélioré la santé des habitants de la terre, différentes maladies qui étaient la cause
principale de décès des milliards de personnes à travers l’histoire sont irradiées
définitivement (rougeole, tuberculose, gale…) et l’espérance de vie des être humains a
clairement augmenté et du coup des milliers de firmes pharmaceutiques sont implantées à
travers les cinq continents de la terre afin de répondre à la demande croissante de
Médicament. Mais ce ci à engendré une nouvelle crise dont l’homme n’a pas attendu, c’est
la pollution, ce nouveau terme prend de plus en plus de place dans les préoccupations des
chercheurs car la nouvelle Industrie Pharmaceutique a neutralisé plusieurs Maladies, mais
les déchets de cette industrie ont donné naissance à des autres maladies qui sont parfois
plus dangereuses que les anciennes entre autres : des centaines de types de Cancer,
asthmes, des nouveaux Virus résistants aux antibiotiques….
Afin de faire fasse aux dangers croissants de ces déchet industriels, des centaines
d’Organisations Non Gouvernementales (les ONG) ont tiré la sonnette d’alarme et ils ont
revendiqué le traitement de ces déchets de façon à diminuer ses impacts néfastes sur la
santé humaine et l’environnement d’une manière générale, l’ONU et derrière elle tous les
pays du monde ont adopté une nouvelle stratégie de développement durable, fondé sur le
développement de l’humanité sans nuire sa Santé.
La gestion des déchets implique de pouvoir obtenir une maîtrise globale du cycle de
vie des produits, depuis leur production jusqu'à leur élimination.
Elle se doit de viser un double objectif :
gérer de façon optimale les ressources naturelles.
rechercher systématiquement à tendre vers la nuisance “zéro”.
Une politique de gestion des déchets se traduira, dans l'ordre de priorité, par :
la prévention de l'apparition du déchet.
Introduction générale
2
le recyclage et la valorisation du déchet comme source de matière.
la valorisation du déchet comme source d'énergie.
le traitement du déchet dans le respect intégral de l'environnement.
la réduction maximale des quantités de déchets ultimes et la réservation exclusive
de l'élimination au déchet ultime.
Selon le Code de l’Environnement (art. L541-1) *Voir annexe* est appelé déchets tout
résidu d'un processus de production, de transformation ou d'utilisation, toute substance,
matériaux, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur
destiné à l’abandonne
D'autres variantes existent et la notion de déchet peut être abordée de façon
économique, sociale, en fonction de sa nature : chimique, pharmaceutique, … etc.
Les déchets se multiplient sous plusieurs types qu’ils sont : les déchets
Biodégradables est la décomposition de matières organiques par des micro-organismes
comme les bactéries les champignons ou les algues. La biodégradabilité est la qualité d'une
substance biodégradable on a aussi les déchets inertes qu’ils sont des déchets qui ne se
décomposent pas, ne brûlent pas et ne produisent aucune autre réaction physique, chimique
ou biologique de nature à nuire à l’environnement. Ils ne sont pas biodégradables et ne se
détériorent pas au contact d'autres matières.
Il y’a un autre type qu’il est le déchet recyclable ; c’est un matériel que l'on peut
techniquement recycler. Pour qu‘un déchet soit recyclé, il faut qu'il soit récupéré dans le
cadre d’une collecte de tri sélectif. Un objet recyclable n'est donc pas forcément recyclé. Et
finalement les déchets dangereux qu’il présente une ou plusieurs des caractéristiques
suivantes : explosif, comburant, inflammable, irritant, nocif, toxique, cancérogène,
infectieux, corrosif, mutagène …
Les déchets dangereux sont multipliés à des catégories qu’ils sont :
- Les DTQD (Déchets Toxiques en Quantités Dispersées) :
Les DTQD produits en petites quantités par les ménages, les commerçants ou les PME
(petites et moyennes entreprises) qui sont chargées de les faire éliminer ou valoriser dans
les installations classées pour la protection de l’environnement.
Introduction générale
3
- Les DIS (Déchets Industriels Spéciaux) :
Les DIS correspondent aux déchets produits par les entreprises ainsi que les déchets
spéciaux produits par les hôpitaux, les laboratoires et les agriculteurs.
- Les DEEE (Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques) :
Les DEEE sont composés de téléphones portables, de télévisions, d’ordinateurs et de
tout appareil électroménager, …
- Les DMS (Déchets Ménagers Spéciaux) :
Les DMS sont séparés des déchets ménagers à cause de leur caractère toxique nuisible
pour l’homme. Ils peuvent être assimilés aux DTQD car ils comprennent des produits tels
que : aérosols, acides, ammoniaque, métaux lourds, piles, les médicaments non utilisés
(MNU), les produits électroniques et électriques en fin de vie (PEEFV), les produits
phytosanitaires, …
Dans le but d’enrichir la bibliothèque universitaire algérienne avec un nouvel ouvrage
qui ouvre les portes devants les chercheurs et les étudiants afin d’explorer ce nouveau
domaine (gestion des déchets pharmaceutiques) vient notre modeste travail de recherche
qui est divisé en deux chapitres ; le premier est consacré à la partie théorique, dans laquelle
on a commencé par des généralités sur les médicaments, puis on a donné un schéma du
procédé de fabrication des sirops et on a terminé avec un aperçu général sur les déchets
générés lors de la fabrication des sirops au niveau de notre lieu de stage Saidal-
Constantine. Le deuxième chapitre concerne la partie pratique de notre étude, cette
dernière englobe les procédures de gestion des déchets issus des différentes étapes de
fabrication des Sirops à Saidal-Constantine, ainsi que les résultats obtenus lors des
différents traitements de ces déchets, et on a clôturé notre travail par une conclusion
générale qui contient surtout nos modestes propositions afin de mieux gérer les déchets
pharmaceutiques et industriels d’une manière générale.
4
Chapitre 1 : les sirops et les déchets pharmaceutiques
5
I-1- Définitions :
I-1-1- Un Médicament :
Un médicament est toute substance ou composition présentée comme possédant des
propriétés curatives ou préventives, pouvant être administrée en vue d’établir un
diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier des fonctions physiologiques est
également considérée comme médicament.
Aussi un produit destiné à traiter une affection médicale grâce aux principes actifs qu'il
contient.
Un médicament peut être administré par voie orale, par injection, par voie rectale, par
voie cutanée. (1)
I-1-2- Un principe actif :
C’est la substance active du médicament, qui agit sur l’organisme, possédant
des propriétés thérapeutiques .
I-1-3- Un Excipient :
Le médicament est constitué d'une (ou plusieurs) substances actives et de substances
associées (les excipients) qui vont lui conférer des qualités de : forme, dissolution, ciblage,
goût, couleur, odeur, esthétique... Le tout en évitant les interactions chimiques, notamment
avec les principes actifs. Le terme d'excipient désigne une substance qui n'est pas active
Certains excipients comme le sel, le sucre ou d'autres composants allergènes peuvent
ne pas être totalement inertes pour certaines personnes. On parle, dans ce cas, d'excipients
à effets notoires. (2)
1 Cours de Chimie Pharmaceutique 3éme année licence de Mme Mahdi 2016
Selon la définition du dictionnaire pharmaceutique de l’OMS (WHO Drug Dictionnaire Enhanced) et celle
de la Directive européenne 65/65 2 Futura science © Gatis Bribusts. Flickr. CC by-nc 2.0
Chapitre 1 : les sirops et les déchets pharmaceutiques
6
I-1-4- Un Sirop :
En pharmacie galénique et selon la Pharmacopée européenne, un sirop est une forme
galénique liquide de saveur sucrée contenant au moins un principe actif soluble dans
l'eau , et de consistance visqueuse utilisée pour l’administration par voie orale
La concentration en sucre doit être proche mais inférieur au point de sursaturation : la
concentration en sucre doit être entre 65 et 67 % en masse . (1)
I-1-5- Les déchets pharmaceutiques :
Le terme « Pharmaceutique » serre une multitude d’ingrédients actifs et de type de
préparation, aillant des infusions aux métaux lourds contenant des médicaments très
spécifiques. De ce fait, la gestion de ces déchets nécessite l’utilisation d’une approche
différenciée. Cette catégorie de déchets inclus les produits pharmaceutiques périmés ou
non utilisables pour d’autres raisons (exemple : les campagnes de retrait de produits). Les
déchets pharmaceutiques sont divisés en 3 classes. Leur traitement s’effectue d’une
manière spécifique à chaque classe :
- Déchets pharmaceutiques non dangereux.
-Les déchets pharmaceutiques dangereux.
-Les déchets pharmaceutiques potentiellement dangereux. (2)
1 Cours de Master Chimie Pharmaceutique, pharmacie galénique de Dr. ABABSA Zine El Abidine 2017
2 Plan National de Gestion de Déchets de Soins Médicaux • Manuel Guide P.12
Chapitre 1 : les sirops et les déchets pharmaceutiques
7
I-2- Les procédés de fabrication et de contrôle des Sirops :
I-2-1- Aperçu général sur SAIDAL Constantine :
L’Usine de Saidal située dans la zone industrielle de Constantine a été auparavant
transférée à pharmal situe à la dissolution de L’ENCOPHRAM en date du 31 décembre
1997 et est spécialisée dans la fabrication des formes liquides.
-L’usine de Constantine se compose de deux ateliers de sirops avec une capacité de
production de 20000 UV/jour.
- Cette unité spécialisée aussi dans la production d’insuline a trois types d’action :
rapide (Rapid), lente (Basal) et intermédiaire (Combe 25) (1)
Figure 1 : Unité pharmaceutique Saidal Constantine 2
1 Mémoire de Benhammadi Lina. Master de management des risques et environnement. Cartographie des
risques au niveau d une industrie pharmaceutique : Saidal Constantine. Année 2015/2016. P 3, 4
Chapitre 1 : les sirops et les déchets pharmaceutiques
8
Contrôle in
process
Contrôle in
process
Test d’intégrité
Contrôle volume
Des flacons
Contrôle des articles
De conditionnement
Contrôle de produit
Fini
-A.C -Matière de production -Excipient
Après conformité des
A.C
Après conformité des -Matière de production
-Excipient
Pesée
Filtration
Préparation
Remplissage
Conditionnement
Produits fini
Schéma 1 :
Les étapes de fabrication
d’un sirop
Chapitre 1 : les sirops et les déchets pharmaceutiques
9
I-2-2-1-Explication de Schéma :
Le processus de fabrication de sirop nécessite la mise en place de bonnes pratiques de
fabrication afin d’assurer une meilleure qualité de produit.
Les éléments constituant le produit finis doivent être conformes à la fabrication.
Les composants essentiels d’un sirop sont :
Articles de conditionnement (A.C) : carton (plat et ondulé) / notice / étui / verre / capsule
(Aluminium) / plastique (film d’emballage, fut) / palette (bois) …
Matière première : L’eau / principe actif / excipient
I-2-2-2-Définition des différentes étapes de fabrication :
a) La pesée :
-Etape critique de la fabrication, d'où l'exigence au minimum d'un double contrôle.
-C’est une opération pharmaceutique qui représente les quantités et doses de matières
premières nécessaires pesées dans un local spécifique répondant à la norme de pesage
(humidité, température, étalonnage et qualification, tenue vestimentaire règlementaire……
-Objectif de la cabine de pesée: le poste de pesée assure pendant les phases de
manipulations, la protection collective des opérateurs et de l'environnement.
Ainsi que celle du produit tout en conservant une ergonomie optimale du poste de
travail. (1)
Figure 2 : La pesée
1 Alain Le Hir. Pharmacie galénique Bonnes pratiques de fabrication des médicaments. El Sevier Masson.
.9éme édition. Année 2012/2013. P 29
Chapitre 1 : les sirops et les déchets pharmaceutiques
10
b) Préparation de mélange :
- Le mélange est une opération pharmaceutique qui consiste à préparer une solution
aqueuse (sirop) ces composées sont (l’eau, excipient, Principe actif).
- Remplissage des cuves à l'eau purifié suivant la quantité indiqué dans la formule et
affiché sur le tableau de commande (quantités sont exprimées en kg). Le remplissage
s'accompagne d'un chauffage et d'une agitation nécessaire à la dissolution du sucre.
- Le chargement du sucre dans la cuve de préparation se fait par aspiration sous vide.
- Maintenir l'agitation jusqu'à dissolution complète du sucre.
- La dissolution du sucre peut se faire à froid ou plus rapidement à chaud.
- Effectuer des prélèvements du sirop du sucre afin d'évaluer visuellement sa limpidité
Dans un deuxième temps le principe actif et les excipients seront incorporé soit à partir
d'une cuve premix ou à travers le trou d'homme.
Maintenir l'agitation pendant un moment jusqu'à homogénéisation. (1)
c) Filtration :
C’est une opération pharmaceutique consiste à séparer, au moyen d'un filtre, des
particules solides ou liquides , Le mélange est transférer de la cuve de préparation vers la
cuve de stockage en le filtrant sur une chambre filtrante de porosité déterminé. (2)
Figure 3 : La filtration
(1 ,
2)
Alain Le Hir. Pharmacie galénique Bonnes pratiques de fabrication des médicaments. El Sevier Masson.
9éme édition. Année 2012/2013. P 24, 118 ,141
Chapitre 1 : les sirops et les déchets pharmaceutiques
11
d) Remplissage :
C’est une opération pharmaceutique qui consiste à remplir la solution (sirop) de la
cuve vers les flacons par un robinet qui s’ouvre et ferme d’une manière automatique selon
la quantité qu’on a besoin.
Remplissage des flacons à l'aide de becs doseurs Sertissage des flacons avec des
bouchons.
Figure 4 : Remplissage des flacons
e) Conditionnement :
Le conditionnement est une succession d'opérations effectuées par des machines, c'est
une opération pharmaceutique à part entière: par son emballage, le produit semi-fini est
transformé en médicament utilisable par le patient.
En fonction d'un ordre de conditionnement qui documente le travail effectué, le
médicament est identifié, étiqueté, emballé, muni d'une notice, présentant la date de
péremption et le numéro de lot, il est ensuite prêt à être acheminé vers le patient, avec
toutes les garanties de qualité et de sécurité. (1)
1Alain Le Hir. Pharmacie galénique Bonnes pratiques de fabrication des médicaments. El Sevier Masson.
9 ème édition. Année 2012/2013. P 31, 248
Chapitre 1 : les sirops et les déchets pharmaceutiques
12
f) Produit fini :
Un produit fini est un produit qui, après transformation, fabrication ou construction, est
prêt à être distribué.
Figure 5 : Le produit fini (Sirop)
Chapitre 1 : les sirops et les déchets pharmaceutiques
13
I-2-2-3- Les déchets générés par SAIDAL Constantine 2 :
Lors de la production certains déchets vont être générés à savoir :
-La pesée :
Les déchets générés : les produits chimiques et contenant (matière première, excipient et
parfois Les articles de conditionnements)
-Préparation du mélange:
Les déchets pouvant être générés lors de la préparation :
- Direct : Les produits chimiques et l’eau ou médicament
- Indirecte : gaz générer lors du fonctionnement de la chaudière et les huiles
lubrifiants des autres installations (compresseur).
-Filtration :
Les déchets générés lors de la filtration : Filtre et impuretés (produits chimiques ou
médicament).
-Remplissage :
Les déchets générés lors du remplissage : Flacon (verre), capsule (Al), médicament (sirop).
-Conditionnement:
Les déchets générés lors du conditionnement :
Carton, verre, capsule, notice, étui, palette, nylon, l’eau non conforme, produits
chimiques et solvants….
Remarque :
Certains déchets sont constitués par les détergents (l’eau de javel ; produit de
nettoyage).
Cette opération est mise en œuvre avant et après chaque production.
Chapitre 1 : les sirops et les déchets pharmaceutiques
14
Déchets générés
-A.C -Matière de production -Excipient
Après conformité des
A.C
Après conformité des -Matière de production
-Excipient
Pesée
Filtration
Préparation
Remplissage
Conditionnement
Produits fini
Produits chimiques
(Matières premières,
excipients et parfois les
articles de conditionnements).
-Direct : produits chimiques,
eau ou médicament.
-Indirect : gaz générés lors du
fonctionnement de la
chaudière et les huiles générés
(compresseurs).
Filtre et impuretés (produits
chimiques ou médicament)
-Flacon (verre)
-Capsule (aluminium)
-Médicament (sirop)
-Carton -Nilan
-Verre -Etui
-Palette -Notice
-Capsule
-L’eau non conforme
-Produits chimiques et solvants
Tous déchets confondus
Schéma 2 :
Les déchets générés lors de la
production
Chapitre 1 : les sirops et les déchets pharmaceutiques
15
I-2-3-1- Identification des différents types des déchets générés par SAIDAL
Constantine :
Dans chaque industrie pharmaceutique et pendant la production de n’importe qu’elle
médicament on trouve plusieurs déchets, tout type de déchet classifié selon la
règlementation pour le bien gérés.
Pour SAIDAL Constantine 2 spécialisé dans la production de sirop et l’insuline, notre
travail consiste à étudié les différents types de déchets générés par la fabrication des sirops
proprement dit.
Au début et avant la production on doit préparer :
Les articles de conditionnements et la matière première (excipient et principe actif).
Lors de la production on trouve plusieurs déchets à savoir :
-Carton (plat ou ondulé) : le carton peut être un déchet s’il est contaminé ou
défectueux donc il est non conforme.
-Flacons (verre) : le flacon peut être dangereux s’il est cassé (déversement et débris de
verre).
-Capsule (Aluminium) : les capsules deviennent un déchet s’ils sont cassé ou
défectueux.
-Plastique (film d’emballage) : pendant l’empaquetage le film d’emballage peut être un
déchet s’il est touché par l’eau ou la haute chaleur ou déchiré.
-Notice (papier) : devient déchet s’il est non conforme.
-Palette (Bois) : devient déchet s’il est touché par l’eau ou autres.
-l’eau : peut-être un déchet s’il est non conforme.
-Principe Actif et excipient : peuvent être déchets s’ils sont non conformes.
Lors de la fabrication on peut trouver aussi d’autre catégorie des déchets :
-gaz générés lors du fonctionnement de la chaudière et les huiles générés par des
autres appareilles (compresseurs).
-le filtre et impuretés.
Chapitre 1 : les sirops et les déchets pharmaceutiques
16
I-2-3-2- Relation type de déchets et déchets de l’entreprise :
Tous les déchets cités précédemment sont classés comme déchets potentiellement
dangereux puisque sa dangerosité dépond des facteurs (chaleur, source d’énergie…).
I-3-Nomenclature et classification des déchets :
I-3-1- Nomenclature des déchets (1)
:
Les déchets sont répertoriés et détaillés dans l’annexe II du décret exécutif N° 06-104
de 28 février 2006, fixant la nomenclature de déchets y compris les déchets spéciaux
dangereux (DSD) (Elément 01 dans l’annexe I), il s’agit d’une classification systémique
des déchets qui permet :
• L’attribution d’un numéro de code structuré formé de trois chiffres séparés entre eux
par des points comme suit :
Le premier chiffre représente la catégorie qui retrace le secteur d’activité ou le
procédé dont le déchet est issu.
Le second chiffre représente la section, qui retrace l’origine ou la nature du déchet
appartenant à la catégorie.
Le troisième chiffre représente la rubrique qui retrace la désignation du déchet.
• L’identification de la classe des déchets :
Le concerné appartient à la classe des déchets ménagers et assimilés, inerte, spéciaux
(DS) ou spéciaux dangereux (DSD).
• L’indication de la dangerosité du déchet spécial dangereux concerné ;
Cette nomenclature permet à la fois de doter les administrations, les entreprises et les
clients d’une terminologie de référence commune et de responsabiliser les entreprises dans
la dépollution.
1 Journal officiel de la république Algérienne N°13 le 45éme année de 5 mars 2006
Chapitre 1 : les sirops et les déchets pharmaceutiques
17
Quelques exemples :
Code du déchet Désignation du déchet Classe de
déchet
Critères de
dangerosité
2.1.2 Déchets de matières plastiques
(à l’exclusion des emballages) MA /
2.7.1
Déchets provenant du lavage, du
nettoyage et de la réduction
mécanique des matières
premières
MA /
15.1.1 Emballage en papier /carton MA /
15.1.3 Emballage en bois MA /
17.2.1 Bois MA /
17.2.2 Verre MA /
Tableau 1 : des exemples des déchets selon la règlementation de l’annexe 2
Code du déchet Désignation du déchet Classe de
déchet
Critères de
dangerosité
7.6.1 Eaux de lavage et liqueurs mères
aqueuses SD Irritant
7.7.2 Solvants, liquides de lavage et
liqueurs mères organiques
halogénés
SD Nocive
7.7.6 Gâteaux de filtration et
absorbants usés
SD Nocive
8.3.1 Boues aqueuses contenant de
l’encre S /
12.1.10 Déchets de cires et graisses
SD Nocive
Chapitre 1 : les sirops et les déchets pharmaceutiques
18
12.2.1 Liquides aqueux de nettoyage SD Irritante
15.1.1
Emballages contenant des
résidus de substances
dangereuses ou contaminés par
de tels résidus
SD Dangereuse pour
L’environnement
19.8.11
Boues contenant des substances
dangereuses provenant d’autres
traitements des eaux usées
industrielles
SD
Toxique et
Dangereuse pour
L’environnement
Tableau 2 : des exemples des déchets selon la règlementation de l’annexe 3 (1)
I-3-2- Classification selon la législation Algérienne :
La loi N 01-19 du 12 décembre 2001 relative à la gestion, au contrôle et à l’élimination
des déchets arrête les définitions de six grandes familles de déchets, qui sont :
• Déchets ménagers et assimilés :
Tous les déchets issus des ménages ainsi que les déchets similaires provenant des
activités industrielles, commerciales, artisanales qui, par leur nature et leur composition
sont assimilables aux déchets ménagers.
• Déchets encombrants :
Tous déchets issus des ménages qui en raison de leur caractère volumineux ne peuvent
être collectés dans les mêmes conditions que les déchets ménagers et assimilés comme :
Canapés, fauteuils, tables, vieux meubles.
• Déchets spéciaux(DS) :
Tous déchets issus des activités industrielles, agricoles, de soins, de services et toute
autres activités qui en raison de leur natures et de la composition des matières qu’ils
contiennent ne peuvent pas être collectés, transportés et traités dans les même conditions
que les déchets ménagers et assimilés et les déchets inertes.
1 Journal officiel de la république Algérienne N°13 le 45éme année de 5 mars 2006
Chapitre 1 : les sirops et les déchets pharmaceutiques
19
• Déchets spéciaux dangereux (DSD) :
Tous déchets spéciaux qui par constituants ou par les caractéristiques des matières
nocives qu’ils contiennent sont susceptibles de nuire à la santé publique et/ou à
l’environnement.
• Déchets d’activité de soin :
Tous déchets issus des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif ou
curatif, dans les domaines de la médecine humaine et vétérinaire comme les seringues,
milieux de culture, fragments anatomiques, pansements, etc. Déchets inertes Tous déchets
provenant notamment de l’exploitation des carrières, des mines, des travaux de déplétion ,
de construction ou de rénovation , qui ne subissent aucune modification physique chimique
,ou biologique lors de leurs mise en décharge ,et qui ne sont pas contaminés par des
substances dangereuses ou d’autres éléments générateurs de nuisance , susceptibles de
nuire à la santé et /ou à l’environnement.
• Déchets radioactifs :
Ainsi, le décret présidentiel N°05-119 du 11/04 /2005 relatif à la gestion des déchets
radioactifs a mis en évidence la notion des déchets radioactifs qui représentent les matières
contenant ou contaminée par des radioéléments à des concentrations ou activités
supérieures aux limites d’exemption et pour laquelle aucune utilisation n’est prévue. La
réglementation algérienne n’a pas traité les déchets ultimes. Selon la réglementation
française les déchets ultimes sont les déchets résultant ou non du traitement d’un déchet et
qui n’est plus susceptible d’être traité dans les conditions techniques et économique du
moment, notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère
polluant et dangereux, cette définition est par nature, Instable dans le temps. Pour le déchet
ultime du futur ce n’est plus celui d’aujourd’hui, car la notion de déchet ultime évoluera
selon le progrès des procédées de traitement des déchets. (1)
1 Journal officiel de la république Algérienne N°77. Le 15 décembre 2001. Page n : 8
Chapitre II : Gestion des déchets
21
Introduction :
La gestion des déchets oblige les différents partenaires (administration, établissements
publics, collectivités, producteurs de déchets, ...) à utiliser un langage commun.
L’identification des déchets s’effectue aujourd’hui selon une nomenclature,
directement issue du Catalogue Européen des Déchets. Mais cette nomenclature n’est pas
exhaustive, elle fait l’objet d’un réexamen périodique de la Commission Européenne. Cette
dernière a pris récemment une Décision fixant une nouvelle liste de déchets (Décision de la
Commission du 3 mai 2000 modifiée). Cette décision a été transposée par le décret n°
2002-540 du 18 avril 2002 (voir l’annexe), relatif à la classification des déchets.
Au cours de notre stage nous avons étudié quatre types de rejets à savoir :
1. Contrôle et gestion des effluents liquides.
2. Gestion des huiles usagées et lubrifiantes.
3. Gestion des déchets solides recyclables.
4. Gestion des déchets spéciaux dangereux.
1- Contrôle et gestion des effluents liquides :
Concerne la protection de l’environnement dans le cadre du développement durable et
l’amélioration continue, en application de la loi N° 03-10 du 19 juillet 2003 conformément
à l’article 12 (voir l’annexe) relatif aux mécanismes d’auto surveillance et d’auto contrôle
de l’environnement.
1-1-Mode opératoire :
L’assistant délégué de l’environnement est responsable de suivi du procédés
de contrôle et gestion des effluents liquides, qui se manifeste par plusieurs actions
dont :
identifier les différents points des rejets des effluents liquides de l’usine.
Prendre contact avec un laboratoire pour une sous-traitance après accord préalable
de la direction d’usine.
Effectuer trimestriellement des prélèvements des effluents liquides, selon la norme
règlementaire et le mode opératoire du laboratoire :
Chapitre II : Gestion des déchets
22
-Prélever l’eau à partir d’un robinet.
-Laisser couler l’eau suffisamment pour éliminer l’eau stagnante dans les Canalisations.
-Remplir les flacons en réglant un débit pas trop fort, éviter au maximum l’introduction
d’air.
-Laisser l’eau déborder des flacons, et les fermer soigneusement.
Transmettre les échantillons prélevés au laboratoire d’analyse Conventionné,
conformément au protocole de conservation des échantillons (en fonction du
laboratoire conventionné).
Recevoir le certificat d’analyse des différents paramètres physico-chimiques.
Exploiter les résultats, et transmettre un rapport trimestriel avec copie du
certificat d’analyse à la direction de l’environnement conformément à la
règlementation en vigueur.
1-2-Les différents caractères physico-chimiques des rejets liquides (1)
1-2-1-Les paramètres physiques:
a/ Les matières en suspension (MES) :
Il s’agit des matières qui ne sont ni solubilisées, ni colloïdales, et qui comportent les
matières organiques et les matières minérales contenues dans une eau usée. Mesurées par
pesée après filtration ou centrifugation et séchage à 105°C, elles constituent les MVS,
MMS.
Les MES sont exprimées par la relation suivante :
MES = 30% MMS + 70% MVS
b/ La température :
La température est un facteur écologique important du milieu. Elle joue un rôle
important dans la solubilité des sels et surtout des gaz (en particulier O2) dans l'eau ainsi
que la détermination du pH et la vitesse des réactions chimiques. La température agit aussi
comme un facteur physiologique sur le métabolisme de croissance des microorganismes
vivants dans l’eau. La température est mesurée par thermosonde (ou par thermomètre).
1 Mechati F. « Etude des paramètres physico-chimiques avant et après traitement des rejets liquides de la
raffinerie de SKIKA », thèse de magister.2015 P 8 ,9
Chapitre II : Gestion des déchets
23
c/ La conductivité électrique :
La conductivité électrique traduit la capacité d’une solution aqueuse à conduire le
courant électrique. Cette notion est inversement proportionnelle à celle de résistivité
électrique.
L’unité de mesure communément utilisée est le Siemens (s / cm) exprime souvent en
micro siemens/cm (µs /cm) ou milli siemens (ms / cm). La conductivité est directement
proportionnelle à la quantité de solide (les sels minéraux) dissous dans l’eau. Ainsi, plus la
concentration en solide dissout sera importante, plus la conductivité sera élevée.
Généralement, le rapport entre conductivité et concentration ionique s’exprime par
approximation de la façon suivante :
2 µs / cm = 1 ppm (partie par million), ou 1 ppm = 1 mg / l correspond à la
concentration en solide dissous.
d/ Le potentiel hydrogène (pH) :
Le pH d’une eau représente son caractère alcalin ou acide et dont le facteur le plus
important est habituellement la concentration en ion. Il varie de 0 à 14 :
(Acide (1 < pH < 7) ou basique (7 < pH < 14)
En général, l'activité biologique se situe entre 6.5 et 8 unités de pH.
La mesure doit s’effectuer sur place par Le pH mètre : cet appareil de mesure est
constitué d’une électrode de pH que l’on plonge dans la solution dont on veut connaitre le
caractère. Son pH s’affiche sur l’écran.
1-2-2-Les paramètres chimiques :
a/ La demande biologique en oxygène 5 (DBO5) :
La demande biologique en oxygène (DBO), exprimée en mg d'oxygène par litre,
exprime la quantité d'oxygène nécessaire à la destruction ou à la dégradation des matières
organiques par les microorganismes du milieu. Elle est mesurée par la consommation
d'oxygène à 20°C à l'obscurité pendant 5 jours d'incubation d'un échantillon préalablement
ensemencé, temps qui assure l'oxydation biologique des matières organiques carbonées.
Chapitre II : Gestion des déchets
24
b/ La demande chimique en oxygène (DCO) :
C'est la mesure de la quantité d'oxygène nécessaire qui correspond à la quantité des
matières oxydables par oxygène renfermé dans un effluent. Elle représente la plupart des
composés organiques (détergents, matières fécales).
c/ L’oxygène dissous :
L’oxygène est essentiel pour le maintien de la vie aquatique et pour les phénomènes
d’auto épuration dans les cours d’eau. La présence ou l’absence de ce paramètre crée deux
milieux différents : -Milieu aérobie (présence d’oxygène).
-Milieu anaérobie (absence d’oxygène).
1-3- Les normes des rejets internationales :
Paramètres Normes utilisées (OMS) Unité
PH 6,5-8,5 -
DBO5 <30 mg/l
DCO <90 mg/l
MES <20 mg/l
Température T <30 °C
Tableau 3 : Les normes des rejets internationales (1)
1-4- Les valeurs limites maximales des paramètres rejets selon les normes
Algériennes :
Paramètres Normes utilisées (OMS) Unité
PH 6,5 à 8,5 -
DBO5 40 mg/l
DCO 120 mg/l
MES 30 mg/l
Température 30 °C
Tableau 4 : Les valeurs limites maximales des paramètres rejets selon les normes Algériennes (2)
1 Commission européenne. Directive du conseil du 21 mai 1991 relative au traitement des eaux urbaines résiduaires
(91/271/CEE). Journal officiel n° L 135 du 30 mai 1991, pp. 40, modifiée par la Directive 98/15/CE de la Commission du
27 février 1998. Journal officiel n° L 67 du 7 mars 1998, p. 29. 2 Yahlatene soflaive et Tahirim El Tladj, 2010, « Réflexion sur la caractérisation physicochimique des effluents Liquides
rejetés dans la grande sebkha d'Oran », mémoire d’ingénieur université de science et de technologie d’Oran USTO
Chapitre II : Gestion des déchets
25
1-5-Analyse des effluents liquides :
Suite à l’étude opérationnelle effectuée sur site (unité SAIDAL de Constantine) concernant
les paramètres physico-chimiques (T, PH, Conductivité, MES, Oxygène dessous, DCO,
DBO5), des différents effluents liquides durant quatre mois (Février, Mars, Avril, Mai), en
collaboration avec le laboratoire de l’usine, il nous a été donné d’en déduire les résultats
suivants :
Tableau 5 : Les résultats des analyses de 4 mois
-Exploitation et commentaire :
La lecture du tableau ci-dessus nous montre une incohérence de la majore partie des
paramètres physico-chimiques relativement aux normes exigées à cause probablement de
la composition chimique des principes actifs et des excipients utilisés dans le procédé de
fabrication.
Paramètres
physico-chimiques Température P.H Conductivité M.E.S
Oxygène
dessous D.C.O D.B.O 5
mois
Février 15.3 1.36 24.7 22 5.3 441.618 Néant
Mars 13.6 1.40 20.7 39 6.2 182.88 -
Avril 13.2 8.41 13.16 12 6.2 304.339 -
Mai 12 10.75 14.20 57 6.9 234.07 -
Normes 30 5.5-8.5 50-400 30 mg/l
07 mg/l
35 ºC 120 40
Chapitre II : Gestion des déchets
26
Conclusion:
On conclut qu’il est presque impossible de pouvoir corriger les différents paramètres du
fait qu’il n’est pas aussi facile de modifier ou intervenir sur la composition des
médicaments, d’où il est recommandé et impératif d’installé une station d’épuration des
Effluents liquides néanmoins on peut agir sur le pH du moment que l’entreprise dispose
d’une station de neutralisation.
2-Gestion des huiles usagées et lubrifiants:
Permet d’assurer l’auto gestion des huiles usagées et lubrifiants conformément au
décret exécutif N° 93-161 du 10 juillet, réglementant le déversement des huiles et
lubrifiants dans le milieu naturel
-Mode opératoire :
L’assistant délégué à l’environnement est le responsable de suivi du procédé de
contrôle et gestion des huiles usagées et lubrifiants qui se manifestent par plusieurs actions
dont :
Responsable Activités
Directeur maintenance
Chef de départements
Moyens communs
1. Identifier et lister tous les équipements et véhicules utilisant des
huiles pour leur fonctionnement ou leur lubrification. Transmettre ces
listes à L’assistant délégué à l’environnement.
Directeur maintenance
2. Procéder au vidange périodique selon le programme annuel
préétablie des équipements a lubrifié, selon les orientations du
fournisseur.
Chef de départements
Moyens communs
3. Procéder au vidange périodique et entretien régulier des véhicules
par un prestataire externe
Directeur maintenance
4. Collecter les huiles usagées et lubrifiants des équipements selon
leurs nature, les entreposer dans des futs appropries, dument étiquetés,
l’étiquette doit comporter les informations suivants :
Chapitre II : Gestion des déchets
27
(la nature, la quantité, date d’entreposage, la provenance du liquide, le
nom du collecteur).
- informer à chaque vidange par écrit le délégué à l’environnement.
Directeur maintenance
L’assistant délégué a
l’environnement
5. Entreposer de manière sécurisée les huiles usagées et les lubrifiants,
dans un endroit dédié à cet effet et correctement identifier.
L’assistant délégué à
l’environnement
6. Veiller à ce que cet entreposage obéi au condition réglementaire et
sécuritaire.
Chef de départements
Moyens communs
7. Etablir un rapport détaillé (date de vidange, référence du véhicule et
nom de prestataire) après chaque intervention du vidange et le
transmettre à l’assistant délégué à l’environnement.
L’assistant délégué à
l’environnement
8. Superviser la collecte des huiles.
L’assistant délégué à
l’environnement
9. Etablir un rapport annuel consolidé et le transmette au directeur
d’usine.
Le directeur de l’usine
L’assistant délégué à
l’environnement
10. Faire appel au prestataire externes spécialises pour la récupération
ou l’élimination des huiles usagées.
L’assistant délégué à
l’environnement
11. Etablir annuellement un inventaire d’entreposage des huiles et
lubrifiants collectés au niveau de l’usine.
Tableau 6 : La gestion des huiles usagées et lubrifiants
Chapitre II : Gestion des déchets
28
3- Gestion des déchets solides recyclables :
La protection de l’environnement dans le cadre du développement durable et
l’amélioration continue, en application de la loi n °01-19 du 12 décembre 2001 et
conformément à l’article
N °02 et L’article N °03 (voir l’annexe), relative à la gestion au contrôle et à l’élimination
des déchets.
- Mode opératoire :
L’assistant délégué à l’environnement est le responsable de suivi du procédé de
contrôle et gestion des déchets solides recyclables qui se manifestent par plusieurs actions
dont :
Responsable Activités
L’assistant délégué à
l’environnement
1. Designer et mettre à la disposition de la section hygiène, une zone
appropriée pour entreposer les déchets solides recyclables collectés.
Chef de groupe
prévention
2. Faire appel à la section hygiène pour collecter et déposer tout type
de déchet solides recyclables issu de l’atelier de production (bois des
palettes détériorées, Plastique, film d’emballage, carton ondulé,
carton plat et divers) non réutilisable, dans la zone, préalablement
désignée à cet effet.
Agent de la section
hygiène
3. Collecter, trier, ranger et déposer tout type de déchets solides
recyclable issu de l’atelier de production (bois des palettes
détériorées, Plastique, film d’emballage, carton ondulé, carton plat et
divers) non réutilisable, dans la zone, préalablement désignée à cet
effet.
Responsable de
l’hygiène
4. Veiller à ce que la collecte et le tri se font correctement.
Directeur Commerciale
et le Responsable de
l’hygiène
5. Au besoin, faire appel au prestataire agréé pour la récupération des
différents déchets solides recyclables collectés.
Chapitre II : Gestion des déchets
29
Agent de sécurité
2éme poste
6. Informer l’assistant délégué à l’environnement à chaque
ramassage.
Directeur Commerciale 7. Designer un agent pour accompagner le prestataire au centre de
pesage des déchets solides recyclables.
Directeur Commerciale 8. Recevoir périodiquement du prestataire de service un état de
situation concernant la collecte et le passage des déchets solides
recyclables, la vérifier, le viser et le transmettre à l’assistant délégué à
l’environnement.
L’assistant délégué à
l’environnement
9. Recevoir l’état de collecte et de passage des déchets, Renseigner
périodiquement le bordereau de suivi (selon les informations
recueillies sur le registre de sécurité industrielle) des déchets
recyclables afin d’établir les bilans demandés.
Tableau 7 : Gestion des déchets solides recyclables
4-Gestion des déchets spéciaux :
Dans le cadre de la protection de l’environnement et la santé publique, s’assurer que la
gestion des déchets de l’usine de Constantine est en conformité avec la loi Nº 01-19 du
12/12/2001 conformément à l’article 03 relatif aux déchets spéciaux.
-Mode opératoire :
L’assistant délégué à l’environnement est le responsable de suivi du procédé de
contrôle et Gestion des déchets spéciaux qui se manifestent par plusieurs actions dont :
Chapitre II : Gestion des déchets
30
Responsable Activités
Chef de
département
microbiologie
1. Transmettre au directeur commercial et à l’assistant délégué à
l’environnement, accompagné d’une décharge, l’ensemble des déchets
microbiologique (Boite de pétrie, milieu de culture, consommables…)
soigneusement rassemblé dans des sacs appropriés et dument identifier
par des étiquettes autocollante mentionnant : la nature des déchets, la
quantité et le visa de responsable.
NB : l’opération de collecte des déchets doit se faire en présence
de l’assistant délégué à l’environnement.
Chef de
département
physico-chimie
2. Transmettre au directeur commercial et à l’assistant délégué a
l’environnement, accompagné d’une décharge, l’ensemble des déchets
(solvants et réactif avariés…) soigneusement rassemblé dans des flacons
et dument identifier par des étiquettes autocollante mentionnant : la
nature des déchets, la quantité et le visa de responsable.
NB : l’opération de collecte des déchets doit se faire en présence de
l’assistant délégué à l’environnement.
Chef de
département CIP
3. Transmettre au directeur commercial et à l’assistant délégué à
l’environnement, accompagné d’une décharge, l’ensemble des déchets
(Solvant et réactif avariés…) soigneusement rassemblé dans des sacs
appropriés et dument identifié par des étiquettes autocollantes
mentionnant : la nature des déchets, la quantité et le visa de responsable.
NB : l’opération de collecte des déchets doit se faire en présence de
l’assistant délégué à l’environnement.
Directeur
commercial
Chef de
département GDS
4. Recevoir des structures concernées l’ensemble des déchets,
vérifier le contenu des sacs, entreposer dans la zone des produits «Non-
Conforme», en attente de leur destruction par l’organisme habilité,
transmettre une copie des décharges à l’assistant délégué à
l’environnement.
Chapitre II : Gestion des déchets
31
Comité
d’incinération
5. Planifier les opérations d’incinération, prendre contact avec le
fournisseur et remettre les PV d’incinération à l’assistant délégué à
l’environnement.
à l’assistant
délégué à
l’environnement
6. Renseigner le registre de suivis des déchets (R.S.déchet.01)
Tableau 8 : Gestion des déchets spéciaux
32
Conclusion générale:
Pour la préservation et la santé de l’individu, il est nécessaire de ne pas négliger les
déchets et leur donner plus d’importance afin de diminuer leurs effets néfastes sur
l’environnement, ce dernier est la grande maison de toute la population de la Terre , donc
on doit prendre des mesures de protection et appliquer les décrets cités dans les lois qui
gère la gestion des déchets.
Pendant notre Stage effectué au niveau de Saidal Constantine; on a complété notre
formation universitaire en Chimie Pharmaceutique par des notions pratiques sur ce
domaine très vaste mais très agréable. On a constaté que le Groupe Saidal et notamment
son unité de fabrication des sirops de Constantine donne une importance cruciale à la
gestion des déchets pharmaceutiques liquides, solide et gazeux ce qui a bien réfléchi sur la
bonne qualité de ses produits ainsi que sa réputation chez les opérateurs en pharmacie à
savoir ; les distributeurs, les Pharmaciens et surtout les patients algériens.
Les résultats de notre étude a montré que la gestion des effluents liquides de Saidal
Constantine répond aux exigences des législations nationales et internationales requises
dans ce domaine à savoir : la Température, le pH, la Conductivité, l’Oxygène dessous, la
demande biologique en oxygène 5 (DBO5), la demande chimique en oxygène (DCO), Les
matières en suspension (MES), et elle a donné les résultats escompté.
Quant aux valeurs du pH obtenus pendant les mois de Février et Mars ; ce n’ai qu’un
cas isolé dû à une panne imprévue de la station de neutralisation des eaux usées, sur cet
accident nous proposons de prévoir une deuxième station qui peut remplacer l’actuelle en
cas de pannes pareilles. Mis à part cette défaillance tous les autres résultats étaient
conformes aux normes.
Nous sommes arrivés à la conclusion suivante : selon notre modeste avis ; il est
demandé à toute les entreprises pharmaceutiques de bien gérer leurs déchets, en mettons
tous les moyens humains et matériels nécessaires afin de limiter les dangers de ces
déchets.
Liste des décrets et lois :
Code de l’environnement (Article L541-1)
Le décret présidentiel N°05-119 du 11/04 /2005
Décret n° 2002-540 du 18 avril 2002 relatif à la classification des déchets
La loi n °01-19 du 12 décembre 2001 et conformément à l’article N °02 et L’article
N °03
La loi N° 03-10 du 19 juillet 2003 conformément à l’article 12
Décret exécutif N° 93-161 du 10 juillet
Code de l’environnement (Article L541-1) :
-Modifié par Loi n°2003-591 du 2 juillet 2003 - art. 31 (V) JORF 3 juillet 2003
I - Les dispositions du présent chapitre et de l'article L. 125-1 ont pour objet :
1° De prévenir ou réduire la production et la nocivité des déchets, notamment en agissant sur la
fabrication et sur la distribution des produits ;
2° D'organiser le transport des déchets et de le limiter en distance et en volume ;
3° De valoriser les déchets par réemploi, recyclage ou toute autre action visant à obtenir à partir
des déchets des matériaux réutilisables ou de l'énergie ;
4° D'assurer l'information du public sur les effets pour l'environnement et la santé publique des
opérations de production et d'élimination des déchets, sous réserve des règles de confidentialité
prévues par la loi, ainsi que sur les mesures destinées à en prévenir ou à en compenser les effets
préjudiciables.
II. - Est un déchet au sens du présent chapitre tout résidu d'un processus de production, de
transformation ou d'utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien
meuble abandonné ou que son détenteur destine à l'abandon.
III. - Est ultime au sens du présent chapitre un déchet, résultant ou non du traitement d'un déchet,
qui n'est plus susceptible d'être traité dans les conditions techniques et économiques du moment,
notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère polluant ou
dangereux.
Le décret présidentiel N°05-119 du 11/04 /2005 :
Art. 3.
- Au sens du présent décret, on entend par :
- Déchet radioactif : matière contenant ou contaminée par des radioéléments à des
concentrations ou activités supérieures aux limites d’exemption et pour laquelle aucune utilisation
n’est prévue.
- Limites d’exemption : un ensemble de valeurs exprimées en termes de concentration ou
d’activité au-dessous desquelles les déchets ne sont plus soumis au contrôle réglementaire.
- Gestion des déchets radioactifs : toutes les activités administratives et opérationnelles liées
au tri, à la collecte, la manipulation, le prétraitement, le traitement, le conditionnement, le
transport, l’entreposage et le stockage des déchets radioactifs.
- Installation nucléaire : une installation avec ses infrastructures et équipements dans laquelle
sont produites, traitées, utilisées, manipulées et entreposées des matières nucléaires.
- Producteur : un établissement qui génère des déchets hors cycle du combustible.
- Cycle du combustible : les processus liés à la génération d’énergie nucléaire, incluant
l’extraction des matériaux fissiles du minerai, l’enrichissement, la fabrication, l’utilisation et
l’entreposage du combustible nucléaire usé et le traitement et le stockage des déchets générés.
- Exploitant : un établissement qui exploite toute installation en relation avec le cycle du
combustible.
- Traitement : les opérations qui permettent de changer les caractéristiques du déchet radioactif
à des fins de sûreté et/ou d’économie.
Décret n° 2002-540 du 18 avril 2002 relatif à la classification des déchets :
Article 1 :
Il est établi une liste unique des déchets qui figure à l'annexe II du présent décret. Toutes les
informations relatives aux déchets prévues par le titre IV du livre V du code de l'environnement et
ses textes d'application doivent être fournies en utilisant les codes indiqués dans cette liste.
Article 2 :
I. - Sont considérés comme dangereux les déchets qui présentent une ou plusieurs des
propriétés énumérées à l'annexe I. Ils sont signalés par un astérisque dans la liste des déchets de
l'annexe(II).
II. - Pour l'application de l'article L. 541-24 du code de l'environnement, les déchets industriels
spéciaux sont les déchets dangereux autres que les déchets d'emballages municipaux mentionnés à
la section 15 01 de l'annexe II et les déchets municipaux mentionnés au chapitre 20 de la même
annexe.
Article 3 :
I. - Les critères et méthodes d'évaluation des propriétés énumérées à l'annexe I sont fixés par arrêté
du ministre chargé de l'environnement, pris après avis du Conseil supérieur des installations
classées.
La loi n °01-19 du 12 décembre 2001 et conformément à l’article N °02 et L’article N °03 :
Article 2 :
La gestion, le contrôle et l’élimination des déchets reposent sur les principes suivants:
- la prévention et la réduction de la production et de la nocivité des déchets à la source.
- l’organisation du tri, de la collecte, du transport et du traitement des déchets.
- la valorisation des déchets par leur réemploi, leur recyclage et toute autre action visant à
obtenir, à partir de ces déchets, des matériaux réutilisables ou de l’énergie.
- le traitement écologiquement rationnel des déchets.
- l’information et la sensibilisation des citoyens sur les risques présentés par les déchets et leur
impact sur la santé et l’environnement, ainsi que les mesures prises pour prévenir, réduire ou
compenser ces risques.
Article 3
Au sens de la présente loi on entend par:
Déchets : tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute
substance, matériau, produit ou, plus généralement, tout objet, bien meuble dont le détenteur se
défait, projette de se défaire, ou dont il a l’obligation de se défaire ou de l’éliminer.
Déchets ménagers et assimilés : tous déchets issus des ménages ainsi que les déchets
similaires provenant des activités industrielles, commerciales, artisanales, et autres qui, par leur
nature et leur composition sont assimilables aux déchets ménagers.
Déchets encombrants : tous déchets issus des ménages qui en raison de leur caractère
volumineux ne peuvent être collectés dans les mêmes conditions que les déchets ménagers et
assimilés.
Déchets spéciaux : tous déchets issus des activités industrielles, agricoles, de soins, de
services et toutes autres activités qui en raison de leur nature et de la composition des matières
qu’ils contiennent ne peuvent être collectés, transportés et traités dans les mêmes conditions que
les déchets ménagers et assimilés et les déchets inertes.
Déchets spéciaux dangereux : tous déchets spéciaux qui par leurs constituants ou par les
caractéristiques des matières nocives qu’ils contiennent sont susceptibles de nuire à la santé
publique et/ou à l’environnement.
Déchets d’activité de soins : tous déchets issus des activités de diagnostic, de suivi et de
traitement préventif ou curatif, dans les domaines de la médecine humaine et vétérinaire.
Déchets inertes : tous déchets provenant notamment de l’exploitation des carrières, des mines,
des travaux de démolition, de construction ou de rénovation, qui ne subissent aucune modification
physique, chimique ou biologique lors de leur mise en décharge, et qui ne sont pas contaminés par
des substances dangereuses ou autres éléments générateurs de nuisances, susceptibles de nuire à la
santé et /ou à l’environnement.
Générateur de déchets: toute personne physique ou morale dont l’activité génère des déchets.
Détenteur des déchets : toute personne physique ou morale qui détient des déchets.
Gestion des déchets : toute opération relative à la collecte, au tri, au transport, au stockage, à
la valorisation et à l’élimination des déchets, y compris le contrôle de ces opérations.
Collecte des déchets : le ramassage et/ou le regroupement des déchets en vue de leur transfert
vers un lieu de traitement.
Tri des déchets : toutes les opérations de séparation des déchets selon leur nature en vue de
leur traitement.
Traitement écologiquement rationnel des déchets : toute mesure pratique permettant d’assurer
que les déchets sont valorisés, stockés et éliminés d’une manière garantissant la protection de la
santé publique et /ou de l’environnement contre les effets nuisibles que peuvent avoir ces déchets.
Valorisation des déchets :
Toutes les opérations de réutilisation, de recyclage ou de compostage des déchets.
Elimination des déchets : toutes les opérations de traitement thermique, physico-chimique et
biologique, de mise en décharge, d’enfouissement, d’immersion et de stockage des déchets, ainsi
que toutes autres opérations ne débouchant pas sur une possibilité de valorisation ou autre
utilisation du déchet.
Immersion des déchets : tout rejet de déchets dans le milieu aquatique. Enfouissement des
déchets : tout stockage des déchets en sous-sol.
Installation de traitement des déchets : toute installation de valorisation, de stockage, de
transport et d’élimination des déchets.
Mouvement des déchets : toute opération de transport, de transit, d’importation et
d’exportation des déchets.
La loi N° 03-10 du 19 juillet 2003 conformément à l’article 12 :
Art 12 :
— Outre les dispositions des articles 10 et 11 ci-dessus, l’environnement est soumis à une
auto surveillance et un autocontrôle. Les mécanismes et les procédures d’auto surveillance et
d’autocontrôle ainsi que les activités, les zones, les milieux récepteurs, leur contenu et les
modalités de leur mise en œuvre sont précisés par voie règlementaire.
Décret exécutif N° 93-161 du 10 juillet :
Article 1 :
Le présent décret a pour objet, conformément aux dispositions de l'article 41 de la loi n°83-03
du 5 février 1983, susvisée, de réglementer le déversement des huiles et des lubrifiants dans le
milieu naturel.
Article 2 :
Est interdit le déversement dans le milieu naturel par rejet direct ou indirect ou après
ruissellement sur le sol ou infiltration des huiles et lubrifiants, neufs ou usagés appartenant aux
catégories et notamment:
1 - huiles pour moteurs ou pour compresseurs et huiles de base moteurs.
2 - huiles utilisées comme matière première pour la fabrication d'additifs pour lubrifiants.
3 - huiles de graissage.
4 - huiles pour engrenage sous carter.
5 - huiles pour mouvement.
6 - huile noire appelée "mazout de graissage".
7 - vaseline et huiles de vaseline.
8 - huiles isolantes.
9 - huiles de trempe.
10 - huiles pour turbines.
11 - huiles de lubrification des cylindres et des transmissions.
Article 3 :
L'interdiction édictée par l'article 2 s'applique aux évaluations des huiles et lubrifiants dans les
réseaux d'assainissement même lorsque ceux-ci sont équipés de stations d'épuration.
Des dérogations peuvent, cependant, être accordées par arrêté du ministre chargé de
l'environnement pour autoriser certaines pratiques et notamment l'épandage.
Résumé
Les déchets pharmaceutiques désignent d'une manière générale les déchets issus d'une
activité dans des structures médicalisées ou de recherche, ou encore qui sont produits lors de
la réalisation de campagnes de santé publique, telles que des campagnes de vaccination et les
sites de fabrication des sirops…La gestion de ces déchets oblige les différents partenaires
(administration, établissements publics, collectivités, producteurs de déchets, ...) à utiliser un
langage commun.
Afin de pouvoir qualifier les déchets de SAIDAL, et les déchets générés de la production
des sirops, quatre types de gestions de rejets ont été étudiés :
Gestion et contrôle des effluents liquides.
Gestion des huiles usagées et lubrifiantes.
Gestion des déchets solides recyclables.
Gestion des déchets spéciaux dangereux.
Notre étude a montré que la gestion des effluents liquides de Saidal Constantine répond aux
exigences des législations nationales et internationales requises dans ce domaine à savoir : la
Température, le pH, la Conductivité, l’Oxygène dessous, la demande biologique en oxygène 5
(DBO5), la demande chimique en oxygène (DCO), Les matières en suspension (MES), et elle
a donné les résultats escompté.
Mots clés: SAIDAL, Gestion et contrôle des effluents liquides, la Température, le pH,
la Conductivité, l’Oxygène dessous, la demande biologique en oxygène 5 (DBO5), la
demande chimique en oxygène (DCO), Les matières en suspension (MES).
Abstract
Pharmaceutical waste generally refers to waste arising from activities in medical or research
facilities, or which are produced during public health campaigns, such as vaccination
campaigns and manufacturing sites. syrups ... The management of this waste requires the
different partners (administration, public institutions, communities, waste producers, ...) to use
a common language.
In order to be able to qualify the SAIDAL waste, and the waste generated from the
production of syrups, four types of waste management were studied:
• Management and control and liquid effluents.
• Management of used and lubricating oils.
• Recyclable solid waste management.
• Management of hazardous hazardous waste.
Our study has shown that Saidal Constantine liquid effluent management meets the
requirements of national and international legislation required in this field namely
Temperature, pH, Conductivity, Oxygen below, Biological Oxygen Demand 5 (BOD5),
chemical oxygen demand (COD), suspended solids (MES), and it has given the desired
results.
Key words: SAIDAL, Management and Control of Liquid Effluents, Temperature,
pH, Conductivity, Oxygen below, Biological Oxygen Demand 5 (BOD5), Chemical Oxygen
Demand (COD), Suspended Materials (MES)
ملخص
أو البحوث، أو التي يتم إنتاجها أثناء عمليات في المرافق الطبية، النفايات الناتجة عن الأنشطة الدوائية عموما هيالنفايات
و الحد من ضرةها ينبغي على دااة هه النفايات لإو (Sirops)الشراب ومواقع تصنيع ،مثل حملات التطعيم ،جالإنتا
لغة مشتركة. ستخدامالنفايات،...( ا المجتمعات، ومنتجي ،المؤسسات ،ختلف الشركاء )الإدااة م
من أنواع أةبعة داةاسة تمت ، )الشراب(العصائر، والنفايات الناتجة عن إنتاج اليدصمن أجل التمكن من تأهيل نفايات و
: النفايات إدااة
التحكم وإدااة النفايات السائلة •
إدااة الزيوت المستعملة والتزييت.•
.ات الصلبة القابلة لإعادا التصنيعإدااة النفاي•
.ة النفايات الخطر إداا•
الدولية المطلوبة في هذا التشريعات الوطنية و تفي بمتطلبات قسنطينة يدالص نا أن إدارة النفايات السائلة فيدراست وقد أظهرت
ب البيولوجي الطل ،لأوكسجينل ةالكيميائي الحاجة ،الأكسجين الذائب ة ،الناقلي ،موضةدرجة الح درجة الحرارة ، وهي: المجال
و التي اعطت النتائج المتوقعة. المعلقة المواد ،الكيميائي للأكسجين
الكلمات المفتاحية:
ةالكيميائي الحاجة ،الأكسجين الذائب ة ،موضة ، الناقليدرجة الح درجة الحرارة ، ،ائلةومراقبة النفايات الس إدارة ،صيدال
المعلقة المواد ،ب البيولوجي الكيميائي للأكسجينالطل ،لأوكسجينل