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MMM BUSINESS MEDIA & Co - Périodique bimestriel d’information - Edition française - Prix : 10 EUR - Bureau de dépôt : Awans - P205028 TABLE RONDE Leasing & Consultancy « Personne ne connaît la solution de demain » Infiniti Q50 De retour… pour de bon septembre - octobre - novembre 2014 www.link2fleet.com 202

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Fleet & Business 202 FR Link2Fleet

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TABLE RONDELeasing & Consultancy« Personne ne connaît la solution de demain » Infiniti Q50

De retour… pour de bon

septembre - octobre - novembre 2014 www.link2fleet.com202

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Le modèle économique actuel des sociétés de leasing est remisen question : voilà ce qui ressort de notre forum organisé fin juinet de la conférence commémorant les 25 ans d'Arval France.Notre table ronde, à laquelle nous avions convié des sociétés deleasing et des consultants, débouche sur la même conclusion.Animés d'une volonté commune de faire progresser la mobilité etd'offrir des solutions sur mesure, ces acteurs, plutôt que des'affronter à couteaux tirés, cohabitent sur le marché. Il n'en a pastoujours été ainsi.

Les différents ministres chargés de la mobilité n'ont pas encorevraiment abattu leurs cartes, et les négociations fédérales ne sontpas terminées. Une chose est cependant déjà claire : le secteurdes flottes et du leasing n'a pas l'intention d'avaler un nouvelAtN...

Clôturons comme nous avons commencé : par une bonnenouvelle. Infiniti revient sur le marché belge (des flottes) avec unevision claire, des produits adaptés et une stratégie qui miserésolument sur l'utilisateur professionnel.

Bonne lecture !

À couteaux tirés

Sommaire Edito

Car Management

Mobility Management

Driver Management

Dossier >>Leasing & Consultancy

Dans le cadre de notre dossier « Leasing& Consultancy », nous avons mis autourde la table plusieurs acteurs du secteurfleet pour connaître leur vision de lamobilité de demain et son impact sur ledomaine du leasing. Nous en avons aussiprofité pour dresser le portrait deplusieurs sociétés de consultance pourvous permettre d’y voir plus clair.

Insight

04 << 3 questions à Alfred Cruyl, président de BFFMM

06 << La voiture autonome sur la route dès 2015

12 << AstraZeneca : remise en questionpermanente

16 << elia récompensé pour sa mobilité verte

18 << Stad Gent pionnier de la gestion de flotte innovante

Event

08 << Fleet Profile souffle ses 5 bougies

10 << tour de Belgique New energy : les alternatives au départ

48 << Infiniti Q50 2.2. Diesel : de retour…pour de bon

52 << Moyenne fleet nationale selon les carpolicies : 145g CO2

36 << Link2Fleet Forum : le collaborateur aucentre des préoccupations

38 << Cartes carburant : l’embarras du choix

44 << Cotisation de solidarité sur lesutilitaires : l’ONSS change de position

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Dirk SteyverS

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Ce n'est pas un luxe que de voir tous lesregards tournés (plus ou moins) dans lamême direction. Le marché belgepossède la maturité suffisante pour faireplace à un grand nombre d'acteurs. Maisavec les réformes gouvernementales quise préparent dans notre pays, l'unionfera sans doute plus que jamais la force.

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Créée il y a un an, la Belgian Federation for Fleet & MobilityManagement était la première à regrouper les responsablesdu secteur pour défendre leurs intérêts. A l’occasion de sonpremier anniversaire, son président tire le bilan.

Monsieur Cruyl, rappelez-nous les raisons qui ont mené à lacréation de la fédération?En 2012, il y a eu plusieurs nouveautés fiscales autour de la voi-ture de société et des évolutions de la norme Renta. Lors d’évé-nements regroupant les fleet managers, on a remarqué que cessujets inquiétaient le secteur. Il fallait réagir. Début 2013, nousavons regroupé des responsables du secteur pour discuter dece que nous pouvions faire pour contrer ces changements. Lafédération est alors née, avec pour but de créer un canal pourcommuniquer avec nos interlocuteurs.

Quels projets a-t-elle déjà mené à bien? Et quels sont ceux encours?Des workshops et des meetings avec les acteurs du secteur ontété organisés. Nous tentons de pousser les responsables de Renta à revoir lanorme, et de discuter avec la ville de Bruxelles concernant lenouveau plan de stationnement. Nous voulons aussi interpellerles politiques sur l’ATN qui représente un impôt supplémentairepour les usagers. Pour les deux premiers points, nous attendonsune réponse, tandis que pour le dernier, nous attendons la for-mation des nouveaux gouvernements. Il faut interpeller lemonde politique pour lui faire comprendre qu’on ne pense plusen termes de voiture de société, mais plutôt de mobilité.

Justement, quelle est l’approche de votre fédération concer-nant la mobilité ?Nous sommes convaincus que ce ne sont pas les règles fiscalesqui vont régler les problèmes de mobilité. Il faut plutôt revoir lafaçon de se déplacer et imaginer de nouvelles solutions. Par exemple, développer les parkings de délestage à proximitédes gares de transports en commun et revoir les horaires desmoyens de transports pour qu’ils soient compatibles avec leshoraires de travail. C’est cela que nous allons tenter de fairecomprendre au monde politique.

Insight

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3 questions à...Freddy Cruyl, Président de la BFFMM

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Biker2Biker : un coach pour se mettre au vélo à Bruxelles

Pour inciter les travailleurs à utiliser leur vélo pour serendre au travail, Bruxelles-Mobilité vient de lancer leconcept Biker2Biker. Concrètement, chaque novice quiveut tenter l’expérience s’inscrit sur le site et est mis encontact avec un cycliste aguerri. Celui-ci l’accompa-gnera plusieurs jours sur le chemin de son travail pourlui expliquer les petits trucs à savoir, et lui prodiguer

quelquesconseils, histoirede le mettre enconfiance. La participationest gratuite.

En juin dernier, THIERRY VAN KAN (65 ans) a été réélu pour un second mandat de trois ans au poste de Président de Febiac,poste qu’il occupe déjà depuis le 22 juin 2011.

STEVE NYS a été nommé Country Managerpour la marque Fiat Professional. Bien connuau sein de Fiat Group Automobiles Belgium, il a notamment occupé les postes deresponsable marketing pour Fiat et Sales Manager pour le groupe.

fleet people

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Après l’internet sans fil, voici peut-être l’auto électrique wire-less. La société Qualcomm a présenté lors d’un salon à Parisle système « Halo », qui recharge la voiture électrique parinduction magnétique, grâce à une bobine primaire située auniveau de l’infrastructure et une secondaire située au niveaudu véhicule. Le transfert d’énergie se fait entre l’infrastructurede base placée au sol et le véhicule qui se gare au-dessus. La société travailleégalement au déve-loppement de sys-tèmes de rechargessur route lorsque lavoiture roule.

Recharger son auto électrique par induction

Insight

Les voitures autonomes sur la route dès 2015

Rassurez-vous, la voiture qui roule et se gare touteseule pendant que vous travaillez tranquillement ins-tallé dans votre siège, ce n’est pas pour demain. Maisson arrivée se précise. Outre Google, plusieursconstructeurs travaillent sur un prototype. Et pour leurpermettre de le tester dans des conditions réelles decirculation, la France et le Royaume Uni ont annoncéqu’ils autorisaient les tests de ces voitures sur la voiepublique dès 2015 ! Des mesures seront évidemmentprises pour que ces voitures du futur puissent côtoyercelles d’aujourd’hui en toute sécurité.

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C’est donc en 2009 que Fleet Profilea vu le jour. Pour ceux qui ne laconnaissent pas encore, cette sociétéqui emploie une centaine de per-sonnes, fournit une base de donnéesaux fournisseurs du secteur automo-bile qui souhaitent optimiser la pros-pection des flottes d’entreprises. Il nes’agit pas seulement des coordon-nées de la société et du décision-naire, mais aussi d’une séried’informations comme la taille de saflotte et même par exemple, la limite

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AnniversaireFleet Profile souffle ses 5 bougies

Insight

Fleet Profiledispose d’une

équipe spécifique au

sein de la société mère,

Computer Profile.

Ses bureauxsont installés à

Zaventem.

Née en pleine crise économique, Fleet Profilea su se faire un nom dans le secteur automo-bile. Forte du Top 30.000 des flottes du Benelux, la base de données créée par la société bruxelloise est devenue une référencepour les acteurs du secteur. A l’occasion de ses 5 ans, Link2Fleet revient sur cette succes story.

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Texte et photos : Damien Malvetti

de CO2 qu’elle a fixée pour les voitures des ca-dres et travailleurs. « Notre métier consiste àidentifier des intentions d’achat et donc, à trou-ver des opportunités pour vendre quelquechose », résume Pierre Mercier, Managing Direc-tor. Mais quel est, concrètement, l’intérêt pour lesdealers de disposer d’un tel outil? « Leur faciliterla vie et leur permettre de connaître les clientsqui les entourent. Par exemple, si je dois vendreune Mazda avec des émissions de CO2 de104 g/km et que je prends les pages jaunes pourcibler les clients potentiels, je vais peut-être ob-tenir un seul rendez-vous sur toute une journéed’appels. Tandis que si je dispose d’une base dedonnées précises, qui me permet de connaîtreexactement le profil de chaque entreprise enre-gistrée, je pourrai déjà éliminer de la liste les so-ciétés qui n’achètent que des véhiculesallemands, et celles ayant fixé une limite de CO2à 100 g/km par exemple. Ainsi, au bout de majournée, j’aurai obtenu davantage de rendez-vous. Je gagne donc du temps et cela m’évite dedéranger des personnes qui ne sont d’office pasintéressées par ce que j’ai à leur proposer ».

La crise a renforcé le secteur fleetMême si elle a été créée en 2009 et ne comptabi-lise que 5 années au compteur, la petite entreprisebénéficie des connaissances et de l’expérience desa grande sœur, Computer Profile, qui offre, depuis23 ans, les mêmes services aux secteurs de l’infor-matique et des telecoms. Et malgré le contexte decrise qui planait au moment de la création de FleetProfile, celui-ci a plutôt été vu comme une oppor-tunité par les fondateurs, comme l’expose YannickMathieu, Sales & Marketing Manager. « Suite à lacrise, le marché de la vente aux particuliers s’estécrasé, alors que celui du fleet s’est stabilisé.Même si la fiscalité a été revue, disposer d’une voiture de société reste intéressant et continue àfaire partie du package salarial dans nombre d’en-treprises. Pour faire face à la crise, beaucoup defournisseurs ont donc privilégié le marché fleet, ce

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es

qui a créé un besoin pour notre outil. L’époquedes gros budgets publicitaires était révolue. Lesfournisseurs devaient trouver d’autres solutionspour toucher leurs cibles efficacement ». La prospection par téléphone à partir d’une database était l’une des solutions.Et le succès en Belgique était tel, qu’en 2012,Fleet Profile a décidé d’étendre ses activités auxPays-Bas, où la société était déjà présente avecsa filiale Computer Profile depuis quelques an-nées.

30.000 entreprises répertoriéesBien sûr, Fleet Profile n’est pas seule à proposerce type de services, mais elle a quelques atoutsdans son sac pour se démarquer de la concur-rence. Tout d’abord une mise à jour régulière des informations de sa base de données. « Chaque adresse est mise à jour une fois par an.C’est un travail qui prend du temps car il faut ap-peler chaque entreprise pour s’assurer que lesdonnées sont toujours bonnes. Ensuite, c’estnotre qualité qui fait la différence. Quand on tientune base de données, il faut être maniaque, enplus d’avoir la technique et le contrôle. Il faut quel’ensemble soit homogène, pratique à utiliser etbeau ». La troisième force de Fleet Profile, c’est aussi lataille de sa database. « Nous couvrons le top30.000 des entreprises du Benelux : 14.000 enBelgique, 1.000 au Luxembourg et 16.000 auxPays-Bas », énumère Bram Scheers, CustomerService Officer. « Et cette base de données évo-lue en permanence en fonction des besoins desnos clients ». Des clients qui représentent le gra-tin du secteur. « Nous travaillons avec 19 des20 plus gros importateurs belges, mais aussiavec les principales sociétés de leasing et avecprès de 450 dealers ».Pour que les utilisateurs puissent faire le meil-leur usage possible de l’outil, Fleet Profile leurpropose du coaching. « Le but est qu’ils exploi-tent les données au mieux et que cela leur ap-porte des résultats. Sinon, nous risquons de lesperdre comme client ». D’autres ont par contre choisi de confier la tâchede télémarketing à Fleet Profile. « C’est le casde Lukoil par exemple pour qui nous réalisonsde la prospection dans le but de vendre leurcarte carburant. Pour ce faire, nous disposonsd’un call center spécifique, séparé de celui quiœuvre sur notre base de données ».Enfin, depuis quelques temps, Fleet Profile faitprofiter votre magazine de son expertise dansle secteur, via notamment la publication d’ana-lyses du marché publiées dans nos pages.

Professionna -lisme, Ethique,Proactivité,Qualité de vie,Orientationclient,TransparenceetEnthousiasme :telles sont lesvaleurs del’entreprise,affichéesclairement surses murs.

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Dirk Steyvers

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participation à bord d'une ToyotaPrius Plug-In, une gagnante poten-tielle. Ensuite, la rédaction elle-mêmeprendra le départ.Le week-end promet d'être intense.Les épreuves de régularité (avec suiviGPS) annoncées ne seront pas detout repos. Les liaisons à travers leCondroz, le Hainaut et les terres ar-dennaises devront s'effectuer le plusprès possible de 50 km/h, mais desétapes spéciales sont également pré-vues sur le circuit de Chimay et Spa-Francorchamps.

Le Tour de Belgique rappelle des souvenirs à tous ceuxqui ont un peu fréquenté le sport automobile dans notrepays. Ce célèbre rallye de régularité pour ancêtres en està sa 31e édition. Cette année, la renaissance que connaîtl'événement depuis 2012 sera soulignée par une épreuvede régularité destinée aux véhicules à propulsion alterna-tive, avec le soutien de Febiac.

740 kilomètresComme le Tour des « old timers », le Tour de Belgique NewEnergy met l'homme et la machine à rude épreuve. Les740 kilomètres du parcours sont répartis sur deux jour-nées, le but étant de consommer le moins d'énergie pos-sible. La « course » empruntera les routes asphaltées. Elleest ouverte à tous les véhicules à propulsion alternative,de l'hybride au GNC. Seuls les véhicules tout électriquesne sont pas admis.Nous manquons de place pour exposer ici tout le règle-ment, mais sachez seulement que DG Sport, organisateurdu Tour, se base sur les règles strictes de la FIA AlternativeEnergies Cup. Concrètement, cela signifie que tous lesatouts des véhicules hybrides et écologiques sont mis enavant : faible consommation, durabilité, fiabilité et perfor-mances.

La rédaction au volantEn tant que partenaire médias de l'événement, nous ali-gnons deux équipes. D'abord le Fleet-Owner of the Year2014, Harald Krähe d'AstraZeneca : son Award lui ouvre la

Event >> Tour de Belgique New Energy

La première édition du Tour de Belgique NewEnergy aura lieu du 14 au 16 novembre. Notrerédaction sera de la partie, aux côtés du Fleet-Owner of the Year 2014.

Rallye de régularité

Les alternativesau départ

Suivez notre rédaction auTour deBelgique New Energy via lecompte Twitter de link2fleet

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Harald a appris la nouvelle dans un taxi londonien, ce qui n'en-lève rien à son mérite. Un mérite qui revient manifestement àtout une équipe : chez AstraZeneca, la gestion du parc n'estpas l'affaire d'un seul homme.

Encore plus de sécuritéNous nous sommes entretenus avec Gerda Verkens et HaraldKrähe. Gerda est SHE (Safety, Health, Environment) Coordinatord'AstraZeneca Belux. Quant à Harald Krähe, il occupe le postede Procurement Manager chez AstraZeneca Belux. Dans sonrôle de conseillère en prévention, Gerda est l'interlocutriceidéale pour nous expliquer la vision de la sécurité dans son en-treprise. « À cet égard, commence-t-elle, le Belux se comporteparticulièrement bien. À l'échelle mondiale, notre KPI de sécu-rité routière se situe à 6 crashes per million miles », confieGerda Verkens, « mais en Belgique, nous en sommes à 3. Etl'an dernier, nous n'avons pas perdu une seule heure de travailen raison de blessures dues à un accident. Éviter les victimesest une priorité dans la politique générale de sécurité d'Astra-Zeneca. »

Projets et équipementCommunication et sensibilisation constantes ne sont naturel-lement pas étrangères à ces résultats, mais les projets annuelsméritent aussi que l'on s'y attarde. « En 2013, nous avons orga-nisé des workshops avec l'IBSR. Cette année, nous prévoyonsune formation à la conduite sûre », ajoute Gerda. L'objectif estclair : faire 10 pour cent de mieux que les statistiques d'acci-dents actuelles. « Nous avons aussi l'intention d'analyser plusefficacement les accidents qui se produisent afin de mettre aupoint des actions et des projets spécifiques. »

Remise en question permanenteChez AstraZeneca, les différents projets et la remise en ques-tion permanente sont le fil conducteur de la gestion du parc.Cela s'inscrit tout à fait dans la culture de l'entreprise, estimeHarald Krähe, une culture qui fait la part belle à la communica-tion. Pas question de se reposer sur ses lauriers : le parc devoitures fait l'objet d'un monitoring constant, en liaison avec le

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AstraZenecaRemise en question

permanente

Mobility Management >> Case Study

Fleet-Owner of the Year : les félicitations des clients

Harald Krähe : « À mes yeux, le titre de Fleet-Owner ofthe Year récompense l'action d'AstraZeneca. Cela dit,j'en suis ravi personnellement, et fier aussi. Vous savez,quand GE Capital m'a proposé de participer, j'ai trouvéque c'était une idée formidable pour tous nos conduc-teurs et pour AstraZeneca. J'y voyais aussi l'occasion deredorer le blason du secteur pharmaceutique. En monabsence, Leen a informé la direction de mon titre et dudeuxième prix, et la nouvelle a été rapidement diffuséedans les équipes. Résultat : j'ai reçu des tonnes d'e-mails et de félicitations, de la part de la direction commedu département procurement au niveau international.C'est aussi une superbe reconnaissance pour SHE. CetAward prouve que leur travail a un véritable impact. »

Fin juin, à sa propre surprise, Harald Krähe était éluFleet-Owner of the Year 2014, se classant par lamême occasion à la deuxième place de la catégo-rie Fleet Driver Safety. Il a su convaincre le juryavec un dossier solide, expliquant comment, ences temps difficiles, il a remis la gestion de flottesur les rails pour le site belge d'AstraZeneca.

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partenaire de leasing GE Capital. En parallèle, Krähe évaluepersonnellement ou via des groupes de travail les nouveauxéquipements, initiatives et choix stratégiques. « J'ai été trèsfrustré, par exemple, de ne pas avoir pu mettre en place le véloen leasing », admet-il. « J'aurais voulu lancer le projet, mais leschiffres en ont décidé autrement. Pour autant, je n'abandonnepas l'idée. Je continue de suivre le dossier en espérantquelques incitants des autorités. »

Offre réalisteIl en va de même des véhicules hybrides, qui ne font pas partiede l'offre actuelle. « Nos fournisseurs privilégiés, BMW, Mercedes et Ford, ne disposent pas encore de véhicules à pro-pulsion alternative correspondant à nos besoins en matière dedéplacements. Je reste néanmoins vigilant, car le développe-ment d’une flotte verte est un processus ininterrompu. » Si notre interlocuteur met un point d’honneur à respecter lesobjectifs mondiaux de CO2, l'écologie est aussi souvent unebonne décision financière. Cela n'empêche pas notre hommede garder les pieds sur terre dès qu'il s'agit de fleet manage-ment. Pour satisfaire et stimuler les collaborateurs, estime-t-il,il faut leur faire une offre réaliste. « Par exemple, en comparantla BMW 318d et la 320d Efficient Dynamics, qui émet moins deCO2, nous sommes arrivés à la conclusion que le plus écolo-gique de ces deux modèles était aussi le plus cher en termesde VAA. En ce qui nous concerne, dans ces conditions, le choixest vite fait. »Esprit d'analyse et ouverture aux nouvelles initiatives : des qua-lités dont Harald Krähe se sert à la fois dans les questions fon-damentales de la gestion de flotte (comment alléger la pressionfinancière ?) et dans les volets secondaires comme l'optimisa-tion des itinéraires. L'intérêt qu'il témoigne au Fleet InnovationAward pour fournisseurs fleet n'a rien d'étonnant à cet égard…

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Photos : Arnaud Siquet - Texte : Dirk Steyvers

Les trois pivotsde la gestionde flotte chezAstraZenecaBelux : HaraldKrähe, Procu-rement Mana-ger, LeenHoens, HRDirector etGerda Verkens,SHE Coordina-tor.

La première motivation deHarald Krähe : donner le

plus possible à ses col-lègues dans les limites des

possibilités.

Pour Gerda Verkens, un bonscore de sécurité routièren'est pas une raison pour sereposer sur ses lauriers.

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Mobility Management >> Case Study

Marie van den Hove, Elia GroupLa mobilité verte récompensée

Avec sonéquipe, Marievan den Hovedispose encorede nombreusesidées à mettreen pratiquepour améliorerla mobilité descadres de sonentreprise.

La mobilité fait pourtant partie des priorités d’Elia depuispeu. « Tout a débuté en 2011, lorsque nous avons effectuéune enquête de satisfaction auprès du personnel », exposeMarie van den Hove. « Les résultats montraient que la mobi-lité, de plus en plus problématique, avait un impact négatifsur la satisfaction, ne fût-ce que en raison de son impact surl’équilibre vie privée/vie professionnelle. Il est vrai quejusqu’alors, nous n’avions pas encore envisagé la probléma-tique sous cet angle. Nous proposions à nos cadres d’optersoit pour une voiture de société, soit de la combiner avecun abonnement de transports en commun, sans aller plusloin dans la réflexion ».

3 axes et des dizaines de possibilitésA partir de là, Elia a lancé un vaste plan basé sur 3 axes : sedéplacer moins, autrement et mieux. Pour le premier axe, l’en-treprise permet à ses employés de faire du homeworking oude travailler depuis des bureaux satellites. L’utilisation de lavisioconférence où du téléphone virtuel ont aussi permis deréduire le nombre de kilomètres parcourus par le personnel.Pour l’axe « se déplacer autrement », Elia a privilégié les trans-ports alternatifs à la voiture. « Nos deux sites bruxellois, àSchaerbeek et boulevard de l’Empereur, se situant à proximité

de gares SNCB, d’arrêts de tram et debus, nous avons incité nos travailleurs àutiliser ces modes de transport », ajouteencore la dame. « Nous avons donc introduit dans notre offre mobilité, Railease qui combine voiture de sociétéet accès à tout le réseau SNCB. Et nousremboursons à 100% le bus et le trampour nos cadres et employés. Pour per-mettre aux travailleurs de rejoindre lagare de Schaerbeek, nous avons misen place une navette de bus interne quiremporte un franc succès ».Elia a aussi acquis 5 voitures de pool –2 électriques, 2 plug-in hybrides et 1 thermique avec un ecoscore de 64 pour les longs trajets -, pour permet-tre au personnel qui vient travailler entransports en commun ou en modedoux, d’emprunter une voiture pour sedéplacer durant la journée. Et pour lesplus petits trajets, des vélos électriques,pliables et des bluebike sont mis à dis-

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Si on connaît Elia pour sa gestion du réseau électrique haute tension, cette société fait aussi des étincelles dans un autre secteur: la mobilité. Et surtout son aspect vert! Marie vanden Hove, Compensation & Benefits Manager, qui travaille en collaboration avec leMobility Manager, a d’ailleurs été récompensée du Green Fleet & Mobility Award lors des Link2Fleet Awards en juin dernier.

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Elia organiserégulièrementdes journées à thème pourinformer sonpersonnel surles nouveautésen matière demobilité.

Texte et photos : Damien Malvetti

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position. Une solution dont le succèscroît continuellement, notamment parceque la société a investi dans les installa-tions nécessaires au bien-être des cyclo-travailleurs (douches, vestiaires, etc.).

Des voitures hybrides pour les startersBien sûr, la voiture de société occupetoujours une place importante chez Elia.Pour ses 1200 travailleurs, l’entrepriseen compte 420 plus 350 véhicules deservice à destination des technicienssur le terrain. Mais la Car Policy a égale-ment été adaptée à la mobilité et auxdéfis écologiques. C’est le troisièmeaxe, « se déplacer mieux ». « Chaquecadre starter engagé reçoit une ToyotaYaris hybride. Nous en avons déjà 32. Et ces moteurs verts font des émulesauprès de nos autres travailleurs,puisque notre flotte compte 5 hybrideset 1 électrique. Les bénéficiaires d’une

voiture de société peuvent aussi opter pour Bikelease, quioffre un vélo en complément, ou pour FlexDrive, qui leur per-met d’échanger leur auto pour une durée déterminée contreun autre type de véhicule selon les besoins. Notre personnelreçoit aussi des formations d’ecodriving ».Et pour inciter ses équipes à changer ses habitudes, Elia organise régulièrement des événements en collaborationavec ses partenaires. « Nous avons par exemple proposé aupersonnel de tester la BMW i3 électrique. Nous misons aussibeaucoup sur une communication fun pour faire connaîtreles possibilités en matière de mobilité. Par exemple, pourpromouvoir notre navette, nous avons réalisé des vidéosmettant en scène les usagers, qui sont diffuées sur l’intranet.Elia dispose aussi d’un réseau social interne, où les cyclistespeuvent partager leur vécu ».

Encore des pistes à explorerOn peut le dire : Elia dispose d’un plan de mobilité complet.Pourtant, Marie et son équipe ont encore des pistes pourl’améliorer. Par exemple, conscientiser davantage le travailleursur le coût de sa mobilité. « Nous disposons d’un système on-line qui permet à chacun de voir les frais que son véhicule en-gendre pour l’entreprise: dégâts, carburant, amendes, etc.L’idée serait d’envoyer régulièrement un rapport à l’employéavec ces informations et en incluant les autres moyens detransport. Car il arrive que des personnes demandent un abon-nement SNCB et ne s’en servent pas. Grâce à ce système,elles se rendraient compte que cela coûte à la société ».Elle imagine aussi un système qui récompenserait les bonsconducteurs. « Avec des incentives ou des accessoires mobi-lité offerts à ceux dont les statistiques de consommation sontbasses. Leur bonne utilisation de la voiture profite à l’entre-prise, autant créer une situation win-win pour chaque partie ?On pourrait aussi imaginer permettre aux travailleurs qui n’ontpas de véhicule, d’utiliser les autos de pool pour des déplace-ments privés, moyennant une contribution ». Des idées qui devraient encore permettre de réduire l’em-preinte écologique mobilité d’Elia, qui est déjà passée de 137 à 125g CO2/km entre 2012 et 2103.

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Mobility Management >> Case Study

L'innovation est souvent associée aux petites entreprises flexi-bles qui n’adoptent pas de structures trop lourdes et osent seprofiler en think tank. Mais il y a des exceptions. Pour gérer sesmultiples activités, la Ville de Gand a adopté une structure com-plexe tout en parvenant avec brio à mettre en place un sys-tème de gestion de flotte global, innovant et opérationnel. Unepremière d'envergure récompensée par le Fleet InnovationAward for fleet-owners. Jan Van de Putte en dévoile les enjeux.

Fleet Innovation Award for fleet-ownersGestion de flotte : la Ville de Gand, pionnière et novatrice

Jan Van dePutte a reçu leFleetInnovationAward forfleet-ownersdes mains dela lauréate2013 du prixFleet-owner ofthe Year,LaurenceSurkijn.

La gestion de flotte imaginée et miseen pratique avec succès par la Villede Gand ne passe pas inaperçue :d'autres villes et services publics sepenchent avec un intérêt non dissi-mulé sur cette initiative inédite queGand a été la première à mettre enplace. Jan Van de Putte, directeur dudépartement Service & Logistique,est le responsable principal du projet.C'est donc légitimement qu'il évoqueavec fierté ce qui a été réaliséjusqu’ici. Mais il est aussi le premier àrelativiser son apport personnel. ‘Ce n'est pas le travail d'une seulepersonne, mais celui d'une équipe quia collaboré avec enthousiasme et ab-négation. Le Fleet Innovation Awardest donc une superbe récompensepour tous ses membres. C’est aussi lapreuve que la Ville de Gand veut uti-liser efficacement les impôts des ci-toyens. Car en fin de compte, le butest d'optimiser le rendement et de fa-voriser le développement durable.C’est ce que le package "all-in" quenous avons élaboré nous permettrade faire. Mais ce n'est pas tout : ilpourra aussi être enrichi de modulesqui nous aideront à améliorer encorenos services.’

Tout en unTout cela est bien beau, mais nous avons toutefois de-mandé à Jan Van de Putte d’expliquer plus concrètementle contexte dans lequel cette nouvelle politique de gestiona été élaborée. Sa complexité ressort d'emblée.‘Nous utilisions 12 applications distinctes – pour les com-mandes d'atelier, les cartes carburant, les accidents, l'achatet la revente des véhicules, les entretiens, etc. Aujourd'hui,tout est intégré dans un système unique, consultable de-puis 150 points d'accès. La mise au point d'un package"tout compris" n’a pas été simple. Finalement, nous avonseu recours à Ultimo, mais il y avait encore du travail après.Il fallait configurer le package en fonction de nos besoinsspécifiques, car notre flotte est tout sauf homogène : ellecompte plus de 950 véhicules de marques et de types dif-férents. On y trouve des voitures, mais aussi des camions,des camionnettes, des tondeuses, des épandeuses et destracteurs, qui ont un usage spécifique et font l'objet d'unepolitique d'entretien adaptée. Au sein du système, chaquevéhicule devait avoir une identité et un module de repor-ting sur mesure. Il a donc fallu beaucoup réfléchir et coor-donner les informations, mais en fin de compte, lesavantages sont énormes. Ce package nous permet à luiseul de couvrir tous les aspects d'une gestion efficace. Lesrapports et la gestion de l'occupation des véhicules nouspermettent d'optimiser l'utilisation de notre matériel rou-lant. Nous pouvons ainsi identifier les véhicules sous-utili-sés et adapter notre flotte en conséquence, voire laréduire par endroits. Il nous est aussi possible de mieuxpartager certains véhicules entre différents services ou deles délocaliser pour en limiter les déplacements internes.

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Cela nous permet de limiter considé-rablement les frais.’

Les avantages cachésJan Van de Putte ajoute que d’autresavantages apparaissent tous lesjours. Les "anomalies" – des pleinsdifficilement justifiables, par exem-ple – peuvent ainsi être facilementdétectées. La Ville de Gand a enoutre une meilleure vision de l’usagede son matériel roulant, ce qui lui per-met de mieux planifier les achats etles ventes. Le choix d'un véhiculepeut aussi être davantage personna-lisé. Ce n'est d'ailleurs pas un hasardsi le nombre de véhicules électriques,hybrides et au gaz naturel a aug-menté. Pour cette dernière catégorie,la Ville dispose d'une installationslow-fill qui fonctionne la nuit. Elle en-tend ainsi réduire ses émissions deCO2 et de particules fines, ce quiaméliorera la qualité de l'air des habi-tants.Les droits du package Ultimo appar-tiennent pleinement à la Ville deGand, qui l’a développé sur mesure.Cela permettra de l'étendre sansqu’une intervention externe majeuresoit nécessaire. Parmi ces nouveau-

tés, citons l'intégration d'un ITS (système de transport in-telligent), grâce auquel il sera possible de commander unemission, de planifier un itinéraire et de recevoir des mar-chandises grâce à une tablette située dans le véhicule. Lesystème est également connecté au programme de ges-tion des stocks et au Warehouse Management Systems.

Poursuivre l'extensionJan Van de Putte insiste enfin sur les multiples possibilitésd'extension. L'administration envisage ainsi d'étendre lagestion au parc non motorisé, comme les vélos. Une choseest sûre : le package Ultimo de la Ville de Gand réserveencore de belles surprises. Le système offre aussi la pos-sibilité d'assister d'autres organismes publics faisant partiedu grand Gand, notamment son CPAS. Enfin, le module deréservation du logiciel permet également de partager lesvéhicules entre les différents départements de ce "grandGand". Voilà qui devrait comprimer les coûts et favoriser ledéveloppement durable, ce qui est l’objectif ultime de ceprojet, conclut Jan Van de Putte.

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<< Gand a une meilleure vision de l’usage de son matériel roulant, ce qui lui permet de mieux planifier les achats et les ventes.Le choix d'un véhicule peut aussi êtredavantage personnalisé.”

Photos : Stad Gent, Damien Malvetti et Eventattitude (T. Belvaux) - Texte : Tony De Mesel

1. Le parc devéhicules trèsvariés de laVille de Gandsera désormaisgéré via uneapplicationunique.

2. Jan Van dePutte,responsableprincipal duprojet,souligne quel'élaboration etla réalisationdu PackageUltimo sontl'œuvre detoute uneéquipe.

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Nous avons rencontré à ce propos Patricia Hellriegel, collaboratrice del'Universiteit Hasselt. Elle est chargéede promouvoir cette filière relative-ment nouvelle, qui a déjà décerné undiplôme de master à un peu plus de110 étudiants depuis 2004. Chaqueannée, environ 25 jeunes s'inscriventen première année de bachelier : cen'est pas beaucoup quand on connaîtl’ampleur de nos problèmes de mobi-lité. « C'est vrai, admet Patricia, maisnous constatons aussi que l'intérêtgrandit. Nos diplômés trouvent du tra-vail sans difficulté. Ils entrent surtoutdans les administrations locales et au-tres, les cabinets de consultance et lesorganismes de mobilité. Certains sontaussi recrutés par de grandes entre-prises qui veulent développer un plande mobilité. »

Les entreprises aussiGérer la mobilité n'est pas seulementl'affaire des pouvoirs publics ou desclubs de mobilité. Les entreprisesaussi ont intérêt à se pencher effica-cement sur le problème. Certainessont même tenues de mettre au pointun plan de mobilité pour les déplace-ments domicile-lieu de travail. Parallè-lement, les voitures sont de plus enplus exclues des villes, tandis qu'onvoit apparaître progressivement desalternatives valables qui incitent à lais-ser l'automobile plus souvent au ga-rage. Patricia intervient : « Pour nous,ce serait formidable si nos étudiantspouvaient trouver des stages dans lesgrandes entreprises et contribuer àleur plan de mobilité. Nous sommesouverts à toutes les propositions etdemandes de vos lecteurs ! »

Néerlandais et anglaisLa formation en Sciences de la mobi-lité débouche sur un niveau bachelieret/ou master. Le master accueille les ti-tulaires d'un autre diplôme (« masterpost-master ») ou qui travaillent déjàdepuis un certain nombre d'années. Il

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Mobility Management >> Formation en Sciences de la mobilité

Universiteit HasseltUn début de solution aux affres de la cir

Embouteillages pendant les vacances d'été,statistiques d'accidents inquiétantes, perspec-tives d'augmentation du prix des transportspublics… L'Universiteit Hasselt propose undébut de remède à ces maux avec sa forma-tion aux « sciences de la mobilité ».

Chaque année,environ 25jeunes s'inscri-vent en pre-mière annéede bachelier :ce n'est pasbeaucoupquand onconnaît l’am-pleur de nosproblèmes demobilité.

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La voiture, reine ou paria ?Nous concluons l'entretien sur une question délicate : n'est-on pas en train de former contre la voiture des experts horsde contact avec la réalité, sans vision d'ensemble ? « Bonnequestion ! », répond Patricia Hellriegel. « Il incombe à l'uni-versité de former des professionnels de la recherche avecun regard objectif et une large ouverture d'esprit. Naturel-lement, chaque étudiant a sa façon de voir, mais avec notreformation, les tendances personnelles n'affecteront pas letravail. » Tout à coup, les files sur la route du retour nous pa-raissent plus courtes !

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Bart Jacobs

circulation

est possible de suivre le master ennéerlandais ou en anglais. Patricia re-grette que les francophones ne soientpas plus nombreux. Elle l'explique parle manque de contacts entre les uni-versités des deux côtés de la frontièrelinguistique, sans nier sa part de res-ponsabilité.L'UHasselt, souligne-t-elle, est la seuleà offrir cette formation parmi les uni-versités et hautes écoles de notrepays : « D'autres établissements pro-posent des formations partielles ou at-tirent des étudiants d'autres branchesqui orientent leur carrière vers la mo-bilité. » À l'UGent, par exemple, l'IDM(Instituut voor Duurzame Mobiliteit)rassemble l'expertise de plusieurschercheurs. « Notre programme deSciences de la mobilité est une forma-tion complète. C'est ce qui nous dis-tingue, et nous conserveronscertainement cette place exclusive en-core un certain temps, en tout cas enFlandre », ajoute Patricia.

ExpertiseLes étudiants qui suivent la formationont le choix entre deux options : « sé-curité routière » et « gestion de la mo-bilité ». La première, axée sur lapratique, donne une place centrale aurôle des pouvoirs publics. Les coursabordent la technologie, l'applicationdes réglementations, l'éducation et lasensibilisation. L'option Gestion de lamobilité, de nature plus théorique etquantitative, approfondit les choix pos-sibles face à la mobilité et à son orga-nisation. Au fil du temps, l'UHasselts'est forgé une solide réputation dansla recherche sur la mobilité par le biaisde son Instituut voor Mobiliteit (IMOB).Des étudiants et des diplômés y ex-ploitent et affinent leurs connaissancesdans diverses missions et spécialisa-tions. Spécialistes réputés, les profes-seurs Tom Brijs et Willy Miermans ontjeté les bases de l'Institut. Ils sont ré-gulièrement consultés en Flandre pourtout ce qui touche à la mobilité.

Plus d'infos online sur http :www.link2Fleet.com

La formation en Sciences de la mobilité s'articule sur 9 thèmespédagogiques :

1. Généralités de la circulation et de la mobilité : organisation du système de circu-lation et de transport, processus de circulation, durabilité, transports publics.

2. Espace : relations entre la politique d'aménagement et la politique de mobilité.3. Infrastructure : les moyens de transport et leurs besoins en termes d'infrastruc-

ture.4. Management : acquisition des compétences de gestion et développement

d'une vision.5. Modèles de mobilité : apprendre à utiliser les modèles quantitatifs pour mesurer

et prévoir les évolutions.6. Comportement : étudier et orienter le comportement humain dans le trafic.7. Recherche routière : étude quantitative et qualitative de situations concrètes de

la circulation.8. Applications : cas concrets et projets, en groupe ou non.9. Disciplines auxiliaires : mathématiques, économie, droit, sciences, etc. Toutes

ont un rôle important dans le contexte de la circulation.

Un expert en mobilité dans votreentreprise ?L'UHasselt recherche des entreprises dési-reuses d'accueillir ses étudiants en stagepour des projets de mobilité concrets, ouqui peuvent offrir à ses diplômés un emploide « mobility manager ». Vous pouvez aussicontacter l'UHasselt si vous souhaitez colla-borer à la recherche.Pour plus de détails sur la formation :www.uhasselt.be/mobiliteitswetenschappenContact :Patricia Hellriegel – [email protected] - 011/26.91.03

Circulation, infrastructure,aménagementdu territoire…la formation enSciences de lamobilitéaborde denombreux aspects.

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Dirk Steyvers - Photos : A. Siquet

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Le nouveau modèle a naturellement pour nom « mobilité », ausens le plus large du terme. Car selon la région, le savoir-faireet la culture d'entreprise, la notion de mobilité est interprétéetout différemment. « Et pour tenir compte de ces différencesde know-how et de culture, nous devons avant tout nous pro-filer comme le partenaire d'une réflexion orientée sur les solu-tions de mobilité », précise Erik Swerts. Johan Portier embraie :« Les facteurs dits hygiéniques sont les mêmes pour tous lesclients, petits ou grands. Les chiffres varient et les grandesflottes ont plus tendance à nous mettre au défi, mais nousvoyons bien que le sur-mesure se fait de plus en plus fréquent.J'ai d'ailleurs l'impression que notre activité, à caractère trans-actionnel, est en train d'évoluer vers le consultative selling. »

La clé sous la porteMais reste-t-il de la marge, demande Paul Verkinderen, avecces pressions financières qui peuvent être très fortes dans

une société de leasing ? La réponsed'Erik Swerts ne tarde pas : « Si nouscontinuons à agir comme actuellement,dans dix ans, nous aurons... », « …mis laclé sous la porte », achève Portier.Pourtant, tous nos interlocuteurs sontd'accord pour dire que la voitureconservera une place centrale dansleurs activités. En même temps, ils sa-vent que les jeunes salariés d'au-jourd'hui ont des besoins trèsdifférents. Jean-Marc De Geus, ErwinOllivier, Johan Baele et Daniël Peemans abondent dans ce sens. «Nous ne sommes plus à l'époque oùune voiture de société suffisait à sé-duire le jeune diplômé, dont le contrat

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Tous les spécialistes s'accordent : le marché du leasing automobile est à la croisée des chemins,en tout cas à la veille d'un modèle économique redessiné. C'est la raison pour laquelle nousavons réuni un panel d'experts dont le débat, nous l’espérons, clarifiera la situation.

Table ronde« Personne ne connaît la solution de demain»

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de travail était signé dans le show-room », analyse JohanBaele. Daniël Peemans élargit la problématique aux « diffé-rences situationnelles entre PME ». La mobilité, estime-t-il, estle défi de demain, et il faudra des solutions correspondantaux différentes situations.Erwin Ollivier nuance immédiatement : « À terme, vous savez,cette nouvelle génération voudra aussi sa voiture. Pas de voi-ture, c'est bien. Jusqu'au mariage et aux enfants... » Les so-ciétés de leasing traditionnelles, poursuit-il, auront encoreleur place. « Il s'agit de choix stratégiques. Chacun de nousdevra évaluer son rôle, et se réorienter au besoin. C'est pourcette raison que ma croissance va continuer, j'en suisconvaincu. Ma flotte va augmenter, sans que le kilométrageen fasse nécessairement autant. »Leo Lucas ose regarder plus loin : « La pression sur les résul-tats est très forte. Sans abandonner le modèle actuel, nousdevons développer en même temps de nouveaux concepts.Peut-être cela favorisera-t-il l'arrivée de nouveaux acteurs. »Ceux-ci, déclare Jean-Marc De Geus, existent déjà aux Pays-Bas, mais ils ont du mal à mettre le pied chez nous à caused'une fiscalité hostile.

Nouveaux produitsLes autres participants sont conscients de la présence de ces« challengers ». Erik Swerts confirme : « Il y aura potentielle-ment un chevauchement avec l'offre d'autres entreprises oude nouveaux acteurs. Et la mobilité ne fait pas gagner d'ar-gent, car elle n'en est encore qu'à ses débuts. Face à cela, àl'échelle de la société, n'oublions pas qu'un concept existantpeut évoluer, poussé par un nouveau concept. Le tout est desavoir jusqu'où ira cette évolution. »On ignore encore si les nouveaux besoins que Bart de Hoogrencontre dans la pratique donneront naissance à d'autresproduits ou méthodes de financement. Erwin Ollivier n'estpas du même avis : « L’expérience montre surtout que les so-lutions de mobilité ne percent que si elles sont offertes au ni-veau du conducteur. L'entreprise peut sélectionner etpromouvoir tout ce qu'elle veut, ce sont les utilisateurs quidéclenchent ou non la transition. » Daniël Peemans partagecette vision : le conducteur est le client final, dont la « mobilitéest financée par l'entreprise. » Erwin Ollivier ajoute : « Resteà savoir si la société va cesser de considérer la voiturecomme un privilège personnel pour en faire un élément dela solution de mobilité. »La conclusion est claire. Olivier Fossion la formule en cestermes : « Notre société de leasing ne peut en tout cas pascontinuer comme si de rien n'était. Nous ne sommes pas làpour multiplier les voitures sur la route, mais pour créer de lavaleur à l'intention de nos actionnaires. Créer de la valeur,cela peut se faire en mettant des voitures sur le marché ouautrement. »

Des idées sans soutienLe conducteur est le client final, disions-nous. La preuve : lamise en œuvre des nouvelles solutions n'a rien d'une siné-cure. « Notre Holiday Car n'a pas séduit », déclare Johan Portier. « De nombreuses entreprises soutenaient l'idée, maistrop peu de conducteurs étaient disposés à se contenter

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Johan Baele, propriétaire Fleetexpert.

Jean-Marc de Geus, Label Manager Belgium Directlease.

Olivier Fossion, Sales Director & Deputy General ManagerALD Automotive.

Erwin Ollivier, General Manager De Lage Landen Leasing.

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d'une voiture plus petite. » D'après Leo Lucas (et il n'est pasle seul), l'explication se situe dans la fiscalité actuelle. « Entant qu'instrument de rémunération, la voiture dépasse lesbesoins de mobilité du conducteur. La fiscalité n’aidant pas,nous restons prisonniers de cette situation. »

Plates-bandesLa recherche de la mobilité signifie apparemment que lesconsultants et les sociétés de leasing empiètent de plus enplus sur leurs plates-bandes respectives. Nos interlocuteursne le contestent pas, mais nuancent : tout le monde voit quele tissu économique est en train de changer profondément.Suit un plaidoyer pour plus de collaboration et de réseaux,un peu comme Renta tente de l'imposer aujourd'hui. Jean-Marc De Geus intervient : « Nous définissons ensemble unetendance dans laquelle chacun pourra exploiter son avan-tage concurrentiel. » Johan Portier approuve : « Je crois quenous devons dépasser résolument le stade du fournisseurde voitures et nous profiler en tant que secteur. Nous pour-rions prendre l'exemple de la SNCB, mais il y a aussi de ci,de là, des entreprises pop-ups qui éclosent et nous mènentla vie dure avec leurs systèmes d'information en temps réel,une valeur ajoutée indéniable pour leur activité de conseil. »Les choix stratégiques doivent en tenir compte. Erwin Ollivier ne voit pas les choses de cette façon : « Je suisd'un avis différent. Vous risquez de manquer de ressourcesà force d'investir. La force de notre secteur réside dans lacréation de liens. Personne ne sait quelle est la solution dedemain. Peut-être avons-nous affaire à une mode : dans20 ans, nous nous rappellerons cet épisode amusant, en res-tant des sociétés de leasing traditionnelles. Mais peut-êtrepas. Et nous ne pouvons pas courir ce risque. C'est danscette optique que nous favorisons les réseaux et que nousnous connectons aux prestataires, des innovateurs les plusfous aux autres sociétés de leasing, pop-ups et consultants. »

Le grand défiBart de Hoog note à juste titre : « Lancer de nouvelles initia-tives en groupe, c'est une bonne idée, mais elle contredit lapratique, où chacun défend ses propres intérêts, becs et on-gles. » La demande de différenciation est claire ; tout lemonde l'admet. Erik Swerts adopte un point de vue construc-tif : « Le travail de Renta est purement ‘facilitateur’. Il y a sixans encore, cette forme de collaboration inoffensive auraitété considérée comme un blasphème. C'est devenu une évi-dence. » Pour Johan Portier, dans d'autres domaines, lanorme émane souvent du secteur, et chacun met en avant sapropre solution sous la forme d'une unique selling proposi-tion. Nic Steyaert s'inquiète quant à lui de cette discussion :« Les petites sociétés de leasing comme la nôtre se retrou-vent tous les jours dans cette situation. Nous ne disposonspas des mêmes avantages d'échelle que vous. C'est tous lesjours que nous devons convaincre le client de notre qualitéet de nos services de conseil. »La volonté de différenciation signifie-t-elle que le secteur duleasing, comme l'aviation, doit tout partager ? La question nefait pas l'unanimité. Pour Leo Lucas, « les fondements géné-riques sont les mêmes. Ils devraient nous permettre de dé-

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Eric Swerts, Director Operations Alphabet Belgium.

Leo Lucas, Managing Director inMotiv.

Nic Steyaert, Sales Manager Westlease.

Daniël Peemans, Sales Manager KBC Autolease.

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passe ou ne passe pas pour des raisons diverses ; le prix enest une parmi d'autres. Naturellement, c'est le produit qui dé-termine à quel point cette affinité peut être valorisée au ni-veau du tarif. « Mais c'est au client de fixer ses priorités »,conclut Olivier Fossion.

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Bart de Hoog, General Manager Benelux Dragintra.

Johan Portier, Commercial Director LeasePlan Belgium.

Paul Verkinderen, Sales Director Europe & MEA Chevin FleetSolutions.

velopper une plate-forme commune pour la gestion desflottes. » Olivier Fossion doute. À ses yeux, le secteur aéronautiquen'a plus que les coûts et la logistique pour se différencier. Deson côté, Jean-Marc De Geus veut éviter que le leasing nese banalise en tant que produit. Le conducteur individuel,ajoute Daniël Peemans, doit de plus en plus se faire enten-dre. Erik Swerts est d'accord, mais il renvoie aussi aux socié-tés de leasing elles-mêmes : « Le secteur a tout fait pourtransformer son produit en produit de base, avec un seul fac-teur de différenciation : le prix. Nous avons trop souvent ou-blié de mettre nos spécificités en avant. » Erwin Ollivier aussia parfois le sentiment de devoir jouer les vendeurs de luxe. Ilsouhaiterait voir les sociétés de leasing et le secteur jouer unrôle moteur dans la responsabilité sociale de l'entreprise.

Autres partiesTout cela ne veut pas dire que les sociétés de leasing et lesconsultants s'affrontent autour de notre table. Au contraire.Olivier Fossion : « Il est clair que tous les consultants ne tra-vaillent pas de la même façon, mais nous n'avons rien contrela consultance pure. Mieux : plus le marché se professionna-lise, plus nous pourrons rechercher de véritables solutionsde mobilité. Daniël Peemans apprécie aussi le travail desconsultants : dans un contexte déterminé, ils analysent la ges-tion des parcs, attirant l'attention sur les droits et les obliga-tions. Pour Erik Swerts, c'est le marché qui décide dans quellemesure les consultants et les sociétés de leasing se complè-tent ou non. Bart de Hoog précise que le marché de la consultance gagnelui aussi en maturité. « Les organisations spécialisées dans lagestion de flotte – c'est ainsi que nous nous appelons – doi-vent pouvoir fournir des collaborateurs opérationnels, straté-giques et tactiques. » Les participants au débat restentpourtant quelque peu sceptiques quant à la manière dont lesconsultants comparent les services : leur intervention va àl'encontre de la différenciation que les sociétés de leasingrecherchent. Bart de Hoog décrit la situation en d'autrestermes : « Nous nous efforçons de faciliter au maximum lacomparaison des produits. Pour que les services soient com-parables, nous appliquons des coefficients aux prix, en fonc-tion de la force de ces services offerts par la société deleasing. Ajoutons à cela qu'une car policy est régie par lesRH, l'autre par les finances, et que dans ce dernier cas, l'élé-ment financier du service pèse plus lourd. Enfin, là où l'auto-matisation s'arrête dans la société de leasing, nouspoursuivons la centralisation et l'uniformisation. »

Feel goodLogiquement, Erik Swerts conclut sur une note humaine : « Jecrois que le client de demain devra choisir le fournisseur avecqui il a le plus d’affinités, celui à qui il s'identifiera le plus faci-lement, au sens le plus large. Le reste est en effet très com-parable. En d’autres termes, c’est un secteur où le côtéhumain joue beaucoup. » Daniël Peemans est du même avis :le client doit se retrouver dans le produit, mais aussi dans lecontact avec le fournisseur. Le prix est un facteur important,sans être déterminant. Pour Jean-Marc De Geus, le courant

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DrivOlution : pour diminuer les risques de la flotteL’objectif de DrivOlution est d’offrir unconcept intégral permettant de limiterau maximum les risques de sinistresd’une flotte de véhicules et les coûtsqui en découlent. Pour ce faire, la so-ciété propose un panel de services etformations qui peuvent être élaboréssur mesure. Par exemple : un diag-nostique de la politique de préven-tion de l’entreprise, une analyse desrisques et des statistiques de la flotte,la mise sur pied d’un plan de préven-tion ou d’une politique de flotte.L’aspect formation est aussi importantavec, entre autres, des cours deconduite défensive ou économique,ou du coaching individuel de conduc-teur afin de les sensibiliser auxrisques d’accident. Dans le même but, DrivOlution pro-pose aussi des outils de communica-tion comme des journées « sécurité »organisées dans les entreprises, desrallyes, des ateliers de sensibilisationou des mini-films ou campagnes d’af-fichage interne à destination des tra-vailleurs.

EuroFleet Consult :près de 20 ans d’expérienceActive depuis 1995 dans le secteurdes flottes et du financement auto-mobile en Belgique et sur la scèneinternationale, EuroFleet Consult pro-

pose un panel d’activités qui s’articule autour de trois di-mensions complémentaires : des conseils, des outils pra-tiques et de la formation. Concrètement, il s’agit d’outils etconseils d’aide à la prise de décision stratégique, d’étudesde marché, d’enquêtes de satisfaction, de conseils sur lemanagement de l’activité, d’outils d’aide à la vente ou en-core de formation des forces de vente, qui sont établiesspécifiquement en fonction des besoins de votre entre-prise. Aujourd’hui, la société est active dans 23 pays. Et elle peutse targuer d’avoir quelques clients de choix comme Renault, Nissan ou Jeep pour les constructeurs automo-biles, Athlon Car Lease pour les sociétés de leasing, maisaussi les différentes entités leasing du groupe D’Ieteren etcelle de Renault.

Eurofleeting Services Belgium : adapté à votre entrepriseActive au niveau international, la société Eurofleeting Services propose un large éventail de services qui s’adap-tent à votre entreprise parmi lesquels du conseil, du repor-ting, mais aussi des outils pratiques destinés à aider le

Les sociétés de consultance sont très nom-breuses sur le marché belge. Si elles onttoutes pour rôle d’aider les entreprises à opti-maliser la gestion de leur flotte automobile etdonc de leur faire gagner de l’argent, elles lefont toutes de façon différente. Epargnez-vousla tâche de les comparer, nous l’avons faitpour vous.

ConsultantsTour d’horizon

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qui permet de calculer le coût réel dela voiture de société ou de la flotte,en incluant les aspects fiscaux. Au ni-veau de sa clientèle, elle comptequelques grands noms du monde automobile parmi lesquels BMW, Jaguar, Toyota, Opel, Ford, Lexus,ainsi que du monde du leasing avec des sociétés comme Belfius Autolease ou ALD Automotive.

Fleet Logistics Belgium : des solutions clé en mainPrésente dans 20 pays européens,Fleet Logistics conseille et oriente sesclients dans tous les domaines tou-chant à la gestion de flotte, depuis lefinancement et les services associésjusqu’aux questions de politique au-tomobile et d’amélioration des process. Concernant les voitures,Fleet Logistics assure un suivi depuisla commande jusqu’à la restitution duvéhicule. La société propose des solutions clé en main qui couvrent parexemple la gestion des fournisseurs,du conseil, du benchmarking, lecontrôle automatisé des factures, unoutil de reporting et de traitement descoûts, un service d’assistance auconducteur, la gestion des cartes carburant et bien d’autres services.Tout cela dans un seul but : optimiserla gestion de flotte et surtout réduirele TCO.

Fleet&DriverCare : réduire le nombre d’accidentsFleet&DriverCare s’est donné unemission : réduire le nombre d’acci-dents et leur gravité, et former lesconducteurs à une conduite plus sé-curisée et plus écologique. Celapasse notamment par Mobileye, unesolution basée sur une caméra per-mettant de prévenir les collisionsavec un piéton ou tout autre usagerde la route, mais aussi de signaler lesdépassements de ligne blanche, parexemple. Pour ce qui est de l’aspect écolo-gique, Fleet&DriverCare propose dedévelopper un logiciel qui incite leconducteur à se tourner vers une voi-ture plus verte au moment de choisirsa nouvelle auto. Concrètement,avant de valider son choix, le logiciellui propose une sélection de véhi-

gestionnaire de flotte, mais aussi les conducteurs. Eurofleet Services dispose d’un software online qui se veutêtre une aide au fleet manager dans la gestion quoti-dienne de sa flotte et qui a été développé par des fleetmanager. Ce logiciel comprend notamment un configura-teur de véhicules, développé en fonction de votre budgetet des catalogues automobiles, un outil de reporting enligne du TCO et de la situation de la flotte.

Experts4fleet : des outils pour la fiscalité Depuis 2011, Experts4Fleet fait partie de Gloriant, la sociétéqui édite le logiciel XPO Fleet Management. Parmi ses ac-tivités, on trouve évidemment la promulgation de conseilsaux professionnels du secteur, mais aussi l’organisation deworkshops, séminaires ou conférences, avec pour thèmeprincipal la fiscalité des voitures de société. L’entreprisepropose également la formation et le coaching des res-ponsables ventes. Elle est capable de livrer des études ouaudit TCO de votre parc automobile, des conseils person-nalisés pour votre car policy, des conseils en termes de fis-calité et bien sûr son programme XPO Fleet Management

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Lesconsultantsproposent desaudits ou desanalyses de lasituation devotreentrepriseavant d’établirdes conseilsque vouspourrez mettreen pratiquepour améliorerla gestion devotre flotte.

Damien Malvetti

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puis l’analyse de votre situationjusqu’à la réalisation de votre plan demobilité complet, dont ils assurerontensuite le suivi. Traject mise également beaucoup surl’aspect « durable » de la mobilité. Ence sens, les propositions et conseilsdes consultants relèvent toujoursd’un aspect écologique.

Il ne s’agit évidemment ici que d’unéchantillon des nombreuses sociétésde consultants qui existent en Belgique. Outre celles déjà présentesdans notre table ronde (cf. les pagesprécédentes), vous pourrez retrouverla liste complète dans la rubriqueFleet Essentials de notre site web, enscannant le QR Code ci-dessous.

cules dont l’impact écologique est moins élevé. La sélec-tion est fonction des données indiquées par l’entreprise(limite CO2, TCO, etc.).

Technofleet : un logiciel adapté aux besoins de chacunTechnofleet a développé l’outil FleetTester, un logiciel quivous permet, une fois vos données encodées, de détermi-ner les forces et les faiblesses de votre processus de ges-tion de flotte, et donc le niveau de services adaptés à votresituation. Sur base des résultats, le consultant de Technofleet peut ainsi vous conseiller sur la meilleurefaçon d’améliorer certains processus au sein de votre en-treprise.Technofleet a aussi mis au point un logiciel à destinationde tous les acteurs mobilité au sein de la société (fleet ma-nager, conducteur, fournisseur, etc.) pour offrir à chacunles informations qui peuvent l’intéresser. Par exemple, desstatistiques de consommation de la flotte en temps réelpour le fleet manager ou un système d’encodage desdommages pour le conducteur.

Traject : axé sur la mobilité durable Traject a fait de la mobilité au sens large son cheval de ba-taille. Les consultants analysent avec vous votre situationet vos besoins en matière de mobilité pour la rendre plusefficace. Sur base des réponses, ils élaborent un plan demobilité et, en fonction des demandes et besoins, peuventdévelopper et assurer le suivi de systèmes de transportssur mesure, imaginer une nouvelle gestion du stationne-ment, s’occuper du marketing et de la communication devos services mobilité auprès de vos travailleurs, etc. Bref,ils assurent la gestion quotidienne de votre mobilité, de-

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Dossier >> Leasing & Consultancy

La liste complète des sociétés de

consultance est à retrouver

sur...http://www.link2fleet.com

ChezDrivOlution, la priorité a été mise sur laprévention des risques desinistres auxvéhicules de flotte.

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D'abord, la maîtrise des coûts et la recherche de l'efficacité(financière et autre) sont bien plus qu'une simple mode. Cesont des données dont nous allons devoir tenir compte du-rablement, et les autres secteurs d'activité n'y échapperontpas.Outre ces généralités, les orateurs nous ont aussi apprisque la gestion des flottes réservera une place croissanteà l'individu. Si le responsable d'hier pouvait se contenterde tenir à l'œil un parc de voitures, sa mission principaleconsiste à présent à s'occuper des conducteurs, quel quesoit le moyen de transport utilisé dans les déplacementsprofessionnels et domicile-lieu de travail. Ce décalagedans le sens « driver management » correspond manifes-tement à une autre tendance actuelle, celle de l'employéimpliqué qui, non content de « pointer », fait plus que cequi lui est demandé. Il s'investit dans l'entreprise, se met àla place de l'employeur, fait preuve de passion et s'efforceproactivement de générer de la valeur. En contrepartie, ilcompte sur une reconnaissance correcte. Bref, sous lapression des contraintes financières, la gestion de flottedevient plus que jamais un « people's business ».

Exploiter l'innovationCette évolution permet une adapta-tion beaucoup plus rapide aux ten-dances de la société, mais aussi auxnouveaux produits « fleet » et leasing.En effet, si la plupart des entreprisessont à même d'estimer correctementce que sera leur effectif à court,moyen, voire long terme, les solutionsde mobilité et les possibilités de dé-placement dont elles disposeront de-main sont beaucoup moins claires.D'autant que la nouvelle générationde salariés attend du « sur mesure ».L'employeur a intérêt à se faire à cetteidée : demain, on lui demandera enpriorité de répondre à des besoinspersonnels. Les allocutions pronon-cées ont d'ailleurs demandé à plu-sieurs reprises une réglementation etune fiscalité adaptées à cette de-mande de flexibilité.

Big BrotherNous pouvons en dire autant dudébat d'experts qui réunissait autourd'une même table des sociétés deleasing, des constructeurs automo-biles et des sous-traitants. Naturelle-ment, aucun de ces acteurs ne sait à

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Driver Management >> Link2Fleet Forum

Comme l'an dernier, notre cérémonie de remise des Awardsétait précédée d'un forum. Les intervenants ont une fois deplus suscité un vif intérêt. Quelles leçons tirons-nous au-jourd'hui d'un forum résolument tourné vers demain, voireaprès-demain ?

Gestion des coûts ou des conducteurs ? Le collaborateur au centre

des préoccupations

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Les « bonnes pratiques » restentl'instrument de choix pour évaluer etaffiner les méthodes de travail. Nosremerciements à Kathelijne Verboomen,Business Unit Manager Reward-Tax SDWorx; Hilde Janssens, Director HRGrontmij Belgium et Jenny Martinez,Facility Manager Alter Domus.

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1. Cette foisencore, le forum aattiré une belleaffluence..

2. Ont participé audébat : RobertoFonseca, GeneralManager ArvalBelgique, OlivierFossion, SalesDirector & DeputyGeneral ManagerALD Automotive,Marc Longin,Director FuelCards & E-Business TOTAL,Nicolas Mulders,General ManagerARC, OlivierSermeus,ManagingDirector HyundaiBelux et PierreDeneus,ManagingDirector GeneralMotors Belgium.

Dirk Steyvers- Photos : EVENTATTITUDE / T. BELVAUX

quoi ressembleront les flottes et le leasing en 2030, maisles tendances identifiées par le « trend watcher » SergeDielens sont éloquentes. À propos de la gestion desconducteurs, il a posé la question de la domination crois-sante des données : les conducteurs ont parfois l'impres-sion d'être surveillés en permanence. Les sociétés deleasing n'ont pas l'ambition de jouer les Big Brother, pré-férant depuis un certain temps une communication plusouverte avec le conducteur individuel. Comme lesconstructeurs automobiles, cependant, elles sont trèsconscientes du potentiel des données. D'une part pour lesbesoins de leur propre activité ; d'autre part, elles com-prennent que Google et Facebook pourraient bien se pro-filer (beaucoup) plus vite que prévu comme de nouveauxconcurrents.

Nouvelle technologieTous ceux qui connaissent le secteur sont unanimes : lesnouvelles technologies influenceront notre mobilité de de-main. Elles touchent donc au cadre de vie et au contextesocial de chaque personne, comme les membres du panell'ont souligné. Aussi est-il rassurant d'apprendre que ceux-ci sont tous prêts à relever les défis qui les attendent àl'avenir.En tant qu'organisateurs, nous attendons avec impatiencela prochaine édition. Nous vous donnons rendez-vouspour un forum plus interactif, qui se clôturera en 2015 surles mêmes festivités.

Expert en tendances,Serge Dielens asoumis au panel unesérie de défis d'avenir.

1. 2.

Retrouvez les présentations du forum sur notre site webhttp://www.link2fleet.com

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Esso Card : plus de 13.000 stationsEsso propose une carte couvrant la Belgique (710 stations),et une l’Europe (13.000 pompes). Elles permettent de ré-gler ses achats dans les boutiques Esso et les taxes rou-tières. Des services à la carte pour lesquels, l’entreprisequi choisit l’Esso Card, peut décider de bloquer ou limiterl’accès à chaque bénéficiaire. Pour éviter les fraudes, un outil en ligne permet au ges-tionnaire de flotte de tenir à l’œil les dépenses des travail-leurs en temps réel, et de bloquer ou d’annuler une carteen cas de perte, vol ou fraude.Une application smartphone permet à l’utilisateur de loca-liser la station la plus proche.

Q8 Liberty Card : pour la Belgique ou le BeneluxIci aussi, 2 versions sont proposées. La première donneaccès à plus de 380 stations Q8 en Belgique et la secondecouvre 650 pompes Q8 et Tango au Benelux. La cartepeut aussi être utilisée dans les commerces Shop&Go etPanos et dans les car-wash, si le gestionnaire de flotte ena donné l’accès au détenteur. Chaque carte est liée à un outil online qui permet de suivreen permanence son utilisation, de la bloquer en cas desouci, et de réaliser des rapports de consommation de car-burant.Enfin, Q8 dispose d’une app smartphone pour localiser lastation la plus proche ou planifier un itinéraire.

Lukoil : un paramétrage personnalisé185 stations sont couvertes par la carte Lukoil belge, tandisqu’une version internationale ajoute notamment 2 pompesau Luxembourg et 200 aux Pays-Bas. Le producteur pétrolier russe propose un système online

pour contrôler en temps réel l’usage qui est fait de chaquecarte, avec une possibilité de paramétrer des limites deconsommation sur une durée déterminée ( jour/semaine/mois) pour chaque utilisateur. En cas d’abus ou d’utilisationanormale, le responsable au sein de l’entreprise est desuite avisé.Faute d’une app smartphone, Lukoil propose de téléchar-ger un programme à installer sur un GPS pour avoir accèsà toutes les stations du réseau.

Shell Eurocard : une équipe anti-fraude contrôleChez Shell, 3 formules de cartes sont proposées : une nationale, une multinationale et une internationale. Shelldispose de 450 stations en Belgique et 22.000 à travers

Driver Management >> Analyse

Pour réduire les coûts et faciliter la gestion desfrais de carburant de leur flotte, de plus enplus de sociétés optent pour la carte carbu-rant. En Belgique, on en trouve plus de 20 surle marché. Quels sont les avantages de cha-cune ? Voici un comparatif des principales. Re-trouvez aussi notre tableau comparatif onlineen scannant le QR code ci-dessous.

Cartes carburant L’embarras du choix

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le monde plus 10.000 sites partenaires. La carteintègre la possibilité de régler le car-wash et lestaxes routières, et est reliée à un système onlinequi permet au gestionnaire de flotte de garderconstamment un œil sur les dépenses carburantdes collaborateurs. Depuis peu, la sécurité a en-core été renforcée avec l’intégration d’une tech-nologie qui analyse les paiements et les filtreselon les mêmes méthodes que celles utiliséespour les cartes de crédit. Les cas suspects sonttransmis à une équipe anti-fraude qui avertit leclient dès qu'un risque est confirmé. A partir d’une flotte de 20 cartes, Shell offre uneréduction sur le prix à la pompe de 0,07€ dans

la station de votre choix et de 0,03€ dans tousles autres sites Shell du pays. Shell a également développé une applicationsmartphone qui permet de localiser une stationà proximité, et de paramétrer des rappels pourl’entretien de sa voiture ou le paiement de sonassurance.

Total Card : pas plus de 3 prélèvements en 24HChez Total, 3 formules existent. La première selimite aux 500 stations du territoire belge, la se-conde aux 1000 du Benelux et la troisième cou-vre 11.000 pompes en Europe. On peut y ajouter

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Damien Malvetti

Grâce aux cartescarburant, onpeut faire leplein de sonvéhicule sansperdre de tempset s’inquiéter duticket. Letravailleur gagnedu temps, toutcomme legestionnaire deflotte, pour quila gestion desfrais decarburant estfortementsimplifiée.

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la possibilité de régler des achats dans les shops, de payerle car-wash ou l’entretien de son auto. Ici aussi, le systèmepeut prévoir une limite d’achat sur une période détermi-née. Et lorsqu’une même carte effectue plus de 3 prélève-ments en 24H, le système détermine automatiquementune fraude et prévient le responsable au sein de l’entre-prise grâce au système online. Celui-ci permet égalementde tenir à l’œil l’état de votre parc ou de bloquer une carte. Enfin, en plus de la localisation des stations, l’applicationsmartphone offre une info trafic en temps réel. A noter que Touring, via son offre Touring Business Solution (TBS), propose une carte carburant en collabora-tion avec Total. Elle offre les mêmes avantages que la carteTotal, mais avec une réduction supplémentaire sur le prixà la pompe, réservée aux clients TBS.

DATS24 : le seul à proposer du GNVPropriétaire de plus de 100 stations dans notre royaume,DATS24 a développé sa propre carte. Ici aussi, on peutprévoir une limite de kilométrage et de type de carburant. DATS24 ne dispose pas d’un système de contrôle des dé-penses via internet. Le client reçoit une facture mensuellepar e-mail pour chaque carte. Et c’est à ce moment qu’ilpeut contrôler les dépenses. Par contre, DATS24 est l’unique acteur pétrolier à proposerdu gaz naturel de ville à la pompe.

CAPS : un accès à plus de 500 stationsCAPS, la carte développée par la société G&V, offre l’accèsà ses 500 stations en Belgique et au Luxembourg, et auxenseignes Maes, VanRaak, Desimpel, Heites et Texaco.Au niveau de la sécurité, en plus de proposer un systèmede gestion et de contrôle en ligne, la carte peut être para-métrée pour ne permettre l’achat que d’un seul type decarburant. De quoi éviter les fraudes ou abus.

OCTA+ : 850 stations en BelgiqueDisponible en version belge ou benelux, la carte OCTA+offre soit accès à 850 stations dans notre pays, dont lesenseignes Power, Avia, Texaco et le réseau DCB, soit à350 pompes supplémentaires aux Pays-Bas et au Luxembourg. Ici aussi, le gestionnaire de flotte peut choisirde bloquer la carte sur un type de carburant pour éviter

les abus et même de fixer une limitefinancière à l’utilisateur.Octa+ ne prévoit pas de gestion on-line. Pour vérifier les dépenses dechaque carte, il faut attendre de rece-voir sa facture mensuelle.

Network Fuel Card : la plus grandecouverture multimarquesLa Network Fuel Card propose l'offremultimarques la plus large avec 1400stations en Belgique (Shell, Esso,Total et Q8) et 22.000 en Europe(Shell et Esso). Comme d’autres, elle permet, si legestionnaire de flotte a activé cesservices, de régler certains achatsdans les shops ou de payer le car-wash et les péages routiers. Côté sécurité, une limite de dépensespeut être fixée et plutôt qu’un sys-tème online de contrôle, c’est uneéquipe spécialisée interne à NFC quis’occupe de vérifier en permanenceles transactions et qui averti le ges-tionnaire de flotte en cas d’utilisationinhabituelle. Pour pallier l’absence d’une applica-tion smartphone pour localiser lesstations accessibles, NFC propose ceservice sur son site web.

Fleetpass : un prix unique partoutLa carte Fleetpass couvre 2600 sta-tions sur le Benelux, dont 1500 cheznous. Il s’agit de pompes privées,mais aussi d’enseignes comme Shell,Q8 ou Texaco. La localisation peut sefaire via l’application smartphone. Leclient dispose quant à lui d’un outilonline pour contrôler les dépensesdes différentes cartes.Fleetpass présente l’avantage d’offrirun prix hebdomadaire avantageux etidentique pour tous les pleins de car-burant. Plus besoin de chercher lastation la moins chère, le conducteurfait le plein dans la pompe partenairede son choix. En fin de semaine,Fleetpass attribue à tous les pleinsréalisés le prix le plus avantageux.Une formule Fleetpass+, cumulant lacarte Fleetpass avec l’Esso Card estaussi proposée. Elle permet d’éten-dre le réseau de stations accessiblesà 2900 à travers le Benelux.Makro propose une carte qui, en plusdes 6 stations propres, donne accès

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Damien MalvettiDriver Management >> Analyse

Texaco ainventé lesystèmed’achat decarburant sanscarte, un peu àl’image dusystèmeTélépéage enFrance.

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Damien MalvettiDriver Management >> Analyse

aux enseignes du réseau Fleetpass.Elle est reliée au programme de ges-tion online Velocity.

VAB : participez à des programmesde fidélitéVAB collabore avec 2 fournisseurs etpropose soit la VAB Q8 Card, cou-vrant la Belgique (365 stations), soit la VAB Esso Card (265 en Belgique et 6000 filiales partenairesen Europe).Toutes deux sont utilisables dans lesshops liés et car-wash et offrent uneréduction de 10%. La version euro-péenne permet également de payerles péages routiers. Autre avantage, chaque carte est liéeà un programme de fidélité (pointsPlus de Delhaize pour la Q8 et points Extra pour l’Esso Card) qui permet, àchaque plein, d’engranger des pointséchangeables en bons de réductionou cadeaux.

Texaco : faites le plein sans cartecarburant !Texaco Benelux s’est allié à BPFrance pour créer la carte Go TheEasy Way. C’est ainsi un réseau de800 stations Texaco en Belgique,300 BP aux Pays-Bas et Luxembourget 400 BP en France qui est couvert.Ici aussi, la carte peut donner accès àdes services complémentairescomme les shop, les car-wash, etc.Et la sécurité n’est pas en reste. GoThe Easy Way a développé un sys-tème online qui permet au client dedéfinir des limites financières et géo-graphiques pour chaque carte. Lesystème se charge lui-même de véri-fier les transactions et de prévenir leclient en cas de suspicion de fraudeou de vol d’une carte. Enfin, Texaco a lancé le systèmeOne2Go qui permet d’acheter du car-

burant sans carte. Concrètement, le réservoir d’essenceest équipé d’un tag placé sur l’ouverture de remplissage.Et le pistolet de la pompe est pourvu d’un lecteur sans filqui lit ce tag. Après avoir fait le plein, vous pouvez directe-ment poursuivre votre route. Le système enregistre laquantité de carburant prélevée et l’ajoute à votre solde àpayer. Fini les soucis de perte ou vol de carte et d’oubli ducode pin. Une vingtaine de stations Texaco sont équipéesen Belgique, mais le réseau devrait encore s'étendre.

Avia et Power : une réduction supplémentaireGrâce à une collaboration avec Avia et Octa+, la cartePower donne accès à un réseau de 400 stations en Belgique. Pas d’application smartphone ou de programmede gestion online, mais la carte Power offre un avantagesur ses concurrents : une réduction sur le prix officiel dansles stations Power en fonction de la vente totale. Autre-ment dit, plus vous faites de pleins chez Power, plus la ré-duction est importante. Couvrant exactement le même réseau, la carte Avia dis-pose des mêmes services que sa cousine. Elle offre éga-lement une remise supplémentaire à la pompe.

DCB : aussi pour les stations indépendantesEnfin, la DCB (Diesel Cards Belgium) couvre un vaste ré-seau d’enseignes connues (Esso, Octa+, Shell,...), maisaussi des sociétés pétrolières indépendantes. En tout, cesont plus de 500 stations qui sont accessibles en Belgique. La carte est également reliée à un système en ligne quipermet de garder à l’œil les transactions, de gérer lescartes et de les bloquer en cas de souci.Et une application online offre une vue d’ensemble detoutes les stations disponibles, en Belgique et aux Pays-Bas.

En Belgique,on compteplus de20 cartescarburantdifférentes surle marché.

Retouvez surhttp://www.link2fleet.com

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Le principe fiscalDepuis 2005, l'avantage de toute nature correspondant àl'usage privé de véhicules de société est soumis à une co-tisation de solidarité, aussi appelée cotisation CO2. Exclu-sivement à la charge de l'employeur, la cotisation estacquittée trimestriellement via la déclaration ONSS.

FormuleLa cotisation de solidarité ou cotisation CO2 se calculechaque mois ; elle est fonction du type de carburant et desémissions de CO2 du véhicule. Voici le calcul pour 2014 :Véhicules à essence : [(Y x 9) – 768]:12 = euros x 1,2048Véhicules diesel : [(Y x 9) – 600]:12 = euros x 1,2048Véhicules GPL : [(Y x 9) – 990]:12 = euros x 1,2048Véhicules électriques : 20,83 euros x 1,2048Minimum : 25,10 euros

Y = émissions de CO2 en grammes par kilomètre, suivantle certificat de conformité de la voiture. En l'absence dedonnées, le calcul se base sur une hypothèse CO2 de182 g/km pour les véhicules à essence et de 165 g/km pourles diesel. L'employeur doit payer la cotisation CO2 pourtoute voiture de société, que celle-ci soit utilisée duranttout le mois ou seulement une partie de mois.

Différence entre véhicule desociété classique et « utilitaire »Depuis peu, pour les besoins de lacotisation de solidarité, l'ONSS faitune distinction entre le véhicule desociété classique et l'utilitaire. Par «utilitaire », on entend le « vrai » utili-taire au sens fiscal, par oppositionaux véhicules d'entreprise ordinaires(voitures, minibus, tout-terrain, etc.)des catégories M1 et N1. Le véritableutilitaire « fiscal » est un véhicule qua-lifié comme tel par le fisc : son ATN secalcule donc sur la valeur réelle duvéhicule. Il s'agit concrètement desvéhicules dont la MMA ne dépassepas 3.500 kg et qui remplissent unesérie de conditions techniques. Lespick-ups sont normalement concer-nés, de même que les camionnettesavec espace de chargement à l'ar-rière, dépourvues de vitres, que la loin'autorise pas à transporter des pas-sagers.

Driver Management >> Fiscalité

L'ONSS annonce qu'en principe, la cotisation de solidarité nesera plus due sur les « véhicules utilitaires », pourvu qu'ils nesoient pas affectés à un usage privé. Cette position figure dansdes instructions administratives récentes de l'ONSS. Le mo-ment est bien choisi pour récapituler les règles régissant la co-tisation de solidarité.

Cotisation de solidaritéCotisation de solidaritésur les utilitaires :l'ONSS change de position.

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Nouvelle approche dudéplacement domicile-lieu detravailLe principe est le suivant : dès le mo-ment où le salarié utilise la voiture desociété pour se déplacer entre sondomicile et son lieu fixe de travail, lacotisation de solidarité est due. Il estdéjà question de lieu fixe de travaillorsque le salarié effectue des pres-tations à l'endroit en question et s'yrend avec le véhicule au moins40 jours par an (consécutifs ou non).

L'exception des utilitairesDans ses instructions du deuxièmetrimestre 2014, l'ONSS introduit unenouvelle exception :Si le déplacement domicile-lieu detravail se fait à bord d'un utilitaire, lacotisation de solidarité n'est plus exi-gée. Le fait que le salarié utilise le vé-hicule pour se rendre au siège del'entreprise, sur un chantier ou chezun client ne fait pas de différence.

Même si le travailleur gagne le même endroit tous les ma-tins et en revient tous les soirs, d'un bout à l'autre de l'an-née, sans prendre le volant de l'utilitaire pendant lajournée (pour le travail), la cotisation de solidarité n'est pasprélevée.

Conclusion : si le travailleur se sert d'un utilitaire pourses déplacements domicile-lieu de travail, le véhicule estexempté de la cotisation de solidarité. Il faut cependantqu'aucun usage privé ne soit permis (voir plus loin).

Exception pour les véhicules ordinaires avec lieu variablede travail et sans usage privéSi le salarié n'a pas de lieu fixe de travail et que le véhiculen'est pas utilisé à d'autres fins privées, ce véhicule ordi-naire est exonéré de la cotisation de solidarité. Mais quelleest la définition du lieu fixe de travail ?

Le lieu fixe de travail remplit deux conditions :• le travailleur y fournit effectivement des prestations d'une

certaine ampleur (sa propre entreprise, un chantier, unclient, etc.).

Exemple : Le technicien qui se rend dans l'entreprise lematin, y répare des appareils et va les installer en clientèle

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L'ONSSannonce qu'enprincipe, lacotisation desolidarité nesera plus duesur les« véhiculesutilitaires »,pourvu qu'ils nesoient pasaffectés à unusage privé.

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l'après-midi effectue un déplacement domicile-lieu de tra-vail, même s'il ne repasse pas par la société à la fin de sajournée mais rentre directement chez lui après son dernierclient. En revanche, quelqu'un qui ne passe par l'entre-prise, ne serait-ce que pour charger des marchandises,puis consacre la journée à livrer celles-ci avant de rentrerchez lui, n'a pas de déplacement domicile-lieu de travail,car il ne fournit pas de prestations d'une certaine ampleurdans l'entreprise.• le véhicule se rend au moins 40 jours par an au même en-

droit, que ces jours se suivent ou non. Dès que les 40 jourssont atteints pour un endroit déterminé, la cotisation desolidarité est due pour toute l'année (éventuellement limi-tée à la période de mise à disposition du véhicule).

Conclusion : si le salarié n'a pas de lieu de travail fixemais un lieu variable et que le véhicule n'est pas utiliséà d'autres fins privées, ce véhicule ordinaire est exonéréde la cotisation de solidarité.

Usage privéLa cotisation de solidarité est toujours due si un véhiculeordinaire ou utilitaire peut être utilisé en privé. Seul l'usageoccasionnel (comme un déménagement le week-end) estexonéré. Si le véhicule ordinaire reste à la disposition dusalarié en dehors des heures de travail mais que l'usageprivé est interdit, cela ne suffit pas, aux yeux de l'ONSS,pour être dispensé de la cotisation. Il faut qu'il existe aumoins des sanctions et un mécanisme de contrôle. Mieuxvaut faire appel à l'aide d'un secrétariat social. Dans le casd'un utilitaire, il n'y a pas de présomption d'usage privé.L'ONSS, en d'autres termes, part du principe que vos tra-vailleurs n'utilisent pas ce type de véhicule en privé. Lecontraire peut cependant être constaté par les servicesd'inspection, auquel cas l'employeur sera bien redevablede la cotisation de solidarité (voir tableau récapitulatif ci-dessus).

Entrée en vigueur et conséquences pratiquesL'ONSS publie ces nouvelles règles dans ses instructionsadministratives du deuxième trimestre 2014 (Instructions

administratives ONSS - 2014/02 :www.socialsecurity.be). Les règless'appliquent à tous les dossiers qui nesont pas encore définitivement clôtu-rés. Si l'employeur, dans le passé, amis à disposition des véhicules utili-taires pour lesquels les nouvelles rè-gles d'évaluation n'exigent pas decotisation de solidarité, l'employeurpeut demander par écrit à l'ONSS deréexaminer le dossier. Dans son cour-rier, l'employeur spécifie les cotisa-tions payées, le motif du paiement etles trimestres concernés. L'ONSS exa-minera la demande et les argumentsde l'employeur, puis fera connaître saposition. Le délai de prescription pourle recouvrement de ces cotisationspayées indûment est de trois ans. Ledélai commence le dernier jour du tri-mestre concerné.

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Driver Management >> Fiscalité

La parole à l'Expert

Michel Willems Fiscaliste automotiveinternational agréé etconsultant fleet & mobilityMobilitas

Véhicule de sociétéDomicile-travail : lieu

fixe de travail

Domicile-travail : lieu

variable de travail Usage privé

Cotisation

de solidarité due

Voiture de société

classique

Oui Non Oui Oui

Oui Non Non Oui

Non Oui Oui Oui

Non Oui Non Non

Domicile-travail Usage privé Cotisation

de solidarité due

Utilitaire/camionnette

suivant règles fiscales

Tous types de déplacements domicile-travail

admisOui Oui

Tous types de déplacements domicile-travail

admisNon Non

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Car Management >> Test

La marque de luxe de l'alliance Renault-Nissan est de re-tour sur le marché belge, cette fois avec une base com-merciale solide, des produits adaptés et une vision claire.

Infiniti Q50 2.2 dieselDe retour… pour de bon

L'avant de laQ50 dégageune bonnedose deconfiance ensoi.

Q d

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Texte et photos : Dirk Steyvers

« Une vision qui mise résolument sur les grandes flottes », précisait StéphaneChemama, Corporate Sales Manager West Europe pour Infiniti, à la réintroductionde la marque dans notre pays. « Nous sommes d'ailleurs en pleines négociationsavec les sociétés de leasing pour proposer en partenariat des valeurs résiduellesintéressantes, donc des loyers attrayants. Parallèlement, nous visons aussi legroupe des users-choosers ayant un certain budget à consacrer au leasing. »C'est une stratégie qui a déjà fonctionné au Luxembourg, où la marque, selonses propres dires, est bien placée dans le monde du leasing.Le côté concret n'a pas été oublié. En Belgique, Infiniti fait confiance au GroupeBailly : déjà à la tête d'un réseau de concessionnaires de différentes marques enFrance, au Luxembourg et chez nous, l'entreprise assure à présent l'importationd'Infiniti pour le Luxembourg. Cette collaboration a déjà permis d'ouvrir une pre-mière concession Infiniti sur la Leuvensesteenweg de Zaventem.

Choix tactiqueContrairement à d'autres marques japonaises de luxe, Infiniti tient à ne pas com-mercialiser ses produits via le réseau existant du groupe. « C'est un choix straté-gique », explique Stéphane Chemama : « Nous voulons offrir à nos clients unservice unique dans un cadre unique. » La situation géographique de la conces-sion résulte d'une réflexion méticuleuse. Chez Infiniti, on sait où se trouvent lesgrandes flottes. Pour le reste, les attentes commerciales se situent à 80% en Flandre.

Produits adaptésIl va de soi que la priorité donnée aux parcs d'entreprise ne peut porter ses fruitsque si elle s'appuie sur une gamme de produits adéquate. À cet égard, Infiniti achangé de cap : il n'est plus question de gros six cylindres diesel, fiscalementdésavantageux, dont la marque s'est servie par le passé pour essayer de mettrele pied en Europe. Sous le capot de la berline Q50, on trouve désormais un diesel2.2 de 170 ch, de provenance Mercedes, associé à une boîte manuelle à six rap-

ports ou à l'excellente boîte automa-tique à sept rapports de la même ori-gine.À la fin de l'année, ce même groupemoteur-boîte de la Q50 équipera la li-mousine Q70. Et pour 2015, Infiniti an-nonce aussi la Q30, une compacte dusegment C, appelée à défier directe-ment l'Audi A3 et la BMW Série 1. D'ici2020, l'offre de motorisations de lamarque devrait doubler par rapport àaujourd'hui.Si Audi et BMW sont cités comme ri-vaux de la Q30, ce n'est pas sans rai-sons. « Infiniti entend se profilercomme l'alternative par excellenceaux marques premium classiques »,explique Chemama à propos du posi-tionnement. Une volonté ambitieuse,mais qui s'appuie sur l'expérienced'autres pays.

Sur la routeLa différence entre le vieux V6 dieselet le quatre cylindres Mercedes seconcrétise d'emblée : la Q50 ne dé-passe pas 114 g de CO2 au km. Ajou-tons à cela un équipement généreux,un prix catalogue de base de30.206,61 euros hors TVA, et nous

« Pour la société de leasing quenous sommes et pour Infiniti, il esttrès important d'évaluer correcte-ment la valeur de revente. En l'ab-sence de données historiques,nous collaborons depuisquelques années avec leconstructeur lui-même. Cescontacts vont se concrétiser àbrève échéance, et nous pour-rons alors juger la voiture dans lapratique. »

Dirk Van Cauwenbergh, Procurement Manager KBC Autolease

La parole à l'expert

<< Infiniti entend se profiler comme l'alternativepar excellence aux marques premiumclassiques.

Quant aux lignes de l'arrière, les avisdivergent.

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Car Management >> Test

avons une voiture bien placée pouraborder les flottes de notre marché« dieselisé ».La différence se sent aussi à laconduite : à aucun moment, la Q50n'est gênée par ses dimensions(4,79 mètres de long) ou son poids(1 750 kg). De là à parler de légèreté, ily a un pas. Dès que le conducteur ma-nifeste trop d'enthousiasme, un ESPvigilant le rappelle instantanément àl'ordre. Même sur notre version Sport.D’ailleurs, cette variante haut degamme est sans doute trop onéreusepour s'imposer dans les flottes. Sesjantes de dix-huit pouces ne dégra-dent pas seulement le confort : avec lasuspension surbaissée et le déflecteuravant modifié, elles génèrent aussi

quatre grammes de CO2 supplémentaires. Cela ne change rien à la déductibilitéfiscale, qui se situe à 80% pour toutes les versions diesel 2.2, mais mieux vautopter pour une Executive ou une Premium Executive.

Équipement completCes dernières possèdent un équipement pratiquement identique, aussi richequ'Infiniti nous y a habitués. Tous les systèmes d'aide à la conduite sont au ren-dez-vous ; aucun élément de confort n'a été oublié. Sur ce plan, la marque rivaliseaisément avec ses concurrentes premium. La différence réside naturellementdans l'équipement de série, nettement plus généreux sur la japonaise. Nous soupçonnons par ailleurs la – Premium - Executive de se rapprocher unpeu plus de sa consommation normalisée. Avec notre voiture d'essai – Sport -,nous avons eu du mal à descendre sous les 6 l/100 km en parcours mixte. Surles liaisons longues, le véhicule atteint le niveau de la consommation urbaineofficielle (5,6 l/100 km), mais le conducteur qui se laisse emporter par un moteurvolontaire et un programme de suspension sport devra compter facilement 2 li-tres de plus.L'ergonomie, la forme irrégulière du coffre (Infiniti ne prévoit pas de Q50 en modebreak) et le choix de certains matériaux n'échappent pas à la critique. Des détails,sans doute, mais dans ce segment, ce sont souvent les détails qui font la diffé-rence.

Un package homogèneCôté look, la Q50 affiche une identité claire, faite de confiance en soi, mais sansagressivité. Les formes de l'arrière ne font pas l'unanimité. En tout état de cause,la Q50 ne passe pas inaperçue, et les 1.600 kilomètres de notre essai ont révéléun package relativement homogène. Cela suffira-t-il pour séduire les utilisateursdes flottes, habitués à faire confiance à la production allemande ? Cela reste àvoir. Une Infiniti est au minimum un bon moyen pour se distinguer dans la fouledes BMW.

Avec un parc de plus de1.100 véhicules, majoritairementcomposé de marques premium,Ghislain Vanfraechem était l'ex-pert tout désigné pour un essai. «Ce qui m'a surtout frappé, c'est lavivacité de cette Infiniti comparéeà une Mercedes E avec le mêmemoteur et la même transmission.Autrement dit, pas de problèmede dynamique, et le confort surlongue distance répond aussi auxattentes. J'apprécie moins l'en-combrement de la console cen-trale, avec ses deux écranstactiles et ses innombrablestouches de commande. Sur le vo-lant aussi, il y a des boutons par-tout. Ce n'est pas trèsergonomique. Si Infiniti veut réus-sir dans le monde des flottes, ce-pendant, c'est le prix qui seracrucial. À cet égard, la versionSport n'est pas le meilleurchoix. »

Ghislain Vanfraechem, Director Facilities Ernst & Young

La parole à l'expert Infiniti Q50 Sport 2.2d

Pour Alternative au premium

Contre Certains matériaux, détails ergonomiques

Puissance et couple 170 ch et 400 Nm

Consommation norm./test 4,5 l/100 km

Émissions de CO2 118 g/km

Prix de base hors TVA 30.206,61 euros (Executive)

Principales rivales Marques premium allemandes

Profil conducteur Gros rouleur, à partir de 25.000 km/an

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Un mot sur la méthodologie d’abord. Comme à son habi-tude, c’est par téléphone que Fleet Profile a entrepris d’in-terroger tous les décisionnaires dans les flottes deminimum 5 véhicules. A ce stade, un premier échantillonde 324 sociétés a été mis à jour et sert donc de base àcette analyse qui peut être considérée comme représen-tative, même si elle sera affinée par la suite auprès de15.000 sociétés.

Contrainte limitéePremier constat, tout sauf surprenant. Le CO2 est bien pré-sent dans les car policies. Moyenne nationale autorisée :145 gr/km. Avec des écarts sensibles, puisque les pluslaxistes acceptent jusque 190 voire 200 gr, alors que lesplus stricts voudraient descendre à 90 gr, voire moins. Le

gros du peloton se situe dans latranche entre 120 et 150 grammes, et même le plus souvent aux alen-tours de 140 ou 145 grammes. Voilàqui n’est pas encore très ambitieux,comparé aux performances des moteurs les plus récemment arrivéssur le marché. On s’étonnera aussi devoir que les différences de limite posées aux membres du manage-ment et aux employés ne sont pastrès importante : 8 grammes de diffé-rence en moyenne ! Le managementsemblerait donc près à faire des efforts significatifs et à montrer lamarche à suivre.

Surtout les grandes flottes Sur ces 324 entreprises qui limitentdonc les émissions de CO2, onconstate par ailleurs que les flottesles plus importantes sont aussi cellesqui sont les plus contraignantes.

Car Management >> Analyse

Avec une fiscalité devenue beaucoup plus contraignante dansce domaine, le CO2 a fait sa grande entrée dans les car poli-cies. Quelles sont les limites généralement fixées, existent-ilsdes différences par secteur d’activité, par région, par taille deflotte ? Premières réponses.

Ce que disent les car policies…145 g de CO2, moyenne fleet nationale

Les fleetmanagersbelges placentgénéralementla limitedu CO2relativementhaut. Levéhiculeélectriquereste un parisur l’avenirdans l’attented’unchangementd’attitude plusradical.

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Proportionnellement, très peu dePME ont intégré cette donnée dans lacar policy, alors que celle-ci est trèsprésente à partir de 50 véhicules, etquasiment généralisée à partir de100. Par contre, lorsque les petitesentreprises intègrent cette donnée,elles sont plus sévères que la norme :134 gr en moyenne.Pour l’anecdote, on relève égalementà ce stade une différence selon lesmodes de financement. Les entre-prises qui achètent leurs véhiculesseraient plus sévères que les clientesdes loueurs : 142 g contre 150.

Différences régionales et sectoriellesEntre les régions, soumises à descontraintes fiscales différentes, onpourrait s’attendre également à desattitudes adaptées. C’est bien le cas.Et à ce jeu, c’est la Wallonie qui semontre logiquement la plus sévère.Les entreprises adaptant une limitefixent en effet celle-ci à 120 g enmoyenne. En Flandres, on se situeplutôt autour de 149 g. Et à Bruxelles,on culmine à 156 g ! Ces distinctionsrégionales peuvent être complétéespar celles relatives aux secteurs d’ac-tivité. Les administrations sont notam-ment assez sévères en la matière.Proportionnellement plus présentesen Wallonie, elles font baisser lamoyenne régionale. Les secteurs desservices, de la distribution, de l’ICT etde la pharmacie sont également trèsenclins à fixer des limites.

Voici donc pour une première analysequi demandera à être confirmée et af-finée, avec un premier constat provi-soire : les fleet managers ont certescommencé à intégrer la notiond’émission de CO2 dans leur car po-licy, mais généralement de manièreencore relativement peu contrai-gnante.

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Ce que disent les car policies…145 g de CO2, moyenne fleet nationale

La parole à l'Expert

Yannick MathieuSales & Marketing ManagerFleet Profile

Les flottes qui limitent les rejets de CO2

< 5

5-9

10-2

4

25-4

9

50-9

9

100-

199

200-

499

500

+

Tota

l

Services 8 7 7 9 9 6 6 3 55Government 9 10 3 7 3 1 1 34Wholesale Durables and Non-Durables 4 6 10 4 4 4 1 33IT industry 6 5 3 3 6 3 2 3 31Chemical & Pharmaceutical ind. 1 3 8 2 3 1 5 1 24Construction & Contractors 2 1 4 5 3 2 4 21Road, Air, Sea transportation 1 1 5 4 1 2 3 1 18Food & Beverage Industry 3 3 2 3 3 3 17Wood, Paper, Furniture ind. 2 5 2 2 11Healthcare, Hospital, ... 1 3 4 1 9Mechanical industry 2 1 2 1 2 1 9Retail 1 1 2 3 1 8Utilities 1 1 1 3 2 8Insurance 3 1 1 2 7Banking & Finance 1 1 1 2 1 6Graphical & Publishing Industry 1 2 1 2 6Metal industry 2 1 2 1 6Education 1 1 2 1 5Electronical & Electrical Ind. 1 1 1 1 1 5Total 38 53 68 44 41 33 32 15 324Sur un échantillon de 324 sociétés, on constate que ce sont les flottes de plus de 50,voire plus de 100 véhicules, qui sont les plus promptes à fixer une limite pour lesrejets de C02.

Les flottes < 120 gr CO2

Services 6 6 6 5 4 3 4 1 35Government 9 10 3 6 1 1 30Wholesale Durables and Non-Durables 4 6 6 1 2 3 22Construction & Contractors 2 1 2 4 1 2 4 16IT industry 4 3 1 3 2 1 14Road, Air, Sea transportation 1 3 4 1 2 1 12Chemical & Pharmaceutical ind. 1 2 4 1 2 1 11Food & Beverage Industry 2 3 1 2 1 2 11Healthcare, Hospital, ... 1 2 3 1 7Mechanical industry 2 1 2 1 1 7Education 1 1 2 1 5Metal industry 2 1 1 1 5Retail 1 1 1 1 1 5Transport industry 3 1 1 5Utilities 1 1 1 1 1 5Wood, Paper, Furniture industry 2 2 1 5Insurance 1 2 3Telecommunication 1 1 1 3Total 33 47 43 26 20 18 16 3 209Parmi les entreprises les plus sévères, beaucoup d’administrations et de sociétés deservice. Les grandes flottes restent surreprésentées.

Les flottes > 120 gr CO2

Services 2 1 1 4 5 3 3 2 21IT industry 2 2 2 3 4 1 2 2 18Chemical & Pharmaceutical ind. 1 4 1 1 1 5 1 14Wholesale Durables and Non-Durables 4 3 2 1 1 11Construction & Contractors 2 3 2 1 8Food & Beverage Industry 1 1 1 3 2 8Road, Air, Sea transportation 1 3 2 1 7Wood, Paper, Furniture industry 3 1 2 6Banking & Finance 1 1 2 1 5Government 1 2 1 4Graphical & Publishing Industry 1 1 2 4Insurance 2 1 1 4Electronical & Electrical Industry 1 1 1 3Mechanical industry 1 2 3Retail 1 2 3Utilities 2 1 3Total 5 6 26 20 22 17 21 5 126Les grandes flottes (>200) fixent presque toutes une limite de rejet de CO2, mais celle-ci n’est pas encore très contraignante.

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Car Management

Mobility Management

Driver Management

Dans votre prochain link2fleet

Le Mobility Management en pratique : Via un casestudy, nous jeterons un regard concret sur la gestion de mobilitéde la société ICT Cegeka.

À l’approche du salon de Paris, les constructeurs annoncent d’importantesnouveautés. Nous vous en présentons les principales, dont la dernière FordFocus, la Peugeot 508 nouvelle générationet la Nissan Pulsar.

Le driver management constitue le thèmephare de cette édition. Notre dossier estdivisé en deux parties. Destinée auxgestionnaires de flotte, la premièrepropose à ces derniers des outils, maisaussi des explications sur les frais fiscauxet sur les façons d’y sensibiliser les partiesintéressées. Lauréat du Fleet Driver SafetyAward, Wilfried Andries se devaitnaturellement de prendre la parole.La deuxième partie est quant à elleconsacrée aux conducteurs et s’intéresseà l’avènement de la nouvelle voiture desociété. Nous abordons la question sousles angles des assurances, de la fiscalité,du profil de l’utilisateur, etc.

SUBSCRIPTIONSwww.link2fleet.com/shop

Contact: Sophie DemenyPrice: 71 EUR - 1 year

122 EUR - 2 years

Parc Artisanal 11-13 4671 BLEGNY-Barchon (Belgium)Phone: 00 32 (0)4 387 87 87

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EDITORIAL TEAMEditor-in-Chief: Dirk Steyvers([email protected]) Contributors: Ferre Beyens, Charles Demoulin, Tony De Mesel, Damien Malvetti, Michaël Vandamme

BUSINESS DEVELOPMENT &EXPERT NETWORKManager: Annick Nemetz Strategy advisor: Yannick MathieuContributing experts:Michel Willems (Mobilitas)

SALES & MARKETING TEAMSales Director: Marleen Neukermans([email protected])Account Manager: Tom Janssens([email protected])Sales Assistant: Patricia Lavergne([email protected]) Marketing Coordinator: Sophie Demeny([email protected])

PRODUCTIONProduction Manager: Sonia CounetTeam: Stéphane Boland, Nathalie Wiertz

EDITORCEO: Jean-Marie BeckerManaging Director: Hervé Lilien

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