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ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE PRESTATION DE SERVICES

POLICIERS D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES: PARTIR DU

VOISINAGE DES VICTIMES OU DU QUARTIER GÉNÉRAL DE LA POLICE

No 1987-18

MV 6250.3 .C205

C3 1987

c.2

Direction Rapport des programmes pour spécialistes

°Metteur général Canada Secrétariat du Ministère

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Canyltec Social Research Corporation,. Ottawa (Ontario)

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ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE PRESTATION DE SERVICES

POLICIERS D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES: Â PARTIR DU

VOISINAGE DES VICTIMES OU DU QUARTIER GÉNÉRAL DE LA POLICE

No 1987-18

Le présent document de travail a été rédigé à contrat pour la Division de la recherche en 1986. Il est distribué tel que soumis par le Ministère. Les points de vue qui y sont exprimés sont ceux de l'auteur et pas nécessairement ceux du ministère du Solliciteur général du Canada.

This working paper is available in English.

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RÉSUMÉ

ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE PRESTATION DE SERVICES POLICIERS

D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES

La présente étude mesure les effets d'un programme expérimental de la police

visant à aider les victimes de crimes contre les biens. Au moyen d'un

sondage téléphonique, les comportements et les attitudes des victimes

desservies par des bénévoles résidant dans leur voisinage ont été comparées à

ceux des victimes aidées par des bénévoles travaillant à partir du quartier

général. Les agents de police et les bénévoles ont aussi été interrogés dans

le cadre du sondage. Une série de résultats faibles mais positifs indique

que les services par des bénévoles du voisinage sont susceptibles d'être plus

efficaces et que de nombreuses victimes souhaitent que les bénévoles

effectuent des visites à domicile.

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2. .

SOMMAIRE

ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE PRESTATION DE SERVICES POLICIERS

D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES

La présente étude évalue le programme expérimental d'aide aux victimes de

crimes contre la propriété dans le cadre duquel des bénévoles du voisinage

des victimes ont fourni de l'aide à celles—ci en leur rendant parfois visite

à domicile. Ce programme expérimental a été mis en oeuvre par la Direction

de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence de la police de Nepean,

grâce à une subvention du Centre de la consultation du Solliciteur général.

Cette direction se compose d'un agent de police qui supervise et fournit les

services de l'unité des interventions d'urgence, d'une coordonnatrice civile

de l'unité d'aide aux victimes et de bénévoles. Elle offre des services aux

victimes de crimes contre les biens dans la ville de Nepean par

l'intermédiaire de bénévoles téléphonant aux victimes à partir du quartier

général.

Le programme a été évalué au moyen d'un cadre expérimental simple à

l'intérieur duquel les victimes du même voisinage recevaient de l'aide selon

l'une ou l'autre des deux méthodes. Les effets des deux méthodes ont ensuite

été comparés au moyen de sondages téléphoniques auprès des victimes. 'En

interrogant des agents de police et des bénévoles, il a été possible

d'obtenir des renseignements supplémentaires.

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3.

Programme expérimental d'aide aux victimes

Ce service expérimental a été offert par la police de Nepean dans une zone

résidentielle de 1 km par 2 km située juste au sud d'Ottawa et délimitée par

de grandes voies de circulation au nord, à l'est et à l'ouest. Environ 5 %

de tous les crimes commis dans la ville de Nepean ont été enregistrés dans ce

secteur. L'expérience a duré un an, à partir d'octobre 1985.

Pendant la période visée par le programme expérimental, les victimes de

crimes vivant dans la zone cible ont été réparties en deux groupes. Un

groupe recevait les services de bénévoles installés au quartier général et

l'autre, les services d'un nouveau groupe de bénévoles du voisinage. Ces

derniers travaillaient à partir de leur domicile et représentaient un

échantillon des résidents du secteur. Quant au groupe travaillant à partir

du quartier général, il était généralement composé d'étudiants de niveau

collégial ou universitaire.

Les bénévoles du voisinage entraient d'abord en contact avec les victimes par

téléphone et, à l'occasion, par des visites à domicile. Quant aux bénévoles

du quartier général, ils communiquaient avec les victimes uniquement par

téléphone. Les bénévoles du voisinage rejoignaient par téléphone la

coordonnatrice et les bénévoles du quartier général.

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4. •

Les bénévoles aidaient notamment les victimes d'introduction par effraction

et de tentatives d'introduction par effraction, de dommages aux biens ou de

vol de biens y compris les véhicules, de la perte et du vol de porte—monnaie

et de sac à main et de voies de fait simples. Les bénévoles sont entrés en

contact avec les victimes et ont obtenu des renseignements supplémentaires

sur les incidents et les biens disparus, afin de faciliter le déroulement de

l'enquête et d'aider à la récupération des biens perdus ou volés. Selon le

type de crime et les besoins de la victime, les bénévoles donnaient des

conseils sur la façon de remplacer les biens volés et les pièces d'identité,

et de remplir les déclarations de victimes ou de témoins (pour

l'indemnisation des victimes et pour l'usage de la police et des tribunaux).

Les agents de la police de Nepean appuyaient les bénévoles en fournissant des

services d'intervention en cas de crise, de l'information sur la prévention

du crime et les résultats d'enquêtes, de même que l'information sur les cas

aux bénévoles, aux victimes envoyées par les bénévoles, ou aux deux.

Méthodologie

Dans la zone résidentielle où le service expérimental était offert, les

victimes avaient droit au service expérimental ou au service des bénévoles

téléphonant à partir du quartier général. Les victimes de la zone

résidentielle ont ensuite été interrogées par téléphone et on a comparé les

résultats pour les victimes desservies par chacune des deux méthodes. Le

sondage portait sur le degré de satisfaction à l'égard des services reçus,

les effets sur les attitudes à l'égard de la police, le sentiment de sécurité

et les comportements en matière de prévention du crime. Les questions ont

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5.

aussi contribué à déterminer si les deux groupes de victimes ayant bénéficié

d'un des services avaient des caractéristiques socio-économiques semblables

et à mesurer leurs besoins et leur évaluation du service. Afin d'obtenir un

taux de réponse maximal, on essayait, le cas échéant, de rejoindre chaque

victime au moins dix fois.

Des questionnaires écrits ont été remplis par les agents de police de la

Division du personnel en uniforme et de la Division des enquêtes criminelles

de la police de Nepean. Ces questionnaires étaient distribués par un agent

de police à la fin de chaque quart. Une fois remplis, ils étaient remis dans

une enveloppe cachetée pour garantir la confidentialité du sondage. On

posait des questions sur les relations avec les bénévoles, sur l'utilité d'un

service dispensé par les bénévoles, sur la valeur des visites à domicile et

sur d'autres aspects des programmes d'aide aux victimes.

Les bénévoles ont été interrogés par téléphone. Encore une fois, les

questions ont porté sur les attitudes à l'égard des visites à domicile et sur

d'autres aspects des programmes, sur la nécessité d'activités de formation et

de soutien, sur la quantité de travail effectuée par les bénévoles et sur les

caractéristiques socio —économiques de ceux—ci.

Les listes des répondants à interroger dans le cadre du sondage téléphonique

ont été fournies par la coordonnatrice de l'unité d'aide aux victimes. Le

sondage auprès des victimes a été effectué en trois phases (chaque phase

faisant l'objet d'un rapport provisoire), de sorte que le temps s'écoulant

entre un incident et l'entrevue s'étendait d'une semaine à quatre mois.

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6.

A cause du roulement des bénévoles et des étudiants, le sondage auprès des

bénévoles a commencé avant la fin du programme expérimental. Cependant, la

plupart des entrevues ont été réalisées après la fin du programme.

Le rapport sur l'analyse du sondage des victimes comprend des tabulations

en croix des attitudes, des répercussions, des actions et des

caractéristiques par type de service offert à la victime. L'analyse du

sondage des victimes a été difficile à cause du nombre peu élevé (41 sur 161)

de répondants desservis par le programme expérimental. De nombreux liens

n'avaient pas de signification sur le plan statistique mais, pris ensemble,

avaient tendance à créer un ensemble cohérent. Les résultats ont été

interprétés en tenant compte à la fois des commentaires résultant de

questions ouvertes et des commentaires non sollicités.

Résultats des sondages

La méthodologie était basée sur une répartition sans biais des victimes de la

zone cible entre les deux méthodes d'aide aux victimes. Il y avait un

certain déséquilibre entre les groupes, l'aspect le plus frappant se

manifestant au niveau du nombre de personnes de chaque sexe : 67 % des

personnes desservies par les bénévoles du voisinage étaient des hommes,

comparativement à 53 % pour les victimes desservies par les bénévoles du

quartier général. Puisque les différences associées aux deux méthodes de

prestation des services étaient plus grandes pour les femmes, ce déséquilibre

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7 .

a eu tendance à réduire les contrastes apparaissant dans les tableaux. Pour

un certain nombre d'autres caractéristiques (logement, âge, revenu, etc.), •■•

les victimes étaient réparties assez également entre les deux méthodes de

prestation de services.

L'analyse des sondages a montré une tendance vers des résultats positifs pour

les victimes desservies par les bénévoles du voisinage. Ces résultats

étaient faibles et, dans l'ensemble, ils n'étaient pas significatifs

considérés séparément à la lumière des tests statistiques habituels. Même

s'ils n'appuyaient pas entièrement l'hypothèse selon laquelle la prestation

de services par des bénévoles du voisinage de la victime serait beaucoup plus

efficace, ils permettaient de déduire qu'un service offert par les bénévoles

du voisinage était au moins aussi utile que le service fourni par les

bénévoles travaillant à partir du quartier général.

Les victimes desservies par les bénévoles du voisinage étaient beaucoup plus

susceptibles d'être fortement d'accord avec l'énoncé selon lequel les forces

policières se préoccupent de leurs besoins et de leurs problèmes comme

victimes, d'évaluer de manière plus positive la police, d'avoir plus

confiance dans la capacité de celle—ci à prévenir le crime et de se sentir

plus en sécurité dans leur voisinage.

Près de la moitié (45 %) des victimes desservies par des bénévoles du poste

de police n'ont pas mentionné le contact avec une personne offrant de l'aide

aux victimes, alors que moins d'un tiers (29 %) des victimes desservies par

des bénévoles du voisinage ont réagi de la même façon. Puisqu'un pourcentage

■■■■

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8 .

beaucoup plus important des victimes desservies par les bénévoles du

voisinage se sont rappelées le contact avec ceux-ci, il semble que les

services offerts dans le quartier ont des répercussions plus grandes.

Ces résultats, même s'ils ne font pas ressortir de contrastes spectaculaires

entre les deux méthodes, n'ont pas été contredits. De façon assez constante,

il semble que les services offerts par les bénévoles du voisinage produisent

des effets au moins égaux à ceux des services des bénévoles du quartier

général et peut-être même plus.

Une analyse des commentaires des bénévoles donne à penser que la possibilité

de trouver des liens forts a été réduite par certains aspects de •la formation

et de l'organisation des bénévoles du voisinage. Par exemple, les bénévoles

du voisinage n'avaient pas l'impression de disposer d'une formation

suffisante pour aborder les victimes au sujet des visites à domicile. Ce

seul aspect a enlevé au services des bénévoles du voisinage le caractère

distinctif qu'il n'aurait pas eu dans un autre contexte. C'est pourquoi les

résultats de cette étude peuvent être plus faibles qu'ils l'auraient été si

les bénévoles avaient reçu plus de formation et d'appui. Les services des

bénévoles du voisinage peuvent donc avoir un meilleur potentiel que ne

l'indiquent directement les résultats de la présente étude.

Une des particularités de l'approche des bénévoles du voisinage était l'offre

d'une visite au domicile de la victime même si, en général, ces visites

n'avaient pas lieu. (La probabilité de visites à domicile variait

considérablement d'un bénévole à l'autre, soit de moins de 10 % de tous les

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9.

cas à une proportion variant de 80 à 89 %): On a demandé à toutes les

victimes si elles souhaitaient des visites à domicile. Environ 9 victimes

sur 10, qu'elles soient desservies par des bénévoles du voisinage ou des

bénévoles du quartier général, étaient en faveur des visites à domicile, au

moins dans certaines circonstances. Environ 70 % d'entre elles favorisaient

des visites à domicile sans aucune restriction et seulement 6 % des victimes

étaient entièrement en faveur de contacts téléphoniques.

Seulement la moitié des agents de police et 43 % des bénévoles (dont la

plupart travaillaient au quartier général) appuyaient l'idée de visites par

des bénévoles au domicile de victimes de crimes contre les biens et ce, même

à certaines conditions. Selon ces répondants, les visites à domicile doivent

être faites selon la gravité de la réaction de la victime à l'incident, le

type de victime (les personnes âgées ou les personnes incapables de se

déplacer), les souhaits de la victime et d'autres facteurs.

Une des caractéristiques des bénévoles du voisinage est qu'ils habitaient le

même secteur que les victimes (à au plus 2 km du domicile de la victime).

Les bénévoles du voisinage constituaient un échantillonnage des gens du

secteur et étaient plus susceptibles d'avoir une expérience et une situation

socio-économique semblables à celles de la victime. La majorité des

bénévoles du quartier général étaient des étudiants et la plus grande partie

d'entre eux n'habitait pas le secteur cible. Les bénévoles du voisinage

étaient par contre plus susceptibles de connaître le secteur visé, ainsi que

les problèmes et les préoccupations de ses résidents.

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10.

Environ les trois quarts des agents de police et des bénévoles favorisaient

la prestation de services d'aide aux victimes par des gens connaissant le

voisinage et 33 % d'entre eux ont jugé que cette caractéristique était très

importante. Comparativement aux bénévoles du quartier général, les bénévoles

du voisinage avaient plus tendance à croire que cette connaissance du milieu

était très importante (55 % contre 23 %).

Recommandations relatives à la mise en oeuvre de services d'aide aux victimes

Selon les renseignements tirés des sondages effectués dans le cadre de la

présente étude, plusieurs recommandations peuvent être faites quant à la

prestation de services aux victimes :

1. Les bénévoles peuvent être utilisés de manière productive pour aider

les victimes et cette approche donne lieu à des résultats positifs et à

des avantages, notamment pour les victimes et l'image publique de la

police.

2. Les visites à domicile par des bénévoles devraient être offertes aux

victimes de crimes contre les biens et de crimes mineurs contre la

personne.

3. Les bénévoles devraient être recrutés dans le public en général de

même que chez les étudiants et leur sélection devrait être faite avec

beaucoup de soin. à ce niveau, les bénévoles ont jugé importants des

facteurs comme l'expérience, l'aptitude à entrer en contact avec les

autres en personne et par téléphone, la personnalité et les attitudes.

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11.

4. On devrait donner aux bénévoles une formation et un soutien

intensifs permanents de même qu'une formation initiale plus complète au

moyen, par exemple, d'ateliers, de jeux de rôles et d'exposés par des

policiers et d'autres personnes connaissant la criminalité et les

besoins de la victime (ce qui serait particulièrement utile pour les

non-étudiants, plus susceptibles de travailler longtemps comme

bénévoles).

5. Il faudrait donner plus de formation sur les procédures policières

et les procédures judiciaires (le système de justice criminelle) et sur

la réalité que le bénévole doit s'attendre à affronter (frustrations,

besoins des victimes, stratégies et problèmes relatifs aux contacts à

établir avec les victimes).

6. Un groupe de bénévoles devrait être formé de façon à aider

concrètement les résidents à mettre en oeuvre des mesures de prévention

du crime, particulièrement pour les personnes âgées et celles qui ne le

feraient pas sans aide (l'expérience pourrait être satisfaisante pour

certains bénévoles).

7. Le travail de coordination du programme devrait être effectué de

façon à ce que suffisamment de temps soit prévu pour le recrutement, la

formation, la gestion, la collecte des réactions des bénévoles et

l'appui à donner en cas de difficultés. Il faudrait étudier la

possibilité de confier à des bénévoles certaines responsabilités en

matière de coordination.

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12.

8. Il faudrait saisir toutes les occasions de faire de la publicité

sur les services d'aide aux victimes rendus par des bénévoles.

9. Les communications avec les bénévoles du voisinage devraient être

aussi directes et aussi rapides que possible. Pour atteindre ce

résultat, on pourrait notamment faire travailler directement des

bénévoles avec des agents de prévention du crime pour participer aux

visites à domicile et à la publicité, à l'organisation de réunions et de

séances de formation dans le secteur de résidence des bénévoles de même

qu'au poste de police, établir des communications régulières avec le

poste de police, tenir des réunions régulières d'organisation et

permettre au bénévole de conserver chez lui un dossier personnel des cas

actifs qui pourrait être mis à jour par un contact direct avec les

agents de police.

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Rapport final

ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE PRESTATION

DE SERVICES POLICIERS D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES

PROJET D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES

PAR DES BÉNÉVOLES DU VOISINAGE

NEPEAN, ONTARIO

Solliciteur général Canada

Division de la recherche

Direction des programmes

La responsabilité du présent rapport incombe à CanYltec Social Research

Corporation, Ottawa, Ontario (613-230-7440). Nous souhaitons remercier tous

ceux qui nous ont donné des renseignements et particulièrement les victimes,

les agents de police et les bénévoles qui ont répondu à nos questionnaires.

Ont contribué au contenu du rapport : l'agent Tim Halderson, Lise DeCaire,

Peter Howe et Dudley Fraser de la police de Nepean, Cathy Bragg, de la

Division de la recherche, Solliciteur général Canada (responsable du projet)

et Barry George, Veda Weselake, Ginette Desmarais, Valerie Peters et

Elisabeth McMinn de Canyltec Social Research Corporation.

Z02/1987 01 14

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ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE

PRESTATION DE SERVICES POLICIERS D'AIDE

AUX VICTIMES DE CRIMES

TABLE DES MATIÊRES

I. INTRODUCTION 1

II. DESCRIPTION DE LA DIRECTION DE L'AIDE AUX VICTIMES ET DES 3

INTERVENTIONS D'URGENCE AINSI QUE DU PROGRAMME DE SERVICES

AUX VICTIMES OFFERTS PAR DES BÉNÊVOLES

11.1 La Direction de l'aide aux victimes et des 3

interventions d'urgence de la police au Nepean

11.2 Le service expérimental de bénévoles du voisinage 7

III. MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE 10

111.1 Aperçu général 10

111.2 Sondage auprès des victimes 10

111.3 Sondage auprès des agents de police 13

111.4 Sondage auprès des bénévoles 13

IV. RÉSULTATS DES SONDAGES 14

IV.1 Introduction 14

IV.2 Résultats du sondage effectué auprès des victimes 15

IV.3 Résultats du sondage effectué auprès des agents de 39

police

IV.4 Résultats du sondage effectué auprès des bénévoles 52

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V. CONCLUSIONS à TIRER 80

V.1 Bénévoles du voisinage ou bénévoles du quartier 80

général?

V.2 Visites à domicile 84

V.3 Connaissance du voisinage par les bénévoles 86

V.4 Recommandations sur la mise en oeuvre future de 87

services d'aide aux victimes

ANNEXE : Questionnaires des sondages effectués auprès des

victimes, des agents de police et des bénévoles.

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ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE

PRESTATION DE SERVICES POLICIERS D'AIDE

AUX VICTIMES DE CRIMES

LISTE DES TABLEAUX

1 - Type de résidence de la victime 16

2 - Propriété du lieu d'habitation de la victime 17

3 - État civil des victimes 17

4 - Âge des victimes 18

5 - Niveau d'éducation des victimes 18

6 - Occupation principale des victimes 19

7 - Revenu du ménage des victimes 19

8 - Durée de la résidence à la même adresse au moment de 20

l'incident

9 - Type de victimisation 22

10 - Conséquences émotives de la victimisation 22

11 - Déclarations des victimes sur leurs besoins immédiats par 24

suite des incidents

12 - Déclarations des victimes sur leurs besoins non immédiats 25

par suite des incidents

13 - Besoins des victimes pour des services précis par suite 26

des incidents

14 - Services nécessaires reçus par les victimes par suite des 28

incidents

15 - Accord des victimes avec l'énoncé selon lequel elles ont 29

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29

30

31

31

32

33

34

34

35

35

36

ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE

PRESTATION DE SERVICES POLICIERS D'AIDE

AUX VICTIMES DE CRIMES

LISTE DES TABLEAUX

16 - Accord des victimes avec l'énoncé selon lequel elles ont

reçu l'aide et les services nécessaires

17 - Accord des victimes avec l'énoncé selon lequel la police de

Nepean se préoccupe des besoins et des problèmes des

victimes de crimes

18 - Évaluation du travail de la police de Nepean par les

répondants desservis par des bénévoles du quartier général

19 - Évaluation du travail de la police de Nepean par les

répondants desservis par des bénévoles du voisinage

20 - Circonstances dans lesquelles les victimes se sentiraient à

l'aise pour appeler la police de Nepean

21 - flvaluation par les victimes de leur capacité à empêcher

les actes criminels

22 - Mesures de prévention du crime prises par les victimes

23 - Autres mesures de prévention du crime prises par les victimes

24 - Mesures de prévention du crime que les victimes auraient

aimé prendre, sans toutefois y donné suite

25 - Motifs pour lesquels les mesures de prévention du crime

souhaitées n'ont pas été prises

26 - Les victimes se sentent-elles en sécurité pendant le jour?

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36

37

38

41

41

42

42

43

44

ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE

PRESTATION DE SERVICES POLICIERS D'AIDE

AUX VICTIMES DE CRIMES

LISTE DES TABLEAUX

27 - Les victimes se sentent-elles en sécurité à la nuit tombée?

28 - Les victimes préfèrent-elles les visites à domicile ou les

appels téléphoniques seulement?

29 - Identification par les victimes des personnes leur ayant

fourni de l'aide

30 - Fréquence à laquelle les répondants de la police disent

avoir demandé aux victimes de crimes contre les biens

d'appeler l'unité de l'aide aux victimes et des

interventions d'urgence

31 - Nombre de victimes dirigées vers l'unité de l'aide aux

victimes

32 - Fréquence à laquelle les polices ont demandé au personnel de

la direction de l'aide aux victimes et des interventions

d'urgence d'entrer en contact avec les victimes de crimes

33 - Nombre de fois où on a demandé au personnel de l'unité de

l'aide aux victimes d'entrer en contact avec celles-ci

34 - Pourcentage des victimes de crimes contre les biens ayant

reçu une carte de victime d'un policier

35 - Accord des policiers avec l'existence d'une direction de

l'aide aux victimes et des interventions d'urgence

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ÊVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE

PRESTATION DE SERVICES POLICIERS D'AIDE

AUX VICTIMES DE CRIMES

LISTE DES TABLEAUX

36 - Accord des policiers avec l'utilisation de citoyens bénévoles 44

pour offrir des services aux victimes de crimes contre les

biens

37 - Selon les policiers, évluation du nombre de victimes de 45

crimes contre les biens ayant besoin des services de l'unité

de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence

38 - Selon les policiers, importance relative des besoins visés 47

par les services d'aide aux victimes de crimes

39 - Selon les policiers, meilleure méthode de prestation de 49

services de suivi à des victimes de crimes contre les biens

(après la première visite du policier chargé de l'enquête)

40 - Selon les policiers, importance de la fourniture de services 49

d'aide aux victimes de crimes contre la propriété par des

personnes connaissant le voisinage des victimes

41 - Selon les policiers, effets du recours à des bénévoles à 51

l'unité de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence

42 - Durée de la période de bénévolat au sein de l'unité de l'aide 53

aux victimes de la police de Nepean

43 - Expérience antérieure des répondants en service social, dans 54

le système de justice criminelle ou au sein d'un service

de police

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ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE

PRESTATION DE SERVICES POLICIERS D'AIDE

AUX VICTIMES DE CRIMES

LISTE DES TABLEAUX

44 - Ue des répondants (bénévoles) 55

45 - État civil des bénévoles 56

46 - Plus haut niveau d'éducation des bénévoles 56

47 - Occupation principale des bénévoles 57

48 - Selon les bénévoles eux-mêmes, les activités pour lesquelles 58

leur compétence est la plus grande

49 - Nombre de victimes avec lesquelles les bénévoles sont entrées 59

en contact

50 - Nombre de victimes de crimes contre les biens avec lesquelles 59

les bénévoles sont entrés en contact

51 - Les bénévoles informent-ils les victimes de l'existence du 60

guide de la police de Nepean sur la présentation du crime?

52 - Selon les bénévoles, comment les services d'aide aux victimes 61

sont-ils perçus?

53 - Pourcentage des victimes ayant donné un accueil positif aux 62

services

54 - Pourcentage des victimes ayant besoin de services 62

55 - Comment les bénévoles voient leur rôle 63

56 - Selon les bénévoles du quartier général, importance relative 64

des besoins visés par les services d'aide aux victimes de

crimes

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64

66

67

68

68

71

72

74

ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE

PRESTATION DE SERVICES POLICIERS D'AIDE

AUX VICTIMES DE CRIMES

LISTE DES TABLEAUX

57 - Selon les bénévoles du voisinage, importance relative des

besoins visés par les services d'aide aux victimes de crimes

58 - Attitude des bénévoles sur la prestation de services

supplémentaires aux victimes de crimes

59 — Selon les bénévoles, importance de bien connaître

l'environnement de la victime

60 — La capacité des bénévoles d'offrir les services a—t'elle

été réduite par suite de l'attitude méfiante de certaines

victimes?

61 — Selon les bénévoles, meilleur mode de prestation de services

de suivi aux victimes de crimes contre les biens

62 — Selon les bénévoles du quartier général, répercussions de

leur travail auprès des victimes

63 — Selon les bénévoles du voisinage, répercussions de leur

travail auprès des victimes

64 — Évaluation par des bénévoles de stage initial d'orientation

et de formation assuré par la police de Depean

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75

76

76

77

77

78

ÉVALUATION DE DEUX MÉTHODES DE

PRESTATION DE SERVICES POLICIERS D'AIDE

AUX VICTIMES DE CRIMES

LISTE DES TABLEAUX

65 - Besoins supplémentaires des bénévoles en matière de

renseignements, de conseils ou de formation à des niveaux

précis de la prestation des services

66 - Pourcentage des bénévoles jugeant adéquats les contacts

entre eux-mêmes et avec les autres intéressés

67 - Satisfaction à l'égard "de la célébrité de la police à

répondre aux demandes des bénévoles sur la progression

des enquêtes

68 - Selon les bénévoles, est-il possible de partegar de

l'information avec les autres bénévoles et de tirer profit

de l'expérience de ceux-ci?

69 - Comment se sentaient les bénévoles en demandant aux agents

de police des renseignements ou des conseils relatifs à la

prestation de services aux victimes?

70 - Selon les bénévoles, les policiers de Nepean

connaissent-ils bien les services aux victimes offerts par la

Direction?

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I. INTRODUCTION

De septembre 1985 à septembre 1986, la police de la ville de Nepean, Ontario,

a mis en oeuvre un programme expérimental d'aide aux victimes de crimes

contre les biens avec l'aide de bénévoles habitant le même secteur que

celles—ci. Ce service a été offert à certaines des victimes de crimes du

secteur résidentiel de Parkwood Hills, où sont commis environ 5 % de tous les

crimes relevés par la police de Nepean. Au même moment, d'autres victimes de

ce secteur et du reste de la ville ont été desservies par des bénévoles du

quartier général de la police. Pour l'ensemble de la ville, les spécialistes

des interventions d'urgence ont traité des incidents plus graves.

L'étude comprend notamment les résultats de l'évaluation du service

expérimental d'aide aux victimes assuré par les bénévoles du voisinage. La

principale source de données pour cette évaluation est un sondage effectué

auprès de toutes les victimes du secteur dans lequel le service expérimental

a été offert et ayant reçu l'aide des bénévoles du voisinage ou des bénévoles

du quartier général. Le sondage a été mené par téléphone en trois phases, ce

qui a permis d'interroger les victimes peu après les incidents et, partant,

de réduire les lacunes de mémoire. Parmi les autres sources d'information

permettant l'évaluation, on compte un sondage téléphonique auprès de tous les

bénévoles ayant fourni des services d'aide aux victimes et la distribution de

questionnaires aux agents de police de la Division du personnel en uniforme

et de la Division des enquêtes criminelles de la police de Nepean.

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2.

Le chapitre suivant du rapport décrit la Direction de l'aide aux victimes et

des situations d'urgence de la police de Nepean, de même que le service

expérimental d'aide aux victimes utilisant des bénévoles du voisinage. Le

troisième chapitre décrit la méthodologie utilisée dans l'étude. Quant au

quatrième chapitre, il présente des descriptions et des tableaux sur les

résultats les plus intéressants des trois sondages. Enfin, le cinquième et

dernier chapitre du rapport résume notre point de vue sur les répercussions

de l'étude et présente des recommandations sur les recherches à effectuer et

la mise en oeuvre de programmes d'aide aux victimes fondées sur la

participation de bénévoles. Les questionnaires sont reproduits en annexe.

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3.

II. DESCRIPTION DE LA DIRECTION DE L'AIDE AUX VICTIMES ET DES INTERVENTIONS

D'URGENCE AINSI QUE DU PROGRAMME DE SERVICES AUX VICTIMES OFFERTS PAR

DES BÉNÉVOLES

11.1 La Direction de l'aide aux victimes et des interventions

d'urgence de la police de Nepean

Les services offerts sur une base expérimentale aux victimes de crimes

évalués dans le présent rapport ont été fournis par la Direction de l'aide

aux victimes et des interventions d'urgence de la police de Nepean. Cette

Direction a été ajoutée à l'unité des interventions d'urgence mise sur pied

dans le cadre d'un projet pilote ayant débuté en janvier 1983. La Direction

de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence a été établie après que

l'unité de l'aide aux victimes ait été ajoutée à l'unité des interventions

d'urgence en février 1985. Son rôle était de fournir des services aux

victimes de crimes contre la personne ou les biens à l'intérieur de la ville,

avant ou après la prise de contact avec la police, et de mieux faire

ressortir l'importance des droits et des besoins des victimes et des services

à leur offrir. Le programme expérimental d'aide aux victimes de crimes

évalué dans le présent rapport a été mis en oeuvre dans un des quartiers de

la ville de Nepean par la Direction de l'aide aux victimes et des

interventions d'urgence de la police de cette ville.

Les services de la Direction sont fournis par un surveillant, une

coordonnatrice de l'unité de l'aide aux victimes,*de même que des bénévoles,

avec l'aide d'autres employés de la police de Nepean. Le surveillant de la

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4 .

Direction est responsable de la gestion de celle-ci et des cas d'urgence,

dont certains peuvent être confiés à la coordonnatrice de l'unité de l'aide

aux victimes. La coordonnatrice dirige environ 15 bénévoles et est chargée

de leur recrutement et de leur formation.

Les activités de l'unité des interventions d'urgence comprennent notamment

l'établissement de contacts avec toutes les victimes de disputes familiales,

d'agressions sexuelles, de mort subite, notamment par suite d'accident et de

tentatives de suicide. Le cas échéant, l'unité entre aussi en contact avec

les jeunes contrevenants. L'aide est fournie par téléphone et en personne,

si la victime accepte de recevoir un agent à domicile. Comme l'indique la

description du projet produite par la Direction de l'aide aux victimes et des

interventions d'urgence, les services offerts par celle-ci comprennent le

counseling à court terme, la prestation de services et la transmission

d'informations, l'aiguillage vers les organismes compétents et l'encadrement

de la victime dans ses rapports avec ces organismes. La Direction offre

aussi un service de transport aux victimes qui ont besoin de soutien et

organise des groupes d'entraide de personnes ayant été victimes d'un crime

semblable.

L'unité de l'aide aux victimes offre ses services aux victimes de crimes

contre les biens et la personne, à l'exclusion des cas exigeant une

intervention d'urgence. Les victimes reçoivent habituellement de l'aide dans

les cas suivants : introduction par effraction et tentative d'introduction

par effraction, dommages aux biens ou vol, y compris les véhicules, appels

téléphoniques importuns, porte-monnaie et sacs à main perdus ou volés et

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5.

voies de fait simples. Sauf à l'intérieur d'une partie du programme

expérimental de bénévoles du voisinage, on prend contact avec la victime

exclusivement par téléphone. Les bénévoles rejoignent les victimes et leur

demandent des renseignements supplémentaires sur les incidents et sur les

biens disparus pour faciliter l'enquête ainsi que la récupération des biens.

On donne aux victimes de l'information et du soutien. Selon le type de crime

et les besoins de la victime, les bénévoles peuvent la conseiller sur la

façon de remplacer les biens et les pièces d'identité, de remplir des

déclarations de victime ou de témoin (à des fins d'indemnisation ou pour

l'usage de la police ou des tribunaux) ou d'améliorer la stratégie de

prévention du crime. Les agents de la police de Nepean ont appuyé les

bénévoles en intervenant en situation d'urgence, en donnant de l'information

sur la prévention du crime et des renseignements sur les enquêtes et les

affaires en cours aux bénévoles, aux victimes envoyées par les bénévoles, ou

aux deux.

La victime peut elle-même entrer en contact avec la Direction de l'aide aux

victimes et des interventions d'urgence, particulièrement si un agent se

trouvant sur la scène d'un incident ou enquêtant sur celui-ci lui mentionne

l'existence de services aux victimes. Dans la plupart des cas, toutefois,

c'est la Direction qui prend l'initiative d'entrer en contact avec la victime

après avoir été informée de l'incident. Le service est offert uniquement

avec le consentement de la victime. Les bénévoles prennent connaissance des

copies des rapports d'incident où il n'y a pas eu situation d'urgence et

choisissent les victimes avec lesquelles il faudrait entrer en contact (ce

qui exclut, par exemple, celles que l'on essaie de rejoindre sans succès

depuis deux semaines). Le cas échéant, des appels de suivi sont faits aux

victimes à une date ultérieure. En plus d'offrir les services aux victimes,

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- 6.

l'unité de l'aide aux victimes transmet souvent à l'agent chargé de l'enquête

les renseignements supplémentaires fournis par la victime.

L'unité de l'aide aux victimes est ouverte de 9 h à 21 h, du lundi au jeudi,

et de 9 h à 17 h le vendredi. Chaque bénévole fournit un bloc de travail de

quatre heures par semaine. La plupart des bénévoles du quartier général sont

recrutés à l'Université Carleton, à l'Université d'Ottawa et au Collège

Algonquin. De plus, on a eu recours à la publicité pour recruter les

bénévoles au sein du public en général, particulièrement pour le programme

expérimental de bénévoles du voisinage. Les bénévoles reçoivent une

formation à leur entrée en fonction et en cours de route et des réunions

régulières sont organisées pour faciliter l'échange d'information entre les

bénévoles.

La Direction de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence informe le

grand public, les organismes sociaux et les agents de police au sujet de ses

activités et des besoins et des droits des victimes de même que des services

offerts à celles—ci. Le surveillant de la Direction et la coordonnatrice de

l'unité de l'aide aux victimes participent à des réunions avec les organismes

pertinents et avec le public en général et font paraître dans les journaux

locaux des articles et des annonces de services au public.

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7 .

11.2 Le service expérimental de bénévoles du voisinage

Dans le cadre de son programme d'aide aux victimes de crimes contre les

biens, la police de Nepean a offert pendant une période de 12 mois un

programme expérimental d'aide animé par des bénévoles du voisinage. Selon la

description du projet fournie par la Direction de l'aide aux victimes et des

interventions d'urgence, l'idée sous -tendant cette approche est que les

victimes pourraient être mieux servies par des personnes de leur voisinage,

un voisin qu'elles connaissent bien, une personne plus susceptible de se

trouver dans la même situation socio—économique qu'elles et possédant les

mêmes intérêts et les mêmes préoccupations à l'égard de leur communauté et de

leur voisinage.

Le service expérimental a été offert au quart des victimes environ. Toutes

les autres victimes ont été desservies par un programme plus classique de

bénévoles installés au quartier général de la police.

Le service dispensé par des bénévoles du voisinage a été offert dans Parkwood

Hills, un secteur résidentiel adjacent à la ferme expérimentale située à la

limite sud de la ville d'Ottawa. Le secteur est composé d'un mélange de

maisons unifamiliales, de maisons de ville, de maisons à appartements de

quelques étages et de tours d'habitation, surtout construites après 1965.

Une petite partie seulement des habitations sont situées près de districts

industriels ou commerciaux. Les logements sociaux et à cet modique sont à

peu près inexistants. Le secteur est assez vaste (environ 2 km par 1 km) et

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8 .

il n'existe aucun centre commercial ou institutionnel important permettant

des interactions entre les résidents. Il n'existe à peu près pas de groupes

politiques ou bénévoles pour rassembler les résidents et la plupart des

déplacements se font en automobile. Donc, même si Parkwood Hills est un

secteur résidentiel identifiable, il ne s'agit pas d'un milieu où les

gens ont beaucoup d'interactions entre eux.

On a demandé aux agents en uniforme de donner une carte de service à toutes

les victimes de crimes du secteur Parkwood Hills et de les informer qu'un

bénévole du quartier général ou un bénévole du voisinage entrerait en contact .

avec elles. Les bénévoles du quartier général donnaient aux bénévoles du

voisinage le nom des victimes de crimes confiées à ceux-ci. Les bénévoles du

voisinage entraient ensuite en contact avec les victimes par téléphone et,

dans des bien des cas, les rencontraient à domicile (si la victime était

d'accord). Ils offraient les mêmes services que les bénévoles du quartier

général. Les visites à domicile étaient censées donner lieu à un échange de

renseignements plus concrets que lors d'une conversation téléphonique.

L'information obtenue auprès des victimes était retransmise par téléphone aux

bénévoles du quartier général. Les victimes ne recevaient ni le numéro de

téléphone ni l'adresse du bénévole du voisinage. Donc, pour entrer de

nouveau en contact avec le bénévole du voisinage, la victime devait

téléphoner au quartier général de la police.

En résumé, les services offerts par les bénévoles du voisinage devaient se

distinguer de la manière suivante des services fournis par les bénévoles du

quartier général :

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9.

1. Visites à domicile dans certains cas.

2. Plus grande importance attachée à la prévention lors des visites à

domicile.

3. Les bénévoles du voisinage étaient plus susceptibles d'avoir les

mêmes caractéristiques socio-économiques que les victimes (contrairement

à la plupart des bénévoles du quartier général qui étaient des étudiants

et, souvent, des résidents temporaires de la région d'Ottawa).

4. Les bénévoles du voisinage étaient plus susceptibles de partager les

mêmes préoccupations que les victimes au sujet de la qualité de la vie

dans le secteur Parkwood Hills.

Ces aspects caractéristiques du programme pouvaient être dilués par

l'embauche de certains résidents de Parkwood Hills comme bénévoles du

quartier général, par le manque de correspondance des caractéristiques

socio—économiques et par l'absence de formation ou d'aptitudes permettant de

réaliser des visites à domicile. La distinction entre les deux services

pouvait être encore plus floue dans les cas où la victime ou le bénévole

n'était qu'un résident temporaire du secteur Parkwood Hills.

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1 0.

III. MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

111.1 Aperçu général

L'objectif principal du projet de recherche était d'évaluer une méthode

innovatrice de prestation de services aux victimes de crimes par des

bénévoles et, plus précisément, de comparer les services offerts par des

bénévoles du voisinage aux services fournis par des bénévoles du quartier

général de la police. La principale source d'évaluation a pris la forme

d'un sondage effectué auprès des victimes desservies au moyen de chacune des

deux méthodes. Les sondages s'adressant aux agents de police et aux

bénévoles ont permis de recueillir des renseignements supplémentaires tirés

de leur expérience (par exemple, leur opinion sur les meilleures façons de

donner le service).

Un autre objectif de la recherche était de recueillir des informations pour

le compte des organisations policières offrant des services d'aide aux

victimes au moyen de bénévoles. Les sondages auprès des agents de police et

des bénévoles, de même que le sondage auprès des victimes, nous ont permis de

progresser vers cet objectif en dégageant des renseignements utiles sur les

besoins des victimes de crimes et les services dont elles devraient

bénéficier.

111.2 Sondage auprès des victimes

Les victimes de crimes habitant un secteur de la ville de Nepean (Parkwood

Hills) ont profité d'un des deux modes d'aide aux victimes. Elles ont été

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• 11.

interrogées entre quelques semaines et quatre mois après la prestation des

services. Les données tirées de ces entrevues ont donné des résultats

permettant l'établissement de comparaisons entre chaque méthode de prestation

de services. Cette méthodologie, un simple cadre expérimental, fonctionne

bien si la répartition des cas dans chaque méthode de prestation de services

est effectuée correctement, de sorte que le groupe de personnes assigné à une

méthode est semblable au groupe assigné à l'autre (du moins au niveau des

caractéristiques pouvant influer sur les variables dépendantes mesurées au

moyen des réponses aux questions du sondage). Il a été établi que les cas

seraient répartis au hasard à l'intérieur des deux groupes.

Pendant l'exécution du programme, les cas ont été répartis dans l'un ou

l'autre mode de prestation des services par la coordonnatrice de l'unité de

l'aide aux victimes. La répartition des cas se faisait notamment en fonction

de la présence de bénévoles offrant l'un ou l'autre des services, facteur

qui, dans les premiers stades du projet, a donné lieu à un déséquilibre dans

la répartition des victimes entre les deux modes de prestation des services

(les résidents des tours d'habitation ont tendance à être desservis par un

pourcentage proportionnellement trop élevé de bénévoles du quartier général

de la police). Cependant, ce déséquilibre a été corrigé par la suite.

La répartition générale des cas a été assez bien équilibrée selon les

variables démographiques dont nous disposions et rien n'indique que les

caractéristiques des victimes ou des victimisations aient eu une influence

subjective sur le classement dans un mode ou dans l'autre. Donc, même si la

répartition n'a pas été faite selon des méthodes aléatoires ni selon les

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12.

variables démographiques ou le type d'utilisation, elle semble avoir été

impartiale. à ce titre, elle constitue une base raisonnable pour faire la

comparaison des deux modes de prestation des services.

Les listes de victimes desservies par les deux modes de prestation ont été

fournies à Canyltec par la coordonnatrice de l'unité de l'aide aux victimes.

Ces victimes ont été interrogées par téléphone, lors d'entrevues effectuées

en trois phases. La première phase visait les victimisations survenues du

ler octobre 1985 au 31 janvier 1986 et elle a eu lieu en février. La

deuxième phase visait les victimisations du ler février 1986 au 31 mai 1986

et s'est déroulée en juin. La phase finale, effectuée en octobre, visait les

victimisations du ler juin 1986 au 30 septembre 1986.

Les résultats du sondage englobent 161 cas, dont deux représentent une

seconde victimisation à l'intérieur de la période. Des victimes recenssées

par l'unité de l'aide aux victimes, douze ont refusé d'être interrogées ou

n'ont pas rempli le questionnaire, 28 n'ont pu être rejointes parce que leur

numéro de téléphone n'était pas inscrit, le téléphone n'était plus en service

ou elles étaient inconnues au numéro donné, 5 d'entre elles ne pouvaient être

visées par la recherche et 22 autres n'ont pas répondu au téléphone. (On

téléphonait au moins sept à dix fois aux victimes difficiles à rejoindre).

Un peu plus du quart (42 sur 161) des cas ont été traités par des bénévoles

du voisinage et les 119 autres l'ont été par des bénévoles du quartier

général. Si le nombre de cas desservis par des bénévoles du voisinage avait

représenté la moitié de l'échantillon, des tendances plus faibles que celles

qui ont été signalées auraient elles aussi eu une signification statistique.

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13.

111.3 Sondage auprès des agents de police

Le sondage auprès des agents de police a eu lieu après la période de

prestation des deux modes de service (un an). Il a été effectué au moyen

d'un questionnaire imprimé distribué par le surveillant de la Direction de

l'aide aux victimes et des interventions d'urgence au changement de quart.

Pour garantir la confidentialité des réponses, les agents de police devaient

remettre leur questionnaire dans une enveloppe cachetée qui leur était

fournie. Les enveloppes ont été envoyées à l'équipe de recherche qui a

inscrit les données sur ordinateur. Les deux tiers des questionnaires ont

été remplis par des agents de police en uniforme et, le reste, par des

membres de la Division des enquêtes criminelles. En tout, les agents de

police ont rempli 72 questionnaires.

111.4 Sondages auprès des bénévoles

Les bénévoles ont été interrogés par téléphone pendant et après la dernière

partie de la période de prestation des deux modes de service. Trente-sept

entrevues ont été réalisées auprès des bénévoles. à cause du taux de

roulement assez élevé chez les bénévoles qui s'en allaient souvent sans

laisser d'adresse, 15 bénévoles inscrits sur la liste n'ont pu être rejoints

parce qu'il n'y avait pas de service au numéro de téléphone inscrit ou parce

que le bénévole n'était pas connu au numéro que l'on croyait être le sien.

De plus, on n'a obtenu aucune réponse à deux numéros de téléphone et deux

bénévoles ne pouvaient être visés par la recherche parce qu'ils n'avaient pas

participé aux activités d'aide aux victimes de crimes contre les biens.

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14.

IV. RÉSULTATS DES SONDAGES

IV. 1 Introduction

Les trois sections suivantes décrivent les résultats des trois sondages, soit

ceux qui ont été effectués auprès des victimes, des agents de police et des

bénévoles. Les renseignements généraux qui ont été utilisés pour effectuer

les analyses comprennent notamment des entrevues avec le surveillant de la

Direction de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence de la police

de Nepean et avec la coordonnatrice de l'unité de l'aide aux victimes de

cette Direction. De plus, la description écrite du fonctionnement et des

services de la Direction ainsi que les manuels de formation destinés aux

bénévoles contenaient des renseignements très utiles. La police de Nepean

nous a gracieusement offert son système informatisé pour la compilation des

statistiques sur les incidents dans le secteur visé par le programme

expérimental et dans l'ensemble de la ville.

Les sondages contenaient les questions requises pour évaluer divers aspects

du programme expérimental et pour en évaluer les répercussions sur les

victimes, les bénévoles et les agents de police. Dans la conception des

sondages, nous avons cherché à inclure des questions permettant des

comparaisons rapides d'un sondage à l'autre, de même que des comparaisons

avec les résultats de recherches semblables menées ailleurs au Canada. Des

renseignements précieux ont été tirés non seulement des questions fermées,

mais aussi des réponses aux questions ouvertes posées à la fin des sondages

et des commentaires non sollicités fournis par de nombreux répondants.

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15.

Les mesures ayant une signification statistique ont été calculées pour les

tabulations croisées en croix afin de confirmer l'absence de corrélation

pour les caractéristiques des victimes qui n'auraient pas dû varier en

fonction du mode d'aide et pour soutenir les énoncés effectués au sujet des

tendances attribuables au mode d'aide des victimes. A cause du nombre peu

élevé de victimes interrogées ayant bénéficié du service expérimental (42 sur

161), de nombreux liens n'avaient pas de signification statistique selon les

critères habituels. Cependant, puisqu'un certain nombre de ces liens

présentaient la même tendance et qu'ils n'étaient pas contredits par les

autres, les résultats ont été incorporés au rapport sur le sondage effectué

auprès des victimes. Le lecteur pourra juger à partir de la lecture des

tableaux si la force de ces tendances est significative. Dans bien des cas,

nous avons estimé que les commentaires et les données quantitatives,

considérés dans leur ensemble, produisaient un ensemble cohérent, comme nous

avons essayé de le démontrer dans le rapport.

IV.2 Résultats du sondage effectué auprès des victimes

La validité du cadre de la recherche reposait sur la répartition de groupes

semblables de victimes à l'intérieur de chaque mode de prestation des

services, soit par des bénévoles du voisinage ou des bénévoles du quartier

général de la police. Il était donc important, tout au cours des trois

phases du sondage sur les victimes, de surveiller les caractéristiques

générales des victimes et des types de victimisation, afin de veiller à ce

que le processus de répartition des victimes entre les deux modes de

prestation des services soit mené de façon appropriée. à la dernière phase

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16.

du sondage, les victimes de chaque groupe avaient des caractéristiques assez

semblables, comme on pourra le voir à la lecture des tableaux des sections

suivantes.

Caractéristiques des victimes

CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES :

Une des différences entre les deux groupes était le nombre de personnes de

chaque sexe. En effet, les hommes représentaient un pourcentage plus élevé

des victimes desservies par des bénévoles du voisinage, soit les deux tiers,

mais seulement 53 % des personnes desservies par les bénévoles du quartier

général.

Les victimes des deux groupes pour chaque type d'habitation étaient

représentées à proportions égales dans les deux groupes de victimes.

TABLEAU 1

TYPE DE RÉSIDENCE DE LA VICTIME AU MOMENT DE L'INCIDENT

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Unifamiliales 33 38 34 Petites maisons à appartements, etc. 38 36 37 Tours d'habitation 29 26 29

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17.

Les victimes desservies par des bénévoles du voisinage étaient plus

susceptibles d'avoir des enfants à la maison (46 % contre 37 %). Les

victimes desservies par des bénévoles du quartier général avaient un peu plus

tendance à être les seuls adultes du lieu de résidence (20 % contre 15 %).

Environ les deux tiers (60 %) des victimes desservies par l'un ou l'autre

mode de prestation de services vivaient dans des ménages de deux adultes.

Les propriétaires avaient légèrement plus tendance à être desservis par des

bénévoles du voisinage. De plus, ils étaient un peu moins souvent

célibataires.

TABLEAU 2

PROPRIÉTÉ DU LIEU D'HABITATION DE LA VICTIME AU MOMENT DE L'INCIDENT

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Propriétaire 31 38 33 Locataire 66 60 64 Autre 3 2 2

TABLEAU 3

ÉTAT CIVIL DES VICTIMES

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QÙARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Célibataire 32 19 29 Marié(e)/conjoint(e) de fait 55 60 56 Veuf/veuve 3 7 4 Séparé(e) 6 10 7

Divorcé(e) 3 5 4

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18.

La répartition par âge des victimes pour chaque mode de prestation des

services était semblable. Les victimes desservies par des bénévoles du

voisinage étaient un peu plus susceptibles de posséder une éducation de

niveau secondaire. Elles avaient un peu moins tendance à avoir fréquenté

l'université (29 % contre 37 %), mais un plus grand pourcentage d'entre elles

avaient poursuivi des études avancées (12 % contre 4 %).

TABLEAU 4

ÂGE DES VICTIMES

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

18 - 24 18 17 18 25 - 34 41 26 37

. 35 - 44 19 19 19 45 - 54 - 15 21 17 55 - 64 7 12 8 65 et plus 1 5 2

TABLEAU 5

NIVEAU D'ÉDUCATION DES VICTIMES

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fourni)

QUARTIER GÉNUAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Cours primaire 2 5 3 Cours secondaire incomplet 11 5 9 Cours secondaire complet 23 39 27 Cours collégial ou technique

incomplet 12 7 11 Cours collégial ou technique

complet 16 15 16 Cours universitaire incomplet 8 0 6 Diplôme universitaire 25 17 23 Formation post-universitaiie 4 12 6

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19.

Comparativement aux victimes desservies par les bénévoles du quartier

général, les victimes desservies par les bénévoles du voisinage comptaient un

peu plus de retraités et un peu moins de personnes détenant un emploi. Dans

les deux groupes, les revenus des victimes étaient semblables.

TABLEAU 6

OCCUPATION PRINCIPALE DES VICTIMES

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Employé(e) et à son compte 84 74 81 Sans emploi 1 2 1 Étudiant(e) 3 7 4 Étudiant(e)/travailleur (euse)

à temps partiel 2 2 2 Retraité (e) 3 10 5 Ménagère 7 5 6

TABLEAU 7

REVENU DU MÉNAGE DES VICTIMES

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Moins de 9 000 $ 3 0 3 9 000 $ à 14 999 $ 3 5 3 15 000 $ à 19 999 $ 4 8 5

20 000 $ à 24 999 $ 14 13 14

25 000 $ à 29 999 $ 11 16 12

30 000 $ à 39 999 $ 26 16 23 40 000 et plus 34 37 . 35 Ne sait pas 6 5 6

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20.

La durée de résidence des victimes des deux groupes à la même adresse au

moment de l'incident était comparable. Alors qu'un plus grand nombre de

victimes desservies par les bénévoles du voisinage était à la même adresse

depuis une période de cinq à neuf ans, un plus grand pourcentage de victimes

desservies par les bénévoles du quartier général habitait le même endroit

depuis dix ans et plus.

TABLEAU 8

DURÉE DE LA RÉSIDENCE À LA MÊME ADRESSE AU MOMENT DE L'INCIDENT

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE

1 à 5 mois 10 9 6 à 11 mois 15 5 12 à 23 mois . 14 12 . 2 à 4 ans 27 24 5 à 9 ans 12 33 10 ans et plus 22 14

Il ressort de ce qui précède que les victimes desservies par chacune des

méthodes avaient des caractéristiques assez semblables. Lorsque l'on tient

compte du nombre de victimes, aucune combinaison de différences n'a une

signification statistique et toute anomalie entre les deux groupes n'aurait

été que l'effet du hasard dans la répartition des victimes.

Donc, pour que la répartition des victimes entre les deux modes de prestation

des services soit appropriée, il nous faut vérifier l'équivalence de la seule

autre série de variables indépendantes, soit le type de victimisation. La

section suivante présente les tableaux relatifs aux types de victimisation.

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21.

VICTIMISATIONS

Les types de victimisations visés par les deux groupes de bénévoles étaient

très semblables à bien des égards. Ainsi, des tendances similaires se

manifestent au niveau de l'heure de l'incident et du mode d'introduction dans

la maison de la victime. De façon générale, les victimes ne subissaient pas

de sévices physiques et ne connaissaient pas les infracteurs. Un peu plus

d'une victime sur cinq se trouvait sur les lieux du crime. Dans trois cas

sur quatre, personne n'a été accusé ni arrêté par suite de la perpétation du

crime. La répartition des victimes par sexe entre les deux types de services

n'était pas reliée au type de victimisation.

Cependant, on a constaté quelques différences mineures entre les deux groupes

de victimes. Il ressort du tableau suivant que les victimes desservies par

des bénévoles du voisinage étaient plus susceptibles d'avoir été visées par

des introductions avec effraction, par des introductions avec effraction

suivies de vol ou des tentatives d'introduction par effraction. Un plus

grand pourcentage de victimes desservies par des bénévoles du quartier

général se plaignaient d'incidents ayant trait à des véhicules. Ces

différences, lorsque l'on tient compte du nombre de victimes, ne sont pas

importantes.

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22.

TABLEAU 9

TYPES DE VICTIMISATION

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Introduction par effraction, vol 33 48 37 Introduction par effraction, pas

de vol 4 2 4 Tentative d'introduction par

infraction 7 14 9 Vol - bicyclette 1 0 1 Vol - véhicule 28 14 24 Dommages - véhicule 4 5 4 Vol à l'extérieur de la maison 3 0 3 Vol près de la maison 4 12 6 Vol à la maison 2 0 1 Vandalisme - autre 8 2 7 Appels importuns 4 2 4

Les conséquences émotives de la victimisation ont été assez semblables chez

les deux groupes de victimes. Les victimes desservies par les bénévoles du

voisinage étaient un peu plus susceptibles d'être troublées, mais cette

impression n'a aucune signification sur le plan statistique.

TABLEAU 10

CONSÉQUENCES ÉMOTIVES DE LA VICTIMISATION

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Extrêmement troublé(e) 7 10 8 Très troublé(e) 10 17 12 Assez troublé(e) 44 36 42 Plus troublé(e) du tout 33 31 33 N'a jamais été troublé(e) 7 7 7

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23.

Il y avait aussi d'autres différences entre les groupes, différences qui sont

clairement liées, du moins en partie, au fait que les personnes desservies

par les bénévoles du voisinage étaient plus susceptibles d'être victimes

d'introduction par effraction avec vol ou avec tentative de vol (64 % des cas

des bénévoles du voisinage comparativement à 46 % de ceux des bénévoles du

quartier général) et ceux qui étaient desservis par les bénévoles du quartier

général avaient plus tendance à être victimes d'incidents touchant les

véhicules (33 % contre 19 %). Les victimes desservies par des bénévoles du

voisinage, ou un autre membre de leur ménage, avaient plus souvent interrompu

l'infracteur au cours de la perpétration du crime que les victimes de l'autre

groupe. Elles étaient aussi plus susceptibles d'avoir été victimes de crimes

commis chez elles. Les personnes desservies par les bénévoles du quartier

général étaient plus souvent victimes de crimes survenus dans des terrains de

stationnement extérieurs ou intérieurs. Encore une fois, cependant, aucune

de ces différences n'était suffisamment importante pour influer sur les

tendances décelées dans chaque groupe pour ce qui a trait aux besoins en

matière de services, à la satisfaction à l'égard des services ou aux

attitudes à l'égard de la police.

Vingt—neuf pour cent des victimes desservies par les bénévoles du voisinage

n'ont subi ni vol ni perte de biens, comparativement à 20 % des victimes de

l'autre groupe. Environ une victime sur dix a signalé la récupération de

biens.

Même si les différences dans la victimisation des deux groupes ont un peu nui

au processus de répartition et peuvent avoir eu des effets sur les variables

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24.

dépendantes, il serait difficile de soutenir que ces différences auraient eu

des effets importants sur le comportement et les attitudes des victimes et,

en particulier, sur leurs réactions aux services qui leur ont été offerts.

IV.2.2 Besoins des victimes

IDENTIFICATION DES BESOINS DES VICTIMES :

Environ la moitié des victiffies de chaque groupe ont signalé avoir au moins un

besoin immédiat. Les besoins étaient identifiés par les victimes elles-mêmes

qui ne choisissaient pas à partir d'une liste standard. Comme le montre le

tableau ci-dessous, les besoins des deux groupes étaient assez semblables.

TABLEAU 11

DÉCLARATIONS DES VICTIMES SUR LEURS BESOINS IMMÉDIATS PAR SUITE DES INCIDENTS

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

En matière d'assurances Renseignements généraux 5 5 5 Renseignements sur la façon de déposer une réclamation 5 10 6 Nécessité d'un rapport de police 5 10 6

En matière d'enquêtes : Renseignements sur les procédures

policières 24 20 23 Récupération des biens 2 0 1 Enquête de la police 36 40 37 Suivi de la police 9 5 8

Autres : Désir de parler à quelqu'un 9 10 9

Désir de parler à d'autres victimes 0 5 1 Renseignements sur la prévention

du crime 0 5 1 Protection du voisinage par la

police 10 10 10 Autres 9 5 8

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25.

Environ 15 % des victimes ont mentionné d'elles—mêmes un ou plusieurs besoins

non immédiats résultant de leur victimisation et ce, pour les deux groupes.

Cependant, les besoins exprimés variaient d'un groupe à l'autre. En effet,

les victimes desservies par des bénévoles du quartier général demandaient des

renseignements sur les réclamations auprès des compagnies d'assurances et la

prévention du crime, alors que celles qui étaient desservies par des

bénévoles du voisinage mentionnaient plus souvent que les autres les rapports

de police.

TABLEAU 12

DÉCLARATIONS DES VICTIMES SUR LEURS BESOINS NON IMMÉDIATS PAR SUITE DES INCIDENTS

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

En matière d'assurances : Renseignements généraux 5 33 12 Renseignements sur la façon de déposer une réclamation 20 0 15 Nécessité d'un rapport de police 5 33 19

En matière d'enquêtes : Renseignements sur les procédures

policières 5 0 4 Enquête de la police 15 0 12 Suivi de la police 5 17 8

Autres : Renseignements sur la prévention

du crime 30 0 23 Autres 35 17 31

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26.

On demandait aussi aux victimes de répondre à une série de questions

relatives aux besoins habituels des victimes de crimes. En réponse aux

questions, les deux groupes donnaient des réponses semblables pour la plupart

des besoins. Les victimes desservies par des bénévoles du voisinage

mentionnaient plus souvent que celles de l'autre groupe l'information sur la

prévention du crime, soit une tendance opposée à celle qui s'est manifestée

en réponse à une question ouverte. Comme on peut s'y attendre, car les

attitudes culturelles définissent les besoins qu'il est acceptable

d'exprimer, les deux groupes reconnaissaient avoir des besoins émotifs si on

les mentionnait directement, mais les répondants n'en ont pas fait état en

réponse à la question ouverte sur les besoins.

TABLEAU 13

BESOINS DES VICTIMES POUR DES SERVICES PRÉCIS PAR SUITE DES INCIDENTS

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Besoin de parler à quelqu'un 42 36 40 Besoin de compagnie 17 7 14 Renseignements sur la procédure de la police 46 43 45

Renseignements sur la procédure des tribunaux 4 7 5

Conseils sur le remplacement des pièces d'identité 5 2 4

Renseignements sur les assurances et l'indemnisation en espèces 18 19 18

Renseignements sur les services sociaux 7 1 3

Renseignements sur l'évolution de l'affaire 37 36 37

Renseignements sur la récupération des biens 20 29 22

Renseignements sur la prévention du crime 30 43 34

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27.

Trente huit pour cent des répondants avaient une ou plusieurs suggestions à

faire sur les services ou l'information à fournir aux victimes de crimes.

Les catégories qui revenaient le plus souvent étaient la fourniture de plus

d'information sur la prévention du crime, la distribution de renseignements

sur les services policiers, la nécessité d'un suivi supplémentaire de la

police par suite des incidents, une plus grande protection policière et les

numéros à composer en cas d'urgence et pour avoir accès aux services aux

victimes.

IV.2.3 Satisfaction des besoins des victimes

Au moins la moitié des victimes mentionnant chaque besoin ont jugé qu'elles

ne recevaient pas suffisamment de renseignements sur les progrès de l'affaire

et la récupération des biens. Bien sûr, ces points dépassent largement le

cadre d'un programme d'aide aux victimes s'il y a peu d'information à donner

et c'est souvent le cas pour les crimes contre les biens (où les taux

d'arrestation et de condamnation ont tendance à être faibles). Les victimes

étaient plutôt satisfaites pour ce qui est du besoin de parler à quelqu'un,

d'obtenir des renseignements sur les assurances et sur le remplacement des

pièces d'identité. Environ un quart des victimes étaient insatisfaites des

renseignements sur les procédures policières et la prévention du crime.

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28.

TABLEAU 14

SERVICES NÉCESSAIRES REÇUS PAR LES VICTIMES PAR SUITE DES INCIDENTS

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Besoin de parler à quelqu'un 97 100 97 Besoin de compagnie 90 87 Renseignements sur les procédures

policières 75 56 70 Renseignements sur les procédures

judiciaires Conseils sur le remplacement des pièces d'identité 83 100 86

Renseignements sur les assurances et l'indemnisation en espèces 81 100 86

Renseignements sur les services sociaux *

Renseignements sur l'évolution de l'affaire 37 36 37

Renseignements sur la récupération des biens 38 33 36

Renseignements sur la prévention du crime 72 74 73

Le nombre de victimes ayant besoin de ces services était tellement faible que les chiffres auraient été trompeurs.

Pour environ 10 % des victimes, d'autres besoins n'avaient pas été

satisfaits. Même s'il n'y avait pas de différences appréciables entre les

modes de prestation des services au niveau du pourcentage de victimes ayant

des besoins additionnels non satisfaits, ceux-ci différaient quelque peu.

Ainsi, les victimes desservies par les bénévoles du voisinage signalaient des

besoins au niveau du transport, du counseling, de l'information sur la

prévention du crime ainsi que des renseignements sur leur rôle et celui de la

police. Quant aux victimes desservies par les bénévoles du quartier général,

elles ont déclaré des besoins dans les domaines suivants : transport,

information sur les droits et les responsabilités des victimes, désir de

parler à quelqu'un, besoin du soutien de la police et d'un meilleur suivi.

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29.

TABLEAU 15

ACCORD DES VICTIMES AVEC L'ÉNONCÉ SELON LEQUEL ELLES ONT ÉTÉ INFORMÉES DE L'EXISTENCE DE SERVICES D'AIDE CONÇUS POUR ELLES

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Complètement en désaccord 19 17 19 Plutôt en désaccord 11 10 11 Ne sait pas 14 21 16 Plutôt d'accord 24 10 21 Complètement d'accord 29 43 33 Ne sait pas 1 0 1 Sans objet 1 0 1

Pour les deux modes de prestation des services, environ la moitié des

victimes avaient l'impression d'avoir été informées de l'aide et des services

qu'elles pouvaient recevoir comme victimes de crimes. Cependant, les

victimes desservies par les bénévoles du voisinage étaient plus susceptibles

que l'autre groupe de victimes de se dire fortement d'accord avec cet énoncé.

TABLEAU 16

ACCORD DES VICTIMES AVEC L'ÉNONCÉ SELON LEQUEL ELLES ONT REÇU L'AIDE ET LES SERVICES NÉCESSAIRES APRÈS L'INCIDENT

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Complètement en désaccord 8 5 8 Plutôt en désaccord 4 7 5 Ne sait pas 14 12 14 Plutôt d'accord 26 17 24 Complètement d'accord 41 57 45 Ne sait pas 1 0 1 Sans objet 5 1 4

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30.

Les victimes desservies par les bénévoles du voisinage étaient plus

susceptibles de se dire fortement d'accord avec cet énoncé.

IV.2.4 Autres répercussions des services

ATTITUDES à L'ÉGARD DE LA POLICE :

TABLEAU 17

ACCORD DES VICTIMES AVEC L'ÉNONCÉ SELON LEQUEL LA POLICE DE NEPEAN SE PRÉOCCUPE DES BESOINS ET DES PROBLÈMES DES VICTIMES DE CRIMES

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Complètement en désaccord 8 7 8 Plutôt en désaccord 8 7 8 Ne sait pas 17 7 14 Plutôt d'accord 19 17 18 Complètement d'accord 47 60 50 Ne sait pas 3 2 3

Encore une fois, un plus grand pourcentage des victimes desservies par des

bénévoles du voisinage sont nettement d'accord avec l'énoncé selon lequel la

police de Nepean se préoccupe de leurs besoins (60 % contre 47 %).

L'évaluation du travail de la police de Nepean a été semblable pour les

victimes desservies par les deux méthodes. En effet, les deux groupes de

victimes faisaient une évaluation très positive du travail des policiers,

sauf pour ce qui est de la récupération des biens volés et des renseignements

sur les progrès de l'affaire. Cependant, pour six des sept questions, les

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31.

victimes desservies par des bénévoles du voisinage ont choisi plus souvent

que l'autre groupe de victimes la cote positive maximale.

TABLEAU 18

ÉVALUATION DU TRAVAIL DE LA POLICE DE NEPAN PAR LES RÉPONDANTS DESSERVIS PAR DES BÉNÉVOLES DU QUARTIER GÉNÉRAL

(Pourcentage des répondants effectuant une évaluation)

ÉVALUATION

Travail Ne sait très mauvais Excellent pas

Fournir des renseignements sur la prévention du crime 3 7 22 33 32 4

Fournir des renseignements sur la progression de l'affaire 18 16 23 19 17 8

Répondre rapidement aux appels 8 6 11 23 55 0 Résoudre les crimes 8 5 26 20 6 35 Récupérer les objets volés 16 16 23 9 5 31 Aider les citoyens en difficulté 3 3 11 35 37 11 Maintenir l'ordre 4 2 8 44 37 5

TABLEAU 19

ÉVALUATION DU TRAVAIL DE LA POLICE DE NEPAN PAR LES RÉPONDANTS DESSERVIS PAR DES BÉNÉVOLES DU VOISINAGE

(Pourcentage des répondants effectuant une évaluation)

ÉVALUATION

Travail très mauvais

Ne sait Excellent pas

Fournir des renseignements sur la prévention du crime 5 5 21 21 41

Fournir des renseignements sur la progression de l'affaire 19 14 24 12 21 10

Répondre rapidement aux appels 7 2 2 29 57 2 Résoudre les crimes 7 7 19 24 14 29 Récupérer les objets volés 14 14 31 2 7 31 Aider les citoyens en difficulté 7 0 21 26 33 12 Maintenir l'ordre • 0 7 10 31 52 0

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32.

Les victimes desservies par les deux groupes de bénévoles connaissaient dans

une proportion égale l'existence de la Direction de l'aide aux victimes et

des interventions d'urgence ou du programme d'aide aux victimes. En effet,

la moitié des victimes disaient être au fait de l'existence du service d'aide

aux victimes.

Les victimes desservies par des bénévoles du voisinage se sentaient moins à

l'aise pour faire appel à la police de Nepean. Cependant, la différence

entre les deux groupes de victimes à ce niveau était minime. Dans certains

cas, comme celui d'enfants maltraités, certains répondants ont indiqué

qu'elles s'adressaient ailleurs comme, par exemple, à des organismes de

protection de l'enfance.

TABLEAU 20

CIRCONSTANCES DANS LESQUELLES LES VICTIMES SE SENTIRAIENT À L'AISE POUR APPELER LA POLICE DE NEPEAN

(Pourcentage de tous les répondants déclarant qu'ils seraient à l'aise d'appeler la police de Nepean dans chaque cas ci—dessous,

par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Besoin d'avoir des renseignements sur la prévention du crime 96 95 96

Personne suspecte 98 88 95 Menace de la part d'une

autre personne 90 86 89 Enfant battu 89 81 87 Voisin bruyant 32 43 35

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33.

CONNAISSANCES ET ACTIVITÉS EN MATIÈRE DE PRÉVENTION DU CRIME :

Les victimes desservies par des bénévoles du voisinage étaient un peu plus

sûres de leurs capacités à empêcher la perpétration d'actes criminels. En

effet, environ 88 % des victimes de ce groupe avaient une perception positive

de leurs capacités à ce niveau, comparativement à 75 % des victimes de

l'autre groupe (voir le tableau ci-dessous). Cependant, il y avait peu de

différences entre les deux groupes en ce qui a trait à des mesures standard

de prévention du crime, que ce soit après l'incident (comme le montre le

tableau) ou avant l'incident.

TABLEAU 21

ÉVALUATION PAR LES VICTIMES DE LEUR CAPACITÉ à EMPÊCHER LES ACTES CRIMINELS :

Accord des victimes avec l'énoncé selon lequel "les gens comme moi ne peuvent pas faire grand chose pour empêcher la perpétration d'actes criminels dans ma

communauté."

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Complètement d'accord 11 9 9 Plutôt. d'accord 14 10 13 Plutôt en désaccord 17 52 41 Complètement en désaccord 38 36 37

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Oui Non

• 34.

TABLEAU 22

MESURES DE PRÉVENTION DU CRIME PRISES PAR LES VICTIMES

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Allumer la radio, les lumières 82 93 85 Améliorer les serrures 74 71 73 Verrouiller les portes lorsqu'il

y a quelqu'un à la maison 85 83 84 Prendre des assurances 93 95 94 Faire ramasser le courrier et les circulaires 70 78 72

Pour ce qui a trait aux autres mesures de prévention du crime qui ont été

prises et au désir d'en prendre d'autres, les victimes des deux groupes se

rejoignaient assez bien. Dans les deux cas, cependant, les victimes

desservies par les bénévoles du voisinage étaient légèrement plus

susceptibles d'avoir une attitude positive au sujet des mesures de prévention

du crime.

TABLEAU 23

MESURES DE PRÉVENTION DU CRIME PRISES PAR LES VICTIMES

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

47 55 49 52 45 51

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Oui Non

35. TABLEAU 24

MESURES DE PRÉVENTION DU CRIME QUE LES VICTIMES ASURAIENT AIMÉ PRENDRE, SANS TOUTEFOIS Y DONNER SUITE

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

43 50 45 57 50 55

Les deux catégories de victimes avaient des motifs semblables de ne pas

prendre de mesures de prévention du crime et le manque de confiance dans les

méthodes semble être le facteur ayant joué le plus grand rôle.

TABLEAU 25

MOTIFS POUR LESQUELS LES MESURES DE PRÉVENTION DU CRIME SOUHAITÉES N'ONT PAS ÉTÉ PRISES

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Pas suffisamment d'argent 6 5 6 Pas suffisamment de temps 4 0 3 Pas suffisamment d'information 2 5 3 Efficacité douteuse 26 33 28 Autres motifs 62 57 60

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36.

Au niveau de la sensibilisation aux programmes d'opération identification et

de surveillance de quartier, de même qu'à la participation à ces programmes,

les deux catégories de victimes se trouvaient au même niveau.

Toutes les victimes avaient tendance à se sentir en sécurité le jour et

celles qui étaient desservies par des bénévoles du voisinage étaient un peu

plus susceptibles de se sentir en sécurité lorsqu'elles marchaient seules à

la nuit tombée.

TABLEAU 26

LES VICTIMES SE SENTENT-ELLES EN SÉCURITÉ LORSQU'ELLES MARCHENT SEULES DANS LEUR QUARTIER PENDANT LE JOUR?

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Très en sécurité 80 76 79 Assez en sécurité 16 19 17 Peu en sécurité 1 5 2 Très peu en sécurité 3 0 3

TABLEAU 27

LES VICTIMES SE SENTENT-ELLES EN SÉCURITÉ LORSQU'ELLES MARCHENT SEULES DANS LEUR QUARTIER Â LA NUIT TOMBÉE?

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Très en sécurité 32 43 35 Assez en sécurité 38 36 37 Peu en sécurité 21 7 17 Très peu en sécurité 3 2 3

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37.

RÉPERCUSSIONS DES COMPOSANTES EXPÉRIMENTALES DU PROGRAMME :

Plus de deux victimes sur trois avaient l'impression que la prestation de

services d'aide aux victimes au moyen de visites à domicile était meilleure

que la prestation de services par téléphone seulement. L'attitude des

victimes à l'égard des visites à domicile n'était pas déterminée par le type

d'aide qu'elles avaient reçue.

TABLEAU 28

LES VICTIMES PRÉFÈRENT—ELLES LES VISITES à DOMICILE OU LES APPELS TÉLÉPHONIQUES SEULEMENT?

(Pourcentage de tous les répondants„par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Préfère les visites à domicile 69 71 69

Appel téléphonique seulement 8 2 6 Cela dépend des circonstances 22 24 22 Ne sait pas 3 9 3

En interrogeant les victimes sur leur expérience avec la police de Nepean par

suite des incidents, on leur demandait avec quelle personne elles avaient eu

des contacts. En réponse à cette question, 45 % des victimes desservies par

les bénévoles du quartier général avaient oublié avoir eu des contacts avec

un bénévole de la police de Nepean chargé de l'aide aux victimes. Par

contre, seulement 29 % des personnes desservies par les bénévoles du

voisinage ont eu ce trou de mémoire.

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38.

TABLEAU 29

IDENTIFICATION PAR LES VICTIMES DES PERSONNES LEUR AYANT FOURNI DE L'AIDE

(Pourcentage de tous les répondants, par type d'aide fournie)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Visite à domicile par un bénévole 8 19 11 Visite à domicile par un bénévole

OU un policier 3 5 3 Appel téléphonique seulement

par un bénévole 25 41 29 Appel téléphonique par un bénévole

ou un policier 19 7 16 Ne mentionne pas de contact avec

un bénévole 45 19 41

Dans l'ensemble, les données révèlent que les victimes se rappellent assez

peu leur contact avec les bénévoles. Ainsi, 41 % des répondants ne se sont

pas souvenus d'avoir reçu de l'aide d'un bénévole. De plus, chez les

personnes affirmant avoir été rejointes par un bénévole, il y a une certaine

confusion : 3 % des, personnes ayant reçu uniquement des appels téléphoniques

(par des bénévoles du quartier général) ont déclaré avoir reçu à domicile un

citoyen bénévole offrant des services d'aide aux victimes.

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39.

IV.3 Résultats du sondage effectué auprès des agents de police

On a demandé aux agents de police de remplir des questionnaires aux

changements de quart et de les remettre dans les enveloppes prévues à cette

fin pour garantir la confidentialité du sondage. Le tout s'est bien déroulé

et une bonne partie des questions portaient uniquement sur les types

d'incidents visés par le programme expérimental de services aux victimes.

Ces incidents comprennent les crimes contre les biens et les crimes mineurs

contre la personne décrits au chapitre II.

LES AGENTS DE POLICE :

Soixante-douze agents de police ont été visés par le sondage. Environ les

deux tiers (67 %) de ceux-ci étaient des policiers en uniforme. Un tiers

d'entre eux étaient des détectives affectés aux enquêtes criminelles et trois

pour cent des policiers qui occupaient d'autres postes. Cinquante-quatre

pour cent de ces policiers étaient membres de la police de Nepean depuis plus

de IO ans.

CONNAISSANCE DE LA DIRECTION DE L'AIDE AUX VICTIMES ET DES INTERVENTIONS

D'URGENCE ET DU PROGRAMME DES BÉNÉVOLES :

Selon le sondage, presque tous les policiers connaissaient les services

d'aide aux victimes de crimes contre les biens, y compris l'aide offerte par

des citoyens bénévoles. Quatre-vingt neuf pour cent des policiers ont

déclaré savoir que la Direction de l'aide aux victimes et des interventions

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40.

d'urgence fournissait des services spéciaux aux victimes de crimes contre les

biens et 92 % d'entre eux savaient que leur service de police avait recours à

des citoyens bénévoles pour offrir ces services. Quatre—vingt treize pour

cent des policiers avaient rencontré en personne la coordonnatrice des

bénévoles de l'unité de l'aide aux victimes.

Environ les trois quart des policiers avaient soit rencontré en personne des

bénévoles (71 %) ou parlé avéc eux (3 %). Quatorze pour cent des répondants

savaient qui étaient les bénévoles mais n'avaient pas eu de contacts

personnels avec eux et 13 % des policiers n'avaient jamais vu ou rencontré de

bénévoles de l'unité de l'aide aux victimes. Un peu plus d'un policier sur

trois (38 %) a déclaré avoir assisté à une réunion sur le travail de l'unité

de l'aide aux victimes. Deux répondants sur trois ont dit être en mesure

d'expliquer aux victimes le travail de l'unité de l'aide aux victimes, soit

complètement (28 %) ou en partie (42 %). Trente et un pour cent des

policiers ont déclaré ne pas être capables de le faire. Cette dernière

donnée laisse planer des doutes sur la capacité de certains policiers à

favoriser chez les victimes le recours aux services de l'unité de l'aide aux

victimes.

AIGUILLAGE DES VICTIMES VERS L'UNITÉ DE L'AIDE AUX VICTIMES :

Comme le révèle le tableau ci—dessous, la majorité des policiers ont informé

fréquemment ou parfois les victimes de crimes contre les biens de l'existence

de l'unité de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence; par contre,

de nombreux agents n'informent jamais ou rarement les victimes de l'existence

de ce service.

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41.

TABLEAU 30

FRÉQUENCE A LAQUELLE LES RÉPONDANTS DE LA POLICE DISENT AVOIR DEMANDÉ AUX VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS D'APPELER L'UNITÉ DE L'AIDE AUX VICTIMES

ET DES INTERVENTIONS D'URGENCE

(Pourcentage de tous les répondants mentionnant la fréquence à laquelle ils dirigent les victimes vers l'unité)

Fréquemment 21 Parfois 31 Rarement 15 Jamais 33

Interrogés sur le nombre de fois où ils avaient dirigé des victimes de crimes

contre les biens vers l'unité de l'aide aux victimes, les policiers

répondaient de 2 à 200 fois. Des 42 % de répondants de la police signalant

le nombre de victimes de crimes dirigées vers l'unité de l'aide aux victimes

pendant le programme expérimental, environ la moitié ont mentionné l'avoir

fait pour au moins 10 personnes pendant cette période. Le nombre moyen de

personnes aiguillées vers l'unité était de 11.

TABLEAU 31

NOMBRE DE VICTIMES DIRIGÉES VERS L'UNITÉ DE L'AIDE AUX VICTIMES

2 - 4 24 5-9rn 24

10 - 19 14

20 - 29 14

30 - 39 0

40 - 49 7

50 - 99 14 100 et plus 7

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42.°

DEMANDES à L'UNITÉ DE L'AIDE AUX VICTIMES POUR QU'UNE ASSISTANCE

SOIT FOURNIE AUX VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS :

La majorité des policiers avaient demandé que la Direction de l'aide aux

victimes et des interventions d'urgence entre en contact avec les victimes de

crimes contre les biens. Cependant, moins d'un policier sur 10 l'avait fait

fréquemment, comme le révèle le tableau ci-dessous.

TABLEAU 32

FRÉQUENCE À LAQUELLE LES POLICIERS ONT DEMANDÉ AUX PERSONNEL DE LA DIRECTION DE L'AIDE AUX VICTIMES ET DES INTERVENTIONS D'URGENCE D'ENTRER EN CONTACT

AVEC LES VICTIMES DE CRIMES

(Pourcentage des répondants)

Fréquemment 8 Parfois 25 Rarement 21 Jamais 46

Des 29 % de policiers répondant à la question, plus de la moitié avaient

demandé cinq fois ou plus à l'unité de l'aide aux victimes d'entrer en

contact avec celle-ci.

TABLEAU 33

NOMBRE DE FOIS Où ON A DEMANDÉ AU PERSONNEL DE L'UNITÉ DE L'AIDE AUX VICTIMES D'ENTRER EN CONTACT AVEC CELLES-CI

NOMBRE POURCENTAGE D'AGENTS

1 - 4 43 5 - 9 33 10 - 20 24

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43.

DISTRIBUTION DE LA CARTE D'AIDE AUX VICTIMES :

Les policiers étaient autorisés à donner une carte d'aide aux victimes de

toute la ville de Nepean et étaient encouragés à le faire pour chaque cas

survenant dans la zone visée par le programme expérimental. De nombreux

agents ne distribuent jamais ou distribuent rarement ces cartes. En réponse

à la question qui leur demandait s'ils avaient distribué cette carte aux

victimes de crimes contre les biens depuis le ler septembre 1985, 56 % des

répondants ont signalé ne pas avoir les avoir distribuées. (Pour trois pour

cent des répondants, la question était sans objet). Moins de la moitié des

répondants (41 %) ont déclaré avoir distribué la carte.

Chez ceux qui distribuaient des cartes d'aide aux victimes (environ 9 % de

tous les agents), un policier sur cinq (22 %) le faisait systématiquement

pour toutes les victimes de crimes contre les biens. D'autres agents ne.

donnaient des cartes qu'à quelques-unes des victimes (comme le montre le

tableau ci-dessous).

TABLEAU 34

POURCENTAGE DES VICTIMES DES CRIMES CONTRE LES BIENS AYANT REÇU UNE CARTE DE VICTIME D'UN POLICIER

(Pourcentage des répondants signalant la distribution de cartes pour chaque pourcentage de victimes)

POURCENTAGE DES VICTIMES POURCENTAGE D'AGENTS SIGNALANT AYANT REÇU LA CARTE AVOIR DISTRIBUE DES CARTES

1 - 19 18

20 - 49 15

50 - 69 10

70 - 89 18

90 - 100 37

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44.

VUES QUANT à LA NÉCESSITÉ DE LA PRESTATION DE SERVICES DE LA

DIRECTION DE L'AIDE AUX VICTIMES ET DES INTERVENTIONS D'URGENCE

AUX VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS :

Les agents reconnaissaient presque unanimement la nécessité de l'existence de

la Direction de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence. Environ

les trois quart d'entre eux appuyaient le recours à des citoyens bénévoles et

moins de 10 % des policiers désapprouvaient cette mesure.

TABLEAU 35

ACCORD DES POLICIERS AVEC L'EXISTENCE D'UNE DIRECTION DE L'AIDE AUX VICTIMES ET DES INTERVENTIONS D'URGENCE

(Pourcentage des répondants)

Oui 90 Non 1 N'est pas sûr 9

TABLEAU 36

ACCORD DES POLICIERS AVEC L'UTILISATION DE CITOYENS BÉNÉVOLES POUR OFFRIR LES SERVICES AUX VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS

(Pourcentage des répondants)

Oui 73 Non 7 N'est pas sûr 20

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45.

Certains agents ont exprimé des réserves au sujet de l'accès de civils aux

dossiers des policiers, du fait que les bénévoles effectuait un travail qui

devrait revenir à des agents de police rémunérés (par exemple, des agents

handicapés) et du recrutement de bénévoles (en soulignant que ceux—ci

devraient être sélectionnés avec soin). Plusieurs agents ont écrit que les

bénévoles libèrent les policiers de tâches moins productives et leur

permettent de consacrer plus de temps aux enquêtes. Les agents ont aussi

souligné que les bénévoles étaient moins intimidants pour les victimes et que

les bénévoles entretiennent de bons rapports avec le public, ce qui donne une

bonne image au service de police.

Interrogés sur le pourcentage des victimes de crimes contre les biens pouvant

tirer profit des services offerts par les citoyens bénévoles, les policiers

ont répondu de 1 % à 100 % (moyenne = 60 %). Vingt—quatre pour cent des

répondants de la police de Nepean ont déclaré que 80 % ou plus des victimes

profiteraient de ses services et 7 % d'entre eux ont évalué ce pourcentage à

au plus 20 %.

TABLEAU 37

SELON LES POLICIERS, ÉVALUATION DU NOMBRE DE VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS AYANT BESOIN DES SERVICES DE L'UNITÉ DE L'AIDE AUX VICTIMES

ET DES INTERVENTIONS D'URGENCE

VICTIMES AYANT BESOIN POURCENTAGE DES RÉPONDANTS CITANT DES SERVICES (%) LE POURCENTAGE DES VICTIMES

0-19 10

20 — 49 - 32

50 — 79 41

80 — 100 9 Ne sait pas 17

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46.

Peu d'agents estimaient que les services aux victimes n'étaient pas

importants. Comme l'indique le tableau ci—dessous, environ la moitié des

agents ont déclaré que sept des services étaient très importants. Selon les

agents, les bénévoles devraient être formés pour apprendre les moyens de

protéger les demeures contre le crime pour les motifs suivants : l'agent de

prévention ne peut visiter chaque maison, la prévention du crime exige un

suivi parce que les propriétaires ne donnent pas souvent suite à leurs

décisions et il faut insister encore plus sur les programmes de surveillance

de quartier. Les répondants ont aussi écrit que le service est précieux pour

ceux qui ont eu une réaction excessive après la perpétration du crime, que

l'aide est nécessaire au niveau des réclamations d'assurances et du

remplacement des cartes d'identité et qu'il faut transmettre de l'information

sur la progression des affaires en cours. On a aussi mentionné l'importance

des programmes d'éducation et de soutien, de même que la valeur à long terme

des activités de l'unité. Selon d'autres, l'appui est plus important dans

les cas de problèmes familiaux et émotifs, l'unité de prévention du crime

devrait traiter les cas elle—même ou être un prolongement de la Direction de

l'aide aux victimes et des interventions d'urgence en matière de crimes

contre les biens et seuls les crimes contre la personne justifient une visite

domicile.

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TABLEAU 38

SELON LES POLICIERS, IMPORTANCE RELATIVE DES BESOINS VISÉS PAR LES SERVICES D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES

(Pourcentage des répondants fournissant une évaluation)

47.

SERVICES ÉVALUATION DE L'IMPORTANCE

Très Assez Pas Ne sait important important important pas

Besoin de parler à quelqu'un 31 59 9 1 Besoin de compagnie 18 41 38 3 Renseignements :

procédures policières ' 40 51 9 0 procédures judiciaires 51 37 9 3 remplacement des cartes

d'identité 50 40 10 0 réclamations d'assurances/

indemnisation en espèces 34 51 13 1 évolution de l'affaire 49 41 6 0 récupération des biens 53 41 6 0 prévention du crime 54 41 4 0 trucs sur la prévention à la maison 49 45 6 0

Autres : services sociaux 54 36 7 3 suivi 41 46 11 1

ÉVALUATION DES ASPECTS PARTICULIERS DU PROGRAMME EXPÉRIMENTAL :

Environ un tiers des agents de police se sont sentis en mesure de répondre à

la question sur la compétence des bénévoles. Quatre—vingt dix pour cent

d'entre eux estimaient que les bénévoles étaient compétents et 30 % de ces

répondants jugaient qu'ils étaient très compétents.

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48.

Pour la moitié des agents, les appels téléphoniques suffisaient pour les

victimes de crimes contre les biens. Cependant, 41 % des agents avaient

l'impression que la valeur relative des appels téléphoniques et des visites à

domicile variait selon les circonstances. à la fin du questionnaire, les

répondants à une question demandant des commentaires sur les visites à

domicile par des citoyens bénévoles, quelques agents ont exprimé des réserves

sur le fait d'envoyer de simples citoyens dans des situations potentiellement

dangereuses (et pour lesquelles ils n'ont pas reçu d'entraînement) et

plusieurs d'entre eux estimaient que les visites à domicile exigeaient trop

de Lemps. Quatre agents ont souligné que les visites à domicile permettaient

d'offrir un service plus personnalisé. De l'avis de sept agents, les visites

à domicile ne sont nécessaires que dans certains cas, comme les crimes contre

la personne. Pour un autre répondant, les visites à domicile devraient être

effectuées sur recommandation de l'agent chargé de l'enquête.

La recommandation suggérant des visites à domicile uniquement dans certains

cas était en corrélation directe avec les réponses de 39 % des agents à la

question sur le meilleur mode de prestation des services (visites à domicile,

téléphones ou selon les circonstances). Par ordre décroissant, les éléments

dont il faut tenir compte, selon les répondants, sont les suivants : gravité

du crime et ses effets sur la victime, souhaits de la victime, âge et

mobilité de la victime (les personnes âgées et à mobilité restreinte

préférant les visites à domicile) et le degré auquel les victimes se

méfient des appels téléphoniques.

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49. TABLEAU 39

SELON LES POLICIERS, LA MEILLEURE MÉTHODE DE PRESTATION DE SERVICES DE SUIVI A DES VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS

(APRÊS LA VISITE INITIALE DE L'AGENT CHARGÉ DE L'ENQUÊTE)

(Pourcentage de tous les répondants)

Visites à domicile 9 Appels téléphoniques 50 Selon le cas 41

Pour les trois quarts des agents, la connaissance du voisinage par le

bénévole est importante. Sur la base de cette remarque, l'embauche

d'étudiants n'ayant que des liens temporaires avec la communauté n'est pas

vraiment appropriée. (De nombreux services de police embauchent

temporairement des étudiants pour la prestation bénévole de services aux

victimes, pratique suivie par la police de Nepean dans le recrutement des

bénévoles du quartier général).

TABLEAU 40

SELON LES POLICIERS, IMPORTANCE DE LA FOURNITURE DE SERVICES D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES CONTRE LA PROPRIÉTÉ PAR DES PERSONNES

CONNAISSANT LE VOISINAGE DES VICTIMES

(Pourcentage des répondants)

Très important 33 Assez important 46 Pas important 19 Ne sait pas 3

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50.

Quand on leur a demandé s'ils aimeraient que l'unité de l'aide aux victimes

offre des services supplémentaires aux victimes de crimes contre les biens,

93 % des policiers ont répondu par la négative (et 4 % dans l'affirmative).

Voici les suggestions formulées : programme de sécurité scolaire, lien avec

l'agent de prévention du crime (si ce n'est pas déjà fait), aide au cours des

procédures judiciaires, encourager les victimes à déposer les déclarations de

victimisation et établissement d'un centre de ressources (animé en partie par

des employés permanents et en partie par des bénévoles) auxquels les victimes

de petits crimes contre les biens peuvent signaler ceux-ci par téléphone (ce

qui élimine le temps d'attente sur les lieux et la nécessité qu'un agent se

charge de l'affaire).

VUES DES POLICIERS SUR LES RÉPERCUSSIONS DU TRAVAIL DES BÉNÉVOLES :

On a demandé aux policiers de Nepean leur opinion sur les répercussions du

travail des bénévoles. Comme l'indique le tableau suivant, on estimait

surtout que les bénévoles de la Direction de l'aide aux victimes et des

interventions d'urgence garantissent au service de bonnes relations avec la

communauté. Parmi les opinions très favorables (avec les deux tiers des

répondants), on note les avantages de l'aide aux victimes qui traversent une

période difficile, un usage plus efficient du temps des agents et la

transmission de meilleures connaissances sur la prévention du crime. Pour au

plus un agent sur dix, la participation des bénévoles ne présente pas

d'avantage pour les agents et ne modifie en rien les services. Un nombre

aussi restreint de répondants avaient l'impression que les bénévoles

nuisaient aux enquêtes.

Pour environ un répondant sur cinq, le recours aux bénévoles donne lieu à un

surcret de travail pour les agents. Dans une proportion similaire, ils ont

souligné que les activités des citoyens bénévoles remplacent le travail des

policiers.

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51. TABLEAU 41

SELON LES POLICIERS, EFFETS DU RECOURS AUX BÉNÉVOLES A L'UNITÉ DE L'AIDE AUX VICTIMES ET DES INTERVENTIONS D'URGENCE

(Pourcentage des répondants donnant une évaluation chiffrée de leur accord)

ÉVALUATION CHIFFRÉE DE LEUR ACCORD

Complètement Complètement Ne sait d'accord en désaccord pas

"1 2 3 4 511

Meilleure information sur la prévention du crime auprès des victimes 33 25 23 6 0 13

Bonnes relations avec la communauté pour le service de police 55 97 11 3 1 3

Des civils remplacent les policiers 15 9 24 19 25 8

Les victimes reçoivent des services non nécessaires 3 6 19 23 43 7

Les victimes sont mieux informées de leurs droits 16 29 34 9 6 7

Ils permettent aux policiers d'épargner du temps sur les lieux du crime 16 13 96 13 30 1

Déséquilibre dans la relation entre la police et les victimes 6 6 14 17 50 7

Aide au k victimes pendant une certaine période

Meilleurs résultats pour les enquêtes

Travail supplémentaire pour les agents

39 29 24 3 0 7

22 21 27 13 5 12

6 14 14 27 34 6

Usage plus efficient du temps des policiers 47 21 14 11 3 4

Les bénévoles nuisent aux enquêtes 4 7 11 36 34 7

Pas de modification des services aux victimes de crimes contre les biens 1 3 17 25 44 10

Pas d'avantages importants pour

les agents de police 1 6 18 30 41 4

.1■1.

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52.

IV.4 Résultats du sondage effectué auprès des bénévoles

IV.4.1 Les bénévoles

Trente-sept bénévoles ont été interrogés. Onze d'entre eux étaient des

bénévoles du voisinage et les 26 autres travaillaient au quartier général.

Comme le montrent les tableaux de la présente section, les résultats des

entrevues sont conformes au mode de recrutement des bénévoles décrit plus

tôt. En effet, les bénévoles du quartier général étaient surtout des

étudiants et les bénévoles du voisinage étaient plus souvent des résidents à

long terme du secteur. à l'exception de deux d'entre eux, tous les bénévoles

du voisinage avaient vécu pendant au moins six mois dans le secteur visé par

le programme expérimental et les deux tiers d'entre eux y résidaient depuis

au moins deux ans. Un seul des bénévoles du quartier général avait vécu dans

ce secteur.

Au moment de l'entrevue, plus de 90 % des bénévoles avaient travaillé au

moins quatre mois pour la police de Nepean. Il ressort du tableau ci-dessous

que le taux de roulement était moins élevé chez les bénévoles du voisinage,

probablement parce qu'il comptait moins d'étudiants n'assurant qu'une

participation temporaire au programme.

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53.

TABLEAU 42

DURÉE DE LA PÉRIODE DE BÉNÉVOLAT AU SEIN DE L'UNITÉ DE L'AIDE AUX VICTIMES DE LA POLICE DE NEPEAN

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Moins de 1 mois 0 0 0 1 — 3 mois 12 0 8 4 — 6 mois 42 97 38 7 — 9 mois 23 0 16 Plus de 9 mois 23 73 38

EXPÉRIENCE CONNEXE DES BÉNÉVOLES :

Environ un quart (27 %) des bénévoles du voisinage et deux tiers (65 %) des

bénévoles du quartier général n'avaient jamais fait de travail bénévole ou

rémunéré en service social, dans le système de justice criminelle ou au sein

d'un service de police.

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54.

TABLEAU 43

EXPÉRIENCE ANTÉRIEURE DES RÉPONDANTS EN SERVICE SOCIAL, DANS LE SYSTÊME DE JUSTICE CRIMINELLE OU

AU SEIN D'UN SERVICE DE POLICE

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

EXPÉRIENCE QUARTIER CONNEXE ,GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Services sociaux Religieux 0 13 6 Organismes - enfants 22 13 18 Organismes - adultes 11 25 18 Résidences - adultes 0 0 0 Résidences - enfants 0 0 0 Travail social 11 13 12

Éducation 11 13 12 Travail pour la police 11 0 6 Justice criminelle 11 13 12 Soins infirmiers et domaine paramédical 22 13 18

FORMATION PARTICULIÈRE DES BÉNÉVOLES :

Même si les bénévoles du quartier général avaient acquis moins d'expérience

connexe avant de devenir des bénévoles au service de la police de Nepean, ils

avaient suivis plus de cours pertinents, ce qui confirme que la plupart

d'entre eux étaient recrutés dans les universités et les collèges. En effet,

plus de 80 % des bénévoles du quartier général et 46 % des bénévoles du

voisinage avaient reçu une formation spéciale directement reliée à leur

travail de bénévole pour la Direction de l'aide aux victimes et des

ihterventions d'urgence.

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55.

De ces bénévoles du quartier général possédant une formation particulière,

43 % étaient titulaires d'un baccalauréat spécialisé en criminologie, 24 %

d'entre eux suivaient des cours dans un collège communautaire ou technique

(travail social ou droit et sécurité), 14 % avaient une formation en droit,

10 % possédaient un baccalauréat spécialisé en sciences sociales, 5 % un

baccalauréat spécialisé en travail social et 5 % un baccalauréat spécialisé

en nursing. Quatre répondants faisaient leur stage à la police de Nepean.

L'éducation ou la formation pertinentes des bénévoles du voisinage comprenait

une maîtrise en éducation, une maîtrise en travail social, un cours d'un

collège communautaire et technique (droit et sécurité), une maîtrise en

sciences sociales (psychologie), de même qu'un autre type de formation non

précisé.

La grande majorité des bénévoles du quartier général étaient assez jeunes, ce

qui contraste avec les bénévoles du voisinage, comme l'indique le tableau

ci—dessous. Encore une fois, cette situation reflète l'embauche d'étudiants

comme bénévoles au quartier général.

TABLEAU 44

ÂGE DES RÉPONDANTS

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévoles)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

18 — 24 69 9 51 25 — 34 27 18 24 35 — 44 0 36 11 45 — 54 0 9 3 55 - 64 • 4 27 11 65 et plus 0 0 0

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56.

La plupart des bénévoles du quartier général étaient célibataires,

contrairement aux bénévoles du voisinage. Ce phénomène s'explique encore une

fois parce que les bénévoles du quartier général sont des étudiants.

TABLEAU 45

ÉTAT CIVIL DES BÉNÉVOLES

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Célibataire 81 97 65 Marié(e)/conjoint de fait 15 64 30 Veuf/veuve 0 0 0 Séparé(e) 0 9 3 Divorcé(e) 4 0 3

Le niveau d'éducation générale des bénévoles était au-dessus de la moyenne;

en effet, presque 87 % d'entre eux avaient fait des études supérieures au

niveau secondaire.

TABLEAU 46

PLUS HAUT NIVEAU D'ÉDUCATION DES BÉNÉVOLES

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Cours primaire 0 0 0 Cours secondaire incomplet 4 9 5 Cours secondaire complet 0 27 8 Cours collégial ou technique

incomplet 4 0 3 Cours collégial ou technique

complet 12 18 14 Cours universitaire incomplet 31 18 27 Formation post-universitaire 50 27 43

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57.

Plus des deux-tiers des bénévoles du quartier général étaient étudiants alors

que la plupart des bénévoles du voisinage travaillaient.

TABLEAU 47

OCCUPATION PRINCIPALE DES BÉNÉVOLES EN 1985

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Employé(e) et à son compte 28 82 44 Sans emploi 4 0 3 Étudiant(e) 5 9 9 39 Fltudiant(e)/travailleur(euse

à temps partiel 16 0 11 Retraité(e) 0 9 3 Ménagère 0 0 0 Autre 0 0 0

Environ 50 % de l'ensemble des bénévoles ont eux—mêmes été victimes de crimes

contre les biens.

COMPÉTENCE DES BÉNÉVOLES SELON LEUR PROPRE ÉVALUATION :

Le tableau suivant énumère les activités non sollicitées mentionnées par les

bénévoles en réponse à une question ouverte leur demandant les trois

activités pour lesquelles ils se sentaient le plus compétents. Pratiquement

tous les bénévoles du quartier général avaient confiance dans l'information

qu'ils pouvaient donner. Quant aux bénévoles du voisinage, ils insistaient

plus sur le soutien au niveau émotif. Ils ont mentionné plus souvent que les

bénévoles du quartier général les trucs sur la sécurité à la maison et

l'assistance qu'ils apportaient, mais moins souvent que ceux-ci la

transmission d'informations, la compréhension, la compassion et l'interaction

avec les gens.

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ACTIVITÉS QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

TABLEAU 48

SELON LES BÉNÉVOLES EUX-MÊMES, LES ACTIVITÉS POUR LESQUELLES LEUR COMPÉTENCE EST LA PLUS GRANDE

(pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

58.

Information : Prévention du crime 15 18 17 Procédures policières 0 9 3 Mise à jour des cas 8 9 9 Généralités 100 54 88

Activités complémentaires : Soutien émotif 36 81 49 Counseling 35 36 35 Interaction avec les gens 9 8 13 26

. Compassion 16 0 11 Donner de l'aide 16 54 27 Compréhension 36 0 24

Autres : Connaissance du système judiciaire 4 0 3 Trucs sur la sécurité à la maison 0 13 6 Autres 4 0 3

IV.4.2 Services fournis par les bénévoles

CONTACTS AVEC LES VICTIMES COMME BÉNÉVOLES :

Même si, en moyenne, ils oeuvraient déjà depuis neuf mois pour la police de

Nepean, la plupart des bénévoles du voisinage étaient entrés en contact avec

moins de 30 victimes (environ une par semaine en moyenne). Plus de 60 % des

bénévoles du quartier général avaient rejoint au moins 100 victimes.

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59. TABLEAU 49

NOMBRE DE VICTIMES AVEC LESQUELLES LES BÉNÉVOLES SONT ENTRÉS EN CONTACT

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

NOMBRE DE VICTIMES REJOINTES

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

1-14 4 36 15

15 - 29 12 46 23

30 - 49 8 0 5

50 - 99 16 9 14

100 - 199 24 9 20 200 ou plus 39 0 28

Le tableau suivant montre le nombre de victimes de crimes contre les biens

desservies, soit un petit peu moins que le nombre total. Puisque les

activités bénévoles du voisinage étaient largement limitées aux victimes de

crimes contre les biens, la différence entre le nombre total de victimes

rejointes et de victimes de crimes contre les biens rejointes est inférieure

à la différence pour les bénévoles du quartier général.

TABLEAU 50.

NOMBRE DE VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES RIENS AVEC LESQUELLES LES BÉNÉVOLES SONT ENTRÉS EN CONTACT EN TANT QUE BÉNÉVOLES DE LA POLICE DE NEPEAN

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

NOMBRE DE VICTIMES QUARTIER REJOINTES GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

1 - 14 8 36 19

15 - 29 12 36 20

30 - 49 12 9 11

50 - 99 16 18 17

100 - 199 44 0 30 • 200 ou plus 12 0 9

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60.

POURCENTAGE DES CAS AYANT FAIT L'OBJET D'UNE VISITE PAR LES BÉNÉVOLES DU

VOISINAGE :

Presque tous (82 %) les bénévoles du voisinage ont fait des visites à

domicile dans seulement moins de la moitié de leurs dossiers. Uniquement

deux d'entre eux ont effectué des visites à domicile la plupart du temps.

Les différences d'un bénévole à l'autre révèlent que la probabilité d'une

visite à domicile variait selon la personnalité et les intentions du

bénévole, car chacun devait s'occuper d'un nombre équrvalent de cas. Pour

garantir le bon fonctionnement d'un programme axé sur les visites à domicile,

Li faudrait probablement recruter certains types de personnes ou offrir un

certain type de formation.

Tous les bénévoles du voisinage ont informé les victimes de l'existence du

guide de prévention du crime, comme l'ont fait 4 bénévoles du quartier

général sur 5.

TABLEAU 51

LES BÉNÉVOLES INFORMENT-ILS LES VICTIMES DE L'EXISTENCE DU GUIDE DE LA POLICE DE NEPEAN SUR LA PRÉVENTION DU CRIME?

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Toujours/presque toujours 81 100 87 À l'occasion 15 0 11 Rarement 4 0 3 Jamais/presque jamais 0 0 0

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61.

PERCEPTION PAR LES BÉNÉVOLES DE LA NÉCESSITÉ DE SERVICES D'AIDE AUX

VICTIMES :

Les bénévoles du voisinage et du quartier général avaient une perception

semblable de la nécessité d'offrir des services aux victimes, comme l'indique

le premier tableau ci—dessous. Cependant, comme on peut le voir dans les

trois autres tableaux, les bénévoles du voisinage avaient tendance à donner

une estimation plus faible du pourcentage de victimes accueillant

positivement les services ou en ayant besoin (mais cette comparaison n'est

pas significative sur le plan statistique). La différence peut être

attribuable au rejet des visites à domicile par certaines victimes, visites

que seuls les bénévoles du voisinage jugeaient comme faisant partie de leur

travail.

TABLEAU 52

SELON LES BÊNÊVOLES, COMMENT LES SERVICES D'AIDE AUX VICTIMES SONT—ILS PERÇUS?

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Accueillis positivement/ nécessaires

Accueillis positivement/ non nécessaires

Ni accueillis positivement/ ni nécessaires

Nécessaires mais non accueillis positivenient

85 73 81

8 9 8

4 9 5

4 9 5

■■■■

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8% 16 % 78 %

18 % 36 % 45 %

12 % 54 % 33 %

50 % 20 % 30 %

62. TABLEAU 53

POURCENTAGE DES VICTIMES AYANT DONNÉ UN ACCUEIL POSITIF AUX SERVICES

POURCENTAGE DES VICTIMES DONNANT UN ACCUEIL POSITIF AUX SERVICES

Moins de 50 % 50 — 75 % 76 — 100 %

POURCENTAGE DE BÉNÉVOLES DONNANT LEUR OPINION Quartier général Voisinage

TABLEAU 54

POURCENTAGE DES VICTIMES AYANT BESOIN DE SERVICES

POURCENTAGE DES VICTIMES AYANT BESOIN DE SERVICES

Moins de 50 % 50 — 75 % 76 — 100 %

POURCENTAGE DE BÉNÉVOLES DONNANT LEUR OPINION Quartier général Voisinage

En réponse à une question ouverte, les bénévoles ont énuméré les trois

activités les plus importantes dans la prestation de services aux victimes de

crimes contre les biens. Les activités citées par environ la moitié des

bénévoles étaient le soutien émotif et la distribution d'information sur la

prévention du crime. De plus, les bénévoles du quartier général

mentionnaient assez souvent l'information sur l'évolution des affaires en

cours, alors que les bénévoles du voisinage mentionnaient le soutien et

l'assistance, de même que l'information sur la procédure policière. Un des

motifs expliquant cette différence, c'est que les bénévoles du quartier

général étaient mieux placés pour donner de l'information sur l'évolution des

affaires en cours.

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ACTIVITÉS QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

63. TABLEAU 55

COMMENT LES BÉNÉVOLES VOIENT LEUR ROLE : LES ACTIVITÉS LES PLUS IMPORTANTES DANS LA PRESTATION. DE SERVICES AUX VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

Information : Prévention du crime 43 57 47 Procédures policières 28 45 33

Mise à jour de l'évolution de l'affaire 58 0 41 Récupération des biens 4 0 3

Travaux complémentaires : Soutien émotif 66 21 53 Counseling 19 9 17 Aiguillage vers d'autres services 8 0 6 Quelqu'un avec qui parler 4 9 8 Montrer sa compassion 12 9 11 Fournir de l'aide 16 49 26

Autres : Service de soutien 8 58 23

Liaison entre la police et les victimes 12 20 15 Mise à jour des mesures de sécurité

à prendre 0 22 6 Autre 20 0 14

Lorsque l'on sollicitait leur opinion sur l'importance pour les victimes

d'une série de services donnés, les bénévoles du voisinage accordaient une

plus grande place à la prévention du crime et aux trucs sur la sécurité à

domicile. Quant aux bénévoles du quartier général, ils mettaient surtout

l'accent sur l'aiguillage vers des organismes de services sociaux, le suivi

sur l'évolution des affaires et le fait de prêter une oreille attentive à des

gens qui en ont besoin. Dans l'ensemble, toutefois, il n'existe pas de

différence importante entre les deux types de bénévoles, comme on peut le

voir en comparant les deux tableaux ci—dessous.

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64. TABLEAU 56

SELON LES BÉNÉVOLES DU QUARTIER GÉNÉRAL, IMPORTANCE RELATIVE DES BESOINS VISÉS PAR LES SERVICES D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES

(Pourcentage des répondants évaluant l'importance relative des services)

SERVICES ÉVALUATION DE L'IMPORTANCE

Très Assez Pas Ne sait important important important pas

Quelqu'un à qui parler 73 23 0 4 Donner de la compagnie 19 46 19 15 Information : Procédures policières 50 46 4 Procédures judiciaires 97 50 15 8 Remplacement des cartes d'identité 54 46 0 0 Faire une réclamation d'assurance/ obtenir une indemnité en espèces - 35 54 8 4

Évolution de l'affaire en cours 58 39 0 4 Récupération des biens 73 23 4 0 Prévention du crime 73 97 0 0

Trucs sur la sécurité à domicile 42 54 4 0 Autres :

Services sociaux 42 42 8 8 Suivi 46 46 8 0

TABLEAU 57

SELON LES BÉNÉVOLES DU VOISINAGE, IMPORTANCE RELATIVE DES BESOINS VISÉS PAR LES SERVICES D'AIDE AUX VICTIMES DE CRIMES

(Pourcentage des répondants évaluant l'importance relative des services)

SERVICES ÉVALUATION DE L'IMPORTANCE

Très Assez Pas Ne sait important important important pas

Quelqu'un à qui parler 55 36 0 9 Donner de la compagnie 9 36 9 46 Information : Procédures policières 55 36 9 0 Procédures judiciaires . 18 64 9 9 Remplacement des cartes d'identité 64 18 9 9 Faire une réclamation d'assurance/ obtenir une indemnité en espèces 18 46 27 9

Évolution de l'affaire en cours 55 36 .. 9 0 Récupération des biens 64 36 0 . 0 Prévention du crime 100 0 0 0 Trucs sur la sécurité à domicile 64 27 9 0

Autres : Services sociaux 9 73 9 9 Suivi 18 55 18 10

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65.

Les deux groupes de bénévoles se démarquent nettement par rapport aux

services additionnels qu'ils aimeraient pouvoir donner aux victimes. En

effet, les bénévoles du voisinage estimaient qu'un plus grand nombre de

services étaient nécessaires (64 % contre 27 % pour les bénévoles du quartier

général).

On a suggéré la prestation d'un certain nombre de services. Ainsi, selon un

bénévole, les visites à domicile devraient être offertes d'office par

l'unité, parce qu'elles aident les victimes à se sentir plus en sécurité et

qu'elles donnent de meilleurs résultats au niveau du travail de prévention.

Un autre était d'accord avec cette proposition et recommandait l'extension

des services des bénévoles du voisinage. Pour ce qui est de la prévention du

crime, plusieurs recommandations ont été formulées : former un groupe de

bénévoles travaillant dans le domaine de la prévention (changer les serrures,

mettre des grilles aux fenêtres, installer des minuteries pour ouvrir et

fermer les lumières, etc.), diffuser largement les trucs sur la sécurité à

domicile et aider les personnes âgées à mettre en oeuvre les mesures de

prévention du crime. On a aussi suggéré un soutien émotif intensif aux

victimes qui en ont besoin (y compris un soutien permanent). Un autre

bénévole proposait qu'un travailleur social expérimenté puisse offrir ses

services en tout temps. On soulignait que l'unité de l'aide aux victimes

devait offrir des services supplémentaires à un groupe particulier de

victimes (comme les personnes âgées ou les femmes seules). On demandait

aussi la présence au poste de police d'un coordonnateur assurant l'interface

avec le système judiciaire et donnant des services comme l'explication des

procédures et, le cas échéant, l'accompagnement des victimes devant les

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66.

tribunaux. Selon deux bénévoles, un bénévole devrait être assigné au poste

de police afin de fournir des services d'aide aux victimes venant en personne

signaler un incident. D'autres recommandaient la distribution aux victimes

de documentation sur la procédure policière.

TABLEAU 58

ATTITUDE DES BÉNÉVOLES SUR LA PRESTATION DE SERVICES SUPPLÉMENTAIRES AUX VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS PAR LA DIRECTION DE

L'AIDE AUX VICTIMES ET DES INTERVENTIONS D'URGENCE

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Oui 27 64 38 Non 73 36 62

De nombreux bénévoles ont fait ressortir l'importance de bien faire connaître

l'existence des services aux victimes. Selon eux, toutes les victimes

devraient recevoir de l'information sur les services qui leur sont offerts

(indemnisation des victimes de crimes). On a aussi suggéré qu'un agent de

liaison avec la communauté qui connaît bien les services aux victimes

travaille avec la police et les bénévoles.

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67.

IV.4.3 Évaluation du travail des bénévoles

CONNAITRE L'ENVIRONNEMENT DES VICTIMES :

Les bénévoles du voisinage jugeaient plus important de connaître

l'environnement de la victime. En effet, tous les bénévoles du voisinage

estimaient que cette connaissance du milieu de la victime était assez ou très

importante, alors que pour bien des bénévoles du quartier général (35 %),

cette connaissance n'était pas nécessaire.

TABLEAU 59

SELON LES BÉNÉVOLES, IMPORTANCE DE BIEN CONNAÎTRE L'ENVIRONNEMENT DE LA VICTIME

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Très important 23 55 39 Assez important 42 46 43 Pas important 35 0 24

Selon les bénévoles du voisinage, la connaissance du milieu aide le bénévole

à mieux comprendre les besoins des victimes, lui donne un contact avec la

communauté et l'aide à s'adapter à la réaction de la victime de

l'infraction. Selon eux, la connaissance de l'environnement est très

importante pour la prestation des services. En effet, en sachant si la

victime est locataire ou propriétaire, on peut mieux évaluer l'impact du

crime sur la victime et lui suggérer les mesures de prévention à adopter.

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68. TABLEAU 60

LA CAPACITÉ DES BÉNÉVOLES D'OFFRIR DES SERVICES A-T-ELLE ÉTÉ RÉDUITE PAR SUITE DE L'ATTITUDE MÉFIANTE DE CERTAINES VICTIMES?

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Souvent 0 9 3 Rarement 39 18 32 Jamais ou presque jamais 62 73 65

Environ les deux tiers des bénévoles avaient l'impression que l'attitude

méfiante des victimes ne nuisait pas à leur travail. Pour la plupart des

autres, ce facteur entrait rarement en ligne de compte.

La plupart des bénévoles du voisinage (91 %) ont été bien reçus au domicile

de la victime. Dans un cas, la victime n'a pas laissé entrer le bénévole

chez elle.

TABLEAU 61

SELON LES BÉNÉVOLES, MEILLEUR MODE DE PRESTATION DE SERVICES DE SUIVI AUX VICTIMES DE CRIMES CONTRE LES BIENS (APRÈS LA PREMIÈRE VISLTE

DE L'AGENT CHARGÉ DE L'ENQUÊTE)

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Visites à domicile 0 18 5 Appels téélphoniques 58 46 54 Cela dépend des circonstances 39 36 38 Ne sait pas 4 0 3

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69.

Certains bénévoles du voisinage préféraient les visites à domicile et

d'autres, les contacts téléphoniques seulement. Pour plus d'un tiers de

l'ensemble des bénévoles, les visites à domicile étaient appropriées dans

certaines circonstances, selon la nature du crime, la réaction de la victime

à l'incident et le désir de celle-ci de rencontrer le bénévole à la maison.

Selon un bénévole du voisinage, il est préférable d'établir le contact avec

les victimes par téléphone, d'évaluer leurs besoins et de suggérer ensuite

une visite à domicile.

En réponse à la question ouverte de la fin du questionnaire, les bénévoles du

voisinage ont souligné que la pertinence d'une visite à domicile varie selon

la nature du crime et les réactions de la victime. D'autres ont dit que les

visites à domicile sont importantes, parce qu'elles montrent que le service

de la police se préoccupe des victimes et qu'elles sont plus personnalisées

tout en montrant que l'on peut compter sur l'aide à la communauté. Certains

bénévoles du quartier général ont aussi convenu que l'à-propos des visites à

domicile varie selon la nature du crime et les réactions de la victime. On a

mentionné que le bénévole doit être au fait de certains facteurs (la victime

est locataire ou propriétaire, son revenu) avant de suggérer des mesures de

prévention. Un bénévole du quartier général a exprimé l'opinion que les

activités de formation devaient être augmentées et un autre s'est dit d'avis

que les visites à domicile exigeraient trop de temps.

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70.

VALEUR DU TRAVAIL DES BÉNÉVOLES : SES RÉPERCUSSIONS SELON LES BÉNÉVOLES

Les tableaux suivants montrent les répercussions du travail des bénévoles

selon les perceptions de ceux—ci. Les bénévoles du quartier général et du

voisinage croyaient tous que leur travail favorisait la diffusion de

meilleures connaissances sur la prévention du crime et qu'il améliorait

les relations du service de police avec la communauté. Les bénévoles du

voisinage étaient plus convaincus que leur travail ne remplaçait pas celui

des agents de police et qu'il permettait à ceux—ci d'utiliser leur temps de

manière plus efficiente. Cependant, ils étaient moins sûrs que les victimes

recevaient les services nécessaires. Les bénévoles du quartier général

avaient plus l'impression que leur travail avait aidé les victimes à prendre

conscience de leurs droits et ils étaient plus susceptibles de croire que

leurs efforts amélioraient l'efficacité des enquêtes policières. Les

bénévoles avaient tous l'impression que les services qu'ils offraient

aidaient les victimes à vivre une période difficile.

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71.

TABLEAU 62

SELON LES BÉNÉVOLES DU QUARTIER GÉNÉRAL, RÉPERCUSSIONS DE LEUR TRAVAIL AUPRÈS DES VICTIMES

(Pourcentage des répondants signifiant leur accord ou leur désaccord)

ÉCHELLE DES RÉPONSES Complètement Complètement Ne sait d'accord en désaccord pas

"1 2 3 4 5"

Diffusion parmi les victimes de meilleures connaissances sur la prévention du crime 54 42 0 4 0 0

Amélioration des relations de la police avec la

- communauté 85 15 0 0 0 0 Remplacement d'agents de police

par un personnel civil 19 8 23 31 19 0 Les victimes reçoivent des

services non nécessaires 8 0 0 19 73 0 Les victimes sont mieux informées

de leurs droits 19 50 19 4 8 0 Les policiers doivent passer

moins de temps sur le lieu d'un crime 19 23 15 23 15 4

La relation entre la police et les victimes est perturbée 4 4 12 15 65 0

On aide les victimes à traverser une période difficile 77 15 7 0 0 0

Amélioration de l'efficacité de l'enquête policière 27 35 23 8 4 4

Travail supplémentaire pour les agents 4 12 12 15 58 0

Usage plus efficient du temps des agents 42 35 19 0 4 0

Le travail des bénévoles nuit aux enquêtes 0 0 0 35 65 0

Le travail des bénévoles ne modifie pas les services reçus par les victimes de crimes contre les biens 8 0 8 . 23 62 0

Les agents de police n'en tirent pas d'avantages importants 15 12 0 12 62 0

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72.

TABLEAU 63

SELON LES BÉNÉVOLES DU VOISINAGE, RÉPERCUSSIONS DE LEUR TRAVAIL AUPRÈS DES VICTIMES

(Pourcentage des répondants signifiant leur accord ou leur désaccord)

ÉCHELLE DES RÉPONSES Complètement Complètement Ne sait d'accord en désaccord pas

"1 2 3 4 5/1

Diffusion parmi les victimes de meilleures connaissances sur la prévention du crime 55 46 0 0 0 0

Amélioration des relations de la police avec la communauté 73 27 0 0 0 0

Remplacement d'agents de police par un personnel civil 9 0 9 18 64 0

Les victimes reçoivent des services non nécessaires 18 27 36 9 0 9

Les victimes sont mieux informées de leurs droits 0 18 9 18 55 0

Les policiers doivent passer moins de temps sur lé lieu d'un crime 27 27 9 0 36 0

La relation entre la police et les victimes est perturbée . 0 0 0 27 73 0

On aide les victimes à traverser une période difficile 64 27 9 0 0 0

Amélioration de l'efficacité de l'enquête policière 18 0 64 0 0 18

Travail supplémentaire pour les agents 0 9 . 18 27 46 0

Usage plus efficient du temps des agents 73 9 9 0 0 9

Le travail des bénévoles nuit aux enquêtes 0 9. 0 0 91 0

Le travail des bénévoles ne modifie pas les services reçus par les victimes de crimes contre les biens 0 9 27 18 36 9

Les agents de police n'en tirent pas d'avantages importants 0 18 18 18 46 0

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73.

De nombreux bénévoles ont expliqué pour quel motif ils jugeaient avantageuse

la présence de citoyens bénévoles à la Direction de l'aide aux victimes et

des interventions d'urgence. Selon eux, le travail des bénévoles améliorait

l'image de la police auprès du public et facilitait les rapports entre les

victimes et le service de la police. Grâce à eux, la communauté a été mieux

informée des services offerts, notamment par le service de la police. Leur

travail a donné lieu à une extension des services (comme un plus grand

travail de suivi). Il était économique et les bénévoles avaient plus de

temps à consacrer aux victimes. De plus, puisque les bénévoles n'étaient pas

investis d'un pouvoir, les victimes étaient moins intimidées et parlaient

plus volontiers de leurs sentiments et de leurs besoins. Et puisque les

bénévoles offraient un service de soutien pour le compte de la police, ce

service profitait autant à la police qu'aux victimes.

Certains bénévoles ont mentionné des inconvénients à la présence de citoyens

bénévoles au sein de l'unité de l'aide aux victimes. Ainsi, certaines

victimes étaient méfiantes, il y avait des problèmes de confidentialité et on

avait de la difficulté à définir le rôle du bénévole par rapport à celui de

l'agent de police. Selon un répondant, le bénévolat est encore considéré

comme du travail à bon marché.

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74.

IV.4.4 Formation et gestion des bénévoles

LA FORMATION EST-ELLE JUGÉE ADÉQUATE?

Même si la plupart des bénévoles ont jugé que la formation initiale était

adéquate, nombre d'entre eux avaient néanmoins des suggestions à faire.

Comme le montre le tableau ci-dessous, de nombreux bénévoles souhaitaient une

formation supplémentaire.

TABLEAU 64

ÉVALUATION PAR LES BÉNÉVOLES DU STAGE INITIAL D'ORIENTATION ET DE FORMATION ASSURÉ PAR LA POLICE DE NEPEAN

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Adéquat 96 100 97 Inadéquat 4 0 3

Un certain nombre de bénévoles ont fait des commentaires sur la question de

la formation. Plusieurs bénévoles (7) ont critiqué le manque de

communication et de soutien permanents entre la coordonnatrice et les

bénévoles. Selon un autre bénévole, la personne responsable du programme

était trop occupée pour donner le soutien nécessaire au début. On a suggéré

que la formation prépare les bénévoles aux frustrations du travail, comme le

scepticisme des victimes, la difficulté d'établir des contacts et le fait que

les victimes n'ont pas toujours besoin des services. Certains ont demandé

plus de jeux de rôles, de même que la présence de conférenciers et de

spécialistes du domaine. Selon un des répondants, la formation devrait tenir

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75.

compte de l'éducation de chacun et être conçue de façon à tirer profit de

l'expérience des futurs bénévoles. Enfin, selon un autre répondant, il faut

évaluer la formation.

DOMAINES Où UNE FORMATION ADDITIONNELLE EST REQUISE :

Selon une majorité des bénévoles, une formation supplémentaire est requise au

niveau de la procédure des tribunaux. Comme le montre le tableau suivant,

les bénévoles souhaitent une formation supplémentaire dans les domaines

suivants : soutien émotif et information sur les droits des victimes,

réclamations d'assurances, procédures policières, évolution des affaires en

cours et aiguillage vers les organismes sociaux.

TABLEAU 65

BESOINS SUPPLÉMENTAIRES DES BÉNÉVOLES EN MATIÈRE DE RENSEIGNEMENTS, DE CONSEILS OU DE FORMATION À DES NIVEAUX PRÉCIS DE LA PRESTATION DES

SERVICES

(Poureentage de tous les répondants, par type de bénévole)

NIVEAUX DE PRESTATIONS QUARTIER DE SERVICES GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Soutien émotif 31 36 32 Renseignements :

droits 50 27 43 prévention du crime 12 9 11 organismes sociaux 27 18 24 procédures judiciaires 54 . 64 57 procédures policières 31 18 27 évolution des affaires en cours 31 18 27 récupération de biens 15 18 16 remplacement des cartes d'identité 4 18 8 responsabilités des victimes 23 9 19 réclamations d'assurance 19 55 30

Autres : Savoir qui rejoindre à la police de Nepean 8 18 11

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76.

SOUTIEN DES BÉNÉVOLES :

Selon la plupart des bénévoles, les contacts avec les victimes,le

coordonnateur de l'unité de l'aide aux victimes et les autres bénévoles

étaient adéquats. Cependant, seulement la moitié des bénévoles ont dit la

même chose des contacts avec les agents de police. La plupart d'entre eux

étaient satisfaits de la rapidité de la réponse de la police aux demandes

d'information, même si les bénévoles du voisinage demandaient leurs

renseignements aux bénévoles du quartier général plutôt qu'aux agents de la

police de Nepean.

TABLEAU 66

POURCENTAGE DES BÉNÉVOLES JUGEANT ADÉQUATS LES CONTACTS ENTRE EUX—MÊMES ET AVEC LES AUTRES INTÉRESSÉS

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Agents chargés des enquêtes 58 55 57 Coordonnatrice des bénévoles 89 82 87 Autres bénévoles 85 82 84 Agents en uniforme 73 46 65 Victimes recevant de l'aide 89 91 90

TABLEAU 67

SATISFACTION à L'ÉGARD DE LA CÉLÉRITÉ DE LA POLICE à RÉPONDRE AUX DEMANDES DES BÉNÉVOLES SUR LA PROGRESSION DES ENQUÊTES

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Très satisfait(e)s 65 18 51 Satisfait(e)s 23 36 27 Insatisfait(e)s 4 9 5 Très insatisfait(e)s 0 0 0 Sans objet (aucune demande formulée) 8 36 16

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77.

La plupart des bénévoles ont été satisfaits du nombre de contacts avec les

autres bénévoles. On a souligné que les réunions mensuelles ne permettent

pas toujours d'apprendre des choses des autres bénévoles.

TABLEAU 68

SELON LES BÉNÉVOLES, EST-IL POSSIBLE DE PARTAGER DE L'INFORMATION AVEC LES AUTRES BÉNÉVOLES ET DE TIRER PROFIT DE L'EXPÉRIENCE DE CEUX-CI?

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Oui 92 73 87 Non 8 27 13

La plupart des bénévoles qui ont eu à le faire se sont sentis à l'aise de

demander des renseignements ou des conseils aux agents de police. Pour

certains bénévoles, les relations entre ceux-ci et les agents de police sont

bonnes. Pour un des bénévoles, les premiers contacts ont été intimidants et,

partant, difficiles. On se sent à l'aise.selon la personnalité de l'agent,

s'il est facile d'accès, etc.

TABLEAU 69.

COMMENT SE SENTAIENT LES BÉNÉVOLES EN DEMANDANT AUX AGENTS DE POLICE DES RENSEIGNEMENTS OU DES CONSEILS RELATIFS à LA PRESTATION DE

SERVICES AUX VICTIMES?

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

À l'aise 85 36 70 Pas à l'aise 0 0 0 Selon les cas 15 0 11 Sans objet 0 64 19 (aucun contact n'a été nécessaire)

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78.

Quatre-vingt sept pour cent des bénévoles ont estimé que les policiers

connaissaient bien ou très bien les services aux victimes et seulement 5 %

d'entre eux pensaient le contraire. Les commentaires suivants ont été

formulés : les connaissances sur le sujet varient d'un agent à l'autre, les

agents ne sont pas intéressés aux services offerts par les bénévoles, les

agents ne distribuent pas les cartes d'aide aux victimes et n'informent pas

celles-ci des services offerts par la Direction de l'aide aux victimes et des

interventions d'urgence.

TABLEAU 70

SELON LES BÉNÉVOLES, LES POLICIERS DE NEPEAN CONNAISSENT-ILS BIEN LES SERVICES AUX VICTIMES OFFERTS PAR LA DIRECTION?

(Pourcentage de tous les répondants, par type de bénévole)

QUARTIER GÉNÉRAL VOISINAGE L'ENSEMBLE

Les connaissent très bien 15 9 14 Les connaissent 77 64 73 Ne les connaissent pas très bien 0 18 5 Ne les connaissent pas 8 9 8

AUTRES SUGGESTIONS DES BÉNÉVOLES :

De nombreux bénévoles ont présenté des suggestions sur l'administration du

programme des bénévoles, particulièrement au niveau du recrutement et de la

sélection de ceux-ci. Selon un des bénévoles, puisque les gens ne sont pas

tous en mesure de faire ce travail, la sélection et le recrutement sont

importants. Selon un autre, il faut toujours tenir compte des objectifs du

programme dans le recrutement et la sélection des bénévoles. On a aussi

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79.

mentionné que le succès d'un programme reposant sur le bénévolat exige une

connaissance du monde des bénévoles (c'est-à-dire qui devient bénévole et

pour quel motif, quelles sont les attentes des bénévoles et qu'est-ce que le

programme attend d'eux en retour). Il ne suffit pas de faire participer les

gens : en effet, il faut intéresser les gens appropriés. Un répondant a

suggéré que le programme soit ouvert à un plus grand nombre de membres de la

communauté pour élargir la base de ceux qui peuvent devenir bénévoles.

Bon nombre de commentaires ont aussi porté sur l'administration permanente du

programme de bénévolat. Ainsi, on a souligné qu'il était important de

répondre aux besoins des bénévoles (participation réelle au programme, besoin

de défis, de soutien). Selon un autre, le .coordonnateur des bénévoles

devrait mieux connaître le travail avec ceux-ci et être au fait du vaste

éventail d'intérêts des bénévoles, de leur compétence, du temps qu'ils

consacrent à leur travail et d'autres facteurs. Selon une autre personne, la

description de poste de la coordonnatrice visait plus que la coordination de

bénévoles et donnait lieu à des problèmes de communication. Pour d'autres,

il faut accorder une meilleure reconnaissance aux bénévoles et la motivation

des bénévoles est un facteur important dans le succès du programme.

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80.

V. CONCLUSIONS à TIRER

V.1 Bénévoles du voisinage ou bénévoles du quartier général?

La caractéristique particulière des services offerts pendant la durée de

l'étude a été la participation de bénévoles habitant le voisinage des

victimes. Le principal objectif du présent rapport est d'évaluer le service

fourni par les bénévoles du voisinage au moyen d'une comparaison avec le

service d'aide aux victimes fourni par les bénévoles travaillant au quartier

général de la police, suivant un système qui a récemment commencé à être

considéré comme la méthode traditionnelle.

Des résidents du secteur visé par l'expérience sont devenus bénévoles. Ils

représentaient un échantillon des résidents du secteur, notamment au niveau

de l'âge et de l'emploi. Les bénévoles du quartier général étaient

habituellement des étudiants. à l'exception d'une seule personne, ils

n'habitaient pas le secteur visé par l'étude. Les bénévoles du voisinage ont

effectué certaines visites à domicile alors que les bénévoles du quartier

général ne s'en absentaient jamais pendant leur travail.

Le service expérimental se distinguait donc de la forme plus classique d'aide

aux victimes. Il n'a pas été mis en oeuvre d'une façon trop coûteuse qui

l'aurait mis hors de la portée de nombreuses forces policières du pays. Même

si elle n'a été établie qu'à une petite échelle et pour une année,

l'expérience de la police de Nepean nous a donné la possibilité d'évaluer une

méthode de prestation de services aux victimes qui pourrait être mise en

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81.

oeuvre par d'autres services policiers si elle se révèle supérieure aux

méthodes existantes.

La principale source d'information pour l'évaluation de l'expérience a été un

sondage auprès des victimes du secteur visé à la fois par la méthode.

expérimentale et la méthode traditionnelle de prestation des services.

Puisque les victimes ont été réparties de façon aléatoire et impartiale entre

les deux modes de prestation des services, l'enquête a permis d'établir des

comparaisons au moyen d'un modèle expérimental simple (à l'intérieur duquel

les autres variables pouvant toucher la mesure du succès relatif du programme

pouvaient être ignorées).

Les résultats de l'enquête ont révélé une petite tendance vers des résultats

positifs en faveur du service par les bénévoles du voisinage. Ces résultats

étaient cependant assez faibles et, dans l'ensemble, n'étaient pas

significatifs pris séparément sur la base des tests statistiques habituels.

Même s'ils ne soutenaient pas l'hypothèse selon laquelle la prestation de

services par des bénévoles du voisinage de la victime serait beaucoup plus

efficace, ils confirmaient au moins l'énoncé selon lequel un service offert

par des bénévoles du voisinage était au moins aussi utile ou même un peu plus

utile que le service fourni par les bénévoles basés au quartier général de la

police.

Une série de questions adressées aux victimes portait sur la satisfaction des

besoins de celles—ci. Selon les résultats, les victimes desservies par des

bénévoles du voisinage étaient plus susceptibles d'être complètement d'accord

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82.

avec l'énoncé selon lequel elles avaient été informées de l'aide et des

services qu'elles pourraient recevoir comme victimes de crime. Elles avaient

aussi plus tendance à être complètement d'accord avec l'énoncé selon lequel

elles avaient reçu l'aide et les services requis.

Une autre série de questions portait sur l'attitude à l'égard de la police.

Encore une fois, les victimes desservies par les bénévoles du voisinage

avaient plus tendance à croire fermement que la police se préoccupe de leurs

besoins et de leurs problèmes. Six fois sur sept, elles ont eu tendance à

donner une évaluation plus positive du service de la police, mais étaient un

peu moins susceptibles de se sentir à l'aise de demander de l'aide à la

police.

On a aussi interrogé les victimes sur leurs activités et-leurs attitudes en

matière de prévention du crime. Les victimes desservies par des bénévoles du

voisinage avaient plus tendance à être sares de leur capacité à aider à

prévenir le crime. Elles avaient tendance à se sentir très en sécurité

lorsqu'elles marchaient seules après la tombée de la nuit. Même si,

comparativement aux victimes desservies par les bénévoles du quartier

général, elles avaient pris un nombre semblable de mesures de prévention,

leur attitude à l'égard des actions futures à ce niveau était un peu plus

positive.

On a posé des questions aux victimes au sujet des personnes qui sont entrées

en contact avec elles après l'incident. Presque la moitié (45 %) des

victimes desservies par les bénévoles du quartier général n'ont pas réussi à

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83.

se rappeler avoir eu un contact avec une personne offrant de l'aide aux

victimes. Pour les victimes desservies par des bénévoles du voisinage, la

proportion était inférieure au tiers (29 %).

Ces résultats, même s'ils ne font pas ressortir de contraste spectaculaire

entre les résultats des deux méthodes, n'ont pas été contredits. Il ressort

donc de manière assez constante que le service offert par des bénévoles du

voisinage produit des effets au moins égaux à ceux du service offert par les

bénévoles du quartier général et peut -être même plus positifs. Ces effets se

manifestent dans la plus grande satisfaction des besoins des victimes, dans

l'attitude positive à l'égard du service de la police, dans la connaissance

de l'existence de services aux victimes et dans l'attitude à l'égard de la

prévention.

Les commentaires des bénévoles du voisinage donnent régulièrement à penser

que ceux-ci estimaient que la connaissance du voisinage des victimes et

l'existence de caractéristiques communes à ceux-ci et aux victimes étaient

avantageuses. Ils ont montré un intérêt certain pour l'information sur la

prévention du crime et un bon nombre d'entre eux ont proposé que des groupes

de bénévoles soient formés pour participer directement à la mise en oeuvre de

moyens de prévention, particulièrement pour les personnes âgées et les

personnes dont la mobilité est restreinte. D'autre part, les bénévoles du

quartier général ont indiqué attacher peu d'importance à la connaissance du

secteur habité par les victimes et aux visites à domicile.

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84.

Il est important de noter que la possibilité de trouver des liens

significatifs sur le plan statistique a été réduite par le déséquilibre dans

le nombre de victimes desservies par chaque méthode. En effet, seulement 42

des 161 victimes interrogées avaient été desservies par des bénévoles du

voisinage. Une analyse des commentaires des bénévoles donne aussi à penser

que la possibilité de trouver des corrélations fortes a été réduite par

certains aspects de la formation et de l'organisation des bénévoles du

voisinage. En particulier, ceux-ci ont demandé une sélection plus sévère des

bénévoles, une attention plus grande au niveau de la coordination et du

soutien des bénévoles et une formation plus poussée. Par exemple, certains

bénévoles du voisinage n'avaient pas l'impression d'avoir reçu la formation

nécessaire pour proposer des visites à domicile aux victimes.

Les actions et l'efficacité des bénévoles du voisinage variaient donc

considérablement de l'un à l'autre. Seulement deux bénévoles ont fait des

visites régulières à domicile (lorsque celles-ci avaient lieu, l'efficacité

était très grande). Plus de quatre bénévoles du voisinage sur cinq ont fait

des visites à domicile chez moins de la moitié des victimes qu'ils devaient

desservir. Ce seul aspect aurait rendu le service des bénévoles du voisinage

moins particulier que s'il avait pu être offert ailleurs.

V.2 Visites à domicile dans le cadre du service d'aide aux victimes

Une des particularités du travail des bénévoles du voisinage était l'offre

d'une visite au domicile de la victime. Cependant, sauf lorsqu'elles étaient

offertes par certains de ces bénévoles, elles n'ont généralement pas été

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85.

effectuées. On a demandé à toutes les victimes si les visites à domicile

étaient souhaitables. Environ neuf victimes sur dix, desservies tant par des

bénévoles du voisinage que par des bénévoles du quartier général, étaient en

faveur des visites à domicile, au moins dans certains cas. Environ 70 %

d'entre elles approuvaient sans restriction les visites à domicile et

seulement 6 % faisaient de même pour les contacts par téléphone.

Les agents de police et les bénévoles (dont la plupart travaillaient à partir

du quartier général) étaient moins en faveur des visites à domicile pour les

victimes de crimes contre les biens. La moitié des agents de police

appuyaient les visites à domicile à certaines conditions (environ un sur dix

ne mentionnait aucune restriction) et 43 % des bénévoles appuyaient les

visites à domicile dans certaines circonstances (seulement 5 % d'entre eux ne

faisaient état d'aucune restriction). Pour bien des agents de police, les

visites à domicile sont appropriées pour des crimes plus graves que les

crimes contre les biens visées par le programme expérimental étudié. Les

agents de police et les bénévoles, lorsqu'ils étaient en faveur des visites à

domicile avec les restrictions, avaient tendance à poser les mêmes

conditions. Selon leurs commentaires, l'à—propos des visites à domicile

varie selon la réaction des victimes à l'incident, le genre de victime (les

personnes âgées et les personnes à mobilité réduite ayant besoin de visites à

domicile), les souhaits de la victime et d'autres facteurs comme le degré de

confiance de la victime (certaines d'entre elles ne faisant pas confiance à

leurs interlocuteurs au téléphone). Les bénévoles avaient tendance à

recommander un appel téléphonique, avant la visite à domicile.

■■■■■

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86.

En résumé, comme mode de prestation de services aux victimes de crimes contre

les biens et de crimes mineurs contre la personne, la visite à domicile était

appuyée par la plupart des victimes et, dans certains cas, une fraction

importante des agents de police et des bénévoles. D'après les commentaires

des bénévoles et des agents de police en faveur des visites à domicile dans

certains cas, ces visites pourraient être effectuées après l'obtention du

consentement de la victime par téléphone et n'être offertes qu'a certaines

victimes.

V.3 Connaissance du voisinage par les bénévoles

Une des caractéristiques des bénévoles du voisinage est qu'ils habitaient le

même secteur que les victimes (à moins de 2 km de la maison de la victime).

Puisque les bénévoles du voisinage représentaient un échantillon des

résidents du secteur, ils étaient plus susceptibles d'avoir une expérience et

des caractéristiques socio—économiques semblables à celles des victimes.

D'autre part, la plupart des bénévoles du quartier général étaient des

étudiants et la plus grande partie d'entre eux ne venaient pas du secteur

visé. Les bénévoles du voisinage avaient donc plus tendance à connaître le

secteur visé, de même que les problèmes et les préoccupations de ses

résidents.

Environ les trois quarts des agents de police et des bénévoles étaient en

faveur de la prestation de services d'aide aux victimes par des gens

connaissant le quartier et 33 % d'entre eux jugeaient cela très important.

Un plus grand nombre de bénévoles du voisinage avaient tendance à penser que

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87.

cette connaissance du milieu était très importante (55 % contre 23 % pour les

bénévoles du quartier général).

V.4 Recommandations sur la mise en oeuvre future de services d'aide aux

victimes

De nombreux services policiers ont établi des services d'aide aux victimes

utilisant des bénévoles pour compléter l'aide fournie aux victimes fournie

par des agents affectés à cette tâche ou des employés civils rémunérés, de

même que par les enquêteurs et les agents se rendant sur les lieux des

incidents. Dans la plupart des cas, les bénévoles travaillent à partir de

locaux de la police et entrent en contact avec les victimes par téléphone.

Pour créer ces services, il a fallu mettre au point des méthodes pour

conserver la confidentialité des documents, recruter et former les bénévoles

et coordonner leur travail avec celui des agents et des autres employés.

Pour offrir des services d'aide aux victimes au moyen de bénévoles vivant

dans le voisinage des victimes et effectuant des visites à domicile chez

nombre d'entre elles, il faudrait modifier plus avant les services et les

arrangements administratifs pertinents. La présente étude indique, quoique

d'une façon qui n'est pas tout à fait probante, que l'établissement de

services policiers d'aide aux victimes utilisant des bénévoles du voisinage

constituerait un investissement rentable.

Selon les renseignements tirés des sondages effectués en marge de la présente

étude, nous pouvons faire un certain nombre de recommandations relatives à

des services policiers d'aide aux victimes :

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88.

1. Les bénévoles peuvent être utilisés de manière productive pour aider

les victimes de crimes et cette approche donne lieu à des résultats

positifs et à des avantages, notamment pour les victimes et l'image

publique de la police.

2. Le recours à des citoyens bénévoles pour offrir des services aux

victimes de crimes contre les biens reçoit un appui important des agents

de police. Dans le projet expérimental de Nepean, 73 % des agents de

police appuyaient l'utilisation de citoyens bénévoles, car ils voyaient

dans cette pratique une façon d'améliorer les relations de la police

avec le public, d'aider les victimes à surmonter les sentiments

d'intimidation face au système policier, de réduire les périodes

improductives des agents et d'augmenter le temps que les policiers

peuvent consacrer aux enquêtes. Les policiers ont aussi mentionné que

les bénévoles pouvaient être utiles en aidant la police dans son travail

de prévention du crime et dans le suivi qui s'y rapporte, en aidant les

victimes à faire des réclamations d'assurances et à remplacer leurs

cartes d'identité, en offrant un soutien émotif aux victimes et en

expliquant le déroulement des affaires à celles-ci.

Les agents de police ont cependant exprimé les réserves suivantes : il

faut accorder beaucoup de soin au recrutement et à la sélection des

bénévoles, il peut être dangereux de laisser des civils avoir accès aux

dossiers de la police, les civils peuvent faire du travail qui serait

normalement confié à des agents de police et ils peuvent s'exposer à des

situations potentiellement dangereuses.

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89.

3. Les visites à domicile par des bénévoles devraient être offertes en

cas de crimes contre les biens et de crimes mineurs contre la personne.

Même si les bénévoles et les agents de police n'étaient pas aussi

convaincus de l'utilité des visites à domicile, les victimes se sont

montrées très favorables à cette approche.

4. Les bénévoles devraient être recrutés dans le public en général de

même que chez les étudiants et leur sélection devrait être faite avec

beaucoup de soin. à ce niveau, les bénévoles ont jugé importants des

facteurs comme l'expérience, l'aptitude à entrer en contact avec les

autres en personne et par téléphone, la personnalité et les attitudes.

5. Lorsque c'est possible, le service d'aide aux victimes devrait être

fourni par des bénévoles connaissant le voisinage de la victime. Tous

les bénévoles du voisinage et 65 % des bénévoles du quartier général ont

jugé que la connaissance de l'environnement de la victime était très

importante ou assez importante. On a estimé que cette connaissance du

milieu aide les bénévoles à mieux comprendre les besoins de la victime

et ses réactions à la victimisation, qu'elle offre un contact avec la

communauté et qu'elle permet aux bénévoles d'être mieux en mesure de

conseiller les victimes sur les mesures de prévention appropriées.

6. On devrait donner aux bénévoles une formation et un soutien

intensifs permanents de même qu'une formation initiale plus complète au

moyen, par exemple, d'ateliers, de jeux de rôles et d'exposés par des

policiers et d'autres personnes connaissant la criminalité et les

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90.

besoins de la victime (ce qui serait particulièrement utile pour les

non—étudiants, plus susceptibles de travailler longtemps comme

bénévoles).

7. Il faudrait donner plus de formation sur les procédures policières

et les procédures judiciaires (le système de justice criminelle) et sur

la réalité que le bénévole doit s'attendre à affronter (frustrations,

besoins des victimes, stratégies et problèmes relatifs aux contacts à

établir avec les victimes).

8. Un groupe de bénévoles devrait être formé de façon à aider

concrètement les résidents à mettre en oeuvre des mesures de prévention

du crime, particulièrement pour les personnes âgées et celles qui ne le

feraient pas sans aide (l'expérience pourrait être satisfaisante pour

certains bénévoles).

9. Le travail de coordination devrait être effectué de façon à ce que

suffisamment de temps soit prévu pour le recrutement, la formation, la

gestion, la collecte des réactions des bénévoles et l'appui à donner en

cas de difficultés. Il faudrait étudier la possibilité de donner à des

bénévoles certaines responsabilités en matière de coordination.

10. Il faudrait saisir toutes les occasions de faire de la publicité

sur les services d'aide aux victimes rendus par des bénévoles.

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91.

11. Il faudrait maintenir les communications avec les bénévoles du

voisinage de la façon la plus directe et la plus rapide possible, en

prenant des mesures comme celles qui sont énumérées ci—dessous :

(a) autoriser les bénévoles du voisinage à conserver chez eux des

notes personnelles sur chaque dossier actif et permettre qu'ils

aient un accès direct aux agents de police, afin de mettre ces

renseignements à jour par téléphone, en tenant compte des exigences

en matière de sécurité et de confidentialité;

(h) au quartier général, bien tenir les dossiers et communiquer

régulièrement avec les bénévoles au sujet des ateliers, des idées

nouvelles et de la progression des affaires en cours, en utilisant

lorsque c'est possible les répondeurs téléphoniques des bénévoles;

(c) faire participer directement les bénévoles aux activités des

agents chargés de la prévention, au niveau des visites à domicile,

de la publicité et des réunions (par exemple, sur la surveillance

de quartier);

(d) organiser des réunions et des séances de formation dans le

secteur où vivent les bénévoles, de même que dans les locaux de la

police.

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SONDAGE EFFECTUÉ AUPRÈS DES VICTIMES DE CRIMES à NEPEAW

92.

QUESTIONNAIRE DES ENTREVUES TÉLÉPHONIQUES

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SONDAGE EFFECTUÉ AUPRtS DES VICTIMES DE CRIMES A. NEPEAN

QUESTIONNAIRE

Version 2.7

93.

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9 1+.

PRÉSENTATION DE L'INTERVIEWER

GÉNÉRALITÉS :

1. Se présenter et vérifier si le répondant est bien la personne choisie dans

l'échantillon. (Si la personne choisie dans l'échantillon n'est pas à la maison

au moment de l'appel, NE PAS dire qui vous êtes et expliquer l'objet de l'appel à

la personne qui répond au téléphone. Dire que l'on rappellera plus tard et

s'assurer de le faire)

2. Insister sur le fait que toutes les réponses sont strictement confidentielles

et que les chercheurs cherchent uniquement à tirer des données statistiques

sommaires de l'ensemble de l'échantillon.

3. Si le répondant demande la source de l'information sur la victimisation,

l'informer que l'étude est effectuée en collaboration avec la police de Nepean, à

partir de dossiers de celle—ci.

Demander aux répondants souhaitant obtenir la confirmation de ce renseignement

d'appeler le police de Nepean (829-2211) et de mentionner l'enquête effectuée par

CANYLTEC. Demander à parler à Lise DeCaire ou à Tim Halderson, de la Direction de

l'aide aux victimes et des interventions d'urgence (s'ils téléphonent entre 8 h et

4 h la semaine) OU à l'agent de service au poste de police (en dehors des périodes

ci-dessus). Si le répondant fait -cette démarche avant l'entrevue, fixer une heure

pour l'entrevue et être sûr de rappeler à l'heure prévue.

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95.

PRÉSENTATION DU QUESTIONNAIRE :

Bonjour, j'aimerais parler à (nom du répondant) . [SI LA PERSONNE EST

ABSENTE, fixer une heure pour rappeler et DONNER SUITE. NE PAS expliquer l'objet

de l'appel ni dire qui vous êtes].

Je m'appelle . Je fais partie d'une équipe de chercheurs

travaillant à contrat pour le gouvernement fédéral. Nous collaborons avec la

police de Nepean pour recueillir des renseignements sur les victimes de crimes,

leur expérience et leurs besoins. L'objectif de la présente étude est de trouver

les problèmes que vivent les victimes de crime et de déterminer la meilleure façon

de les résoudre.

Personne à l'extérieur de l'équipe des chercheurs n'aura accès à vos réponses. Le

gouvernement et le service de la police ne consulteront celles-ci que sous la

forme de statistiques combinées aux réponses des autres personnes interrogées.

Toutes vos réponses demeureront strictement confidentielles. L'entrevue ne

devrait pas durer plus de 10 à 15 minutes.

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CODAGE PRÉALABLE A. L'ENTREVUE

Numéro de dossier Numéro de téléphone

Nom du répondant Sexe : 1 - Masculin 2 - Féminin

Adresse Zone Atome

Type d'infraction :

1 - Introduction par effraction dans un domicile avec vol

2 - Introduction par effraction dans un domicile sans vol

3 - Tentative d'introduction par effraction

4 - Vol de bicyclette

5 - Vol d'un objet dans un véhicule à moteur

6 - Dommages à un véhicule à moteur

7 - Vol d'un bien d'un domicile (sans relation avec un véhicule à moteur)

8 - Vol d'un bien près d'un domicile (sans lien avec une bicyclette ou un

véhicule à moteur)

9 - Vol de biens à l'intérieur d'un domicile

10 - Dommage à d'autres biens; vandalisme

11 - Autres Préciser

96.

Code DUC ■•■

Valeur des biens perdus ou endommagés : ,00 $

Date de l'incident : (Année, mois, jour)

Moment de la survenance de l'incident :

Le jour

La nuit

1 - 8 h à 12 h

2 - 12 h à 18 h

3 - Le jour, heure exacte inconnue

4 - 18 h à 24 h

5 - 24 h à 8 h

6 - La nuit, heure exacte inconnue

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97.

Ne sait pas 7 - La victime s'était éloignée de la maison pour

une longue période au moment de la victimisation

8 - Autre motif

BÉNÉVOLES DE LA POLICE DE NEPEAN :

Quartier général :

Voisinage :

LE CAS ÉCHÉANT :

Accusations : 1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas

Récupération des biens : 1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas

Valeur des biens récupérés : ,00 $

Interviewer : (IMPORTANT : NOTER PAR ÉCRIT TOUS LES EFFORTS FAITS

POUR REJOINDRE LA VICTIME)

ENTREVUE

1. J'ai appris que vous avez été victime d'un (incident) survenu au

cours des derniers mois. Vous souvenez-vous de la date à laquelle l'incident a eu

lieu?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas

• (DEMANDER LE MOIS)

: (DEMANDER ET INSCRIRE : ANNÉE MOIS JOUR)

2. Vous souvenez-vous de l'heure à laquelle l'incident est survenu?

[CODES:]

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Le jour

La nuit

Ne sait pas

98.

1 - 8 h à 12 h

2 - 12 h à 18 h

3 - Le jour, heure exacte inconnue

4 - 18 h à 24 h

5 - 24 h à 8 h

6 - La nuit, heure exacte inconnue

7 - La victime s'était éloignée de la maison pour

une longue période au moment de la victimisation

8 - Autre motif

3. Pourriez-vous décrire brièvement ce qui s'est produit?

[INTERVIEWER : POSER LES QUESTIONS 4 ET 5 UNIQUEMENT SI LES RÉPONSES N'ONT PAS

DÉJÀ ÉTÉ DONNÉES DANS LA DESCRIPTION FOURNIE PAR LE RÉPONDANT]

4. Où l'incident a-t-il eu lieu?

5. Par suite de cet incident, est-ce que

certains de vos biens ont été endommagés?

- Quelle était la valeur de vos biens endommagés?

Oui Non NSP S/0

1 2 7 8

Est-ce que certains de vos biens ont été perdus? 1 2 7 8

- Quelle était la valeur des biens perdus ou volés? $

Est-ce que certains de vos biens ont été récupérés? 1 2 7 8

Est-ce que quelqu'un a été accusé ou arrêté? 1 2 7 8

Est-ce que les assurances ont versé une indemnisation

pour les dommages ou les pertes? 1 2 7 8

- Quel a été le montant des indemnités reçues? $

6. Au moment de l'incident, depuis combien de temps viviez-vous à cette adresse

(c.-à-d. votre adresse au moment de l'incident)?

[CODER LE NOMBRE DE MOIS :

Vers. 2.7

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99.

7. Cet incident a eu lieu il y a déjà un certain nombre de mois. Pourriez-vous

me dire si vous vous êtes remis(e) de cet incident? Comment décririez-vous votre

état d'esprit?

1 - Encore extrêmement troublé(e)

2 - Encore très troublé(e)

3 - Encore un peu troublé(e)

4 - Cela ne me dérange plus

5 - Je n'ai jamais été troublé(e) par l'incident

Commentaires :

[AUTRES CODES] 6 - Autres (préciser)

7 - Ne sait pas

8 - S/0

8. Je voudrais maintenant vous poser des questions sur les services dont vous

auriez pu avoir besoin par suite de votre expérience comme victime de crime. Je

veux que vous gardiez présent à l'esprit le fait qu'un vaste éventail de services

et de renseignements peuvent être considérés comme des services aux victimes et

que vous avez pu avoir besoin de ces services immédiatement après l'incident ou au

cours des jours et des semaines suivant l'incident.

Par suite de (l'incident), avez-vous eu besoin de services ou de

renseignements, immédiatement ou plus tard?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas

De quels services ou de quels renseignements avez-vous eu besoin?

Avez-vous eu besoin de ces services immédiatement après l'incident ou pendant

les jours et les semaines suivant l'incident?

Quelle importance accordiez-vous à cette aide?

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[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT DONNER SA PROPRE RÉPONSE, PUIS

DEMANDER

s'il (si elle) considère que l'aide est très importante, assez

importante ou pas importante. INSCRIRE LE CODE.]

CODES : 1 - Très importante

2 - Assez importante

3 - Pas importante

7 - Ne sait pas

Besoins immédiats : (requis immédiatement après l'incident)

Besoin : Importance :

100.

Besoin :

Besoin :

Importance :

Importance :

Besoins non immédiats :

Besoin :

Besoin :

Besoin :

Importance :

Importance :

Importance :

9. Je vais vous demander votre opinion sur certains types d'aide que les victimes

jugent nécessaires ou utiles. Vous avez peut-être déjà mentionné certains de ces

types d'aide. [INTERVIEWER : CODER LA SOURCE D'AIDE ET LE DEGRÉ DE SATISFACTION]

SOURCES D'AIDE : SATISFACTION :

1 - Policier en uniforme 1 - Très satisfait(e)

2 - Civil travaillant pour la police 2 - Assez satisfait(e)

3 - Famille/amis 3 - Ni satisfait(e) ni

4 - Voisins (que le répondant connaît) insatisfait(e)

5 - Organismes sociaux [PRÉCISER] 4 - Assez insatisfait(e)

6 - Autres [PRÉCISER] 5 - Très insatisfait(e)

7 - Ne sait pas

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9. (1) Après l'incident, sentiez-vous le besoin de parler à quelqu'un?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/O

Avez-vous trouvé quelqu'un à qui parler?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/O

A qui avez-vous parlé?

Jusqu'à quel point étiez-vous satisfait(e) de l'aide reçue?

[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER..]

Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni

insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?

Satisfaction :

9. (2) Immédiatement après l'incident, aviez-vous besoin de compagnie,

souhaitiez-vous que quelqu'un soit avec vous?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - 5/0

Avez-vous eu de la compagnie comme vous le désiriez?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0

Qui est resté avec vous?

Étiez-vous satisfait(e) de l'aide que vous avez reçue?

[INTERVIEWER : LAISSEZ LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER..]

Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni

insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?

Satisfaction :

9. (3) Avez-vous eu besoin de renseignements sur les procédures policières, sur la

façon dont on enquête sur les incidents comme celui dont vous avez été victime?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0

Avez-vous obtenu les renseignements dont vous aviez besoin?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0

101.

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De qui avez-vous obtenu l'information?

Étiez-vous satisfait(e) de l'information reçue?

[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER...]

Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni

insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?

Satisfaction :

9. (4) Avez-vous eu besoin de renseignements au sujet des procédures judiciaires?

J. - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0

Avez-vous obtenu les renseignements dont vous aviez besoin?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0

De qui avez-vous obtenu ces renseignements?

Avez-vous été satisfait(e) de l'information reçue?

[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER...]

Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni

insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?

Satisfaction :

9. (5) [VICTIMES DE VOL SEULEMENT :1

Avez-vous eu besoin de conseils sur la façon de remplacer vos cartes de

crédit, votre permis de conduire ou vos autres pièces d'identité perdues ou

volées?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - 3/0

Avez-vous obtenu les conseils dont vous aviez besoin?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0

De qui avez-vous obtenu ces conseils?

Avez-vous été satisfait(e) des conseils reçus?

102.

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103.

[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER...]

Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni

insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?

Satisfaction :

9. (6) [UNIQUEMENT LES VICTIMES DE VOL OU DE DOMMAGE AUX BIENS] :

Avez-vous eu besoin d'aide ou de renseignements pour déposer une

réclamation auprès d'une compagnie d'assurances ou d'aide pour obtenir un

dédommagement en espèces pour des biens perdus ou endommagés?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0

Avez-vous obtenu les renseignements dont vous aviez besoin?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0

De qui avez-vous obtenu ces renseignements?

Avez-vous été satisfait(e) des renseignements reçus?

[INTERVIEWEUR : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER...]

Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni

insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?

Satisfaction :

9. (7) Avez-vous eu besoin de recevoir des renseignements sur l'aide offerte par

des organismes de services sociaux ou d'être dirigé(e) vers un de ces organismes?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - 8/0

Avez-vous obtenu les renseignements dont vous aviez besoin?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0

De qui avez-vous obtenu ces renseignements?

Avez-vous été satisfait(e) de l'information reçue?

[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER...]

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104.

Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni

insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?

Satisfaction :

9. (8) Avez-vous eu besoin de renseignements sur le déroulement de l'affaire,

comme, par exemple, de savoir si des accusations ont été portées et quelle a été

la décision finale à ce sujet?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0

Avez-vous obtenu les renseignements dont vous aviez besoin?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0

De qui avez-vous obtenu ces renseignements?

Avez-vous été satisfait(e) de l'information reçue?

[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER...]

Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni

insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?

Satisfaction :

9. (9 Avez-vous eu besoin de renseignements sur la récupération des biens volés

ou sur la façon de reprendre possession des biens confiés à la garde de la police?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0

Avez-vous obtenu l'information dont vous aviez besoin?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - 5/0

De qui avez-vous obtenu l'information?

Avez-vous été satisfait(e) de l'information reçue?

[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER...]

Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni

insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?

Satisfaction :

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105.

9. (10) Avez-vous eu besoin de renseignements sur la prévention du crime?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0

Avez-vous obtenu l'information sur la prévention du crime dont vous aviez

besoin?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0

De qui avez-vous obtenu ces renseignements?

Avez-vous été satisfait(e) de l'information reçue?

[INTERVIEWER : LAISSER LE RÉPONDANT S'EXPRIMER PUIS DEMANDER... ]

Étiez-vous très satisfait(e), assez satisfait(e), ni satisfait(e) ni

insatisfait(e), assez insatisfait(e) ou très insatisfait(e)?

Satisfaction :

10. Avez-vous eu besoin d'une autre sorte d'aide ou d'autres renseignements que

vous n'avez pu obtenir?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0

Pouvez-vous me dire ce dont vous avez eu besoin et que vous n'avez pas reçu?

1 - Oui 2 - Non 7 - Ne sait pas 8 - S/0

Besoins non satisfaits (l'interviewer ne suggère pas de réponse) :

11. Je vais vous lire une série d'énoncés et vous demander de me dire si vous

approuvez ou désapprouvez chacun d'eux. Utiliser un chiffre de 1 à 5 pour donner

votre réponse, sachant que 1 signifie désapprouve tout à fait et que 5 signifie

approuve tout à fait. Utilisez ce système pour donner votre avis sur chacun des

énoncés ci-dessous et rappelez-vous que 1 signifie désapprouve complètement et 5

approuve complètement.

Après l'incident, j'ai été informé(e) de l'aide et des services que je pourrais

recevoir comme victime de crime. NSP S/O

1 2 3 4 5 7 8

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106.

Après l'incident, j'ai reçu l'aide et les services dont j'avais besoin.

1 2 3 4 5 7 8

D'après mon expérience, je dirais que la police de Nepean se préoccupe des besoins

et des problèmes des victimes de crime.

1 2 3 4 5 7 8

12. Vous sentez—vous en sécurité quand vous marchez seul(e) dans votre quartier ou

vous sentiriez—vous en sécurité si vous y marchiez seul(e) durant le jour? [lire

les catégories]

Très grande Sécurité Certaine Très grande Ne sait

sécurité raisonnable insécurité insécurité pas

1 9 3 4 5

13. Vous sentez—vous en sécurité quand vous marchez seul(e) dans votre quartier ou

vous sentiriez—vous en sécurité si vous y marchiez seul(e) après la tombée de la

nuit? [Lire les catégories]

Très grande Sécurité Certaine Très grande Ne sait

sécurité raisonnable insécurité insécurité pas

1 2 3 4 5

14. Êtes—vous nettement d'accord, assez d'accord, plutôt en désaccord ou

nettement en désaccord avec l'énoncé suivant...

Les gens comme moi ne peuvent pas vraiment faire grand chose pour aider à empêcher

le crime dans ma communauté. [Lire les catégories]

Nettement Assez Plutôt en Nettement en

d'accord d'accord désaccord désaccord

[RÉPÉTER LA RÉPONSE POUR CONFIRMER : "Vous vous dites avec l'énoncé selon

lequel les gens comme vous ne peuvent pas faire grand' chose..."]

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107.

15. Je vais vous demander votre impression générale sur le travail de la police

de Nepean dans un certain nombre de domaines. Nous savons qu'il est très

difficile de donner une réponse certaine à ces questions. Cependant, en vous

servant des chiffres 1 à 5 pour donner votre réponse, sachant que 1 représente un

très mauvais travail et 5 un excellent travail, dites-moi quel chiffre vous

assigneriez au travail que la police de Nepean fait EN GÉNÉRAL dans chacun des

domaines suivants. Rappelez-vous que 1 représente un très mauvais travail et 5 un

excellent travail.

NSP

Donner des renseignements sur la prévention du crime 1 2 3 4 5 7

Donner des renseignements sur le déroulement de l'affaire 1 2 3 4 5 7

Répondre rapidement aux appels 1 2 3 4 5 7

Résoudre les crimes 1 2 3 4 5 7

• Récupérer les biens volés 1 2 3 4 5 7

Aider les citoyens en difficulté 1 2 3 4 5 7

Maintenir l'ordre dans la communauté 1 2 3 4 5 7

16. Je vais vous poser des questions sur les mesures que les gens prennent

parfois pour se protéger eux-mêmes et protéger leurs biens.

(1) Lorsque vous quittez la maison, laissez-vous habituellement les lumières ou la

radio ouvertes? Utilisez-vous une minuterie pour les lumières et la radio?

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/0

Avez-vous pris cette mesure avant (l'incident)

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/0

(2) Avez-vous déjà amélioré les serrures de vos portes et de vos fenêtres?

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/0

Avez-vous pris cette mesure avant (l'incident)

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/O

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108.

(3) Laissez-vous habituellement les portes verrouillées lorsque vous êtes à la

maison?

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/O

Avez-vous pris cette mesure avant (l'incident)

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/O

(4) Avez-vous des assurances pour les biens domestiques?

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/0

Aviez-vous des assurances avant (l'incident)

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/0

(5) Lorsque vous quittez la maison un certain temps, est-ce que vous faites

ramasser votre courrier par un voisin et interrompre la livraison des journaux?

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/0

Avez-vous pris cette mesure avant (l'incident)

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP 8 - S/0

17. Prenez-vous d'autres mesures pour vous protéger et protéger vos biens?

1 - Oui 2 - Non 7 NSP

Quelles sont ces mesures?

18. Y a-t-il des mesures que vous aimeriez prendre pour vous protéger ou pour

protéger vos biens et qui, pour une raison ou pour une autre, n'ont pas encore été

prises?

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP

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Quelles sont ces mesures?

Pourquoi n'avez-vous pas encore pas pris ces mesures?

[CODES :] 1 - Pas assez d'argent

2 - Pas assez de temps

3 - Pas assez d'information sur la façon de procéder

4 - Pas certain(e) que les mesures seraient efficaces

5 - Autres [Préciser]

6 - Désaccord (réel ou potentiel) du propriétaire

109.

19. (i) Avez-vous entendu parlé de l'Opération identification?

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP

• Votre ménage participe-t-il à ce programme?

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP

Votre ménage a-t-il participé à ce programme AVANT

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP

(l'incident) ?

(ii) Avez-vous entendu parlé du programme "Surveillance de quartier"?

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP

Votre ménage participe-t-il à ce programme?

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP

Votre ménage a-t-il participé à ce programme AVANT (l'incident)

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP

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20. Au moment de (l'incident) ou pendant la période suivant l'incident,

êtes-vous entré(e) en contact (1) avec une personne du service de la police de

Nepean?

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP

Avec qui êtes-vous entré(e) (1) en contact?

Pour quels motifs cette personne est-elle entrée en contact avec vous?

[DEMANDER DES DÉTAILS]

Cette personne est-elle allée chez vous ou vous a-t-elle rejoint uniquement

par téléphone?

1 - Visite à domicile 2 - Téléphone seulement

Auriez-vous préféré une visite à domicile ou un appel téléphonique

seulement?

1 - Visite à domicile 2 - Téléphone seulement

En général, cette personne en savait-elle beaucoup sur les besoins d'une

victime de crime vivant dans votre voisinage?

110.

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP

[APRÈS CHAQUE MENTION D'UNE PERSONNE DU SERVICE DE LA POLICE, POSER AU RÉPONDANT

LA QUESTION SUIVANTE] : Êtes-vous entré(e) en contact avec une autre personne de

la police de Nepean? [RÉPÉTER à CHAQUE MENTION]

Service de la police :

Pourquoi cette personne est entrée en contact avec vous?[DEMANDER DES

DÉTAILS]

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111.

Cette personne est-elle allée chez vous ou vous a-t-elle rejoint uniquement

par téléphone?

1 - Visite à domicile 2 - Téléphone seulement

Auriez-vous préféré une visite à domicile ou un appel téléphonique

seulement?

1 - Visite à domicile 2 - Téléphone seulement

En général, cette personne en savait-elle beaucoup sur les besoins d'une

victime de crime vivant dans votre voisinage?

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP

Troisième personne de la police :

Cette personne est-elle allée chez vous ou vous a-t-elle rejoint uniquement

par téléphone?

1 - Visite à domicile 2 - Téléphone seulement

Auriez-vous préféré une visite à domicile ou un appel téléphonique

seulement?

1 - Visite à domicile 2 - Téléphone seulement

En général, cette personne en savait-elle beaucoup sur les besoins d'une

victime de crime vivant dans votre voisinage?

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP

21. Serait-il préférable que la victime d'un crime soit vue à domicile ou

simplement rejointe par téléphone?

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP

Commentaires :

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1 - Oui 2 - Non 7 - NSP

22. Avez-vous entendu parler de la Direction de l'aide aux victimes et des

interventions d'urgence de la police de Nepean ou de tout autre programme de la

police de Nepean visant à aider les victimes?

112.

23. Vous senteriez-vous à l'aise d'appeler la police Autre

dans les cas suivants : orga-

Oui Non NSP nisme

(a) Vous avez besoin de renseignement sur la prévention 1 2 7 3

(h) Vous voyez quelqu'un dont le comportement est 1 2 7 3

suspect

(c) Vous craignez quelqu'un qui vous a menacé 1 2 7 3

(d) Vous savez qu'un enfant a été gravement battu par 1 2 7 3

ses parents

(e) Des voisins ont été très bruyants et vous n'avez 1 2 7 3

pas pu dormir .

[INTERVIEWER : NOTER LES AUTRES ORGANISATIONS MENTIONNÉES ET LES COMMENTAIRES

SUPPLÉMENTAIRES] :

(a) •

(h)

(c)

(d)

(e)

Dans cette dernière partie de l'entrevue, j'aimerais vous poser quelques questions

personnelles à des fins statistiques seulement. Rappelez-vous que tous les

renseignements fournis seront traités confidentiellement.

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113.

24. Dans quel type de maison d'habitation viviez-vous au moment de

(l'incident)? [CODES :] 1 - Unifamiliale

2 - Maison à appartements peu élevée, duplex ou

autres immeubles pour plus d'une famille

3 - Appartement dans une tour d'habitation

4 - Établissement, foyer, etc.

5 - Autre

Êtes-vous (Étiez-vous) locataire ou propriétaire de votre lieu de résidence?

1 - Propriétaire 2 - Locataire 3 - Autre (préciser)

25. Laquelle des catégories suivantes correspond le mieux à votre état civil?

[Énumérer les catégories]

1 - Célibataire (jamais marié(e)

2 - Marié(e) ou conjoint de fait

3 - Veuf ou veuve

4 - Séparé(e)

4 - Divorcé(e)

26. Dans quel groupes d'âge vous trouvez-vous? [Mentionner les catégories]

1 - 18 - 24

2 - 25 - 34

3 - 35 - 44

4 - 45 - 54

5 - 55 - 64

6 - 65 et plus

27. En vous incluant, combien de personnes de 18 ans et plus vivent dans votre

ménage?

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114.

28. Quel est votre niveau de scolarité?

1 - Cours primaire

2 - Cours secondaire incomplet

3 - Cours secondaire

4 - Quelques années d'études dans un collège communautaire ou technique,

dans un CEGEP ou dans une école d'infirmières

5 - Diplôme d'un collège communautaire ou technique, d'un CEGEP ou d'un

cours d'infirmières

6 - Quelques années d'université ou d'école normale

7 - Diplôme d'université ou d'école normale

8 - Formation post-universitaire

29. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre occupation principale

en 1985? [Énumérer les catégories]

1 - Salarié(e) ou à son compte

2 - En chômage/cherchant du travail

3 - Étudiant(e)

4 - Étudiant(e)/salarié(e) à temps partiel

5 - Retraité(e)

6 - Ménagère

7 - Autre

TYPE D'INCIDENT :

MOIS DE SURVENANCE DE L'INCIDENT :

30. En tenant compte de toutes vos sources de revenus et de celles des autres

membres de votre ménage, laquelle des catégories suivantes correspond le mieux au

revenu total de votre ménage pour les 12 derniers mois? [Énumérer les catégories]

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1 - Moins de 9 000 $

2 - 9 000 $ - 14 999 $

3 - 15 000 $ - 19 999 $

4 - 20 000 $ - 24 999 $

5 - 25 000 $ - 29 999 $

6 - 30 000 $ - 39 999 $

8 - 40 000 $ et plus

7 - NSP

31. En terminant, auriez-vous des suggestions à faire sur les services ou les

renseignements que l'on devrait dispenser aux victimes de crimes?

[POUR CHAQUE SERVIE OU RENSEIGNEMENT MENTIONNÉ, DEMANDER CE QUI SUIT :1

A votre avis, qui pourrait ou devrait fournir ce service/cette information?

[NOTER LA RÉPONSE PUIS DEMANDER CE QUI SUIT :1 Aimeriez—vous faire d'autres

suggestions sur les services ou les renseignements qui devraient être dispensés

aux victimes de crime? ... Qui pourrait ou devrait fournir ce service/cette

information?

115.

[RÉPÉTER POUR CHAQUE SERVICE MENTIONNÉ]

Service # 1 :

Service # 2 :

Service # 3 :

Service # 4 :

Fourni par :

Fourni par :

Fourni par :

Fourni par :

32. Aimeriez-vous travailler comme bénévole pour aider les victimes de crimes

dans votre secteur?

1 - Oui 2 - Non 7 - NSP

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116.

[INTERVIEWER : SI LE RÉPONDANT EST INTÉRESSÉ, DONNEZ—LUI LE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE DU

SERVICE D'AIDE AUX VICTIMES DE LA POLICE DE NEPEAN ET DITES—LUI D'APPELER A CE

NUMÉRO POUR OBTENIR PLUS DE RENSEIGNEMENTS SUR LE PROGRAMME DES BÉNÉVOLES. FAITES

BIEN COMPRENDRE AU RÉPONDANT QUE VOUS NE DONNEREZ PAS SON NOM A LA POLICE DE

NEPEAN à CAUSE DE LA CONFIDENTIALITÉ DU SONDAGE].

L'entrevue est terminée. Je vous remercie beaucoup d'avoir pris le temps de

répondre à toutes les questions. Au revoir.

HEURE à LAQUELLE L'ENTREVUE S'EST TERMINÉE :

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SONDAGE EFFECTUÉ AUPRÈS DES AGENTS DE POLICE

117.

QUESTIONNAIRE ÉCRIT

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Oui Non

QUESTIONNAIRE DES POLICIERS

1. L'unité de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence de la police de

Nepean offre un certain nombre de services particuliers aux victimes de crimes.

a. Saviez-vous que l'unité offrait des services particuliers aux victimes

de crimes contre les biens?

Oui Non

b. Saviez-vous que l'unité à recours à des citoyens bénévoles pour fournir des

services aux victimes de crimes contre les biens?

118.

2. Avez-vous déjà rencontré la coordonnatrice du programme bénévole de l'unité ou

lui avez-vous déjà parlé?

Oui, je l'ai rencontrée en personne

Non, je ne l'ai pas rencontrée, mais je lui ai parlé au téléphone

Non, je ne l'ai pas rencontrée et je ne lui ai jamais parlé

3. Avez-vous déjà rencontré un des citoyens bénévole de l'unité ou avez-vous

déjà parlé à l'un d'eux?

Oui, j'en ai rencontrés

Je n'ai jamais rencontré un de ces citoyens bénévole mais j'ai parlé

à un ou plusieurs d'entre eux au téléphone

Je ne les ai jamais rencontrés et je ne leur ai jamais parlé mais

je sais qui ils sont

À ma connaissance, je n'ai jamais vu ni rencontré de bénévoles de

l'unité et je ne leur ai jamais parlé non plus

4. Avez-vous déjà participé à une réunion où un membre du personnel de l'unité

donnait des renseigments sur celle-ci et sur les services quelle offre aux

victimes de crimes contre les biens (p. ex. réunions d'information, cours « pendant

les heures de service)?

Oui Non Je ne m'en souviens pas

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0%

1 - 9 %

10 - 19 %

20 - 29 %

30 - 39 %

40 - 49 %

50 - 59 %

60 - 69 %

70 - 79 7,•

80 - 89 %

90 - 99 %

100 %

5. Si la victime d'un crime contre les biens vous demandait des renseignements

sur l'unité, croyez-vous posséder suffisamment d'information pour décrire

celle-ci?

Oui, je pourrais la décrire en entier

Oui, je pourrait en faire une description sommaire

Pas vraiment, je possède peu d'informations

Pas du tout, je n'ai aucune information sur le sujet

6. A votre avis, quel pourcentage des victimes de crimes contre les biens ont

besoin des services offerts par l'unité de l'aide aux victimes et des

interventions d'urgence?

119.

Ne sait pas quels services sont offerts

7. a. Avez-vous déjà conseillé à la victime d'un crime contre les biens de

s'adresser à l'unité de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence?

Fréquemment

Parfois

Rarement

Jamais... passer à la question 8

b. Combien de fois avez-vous conseillé à la victime d'un crime contre les

biens d'appeler l'unité de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence

depuis le ler septembre 1985?

fois

8. a. Avez-vous déjà demandé au personnel de l'unité d'entrer en contact avec la

victime d'un crime contre les biens qui, à votre avis, avait besoin d'aide?

Fréquemment

Parfois

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120.

Rarement

Jamais... passer à la question 9

b. Êtes-vous en mesure de dire combien de fois vous avez demandé à des membres de

l'unité d'entrer en contact avec des victimes de crimes contre les biens depuis le

ler septembre 1986?

9. a. Depuis le ler septembre 1985, avez-vous distribué la "carte de victime" aux

victimes de crimes contre les biens?

Oui

Non ... Passer à la question 10

b. à environ quel pourcentage des victimes de crimes contre les biens avez-vous

distribué la carte?

0% 50 - 59 %

1 - 9 % 60 - 69 %

10 - 19 % 70 - 79 %

20 - 29 % 80 - 89 %

30 - 39 % 90 - 99 %

40 - 49 % 100%

10. A votre avis, jusqu'à quel point est-il important que les victimes de crimes

contre les biens reçoivent les services suivants de civils relevant du service de

la police?

Très Assez Pas Ne sait

important important important pas

fois

El

[ ]

[ ]

[ I

Quelqu'un à qui parler après l'incident [ ]

Quelqu'un qui tient compagnie à la

victime immédiatement après l'incident [ ]

Renseignements sur les procédures policières

relativement à ces incidents

Renseignements sur les procédures

judiciaires ]

E ] ]

] [ ]

[ ] [ ]

E] E ]

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121.

Conseils sur la façon de remplacer les

cartes de crédit, les permis de

conduire et les autres pièces

d'identité perdus/volés [ [ [ I [

Renseignements sur les réclamations

d'assurances et l'indemnisation

en espèces [ [ J [ 1 [

Renseignements sur l'aide offerte

par les organismes de services sociaux;

aiguillage vers ceux-ci [ [ I [ I[

Renseignements sur les progrès de

l'affaire (p. ex. quelqu'un a-t-il été

accusé?) [ II [ I [ 1 [ 1

Renseignements sur la récupération de

biens volés ou sur la façon de reprendre

possession des biens sous la garde

de la police [ I [ I [ I[ ]

Renseignements sur la prévention du crime [ ] [ ] [ ] [

Conseils précis sur la façon d'améliorer

la sécurité à domicile [ ] [ I [ I [

Suivi avec la victime pour obtenir des

renseignements additionnels sur

l'affaire [ I [ I [ I [

11. Quelle importance attachez-vous au fait que la personne qui fournit des

services aux victimes de crimes connaisse le voisinage de celle-ci?

Très important

Assez important

Pas important

Ne sait pas

12. Dans l'ensemble, croyez-vous que la prestation de services par des

travailleurs bénévoles a entraîné une augmentation ou une diminution du temps que

vous consacrez aux affaires de crimes contre les biens?

Augmentation

Diminution

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Pas d'effet

Ne sait pas

b. Environ combien de fois un bénévole offrant des services aux victimes vous

a-t-il demandé des renseignements ou des conseils?

fois

13. Veuillez indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec

chacun des énoncés suivants en encerclant un chiffre de 1 à 5. Le chiffre 1

indique que l'on est nettement d'accord avec l'énoncé et, le chiffre 5, que l'on

est nettement en désaccord avec celui-ci.

Répercussions da travail des bénévoles de l'unité de l'aide aux victimes et des

interventions d'urgence :

Nettement Nettement en Ne sait

122.

d'accord désaccord pas

Meilleures connaissances sur la prévention

du crime chez les victimes visées par

les services 1 2 3 4 5 NSP

Amélioration des relations de la police

avec la communauté 1 2 3 4 5 NSP

Le personnel civil effectue des tâches qui

devraient revenir à des agents 1 2 3 4 5 NSP

Les victimes connaissent mieux leur droits 1 2 3 4 5 NSP

Les victimes reçoivent des services non

nécessaires 1 2 3 4 5 NSP

On diminue le temps passé par les agents

sur les lieux des incidents 1 2 3 4 5 NSP

Perturbation du lien entre l'agent de

police et la victime 1 2 3 4 5 NSP

Aide permettant aux victimes de traverser

une période difficile 1 2 3 4 5 NSP

Les enquêtes policières donnent de

meilleurs résultats parce que la victime

collabore mieux 1 2 3 4 5 NSP

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123.

Nettement Nettement en Ne sais

d'accord désaccord pas

Les agents doivent faire plus de travail

par suite des demandes des victimes, de

la distribution de cartes et de

l'explication des services 1 2 3 4 5 NSP

L'utilisation du temps des agents est

plus efficiente parce que ceux-ci sont

soulagés d'une partie du travail de

suivi et de counselling 1 2 3 4 5 NSP

Les bénévoles nuisent aux enquêtes 1 2 3 4 5 NSP

Il n'y a pas de différence appréciable

dans les services offerts aux victimes

de crimes contre les biens à Nepean 1 9 3, 4 5 NSP

Le travail des bénévoles ne donne lieu

à aucun avantage important pour les

agents 1 2 3 4 5 NSP

14. a. Y a-t-il des services que vous aimeriez voir offrir aux victimes de

crimes contre les biens par l'unité de l'aide aux victimes et des interventions

d'urgence qui ne le sont pas à l'heure actuelle?

Oui

Non ... passer à la question 15

b. Veuillez énumérer ces services additionnels :

15. Dans l'ensemble, croyez-vous que les bénévoles de l'unité ait la compétence

requise pour offrir des serivices (à l'exception de services d'urgence) aux

victimes de crimes contre les biens? (ENCERCLER UN NUMÉRO DE 1 7, LE CHIFFRE 1

REPRÉSENTANT "INCOMPÉTENT" ET, LE CHIFFRE 7, "TRÈS COMPÉTENT")

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124:

Incompétent 1 2 3 4 5 6 7 Très compétent Ne sait pas

16. a. De façon générale, êtes-vous en faveur de l'existence d'une unité de

l'aide aux victimes et des interventions d'urgence dans un service de police?

Oui Non N'est pas certain

b. De façon générale, êtes-vous en faveur du recours à des citoyens bénévoles

pour offrir des services aux victimes de crimes contre les biens?

Oui Non N'est pas certain

c. À votre avis, quel pourcentage des victimes de crimes contre les biens devrait

profiter des services offerts par le citoyen bénévole?

17. Après la visite initiale de l'agent chargé de l'enquête, est-il préférable

d'offrir des services additionnels aux victimes de crimes contre les biens par une

visite à domicile ou simplement en lui parlant au téléphone?

Visite au domicile

• Appel téléphonique

Cela dépend des circonstances (expliquer) :

18. Depuis combien de temps faites-vous partie de la police de Nepean?

moins de 2 ans

2 à 5 ans

6 à 10 ans

Plus de 10 ans

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125.

Depuis le ler septembre 1985,

b. dans quel service de la police de Nepean avez—vous travaillé le plus souvent?

Agents en uniforme

Enquête criminelle

Autre

Merci d'avoir rempli ce questionnaire. Si vous pouvez fournir des commentaires,

des idées et des renseignements supplémentaires tirés de votre expérience des

services aux victimes de crimes contre les biens, nous serions très heureux d'en

prendre connaissance :

COMMENTAIRES SUR :

Quels services devraient être offerts aux victimes de crimes contre les biens (ou

comment devraient—ils l'être) :

Citoyens bénévoles travaillant avec la police pour fournir des services aux

victimes de crimes contre les biens (avantages et inconvénients) :

Citoyens bénévoles offrant des services au moyen de visites à domicile plutôt que

par téléphone seulement :

AUTRES COMMENTAIRES :

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SONDAGE EFFECTUÉ AUPRÈS DES BÉNÉVOLES OFF,RANT

DES SERVICES AUX VICTIMES

126.

QUESTIONNAIRE DE L'ENTREVUE TÉLÉPHONIQUE

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127.

QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 1

1. Depuis combien de temps travaillez-vous comme bénévole pour la police de

Nepean au sein des services d'aide aux victimes?

Moins d'un mois

1 - 3 mois

4 - 6 mois

7 - 9 mois

Plus de 9 mois

b. Avec combien de victimes êtes-vous entré(e) en contact pendant la durée de

votre emploi de bénévole pour la police de Nepean? (Veuillez donner un nombre

approximatif si vous ne connaissez pas le nombre exact)

victimes rejointes

2. a. Avant de commencer à travailler pour la police de Nepean, avez-vous déjà

fait un travail bénévole ou rémunéré en service social, dans le système de justice

criminelle ou au sein d'un service de police?

Non

Oui Veuillez expliquer :

b. Avez-vous déjà suivi des cours directement reliés au travail que vous

faites comme bénévole pour la police de Nepean?

Non

Oui Veuillez expliquer :

3. Comme bénévole des services aux victimes, vous travaillez essentiellement :

A partir de votre domicile, par téléphone, et vous visitez les victimes

chez elles

A partir du quartier général de la police de Nepean, par téléphone

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128.

QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 2

4. Quel pourcentage des victimes auxquelles vous avez offert des services :

sont entrées en contact avec vous ou vous ont rejoint une fois

seulement

sont entrées en contact avec vous ou vous ont rejoint 2 fois

sont entrées en contact avec vous ou vous ont rejoint 3 fois . %

sont entrées en contact avec vous ou vous ont rejoint 4 fois

ou plus

(total 100 %)

5. a. Quel pourcentage des contacts par téléphone avec les victimes :

a duré moins de 5 minutes

a duré de 6 à 14 minutes

a duré de 15 à 29 minutes

a duré de 30 à 44 minutes

a duré de 45 minutes à une heure

a duré plus d'une heure

(total 100 %)

Sans objet

5. b. Quel pourcentage des visites au domicile des victimes :

a duré moins de 5 minutes

a duré de 6 à 14 minutes

a duré de 15 à 29 minutes

a duré de 30 à 44 minutes

a duré de 45 minutes à une heure

a duré plus d'une heure

(total 100 %)

Sans objet

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129.

6. Dans l'ensemble, diriez-vous que le stage initial d'orientation et de

formation fourni par la police de Nepean visant à vous préparer pour votre travail

de bénévole a été :

Adéquat Inadéquat

Commentaires :

QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 3

7. Dans lequel des niveaux suivants de prestation des services auriez-vous besoin

de plus d'information, de conseils ou de formation?

Soutien émotif aux victimes

Renseignements sur les droits des victimes

Renseignements sur la prévention du crime

Renseignements sur les autres organismes de services sociaux et sur

l'aiguillage des victimes vers ces services

Renseignements sur les procédures policières courantes

Renseignements sur les procédures judiciaires courantes

Renseignements sur le déroulement des affaires

Renseignements sur la récupération des biens perdus/volés

Renseignements sur les responsabilités des victimes

Renseignements sur le remplacement des cartes de crédit, du permis de

conduire et des autres pièces d'identité

Renseignements et aide en matière de réclamations d'assurances

Savoir quelle personne rejoindre au quartier général de la police pour les

renseignements sur l'affaire de la victime ou sur certains aspects du

système de justice criminelle

8. En général, diriez-vous que les services que vous offrez aux victimes de

crimes contre les biens sont :

bien reçus et nécessaires

bien reçus mais non nécessaires

ni bien reçus ni nécessaires

nécessaires mais mal reçus

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[ [

[J [J

[J [ ]

[ ] .[ 1 [I [I

b. Environ quel pourcentage des victimes que vous avez rejointes ont bien

reçu les services offerts?

% des victimes

c. Environ quel pourcentage des victimes que vous avez rejointes

avaient besoin des services offerts?

% des victimes

9. Avez-vous déjà été victime d'un crime contre les biens?

Oui Non

10, En moyenne, avez-vous l'impression d'avoir suffisamment de contacts avec :

Oui Non

130.

Les agents chargés de l'enquête dans des affaires

que vous suivez?

La coordinatrice du programme des bénévoles de

l'unité de l'aide aux victimes et des

interventions d'urgence?

Les autres bénévoles du programme?

Les agents en uniforme?

Les victimes auxquelles vous offrez des services?

11. De façon générale, avez-vous l'impression de posséder suffisamment

d'information sur le cas de chaque victime que vous aidez de façon à évaluer ses

besoins et à y répondre correctement?

Oui Non

Commentaires :

12. Êtes-vous satisfait(e) de la célérité de la police à répondre à vos demandes

de renseignements sur les affaires en cours?

Très satisfait(e)

Satisfait(e)

Insatisfait(e)

Très insatisfait(e)

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131.

b. En général, est-ce que l'information sur les affaires en cours que vous

recevez par suite de vos demandes est suffisante pour les fins de votre travail

auprès des victimes de crimes contre les biens?

Oui Non

13. Dans l'ensemble, avez-vous l'impression que, dans le cadre de votre.travail,

vous avez eu suffisamment la possibilité de partager de l'information avec les

autres bénévoles et de tirer profit de leur expérience?

Oui Non

14. votre avis, quelles sont les trois plus importantes choses que vous faites

pour les victimes dans le cadre de votre travail comme bénévole?

1.

2.

3.

QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 5

15. Quelles sont les trois activités, faisant partie de votre travail de bénévole

auprès des victimes, pour lesquelles vous avez la plus grande compétence?

1.

2.

3.

16. Dans le cadre de votre travail pour la police de Nepean comme bénévole auprès

des victimes, à environ combien de victimes de crimes contre les biens avez-vous

fourni des services?

victimes de crimes contre les biens

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0%

1 - 9 %

10 - 19 %

20 - 29 %

30 - 39 %

40 - 49 %

50 - 59 %

60 - 69 %

70 - 79 %

80 - 89 %

90 - 99 %

100 %

132.

17. Dans quel pourcentage de cas les contacts établis avec les victimes donnent

lieu à au moins une visite au domicile de celle-ci?

18. Avez-vous souvent parlé aux victimes du guide de prévention du crime de la

police de Nepean que l'on peut se procurer au poste de police de Nepean?

Toujours ou presque toujours

À l'occasion

Rarement

Jamais ou presque jamais

19. Quelle importance attachez—vous à la prestation des services suivants aux

victimes de crimes contre les biens par du personnel civil associé au service de

la police?

Très Assez Pas Ne sait

important important important pas

Quelqu'un à qui parler après l'incident [ I [ [ I [

Quelqu'un qui tient compagnie à la

victime immédiatement après l'incident [ ] [ I [ I [

Renseignements sur les procédures policières

relativement à ces incidents [ J [ [ [

Renseignements sur les procédures

judiciaires [ I [ I [ [

Conseils sur la façon de remplacer les

cartes de crédit, les permis de

conduire et les autres pièces

d'identité perdus/volés [ I [ I [ I [

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133.

QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 6

Renseignements sur les réclamations

d'assurances et l'indemnisation

en espèces [ I [ I [ I [

Renseignements sur l'aide offerte

par les organismes de services sociaux;

aiguillage vers ceux-ci [ I [ I [ I [

Renseignements sur les progrès de

l'affaire (p. ex. quelqu'un a-t-il été

accusé?) [ I [ I [ I [ 1

Renseignements sur la récupération de

biens volés ou sur la façon de reprendre

possession des biens sous la garde

de la police [ I [ [ I [

Renseignements sur la prévention du crime [ ] [ I [ I [ Conseils précis sur la façon d'améliorer

la sécurité à domicile [ I [ I [ I [ Suivi avec la victime pour obtenir des

renseignements additionnels sur

l'affaire [ I [ I [ I [ 1

20. Quelle importance attachez-vous au fait que la personne qui fournit des

services aux victimes de crimes connaisse le voisinage de celle-ci?

Très important

Assez important

Pas important

Ne sait pas

21. Veuiller indiquer dans quelle mesure vous êtes d'accord ou en désaccord avec

chacun des énoncés suivants en encerclant un chiffre de 1 à 5. Le chiffre 1

indique que l'on est nettement d'accord avec l'énoncé et, le chiffre 5, que l'on

est nettement en désaccord avec celui-ci.

Répercussions du travail des bénévoles de l'unité de l'aide aux victimes et des

interventions d'urgence :

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134.

Nettement Nettement en Ne sais

d'accord désaccord pas

Meilleures connaissances sur la prévention

du crime chez les victimes visées par

les services 1 2 3 4 5 NSP

Amélioration des relations de la police

avec la communauté 1 2 3 4 5 NSP

Le personnel civil effectue des tâches qui

devraient revenir à des agents 1 2 3 4 5 NSP

Les victimes connaissent mieux leur droits 1 2 3 4 5 NSP

Les victimes reçoivent des services non

nécessaires 1 2 3 4 5 NSP

On diminue le temps passé par les agents

sur les lieux des incidents 1 2 3 4 5 NSP

Perturbation du lien entre l'agent de

police et la victime 1 2 3 4 5 NSP

Aide permettant aux victimes de traverser

une période difficile 1 2 3 4 5 NSP

Les enquêtes policières donnent de

meilleurs résultats parce que la victime

collabore mieux 1 2 3 4 5 NSP

QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 7

Les agents doivent faire plus de travail

par suite des demandes des victimes, de

la distribution de cartes et de

l'explication des services 1 2 3 4 5 NSP

L'utilisation du temps des agents est

plus efficiente parce que ceux—ci sont

soulagés d'une partie du travail de

suivi et de counselling 1 2 3 4 5 NSP

Les bénévoles nuisent aux enquêtes 1 2 3 4 5 NSP

Il n'y a pas de différence appréciable

dans les services offerts aux victimes

de crimes contre les biens à Nepean 1 2 3 4 5 NSP

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135.

Le travail des bénévoles ne donne lieu

à aucun avantage important pour les

agents 1 2 3 4 5 NSP

22. a. De façon générale, vous sentez-vous à l'aise de demander à des agents de

police des renseignements ou des conseils sur la prestation de services aux

victimes?

Oui Non Cela dépend des circonstances

Veuillez expliquer :

b. A. votre avis, les agents de la police de Nepean sont-ils très au fait, au fait

ou pas très au fait de la nature des services aux victimes de crimes fournis par

l'unité de l'aide aux victimes et des interventions d'urgence?

Très au fait

• Au fait

Pas très au fait

23. Après la visite initiale de l'agent chargé de l'enquête, est-il préférable

d'offrir des services additionnels aux victimes de crimes contre les biens en

faisant une visite au domicile de la victime ou simplement en lui parlant au

téléphone?

Visite à domicile

Appel téléphonique

Cela dépend des circonstances

Veuillez expliquer :

24. Croyez-vous que la méfiance des victimes nuit à votre capacité de leur offrir

des services?

Souvent

Rarement

Jamais ou presque jamais

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136.

QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 8

b. De façon générale, lorsque vous faites des visites à domicile, est-ce que les

victimes font en sorte que vous soyez à l'aise chez elles?

Oui

Non

Ne fait pas de visites à domicile

Commentaires :

25. a. Y a-t-il des services que vous aimeriez voir offrir aux victimes de

crimes contre les biens par l'unité de l'aide aux victimes et des interventions

d'urgence qui ne le sont pas à l'heure actuelle?

Oui

Non ... passer à la question 26

b. Veuillez énumérer ces services additionnels :

En terminant cette entrevue, j'aimerais vous demander des renseignements

personnels à des fins statistiques seulement. Rappelez-vous que tous les

renseignements que vous nous donnez sont traités de manière confidentielle.

26. Auquel des groupes d'âge suivants appartenez-vous?

18 - 24

25 - 34

35 - 44

45 - 54

55 - 64

65 et plus

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137.

QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 9

27. Laquelle des catégories correspond le mieux à votre état civil?

Célibataire, jamais marié(e)

Marié(e) ou conjoint de fait

Veuf /veuve

Séparé(e)

Divorcée(e)

28. Quel est votre niveau de scolarité?

1 - Cours primaire

2 - Cours secondaire incomplet

3 - Cours secondaire

4 - Quelques années d'études dans un collège communautaire ou technique,

dans un CEGEP ou dans une école d'infirmières

5 - Diplôme d'un collège communautaire ou technique, d'un CEGEP ou d'un

cours d'infirmières

6 - Quelques années d'université ou d'école normale

7 - Diplôme d'université ou d'école normale

8 - Formation post-universitaire

29. Laquelle des catégories suivantes décrit le mieux votre occupation principale

en 1985? [Énumérer les catégories]

1 - Salarié(e) ou à son compte

2 - En chômage/cherchant du travail

3 - Étudiant(e)

4 - Étudiant(e)/salarié(e) à temps partiel

5 - Retraité(e)

6 - Ménagère

7 - Autre

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138.

b. Si vous occupez un poste rémunéré ou si vous l'avez déjà fait, veuillez

décrire votre occupation principale.

30. En tenant compte de toutes vos sources de revenus et de celles des autres

membres de votre ménage, laquelle des catégories suivantes correspond le mieux au

revenu total de votre ménage pour les 12 derniers mois? [Énumérer les catégories]

1 - Moins de 9 000 $

2 - 9 000 $ - 14 999 $

3 - 15 000 $ - 19 999 $

4 - 20 000 $ 24 999 $

5 - 25 000 $ - 29 999 $

6 - 30 000 $ - 39 999 $

3 - 40 000 $ et plus

7 - NSP

QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 10

31. Depuis combien de temps habitez-vous Parkwood Hills?

Moins de 6 mois

De 6 mois à 2 ans

Plus de 2 ans

Je n'ai jamais habité Parkwood Hills.

Merci d'avoir rempli ce questionnaire. Si vous pouvez fournir des commentaires,

des idées et des renseignements supplémentaires tirés de votre expérience des

services aux victimes de crimes contre les biens, nous serions très heureux d'en

prendre connaissance :

COMMENTAIRES SUR :

Quels services devraient être offerts aux victimes de crimes contre les biens (ou

comment devraient-ils l'être - p. ex. les ressources nécessaires) :

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LIBRARY MINISTRY OF THE SOLICITOR

GENERAL OF CANADA

NOV 25 1981

BIBLIOTHÈQUE MINISTÈRE DU SOLLICITEUR

GÉNÉRAL DU CANADA OTTAWA, ONTARIO CANADA KlA 0P8

Ilaentemierommeme.

139.

Citoyens bénévoles travaillant avec la police pour fournir des services aux

victimes de crimes contre les biens (avantages et inconvénients) :

Citoyens bénévoles offrant des services au moyen de visites à domicile plutôt que

par téléphone seulement :

QUESTIONNAIRE DES BÉNÉVOLES Page 11

AUTRES COMMENTAIRES :

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UV

Canyltec Social Research - --

6250.3 Co de rporation.

.C205

EvaIuation de ux métho-

C3

des de prestation de

198] services policiers d'aide aux victisçes de

c.2 crimes. •

NV Canyltec Social Research 6250.3 Corporation. .C205 Evaluation de deux métho- C3 des de prestation de 1987 services policiers d'aide F aux victimes de... c.2

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