what a day ! - créer son...
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WHAT A DAY !** QUELLE JOURNÉE !
Chœur des collèges 2014-2015
Compagnie Opéra.3
Direction Jeanne DebostDossier Pédagogique
Une action du Conseil général des Hauts-de-Seine en partenariat avec la Direction
des services départementaux de l'éducation nationale des Hauts-de-Seine.
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Leonard Bernstein Biographie Œuvres Majeures Candide Disques et DVD Voltaire Biographie Œuvres majeures Candide Résumé Le Projet Pourquoi Candide? Par Edouard Signolet Les voix Tenor Soprano Annexes Note sur l’arrangement par Jean-‐Marc Brisson Note de mise en scène par Édouard Signolet Glossaire Biographies de l’équipe
SOMMAIRE
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Issu d'une famille de juifs russes immigrés, Leonard Bernstein est un compositeur, chef d'orchestre, pianiste et pédagogue américain, né à Lawrence (Massachusetts) le 25 août 1918 et mort à New York le 14 octobre 1990.
Il est notamment l'auteur de la partition de la célèbre comédie musicale West Side Story et fut durant onze années le directeur de l'Orchestre philharmonique de New York.
De 1958 à 1973, il présente les Young People's Concerts à la télévision, émissions au cours desquelles il démontre toutes ses qualités de pédagogue auprès des enfants qui découvrent la musique classique de manière ludique.
Compositeur prolifique, il est l'auteur de trois symphonies, deux opéras, parmi un très grand nombre d'autres œuvres. Mais ce qui caractérise principalement Bernstein, c'est son aisance à passer d'un style à l'autre : du jazz (West Side Story, Wonderful Town), au blues-‐gospel (Mass), en passant par certaines pointes de dodécaphonisme (dans ses premières œuvres, cependant reniées par la suite). Par ailleurs, ses œuvres symphoniques sont formées à partir de réflexions spirituelles, sur la religion entre autres.
Leonard Bernstein 1918-‐1990
Biographie
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Œuvres Majeures
Musique de chambre Sonate pour clarinette et piano Elegy for Mippy II, pour trombone solo Musique chorale Hashkiveinu Missa Brevis Chichester Psalms Musique vocale I Hate Music: A cycle of Five Kids Songs Big Stuff, sung by Billie Holiday La Bonne Cuisine: Four Recipes pour Voix et Piano Piano Music for Two Pianos Bridal Suite Thirteen Anniversaries Orchestre Symphonie nº 3 « Kaddish » Danses symphoniques
Ballet Dybbuk Opéra Trouble in Tahiti Candide, opérette Comédies musicales Peter Pan West Side Story Musique de scène Mass Musique de film West Side Story
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Candide (1956) est une « lyrique operetta » du compositeur américain Leonard Bernstein basée sur le conte philosophique éponyme de Voltaire. Comme toujours – Bernstein passe d’un style à l’autre : jazz, comédie musicale, opérette, folklore local, lyrisme, gospel, en osant même certaines pointes de dodécaphonisme. Il touche tous les mouvements de l’histoire de la musique. On a du mal à définir le style de sa musique, mais on reconnaît bien que c’est du Bernstein. L’écriture de Candide a occupé Leonard Bernstein pendant trente-‐cinq ans. Créé au départ comme opérette en 1956, la première mondiale a eu lieu le 1er décembre 1956 au New York City Théâtre. C’était un échec – dit-‐on à cause du livret de Lillian Hellmann, qui n’était pas à la hauteur de l’esprit satirique de Voltaire. Doit-‐on y voir aussi un effet des derniers feux du Maccarthysme ? 17 ans plus tard Candide fut transformé en comédie musicale par Hershy Kay et Stephen Sondheim. La Première à Broadway avec 740 représentations fut un grand succès. Il dirige lui-‐même sa version finale encore révisée en 1989 – une de ses dernières apparitions devant le public avant son décès en 1990.
Candide
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Disques/DVD
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François-‐Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris, ville où il est mort le 30 mai 1778 (à 83 ans), est un écrivain et philosophe français qui a marqué le XVIIIème siècle et qui occupe une place particulière dans la mémoire collective française et internationale.
Figure emblématique de la France des Lumières, son nom reste attaché à son combat contre le fanatisme religieux, pour la tolérance et la liberté de penser.
Son œuvre littéraire est variée : son théâtre, ses poésies épiques, ses œuvres historiques, firent de lui l’un des écrivains français les plus célèbres au XVIIIème siècle.
Tout au long de sa vie, Voltaire fréquente les Grands et courtise les monarques, sans dissimuler son dédain pour le peuple, mais il est aussi en butte aux interventions du pouvoir, qui l’embastille et le contraint à l’exil en Angleterre ou à l’écart de Paris.
En 1749, il part pour la cour de Prusse, mais, déçu dans ses espoirs de jouer un grand rôle auprès de Frédéric II, il se réfugie aux Délices, près de Genève, avant d’acquérir en 1759 un domaine à Ferney, sur la frontière franco-‐genevoise. Il ne reviendra à Paris qu’en 1778. Il y meurt à 83 ans.
Voltaire aime le confort, les plaisirs de la table et de la conversation, qu’il considère, avec le théâtre, comme l’une des formes les plus abouties de la vie en société. Il acquiert une fortune considérable dans des opérations financières qui préfigurent les grandes spéculations boursières.
Il entre au Panthéon en 1791. Célébré par la IIIe République, il a nourri, au XIXème siècle, les passions antagonistes des adversaires et des défenseurs de la laïcité de l’État et de l’école publique, et, au-‐delà, de l’esprit des Lumières.
Voltaire 1694-‐1778
Biographie
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Œuvres Majeures
Oeuvres philosophiques Lettres philosophiques (1734) Traité sur la tolérance (1763) Dictionnaire philosophique (1764) Oeuvres historiques La Henriade (1728) L'histoire de Charles XII (1731) Le siècle de Louis XIV (1751) Essai sur les moeurs (1741) Contes Zadig (1747) Candide (1759) Micromégas (1752) L'ingénu (1767) Tragédies Oedipe (1718) Zaïre (1732) Mahomet (1742) Poésie Poèmes philosophiques et poèmes satiriques Poème sur le désastre de Lisbonne (1756 Lettres 6000
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Candide est un conte philosophique de Voltaire paru en janvier 1759. Il est l’un des plus grands succès littéraires français. Candide porte le titre complet de Candide ou l'Optimisme, soi-‐disant traduit des « additions » du Docteur Ralph qui, en réalité, n'est que le pseudonyme utilisé par Voltaire pour éviter la censure. Candide est un récit de formation, récit d'un voyage qui transformera son héros éponyme en philosophe. Le mot « candide » vient du latin candide ou candidus qui signifie blanc et a pour second sens « de bonne foi, avec candeur, simplement ». Le choix d'un tel nom indiquerait l’innocence du héros, voire sa naïveté. Deux événements ont profondément bouleversé Voltaire : le tremblement de terre de Lisbonne du 1er novembre 1755 et le début de la guerre de Sept Ans (1756) qui lui inspirent cette réflexion : « Presque toute l’histoire est une suite d’atrocités inutiles » (Essai sur l’histoire générale, 1756) Dans Candide ou l'optimisme, Voltaire s'attaque ouvertement à l'optimisme leibnizien et fait de Pangloss un défenseur ridicule de cette philosophie. La critique de l'optimisme est le principal thème du conte: chacune des aventures du héros tend à prouver que l'on a tort de croire que notre monde est le meilleur des mondes possibles.
Candide
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Le conte philosophique commence en Westphalie. Candide se retrouve expulsé du château du baron chez lequel il vivait car il a embrassé la fille de celui-‐ ci, Cunégonde. Il doit donc s’enfuir peu après sa fuite. Il se fait enrôler par l’armée bulgare et manquant de près la mort il va assister à un véritable massacre lors d’une bataille entre Bulgares et Arabes. Prenant la fuite, il rencontre Pangloss, son ancien maître à penser qui lui apprend que toute la famille du baron, y compris Cunégonde, a été tuée. Pangloss et Candide décident de s’en aller vers le Portugal : la traversée est difficile, le bateau coule, un tremblement de terre secoue Lisbonne à leur arrivée, ce qui vaut à Pangloss d’être pendu et Candide roué de coups lors d’un auto-‐da-‐fé. Il est recueilli par une vieille femme chez qui il va revoir Cunégonde, toujours vivante. Tous trois s’enfuiront vers Cadix pour le Paraguay. Une fois arrivé sur place, les deux amoureux veulent se marier mais Candide est reconnu et doit s’enfuir. Ils se perdent de vue. Candide se réfugie involontairement chez le frère de Cunégonde, toujours vivant lui aussi et le tue. Il doit à nouveau s’enfuir et découvre en route l’eldorado dans lequel il reste vivre un mois. A la fin de cette période, il demande à son valet d’aller chercher Cunégonde et de le rejoindre à Venise. Avec un plus désespéré que lui, Martin, Candide retourne en Europe. Il va à Bordeaux, puis à Paris où là aussi on lui joue de mauvais tours. Il arrive toutefois à se sauver, part rejoindre l’Angleterre pour ne pas y rester. Il part finalement vers Venise où il apprend par son valet que Cunégonde a été vendue et qu’elle se trouve actuellement à Constantinople. Sur la route de Constantinople, il fait la rencontre de Pangloss et du Baron, tous deux censés être morts. Candide finit par retrouver Cunégonde et se marier avec elle. La difficulté de vivre en cohabitation leur fait comprendre que le travail sera la seule façon pour eux de s’en sortir.
Résumé
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Le projet
Pourquoi Candide ? « Chœur des collèges des Hauts de Seine
L’objectif initial de What a day est d’offrir à cinq cents collégiens une expérience vibrante de la scène, à travers la musique de Leonard Bernstein. La compagnie Opéra.3 va accompagner durant une année l’ensemble des élèves au cœur de deux œuvres majeures : celle de Bernstein, avec des extraits de Candide, puis par extension celle de Voltaire. Cette « lyric operetta », c’est la rencontre entre l’opéra et la comédie musicale, opérant un savant croisement entre la musique et la littérature. Cela favorise un premier contact plus aisé avec le chœur, la voix lyrique, et avec une œuvre majeure de la philosophie des Lumières. C’est dans une optique ludique et jubilatoire qu’est envisagé le concept de la mise en scène. Luttant contre l’obscurantisme et dressant un portrait ironique sur le genre humain, le propos des œuvres, sarcastique et féroce, provoque le rire. Dans une réflexion sur la société, ce conte est un pamphlet qui moque un monde qui propose des vérités toutes faites, souvent absurdes et brutales. La compagnie Opéra.3 mettra en lumière ce regard truculent, porté par les enfants sur le plateau. Le chœur, au-‐delà du chant, sera mis en avant, mettant en valeur, par des mouvements, bruitages, pantomimes, certaines scènes afin de renforcer l’absurdité et le côté ludique de ces œuvres.
Jeanne Debost et Édouard Signolet
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Les voix
Les voix solistes : Tenor et Soprano Colorature Tenor : Candide est un tenor lyrique-‐léger Dans la musique classique, le ténor est le type de voix masculine dont la tessiture est la plus aiguë. Ténor léger Le ténor léger possède la tessiture la plus élevée, la plus agile, mais la moins puissante Rôles-‐types : Le comte Almaviva dans Le Barbier de Séville de Rossini, Tonio dans La Fille du régiment de Donizetti. Ténor lyrique C’est le type « central », la voix est agile et puissante. Rôles-‐types : Le Duc dans Rigoletto de Verdi et Max dans Der Freischütz de Weber. Ténor lirico spinto Possède la même tessiture vocale que le ténor lyrique avec une voix plus ample et légèrement plus sombre Rôles-‐types Don José dans Carmen de Bizet Ténor dramatique Le ténor dramatique possède la voix de ténor la moins agile mais la plus puissante. Rôles-‐types : Enée dans Les Troyens de Berlioz. On parle parfois de Heldentenor (« ténor héroïque) Rôles-‐types : Siegfried de Wagner.
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Soprano : Cunégonde est un soprano léger colorature Soprano léger Le soprano léger, parfois confondu avec le soprano colorature est une sous-‐catégorie de soprano possédant la tessiture la plus aiguë -‐ et en général la plus agile -‐ mais aussi la moins puissante. Une confusion est souvent faite entre le terme « léger » et le terme colorature: ce dernier désigne en effet une facilité à vocaliser et non une tessiture aiguë. Il existe ainsi des sopranos lyriques, des sopranos dramatiques ou des mezzo-‐sopranos coloratures. Soprano lyrique Le soprano lyrique est une sous-‐catégorie de soprano occupant une place centrale, tant du point de vue de l'agilité que de celui de la puissance. Le soprano dramatique Elle est la catégorie la plus grave et la plus puissante des sopranos.
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Adaptation musicale
Par Jean-‐Marc Brisson Travailler pour faire découvrir à des collégiens une oeuvre musicale par le chant nécessite de faire en sorte que les arrangements permettent aux voix de coller à l'oeuvre originale, son esprit, sa verve. En travaillant sur la musique de Bernstein, en relation avec la direction musicale et artistique, j'ai veillé à ce que les partitions rendent et touchent la truculence et la jubilation propres à ce compositeur de génie.
Adaptation du texte
Par Édouard Signolet Afin de donner une place signifiante au choeur, tout en gardant un texte dynamique et intense, jubilatoire et riche en émotion, j'ai choisi de resserrer le conte sur l'impossible histoire d'amour des deux personnages principaux, Candide et Cunégonde, ponctuée par les postures optimistes de leur tuteur Pangloss. Un comédien portera le récit qui met en scène ces deux âmes innocentes et jeunes au coeur d'un monde absurde et violent et fera se refléter dans leurs yeux la bêtise humaine.
Les annexes
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Glossaire
Comédie musicale : La comédie musicale est un genre théâtral, mêlant comédie, chant et danse Apparue au tout début du XXème siècle, elle s'est particulièrement développée aux États-‐Unis, se dissociant à partir des années 1910 du genre classique par l'intégration de musiques « nouvelles » comme le jazz. De fait, le terme évoque de nos jours principalement les États-‐Unis et plus spécialement Broadway. Dodécaphonisme : Le dodécaphonisme, ou musique dodécaphonique, est une technique de composition musicale imaginée et développée par Arnold Schönberg. Cette technique donne une importance comparable aux 12 notes de la gamme chromatique, et évite ainsi toute tonalité. Maccarthysme : Le maccarthysme (McCarthyism en anglais) est un épisode de l'histoire américaine, connu également sous le nom de « Peur Rouge » (Red Scare) et qualifié fréquemment de chasse aux sorcières (witches hunt). Pendant deux ans (1953-‐1954), la commission présidée par McCarthy traqua d'éventuels agents, militants ou sympathisants communistes aux États-‐Unis dans une ambiance anticommuniste. Par simplicité l’expression est parfois utilisée dans un sens plus large pour désigner une censure. Siècle de lumières : Le siècle des Lumières est un mouvement intellectuel lancé en Europe au XVIIIème siècle (1715-‐1789), dont le but était de dépasser l'obscurantisme et de promouvoir les connaissances. Des philosophes et des intellectuels encourageaient la science par l’échange intellectuel, s’opposant à la superstition, à l’intolérance et aux abus des Églises et des États.
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Broadway : Le terme « Broadway » (Broadway théâtre ou Broadway theater) désigne notamment les productions de Broadway, généralement des pièces de théâtre ou des comédies musicales. La section de Broadway située au niveau de Times Square est le quartier des théâtres de New York. Dans les années 1920, 200 pièces et comédies musicales se jouaient chaque année à Broadway. Le quartier de Broadway doit sa réputation mondiale aux comédies musicales qui y tiennent le haut de l'affiche. Beaucoup d'acteurs et de chanteurs espèrent se produire à Broadway et considèrent cette occasion comme un couronnement de leur carrière. On a d'ailleurs écrit plusieurs histoires et chansons sur ce thème du mythe de Broadway. Ce lieu sert à tel point de référence que les théâtres de New York (qu'ils soient ou non situés sur la rue en question) sont classés « Broadway », « Off-‐Broadway » ou « Off-‐Off-‐Broadway », selon leur capacité et la qualité qui leur est reconnue. Le théâtre de Broadway est la forme de théâtre professionnel la plus connue du public américain et représente les productions les plus prestigieuses, par leurs mises en scène élaborées et la qualité de leurs artistes et techniciens. Conte philosophique : Un conte philosophique est une histoire fictive, critique de la société et du pouvoir, le plus souvent fustigés dans toutes leurs dimensions (mœurs opposant vie mondaine à vie rurale, pouvoir politique, arts, intolérance religieuse, etc.) Le texte est rédigé en s'inspirant de la structure d'un conte, dans le but de se soustraire à la censure, tout en restant compréhensible. Pour s'adresser à un lectorat mondain et influent, il est nécessaire de piquer sa curiosité. Manière pour les philosophes de défendre leurs idées.
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Leibniz : Gottfried Wilhelm Leibniz est un philosophe, scientifique, mathématicien, logicien, diplomate, juriste, bibliothécaire et philologue allemand qui a écrit en latin, allemand et français. Pour Leibniz, Dieu est parfait, le monde ne peut pas l'être mais Dieu l'a créé le meilleur possible. Le mal existe ponctuellement, mais il est compensé ailleurs par un bien infiniment grand. De plus, selon Leibniz, rien n'arrive sans qu'il n'y ait à cela une cause nécessaire. Cette courant est ce que l'on appelle l'optimisme leibnizien, courant qui prend sa source chez Socrate, Platon ou encore Aristote. La critique de la conception leibnizienne par Voltaire est sujette à des remises en cause. Pour aller plus loin… - L'auto-‐da-‐fé (acte de foi) et aborder l'inquisition http://fr.wikipedia.org/wiki/Autodaf%C3%A9 http://www.herodote.net/20_avril_1233-‐evenement-‐12330420.php -‐ Le mythe de l'eldorado et aborder l'utopie http://lewebpedagogique.com/2devadepied/2010/02/09/le-‐mythe-‐de-‐leldorado/ http://altert.family.free.fr/fils/utopie.html (lien vers un site pas beau) http://emile.simonnet.free.fr/sitfen/narrat/candide.htm
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Voyage de Candide
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Jeanne Debost
La variété des compétences et des domaines a toujours été voulue par Jeanne Debost et cette particularité se lit dans la diversité de son parcours d'études supérieures, qui a débuté à l'Ecole Nationale d'Arts de Cergy avec un Diplôme National Supérieur d'Expression Plastique en 1998. Il se poursuit à l'université de Paris 3 -‐ Censier, pour un Diplôme d'Expression Théâtrale Spécialisé, ainsi qu'à Paris 10 -‐ Nanterre, en Licence, puis en DESS mise en scène et dramaturgie.
Jeanne Debost est une artiste passionnée par l'art lyrique depuis l'enfance. Elle a débuté sa carrière de metteure en scène en 1999, et ses mises en scène couvrent depuis un large spectre d'œuvres et de propositions artistiques, pour tous les publics : l'opéra de répertoire, la création contemporaine, le concert, la comédie musicale, les musiques du monde, la chanson, le spectacle musical. En 2006, elle crée la compagnie Opéra.3. Elle met dans son travail une attention toute particulière au Jeune Public dans son acception la plus large : public jeune en âge, et public de tout âge qui découvre l'opéra et la musique. Par le biais de sa compagnie, Jeanne innove dans la recherche de nouvelles formes de spectacles lyriques : Opéra-‐minute, Opéra-‐mix. Ses réalisations sont pensées pour être vues et entendues dans tous types de lieux et évènements, de la rue à la maison d'opéra (Festival Parades à Nanterre, Cité de la Musique et Salle Pleyel, Opéra-‐Comique) avec, pour certains, des partenaires musicaux incontournables : l'Orchestre de Paris, Café Zimmermann, Musicatreize, L'Orchestre de Basse-‐Normandie. En parallèle, l'implantation territoriale des actions de la Compagnie sur les Hauts-‐de-‐Seine se développe par des projets culturels forts (projets avec les collectivités, projets de résidences, travail avec les publics, développement du travail avec les amateurs).
Les biographies
Édouard Signolet – adaptation et mise en scène
Edouard Signolet s’est formé tout d’abord aux lettres modernes à l’université de Poitiers puis en tant que comédien au conservatoire national de région de Poitiers et intègre ensuite le Master II de mise en scène et dramaturgie de Paris X Nanterre. Au théâtre, il mène des Après de multiples collaboration, il devient artiste associé à Théâtre Ouvert pour lequel il met en scène des pièces contemporaines, parmi lesquelles Main dans la main, Le vélo, Buffles et Nous qui sommes cent. Le succès de ces créations lui ouvrira les portes des CDN de Nancy et de Sartrouville. A New York, il met en espace Gzion d’Hervé Blutsch en partenariat avec le Centre Culturel Français. En 2013, c’est le studio de la comédie française qui l’invite à adapter et à mettre en scène La princesse au petit pois. Il collabore avec Jeanne Debost depuis 2006 pour des mises en scènes d’Opéras, notamment une adaptation de la Cenerentola de Rossini, puis La Servante Maîtresse de Pergolèse. En 2011, ils signent en co-‐mise en scène leur nouveau spectacle intitulé Shakespeare Notes. En 2012, ils signent la mise en scène de L'Orchestre c'est fantastique dirigé par Bruno Mantovani avec l'Orchestre de Paris. Il met également en scène les concerts pédagogiques, avec l'orchestre Les Siècles dirigé par François-‐Xavier Roth, l’orchestre régional d’Avignon Provence, et le Paris Mozart Orchestra. En 2011 et 2012 il met en scène deux Concert Tôt au Théâtre du Châtelet. Il expérimente depuis 2009 de formes courtes d'opéras, pour deux chanteurs, un instrument et un comédien : ont déjà été présentée à la Cité de la musique et à la Salle Pleyel : La Flûte enchantée de Mozart, Carmen de Bizet, Didon et Enée de Purcell.
Jean-‐Marc Brisson – adaptation musicale
Hélène Carlioz – cheffe de choeur
Pianiste, trompettiste, compositeur, arrangeur, Jean-‐Marc Brisson débute le piano en autodidacte au coté de Memphis Slim, puis dans différents groupes de jazz Nouvelle-‐Orléans. Il étudie ensuite la trompette avec Roger Guérin et M.Pichaureau. Entre 1981 et 1983, il suit des études musicales à la BERKLEE SCHOOL OF MUSIC, Boston. USA et se produit dans diverses formations et part en tournées dans le monde entier. Entre 1991 et 2001, il crée une société de production, compose des musiques de film (TF1, France 3, pubs, jingles, journal parlé RFI). Jean-‐Marc Brisson excelle dans l’arrangement, expertise qui l’amène à collaborer avec de nombreux big-‐bands et formations diverses : L’orchestre des Djangos d’or, l’orchestre « les Siècles », l’orchestre philarmonique de Rotterdam, des quatuors à cordes et des formations de Jazz Il compose aussi des pièces originales comme cette pièce pour orchestre symphonique et big band de jazz en avril 2008 avec François Xavier Roth et l’orchestre “Les Siècles”, ou encore pour 17 accordéons diatoniques et big band de Jazz.
Titulaire du Certificat d’Aptitude de formation musicale et d’un premier prix de culture musicale du CNSM de Paris, Hélène Carlioz s’est très tôt passionnée pour le chant choral. Formée auprès de Pierre Calmelet, puis Toni Ramon et Scott Alan Prouty, elle découvre le CREA de Didier Grosjman qui marquera profondément sa pédagogie du chant choral. Elle enseigne la formation musicale et le chant choral au CRR de Rueil-‐Malmaison.
Emmanuèle Dubost – Cheffe de choeur
Catherine Sajous -‐ Pianiste
Chef de chœur, elle a créé la compagnie Chœur en Scène en 1995, réalisant depuis une vingtaine de spectacles, en collaboration avec des compositeurs, metteurs en scène, chorégraphes et plasticiens. Elle associe volontiers la diffusion des spectacles de la compagnie à des actions de formation sur le terrain. En 2014-‐15 elle dirige la création de l'opéra de Thierry Machuel: Le Duplicateur au Théâtre La Barbacannne à Beynes et à l'opéra de Massy. Elle a dirigé le Chœur des grandes écoles (COGE) de 1992 à 1996. Professeur titulaire de chant choral au CRD de Bourg-‐la-‐Reine-‐Sceaux, elle y a développé un département comportant 21 choeurs, favorise les projets interdisciplinaires et la création contemporaine et y coordonne une CHAM vocale en école primaire. En 2005 elle a participé comme chef de chœur à la production de Cuore Opera de Carlo Carcano et Caroline Gautier (création Scène Nationale de Poitiers, Amphithéâtre Bastille, Opéra de Massy et tournée en Ile de France). En 2012, elle a dirigé à l'Amphithéâtre de l'opéra Bastille l'opéra de Fabien Waksman L’oiseau de glace, et le spectacle Quand je serai grand en 2013, dans le cadre du programme Dix mois d'école et d'opéra. Musicologue de formation, elle a obtenu un premier prix au CNSMDP en Histoire de la musique et garde de cette formation le goût de la recherche et de l'expression littéraire.
Diplômée du CNR de Versailles et de la faculté de Paris IV en musicologie, Catherine Sajous travaille au CRC de Saint-‐Denis comme accompagnatrice et professeur de formation musicale. Accompagnatrice au conservatoire de Vannes de 1994 à 2002, elle est notamment en charge de la classe maîtrisienne et d’une classe d’improvisation. Elle participe en tant que pianiste aux concerts de l’Ensemble instrumental du Morbihan puis se produit dans le cadre de L’association des femmes musiciennes à l’Ecole Normale de musique de Paris dans des concerts à deux pianos. Elle est actuellement professeur de musique à Courbevoie.
Kate Combault – Intervenante chant et mise en scène
Arnaud Guillou – intervenant chant et mise en scène
Kate a enchanté le public et les critiques dans de nombreuses productions d’opéra et d’opérette (Didon & Enée de Haendel, La Flûte enchantée de Mozart, La Cenerentola de Rossini, Dialogues des Carmélites de Poulenc, The Telephone de Menotti, Mesdames de la Halle, Un Mari à la Porte et La Chanson de Fortunio d'Offenbach, Véronique de Messager), ainsi que dans des œuvres de théâtre musical (Into the Woods et Sunday in the Park with George de Sondheim au Théâtre du Chatelet). Sa Jenny dans l’Opéra de Quat’sous de Brecht et Weill, en création au CDN-‐Sartrouville et en tournée nationale, a été saluée dans la presse nationale. Ses projets pour 2014/2015 comprennent la création de Sorcières, une pièce mêlant la voix lyrique dans des airs d’opéra avec une musique électro-‐acoustique (un spectacle Opéra.3), et Pinocchio, une pièce pour quatuor et soprano composée par Laurent Petitgirard.
Après le Centre de Musique Baroque de Versailles et le CNSM de Paris, Arnaud Guillou entame une carrière de baryton qui lui fournira l’occasion de moments musicaux exceptionnels avec Jean-‐François Heisser, François-‐Xavier Roth, George-‐Elie Octors et avec des metteurs en scène passionnants : Stanislas Nordey, Howard Shore, Emmanuelle Cordoliani, Francis Perrin, Jeanne Debost ou Edouard Signolet. Arnaud Guillou s’épanouit en comédien avec E. Signolet pour Théâtre Ouvert et le CDN de Sartrouville, E.Cordoliani au grand théâtre de Dijon ou lors des concerts pédagogiques avec l’orchestre de Paris, l’orchestre régional d’Avignon-‐Provence ou encore avec « les Siècles ». Jeanne Debost l’invite à l’assister pour plusieurs de ses mises en scène d’opéra, et par Patrick Verschueren, pour la création d’Esperanza au Vingtième Théâtre et en 2013. La compagnie Opéra.3 lui commande ses premières mises en scène dans le sillage du travail d’Edouard Signolet sur les formes courtes d’opéra. (Rigoletto 2013, Lakmé 2014) Arnaud travaille actuellement à une adaptation de La flûte enchantée de Mozart qu’il mettra en scène au théâtre municipal d’Autun en mai 2016, accompagné de Rebecca Dautremer à la scénographie.