voir la version intégrale de

28

Upload: others

Post on 16-Jun-2022

4 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Voir la version intégrale de
Page 2: Voir la version intégrale de

[ Pleins feux sur la recherche 1999-2001 2 ]

Voir la version intégrale del’Annuaire de la recherche 1999–2001en direct àwww.agr.gc.ca/science/research-recherche/ann-dir/index.html

Agriculture et Agroalimentaire Canada Publication 2075/F©Ministre des Travaux publics et Services gouvernementaux Canada 2001No de cat. A15-2075/2001F ISBN 0-662-85551-5Mars 20013M-3:2001

Disponible à laDirection générale de la gestion intégrée, Agriculture et Agroalimentaire CanadaOttawa (Ontario) K1A 0C7Téléphone (613) 759-6610Télécopieur (613) 759-6726Courriel [email protected]

Produit parPromotion des stratégiesDirection générale de la recherche, Agriculture et Agroalimentaire CanadaÉdifice Sir John Carling930, av. Carling, pièce 741Ottawa (Ontario) K1A 0C5Téléphone (613) 759-7508Télécopieur (613) 759-7768Courriel [email protected]

Also available in English under the title:Spotlight on Research 1999–2001

Page 3: Voir la version intégrale de

[ Complément à l’Annuaire de la recherche 1999–2001 3 ]

Au menu...

Révolution des sciences de la vie 4

Coup d’oeil sur la recherche à AAC 6

Comment nous communiquons entre nous 8

Sols 10

Ressources génétiques, parasites et lutte biologique 12

Céréales 14

Oléagineux 16

Fourrages 18

Horticulture 20

Bovins laitiers et de boucherie, porcs et autres animaux 22

Viandes, produits laitiers et produits à valeur ajoutée 24

Le mot de la fin 26

Qui fait quoi 27

Les coordonnées des centres de recherche d’AAC 28

Page 4: Voir la version intégrale de

[ Pleins feux sur la recherche 1999-2001 4 ]

Révolution des sciences de la vieNous avons survécu au passage du nouveau millénaire, mais voilà qu’une révolutionse profile à l’horizon. Lorsqu’elle aura atteint sa vitesse de croisière, cette révolutionsera comparable aux grands bouleversements qui ont façonné notre histoire—lesrévolutions agraire, industrielle et technologique.

En ce début de millénaire, nous sommes donc au seuil de la révolution des sciencesde la vie. Au moment où nous commençons à percer les mystères de la vie, nosconnaissances et notre compréhension de nous-même et du monde qui nous entoures’améliorent. Tout cela ne peut que mener à une meilleure qualité de vie pour tous.

La révolution des sciences de la vie cadre bien avec l’objectif d’Agriculture etAgroalimentaire Canada, qui est d’améliorer la qualité de vie de tous les Canadiens.D’ailleurs, la réalisation de cet objectif repose en grande partie sur la recherche.

Le secteur agroalimentaire est celui qui en définitive livre la marchandise, et ce, grâceau soutien et à l’orientation prodigués par le Ministère. L’orientation vise, grossomodo, trois domaines, fondés sur ce que les Canadiens souhaitent comme systèmed’approvisionnement alimentaire.

Le premier domaine touche la sécurité du système alimentaire et englobe lesconcepts de gestion des risques, de marchés sûrs et de confiance du consommateur. Ilest évident que la recherche intervient dans tous ces enjeux.

Le deuxième domaine, quant à lui, concerne la santé de l’environnement. Dans leschamps de la sensibilisation à l’environnement et de la gestion de l’environnement, larecherche joue encore un rôle clé.

Finalement, le troisième domaine, qui vise les innovations propices à la croissance,est impensable sans la R et D. Qu’il s’agisse d’innovations et de découvertes, decompétences et d’investissements ou de diversification des marchés, la recherche estla force motrice. Ces résultats clés constituent l’épine dorsale du programme dessciences de la vie d’AAC.

En gastronomie, Pleins feux sur la recherche serait une entrée, alors que l’Annuaire de larecherche 1999–2001 tiendrait lieu de plat de résistance. Pleins feux sur la recherche, quel’on peut trouver sur le Web à l’adresse www.agr.gc.ca/science/, sert en fait decomplément à l’annuaire. Les annuaires des deux dernières années sont réunis danscette édition. Ce produit, donc accessible sur le Web, permet de consulter deux nouvellesbases de données dans lesquelles il est facile de retrouver de l’information sur AAC(personnel, organisation et publications sur la recherche).

L’objectif de la recherche effectuée à AAC consiste à soutenir le secteuragroalimentaire canadien dans ses efforts pour mettre au point et fabriquer desproduits concurrentiels tout en protégeant l’environnement.

Page 5: Voir la version intégrale de

[ Complément à l’Annuaire de la recherche 1999–2001 5 ]

L’annuaire ne contient que quelques-unes des récentes réalisations du réseau derecherche établi partout au Canada et dont le mandat est de promouvoir leprogramme des sciences de la vie à AAC. Chacun de nos 19 centres de recherche sespécialise dans un domaine d’intérêt national et offre un service à guichet uniquedans les domaines clés de la recherche agroalimentaire.

Le grand réseau satisfait aux besoins du secteur oeuvrant dans un large éventaild’écozones, tandis que chacun des centres, tout en faisant équipe, se concentre sur lesforces en place dans le secteur agroalimentaire local. L’approche interconnectéepermet à AAC de composer avec les défis de la recherche à de nombreux niveaux, soitde la gestion des ressources à la sélection de nouvelles variétés de culture, en passantpar la protection des récoltes contre les ravageurs et la mise au point de produitsalimentaires canadiens nouveaux et innovateurs, tels les nutraceutiques et lesaliments fonctionnels, pour les marchés national et international.

Le Programme de partage des frais pour l’investissement (PPFI) donne un élan deplus à notre réseau de centres de recherche. Le PPFI permet au Ministère de verserune somme équivalente aux fonds investis par le secteur privé dans des projets derecherche réalisés en collaboration dans nos laboratoires. Cela nous permetégalement d’établir nos priorités de recherche selon les signaux du marché.

Afin de remplir notre mandat, nous devons communiquer efficacement avec nosclients et partenaires de la recherche dans le secteur agroalimentaire, les universitéset les gouvernements. L’Annuaire de la recherche 1999–2001 d’AAC est un outil dechoix pour favoriser ce type de communication. Il permet à nos clients et à nospartenaires d’entrer en communication avec nous afin d’avoir accès à l’informationet de prendre connaissance des occasions de collaboration.

Nous espérons que les producteurs, les entreprises, les chercheurs, les étudiants et lesfonctionnaires, tant au Canada qu’à l’étranger, se serviront de cet annuaire dans leurquête d’information et de contacts ayant trait à nos programmes, à nos centres et ànotre personnel. Nous croyons pouvoir vous être utiles, donc n’hésitez pas àcommuniquer avec nous.

Gordon DorrellSous-ministre adjoint intérimaire, Recherche

Page 6: Voir la version intégrale de

[ Pleins feux sur la recherche 1999-2001 6 ]

Coup d’oeil sur la recherche à AAC

Page 7: Voir la version intégrale de

[ Complément à l’Annuaire de la recherche 1999–2001 7 ]

Ressources de la recherche, 2000–2001

Nombre de centres de recherche au Canada 19

Nombre d’employés* 2408

Nombre de professionnels, incluant les scientifiques* 712

Nombre de projets de recherche 1270

Nombre de projets financés grâce auProgramme de partage des frais pour l’investissement 930

Budget total 263 895 695 $

Pourcentage du budgetRecherche sur les ressources 26 %

Recherche sur les plantes 47 %

Recherche sur les animaux 10 %

Recherche sur les alimentset les produits à valeur ajoutée 17 %

Financement grâce au Programme de partage des frais pour l’investissement 32 000 000 $

Superficie totale des terres agricoles occupée par les centres de recherche(hectares) 29 900

* Équivalents temps plein

Page 8: Voir la version intégrale de

[ Pleins feux sur la recherche 1999-2001 8 ]

Comment nous communiquonsentre nous

Les 19 centres de recherche interconnectés d’AAC offrent à leurs partenaires lapossibilité de puiser dans un personnel hautement qualifié et doté d’un espritd’entreprise, afin de maintenir l’efficacité du secteur agroalimentaire. Voici commentnous sommes interconnectés.

Recherche sur les sols • Centre de recherche et de développement sur les sols et les grandes cultures

(Sainte-Foy)• Centre de recherches de Brandon• Centre de recherches sur l'agriculture des régions semi-arides (Swift Current)• Centre de recherches de Lethbridge• Centre de recherches sur les cultures et les bestiaux (Charlottetown)• Centre de recherches de Saskatoon• Centre de recherches sur la pomme de terre (Fredericton)• Centre de recherches de Lacombe• Centre de recherches de l'Est sur les céréales et oléagineux (Ottawa)• Centre de recherches agroalimentaires du Pacifique (Summerland)• Centre de recherches du Sud sur la phytoprotection et les aliments (London)• Centre de recherches sur les cultures abritées et industrielles (Harrow)

Recherche sur les ressources génétiques, lesravageurs et la lutte biologique • Centre de recherches de Saskatoon• Centre de recherches sur les cultures abritées et industrielles (Harrow)• Centre de recherches sur les céréales (Winnipeg)• Centre de recherches sur la pomme de terre (Fredericton)• Centre de recherches de l'Est sur les céréales et oléagineux (Ottawa)• Centre de recherches de Lethbridge

Recherche sur les céréales• Centre de recherches sur les céréales (Winnipeg)• Centre de recherches de l'Est sur les céréales et oléagineux (Ottawa)• Centre de recherches de Brandon• Centre de recherches sur les cultures et les bestiaux (Charlottetown)• Centre de recherches sur l'agriculture des régions semi-arides (Swift Current)• Centre de recherches de Lethbridge• Centre de recherches de Lacombe

Recherche sur les oléagineux• Centre de recherches de Saskatoon• Centre de recherches de l'Est sur les céréales et oléagineux (Ottawa)• Centre de recherches sur les céréales (Winnipeg)• Centre de recherches sur les cultures abritées et industrielles (Harrow)• Centre de recherches de Lacombe

Page 9: Voir la version intégrale de

[ Complément à l’Annuaire de la recherche 1999–2001 9 ]

Recherche sur les fourrages• Centre de recherches de Lethbridge• Centre de recherche et de développement sur les sols et les grandes cultures

(Sainte-Foy)• Centre de recherches sur l'agriculture des régions semi-arides (Swift Current)• Centre de recherches de l'Atlantique sur les cultures de climat frais (St. John's)• Centre de recherches de Saskatoon• Centre de recherches sur les cultures et les bestiaux (Charlottetown)• Centre de recherches de Lacombe• Centre de recherches agroalimentaires du Pacifique (Summerland)

Recherche sur l’horticultureGrandes cultures, légumes, arbres fruitiers, petits fruits etplantes ornementales• Centre de recherche et de développement en horticulture

(Saint-Jean-sur-Richelieu)• Centre de recherches agroalimentaires du Pacifique (Summerland)• Centre de recherches de l'Atlantique sur les cultures de climat frais (St. John's)• Centre de recherches sur les cultures et les bestiaux (Charlottetown)• Centre de recherches de l'Atlantique sur les aliments et l'horticulture (Kentville)• Centre de recherches sur la pomme de terre (Fredericton)• Centre de recherches du Sud sur la phytoprotection et les aliments (London)• Centre de recherches sur les cultures abritées et industrielles (Harrow)• Centre de recherches sur l'agriculture des régions semi-arides (Swift Current)• Centre de recherches de Lethbridge• Centre de recherches sur les céréales (Winnipeg)

Rrecherche sur les animauxBovins laitiers et de boucherie, porcs et autres animaux• Centre de recherche et de développement sur le bovin laitier et le porc (Lennoxville)• Centre de recherches de Lethbridge• Centre de recherches sur les cultures et les bestiaux (Charlottetown)• Centre de recherches de Brandon• Centre de recherches de Lacombe• Centre de recherches agroalimentaires du Pacifique (Summerland)

Recherche sur les aliments (viandes, produitslaitiers, produits à valeur ajoutée)Animaux, cultures et produits et procédés non alimentaires• Centre de recherche et de développement sur les aliments (Saint-Hyacinthe)• Centre de recherches de Lacombe• Programme de recherche sur les aliments (Guelph)• Centre de recherches agroalimentaires du Pacifique (Summerland)• Centre de recherches de l'Atlantique sur les aliments et l'horticulture (Kentville)• Centre de recherches de Saskatoon• Centre de recherches de l'Est sur les céréales et oléagineux (Ottawa)• Centre de recherches du Sud sur la phytoprotection et les aliments (London)

Page 10: Voir la version intégrale de

Amélioration des solsgrâce aux résidusindustriels

Selon les résultats des études menéesau Centre de recherche et dedéveloppement sur les sols et lesgrandes cultures de Sainte-Foy(Québec), les déchets industrielsoffriraient des possibilités commeamendements des sols. Lesscientifiques ont étudié un éventailde produits afin d’en déterminerl’impact sur le magnésium du sol, unoligoélément essentiel à la croissancedes végétaux.

L’étude a porté notamment sur lesdéchets de fonderie et sur les sous-produits du désencrage du papierrecyclé. Les cultures étudiéesincluaient le maïs et le bleuet. Leschercheurs poursuivront leurstravaux pour déterminer les effets àlong terme de ces traitements.

Contact : Dr Gilles Rousselle, directeur,(418) 657-7980

Programme : SolsRésultats clés : Gestion de l’environnementRésultats à l’appui : Gestion des risques

Le compostage dufumier de bovins,une solutionéconomique sensée

Selon une étude menée au Centre derecherches de Lethbridge (Alberta),les exploitants de parcsd’engraissement peuvent composterle fumier pour en rendre le transportpar camion plus rentable. Les expertsont en effet constaté des réductionsde la masse de matière sèche de 20 à30 p. 100; de son côté, la massevolumique apparente du fumieraurait triplé, voire quadruplé.

Il est donc possible de transporterpar camion jusqu’à 75 p. 100 plus defumier, à poids égal,comparativement au fumier noncomposté. Le fumier composté peutdonc être livré de manièreéconomique par camion jusqu’à unedistance de 35 kilomètres du parcd’engraissement, comparativementau fumier frais qui doit être épanduplus près de la source.

Contact : Dr Steve Morgan Jones, directeur,(403) 327-4561

Programme : SolsRésultats clés : Gestion de l’environnementRésultats à l’appui : Gestion des risques

[ Pleins feux sur la recherche 1999-2001 10 ]

SolsLa santé de l’industrie agroalimentaire dépend autant de la quantité que de laqualité des sols. Les réseaux de recherche d’AAC concentrent leurs efforts,d’un bout à l’autre du Canada, sur la protection des sols afin d’en contrer ladégradation. Les articles qui suivent nous montrent comment lesscientifiques réussissent à conserver cette ressource naturelle qui estprécieuse tout en étant omniprésente. Ces travaux dans le domaine de lagestion de l’environnement sont essentiels afin d’assurer la compétitivité dusecteur agroalimentaire dans les prochaines années..

Page 11: Voir la version intégrale de

Protection du solgrâce à la culture enterrasses de lapomme de terre

La production de pommes de terreest essentielle à l’économie duCanada atlantique, mais provoqueune forte érosion du sol. Lesscientifiques du Centre de recherchessur la pomme de terre de Fredericton(Nouveau-Brunswick) ont mis aupoint une pratique destinée à réduirel’érosion dans les champs en pente.

En coupant l’inclinaison des pentesgrâce à l’aménagement de terrasseset en construisant des voies d’eaugazonnées, les chercheurs ont réussià accroître considérablement larétention de la couche arable, lespertes de sol passant d’une moyennede vingt tonnes par hectare parannée à moins d’une tonne parhectare. Le ruissellement a diminuédans une proportion allant jusqu’à 25p. 100 des précipitations totalesobservées pendant la périodevégétative, de sorte que cette eau estmaintenant plus disponible pour lescultures.

Contact : Dr Richard Butts, directeur par intérim,(506) 452-3260

Programme : SolsRésultats clés : Gestion de l’environnementRésultats à l’appui : Gestion des risques

Hausse de la qualitédes sols et de laproduction légumièregrâce à des déchetsorganiques

Selon les scientifiques du Centre derecherches agroalimentaires duPacifique, de l’Intérieur Sud de laColombie-Britannique, on pourraitamender les sols irrigués consacrés àl’horticulture en utilisant des déchetsdisponibles localement. Ces sols,généralement légers, contiennent peude matière organique et ont unefaible capacité de rétention d’eau.

Durant une étude de trois ansportant sur les biosolides et sur lesdéchets biologiques provenant desources urbaines et rurales, leschercheurs ont constaté unaccroissement du rendement desbettes à cardes et des carottes. Ils ontaussi observé une augmentation dela teneur en matière organique dusol, une baisse de la massevolumique apparente du sol et uneamélioration de la capacité derétention d’eau.

Contact : Dr Gordon Neish, directeur,(250) 494-7711

Programme : SolsRésultats clés : Gestion de l’environnementRésultats à l’appui : Innovations et découveretes

[ Complément à l’Annuaire de la recherche 1999–2001 11 ]

Page 12: Voir la version intégrale de

Un insecte contre lalinaire de Dalmatie

Le prochain lâcher d’un insecteefficace en lutte biologique pointe àl’horizon à la suite d’une étude dequatre ans menée par desscientifiques du Centre de recherchesde Lethbridge en Alberta. Mecinusjanthinus a été lâché pour combattrela linaire de Dalmatie à 50 sites.

L’insecte s’est établi partout,provoquant l’arrêt de la floraison etle rabougrissement de 50 p. 100 desplants autour des sites de lâcher. Àun site, la linaire a mêmecomplètement disparu.

Contact : Dr Steve Morgan Jones, directeur,(403) 327-4561

Programme : Lutte antiparasitaire intégréeRésultats clés : Gestion de l’environnementRésultats à l’appui : Gestion des risques

Commercialisationd’un écovar depetalostemon pour la mise en valeur des terres

Un écovar est l’ensemble des diversescomposantes d’une espèce. Lorsqu’on lesème, c’est la version la mieux adaptéequi prend le dessus. Ressourcesphytogénétiques du Canada, organismesitué au Centre de recherches deSaskatoon (Saskatchewan), a confié ladiffusion des semences d’un écovar depetalostemon pourpre à CanardsIllimités Canada. Il s’agit du premierécovar d’une légumineuse ainsi créé; onmêlera celui-ci à des graminées indigènespour améliorer la biodiversité végétale.

Canards Illimités Canada écoulera lessemences pour les semis deconservation en 2001. Il existeégalement un créneau pour cepetalostemon dans le secteur horticoleen raison de la longue durée de sesfleurs éclatantes et de la pérennité de laplante.

Contact : Dr Ashley O’Sullivan, directeur,(306) 956-7200

Programme : Ressources génétiquesRésultats clés : Gestion de l’environnementRésultats à l’appui : Innovations et découvertes

[ Pleins feux sur la recherche 1999-2001 12 ]

Ressources génétiques, parasiteset lutte biologique

En tant que composantes fondamentales de la vie humaine, les ressourcesgénétiques sont essentielles à la création de nouvelles variétés. Les chercheursd’AAC se sont engagés à préserver ces ressources importantes pour lesgénérations futures. Afin de contrôler les insectes nuisibles et de réaliser lalutte biologique dans le secteur agroalimentaire canadien, les scientifiquesexplorent différentes stratégies qui permettent d’éliminer les dépendances àune seule approche. Dans les articles ci-dessous, nous voyons comment lesscientifiques travaillent à conserver les ressources naturelles du Canada grâceà la gestion de l’environnement.

Page 13: Voir la version intégrale de

De l’information surla biodiversité aubout des doigts

Les scientifiques du Centre derecherches de l’Est sur les céréales etoléagineux ont mis au point unmécanisme permettant auxCanadiens d’entrer dans le Systèmed’information taxonomique intégré(SITI) et d’effectuer des recherchessur Internet pour obtenir del’information sur l’agriculture, labiodiversité, la biocomplexité, la luttebiologique, la génétique moléculaire,le commerce international et biend’autres sujets.

Les Canadiens pourront faire desrecherches dans les deux languesofficielles pour obtenir des donnéesbiologiques à partir des nomsscientifiques et usuels et dessynonymes. Il s’agit là du débutseulement de la version canadiennedu programme d’extraction desdonnées du SITI, la prochaine étapeconsistant à déterminer si un modèlede mise en forme en direct estréalisable.

Contact : Dr Jean-Marc Deschênes, directeur,(613) 759-1816

Programme : Ressources génétiquesRésultats clés : Gestion de l’environnementRésultats à l’appui : Sensibilisation à l’environnement

Marqueur de larésistance aunématode à kystesdu soja

Le nématode à kystes du sojapréoccupe de plus en plus lesproducteurs de soja du Sud del’Ontario. Pour aider les obtenteurs àsélectionner des variétés résistantes,les scientifiques du Centre derecherches sur les cultures abritées etindustrielles de Harrow (Ontario) ontmis au point un marqueurmoléculaire qui aide à identifier leslignées résistantes.

Le marqueur identifie efficacementles lignées résistantes au sein d’unepopulation ségrégante, et ce, avec untaux de précision supérieur à 90 p.100, selon les essais extérieurs. Lemarqueur amélioreraconsidérablement l’évaluation auchamp et en serre de la résistance aunématode à kystes du soja dans lecadre du programme de sélection duCentre.

Contact : Dr Gary Whitfield, directeur,(519) 738-2251

Programme : Ressources génétiquesRésultats clés : Gestion de l’environnementRésultats à l’appui : Innovations et découvertes

[ Complément à l’Annuaire de la recherche 1999–2001 13 ]

Page 14: Voir la version intégrale de

De nouvelles variétéspour l’exploitation decréneaux

Les chercheurs du Centre derecherches de l’Est sur les céréales etoléagineux d’Ottawa ont mis au pointdeux nouvelles variétés de blé d’hiverpanifiable. Ces variétés ont été crééesprécisément pour s’adapter auxconditions de culture de l’est duCanada.

Les blés d’hiver panifiables AC Deltaet AC Zorro intègrent la rusticitéhivernale et une teneur élevée enprotéines du grain. Les chercheursont également découvert lavariabilité génétique de la résistanceà Fusarium et l’ont intégrée dans deslignées généalogiques avancées.

Contact : Dr Jean-Marc Deschênes, directeur,(613) 759-1816

Programme : CéréalesRésultats clés : Innovations et découvertesRésultats à l’appui : Diversification des marchés

Rentabilité d’uneméthode de sélectiondes dihaploïdes

Mettre au point de nouvelles variétésde blé pour le marché est une tâchefastidieuse, qui prend généralementjusqu’à huit ans à partir ducroisement initial jusqu’àl’enregistrement. Les experts duCentre de recherches sur les céréalesde Winnipeg ont réussi à réduire cedélai presque du tiers.

Ils viennent tout juste d’enregistrertrois variétés de blé supérieuresseulement cinq ans et demi après lecroisement initial. Ils doivent enpartie leur succès à une technique desélection des dihaploïdes et àl’utilisation de marqueurs.

Contact : Dr Jim Bole, directeur,(204) 983-5533

Programme : CéréalesRésultats clés : Innovations et découvertesRésultats à l’appui : Diversification des marchés

[ Pleins feux sur la recherche 1999-2001 14 ]

CéréalesLes champs de blé d’or, à perte de vue, sont une image immuable enagriculture. La même notion de continuité s’applique à la recherche sur lescéréales. Les sciencifiques d’AAC effectuent continuellement des recherchesdans ce domaine. Les recherches sur les céréales englobent le blé, l’avoine,l’orge et le maïs. Les articles ci-dessous font état de diverses méthodesemployées par les scientifiques pour sélectionner de nouvelles variétés dotéesde caractères améliorés — comme une meilleure résistance aux maladies etau froid et un besoin réduit en eau. Les chercheurs qui s’intéressent auxcéréales portent également une attention particulière à la création desystèmes de production durable. Les programmes de recherche sur lescéréales d’AAC mettent en évidence le type d’innovations propices à lacroissance qui contribue à l’amélioration de la qualité de vie de tous lesCanadiens.

Page 15: Voir la version intégrale de

Une orge de malteriefort populaire auprèsdes brasseurs

AC Metcalfe est une orge brassicole àdeux rangs créée au Centre derecherches de Brandon (Manitoba).La variété suscite l’intérêt desmalteries et des brasseries. Lesfabricants de bière la considèrentcomme un possible substitut deHarrington.

La Big Rock Brewery, de Calgary, arécemment lancé une nouvelle bière,la Kold, qui est fabriquée à partird’eau de glacier et de malt de ACMetcalfe. L’entreprise est la deuxièmeplus grande microbrasserie auCanada.

Contact : Dr Reg Kucey, directeur,(204) 726-7650

Programme : CéréalesRésultats clés : Innovations et découvertesRésultats à l’appui : Diversification des marchés

Du blé pastierrésistant au charbon nu

Une variété de blé blanc deprintemps des Prairies canadiennes,créée au Centre de recherches surl’agriculture des régions semi-aridesde Swift Current (Saskatchewan),offre d’excellentes possibilités pour lemarché des nouilles en Asie. Ellesubit actuellement une étude demarché grâce à un enregistrementprovisoire.

Cette variété permettrait d’ouvrir denouveaux débouchés pour le blécanadien en Asie. La Commissioncanadienne du blé a demandé quel’on procède à la multiplication dessemences en Nouvelle-Zélande et acontribué au financement de ceprojet visant à accélérer l’étude demarché. Les chercheurs ont mis aupoint ce nouveau blé en collaborationavec SeCan, le ministère del’Agriculture de l’Alberta et laWestern Grains ResearchFoundation.

Contact : Dr Wayne Lindwall, directeur,(306) 778-7200

Programme : CéréalesRésultats clés : Innovations et découvertesRésultats à l’appui : Diversification des marchés

[ Complément à l’Annuaire de la recherche 1999–2001 15 ]

Page 16: Voir la version intégrale de

La technologie desmarqueursmoléculaires ausecours dessélectionneurs decanola

Les spécialistes du Centre derecherches de Saskatoon(Saskatchewan) ont mis au point desmarqueurs moléculaires grâceauxquels les obtenteurs pourrontsélectionner le canola d’après uncertain nombre de caractèresmajeurs. Les marqueurs permettentde trier les plants affichant lescaractères souhaités et issus descroisements entre les parents del’espèce Brassica napus.

Ces marqueurs faciliteront lasélection de caractères comme larésistance à la jambe noire, lacouleur du grain et la teneur en acidelinolénique. Les marqueurs sont desindicateurs fiables, parce qu’ils nesubissent pas l’influence desconditions environnementales.

Contact : Dr Ashley O’Sullivan, directeur,(306) 956-7200

Programme : OléagineuxRésultats clés : Innovations et découvertesRésultats à l’appui : Diversification desmarchés

Les Américainsadoptent un nouveautype de canola

Une nouvelle source de canola,Brassica juncea, obtenue par le Centrede recherches de Saskatoon encollaboration avec le SaskatchewanWheat Pool (Pool du blé de laSaskatchewan), a été désignéecomme étant généralement reconnueinoffensive (generally recognized assafe) par les responsables de laréglementation aux États-Unis. Cettedécision favorisera l’adoption de B. juncea, ce qui pourrait entraînerune très forte hausse de laproduction de canola dans la zonedes sols bruns des prairies arides.

Au Canada, les autorités doiventencore examiner certains aspects dela réglementation. Santé Canada etl’Agence canadienne d’inspection desaliments doivent donner leur accordréglementaire pour l’enregistrementde cette nouvelle source de canola etveiller à ce que l’on modifie enconséquence les lois gouvernantl’étiquetage.

Contact : Dr Ashley O’Sullivan, directeur,(306) 956-7200

Programme : OléagineuxRésultats clés : Innovations et découvertesRésultats à l’appui : Diversification des marchés

[ Pleins feux sur la recherche 1999-2001 16 ]

OléagineuxAAC consacre une bonne part de ses travaux aux oléagineux. En fait, il s’enpréoccupait bien avant que soit mis au point dans ses laboratoires le canola,qui permet d’offrir aux Canadiens une source fiable d’huile bonne pour lasanté. À part le canola, le réseau de recherche sur les oléagineux comprend lamise au point de variétés de soja et l’amélioration du lin. Les articles ci-dessous fournissent des exemples des produits innovateurs et à valeur ajoutéeque les chercheurs d’AAC créent pour stimuler l’économie canadienne.

Page 17: Voir la version intégrale de

Le miso canadien fait laconquête des Japonais

Le secteur canadien du sojaalimentaire a connu un essor à lasuite d’une présentation de produitscanadiens respectables à desconcours de miso organisés au Japon.D’ailleurs, le seul fait d’être invité àun tel événement est un exploit ensoi.

Le miso est une pâte qui sert àpréparer les soupes et autres metsjaponais. On l’obtient en faisantfermenter du soja cuit avec du riz et du sel. Le produit mis au point auCentre de recherches sur les culturesabritées et industrielles de Harrow,

[ Complément à l’Annuaire de la recherche 1999–2001 17 ]

en Ontario, a suscité l’attention desmédias nationaux et internationaux,et s’est mérité des prix et uneappréciation pour le travail réalisépar le Centre et par la missioncommerciale du Canada.

Contact : Dr Gary Whitfield, directeur,(519) 738-2251

Programme : OléagineuxRésultats clés : Diversification des marchésRésultats à l’appui : Compétences et investissements

Page 18: Voir la version intégrale de

L’orge fait unepercée à Terre-Neuve

Des études menées au Centre derecherches de l’Atlantique sur lescultures de climat frais ont abouti àune augmentation de la productionde petites céréales à Terre-Neuve.Après six ans de recherche adaptativeà la ferme, les scientifiques ontdémontré le potentiel de l’orge auxproducteurs laitiers locaux.

Plus les semis ont lieu tôt, plus onobtient des rendements élevés; cettepratique comporte toutefois desrisques associés aux conditionsmétéorologiques. Les chercheurs ontaussi démontré comment lesamendements calcaires influent surles rendements. En se fondant sur cestravaux, des agriculteurs locauxconsacrent désormais des superficiesrelativement importantes à la culturede l’orge et du blé d’hiver.

Contact : Dr John Richards, directeur,(709) 772-7474

Programme : FourragesRésultats clés : Diversification des marchésRésultats à l’appui : Compétences et investissements

Double emploi pour une graminéehybride

Les experts du Centre de recherchesde Saskatoon (Saskatchewan) ontmis au point une nouvelle variété debrome hybride, la première créée auCentre. L’hybride possède descaractères intermédiaires par rapportaux espèces parentales.

Non seulement l’hybride donne desrendements analogues à ceux dubrome inerme pour la premièrecoupe de foin, mais il repousse biencomme le brome des prés et peutainsi servir au broutage le reste de lasaison. L’industrie a manifestébeaucoup d’intérêt pour l’acquisitiondes droits de commercialisation decette variété à double emploi (foin etpâturage).

Contact : Dr Ashley O’Sullivan, directeur,(306) 956-7200

Programme : FourragesRésultats clés : Innovations et découvertesRésultats à l’appui : Diversification des marchés

[ Pleins feux sur la recherche 1999-2001 18 ]

FourragesLa recherche sur les fourrages à AAC a le vent dans les voiles. Les fourragesfont partie des espèces végétales les plus cultivées au Canada, mais lesarticles ci-dessous nous enseignent qu’il n’y a rien d’ordinaire au sujet de cetype de recherche effectué dans les laboratoires d’AAC.

Page 19: Voir la version intégrale de

À la recherche desolutions d’ici

La diversification est un mot à lamode et vaut son pesant d’or cesjours-ci. Les scientifiques du Centrede recherches sur les cultures et lesbestiaux de Charlottetown font touten leur pouvoir pour aider lesagriculteurs à récolter cette manne.Les chercheurs axent leurs travauxsur les cultures non traditionnelles etsur l’emploi non traditionnel decultures classiques, comme laproduction de semences de plantesfourragères et de canola et la culturede grains à forte teneur en eau.

Les chercheurs veulent ainsi trouverdes incitatifs financiers pour amenerles producteurs à adopter de bonnespratiques culturales, comme larotation appropriée des cultures. Lesscientifiques étudient le potentiel descultures de remplacement pour desapplications industrielles ou à valeurajoutée.

Contact : Dr Christiane Deslauriers,directrice, (902) 566-6800

Programme : Céréales, cultures fourragères,oléagineux

Résultats clés : Innovations et découvertesRésultats à l’appui : Diversification des marchés

De la luzerne pourlongtemps

Une nouvelle variété de luzerne crééeau Centre de recherches deLethbridge (Alberta) persistera pluslongtemps qu’aucune autre. ACLongview, comme son nom l’indique,affiche une pérennité de cinq à sixans, comparativement à unelongévité moyenne de trois à quatreans pour les luzernes régulières.

Cette variété récemment enregistréeconserve également la même qualitépendant toute la durée de son cyclebiologique. Elle résiste également fortbien à la verticilliose et auflétrissement bactérien.

Contact : Dr Steve Morgan Jones, directeur,(403) 327-4561

Programme : FourragesRésultats clés : Innovations et découvertesRésultats à l’appui : Diversification des marchés

[ Complément à l’Annuaire de la recherche 1999–2001 19 ]

Page 20: Voir la version intégrale de

De l’or... entubercules!

Une nouvelle pomme de terre miseau point au Centre de recherches deLethbridge (Alberta) est la premièrevariété canadienne à chair jaunedestinée à la production de frites. ACMaple Gold peut aussi être écouléesur le marché en frais.

La pomme de terre peut être récoltéetôt, soit 80 jours après la plantation— et peut être entreposée pluslongtemps sans atténuation de saqualité à la transformation. Lavariété donne des rendementsmarchands analogues à ceux deRusset Burbank, mais produit destubercules plus petits. Elle résistebien à la fusariose vasculaire etmodérément bien à l’alternariose.

Contact : Dr Steve Morgan Jones, directeur,(403) 327-4561

Programme : Horticulture (grandes cultures)Résultats clés : Innovations et découvertesRésultats à l’appui : Diversification des marchés

L’orchidée sauvageapprivoisée

Les orchidées sauvages sont desfleurs très recherchées mais nuisiblespour leur habitat naturel. Lesscientifiques du Centre de rechercheet de développement en horticulturede Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec)ont trouvé un moyen d’alléger lespressions exercées par les orchidéessur leur milieu naturel.

Ils ont mis au point une nouvelletechnologie in vitro pour produiredes orchidées à l’échellecommerciale. Cette technologie offreà l’industrie un nouveau produit etprotège du même coup les habitatsdes dommages causés par ces fleurs.

Contact : Dr Denis Demars, directeur,(450) 346-4494

Programme : Horticulture (plantes ornementales)

Résultats clés : Innovations et découvertesRésultats à l’appui : Gestion de l’environnement

[ Pleins feux sur la recherche 1999-2001 20 ]

HorticultureL’horticulture est pratiquée dans chaque province canadienne, d’un océan àl’autre. Les scientifiques se concentrent sur la mise au point de méthodes deproduction, d’adaptation et de protection durable pour les plantes de grandeculture, les légumes, les fruits de verger, les petits fruits et les plantesornementales. La pomme de terre est un produit de base traditionnellementimportant pour l’économie des provinces de l’Atlantique et, aujourd’hui, aussipour celle des Prairies. Les fruits et légumes frais sont de plus en plusreconnus comme étant essentiels à une bonne santé. Voici quelquesméthodes innovatives adoptées par les scientifiques d’AAC pour garantirl’approvisionnement de ces aliments et venir en aide aux producteurs.

Page 21: Voir la version intégrale de

Le consommer, c’estse sentir mieux

Les consommateurs s’intéressent deplus en plus à la valeur nutritive desaliments, et des études menées auCentre de recherches de l’Atlantiquesur les aliments et l’horticulture deKentville, en Nouvelle-Écosse, visentà vérifier si les avantages alléguéssont réels. Les chercheurs étudient lepouvoir antioxydant des petits fruitsfrais et entreposés. Les antioxydantsincluent la vitamine C, les composésphénoliques et les anthocyanes.

Des travaux concertés sont axés surla teneur en antioxydants et sur lerôle du stress relatif à l’oxydation duvégétal ou du fruit et de leurs liensavec la santé humaine. Les travauxdu Centre dans ce domaine ouvrentla voie à de nouveaux projets decollaboration avec les chercheursmédicaux.

Contact : Dr Wade Johnson, directeur,(902) 679-5333

Programme : Horticulture (arbres fruitiers et petits fruits)

Résultats clés : Innovations et découvertesRésultats à l’appui : Confiance des consommateurs

L’argousier,prometteur commeculture deremplacement

L’argousier est une culture deremplacement prometteuse offrantdes possibilités pour la fabrication deproduits à valeur ajoutée dans lesindustries des nutraceutiques, descosmétiques et des produitspharmaceutiques. Les scientifiquesdu Centre de recherchesagroalimentaires du Pacifique deSummerland (Colombie-Britannique) ont travaillé à bonnombre de projets visant à aider lesproducteurs à saisir les premiers cenouveau débouché.

Les chercheurs ont notammentpublié un guide à l’intention desproducteurs d’argousiers et en ontdistribué plus de 150 exemplaires.Ils ont également mis au point unerécolteuse mécanique qui a donnéd’excellents résultats lors des essais.Cent quatre-vingt-deux hectares sontconsacrés à cette culture d’un bout àl’autre du pays, et les plants destinésaux futures argouseraies sont engrande demande.

Contact : Dr Gordon Neish, directeur,(250) 494-7711

Programme : Horticulture (Grandes cultures)Résultats clés : Innovations et découvertesRésultats à l’appui : Diversification des marchés

[ Complément à l’Annuaire de la recherche 1999–2001 21 ]

Page 22: Voir la version intégrale de

Moins de fumiergrâce à de nouvellesrations pour porcs

Selon les chercheurs du Centre derecherches de Brandon au Manitoba,en modifiant les rations destinéesaux porcs, on peut influer de manièreconstructive sur les stratégies degestion du fumier. Ainsi, des rationsà base d’orge nue permettent dediminuer la matière sèche fécaled’environ 25 à 30 p. 100 et, de ce fait,d’abaisser également le volumeglobal de fumier.

D’autres stratégies incluent leremplacement du tourteau du soja pardes acides aminés supplémentairesdans le but de réduire l’excrétiond’azote d’environ 28 p. 100 dans lefumier de porc. Ces stratégiesd’alimentation offrent aux éleveurs deporcs de nouvelles options pour lapréparation de plans de gestion desnutriments dans le fumier.

Contact : Dr Reg Kucey, directeur,(204) 726-7650

Programme : Bestiaux (porcs)Résultats clés : Innovations et découvertesRésultats à l’appui : Gestion de l’environnement

Logiciel de prévisiondu persillé et durendement en boeuf

Un logiciel mis au point au Centre derecherches de Lacombe (Alberta) aattiré l’attention d’intérêtscommerciaux tant au Canada qu’enEurope. Il s’agit d’un systèmed’échographie en temps réel servantà prévoir le rendement et le persilléchez les bovins de boucherie.

L’outil possède, entre autres,l’avantage économique de pouvoiraider à améliorer les systèmes deproduction de boeuf et l’évaluationdu rendement avec des retombéespour les producteurs. Il faut toutefoistirer plus de données des essaiscommerciaux afin de peaufiner lesprévisions de routine.

Contact : Dr David Bailey, directeur,(403) 782-8100

Programme : Bestiaux (bovins de boucherie)Résultats clés : Innovations et découvertesRésultats à l’appui : Compétences et investissements

[ Pleins feux sur la recherche 1999-2001 22 ]

Bovins laitiers et de boucherie,porcs et autres animaux

Les animaux d’élevage représentent une industrie de plusieurs millions dedollars et un domaine de recherche clé pour nos laboratoires. Les recherchesenglobent la nutrition du bétail, la génétique, la lutte antiparasitaire, lagestion du fumier, les systèmes de production animale et le comportementdes animaux. Les articles ci-dessous font état de quelques-unes desinnovations réalisées par nos scientifiques, de sorte que les Canadiens, en lesconsultant, pourront constater que les animaux sont élevés humainement etde façon à protéger l’environnement et à assurer un approvisionnementalimentaire sécuritaire et un rendement sûr pour les producteurs canadiens.

Page 23: Voir la version intégrale de

Un système d’énergienette pour suivre lacroissance des porcs

Les fabricants d’aliments pouranimaux peuvent désormais préparerdes rations qui sont plus appropriéesà la croissance des porcs et quipermettent en même temps deréduire l’azote excrété dans le milieu,et ce, grâce aux travaux menés auCentre de recherche et dedéveloppement sur les bovins laitierset les porcs de Lennoxville (Québec).Les chercheurs ont aussi mis au pointun système d’énergie nette qui tientcompte de l’efficacité de l’énergiedigestible des nutriments.

Intégré dans un modèlemathématique de croissance desporcs, le système permet de prévoircomment les changements apportésà la composition en élémentsnutritifs des rations, aux niveauxd’alimentation, au stade decroissance et au potentiel génétiquede croissance protéique peuventinfluer sur le dépôt de protéines et degraisses chez les porcs en croissance.

Contact : Dr Jacques Surprenant, directeur,(819) 565-9174

Programme : Animaux (porcs) Résultats clés : Innovations et découvertes Résultats à l’appui : Gestion de l’environnement

Des veaux enclins à téter

Les veaux adorent téter, en particulieraprès avoir été nourris avec du lait.Le goût du lait semble déclencher leréflexe de succion, qui peutcependant devenir un problèmequand les veaux se mettent à sucerles barres des enclos ou même à téterd’autres veaux.

Les scientifiques du Centre derecherche et de développement surles bovins laitiers et les porcs deLennoxville (Québec) ont constaté,qu’en mettant une tétine sèche à ladisposition des veaux qui avaientreçu du lait, on atténuait l’acquisitionde comportements indésirables. Latétée est importante pour les veaux,car elle semble stimuler leshormones responsables de ladigestion.

Contact : Dr Jacques Surprenant, directeur,(819) 565-9174

Programme : Animaux (bovins) Résultats clés : Innovations et découvertes Résultats à l’appui : Confiance des consommateurs

[ Complément à l’Annuaire de la recherche 1999–2001 23 ]

Page 24: Voir la version intégrale de

Rien ne se perd

L’objectif du projet de recherchemené entre le Centre de recherche etde développement sur les aliments deSaint-Hyacinthe (Québec) et uneentreprise privée dans le cadre duProgramme de partage des frais pourl’investissement consistait à accroîtrela valeur des sous-produits dupoulet. L’étude a permis ainsi detrouver des emplois à la graisse et àla gélatine de poulet dans l’industriede l’alimentation.

La technologie est maintenantappliquée commercialement, et leCentre envisage la possibilité depoursuivre le projet afin d’accroîtrela valeur de divers autres sous-produits.

Contact : Dr Angèle St-Yves, directrice,(450) 773-1105

Programme : ViandesRésultats clés : Diversification des marchésRésultats à l’appui : Confiance des consommateurs

Amélioration de lasalubrité du boeufhaché grâce à lapasteurisation

Les experts du Centre de recherchesde Lacombe (Alberta) ont mis aupoint une méthode de pasteurisationà l’eau bouillante pour accentuer lasalubrité du boeuf haché et desgalettes de boeuf haché. L’efficacitémicrobiologique du traitement a étévérifiée, ce qui signifie que des agentspathogènes comme E. coli 0157:H7peuvent être détruits.

Le Centre collabore avec CaravelleFoods à un dernier essai avant lacommercialisation. Cette technologiefavorisera nos exportations de boeufhaché vers les États-Unis, ce paysayant adopté une politique detolérance zéro pour E. coli 0157:H7.

Contact : Dr David Bailey, directeur,(403) 782-8100

Programme : ViandesRésultats clés : Diversification des marchésRésultats à l’appui : Confiance des consommateurs

[ Pleins feux sur la recherche 1999-2001 24 ]

Viandes, produits laitiers etproduits à valeur ajoutée

Le programme de recherche sur les aliments d’AAC comprend la mise aupoint et l’adoption de nouveaux produits et procédés canadiens nontraditionnels pour les viandes, les produits laitiers et les produits à valeurajoutée. Ce réseau est axé sur les animaux, les cultures et les produits etprocédés non alimentaires. Les aliments ou composés alimentaires ayant despropriétés spéciales, comme le lycopène dans les tomates, représentent desbénéfices pour la santé des Canadiens. Ces nutraceutiques ou alimentsfonctionnels ont de plus en plus d’importance pour l’industrieagroalimentaire. Les articles ci-dessous illustrent la façon dont la rechercheagroalimentaire aide le Canada à conquérir une part des marchés diversifiésmondiaux. Cette activité stimule la croissance économique du Canada et enfait la promotion comme chef de file, à l’échelle internationale, dans ledomaine de la sécurité et de la qualité des aliments.

Page 25: Voir la version intégrale de

Bonne récolte deproduits de santégrâce à l’agriculturemoléculaire

L’agriculture moléculaire offre unmoyen d’amener des végétaux àproduire des protéines de grandevaleur, et ce, à très faibles coûts et engrande quantité. Les chercheurs duCentre de recherches du Sud sur laphytoprotection et les aliments deLondon (Ontario) travaillent sur uncertain nombre de projets enagriculture moléculaire dans le butde créer des produits bénéfiquespour la santé humaine.

De concert avec des laboratoiresd’Europe et des États-Unis, lesscientifiques étudient desapplications de l’agriculturemoléculaire dans les produitssanguins humains et les anticorps dediagnostic. Ils mettent également aupoint des systèmes de production dela vitamine B dans les végétaux.

Contact : Dr Gilles Saindon, directeur,(519) 457-1470

Programme : Produits à valeur ajoutéeRésultats clés : Diversification des marchésRésultats à l’appui : Innovations et découvertes

Extraction dulycopène présentdans la peau destomates

Les scientifiques du Centre derecherches sur les aliments de Guelph(Ontario) ont mis au point unenouvelle technique d’extraction dulycopène présent dans la peau destomates, et ce, sans avoir à utiliserdes solvants organiques. L’extrait estbioactif et stable et peut être fabriquésous forme de capsules utilisablesdans le commerce.

Le lycopène est un composé qui offrede grandes possibilités sur le marchédes nutraceutiques. Le Centre aprésenté une demande de brevet etcherche des partenaires pour passerdu projet pilote à la productioncommerciale. Ces travaux devraientfavoriser l’essor de l’industriecanadienne de l’approvisionnementen lycopène.

Contact : Greg Poushinsky, directeur,(519) 829-2400

Programme : Produits à valeur ajoutéeRésultats clés : Innovations et découvertes Résultats à l’appui : Diversification des marchés

[ Complément à l’Annuaire de la recherche 1999–2001 25 ]

Page 26: Voir la version intégrale de

Le mot de la fin

Pleins feux sur la recherche necontient que quelques exemples desréalisations de la recherche pour1999–2001. Un rapport beaucoupplus exhaustif se trouve sur le Web àl’adresse www.agr.gc.ca/science.Dans ce site vous trouverez des lienspour accéder à nos centres et ainsivous pourrez vous familiariser avecnos programmes de recherche. Pourun survol rapide de nos activités derecherche et de leur emplacement,veuillez consulter la grille desprogrammes à la page 27. Une listecomplète des noms des directeurs decentre ainsi que leurs coordonnées setrouve à la page 28.

[ Pleins feux sur la recherche 1999-2001 26 ]

Page 27: Voir la version intégrale de

[ Complément à l’Annuaire de la recherche 1999–2001 27 ]

Qui fait quoiCentres de recherche

Programmes

Page 28: Voir la version intégrale de

[ Pleins feux sur la recherche 1999-2001 28 ]

Les coordonnées des centres de recherche d’AACEntrez en contact avec nous en visitant notre page d’accueil sur Internet à l’adressewww.agr.gc.ca/science... ou en communiquant directement avec nous aux numéros suivants....... ou en communiquant aux numéros suivants ....

Centre de recherches del’Atlantique sur les cultures declimat frais,St. John’s (Terre-Neuve)Dr John Richards, directeur Téléphone (709) 772-7474 Télécopie (709) 772-3820Internet [email protected]

Centre de recherches sur lescultures et les bestiaux,Charlottetown(Île-du-Prince-Édouard)Dr Christiane Deslauriers,

directeureTéléphone (902) 566-6800Télécopie (902) 566-6821Internet [email protected]

Centre de recherches del’Atlantique sur les aliments etl’horticulture,Kentville (Nouvelle-Écosse)Dr Wade Johnson, directeurTéléphone (902) 679-5700Télécopie (902) 679-5784Internet [email protected]

Centre de recherches sur lapomme de terre, Fredericton(Nouveau-Brunswick)Dr Richard Butts, directeur Téléphone (506) 452-3260Télécopie (506) 452-3316Internet [email protected]

Centre de recherche et dedéveloppement sur les sols etles grandes cultures,Sainte-Foy (Québec)Dr Gilles Rousselle, directeurTéléphone (418) 657-7980Télécopie (418) 648-2402Internet [email protected]

Centre de recherche et dedéveloppement sur le bovinlaitier et le porc, Lennoxville(Québec)Dr Jacques Surprenant, directeurTéléphone (819) 565-9174Télécopie (819) 564-5507Internet [email protected]

Centre de recherche et dedéveloppement en horticulture,Saint-Jean-sur-Richelieu(Québec)Dr Denis Demars, directeur Téléphone (450) 346-4494Télécopie (450) 346-7740Internet [email protected]

Centre de recherche et dedéveloppement sur lesaliments, Saint-Hyacinthe(Québec)Dr Angèle St-Yves, directeureTéléphone (450) 773-1105Télécopie (450) 773-2888Internet [email protected]

Centre de recherches de l’Estsur les céréales et oléagineux,Ottawa (Ontario)Dr Jean-Marc Deschênes, directeurTéléphone (613) 759-1952Télécopie (613) 759-1970Internet [email protected]

Programme de recherche surles aliments, Guelph (Ontario)M. Greg Poushinsky, directeurTéléphone (519) 829-2400Télécopie (519) 829-2602Internet [email protected]

Centre de recherches du Sudsur la phytoprotection et lesaliments, London (Ontario)Dr Gilles Saindon, directeurTéléphone (519) 457-1470Télécopie (519) 457-3997Internet [email protected]

Centre de recherches sur lescultures abritées etindustrielles, Harrow (Ontario)Dr Gary Whitfield, directeurTéléphone (519) 738-2251Télécopie (519) 738-3756Internet [email protected]

Centre de recherches sur lescéréales, Winnipeg (Manitoba)Dr Jim Bole, directeurTéléphone (204) 983-0099Télécopie (204) 983-6333Internet [email protected]

Centre de recherches de Brandon (Manitoba)Dr Reg Kucey, directeurTéléphone (204) 726-7650Télécopie (204) 728-3858Internet [email protected]

Centre de recherches deSaskatoon (Saskatchewan)Dr Ashley O'Sullivan, directeurTéléphone (306) 956-7200Télécopie (306) 956-7248Internet [email protected]

Centre de recherches surl’agriculture des régions semi-arides,Swift Current (Saskatchewan)Dr Wayne Lindwall, directeurTéléphone (306) 778-7200Télécopie (306) 773-9123Internet [email protected]

Centre de recherches deLethbridge (Alberta)Dr Steve D. Morgan Jones,

directeur Téléphone (403) 327-4561Télécopie (403) 382-3156Internet [email protected]

Centre de recherches de Lacombe (Alberta)Dr David Bailey, directeurTéléphone (403) 782-8100Télécopie (403) 782-6120Internet [email protected]

Centre de recherchesagroalimentaires du Pacifique,Summerland (Colombie-Britannique)Dr Gordon Neish, directeurTéléphone (250) 494-7711Télécopie (250) 494-0755Internet [email protected]

Vous pouvez également vousadresser à la...

Direction de la planification etde la coordination de larecherche, Ottawa (Ontario)M. Bruce Mitchell,

directeur général Téléphone (613) 759-7792Télécopie (613) 759-1552Internet [email protected]