the opelousas courier (opelousas, la.) 1855-09-15 [p...

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VOL. 3. OPELOUSAS, PAROISSE ST.-LANDRY, [Louisiane,] 15 SEPTEMBRE, 1855. No. 41. i OPELOVSAS 8 SAMEDI MATIN, 16 SEPTEMB, 18M. TIcKET DEMOORATIQuE DELLTAT. Pur Gaowmernr, ROBERT C. WICKLIFFE, M'Orer FE.LeiAA. Pour LieutenanmGowenurs C(. H. MOUTON, Du LATrrra. Pour BSertaire d'Etat, ANDREW . HERRON, D'EST BAT•O Rece. Pu Auditeur, SAMUEL F. MARKS, o'OuuT FIs.cux•A. Pour 7aort'r, CHARLES . GRENEAUX, nsM N#iAciIocBMs. Pour Avoat-o.dral, E. WARREN MOISE, Do PLAQUnzmin. Pour Surintndant de l'Edu•ation PuWifue, SAXUEL BARD, DI CAR OLL. Pour l Congri.--4mn. Diarit, JOHN M. BSNDIDGX, o Bossin. 18 Ao, -1856. L'ASSEMBLEE DU HUIT. Malgr un temps pluvieux, l'affluence de monde tait considrable. Chaeun voulait entendre les orateurs dmocratiques et les enteurs know-nothings. Sept seulement, eut pu porter la parole; c'taient MM. J. M. 8andidge, Chs. H. Muton, A. S. Herron et 8. P. Marks, du ct de la damocratie, et MM. Ad. Olivier, Dreux et Cullem, da cat de koow-nothingisme. Quelques atrs orateurs. que nous aurions voulu entendre, n'ont pu porter la parole, attendu l'heure avanee a laquelle l'assemble s'est ajourne. M. San- didge, qui a ouvert la discussion, est candi- dat dmocrate pour le Congrs. Son dis- cours a roul principalement sur la politique 4dmocratique et sur les principes tout-A-fait contradictoires du parti know-nothing, dans les Etats-Unis. Sa parole a t coute dans -n silence qui indiquait une vive persuasion. La logique de l'orateur ne pouvait tre nide. M. A. Olivier a ensuite mont la tribune, et dans un discours bien dbit, plein de po- -e, mais hlas! vide d'arguments et de con- easion, il a souvent emport des applaudisse- mente frntiques. Apr6s M. Olivier est venu le Creole Poney, qui amont l'amant, saee une imptuosit qui a provoqu les ap- plaudissements assourdissants de toute 'as- reamle. M. Chs. H. Mouton, le Creole Poney * repouss avec une nergie digne 4iu nrateur minent, les principes mis par -e parti know-nothing. Il s'exprimait en *aagir , et il s'et soutenu pendant une vgande heure, dans les limites d'un raionne. ment serr, avanant, preuves en mains, des principes gnralement admis et reconmus. M. Mouton est, on le mit, le candidat dSmo. sate pour Lieutenant-Gouverneur. Le petit krane know-nothing de notre ville l'a mr- m-m le Crole Poney ; e'est un titre qui tatte plusss s mit que ne le pene le petit rgane, et l'letion de Novembre prochinb, ra ans doute de cette appellation, un Yu. brloodle dmocratique. Soi l'a emble a pris un reos d'une hea,, p-r donner le tempe d'aller prendre pat sa 6arbecue qui avait t prpare peur 1'-. msa ; mais le temps tant mauvais, peu de mprsonnes e sont transportes sur le lieu eB le vis•des avaiuet t prpares, et chalir eourir aux htelsb, pour sa retroever, leare prs, au lien des specu. C' tit au tour de M. Dreux, oraster d I-ntres6 know-nothing, prendre la parles, - disons tout de suite, que s'il soatenOit u -uvtaise came, s'il avait de oa 4idt n eMs diiolb i dfendre, il n s'es et pu oin bien aoquitt. M. Dreux eat ua ho. swtoetjne senore ; il a le don erstoir, l pemek leile, un timbre de voix qai dbasm lrs aditersi. Son tom arSaEtique iet p trant, il runit, oens motl, tofeo idoeair faire, plus tar, a orater aBiient. -a. aar ro& ida dm d caotiqu pom k piMe de 8eearte d'Etet, -wu ssc. iIr M. Bmruze4 ans u diseeu-sh arnsx o0 la fre des argumentweir lah vietiom dam toe Iermaeiti il a ri, a-s eta muaU. MnomI e dirait pletPetoga=, tetes les belles phrases, tou les beeaxr -'t ibeanspr&lt, tois we.X p isl;-- asur. oing K M. Berre * i e premu Is dimoea 'm tdmt i nra ; m i•gque see., IaM uvg-msetb Ile iw sM--M m "+- ', 4 ILt-Od , M i r boid diet* .la-,as• es , M. rt•• m B , Noseteues uWshes met s M. C(one peur s pes o ' -aier Om"pts deo sd .... b, •s - ',uv. L- B s6Pquh ushs IB. Mlrhig adides ielfir.J 8*usl1. CeUle eMM a4 easidi .& *a. ehL uu a|| d 1re s&.*.lus p ^^ ^rllo h->>-MHeI .1 rtend imprfait de la journe du 8. Noou voudrions pouvoir publier les beaux discours que eu orateurs y oat prononcs, mais hla ! notre vige 'est pas stnographe, et oes mes- ieurs, de leur ct, auraient trop faire de transcrire tous les discours qu'ils vont faire dam cette campagne leetorale. Nous re- grettons beaueoup que le temps n'ait pas per- mis que ces orateurs se soient fait entendre l'ombre des beaux chnes o l'estrade et le barbecue avaient t si artistement et si agrablement prpars. La Maison de Cour, toute vais et are qn'elle soit, ne pouvait contenir qu'une partie'des auditeurs, et la chaleur teufante qui y rgnait, rendait par momenfIa place insupportable. Les dames, qui aiment assi savoir et comprendre ce quise passe en politique, ls dames avaient daign orner de leur prsence, cette assem- be, et maintes fois leurs applaudissements sont venus jfter le trouble chez ces jeunes orateurs, si sensibles ces sortes de dmons- trations, de la part de la belle moiti du genre hemain. 2P Le 15 Octobre prochain est le jour ix par les orateurs know-nothings pour une assemble en notre ville. Nous aimons eroire que l aussi les orateurs des deux par- tis se feront entendre. D-o ounous prie de now infaeier auprs des oficiers da Wigwam Know iJothing de notre Paroisse, quand doit avoir lieu la pro- chaine assemble de cet Ordr. tes raisons nous donnes sont qu'il y a un grand nom- Sbre de rsignations prtesi tre prsentes l premire oecasion, et l'on a oblrv qoe -eux assemibles rgulire, ont umquo der- nirement. On nous reprsente en outre que seux qui ont envoy ledrs rsignatious se con- sidreut ds ce moment hors de cet Ordre; mais qu'an de sauver les apparences, ils de- sireraient que leurs rsignations soient d- ment et rguliroment aooeptes, autrement ils se verront fores d'adopter un autre mode poor s retirer de cet Ordre. Le petit organe pourrait-il nous instruire e sujest? CornarrnaoNs.-imanoche dernier, 9 du courant, Mgr. l'archevque a donn la on- irmatil i cent soiante-quinse personnes, dans l'Eglis Catholique des Opeloeus. Pendant bl mme service, Mgr. a aussi reu au Diacoat, deux jeunes ecclsiastique, qui, plus tard, reevront l'Ordination. Cette e- rimonie a t d'autant plus intressante que jamais prcdemment, semblblle rolemnit n'avait eu lie a notre glise. Or, ee nom- bre de onfirmation n'a jamais auparavant t att•nt ici, et et mamerir~e et prodigieux doit tre attribu naturellement aux efforts des dignes pasteurs que Mgr. a eu l'heureuse opportunit de pouvoir aous envoyer. Cette fois plus quejamais, notre glise s'est trouvr de beaucoup trop petite; aussi est-il s=rieusemet queeio" de l'agrandir. Bons peu uo• as urM s ma mag aiuque, et quuad la ma*squ.e meer sa abux ca Adi ile. smu auam hte d'aller participer anu eharmes de laligle. A Wmbulgto, en ostes Parroisse, lundi dermr, 10 rsant, Mgr. a donn la eonir- mtieos A trete persnnes, mais i le temps aaeit M maine meaais, es nambre aurait du ph seMldrnlek. Motiims CqI,.-N.-Pw avo vu un dduetfllou du eotoa pui umn Wiolin p.- tom de a. Omrvm Co. I'O* uam ntdit l',Pm un Ou bu= bu ktiUons que Ir.n m e. ri* - s- " em omrv* logue, et l OW mmIde mui mo 4Id eraWe aun en b Nur le OL Fou oeuv Wuemmau oton.. sim &-Vio* luWM" et lu aimaiIllQus mDisse1 deia vi~1espJiures Iuslantiflonui sa Deeho OanCfre. arsme Wa.uh ww. 'Yowi..be ddtb que lunbqueu..p,,e.e:w tiu aa niqwr M 'av 1bik PRCsipc- r'JowYir 1t m abmd tt~US -u MoCei mubus pr0 e Jaauqasa - iw' aUPlr I;rlr-ime ,ub le.ems suit pauSa - b, ,r I.du.. il- e 14sr i - ~~w~p6Mwu o-Iip ~IS)-:J- -- J Lfiw• jiaun e en tuirg•tne.-L'pid- mie a lieu de diminuer svit avec une vi- guer croissante dans la malheureuse ville de ;NWfolk. U dpche du 4 courant nous apprend que la mortalit augmente avec un rapidit effrayante. Le nombre des d- cs a t de moizante-diz du ' au 3 de ce mois. C'est norme i l'on rfchit que Norfolk est ane petite ville et que les deux tiers de as population l'ont dji derte! Parmi les victimes on cite M. Cunningham, diteur du Norfolk Beacon, un prtre ca tholique et le shrif du comt. Plusieurs idecins et ministre protestants ont gale- ment anceomb au fau. Les citoyens les plus estimables de la ville sont presque tous atteints. Quant aux morts, beaucoup sont privs de spulture, les entrepreneurs ne pouvant fornir un nombre suffisant de cer- cueils et les travailleurs ne pouvant pas creusr . es fosses assez rapidement. On compte en ce moment 1,300 malades Norfolk. La situation est presque aussi terrible Poctemouth. L, les mdecins sont les pre- miers frapps. La plupart des malades ex- piront vingt-quatre heures aprs l'apparition des premiers sympt6mes. Terrible accid sur un chemin de fer. -Les journaux de Philadelphie publient les dtails de l'affreuse eatatrophe survenue dernirement sur le chemin de fer de Phila- delphie Burlington. Le train parti le 29 aot, l'heure ordi- naire, de la premire de ces villes, avait at- teint sans encombre Burlington, dans le New-Jersey, mais un demi mille au del 6 aperut le train de New-York qui s'ap- prochait i toute vitesse. Le conducteur don- na au mcanicien l'ordre de rebrousser che- min pour entrer dans une voie d'vitement, mais malheureusement une voiture, attele de deux chevaux, dans laquelle se trouvait un mdecin, le Dr. Hannigan, traversait le chemin i se moment. Le dernier wagon heurta les chevaux qui furent crass et le deceeur fut lanc hors de la voiture qui fut mise en pices. la violente sesone imprime au wagon 'avait fait drailler, et le train, suivant son mouvement d'impulsion en arrire, l'entrai- ua jusqu' ce qu'un autre wagon se brisa son tour. Les autres voitures pousses sur as dbris sortirDtibde la voie et furent pr- cipits au bas de la chasqe. Cinq wagons urent Ittralement mis en morceaux, et presque tous lW voyagmirs qui s'y trou- vaient tus en klesss. On a compt vingt- deux morte et aeviron quarante blesss. Cealernimeseaient horriblement mutils, tel point quiluseieurs d'entre eux n'ont pu tre resonau.-Abeille dt 6 &ept. LE GEN. CASS ET LES KNOW-NOTHINGS. Passes en revue le inow-Nothingisme, et vous verrez que c'est le parti des mdiocrits. Fbrmd par des intrigant, d'asel bla dtage, enrginlnt par les industriels de la iique, il n'a pu rus- sir attirer lui les clbriit du pays. Celles- ei ont le plus profind4dain pour tte association: les hommes dis(ig s, ceux-l mme qui servaient dans cette arme politique que l'on siomme le whiggisme, arme vaillante, mais que les dfaites ont puise, aimant mieux rester dans une com- plte neutralit que de faire cause commune avec caux qui ont inauFur. aux Etats-Unis, un systme, dont le rsultat n'a •t, ftsqu'ici, que la violence, la violation du scrin. l'incendie, le meurtre. Sauf de trbs rare exceptions, ceux de nos con- citoyens Itinents. qui se mleit aux affaires pu. bliques, qui croient deoir leur constants efforts la prosprit do pays. eeux-l marchent avec nou, et, dmocrates ou whigs,-ont pour premire aspiration l'anantissment d'une dietion odieuse, qui, trop long-temps, a os lever sa tte impie, et qui, dsordonne, confuse, ajourd'hui, sera bien- tt mis~ e ddrnte odmplte, ea ne laissant der- rire elle que des rauce de sang et un terrible sou- venir. Nul aeM mirait s'dsamer de la mdiocrit, I la- quelle est condamn le Know-Nothingisme. Dans un pays, comme le ntre, o l'ducation publique a pr isn immease dveloppement, o la discus- Sion atoujour t libre. o le peple fait des coles cotiaielles, les hrsiee peuvent se soutenir quelqe jrsn, mais il fatt ncessairement qu'elles mp assient bient•t. C'est en vain que les Know- Nothiag ont tent de travestir leurs ides, de don- nerle chane aux mmases celles-ci, guides par ds esprits lairds, ont ms bleu vite distinguer le vrai di faux, et elles ontJet un cri de rprobation contre la secte nouvelle, libertieide. Noos s propoons, un de ces jours, de dresser n liste d liont d ommes vivants, que les Etats-Unis eat le droit de citer avec fiert, et nou montrerons l faible part qu'ont les Kaow-Nothings parmi ces hautes individualits. Nous tablirons qu' la Louisiae, c'est dans les rangs de la Dmocratie que se trouve immense majorit des capacits; le parti know-othing y est compos de telle sorte a, d'acprle vieil adge, on doit penser que les i de cet ordr satdes borgnes. Jamais faction a fat plua pauvre en intelligences: c'est bien, sous tous le rapports, le parti de la nuit. Noteirr, saUs gete, de rencontrer dans leurs loge, df~ d'epitedlevr ,incapables de prsen- ter ma yu des si eoasidrables, ils font de la contreb d le mShr leur est connu- et ils avaneent eurdent qu tel ou tel ersonnage, sp- prtnait aplwti w~ou t parti dmocrate, est eomplie de hm aue m doetriew. Il pm mat oardenment la amnvelle, elle e pad, et loerqln le teatm dicovert, il faut pour le ddbtire, pqatot eo il a 4t colportd. le mme teomaqi a.im ply&le publier. Or, pendant t• ce tnp, des ed ont t rencontres ai, nr la fi d'agM W nsm, se imt *ailide k an ordre, dum lequel i eet freile tr facile d'entrer, mais dont el stt b a dbmi n, puiquWen face de dSa . , ~m t@es, le'onm ddu minsionoire a'ed)jma hn da rdgistrm,et y deumue, sin de *re nombre. C'.et ms des moyens. Lo ehasib., doan oavoe oa pe plusuat, adt ermode deaairot, aetdet dau nos pr- pres au que dvem a sran ant venus cher- cher mup id A eppel. Is boui ee linsigne as- d&e,e hi dae ide ela• r mls spathieq cn de Ma pi- a da Mbemeedn homme mushant t-oj iMriAlduns la voie ddloers. ot eta yctisa vee n antagonistes. wisOM ieri docIul CAUs. Altae ai - B go6dral@ l Houom et'an. e b oe rtlio •x e.rivalt que le ia. rr*sBil s-ii rfon NiMat i la Wadu apetitee ame so permret point . ded e m er-M.e tte.le gue et Intrs. MMi ablual s .a demar les traits tl noses de Pa. VLwh# I~ a r -- l e ia est ppr~dcie pat tous, tous en sont alarnes: Quels que soient les changements qui aient pu avoir lieu dans la nouvelle association, le gnral Cass y est toujours fortement oppos. Elle conserve son es- prit d'intolrance et d'exelusivisme: par cons. quent, elle est toujours menaante. Quelle que soit 'dition de ce livre, que lon prsente au Snateur du Michigan. il la repousse. Certes, il approuve l'un des principes. mis par la Convention de Philadelphie, celui qui dclare que le Congrs ne devrait pas lgifrer sur l'esclavage dans le territoire des Etats Unis. Cependant, il regrette que la Convention ae soit pas alle plus loin, qu'elle se soit contente de dire que le Con- grs ne devrait pas lgifrer, alors qu'elle aurait d dclarer qu'il n'a pas le droit de pareille lgislation: chose que la Convention a soigneusement vite. Malgr tout, M. Cass regarde cette dclaration de la Convention comme un premier pas dans une bonne voie. Mais la vrit constitutionnelle en tire est que le Congrs ne peut pas intervenir dans la lgislation des Territoires. UTe politique con- traire serait en opposition directe avec l'esprit et la lettre de nos institutions. En 1774, le Congrs Continental dclarait que "les Colonies Anglaises avaient exdusi'rmenrt le pouvoir de faire des lois dans leurs lgislatures pro vincialee propos des taxes et de toutes mesure intrieures." Les patriotes d'alors reconnaissaient la mre-patrie le privilge d'organiser des gou- vernements coloniaux, mais niaient qu'elle pt aller plus loin. C'est pour le maintien de ce principe que les Colonies ont pris les armes. Aprs avoir discut ce point, avec le beau talent, la profondeur de vues qui le caractrise, aprs avoir dfi ses adversaires de produire une seule ligne de la Constitution, qui accorde au Congrfs le droit d'intervenir dans la lgislation des territoires, aprs avoir bien tabli que l'esclavage est une mesure d'Etat, une mesure domestique, pour ainsi dire, et sur laquelle le gouvernement fdrale n'a aucune espe•e de contrAle, le gnral Cass conclut ainsi: "Jamais. ma connaissance, le parti n'a t poues par des considrations plus imprieuses, 'organiser, se rattacher sincrement, fidlement ses plincipes. Notre confdration passe parla plus rude preuve qu'elle ait encore subie. De efforts constants sont faits pour exciter set esprit de sectionalit et d'hostilit contre lequel nous mettait an garde la voix prophtique du Pre de la patrie, et si ces efforts sont couronnd de succs, les jours de notre Constitution sont compts. Les attaques continuelles contre le Sud, son caractre, ses droits constitutionnels, ses institutions, la persvrance systmatique, l'animosit avec laquelle on It pour suit, avertissent la Dmocratie du danger qui me nace, et doivent l'exciter une'union nergique, une action vigoureuse. Elles lui disent aussi que le temps est venu o toutes les querelles doivent finir, qu'elle doit se liguer pour la dfense de la Constitution; qu'elle doit agir comme un seul homme avant qu'il soit trop tard pour le faire; que, ne avec notre gouvernement, elle doit travailler l'accomplissement de l'ouvre laquelle elle est appele. "C'est elle qui est bien rellement, le parti Amricain: elle n'a ni des prjugs, ni des prf- rences sectionnels: ainsi que la Constitution, elle porte ses soins et ses effets partout, elle s'occupe galement des droits et des intrts de tous. C'est entre ses mains, je le crois, qu'est maintenant le sort de cette grande Rpublique, et, dans cette con- viction, j'espre que son action sera ferme, prompte, unie; qu'elle ne reculera pas d'une ligne sur le ter- rain de ses principes, consacrs par le temps, et qu'elle rsistera, jusqu'au dernier moment, aux ef- forts de ceux qui nous meftacent. Et, si telle est sa conduite, la Constitution, je n'en doute pas,ach- vers son triomphe." De pareilles paroles consolent des doctrines bar- bares que proclame le Know-Nothingisme, et, soyons fier dee dire, c'est encore des rangs de la Dmocratie.que part cette voix prophtique. Elle nous enseigne la vrit: elle nous met en garde contre les promesses mensongres des Grecs de la politique: ne laissons donc ps le cheval de bois pner dans nos murs. My* Un correspondant crit de Monroe, Lne: "Le Kaow-Nothingisme disparat rapide- ment de la valle de Ouachita Soixante rsignations ont eu lieu la Loge de cette ville, et la rumeur est que la Loge sera dis- soute bientt." Voici des rpauiations que nous trouvons dans le Ozqechita Register : (Au OUACarTA REOISTER.) Know-Nothingisme rpudi. 1 est dans la nature humaine d'errer; Il appartient Dieu de pardonner : C'est l un axiome dont notre histoire a bien souvent constat la sagesse et la vrit ; mais jamais son propos, du moins, en ce qui re- garde la premire partie du texte, ne s'est manifeste aussi clairement que dans le fait de notre erreur en nous livrant cette dupe. rie qu'on nomme " Know-No th ingism" alias " l Grand Parti Amricain ;" un nom qui lui conviendrait mieux serait celui de " Jaebinisme." Nous serions bien plaindre si nous n'tions a mme de tirer une consolation de la belle doctrine que nous offre la dernire partie de cet axiome. Nous, soussigns, ayant puise dans nos rapports avec le susdit ordre, la eonviction qu'un grand nombre des principes qui ont t et sont en- col tous les jours introduits, dans opn orga. nisation par des dmagogues rruss et intri- gants, ont une tendance pernicieuse- (il est notoire que ces dmagogues nous arrivent nalement du foyer de l'abolitionisme et da fe-soilisme), avons rsolude mettre un terme nos relations aveo le dit ordre, nous voulons le faire de la manire la plus publi- que et la plus absolue : Nous allons numrer quelques-uns des motifs qui nous ont conduits prendre cette dtermination. lo. Tous ou presque tous les chefs et grands-prtres de l'ordre, dans le Nord, sont ies free-soilers. Silver-Gray-whigs ou aboli. tionistes renforcs. 2o. Une majorit crasante de ceux qui ont t lus par l'association sont, en politi- nue, opposs au parti dmocrate; dans le Nord ce sont des adversaires de l'esclavage et de tous les grands projets et de tous les intrts du Sud-(Voyes les actes des lgis- latures know-nothings du Massachusetts et ceux des autres Etats. Ce sont de vritables trahisons.) 8o. Ce parti proscrit deshommes pour lur religion et le lieu de leur naissance. Quelle serait, par exemple, la coesquence de la passation d'un acte par B Congrs qui dcrterait que leshommes ne pourront voter, adorer leur Die comme il l'ente et occuper des emplois publi~ Nous ne sommes pas Catholiq pains, mais veuille Dieu que le bel de notre chbre Union n soit par une loi i vile et si serilge.! la chalne sicre tri sons lie eom f 6 etaloran peur- roasdire: " AdieM, udie, poar long- temps & toutes les qui nous sont si prcieuses et d avons le droit d'e- ctei aters." le principe pe rip- MMe r vernemt, pour m_ de r m r slore disparatre les vrais de la religio. catholique.et le enriert a.ematimee ertaines sectes qui derteront la proscription de sh welles qui Je partagent pu leur ro- Pemoerives '4ta a resi aso d lieu de M unsieaa, ule e da seiMoa doe - lu. tion de la socit dans les communauts o0 ils ont depuis longtemps t admis e mme bons citoyens ? 4o. Comme frants.maons, nous sentons que nous ne pouvons plus longtemps rester membres de l'ordre prcit, sans violer quel ques-uns des principes les plus sacrs de Bette belle institution. En terminant, nous disons : Pardonnez nous-et nous esprons qu' l'avenir nous ne nous laisserons plus prendre par de telsguet -pens. Sign : A. L. IIUNDLEY, PHIL. H. THOMAS, F. M. HUNDLEY, WM. S. STEEL, E. S. GOMILLION, J. E. HUNDLEY, W. T. NETTLES, J. J. NETTLES, T. C. BRADFORD, ISHAM NEATIERLIN. Castor, Pase. Caldwell, Le., 11 aoit, 1855. (Correapendance particulire du Courrier des Op-e louss.) PARoissE LarArrrs, 8 Septembre, 1855. M•mieurs les Editeurs, Cette semaine, le vent a t aux banquets dans notre paroisse; et ces banquets, nous avons vu accourir, non seulement les soutiens du vieux dra- peau dmocratique, mais encore un bon nombre de -ieux Whigs qui, en haine du Know-Nothingisme, ont fait avec nous un pacte d'alliance qui, je l'espre, auralongue dure. Ces assembles ont t de bril- lants tournois, o l'on a rompu bien des lances en faveur de la Dmocratie, et o l'on n'a pas eu l'hon- neur de rencontrer ce sombre et farouche adversaire qui a nom, je crois, &am. Avant de vous par- ler de ces agappes populaires et des orateurs qui y ont dpens tant de verve, de talent et d'loquence, laissez-moi jeter un coup d'eil sur les partis, tels qu'ils sont aux Attakapas. Le Knrow-Nothingisme commence h y donner des signes visibles de dcomposition. Chaque jour, un anneau se dtacht de cette chane monstrueuse; chaque jour, quelque dserteur quitte ses rangs et pase, avec armes et bagage, l'ennemi. Les Whigs de la Paroisse St. Martin, qui sont presque tous entrs dans la confrrie tnbreuse, n'ont pu y entraner M. Declouet, la plus pure et la plus clatante intelligence de leur parti. Les grands Soeurs savent toujours tre au-dessus des haines ou des passions qui mordent si souvent et si facilement les petits honmes : c'est vous dire que la conduite e M. Declouet ne m'a caus aucun tonnement. Mais il est un autre homme, d'une haute et fire in- elligence, dont aucun cho ne m'a rvl l'opinion sur la crise actuelle, et moi qui suis un de ses amis es plus obscurs, mais aussi les plus dvous, je veux lui demander compte du silence qu'il garde dans ce grand dbat Voici ce que je disais de lui, il y a quelques annes, en parlant d'un journal rdig par lui et ses amis: "Le Crole, fond, ai je ne me trompe, en 1841, " dfend la cause whig, et se compose ordinaire " ment de coupures faites dans les grands journaux "de la Nouvelle-Orlans. Mais, lorsque les agita- "tions lectorales recommencent; lorsque les deux " partis se disposent se mesurer sur le champ d "bataille du scrutin, oh! alors, le Crole pousse son "cii de guerre et se jette dans la mle, en soldat "aventureux. La presse amricaine, ai passionne, "si guerroyante, quand les lections approchent, " cette presse n'a rien qui rappelle, mme de loin, ' le ton acerbe, le langage ardent et spirituel de ce "Jounal. C'est une lutte o il trempe se plume "dans le salptre, un combat outrance, o il em- "ploie toute la foudroyante artillerie de la parole "et de la pense. Cette guerre du Crole est faite "par un homme d'un grand cour, de conviction "profonde et d'une foi loyale dans les hommes et "les choses de son parti. La probit et le dsint. "ressement sont incarns dans la poitrine de cet "homme, qui pourrait aspirer lgitimement aux plus 'beaux rles politiques, et qui se contente de mener "une vie honorable et utile au fond des Attakapas." Vous qui le connaissez, messieurs, vous savez si mes paroles sont justes, si mon opinion est confornme i la vrit. Et lorsque le pays touche une crise terrible ; lorsque un parti menace de briser la Cons- titution, cette euvre immortelle des fondateurs de la Rpublique ; lorsque constitution, lois, liens so- ciaux, tout court le risque de sombrer, le fer com- battant d'autrefois, resterait sous sa tante et refuse- rait de venir en aide ceux qui veulent parger aux Etats-Unis une ingratitude et une humjiation ! Oh 1 qu'il parle! qu'il parle! Qu'irJoigne sa voix celles, dj si nombreuses, qui ont refus d'embras- aer le parti de toutes les intolrances et de toutes les proscriptions Qu'il signale le danger comme l'ont fait les Benjamin, les Frret, les Rost, et tant d'au- tres, et qu'il nous aide tous sauver la patrie I Veuillez me pardonner, messieurs, ette digression peut-tre m peu longue, je vais me h&or de vous rendre compte de nos meei gs. Trois en cinq jours I Les douze ou quinze discours que j'y ai entendu ont laiss, vous le comprendrez facilement, quelque confusion dans mes souvenirs; mais patience,je vais essayer de les co-ordonner. SAVaDI, Il SEmMBRE. Cejour-l, le 5me District de la Paroisse Lafayette, devait donner son barbecue. Notre population s'- tait promis de s'y porter en mase, et pour peu que le ciel et voulu prlter ses splendides dcorations cette f8te, elle eat t des plus nombreuses ; mais l'homme propose et Dieu dispose, dit le proverbe': la pluie, sur laquelle on ne comptait pas, vint arrter tous nos prparatifs. Cependant les plus intrpides taient accourus, les orateurs taient leur poste, la parole fut donne Alcibiade Deblanc. Inutile de vous dire, k vou et ceux qui ont lu le magnifique discours qu'il a prononc ak Abbeville, que sa parole fut coute avec une religieuse me- tion, et que son exorde, qui est en mme temps une profession de foi, comme peu de citoyens peuvent n faire, excita d'unanimes applaudissements. A h! il ast p d'hommes qui soient asez pure aujourd'hui por dire, en parlant d'eux-mmes, ea simples et belles paroles qu'a prononces A Deblan, s com- mencement de on discours : U"MsIIasLVu Er CoxcrroITx, "Vous m'avez appel parmi vou, etj'ai rpondu "votre appel. Me voi cette tribune leve par "vs mains, dites: que voule-vous? Sont-ce des "flatteries que v ous tes venus entendre S'il en "est ainsi, vore espoir sera du: Je laisse d'au- " tres le trimta'oin de vous latter, cette heure im- "portante et grave. Est-e la vrit que vous demi- "r avoir1 Je vais vous la dire sans crainte et "sans dtour. Je suis, je ne lignore pas, le plus u humble des ils de notre chre Louisiane, mais "Tous chercheri vainement un coeur plus libre, "des lvres plus ipndendodntes. Attach la "Dmocratie, on ne m'a pas vu, aux jours de es victoires, rclamer le prix de mes services, et ten- "dre une main empresse pour implorer une art -des dpouilles 4Psa Ip r bat venioeare "les lu renr, je n'ai pua dser Sje n•• i'a cach ma cocarde, pour p r renneai ; je ai porte alors avec plus de "fiert-et je puis, moi, rendre ddain pour dnain " ceux qui nomu font aujourd'hui lontrageant et le " ridcule reproche que nous sommes le parti tran- "gerl Je suis amricain, messieurs, mais non Fes- "dlae d'une faction ; je us amricain, mais je n'ai " prt serment aucun eonclave,-j'ai gard mon "libre arbitre, mon indpendance, et le reproche "n'est pas arriv jusqu' mo." En analysant, un un, les ace des Know-No- thinga, et notamment la rdocatio du juge Loring, coup sle d'avoir fat excuter us lo des Etat.-Unis, raceant de Forateer s maleisa, as voix paa de la domeea xemdals plu vibrmatm de lindign- Ia0 -Ia loi des eeav fugitif a t dchire par une lgislate know-nothiig, s'"ria-t-; Eh bien i maemieur sous Jackson, Boto aurit pli ou .... Bostoa aarsst t su. La folebatlit de mlal, es cri d'indignation, tomb du eaw d'au@ hate homme. Pour mol, ce ft pla que de •indiga io, j'y Tvi ai i tnur d'loqumee duo iilr dl. Sijem sen p ab• de retieo di de * i' j iuae > -ereb u lia est oejes psp tf;umel adhe6 %de k@s as plte, qu'ils me pemnettent une apprciation en quel- ques mots. La parole de M. Alcibiade Deblane a un inimitable accent de grandeur, de franchise et de vrit, dans les causesgnreuses oh ses lvres ne font que tra- dure les inspirations qui montent de son cour. Elle est image, potique, comme celle de tous les tribuns qui ont vu leur intelligence se dvelopper sous le soleil du Sud. Comme tous les artistes, il aime les fleurs, la mlodie, la grce, la douceur; mais sous cette grce, sous cette douceur, se cachent aussi les bouillouiemenets, les colres d'un cour chevaleresque. L'loquence de M. A. Deblanc ressemble enfin ces belles et gracieuses jeunes femmes dont les chairt roses et blanches, cachent des nerfs et des muscles du plus fin acier. M. Homer Mouton ajourna l'assemble au lundi. BARBECV• DIn 3 SEPT.EMBRE. Ce jour-l, le ciel s'tait montr plus clment ; et le soleil, qui l'avant-veille, nous avait refus ses rayons, semblait avoir mis de la coquetterie noue faire ou- blier son absence de Samedi. Les spectateurs taient nombreux ; une frache et lgante foule de dames s'tait groupe au pied de latribune. .... M. Joseph Giroard fut nomm, par acclamation, prsident, et MM. Amulien St. Julien et John Creighton, vice-pr- sidents. MM. Sandidge, Herron, Voorhies et Homer Mouton harangurent l'assemble. Il me serait impossible, messieurs, de donner una analyse des discours de ces orateurs. Dans la coa- fusion de mes souvenirs, je prterais peut-tre l'an ce qui revient i l'autre, et j'ai pour principe de ren- dre Csar ce qui appartient Csar; mais je me garderai d'oublier une saillie du major Herron, qui a faitle plus grand plaisir, bien qu'il se soit exprim4 dans une langue qui lui est trangre, le Franais : Aprs avoir signal tout ce qu'il y a d'odieux dans la proscription dont les Know-Nothings veulent frap- per les citoyens d'origine trangre, l'orateur rapporta que M. Randal Hunt avait dit ou crit, que dans un voyageen Europe, il avait rougi de voir les premiers poste" (consulats ou ambassades) de la Rpublique :ccnps par des trangers ignorants. -Mais, ajouta M. Herron, M Soul, que vous con- naissez tous, tait ministre des Etats-Unis en Espa- gne. M. Soul serait-il rang par M. Hunt au nom- bre de ces naturaliss ignorants? Ce jugement ne serait pas sanctionn par l'opinion publique, car nous savons tous que M. Soul en a plus oubli que M. Hnnt n'er a jamais appris. Cette saillie excita ees rires universels. M. Derbigny eut aussi son tour. En peignant le double rble des Cicerone know- nothings qui font de leurs candidat-gouverneur un Catholique ou un Protestant, selon les populations auxquelles ils s'adressent, M. Herron dploya une verve que lui et envie un rdacteur du Punch o du Charivari. Je ne sais ce qu'aurait dit ce pauvre M. Derbigny, en se voyant passer au fil de cette lan gue si spirituellement impitoyable; quant nous, nous clatmes de rire et nous applaudimes le bour- reau qui venait de faire cette charmante excution. Cette fte patriotique se passa avec le plus grand ordre et ne compta qu'un petit accident tragico-bur- lesque, que je veux vous rapporter. Un vieux bon- homme, qui avait trop bien ft les charmes de la dive bouteille, voulut s'asseoir a ct des dame et s'empara d'un sige sur lequel il se laissa tomber en poussant des hoquets dignes du jardinlerdes Visitan- daires. Pendant que ses jolies voisines demandaient au ciel un mirale qui les dbarrasst d'un voisin aussi ncommode, celui-ci commence h se balaner sur sa chaise et prend les poses qu'il croit les plus propres sduire la plus belle moiti du genre humain. Mais malheur I dans une de ses oscillations, la chaise dcrit un mouvement en arrire, trop violent, et notre galant suit la chaise qui tombe en brisant deux fratches ombrelles, qui se trouvent sur soo chemin Le malheureux se relve, tout meurri, au smilleud• clats de rire de la foule. MERC••ax, I S 'PTLMBBB. Le meeting qui a en lieu Mercredi, tait le troi- .ime pas du mouvement populaire, dans la Paroisse Lafayette. La foule nombreuse, qui s'tait assem- ble sous les beaux ombrages du Bayou Vermillon, dans le voisinage de l'habitation de l'honorable o- bert Cade, cette foule n'tait point une de ces cohues populaires que l'on voit se ruer d'ordinaire au pied des tribunes que les Intrts ou les passions des par- is lvent si souvent sur les forums amricains. Ce n'tait point une de ces saturnales politiques, dans esquelles le peuple aime oublier ses fatigues et ses ravaux de tous les jours. Cette fois, les hommes lui taient venus l, taient en grande partie, ceux- mme qui se tiennent l'cart de ces sortes d'- meutes lgales. On y voyait tous ceux qui prtent un nom connu, tous ceux qui possdent une influ. ene due k l'intelligence, au caractre ou a la posd- on ; les dames, dont la dlicatese s'effarouche le lus d de clats de la galt populaire, c'est--dire, les plus ricbhet les plus lgantes, 4talent accourue, comme leurs maris et leurs frres, adn de se joindre cette immense protestation Anti-Know-Nothing. Tout nous promettait une journe radieuse, lors que vers dix ou onse heurs du matin, ne pluie torrentielle tomba sur toute cette foule, nagure si bruyante et si joyeuse, et la fora a se rfugier, qui dans les voitures, qui sous le arbres les plus touffus, Enfn, une claircie se fit, voitures et pitons se groi-- prent autour de la tribune et debout, dominant la oule, je vis apparatre le gouverneur Moutoas pr- aident de rIs emble. e vou•s aou•e, messieurs, que j'coutai avec an vif sentiment de curiosit, cet homme qui a pris une i l1age part aux aftires de la Louisiane, et que je ne connaissais que dg rputation. Grce au timbre pur et sonore de s voix, je ne perdis pau une nule deses paroles, bien que je fuie asez loign du lieu o il parlait. Sp discour ne fAt. du reste, qu'une introduction, un prologue e la discussion gnrale Il esquis grands trait l'histoire du parti know-nothnog et trouva des phrases fort gaies et fort originales ea traduisant en franais d'abord, eneaite en patois crole, le nom de guerre de nos ennemis. Je vous dirals cette charmante traduction, d je ne craignais de dchainer contre rornteur, les aboyeurs du Know- Nothingisme. Il est v que M. Mouton aurait asse d'esprit pour honorer ces messieurs de son mpris. En rsum, ge discour dintroduction parut trop court a tout le monde; MM. Sadidge, Marks, Herron et Mouton parurent ensuite la tribune M furent reli- gieusement couts et applaudis. Vola, messieurs, un compte-rendu bien pAle, bien incomplet des vnements dune semaine, o les Anti-Know.Nothings ont travaill vigoureusement. On dit que le meilleur portrait ne ressembie Jamais parftement kla personne quia pone devant le pein. tre, grAce doce pour mes bauches, pour mes tudes vol d'oiseau. On annonce prochainement une asemble du Parti Amricain. Tous les orateurs, tous les mis- sionnaires, tos les p4cheurs de votes peuvent venir. Ie Know-Nothingisme est un chardon qui ne pous- sera jamasdansla Paroise Laayette. C. ROQUS. Mo C (Comimiqu.) Coamiaise.vous les diteurs du Chaivari, Paris .... Veuille don, je vous prie, leur faire parvenir le derniers numros du Patiote de St. Landry.... ce journal mrite une apprciation europenne. Il publie des collaborations et des correspoudances qui mettent dans l'ombre les plus spirituelles product tionI de Huart et dePhilippon.... Alphonse Karr, lui-mme, devra prendre le dueil. ... Ah! Bilboquet, o t t trouves-tu ?... On se croirai en plein hiver, tant ce journal abonde en canard. .... 'est ne pas y croire. Ces diteurs sont bouirn ans, dsopilans!- Et tout cela fort rcemment,... faisant de la comdie sns platitude,... fustigeant en mattres, ie savent esdfigtr rimdade ... a propos d'une correspondance et de disea unre humble Calames, pont d'empor. tements, oi e dirait pas d'eux : Tantae anUia eukstibu im. Tant de f>t tre-t-il doau rme d#e divota LIs favreursl 1 les entendre, cette Lteur au Courier de la Louisiane aurait 'Importance de la lettre Benjamin .... les faceurs ... Vraiment, on viendrait crre, si FrO ne savait mieux, que ce mchant 6erivailleur et vrton d'orateur la ch grine ... N'encroye ris, mou her Courrier Je coeoille azu hommea d'esprit de s'abeonr I cejoural......u hassears, surtout... Ce jour I lae metmr sr un Creoe Poney, qui fournit beau. .p a aOrd da e alW.ls aire. Oucsu rw-.Nors g" Nous somnme autoriss i annoncer que Mr. FaNt•oi RICHARD est candidat anti-Know-Nothing & la place de Shrif de cette paroisse, l'lection de Novembre prochain. SES NOMBREUX AMI8. 25 Aot 1856. M11. Sandoz 4 Meynier,-Veuilles an- noceer que L. VEILLANT CHACHER fils es candidat Anti-Know-Nothing pour la plae- de Shrif de cette paroisse, l'leetion de Novembre prochain. NOMBRE D'AMIS. 30 Juin, 1855. W Nous sommes autoriss annoncer Mr. WIL- LIAM MOUTON comme candidat pour la place d'Avocat de District pour le 15me District Judiciaire de eeO Etat, l'lection de Novembre 1865. Opelousae, 19 M-i 1855. t7- Nous sommes autoris annoncer que M. PIERRE MOUILLe, est candidat i la place d'Auses seur, qu'il occupe maintenant, et que comme tel i croit devoir dclarer qu'il est oppos la sect Know Nothing. Il se recommande ses amis et aux votans en gnral. [12 avril. W Une session spciale de la Cour de District de la Paroisse St. Landry, aura lieu, en cette ville, l troisime lundi d'Octobre prochain, par 'Hon. Albert Voorhiea, Juge du 14me Distriet Judiciire, pour juger les affaires recuses. A. GARRIGUES, Grefer de la Cour de Distrit. Opelousas, 8 Sept., 1855. VENTE PUBLIQUE, Par le soussign Encanteur publie pour la Paroisse St. Landry. L E public est par le prsent averti qu'il sera offirt en vente publique, au plus offrant et dernier enchrisseur, par le soussi- gn, Encanteur, la dernire rsidence de feu Jacques Lastrapes, en cette Paroisse, environ 9 milles au Nord-Ouest de la ville des Opelousas, Le Mardi 16me. Octobre prochain, les proprits ci-dessous dcrites, appartenant la succession dudit feu Jacques Lastrapes, dcd, dernirement de la Paroisse St. Lan- dry, savoir: Sept Lots de Terre, situs dans l'Addition Lastrapes la ville des Opelousas, et sis sur la rive Oaest de la Cou- le TeFson, tant les Lots numrots Soixan- te-sept, Quatrevingts, Trente-sept, Cinqua.- te-trois, Six, Sept et Huit du plan de ladite ville. SEPT AUTRES TERRAIR galement situs dans l'Addition Lastrapes la Ville des Opelousas, et ais sur la rive Ou- est de la Coule Tesson, tant les Lots nu. mrots Soixante-cinq, Soixante-six, Soirzu- te-dix.neuf, Quarante-neuf, Cinquante, Vingt trois et Vingt-quatre, du plan de ladite ville. Stur Scwri'Mrf galement situe dans l'Addition Lastrapes la ville des Opelomas, ai sur la rive Oust de la Coule Tesson, tant les Lots nume. ts Cinquante-huit et Quarantedex. UN CERTAIN erlorceau de Terre, itu l'Ouest de la Ville des Opelousas, nesurant deux arpents et trois-septimes de ace sur une profondeur de cent trois chaines t dix anneaux, born au Nord par la terre ippartenant la succession de feu Charles Leastrapes, au Sud par celle de Cyprien Da- )r, d'Eugne Wartelle et de Stephen W. Wikoff, l'Est par la ligne de la Cerporatio", t l'Ouest par la terre dudit Wike. UN AUTRE nORCEAU DE TERRE, ritu i la Prairie Paisance, dans la Paroi- St. Landry, mesurant deux arpent& et un neuvime de fae au Bayo Caron ou Graad Louis, sur la rofondeur ordinairded quaran- te arpents. 9 SBSOLAVBS des deux sexes et d'ges divers. Une montre en or, un fusil, une boi- te de pistolets, et d'autres articles. CoxDiTIons:-Comptant. AUG.DEJEAN, Encantr. Opelousas 1 Septembre 1866. VENTE PUBLItlIE, Par hl soussignt, Encanteur dan et pour la Paroisu St. Landry. SE public est par le prsent averti qu'il sera offert en vente publique, au plus offrant et dernier enchrio mr, par le sout- gn, la demeure de Maximilien LeBlane, la Queue Tortue, en cette dite Paroisae, Le Jeudi 18 Octobre prochain, les proprits ci-deseous derits, dpenda• de la succession de feu dame Marguerite Gui. dry, dernirement de la Paroisse St. Landry, pouse dcde dudit MaximilieA LIBlanr, savoir: UN NEGRE Ig d'environ 19 ans. UN MOI•B1U DE TERRE, situ sur la rive Est du Bayou Queue Tortue, dans la Paroisse Laayette, et mesurant qua- tre cents sores. Meubles de Haln,, US TENSILS DE CUISINE 4-c. f4c. CoaNDiTons.-Un, deux et trois ans de cr%- dit, compter du jour de la vente. Les so- qureurs fournissant caution la satifaction de ui de droit; et toute somme portant int- ret a raison de 8 pour oent par an compter de l'chance. Et en outre, la terre et l'es- clave demeurant spcialement hypotlhqus la suooession. jusqu'au paiement rel et offe- tifdu principal et des ntret. A. DEJEAN, Encanteur. Opeloums 16 Beptembre 1855. tT NE assemble des votaet du 1er. Dis- Strict Scholastique de la Paroisse t. Landry aura lieu la Maison de Cour, dans la ville des Opelouea, le Lundi ler Octobre prochain , dans le but d'lire trois Directeur. des Eeoles publiques de oe District eonfor- miment la Section 19 d'un Acte de la L- gislatre, approuv le 28 Avril 1853. JOEL H 8ANDOZ, Spcr.av1r pro. teap. Opelease 15 SepteBre 1865.

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VOL. 3. OPELOUSAS, PAROISSE ST.-LANDRY, [Louisiane,] 15 SEPTEMBRE, 1855. No. 41.i

OPELOVSAS 8SAMEDI MATIN, 16 SEPTEMB, 18M.

TIcKET DEMOORATIQuE DELLTAT.Pur Gaowmernr,

ROBERT C. WICKLIFFE, M'Orer FE.LeiAA.Pour LieutenanmGowenurs

C(. H. MOUTON, Du LATrrra.Pour BSertaire d'Etat,

ANDREW . HERRON, D'EST BAT•O Rece.Pu Auditeur,

SAMUEL F. MARKS, o'OuuT FIs.cux•A.Pour 7aort'r,

CHARLES . GRENEAUX, nsM N#iAciIocBMs.Pour Avoat-o.dral,

E. WARREN MOISE, Do PLAQUnzmin.Pour Surintndant de l'Edu•ation PuWifue,

SAXUEL BARD, DI CAR OLL.

Pour l Congri.--4mn. Diarit,JOHN M. BSNDIDGX, o Bossin.

18 Ao, -1856.

L'ASSEMBLEE DU HUIT.

Malgr un temps pluvieux, l'affluence demonde tait considrable. Chaeun voulaitentendre les orateurs dmocratiques et lesenteurs know-nothings. Sept seulement,eut pu porter la parole; c'taient MM. J. M.8andidge, Chs. H. Muton, A. S. Herron et8. P. Marks, du ct de la damocratie, et MM.Ad. Olivier, Dreux et Cullem, da cat dekoow-nothingisme. Quelques atrs orateurs.que nous aurions voulu entendre, n'ont puporter la parole, attendu l'heure avanee alaquelle l'assemble s'est ajourne. M. San-didge, qui a ouvert la discussion, est candi-dat dmocrate pour le Congrs. Son dis-cours a roul principalement sur la politique

4dmocratique et sur les principes tout-A-faitcontradictoires du parti know-nothing, dansles Etats-Unis. Sa parole a t coute dans-n silence qui indiquait une vive persuasion.La logique de l'orateur ne pouvait tre nide.M. A. Olivier a ensuite mont la tribune,et dans un discours bien dbit, plein de po--e, mais hlas! vide d'arguments et de con-easion, il a souvent emport des applaudisse-mente frntiques. Apr6s M. Olivier estvenu le Creole Poney, qui amont l'amant,saee une imptuosit qui a provoqu les ap-plaudissements assourdissants de toute 'as-reamle. M. Chs. H. Mouton, le CreolePoney * repouss avec une nergie digne4iu nrateur minent, les principes mis par-e parti know-nothing. Il s'exprimait en*aagir , et il s'et soutenu pendant unevgande heure, dans les limites d'un raionne.ment serr, avanant, preuves en mains, desprincipes gnralement admis et reconmus.M. Mouton est, on le mit, le candidat dSmo.sate pour Lieutenant-Gouverneur. Le petit

krane know-nothing de notre ville l'a mr-m-m le Crole Poney ; e'est un titre quitatte plusss s mit que ne le pene le petit

rgane, et l'letion de Novembre prochinb,ra ans doute de cette appellation, un Yu.

brloodle dmocratique.Soi l'a emble a pris un reos d'une hea,,

p-r donner le tempe d'aller prendre patsa 6arbecue qui avait t prpare peur 1'-.msa ; mais le temps tant mauvais, peu demprsonnes e sont transportes sur le lieu eB

le vis•des avaiuet t prpares, et chalireourir aux htelsb, pour sa retroever,

leare prs, au lien des specu.C' tit au tour de M. Dreux, oraster d

I-ntres6 know-nothing, prendre la parles,- disons tout de suite, que s'il soatenOit u-uvtaise came, s'il avait de oa 4idt neMs diiolb i dfendre, il n s'es et pu

oin bien aoquitt. M. Dreux eat ua ho.swtoetjne senore ; il a le don erstoir, l

pemek leile, un timbre de voix qai dbasmlrs aditersi. Son tom arSaEtique iet ptrant, il runit, oens motl, tofeo idoeair

faire, plus tar, a orater aBiient.-a. aar ro& ida dm d caotiqu pom

k piMe de 8eearte d'Etet, -wu ssc.iIr M. Bmruze4 ans u diseeu-sharnsx o0 la fre des argumentweir

lah vietiom dam toe Iermaeiti il a ri,a-s eta muaU. MnomI e dirait pletPetoga=,tetes les belles phrases, tou les beeaxr-'t ibeanspr&lt, tois we.X p isl;--asur. oing K M. Berre * i e premu

Is dimoea 'm tdmt i nra ; m i•gquesee., IaM uvg-msetb Ile iw sM --M m

"+- ', 4 ILt-Od , M i r boid diet*

.la-,as• es , M. rt•• m B , NoseteuesuWshes met s M. C(one peur s peso ' -aier Om"pts deo sd .... b,

•s - ',uv. L- B s6Pquhushs IB. Mlrhig adides ielfir.J8*usl1. CeUle eMM a4 easidi.& *a. ehL uu a|| d

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^^ ̂ rllo h->>-MHeI .1

rtend imprfait de la journe du 8. Noouvoudrions pouvoir publier les beaux discoursque eu orateurs y oat prononcs, mais hla !notre vige 'est pas stnographe, et oes mes-ieurs, de leur ct, auraient trop faire de

transcrire tous les discours qu'ils vont fairedam cette campagne leetorale. Nous re-grettons beaueoup que le temps n'ait pas per-mis que ces orateurs se soient fait entendre

l'ombre des beaux chnes o l'estrade etle barbecue avaient t si artistement et siagrablement prpars. La Maison de Cour,toute vais et are qn'elle soit, ne pouvaitcontenir qu'une partie'des auditeurs, et lachaleur teufante qui y rgnait, rendait parmomenfIa place insupportable. Les dames,qui aiment assi savoir et comprendre cequise passe en politique, ls dames avaientdaign orner de leur prsence, cette assem-be, et maintes fois leurs applaudissementssont venus jfter le trouble chez ces jeunesorateurs, si sensibles ces sortes de dmons-trations, de la part de la belle moiti du genrehemain.

2P Le 15 Octobre prochain est le jourix par les orateurs know-nothings pour uneassemble en notre ville. Nous aimons eroire que l aussi les orateurs des deux par-tis se feront entendre.

D-o ounous prie de now infaeier auprsdes oficiers da Wigwam Know iJothing denotre Paroisse, quand doit avoir lieu la pro-chaine assemble de cet Ordr. tes raisonsnous donnes sont qu'il y a un grand nom-Sbre de rsignations prtesi tre prsentes

l premire oecasion, et l'on a oblrv qoe-eux assemibles rgulire, ont umquo der-nirement. On nous reprsente en outre queseux qui ont envoy ledrs rsignatious se con-sidreut ds ce moment hors de cet Ordre;mais qu'an de sauver les apparences, ils de-sireraient que leurs rsignations soient d-ment et rguliroment aooeptes, autrementils se verront fores d'adopter un autre modepoor s retirer de cet Ordre.

Le petit organe pourrait-il nous instruire e sujest?

CornarrnaoNs.-imanoche dernier, 9 ducourant, Mgr. l'archevque a donn la on-irmatil i cent soiante-quinse personnes,

dans l'Eglis Catholique des Opeloeus.Pendant bl mme service, Mgr. a aussi reuau Diacoat, deux jeunes ecclsiastique, qui,plus tard, reevront l'Ordination. Cette e-rimonie a t d'autant plus intressante quejamais prcdemment, semblblle rolemnitn'avait eu lie a notre glise. Or, ee nom-bre de onfirmation n'a jamais auparavant tatt•nt ici, et et mamerir~e et prodigieuxdoit tre attribu naturellement aux effortsdes dignes pasteurs que Mgr. a eu l'heureuseopportunit de pouvoir aous envoyer.

Cette fois plus quejamais, notre glise s'esttrouvr de beaucoup trop petite; aussi est-ils=rieusemet queeio" de l'agrandir. Bons peuuo• as urM s ma mag aiuque, et quuadla ma*squ.e meer sa abux ca Adi ile.

smu auam hte d'aller participer anueharmes de laligle.

A Wmbulgto, en ostes Parroisse, lundidermr, 10 rsant, Mgr. a donn la eonir-mtieos A trete persnnes, mais i le tempsaaeit M maine meaais, es nambre auraitdu ph seMldrnlek.

Motiims CqI,.-N.-Pw avo vu undduetfllou du eotoa pui umn Wiolin p.-tom de a. Omrvm Co. I'O* uam ntditl',Pm un Ou bu= bu ktiUons que Ir.n

m e. ri* - s- " em omrv* logue,et l OW mmIde mui mo 4Id eraWe aunen b Nur le OL Fou oeuv Wuemmau oton..sim &-Vio* luWM" et lu aimaiIllQusmDisse1 deia vi~1espJiures Iuslantiflonuisa Deeho OanCfre. arsme Wa.uh

ww. 'Yowi..be ddtb que

lunbqueu..p,,e.e:w tiu aa

niqwr M 'av 1bik PRCsipc-r'JowYir 1t m abmd tt~US-u MoCei mubus pr0e Jaauqasa- iw' aUPlr I;rlr-ime ,ub le.ems

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Lfiw• jiaun e en tuirg•tne.-L'pid-mie a lieu de diminuer svit avec une vi-guer croissante dans la malheureuse ville de;NWfolk. U dpche du 4 courant nousapprend que la mortalit augmente avecun rapidit effrayante. Le nombre des d-cs a t de moizante-diz du ' au 3 de cemois. C'est norme i l'on rfchit queNorfolk est ane petite ville et que les deuxtiers de as population l'ont dji derte!Parmi les victimes on cite M. Cunningham,diteur du Norfolk Beacon, un prtre catholique et le shrif du comt. Plusieursidecins et ministre protestants ont gale-

ment anceomb au fau. Les citoyens lesplus estimables de la ville sont presque tousatteints. Quant aux morts, beaucoup sontprivs de spulture, les entrepreneurs nepouvant fornir un nombre suffisant de cer-cueils et les travailleurs ne pouvant pascreusr . es fosses assez rapidement. Oncompte en ce moment 1,300 malades Norfolk.

La situation est presque aussi terrible Poctemouth. L, les mdecins sont les pre-miers frapps. La plupart des malades ex-piront vingt-quatre heures aprs l'apparitiondes premiers sympt6mes.

Terrible accid sur un chemin de fer.-Les journaux de Philadelphie publient lesdtails de l'affreuse eatatrophe survenuedernirement sur le chemin de fer de Phila-delphie Burlington.

Le train parti le 29 aot, l'heure ordi-naire, de la premire de ces villes, avait at-teint sans encombre Burlington, dans leNew-Jersey, mais un demi mille au del6 aperut le train de New-York qui s'ap-prochait i toute vitesse. Le conducteur don-na au mcanicien l'ordre de rebrousser che-min pour entrer dans une voie d'vitement,mais malheureusement une voiture, attelede deux chevaux, dans laquelle se trouvaitun mdecin, le Dr. Hannigan, traversait lechemin i se moment. Le dernier wagonheurta les chevaux qui furent crass et ledeceeur fut lanc hors de la voiture qui futmise en pices.

la violente sesone imprime au wagon'avait fait drailler, et le train, suivant son

mouvement d'impulsion en arrire, l'entrai-ua jusqu' ce qu'un autre wagon se brisa son tour. Les autres voitures pousses suras dbris sortirDtibde la voie et furent pr-cipits au bas de la chasqe. Cinq wagonsurent Ittralement mis en morceaux, etpresque tous lW voyagmirs qui s'y trou-vaient tus en klesss. On a compt vingt-deux morte et aeviron quarante blesss.Cealernimeseaient horriblement mutils, tel point quiluseieurs d'entre eux n'ont putre resonau.-Abeille dt 6 &ept.

LE GEN. CASS ET LES KNOW-NOTHINGS.Passes en revue le inow-Nothingisme, et vous

verrez que c'est le parti des mdiocrits. Fbrmdpar des intrigant, d'asel bla dtage, enrginlntpar les industriels de la iique, il n'a pu rus-sir attirer lui les clbriit du pays. Celles-ei ont le plus profind4dain pour tte association:les hommes dis(ig s, ceux-l mme qui servaientdans cette arme politique que l'on siomme lewhiggisme, arme vaillante, mais que les dfaitesont puise, aimant mieux rester dans une com-plte neutralit que de faire cause commune aveccaux qui ont inauFur. aux Etats-Unis, un systme,dont le rsultat n'a •t, ftsqu'ici, que la violence,la violation du scrin. l'incendie, le meurtre.

Sauf de trbs rare exceptions, ceux de nos con-citoyens Itinents. qui se mleit aux affaires pu.bliques, qui croient deoir leur constants effortsla prosprit do pays. eeux-l marchent avec

nou, et, dmocrates ou whigs,-ont pour premireaspiration l'anantissment d'une dietion odieuse,qui, trop long-temps, a os lever sa tte impie, etqui, dsordonne, confuse, ajourd'hui, sera bien-tt mis~ e ddrnte odmplte, ea ne laissant der-rire elle que des rauce de sang et un terrible sou-venir.

Nul aeM mirait s'dsamer de la mdiocrit, I la-quelle est condamn le Know-Nothingisme. Dansun pays, comme le ntre, o l'ducation publiquea pr isn immease dveloppement, o la discus-

Sion atoujour t libre. o le peple fait des colescotiaielles, les hrsiee peuvent se soutenir

quelqe jrsn, mais il fatt ncessairement qu'ellesmp assient bient•t. C'est en vain que les Know-

Nothiag ont tent de travestir leurs ides, de don-nerle chane aux mmases celles-ci, guides pards esprits lairds, ont ms bleu vite distinguer levrai di faux, et elles ontJet un cri de rprobationcontre la secte nouvelle, libertieide.

Noos s propoons, un de ces jours, de dressern liste d liont d ommes vivants, que les Etats-Unis

eat le droit de citer avec fiert, et nou montreronsl faible part qu'ont les Kaow-Nothings parmi ceshautes individualits. Nous tablirons qu' laLouisiae, c'est dans les rangs de la Dmocratieque se trouve immense majorit des capacits;le parti know-othing y est compos de telle sortea, d'acprle vieil adge, on doit penser que les

i de cet ordr satdes borgnes. Jamais factiona fat plua pauvre en intelligences: c'est bien, soustous le rapports, le parti de la nuit.

Noteirr, saUs gete, de rencontrer dans leursloge, df~ d'epitedlevr ,incapables de prsen-ter ma yu des si eoasidrables, ils font de lacontreb d le mShr leur est connu- et ilsavaneent eurdent qu tel ou tel ersonnage, sp-prtnait aplwti w~ou t parti dmocrate, esteomplie de hm aue m doetriew.Il pm mat oardenment la amnvelle, elle epad, et loerqln le teatm dicovert, il faut pour

le ddbtire, pqatot eo il a 4t colportd. le mmeteomaqi a.im ply&le publier. Or, pendantt• ce tnp, des ed ont t rencontres ai,nr la fi d'agM W nsm, se imt *ailide k an ordre,dum lequel i eet freile tr facile d'entrer, maisdont el stt b a dbmi n, puiquWen face dedSa ., ~m t@es, le'onm ddu minsionoirea'ed)jma hn da rdgistrm,et y deumue, sinde *re nombre.

C'.et ms des moyens.Lo ehasib., doan oavoe oa pe plusuat,

adt ermode deaairot, aetdet dau nos pr-pres au que dvem a sran ant venus cher-cher mup id A eppel. Is boui ee linsigne as-d&e,e hi dae ide ela• r mls spathieq cn deMa pi- a da Mbemeedn homme mushant

t-oj iMriAlduns la voie ddloers.ot eta yctisa vee n antagonistes.wisOM ieri docIul CAUs.

Altae ai - B go6dral@ l Houom et'an.e b oe rtlio •x e.rivalt que le ia.

rr*sBil s-ii rfon NiMat i la

Wadu apetitee ame so permret point.ded e m er-M.e tte.le gue et Intrs.

MMi ablual s .a demar les traits

tl noses de Pa.VLwh# I~ a r --l e ia

est ppr~dcie pat tous, tous en sont alarnes: Quelsque soient les changements qui aient pu avoir lieudans la nouvelle association, le gnral Cass y esttoujours fortement oppos. Elle conserve son es-prit d'intolrance et d'exelusivisme: par cons.quent, elle est toujours menaante. Quelle que soit'dition de ce livre, que lon prsente au Snateur

du Michigan. il la repousse.Certes, il approuve l'un des principes. mis par

la Convention de Philadelphie, celui qui dclare quele Congrs ne devrait pas lgifrer sur l'esclavagedans le territoire des Etats Unis. Cependant, ilregrette que la Convention ae soit pas alle plusloin, qu'elle se soit contente de dire que le Con-grs ne devrait pas lgifrer, alors qu'elle aurait ddclarer qu'il n'a pas le droit de pareille lgislation:chose que la Convention a soigneusement vite.Malgr tout, M. Cass regarde cette dclaration dela Convention comme un premier pas dans unebonne voie. Mais la vrit constitutionnelle entire est que le Congrs ne peut pas intervenir dansla lgislation des Territoires. UTe politique con-traire serait en opposition directe avec l'esprit etla lettre de nos institutions.

En 1774, le Congrs Continental dclarait que"les Colonies Anglaises avaient exdusi'rmenrt lepouvoir de faire des lois dans leurs lgislatures provincialee propos des taxes et de toutes mesureintrieures." Les patriotes d'alors reconnaissaientla mre-patrie le privilge d'organiser des gou-

vernements coloniaux, mais niaient qu'elle pt allerplus loin. C'est pour le maintien de ce principeque les Colonies ont pris les armes.

Aprs avoir discut ce point, avec le beau talent,la profondeur de vues qui le caractrise, aprs avoirdfi ses adversaires de produire une seule lignede la Constitution, qui accorde au Congrfs le droitd'intervenir dans la lgislation des territoires, aprsavoir bien tabli que l'esclavage est une mesured'Etat, une mesure domestique, pour ainsi dire, etsur laquelle le gouvernement fdrale n'a aucuneespe•e de contrAle, le gnral Cass conclut ainsi:

"Jamais. ma connaissance, le parti n'a tpoues par des considrations plus imprieuses, 'organiser, se rattacher sincrement, fidlementses plincipes. Notre confdration passe parla

plus rude preuve qu'elle ait encore subie. Deefforts constants sont faits pour exciter set esprit desectionalit et d'hostilit contre lequel nous mettaitan garde la voix prophtique du Pre de la patrie,et si ces efforts sont couronnd de succs, les joursde notre Constitution sont compts. Les attaquescontinuelles contre le Sud, son caractre, ses droitsconstitutionnels, ses institutions, la persvrancesystmatique, l'animosit avec laquelle on It poursuit, avertissent la Dmocratie du danger qui menace, et doivent l'exciter une'union nergique,une action vigoureuse. Elles lui disent aussi que

le temps est venu o toutes les querelles doiventfinir, qu'elle doit se liguer pour la dfense de laConstitution; qu'elle doit agir comme un seulhomme avant qu'il soit trop tard pour le faire; que,ne avec notre gouvernement, elle doit travaillerl'accomplissement de l'ouvre laquelle elle est

appele."C'est elle qui est bien rellement, le parti

Amricain: elle n'a ni des prjugs, ni des prf-rences sectionnels: ainsi que la Constitution, elleporte ses soins et ses effets partout, elle s'occupegalement des droits et des intrts de tous. C'estentre ses mains, je le crois, qu'est maintenant lesort de cette grande Rpublique, et, dans cette con-viction, j'espre que son action sera ferme, prompte,unie; qu'elle ne reculera pas d'une ligne sur le ter-rain de ses principes, consacrs par le temps, etqu'elle rsistera, jusqu'au dernier moment, aux ef-forts de ceux qui nous meftacent. Et, si telle estsa conduite, la Constitution, je n'en doute pas,ach-vers son triomphe."

De pareilles paroles consolent des doctrines bar-bares que proclame le Know-Nothingisme, et,soyons fier dee dire, c'est encore des rangs de laDmocratie.que part cette voix prophtique. Ellenous enseigne la vrit: elle nous met en gardecontre les promesses mensongres des Grecs de lapolitique: ne laissons donc ps le cheval de boispner dans nos murs.

My* Un correspondant crit de Monroe,Lne:

"Le Kaow-Nothingisme disparat rapide-ment de la valle de Ouachita Soixantersignations ont eu lieu la Loge de cetteville, et la rumeur est que la Loge sera dis-soute bientt."

Voici des rpauiations que nous trouvonsdans le Ozqechita Register :

(Au OUACarTA REOISTER.)Know-Nothingisme rpudi.

1 est dans la nature humaine d'errer;Il appartient Dieu de pardonner :

C'est l un axiome dont notre histoire a biensouvent constat la sagesse et la vrit ; maisjamais son propos, du moins, en ce qui re-garde la premire partie du texte, ne s'estmanifeste aussi clairement que dans le faitde notre erreur en nous livrant cette dupe.rie qu'on nomme " Know-Noth ingism"alias " l Grand Parti Amricain ;" unnom qui lui conviendrait mieux serait celuide " Jaebinisme." Nous serions bien plaindre si nous n'tions a mme de tirer uneconsolation de la belle doctrine que nousoffre la dernire partie de cet axiome. Nous,soussigns, ayant puise dans nos rapports avecle susdit ordre, la eonviction qu'un grandnombre des principes qui ont t et sont en-col tous les jours introduits, dans opn orga.nisation par des dmagogues rruss et intri-gants, ont une tendance pernicieuse- (il estnotoire que ces dmagogues nous arriventnalement du foyer de l'abolitionisme et

da fe-soilisme), avons rsolude mettre unterme nos relations aveo le dit ordre, nousvoulons le faire de la manire la plus publi-que et la plus absolue :

Nous allons numrer quelques-uns desmotifs qui nous ont conduits prendre cettedtermination.

lo. Tous ou presque tous les chefs etgrands-prtres de l'ordre, dans le Nord, sonties free-soilers. Silver-Gray-whigs ou aboli.tionistes renforcs.

2o. Une majorit crasante de ceux quiont t lus par l'association sont, en politi-nue, opposs au parti dmocrate; dans leNord ce sont des adversaires de l'esclavageet de tous les grands projets et de tous lesintrts du Sud-(Voyes les actes des lgis-latures know-nothings du Massachusetts etceux des autres Etats. Ce sont de vritablestrahisons.)

8o. Ce parti proscrit deshommes pour lurreligion et le lieu de leur naissance.

Quelle serait, par exemple, la coesquencede la passation d'un acte par B Congrs quidcrterait que leshommes ne pourrontvoter, adorer leur Die comme il l'enteet occuper des emplois publi~

Nous ne sommes pas Catholiq pains,mais veuille Dieu que le bel de notrechbre Union n soit par une loi ivile et si serilge.! la chalne sicre

tri sons lie eom f 6 etaloran peur-roasdire: " AdieM, udie, poar long-temps & toutes les qui nous sontsi prcieuses et d avons le droit d'e-

ctei aters." le principe pe rip-MMe r vernemt, pour m_ de

r m r slore disparatre les vraisde la religio. catholique.et le

enriert a.ematimee ertaines sectesqui derteront la proscription de

sh welles qui Je partagent pu leur ro-

Pemoerives '4ta a resi aso d lieu deM unsieaa, ule e da seiMoa doe -

lu.

tion de la socit dans les communauts o0ils ont depuis longtemps t admis e mmebons citoyens ?

4o. Comme frants.maons, nous sentonsque nous ne pouvons plus longtemps restermembres de l'ordre prcit, sans violer quelques-uns des principes les plus sacrs de Bettebelle institution.

En terminant, nous disons : Pardonneznous-et nous esprons qu' l'avenir nous nenous laisserons plus prendre par de telsguet-pens. Sign : A. L. IIUNDLEY,

PHIL. H. THOMAS,F. M. HUNDLEY,WM. S. STEEL,E. S. GOMILLION,J. E. HUNDLEY,W. T. NETTLES,J. J. NETTLES,T. C. BRADFORD,ISHAM NEATIERLIN.

Castor, Pase. Caldwell, Le., 11 aoit, 1855.

(Correapendance particulire du Courrier des Op-elouss.)

PARoissE LarArrrs, 8 Septembre, 1855.M•mieurs les Editeurs,

Cette semaine, le vent a t aux banquets dansnotre paroisse; et ces banquets, nous avons vuaccourir, non seulement les soutiens du vieux dra-peau dmocratique, mais encore un bon nombre de-ieux Whigs qui, en haine du Know-Nothingisme,ont fait avec nous un pacte d'alliance qui, je l'espre,auralongue dure. Ces assembles ont t de bril-lants tournois, o l'on a rompu bien des lances enfaveur de la Dmocratie, et o l'on n'a pas eu l'hon-neur de rencontrer ce sombre et farouche adversairequi a nom, je crois, &am. Avant de vous par-ler de ces agappes populaires et des orateurs qui yont dpens tant de verve, de talent et d'loquence,laissez-moi jeter un coup d'eil sur les partis, telsqu'ils sont aux Attakapas.

Le Knrow-Nothingisme commence h y donner dessignes visibles de dcomposition. Chaque jour, unanneau se dtacht de cette chane monstrueuse;chaque jour, quelque dserteur quitte ses rangs etpase, avec armes et bagage, l'ennemi.

Les Whigs de la Paroisse St. Martin, qui sontpresque tous entrs dans la confrrie tnbreuse,n'ont pu y entraner M. Declouet, la plus pure et laplus clatante intelligence de leur parti. Les grandsSoeurs savent toujours tre au-dessus des haines ou

des passions qui mordent si souvent et si facilementles petits honmes : c'est vous dire que la conduitee M. Declouet ne m'a caus aucun tonnement.Mais il est un autre homme, d'une haute et fire in-elligence, dont aucun cho ne m'a rvl l'opinion

sur la crise actuelle, et moi qui suis un de ses amises plus obscurs, mais aussi les plus dvous, je veuxlui demander compte du silence qu'il garde dans cegrand dbat

Voici ce que je disais de lui, il y a quelques annes,en parlant d'un journal rdig par lui et ses amis:

"Le Crole, fond, ai je ne me trompe, en 1841," dfend la cause whig, et se compose ordinaire" ment de coupures faites dans les grands journaux"de la Nouvelle-Orlans. Mais, lorsque les agita-"tions lectorales recommencent; lorsque les deux" partis se disposent se mesurer sur le champ d"bataille du scrutin, oh! alors, le Crole pousse son"cii de guerre et se jette dans la mle, en soldat"aventureux. La presse amricaine, ai passionne,"si guerroyante, quand les lections approchent," cette presse n'a rien qui rappelle, mme de loin,' le ton acerbe, le langage ardent et spirituel de ce

"Jounal. C'est une lutte o il trempe se plume"dans le salptre, un combat outrance, o il em-"ploie toute la foudroyante artillerie de la parole"et de la pense. Cette guerre du Crole est faite"par un homme d'un grand cour, de conviction"profonde et d'une foi loyale dans les hommes et"les choses de son parti. La probit et le dsint."ressement sont incarns dans la poitrine de cet"homme, qui pourrait aspirer lgitimement aux plus'beaux rles politiques, et qui se contente de mener

"une vie honorable et utile au fond des Attakapas."Vous qui le connaissez, messieurs, vous savez si

mes paroles sont justes, si mon opinion est confornmei la vrit. Et lorsque le pays touche une criseterrible ; lorsque un parti menace de briser la Cons-titution, cette euvre immortelle des fondateurs dela Rpublique ; lorsque constitution, lois, liens so-ciaux, tout court le risque de sombrer, le fer com-battant d'autrefois, resterait sous sa tante et refuse-rait de venir en aide ceux qui veulent pargeraux Etats-Unis une ingratitude et une humjiation !Oh 1 qu'il parle! qu'il parle! Qu'irJoigne sa voix celles, dj si nombreuses, qui ont refus d'embras-aer le parti de toutes les intolrances et de toutes lesproscriptions Qu'il signale le danger comme l'ontfait les Benjamin, les Frret, les Rost, et tant d'au-tres, et qu'il nous aide tous sauver la patrie I

Veuillez me pardonner, messieurs, ette digressionpeut-tre m peu longue, je vais me h&or de vousrendre compte de nos meei gs.

Trois en cinq jours I Les douze ou quinze discoursque j'y ai entendu ont laiss, vous le comprendrezfacilement, quelque confusion dans mes souvenirs;mais patience,je vais essayer de les co-ordonner.

SAVaDI, Il SEmMBRE.Cejour-l, le 5me District de la Paroisse Lafayette,

devait donner son barbecue. Notre population s'-tait promis de s'y porter en mase, et pour peu quele ciel et voulu prlter ses splendides dcorations cette f8te, elle eat t des plus nombreuses ; maisl'homme propose et Dieu dispose, dit le proverbe':la pluie, sur laquelle on ne comptait pas, vint arrtertous nos prparatifs. Cependant les plus intrpidestaient accourus, les orateurs taient leur poste,la parole fut donne Alcibiade Deblanc.

Inutile de vous dire, k vou et ceux qui ont lu lemagnifique discours qu'il a prononc ak Abbeville,que sa parole fut coute avec une religieuse me-tion, et que son exorde, qui est en mme temps uneprofession de foi, comme peu de citoyens peuventn faire, excita d'unanimes applaudissements. A h!

il ast p d'hommes qui soient asez pure aujourd'huipor dire, en parlant d'eux-mmes, ea simples etbelles paroles qu'a prononces A Deblan, s com-mencement de on discours :

U"MsIIasLVu Er CoxcrroITx,"Vous m'avez appel parmi vou, etj'ai rpondu

"votre appel. Me voi cette tribune leve par"vs mains, dites: que voule-vous? Sont-ce des"flatteries que v ous tes venus entendre S'il en"est ainsi, vore espoir sera du: Je laisse d'au-" tres le trimta'oin de vous latter, cette heure im-"portante et grave. Est-e la vrit que vous demi-"r avoir1 Je vais vous la dire sans crainte et"sans dtour. Je suis, je ne lignore pas, le plusu

humble des ils de notre chre Louisiane, mais"Tous chercheri vainement un coeur plus libre,"des lvres plus ipndendodntes. Attach la"Dmocratie, on ne m'a pas vu, aux jours de es

victoires, rclamer le prix de mes services, et ten-"dre une main empresse pour implorer une art-des dpouilles 4Psa Ip r bat venioeare"les lu renr, je n'ai pua dser

Sje n•• i'a cach ma cocarde, pourp r renneai ; je ai porte alors avec plus de

"fiert-et je puis, moi, rendre ddain pour dnain" ceux qui nomu font aujourd'hui lontrageant et le" ridcule reproche que nous sommes le parti tran-"gerl Je suis amricain, messieurs, mais non Fes-"dlae d'une faction ; je us amricain, mais je n'ai" prt serment aucun eonclave,-j'ai gard mon"libre arbitre, mon indpendance, et le reproche"n'est pas arriv jusqu' mo."

En analysant, un un, les ace des Know-No-thinga, et notamment la rdocatio du juge Loring,coup sle d'avoir fat excuter us lo des Etat.-Unis,raceant de Forateer s maleisa, as voix paa dela domeea xemdals plu vibrmatm de lindign-Ia0-Ia loi des eeav fugitif a t dchire par

une lgislate know-nothiig, s'"ria-t-; Eh bien imaemieur sous Jackson, Boto aurit pli ou ....Bostoa aarsst t su.

La folebatlit de mlal, es cri d'indignation,tomb du eaw d'au@ hate homme. Pour mol,ce ft pla que de •indiga io, j'y Tvi ai i tnurd'loqumee duo iilr dl.

Sijem sen p ab• de retieo di de* i' j iuae > -ereb u lia est oejespsp tf;umel adhe6 %de k@s as

plte, qu'ils me pemnettent une apprciation en quel-ques mots.

La parole de M. Alcibiade Deblane a un inimitableaccent de grandeur, de franchise et de vrit, dansles causesgnreuses oh ses lvres ne font que tra-dure les inspirations qui montent de son cour. Elleest image, potique, comme celle de tous les tribunsqui ont vu leur intelligence se dvelopper sous lesoleil du Sud. Comme tous les artistes, il aime lesfleurs, la mlodie, la grce, la douceur; mais souscette grce, sous cette douceur, se cachent aussi lesbouillouiemenets, les colres d'un cour chevaleresque.L'loquence de M. A. Deblanc ressemble enfin cesbelles et gracieuses jeunes femmes dont les chairtroses et blanches, cachent des nerfs et des musclesdu plus fin acier.

M. Homer Mouton ajourna l'assemble au lundi.

BARBECV• DIn 3 SEPT.EMBRE.

Ce jour-l, le ciel s'tait montr plus clment ; etle soleil, qui l'avant-veille, nous avait refus ses rayons,semblait avoir mis de la coquetterie noue faire ou-blier son absence de Samedi. Les spectateurs taientnombreux ; une frache et lgante foule de damess'tait groupe au pied de latribune. .... M. JosephGiroard fut nomm, par acclamation, prsident, etMM. Amulien St. Julien et John Creighton, vice-pr-sidents.

MM. Sandidge, Herron, Voorhies et Homer Moutonharangurent l'assemble.

Il me serait impossible, messieurs, de donner unaanalyse des discours de ces orateurs. Dans la coa-fusion de mes souvenirs, je prterais peut-tre l'ance qui revient i l'autre, et j'ai pour principe de ren-dre Csar ce qui appartient Csar; mais je megarderai d'oublier une saillie du major Herron, qui afaitle plus grand plaisir, bien qu'il se soit exprim4dans une langue qui lui est trangre, le Franais :

Aprs avoir signal tout ce qu'il y a d'odieux dansla proscription dont les Know-Nothings veulent frap-per les citoyens d'origine trangre, l'orateur rapportaque M. Randal Hunt avait dit ou crit, que dans unvoyageen Europe, il avait rougi de voir les premiersposte" (consulats ou ambassades) de la Rpublique:ccnps par des trangers ignorants.

-Mais, ajouta M. Herron, M Soul, que vous con-naissez tous, tait ministre des Etats-Unis en Espa-gne. M. Soul serait-il rang par M. Hunt au nom-bre de ces naturaliss ignorants? Ce jugement neserait pas sanctionn par l'opinion publique, car noussavons tous que M. Soul en a plus oubli que M.Hnnt n'er a jamais appris.

Cette saillie excita ees rires universels.M. Derbigny eut aussi son tour.En peignant le double rble des Cicerone know-

nothings qui font de leurs candidat-gouverneur unCatholique ou un Protestant, selon les populationsauxquelles ils s'adressent, M. Herron dploya uneverve que lui et envie un rdacteur du Punch odu Charivari. Je ne sais ce qu'aurait dit ce pauvreM. Derbigny, en se voyant passer au fil de cette langue si spirituellement impitoyable; quant nous,nous clatmes de rire et nous applaudimes le bour-reau qui venait de faire cette charmante excution.

Cette fte patriotique se passa avec le plus grandordre et ne compta qu'un petit accident tragico-bur-lesque, que je veux vous rapporter. Un vieux bon-homme, qui avait trop bien ft les charmes de ladive bouteille, voulut s'asseoir a ct des dame ets'empara d'un sige sur lequel il se laissa tomber enpoussant des hoquets dignes du jardinlerdes Visitan-daires. Pendant que ses jolies voisines demandaientau ciel un mirale qui les dbarrasst d'un voisin aussincommode, celui-ci commence h se balaner sur sachaise et prend les poses qu'il croit les plus propressduire la plus belle moiti du genre humain. Maismalheur I dans une de ses oscillations, la chaise

dcrit un mouvement en arrire, trop violent, etnotre galant suit la chaise qui tombe en brisant deuxfratches ombrelles, qui se trouvent sur soo cheminLe malheureux se relve, tout meurri, au smilleud•clats de rire de la foule.

MERC••ax, I S 'PTLMBBB.Le meeting qui a en lieu Mercredi, tait le troi-

.ime pas du mouvement populaire, dans la ParoisseLafayette. La foule nombreuse, qui s'tait assem-ble sous les beaux ombrages du Bayou Vermillon,dans le voisinage de l'habitation de l'honorable o-bert Cade, cette foule n'tait point une de ces cohuespopulaires que l'on voit se ruer d'ordinaire au pieddes tribunes que les Intrts ou les passions des par-is lvent si souvent sur les forums amricains. Cen'tait point une de ces saturnales politiques, dansesquelles le peuple aime oublier ses fatigues et sesravaux de tous les jours. Cette fois, les hommeslui taient venus l, taient en grande partie, ceux-

mme qui se tiennent l'cart de ces sortes d'-meutes lgales. On y voyait tous ceux qui prtentun nom connu, tous ceux qui possdent une influ.ene due k l'intelligence, au caractre ou a la posd-on ; les dames, dont la dlicatese s'effarouche lelus d de clats de la galt populaire, c'est--dire, les

plus ricbhet les plus lgantes, 4talent accourue,comme leurs maris et leurs frres, adn de se joindre

cette immense protestation Anti-Know-Nothing.Tout nous promettait une journe radieuse, lors

que vers dix ou onse heurs du matin, ne pluietorrentielle tomba sur toute cette foule, nagure sibruyante et si joyeuse, et la fora a se rfugier, quidans les voitures, qui sous le arbres les plus touffus,Enfn, une claircie se fit, voitures et pitons se groi--prent autour de la tribune et debout, dominant laoule, je vis apparatre le gouverneur Moutoas pr-aident de rIs emble.

e vou•s aou•e, messieurs, que j'coutai avec anvif sentiment de curiosit, cet homme qui a pris unei l1age part aux aftires de la Louisiane, et que je

ne connaissais que dg rputation. Grce au timbrepur et sonore de s voix, je ne perdis pau une nuledeses paroles, bien que je fuie asez loign dulieu o il parlait.

Sp discour ne fAt. du reste, qu'une introduction,un prologue e la discussion gnrale Il esquisgrands trait l'histoire du parti know-nothnog et

trouva des phrases fort gaies et fort originales eatraduisant en franais d'abord, eneaite en patoiscrole, le nom de guerre de nos ennemis. Je vousdirals cette charmante traduction, d je ne craignaisde dchainer contre rornteur, les aboyeurs du Know-Nothingisme. Il est v que M. Mouton aurait assed'esprit pour honorer ces messieurs de son mpris.En rsum, ge discour dintroduction parut trop courta tout le monde; MM. Sadidge, Marks, Herron etMouton parurent ensuite la tribune M furent reli-gieusement couts et applaudis.

Vola, messieurs, un compte-rendu bien pAle, bienincomplet des vnements dune semaine, o lesAnti-Know.Nothings ont travaill vigoureusement.On dit que le meilleur portrait ne ressembie Jamaisparftement kla personne quia pone devant le pein.tre, grAce doce pour mes bauches, pour mes tudesvol d'oiseau.

On annonce prochainement une asemble duParti Amricain. Tous les orateurs, tous les mis-sionnaires, tos les p4cheurs de votes peuvent venir.Ie Know-Nothingisme est un chardon qui ne pous-sera jamasdansla Paroise Laayette.

C. ROQUS.

Mo C (Comimiqu.)

Coamiaise.vous les diteurs du Chaivari, Paris.... Veuille don, je vous prie, leur faire parvenirle derniers numros du Patiote de St. Landry....ce journal mrite une apprciation europenne. Ilpublie des collaborations et des correspoudancesqui mettent dans l'ombre les plus spirituelles producttionI de Huart et dePhilippon.... Alphonse Karr,lui-mme, devra prendre le dueil. ... Ah! Bilboquet,o t t trouves-tu ?... On se croirai en plein hiver,tant ce journal abonde en canard. .... 'est nepas y croire.

Ces diteurs sont bouirn ans, dsopilans!- Ettout cela fort rcemment,... faisant de la comdiesns platitude,... fustigeant en mattres, ie saventesdfigtr rimdade ... a propos d'une correspondanceet de disea unre humble Calames, pont d'empor.tements, oi e dirait pas d'eux : Tantae anUiaeukstibu im. Tant de f>t tre-t-il doau rme d#edivota LIs favreursl 1 les entendre, cette Lteurau Courier de la Louisiane aurait 'Importance dela lettre Benjamin .... les faceurs ... Vraiment,on viendrait crre, si FrO ne savait mieux, que cemchant 6erivailleur et vrton d'orateur la chgrine ... N'encroye ris, mou her Courrier

Je coeoille azu hommea d'esprit de s'abeonr Icejoural......u hassears, surtout... Ce jourI lae metmr sr un Creoe Poney, qui fournit beau.

.p a aOrd da e alW.ls aire.Oucsu rw-.Nors

g" Nous somnme autoriss i annoncer que Mr.FaNt•oi RICHARD est candidat anti-Know-Nothing& la place de Shrif de cette paroisse, l'lection deNovembre prochain.

SES NOMBREUX AMI8.25 Aot 1856.

M11. Sandoz 4 Meynier,-Veuilles an-noceer que L. VEILLANT CHACHER fils escandidat Anti-Know-Nothing pour la plae-de Shrif de cette paroisse, l'leetion deNovembre prochain.

NOMBRE D'AMIS.30 Juin, 1855.

W Nous sommes autoriss annoncer Mr. WIL-LIAM MOUTON comme candidat pour la place d'Avocatde District pour le 15me District Judiciaire de eeOEtat, l'lection de Novembre 1865.

Opelousae, 19 M-i 1855.

t7- Nous sommes autoris annoncer que M.PIERRE MOUILLe, est candidat i la place d'Ausesseur, qu'il occupe maintenant, et que comme teli croit devoir dclarer qu'il est oppos la sectKnow Nothing. Il se recommande ses amis etaux votans en gnral. [12 avril.

W Une session spciale de la Cour de Districtde la Paroisse St. Landry, aura lieu, en cette ville,l troisime lundi d'Octobre prochain, par 'Hon.Albert Voorhiea, Juge du 14me Distriet Judiciire,pour juger les affaires recuses.

A. GARRIGUES, Greferde la Cour de Distrit.

Opelousas, 8 Sept., 1855.

VENTE PUBLIQUE,Par le soussign Encanteur publie pour la

Paroisse St. Landry.L E public est par le prsent averti qu'il

sera offirt en vente publique, au plusoffrant et dernier enchrisseur, par le soussi-gn, Encanteur, la dernire rsidence defeu Jacques Lastrapes, en cette Paroisse, environ 9 milles au Nord-Ouest de la villedes Opelousas,

Le Mardi 16me. Octobre prochain,les proprits ci-dessous dcrites, appartenantla succession dudit feu Jacques Lastrapes,

dcd, dernirement de la Paroisse St. Lan-dry, savoir:

Sept Lots de Terre,situs dans l'Addition Lastrapes la ville desOpelousas, et sis sur la rive Oaest de la Cou-le TeFson, tant les Lots numrots Soixan-te-sept, Quatrevingts, Trente-sept, Cinqua.-te-trois, Six, Sept et Huit du plan de laditeville.

SEPT AUTRES TERRAIRgalement situs dans l'Addition Lastrapes la Ville des Opelousas, et ais sur la rive Ou-est de la Coule Tesson, tant les Lots nu.mrots Soixante-cinq, Soixante-six, Soirzu-te-dix.neuf, Quarante-neuf, Cinquante, Vingttrois et Vingt-quatre, du plan de ladite ville.

Stur Scwri'Mrfgalement situe dans l'Addition Lastrapes la ville des Opelomas, ai sur la rive Oustde la Coule Tesson, tant les Lots nume.ts Cinquante-huit et Quarantedex.

UN CERTAIN

erlorceau de Terre,itu l'Ouest de la Ville des Opelousas,nesurant deux arpents et trois-septimes deace sur une profondeur de cent trois chainest dix anneaux, born au Nord par la terreippartenant la succession de feu CharlesLeastrapes, au Sud par celle de Cyprien Da-)r, d'Eugne Wartelle et de Stephen W.Wikoff, l'Est par la ligne de la Cerporatio",t l'Ouest par la terre dudit Wike.

UN AUTRE

nORCEAU DE TERRE,ritu i la Prairie Paisance, dans la Paroi-St. Landry, mesurant deux arpent& et unneuvime de fae au Bayo Caron ou GraadLouis, sur la rofondeur ordinairded quaran-te arpents.

9SBSOLAVBS

des deux sexes et d'ges divers.Une montre en or, un fusil, une boi-

te de pistolets, et d'autres articles.CoxDiTIons:-Comptant.

AUG.DEJEAN, Encantr.Opelousas 1 Septembre 1866.

VENTE PUBLItlIE,Par hl soussignt, Encanteur dan et pour

la Paroisu St. Landry.SE public est par le prsent averti qu'il

sera offert en vente publique, au plusoffrant et dernier enchrio mr, par le sout-gn, la demeure de Maximilien LeBlane,la Queue Tortue, en cette dite Paroisae,Le Jeudi 18 Octobre prochain,

les proprits ci-deseous derits, dpenda•de la succession de feu dame Marguerite Gui.dry, dernirement de la Paroisse St. Landry,pouse dcde dudit MaximilieA LIBlanr, savoir:

UN NEGRE Ig d'environ 19 ans.

UN MOI•B1U DE TERRE,situ sur la rive Est du Bayou Queue Tortue,dans la Paroisse Laayette, et mesurant qua-tre cents sores.

Meubles de Haln,,US TENSILS DE CUISINE 4-c. f4c.

CoaNDiTons.-Un, deux et trois ans de cr%-dit, compter du jour de la vente. Les so-qureurs fournissant caution la satifactionde ui de droit; et toute somme portant int-ret a raison de 8 pour oent par an compterde l'chance. Et en outre, la terre et l'es-clave demeurant spcialement hypotlhqus la suooession. jusqu'au paiement rel et offe-tifdu principal et des ntret.

A. DEJEAN, Encanteur.Opeloums 16 Beptembre 1855.

tT NE assemble des votaet du 1er. Dis-Strict Scholastique de la Paroisse t.Landry aura lieu la Maison de Cour, dansla ville des Opelouea, le Lundi ler Octobreprochain, dans le but d'lire trois Directeur.des Eeoles publiques de oe District eonfor-miment la Section 19 d'un Acte de la L-gislatre, approuv le 28 Avril 1853.

JOEL H 8ANDOZ,Spcr.av1r pro. teap.

Opelease 15 SepteBre 1865.