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MIPIM 2004 Roissy : pôle d’excellence pour l’immobilier d’entreprise Bénéfice.net en Afrique du Sud ! ROISSY 2015 : L’EXCELLENCE EUROPEENNE - ROISSY 2015 : THE EUROPEAN EXCELLENCE - РУАСИ 2015 : ЕВРОПЁЙСКАЯ ЭАМЧАТЕПЬНОСТЬ - ROISSY 2015 : L’EXCELLENCE EUROPEENNE - ROISSY 2015 : THE EUROPEAN EXCELLENCE - РУАСИ 2015 : ЕВРОПЁЙСКАЯ ЭАМЧАТЕПЬ- .net NEFICE B Valeur : 3,5 e Le Magazine des Décideurs du Pôle de Roissy www.vppcom.com/beneficenet Continental Square 24 000 m 2 de bureaux à Roissypôle Continental Square 24 000 m 2 de bureaux à Roissypôle Nouveau ! 2 ème tranche N° 18 - avril/mai 2004 • DIFFUSION : 23000 ex. aux ENTREPRISES et ADMINISTRATIONS DU PÔLE N° 18 - avril/mai 2004 • DIFFUSION : 23000 ex. aux ENTREPRISES et ADMINISTRATIONS DU PÔLE ADP=APD ADP condamné pour Abus de Position Dominante ADP=APD ADP condamné pour Abus de Position Dominante Affaire des hôtels :

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Page 1: THE EUROPEAN EXCELLENCE - B NEFICE . n e t · 2014. 8. 1. · de changements politiques dans nos régions et départements. La Seine-et-Marne est passée à gauche, de même que l’Oise

MIPIM 2004 Roissy :

pôle d’excellence pour l’immobilier d’entreprise

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du

Sud !

ROISSY 2015 : L’EXCELLENCE EUROPEENNE - ROISSY 2015 :THE EUROPEAN EXCELLENCE - РУАСИ 2015 :ЕВРОПЁЙСКАЯ ЭАМЧАТЕПЬНОСТЬ - ROISSY 2015 :L’EXCELLENCE EUROPEENNE - ROISSY 2015 : THE EUROPEANEXCELLENCE - РУАСИ 2015 : ЕВРОПЁЙСКАЯ ЭАМЧАТЕПЬ-

..nneettNNEEFFIICCEEBBValeur : 3,5 e Le Magazine des Décideurs du Pôle de Roissy www.vppcom.com/beneficenet

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ADP=APDADP condamné pour Abus de Position Dominante

ADP=APDADP condamné pour Abus de Position Dominante

Affaire des hôtels :

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ADP donne des ailesà l’économie régionale

Nos aéroports sont de vraispôles de croissance etd’emplois. Ces atouts

nous créent des devoirs.

Politiques de formation, accès à l’emploi facilité pour les riverains, aidesau transport ou à l’habitat mais également organisations de rencontresinterentreprises ou création d’une pépinière pour favoriser l’épanouissementdes jeunes entreprises... toutes ces actions et bien d’autres encoresont déployées grâce à une coopération éfficace avec les pouvoirs publics,les élus et les partenaires du développement local. Elles s’inscrivent dansla durée pour soutenir une croissance responsable et partagée.

Notre plus belle destination, c’est vous.

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Roissy

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International du Pôle de Roissy - Edition : VPP

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du pôle de Roissy va sortir.Il recense toutes les entre-

prises et toutes les collectivitésde ce formidable pôle économiqueNe ratez pas l’occasion de vous

faire connaître partout : enFrance et dans le monde

entier !

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DOSSIER :TITRE................................................ p 8/..PÔLE DE ROISSY :La loi Le Grand ....................... p 22/33

ROISSY ENTREPRISE :Christophe Machard est le nouveau Président ................. p 34/38

CHOSES PUBIQUES :Le conseil municipal de Vaud’herland a voté son budget 2004.......... p 42

Roissy Ville : les nouveaux sensinterdits provoquent l’émoi................................................ p 43

TRAVAUX PUBLICS : Le chantier de la prolongation de la RD 40 est commencé..... p 44

TITRE : Sous titre ................................ p 46/47

LOGISTIQUE : MIG–SA monte des installationsde rayonnages......................... p 48/49

INTERNATIONAL :Afrique du sud : TIACA veut devenir l’organisation de tous les acteursdu fret aérien .......................... p 50/54

Chine : le Val d’Oise élargit sa toile mondiale pour ses entreprises .............................. p 56/58

ADP :ADP condamné pour abus de position dominante................. p 60/62

AIR FRANCE :De la crise au leadership................................................ p 63/65

INFORMATIQUE :“On en avait rêvé, ADES l’a fait…”................................................ p 66/67

BIEN MANGER :................................................ p 68/69

COURRIER DES LECTEURS :“Votre journal a manqué à son devoir…”Et puis quoi encore ???................................................ p 71

PUBLICATIONS LOCALES :................................................ p 72/73

SOIRÉE :La Génération CDG s’éclate à la nostal-gie au Hilton ........................... p 62/65

DÉTENTE :Le Clos Rochy : Martine à la campagne :“un petit nid d’amour”........... p 76/77

Bénéfice. net bimestriel gratuit édité par VPP SARL30, rue Louis Eschard 93290 Tremblay-en-France

Tél. : 01 48 60 69 88 Fax : 01 48 60 69 82

Directeur de la publication : Eric Veillon :[email protected] -

Redaction et publicité : 01 48 60 69 88Photogravure : GRAFI-POLE (TREMBLAY)

Imprimerie : Dulac (Pacy-sur-Eure)Dépôt légal à parution. Tirage : 23.000 exemplaires

Vieux Pays Promotion

DOSSIER :L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE SUR LE PÔLE DE ROISSY................................................ p 8/21Suite........................................ p 46/47

PÔLE DE ROISSY :La loi Le Grand ....................... p 22/33

ROISSY ENTREPRISE :Christophe Machard est le nouveau Président ................. p 34/38

CHOSES PUBLIQUES :Le conseil municipal de Vaud’herland a voté son budget 2004.......... p 42

Roissy Ville : les nouveaux sensinterdits provoquent l’émoi................................................ p 43

TRAVAUX PUBLICS : Le chantier de la prolongation de la RD 40 est commencé..... p 44

LOGISTIQUE : MIG–SA monte des installationsde rayonnages......................... p 48/49

INTERNATIONAL :Afrique du sud : TIACA veut devenir l’organisation de tous les acteursdu fret aérien .......................... p 50/54

Chine : le Val d’Oise élargit sa toile mondiale pour ses entreprises .............................. p 56/58

ADP :ADP condamné pour abus de position dominante................. p 60/62

AIR FRANCE :De la crise au leadership................................................ p 63/65

INFORMATIQUE :“On en avait rêvé, ADES l’a fait…”................................................ p 66/67

BIEN MANGER :................................................ p 68/69

COURRIER DES LECTEURS :“Votre journal a manqué à son devoir…”Et puis quoi encore ???................................................ p 71

PUBLICATIONS LOCALES :................................................ p 72/73

SOIRÉE :La Génération CDG s’éclate à la nostalgieau Hilton ................................. p 62/65

DÉTENTE :Le Clos Rochy : Martine à la campagne :“un petit nid d’amour”........... p 76/77

S O M M A I R E

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Votre nouvel hôtel à Roissy

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Le monde bouge,

les sociétés, les

mentalités évo-

luent. L’Europe,

plus qu’un systè-

me politique par-

fois contestable,

représente la force

de nos valeurs occidentales : liberté, droits

de l’Homme, pluralisme, tolérance, solidari-

té, non-discrimination et bien être. Dix pays

européens, libérés il n’y a pas si longtemps

que ça, de l’oppression et du mal être com-

muniste viennent d’adhérer pleinement à ces

valeurs. Qu’ils soient les bienvenus à la mai-

son. Nous les aimons.

Ils apprendront que la démocratie n’est pas

non plus un long fleuve tranquille. Prenez la

liberté de la presse. Elle existe chez nous,

c’est clair (cela a été un long combat). Mais

cela n’empêche pas les pressions diverses. A

entendre certains, il y a des choses dont il ne

faudrait pas parler, comme par exemple la

condamnation d’Aéroports de Paris dans

l’affaire des hôtels, pour atteinte grave au

droit de la concurrence. Les dominants

essayent toujours de faire en sorte que vous

ne sachiez pas tout. Quitte, par exemple, à

financer eux même l’information, pour la

contrôler. La réponse est dans le courage.

C’est pourquoi il faut prendre le temps de s’in-

téresser à ce qui se passe autour de nous, ne

pas entendre qu’un seul son de cloche et

encourager ceux qui, comme Bénéfice.net,

vous rendent service en vous apportant des

informations. Faites-le symboliquement en

adhérant au Club des Lecteurs (voir page 79).

Les dernières élections ont apporté beaucoup

de changements politiques dans nos régions et

départements. La Seine-et-Marne est passée à

gauche, de même que l’Oise et la Picardie.

L’alternance est saine en soi. Il est bon en effet

que ça ne soit pas toujours les mêmes qui déci-

dent, et même à l’intérieur des partis poli-

tiques. Sinon la sclérose et les habitudes s’ins-

tallent.

L’important en revanche, c’est que le travail

soit fait, au service des citoyens. Laurent

Fabius déclarait récemment : “Il y a des

réformes à faire, pas faciles, on ne les fait pas

parce que le gouvernement repousse les

choses”. Eh bien faisons-les ces réformes,

ensemble !

Eric VEILLON

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INTERESSEZ-VOUS !

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Le pôle de Roissy fait de plusen plus parler de lui. En cestemps de croissance molle,

cinq tendances fondamentalesfont de “Roissy” (c’est ainsi quenous appellerons, par simplicité,l’aire, la région ou le pôle deRoissy) un territoire de succès,propice à l’implantation et audéveloppement d’entreprises :

• la continuation de l’aéroportCDG. Véritable noyau (et joyau)ou épicentre du pôle, l’aéroportinternational va continuer à sedévelopper, en dépit du pseudodébat sur le troisième aéroport.Le système aéroportuaire deParis est au 6ème rang mondialavec plus de 70 millions de pas-sagers, dont 45 millions pourCDG. La capacité, à l’horizon2020 sera, pour CDG, de 86 à 91millions de passagers.Autrement dit, l’aéroport, avecses activités connexes continueraà “tirer” la croissance locale et à“attirer” de plus en plus d’entre-prises et d’emplois, que ce soitsur le plate-forme ou dans sesalentours proches. La fusion AirFrance KLM va dynamiser enco-re l’attractivité des activités liéesau transport aérien.• Au cœur d’un nœud de com-munications. A part l’aéroportCDG, porte d’accès au (et du)monde entier, et celui duBourget, spécialisé dans l’avia-tion d’affaires, Roissy est des-servi par le TGV, 2 lignes RER,les autoroutes A1, A3, A104 etA 16.• la disponibilité foncière et lesprix attractifs. Il existe encore un

peu de place dans les zones d’ac-tivité existantes autour de CDGet il y a toujours un “turn-over”sur les bâtiments existants. Maisde nombreux projets de zonessont en train de sortir, totalisantplusieurs centaines d’hectares(Gonesse, Roissy Porte deFrance, Tremblay, Le Mesnil-Amelot). Sur l’aéroport même, ilreste de vastes espaces dispo-nibles soit pour des activitésaériennes ou para-aériennes, soitpour d’autres activités, y com-pris un grand centre commercialen projet. Les prix des terrainsrestent modérés et attractifs(entre 60 et 80 euros le m2).• L’activité des salons et sémi-naires. Le pôle de Roissy estdevenu définitivement un lieueuropéen, sinon mondial, desrencontres d’affaires. Le parcd’exposition de Villepinte,appartenant à la CCI de Paris etqui vient de racheter celui duBourget, attire chaque année descentaines de milliers de visi-teurs. Les hôtels de la régionsont désormais le lieu d’innom-brables réunions locales, natio-nales ou internationales d’af-faires. Au-delà de l’impact éco-nomique direct de ces manifesta-tions, le passage, tout au long del’année, de cette massed’hommes et de femmes d’af-faires, venus du monde entier,est propice à l’implantationd’établissements dans notrerégion.• Le marché local. Presque unmillion de personnes habite dansun rayon de 15 à 20 Km autourde l’aéroport. Plus de 8000

entreprises ou établissements,selon nos estimations, sontsituées dans le même rayon. Ceséléments attirent encore lesentreprises de service soit à lapersonne soit à l’entreprise. • L’Etat et les collectivitéslocales encouragent l’activitééconomique, comme vient de lemontrer la récente adoption de laloi sur les “communautés aéro-portuaires” (voir dans ce numéro)

Qu’est-ce que lepôle de Roissy ?

Qu’est ce qu’un pôle, d’abord ?La meilleure définition restecelle, simple, du “Petit Robert” :un pôle c’est “ce qui attire l’at-tention, l’intérêt”, ou encore,c’est “une région ou un secteurexerçant un rôle d’entraînementsur le développement de l’écono-mie”. On est bien dans cettesituation, ici. C’est peu dire que“Roissy” attire l’attention…Quant à l’appellation “Roissy”,le nom de cette petite villeproche de l’aéroport est devenusi célèbre qu’il ne viendrait pas àl’idée de quiconque de trouver unautre nom. Même l’aéroportCDG s’appelle, dans le langagecourant “Roissy CDG”. Il n’estpas toutefois inutile de rappelerqu’il ne faut pas confondre “pôlede Roissy” avec “Roissypôle”,nom donné à un ensemble debâtiments de bureaux et d’hôtels(siège d’air France, Hilton,Continental Square, Le Dômeetc.) situé sur l’aéroport.

Le dossier “immo d’entreprise”que nous publions régulière-ment dans ce magazine est inté-ressant à plusieurs titres :d’abord, il fait le point sur les“nouveautés” (nouvelles zonesd’activité, nouvelles implanta-tions, nouvelles opportunitésetc.). Plus qu’un dossierexhaustif, quasi impossible àréaliser, il met l’accent sur despoints saillants, des tendances,des contacts nouveaux.

L’immobilier d’entreprise sur le pôle de Roissy

DOSSIER

A l’occasion de ce dossier“immo”, on vous fait part deprojets d’aménagements oud’installation d’entreprises. Aentendre certains, il faudraiten parler quand lesdits projetssont terminés… D’un autrecôté, on peut comprendre quedans certains cas, les entre-prises veulent rester discrètesavant de communiquer sur desprojets d’installation qui doi-vent faire l’objet de concerta-tion avec les représentants dessalariés, par exemple. Nousrespectons cela. Mais quand“tout le monde en parle”, notredevoir est aussi de vous infor-mer… De même, on ne peutpas écrire tout ce qui se passedans toute notre région…Entout cas, si vous voulez avoirdes infos plus détaillées quecelles que nous publions (onest très informés), pensez ànous demander. Le meilleurmoyen est d’adhérer au Clubdes Lecteurs (voir page 79)

On ne peut pas toujours tout écrire.

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Comment faire pourtrouver l’endroit

“idéal” pour installer son

entreprise ?

La localisation des entreprisesobéit en général à un ensemblede règles et de critères bien pré-cis. Tout dépend aussi de la taillede l’entreprise : une entrepriseavec beaucoup d’employés privi-légiera d’abord les transports encommun ou les possibilités delogement à proximité. D’oùl’importance par exemple deszones desservies par le RER. Unpetite entreprise sera peut-êtremoins sensible (et encore) à cetaspect, mais privilégiera le prixdu loyer ou de l’achat deslocaux. Certaines entreprises ontbesoin d’être “vues”, d’autresnon. Et puis il y a aussi la fisca-lité locale, les connexions hautdébit, l’esthétisme ou la fonc-tionnalité des locaux, et bien sûr,dans tous les cas, les prix…

On peut :

Se promener : C’est ainsiqu’avaient fait les responsablesdu Parisien avaient trouvé un ter-rain pour installer sur la ZA de laVillette-aux-Aulnes, à Mitry-Mory leur nouvelle imprimerie.Ils avaient vu un panneau de la

Semmy (l’aménageur de la ZA)le long de l’A104, ils ont appeléet acheté le terrain. Et ça ne leura rien coûté, en frais.

Se renseigner auprès des orga-nismes publics : en théorie dumoins, et c’est heureux, tous lesorganismes publics veulent aiderles entreprises à s’installer surleur territoire (y compris lesorganismes issus de collectivitéshostiles en principe à la libreentreprise…). Il y a :les chambres consulairesChambres de métiers et chambresde commerce. Il n’y pas, du faitde la division administrative, dechambre consulaire sur le pôle deRoissy proprement dit. Pour le 93c’est la CCIP, à Bobigny, le 77c’es la chambre de commerce deMeaux, pour le 95 c’est cellede… Versailles-Val- d’OiseYvelines, pour le 60 c’est la CCIde Beauvais. Tous ces organismessont éloignés et n’offrent pas spé-cialement d’aide en matière derecherche d’implantation par ici.Et c’est dommage. Mais leschambres de commerce sont ellesencore adaptées à leur mission ?Deux rapports officiels recom-mandant une réforme profondedes CCI (et dénonçant d’énormesabus) dorment dans les tiroirs desgouvernements successifs…Onvous en reparlera à l’occasion desprochaines élections consulaires.

les régionsEnsuite, il y a la région Ile-de-France. Son “bras armé” enmatière d’appui aux entreprisesest l’ARD (Agence régionale dedéveloppement). Elle fait la pro-motion du territoire francilien,fédère des initiatives (c’est ellequi organise le stand “ParisRégion au MIPIM). Mais, àmoins que vous soyez une vrai-ment grande entreprise, elle nepourra guère vous aider à trouvervotre bonheur sur le seul pôle deRoissy. A voir tout de même surwww.parisregion.com . Pour laPicardie, il faut contacter CAPDéveloppement, une émanationde la Datar, située à Charleville-Mézières (08), qui s’occupe à lafois de l’aide à l’implantation enChampagne Ardennes et enPicardie. (03.24.5747.08 etwww.capdev.org). A signaler,pour le fun, que c’est l’ineffableMaxime Gremetz (dit Minime),député communiste et ci-devantsecrétaire du Comité central duPCF, qui devient l’élu régionalchargé des affaires éco enPicardie. On vit une époque for-midable !

les départementsChacun d’entre eux est doté d’untrès officiel “Comité d’expan-sion économique” comme le pré-voit, si j’ai bonne mémoire, uneloi de 1963. Réunissant les“forces vives” du département(Conseil général, Chambresconsulaires, syndicats patronauxet ouvriers, plus parfois quelquesentreprises), ces comités sontchargés globalement de dynami-ser l’économie départementale.C’est un conseiller général,généralement vice président, quipréside le comité. Ici, 4 comitésnous concernent :• pour le Val d’Oise : C’est leCEEVO, que nos lecteursconnaissent bien. Basé à Cergy,

il gère une structure d’accueildes entreprises dans la gare TGVde Roissy. On ne redira pas icitout le bien que l’on pense del’action de ce comité, présidé parle Vice président du Conseilgénéral, Yannick Paternotte. Sivous avez besoin d’informationde tout type, de conseil, y com-pris en matière d’implantationici, n’hésitez pas. Ce sont euxqui sont à l’origine, notamment,de la venue du Japonais Mori-Seki à Roissy Ville, et, récem-ment de la Lytho (voir plus bas).Ce qui est bien avec eux (ils sontcertifiés) c’est qu’on a toujoursune réponse.• Pour la Seine-et Marne : Lecomité s’appelle Seine-et-MarneDéveloppement. Le directeurs’appelle François-XavierDeflout, le nouveau président(PS) est M. Eude. Le siège est àMelun (donc loin) mais la Seine-et-Marne commence à découvrirqu’elle a aussi un gros potentielsur la région de Roissy, d’autantqu’il y a désormais une “entréeEst” et que la future zone duMesnil (voir plus bas) est appe-lée à un grand succès. S&MDéveloppent a aussi un bureau àMeaux et “l’homme de Roissy”chez eux est M. Houit (voir surw w w . s e i n e - e t - m a r n e -invest.com)• Pour la Seine-Saint-Denis,c’est le Comex. Ah ! le comex !C’est un peu compliqué. Leconseil général (communiste) du9.3 n’avait jamais voulu créer decomité d’expansion. C’est l’an-cien patron des patrons YvonGattaz, industriel de Seine-Saint-Denis qui l’a créé, sans leconseil général. Petit à petit,celui-ci est rentré dedans, en lefinançant partiellement.

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10suite page 18

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H ors les filiales commeServair, Air France dontle siège, on ne le rap-

pellera jamais assez, est situé àTremblay (Roissypôle) gèredans le monde entier environ 1million 600 000 m2, toutes sur-faces confondues (1/4 debureaux). La moitié de ce parcest loué, l’autre en propriété.85% sont situés en métropole,dont 80% sur le domaine public.Sur le pôle de Roissy, AirFrance occupe 110 000 m2 debureaux dont 65 000 m2 au totalpour le seul siège, plus de 10000 m2 à Continental Square etplus de 10 000 m2 au Dôme… Et,

en bureaux, il faut rajouter 7000m2 à Paris Nord 2 pour différentsservices centraux, notammentle recrutement. Mais Air France à CDG c’estsurtout 500 000 m2 consacrés aufret, à la maintenance, et auxaérogares. (et 30 000 m2 auBourget !). Ce qui fait un chiffred’espace global de 647 000 m2

sur le pôle de Roissy soit envi-ron 50% du parc métropolitain.

100 millions d’eurospar an…

Et ce n’est pas fini. La grosseaffaire du moment, c’est la

construction de la nouvelle CitéPN sur 33 000 m2 (voir enca-dré). Ensuite, Air France inau-gurera, en 2007, la première nefdes hangars du futur A380. A Air France, c’est la Directiondes Affaires Immobilières (45personnes) qui gère depuis Orlyce parc impressionnant. C’estM. Bertrand Duzan qui la dirigedepuis 1998, en liaison avec lastructure “immo” de chaquecentre de résultat d’AF (fret,maintenance etc.). M. Duzan estun personnage plaisant, quin’hésite pas à communiquer surl’activité immobilière de ce qui,avec la fusion AF/KLM est

devenu la première compagnieaérienne mondiale. Nousl’avons rencontré au MIPIM(voir sa photo page…). “C’estenviron 100 millions d’eurospar an qui sont engagés par AirFrance au niveau des construc-tions neuves”, confie t-il àBénéfice.net. Nous agissons enmaîtrise d’ouvrage, jamais enmaîtrise d’œuvre”, précise t-il.Un tel parc doit représenter ungros budget de maintenance, luia-t-on demandé (on pense tou-jours à nos entreprises du pôlede Roissy, pour qui Air Francepeut constituer un joli marché àelle seule : 647 000 m2 à proxi-

DOSSIER

Air France est un très gros opérateurfoncier et immobilier.

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DOSSIER

mité !) “La maintenance est par-tiellement sous- traitée, répondle Directeur. Notre Directionassumant un rôle fonctionnel auniveau de la définition de lapolitique de maintenance et lesunités décentralisées en sontchargées sur le terrain”. On apris bonne note.

Rapports passionnels…

A lire, dans les Echos, du 22 jan-vier dernier (www.lesechos.fr)une interview plus large de M.Duzan. A propos des rapportsd’Air France avec ADP, M.Duzan répond “qu’ils sont à lafois très bons et très compli-qués, voire passionnels et c’estbien normal quand on sait quenous représentons environ lamoitié de leur chiffre d’affaires.(…) les relations contractuellessont forcément plus délicates(que les relations techniques)…Nous aimerions bien qu’ADPsoit un peu plus sensible au faitque nous contribuons au moinsautant qu’eux au développe-ment de la plate forme deRoissy et donc à la valorisationde ses terrains…”. Ca va, on se sent moins seul…

EV

Pour l’instant “Concorde”, lejournal interne du Groupe AirFrance l’appelle “Cité PN deCDG”, mais puisqu’il faut bienla différencier de l’actuelle... Lacité PN (bâtiment situé près dusiège d’Air France) accueille lesPersonnels Navigants (les équi-pages, formés des pilotes, deshôtesses et des stewards). Lespilotes s’y retrouvent dans desboxes, pour préparer les vols(météo, cartes etc.). Les person-nels commerciaux eux, prépa-rent les vols dans leurs salles debriefing. Or, avec l’évolutionprévisible du trafic d’ici 2010,l’actuelle cité va devenir troppetite. Le comité exécutif d’AirFrance a donc décidé (en janvier

2001) d’en construire une nou-velle, plus grande, dans le pro-longement du siège actuel, àcheval sur les territoires deTremblay (2/3) et du Mesnil-Amelot (1/3). Ce sont les archi-tectes Valode et Pistre (ceux quiont déjà fait le siège d’AirFrance) qui l’ont conçue en l’in-tégrant dans le style existant.

“Coin bisou”

Le chantier a commencé endécembre dernier. Le bâtimentprincipal (un autre est prévupour plus tard) fera 33 164 m2 desurface nette (SHON), sur 7niveaux. A côté va être érigé un

impressionnant parking de 4300places sur une surface totale de105 000 m2, sur 9 niveaux ! C’est un gros chantier : 400 per-sonnes y travailleront et pasmoins de 7 grues de 50 m dehaut seront installées. Le toutsera relié au siège par une passe-relle de 65 mètres qui enjamberala rue de Madrid.

A la clé, des conditions de travailaméliorées pour le personnelnavigant, avec outre les boxes

moyen courrier et long courrier,les 35 salles de briefing, il estprévu des salles de documenta-tion, informatiques, des salles detélé, des salles de déshabillagede maquillage, des salles derepos et même un “coin bisou”(!?? Bénéfice.net envisage unreportage dans les coulisses desPN…) ... Et puis, au niveau 1,une cafét’, un coiffeur, des ser-vices bancaires etc. Les navettesdéparts sont sur 12 quais, enzone réservée ce qui permettral’accomplissement des contrôlessur place. Il faut bien tout ça pour faireface à la concurrence !

Nouvelle cité PN : une cité céleste ?

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13

avant

après

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“According to clients,MIPIM has never beenso global, which great-

ly satisfies us”, a déclaré à l’issuedu salon, Nadine Castagna, direc-trice commerciale et marketing deReed Midem, l’organisateur mon-dial bien connu.

C’est vrai que cette année encore,le MIPIM qui s’es tenu du 9 au 12mars dernier nous a étonné par sacapacité à réunir le gotha de l’im-mobilier d’entreprise. Véritablemarché où se côtoient toutes lesentreprises liées à ce secteuressentiel à l’activité économique.Plus de 15000 personnes venuesdu monde entier ont fréquenté la15ème édition du MIPIM (MarchéInternational des Professionnelsde l’Immobilier), parmi lesquels5501 entreprises participantes(dont 1903 exposants), et 8877“utilisateurs finaux” et investis-seurs.Auxquels il faut rajouter 560 jour-nalistes, dont votre serviteur.Le tout sur 17 720 m2 d’espacesd’expositions du Palais desFestivals, sans compter les innom-brables cocktails et réceptions quise déroulent dans toute la ville deCannes, dans les hôtels, les restau-rants, les appartements luxueuxprivés et les yachts somptueuxloués pour charmer les richesclients.

C’est que toute la cité cannoise etmême ses environs vivent à l’heu-re du MIPIM. Hôtels archi-bon-dés, réservés un an à l’avance (j’aiencore failli dormir dehors…), res-taurants pris d’assaut (comme l’ex-cellent Gastounet et Gastounette oùj’ai mangé une bouillabaisse derêve, voir photo), taxis sur lesdents, hôtesses idem… L’argentcoule à flots ! J’avais, une année,rencontré le directeur commerciald’un gros traiteur du coin, il medisait : “Monsieur, notre principalargument de vente, c’est que noussommes les plus chers !”. Glourps !Conseils en immobilier d’entre-prise (les Auguste Thouard,CBRE, Gémofis, Soprec et autresJones Lang LaSalle, constructeurs,

Le MIPIM fêLe pôle de Roissy y était

“RH” Bernard (à gauche) avec Claude Pernes, maire de Rosny-sous-Bois (à droite)

David Gallienne (Central Parc, Villepinte) et Alexis Bouteiller (Gemofis)

Germain Buchet (Maire de Saint-Witz) et Guillaume Lequette (Sirius)Les élus de Roissy Porte de France au travail

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DOSSIER

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promoteurs, architectes se rencontrentchaque jour, prennent des contacts,des informations, concluent desaffaires. Les collectivités locales (mai-ries, régions, départements…) sont deplus en plus présentes dans ce salon,au point que l’organisateur a prévucette année un symposium des maires,qui a connu un grand succès.Beaucoup d’opérateurs du pôle deRoissy étaient présents. Cette foisencore, le pôle de Roissy était en ordredispersé. ADP, la Seine-et-Marne et laSeine Saint-Denis logeaient dans l’es-pace Paris Région, géré par l’ARD(l’agence régionale d développement).Et un stand regroupant Roissy Portede France, le CEEVO, La communau-té d’agglo Val-de-France et Gonesse,un peu à l’écart, dans un autre espace,

“Riviera”, moins fréquenté. On nepeut que souhaiter, une fois de plus,que le pôle de Roissy puisse êtrereprésenté es qualité dans ce grandMIPIM. Nous préconisons de réunirtous les partenaires autour d’unegrande maquette du pôle, avec CDGau milieu, les pistes, les avions (dontle futur A380..), le TGV, les villes, leszones d’activité existantes, celles enpréparation, les disponibilité fon-cières… Notre magazine Bénéfice.netessaiera encore de convaincre tout lemonde… car tout le monde y gagnera.

EV

fête ses 15 anst, encore en ordre dispersé

DOSSIER

Jila Darabiha (ADP) entourée de Gaston Viens ( à sa gauche, Maire d’Orly) et de M. Duzan, directeur immobilier d’Air France (troisième à sa droite)

M. Holloway (Capital & Continental) et Jean-Marie Charpentier (ARTE)

G. Buchet et Daniel Compiègne (EuroSenlis)

Ma bouillabaisse... Sublime!

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www.mipim.com

en savoir plus:

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Continental Square à

les bureaux dD ans BN 14, nous vous

informions de la décisionde l’entreprise GA de

commencer la construction desquatre nouveaux immeubles quidoubleraient l’ensemble existantconstituant “Continental Square”.Moins de deux ans après, c’estfait. 24 000 m2 de bureaux flam-bants neufs, construits pour sonpropre compte par le construc-teur toulousain bien connu. Bienconnu, mais qui a évolué, depuisson rachat. Nous avons eu l’hon-neur de rencontrer son Directeurgénéral, Samir Rizk, qui a bienvoulu répondre à nos questions(voir encadré).

L’ensemble est imposant. Leconstructeur insiste non sans rai-son sur la localisation exception-nelle des bureaux : “au carrefourdu ciel et de la terre, à la croiséedes voies aériennes, ferroviaireset routières. C’est vrai qu’il n’y apas mieux : au pied de l’aérogare2 (au centre du hub de CDG : 448villes desservies dans 124 pays),à celui du RER, de la gare TGV.Le programme total représente47 000 m2 de bureaux, 1900places de parking, et pas moinsde deux restaurants d’entrepriseintégrés.

Les prix, s’ils ont visiblementaugmenté (ils étaient à 170 eurosle m2 HT HC pour la premièretranche) restent très compétitifspar rapport à Paris ou surtout leséquivalents européens : 193 eurosle m2, pour la deuxième tranche.Les charges ont quand à ellesbaissé : 54,50 euros le m2 au lieude 60,50.A vérifier toutefois. Les com-mercialisateurs sont : AugusteThouard, Jones Lang LaSalle etCushman&Wakefield.

DOSSIER

16

BN : GA est une entreprise qui a bonne réputationsur le pôle de Roissy. Notre magazine a souventévoqué vos constructions à Paris Nord 2, ousur la plate forme aéroportuaire où vousvenez de terminer la deuxième tranchede Continental Square à Roissypôle.Nous, on sait que vos clients ont tou-jours été satisfaits. On sait que vousêtes constructeur, mais pas seule-ment...?

Samir Rizk : GA a en effet beaucoupconstruit sur Paris Nord 2, essen-tiellement des projets "clé enmains", car le produit GAcorrespond tout à fait àla typologie des utili-sateurs de ce parcqui recherchentune grande qualitéd'environnement etde constructionalliée à un soucid'efficacité et de

sobriété. Mais le groupe se positionne égalementcomme promoteur, investisseur et gestionnaire. En

tant que promoteur, GA réalise desbâtiments locatifs soit pour un uti-lisateur final soit partiellement outotalement en blanc. Dans cettedernière catégorie entrent les

projets de Continental Squaresur Roissypôle, qui sera livré ausecond trimestre 2004, et del'Européen sur Bobigny offrantrespectivement 24.000 m2 et

15.000 m2 de bureaux divisibles.Ces bâtiments sont parfois conser-

vés dans la foncière propriétairedu groupe qui totalise un patri-

moine de 300.000 m2 d'im-meubles qualitatifs situés

principalement en Ile-de-France, Toulouse, Lyon

et Strasbourg. Lagestion administra-tive, technique etcommerciale de

Samir Rizk, Directeur général de GA :“Le groupe GA est un constructeur, mais est aussi

promoteur, investisseur et gestionnaire”.

Continental Square1 ere tranche

Continental Square2 eme tranche

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à Roissypôle :

de l’annéecette foncière est confiée à uneautre société du groupe, GAGestion Immobilière, qui assureégalement cette mission pourdes investisseurs institutionnels.

BN : GA est une "vieille" entre-prise. On sait aussi que vosactionnaires ont changé. On avu GA, on parle de GAE...Pouvez-vous nous expliquer ceschangements?

SR : GA est effectivement uneentreprise dont la créationremonte à cent trente ans et quiavait conservé ses actionnaireshistoriques jusqu'en 2002. Lareprise du groupe a été réaliséemajoritairement par laDeutsche Bank, qui a logé saparticipation dans un fondsd'investissement dont elle assu-re la gestion. Aux côtés de laDeutsche Bank, se trouvent ungroupe californien et un groupeisraélien tous les deux trèsactifs dans le secteur de l'immo-bilier d'entreprise. Le change-ment d'actionnaire a accéléréune organisation du groupe endeux métiers différents : sché-matiquement, il y d'un côté l'im-mobilier représenté par lasociété foncière et la société degestion immobilière, et del'autre côté la partie industriel-le représentée par l'entreprisegénérale, les usines de préfabri-cation et les filiales d'équipe-ments, de menuiseries et d'étan-chéité. GAE, ou, encore mieux,GA Entreprise, est l'entreprisegénérale et constitue le fer delance et le principal moteurcommercial du groupe.

BN : Vous êtes le Directeurgénéral, confirmé donc par vosnouveaux actionnaires. Vousavez été élu Manager de l'annéepar les journalistes écono-miques de la région MidiPyrénées. Y aurait-il une"méthode" ou un "style" Rizk?Et quelle va être la stratégie deGA pour les années à venir?

SR : Dans le cadre du change-ment d'actionnariat, l'équipedirigeante, a été entièrementreconduite à la seule exceptiondu départ à la retraite desanciens actionnaires dirigeants.Les résultats obtenus justifientla confiance placée en elle parles actionnaires et qu'elle s'ap-pliquera à conserver. Je ne suisque l'animateur de compétencesmultiples qui se sont épanouiesau sein du groupe depuis denombreuses années. Mais enmême temps, le groupe se rajeu-nit et se renouvelle. Nous avonsnotablement augmenté notreprésence commerciale en Ile-de-France et sommes en train derenforcer notre bureau d'études.Nous avons également investidans nos usines de préfabrica-tion et développé un nouveauproduit le Leiga 2, plancherprécontraint combinant lesavantages du plancher alvéolai-re et la qualité de la finition. Lastratégie que nous avons miseau point avec nos nouveauxactionnaires est une stratégie decroissance pour l'entreprisepréservant sa performance.Nous restons en même tempspositionnés pour de nouvellespromotions, que ce soit enrégion parisienne ou en provin-ce, en profitant des importantsmoyens financiers de nosactionnaires.

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C’était sûr que ça ne marcheraitpas. Nous avions écris ici, àl’époque que c’était le mariagede la carpe et du lapin. Du coup,pas de stratégie claire, peu deprofessionnalisme, valse desdirecteurs et des présidents, sou-mis aux compromis, et, au final,action paralysée par la présencedes financeurs communistes(récemment F. Asensi, mairePCF de Tremblay est rentré auConseil d’administration, c’esttout dire). Comme exemple decontact, ça donne ça (noté le 11février dernier) :

- Bonjour, je suis Eric Veillon, jesouhaite parler à Hervé Mahot.- Ah, il est en congé jusqu’àlundi- Ah bon, puis-je parler à M.Cordelier- Euh, c’est moi, j’suis occupé,on a pas de secrétaire…

- Ah ! Vous vous souvenez demoi ? J’ai appris que vous étiezle nouveau directeur --duComex… Bon, je peux vous rap-peler ? -Oui, bon, lundi prochain…Le lundi d’après : pas moyen. Jelaisse tomber. Mais une sourceinterne me disait récemment :“ça s’arrange…”. On leur sou-haite. Le nouveau vice présidentchargé des affaires éco est lemaire socialiste de Bondy,Gilbert Roger. On verra bien.• Pour l’Oise. C’est la Semoise,société d’économie mixte dudépartement qui fait office decomité d’expansion, dont lesiège est à Beauvais. On ne lesconnaît pas trop. Ils ont un site :www.semoise.fr, qui est censévous aider dans vos futuresimplantations. Le problèmec’est, par exemple, que le siten’indique même pas EuroSenlis,

la zone d’activité bien connuesituée le long de l’A1 (voir plusbas). L’Oise est passée à gauche :pas mieux que l’alternance pourrégénérer…

Les SEM (société d’économie mixte)

Comme leur nom l’indique, cessociétés sont mixtes, en fait ellesallient le secteur public (départe-ment ou commune), majoritaire,et des “privés” (entreprises, etc).Les second sont souvent lescopains des premiers et lycée deVersailles. Elles ont souvent un rôle d’amé-nagement et, parfois, de com-mercialisation des terrains oulocaux. Exemples : la SEMAVOpour le Val d’Oise, la SAGE(Tremblay), Aménagement 77pour la Seine-et-Marne (c’estelle qui gère la ZI de Mitry).

L’AFTRP

C’est une agence d’Etat(Agence Foncière et Techniquede la Région Parisienne) qui faitde l’aménagement foncier eturbain. C’est elle qui a créé etaménage Paris Nord 2. Mais elleest présente aussi sur Gonesse(ZAC des Tulipes), Roissy :(Roissyparc International) etVilleparisis (ZAC del’Ambrésis). Elle vend les ter-rains qu’elle aménage (voir lapub). Le contact c’est M.Clément, au 01400439.

Les communes ou les communautés.

Chaque ville d’importance amaintenant son service du déve-loppement économique. Leuractivité est variée et en généralles moyens qu’ils ont permettent

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suite de la page 10

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Euro-Senlis un parc d’affaires dehaut standing.Le parc d’affaires Euro-Senlis, nouvelélan économique du sud de l’Oise,offre aux chefs d’entreprises lesatouts d’un parc d’activités au coeurdes trois forêts à seulement 15 mn deRoissy CDG et 30 mn de Paris.

Euro-Senlis c’est :20 hectares immédiatementconstructibles pour bureaux et activi-tés soit 80 000 m2 de droit à bâtir.

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de déterminer l’importance quedonnent les élus à ce secteur. Encas d’intercommunalité (com-munauté de communes commeà Roissy ou communauté d’ag-glomération comme Val-de-France – Sarcelles et ses voi-sines-) les communes ont délé-gué le développement écono-mique aux communautés.Lorsque le service marche, c’estcertainement la meilleure sour-ce d’information publique pours’implanter. Les “services éco”tiennent en général à jour unebourse des locaux et ils sont aucourant des projets sur leurs ter-ritoires. Rappel important : serenseigner sur les taxes locales,différentes selon les communeset les départements (le mieuxest de regarder sur notre carteRoissy 2015).

Se renseigner auprès des opé-rateurs privés : aménageurs,commercialisateurs, centred’affaires...Le plus intéressant est des’adresser directement soit auxpropriétaires, soit aux aména-geurs. On peut bien sûr vousrenseigner la dessus : on lesconnaît presque tous. On peutciter comme ça, RichardRenouard, Serge Drago(Latitude), au Thillay, GérardCouffignal à Roissy, et bien sûrnos amis de Sirius AMB (voirpub en couverture), mais aussiSocomie (Paris Nord 2), M.Panhard(Etoile Développement).

Mais la plupart du temps il vautmieux passer par les profession-nels de la vente ou de la locationque sont les “commercialisa-teurs” (ou conseils immobiliers).

DOSSIER

19

Fondé en juillet 2000 parLionel Le Vexier, un anciend’Auguste Thouard et quelquesamis, l’aventure d’Entrepotonlineressemble à une success story.Ce cabinet conseil en immobi-lier, centré sur les entrepôts etles locaux d’activités, faitaujourd’hui partie du “TOP 5”de la profession : environ 2millions d’euros d’honorairesen 2003 pour une équipe de 20personnes. “Ca va très bien”,confirme L. Le Vexier. Leurprincipale innovation a été leursite internet : www.entrepoton-line.com , qui a l’immenseavantage de diffuser largementla description du produit, ainsi

que les prix. C’est intéressantcar d’ordinaire, les commercia-lisateurs se contentent d’unpanneau avec un numéro detéléphone et bien souvent lesprix indiqués consistent en un“nous consulter” bien vague.Sur leur site, avant même de lescontacter, tapez le nom d’uneville et visualisez tout de suitele bâtiment (photo) et toutes lescaractéristiques précises del’affaire. Y’a pas mieux.Entrepotonline est présent enIle-de-France, en Picardie, àMarseille, Bordeaux etToulouse, et vient de lancer“EOL commerces”.

Un conseil pour les offres :www.entrepotonline.com :

ça va très bien !

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Il y en a beaucoup et ils sontconnus car ils mettent desgrands panneaux un peu par-tout. Ce sont les AugusteThouard, Jones Lang LaSalle,CBRE, FPD Savills etc. Biensûr, il y a des honoraires àpayer (en général 15% du loyerannuel pour les locations),mais l’avantage avec eux c’estqu’ils ont sûrement, dans leurportefeuille, le local ou le ter-rain qu’il vous faut. Beaucoupde bouleversements dans lecapital de ces grands groupessouvent internationaux.Presque tous sont contrôlés pardes banques, désormais.L’intérêt de passer par euxdépend souvent de la compé-tence et de l’implication del’homme chargé du secteur :beaucoup sont bons, mais onvous citera en particulier Eric

Matthieu (Socomie) ou AlexisBouteiller (Gémofis). Une mention particulière cettefois pour “Entrepotonline”,spécialisée dans les locauxd’activité (voir encadré).

Un mot sur les centres d’af-faires. Le principe est le sui-vant : vous pouvez louer facile-ment des bureaux à la journée,au mois, à l’année ou plus.Bien pratique quand on com-mence. En plus, vous avez desservices : permanence télépho-nique, courriers, salles deréunions etc. Les plus connussont Régus et Multiburo, auDôme à Roissypôle, mais il yaussi, à Roissy Ville,Médiatrans, très eff icace :www.allomedia.com .

Encore des chantiers partoutsur l’aéroport. A Roissypôled’abord. La cité PN d’AirFrance (voir page 12 ), le dou-blement de Continental square(voir page 16 et notre couvertu-re), l’aménagement d’un “mailpaysager” (2005). Sur les zones“aériennes” une première“nef ” de 10 000 m2 pour l’A380 (ouverture 2006, dans lazone d’entretien), la fin de latroisième tour de contrôle, lechantier du futur terminal S3,la réhabilitation de l’aérogare1, réaménagement des bâti-ments de fret (G1XL d’AirFrance, fret 2 et 3), le “canacu-be” à coté du Cana (près de la

première tour de contrôle)appelé comme ça, me dit unesprit frondeur d’ADP, “parcequ’il ne peut y avoir de cana bisici”…

Est prévu aussi l’aménagementd’une nouvelle zone logistiqueà l’Est de CDG et la premièrephase d’un ensemble debureaux de 7000 m2 (avec 400places de parking) pourSOGARIS.

Jila Directeur !

Toujours dur d’avoir des infossur l’immobilier d’entreprisemais on note des progrès.

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Jila Darabiha (voir son interviewdans BN 16) a mis en place sonéquipe et le département immo-bilier a été promu au rang deDirection, faisant d’elle uneDirectrice, pardon, un Directeur(tiens ?). Félicitations ! Mais pasmoyen cette année de connaîtreles prix de location des bureauxou des entrepôts (“Jila ne souhai-te pas communiquer sur lesprix”, m’emaile t-on). Etonnant.Quant à savoir s’il y a des locauxdisponibles, on a essayé, à plu-sieurs reprises, de téléphoner (ano-nymement) au 01.49.75.14.15 :pas moyen… Dans la note quinous a été adressée, la nouvelleDirection se fixe comme objectifde “satisfaire au mieux nosclients”. Ca s’appelle le change-ment dans la continuité…

Un Centre commercial àCDG ?

Ca fait longtemps qu’on entendparler de ça. C’est normal.L’aéroport et son appendice,Paris Nord 2 représentent envi-ron 100 000 mille personnesqui y travaillent, souvent enhoraire décalé. Le problèmedes services à la personne a étésoulevé d’une manière récur-rente, notamment par les syndi-cats de salariés. Le centre com-mercial le plus proche estParinor à Aulnay : surfréquenté! Les gens se garent même surla route d’accès pour aller faireleurs courses. Et Usine Centerà Paris Nord 2 réalise sesmeilleures ventes le dimanche.L’idée de faire un centre com-mercial n’est donc pas banal.

ADP l’a relancée, sur l’espacedisponible à Roissytech, sur lesterritoires de Tremblay et deRoissy. Les maires deTrembaly et de Roissy ont étéapprochés sur ce projet. Le pré-sident de la communauté decommunes Roissy Porte deFrance (M. Renaud, par ailleurs1er adjoint de Roissy) n’étaitpas très content, au MIPIM, dece projet qui, en gros, laissaitles parkings à Roissy et lesconstructions à Tremblay.Voulant en savoir plus), jedemande à Jiladirectrice…Elleme rappelle. 1/2 heure au tél. :pas moyen de savoir si elleconfirme le projet, ou pas. (il ya à peu près 500 personnesdans le microcosme polede-roisséen qui sont au courant duprojet. Je vous épargnerai la

teneur réelle de la discussion).

Or, juste avant, le jeudi 15 avril

avait eu lieu une réunion en

mairie de Roissy avec Jila, son

staff, des esquisses du projet,

M. le Maire, sa directrice géné-

rale, M. Renaud etc…Joint au

téléphone après, celui me

confie : “au départ, j’étais pas

au courant. J’avais appris ce

projet par la presse. J’étais

étonné. Mais après la réunion,

là, j’étais content. Vous com-

prenez, je suis président de la

Communauté de communes, et

président du SIEVO. On ne

monte pas un dossier comme ça

sans consulter”.

Sans commentaires…

suite page 46

DOSSIER

Saint-Soupplets( Nord Seine-et-Marne, 3000 habitants)

Offre aux entreprises un cadre remarquable :• située entre l’aéroport Charles-de-Gaulle et la ville de Meaux• une zone artisanale et industrielle accueillante (PME, Aréva,

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des entreprisesLa commune lance en 2004 :

• Un restaurant inter-entreprises (250 personnes)• la video surveillance de la zone d’activité

Renseignements :Mairie de Saint-Soupplets : 01 60 01 50 49 • www.saint-soupplets.fr

une extension de 4 hectares, destinée à accueillir deux grands établissements et un programme PME

De son coté, le Syndicat mixte de la Goële prévoit, dans le cadredu schéma directeur d’Ile-de-France et dans le prolongement dela ZA de Saint-Soupplets, une extension de la zone d’activité.

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Anotre connaissance, c’est,sinon une révolution, du moinsune première juridique. Avec

le vote de la loi Le Grand (du nom duSénateur qui l’a proposée) c’est lapremière fois que des entreprisesseront associées es qualités, à lagestion de fonds publics (si l’onexcepte le cas des chambres consu-laires et autres organismes profes-sionnels)

L’Assemblée nationale a adopté défi-nitivement le 10 février dernier, la loiportant création des communautésaéroportuaires. Cette loi met en placeun nouveau type d’établissementpublic administratif (EPA), les “com-munautés aéroportuaires”, qui asso-cieront les élus d’un côté, et les entre-prises de l’autre, dans un système de“gouvernance” territoriale visant à

améliorer les rapports entre les diffé-rents acteurs qui composent le terri-toire situé autour d’un grand aéroport,dans une optique de “développementdurable”, comme on dit maintenant.Autrement dit, concilier développe-ment économique et social et respectde l’environnement.

A l’Assemblée nationale, la loi a étévotée par les groupes UMP et UDF,les socialistes s’abstenant au final (ilsauraient voté pour si davantage defonds avaient été dégagés immédiate-ment), les communistes votant contre.

Bénéfice.net revient, comme on vousl’avait promis, sur la genèse de cetexte qui, s’il est suivi d’effet, devraitdonner au pôle de Roissy les moyenspolitiques, humains et financiers quipermettront de galvaniser le succèsd’une région, à cheval sur quatredépartements, qui s’était faite pourainsi dire toute seule ; avec les avan-tages et les inconvénients de cet étatde fait.

Nous nous réjouissons vivement duvote de cette loi qui, comme nousl’avons espéré et écrit souvent, vaapporter officiellement au pôle deRoissy le consensus politique etsocial qui, de fait existait virtuelle-ment.

On va vous la jouercomme une pièce (comédie ? drame ?)

en trois actes

Prenez (vraiment) le temps de lire toutça : vous comprendrez tout le schmil-blic, facilement. Plus d’explications ?M’appeler au 01.48.60.69.88 ou email :[email protected] : pas deproblème.

“i l n’est pas question de créer ex

nihilo un organe représentant un nouveau

degré de supracommunalité, encore moins

une nouvelle forme de collectivité locale,

mais bien de définir un lieu de concerta-

tion et de choix d’actions permettant à

l’aéroport de mieux valoriser le territoire

alentour, et au territoire de mieux rentrer

dans la logique du développement de

l’aéroport”.(Extrait du rapport du sénateur Legrand au premier ministre)

L’aéroport Charles-de-Gaulle est au cœur du Pôle de Roissy

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PÔLE DE ROISSYAvec la loi instituaLes entrepri“gouvernanc

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On en sait quelque chose, ici, ledéveloppement (pourtant prévi-sible) de l’aéroport Charles-de-Gaulle, a fait naître des contra-dictions apparentes : développe-ment économique fort, investis-sements publics et privés impor-tants, créations d’emplois fulgu-rantes, enrichissement fiscal decertaines communes. Mais aussi :absence de “gouvernance” cen-trale au pôle, alors qu’on auraitpu prévoir, dès les années 60, unEPA, à l’image de ceux desvilles nouvelles. Mais la perspi-cacité (réelle) des planificateursde l’époque n’est pas alléejusque là. Le pôle de Roissys’est donc fait par une juxtaposi-tion d’initiatives diverses : l’Etatau travers d’ADP ou del’AFTRP (Paris Nord 1, ParisNord 2) et des gros investisse-ments routiers, la Chambre deCommerce de Paris avec sonparc d’expositions de Villepinte,certains départements (seulexemple, en fait, le tronçon A104 Cergy-Roissy, financé parle Val d’Oise), certaines com-munes (zones d’activités, équi-pements divers), la région Ile-de-France, dans une moindremesure, et tardivement. Et sur-tout, initiatives et investisse-ments privés.Résultat : une effervescence

économique formidable maismal gouvernée : - des communes devenues ultrariches parce que leur sont littéra-lement tombés du ciel des équi-pements et des entreprises, sansqu’elles n’y soient pour rien (ex :Roissy, Mauregard, Le Mesni-Amelot, Tremblay) et des com-munes pauvres qui supportentl’augmentation de la population.Il n’est qu’à comparer l’évolutiondes potentiels fiscaux par habi-tant et le train de vie, les investis-sements de ces communes à ceuxde leurs pauvres voisines pour seconvaincre du caractère injuste del’absence de partage réel de cettemanne fiscale. A côté des com-munes riches, les communes“pauvres” supportent l’urbanisa-tion et la charge de populationsnouvelles dues en grande partie àl’aéroport et à ses “satellites”(Paris Nord2 et les autres zonesd’activité), mais sans recevoir lestaxes locales monopolisées par la“bande des quatre”. Et ce n’estpas le timide Fonds départemen-tal de péréquation de la Taxe pro-fessionnelle, qui arrange leschoses.

- une urbanisation galopante,à l’initiative des maires, qui n’ajamais pris en compte lescontraintes de bruit, l’Etat lais-

sant faire. A la décharge desmaires, et même de l’Etat, lademande de logement à proxi-mité des emplois, bruit ou pasbruit, a toujours été forte de lapart des habitants et des tra-vailleurs (nouveaux venus) dupôle.

- Une impréparation coupableà l’emploi et à la formation, cequi a contribué à frustrer lespopulations riveraines touchéespar un chômage supérieur à lamoyenne nationale. Jusqu’en2000, pratiquement pas un éta-blissement de formation lié auxemplois et aux métiers, émer-gents ou non, de la plate formeaéroportuaire de CDG. Ceux-cisont passés de 38 360 en 1990 àplus de 75 000 en 2004. Lesoffres d’emplois, elles, pas-saient, d’avantage que lesavions, au dessus de la tête desriverains. L’information auniveau des emplois et de la for-mation était inexistante, l’ANPEétait en apnée, l’AFPA ignoraitce qu’était (et où était) le pôle deRoissy : nous l’avons biendémontré dans notre glorieuxBN 4 (page 25/26)

- Des transports publics com-plètement inadaptés à l’impor-tance du bassin d’emploi (mal-gré l’imagination louable, maistardive et très coûteuse,d’Allobus), ce qui venait ajouterà la difficulté d’accès à la plateforme, que ce soit pour lespopulations du sud, ou, pire, del’ouest du pôle, l’Etat (et larégion) se hâtant lentement pourconnecter le réseau RER au Vald’Oise.

- Des rapports détestablesentre l’autorité aéroportuaireet les riverains: on se souvien-

dra de l’excellent rapport parle-mentaire du député J.P Blazy,maire de Gonesse, qui dénon-çait, en 1999 : “Autour de l’aé-roport de Paris, l’histoire desrelations entre les citoyens et(ADP) a été marquée par unedégradation constante, néeexclusivement de l’attitude dugestionnaire de la plate-forme,qui pendant de nombreusesannées, opposa morgue etmépris aux demandes et inquié-tudes des populations”. On peutajouter à cela une attitude her-métique sur l’informationconcernant les travaux et lesachats d’ADP, ou encore uneattitude “monopolistique” et bri-mante quand il s’agit du déve-loppement économique endehors de la plate-forme. Ce quevient de démontrer avec éclat lerécent arrêt de la Cour de cassa-tion qui vient de condamner letrop fier établissement public etconfirme, après des années delutte des hôtels riverains deCDG en déclarant, que ADP“fausse le jeu de la concurrencesur le marché de l’hôtellerie etconstitue un abus de positiondominante”…

- Une communication externeou interne inexistante (mis àpart le Val d’Oise, qui, depuislongtemps se sert du pôle deRoissy pour valoriser l’attracti-vité de son territoire, avec lesuccès qu’on lui connaît) sur lesatouts et la valorisation d’unpôle d’activité pourtant devenu,dans ces années, le premier ou ledeuxième plus dynamique deFrance, sinon d’Europe. Mêmeles chambres de commerce secontrefoutent de Roissy :aujourd’hui encore, il n’existepas de représentation consulairedigne de ce nom sur le pôle (à

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PÔLE DE ROISSYant une Communauté aéroportuairerises participeront à la ce” du pôle de Roissy

Acte I :Le pôle de Roissy au

XXè siècle avant Le Grand

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part peut-être la Centre de for-mation de la CCI du Val d’Oiseà Gonesse)! Au MIPIM, grandsalon mondial pour l’immobi-lier d’entreprise qui se tientchaque année à Cannes, le pôlede Roissy n’est pas représentéen tant que tel, malgré l’incon-testable attractivité mondialeque représente la région aéro-portuaire et ses opportunitésfoncières, rares en Europe.Quant à “Entre Voisins”, lafeuille d’ADP diffusée à descentaines de milliers d’exem-plaires, c’est “la voix de sonmaître” et n’a aucune crédibili-té, c’est normal.- Le tout arrosé d’une déma-gogie politique de la part denombreux partis politiques (àdroite comme à gauche, maisplus à gauche) et élus, qui cra-chant dans la soupe pour cer-tains, hurlaient contre ADP(pourtant générateur d’unemanne fiscale pour eux), touten continuant à délivrer à tourde bras des permis de construi-re, et allaient aux élections enchauffant le corps électoral àblanc sur le problème (relatif,on le sait) du bruit en disant :“votez pour moi, y’aura moinsde bruit”.

En 1998, les chosescommencent

à bouger

La gauche est au pouvoir depuis1997 : c’est une surprise et c’estdû plus au résultat des finesanalyses des éminents stratègesde l’Elysée qui avaient préconi-sé la dissolution, qu’à autrechose. J.C Gayssot, dont le parti(PCF) avait hurlé contre lesnouvelles pistes de Roissy,

pourtant prévues depuis l’origi-ne de l’aéroport devientministre des transports, D.Voynet, opposante quasi hysté-rique au transport aérien (saufquand elle part à La Réunion…),ministre de l’aménagement duterritoire. On aurait pu s’at-tendre à la fin du développe-ment de Roissy, à l’interruptiondes travaux des pistes en cours,puisque toute la nouvelle majo-rité, PS en tête, était contre. Etben non. Sur ordre de Jospin,J.C Gayssot prend le dossier enmain, organise une “tableronde” rassemblant toutes les“parties” : associations de rive-rains, milieux d’affaires, ADP,compagnies aériennes, etc. Jem’en souviens bien, j’en faisaispartie au nom du Club desEntreprises qui venait d’êtrecréé à Tremblay (je me souviensbien de la présence de PierreGraff, actuel patron d’ADP,alors chef de la DGAC). EtGayssot, avec son talent, il fautle dire, et son art de la séman-tique (et de la dialectique ?),

emballe tout le monde, annoncein fine qu’il n’y aura pas deuxpistes supplémentaires, mais 2“doublets de pistes”, autrementdit 4 = 2. Ca marche. Gayssotest sans complexe et souhaite“Capter le plus de trafic aérienpossible” (voir BN n°3). Les“associations de riverains”,chouchoutées, ravies d’êtrereçues dans les palais de laRépublique, avalent la cou-leuvre avec autant de plaisir quebeaucoup d’entre leurs diri-geants avaient roulé pour lagauche pendant la campagnedes législatives. Ni Blazy, niNicole Bricq (77) nouveaudéputé (PS), pourtant élus lar-gement sur leur opposition auxpistes ne démissionnent (ilsauraient pu le faire, quitte à sereprésenter dans la foulée, pourmarquer leur vraie oppositionaux pistes, mais ça…).Sont prévues des mesures d’ac-compagnement en faveur desriverains, notamment la créationdu GIP Emploi (voir plus bas).

Fiscalité locale : un léger mieux

De leur coté, la ville de Roissyet son maire avaient créé, dès1994, la Communauté de com-munes Roissy Porte de France,qui a permis à Roissy-en-Francede partager ses revenus extraor-dinaires avec maintenant 14communes voisines.

Le 3 décembre 1997, le sénateurLachenaud, (Val d’Oise, ancienprésident du conseil général),est missionné par Bernard Pons(ancien ministre RPR des trans-ports). Il s’appuie sur les rap-ports précédents (Douffiagues etCarrère) et les travaux de la“mission Roissy” et rend un rap-port à J.C Gayssot (nouveauministre PCF des transport) quipropose une meilleure réparti-tion de la taxe professionnelle,basée sur une logique de finan-cements de projets au traversd’un fonds (le FIDESE) quin’aura pas de suite et un aména-gement des taxes aéroportuaires,mais l’ensemble reste timide,loin des propositions initialesqui seront reprises, de fait et enpartie par la proposition LeGrand.

Fin 1999, M. Blazy, député,maire (PS) de Gonesse fait voter(à l’unanimité des groupes poli-tiques de l’Assemblée nationale)un amendement à une loi definance rectificative qui crée leFCNA (Fonds de compensationdes nuisances aéroportuaires)alimenté par 40% des Fondsdépartementaux de péréquationde la taxe professionnelle(FDPTP) et une contribution“volontaire” d’ADP. Cela se tra-

PÔLE DE ROISSY

Eric Veillon et JC Gayssot, alors ministre des transports

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PÔLE DE ROISSY

duit par une diminution impor-tante (17 millions de F dans unpremier temps) des ressourcesde la Communauté de com-munes Roissy Porte de France.Son président d’alors, AndréToulouse, maire de Roissy,dénonce violemment et publi-quement “une manœuvre finan-cière grotesque”, lors de la pré-sentation de ses vœux le 7 jan-vier 2000 (voir l’excellentarticle dans BN 6 page 11). Cefonds opère une redistributionentre les communes. “Un sau-poudrage” pour certains, alorsque d’autres, comme le sénateurLachenaud (et le sénateur LeGrand) préfèrent une logique definancement de projets. C’est làque se situe la divergence (voirl’avis de M. Blazy plus bas) :partage ou pas et si il y a parta-ge, comment dépenser l’argent :en le transférant directement auxcommunes ou financer des pro-jets communs. C’est la deuxiè-me solution que prévoit la loi LeGrand.

Environnement et rela-tions avec les riverains :des mieux et des moinsbien

L’ACNUSA, autorité indépendan-te pour lutter contre les nuisancessonores aériennes est créée. Elleapplique des amendes aux pilotesou aux compagnies qui ne respec-tent pas les procédures. ADPvenait d’ouvrir à Roissy la Maisonde l’environnement, initiativelouable qui, même si elle est à cejour, à mon avis, insuffisammentexploitée, permet de communi-quer sur le monde de l’aéroport, safondation, son fonctionnement…Mais peu après, ADP crée un

département “coopération éco-nomique et sociale”, doté pour-tant de moyens considérables,mais qui les transforme en“shows”, en coquilles vides ouen opérations de relationspubliques (mal vécues). Ce“département” combat depuis ledébut et sans vergogne les initia-tives que notre agence VPP ainventées, comme le “carrefourdes achats”, (dont le conceptnous a été carrément volé) oùmême, récemment et avec desmoyens abusifs dont on prendrale temps de rendre publics, notrepropre journal Bénéfice.net caril déplait à un certain et mesquin“establishment adépien”. Onredira ici tout le mal qu’onpense de ce “département” quifait (ou a fait ?) mal et à grandsfrais d’argent public ce qu’iln’avait pas à faire. On ne veutpas vous lasser, chers lecteurs,sur ce sujet et on vous renverrasur les 4 pages d’explicationsparues dans le Bénéfice.netn°15 qui, et pour cause, n’ontjamais été démenties ! Jusqu’àrécemment, la com’ d’ADP aoscillé entre démagogie, cares-sage des “riverains” dans le sensdu poil, autojustification et noninformation. Il est temps d’arrê-ter ! Il faut voir, dans les futuresmissions de la Communautéaéroportuaire, le volet “informa-tion/communication” mis enplace : c’est une constatation duParlement que la communica-tion a été mauvaise jusqu’à cejour.Récemment, Air France s’estmis dans la danse en créant uneassociation Roissy- Pays deFrance, qui veut faire plein dechoses : culture, développementéconomique… On n’a pas enco-

re tout compris sur cette associa-tion, sinon que c’est un lobby(pourquoi pas) au service d’AirFrance et qui fait de la “retape”auprès des entreprises et des col-lectivités locales en leur disant“adhérez à notre association,nous sommes “Air France”…Les apparatchiks de la com’d’ADP en sont jaloux ! Bah ! Camontre que le pôle de Roissy,maintenant, ça se vend bien. Onne peut que s’en réjouir…Enfin, Roissy Entreprise (voirdans ce numéro), associationindépendante de tout lobby, hor-mis celui, justement, des entre-prises, créée en 1994 se recentresur ses objectifs : être un lieu decontacts et de rencontres d’af-faires et être le porte parole légi-time des milliers de PME dupôle.

Communication : Carte Roissy 2015 etBénéfice.net

En 1997 la première carte dupôle de Roissy, est éditée parnotre agence VPP. Un succès,salué par tout le monde, maisdéjà combattue par le fameuxdépartement d’ADP (le tristesire Guérin, pour ne pas le nom-mer) : le sigle d’Aéroports deParis ne figure pas sur la carte,pire, il prend contact avec uneagence concurrente (qui nous aprévenu…) pour essayer d’enéditer une autre… Cette carte, etles éditions qui ont suivi (2001,2004) n’est ni plus ni moins quela prise en compte du territoirede ce qui allait devenir peu ouprou, la communauté aéropor-tuaire. En réalisant cette premiè-re carte, nous avons eu l’idée delancer le magazine Bénéfice.net.

Nous étions alors convaincuque, d’Est en Ouest, du Nord auSud, les acteurs économiques,politiques et sociaux de larégion de Roissy étaient liés pardes intérêts communs. Le succèsdu magazine (23 000 exem-plaires gratuits, financé par de lavraie publicité, (et non par deslobbys comme celui d’ADP) dèssa création en juillet 1998 etmalgré les vaines tentativesengagées pour le “couler”, toutcomme le succès commercial dela carte Roissy 2015, (affichéepartout) démontrent la cohéren-ce territoriale du pôle de Roissy.

Formation et emploi :création du GIP

Pour tenter de mieux faire profi-ter les populations riveraines desretombées économiques etsociales, Gayssot crée le GIPEmploi (Groupement d’intérêtpublic), sorte de tour de Babelréunissant politiques, préfets,Medef, syndicats, Chambres decommerce, conseils généraux,quelques maires, ADP…. L’idéeest de faire avancer l’informa-tion sur l’emploi et la formation.Est nommé à sa direction,

Le 1er numéro de Bénéfice net Juillet 1998

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Nouredine Cherradi, un anciende l’AFPA, bien vu à gauche, etqui avait fait ses preuves à la têtedu GIP “Stade de France”. Un des premiers présidents duGIP (celui-ci a une présidence“tournante”, pour plaire à tout lemonde) Daniel Brunel, vice pré-sident (PCF) de la région Ile-de-France, découvre la probléma-tique de “Roissy” et s’investit.Fort de ses attributions (il estchargé, au sein de l’exécutifrégional, de la formation profes-sionnelle), il initie quelquesactions qui connaissent le succèscomme l’installation d’une unitéde formation en maintenanceaéronautique à Bonneuil (CIFTAéro), fait inscrire un “volet ter-ritorial Roissy” au contrat deplan Etat région, même si celan’a servi à rien car l’Etat n’a riendonné. N. Cherradi, qui disposede peu de moyens, mais qui estun gros travailleur en mêmetemps qu’un passionné du sujet -qu’il a bien compris - multiplieles initiatives, crée avec succèsl’Aérosalon, organise des petitsdéjeuners de travail avec les dif-férents acteurs, engage desétudes sur les langues, le trans-port, la sûreté, se mêle de la pré-paration du contrat de plan Etat-Région… Au point que certainss’émeuvent de ce qu’ils considè-rent comme de l’activisme. Maisà la décharge du GIP, on peutdire que celui-ci comblait unvide, pour ne pas dire un manque :celui de la concertation et desidées, à défaut d’action réelle. Or, non seulement les moyens duGIP sont limités, mais sa compo-sition (une usine à gaz) faitqu’elle met en jeu des acteursqui ne sont pas dans le coup : parexemple, le dernier Président du

GIP était le maire de …LaCourneuve, et que fait partie duConseil d’administration lemaire… du Raincy. Le présidentde cette année est un…ingé-nieur-maison d’ADP (il vient deremplacer le fameux Guérincomme chef du service“Coopération…”), engagé politi-quement (il est maire adjointsocialiste à la mairie du 14èmearrondissement de Paris. Il en ale droit, et nos lecteurs-riverains-citoyens ont aussi le droit de lesavoir). Quant aux syndicalistes,on se demande réellement cequ’ils font là et à quoi ils ser-vent…

L’EPA Plaine de France :une réponse bureaucra-tico-politique (qui neconcerne pas la problé-matique de Roissy).

Début 2002, l’Etat, (ou plutôtla technostructure) crée, enalliance avec l’administrationcommuniste du 9.3 (voir notreBN n° 13 page 28) et l’étrangeaccord du 9.5 un drôle d’EPA(établissement public adminis-tratif) censé s’occuper dans unpremier temps du pôle deRoissy mais qui sera étendu àla “Plaine de France”, en faitun territoire incroyable qui vade St-Ouen à Louvres maislaisse de côté la moitié de lacommunauté Roissy Porte deFrance (n’est pas M. Nahon,maire de Villeron ?) et l’en-semble de la Seine-et-Marne.Deux ans après, à part des“études”, dont l’une- magistra-le…- sur les “orientations pay-sagères”, la montagne a accou-ché d’une souris, comme nousle prévoyions. Il faut visiter

leur site internet ( www.plaine-defrance.fr ) : l’EPA y est pré-senté comme “un grand des-sein”… Allez sur “Observatoireterritorial” et vous saurez quecet observatoire, “demandeforte des partenaires de lastructure publique de partena-riat” (sic) “sera présenté souscette rubrique très prochaine-ment”. A la rubrique “Dispositifd’aide financière” on lit : “Trèsprochainement sous cetterubrique, l’EPA Plaine deFrance vous informera de l’en-semble des aides et dispositifsfinanciers utiles aux porteursde projet… Nous vous remer-cions d’avance pour votrepatience”.Deux ans après, la messe estdite… Un rappel : ledit EPAcoûte 20 millions de F par anen fonctionnement et emploieune vingtaine de salariés, dontun nombre impressionnant de“chargés de mission” et autres“porteurs de projets”. Voici cequ’il ne faudra pas faire avec lafuture Communauté aéropor-tuaire…

Le rapport Gonnot :pas de troisièmeaéroport.

Roissy reste toujours un pro-blème, sur fond de troisièmeaéroport attendu-pas-attendu-décidé-refusé, (Jospin avaitfini par confier le dossier à la“Commission nationale dedébat public” voir BN 9) etaussi d’élections diverses. Enjuillet 2003, la Commissiondes affaires économiques del’Assemblée nationale publieun rapport d’information suiteà une mission dirigée par

François-Michel Gonnot, dépu-

té de l’Oise, qui conduit à

l’abandon du projet de troisiè-

me aéroport. Un rapport inté-

ressant sur le plan de l’infor-

mation car il rappelle les prévi-

sions officielles, fournies par

ADP, de développement de

CDG, à l’horizon 2010 : après

l’aérogare S3, actuellement

en construction, il est prévu

la construction du “S4, paral-

lèle au S3 qui pourrait

accueillir 8 millions de passa-

gers et, à l’horizon 2015/2020

une nouvelle aérogare 3, au

nord-est de l’aéroport, pou-

vant accueillir 15 à 20 mil-

lions de passagers”. Et le rap-

port de conclure : “Ainsi, à

l’horizon 2020, Roissy CDG

serait techniquement en

mesure d’accueillir 86 à 91

millions de passagers”. Ce qui

correspond, faut-il le rappeler,

aux prévisions de toujours,

compte tenu de l’accroissement

du trafic annuel.

Dans ses propositions, le rap-

port préconisait la possibilité

(non retenue par le gouverne-

ment) de construire une cin-

quième piste (alternative) à

CDG, qui aurait liquidé de fait

le village d’Epiais-lès-Louvres,

bonjour l’effet d’annonce chez

Tina…). Le Premier Ministre,

suite à ce rapport, confie une

mission au sénateur Le Grand,

en lui demandant de faire des

propositions en gros pour un

développement (forcément)

durable des aéroports…

PÔLE DE ROISSY

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A la rentrée 2003, je reçois uncoup de fil qui m’informe que lesénateur Le Grand souhaite merencontrer dans le cadre de samission et du rapport qu’il doitrendre au Premier Ministre. Jem’y rends volontiers, quoiqueméfiant. S’en suit 2 heures dediscussions très intéressantes ettrès franches sur la problématiquede Roissy. On parle de tout, del’urbanisme, de la fiscalité, jevide mon sac et lui dit tout le“bien” que je pense de l’actiond’ADP en matière de relationavec les riverains et en matière decommunication… Je lui montrela carte Roissy 2015, la collectiondes Bénéfice.net, qui montrentqu’il existe bien une communau-té d’intérêts autour de Roissy. Ilme demande : que peut on fairepour Roissy ? Et lui d’envisagerune structure de “gouvernance”,ou, s’il le fallait, de rendre une“copie blanche” à Raffarin… J’aienvie de lui dire “chiche”, tant lepôle de Roissy s’est fait “toutseul”, malgré les “rapports”…Mais comme je le sens pressé deproposer une structure, je lui ditdeux choses : oui, mais il faut unEPA et des moyens fiscaux. Etsurtout, il faut convaincre lesmaires, sans qui rien n’est pos-sible. Et j’en rajoute : questioncommunication, vous n’avez qu’àprendre l’argent qu’ADP (desmillions) dépense inutilementchaque année au travers de sondépartement “coopération écono-mique et sociale”.

Le rapport Le Grand :un constat juste, despropositions promet-teuses, mais…

Le Sénateur construit son rapport(très synthétique et très centré surRoissy) sur trois grands chapitres: le rappel des données, l’inser-tion des aéroports dans leurs ter-ritoires, et ses propositions.

Dans le premier chapitre, il rap-pelle le peu de souci qu’avait lasociété sur les problèmes d’envi-ronnement et qu’il “a fallu long-temps avant que la multiplicationdes avions dans le ciel ne se tra-duise par des limitations à l’urba-nisation au voisinage des aéro-ports”. Il rappelle aussi, à l’aidede cartes, que CDG a étéconstruit dans un environnement“dénué peu ou prou d’urbanisa-

tion existante” mais que “de soncôté, la ville continuait à “pous-ser” en tache d’huile : l’aéroporta été le moteur de l’urbanisationdans ses alentours immédiats,mais plus loin l’Etat a aussi crééles grandes cités, y compris dansl’axe des pistes, à une distancequi paraissait suffisante àl’époque”. Et de constater l’évo-lution démographique + 20%entre 82 et 99 dans un rayon de10 Km autour de CDG, mais de43% dans un rayon de 5 Km…Il rappelle ensuite l’évolution dutrafic aérien mondial et celui deCDG (que nos lecteurs connais-sent bien) : 460 millions de pas-sagers en 1970, plus de 3 mil-liards en 2000…, une croissancesupérieure au PIB, et en liaisonavec l’augmentation des échangesinternationaux. Et les effets éco-

nomiques induit sur et autour del’aéroport, sur le PIB régional,toutes choses que nos lecteursconnaissent également bien (voirl’étude de l’IAURIF résuméedans le BN 17), les efforts detous pour mesurer le bruit et ten-ter de le maîtriser, voire de leréduire…

Dans la seconde partie, il rappel-le l’existence du PEB (plan d’ex-

position au bruit), importantdocument d’urbanisme, et quiréglemente les autorisations deconstruire autour des aéroports :- zone A et B : constructions delogements limitées à celles per-mettant le fonctionnement del’aéroport. - zone C : seule possibilité deconstruction ou réhabilitation demaisons existantes, sans possibi-lité d’augmenter la population- zone D : isolation phoniquenécessaire (mais “aujourd’huinon encore précisée), informa-tion des nouveaux habitants surles nuisances sonores…

Puis il décrit le mécanisme quidécoule du PGS (plan de gènesonore), périmètre à l’intérieurduquel les habitants peuvent pré-tendre au financement de leur tra-vaux d’insonorisation. Travauxfinancés par une taxe désormaisappelée TNSA (taxe sur les nui-sances sonores aéronautiques) etdont l’instruction des demandesde financement seront désormaisinstruites par les exploitantsd’aéroports (ce qui existait avantque l’Etat re-confie l’instructionde ces dossiers à l’ADEME.Nous, à Bénéfice.net, on a enco-re pas compris pourquoi ceschangements successifs, mais oncherche…)

Ses propositions :

Un établissement publicadministratif (EPA) d’untype nouveau : la“Communauté aéropor-tuaire”.

Pour faire simple, le rapportprévoit d’associer, dans unEPA (Etablissement PublicAdministratif) spécial, appelé“Communauté aéroportuaire”d’un coté les élus locaux, d’unautre coté les entreprises, tous

PÔLE DE ROISSY

Acte II :L’entrée en scène du

sénateur Le Grand, avecson rapport.

Plus de cent maisons construites récemment à Tremblay, à côté des pistes

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deux acteurs éminents de larégion. Et de préciser : “Il n’estpas question de créer ex nihilo unorgane représentant un nouveaudegré de supracommunalité, enco-re moins une nouvelle forme decollectivité locale, mais bien dedéfinir un lieu de concertation etde choix d’actions permettant àl’aéroport de mieux valoriser leterritoire alentour, et au territoirede mieux rentrer dans la logiquedu développement de l’aéroport”.

Voici le schéma proposé :

Les missions de laCommunauté:

“La Communauté aéroportuairedoit être perçue comme l’organeterritorial fédérateur de tous lesacteurs aéroportuaires”, selon lerapport. Le Conseil d’administra-tion devra gérer un fonds d’inves-tissement (FISCA) en finançantdes projets éligibles dans cinqaxes jugés prioritaires par leSénateur :- environnement (gestion de l’in-sonorisation)

- urbanisme (“contribuer à équili-brer certaines opérations d’amé-nagement ou de rénovation urbai-ne dont le rentabilité serait com-promise par l’élargissement descourbes du PEB, création d’unobservatoire de l’immobilier,etc.”)- transports (facilitation de l’accèsdes populations riveraines aux

emplois, contribution à l’équilibrefinancier des services coûteux detransport à la demande, etc.),- emploi (adéquation entre offre etdemande, actions de formation,création d’une technopole aéro-portuaire…)- information (“mettre sur piedune information crédible desretombées économiques et inci-dences environnementales del’activité de l’aéroport”…).

Les projets à financer feraientl’objet de “contrat de développe-ment durable”, présentés par les

collectivités locales, les entre-prises ou l’Etat.Et, on peut lire plus loin : “à titresubsidiaire, et dans une moindremesure, le FISCA doit égalementfinancer des études destinées àdéfinir ou faire évaluer les axesprécis de son action, des interven-tions limitées en montant et endurée sur des déficits d’exploita-tion si cela permet de donner unemeilleure efficacité à certains pro-jets, ainsi que des dépenses decommunication pour donner lemeilleur retentissement aux pro-jets lancés et de meilleureschances de réussite.”

Enfin, le rapport prévoit que laCommunauté pourrait instaurerune “fiscalité négative” locale endiminuant la taxe d’habitation deslogements se situant dans le PGS,“le manque à gagner pour lesfinances communales étant com-pensé par une dotation complé-mentaire du FISCA sur des pro-jets présentés par la commune...”

Les ressources prévuespar le rapport pour laCommunauté.

Le Sénateur était optimiste. Il pré-voyait, dans son rapport, la créa-tion, pour chaque “Communauté”(principalement Roissy et Orly)un financement par l’intermédiai-re d’un fonds appelé FISCA(Fonds d’investissements et desservices de la Communauté aéro-portuaire). Plusieurs ressources yétaient imaginées. On ne prendraque l’exemple de Roissy ici, pourfaire…simple.- Le produit des amendes admi-nistratives.Celles qu’inflige l’ACNUSA (le“gendarme” du ciel) lorsque lesavions ne respectent pas les procé-dures d’approche des aéroports) - La taxe sur les nuisances aéro-portuaires (TNSA, ancienne

TGAP, taxe générale sur les acti-vités polluantes), instituée par laloi de finance pour 2004, payéepar les compagnies aériennes (enfait par les passagers), et dont leproduit doit être entièrementconsacré à l’insonorisation deslogements situés dans le PGS- Les FCNA (Fonds deCompensation des nuisancesaéroportuaires). Mis en place en2000, ces fonds (Orly et Roissy)se composent des deux res-sources : 1) d’une contribution“volontaire” d’ADP de 4.57 mil-lions d’euros et 2) d’un prélève-ment de 40% des ressources d’unautre fonds, le FDPTP, (fondsdépartemental de péréquation dela taxe professionnelle), qui béné-ficie aujourd’hui aux communes“pauvres”. Le sénateur proposeque la contribution volontaired’ADP soit versée intégralementet immédiatement au FISCA etque la totalité des fonds de péré-quation soit versé progressive-ment (sur 5 ans) au FISCA.- Un fonds spécial de solidarité.Constitué de deux ressources ima-ginées par le sénateur : 1) une par-ticipation des entreprises du sec-teur (taxe additionnelle à la TP, ousur le chiffre d’affaire, ou unpourcentage des redevances aéro-portuaires perçues par ADP…2) une taxe additionnelle à laTNSA. Au total, le FISCA deRoissy devait rapporter entre 55 et70 millions d’euros par an, ce quin’aurait été pas mal.

On verra plus bas que leParlement (ou plutôt le gouverne-ment) ne l’a pas entendu, globale-ment, de cette oreille… La propo-sition de loi présentée au Sénatétait, sur le plan financier, com-plètement différente : plus deFISCA, (il parait que “Bercy”n’aime pas ça), moins de res-sources…

PÔLE DE ROISSY

Collège des collectivités territoriales

Collège des entre-prises bénéficiant

de l’activité aéroportuaire

Total des membres

- Région : 1- Départements : 3

• Seine-et-Marne•Seine-Saint-Denis• Val d’Oise

- Communes : 8

- ADP : 2- Compagnies : 6

• Basée• Etrangères• Fret

- Entreprises : 4• Dans emprise • Hors emprise

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Communauté aéroportuaire de

Roissy (CAR)

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Au Sénat

C’est donc le sénateur le Grandqui a été nommé rapporteur de sapropre proposition de loi, issue deson rapport. Son exposé en séance(le 11 décembre 2003) était clair,sans langue de bois. En rappelantles conflits liés au transport aérien(nuisances/ développement écono-mique) et le souhait de “dévelop-pement durable” ( ?) des citoyensil prévient : “on risque la schizo-phrénie. On veut prendre l’avion ;on veut pouvoir aller très vite ettrès loin, sans que ça coûte tropcher et, dans le même temps, onrefuse le bruit chez soi. C’est lesyndrome NIMBY - not in my backyard- autrement dit : chez lesautres, mais pas chez moi !” Et,plus loin, sur l’urbanisme autourdes aéroports : “le meilleur moyende protéger les riverains du bruit,c’est de ne pas les y exposer !”.

Sur l’emploi : “il faut qu’il yaie adéquation entre l’offre et lademande. Réagissons et agissonscomme si l’aéroport était unetechnopole. Ayons une démarchetechnopolitaine, ce qui permettrad’adapter l’offre d’emploi audemandeur, soit par la formation,soit par d’autres moyens qu’ilconviendra de déterminer. Ce seral’une des fonctions majeures etfondamentales de la communautéaéroportuaire”.

Sur l’information : “plus per-sonne n’écoute personne. Il fautdonc que nous nous réappro-prions ensemble le souci d’uneinformation transparente, variée

et sincère. (…). Et lorsqueAéroports de Paris va communi-quer, il ne sera pas forcément cru.Lorsque les collectivités se rebif-fent ou se révoltent contre cer-taines opérations d’ADP, ellesn’ont pas forcément tort. Bref,reprenons ensemble cette informa-tion. Essayons de faire en sortequ’elle soit crédible, transparente,sincère et véridique, et je suis per-suadé que nos concitoyens, dèslors qu’on ne les leurrera pas,comprendront aussi tout l’intérêtdu développement de leur sec-teur”. Et bing ! Faut il préciserici que c’est ce que nous écri-vons depuis des années dansBénéfice.net ?

Sur le périmètre de lafuture communauté : “Jepropose une sorte de combinaisonentre le plan de gène sonore et lazone d’influence économique”.Bien dit : c’est, en gros notre carteRoissy 2015 (on est vraiment bon!)…

Sur le financement : le séna-teur revient sur ses projets initiaux,qui visaient des taxes supplémen-taires et la création d’un fonds : leFISCA. Or Bercy n’aime pas les“fonds” et le sénateur a été “reto-qué”. Il ne s’en inquiète pas. “J’aiproposé un certain nombre de res-sources potentielles. C’était ensorte une boite à outils. Mondevoir était d’avancer des propo-sitions qui soient le plus large pos-sible. En revanche, dans la propo-sition de loi, je suis revenu sur cer-tains points (…) aucune taxe sup-plémentaire ne sera prélevée, sauf

une (…) la contribution “volontai-re” d’ADP.” Et de souligner lecaractère vraiment “volontaire”des autres contributions (“il n’yaura pas de “volontaire dési-gné”). A qui pense t-il ? (Nous onpense à AIR FRANCE) Cette ver-sion du financement n’aura pas demal à être critiquée par l’opposi-tion, que ce soit à l’Assemblée ouau Sénat. Mais le plus important c’est cettephrase prononcée par le sénateurLe Grand : “si la communautén’avait pas de ressources à gérer,elle ne serait qu’un gadget, unorganisme un peu inutile et, entout cas, dénué de moyens”. Etmoi je rajouterais : si la commu-nauté avait des moyens qui suffi-raient tout juste à faire fonctionnerune “structure” (locaux, directeur,personnel, frais de mission oud’étude), il ne faudrait pas la faire.

Morceaux choisis de ladiscussion au Sénat.

1) Discussion générale

Michel Sergent (sénateur–PS- du Pas-de-Calais) : “Avez-vous pensé à consulter les régionset plus spécifiquement la régionIle-de-France, concernée au pre-mier chef ? Je ne le crois pas.”

J.F Le Grand : “Je l’ai fait : ellen’a jamais répondu”.

Plus loin, le sénateur Sergents’indigne : “les ressources sontvirtuelles. Seules les collectivitéslocales sont tenues de financerles projets de la communautéaéroportuaire par l’intermédiai-re des fonds départementaux depéréquation de la taxe profes-sionnelle ! C’est un comble !”

Odette Terrade, (Sénateur -PCF- du Val-de-Marne) : “Cetteproposition de loi est une véritable

aberration, car elle prévoit dedonner le pouvoir aux entre-prises…”

Dominique Bussereau, secré-taire d’Etat aux Transports :

Sur la politique duGouvernement :

“Je voudrais rappeler que leGouvernement, depuis son instal-lation, inscrit son action en matiè-re de transports dans une logiquede développement durable, pourreprendre une expression à lamode. Ainsi, la réduction des nui-sances sonores d’une part, l’amé-nagement et la gestion des terri-toires environnants, d’autre part,sont les deux volets indissociablesde notre politique aéroportuaire”.

Sur l’emploi “Les taux de chômage observésdans les communes riveraines del’aéroport de Paris CDG sontsupérieurs à la moyenne nationa-le, malgré le vivier d’emplois quereprésente ce dernier. De fait,l’accès à ces emplois, souventqualifiés, est plus aisé pour lespopulations résidants au cœur deParis ou dans la petite couronneque pour celles des communesriveraines, ce qui est, on l’avoue-ra, paradoxal”.

Sur l’urbanisme“Les collectivités territorialesayant engagé des opérations d’ur-banisme se trouvent dans l’impos-sibilité de les mener à bien lorsquel’extension des plans d’expositionau bruit vient compromettrel’équilibre financier de ces pro-grammes, par des limitations dudroit à construire. La volonté deréviser les PEB doit être réaffir-mée, afin d’éviter que de nouvellespopulations ne viennent s’installerdans les zones exposées et quel’on voie certains élus défileravec leur écharpe l’après-midi

PÔLE DE ROISSY

Acte III:Le débat au Parlement

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pour protester contre les nui-sances, après avoir délivré, lematin, des permis de construire.”

Sur les communautésaéroportuaires

“Elles vont faciliter la recherchede solutions consensuelles, parceque toutes les parties en présencepartagent un intérêt commun. Ils’agit d’un lieu où émergera lasolidarité”.

Sur le trafic aérien dansles années à venir

“La province, les régions et Parisdoivent, ensemble, absorber lacroissance du trafic aérien natio-nal dans les prochaines années.Cela doit permettre également,bien sûr, d’alléger les nuisancesautour de Paris CDG, sujet quiest cher à tous les parlementairesde la région parisienne. Je tiensà dire au sénateur de la Marne(Yves Détraignes, Union centris-te, ndlr) qui est intervenu cematin que Vatry a, bien sûr, unrôle à jouer dans ce domaine.Par ailleurs, je le redis, M.Gerbaud (sénateur de l’Indre,UMP ndlr), l’aéroport deChâteauroux a aussi tout sonintérêt pour le trafic du fret. Jeréaffirme ce que le Gouvernementa déjà indiqué à la suite de l’ex-cellent rapport de M. Gonnot, à

savoir que nous n’avons pas l’in-tention de faire évoluer la configu-ration des pistes de Roissy et quenous excluons la création d’unecinquième piste sur la plate-formede Roissy.”

2) Motion de renvoi encommission

Cette motion est une procédurequi demande de ne pas discuter letexte avant qu’il ne soit revenu encommission…Présentée au nom du groupecommuniste par Marie-FranceBeaufils (sénateur de l’Indre-et-Loire). “Les communes concer-nées (par le bruit) ne sont pasobligatoirement le lieu où la taxeprofessionnelle liée aux activitésaéroportuaires est perçue”. Trèsjuste. Mme Beaufils ferait biend’en parler à son camaradeFrançois Asensi, député mairecommuniste de Tremblay dont laville ne subit quasiment pas denuisance, mais perçoit dessommes astronomiques par lestaxes aéroportuaires. On lui enver-ra ce Bénéfice.net avec une ques-tion…Mme Beaufils reproche aussi (eton ne peut lui donner tort sur cespoints) au texte de faire fi de lapossibilité qu’offrent les établisse-ments publics de coopération

intercommunale (EPCI) et,puisque la communauté aéropor-tuaire donne une “responsabiliténouvelle aux conseils régionauxdans la gestion de l’impact desaéroports sur leur territoire”, dene pas être inclus dans le projet deloi sur la décentralisation, (quigarde justement la gestion des 10aéroports les plus importants dansle giron de l’Etat). La motion, combattue par le séna-teur Lachenaud (UMP, Val d’Oise)est rejetée par la majorité.

3) Discussion des articles :

Quelques précisions, sans plus. Lepérimètre d’intervention des com-munautés sera arrêté par le préfetde région, après consultations descollectivités locales intéressées etles Etablissements publics decoopération intercommunaleconcernés.

- A propos de l’OiseLe sénateur Lachenaud a fait partd’une remarque qui sera certaine-ment prise en compte lorsqu’ils’agira de définir le périmètre deRoissy. “Lorsqu’en 1997, nousavons étudié le périmètre d’action,de compétences, amis aussi de res-sources économiques et fiscalesautour de Roissy, nous avionsconstaté, d’une part que les nui-sances touchaient le départementde l’Oise, des décollages pouvantavoir lieu, au gré du vent, versl’Est, et d’autre part, que lesretombées économiques et fiscalesde la plate-forme aéroportuaire deRoissy s’étendaient à la fois à laSeine-Saint-Denis, et au Vald’Oise, mais aussi à l’Oise. Al’époque, les représentants del’Oise avaient beaucoup insistépour que l’on intègre leur départe-ment dans notre étude et dansnotre réflexion ! Il n’est donc pasexclu que, s’agissant de Roissy oud’ailleurs, il soit nécessaire de

consulter deux conseils régionauxet de désigner l’une de cesconseils comme chef de file del’opération. En l’occurrence,s’agissant de Roissy, cela devraitêtre évidemment le conseil régio-nal d’Ile-de-France.”

- Que faire de l’argent dela Communauté aéropor-tuaire ?Les socialistes du Sénat, par lavoix de Bernard Angels (PS Vald’Oise), ont voulu réintroduire le“fonds” FISCA, initialementprévu par le rapport Le Grand. Ils’en est suivi des réponses intéres-santes sur le “fond” du problème.Celui-ci pose la question suivante :“que fait on de l’argent de laCommunauté ?” Est-ce qu’onfinance des projets communs à larégion aéroportuaire ou redistri-bue t-on l’argent aux communes ?Cette dernière solution (actuelle-ment en vigueur avec le FCNA) ales faveurs de J.P Blazy (voir plusbas) mais son collègue socialistedu Sénat, M. Angels est plutôtfavorable au financement de pro-jets en commun, comme l’a mon-tré un de ses amendements.Comme quoi on peut être dumême parti (et du même départe-ment) et voir les choses différem-ment… Le sénateur Lachenaud luia fait une réponse qui est très ins-tructive :

“Pour avoir été à l'origine de lacréation du fonds de compensa-tion des nuisances aéroportuaires,je peux dire que c'est en touteconscience que le choix a été faiten 1999, de ne pas instituer unnouvel établissement public, euégard à la différence de naturejuridique entre un fonds et un éta-blissement public. Le fonds,aujourd'hui, a montré ses limites.Il n'y pas assez de structures insti-tutionnelles, il n'y pas assez depouvoirs organisés, et il y a un

PÔLE DE ROISSY

C’est le Sénat qui a voté en premier la loi “Le Grand”

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problème de décision en ce quiconcerne les modes d'interventionfinancière. Par ailleurs - et c'est unaspect positif de votre amende-ment, mon cher collègue -, vousréintroduisez la notion d'investis-sement dans les actions de la com-munauté aéroportuaire. C'est unpoint fondamental. Mais, commele reste de l'article 5 a levé toutesles ambiguïtés à cet égard, noussommes d'ores et déjà rassurés.Un des affadissements du disposi-tif de 1999 tient au fait qu'on aévoqué la “compensation des nui-sances”. Or nous estimons quedes nuisances ne peuvent pas êtrevéritablement compensées.Ce qui existe, c'est un dispositifd'investissement permettant derendre les retombées économiquesplus équitables et d'accélérer lesprocédures d'insonorisation. Uneerreur grave du mécanisme de1999 était justement d'avoir misl'accent sur des subventions defonctionnement banalisées auxcommunes. Cela avait été fait sousl'influence d'un certain nombre deresponsables politiques du secteurde l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.Nous pensons qu'il est plus clair,du point de vue de la décision poli-tique, que le budget même de lacommunauté aéroportuaire dis-tingue les actions de fonctionne-ment, notamment en matière detransports ou d'information, et lesactions d'investissement, dans ledomaine économique, des trans-ports ou de la formation profes-sionnelle.C'est pourquoi nous souhaitons lasuppression de la notion de fondset le rétablissement, dans toute sapureté et sa force, de la notion debudget d'établissement public”.Le texte a été voté par lesgroupes UMP et Union centriste.Les socialistes se sont abstenus.Les communistes aussi. Al’Assemblée nationale, François

Asensi, député maire de Tremblaya durci la position des commu-nistes, en votant carrémentcontre…

A l’Assemblée nationale

L’Assemblée nationale a adopté laloi “Le Grand” lors de sa séancedu mardi 10 février dernier, dansles mêmes termes que le Sénat, cequi l’a rendue définitivementvotée. L’UMP et l’UDF l’ontvotée, les socialistes se sont abste-nus, les communistes ont votécontre. Les orateurs ont été F. MGonnot, (UMP Oise), rapporteur,Patrick Ollier (UMP 92, Présidentde la commission des affaires éco)Guy Drut (UMP 77), OdileSaugues (PS Puy-de-Dôme),Baguet (UDF 92), Asensi (PCF93), Eric Raoult (UMP 93), J.PBlazy (PS 95), Genevieve Collot(UMP 91), François Scellier(UMP 95).

Le rapporteur et le gouverne-ment (M. Bussereau) ont reprisles arguments en faveur du textevoté par le Sénat. La plupart desautres intervenants ont regretté laversion initiale du rapport LeGrand, qui prévoyait des res-sources importantes pour lesfutures communautés. L’UDFBaguet s’est fait l’écho du regretexprimé par M. de Courson (dépu-té UDF de la Marne, que celui-ci aconfirmé à Bénéfice.net) que ledispositif ne s’applique pas à l’aé-roport de Vatry. M. Baguet s’estfait aussi le porte parole de M.Aumas, maire d’Arnouville-lès-Gonesse, inquiet des nuisancessupportées par ses administrés. M.Asensi, député communiste(Tremblay-Sevran-Villepinte), etmaire de Tremblay a été égal à lui-même. Alors que Tremblay béné-ficie de retombées fiscalesimpressionnantes de l’aéroport

(sans en subir les nuisances, tout lemonde le sait) et qu’il ne veut paspartager avec les villes dont il estle député (Villepinte et Sevran,même si cette dernière est dirigéepar son protégé, le jeune mairecommuniste Stéphane Gatignon),Asensi a tenté de noyer le poissonen fustigeant, comme à l’accoutu-mée, les communes riches desHauts-de-Seine (le maire commu-niste de Nanterre, Jacqueline

Fraysse, appréciera). Après avoirencore fustigé “l’initiative privée”,tenté par amendement de fairerentrer les “syndicats” dans lafuture communauté aéroportuaire,il a eu une attitude plus dure queses collègues communistes duSénat en entraînant le groupecommuniste de l’Assembléenationale dans un vote carrémentnégatif…Les quelques patrons del’association “Entreprendre à

PÔLE DE ROISSY

Le député-maire de Gonesse sur les bancs de l’assemblée nationale

J. P Blazy : “Inévitablement, le débat va rebondir sur lapéréquation”Il faut rendre à César ce qui est à César. Et à J. P Blazy le faitd’être à l’origine de plusieurs dispositions de la loi “Le Grand”.Jusqu’à son nom ! En effet, l’association “Ville et Aéroports”créée et présidée par le député-maire de Gonesse avait élaboré,lors de ses deuxièmes assises (le 21 octobre 2002 à l’Assembléenationale) 10 propositions parmi lesquelles “la création d’uneCommunauté aéroportuaire de développement économique etsocial”, car l’intercommunalité y était jugée “insuffisante pourfavoriser une meilleure répartition des retombées économiques etfiscales autour des grands aéroports”. J. P Blazy est très impliqué dans la problèmatique du pôle deRoissy. Il est par ailleurs (et ce n’est pas un hasard) président duConseil national du bruit. Adversaire obstiné des nouvelles pistesde CDG en 1997, égérie des “riverains” (il a eu de quoi avec “leConcorde”) il poursuit avec pragmatisme et intelligence ses idéespour une meilleure “gouvernance” du pôle de Roissy. On va peut-être en étonner plus d’un, mais on l’aime bien, Blazy, àBénéfice.net. D’abord il sait de quoi il cause (c’est loin d’être tou-jours le cas chez les élus), et ça, on apprécie. Cultivé (il est agré-gé d’histoire géographie), c’est un homme de conviction et de dia-logue. Ensuite, il est courageux : on se souviendra (nous y étions)de l’aplomb avec lequel il avait affronté les critiques virulentes etpubliques du maire de Roissy après le “coup” de son amendement(voir plus haut). C’est toujours un plaisir pour nous de discuteravec lui et l’on ne s’en prive pas : il est toujours disponible.

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Tremblay”, qu’il a créée et qu’ilpréside (à des fins purement élec-torales) apprécieront les actes (etles discours prononcés loin d’eux)anti-entreprise dont celui qui futun “permanent” du parti commu-niste toute sa vie ne peut décidé-ment pas, intellectuellement, sedéfaire…Toute différente est l’attitudeconstructive d’un autre député(PS) du pôle de Roissy, Jean-Pierre Blazy, maire de Gonesse(voir encadré).Au cours de la discussion, on peutregretter la faible implication de

notre cher président du Val d’Oise,François Scellier, député (et futursénateur). L’intervention de celui-ci s’est bornée au “troisième aéro-port”, qu’il réclame à cor et à cris.C’est étonnant de la part du repré-sentant du Val d’Oise, dont l’atti-tude a toujours été équilibrée sur lacontradiction nuisances/avantageséconomiques de CDG. M. Scelliersait très bien que même l’annonced’un troisième aéroport ne régle-rait en rien les débats actuels.Mais la période est électorale…

A la réflexion, il n’était pas si illé-gitime que ça que NouredineCherradi, le dynamique directeurdu GIP Emploi de Roissy organi-se une réunion d’information surla loi Le Grand. Le 18 février aumatin, au Sofitel Roissy, le séna-teur a présenté sa loi devant unparterre de 80 personnalités dupôle de Roissy. Il s’est excusé den’avoir pas pris le temps de s’en-tretenir avec tous les mairesconcernés et il a convenu de rece-voir le maire de Roissy, M.Toulouse et le président deRoissy Porte de France, M.Renaud. Un débat très positif s’enest suivi, au cours duquel le M.Le Grand a rendu à trois reprisesun hommage appuyé à votre ser-viteur, pour la contribution denotre agence VPP à sa compré-hension des données particulièresau pôle de Roissy. On étaitcontent, et à la fin de la réunion,de nombreux “courtisans” sontvenus me voir : “Alors M.Veillon, vraiment c’est bien …blabla bla…”. Je me marrais !!

On peut dire que, globalement,la création de la Communautéaéroportuaire, à Roissy en toutcas, fait l’objet d’un largeconsensus. Selon le secrétaired’Etat aux Transports, D.Busserau, “ce texte n’est que ledébut d’une aventure : il sera cequ’en fera le Gouvernement, etdépendra de la manière dontl’administration l’appliquera”…Des décrets d’applications sonten cours d’élaboration.

Concernant les finances, ilest vrai que les prévisions origi-nelles du sénateur Le Grandn’ont pas été retenues, du moinsdans le texte. On verra ce qu’ilen adviendra lors du vote deslois de finances annuelles quipourront, elles, prévoir des res-sources supplémentaires. A cetégard, l’idée d’une taxe supplé-mentaire de 2 ou 3 euros parbillet d’avion ou tonne de fret

PÔLE DE ROISSY

Acte IV:Le p’tit déj du GIP au

Sofitel Roissy

Et maintenant ?

Suite BlazyAprès le vote de la loi “Le Grand” il nous rappelle l’inégalitéterritoriale à propos des retombées économiques et fiscales dansla région aéroportuaire. “Aujourd’hui, nous confie t-il, l’idéec’est de se dire : c’est terminé, il faut en finir et il faut “gouver-ner” le territoire par le dialogue. Sur les ressources fiscales :“bien évidemment il faut poursuivre dans le sens de la péréqua-tion. “Lachenaud”, c’est très modeste, c’est très insuffisant.Inévitablement, le débat va rebondir sur la péréquation”.Concernant le transport aérien, c’est un partisan de la taxation :“il faut aller vers un internalisation du coût environnemental dutransport aérien, plaide t-il, et aller vers un comportement ver-tueux”. A propos du mode de redistribution des fonds “aéropor-tuaires”, il préfère une logique de répartition directe pour lescommunes à celle de cofinancement de projets. A l’Assemblée,il a présenté plusieurs amendements visant à améliorer le textede la loi Le Grand sur le plan financier (sans succès) et a ironi-sé sur la précipitation avec laquelle le gouvernement et la majo-rité ont fait voter ce texte, en y décelant quelques arrières pen-sées électorales. Très à gauche tout de même, il a critiqué la poli-tique du “laisser-aller, du laissez-faire” du gouvernement enmatière de transport aérien. “Le même choix libéral que celuiqui vous conduit à privatiser aujourd’hui Air France et demainAéroports de Paris”, a-t-il lancé à l’adresse du ministreBussereau. Au moins les choses sont-elles claires…Adversaire déclaré du trop bruyant Fedex à Roissy, il veutenvoyer l’opérateur US - comme le reste du fret aériend’ailleurs- “à Vatry”. Sur ce point, interrogé par Bénéfice.net surles conséquences d’un tel transfert notamment sur le plan del’emploi local, il se veut rassurant en affirmant qu’il faut“prendre une tendance…”.Nul doute qu’il faudra compter avec ce double opposant (contrele gouvernement et contre le développement de Roissy), maisaussi proposant, pour que vive la Communauté aéroportuaire.Mais c’est son but, non ?A voir le site du député (bien fait, mais pas toujours à jour) :www.jpblazy-deputé.orgA consulter aussi (instructif) www.villaeroport.org

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Plus de 80 personnes sont venues écouter le sénateur Le Grand

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n’est pas saugrenue…Mais il fauttenir compte de la concurrenceinternationale et surtout du sur-coût des mesures de sûreté (rienque 300 milions d’euros pour AirFrance depuis 2001). Ceci d’au-tant que la commission deBruxelles refuse de subvention-ner les compagnies aériennes (legouvernement américain avaitoctroyé 15 milliards de dollarsaux compagnies US après le 11septembre). Au cours de laréunion du GIP, Pierre Graff,Président d’ADP avait pris ladéfense des compagnies en reje-tant l’idée d’une nouvelle taxe. Ila déclaré, en revanche que “per-sonne ne parlait des revenus de lataxe professionnelle” autour deRoissy. Et il a raison : il y a cer-tainement urgence à recenser lesrevenus fiscaux des uns et autres,

les dépenses des villes riches etles charges des villes pauvres. Il ya sûrement du grain à moudrepour une meilleure répartition destaxes locales. Bénéfice.net vousprépare d’ailleurs un dossier trèséloquent là-dessus.

Concernant la compositiondu futur Conseil d’adminis-tration de la Communauté, ilest important que les PME dusecteur soient directementreprésentées. Les “entre-prises”, sur le pôle de Roissy,ne se limitent pas, et de loin,aux ADP, Air France ou Fedex.Il faut se réjouir de la positiondu nouveau président deRoissy Entreprise pour rappe-ler l’existence primordiale demilliers de PME dans et autourde l’aéroport qui devront avoir

voix au chapitre. Nous les sou-tiendrons.Concernant enfin l’informationet la communication, vous pou-vez être sûr que notre agence VPPa des propositions à faire !

On vous tiendra au courant detout cela soit dans Bénéfice.net,soit dans notre (nouvelle) news-letter : Roissy mail, à découvrirsur www.roissymail.com

PÔLE DE ROISSY

Le Sénateur Le Grand a vivement félicité Eric Veillon

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F orte dès ses débuts de quelquesdeux cents membres, elle ras-semble dans un mélange origi-

nal fait de bonnes soirées et de ren-contres “business”, mâtinées d’unecertaine insolence vis-à-vis de la“technostructure”, tous les typesd’entreprises, comme ils aiment àdire : “du fleuriste à Fedex”.

Et ça a marché ! Roissy Entreprise estdevenue un centre efficace decontacts et de réseaux, avec, au coeurde son action, les relations d’affairesen liaison avec le développement dupôle et de ses aéroports. Je me sou-viens bien de cette époque lorsque jedirigeais le service économique de laVile de Tremblay. Gérard Couffignalétait venu nous voir, avec une respon-sable de la SNCF, afin d’aider àrésoudre un problème d’implantationd’une pharmacie dans la toute nouvel-le gare TGV. De même, on se sou-viendra de l’initiative intelligente deRoissy Entreprise lorsque GérardCouffignal (toujours lui), alors prési-dent de l’association avait proposéaux trois comités d’expansion (77, 93,95) de créer un espace d’accueil“entreprise” dans cette fameuse gareTGV, qui allait voir passer des cen-taines de milliers d’hommes d’af-faires. On sait ce qu’il en a été : seulle Val d’Oise a trouvé l’idée géniale,

les autres (j’en témoigne) n’avaientpas bien compris… Résultat, seul leVal d’Oise se retrouve en positiond’accueil dans cette gare. Et çamarche ! Un exemple : c’est par cebureau d’accueil et d’information quele Japonais Mori-seiki, désireux deconstruire un show-room dans larégion, à pris contact avec le CEEVO.Résultat : le constructeur nippon demachines-outil numériques s’installeà Roissy Ville.D’année en année, Roissy Entreprise arempli son rôle d’intermédiaire entreles entreprises, qu’elles soient situées àMitry Mory, à la Croix-Verte ou àAulnay-sous-Bois, d’intermédiationentre les entreprises et les pouvoirslocaux. Les soirées “cartes sur tables”,“trucs et astuces”, qui étaient autantd’occasion de se faire connaître et decôtoyer clients ou fournisseurs poten-tiels, les assemblées générales, les invi-tations d’écrivains les mémorables etréussis “Beaujolais de la Francilienne”,se sont succédées, un site internet a étécréé…

HABEChristo

est le nou

L a plus vieille association d’entreprise

(elle a fêté ses dix ans l’an passé) vient de

renouveler son bureau. Celui-ci a élu

Christophe Machard, 34 ans à la présidence,

en remplacement d’Armand Lang, qui ne

se représentait pas.

Roissy Entreprise est la seule

association d’entreprenants qui, dès

1993 a compris les enjeux du

développement du pôle de Roissy. Elle

s’est ouverte à l’ensemble du territoire

et a ainsi contribué, bien avant d’autres

- qui ont essayé par la suite de lui

emboîter le pas - à l’émergence d’une

communauté dans les milieux d’affaires

locaux. Ses fondateurs, parmi lesquels

Gérard Couffignal (voir BN n°12 page

44), véritable personnage du pôle de

Roissy, ont fait œuvre de précurseurs

dans la compréhension du pole

économique.

Un des “Beaujolais de la Francilienne” (nov. 2001)

Ça se passe comme ça, aussi, à Roissy Entreprise

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ROISSY ENTREPRISE

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Mais ces dernières années onentendait ça et là quelques cri-tiques (et Bénéfice.net ne s’enest pas privé, voir le numéro 17page…). Petit à petit, RoissyEntreprise a eu tendance à deve-nir un club de copains, et sonactivité à se réduire à quelquesbonnes bouffes et quelquesvoyages organisés comme lestraditionnelles (et joyeuses !)visites des vignobles français àl’occasion des vendanges.Beaucoup d’entreprises nevoyaient plus l’intérêt d’adhérerà l’association. Bien que ses sta-tuts prévoient “de participer àtous mouvements ou actions sus-ceptibles d’influer sur la vie éco-nomique et sociale” de la région,Roissy Entreprise est restée cesdernières années désespérémentmuette. Le débat sur le “troisiè-me aéroport” ? Pas de position.Le débat sur CDG Express ? Pasde position. Les chimères sur le

“transfert du fret à Vatry” quiviserait à déménager des cen-taines d’entreprises et au moins15 000 emplois dans le désertchampenois? Pas de position.Les problèmes de recrutement(emploi, formation) ? Pas deposition. Les problèmes d’em-bouteillages sur les routes ? Pasde position. Le projet deCommunauté aéroportuaire ?L’initiateur de la loi, le sénateurLe Grand, qui a tenu à innover enintroduisant les entreprises dansla gestion d’un Etablissementpublic, au travers de sièges auconseil d’administration de lafuture Communauté, n’avaitjamais entendu parler de RoissyEntreprise…Pendant ce temps, l’associationlaissait le champ libre aux“structures”, ravies de jouer unsemblant de rôle, dans un milieu,celui de l’entreprise, de plus enplus “choyé” par les politiques.

C’est ainsi que, par exemples, lesoit disant “département coopé-ration économique et sociale”d’ADP s’engouffrait dans labrèche, détournait ce qui estdevenu à l’époque le “carrefourdes achats” (avec l’insuccès quel’on sait, mais qu’importe), le

député maire communiste deTremblay, éternel pourfendeurdes “patrons”, créait “son”association d’entreprises (il enest le président fondateur. C’estun comble, mais ça se passecomme ça, maintenant, chez lesrares élus communistes qui res-tent), et même notre grande AirFrance, avec son récent “Paysde Roissy” crée une commis-

sion “économique”, ouverte auxentreprises…Même le GIPEmploi fait office parfois d’ani-mateur du tissu économiquelocal…

Comment en est-on arrivé là ?La force de l’habitude ? Lemanque d’ambition ? La moro-sité ? Rien de tout cela. RoissyEntreprise est comme tous lescorps sociaux : il y a des hautsde des bas. Et ce n’est pas lafaute de l’ancien présidentArmand Lang, pris par ses obli-gations professionnelles, (et ilne m’en voudra pas de l’écrire)dont le rôle tenait plus de lareine d’Angleterre que de celuid’animateur d’une associationd’entreprises d’un des plusgrands pôle d’activité d’Europe.

Prise de conscience ? Nouvelleépoque ? Renouvellement descadres ? Toujours est-il que lenouveau président, ChristopheMachard veut faire de RoissyEntreprise la grande associationdont le pôle de Roissy a besoin.Il s’est confié naturellement àBénéfice.net, grand magazine(indépendant, comme “l’esprit”Roissy Entreprise) dont il aurale soutien, actif et décomplexé,dans cette nouvelle étape. Nousaurons désormais une rubrique“Roissy Entreprise” qui vousinformera, de son coté, sur lesinitiatives, les membres et l’ac-tion de l’association.

EV

EMUS PAPAM !ophe Machard uveau Président

Lors du 10 ème anniversaire de l’association, au château de Montvillargennes

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BN : Comment s’est déroulée votreélection, il y avait des fuméesblanches ?

CH. Machard : On va essayer d’êtresérieux, un peu, au moins, même sion rigole bien à Roissy Entreprise…L’élection s’est déroulée comme danstoute association démocratique. Jesuis membre de Roissy Entreprisedepuis trois ans et j’en étais le vice-président depuis 2001. Je connaisdonc bien l’association et je suis unadmirateur des “pères fondateurs”.Mais je fais partie de ceux qui pen-sent que Roissy Entreprise doit avoirun rôle nouveau et se donner lesmoyens de devenir légitimement unegrande association d’entreprise,moderne et ambitieuse, en liaisonavec l’importance grandissante dupôle.

BN : Si vous deviez décrire RoissyEntreprise à quelqu’un qui ne laconnaît pas du tout, qu’est ce vous luidiriez ? En fait, à quoi et à qui ça sertRoissy Entreprise, à qui ça s’adresse ?

CM : Tout d’abord une précision.Nous nous appelons RoissyEntreprise. Certes, l’association estnée à Roissy-en-France et y a tou-jours son siège. D’ailleurs j’en profi-te pour rappeler toute l’aide qu’avaitapportée en son temps M. Toulouse,lors de la création de l’association.Après, il y a eu quelques histoiresmalheureuses qu’on m’a racontées etc’est ainsi que le maire de Roissys’est un peu éloigné de l’association,tout en continuant, malgré cela, à luiapporter de l’aide, comme la mise àdisposition de salles communales parexemple. Mais ces histoires appar-tiennent au passé. M. Toulouse est unmaire formidable, je n’ai pas peur de

Machardp

C hristophe Machard est dirigeant d’Intégrale (entreprise de conseil

en environnement, Le Thillay ). Marié, père de deux enfants, est âgé de 34

ans. Il habite Coye-la-Forêt (60). Après des études d’ingénieur (ESME

Paris), il travaille dans une filiale de Bouygues (ETDE). De 1998 à 2003, il

fut directeur de CEGO (Eaux de Goussainville). Toujours souriant,

dynamique, bon vivant, c’est quelqu’un qui aime aller vers les autres. Sa

tolérance naturelle, sa grande culture et son ouverture d’esprit en ont

étonné plus d’un... En tant que président de Roissy Entreprise, il a accepté

de répondre aux questions malicieuses, de Bénéfice.net.

Christophe Machard, nouveau président de Roissy Entreprise

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ROISSY ENTREPRISE

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le dire, humble, généreux, intel-ligent, réélu constamment et àchaque fois brillement par lesélecteurs de Roissy-en-France.Je souhaite qu’il continue àaider, moralement et matérielle-ment, Roissy Entreprise.Si nous avons pris le nom deRoissy à l’époque, c’est que (etc’est encore plus vrai mainte-nant), le réputation du nom deRoissy est grande : elle inclue àla fois l’aéroport et sa région.Vous même, dans Bénéfice.net,vous parlez du “pôle deRoissy”.

BN : Donc, Roissy entrepriseest ouverte à toutes les entre-prises du… pôle de Roissy ?

CM : Bien sûr ! Et même au-delà. Nous avons un certainnombre de nos adhérents quiont leur entreprise à Paris,Marne-la-Vallée ou ailleurs…Ils y trouvent leur intérêt car iltrouve chez nous contacts etinformations pour leurs affaires.C’est aussi ça, RoissyEntreprise !

BN : Et alors ? Qui peut être àRoissy Entreprise et quel intérêtjustement ?

CM : Tout d’abord les chefsd’entreprises. Mais on devraitdire, tous les “entreprenants” :qu’ils soient juridiquementchefs d’entreprises ou cadresdans leur entreprise, peu impor-te vraiment. Nous sommes uneassociation qui regroupe “ceuxqui font”. Vous savez, ce n’estpas facile de “faire”. Quand ona la responsabilité d’une entre-

prise, ou d’un départementd’entreprise, d’un établissementou d’une filiale d’entreprise, cen’est pas rien. Le résultat finan-cier, c’est nous, l’emploi, c’estnous, l’harmonie et la promo-tion sociale, c’est nous, le paie-ment des taxes locales et de laTVA, des impôts à l’Etat, c’estnous ! Et il est bon, parfois, dese retrouver entre personnes quiont, finalement, les mêmes pré-occupations professionnelles.D’autant que parfois, souventmême, on est seul face à cesproblèmes…

BN : C’est pas tout…

CM : Non, mais c’est trèsimportant. D’où aussi nos acti-vités “ludiques” ou “festives”,comme on dit. Et sur ce point,on est bon ! Une bonne rigoladeça fait du bien vous savez, ences temps difficiles et troublésoù beaucoup ne croient plus enrien (sourires, ndlr). Et notrevice présidente, FrançoiseArmbruster, qui est la “grandeprêtresse” (re-sourires) de l’as-sociation en matière de réjouis-sances (repas, voyages, mani-festations comme le beaujolaisde la Francilienne) réussit, avecson équipe (la commission“fêtes et cérémonies”) desmiracles !!! (re-re sourires).

Mais l’essentiel, c’est la diffu-sion à nos membres d’informa-tions sur la vie des affaires, lesopportunités, les contacts. Ca,ça se fait naturellement. Etremembre de Roissy Entreprise,c’est faire partie d’un réseau,pour les affaires. Un réseau,ouvert, pas une secte, hein ?Mais un réseau réservé à nosmembres… Qui n’a pas un jourfait une bonne affaire parcequ’il a eu, à temps, avant lesautres, la bonne info, le boncontact ? Et aujourd’hui, avec laconcurrence, ces réseaux d’in-

formation, ces contacts humainsdeviennent la matière premièrede la réussite.

Mais attention, j’entends par-fois dire : “je veux être membrede Roissy Entreprise, comme çaj’aurai des commandes…” Oud’autres (les mêmes, souvent)“je suis à Roissy Entreprise, çasert à rien, j’ai pas eu d’af-faires”. Ca, ça ne marche pas(ça serait trop facile)… RoissyEntreprise, encore une fois, estun lieu irremplaçable pour lesinformations et les contactsd’affaires, c’est le point dedépart de différends réseaux(network comme disent lesanglo-saxons) mais la réussite,le talent, la qualité de ses

propres produits ou prestations,c’est une affaire personnelle dudirigeant ou du cadre d’entre-prise. Pour réussir, il faut êtrebon et croire… (Sourires) en soi! BN : Et pour le reste ? Quelssont vos projets pour RoissyEntreprise ?

CM : Comme je l’ai déclaréaprès mon élection, ça sera le“changement dans la continui-té” pour reprendre l’expressiondu nouvel “Immortel” : conti-nuité car je veillerai à ce que“l’esprit” Roissy Entreprise(indépendance, convivialité,business…) demeure vivace.Changement, car il faut queRoissy Entreprise redevienne lagrande association d’entreprisesouverte à tous les entreprenantsdu pôle de Roissy, et qu’elle soitla voix de ceux qui font la réus-site de cette région économique.A cet effet, nous allons lancerune grande campagne d’adhé-sion, mettre sur pied un pro-gramme d’action énergiquepour les deux années à venir.Roissy Entreprise a été la premiè-re organisation d’entreprises àpercevoir le pôle de Roissycomme ensemble cohérent. C’estpourquoi l’une de mes prioritésest que Roissy Entreprise puisseêtre représentée au Conseil d’ad-ministration de la toute nouvelleCommunauté aéroportuaire.Celle-ci vient d’être créée par leParlement à l’initiative duSénateur Legrand et reprend, enaccordant une place importante etlégitime aux entreprises, lesgrandes lignes de notre associa-tion créée en 1993”.

Interview d : “les réseaux, c’est la matièrepremière de la réussite”

“Le transfert du fret à Vatry : ça ne veut rien dire !”

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Désormais, Roissy Entreprise sefera entendre sur les grands dos-siers qui nous intéressent en tantque dirigeants d’entreprisessituées sur le pôle de Roissy.Nous allons entreprendre unedémarche internationale etprendre contact avec différentesassociations qui, comme nous,représentent les entreprisessituées autour des grands aéro-ports internationaux. Notre siteInternet, revitalisé, doit nous ser-vir de vitrine pour ce sujet,comme pour d’autres. Quant auxdossiers locaux, vous lesconnaissez… Par exemple,quand j’entends différentes per-sonnes réclamer (et écrire), sansque personne ne dise rien (ni leMedef, ni les Chambres de com-merce, ni ADP…) “le fret àVatry !”, je tombe des nues ! Lefret à Vatry, ça ne veut rien direet si ça voulait dire quelquechose, ce serait des centainesd’entreprises et des dizaines, je

dis bien des dizaines de milliersd’emplois qui disparaîtraientd’ici. Là, Roissy Entreprise a sonmot à dire. Mais attention, nousne voulons être ni un syndicatpatronal, ni un relais d’un quel-conque parti politique.

BN : Justement, à propos de lapolitique, qu’en est-il de vos rap-ports avec les élus locaux, lesdéputés…

CM : Là-dessus aussi, les chosessont claires. Nous ne nousmêlons pas de politique, ni deprès, ni de loin. RoissyEntreprise est une associationqui représente les hommes et lesfemmes qui ont, à un titre ou àun autre, la charge de conduireune activité “entrepreneuriale”,comme on dit maintenant avecce vilain néologisme, et ça suffità notre bonheur. Cela n’empêchepas les membres de notre asso-ciation d’avoir telle ou telle opi-

nion (ou religion, puisque çavous fait sourire…), ou tel ou telengagement politique, ou d’êtreélu. Il ne manquerait plus que ça.D’ailleurs, pour le peu que j’enconnaisse, les membres deRoissy Entreprise sont à l’imagede la société : il y en a à droite, àgauche, au milieu, que sais-jeencore, il y a même quelquesfieffés anarchistes ! Mais si vousapprenez que tel ou tel membrede R.E est inscrit à tel ou telparti, n’allez rien en déduire ! En revanche, et quelque soit lacouleur politique de telle ou tellecollectivité locale, et si elles ontà cœur le développement desentreprises et de l’esprit d’entre-prise, elles peuvent contribuer audéveloppement de notre associa-tion par l’octroi de subventions.Nos statuts le permettent, nosactions sont transparentes.Qu’elles ne se gênent pas !D’ailleurs j’irai les voir toutespour leur parler de nous. Mais si

d’aventure, l’une d’entre elles semettait à penser qu’en nousaccordant une subvention, ellepourrait influer sur nos déci-sions, elle ferait une mauvaiseaffaire !

BN : En conclusion ?

CM : Je suis très motivé, avectout le bureau, pour continuerRoissy Entreprise, qui est certai-nement unique en son genre. Etje dis aux responsables d’entre-prise : “vous voulez être infor-més ? Vous voulez augmentervos chances de gagner plus d’ar-gent ? Alors prenez contact avecnous”. Quant à votre journal, queje connais bien et dont j’appréciele style et les informations, ilpeut nous aider : ne vous privezpas, à l’avenir, de parler deRoissy Entreprise !!

Propos recueillis par EV

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Le conseil municipal de Vaud’herland a voté son budget 2004

Le conseil municipal s’estréuni au grand completdans l’hôtel de ville,

sous la présidence du maire,M. Daniel et de la secrétaire demairie Mme Desmaret. La pres-se (Bénéfice.net en l’occurren-ce) a pu se glisser subreptice-ment dans les gradins réservésau public (une chaise). La séan-ce a été principalement consa-crée au vote du budget de cetout petit village de 90 habi-tants. Au cours de la discussion,le principe d’un ravalement dela façade de la mairie (qui en abien besoin) a été adopté, ainsique la pose d’une nouvelle

porte d’entrée sécurisée. Un desconseillers municipaux, inquietdevant le montant du devis, afait remarquer que rien ne pou-vait être volé dans l’unique sallemunicipale, puisqu’il n’yavait… rien (les archives de lacommune sont conservées auThillay). Un autre, plus taquin,a fait remarquer que… si : seulela nouvelle porte allait pouvoirvolée…Plus sérieusement, le budget a étéadopté pour un montant de 204864.82 euros en section d’inves-tissement et 137 707.6 euros enfonctionnement. Le conseil com-prend 9 membres. La surface de

la Mairie doit faire 12 m2. A voirabsolument! Demandez au maire,il est super !

RN 17 : le maire agagné contre la

DDE

Les camions ne passeront paspar la rue de Paris. C’est cequ’en substance le Directeur del’Equipement du Val d’Oise aécrit à M. Daniel le 20 févrierdernier. On s’en souviendra (voirBN17) le projet de réaménage-ment de la RN 17 avait malmenéle village en prévoyant de fait lepassage des poids lourds par la

rue principale de Vaud’herlandpour se rendre à la zone d’activi-té (zone basse) du Thillay. Tollédes habitants, interventionsdiverses, notamment auprès dupréfet. Une solution donc a ététrouvée, mais la DDE se réservetoutefois le droit de fermer lesbretelles d’accès à la RN 17qu’en cas de “situation d’ur-gence” ( ?). Réponse du maire :Si une telle situation arrivait,“Vaud’herland se réserve le droitde fermer immédiatement sonaccès venant de l’échangeur dele Thillay”. A bon entendeur…

EV

CHOSES PUBLIQUES

M. Daniel, Maire de Vaud’herlandMonique Desmaret,

secrétaire de Mairie

Les Conseillers municipaux

42

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Roissy Ville : les nouveaux sens interditsprovoquent l’émoi

Coup de fil, début mars,d’un de mes bonsclients : “Dis Eric, toi

qui as des relations, voilà, jeviens de prendre une prune et jerisque quatre points sur monpermis, tu peux faire quelquechose ?”. J’ai de temps en tempsce genre d’appel un peu bête :d’abord évidemment je n’ai pasce type de “pouvoir”, et en plus,j’ai horreur des passe-droits, jene supporte pas ça. Il me racon-te l’histoire et j’apprends qu’ils’est fait prendre en empruntantun des tous nouveaux sensinterdits mis en place à Roissy-en-France. J’avais entendu par-ler déjà de la pagaille : pendantun moment il y avait des sens

interdits “sauf riverains” etd’autres à coté “sauf bus”…Bref, je comprends que lepauvre (qui habite Saint-Witz ettravaille à Paris Nord2) esttombé dans le piège, et là çachange tout. Quatre points dansces conditions, c’est cher payé,surtout 1 jour après la “préven-tion”. J’appelle donc mes amisde la communauté de communepuisque la prune vient de la poli-ce intercommunale (la “premiè-re police intercommunale deFrance !” est donc vachementefficace : l’insécurité recule !).Il se trouve qu’on me dit qu’il ya eu trois jours de “prévention”et qu’après la distribution desamendes ont commencé.

J’essaye de plaider la bonne foide cet ami qui n’a pas vu (etpour cause, habitant Saint-Witz,il n’a pas eu le temps d’intégrerles changements, d’autant que,j’en témoigne, la signalisationn’était pas évidente). “Ah, nouson peut rien faire, faut voir lemaire”. Je me permets de passerà l’improviste en mairie et M.Toulouse, comme toujours, mereçois fort civilement. Mais là,pas moyen. “On a fait de la pré-vention… Et en plus je ne peuxrien c’est la police intercommu-nale”… Un peu déçu, je rappel-le mon ami et lui dit d’appelerson maire, Germain Buchet,vice président de ladite commu-nauté. Celui-ci intervient,

palabres avec le chef de la poli-ce… Rien ne bouge… Quelquesjours après, je suis au MIPIM,entrain de discuter avec M.Renaud, président de la commu-nauté. Juste à ce moment monportable sonne et mon ami medemande des nouvelles. Ca tom-bait bien. Je parle de l’affaire auprésident, homme affable etouvert, s’il en est. “Ah ! Eric, jene peux rien faire, c’est lemaire”… Blurps ! M. Toulouseest à trois mètres de moi. Qu’estce que je fais, je lui en reparle ?Puisqu’ils sont là tous les deuxet que chacun me dit : c’est pasmoi c’est lui…Non, je laissetomber.

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3 kilomètres décisifspour les automobilistes

Au total, l’ensemble routier entre l’A104 et le Parc d’exposition fera 3.8km. La partie entre l’A104 et la RD88 étant terminée (le long de la prisonde Villepinte). Les trois Km man-quants seront composés d’un route àdeux fois une voie et partiellement (àl’ouest entre Paris Nord 2 et le Parcd’expo) à 2X2 voies. La chausséesera bordée d’une bande pour les cir-culations “douces” : piétons, vélos,rollers…). Dans une deuxième phaseest prévue un site propre, central oubilatéral, selon les sections, pour lesbus. Un ouvrage d’art franchira la“rivière” qui traverse les champs : le“ru” du Sausset.

Il y a beaucoup à attendre de ce chan-tier, pour les habitants et ceux qui tra-vaillent sur le pôle de Roissy. Celadevrait permettre une circulation plusfluide par un nouvel accès à l’aéro-port et à Paris Nord 2. De quoi tran-quilliser la traversée du Vieux-Pays

de Tremblay, qui est une des routes

les plus fréquentées d’Ile-de-France.

Et surtout de quoi décongestionner

les entrées et sorties du Parc d’expo-

sition.

Une pensée amicale pour nos paysans

de Tremblay, qui voient depuis des

années leurs terres (parmi les plus

fertiles de France) se réduire comme

une peau de chagrin. Y aura-t-il enco-

re une exploitation agricole ici dans

quelques années ? On peut en douter,

comme Christian Dubois, exploitant

au Vieux-Pays, quelque peu fataliste.

Pour l’heure, c’est le tracé en arc de

la future voie qui le gène : les champs

en courbe, c’est pas ce qu’il y a de

mieux pour travailler la terre. Ses

remarques n’ont pas été prises en

compte lors de l’élaboration du tracé.

Mais quel poids pèse un paysan,

même important, face à l’urbanisa-

tion grandissante du pôle de Roissy ?

Fin du chantier : 2006 !

EV

Le chantier de la prolongation

de la RD 40 est commencé

44

TRAVAUX PUBLICS

B onne nouvelle pour les automobi-

listes, mauvaise nouvelle pour les agricul-

teurs… Les pelleteuses sont arrivées dans

les champs entre les Vieux Pays de

Tremblay et de Villepinte. C’est que le

chantier, tant attendu (il devrait être fini

depuis longtemps) de la prolongation de la

RD 40 entre la RD 88 et le Parc d’exposi-

tion de Villepinte a enfin commencé. Enfin

presque car c’est d’abord le temps des

fouilles préventives archéologiques. Les

“fouilleurs” ont des chances de trouver

des objets intéressants, la région étant

habitée depuis le néolithique. Après cela,

le vrai chantier commencera. C’est la

Seine-Saint-Denis qui finance, avec cer-

tainement, une participation régionale

(c’est toujours difficile d’avoir des infos

avec le 9.3).

RD40

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ZAC des Vingt Arpents auMesnil Amelot : c’est parti !

Toutes les procédures ne sont pasterminées, mais cette fois, c’estbon. La future zone d’activité de60 hectares du Mesnil-Amelot(77) a fait l’objet des premièresconcertations publiques. C’estLancasterres, qui a été désignécomme aménageur. Le bon tuyaupour en savoir plus, c’est leSyndicat de la Goële. Demandezle président, M. Huraux, maire deMauregard : en fait il est vache-ment plus disponible qu’on ne lepensait. Tél. 01.60.03.71.08

ALTRA :un opérateur de terrain.

Altra, c’est un investisseur pro-moteur originaire de la région deDammartin. Il tisse sa toile tran-quillement, mais sûrement depuis1979. C’est une entreprise fami-liale (les Muscianese), adossée àquelques investisseurs et ilsgèrent aujourd’hui plus de 30 000m2 loués dont Fedex au Mesnil-Amelot, ou Servair à Villeneuve-devant-Dammartin, leur fief. Destrois frères qui sont aux manettesde l’entreprise, nous connaissonsSylvain. Un type super, pro,

dynamique, travailleur, ouvert,normal quoi. Appelez- le de notrepart si vous avez des projets oudes questions. Ils commerciali-sent en ce moment un entrepôtdans la zone du parc à Compans(voir la pub dans ce dossier).D’une manière générale, l’Est dupôle à de l’avenir : c’est le busi-ness à la campagne, on peut habi-ter pas loin, on est à 5/15 mn deCDG.

Patinter quitte Garonor pourle Plessis-Belleville :

Au Plessis, ça bouge toujours.Nos lecteurs connaissent bienle centre d’affaire EGB : pra-tique, pas cher et sympa. On lesvante toujours (voir pub dans ledossier). A signaler la construc-tion du siège social du transpor-teur portugais PATINTER. Surun terrain de 43 000 m2, vontêtre construits entrepôts,bureaux et station de lavage,station service…. M. Gouveia,le dirigeant, a trouvé que LePlessis-Belleville était bienplacé pour le trafic descamions. Il quitte Garonor pourl’Oise, à 15 mn de CDG…

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A l’Est du pôle…suite de la page 21

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La transaction a été rondementmenée par IMC promotion, lepromoteur d’Eurosenlis. Lesprix ? 18.29 euros le m2. Pascher ! Construction imminente. Ensavoir plus : www.patinter.com

Graveleau quitte CroissyBeaubourg pour Villeparisis

et Altinéa s’y installe

Ca bouge aussi à Villepa. Letransporteur bien connu yconstruit, près de Truffaut 7000m2. Et Altaréa (le promoteur deBercy Village, une réussite), yinstalle Alinéa, un parc d’activi-té commercial de 23 000 m2.Courte Paille et Mac Do ontdéjà leur permis de construire.En plus, de grands travaux rou-tiers sont en cours, pour amélio-rer la desserte de cette ville

sympa. On y reviendra en détail,c’est juré. Le bon contact àVilleparisis, en attendant lamise en place d’un service écoqui manquait (c’est imminent,parait-il) c’est M. Lelay, direc-teur de cabinet du maire M.Hannequin (PS). M. Lelay étaitauparavant “dircab” du maire deGonesse. C’est un jeune hommedynamique, ouvert, enfin, onl’aime bien… Appelez-le denotre part.

Roissy Porte de France :poursuite de Roissyparc etfutures zones d’activité au

Thillay et à Villeron.

La Communauté de communesRoissy Porte de France est tou-jours un endroit propice à l’ac-tivité. A Roissy Ville, le succès

de la zone hôtelière se confir-me avec l’ouverture du Dorintpar Accor. Sur ROISSYPARC,les travaux se poursuivent (nonsans mal a-t-on entendu dire)pour Mori Seki. Bonne nouvel-le, La Litho, imprimeur d’af-fiches grands format vient designer pour s’installer à côté.Le permis de construire estdéposé. On vous reparlera decette belle entreprise basée àGémenos (13). Un parc “PMEPMI” est en cours de négocia-tion dans la même zone.A coté de Roissyparc, la zoned’activité du Thillay se prépareà sortir de terre. Les élus veu-lent un parc de qualité.Logistique, pas logistique ? Entout cas, la situation est idéale. Un peu plus haut, la communede Villeron est déjà prête pour

sa zone d’activité : sur 7 hec-

tares, divisibles en 10 lots. Tout

est prêt pour le deuxième

semestre 2004, selon Serge Drago,

l’aménageur, qu’il faut joindre

pour tout renseignements :

Latitude : 01.34.38.98.00.

Autres nouvelles : le projet de

golf 18 trous est en chemin,

celui de Heinz Gloor (com-

plexe d’exposition à Roissy

Ville) est toujours d’actualité.

D’une manière générale, pour

les projets et renseignements

éco à Roissy Porte de France,

le contact idoine c’est Agnès

Coudray, désormais directeur

générale des services adjointe

(www.roissyonline.com).

DOSSIER

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C ’était un plaisir de suivre lepatron de MIG–SA dans les115 000 m2 de l’immense entre-

pôt d’Air France cargo, dans la zone defret 1 : le fameux G1XL en faisant …attention aux passages des “CAP”(ces fameux automates qui portentles palettes d’Air France et qui por-tent tous le nom d’un des caps dumonde : Antibes, Skiring…) dont leballet rythme le travail des magasi-niers.

Depuis 2000, année faste pour le fretaérien, et pour se préparer à l’avenir, leG1XL fait l’objet d’un projet d’accrois-sement de ses surfaces (+15%) et de sacapacité (+40%). Le tout accompagnéd’une réorganisation globale : flux(entrée, sortie), reconfiguration desalvéoles dans le cadre du processus“arrivée”, informatique. D’où la néces-sité de “bouger” tout le palletier : c’est letravail qui a été confié à MIG. Un bou-lot qui a touché environ 5000 emplace-ments palettes (4000 transférés et répa-rés et 1000 créés): un gros travail. Etréussi, puisque le commanditaire est

content. Interrogé par Bénéfice.net : M. Craipeau, Chef du projet GIXL 2004exprime tranquillement sa satisfaction :“l’intérêt du travail de MIG a été deréussir sans pénaliser l’activité et lasécurité, et ça, c’était essentiel, avec latenue des délais, qui s’est bien passée.M. Stervinou connaît bien son métier.MIG avait déjà travaillé pour nous endémontant le “PXP”, un système auto-matique de traitement des petits colis”.

En visitant les installations (on a dû faireplus de trois kilomètres en une heure…),P. Stervinou explique les contraintes etles difficultés : un “sabot” récalcitrantpar là, un “longeron” par ci… Plus loin,une équipe de MIG est à pied d’œuvrepour installer du neuf (notre photo)…Au passage, on a pu admirer le travailque MIG-SA avait réalisé pourKühne&Nagel, nouvellement installédans la gare d’Air France cargo, après lerachat de Sodetair : 500 emplacementspalettes. (Un succès qui a valu à MIG-SA d’équi-per la récente base logistique de K&Nau Plessis-Belleville)

“Notre métier est essentiel”, expliquePierrick Stervinou. “Il faut savoir queles fabricants de rayonnage n’ont pasd’équipe de montage. La réussite de lapose est donc très importante pour euxcar c’est leur image de marque qui esten jeu”. Pour les utilisateurs, l’enjeu estdifférent, insiste t-il. “Eux sont dansune logique de délais. D’où notresavoir faire : pour modifier 2000emplacements palettes en trois jours ;juger de l’opportunité de réutiliser durayonnage lors des transferts notam-ment ; conseiller un client sur sa logis-tique ; trouver une solution inattendue,un bureau d’études, un fabricant : avecplus de 100 000 chantiers en 30 ans, ona presque tout vu…”

LOGISTIQUE

Pose de racks dans les magasins d’Air France cargo (G1XL)

MIG–SA monte“Ca parait sim

48

N otre dossier sur la logistique, dans

le dernier Bénéfice.net, était déjà très

étoffé, et nous n’avons pu évoquer dans le

détail tous les métiers qui lui étaient liés.

Par exemple, en nous promenant dans les

entrepôts du pôle de Roissy, nous avons

toujours été impressionné par le nombre

de chariots élévateurs…

Combien y-en a-t-il ? Plusieurs centaines ?

Assurément. Sûrement plusieurs

milliers… Et les rayonnages, sur lesquels

sont rangés palettes et colis ? Sûrement

des kilomètres de “racks”, comme disent

les professionnels. C’est aussi un marché

très convoité. A priori, ça parait simple de

poser des racks dans les entrepôts. Nous

avons rencontré Pierrick Stervinou,

directeur général de MIG – SA,

spécialisée dans ce métier. Il nous a dit

que ce n’était pas si simple…

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LOGISTIQUE

Mais lors d’une nouvelle installa-tion, faut-il du matériel neuf oud’occasion ? “Eh bien çadépend”, répond le DG de MIG.“Nous sommes intervenus, parexemple, pour les “Laiteries deVarennes”, qui font de l’embou-teillage de lait. Ils avaient besoind’augmenter leur capacité destockage de produits finis (2000palettes de 1200 packs de lait). Ilsavaient le choix : soit acheter neufun magasin automatique de stoc-kage de palettes par accumulation(TK), soit transférer un magasinancien d’une usine désaffectéedepuis 10 ans, de le remettre enservice 200 Km plus loin en lemettant aux normes. Mais avec unimpératif : le problème devait êtreréglé dans un délai de trois mois,

ce qui leur permettait de faire deséconomies sur leurs achats dematière première grâce à un plusgros volume de stock. Nous leuravons prouvé que dans ce cas,c’est la deuxième solution quiétait la plus rentable pour eux.Nous l’avons fait et ça a été unegrande réussite !”Donc le “neuf ” n’est pas toujoursla solution. On peut toujours“cannibaliser” (voir lexique). Ilexiste un marché de l’occasiondes racks, ne serait-ce que pourservir aux réparations ou pour lespetits budgets. “Dites bien quenous rachetons les installations !”,insiste Pierrick StervinouPuis, après les conseils et l’instal-lation, le métier de MIG c’est lamaintenance desdites installa-

tions. Les matériels s’usent, reçoi-vent des coups, il faut les entrete-nir. Et ça non plus, ça ne se faitpas n’importe comment. Il y ad’abord les normes techniques.Qui mieux que celui qui a réalisél’installation les connaît et peu lesmettre en œuvre efficacement ?Puis il faut un personnel qualifié.N’importe qui ne peut monter etréparer les racks. Chez MIG, ilssont une vingtaine d’ouvriers qua-lifiés, formés “maison” et “ter-rain” (il ‘y a pas d’école de “mon-teurs”). Le dernier défi de MIG :ils ont réussi, pour un client quivoulait faire de la maintenance, àretrouver un fabricant suédois derayonnages qui avait réalisé (ils nel'ont su qu’après) par l’intermé-diaire d’un revendeur, qu’uneseule installation en France !

Pierrick Stervinou est un jeunedirigeant, dynamique et actif. A 31ans, en 2000, il a racheté MIG,dont le siège est au Kremlin-Bicêtre. En 2003, la société a réa-lisé 1.5 millions de CA, pour 10000 euros de bénéfice. Quand ilest “tombé” sur le dernier“Bénéfice.net” consacré à la logis-tique, il nous a carrément appeléen nous disant que nous aurions puévoquer, dans le dossier, ces acti-vités de montage d’installations !On y avait pensé, évidemment,mais on n’avait pas suffisammentde place. Voilà qui est réparé ! On souhaite plein succès à MIG,en particulier dans notre secteur,où vont se construire encore,comme à Bonneuil (95) ou auMesnil-Amelot (77) des milliersde m2 d’entrepôts…

EV

e des installations de rayonnagesmple, mais ça ne l’est pas…”

Petit lexique (rigolo)• Devinette : Quelle différenceentre un rack, un rayonnage àpalettes et un palettier ? Aucune,c'est la même chose• Echelle : composée de 2 mon-tants et d'un panneautage bou-lonné ou soudé, c'est l'élémentprincipal d'une installation destockage• Montant : élément sur lequelon accroche les éléments sup-port de palettes• Lisse ou longeron : élémentsur lequel va reposer la palette(fonctionne par paire)• Pied : Qui fait la liaison méca-nique entre les montants et lesol• Sabot : élément métalliquepositionné devant les montantspour les protéger• Butée : Qui se fixe à l'arrièredes échelles pour arrêter et posi-tionner les palettes• Cannibaliser : Démonter unrayonnage pour réparer un autrede même type• Taureau : Sert à lever leséchellesLaiteries de Varennes : 2 000 emplacements-palettes

Ces “sabots” ont été fabriqués spécialement pour Air France cargo

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L’Annual General Meeting 2004de TIACA (“The International AirCargo Association”) à

Johannesburg, Afrique du Sud. Cereportage vous donnera un rapidecompte rendu du meeting, mais évo-quera aussi l’aéroport internationalde Joburg et ses retombées écono-miques. Enfin, je vous présenterai cefabuleux pays qu’est l’Afrique duSud, si beau et si particulier.

Nos lecteurs ont encore en mémoirele numéro 16 de Bénéfice.net spécia-lement consacré au fret aérien et àl’AGM de TIACA à Vatry.L’organisation internationale profes-sionnelle de ce secteur, TIACA,réunit principalement des aéroports,des compagnies aériennes, des GSA,et divers fournisseurs. Elle fait dunetworking mais aussi du lobbying enfaveur de la libéralisation des mouve-ments logistiques aériens. Car, rappe-lons-le, les politiques d’open-sky neprennent pas en compte le fret cargo.Forte de ses 304 membres, elle com-mence à être un interlocuteur reconnupar les institutions réglementaireslocales et internationales. Un tel suc-cès est en partie dû au travail de saprésidente actuelle, Dora Kay (direc-

trice marketing de l’aéroport de HongKong), femme d’affaire aussi char-mante qu’efficace.

Mais TIACA est surtout connue entant qu’organisateur du fameux AirCargo Forum (ACF) L’événementielconstitue d’ailleurs la majeure partie(soit plus de 2 millions de dollars)des revenus de l’association. Le22ème salon aura lieu du 14 au 17septembre de cette année, à Bilbao,Pays Basque, et s’annonce déjàcomme le plus important de tous.Petite information : l’ACF 2006 setiendra au Canada, à Calgary plusprécisément.

Se faire connaître desacteurs locaux

Chaque année, TIACA rassemble sesmembres lors d’assemblées générales(AGM) organisées quelque part dansle monde. Il s’agit alors de faire lepoint sur les sujets du moment, maisaussi se faire connaître des acteurslocaux et par la même occasion d’at-tirer de nouveaux adhérents. Une des-tination de choix cette année, aprèsVatry l’an passé : Johannesburg, aucœur de la région la plus active ducontinent africain. Au programme : lebilan et les perspectives de l’associa-tion, l’accueil des nouveauxmembres, des conférences, un gala etbien entendu la découverte des parte-naires sud-africains et des dyna-miques locales. Les diverses confé-rences ont porté sur la prospective dufret aérien, “le fret aérien, moteur dudéveloppement économique”, lescontradictions apportées par lesmesures de sûreté (faut-il armer lespilotes, jusqu’ou contrôler les mar-chandises ?), et sur ce que les direc-teurs logistiques attendent du fretaérien.

TIACA veut deles act

C ontinuant ses voyages internatio-naux (après le Japon, l’Ecosse, Hong

Kong, le Pays Basque, Washington) votreBénéfice.net vous emmène encore à

l’autre bout du monde : l’Afrique du Sud.Ce coup-ci, c’est le fils du patron : Alain

Veillon (qui vous avait fait déjà part de sesimpressions écossaises, et, dans le n°2,

indonésiennes) qui a fait le reportage pourBénéfice.net. Alain est étudiant en maîtri-

se de commerce international àl’Université de Paris I Sorbonne. Ce jeunehomme de 23 ans n’a plus guère le temps,le pauvre, d’aider son vieux père (coup de

main divers…) dans l’agence VPP. Maislorsque je lui demande s’il veut aller pas-ser 4 jours à Johannesburg pour “couvrir”

l’AGM de TIACA, la réponse est nette estrapide : “pas de problèmes !”. Là, commepar enchantement, plus de révisions, plus

de partiels-surprise, plus de concertsindispensables…

Dora Kay, D.Fernandez avec M. Mohamed Akoon, directeur du developpement éco de la circonscription d’ EKURHULENI

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INTERNATIONAL

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TIACA entre actuellement dansune phase transitoire. Elle peau-fine sa communication afind’être perçue commel’Organisation internationale del’ensemble des acteurs du fretaérien, tout autant que l’estl’IATA dans d’autres domaines.Cette recherche d’identité et detransparence lui permettra par

la même occasion de démontreraux forwarders et autres ship-pers l’intérêt d’adhérer à l’asso-ciation, et de se faire mieuxconnaître des acteurs des déci-deurs des marchés à plus fortecroissance. Beaucoup d’entre-prises du fret aérien de Roissygagneraient à mieux connaîtreTIACA…

evenir l’organisation de tous cteurs du fret aérien

SAA CARGO à ROISSY

South African Airways en France, c’est aujourd’hui 3 vols passagershebdomadaires directs (jours 1, 3, 5) au départ de Roissy-CDG(départ à 19h30), à destination de Johannesburg-JNB (arrivée 06h30le lendemain). Côté soute, le nouvel A 340-600 permet d’emporter +de 20 T de marchandise par vol, à l’import comme à l’export. C’estainsi + de 300 T de fret qui est exporté chaque mois sur l’Afrique duSud et au-delà : groupages de pièces industrielles diverses, produitspharmaceutiques et documentation qui aident à lutter contre le SIDA,1er fléau du pays, et autres produits alimentaires envoyés par l’aideinternationale pour les pays d’Afrique australe. A l’import enrevanche, on profite de l’élevage et de la culture locale puisque les3/4 des envois consistent en des denrées alimentaires (poissons frais,fruits et légumes exotiques, qui partiront ensuite en direction deRungis), poissons et autres espèces tropicales pour les éleveurs euro-péens, quelques trafics de pièces automobiles.Pour être complet, il faut ajouter que SAA s’intègre à la pratique deséchanges commerciaux libres au sein de l’Union européenne puis-qu’elle travaille quotidiennement avec ses “hubs” de Francfort et duLuxembourg par le moyen de “road feeder service” ou fret camion-né, qui alimente ses “freighters” ou vols tout cargo.La section cargo de SAA est assurée par un GSA, AviationConsulting, dirigé par G.Elbaz à Roissy (01.70.76.02.22 ou01.70.76.02.26) et B. Annonnier à Lyon (04.72.22.52.25).

(Merci à Carole)

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M. Martin (Martinair Holland) a été honoré par M. Larry Coyne (ancien président de TIACA)

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INTERNATIONAL

www.tiaca.orgwww.flysaa.orgwww.gauteng.netwww.ekurhuleni.com

Sitographie

Business et détente

Cette année près de 200 invitésétaient présents. A chaque pause,échanges de cartes et cocktails.C’est aussi ça l’AGM : uneatmosphère propice au businesset à la détente, dans le cadre feu-tré du Caesars, superbe com-plexe hôtelier tout aussi luxueuxqu’ultra kitch. Le bouquet final aeu lieu lors du dîner de remise deprix “Hall of Fame” au sein du“Circus Maximus” du l’hôtel. Ila été décerné cette année à M. J.Martin Schroder, fondateur deMartinair Holland, pour sa parti-cipation au développement dufret cargo dans le monde. Onnotait la présence d’un autreMartin, Fraissignes, celui-là, lebouillant et ubiquiste directeurde l’aéroport de Châteauroux,membre du “Board” de TIACA(son collègue de Vatry, YoussefSabeh, dont la présence étaitannoncée, n’a pu faire le voya-ge…). La soirée a été l’occasionde déguster la gastronomie loca-le, les vins sud africains (extra !),tout en contemplant des spec-tacles de chant et de danse.Enfin, on notait la présence dessponsors locaux qui s’étaientjoints à l’événement : SouthAfrican Cargo, la province duGauteng (10% de l’économie detoute l’Afrique sub-Saharienne),la circonscription d’Ekurhuleni,la ville de Pretoria et enfinl’Airports Company SouthAfrican Limited (ADP local).

Johannesburg

InternationalAirport

Un autre point intéressant a étéla visite du l’aéroport, l’un desplus importants hubs du conti-nent (près de 12 millions de

passagers par ans, 400 milletonnes de fret). Il détient à luiseul 90% des échanges aériensentre l’Afrique du Sud etl’étranger. Nous avons fait letour des entrepôts et des presta-taires (ils y sont tous, d’Air

France Cargo à DHL en passantpar Lufthanza, TAG,Swissport...). L’aéroport estengagé actuellement vers ledéveloppement sur 5 ans d’uneimportante zone industrielledestinée au fret.

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Je ne pouvais pas ne pas vousparler du “Caesars”, véritabletemple érigé à la gloire du jeu,du divertissement mais aussides affaires. Il se compose dedeux hôtels grand standing(“l’Emperor”, ou j’ai passé 3nuits formidables, et le“Senator”), d’un Casino géant(un autre Caesars est situé à LasVegas), d’une multitude de res-taurants et de boutiques, etenfin d’innombrables salles deréception.Service impeccable, cuisinegrandiose (petit déjeuner somp-tueux : barbecue, fruits, lai-tages…), piscine : on vous

recommande le Caesars pourvotre prochain déplacement là-bas. Demandez BernadetteNickol, (notre photo) directriceventes et marketing internatio-nal, qui s’occupe de la promo-tion du Caesars à l’étranger.

Cette femme adorable m’aéclairé sur les liens entre lecomplexe et l’aéroport deJoburg, situé à moins de 5minutes. Près de 60% de saclientèle vient de l’étrangerpour affaires. Le Caesars

accueille 4 à 5 conférencesinternationales par mois, et dedeux à trois conférences localespar semaines.

Alain Veillonen savoir plus : www.caesars.co.za

“Le Caesars” : un complexe hôtelierde classe internationale

Bernadette Nickol

INTERNATIONAL

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INTERNATIONAL

O n peut aisément affirmerque l’existence modernedu pays a commencée il

n’y a que 10 ans ! Tout ce qui pré-cède est directement lié à 350ans de colonialisme, entre ruéevers l’or, guerre, apartheid etconflits sociaux. L’Afrique duSud, c’est les Anglais et lesBoers, les Noirs et les Blancs, leracisme et les droits de l’homme,la richesse et la pauvreté, lespersécutions et la liberté, Krugeret Mandela.

“Il y a dix ans, jen’aurais pas été

parmi vous”

Après les premières électionsmultiraciales d'avril 1994 qui ontenfin rendu le pouvoir à tous lesAfricains du Sud et rouvert lepays aux échanges mondiaux, lebusiness a pu reprendre sesdroits. Au vu des organigrammesdes entreprises et des organismeslocaux, la diversité des peaux faitloi. Si la réconciliation nationalepermet une relative entente entreles noirs et leurs ex-exploiteurs,le souvenir reste bien ancré dansles mémoires. En témoigne l'in-troduction d'une oratrice lors dugala du TIACA : "Il y a dix ans, jen'aurais pas été là devant vous, nimême assise à votre table". Nousavons aussi eu l'occasion de visi-ter le musée de l'apartheid, prèsde Joburg. Je vous renvoie à laphoto que j'y ai prise : explicite.

Une Afrique en or

L'Afrique du Sud est bien plusdéveloppée que je ne me l'imagi-nais, et très différente del’Afrique Noire francophone. Les

zones industrielles fleurissentpartout autour de Johannesburg,ainsi que les cratères géants lais-sés par la fièvre de l'or. La ville ad'ailleurs prospéré grâce à cettemanne : 40% de tout l’or mondial

y a été extrait ! Le pays représen-te toujours 20% de la productionmondiale annuelle d'or et près de68% du revenu de ses exporta-tions provient de l'exploitationminière et énergétique.Aujourd'hui, Joburg est un impor-tant centre financier et de service,sans compter l’industrie et lecommerce. La ville crée 16% dela croissance du pays.Paradoxalement, les buildings duC.B.D. dominent le township deSoweto situé à quelques kilo-

mètres de là. Un pays plein decontrastes, donc. Les 10 ans de lafin de l'apartheid vont être fêtés le27 avril, et en observant bien lesvoitures dans les rues que j’aiempruntées, on s'aperçoit qu’au

moins 7 sur 10 d'entre elles sontconduites par des Blancs…

Des affaires à faire

Au niveau macro-économique,les restructurations (ouverture,privatisations, environnementjuridique sain) finissent par por-ter leurs fruits. Le pays est deve-nu une plate-forme inévitablepour accéder à toute l’Afriqueaustrale. L’Europe est son princi-pal partenaire économique et

commercial avec 40% deséchanges et 70% desInvestissements Directs Etrangers.En 2000, un accord commercialentre l’UE et l’Afrique du Sud aété signé pour encore améliorernos relations. La France quand àelle, a généré 2 246 millionsd’euros d’échanges avec ce paysen 2002, avec un solde commer-cial croissant en notre faveur. Entant que 7ème fournisseur, laFrance y exporte principalementdes produits de l’aéronautique,des automobiles et de l’informa-tique. Nos importations concer-nent surtout quelques biensd’équipement, des fruits et desmatières premières. Il faut noterenfin la présence d’environ 150entreprises françaises dans lepays. Pour finir, évidemment, le touris-me. C’est un fait, le pays est vrai-ment unique, sa réputation n’estpas à refaire ! Immense, varié, duKalahari au verdoyant Transvaalen passant par les côtes du Cap àDurban, on a envie de tout visiter.Les colos de quadras croisées auretour avaient l’air ravies. Quandà moi, mon court séjour profes-sionnel était assez frustrant. Juré,j’y retournerai un jour, afin del’apprécier à sa juste valeur. Jevous conseille d’ailleurs une miseen bouche de choix : la classeaffaire de SAA, le rêve!

AV

www.afriquesud.netwww.dree.org/afriquedusudwww.joburg.org.za

Sitographie

L’Afrique du Sud,10 ans après la fin de l’apartheid

Notre visite au musée de l’arpartheid : Les cordes réservées aux condamnés politiques : undouble nœud, pour être sûr que la pendaison soit réussie et que les pendus ne puissent donc pas

être graciés, selon la tradition

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70ème anniversaire pourSouth African AirwaysLe 1er février 2004, South African Airways a fêté ses 70 ans d’activi-

té. Sept décennies passées à sillonner les cieux africains et à les relier

au reste du monde. Trois générations appliquées à bâtir un service

toujours plus performant qui repose sur une très longue expérience.

Un cap symbolique qui coïncide avec l’arrivée de 41 nouveaux appa-

reils Airbus qui feront de South African Airways la compagnie la plus

moderne d’Afrique ! South African Airways est la première compa-

gnie à assurer la ligne Paris-Johannesburg en Airbus A340-600.

1934...Fondée le 1er février 1934 par

l’État du Sud Africain, South

African Airways utilisait à ses

débuts des appareils trimoteurs

Junker et assurait des vols réguliers entre le Cap, Durban et

Johannesburg... Puis, très vite, la nouvelle compagnie a accompli

une vraie mission de pionnier en ouvrant notamment des lignes

vers le Kenya et l’Ouganda.

2004...South African Airways est la pre-

mière compagnie à assurer la ligne

Paris-Johannesburg en Airbus

A340-600.

Pour la troisième année consécutive, South African Airways a été reconnue parSkytrax "Meilleure Compagnie en Afrique pour l’année 2003" et également par OAG"Meilleure Compagnie basée en Afrique pour l’année 2003".

2001-2003

Avec un toutnouvel espaceaffairesDepuis décembre 2003 et tout au long de l’an-

née 2004, South African Airways réaménage

progressivement sa Premium class avec un vrai

lit couchette sur l’A340-600 et l’A340-300E à

venir. Son siège coquille demeure le seul

inclinable à 180° en position horizontale, sur

la ligne Paris-Johannesburg. South African

Airways vous invite à découvrir ses nouveaux

“lie-flat seats” au tarif promotionnel de 2035€ H.T.

l’aller retour entre Paris et Johannesburg.

(Offre soumise à conditions)

Périodes de voyages :

Du 1er Juillet au 22 août 2004

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O h rage, oh désespoir ! J’ai raté un

super reportage asiatique. Quand j’ai

appris, en janvier, que le CEEVO (comité

d’expansion du Val d’Oise, qu’on ne pré-

sente plus, et chouchou de Bénéfice.net)

allait prospecter en Chine et en Corée, je

me suis dit : j’y vais ! Avec l’Afrique du

Sud (voir dans ce numéro), ma rubrique

internationale va être kouyue. Mais, chers

lecteurs, pas moyen pour moi : pas le

temps. Mais vous aurez droit au récit

quand même. Merci à la gentillesse et à la

disponibilité de J.F Benon, directeur du

CEEVO, avec qui j’ai eu droit à un petit

debriefing à son retour.

INTERNATIONAL

Le Val d’Oise, on n’hésitera pas àl’écrire, grâce à la qualité et àl’ouverture d’esprit de ses diri-

geants, au souci qu’ils ont du déve-loppement des entreprises situéessur leur territoire, à le monde dans latête. Bénéfice.net a souvent évoquéleurs actions (Japon, Etats-Unis,Maroc, mais on ne vous a pas toutdit). Il s’agit toujours d’établir descontacts avec les marchés exté-rieurs, avec un double but :accueillir sur leur sol des entre-prises étrangères et disposer deréseaux d’informations commer-ciales qui peuvent être exploitéesfacilement par tous les types d’entre-prises. Ni plus, ni moins, mais c’estbeaucoup, à notre époque mondiali-sée, internetisée, avionisée, où plusque jamais il faut “think global, actlocal”.

Les partenaires deWCA chez nous.

Tout d’abord il faut mentionner latenue, en mars dernier, de plusieursrencontres dans le Val d’Oise avecleurs partenaires de World CitiesAlliance. Dont une au Conseil géné-ral à Cergy. Nos amis de Washington,Zurich, Cardiff, Berlin et Osakaétaient là, à l’occasion d’une présen-tation d’UBIFRANCE, l’agence fran-çaise pour le développement interna-tional des entreprises. C’est Jean-Pierre Trotignon le directeur généralqui a commenté, dans une interven-tion (un peu longuette), la fusionentre l’ancien CFCE (Centre Françaisdu Commerce Extérieur) etUbifrance (ex ACTIM) et les activité

de cette agence gouvernementale(www.ubifrance.com). Plus de deuxcent personnes avaient fait le déplace-ment, et notamment ChristopheMachard, président de RoissyEntreprise, qui a déclaré à cette occa-sion sa satisfaction de voir se mettreen place ces réseaux internationaux,avec qui l’association des entreprisesdu pôle de Roissy va renforcer sesliens.

Une autre rencontre avait eu lieu entreles membres de WCA, au château deMéry-sur-Oise (ancienne propriétéluxueuse de Vivendi, qui vient d’êtrerachetée par la Ville). Il s’agissait cettefois d’un séminaire consacré à lacoopération entre les “incubators”comme les appellent les Anglo-saxons, (en fait les pépinières d’entre-prises) de chaque partenaire. Le prin-cipe arrêté est le suivant : chaque“incubator” ouvrira ses portes(bureaux, facilités) aux entrepriseshébergées dans les autres pépinières.

Le CEEVO plus international que jamais.

le Val d’Oise élargit sa ses entrep

Séoul, capital de la Corée du SudDe telles maquettes, impressionantes, présentent les zones

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Ce qui peut s’avérer très pratiqueet surtout gratuit. A signaleraussi une nouvelle version dusite internet de l’association (çaserait bien d’ailleurs, d’y insérerune version en français) :www.worldcitiesalliance.com.

Séoul/Shanghai

Mais la belle actualité duCEEVO en avril dernier, c’estleur trip Séoul-Shanghai. Riende mieux qu’une bonne discus-sion avec J.F Benon pour vousen rendre compte.

“Nous sommes allés à Séoul,sous le drapeau “Val d’Oiseinternational”, à l’occasion dela semaine “France Corée àGrande Vitesse”, organisée parUBIFRANCE, qui s’est tenue du5 au 8 avril derniers. Nous yavons rencontré des dirigeantsd’entreprises et des responsableséconomiques de ce grand paysqui venait d’inaugurer leur TGV,dont Alsthom a été le fabricantprincipal”. Parmi les entreprisesprésentes (Air France,Eurocopter, Accor, voir la liste

sur www.hanbultech.com) à cesalon, on notera ERA-SIB,d’Argenteuil, fabricants d’élec-trovannes, (dont le dirigeant, M.KUCHLY, a été élu Manager del’Année en décembre dernier,voir www.era-sib.com ). Lestand du Val d’Oise a eu la visitede Clara Gaymard, (AFII),ambassadrice française, délé-guée aux investissements inter-nationaux, qui a félicité le dépar-tement pour son action à l’inter-national. La Corée représente unmarché de 2.5 milliards d’euros,en augmentation de 150 millionsd’euros par an. La France est le5ème investisseur du pays.

“Il est entrain de se passer deschoses incroyables, là-bas”

Après Séoul, 1h 30 de vol direc-tion Shanghai, pour l’équipe duCEEVO (J.F Benon et YvesGitton). Quatre jours de visiteset de contacts pour, principale-ment établir une représentationdu Val d’Oise dans la région.Pourquoi Shanghai ? “C’estl’endroit où il faut être. Larégion du “grand delta”, entreShanghai et Nankin est parmiles plus dynamiques au monde.Rien qu’au dernier trimestre, ilsont connu une croissance de 9% !Nous profitons des relations denotre bureau à Osaka avec laChine pour renforcer notreréseau là-bas. Nous y avonsrencontré un jeune consultantchinois, M. Ping, qui doit êtreengagé par notre partenairejaponais “HighBridge”, pourenvisager qu’il puisse représen-ter le Val d’Oise à Shanghai.C’est un jeune homme formi-dable, qui parle quatre langues(outre le chinois, l’anglais, lejaponais et le français). Il ferale même travail que M. Yoneda(que vos lecteurs connaissentpuisque vous en avez parlé) àOsaka. Toujours dans un doublebut : faire connaître sur placeles opportunités d’affaire dans le

INTERNATIONAL

Avec WCA, SEOUL, SHANGHAI :

toile mondiale pourprises

s d’activités aux visiteurs. On pourrait faire pareil...

M. M Benon, Gitton, Mélé et Yoneda (à droite) en compagnie de leurs hôtes chinois

Dans les rues de Shanghai0

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Val d’Oise (implantation, maisaussi connaissance du tissu d’en-treprise de chez nous) et fournirinformations et contacts de là-basà nos entreprises. Il est déjà opé-rationnel. C’est lui qui a organisénotre visite”.

Mais concrètement, il va servir àquoi ? “Il a une carte de visite“Agence de DeveloppementEconomique du Val d’Oise”, cequi lui permet des contacts dehaut niveau, que ce soit avec lesautorités locales ou avec lesentreprises. Ainsi, si un entrepre-neur de chez nous veut savoir s’ily a pour lui des opportunitésd’affaires, M. Ping va pouvoir luipréparer le terrain en lui appor-tant un certain nombre d’infor-mations, préparer une visite etc.Ça, c’est gratuit, et c’est déjàbeaucoup. Après, s’il y a du tra-vail supplémentaire, comme uneétude de marché par exemple,bien sûr, une prestation payantesera proposée”.

Mais en Chine que peut-on faire,sinon, délocaliser ? “Détrompez-vous ! Bien sûr, on peut, en Chinefaire fabriquer moins cher (entre20 et 40% environ). Ça peut êtreutile aussi, mais ce n’est pas tou-jours simple ni évident. Mais cequ’il faut savoir, c’est qu’enChine, sur ses quelques 1,2 mil-

liards d’habitants, il y a environ300 millions de personnes qui ontun niveau de vie comparable aunôtre. On peut donc aller vendreproduits et services là-bas. Etpuis, les Chinois ne savent pastout faire. Toutes les entreprisesdu monde sont en Chine, et enparticulier à Shanghaï, agglomé-ration de 14 millions d’habitantset qui accueillera l’expositionuniverselle de 2010. Il est entrainde se passer des chosesincroyables là-bas !”.

Au cours de leur visite àShanghaï, la délégation du Vald’Oise a été dignement reçue.Repas avec les représentantsd’Invest in Shangaï, avec le repré-sentant permanent de la préfectu-re d’Osaka à Shanghai, et repas

très officiel avec les représentantsdu développement économiquede la province de Shanghai. Avecdes dizaines de “toasts”…

Des parcs d’activités “top”

Autre moment fort du voyage,c’est la visite rendue par M.Michel Mélé, qui est président del’association des parcs d’activitéde Cergy-Pontoise, et Vice-prési-dent de l’agence “Cergy-PontoiseDéveloppement” dans les villesde WUXI et de ZHENJIANG (3

millions d’habitants chacune).Les responsables de ces deuxvilles étaient venus dans le Vald’Oise en novembre et mars der-

niers. Il s’agissait de signer despartenariats entre les parcs d’acti-vité de ces deux villes indus-trieuses : échange d’expériences,accueil, de délégation d’entre-prises, mise en place de “showrooms” pour les produits desrégions partenaires… “Nousavons été très impressionnés parla grande qualité de ces parcsd’activité et leur excellente com-munication, la mise en valeur desentreprises qui y sont installées...souligne J.F Benon. Nous avonscertainement à apprendre d’eux”.En conclusion, chers amis entre-

preneurs, n’hésitez pas à penser“international”. Aujourd’hui, toutest possible, dans le mondeentier. Servez-vous du CEEVO etde leur réseau : WCA, Osaka,Chine… Servez-vous (bien)d’Internet : un bon site d’entrepri-se, simple, bien fait, en plusieurslangues, bien référencé, estaujourd’hui plus qu’indispen-sable. Soignez votre communica-tion. Pour tout cela, pour desconseils, servez-vous de notreagence : www.vppcom.com .Avec nous, vous gagnerez de l’ar-gent ! Mais attention, chez nous,c’est pas gratuit !

EV

INTERNATIONAL

les logos des entreprises situées dans les zones sont à l’honneur.

Yves Gitton, toujours au travail...

M. Mélé reçu très diplomatiquement par Madame Xu Jinron, maire de Zhenjiang

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ADP

B énéfice.net s’est procuré lestextes des différentes déci-sions : conseil de la concur-

rence (1998), cour d’appel (2000),cour de cassation (2004) C’est édi-fiant (et délicieux) et révélateur dumépris qu’ADP a opposé pendant desannées à ses soit disant “parte-naires”.

Puisse cet arrêt faire cesser les pra-tiques et les discours mensongers del’établissement public. Puisse la nou-velle direction d’ADP, chargée detransformer ledit établissementpublic en une “entreprise normale”

en profiter pour avoir des relationsnormales avec les entreprises rive-raines de l’aéroport et faire stopperles opérations de propagande !Ce qui est intéressant dans cet arrêtde la plus haute autorité judiciaire denotre pays, c’est qu’il marque (onespère) la fin de la pratique d’ADPqui a souvent confondu “mission deservice publique” et position com-merciale dominante.

Que s’est-il passé ?

Il faut rappeler que les terrains de laplate-forme aéroportuaire appartien-nent à l’Etat et donc font partie dudomaine public. Ils ne peuvent êtrevendus. Mais ADP autorise sur laplate-forme aéroportuaire desconstructions, des hôtels parexemple, sous forme de “conventiond’occupation temporaire du domainepublic”. C’est le cas pour les hôtelssitués sur l’aéroport, 5 actuellement.En contrepartie, ADP reçoit une rede-vance commerciale calculée sur lechiffre d’affaire de ces hôtels, commele montre le tableau ci-dessous :

DiADP cond

de posi

Année Durée Nombre de Chiffre RedevanceHôtel Etoiles de signature de la chambres d’affaire perçue par ADP

de la convention convention (millions de F) (Millions de F. 1995)

Sofitel 4 1972 40 ans 352 69.7 3.611

Ibis 2 1980 50 ans 556 69 2.167

Novotel 3 1984 50 ans 201 40.3 2.443

Hilton 4 1991 70 ans 382 85.5 2.0

Sheraton 4 luxe 1994 70 ans 256 0.* 0.*

Total 1747 264.5 10.221

Ce titre à lui seul pourrait être qualifié

de pléonasme, tant la culture de domina-

tion et de monopole a marqué l’établisse-

ment public ces dernières années, aux

antipodes de ses déclarations d’intention

sur le “voisinage”, la “coopération

économique” dont on nous rebat les

oreilles depuis quelques années…

A quoi bon faire des tas de discours sur le

“partenariat” ou le “dialogue” avec les

entreprises, si ADP n’autorise même pas

aux hôtels du pôle le simple droit de poser

une pencarte dans l’aéroport ! ADP vient

de se faire condamner par la cour de cas-

sation, au terme d’un long parcours judi-

ciaire, le gestionnaire de CDG faisant sys-

tématiquement appel de toutes les déci-

sions le condamnant. Lisez bien ceci et

vous serez édifiés !• Sheraton a ouvert en 1996 - Source : Décision n°98-D-77du 15 déc. 1998 du conseil de la concurrence

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Depuis des années ADP refusaitaux hôtels situés, eux, en dehorsde la plateforme aéroportuaire, lapossibilité de signaler leur présen-ce dans les aérogares et sur lespanneaux d’indication routiere dela plate-forme. Sur les routes del’aéroport, il faut savoir que, si lasignalisation routière exigée par lecode de la route dépend du préfetde Seine-Saint-Denis, la signalisa-tion dite “directionnelle” dépenduniquement d’ADP. Or, seuls leshôtels situés sur la plate-formepouvaient bénéficier de ce type designalisation. De même, les “télé-phones de courtoisie” ou l’indica-tion des navettes, ou encore lesinformations données sur 36.15HORAV et concernant les hôtelsétaient réservées par ADP auxseuls hôtels de la plate-forme. Cequi créait un préjudice commer-cial facile à comprendre pour leshôtels situés autour de l’aéroport,comme ceux, principalement,situés à Roissy Village ou sur ParisNord 2.

9 années d’obstination d’ADP,

révélatrice de son état d’esprit

dominateur

Le 5 décembre 1995, devant lerefus persistant d’ADP d’accor-der une signalisation aux hôtelssitués dans la périphérie de l’aé-roport, une dizaine d’hôteliersconcernés se groupent et formentle 5 décembre 1995 une associa-

tion appelée APHPAR(“Association du Parc Hôtelier dela Périphérie de l’AéroportRoissy-Charles-de-Gaulle”, quiregroupe aujourd’hui 13 hôtelspour 3368 chambres). Le 15décembre 1993, ils avaient envoyéune lettre à ADP lui faisant état denombreuses plaintes de leursclients liées à “l’absence totale designalisation hôtelière”. Et ils sol-licitaient d’ADP une signalisationdes points d’arrêt des navetteshôtels et une “signalisation routiè-re renforcée pour Roissy-en-France (où se trouvaient la plupartdes hôtels, ndlr), permettant à nosadhérents de faire référence à leurlocalisation”. Réponse, le 3 janvier1994, du “chef du départementCDG” d’ADP : c’est “NIET”.

Le 23 juin 1995, les hôtelsBalladin, Campanile, Copthorn,Ibis, Holiday Inn, Hyatt, Mercureet Quality Inn avaient formulé unenouvelle requête auprès d’ADP. Ilsne demandaient plus que soitsignalé le nom de chaque hôtel,demandaient seulement de voirfigurer la mention “navetteshôtels” à la sortie des aérogares etse disaient prêts à accepter derégler pour cela une redevance àADP. M. Toulouse, maire deRoissy, appuie cette requête parune lettre au Président d’ADPd’alors, le fameux général Fleury,ancien chef de cabinet deMitterrand. C’est le Directeurgénéral de l’époque, qui répond endisant qu’il était favorable à l’étu-de de solutions équitables, mais

qu’il fallait qu’il en discute avecles hôtels concessionnaires dela plate-forme… Malgré cela,le 8 août suivant, la directioncommerciale d’ADP adresse uneréponse négative à l’APHPAR.Malgré les nouvelles interventionsdes élus (le maire de Roissy, ledéputé du Val d’Oise Porcher, etle sénateur Lachenaud), rien àfaire : le Directeur générald’ADP, par lettre du 21 décembre1995, refuse encore toute avancée.Des tentatives faites par l’hôtelHyatt auprès de la société AP sys-tèmes (concessionnaire de l’affi-chage publicitaire dans les aéro-gares) échouent également.

Las, l’APHPAR se résigne à saisirle Conseil de la concurrence parlettre le 22 mars 1996, qui a pou-voir d’intervenir contre les situa-tions anticoncurrentielles.ADP se défend bec et ongles etconteste la compétence du Conseilde la concurrence en arguant que,compte tenu qu’ADP assure unefonction de service public admi-nistratif, l’éventuel litige devraitêtre porté devant le tribunal admi-nistratif. Le Conseil de la concur-rence balaie cet argument etdémontre qu’on est bien dans cetteaffaire sur des questions de mar-ché et qu’ADP “est en positiondominante sur le marché de l’ac-cès à ces installations”. Et préciseencore que, malgré les dénéga-tions d’ADP (qui soutenait qu’onn’était pas dans un marché -maissavent-ils ce qu’est un marché ?),“la zone aéroportuaire et la zonepériphérique de l’aéroport deRoissy, directement accessible parnavette, appartiennent au marchélocal de l’hôtellerie”. Le Conseilréfute enfin les minables argu-ments d’ADP en rappelant qu’ilsacceptent une exception pour la

signalétique des hôtels deDisneyland. Et termine magistra-lement en déclarant que le refusd’ADP “constitue un abus de posi-tion dominante prohibé par les dis-positions de l’article 8 de l’ordon-nance du 1er décembre 1986”, etplus loin que son comportement“doit être qualifié de grave auregard du droit de la concur-rence”.Et le Conseil de condamner ADP,par sa décision du 15 décembre1998, à payer une “sanction pécu-niaire” de 500 000 F, puis les meten demeure de faire des proposi-tions pour régler le problème avecl’APHPAR dans le délai d’unmois.

Parallèlement au Conseil de laConcurrence, l’APHPAR avaitsaisi le tribunal de Commerce deParis pour réparation du préjudicerésultant du comportement anti-concurrentiel d’ADP. Le tribunalde Commerce avait réservé sadécision dans l’attente de celle duConseil de la concurrence.

Pendant ce temps,ADP fait de lapropagande

Fin 1998, on est à l’époque oùADP, à travers son nouveau dépar-tement “coopération économiqueet sociale”, organise son premier“Carrefour des Achats”, (dont leconcept, il faut le rappeler, a étécarrément volé à notre agenceVPP). L’objectif affiché de cetteopération médiatique est d’ouvrirles marchés de la plate-formeaéroportuaire aux entreprises rive-raines. On aurait pu croire que,suite à cette décision du Conseilde la concurrence, ADP allait faireamende honorable au moment oùils tentent de faire croire aux entre-

ADP

iscrimination :damné pour abus ition dominante

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prises riveraines que la plate-forme constitue un marché ouvertpour elles. Et ben non ! Pendantque la propagande adépienne faitrage en faisant croire que l’établis-sement public devenait un “parte-naire” qui allait “faciliter” l’accèsaux marchés aéroportuaires, celui-ci fait dans le même temps appelde la décision du Conseil de laconcurrence afin de tenter deconserver ses pratiques monopo-listiques. Un double langage, un acte quidémontre bien, comme nousl’avons écrit à plusieurs reprisesque ce “carrefour des achats”,devenu ensuite “carrefour desentreprises” était bien un rideau defumée. Et dire qu’il parait qu’ilsveulent recommencer !

Perseverare diabolicum !

ADP forme un recours en appelcontre la décision du conseil de laconcurrence le 15 avril 1999demandant à la cour d’appel de :

• annuler ladite décision au motifde l’incompétence du Conseil etconsidérer que la procéduredevant le Conseil est contraire àl’article 6 de la Convention de sau-vegarde des droits de l’homme etdes libertés fondamentales(comme quoi ADP n’aurait pas eudroit à un procès équitable, pasmoins !)• à défaut réformer la décision duConseil.

Le ministre chargé de l’écono-mie, sollicité par la cour d’appel,dans ses observations écritesdéposées le 18 mai 1999, donneraison à l’analyse du Conseil de laconcurrence. ADP n’en a cure,

puisque la procédure suit soncours alors même que le gouver-nement (sa tutelle) pense qu’il y apratique anti-concurrentielle.(Quand les gens disent que ADPc’est l’Etat dans l’Etat…).Le 8 février 2000, la cour d’ap-pel de Paris donne tort à ADPsur la compétence du Conseil de laconcurrence : “Considérant qu’ADP, enoctroyant des moyens de signalisa-tions sur la plate-forme contreredevance aux hôtels du site,n’exerce pas une mission de servi-ce public relevant de prérogativede puissance publique, mais uneactivité de prestation de services àlaquelle l’ordonnance du 1erdécembre 1986 s’applique”Sur la procédure suivie devant leConseil de la concurrence, la courd’appel admet que celle-ci ne res-pecte pas entièrement “l’égalitédes armes” prévues par laConvention européenne des droitsde l’homme, et annule la décisiondu Conseil de la concurrence surces motifs.Mais, une fois cette décision annu-lée, la cour d’appel se saisit et seprononce sur le fonds, comme elleen a le droit, et donne raison àl’APHPAR en confirmant :- qu’il existe un “marché-géogra-phique” de l’hôtellerie, constituépar la plate-forme et sa périphérieet que ADP y détient une positiondominante.- qu’ADP a refusé l’accès à lasignalétique aux hôtels de la péri-phérie, afin de préserver ses rede-vances et “qu’en outre” ADP aaccordé a Disneyland ce qu’ellerefusait aux hôtels de l’APHPAR.- qu’un tel refus “fausse le jeu dela concurrence” et doit être quali-fié d’ “ABUS DE POSITIONDOMINANTE”

- une sanction pécuniaire de500 000 F infligée à ADP,et enjoint à ADP de répondre dansle délai d’un mois aux demandesde l’APHPAR.

On aurait pu croirequ’ADP aurait

compris, cette fois.

Et ben non ! ADP attaque l’arrêtde la cour d’appel devant lacour de cassation !Les moyens de droit soulevés fontpleurer de rire ! ADP n’accuse pasmoins la cour d’appel de ne pasavoir respecté le principe de laséparation des pouvoirs, défini parle décret du…16 fructidor an III !

La chambre commerciale de lacour de cassation, présidée par M.Tricot, balaye l’argument enquelques lignes, en renvoyant auxtextes légalisant le pouvoir d’inter-vention de la cour d’appel en casd’annulation par elle-même d’unedécision du Conseil de la concur-rence.

Sur la compétence des tribunauxde l’ordre judiciaire, la cour decassation confirme bien qu’enl’espèce, l’activité d’ADP “nerelevait pas des prérogatives depuissance publique”.

Et confirme que l’attitude d’ADP“fausse le jeu de la concurrence”et “constitue un abus de positiondominante”. La cour rejette lepourvoi, condamne ADP auxdépens, et le condamne en plus, autitre de l’article 700 du nouveaucode d procédure civile, à payer1800 euros à l’APHPAR. Bien fait !

Et maintenant ?

Il faut féliciter, et Bénéfice.net lefait, les membres hôteliers del’APHPAR qui on eu le couragede se battre contre ce qui pouvait,à l’époque apparaître comme unecause perdue d’avance. Combiende fois ais-je entendu : “Oh !Contre ADP on ne peut rien faire !Ils sont trop puissants ! Il vautmieux les avoir avec nous quecontre nous ! Etc. etc.”. On peutcomprendre ces craintes mais ilfaut les combattre et l’APHPAR,comme d’autres, ont montré quec’est possible. Mais c’est regret-table qu’il faille se battre contre unétablissement public. Aéroports deParis ne doit pas confondre sesmissions publiques et ses intérêtscommerciaux. ADP devrait mon-trer l’exemple, en ces temps oùl’on se gargarise avec des motscomme “entreprise citoyenne”,“transparence” ou “dialogue etpartenariat”. Puissent les change-ments en cours à ADP prendre encompte le passé pour que la futureADP SA devienne une référenceinternationale en matière de rela-tion avec son environnement et…du respect du droit des autres ! L’APHPAR s’occupe des dom-mages intérêts….

EV

ADP

- le texte intégral des décisionsde justice sont disponibles cheznous (www.vppcom.com)- le texte de la décision duconseil de la concurrence estaussi dispo sur le site officiel :www.conseil-concurrence.fr .En tapant “ADP” dans l’ongletrecherche, vous verrez commemoi qu’ ADP est un récidivistedans le non respect de laconcurrence.

En savoir plus :

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O n commence ici, à l’heure dela fusion AF/KLM, par un résu-mé de la “Présentation de la

stratégie d’Air France” qu’a exposéele 24 mars dernier, son PDG Jean-Cyril Spinetta, devant le Conseil éco-nomique et social. Une bonne entréeen matière…NB : il ne s’agit que d’un résumé, donc forcément incom-

plet. Vous trouverez le texte entier sur le site du Conseil

économique et social : www.ces.fr, ou chez nous :

0148606988

M. Spinetta a fait une interventionmagistrale, claire et pédagogiquedevant le Conseil. Son exposé étaitorganisé en trois points :• les caractéristiques du transportaérien• la stratégie d’Air France depuis 7 ans• les conséquences de l’accord AirFrance KLM(Le résumé et les intertitres sont de nous. Les

phrases en italiques sont de J.C Spinetta).

I) le transport aérien : un métier de service en fortecroissance, exposé à laconcurrence, et qui perd del’argent…

Les fonctions du transport aérien sontsimples : être au service des entre-prises, de l’économie. Le transportaérien est indissociablement lié auxéchanges économiques entre les zoneséconomiques, entre les nations. Il estau service des personnes pour lesvoyages, la découverte… C’est unmétier en forte croissance. Depuis 50ans, les taux de croissance ont été del’ordre de 5% par an pour le transportde personnes, de 6 à 7% pour le fret.Et tout montre que cette croissancecontinuera dans l’avenir. C’est un métier de services où la placedes hommes, à travers les contactsavec les clients est considérable : le

transport aérien emploie beaucoup :par exemple le groupe Air Francecompte 70 000 emplois. La massesalariale est égale à 30% des coûtstotaux. Et le PDG de rappeler lanorme communément admise dans lemonde entier : 1 million de passagerscrée 3000 emplois directs et 1000indirect. Et ensuite de rappeler auxConseillers, dans le cadre des débatsqui “font rage” sur CDG : “je préciseque si (l’aéroport) se met en situationd’accueillir plus de passagers (20, 30,40 millions de plus) je vous laissefaire la multiplication…”

C’est aussi un métier extraordinaire-ment demandeur de capitaux. C’estun métier de service, mais dont lesbesoins d’investissement sont “proba-blement supérieurs à ceux de l’indus-trie très lourde comme l’automobile,la chimie ou la sidérurgie”. Pour unchiffre d’affaires de 13 milliards d’eu-ros annuel, Air France doit investir 1.7milliard par an (15% du CA) pourfaire face à la fois à la croissance mon-diale et au renouvellement de sa flotte.Ses investissements doivent provenirle plus possible par les ressources del’entreprise.

C’est un métier totalement libéralisédepuis 1993. Depuis cette date,chaque compagnie européenne estlibre de faire les liaisons qu’elles veu-lent (ex AF peut faire FrancfortMadrid, Lufthansa peut faire du ParisTurin). Cette liberté explique le déve-loppement du transport aérien enEurope et la montée des “low-cost”comme RyanAir ou Easy Jet. Iln’existe aucune barrière à l’accès aumarché, autre que les droits d’atterris-sage et de décollage liés aux capacitésdes aéroports. Le PDG insiste sur cepoint, et cela permet de comprendrebien les choses. Normalement, chaque

C ’est vrai, on parle, mais pas assez

d’Air France dans ce magazine. Et c’est un

tort. Air France, c’est la plus grande entre-

prise, et de loin, qui a son siège social sur

le pôle de Roissy, et la plus grande tant en

personnel, qu’en chiffre d’affaire, et, voir

notre dossier, en occupation de l’espace

(terrestre comme aérien, d’ailleurs). C’est

une belle entreprise, riche d’histoire, que

les Français ont tous au cœur, qu’elle soit

publique ou privée. Et dire que la compa-

gnie a failli disparaître il y a quelques

années. Le redressement est incontes-

table, fruit du dynamisme de sa direction,

allié au sens de la responsabilité de

l’immense majorité de ses salariés.

Son actualité, tant locale que mondiale

est grande, ses métiers sont divers et pas-

sionnants. Ses investissements, sa masse

salariale et les taxes locales qu’elle paye

ont une importance primordiale dans notre

région de Roissy.

C’est pourquoi nous avons décidé de lui

ouvrir une rubrique. On pourra y évoquer

plein de choses : son organisation, sa

puissance d’achat, les gens qui font Air

France, son actualité financière et bour-

sière, ses infrastructures…

AIR FRANCE

Air France :de la crise au leadership

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métier exige des savoir-faire trèsparticulier, fruit d’une longueexpérience. Ces savoir-faireconstituent en eux même une bar-rière à l’entrée sur ces métiers. Teln’est pas le cas du transportaérien. Et d’expliquer qu’en lamatière, “tous les systèmes dontpeut avoir besoin un investisseurqui se lance dans le transportaérien (…) sont accessibles. Ilssont en vente, on peut les acheter,ils sont sur étagère, il n’y a aucu-ne barrière particulière à l’entréesur ce métier. La seule barrièrepourrait tenir au volume desinvestissements. En réalité, ontrouve toujours un banquier prêtà financer des avions, car cesfinancements sont adossés à desactifs, ces actifs sont les avions,et les banquiers considèrentqu’ayant l’avion en gage ou ennantissement, si cela tourne mal,ils pourront le récupérer, se rem-bourser des prêts qu’ils ont fait.Retenez bien cette caractéris-tique, c’est un métier où il n’y aaucune barrière à l’entrée,contrairement à beaucoupd’autres métiers”. Le PDG insiste encore sur le faitque le métier est “extrêmementcompétitif ”, malgré l’imagequ’il a : on voit des avions d’AirFrance à Paris, de Lufthansa àFrancfort, ce qui peut faire croirel’inverse. “Mais la réalité est queles voyageurs sont libres”. Ilspeuvent en effet choisir entretoutes les offres : accueil, produit,tarif, et ainsi passer par lameilleure proposition : peuimporte si, pour aller à New York,ils passent par Paris, Londres ouAmsterdam. C’est donc un mar-ché très concurrentiel, “avec unestructure de professions extraor-dinairement atomisées et parcel-lisées. Il y a plus de deux centcompagnies aériennes enEurope”.

C’est aussi un métier extraordi-

nairement sensible aux retour-nements de cycles écono-miques. Quand la croissance estbonne, le transport aérien croîtplutôt de 10% mais de 0% voiremoins lorsque l’économie va mal.Ce métier est sensible aux cycleséconomiques mais aussi très sen-sibles aux évènements géopoli-tiques (11 septembre, guerres…).Avec une difficulté supplémentai-re : on ne peut pas “stocker” lessièges d’avions en cas de retour-nements conjoncturels brutaux…

C’est un métier qui perd del’argent depuis qu’il existe.“Dans la chaîne du transportaérien, tout le monde où à peuprès, gagne de l’argent, sauf lestransporteurs aériens. Les aéro-ports gagnent de l’argent, c’estune activité très rentable, les ban-quiers et les financeurs d’avionsaussi, les fabricants d’aviongagnent de l’argent, l’exception,c’est les transporteurs aériensqui, en moyenne (certains sontmeilleurs que d’autres), accumu-lent les pertes depuis que l’activi-té existe”.

II) La stratégie d’AirFrance

Quelques précisions sur AirFrance : c’est une compagniegénéraliste, régulière, c'est-à-direqu’elle ne fait pas de charter etqu’elle fait tout les métiers dutransport aérien : long, court etmoyen courrier (contrairementaux compagnies à bas coûts (lowcost) qui ne font pas de long cour-rier. Air France fait aussi du fretaérien : 1.6 milliard d’euros deCA sur 13 milliards au total (AFest le quatrième opérateur mon-dial de fret), de la maintenanced’avion (pour les autres compa-gnies) pour 600 millions d’euros,puis des recettes diverses pour400 millions, le solde (plus de dixmilliards) provenant du transportde passagers.Depuis 7 ans, AF s’est attachéeà restaurer des “fondamentauxsolides” sans quoi il n’y a pasd’avenir. Quatre fondamentauxdoivent être respectés :- une économie de la densité. Engros ça veut dire qu’il faut ache-ter des avions et qu’ils volentbeaucoup (en long courrier lesavions d’AF volent 500 000

heures par an). Et M. Spinettad’expliquer au Conseillers l’avan-tage du système de “hub” mis enplace ces dernières années : unhub ou mieux une grande plate-forme de correspondance effica-ce. Ce qui permet à l’entreprised’être présente sur tous les grandsmarchés mondiaux, de gagner desparts de marché et d’améliorerson efficacité économique. - l’utilité du Hub. J.C Spinetta avoulu rassurer les Conseillers surla “supposée contradiction entreune plate-forme de correspon-dance et l’aménagement du terri-toire”. “C’est un faux débat”affirme le PDG. Et de démontrerqu’il est plus utile pour Michelin-un des exemples choisis-, dont lesiège mondial est à Clermont-Ferrand, d’avoir une liaison avecun hub qui lui permettra d’allersur tous les grands marchés mon-diaux que de “rêver d’avoir unjour une liaison directe avecTokyo”. - un “yield management” effi-cace. “C’est une technique quiconsiste à essayer d’optimiser larecette pour chacun de nos volssur chacun de nos marchés, cha-cune de nos routes, en essayantde rapprocher l’offre de sièges etla demande qui s’exprime sur cesvols. C’est un travail très sophis-tiqué…”.- un programme de fidélisationefficace, “Fréquence Plus”, pourAir France

Ces fondamentaux ont été restau-rés, lentement, d’une manière peuspectaculaire depuis 1995 et çacontinue, a affirmé le PDG. Audébut de 1997, AF a fait le choixd’une stratégie de “croissancerentable”, adossée à la décisiongouvernementale de construiredeux pistes supplémentaires àRoissy. La flotte a été renouvelée,les coûts maîtrisés, le bilan estdevenu solide, un système d’al-liance entre opérateurs mondiaux,

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AIR FRANCE

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“Sky Team” a été mis en place. Les résultats en terme de parts demarché sont éloquents : en 1997,British Airways faisait 23% enEurope, Lufthansa 16%, AirFrance 13% et KLM 11%. Au 31mars 2004, Air France se retrouvelégèrement en tête avec 17.2%avec British et Lufthansa à 17%,KLM étant à 10%.

III) Air France-KLM : ungroupe, deux compa-gnies, trois métiers.

Depuis 1993, indique J.CSpinetta, à cause du marché euro-péen unique, l’organisation dutransport aérien, orientée vers un“champion” national, qu’il soitpublic ou privé, peu importe, n’aplus de sens. Et, depuis cette date,trois pôles devraient émergerautour de Lufthansa, BritishAirways et Air France. C’est “ceque tout le monde sait depuis1993”.

Or, depuis cette date, il n’y a paseu de mouvement significatifdans ce sens. Le PDG d’AirFrance explique pourquoi. Enfait, il y avait, juridiquement,contradiction entre le droit euro-péen et le droit international enmatière de transport aérien, telqu’il résulte de la Convention deChicago de 1946. En gros, jus-qu’à récemment, les droits de tra-fics extérieurs à l’Union euro-péenne étaient négociés entre lesEtats souverains. Exemple :France Japon. En cas d’accord, laFrance devait juridiquement attri-buer ces droits à une compagnienationale, “au sens du droit inter-national”, c'est-à-dire contrôléespar des capitaux français. Idempour l’Allemagne ou tout autrepays européen. Alors que depuis1993, la liberté est totale à l’inté-rieur de l’U.E. Ce qui était contra-dictoire.

J.C Spinetta explique que “deuxdécisions majeures” ont changéla donne :

- une décision de la Cour euro-péenne de Justice, saisie par laCommission européenne (nov.2002) qui dit “qu’il était contrai-re au droit européen de réserverles droits de trafic que l’on obte-nait à un opérateur national, ilfallait les offrir à tous les opéra-teurs européens”.- la décision, en juin 2003, de“confier à la Commission le soinde discuter pour le compte dechacun d’entre eux, de manièrecollective, un accord de libérali-sation entre l’U.E et les USA”.

Ce sont ces deux décisions quiont “ouvert la route” à un accordAir France / KLM. L’accord,(finalisé en grande partie depuisla prestation de M. Spinettadevant le CES), prévoit la créa-tion d’une holding Air France-KLM, un actionnariat unique,deux acteurs majeurs, Air Franceet KLM. “Un groupe, deux com-pagnies et trois métiers : le trans-port de passager, le fret et l’entre-tien pour compte de tiers (équipe-ments et moteurs d’avions)”.

Et de terminer en replaçant ledébat dans le contexte mondialdominé par les trois alliances :Star Alliance avec Lufthansacomme leader européen, OneWorld avec British Airways, et,espère t-il, Sky Team avec AirFrance…

S’en est suivi une discussionentre les conseillers économiqueset sociaux et M. Spinetta. Deslow cost à l’aménagement du ter-ritoire (entendez la desserte desvilles de province), aux consé-quences du mariage AF/KLM, leprésident s’est voulu rassurant.

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Signe des temps ? On se sou-viendra, à l’occasion de cerésumé, que M. Spinetta, lors-qu’il a remplacé M. Blanc à latête d’Air France était plutôtcontre la privatisation, non ?Et, pour que le redressementsoit apprécié à sa juste valeur,on se souviendra que nousautres, contribuables, avonsdonné 20 milliards de francsde subvention…

J’ai particulièrement appré-cié, dans le débat qui a suivicette “Présentation” auConseil économique et social,une dernière réponse dupatron d’Air France à M.Larose, Conseiller (CGT) :“…c’est qu’il nous faudra

(c’est mon travail) faire com-

prendre que ces évolutions, ce

n’est pas Air France-KLM,

c’est que notre métier, comme

tous les métiers dans tous les

domaines, change en perma-

nence, et c’est en anticipant

sur les évolutions qu’on pro-

tège efficacement les salariés

plutôt qu’en anticipant pas,

alors qu’on sait pertinemment

que les choses vont changer”

Si Air France avait suivi cette

politique depuis le début, on

aurait économisé 20 mil-

liards…

EV

Mon avis…

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S ouvent les installations fontl’objet d’interventions diverses :collaborateurs qui “savent”,

intervenants multiples et changeants :qui n’a pas un “copain” informaticiensympa, venu vous dépanner une oudeux fois ? Résultat bien souvent : onne s’y retrouve plus. L’informatique,c’est comme la communication : onpeut toujours bricoler, mais à unmoment ou à un autre, il faut faireappel à des pros. A condition qu’ilssoient bons. Pour ce qui est de lacom’ : pas de problèmes, vous avezVPP (www.vppcom.com). Pour l’infor-matique, on a choisi et on vous recom-mande ADES (voir BN 16) une sociétéd’infogérance située à Goussainville.ADES a mis au point une formule pourmettre de l’ordre dans tout cela. Nous,nous en avions rêvé, ADES l’a fait.

“Tout le monde a les mêmes pro-blèmes”, me confie Pascal Porte, l’undes trois dirigeants de ADESInformatique. “Y compris lorsqu’il y aun informaticien dans l’entreprise. Biensouvent, celui-ci est absorbé dans destâches journalières urgentes ne lui per-mettant pas de prendre suffisamment derecul pour organiser son service”.Lorsque nous intervenons dans lesentreprises, c’est souvent la mêmemusique. On pose une série de questionssimples : où sont les disquettes Windowsde ce micro-ordinnateur ? Où sont lesCD Office ? Là, on est déjà mal. Maisensuite si on pose la question de savoir sitous les logiciels sont en règle, un grandsentiment d’incertitude apparaît sur levisage du responsable informatique, quece soit le chef d’entreprise ou d’uneautre personne en charge de ces ques-tions. Puis on va plus loin : Vos materielssont-ils sous garanties ? Et les sauve-gardes, comment faites vous, commentles contrôlez-vous ? Et les antivirus, àjour ? Efficaces ? Et les différents motsde passe ? Dans quasiment tous les cas,la situation est mauvaise, sinon drama-tique et ce quelque soit lea taille de l’en-treprise. Résultat : pertes de temps etd’argent”.

C.I.A

C’est pourquoi ADES a mis au pointune formule qui nous parait la meilleurepour une bonne gestion de l’informa-tique d’entreprise. Ils ont inventé le CIA,non pour copier la célèbre centrale amé-ricaine, mais pour signifier le “ClasseurInformatique ADES”, une sorte de car-net de santé de votre installation infor-matique. Autrement dit, ADES intervient unepremière fois dans l’entreprise et réaliseun véritable audit qui est une sorte d’in-ventaire général de l’installation infor-matique. Pour le serveur, cela va del’adresse IP, à la marque, la date d’achat,la sécurité, le système de sauvegarde, laversion des logiciels. Puis tout est rangéet consigné dans le classeur : CD, infor-mations diverses. L’opération est menéede la même manière pour tous les posteset les périphériques : CD Liés, licences,état de l’espace disque etc. Puis, une fois par mois, les ingénieursd’ADES passent dans l’entreprise pourune pré-visite. Au cours de celle-ci, ilsvérifient que tout est bien à jour sur lespostes et serveurs (Patchs logiciels,Anti-virus, sauvegarde,...) grâce à unecheck-List. Puis ils consultent les utili-sateurs pour savoir les problèmes éven-tuels rencontrés dans la période. La pré-visite fait alors l’objet d’un rapport com-plet et sur la base de ce rapport, aubesoin, ADES préconise à l’entreprisetelle ou telle intervention, suggère tel outel achat. Ce rapport est ensuite stockédans le classeur CIA.

Ce système du classeur est efficace. Enfait, il y a deux classeurs identiques :l’un qui reste dans l’entreprise, l’autreest conservé chez ADES. Avantages :lors d’une demande d’information partéléphone, le correspondant ADES saittout de suite ce qu’il y a chez vous et estplus à même de régler tel ou tel problè-me. Ensuite, si vous décidez de changerd’entreprise de maintenance, votre nou-veau prestataire a toutes les cartes enmains pour prendre la suite.

Unités centrales, périphériques

divers, licences en pagaille, mises à jours

multiples, virus omniprésents, Internet de

plus en plus complet, rapide, de plus en

plus simple et compliqué à la fois, vidéo,

logiciels indispensables de plus en plus

nombreux, prix, sauvegarde, mémoire,

confidentialité, sécurité, légalité, réseaux,

câblage, formation…L’informatique dans

les entreprises nous facilite la vie autant

qu’elle nous la complique. On a de plus en

plus de mal à s’y retrouver vraiment, ne

serait-ce que de savoir ce qu’on a ou ce

qu’on a pas, où se trouve tout ce qu’on a,

et qu’est ce qu’on devrait avoir…

INFORMATIQUE

“On en avait rêvé,ADES l’a fait…”

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Les prix :

Les interventions d’ADES pour leCIA sont facturées selon lesmodalités de leur contrat de main-tenance “Liberté”, formule sansabonnement, au temps passé. Pourun parc d’une dizaine de poste,l’audit et la réalisation du CIA, ilfaut compter en gros 580 euros.Mais on peut faire un CIA pourplus ou moins, selon l’importancedu parc. Nous l’avons fait avecADES, et on vous tiendra au cou-rant, sans complaisance, de la qua-lité de leurs interventions et deleurs conseils.

Eric Hochet

INFORMATIQUE

Une jeune entreprise,Gedox Solutions, instal-lée nouvellement au

Thillay (95) commercialise unlogiciel qui peut concernernombre d’entreprises sur le pôlede Roissy. Nous avons rencontréEmmanuel VIGIER, son respon-sable, qui nous en dit plus.BN : A quoi sert, concrète-ment, votre logiciel ?EV : En numérisant vos docu-ments (factures, bons de livrai-sons émargés, courriers, docsdivers etc…) mais aussi tousvos fichiers, Gedox vous per-met de les retrouver depuisn’importe quel ordinateurdepuis votre réseau et mêmepar Internet. Ce logiciel permetde sélectionner les ou les docu-ments recherchés et de les édi-ter ou de les envoyer par unsimple clic, par mail ou fax....

BN : En quoi Gedox se diffé-rencie t-il des logiciels sem-blables comme Diva ouPaperport par exemple ?C’est bien simple : le prix, lasimplicité d’utilisation et d’ad-ministration.BN : Par exemple ?il suffit d’une installation et uneconfiguration adaptée auxbesoins de chacun et ensuite,grâce à son interface intuitive,Gedox ne nécessite aucune for-mation particulière des utilisa-teurs.BN : Et combien ça coûte ?A partir de 3900 euros.A ce prix là, on est imbattable !!

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En savoir plus :

Le Thillay Gedox : un logiciel de gestion

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Réflexions

La Révolution, ce n’est pas Internet, c’est le haut débit !Ce petit mot pour dire monadmiration sans bornes pour cequ’est devenu l’Internet avec lehaut débit. Quel progrès dansl’histoire de l’humanité. Et quel-le vitesse ! L’Internet haut-débitest devenu un formidable outilqui est en passe de devenir banal.Et comme on vit une époque oùl’on veut tout, tout de suite et pascher, personne n’écrit que le hautdébit a révolutionné notre travailet transformé notre vie…Je me souviens. Fin 1996, jem’installe dans le cadre somp-tueux de la Ferme du Vieux Pays,à Tremblay-en-France (où noussommes toujours…). Premierachat : un PC, des logiciels(merci Bill Gates pour Word etExcel). Deuxième achat : un

accès internet. Pas de haut débit,un forfait de quelques heures,c’était long. On s’en servait,mais à l’époque peu d’entre-prises (surtout pas les grandes)étaient branchées. C’était formi-dable : des emails, des sites.Mais sans plus. Il fallait “seconnecter”, aller vite, sinon çacoûtait cher. Puis il y a eu le hautdébit. Entre temps, tout le monde(entreprises, administrations dumonde entier) a réalisé des sitesweb, donnant accès, tout desuite, à des informations, desarchives, des actualités dispo-nibles par un simple clic, pourquelques euros par mois. Descommunications rapides, paschères. Allié à la téléphoniemobile et à la photographie-

vidéo numérique, et aussi auxlogiciels graphiques, l’Internethaut-débit nous donne une puis-sance de travail, une capacitéd’accès aux gens dans le mondeentier et à la connaissance danstous les domaines véritablementincroyable. Seul ou à une poi-gnée, nous pouvons faire le tra-vail qui, il n’y a guère que 10ans, aurait nécessité capitauximportants, frais en tout genre etdizaines de collaborateurs. De ce point de vue et sur tout lesprogrès techniques et scienti-fiques, on vit une époque formi-dable. Le reste…

EV

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Comme on vous l’avait annoncé dans

le précédent numéro, nous remplaçons

notre rubrique “coup de cœur” par des

petites infos sur les restaurants de notre

région qui nous plaisent. Soit parce

qu’en ce moment tel ou tel innove,

s’améliore ou que tel autre reste tou-

jours bon. Ces “mini coups de cœur”,

comme ceux d’avant ne sont pas de la

publicité, mais un avis positif

(subjectif, forcément) sur les bonnes

tables du moment.

Nous connaissons pratiquement tous les

restaurants du pôle de Roissy, mais si

vous, chers lecteurs, pensez que tel ou

tel autre établissement vaut le coup,

n’hésitez pas à nous le dire.

On ira vérifier….

BIEN MANGER

Déjeuner au bar du Hyatt

C’est la “can-tine” deb e a u c o u p

de ceux qui tra-vaillent sur l’aéro-port, et sur leszones de fret en par-ticulier. Nous, on yva de temps entemps et on estjamais déçu, bienau contraire. Unpetit buffet d’entrée si vous voulez,mais vous apprécierez surtout les platscuisinés Je me souviens d’une joue debœuf succulente, mais il faut taperaussi dans les rognons de veau à lacrème, dans la bonne blanquette, dans lebourguignon (délicieux), le jarret len-tilles, la lotte à l’armoricaine et même lecouscous, puisque nous adoronstous…Desserts, vins…comptez unevingtaine d’euros et vous serez bien.

André et Pascal, les nouveau patrons(depuis bienôt 2 ans), ont su garder, enl’améliorant, m’a dit un habitué, lestyle d’avant. Ce sont eux qui font leservice, et ça c’est bien.Ouvert tous les midis, sauf le weekend.Il vaut mieux réserver (01.34.29.99.76),c’est toujours plein. Et, en plus ils vontpeut-être ouvrir le soir, ce qu’on leursouhaite, parce que le soir, dans le coin,y a pas grand-chose…

Sympa la formule,pour ceux qui veu-lent manger rapide-

ment, mais bien, sans avoirl’impression de “passer àtable”, tout en ayant l’im-pression d’y être. Sur lestables du bar, correctementnappées de blanc, le menuà 21 euros change tous lesjours. On nous avaitrecommandé le vendredi,jour du “Demi homardrôti, linguini, saucebisque”. On n’a pas étédéçu. Bien servis, lehomard était bien cuit : onn’a pas eu à se battre ! Pourceux qui ont encore faim, ily a toujours la carte du res-taurant juste en face, pourles desserts notamment.

Le Grill à Roissy : fidélité à lacuisine familiale

Hyatt Paris Nord 2 : Réservation au 0148171278

70, avenue Charles-de-Gaulle Roissy-en-France

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On ne vous lassera pas envous redisant que leCénacle (le seul à avoir

eu deux coups de cœur dans BN)est toujours le meilleur restaurantdu pôle de Roissy, dans la catégo-rie gastronomie (2 fourchettes auGuide rouge). Accueil, qualité,service, c’est toujours impec-cable. M. et Mme Servat, lespatrons (qui font eux même leservice !) sont de grands profes-sionnels. Mais ce qui vous vautaujourd’hui ce mot, c’est l’in-croyable soufflé au chocolat de lacarte. Moi qui ne suit pas dessert(je mange déjà bien comme ça, eten plus j’ai été tellement privé de

dessert quand j’étais petit, quej’ai décidé une fois pour toute dene plus en manger. Comme çaj’embêtais, déjà, tout le monde).Mais j’ai eu l’occasion de goû-ter ce fameux soufflé il y a deuxans environ, et j’en ai été…souf-flé. Délicieux, hyper léger (sur-tout après les repas copieux duCénacle), chocolaté à souhait,pas trop sucré. J’avais promisdepuis longtemps à Jean-MarieServat que je le vanterais. Voilàqui est fait. Dégustez-le, commeje l’ai fait récemment sur lesconseils du patron, avec unRivesaltes Mas Christine 1998.Divin !

Divin dessert au Cénacle

Le Cénacle : Vieux Pays de Tremblay. 01.48.61.32.91. Ouvert midi et soir. Fermé (malheureusement) le week-end.

Deux mots sympas aussi pour le “Massilia”, lerestaurant provençal du Vieux pays deTremblay. On vous avait parlé de sa réouver-

ture. On y était allé au début, comme ça... Puis,comme on voyait qu’il y avait de plus en plus demonde, on y est retourné (c’est près de VPP). Et deplus en plus : c’est devenu super : bon, pas cher, leservice est rapide et sympathique. C’est que Robert,le patron, est devenu un ami de beaucoup de sesclients (la table des copains est privilégiée comme lemontre la photo), et que ses enfants Marie Hélène(très mignonne) et Xavier (trop sympa) assurent leservice en vrais professionnels et sont aux petitssoins. Allez y, mais téléphonez avant, c’est souventplein à craquer.

On en entendait parlerdepuis longtemps, maisça y est, il est ouvert !

“Les Fleurs du Cerisier”, c’est sonnom, est le nouveau restaurantchinois qui vient de s’ouvrir àRoissy-Ville. Décor splendide,genre calme et volupté, c’est unchinois haut de gamme, on vadire. On retrouve tous les platsclassiques que les Français appré-cient tant, mais plus fins, mieuxcuisinés et mieux présentés quedans un “chinois” de base. Uneouverture à mettre à l’actif deQing, (tout le monde l’appelleCharlie), la pékinoise d’époused’Yves Lochouarn. Ambiance des grands soirs, cejeudi 8 avril, où tout le gotha était convié au cocktaild’ouverture (photos). Nicolas, le gérant du restau-rant, et son équipe avaient mis les p’tits nems dansles grands : le buffet était grandiose, le bar aussi !On leur souhaite toute la réussite qu’ils méritent.

01.48.61.66.31. Ouvert le midi du lundi au vendredi,le vendredi soir et le samedi soir.

ouvert tous les jours et tous les soirs, sauf le dimanche.Tel. : 01 34 29 01 23

Marseille au Vieux-Pays.

Un grand chinois àRoissy-Ville

Heureuse Charlie!

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Nous avons reçu ça de la partde quelqu’un qui se devraitd’être plus prudent lorsqu’ilemploie certains termes…Onn’a pas eu de réponse à notreréponse…

Monsieur,

C'est avec surprise que je lisl'article mentionné ci dessusdans Benefice.net de décembre.Les termes employés “méfiezvous des contrefaçons”, “sèmela confusion”, ne correspon-dent pas à la réalité. En effet lelogo et le nom “A la Jumentverte” ont été déposés à l'INPIle 9 juin 1995 N° 95/575110par la Direction de l'Hôtel Ibis.Sans vouloir polémiquer, jepense que le rôle de tout jour-naliste est de vérifier la véraci-té de ses informations. Votrejournal a manqué à ce devoir.Je le regrette.Je suis bien sur prêt à vousrecevoir pour vous communi-quer de plus amples informa-tions sur la restauration del'Ibis CDG qui sert chaqueannée plus de 200 000 couverts.Salutations distingués.Jean Marc VendiouxDirecteur Délégué Hôtel IbisRoissy CDG

Cher Monsieur,

Avec tous mes bons voeux, jeréponds, en rentrant de bonnesvacances fortifiantes, à votremot. J'avais bien sûr relu l'ar-

ticle que mon regretté amiPatrice Fardeau a écrit sur laJument Verte. Je ne suis pasétonné de votre réaction àlaquelle je pouvais m'attendre.Mais si j'ai laissé la possibilitéde dénoncer une certaine“confusion”, ce n'est pas pourrien. C'est que, s'agissant de laJument Verte de Tremblay, jeme souviens, lorsque j'étaisdirecteur du développementéconomique de la Ville deTremblay, en 1995 précisé-ment, les patrons de la Jumentm'avaient appelé... au secours.Ils m'apprenaient que votre éta-blissement Ibis de l'époqueavait décidé de nommer le res-taurant de l'hôtel “La JumentVerte”, comme leur établisse-ment de Tremblay ouvert sousce nom depuis... 1972! J'avaistéléphoné à l'époque à l'hôtelIbis où j'étais tombé, je m'ensouviens bien, sur un jeunehomme, très sûr de lui (et limi-te question courtoisie), quim'avait fait comprendre qu'ef-fectivement le nom venaitd'être déposé et que ce n'étaitpas mon problème... En fait çal'était un peu, car le fait qu'unegrande chaîne comme Ibis(groupe Accor), prenait le nom,(certes non déposé) d'un res-taurant célèbre de Tremblay (lamême ville que votre Ibis) étaitun peu… cavalier... On peutlégitimement penser que votrechaîne aurait pu prendre unautre nom. Le maire de la Villeétait également intervenu pour

tenter d'arranger les chosesmais s'était fait, comme votreserviteur, éconduire.

Vous comprendrez donc que lesjournalistes que nous sommesétions particulièrement bienplacés pour “vérifier la véracité”de l'information (ce que nousfaisons tout le temps!). Celaétant, je crois que les termesmêmes de P. Fardeau étaienttrès mesurés. Il aurait pu“enfoncer le clou” en sedemandant si l'objet de ce“dépôt INPI”, n'était pas fina-lement de profiter de la réputa-

tion (déjà confirmée en 1995 etencore de nos jours) de la“vraie” Jument... C'est dumoins, encore maintenant l'opi-nion de M. et Mme Picard, quej'avais au téléphone ce matin...

Nons nous sommes rencontrésune fois dans votre hôtel oùvous m'aviez fort bien reçu. Sivous n'êtes pas froissé (ce dontje ne doute pas) c'est avec plai-sir que je visiterais volontiers“l'autre Jument Verte”...Bien cordialement,

Eric Veillon

COURRIER DES LECTEURS

71

Quelle Jument Verte ?“Votre journal a manqué à son

devoir…”. Et puis quoi encore ???

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Notre clientèle

Nos atouts

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On l’a cité en premier parcequ’on le connaît bien : c’estnous qui le mettons en page.

Mais surtout parce qu’on trouve soncontenu bien fait. C’est un 8 pages quis’adresse à l’ensemble des salariés dela société de transports en communbien connue dans notre région. Il estinséré chaque mois avec la feuille depaye. Il parle des salariés, des projetsde l’entreprise (certification, “gagneravec nos clients” etc.), de la forma-tion, de l’actualité des lignes, desconditions de travail, du sport, desélections au CE…Il est rédigé par uncomité de rédaction interne. C’estclair, c’est utile.

“Entreprendre à Tremblay”,c’est une associationd’entreprise créée et diri-

gée par le maire communiste deTremblay-en-France.Elle édite une lettreappelée “EntreNews”, sur 4 pages.On a déjà eu l’occa-sion de dire, dansBénéfice.net, tout lecaractère comiqued’une telle associa-tion créée par unhomme qui a passétoute sa vie à com-battre les “patrons”.Mais comme il abesoin d’un imagemoderne auprès d’une partie de sonélectorat (il faut dire que la droite àTremblay est la plus bête du monde),le camarade Asensi, c’est son nom,chouchoute les tôliers. Petits déjeu-

ners, rencontres diverses fréquentéespar quelques entreprises attirées pard’hypothétiques marchés munici-paux… Il faut croire que cela n’était

pas suffisammentéloquent. Dans sonédition d’octobre2003, la lettre “EntreNews” nous offre unmorceau d’antholo-gie. Rendant compted’une réunion orga-nisée sur le thèmealléchant “commentaccéder aux mar-chés publics de laville”, on peut lirececi : “Attention : lapréférence géogra-

phique n’est pas possible dans lecadre d’un marché public” a déclaréYamina Rignault, la nouvelle respon-sable municipale du serviceachats/marchés. Et cette (très) char-

Il y a beaucoup de publications qui

intéressent, à des titres divers, le pôle

de Roissy. On en lit beaucoup, à

Bénéfice.net, forcément. Et ça fait un

moment qu’on a envie d’en faire une

revue de presse pour nos lecteurs. C’est

qu’on trouve parfois des choses

intéressantes et parfois des perles

hilarantes (ou tristes). A propos de

presse, une précision s’impose. Il y a un

peu de tout dans cette presse : journaux

municipaux ou, maintenant

“intercommunautaires”, journaux d’en-

treprises, journaux d’associations, de

chambres de commerce ou

d’artisanat, magazine des conseils

généraux, journaux de comité

d’entreprise, lettres diverses… Toute

publication n’est pas un organe de

presse. Et tout ceux qui écrivent dans

les publications n’ont pas le statut de

journaliste, loin s’en faut. On aura

l’occasion de revenir, sous cette

rubrique, sur ce qu’est la presse et le

métier de journaliste

Mais, d’ici là, voici quelques morceaux

qui ont retenu notre attention..

72

DANS LES PUBLICATIONS LOCALES

“Fréquence CIF” :mensuel des Courriers de

l’Ile-de-France

“Entre News” a une curieuseconception de la concurrence

Si vous-même connaissez detelles publications , merci de

nous les envoyer

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DANS LES PUBLICATIONS LOCALES

L’Echo, c’est cer-tainement leplus vieux jour-

nal du coin. Il fut fondéen 1887 ! C’est aujour-d’hui un hebdo, venduen kiosque et dont lepatron est Jean-FrançoisDupaquier depuis 1981 (jecrois). Nous, on ne le lit pasrégulièrement, peut-être à tort,peut-être aussi parce qu’il esttrès centré “Cergy”. Toujoursest-il que dans l’édition du 28janvier dernier, on a pu lire,pages 2 et 3, une étonnante dia-tribe anti-Lachenaud (le séna-teur du Val d’Oise), candidat àsa réélection en septembre2004. On y lit que Lachenaudest un “sénateur fantôme”, seu-lement présent dans le départe-ment que cette année (électora-le donc), que pour les vœux desmaires (les grands électeurs,ceux qui votent aux sénato-riales), et un autre reportage à

l’Ile de Ré où le sénateur tientcommerce : une librairie -salon de thé répondant au douxnom de “Vent des Isles”. Le tonest franchement “anti-Lachenaud”. En ces temps oùl’on se bouscule pour devenirsénateur (job super tranquille,au passage) J.F Dupaquier,journaliste et patron de presseaurait-il des comptes à régler,au point d’handicaper le sor-tant, ou sont-ce les bonnes rela-tions qu’il entretient avec leprésident-député-Scellier-qui-veut-aussi-devenir-sénateur ? Autrement dit : Dupaquier va-t-il à la soupe ? Beaucoup sesont posés la question…

C’est le “journal du per-sonnel du sited’Aulnay”. Sur 24

pages en couleur, ce bimestrielest vraiment très bien faitActualités du site PSA PeugeotCitroën (l’usine Citroën,comme tout le monde continueà l’appeler), conditions de tra-vail, vie des ateliers, sécurité,qualité, innovation, environne-ment, vie des personnels,chaque article est très pédago-gique et agrémenté d’une ouplusieurs photos, permettantune lecture engageante.

La directrice de la publication

est Véronique Le Tallec, char-

gé de com’ du site. Bravo !

GEFECHO : le magazine dugroupe Gefco

L’Echo-Le Régional : contreLachenaud

mante dame de continuer :“Toutefois, si une entreprise estbien identifiée “Entreprendre àTremblay”, elle aura de bonneschances d’obtenir un rendez-vous avec le service concerné”.Vous avez bien lu. Ce ne sontpas les entreprises de Tremblayen général qui peuvent espérerun “rendez-vous”, ce que l’onpourrait comprendre (à larigueur), mais bien les membresde cette association. Autrementdit, si vous voulez avoir deschances, adhérez à l’associa-tion… Qu’en pense la Directionde la concurrence ? Il fautsavoir en plus que ladite “res-ponsable des marchés”, que l’ona bien connu, est une vieillemilitante communiste comme

on en fait plus, pour qui un chefd’entreprise n’est qu’un vilainexploiteur des travailleurs. Laréunion avec les “patrons” a dûêtre une dure épreuve pour elle.Mais… A signaler que la rédaction decette “lettre” est assurée par “IDCommune”, dont le dirigeant estle fondateur d’une autre feuille,celle-là financée par ADP, etdont on vous reparlera, “RoissyHorizon”. Ce rédacteur acomme chacun le sait (ou plutôtne le sait pas encore) uneconception spéciale de la libreconcurrence qui se rapproche decelle de ses amis communistesqu’il décrit si bien dans cettelettre. Mais c’est vrai que là, onest “entre nous”.

Planète Aulnay

Beau magazine d’infor-mation du personnel (32pages) du groupe

GEFCO, (transporteur de voi-t u r e s ,appartenantà PSA). Legroupe estbien présentsur le pôlede Roissy,pour l’usineP S Ad’Aulnay,mais passeulement.En page 34du numérode mars 04,on peut lirele portrait d’une jeune conductri-ce de l’agence de Drancy, quilivre des produits de l’Oréal.C’est que Gefco s’occupe de

transport et de logistique, passeulement pour l’automobile…A la page 7 on apprend que JoëlLe Pahun, ancien de Thalès, a été

n o m m é“Responsablemarché aéro-n a u t i q u e ”afin de mettreen place unnouveau pro-duit aérien“Aircraft OnGround” con-sistant à expé-dier en urgen-ce des piècesaéronautique.Il vient d’ins-taller ses

bureaux à Roissy CDG et a déjàpris contact avec Bénéfice.net.On lui souhaite plein succès.

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A lain Vidal, le présidentfondateur de GénérationCDG et les membres de

son comité avaient de quoi êtrecontents, ce samedi 24 janvier. Ladeuxième soirée annuelle deGala de l’association, créée l’anpassé pour garder les liens entreles “anciens” de CDG (retraitésou travaillant ailleurs) et ceux quisont toujours sur la plate-forme, aconnu un succès plus grandencore que l’an passé. La soirées’est déroulée cette fois dans leslocaux somptueux du salonConcorde de l’hôtel Hilton deRoissy CDG. Quelque 250 per-sonnes avaient fait le déplace-ment. Le président Vidal a remer-cié tous les “fidèles partenaires”qui ont aidé à la réussite de cettesoirée, du Champagne Jacquart àla liqueur Grand Marnier, en pas-sant par la direction de Hilton,l’imprimerie RAS de Villiers leBel et les annonceurs de la “pla-quette-menu”, que notre agence

La Générations’éclate à la no

au Hilton

Le bureau et le comité de Génération CDG : on recon-nait, entre autres Marc Carcagno (Novotel Roissy), DanyCorre (ADP), Maryse Guillemin (PAF), Jean-Pierre deZitter (United Airlines), Dady Sahraoui ( de dos, PAF).

L’excellent Roland Wardini (Mercure Roissy) et Madame Carcagno.

Violaine, la commissaire divisionnaire Nadine Joly et Ursula entourant lecommissaire Joël Cathala.

Louis Adem et son épouse avec le bon docteur Philippe Bargain.

Alain Vidal, président de Génération CDG

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VPP s’est fait un plaisir de réalisercette année encore, gracieuse-ment.On notait, parmi les VIP (mais toutce beau monde n’est il pas VIP ?) lepréfet de Seine Saint Denis, M.Sappin et son épouse, M. DuMesnil, Directeur général d’ADP,M. Enesser, PDG de Servair…

Il faut saluer à nouveau l’initiatived’Alain Vidal et de ses amis (voirBN 15 pages 78/79). L’association adoublé le nombre de ses membresen un an, passant à 200. “Nousavons permis de ressusciter cetesprit de fête légendaire à CDG etdont certains avaient la nostalgie”a rappelé A. Vidal.CDG a été en effet une belle aven-ture pour tous, de 1974 à cetteannée 2004 qui fête son trentièmeanniversaire. L’âge de la jeunesseépanouie. Il reste encore 30 ansavant la retraite…

EV

n CDG ostalgie n

Patrick Cloarec (Air Canada, présidentde l’AOC) et Madame (au centre) avecUrsula Collot (Lufthansa).

Alain Vidal en compagnie de M. Sappin,préfet de Seine-Saint-Denis et son épouseet de M. du Mesnil, directeur générald’ADP.

Raymond Antoine et sa (très) belle épouseMonique.

Yamilé Juppé, membre du bureau deGénération CDG, c’est juré, ne démissionerapas.

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SOIRÉE

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C’ est Martine Barberis(bien connue dans lemilieu aéroportuaire)

qui nous accuei l le dans sonclos situé à Rochy Condé, dansl ’Oise . En ent rant chez e l le ,jus te après avoi r découver tl ’extér ieur verdoyant de lamaison, le décor, cosy, boisé,soigné , chaleureux , leslumières douces, la cheminéeannoncent le scénario : ce seracool , genre week-end amou-reux mâtiné de confiture mai-son.

Après un accueil sympa, franc, cha-leureux, pas obséquieux comme onvoit trop souvent, Martine nous faitdécouvrir la fameuse chambre d’hôte,dans un cottage située à coté de chezelle. Dans l’accueil, les animaux de lamaison sont aussi de la partie: l’affec-tueuse Tacha, espèce de bâtard femel-le Berger allemand recueillie à la SPApar Martine (vous aurez compris soncôté Brigitte Bardot), X (j’ai oubliéson nom) autre bâtard plus petit maisplein de poils, et au moins 2 ou 3chats.

La chambre d’hôte sera mieux décriteque moi par Aline et Sébastien, donton retrouve le témoignage dans leLivre d’Or (en fait un herbier) de lamaison : “Quel souvenir ! Ce petit nid d’amourque vous nous avez gentiment prépa-ré… Nous seulement cette nuit passéeau Clos Rochy fut merveilleuse maiselle a scellé notre amour !” La cham-brette est dans le style de la maison (etde sa maîtresse) : confortable, soignée,chaleureuse, donnant envie…Unepetite salle de bain attenante, et àl’étage, un espace “salon” où l’on peutlire (on y a feuilleté les “Fleurs du

Mal”), regarder la télé pour les accros,et qui peut accueillir pour la nuit deuxautres personnes.

Mais la déco et le bien-être ne sont passeulement la spécialité de la maison deMartine. Comme dans tout B&B (bed& breakfast) c’est au petit déjeunerqu’on attend la surprise. Et là, c’esttout le talent de cuisinière de Martinequi ressort. Normal, Martine, fille derestaurateurs à Saint-Paul de Vence, apassé une grande partie de sa vie pro-fessionnelle dans la restauration, quece soit à Paris où à Roissy où elle a étéà la meilleure école : celle de HeinzGloor (dont elle est une des nombreux“fans”). “Mais c’est de ma mère que jetiens cette passion pour la cuisine”,tient elle à préciser. Et le petit déjeu-ner, à l’anglaise, se conjugue agréa-blement au style provençal de Martineavec, outre les œufs au bacon, le painmaison, les brioches et autres gâteauxpréparés, comme la confiture, avecsoin et amour.

Le soir, ou le midi, et si vous le sou-haitez, Martine vous préparera, dans lamême douceur, un excellent repas :tourtes, poisson, moules marinière,grillade ou viande en sauce, tartesmaison… Le couvert est somptueux,tout en restant familial : Martine vousservira par exemple un bon Gravesdans des grands verres (les restaurantsn’en mettent plus, c’est bien domma-ge). Oups ! J’allais oublié l’apéritif :porto, champagne etc. mais et c’est àmes yeux un signe, un excellent whis-ky ou pour les amateurs un bon bour-bon, accompagné ce jour de délicieuxchampignons marinés dans l’huiled’olive avec un poil de vinaigre. Caaussi ça ne se trouve plus guère, mêmedans les bars de nos “grands hôtels”…

Dans la journée, si vous voulez sortir(pas sûr…), vous pourrez vous prome-

Le Clos RochyMartine à la campagne :

“un petit nid d’amour”

Qui n’a pas envie, en ces temps

stressés, de se retrouver au calme, au

vrai calme ? Justement, quand l’envie

nous prend, on ne sait pas toujours où

aller. Marrakech ? La Baule ? Le ski ?

Y a toujours la queue et, en plus on

retrouve toujours les mêmes. Je vous ai

dégoté un petit truc sympa, à 1heure de

Roissy : le Clos Rochy, une chambre et

table d’hôtes que je vous recommande

et dont vous me direz des nouvelles.

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DÉTENTE

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ner dans ce village tranquille deRochy Condé (700 habitants,ravitaillé seulement par“Orange” question portable),monter à cheval…

A noter sur vos tablettes. Tousceux qui y sont passés ont tenu,eux, à noter leur satisfactiondans le Livre d’Or. Que des com-pliments ! En voici quelquesuns: - “If all B&B were like this one,we would never use a hotelagain! The place, the food andabove all Martine are “formi-dable” (Adrian and G.) - Thank you for the wonderfulwelcome, the food, the confortand the company...” (Rosalyin &Adrian).- Nid douillet pour 2 vieuxamoureux puisque nous avonsfêté chez vous nos 30 ans demariage. Excellent souvenir quinous restera pour les 30 années àvenir…” (Françoise et Jacques)- Questo e stato uno dei nostrimegliori romantici week end ! E

poï...chi mai avrebbe l’imagina-to di trovare la deliciosa e dispo-nibile Martine, la sua casa cosi...Gracie mille. Alla prossima (Elioet G.)

EV

Le Clos Rochy 03 44 07 13 62.

Ce n’est pas la peine d’y allerde ma part, tout le monde esttoujours bien accueilli. Et c’estpas cher : 90 euros la nuit et le petit déjpour deux personnes. 20 euros le repas.

Réservation possible

par internet : www.likhom.com

[email protected]

Contact :

77

DÉTENTE

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Facultatif : Profession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Facultatif : Téléphone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

E. mail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Je joins un cheque de 16 euros (cotisation normale)31 euros (j'aime vraiment bien)76 euros (ou plus) (je soutiens l'association).

signature :

J'ai bien noté que les statuts sont disponibles à l'adresse de : “BENEFICE.net”, 30 rue Louis ESCHARD 93290 à laquelle j'envoie le présent bulletin.

(ordre : Association deslecteurs de B.N.)

En adhérant au CLUB DES LECTEURS :Vous bénéficiez :

Page 80: THE EUROPEAN EXCELLENCE - B NEFICE . n e t · 2014. 8. 1. · de changements politiques dans nos régions et départements. La Seine-et-Marne est passée à gauche, de même que l’Oise

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