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le I m IL ftbiU VÈ^m m nX, rovB sbni L is I Ua&n ........... fr" Sixmou ........ 7 m Trois m oii ....... ^ I m DE L’OISE MSB Birj Un ............ Six mois»*««.c TtoU bo Ii ..., 'AMBBDlV H fr. « »» «M Aiuionc«B : La Ugaa. P.SO e. ~ L’anaonca att*daaaoaa da 5 lignas, 1 fr RicUmas : La ligne, 0^0 e. » En faits dlvars, 0,69 e< f AT» Avx jârilbm t L'abannamant est pajabla d'avan». Il n'ast Jamais Intairompa at est «oasldfré comme rano'nYalê I s) à Paxpiratlen on ^a donna pas d'avis contra^. | A SBIfUS, an Bnraan do Jenrnâl. 1. ma Salnt-Ptano, 1, et cbas tous las Libraires do départamant SOMMAIRE 1^ gntniCé de renseignement prlaurlre. TnniB et lltallé. l.*anade do bep. Le prédnlt des impAta. NenvOlies dea Chambres. Infèmatlens générales. VKvdneoaents de Tnnlsle. Se treisUemekl de terre de Chie. Chrontgao départementale. Ghrenlqna leeale Le temps gnll fait. Ta^étés. ■arehés. — Benrse PenlIIeten t Cent mille franc» de ricompénte. LA GKAXXJrrÉ bX L’ËNSEIGNENËNT PRIHAIBE Dans l« débat au Sénat reUtif b la gratuité de renseignement dans les écoles primaires, rbonorable H. Ribière a porté la question sur son véritable terrain : il a posé le principe de régalité. « La gratuité resteinte, a-tnl dit très jus> tement, a un inconvéuieDt très-grave, c’est de placer les enfants de nos écoles primaires des situatious absolument dillérentes les uns des autres ; c’est de douner aux pauvres une place inférieure. • Rien de plus vrai, rien de plus juste ; et nous estimons comme H. Ribière qu’il ne peut rien y avoir de plus malheureux que de s’exposer b froisser les légitimes susceptibi lités de certaines familles eu les contraignant b accepter un bienfait humiliant, — c'est-b- dire un bienfait qui, par Ib-même cesse d'eu être un. Nous dirons plus : ce n’est pas seulement la dignité des fuinilles pauvres qu’il convient de ne pas ofieuser par des distinctions pro fondément choquantes ; il faut aussi veiller b ne pas mettre dans le cœur-des enfauts des ferments de jalousie, de haine peut-être qui les suivraient toute leur vie. Eu pénsant b l'éducation intellectuelle de reniant, gardons- nous d'oublier son éducation morale. Or, qui ne sait combien, sont durables et profondes ces impressions reçues dans les premières années? L’enlant qui aura été hu milié sur les bancs de l'écote ne l’oubliera pas; quand il sera devenu un homme, il lui restera encore au fond du cœur le souvenir des injustes dédains qui auront pesé sur lui ; ; il gardera ses rancunes amères noq-seute- ! ment contre certains individus, mais contre certaines classes sociales ; s’il n’a pas une I nature foncièrement bonne, qui sait dans I quelle voie pourront, un jour, le jeter les I souvenirs pénibles de ses jeuues années ! ■ . Dans une société qui inscrit le mot de [ fraternité dans sa formule gouvernementalo, j n’est-ii pas de toute évidence que nous devons I prendre b tâcue d’éloigner tout ce qui pourrait être un élément de division, d’antipathie I entre les citoyens ; c’est dans l'enceinte même de l’école que nous devons préparer, l’orga nisation de cette démocratie pacifique et unie, sur laquelle nous basons l’avenir même de notre patrio. A notre avis, la question de la gratuité de l’enseignement doit être sérieusement.exa minée au point de vue de l’impression morale que cette gratuité égale pour tous doit pro duire sur l’enfant. . H. Ribière a très-bien fait observer qu’on ne saurait rapprocher la gratuité accordée, par faveur, par aumône aux élèves pauvres des écoles primaires, de la gratuité accordée aux boursiers des établissements d’enseigne ment secondaire. 1 La comparaison, a-t-il dit, n’est pas possible. Eifgénéral, la bourse qui est donnée b CM jeunes gens est ju^lfiée, et comment t «. Elle est presque toujours justifiée, d’abord, par les mérites de la famille elle- même, par les services rendus au pays. Oui il en est presque toujours ainsi, et,'dan$ tous les cas. lorsque ces jeunes gens n’obt pas cette réponse b faire b des camarades qui se montreraient indiscrets: Mon père ou mon grand-père a rendu tel service au pays ; alors messieurs, ils ont une autre raison b donner, c'est qu’on ne les admet pas eux mÿmes sans avoir examiné leur conduite, leurs capacités. « Ils peuvent donc dire b leurs jeunes amis : Eh bien, oui, nous ne payons pas. mais nos parents ont payé en services rendus, et uouH payons en capacités, en bonne con duite, en espérances pour le pays. > Ces paroles si sages ont soulevé de cha leureux applaudissements b la gauche du Sénat, — b droite, elles ont provoqué une malencontreuse interrupiion. • Est-ce que tes enfants font attention b celb; s’est écrié M Paris. • Eh 1 oui certes, n’en déplaise b M Paris, tes enfauts font attention b celb. Le boursier d’un lycée ou d’un collège n’est pas humilié parce qu'il sent très-bien que, s’il ne paie pas en argent, » il paie, ou on a payé pour lui d'une autre façon ; mais l’enfant pauvre de l’école' primaire, l’enfant qui sent qu’il n’est Ib que par charité, sentira têt ou tard un sourd chagrin dans son cœur, en se com parant ail camarade qui se sent chez lui b l’école, parce qu'il a le moyen d’y acheter sa place. ' Tunis et ITtalie* Le ministère italien, présidé par M. Cairoli, est tombé parce qu’il manilesiait ses senli- mènts de-confiince envers la France qui n’allait pas a Tunis pour faire une conquête, mais pour assurer scs frontières menacéi-s. Mais on a lieu tle croire que l'ilaiic, en dépit de l’attitude cai;- sanle que prend la majorité de la Chambre, ne l-'ra rien et se tiendra absolument tranquille. Notre gouvernement est. en effet, décidé, si elle prenait une attitude agressive, à lui refuser l'autorisation d’émettre ^ur nos places les litres de l'emprunt qu'elle va faire procliainemeat. Les combinions mimsiénelles, pour rem placer M. Cairoli, semblent ju^qu’ici tort Ubo* rieu>es : le roi aurait consulté euciessivement MM. Parmi et Deprelis. L Italie redoute que nous fassions la conquête de Tunis, que nous nous y établissions et que iious n’en venions è roenaçer de là lu sud de la Péninsule. E't-il néce.‘saire de s’arrêter à d’aussi cbiroé- riqu.es objections. Cêite intention, — le gouvernement ne l’a pas : nous l'affirmons aussi haut que possible! et nous allons dire pourquoi. Le gouvernement ne veut pas conquérir la Tunisie, — parce qu'il ne veut pas se lancer dans une guerre aussi longue, aussi coûU'use peutèire que celle qui nous a donné l’Algérie; parce que la Tunisie conquis^, il hiifauiirail, pour être logique, con quérir la Tripolitaine,étendretoujours le.^ frorr itère sous prétexte de protéger celles que nous avons déjà. Non, tel n’est point le rêve du gouvernement d<- la République; il veut seulement que la ré gence de Tunis ne soit pas, par sa propre im- nuissance, ou par l’immixtion de quelque in fluence étrangère, un perpétuel danger contre notre colonie algérienne; cela fait,— et cela sera fait bientôt, — tout le monde, en Europe,, s’apercevra que si la France ne souffre de per sonne ni menace, ni insulte, elle n’entend pro. voquerqui quecesoit; qu'elle èstdevenue paci fique par la nature même du gouvernement qui l’a faite libre et maliresoe d’elle-même. Dans de t< lies condition», nous ne supposons pas que personne donne le tôle criminel it périlleux de lui chercher une vaine querelle. Ij’armée du Beÿ. • L’organisation militaire de la Tunisie est tout à fait rudimentaire. l/i « Pacte fondamental ■ du 20 moharrem 1274 de l’h^ire (1857), signé par le bey Sidi- Hobammed, ne coptient sur l’organisation mi litaire que cette simple disposition : c ... Nous n’eniôlerons les soldais que soi* vant un règlement et d’aprài If mod^ de cons cription au sort. Le soldat ne restera point au service au-delà d’un temps limité, déterminé par le code militaire. • 1a c loi organique » qci fait suite au Pacte porte à son articleOl : c TuutTunisien né dans le royaume, lorsqu’il aura atteint l'ftge de dix- huit ans, doit servir son pays pendant le temps fixé par le service militaire en cooformilé du code miltiaire. Celui qui s’y soustraira sera con- dami.é è la peine énoncée dans ledit code; » En principe, l’armée r^ulière comporte t l’infanterie, la cavalerie, l’artillerie, qui fait en même temps le service du génie, et la garde municipale. Sidi-Mobammed, étant mort en 1859, n’eut pas le temps de compléter son œuvre et de la mettre à exécution. Larmée tunisienne est au jourd'hui plus faible que jamais. Les furcfs militaires du pays qui, il y a uqe douziiiie d’années à peine, montaient encore à pièsdedO.OOO hommes (réguliers tt irr^u - fiers compri'). ont été pour cause d'économie, bien réduites depuis. L’arméerégolièrea surtout été diminuée, t-ldes 23 OüO ou 24.0U0 hommes qu’elle comptait autrefois, elle ue conserve plus guère aujourd'hui que la seule garde du bey, foit 3,000 hommes présents au maximum. Les villes de Soussa, Kiiran et StdX ont seuls une girnison. Les camps q>ii existaient autrefois ont été supprimés. Le recrutement e»t des plus arbitraires. Mal gré les dispositions de la loi organique, aucune limite n'est assignée au temps de service; les hommes rertent sous les drapeauxjusqu’àceqiie 1 âge, les maladies ou les Icessures les rendent complètement iropoients; ils sont alors renvoyés avec une légère retraite. Quand, par suite de libérations nombreuses les rangs deviennent trop clairsemés, un Itarif ou général fdit une tournée dans les environs de Tunis, se rend à Mater, Bdja, üakhelel-el-Ha- houin, et jusque dans le Sahel, d'où il ramène a l’aide de-lisles dressées d’ovauce les hommes i>ropres au service: en arrivant à Tunis, ceux- ci soiit répartis suivant leurs aptitudes, par une commission in&tiiuée à cet efl.-t, dans les diITe- rcnies armes. La marine comprend à peu près un millier d'hommes, montant trois ou qua re bâtiments peu importants. Citons encore pour mémoire et comme rele vant du minisire de U guerre une garde muni cipale de hUO à 900 hommes. Si l’arméo irregulière est plus nombreuse, i/esl qu’elle oct-asionne moins de Irais. Elle cumprend environ 12,000 kuuiougiis, »pdhis et zouaouds. Le gouvernement ne leur alloua par mois qu'une solde insignifiante: mais pour leur équipement et leur entretien, ils peiçoiveot >ur les' Arabes la khedn,a (prix du travail) lorsqu’ils so: t envoyés dans les douars pour une mission quelconque. A ces forces, il laut joindre, sous le rapport de la défende du pays, les contingents volon taires que chaque tribu peut mettre sur pied et qui, quoique peu maniables et fort indiscipli nés, n’en créerait pas moins, s'ils étaient babi- li-meot dirigés, de serieux obstacles à une armee d'occupation. Le produit des impôEs* Le produit dès impôts et revenus indirects pour te mois de mars 1881, comparé aux éva luations budgétaires, a donné une plus-value de 14,443.000 francs, qui se décompose comme il suit : Enr^'istrement et timbre 4,305 000 fr. Douanes 3,722,000 Goalributions indirectes ‘ 4.846,800 Portes 1,249,000 Télégraphes 321.000 Plus-value totale 14,413,000 fr. NOUVELLES DIES CHAMBRES Chambre des dépntés. Séaaee de Mardi. Après la discussion de phisieurs projets de lois, la Chambre a adopté l'ensemble de la loi sur l’administration de l’armée. L’ordre du jour appelle ensuite la discussion du projet de loi sur le recrutement de l'aimée. H. lAbuze demande l'urgence, qui est com battue par H. PrepMl. L’urgence est dMarée par 316 voix contre 148, sur 475 votants. L’ajournement est repoussé par 311 voix contre 135. sur 446 votants. M. Paul Bert, rapporteur, dit que sa tâche est d’exposer le m^anisme de la loi sur le re crutement et de réfuter les arguments produits' contre elle. Il explique que la disjonction de la loi pour les instituteurs est d’ane utiliié indis- cuiabie et que pour le clergé, tout en lui con servant sa situation privil^iée, il demandera à la rapprocher do droit commun. L’erateur ne cherchera pas un exemple à- l’étranger, la situation entre le clergé et l'Etal français étant différente en France. Pour les membres de renseignement, aucune immunité particulière ne fut accordée sous le premier Empire. Il fait l’étude historique de la quvstion. .L'orateur cite l’opinion de U. Royer Gollard diiaiit que seuls les fonctionnaires publics avaient le droit d’exemption. Les fièrês furent exemptés non comme rnliRieux, mais comme inaiituleurs. La loi de 1850 supprima tout lien univerriiiairft avec les congréganistes, et ceux-ci furent exem|ilés comme instituteurs. L'orateur rappelle les nombreuses dispenses qui furmi conférées irrégulièrement et cite aussi les nombreuses violations de» prescrip tions concernant l’engagement décennal. Celle situation, dii-il, est incompatible avec l’obligntion générale du service militaire. L’in— tituteur dot donner des bçone de patrioli«me'; or, pour enseigner le patriotisme, il doit en donner l’extmpje. Les instituteurs laïques connurent les pre miers cette vérité. Les résolutions du congrès pédagogique et un péiitionnemenl comprenant plus de 3,000 signaiures qui demandait la sup pression du privilège au nom de l’égalité de tous les citoyens devant la loi. L'orateur constate que les élèves des écoles normales (.’ai^Eocièrent à ce mouvement. La (ommiEsion, s’inspirant de ces sentiments, pré- «■ente le projet de loi actuel, dont il expose la philomphie et la portée. L'orateur demande que le projet aciuel n’ap plique pas aux instituteurs toute la rigueur du droit commun et leur laisse encore une situa tion un pi-u privilégiée; l’égalité ab.-olue ne pouvait pus être prat cable. Relativement aux membres du clergé, l’ora teur rappfUe les articles du concordat et les lois antérieures sur cette matière. Les membres du cU-rgé prolMant, dil-d, acceplèrent le principe de l'obligation militaire, mais le clergé caibo- iiqiic s’y montra nettement hostile. A l unanimité des protestants favorables au service, M. Paul Beit oppose l’unanimité des catholiques dans un sens contraire. Il rappelle à ce propos les anathèmes du Sy!-> iabiis contre quiconque réclamait la suj pression de l’exemption militaire dont les clercs jouissent. Il cite l'opinion de l’évèque d'Amiens, disant que l’adoption du projet de H. Labuze empê cherait le recrutemmi de l’église catholique et porterait attrinte â sa liberté. L’orateur rappelle que les ptêlres partici pèrent à la guerre carliste et conclut en di^ant qu’on peut concilier les devoirs religieux avec Je service militaire; d'ailleurs, le projet ne compromet ni les pratiques, ni la discipline de l'Eglise. L'brateur aborde l’objection qui lui a été faite que la moitié des séminaristes incorporés dans les régiments ne rentreront plus au sémi naire. II signale le diocèse de Lyon ayant or donné 500 prêtres de plus que ceux nécessaires à son servie». Si le contact des soldats détruit la vocaliêi, dit-il, pourquoi les séminaristes se mèleni-ils au mundeT S’il avait l’honneur d'être évêque, dit l’ora teur, il voudrait recruter le clergé dans les hommes ayant vu le monde. Les évêques, a terminé H. Paul Bert, de vraient ne pas laisser supposer que leur clergé ne se recrute que parmi ceux qui ont peur. Ls devraient prémrer à des jeunes gens ignorants du monde des hommes qui l'ont ômnu et pra- liquA C’était finir par une vérité, ta plus dure qii'oo puisse adresser au clergi. Elle aiporté. Elle a porté si droit que, taii|di8 qu’on ap-^ plaudissait à trois reprises cet admirable dis cours, un des plus remarquables que nous ayons entendus, et par ses arguments et par son caractère élevé, M. Freppel bondissait à h tribun* et relisait la circulaire qu’il envoya aux séminaristes lors de li guerre de 1870. L'Assemblée entière, sans distinction de par tis, a battu des mains. L'évéque d’Angers a peut*êlre pris cela pour un succâ personnel. Qu’il n'y voie que la con damnation des choses existantes, le désir du pays de ne plus faire d'exception 11 de ne pas laisser au bon vouloir des prélats le soin d'im proviser des soldats. S/anci d$ Jeudi. L’élection de H. Jullien, dans l’arrondiise- ment de Romorantin, amène à la tribune M. Gi- raud. L'honorable M. Gitaud se plaint de la part que les députés et les sén.Ueui8 du départemaot ont prise à l'élection. Toutefois, l’orateur ne réclaine pav Fluvalida- lion. Dès lors on crie : < Aux voix I > On pro nonce la clôture et l'on valide l'élection de M. Jullien. \ La dii^cusston reprend sur la proposition re lative aux modifications à apporter i la loi de recrutement. Le baron Reitle prend la parole. L’ex-soui- secrélaire d'Etat conteste que le concordat per mette d'assujettir le clergé français au aervice militaire. 1 a Convention elle-même, dit-il, a reculé de vant l'incorporation des ecclésiastiques. L'orateur insute également sur le danger que courrait le recrutement des missionnaires, et, par suite, l’influence française dans les pays lointain». « D'ailleurs, dit en terminant H. Reille, ce n’est pas pour établir un privilège en faveur des prêtres ou des instituteurs qu'on les a exemptés du Service militaire; c’oat assurer le fonc- lioiinemeiit de deux grandes institutions, s M. Ballue, qui vient répondre, n'est cepen dant pas un partisan du projet de la commis sion, prejvt qu'il considère comme iusulUsant. c La proposition, dit M. Biilue, ne donnera salislaction ni au cleigé, ni à l'opinion pu blique. Elle remplace un privil^e par un autre; -■ D’ailleurs, la distinction entre les deux puriions du contingent est une inégalité destinée a disparaître à b n f délai. Pourquoi, dès lors, incorporer les séminaiistes dans la deuxième pertiorit » L’evèque d'Angers monta pour la seconde fois à U tribune. « Quelles lorces apporteraient à l’armée les éiémeiiis qu’on veut y adjoindie? demande-t-il. Quinze cents ou deux mille recrues, qui ne constitueront qu'une apparence. • L’incompatibilité de l’état religieux avec la pratique de la gueire est absolue. En imposant aux séminaristes le service militaire, on se livre à uiio persécuiioB. » \ Le uiscoura de U. Freppel, assez développé, n’a qu’un tort, celui de faire reparolico-la plu part des arguments déjà présentés. H. Paul Bert, dans la réponse qu’il apporte, est plus bief. Au rapporteur succède H. Ribot. M. Ribot déclare, au nom de ses amis du centre gauche, être disposé à voler le passage à ladiscuesion des ai ticlea, d ’immunité des clercs étant en contradiction avec le principe de l'état laïque. » La discussion générale est close. Par 379 voix contre 136, la Chambre décide qu’elle passera à la discussion des articles. Au cours de la séance, a été déposée l'inter pellation relative à la préfecture de police. Le débat a été fixé à lundi. A la fin de la séance de la Chambre des dé putés, M. Jules Frity a déposé deux projets de lois portant ouverture de crédits aux ministres de la guerre et de la manne. Les crédita demandés sont de 4 millions pour le ministère de la guerre, et de 1 million 695,000 francs pour le ministère de la marine. La commission du budget, aussitôt réunie, ne facile pas à revenir. M. Le Faure donna lec ture d’un lappoit très sommaire concluant à 1 adoption des deux projets. .. Après quelques observationi de M. Delafosse, lequel veut « aller jusqu’aux Kreumift, mais pas plus loin, • les crédits demandés sont votés a l’unanimité de 489 votants. INFORMATIONS GÉNÉRALES Au minii.lère de l'intériaur, M. Gonitans a installé la grande cemmission extra-parlemén- tsire chargée de réviser la l^islatiod sur léa àli^ nés. H. Genstans et après lui M. Gamescaase;‘di« recteur des affaires départementales, ont expM le programme des questions a«r Icsquellei Ih commission aura à délibérer. Ce* questions ont déjà été expesées dans le rapport qui précédait le décret d’ineUtation de la cemmissien et dont noos avoai donné naxdère l'analyse. En résumé, les questions qui sont setiniisilii à la commisiion se groupent en dciii caté gories : 1* La révision de la loi de 1838 dans un sens propre à garantir plus efficacement la libérté.in- dtviduelle et à éviter lesxincarctetiena arbi traires; ^ .. 2* Ia réforma du r^im e intérieur des tsHis d aliénés au point de vue du triiitMnenl, dm meilleui^ conditions d’bygitae, etc. La commission s’est partagée en deux aens- commiatiioDs correspondant a chacune de ces cat^ories de questions. X La Gazette natienaU de Berlin, l’on des or* ganes les plus gallophobee de toute l’AlIemane. reproduit en première page rarticle de VlnS^ aipeent dans lequel H. Rochefort accusait notre gouverni-roeni d’avoir inventé l’incersiei des Khroumire pour avoir un prétexte d'envahir la' Tunisie. H. Rochefort a le genre de succès qu’il mé* rite. X Les btircaux de la Ghamhre ont nommé Im commissions chargées d'exasainv : 1* Les demandes en autorisation de peur* seites formé» par H. Robert Uilcbell oontre H. Paul de Cassagnac, et par un certain M. Gbirae contre H. de Soubeyran; 2* La proposition de M. Louis Blauc tendant à 1 abolition de la peine de mort. L’unanimité des membres de la première commhsiun est nettement défavorable aux pour suites. Tous les commissaires ont pensé que M. Ruberl Mitchcll ayant un journal à -aa dispoai^ lion, la Chambre n’avait pas à se mêler de ae« différends avec M. Paul de Gasaagoac. Quant à la demande de poursuites faitè par M. Gbirae, 00 a fait observer qu'elle se préacnUit tardive ment, deux ans après la décision rendue par le jury d’honnêur dans l’affaire de U. Majcr et du Crédit fcocier, et qu'elle ne reposait d'ailleur* sur aucun rondement. . Les membres de cette commission sont llU. Ruux, Philippoteauz, Lerôy, Péronnè, Aitbur Piüârd, Villain, Durand, Gaza; Marcoo etOeluns- Montaud. ^ X On écrit de HarseiHa Is 7 avril, que H. Paal de Cassagnac e»t arrivé. Il a envoyé immédiate ment ses témoins aux journaux le Radical et le Petit Provençal, pour demander réparation d ar ticles injurieux publiés contre lui et contre M. Ticior Julien. L’afl'aire se pouraniL X Le ministre de l’instruction publique est dé cidé à ^vir énergiquement centre les étudiants en droit de Toulouse, Il a fait savoir aux rec teurs des autres Facultés que, jusqu^ nouvel ordre, les étudiants de TeulouN ne stfaient ad mis à prendre leurs inscriptisu h«b* ucum Faculté de France. X Le théâtre de Montpellier a été entièrsaint détruit par les flammes lundi seir, de 11 beoiss 45 à 2 heures du matin. Ias œuvres artistiques uni se trouvent dans la salle du Concert, où devaient avoir lieu une ex position publique, ont étésaovéai. X M. l’évéque Guilbert a cent fois raison : le ro- crutement du clergé est devenu diffidie. C'est aussi que la profemon ecclésiastiqao cemperte de cruelles déceptions. Exemple, rapporté par la NcfjoiicJ .* Il y a qnelqués jeun, entnitê l’hôpiUl da Rouen, une pauvre fbmmè malade de corpé et d’esprit qui, pressée de qneslioM par lee reli gieuse* et letaumôniett, dédara appartenir an culte isnélile. FEUILLETON (19) BH RBCOHPBIVfil] PAR / JT ülss lerhina D.no fatit pas oublier qu'à la Mouvelle-Orléane I I« noms français abondent enèore aujourd’hui. e t elle n’avait pas quiiié, dépuis lors» le Nouveau- Moi^e. SeuiMnent,. lors de la conquête de la LouUaue par les Anglais, elle Ôtait allée s’installer sur le* rives du lac Erié, D ailleurs, pour porter on nom français, et en dépit de ses lympaihies à l'endroit de son ancienne Mtrle, Georges de Villebray, quoique on peu oililiiê de Gaurab, de Yankee, de 8axon, était Américain d'allures, de nature et de goûts. Flegmatique d’appai^nce, roaii ioujours bouil- loDoani, vrai volcan {.pus le» basaltes, Georges, sou* les d e h ^ les plus doux. b'cha(i' ode vo lonté Uoact, Impérieuse, indomptable, des cou- rennvdé^ipraalda bois. Xîint fort, Il n'admetuit laaqiM ii vigueur a’tûl pas raisoB de tmu i« obstacles. Etant riche, .11disait comme Philippe de ftlacêdoine, que pas une place n’était im prenable, s’il y pouvait faire monter une mule ctiargé\d’or. Etant profundément honnête et bon, et comme les demi-sauvagea, quelque peu naïf, il croyait aux nobles et généreux sentiments, et, jugeant les autres par lui-même, il doutait tou jours de la perversité d’autroL Il était arrivé seul à 'Paris, précMé par son io- tepdant, sorte de n é m blanc teuant à la fois de l'esclave et do confident, habitué au mutisme et à l’adoration. Ce brave garçon, dont les ancêtres avaient été des n ^ e s pur sang, idolâtrait sou 'maître et n'admetuit pas qu’on pût rien lui refuser.' . Jouissant de la confiance de II. de Villèbray, Tom Trait, c’était son nom, puisait à pieiiies mains dans la caisse. 11 portait avec lui un carnèt de chèqovs sur lesquelles la siguature du maître était donnée en blanc. Tom .Tvatt réglait .le et le 16 de duque mois. I Il remetuit. à' M. de Villebray le carnet de chèques, dont le plus souvent. Une restait plus que les souches, avec son mémoire, écrit de sa C belle main. Gcoiges prenait les deux objets, l'il sans le r^arder le magnifique relevé calli graphique, notait le chiffre porte an carnet, et an remettait au fidèle serviteur un nouveau, tôojours signé en blanc. Il y ava[t quinze ans qne, deux fols par mois, le niéme . manège se répétait régulièrement, q'üinze ans que Tom, exaspéré do cette indiffé rence, s’écriait t — Bh quoil ukoniieur Georges, vous ne VérifitrapasI QqloRé a n i.q u q .G e o ^ baussrit lea épaules «t lui foumait le dos, taitdis qne rintendani mnr* BtarMt: < , moi. Déddément, il n’aura jamais confiance en Tom avait one immense qualité. Débarquant dans un pays inconnu, I Paris, par exemple, il. savait en une journée deviner quel était le milieu qui convenait à soo maître, qnels voisinage» lui seraientXsgréables, quel quartier il habiterait de préférence'. Ici, U chtdsit d*instinct les Champs-Elysées. Deux jours après que Tom 'IViti avait pris pied dans la capitale du monde civilisé, il avait, clefii en main, un hôtel an coin de l’avenue d’Bylau, meublé do sous-sol aux combles avec tous les rafiBuemenis de la civilisation parisienne. Le plus expert des tapissiers n’eût pas mieux fait. Georges avait poor,^ principe de vivre sons chaque climat sekm .les modes et les babitodes localts. A Srint Pétersboorg, an Caire, à Flo rence, en Norw^, il était immêdialemeot Ruspe, Egyptien, Italien, Scandinave. C’était une transformation instantanée : qui le rra- contrkit dans la rue dès le lendemain de son arrivée, l’aurait cru naturalisé depuis vingt ans. , Tom Tiatt, muni des meture» da non maître, lui commandait une garde-robe complète, li vrable dans les vingt-quatre bcnm ; nncuUlnier, enlevé à l'un des premiers hôtels, prenait potsesv siott d’on matériel culinaire fourni par ta maison la plus réputé, amenatt avec loi ses eseooades d’aitins, de sommeliera, etc., organisait la cave, dressait les menus, le tout improvisé de telle sorte que, deMendant de wagon h cinq heures du soir, Georges (le Villebray dînait àsept heures chez lui, exactement comme U l'eût fait au café Anglais ou chex BigcRtu. . Georges; était,u notre devoir e*l de ne rien caebpr% ,-n uji iOisifvds nn'uio onrleffa. !u-bai,: an milieo de ses landes sans bornes, parmi ses bkwUm gigaMeeques, machlaas ôwinMi cmsint le sol pour on faire jaillir le PMtoIe, sods forme d'huile minérale, c'était le travaillaur infatigable, le Tulcain d’un monde de Gyclopes* En Europe, c’était le Oânenr par excellence. L'Buro|)e était pour lui no immense boulevard qo'il parcourait à la façon d’un ebfant curiaux qui s’extasie devant les étalages des trauiiqoes. Tout ce qo'il voyait lui semblait éire autant de joncts qu'il eût voulu briser pour savoir ce qu’il avait dedans... JoortH, les meubles précieux; jouets, les bibe lots, .les statues, les tableaux; jouets aussi... les fimmes. Geoiges avait aimé one fois, dans sa vie, comme aiment les vrais travailleurs, 11 adorait, sa fem^e. Mais cette créature, tendrement chérie, avait péri tlaos une explosion, et avec elle son petit enfant, Igédt quelques mois seule ment. Il y avait deux ans de cela. Georges plen- rait toujours la morte.,Il croyait son cœur h ja mais fenaékTamour. Et cependant cette soU- tode de l’âme lui pesais. Il sentait courir dans scs veines une sorte de fièvre née d'nn besoin d'afiectfoD dont H ne se rendait pas compte. Se remarier. Il n'y peoNlt pas. La mort de sa femme et de son enfant l’avait frappé do sceau' du ratallsoM^.H lui semblait que son arooor de vait porter malheur. Alors il ' s’était iaiiBé entraîner dans la ronde do monde galant. Il était viveur, ardent an plaisir^ et p as d’une fois, dans un moment dp folle ivresse, Il s’était cm sérlensemi'nt amou reux. 1a déception n’avait pas laidé h venir et avec la dècepthyi d'écmaredieiiL 1 Tel il était qtMnd U'Srriva à Paria. i Paris, vn< I distsooe, h iravars le prestigé d* riftcoiMNM •appMti'MNnnNi sM «M féeriqiôc* i l'smnnl'A qtMkdAdco ■ 'ptW sftlnqi-stwlMJdMénhét^ L’étranger a pelM I sefitirnrqn'hParlsonM marie h rôCiâ-dvfl Mht^jÜseyqn’oÉadsiiM- fimts, on ménage, un foyer domestiqoe comme l^rtunt allleors. Il ne comprend ta Grande Ville, celle qu’ou iMmme la ca^tale do tUtNide, que sous la forme d’une immense Babylooe, en proie h rivresse continue d'une vie folle et ve^gi- nense, bacchanale sans trêve et sans fin menée par on cbœur de ménadea. Tel était le Paris que s’était forgée l'inugloa* tioo de Georges de Villebray. Il chercha dès l’abord l’Armide, ta Clrcé, la femme de son rêve. Il rencontra Nana Soleil. Il était, nous l'avons dit,d’apparence8axoanet l'insclenee de la courtisane, se henrta contre son iftsolence, la rapadié de l’one oontre la prodi galité de l'antre. C’est alors qu'elle mit eia œuvre pour le dompter et le sédoirt, tomes lés ' ressources de *00 ioielligeoce ét de sa volonté. Il n’est pas de femme qui, le voulant, ne sttit plus forte que l'homme le pins fort. Georges de Villebray aima Nana Soleil d’un amour .(d'aniani plus violent qu’il y avait ptus longtem|M réristé... Elle ne lui avalLrien caché de son passé — dn moins il le croyait — eHi s'étalifait une ani^ole de ses sveotures scaodalcuses, J i m siKcès, dé ses galanteries broyantes. Lui, jatoux jusqu’au crime, s’étsit senti coinine m ^ é iis é par cette fmliiailrm iwiIsBiÉnf cette paasiou aveuÿe avait fait de GeofgcN.dt Viltebrav à la fols un esclave et nu Insengé, Cette rirènAOiei laquelle'le vice revêtait toutes les sé ductions de la corraptlen la plus r i f l ^ . -Ula méprisait, mais II l’almih jnsqn’ê la raison. \ ^ Elle avait — pour, .loi lOOmplairè' ^ rempi» avec tous ses amn — no senl exeepiè étsh.ttnbeét dè ^pntBtevéb.».!., i;i'. - i Or, fl y avait treis mois oM G eer|llda T O ^ btray était, an v i de tott Auria» l’a^iM ihi pÛ| de Nam Soleil, quand un jour édita one éôraogs catastrophe... Ce jour II, Gcerges, se présentant, eom ikll en avait l'habRudè, h l’hOiel dé Naiw, poirhi conduire au Bols,'appirltqoedepoisla veflleiàl soir elle n'était piairinitiêe cbei dié.'.. Le lendemain se passa.. ; pdis fe snilendemain. NaUa Soleil avaH dispavo... A cette fondroyanm nonvelle, Geetghs de TiUebray avait d'abord opposé TinèrétliSHé la pins complète. Il savait Nana SoMI 'ftritlftili. fantasque, capable de se laianr entraleer ailé , son Imagination dérégléè h tentas lesMimdni ' penveni traverser le oorveen d'né enihnl glté; > Certes, U ne se diMmolait> pas qne;ii««BR sorteS'de.fi»maaè,:.M.M'irenvn ftséi» «!■<!<■■» attqRbeBMOla «slideefirils pens faspM r'h ra w a h ' nnè sèonrité afaîMlae. El pourtant, alon qn'I v s’IniciToiedt. g m dlnR qne Nana W avait lê- ““1*^ qw jm cboH* budeqi<dl.4uiMmUli.m Mantam.. . U iM d^K M w ln ht wAi-1 déulti d e ^ r Batm. Jt h M d. « ouVI. poanli dMnr>i,r qï'dW a'HkII qo'u mot I dln, i r.lrè pw t' >1,0 dm lliiitdilm M Â t k 1 ' i u i w liM ot.m K i^. ; QtfqlqtMs jOere a ' ' pairie, «n'Ubrii kmwàimti

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Page 1: DE L’OISE - bmsenlis.com filel.*anade do bep. Le prédnlt des impAta. NenvOlies dea Chambres. Infèmatlens générales. V Kvdneoaents de Tnnlsle. Se treisUemekl de terre de Chie

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f A T » A v x j â r i l b m tL'abannam ant es t pa jab la d 'avan» . Il n 'ast Jamais Intairompa a t est «oasldfré comme rano'nYalê I

s) à Paxpiratlen on ^ a donna pas d'avis c o n tra ^ . |A SBIfU S, an Bnraan do Jenrnâl. 1. m a Salnt-Ptano, 1,

e t cbas tous las Libraires do départam ant

SOMMAIRE1^ g n tn iC é d e re n se ig n e m e n t p rlau rlre . TnniB e t l l t a l l é . l .* an a d e d o bep.L e p ré d n lt d e s impAta.N envOlies d ea C ham bres.I n f è m a t le n s g é n é ra le s .

V K vdneoaents d e T nnlsle.S e tre isU e m e k l d e te r r e d e Chie. C hron tgao d ép a rtem en ta le .G hren lqna lee a le L e tem p s g n l l fa it.T a ^ é té s .■ a re h é s . — B enrseP en lIIe ten t Cent mille franc» de ricompénte.

L A G K A X X J r r É bX

L ’Ë N S E IG N E N Ë N T P R IH A IB ED ans l« déba t au Sénat re U tif b la gra tu ité

d e renseignem ent dans les écoles prim aires, rbonorab le H . R ib ière a porté la question su r son véritab le terrain : il a posé le principe d e ré g alité .

« La g ra tu ité reste in te , a - tn l d it trè s jus> tem ent, a un inconvéuieDt très-g rave , c ’es t d e placer les enfants de nos écoles prim aires

des situatious absolum ent dillérentes les u n s des au tres ; c’es t de douner aux pauvres u n e place inférieure. •

R ien de p lus v ra i, rien de p lus ju s te ; e t n ous estim ons comme H . R ib ière qu’il ne p eu t rien y avoir de plus m alheureux que de s’exposer b froisser les légitim es susceptibi­lité s de certaines familles eu les contraignant b accepter un b ienfait hum ilian t, — c 'e s t-b - d ire un b ienfait qu i, p ar Ib-même cesse d 'eu ê tre un.

N ous dirons plus : ce n’est pas seulem ent la d ign ité des fuinilles pauvres qu’il convient d e ne pas ofieuser p a r des distinctions pro­fondém ent choquantes ; il fau t aussi veiller b n e pas m ettre dans le cœ u r-d e s enfauts des ferm ents de jalousie, de haine p eu t-ê tre qui le s suivraient tou te leur vie. E u pénsant b l'éducation intellectuelle de re n ia n t, gardons- nous d 'oublier son éducation morale.

O r, qui ne sa it combien, son t durables e t profondes ces im pressions reçues dans les prem ières années? L’enlant qu i au ra été hu­m ilié su r les bancs de l'écote ne l’oubliera p a s ; quand il sera devenu un hom m e, il lui re s te ra encore au fond du cœ ur le souvenir des injustes dédains qui auront pesé su r lui ;

; il gard era ses rancunes am ères noq-seute- ! m en t contre certains individus, mais contre

certaines classes sociales ; s’il n’a pas une I na tu re foncièrement bonne, qu i sa it dans I quelle voie pourront, un jo u r , le je te r les I souvenirs pénibles de ses jeu u es années ! ■

. D ans une société qui in scrit le m ot de [ fra tern ité dans sa formule gouvernem entalo, j n ’est-ii pas de tou te évidence que nous devons I p re n d re b tâcue d’éloigner to u t ce qui pourrait

ê tre un élém ent de division, d ’an tipath ie I en tre les citoyens ; c’es t dans l'enceinte m êm e d e l’école que nous devons préparer, l’orga­nisation d e ce tte dém ocratie pacifique e t un ie, su r laquelle nous basons l’avenir m êm e de no tre patrio .

A notre avis, la question de la gra tu ité de l’enseignem ent do it ê tre sérieusem en t.exa­m inée au poin t de vue de l ’im pression m orale q u e cette g ra tu ité égale pour tous do it p ro ­d u ire su r l’enfant.. H . R ib ière a très-b ien fa it observer qu’on n e sau ra it rapprocher la g ra tu ité accordée, p a r faveur, p a r aum ône aux élèves pauvres d es écoles prim aires, de la gra tu ité accordée aux boursiers des établissem ents d ’enseigne­m en t secondaire.

1 L a com paraison, a- t- il d it, n ’e s t pas possible. E ifgénéra l, la bourse qui es t donnée b CM jeunes gens es t ju ^ lf iée , e t com m ent t

«. E lle es t presque toujours justifiée, d ’abord, p a r les m érites de la famille elle- m êm e, par les services rendus au pays. Oui il en es t presque toujours ainsi, e t,'dan$ tous les cas. lorsque ces jeunes gens n’o b t pas ce tte réponse b faire b des camarades qu i se m ontreraien t ind isc re ts: Mon père ou mon g rand-père a rendu tel service au pays ; alors m essieurs, ils ont une au tre raison b donner, c 'e st qu’on ne les adm et pas eux mÿmes sans avoir exam iné leu r conduite, leurs capacités.

« Ils peuvent donc d ire b leurs jeunes am is : E h b ien , oui, nous ne payons pas. m ais nos parents ont payé en services rendus, e t uouH payons en capacités, en bonne con­du ite , en espérances pour le pays. >

Ces paroles si sages on t soulevé de cha­leureux applaudissements b la gauche du Sénat, — b droite, elles o n t provoqué une malencontreuse interrupiion.

• E st-ce que tes enfants font attention b celb; s’es t écrié M P aris. •

Eh 1 oui certes, n’en déplaise b M P aris, tes enfauts font attention b celb. Le boursier d’un lycée ou d’un collège n’est pas hum ilié parce qu 'il sen t très-b ien que, s’il ne paie pas en arg en t, » il paie, ou on a payé pour lui d 'une au tre façon ; mais l’enfant pauvre de l’école' p rim aire , l’enfant qui sen t qu’il n’est Ib que p ar charité, sen tira tê t ou ta rd un sourd chagrin dans son cœ ur, en se com­parant ail cam arade qui se sen t chez lui b l’école, parce qu 'il a le moyen d’y acheter sa place. '

T u n is e t ITtalie*Le ministère italien, présidé par M. Cairoli,

est tombé parce qu’il manilesiait ses senli- mènts de-confiince envers la France qui n’allait pas a Tunis pour faire une conquête, mais pour assurer scs frontières menacéi-s. Mais on a lieu tle croire que l'ilaiic, en dépit de l’attitude cai;- sanle que prend la majorité de la Chambre, ne l-'ra rien et se tiendra absolument tranquille. Notre gouvernement est. en effet, décidé, si elle prenait une attitude agressive, à lui refuser l'autorisation d’émettre ^ur nos places les litres de l'em prunt qu'elle va faire procliainemeat.

Les c o m b in io n s mimsiénelles, pour rem ­placer M. Cairoli, semblent ju^qu’ici tort Ubo* rieu>es : le roi aurait consulté euciessivement MM. Parmi et Deprelis.

L Italie redoute que nous fassions la conquête de Tunis, que nous nous y établissions et que iious n’en venions è roenaçer de là lu sud de la Péninsule.

E 't- il néce.‘saire de s’arrêter à d’aussi cbiroé- riqu.es objections.

Cêite intention, — le gouvernement ne l’a pas : nous l'affirmons aussi haut que possible! et nous allons dire pourquoi. Le gouvernement ne veut pas conquérir la Tunisie, — parce qu'il ne veut pas se lancer dans une guerre aussi longue, aussi coûU'use peutè ire que celle qui nous a donné l’Algérie; parce que la Tunisie conquis^, il hiifauiirail, pour être logique, con­quérir la Tripolitaine,étendretoujours le. f r o r r itère sous prétexte de protéger celles que nous avons déjà.

Non, tel n’est point le rêve du gouvernement d<- la République; il veut seulement que la ré­gence de Tunis ne soit pas, par sa propre im- nuissance, ou par l’immixtion de quelque in­fluence étrangère, un perpétuel danger contre notre colonie algérienne; cela f a it ,— et cela sera fait bientôt, — tout le monde, en Europe,, s’apercevra que si la France ne souffre de per­sonne ni menace, ni insulte, elle n’entend pro. voquerqui quecesoit; qu'elle èstdevenue paci­fique par la nature même du gouvernement qui l’a faite libre et maliresoe d’elle-même.

Dans de t< lies condition», nous ne supposons pas que personne donne le tôle criminel i t périlleux de lui chercher une vaine querelle.

I j ’a rm ée d u B eÿ .• L’organisation militaire de la Tunisie est tout à fait rudimentaire.

l/i « Pacte fondamental ■ du 20 moharrem 1274 de l’h ^ ire (1857), signé par le bey S idi-

Hobammed, ne coptient su r l’organisation mi­litaire que cette simple disposition :

c . . . Nous n’eniôlerons les soldais que soi* vant un règlement et d’aprài If mod^ de cons­cription au sort. Le soldat ne restera point au service au-delà d’un temps limité, déterminé par le code militaire. •

1a c loi organique » qci fait suite au Pacte porte à son articleOl : c TuutTunisien né dans le royaume, lorsqu’il aura atteint l'ftge de dix- hu it ans, doit servir son pays pendant le temps fixé par le service militaire en cooformilé du code miltiaire. Celui qui s’y soustraira sera con- dami.é è la peine énoncée dans ledit code; »

En principe, l’armée r^u liè re comporte t l’infanterie, la cavalerie, l’artillerie, qui fait en même temps le service du génie, et la garde municipale.

Sidi-Mobammed, étant m ort en 1859, n’eut pas le temps de compléter son œuvre e t de la mettre à exécution. Larm ée tunisienne est au­jourd 'hui plus faible que jamais.

Les furcfs militaires du pays qui, il y a uqe douziiiie d’années à peine, montaient encore à pièsdedO.OOO hommes (réguliers t t i r r ^ u - fiers com pri'). ont été pour cause d'économie, bien réduites depuis. L’arméerégolièrea surtout été diminuée, t-ldes 23 OüO ou 24.0U0 hommes qu’elle comptait autrefois, elle ue conserve plus guère aujourd'hui que la seule garde du bey, foit 3 ,000 hommes présents au maximum. Les villes de Soussa, K iiran et StdX ont seuls une girnison. Les camps q>ii existaient autrefois ont été supprimés.

Le recrutement e»t des plus arbitraires. Mal­gré les dispositions de la loi organique, aucune limite n 'est assignée au temps de service; les hommes rertent sous les drapeauxjusqu’àceqiie 1 âge, les maladies ou les Icessures les rendent complètement iropoients; ils sont alors renvoyés avec une légère retraite.

Quand, par suite de libérations nombreuses les rangs deviennent trop clairsemés, un Itarif ou général fdit une tournée dans les environs de Tunis, se rend à Mater, Bdja, üakhelel-el-Ha- houin, et jusque dans le Sahel, d'où il ramène a l’aide de-lisles dressées d’ovauce les hommes i>ropres au service: en arrivant à Tunis, ceux- ci soiit répartis suivant leurs aptitudes, par une commission in&tiiuée à cet efl.-t, dans les diITe- rcnies armes.

La marine comprend à peu près un millier d'hommes, montant trois ou qua re bâtiments peu importants.

Citons encore pour mémoire et comme rele­vant du minisire de U guerre une garde m uni­cipale de hUO à 900 hommes.

Si l’arméo irregulière est plus nombreuse, i/esl qu’elle oct-asionne moins de Irais. Elle cumprend environ 12,000 kuuiougiis, »pdhis et zouaouds. Le gouvernement ne leur alloua par mois qu 'une solde insignifiante: mais pour leur équipement et leur entretien, ils peiçoiveot >ur les' Arabes la khedn,a (prix du travail) lorsqu’ils so: t envoyés dans les douars pour une mission quelconque.

A ces forces, il laut joindre, sous le rapport de la défende du pays, les contingents volon­taires que chaque tribu peut mettre sur pied et qui, quoique peu maniables et fort indiscipli­nés, n’en créerait pas moins, s'ils étaient babi- li-meot dirigés, de serieux obstacles à une armee d'occupation.

L e p ro d u it d e s impôEs*Le produit dès impôts et revenus indirects

pour te mois de mars 1881, comparé aux éva­luations budgétaires, a donné une plus-value de 14,443.000 francs, qui se décompose comme il suit :

E nr^'istrem ent e t timbre 4,305 000 fr. Douanes 3,722,000Goalributions indirectes ‘ 4.846,800 Portes 1,249,000Télégraphes 321.000

Plus-value totale 14,413,000 fr.

NOUVELLES DIES CHAMBRESC h am b re d es dépn tés.

Séaaee de Mardi.Après la discussion de phisieurs projets de

lois, la Chambre a adopté l'ensemble de la loi sur l’administration de l’armée.

L’ordre du jour appelle ensuite la discussion du projet de loi sur le recrutement de l'aimée.

H. lAbuze demande l'urgence, qui est com­battue par H . PrepMl.

L’urgence est dM arée par 316 voix contre 148, sur 475 votants.

L’ajournement est repoussé par 311 voix contre 135. sur 446 votants.

M. Paul Bert, rapporteur, dit que sa tâche est d’exposer le m ^anism e de la loi sur le re­crutement et de réfuter les arguments produits' contre elle. Il explique que la disjonction de la loi pour les instituteurs est d’ane utiliié indis- cuiabie et que pour le clergé, tout en lui con­servant sa situation privil^iée, il demandera à la rapprocher do droit commun.

L’erateur ne cherchera pas un exemple à- l’étranger, la situation entre le clergé et l'E tal français étant différente en France. Pour les membres de renseignement, aucune immunité particulière ne fut accordée sous le premier Empire.

Il fait l’étude historique de la quvstion..L'orateur cite l’opinion de U. Royer Gollard

diiaiit que seuls les fonctionnaires publics avaient le dro it d ’exemption. Les fièrês furent exemptés non comme rnliRieux, mais comme inaiituleurs. La loi de 1850 supprima tout lien univerriiiairft avec les congréganistes, et ceux-ci furent exem|ilés comme instituteurs.

L'orateur rappelle les nombreuses dispenses qui furm i conférées irrégulièrement et cite aussi les nombreuses violations de» prescrip­tions concernant l’engagement décennal.

Celle situation, d ii-il, est incompatible avec l’obligntion générale du service militaire. L’in— tituteur d o t donner des bçone de patrioli«me'; o r, pour enseigner le patriotisme, il doit en donner l’extmpje.

Les instituteurs laïques connurent les pre­miers cette vérité. Les résolutions du congrès pédagogique et un péiitionnemenl comprenant plus de 3,000 signaiures qui demandait la sup­pression du privilège au nom de l’égalité de tous les citoyens devant la loi.

L'orateur constate que les élèves des écoles normales (.’ai^Eocièrent à ce mouvement. La (ommiEsion, s’inspirant de ces sentiments, pré- «■ente le projet de loi actuel, dont il expose la philomphie et la portée.

L'orateur demande que le projet aciuel n’ap­plique pas aux instituteurs toute la rigueur du droit commun et leur laisse encore une situa­tion un pi-u privilégiée; l’égalité ab.-olue ne pouvait pus être prat cable.

Relativement aux membres du clergé, l’ora­teur rappfUe les articles du concordat et les lois antérieures sur cette matière. Les membres du cU-rgé prolM ant, dil-d , acceplèrent le principe de l'obligation militaire, mais le clergé caibo- iiqiic s’y montra nettement hostile.

A l unanimité des protestants favorables au service, M. Paul Beit oppose l’unanimité des catholiques dans un sens contraire.

Il rappelle à ce propos les anathèmes du Sy!-> iabiis contre quiconque réclamait la suj pression de l’exemption militaire dont les clercs jouissent.

Il cite l'opinion de l’évèque d'Amiens, disant que l’adoption du projet de H . Labuze empê­cherait le recrutemm i de l’église catholique et porterait attrinte â sa liberté.

L’orateur rappelle que les ptêlres partici­pèrent à la guerre carliste et conclut en di^ant qu’on peut concilier les devoirs religieux avec Je service militaire; d'ailleurs, le projet ne compromet ni les pratiques, ni la discipline de l'Eglise.

L'brateur aborde l’objection qui lui a été faite que la moitié des séminaristes incorporés dans les régiments ne rentreront plus au sémi­naire. II signale le diocèse de Lyon ayant or­donné 500 prêtres de plus que ceux nécessaires à son servie».

Si le contact des soldats détruit la vocaliêi, dit-il, pourquoi les séminaristes se mèleni-ils au mundeT

S’il avait l’honneur d'être évêque, d it l’ora­teur, il voudrait recruter le clergé dans les hommes ayant vu le monde.

Les évêques, a terminé H . Paul Bert, de­vraient ne pas laisser supposer que leur clergé ne se recrute que parmi ceux qui ont peur. Ls devraient prémrer à des jeunes gens ignorants du monde des hommes qui l'on t ôm nu e t p ra - liquA

C’était finir par une vérité, ta plus dure qii'oo puisse adresser au clergi. Elle aiporté.

Elle a porté si droit que, taii|di8 qu’on ap-^

plaudissait à trois reprises cet admirable dis­cours, un des plus remarquables que nous ayons entendus, et par ses arguments et par son caractère élevé, M. Freppel bondissait à h tribun* et relisait la circulaire qu’il envoya aux séminaristes lors de l i guerre de 1870.

L'Assemblée entière, sans distinction de par­tis, a battu des mains.

L'évéque d’Angers a peut*êlre pris cela pour un su cc â personnel. Qu’il n'y voie que la con­damnation des choses existantes, le désir du pays de ne plus faire d'exception 11 de ne pas laisser au bon vouloir des prélats le soin d 'im ­proviser des soldats.

S /anci d$ Jeudi.L’élection de H . Jullien, dans l’arrondiise-

ment de Romorantin, amène à la tribune M. Gi- raud.

L'honorable M. Gitaud se plaint de la part que les députés et les sén.Ueui8 du départemaot ont prise à l'élection.

Toutefois, l’orateur ne réclaine pav Fluvalida- lion. Dès lors on crie : < Aux voix I > On pro­nonce la clôture et l'on valide l'élection de M. Jullien.\ La dii^cusston reprend sur la proposition re­

lative aux modifications à apporter i la loi de recrutement.

Le baron Reitle prend la parole. L’ex-soui- secrélaire d 'E tat conteste que le concordat per­mette d'assujettir le clergé français au aervice militaire.

1a Convention elle-même, dit-il, a reculé de­vant l'incorporation des ecclésiastiques.

L 'orateur insute également sur le danger que courrait le recrutement des missionnaires, et, par suite, l’influence française dans les pays lointain».

« D'ailleurs, dit en terminant H. Reille, ce n’est pas pour établir un privilège en faveur des prêtres ou des instituteurs qu'on les a exemptés du S e rv ice militaire; c’oat assurer le fonc- lioiinemeiit de deux grandes institutions, s

M. Ballue, qui vient répondre, n 'est cepen­dant pas un partisan du projet de la commis­sion, prejvt qu 'il considère comme iusulUsant.

c La proposition, d it M. B iilue, ne donnera salislaction ni au cleigé, ni à l'opinion pu­blique. Elle remplace un priv il^e par un autre;

-■ D’ailleurs, la distinction entre les deux puriions du contingent est une inégalité destinée a disparaître à b n f délai. Pourquoi, dès lors, incorporer les séminaiistes dans la deuxième pertiorit »

L’evèque d'Angers monta pour la seconde fois à U tribune.

« Quelles lorces apporteraient à l’armée les éiémeiiis qu’on veut y adjoindie? demande-t-il. Quinze cents ou deux mille recrues, qui ne constitueront qu'une apparence.

• L’incompatibilité de l’état religieux avec la pratique de la gueire est absolue. En imposant aux séminaristes le service militaire, on se livre à uiio persécuiioB. » \

Le uiscoura de U. Freppel, assez développé, n’a qu’un tort, celui de faire reparolico-la plu­part des arguments déjà présentés. H. Paul Bert, dans la réponse qu’il apporte, est plus bief. Au rapporteur succède H . Ribot.

M. Ribot déclare, au nom de ses amis du centre gauche, être disposé à voler le passage à ladiscuesion des ai ticlea, d ’immunité des clercs étant en contradiction avec le principe de l'état laïque. »

La discussion générale est close. Par 379 voix contre 136, la Chambre décide qu’elle passera à la discussion des articles.

Au cours de la séance, a été déposée l'inter­pellation relative à la préfecture de police.

Le débat a été fixé à lundi.A la fin de la séance de la Chambre des dé­

putés, M. Jules F rity a déposé deux projets de lois portant ouverture de crédits aux ministres de la guerre et de la manne.

Les crédita demandés sont de 4 millions pour le ministère de la guerre, et de 1 million 695,000 francs pour le ministère de la marine.

La commission du budget, aussitôt réunie, ne facile pas à revenir. M. Le Faure donna lec­ture d’un lappoit très sommaire concluant à 1 adoption des deux projets... Après quelques observationi de M. Delafosse, lequel veut « aller jusqu’aux Kreum ift, mais pas plus loin, • les crédits demandés sont votés a l’unanimité de 489 votants.

INFORMATIONS GÉNÉRALESAu minii.lère de l'intériaur, M. Gonitans a

installé la grande cemmission extra-parlemén- tsire chargée de réviser la l^islatiod sur léa àli^ nés.

H . Genstans et après lui M. Gamescaase;‘di« recteur des affaires départementales, ont expM le programme des questions a«r Icsquellei Ih commission aura à délibérer.

Ce* questions ont déjà été expesées dans le rapport qui précédait le décret d ’ineUtation de la cemmissien et dont noos avoai donné naxdère l'analyse.

En résumé, les questions qui sont setiniisilii à la commisiion se groupent en dciii caté­gories :

1* La révision de la loi de 1838 dans un sens propre à garantir plus efficacement la libérté.in- dtviduelle et à éviter lesxincarctetiena arbi­traires; ^.. 2* Ia réforma du r^ im e intérieur des tsHis

d aliénés au point de vue du triiitMnenl, dm m eilleu i^ conditions d ’bygitae, etc.

La commission s’est partagée en deux aens- commiatiioDs correspondant a chacune de ces ca t^ories de questions.

XLa Gazette natienaU de Berlin, l ’on des or*

ganes les plus gallophobee de toute l’AlIemane. reproduit en première page rarticle de V l n S ^ aipeent dans lequel H . Rochefort accusait notre gouverni-roeni d’avoir inventé l’ince rs ie i des Khroumire pour avoir un prétexte d'envahir la' Tunisie.

H. Rochefort a le genre de succès qu’il mé* rite.

XLes btircaux de la Ghamhre ont nommé Im

commissions chargées d 'exasainv :1* Les demandes en autorisation de peur*

seites form é» par H . Robert Uilcbell oontre H. Paul de Cassagnac, et par un certain M. Gbirae contre H. de Soubeyran;

2* La proposition de M. Louis Blauc tendant à 1 abolition de la peine de m ort.

L’unanimité des membres de la première commhsiun est nettement défavorable aux pour­suites. Tous les commissaires on t pensé que M. Ruberl Mitchcll ayant un journal à -aa dispoai^ lion, la Chambre n ’avait pas à se mêler de ae« différends avec M. Paul de Gasaagoac. Quant à la demande de poursuites faitè par M. Gbirae, 00 a fait observer qu'elle se préacnUit tardive­ment, deux ans après la décision rendue par le jury d’honnêur dans l’affaire de U . Majcr et du Crédit fcocier, e t qu'elle ne reposait d'ailleur* sur aucun rondement. .

Les membres de cette commission sont llU . Ruux, Philippoteauz, Lerôy, Péronnè, Aitbur Piüârd, Villain, Durand, Gaza; Marcoo etOeluns- Montaud. ^

XOn écrit de HarseiHa Is 7 avril, que H . Paal

de Cassagnac e»t arrivé. Il a envoyé immédiate­ment ses témoins aux journaux le Radical et le Petit Provençal, pour demander réparation d ar­ticles injurieux publiés contre lui e t contre M. Ticior Julien.

L’afl'aire se pouraniLX

Le ministre de l’instruction publique est dé­cidé à ^ v ir énergiquement centre les étudiants en dro it de Toulouse, Il a fait savoir aux rec­teurs des autres Facultés que, ju sq u ^ nouvel ordre, les étudiants de TeulouN ne stfaient ad­mis à prendre leurs in scrip tisu h«b* u c u m Faculté de France.

XLe théâtre de Montpellier a été en tièrsa in t

détruit par les flammes lundi seir, de 11 beoiss 45 à 2 heures du m atin.

Ias œuvres artistiques uni se trouvent dans la salle du Concert, où devaient avoir lieu une ex­position publique, ont étésaovéai.

XM. l’évéque Guilbert a cent fois raison : le ro-

crutement du clergé est devenu diffidie. C'est aussi que la profemon ecclésiastiqao cemperte de cruelles déceptions.

Exemple, rapporté par la NcfjoiicJ .*Il y a qnelqués je u n , e n tn i tê l’hôpiUl da

Rouen, une pauvre fbmmè malade de corpé et d’esprit qui, pressée de qneslioM par lee reli­gieuse* et letaum ôniett, dédara appartenir an culte isnélile .

F E U I L L E T O N (19)

B H R B C O H P B I V f i l ]

PAR

/ JTülss l e r h i n a

D.no fatit pas oublier qu 'à la Mouvelle-Orléane I I « noms français abondent enèore aujourd’hui.

e t elle n’avait pas quiiié, dépuis lors» le Nouveau- M oi^e. SeuiMnent,. lors de la conquête de la LouUaue par les Anglais, elle Ôtait allée s’installer sur le* rives du lac Erié,

D ailleurs, pour porter on nom français, et en dépit de ses lympaihies à l'endroit de son ancienne M trle, Georges de Villebray, quoique o n peu oililiiê de Gaurab, de Yankee, de 8axon, était Américain d'allures, de nature et d e goûts.

Flegmatique d’appai^nce, roaii ioujours bouil- loDoani, vrai volcan {.pus le» basaltes, Georges, sou* les d e h ^ les plus doux. b'cha(i' ode vo­lonté Uoact, Impérieuse, indomptable, des cou- rennvdé^ipraalda bois. Xîint fort, Il n'adm etuit la a q iM ii vigueur a ’tû l pas raisoB de tm u i «

obstacles. Etant riche, .11 disait comme Philippe de ftlacêdoine, que pas une place n’était im­prenable, s’il y pouvait faire monter une mule ctiargé\d’or. Etant profundément honnête et bon, et comme les demi-sauvagea, quelque peu naïf, il croyait aux nobles et généreux sentiments, et, jugeant les autres par lui-même, il doutait tou­jours de la perversité d’autroL

Il était arrivé seul à 'Paris, précMé par son io- tepdant, sorte de n é m blanc teuant à la fois de l'esclave et do confident, habitué au mutisme et à l’adoration. Ce brave garçon, dont les ancêtres avaient été des n ^ e s pur sang, idolâtrait sou

'm aître e t n 'adm etuit pas qu’on pût rien lui refuser.'

. Jouissant de la confiance de II. de Villèbray, Tom Trait, c’était son nom, puisait à pieiiies mains dans la caisse. 11 portait avec lui un carnèt de chèqovs sur lesquelles la siguature du maître était donnée en blanc.

Tom .Tvatt réglait .le e t le 16 de d u q u e mois. I

Il rem etu it. à' M. de Villebray le carnet de chèques, dont le plus souvent. Une restait plus que les souches, avec son mémoire, écrit de sa

C belle main. Gcoiges prenait les deux objets, l'il sans le r^ a rd e r le magnifique relevé calli­

graphique, notait le chiffre porte an carnet, et an remettait au fidèle serviteur un nouveau, tôojours signé en blanc.

Il y ava[t quinze ans qne, deux fols par mois, le niéme . manège se répétait régulièrement, q'üinze ans que Tom, exaspéré do cette indiffé­rence, s’écriait t

— Bh quoil ukoniieur Georges, vous neVérifitrapasI

QqloRé a n i.q u q .G e o ^ baussrit lea épaules «t lui foumait le dos, taitdis qne rintendani mnr* BtarMt: < ,

moi.Déddément, il n’aura jamais confiance en

Tom avait one immense qualité. Débarquant dans un pays inconnu, I Paris, par exemple, i l . savait en une journée deviner quel était le milieu qui convenait à soo maître, qnels voisinage» lui seraientXsgréables, quel quartier il habiterait de préférence'.

Ic i, U chtdsit d*instinct les Champs-Elysées.Deux jours après que Tom 'IViti avait pris

pied dans la capitale du monde civilisé, il avait, clefii en main, un hôtel an coin de l’avenue d’Bylau, meublé do sous-sol aux combles avec tous les rafiBuemenis de la civilisation parisienne. Le plus expert des tapissiers n’eût pas mieux fait. Georges avait poor, principe de vivre sons chaque climat sekm .les modes et les babitodes localts. A Srint Pétersboorg, an Caire, à Flo­rence, en N o r w ^ , il était immêdialemeot Ruspe, Egyptien, Italien, Scandinave. C’était une transformation instantanée : qui le r r a - contrkit dans la rue dès le lendemain de son arrivée, l’aurait cru naturalisé depuis vingt ans.

, Tom T iatt, muni des meture» da non maître, lui commandait une garde-robe complète, li­vrable dans les vingt-quatre b c n m ; nncuUlnier, enlevé à l'un des premiers hôtels, prenait potsesv siott d’on matériel culinaire fourni par ta maison la plus ré p u té , amenatt avec loi ses eseooades d’aitins, de sommeliera, etc ., organisait la cave, dressait les menus, le tout improvisé de telle sorte que, deMendant de wagon h cinq heures du soir, Georges (le Villebray dînait àsept heures chez lui, exactement comme U l'eût fait au café Anglais ou chex BigcRtu.

. Georges; était,u notre devoir e*l de ne riencaebpr% , - n uji iOisifvds nn'uio onrleffa. !u -b ai,: an milieo de ses landes sans bornes, parmi ses bkwUm gigaMeeques, machlaas ôwinM i

cm sin t le sol pour on faire jaillir le PMtoIe, sods forme d'huile minérale, c'était le travaillaur infatigable, le Tulcain d’un monde de Gyclopes* En Europe, c’était le Oânenr par excellence. L'Buro|)e était pour lui no immense boulevard qo'il parcourait à la façon d ’un ebfant curiaux qui s’extasie devant les étalages des trauiiqoes. Tout ce qo'il voyait lui semblait éire autant de joncts qu'il eût voulu briser pour savoir ce qu’il avait dedans...

JoortH, les meubles précieux; jouets, les bibe­lots, .les statues, les tableaux; jouets aussi... les fimmes.

Geoiges avait aimé one fois, dans sa vie, comme aiment les vrais travailleurs, 11 adorait, sa fem^e. Mais cette créature, tendrement chérie, avait péri tlaos une explosion, e t avec elle son petit enfant, Ig é d t quelques mois seule­ment. Il y avait deux ans de cela. Georges plen- rait toujours la morte.,Il croyait son cœur h ja­mais fenaékT am our. E t cependant cette soU- tode de l’âme lui pesais. Il sentait courir dans scs veines une sorte de fièvre née d'nn besoin d'afiectfoD dont H ne se rendait pas compte.

Se remarier. Il n'y peoNlt pas. La mort de sa femme et de son enfant l’avait frappé do sceau' du ratallsoM^.H lui semblait que son arooor de­vait porter malheur.

Alors il ' s’était iaiiBé entraîner dans la ronde do monde galant. Il était viveur, ardent an plaisir^ et p a s d’une fois, dans un moment dp folle ivresse, Il s’était cm sérlensemi'nt amou­reux. 1a déception n’avait pas laidé h venir et avec la dècepthyi d'écmaredieiiL 1

Tel il était qtMnd U'Srriva à Paria. i Paris, vn< I distsooe, h iravars le prestigé d*

riftcoiMNM •appMti'MNnnNi sM «M féeriq iôc* i l'smnnl'A qtMkdAdco ■'ptW sftlnqi-stwlMJdMénhét L’étranger a pelM I se f it irn rq n 'h P a rlso n M marie h rôCiâ-dvfl M ht^jÜ seyqn’o É a d s iiM -

fimts, on ménage, un foyer domestiqoe comme l^rtunt allleors. Il ne comprend ta Grande Ville, celle qu’ou iMmme la ca^tale do tUtNide, que sous la forme d ’une immense Babylooe, en proie h rivresse continue d'une vie folle et v e^g i- nense, bacchanale sans trêve et sans fin menée par on cbœ ur de ménadea.

Tel était le Paris que s’était forgée l'inugloa* tioo de Georges de Villebray. Il chercha dès l’abord l’Armide, ta Clrcé, la femme de son rêve. Il rencontra Nana Soleil.

Il était, nous l'avons d it,d ’apparence8axoanet l'insclenee de la courtisane, se henrta contre son iftsolence, la rapadié de l’one oontre la prodi­galité de l'antre. C’est alors qu'elle mit eia œuvre pour le dompter et le sédoirt, tomes lés ' ressources de *00 ioielligeoce ét de sa volonté. Il n’est pas de femme qui, le voulant, ne sttit plus forte que l'homme le pins fort.

Georges de Villebray aima Nana Soleil d’un amour .(d'aniani plus violent qu’il y avait ptus longtem|M réristé...

Elle ne lui avalLrien caché de son passé — dn moins il le croyait — eHi s'étalifait une ani^ole de ses sveotures scaodalcuses, J i m siKcès, dé ses galanteries broyantes.

Lui, jatoux jusqu’au crime, s’étsit senti coinine m ^ é i i s é par cette fmliiailrm iwiIsBiÉnf cette paasiou aveuÿe avait fait de GeofgcN.dt Viltebrav à la fols un esclave et nu Insengé, Cette rirènAOiei laquelle'le vice revêtait toutes les sé­ductions de la corraptlen la plus r i f l ^ . -Ula méprisait, mais II l’alm ih jnsqn’ê laraison. \ ^

Elle avait — pour, .loi lOOmplairè' ^ rempi» avec tous ses amn — no senl exeepiè étsh.ttnbeét dè ^pntBtevéb.».!., i;i'. - i

O r, fl y avait treis mois oM G e e r |l ld a T O ^ btray était, an v i de to t t Auria» l’a ^ iM ihi p Û |

de Nam Soleil, quand un jour éd ita one éôraogs catastrophe...

Ce jour II, Gcerges, se présentant, e o m ik ll en avait l'habRudè, h l’hOiel dé Naiw, p o irh i conduire au Bols,'appirltqoedepoisla veflleiàl so ir elle n'était piairinitiêe cbei dié.'..

Le lendemain se passa.. ; pdis fe snilendemain.NaUa Soleil avaH dispavo...A cette fondroyanm nonvelle, Geetghs de

TiUebray avait d'abord opposé TinèrétliSHé la pins complète. Il savait Nana SoMI 'f t r i t l f t i l i . fantasque, capable de se laianr entraleer ailé , son Imagination dérégléè h tentas lesM im dni ' penveni traverser le oorveen d 'né enihnl glté; >

Certes, U ne se diMmolait> pas qne;ii««BR sorteS'de.fi»maaè,:.M .M 'irenvn ftséi» «!■<!<■■» attqRbeBMOla «slideefirils pens faspM r'h r a w a h ' nnè sèonrité afaîMlae. E l pourtant, a lo n q n 'I v s’IniciToiedt. g m d ln R qne Nana W avait lê - ““1 * ^ q w j m c b o H * b u d e q i< d l.4 u iM m U li .m M a n ta m .. .

U i M d ^ K M w l n h t w A i-1d é u lti d e ^ r B a tm . J t h M

d . « o u V I . p o a n li d M n r> i,rq ï'dW a'H kII q o 'u mot I d ln , i r.lrè p w t' >1,0 dm lliiitdilm M Â t •

k 1 ' i u i w l i M o t . m K i ^ . ;QtfqlqtMs jOere a ' '

pairie, «n'Ubrii k m w à i m t i

Page 2: DE L’OISE - bmsenlis.com filel.*anade do bep. Le prédnlt des impAta. NenvOlies dea Chambres. Infèmatlens générales. V Kvdneoaents de Tnnlsle. Se treisUemekl de terre de Chie

f m m KaumâDier, «t qua |a doii Je a «un i point de repoa que je a ’â cHte nulbeurfUM ju if* à U vraie fei. Quelle« •• ï* •* «H A »!!* ‘VpuUeo publique!

E t voiU raum&Bicr a u i priaee avee la inaltd*. La ceoverMOR, dV lleure, ni^iietnblail p u de­voir Uira quntiOR. La juive ne joulMait p u de •on libre a ib ilr t iwjqMCBtioiia^u prê­tre elle répondait ] ^ r dea a g n n •lfim ali& , et tfe it ainsi qu’elle censenül .4 receToic le bap- t l n e .

CMiaoDie aolenaelle. ToaU# b«ut «i .le clergé ee réunit dans la chapi'lla, et la juive d t - vient catholiqae; 8 i l ^ a p ru celte N i a lête : Vaumêoier écrit à la u n i le de la m alade peur lo i annoncer la grande nouvelle. Peut être au­ra it-il henoélement agi en l'informant avant, mais m ieui vaut tard que jamai».

En répOBM à sa lettre, l’aum énitr fut avisé d 'une pariieularilé qui e n le n it beaucoup de son éclat au succès de cette (onvenien.

La malade — nous ravens d it — éUit un peu folle; elle s'était déclarée juive cfOmme elle le serait déclarée impératrice de Salnt-Harin. & ( é a U td ,^ e ^ i t néa de p ^ e n u catholiques blaValV rcqu'Ie baptême dès sén eâtrée dans la vie.

Or Jq friOÉij^è de l’aum éhiir avait été cbœ- m uniquéli toutes les Seffloinei re /tf te u su de la région, Parioos qu’aucun de ces journaux cléri- 'caux lié lèonvi^ndra du ndicule dénouement de cstte afliure.

X. prince Pierre Bonaparte, Ireisiéme ûls de Lucieu^ q i i 4 *est rendu célèbre ee 1870 par le coup de pistolst d’Auteuil, vient de m ourir a Tsrsailles vsndrsdi.

' _ - X' h tiU » A(fUhe$ signalent une demandede ééparatien de bitios formée par Mme Eudoxie 3odotr contre son mari ; H. le prince fjOÙiéNri- poleoii Huràt, 5 , rue Boia»y-d’AngUs ; Mme la princesse Murât réside chex sa mère, & CbarlofT, en Russie.

XLa € a u fte de Cologne publie la dépêche sui­

vante d a t^ de Londres, 7 avril.La dépêche privée siivante, venant de

Moscou, vient de parvenir à uns personne de Londre*.

Dans 1a nuit d’avanl-hier, le grand-duc Nico­las, fils du grand-duc Constantin, frëie puliiéde feu l'empereur Alciandre U , a été ariè ts par un capitaine et deux lieutenants dans le petit vil­lage de Sabiioo, sur la ligne du chemin de fer de Moscou et a été immodiatement eoferiné dans un cfaàieau de son père, près de Saini-Pé- tsrsbouig.

Le jeune prince qui, comme on sait, a été, il y a quelques années, l'objet de ceinmentaires peu honorables à propos d’un vol de diamants, est suspecté de menées politiques en laveur de son père, le grand-duc Constantin.

On I g n o re si ce dernier a é té de connivence avec son fils.

XUn journal américain donne les renseigne­

ments qui suivent sur la carrière du général Garfieid, le nouveau Piésidenl des Evats- Unis :

a A 14 ans, travailla à l’établi d 'un charpen­tie r; è 16 ans, batelier; à 18 ans, étudiant à l ’Academie de Che^ter (Ohio); à 21 ans, profes­seur dans une école publique (Ohio) ; à ^ ans, entre an collège Williams; à 26 ans, obtient les grades de rUiiiversité avec les honneurs de sa classa; A 27 ans, répétiteur au collège de Iliram; i 49 ans, membre le plus jeune du Sénat de l'O hio; à 30 ans, colonel du 42* régimt'nt de rO h io ; è 31 ans, géuérai de brigade; cliàtie les rebelles sous le maréchal Humprey, assisit- Ruell fc Pittsburg, e i^ e de Connthe, etc. ; à 32 ans, chefü’éial-major de l'armée de Cumbirland; è 33 ans, membre de l’As-emblée législative des Etair-Unis comme successeur de Josbua R. Gid- d in g s ;è 4 8 ans, élu sénateur des Etats-Unis, après avoir lait partie de l’Assemblée iegisldtive pendant quinze années ; è 49 aus, candidat lé- pubtieain pour la présidence.

E v én em en ts de T n n is ie .■ Les ordres du gouvempiTiont sont vigoureu­sement exécutés, et les irèiipes ont dû Iradihir la frontière tuni:<ienne.

Tout est combiné afin d’avoir promptement raison des agresseurs.

Les déclarations du gouvernement aux pui!< sances, notamment à 1 Italie, sont très nettei La France n'entreprend nullement une guertÿ deconquêia, mais elle entend avoir les mania complètement libres en ce qui concerne la dé­fense et la sécurité de la frontière algérienne. Elle entend en finir avec les tracasseries dont le. évënemenis actuels sont le résultat et démon­trent le danger.

Les cabinets de Londres et de Rome ont fait savoir qu’ila sont pleinement convaincus de la loyauté dea explications données par la France, e t qu'ils comprennent la nécessité pour elle de «bélier les pillards tunisiens.

Les journaux oflicieux d’Italie disent que nos intérêts enAlgérie légitimement les mesures mi- Jita iru par te gouvernement.

On annonce que H. le lieutenant-colonel Brugère, attaché à la maison militaire du pré­sident do la République, a été désigné pour prendre le commandement de l’artillerie du corps expéditionnaire envoyé sur la frontière de Tunis.

Bél offider npInM iT i iq p ittj Paris avant- hier soir, accompagné da son officier (Tordon- oance, M. DeruvlèJe, qipitaine au ^ r é g im e n t d W e r i è . • T. ^

L» commlDdeiiMt da raxpéliU on t t jn cOo- fieà M. Is gM én |V Fo |pm oi de BoatqfiéDjifd, commandant la dW jsior da ConsUnbM et, • • sous-ordrs, par N* la M é r a l R ittV , coaungn- dani la subd itÙ en da w o e . ,

Voici quelques détails biographiqqes sur ces officiers gteffaug . Le général Porgenol de Bostquteard (Lémrd-Laopqjd), ast né le 17 sapterobra 1821.'Entré à Saint-Gyr en 1889, il fut nommé sous-lieuienanl le 1** octobre 1K4I, entra è l'Ecole d 'étet-m sjor et fu t nommé lieu­tenant le 9 janvier 1844, capitaine'la 11 mars 1847, chef d’escadron le 14 août 1860, lieute- nani-coloBei le 16 juillet 1870, g â t ^ l do bri­gade pendant la guerre d« 1870 et confirmé dans son grade à la date du 16 septembre 1871, enfin général da division le 4 mars 1879. De- 9UI8 celte époque, il commanda la division de [>)Dstatitine; c'est-à-dire qu'il a eu le temps d'apprendre les mmurs Arabes et leur manière de combattre. Quant au général R ittrr (J»-an- Pierre-Maitial), il est né le 2 janvier 1824. Sorti de Saint-Cyr le 1** octobra 1844,. il a fait sa carrièie daas l'arma de l'infanterie. Il a été sommé géné al de brigade le 15 m ars 1877.

Nous avons tout lieu de croire que la con­duite des opérations militaires est entre de bonnes mains.

On té l^ a p h ie d'Alger, 6 avril.IL’auioiiié militaire déploie la plus grande ac­

tivité pour diriger toute-< les forces nécessaires sur la frontière tunisienne. L,e cerps expédi­tionnaire sera presque entièrement formé de treupes déjà staliounérs en Algérie; maie les régimeata appelés seront partout remplacés par des forces égales, sinon supérieures, envoyées du continent.

La presse et l’opinion publique dans les trais départements aigériensréclaraenténergiquement des mesures radicales uu sujet de Tunis. Elles constatent que la France ne fait qu'user de sou cas de légitime defonse et qu’il est temps de mettre un terme è une situation devenue into­lérable.

Les incursions des Kroumirs et des Oucbtetas à l’est, comme celles de c^riaines tribus maro­caines, datent de longtemps, et ce ne sera pas la première foii que nos troupes iront chêtier chez eux des agresseurs incorrigibles.

La Gaxette de VAUemagne du Nord dit que la France nu peut re.'ler indilTérenteen présence des tentatives des Arabes è détruire son pre-tige et à [lorter alteiiite è sa situation dàas le Noid de l'Afrique.

Dépêche du Temps :Tunis, 6 avril.

Le trait le plus saillant de la situation origi­nale actuelle est toujours l’indilTérence et l’iii- créilulité i-ystématique du monde olûciel et de la populaiioa miisulmane au sujet du l’exécution des mesures coercilives.

A Tunis même, nous n’avons aucon journal, sauf le Journal officiel, imprimé en Arabe. Les nouvelles dE iropu se répandent uniquement dans les calés et les cercles abonnés aux dépê­ches som m iirts de l’agence Uivas.

Les indigènes se font traduire ces dépêches de vive voix et hochent la tête en disant : Ces nouvelles-là ne sont pas sétieuses, elles sont envoyées pour faire peur.

L’.iiinonce des. déclarations officielles au Parlement français et de la raobiliintion du corps d’armée n'a pas même réussi à ébranler leur foi.

Aujourd'hui, le gouvernement doit mettre en adjudication un emprunt de 300,060 piastres pour mobiliser et equiper une colunue destinée, ïo -d isan t, à cont^'iiir lé.-Kroumirs.

En attendant, des rensegnemeots sûrs cons­tatent que beaucoup de sujets tunisiens, de difiéréntes tribus, vont renforcer lea Krou­mirs.

Hier, les employés de la compagnie Bône- Guelma oui ariêié à la station de Tunis un troi- sièmfOavoi de 156 kilos de balles expédiées chez les Kroumirs par un juif,sujt;i tunisien.

Les mêmes renseignements djseni que le journal arabe de Cagliaii E l Uostakel, conte­nant des attaques violentes contre la France et d.stnbue à profusion à la frontière, contribue puis;amment à I excitation desexpriis.

La colonie réclamé des garaniiespermanenles pour la sécurité de la Irontière et de la voie fer- n-e sur la ligne de Ghardimaou à Tunis. Les femmes et les enfants de.s emptoyéa de cette ligne ont été évacues sur Tunis. Les gardes-bar­rières et les cantonniers ae réunissent la nuit dans les gares. L'administration r<çoitdes télé­grammes d'heure en heure et s’attend à rec<- voir à tout moment la nouvelle de la rupture des cominunicaiioiis.

Ndtii' avons eu un moment d’inquiétude pour le colonel Perrier, membre de ITnstiluI, venu pour faire des travaux géodésiques et reparti avani-hier, par la voie de terre, pour Souk- harras. J apprend ce matin qu’il est arrivé sam et sauf, après avoir constaté sur sa route l’agiiaiion croissante et les dispositions hostiles de la population tunisienne,

Desp-rmnues qui arrivent de la frontière, et dont les renseignements sont >ûrs, constatent que de fréqaenies menaces sont prelérca-contre les employés de nationalité française et affir­ment que les Arabes de la région profileront aujourd'hui de la réunion qui aura heu au mar­ché de l'Otied-Mciie pour prendre des résolu­tions définitive!*.

D'autres les dirent décidés à attaquer dès de- mai.i Us stations de chemins de fer et les tribus

• p a n n e s do cercla de é a o k b tm i . On an- n«nc« da la franiièra do carda da la Galle qua la colonal Ali4ouioi, parti «vaRt-bior da Tunis avao las cbaouchf dont p a r in l m aépêchrs prêcêdantaa • été menacé da m art par lea Krou-jnir».

Hais rincidn il actuel em prun ta, «fié grêvilé pv iicu lièreè l’a tiitudadu gouvaroeifoni ten ira:rn et aux agissemants haslilai è la France quül tolère taut au moins dans son antounga.

Oa déclara done hautefflqpl ici q u l l ne suffit paade châtier des iribua indi8apliiiéa<.ineie qu’il faut qee le bey coepèra kca cb ltim ent, en faisant m archer ses troupes avec las nêlras, ne fûl-ca que pour mettre un t«rma aux bruits fort Accrédités en Algérie qua c’est lui-mèma qui a encouragé les K raum irr.

U gouvernpmanl français devra avasi prendre des'roesures efficaces pour la pretectibndu che­min de fer qui relie la frbntièra algérienne & Tunis et occuper fortement dans ca but lea points Déces!*aire8.

Il est certain qu’une agitation particulière s’est manifi'stée depuis quelques tem prdans toutes les tribus inusulmjnés a s nos flroatièrea, et l ’on est en droit da penser qua les intrigues da l'ex-kbédiva d Egypte at le langage de cer­taines feuilles italiennes (vans parler dea excita­tions incessantes du journal arabe publié en Sardaignc] n’y ont pas peu cantribué.

Cette situation impose h la Franco da grands devoirs, et nous espérons ici qu'alla w ura les remplir.

V Alger, 5 avril.L(e deux paquebots le Tell et la Ftffa-da-

Madrid sont partis ce soir.Le transport de l’Etat Européen est arrivé.Rien de nauveau i la frontière, mais le mau-

vemenl se propage. On assure que tautaa les tribus tunisiennes seraient soulevées.

Toulan, 5 avril.Le transport la Vienne, sous le commande-

maut de II . Dalmas da Lapérouse, appareille aujourd’hui pour l'Algéria,

Le croiseur de première classe la Tourtille sous te cemmandemant do H . Pina, capitaine de vaisseau, appareille aujourd'hui pour Oran.

Les 15* et 16* corps d'arraéa sont mobilisés, en vue das évènemrnts de Tunis.

Le train des équipages en garoiioo è La Bastide, près Bordeaux, es t 'p a rii peur Toulon, où il doit s'embarquer pour l'Algérie.

A Avignon, le 141* régirat'nf, colonal Griset, attend l'ordre de partir pour l’Afrique.

Le Sb'.eiigtrnisonèNime}*, colonal Jumeau, suivra le 141*. Gvs deux r^ im en ls composent la 59* brigade, général Guurty.

Une batterie du 18* d'artillerie, en garnison i Tou*ouse,a reçu l’ordre de se tenir prête à partir pour la frontière tunisienne.

Un détachement dn 14* escadron du train des équipages est parii de Lyon. Deux bataillons du 9o* d'infanteria, en garnison à Lyon at à Montélimar, ont ordre de départ.

La place de Lyon a rrçu l ’ordre de préparer les équipements et habillrmenls nécessaires en cas de mobilisation du 14* corps d’armée.

A Toulon, la 61* est prêt k s’embarquer.500 marins sont partiale 6 deBro-'tat 120 de

R6> helort pour Toulon. Les autres ports envoient egalemeut des marin*' pour former les équipages dec> transports en armement k Toulon.

On annonce d’Alger que. le général 0-ir.ont, comipandanl en chef le 19* corps d’armée, partira samedi pour la frontière tunisienne.

Deux paquebots réquisitionnés sont partis d’Alger, amenant à Bôiie les zouaves, les lurcos et l'artillerie.

D’autras contingents arrivant de la province d'Oran ont dû p„Viir hier.

Lt’S liuup' s de la province de Constanline ont opéré leur concenlratiôn à Ei-Aioun, près de Roumel-Soiik.

D c r a l è r e s n * n v c l l c s .Les opérations commencorant 'dans Auil

jours.Les forces primitives ont été augmentées. On

envoie huit mille hommes de France.Il n'y a rien de fondé dans les bruits de mobi-

du 15* et du 16* corps.

On rapporte que le corps expéditionnaire, primitivement fixé è 15,000 hommes, doit être augmenté et même porté au double.

Les nouvelles de Tunieia ne confirment pas le bruit d'uB engagement qui aurait eu lieu, sur la frontière, entre nos troupes et les Kroumirs.

Le bey commence k comprendre que les choÿes sont plus sérieuses qu'il ne pensait, et il proteste, non plus contre la violation de son territoire, mais de von rc.*<pect pour la France.

D<s dépêchés de Tunis disent que si le bey envoie des troupts contra les Kroumirs, elles déserteront en masse.

l i e T rem blem elaê de êerre de C liio .

Constaniinople, 5 avril, soir.Les secousses de tremblement de terre conti­

nuent k ébranler l'Ile de Ghio.On entend un bruit terrible qui vient de l’in­

térieur de la terre.Le nombre des morts s'éleva k environ

5,000.Tous les stationnaires de Smyrne sont allés

portés des secours aux populations de l'Ile.

Smyfne, 6 avril.LaiSmyrpiotea qu!> reviennent de d iio o q o -

firnuDt la totalité dea détajk conRus aur les dê- saxtrra causés par le ireuD lpinsnt f a terra.

Les leuouaraa conliilueat 'tv ro Deauceup de force. Grand nombradebleasésaont encore aoüs les décombres. Oo n’a aucun mpyen de leur pnrtèr aacours.

La population campe dans laa dmetièree.L’équipage du statiODBaire foiRçiié le Beuuetl arrivé le prem^w avec le ftaiioimaire turc

pour porter das secours, mais c’élait insuffi­sant.

Uns grande partie de la garnison de Smyrne partira demain peur opérer le déblaiement.

Dès secours arrivant de toutes parts, m^is toujours insuffisants, vu le grand nom bre da malheureux u n s abri et sans.vivres.

CHRONIQUE J Ê T A R T E U T A L ELe président.du conseil, ministra de l'instruc-

tion publique et des bràux-ai ta, a adressé k ÙH. les recteurs la circulaire suivante, relative alix exercices gymowtiques e t militaires : -

Paria, le 21 mars 1881.Monsieur la recteur, v

Vous trouverai sous ce pli deux exemplaires do manuel des exercices gymnastique^ et m ili- U(ires (2* partie) ; je viens de donner l'ordre d ’en expédier u r certain nombre k HH. les inspec­teurs d’A udém ie, avec prière de les répartir entre les Inspecteurs des lycées, collèges e t ‘ normales prira ûres.

Ce m anuel, qui est le complément de celui que je vous ai transmis l’année dernière, se di­vise en deux litres : le litre 1*’ comprend les exercices gymnastiques k exécuter avec les ins­truments et aux appareils fixes ou mobiles; le titre U est consacré aux exercices militaires (école du soldat, école de section, tir).

Im instructions relatives, k ces divers exer> cices sent fort détaillées et je crois inutile d’y joindre des commentaires; je ne pourrais q^ue rappeler les dispositions de la circulaire du 20 mai 1880 et des circulaires antérieures. Vous voudrez bien inviter les professeurs de gymnas­tique k sr conformer strictement aux indications du manuel: Il importe que la simple roé bode soit suivis dans tous les éLibli^m ëôtslpùblica, et, sous c e ra p io r l, le traite que nous mettons entre les mains des instructeurs doit être assi­milé aux théories en usage dans l’arm ée; ici, l'uniformité de l'ensrignement est nécessaire; c’eut une des conditions du succès et en même temps une garantie peur l’adrainisiration, pour les maîtres et pour les élèves, li convient d 'a­jouter que lea candidats seront in terrogé d'a­près ce programme aux examens du certificat d’aptitude à l'enseignement de la gymnastique.

Dans ma circulaire du 20 mai dernier, je re­commandais de diviser l'enseignement de la pre­mière partie du manuel en trois périodes, cor- rt-spoBdant aux trimestres de l’annéa scolaire. La troisième période, celle qui commence en avril peur finir k l’époque'des vacance:*, devait comprendre notamment les exercices militaires et le tir.

En attendant que la question de l’organisation du tir soit .résolue, ce qui ne saurait tarder, je vous prie de veiller k ce que las exercices mili­taires Se fassent régulièrement dans les lycées et collées. Vous quel en est le but. quelle impor- lauce nous devoiiS y attacher ; suivant l’expre.'- HioD de l’auteur de la proposition sur la gym­nastique, c il ne r ’agit plu» seulement ici de la ■ santé, da la vigueur corpurelle, d e l’éducation t .de la j a u n i e l'rançaLe; il s'agit ici-du bon « fonctioiioembot de nos lois milhaires, de 1j « composition et de la force de notre armée. > Tous les enfants qui fréquentant nos écoles sont appelés k servT un jour leur pays comme sol­dats; c'est une œuvra que nous poursuivons et nous rendons un vrai service à nos élèves eux- mêmes en cherchant k leur donner des habitu­des viriles, k les familiariser, d te l’enfance, avec le rôle quM auront plus tard a remplir, k les initier aux devoirs qui les illeiident au régi­ment. Si, dans toutes les écoles, l’instruction militaire était donnée comme nous le désirons et comme neus le demandons instamment, h s jeunes gens, «n arrivant sous les diapeaux, n'au- rdient plus qu'k compléter leur éducation m ili­taire, et ainsi se trouverait résolu le prublème de la réduction de la durée dn êervice.

Vous ne sauriez trop insister sur ce sens au­près de HM. les inspecteurs d'Avadémie. •

La tkche est facile en ce qui concerne les ly­cées, les collèges et les écoles primaires rilués dans les villes. Les instrucirurs spéciaux sont nombreux ; les garnisons offrent de grandes r«s- suarces à ce point du vue et nous n’igiieruns pas que nous pouvons compter d’uue manière ab­solue sur le concours dévoué de MM. les chefs de corps.

Dans les écoles rurales, c’est k l’instituteur que l’instruction militaire, comme renseigne­ment de la gymna'tique, doit être confies. Ce que noua lui demandons est en réalité fort simple.

Eu effet, les exercices militaires prescrits pour les écoles militaires ne comportent pas l’emidoi du fusil, excepté pour le tir. Nuus ne pouvions pas songer k fournir aux écoles, sur les fonds de l'Etal, Ues armes en quantité sulfi»ante, ni k imposer aux curamunrs l'obligation d’en acqué­rir : la dépense eût été trop élevée et nous nous serions exposés k aller à l’encontre des inten­tions qui s’éiaient manifestées dans les deux Chambres, lors de la dircession de la loi sur l'o­bligation de la gymnastique.

Les mouvemeuti dont il s’agit n’ont rien de compliqué, ils sont tout-k-fait élémentaires, et, avec le goût qu’ont les enfants pour ces sortes

d'exorcicet, bu ro i î tn peut et doit les foire axé- buter facilement ; le succèo n'est pas douteux. '

Toutcfoii, un institufour peut se trouver em- léché de donner riDatriiction militaire I 1 ins- loctcur primaire ae n juge de ces cas tou t ex- ‘ ptiooDols, il s’enlandra avqo les autorités lo­

tos peur Meuror les 'moyepi de procurer cet onselgoemant. «41 n'y. a pas. un seul village, disait avec ralsoR la rapporteur delà commiraion d'initlativa du SénaLcpù l’on ue puisie rencon­trer d’andenasousoffioiere et même au besoin'•Dcianad’anciens miliiairra non ^ u n ' une légère indemnité, ne fuaieRVdisooi

il, moyennant iiSBOsâ k con­

sacrer une ou deux heures par semaine k ensei­gner aux élèves de l'école communale les prin­cipes de U gymnastique et Us mouvtmunis m i- liiaires. »

il existe auFsi dans les départements un ci'r- lain nombre de sociétés de gymnastique qui poursuivent uu but analogue au 'n ô tre et qui sont toutes prêtes, je le sais, k seconder l’admi­nistration. Enfin, il me parait utile de j>roûter des rémiions des instituteurs en conférences cantonales pour foire donner des leçons mo­dèles.

J ’ai l'intention de faire procéder, vers la fin do l’année scolaire, au moment où l’on dresse les états annuels de situation, k onu enquête dé­taillée sur l’état de l'enseignement de la gymnas­tique dans les lycées, co llées , écoles normales primaires, et écoles primaires publiques; vous voudrez, bien en avertir MM. les inspecteurs d’académie.

En attendant, je désirerais recevoir quelques. renseignements sur les résultats qui ont été ob- lanùs depuis l’année dernière dans lés écoles primaires de.votro resso it; je vous serai obligé de mAdresser, an m ’accusant r^ e p tio n d e là présente circulaire, un raiiport succinct k ce sujet.

Recevez, monsieur le recteur, l’assurance de ma considératioB très distinguée. v

t e président du conteil, m inistre de l instrucliitn publique et des beaua-arts,

J ules Ferbt.

Nous apprenons que le ministre de l’intérieur doit déposer sur le bureiu de la Glianibre un projet de loi tendant k augmenter, dans une pro- portion considérable, le montant que la caisse des chemins vicinaux pourrait consentir en fa­veur des départements et des communes. Celte nouvelle mesure va permettre k toutes les conr- mîmes intéressées de profiler k bref délai d is avantages de la loi du 12 m ais 1880, qui a mis k leur disposition 80 millions, et d'entreprendre las travaux nécessaires à l'achèvement du réseau vicinaL

La chambre de commerce de Lille s’est réunie le 1*' avril. Elle a décidé de convoquer le con­grès des chambres de commerce, des com.iêseï sociétés représentant l’industrie, l’agriculture, le ' ommerce «t la navigation fluviale, le mercredi 20 avril, k deux heures.

MAI. les sénateurs et députés des départements du Nord, du ^j^de-C alais, de la Somoie, de l'Aisne, de ' l'Ôise, de Seiue-et-Oise et de la Seine, seront iuvités à assister k cette réu­nion.

L e s b a t t u e s a d m i n i s t r a t i v e s .La sentence suivante que le Conseil d ’Ë iat a

rendue dans sa séance < u 1*' avril intérease les propriétaires :

. < L’arrêté du 17 pluyiôve an G, qui prefcrit l exécuiion des battues admtnisiralives pour la destruction des loupS. renards, blaireaux vt autres animaux nuisibles, est-susceptible de s'appliquer aux sangliers, mais non aux cerfs, biches et lapins, lesquels ont es»eniiellemenl le caractère de gibier.

» Il y a , en conséquence, lien d’annuler pour excès ae pouvoir l'arrêté préfectoral qui a prescrit l'exécution da battues administratives .'Ur le territoire d'une commune, en tan t que cet arrêté a pour objet la destruction des cerfs, biches et lapins. •.

L e s n é g ;« c la n t!« d e b e iM s o n s .L’administration des contributions indirectes

ayant reconnu l’impossibilité d'apphqiier les articles de la lei du 19 juillet 18S0, qui pres­crivent la déclaration par les ntgocianiji de bois­sons, des quantités de liquide dans chaque vase ou lécipient, on assoie qu’une circulaire vient de prescrire au service de procéder en cette ma­tière comme précédemment, c’est-k-d irequece seront les ag n ls qui devront établir eux-irêmes les comptes des marchandises dan< le.s magasins qu'ils exerceront. • Delà sorte ,écrilM . Maurice nouvier, député, k M. Fonlenille. près dent du syndical des nigociants en vins de Marseille, les iiigociants n’auront pas k redouter de tomber »uus le coup des pénalités édictées par la loi < n question pour déi larations inexactes, puisqu'ils o 'aurout plus de déclarations k (aire.

Un peu de slatislique. Il s'agit de la produc­tion des alcools.

Le.nom bre effectif des fabricants (bouilleurs «t distillateurH de profession, qui, dans le département de l'Oise, ont travaillé, en 1880, est de 23.

Quantité d'alcool provenant de la distilla­tion :

I* Des substancrs farineuses autres que les pommes de turre : 5 834 h'eciolitr*-s;

2* Dtw mélasses indigèo> s ;4 .7 2 9 hectolitras.3* Du jus de betteraves : 24 336 hectolitres.

Quaofitéi to ttlra fobrfqifo «r . _ hertoiitras; en 188Q : 8 4 ( 1 ^ hec te lilra .

Année moyenne ba>*é<B> sur les 10 darolèrea années (1870 k 1879) 80,050 hectolitres.

Pour les vins, pour la période qui s’étend de’ 1865 k 1879, le prix moyen de rhaclo litre,dans rOi)*r, a été :

Chez las réceltants, de 85 fir.O in les marchands en gros; de 45 fr.Chez les débitants, de 74 fr.En ce qui concerne etifin la cenrommation

des vins, elle a été, en moyenne, poûr le dépar-:> temHBt de l'Oise, pendant la période de 1870 à 1879, de 215,653 hectolitres par année.

* -------- '** vins, on nous a souvent demandéquello est la quantité d'alcool qu’ils contien­nent.

Toici un tableau qui indique cet quantité sur 100 parties. .

Syracuse.Marsala. ' Msdàre.Ténerlfie.Xérès.Constance blanc. Lachryma-Ghristi. Goiistance rouge. Roussillon.H rmitaga blanc. Hdlaga.Malvoisie de Madère. Clairet.Schiras.Lunet.

Sauierne.Barsac.Graves. Fionlignan. Champagne. Ht^rmitage roqge. t.ôte rôtie.Rhin,

25 .0 9 22 .1719 .79 19 .77 19 .75 19.70 18 .92 18 .13 17 .43 17 .26 16 .4015 .521 5 .5 215 .10 14 .57 14 .22 1 3 .8 612 .80 12 .79 12.6112 .3212 .33 12 .08

H . de Mortillet nous indique un moyen de greffage pour lea vieux.'opyers :

« Les propriétaires tronçonnent k la scie les branche:* principales, aussi nombreuses spienl- «lles, jusqu'à un pied oii-un pied et'dem i du point de leur insertien; ils rafraîchissent les coupes aussi nettement que possible et placent deux greffuiis en regard.sur chacun dès mem­bres r.ibattiie,'de teli.e façon que si l’arbre, une . lois préparé, se compose de dix, douze, quinze tronçons pour refurmkr une nouvelle tète, te nombre des greffons po-éa sera double, c’est-k- dire vingt, vingt-cinq ou trente. Il y va de soi qu'on laisse du petit bois et des jeunes pousses a l’intérieur de l'arbre pour , servir de passage k uu excès de sève, parer k réloufitm ent de l’ar­bre et k la noyade dt-sgreffinis. Un opérateur ha­bile et exercé peut cum piir sur U reprise-de moitié des grrlf >ns. Pour avoir le plusdechance de réussite, il faut opérer tard au printemps, alois que les gelées tardives ne soul plus à craindre, a

f V o u v c l le s d e l a r ë e o l ê e e ê d e ! « ' f a b r i e a t l e B .

La températuie de la huitaine a été en coro- plèle oppo-ition avec celle de la ,période p r^ é - denle. Des pluies abondantes sont survenues, le soleil a cessé de luire et la moyenne tlierm om é- tnqiie s'est sensiblement abaissée; il sembla gu’on soit revenu au mois de février. Lv pluie a été bivn accueillie par les cultivateurs qui avaim i— largement mis k profit, pour leurs travaux, le beau temps qu 'il faisait précédemment. Les terres desséchee* k la surface par une kpre bise >lu N 'id-Esi iivaietit besoin d'eau ; elLs en ont aujourd'hui sù'ffisamm- n t et on aspife au ri to u r d'une température plus clémente. Le moment de semer la belii-rave est arrivé; mais on ne pourra le faire avant que les terres soient deve­nues plus praticables et sans que le froid, qui pouriail eiiüommager la graine ou dn moinz l’enipècher de germ rr, ait cesL-ié.

Ainsi que nous l’avons dit précédemment, les bbs d hiver .-ont en général en bon éta l; seuls, ceux t-eqiés a la fin de ilécembre, dans de m au- vaiMS conditions, laissent .k desirer. Les iet autres récoltés naraissent avoir réussi; les col­zas, prob^és I ar la neige, n ’ont que peu souf­fert. Il n'y aura-donc point de surfaces supplé- meniaires affectées k la cultnie de la betterave qui aura son étendue ordinaire, autant du moins ■lu'tl nous est permis d'apprécier en ce moment. Nous ne pouvons que .renouveler nos avis p ré - l'èdents sur la néces.-*ité de labours profonds, de binage-! fréquents, de façons multiples à donner a la plante à sucre en vue d’augmenter son ren­dement et sa qualité. Le choix de la graine, celui des engrais, le rapproihem eni des plants sont éléments indispensables de succès qu'il importe plus que jamais de ne pas négliger.

L'Auliii he et l’Allemagne se lessentent coqi- ine nous des variations trèsg ran les de la tem­pérature. Les travaux de culture sont poussée activement dans ces dt-ux pays, où l’on se pré­pare k augmenter sensiblement les surfaces cul­tivées rn betteraves. On jugera de l'importance de la dernière recobe en Aittriche-IIongrie par ce fait qu’une dizaine de fabriques m arche- roni encore vers le 8 au 10 avril, C’est-k-dire à l'époque où les nouveaux eRt>emencemeo>a au­ront lieu. Rien n e s t changé, d 'ailLurs, dans l évaluation de la. production pour l'ensemble de l'Europe qui sera de 1,650,606 tonoes contre 1,463 929 tonnes en 1879-1880, pré­sentant dès lors un excédant de 215,600 tonne! environ.

(Jaum a! des fabricants de ludres)]

ï i

la disparition de Nana jetah dans sa vie Itil ré­vélait k loi-même l'étendue et rinicn.sitê de sa pas»ion. De toutes les liypothê»esqui so croisaient dans son cerveau en délire, celle k laquelle il s’arrêta le moins, c’était le cas d’un abandon

' involontaire. Celte seule idée qu’elle serait partie avec no nouvel amant faisait courir dans ses veinés on frémii^meht de colère et de jalousie, mais il se hâtait d'écarler on soupçon qu’il eiiimait indigne et dont ht confirmation eût été pour lui pire que la mort.

Et pour la dixième fois, il recommençait l’en­quête k laquelle il a 'êu it livré dès le premier jo ^ r. -

A sa dernière rartle Nana Soleil avait été vue, seule, A pied, ainsi que d'ailleurs cela lui arrivait feéiyuefflment. Elle portait une toilette fort simple,' et les domestiques disaient • qu’elle n ’avfit pas l'air d 'une femme qnr pense k mal fkire ».

Sa femme de chambre, intérrogêe, affirmait q ta Madame ne loi avait fait aucune confidence, quoiqu’elle eût l'habitude de ne lui rieb a c h e r , attendi ^u’eHe était depuis longtemps k son aerviee.

' ’VlVemeAt pressée jiar M. de Vilfebray. elle rlGoma «euletnent que sa maîtresse lui avait paru iiAs-prêoccUpéé, Elle avait remarqué chez elle une sorte de joie a méchante • , c’élaii son niôt. E t Naék avait laissé échappée cette parole ioètpiiqliêe :

^ - oui, è’eil ça qui serait drôle !I^ Q .'d e plus. ÉIIjBiQ'avait emporté ol bijoux,

ni valeurs, k. peine quelque argent de poche. ‘Vl ce qtil avait mus d’importance que tout le reaie. cl{e avàit'la i«é tofil en ordre chez ellq, comme ■I jpÉ abaenpe.eût dû être de conrie duréè. Bile ■vatt luêhMi doBhê Ml jDstruclioDt pour te rtqiaa c i îm f l i l ia iê t occupé! d ’ona fête qui

devait avoir lieu la semaine suivante dans son hôtel.

A de.s questions d'une nature plus délicate, la soubrette répondait qu'elle était certaine que • AJadame n'avait rien k se reprocher k l ' ^ r d de Monsieur • ; que jamais, au grand jamais, dejmis qu'elle avait agréé les hommages de mon­sieur de Villebray, ânio qui vive n’avait pu se flatter d’avoir attiré son attention.

Le mystère s'êpais.vissait de plus en plas. A mesure que le temps s'écoulait, Georges sc sentait plus étroitement envahi par une angoisse qui ne lui laissait plus un seul instant de repos; cet homme si flegmatique, si fort devant les dangers de la vie |>resque sauvage de l'Amérique, .succombait sous cette douleur qui, de jour en jou r, s'imposait à lui, plus pesante et plus cruelle.

Les journaux à scandales avaient annoncé, nou sans accompagner la nouvelle de quelques commentaires plus ou moins venimeux, la subite éclipse de Nana Soleil. On en causait même au club des Mirlitons et au foyer de l’Opéra.

Georges lisait, écoutait, pris d'envies folles d'aller provoquer les reporters et les médisants, ne se contenant que par crainte du ridicule. Uo jour, tout seul, par une inspiration soudaine et sans avoir confié son projet k personne, il m rendit k la préfecture de police.

Georges fut reçu par un chef de service; qui l'accueillii avec une exquitc-polltesse et i'écouta attentivement.

— Depuis combien de tem ps., connaissez- vous cette... dame? demanda-i il au jeune Américain. '

^ l)epuis piuftieors mois.: — C'e«t bien long, fit le fonctionnaire avec bu sourire discret. U ltssivn -voos quel est son véritabknooit' Force (ot k Gcorgea d’aTOoer qn’U n*eo szvaft

. rien, il ne la connaissait que sous son nom de I guerre. Les bureaux Interrogés ne purentfuurnir I k cet égard aucun'renseigaemenl. Avait-elle une

famille? D ôù venait-elle, quels étaient ses anté­cédents? Nul ne savait rien de tontcela. Elle était apparue ’ un jour, mystérieusement, en quelque sorte comme elle venait de disparaître.

Et encore ce mot i disparaître • était-il jnste «I devait-il être appliqué dans l’espèce? Nana Soleil n'était pas de ces créatures qui aiment k faire confidence da leurs projets ni de leurs affaires. Lcrtainemcnt il pouvait être dn devoir de l’autorité, dont la protection s’éten­dait k tous quels qu'ils fassent, de m livrer k des recherches, mais encore fallait-il qu'il y eût un motif plausible. Quelques jours d absence non justifiée suffisaicui-ils pour donhér lieu k des enquêtes dont l'administration devait, surtout (onîqu’il s’agissait de certaines personnes, M montrer peu prodigue ?

Comme Georges se récriait, disant que rfon ne prouvait que Nana Soleil n’eût pas été vlcÛaM d'un crime. ,

— A-t-elle été, k votre connaissance, l’objel de quelques mehaces? demanda le chef de division. On lui connaissait beaucoup d’am ü, Je le sais, ajouta-t-il aVec un sourire éqmvoqne, mais des ennemis en avait-ellef Avez ymn.ap- pris que quelque... ami écouduil ait tramé des projets de vengeance?... Croyez moi, rounsietir. conclut le fonctionnaire, je vous tiens pour. UR galant homme, et je serais désolé de vous bleiNr dans vos scatimenis Intimes; mais j ’incliue k penser que vous êtes, en cette circonstaoee» comme cela s’est vu maintes fois, le jotielde quelqu’une des fourberies familières k ces créf- lures... Cesses pour le moment de vous prêoç- cuper de celte affaire, et je ne doute puqu'avM ii qn'U m it loagumps, votis n’en coonijuiei !• te

m ot Vous comprendrez alors k quel point vos Craintes élaicot chimériques.

Et, ayant reconduit Al. de Villebray Jusqu'k la porte de son cabinet, il ajouta par formule de politesse ;

- > Si quelque fait nouveau se produit qui pût donner k vos conjectures une ba»e sérieuse, nous mettrions k votre disposition les moyens en notre pouvoir.

Quand Georges de Villebray se retrouva seul dans sa voilure, il se Nntit en (froie k un abatte­ment profond. Ce dédain k peine dissimulé dont sa maîtresse était l'ubjet mellaU son cœur k la torture. Il la voyait sous un antre jour que ces juges trop prévenus. A ses yeux, il y avait une frmnic sous ta courtisane, nne femme trop Gère e i trop franche ponr s'abaisser k la dissimulation. Si elle eût pris la détermination de rompre avec lui, elle lui aurait signifié ouvertement son congé. Elle lui aurait déclaré qu’elle entendait cesser de le recevoir. N’étali-elle pas, après tout, maîtresse d’elle-même, et quels droits aurait-U pu invoquer ponr enchaîner sa liberté?

A supposer qu'elle eût voulu s'épargner le spectacle de son désespoir, que lui auraient coûté quelques lignes de consolation banale et d'adieux plus ou moins sincères? Il avait beau rouler dans sa tête enfiévrée tontes ces hypo-« thèses sans issue, nulle lueur ne jaillissait du chaos; en vain il cherchait dans le passé le fil de ce ténébreux labyrifithe, en vain il s'tffurçait de saisir le mot de cétia impénétrable énigme, La nuit qui l'enveloii^it demeurait iukondaûe et pas un seul rayon d'espoir n'apparaissait k l'horizon. •

Il se Moialt comme gkroiié dans tes liens de rinipuisvance. S’il eût été Ik bas dans son libre pays de Pansylvaiile, il aurait lancé des cavaliers enr toutes les routes, ci pour étourdir sa doniaar, il aurait eoraeiioa« le mouvemeot physique, la

poursuite ardente, l'effort excessif. Ici, il étouffait dans cette société currectement réglée où l'air et l’espace lui manquaitut.

Vainement il avait offert au chef de division de mettre k la dis])osiiion do la police telles sommes qu’il jugerait nécessaires. Vainement H avait demandé que l'un mît en mouvement les plus habiles agents du service de la sûreté. Toutes ses prières s’étalent heurtées k des fins de non-recetoir. ’ ' y

Un matin, il se fit conduire k l'hOtcl de Nana, Soleil, il avait comme un rayon au cœur, allumé par le vague espoir qu'il allait la retrouver sou­riante, enjouée, plus belle que jamais, lui ex­pliquant, dans une caresse, que ce départ était nne épreuve k laquelle elle avait voulu soumettre son amour.

Vain rêvet folle espérance cruellement décuel rien n’était cbapgé dans i'aspcct morne et si­nistre de cette demeure naguère si vivante et si animée. Les valets ohifo et d黜nvrés parlaient de quitter l'hôtel, se sentant, eux-mêmes, mal k i’afie’. La femme de chambre, qui, elle au««l, s’étonnait et s'inquiétait du silence de sa mat-: tresse, disait tout bas : • que cela sentait la m ort» l

Geoi^es d,e Villebray rentra chez lui navré t cette fois tout était fini : Nana Soleil était perdue. pour lui I A cette pcusée te cœur lui défailtii, il se lais.sa choir dans un fauteuil le v isa^ entre ses mains, r t donna un libre cours k ses pleurs et k ses nanglois.

A ce bruit Tom, son fidèle Intendant, son (Aleb, accourut. Témoin de I* faiblesse de son maître, le digne servlienr ne Huigrait point k J'en bllmer. Le dévouement de c r i homme était de ceux qui ne ralsoniiéot et île diMmenL

Il eût donné m vie pour Georges, sans qn m a m a ra , sur ou on irà, u ir u t flm pk dêrir, '

Tout k conp Villebray lui saisit les mains et le regardant dans les yeux :

— Je veux la retrouver, d it-il, il faut que je la retrouve I

Puis, comme boQteux do cette explosion, signe trop manifeste de son t^arem ent, il s’efforça de reprendre son sang-froid et reprit avec un calme affecté :

— Voyous, écopte moi Tu es un fidèle ser­viteur, et plus d'une fois, tu as été pour moi d t bon conseil. As-tu réfléchi? As-tu cherché quel­que moyen? Enirevois-ta quelque es^rance? I^iéponds, mais réponds donc!

L'autre, presque confus de sentir les mains de son maître serrer les siennes, nmlait de gros yeux humides.

— Alors, tu ne trouve rieni s’écria Georges en lerepoumant avec colëre^.Et pourtant je suis riche î... riclie k niillions!.. A quoi me M rtce t or tant envié s'il me laiue mourir de ma dou« - leur? ... ,

— Alaître,., comtnença le serviteur. .Il s’arrêta, hésitant h parler. Georges relevt

la tête. ' \— E hbienI Pourquoi t'es-in interrompn?...

P arle ... je t’en prie... je le veoxl— Alslire, ré|>éta Tom, dans notre pkys, Ik-

bas. avec de l’argent, on peut touL— U -ba»?... tu d isv rr i î . . . rosis ici dans c«

jtays msndit uù il faut passér par les formalités de leur bureaucratie, par les lènteura, par les obstacles, par les entraves do ce qu'ils appetleot leur civilisation.. .

Tom tournait ses deux mains l'uno ooRtro l'autre. ^

— Pourtant, maître, il y i peut-éirtf qn moyen... ‘

— Lequel?..!

/ ;(A tMforA) ■

Page 3: DE L’OISE - bmsenlis.com filel.*anade do bep. Le prédnlt des impAta. NenvOlies dea Chambres. Infèmatlens générales. V Kvdneoaents de Tnnlsle. Se treisUemekl de terre de Chie

{ • H M K M n m a

ru

CÜRONIOUJ LQCAU ,k propos d ’un m slh p u m x qui • « te r r é

il y a quelques jo u n , ItN M H U ü U preod texte pèur récriminer contre l ’edminUlreUçn* H w M il p u bien ce quül eeui dire et prOnonc* le m ot de edsHlsfiMf/en. Ou’e«t*oa eéculeriié à SenlW Sont es les ^ l e s de ailes ou d e g e r- .çoDS? Les^erTicee hôepitsiiérs! Non, n e e t ^ p u t Partou^ nous voyons des sœurs e t des frères en fonctions.

Eh bien, alors?Voici l u fsits ; • , . . ,Le nommé Hirsch a été arrêté è Çhantilly

ra r vagabondiige. La gendarmerie l’a amené a M prison de Senlis le 20 mars, 23 du même mois, H a été « n d a m n é i quinze jours de pri- soB. Tous l u soins bécessairu lui ont été non- nés, ainsi que les médicaments, à l'infirm erie; la registre de la prison en fait foi. ii ù t m ort le 2 avril, à la suite de ia phihisie galopants ayant déterminé une héroorrhsgis. Il u t faux qu 'il se soit préunté è l’Hôpital e t qu’on y a it refusé son admission. Mous tenons e u détails de l'ho* norable docteur qui lui a donné s u soins à la prison et qui admet l u malades à 1 Hôpital. >

La bm ille Mesureur remercie l u personnu qui on t bien voulu aisieter aux convoi, service et enterrement de H . Mesureur père, le mer­credi 6 courant, et présente s u excuses aux personnes qui n’ont pas reçu de lettres d ’invi­tation, malgré to u tu l u précautions p risu .

VUXB PB SBRUa

r O I B E D B I M A n V r - R l E U E i(innée 1881).

Le Maire de la ville de Seuils,Fait savoir que la foire dite de Saint>Rieul,

qui se lient à Srniis pendant neuf jours, coro- menct^ra cette année le Dimanche 1** Mal et continuera l u jours su ivants,. jusqu’au Lundi 9 Mai inclusivement.

On y vendra to u tes 'sertu de marchaBdises ; il y aura cirque d'équitation, jeux èt amuse­ments divéi^„ ô rexcepiion des feux'de hasard qui sent fermellenipnt prohibés.

Le dimanche 1*' m at, bal s grand orchestre, sous line tente parquetée et bien éclairée.' — Illumiaation générale de la promenade du Cours. ,

Le m ardi 3 m at, foire aux bestiaux. Bal et illuminations.

Pendant plusieurs jours de la fête, è trois b su ru , (’onceit pubhc, au pavillon de musique.

Le ÂmancAe 8 niât, grand bal e t illumina­tions.

L’installation des marchands sur la foire aura lisu à partir du lundi 25 avril. — Le commis­saire de police est chargé d'indiquer les places.

FamCnre d u 5 C u ira ss ier s .Dimanche prochain 10 avril, la Fanfare du

5* régiment de cuirassiers sa fera enteudre au Kiosque, de 3 à 4 heures.

PROGB&UMB1. M arche. ..................................... Sellerice2. La Fée de Postdam (laDtal.''ie).. B icbard.3. Air varié pour bugic. Clodohib4 . Ginesta, iiiaxuika...... Ziéolbb.b. Le Retour du Pnnlem ps, fan t.. ZiÉoisn.

~ 6 , Les Forgeront', p ô i k a . B l é g e r .

iSoeiété n iu sie a le de S e n lis ,La Société musicaledonnera un Concert pu­

blic Dimanche 10 courant, à quatre heures de i ’aptès.midi, sur la, promenade du Cours.

PB oeB A aaE1. F r a n c e . . . . ............................ n s la P orte.2. LalVbrmA,caTatine i B ellin i.3 . Menuet.................................... H&von.4. La Muette de Portiei, fan t.. Aubbr.5 . Quadrille ................... de la P orte .

B l t a t - i C i - v i l d e S o n l J s ou 3 AU 10 AVRIL 1881.

naissances.Louge (Gaston-Désiré).

De<is,Boullel (Alberl-Alcide-Gabriel), 32 ans 10

mois.Pancaldi (Charles), 48 ans 11 mois.Mesureur (Rieul-Âlphonso-François), 73 ans

3 mois.Deflandre (Clémence-Amélie), 1 nn 1 mois.Bouquin (Gtémentiue>Laure{ice), veuve Page,

38 ans 8 mois.Domart (Emile-Gaiton), 6 ans 10 mois.Gruny (Marie.Virgioie), f(^mme Puissant, 34

ans 6 mois.

B é é h is y - 'S a a l ia t - l la i r i iD . — On nous écrit de cette commune :

Le Conseil municipal, à propos d’une collec­tion de livres que le m inistre de rinsiruclion publique vient d’accorder è notre école de gar­çons, vient de prendre la délibération suivante:

« Le Conseil municipal est heureux de cons­tater une fois de plus les dispusitions si bien­veillantes e t si dévouées de M. F ran ik Chauveau pour tous les intérêts qu i lui sont conüés et

Nrilealièrem ant ea ce q i i « 10611(0 cobx de U commune de Béihi«y*SAint-^itiQl 11 fait part

.......................... plusM. le député de sincèreq. • .

C h iiK t l j l ly , — Jeudi a eu lien la réception de M. Rousse, dé rAcadémlè. Le d ù c^ 'A u aa ta a prononcé, fc cette occasion, un t?ès reiqerqua* ble discours.

O e i l . , — En vertu d ’uq m andat d'arrêt émanant du parquet de Ponto 'ie , 1a gendarmerie de Greil a arièté lé nommé G ^ u s (Remi-Felix), 64 ans, manouvrier k Greil, inculpe de vol.

. G'ê jours derniers, les nommés P e in o te t Bsnbit, ouvriers chex H . Lebnin^ sortaient ivres d’un cabaret de Croil ; le lendemain Benoit s’aperçut que son porte-monnaie contenant uuo somme de 25 à 30-fir. avait disparu ; ses 'soup­çons se portèrent aun itô t sur Pernot e t ia gen­darmerie fit une enquête de laquelle il résulta

3ne ce dernier aurait fait des dépensée extraor- inairos dans plueieurs aubergiv. Interrogé, il a

nié avoir volé le porte-monnaie do son cama­rade. Procès-verbal a étédreiisé.

C r e i l . — Mercredi m atin, vers septbeures et demie un commencement d’inceudie s'est dé­claré dans la boutique de M"*R nard, modiste, Grande jfiue. Cet incendie, attr>buéà une explo­sion par suite d'une fuite de gax, a été éteint auss tôt par plusieurs personnes accourues.

Les d ^ à fs ton t insignifiants.

C r ë p y . — Le 3 avril, à neuf heures du malin, le nommé W oif, tourneur en bois, fut surpris, é son réveil, de ne pas voir dans la chambre u s nommé Delion qui couchait avec lui depuis le 16 ;nars. |1 en comprit bientôt la raison quand il s'apeiçut que ses effets avaient également disparu : Delion les avait empor­té». <

La valeur est ratim éek 90 fr . Quant ô Delion, est en fuite.

F e ig i a e i a x . — On nous écrit de cette commune :

Le 5 avril, vers trois heures de l’apyèvmidi, un individu inconnu au pays profita de l'absence des époux Leblond, pour pénétrer dans leur maison d'habitation. A i'aide de son couteau il défit un carreau, et ouvrit la croisée.

Une fois entié dans la maison il fit comme cht'Z loi; d’abord il n'ignore pas que lorsqu'il y a de ia.gêhe il n 'y a pas de plaisir. Il prit du pain du beurre, du ^et, but un petit mêlé cassis, fouilla les armoires, vola 6 h 7 francs en argent, une montra, puis sortit. Malhpureusemenl, sa sortie ne fut pas si biilU nte que son entrée, car il fut aperçu par une femme qui passait sur la route longeant cette maison. Cet individu lui paraissant suspect, elle en fil part au i-ieur Mou- tuonet, boulanger, qu i, après visite faite au do­micile du sieur Leblond, s'aperçut qu ’il venait de voler.

Le sieur Houtor«nel se m it è sa poursuite, mais après une course de 4 à 5 kilométrés, fati­gué, voyant qu’il perdait du terrain et se trou- Vunt rejoint par le garde*cbampélre de Fclgneux ils se reudirent à la gendarmerie, firent leur dé­claration et donnèrent son signalement. *

Il ne put êire rejoint ce jour-lè, mais en es­père le retrouver.

— Uarchois (Hippolyte-Par- fiit),-bûcheron à Fieurines, et Marchois (liOuis), sen fils, dont nous avons signalé les nombreux actes d'escroquerie, viennent d’éire condamnés, le premier è un an et un jour de prison et 30 fr. d ’amande, et le second è six mois de la même peine e t 16 fr. d’amende, pour s’êire de con­cert, dans. le courant de cHle année, fait servir des consommations chez u r . grand nombre d'aubergistes, noiamment à Sains-Morainvillers, Plainville, Fournival, Ognon, Barbery, Baron, Veroeuil et Ermenonville, sachant qu’ils n'a­vaient pas de quoi payer. Une escroquerie au piéjudice du sieur Moulin, boulanger à Ver- neuil, a été aussi relevée ï la charge de Marchois père.

F r c s D o y - l a - R i v I è r f i . — C’est dans cette localité, et n«n a Grépy, que s'est accom­pli le parricide dont nous parlions jeudi.

Le jeune homme qui a assassiné sa mèro, te 6 avril, se nomme Ruelle (Denis), ftgé de 27 ans, nianouvrier. Cet individu avrit commencé i boire le matin du 6 avec sa mère, e t vers cinq heures du soir ils ont eu une discussion très vive. Aveuglé par la colère, le fils a pris un morceau de planche et e n 'a porté plusieurs ceups è sa mère. Après l’avoir frappé de la sorte, il est allé cacher dans une grange l'ins­trum ent qui avait servi è accomplir son crime, puis il a laissé ta mère étendne sans connais­sance dans une mbre de sang. I>a malheureuse femme est morte quelque temps après; elle avau cinq btessur^s è la tête. gendarmerie du Grepy, ayant été informée de ce parricide, s’est immédiatement rendue sur les lieux et a arrêté le meurtrier. Le lendemain 7 , le parquet de Senlis et M. le capitaine de gendarmerie se sont transportés sur les lieux du crim e et ont ^rocèié aux constatations légales. Quant au m eurtrier, il a été amené è la maison d’a n ê t de Senlis, où il est actiellem ent.

C lr« iiilfs* e B M * y . — Il s'est passé à Grand- fresnoy un fait, qui tout en remontant a deux mois environ, n’en mérite pas moins d’être re­la té

Ce fait se passait le 25 janvier dernier.MM. Léopuld Devaux et Julien, ancien sellier

à Paris, paitaiènt de Moyvilliers pour rentrer è Grandfri-snuy ; il était quatre heures et demie, c'est-k-riire déjè nu it ou i pru près. Arrivés au chemin qui pas.«e en (ace du bois de Narival, ils sa sont égarM, la neige faisant disparaître toute trace de roate. Seul, Devaux a pu parvenir, vers

p it beurep é h n M. Caillot, auquel 11 a expliqué . qq’il ayail perdu son « ompagnon da voyage et qu’il ignorait coni)é teipeot où 11 pouvait sa trouver. Quoique bléa flétigUé lui même par une conrM pteible, Devaux ee m it en route avec Gaillot et un sieur Dssjsrdins pour allerè la dé- - courte de Julien! eux-mêmei se e o n t ^ r é s et, après une heure de m arché, ils se retrouvaient è Grandfresnoy, au lieu d it le bois de Marival, but de leur course. Devaux remonta le courage de ses amis, en requérit quelques nouveaux, et, au nombre de onze ils battirent la plaine et le bois.

Me dérouvrant peint celui qu'il cherchait, la petite caravane, après délibération, se dirigea, partie sur Moyvilliers, partie su r Arsy, après s'élre donné rendez-vous en celte commune; naturellement, il faisait nuit sombre e t . l’on marchait armé de faliets a llu m é ; nulle part, trace de chemin è cause de l'encombrement de neige amoncelée par un vent violent./ Enfin, on finit par découvrir Julien entre Hoyvillers et le grand bois d ’Arsy : il était cou­vert da neige, transi de froid etnarassé de faii-

Îiue; et si, malheureusement, on avait tardé à e découvrir, on aurait fini par ne plus trouver

qu’un cadavre.Il était une heure du matin quand 0 0 le re-

troava, et trois quand on arriva au domicile de Julien : total, douze heures de m arche pour De­vaux et son compagnon.

On ne, peut que louer te courage des onze personnes>qui se sout mis à la recherche de Ju ­lien.

E jb C h a p c i l e - e n - ^ S « r v « l . — Les tra-laa x d ’inatallaiiunJesiiisiasKd’améaagementdes nouvelles tribunes de l’hippodrome du Mail è La Chapelie-en-Servdl, sont poussés avec toute i'ao- liviié possible, d3 façon è activer l’organisation définitive de la société, sous le contrôle de laquelle auront iieu les courses de cet hippo­drome.

M d i> u . — Le 2 avril, vers six heures et demie du m atin, la partie du m ur du presby­tère longeant d 'un côté la rue du marché aux volaiil<« s'est écroulée entièrement sur toute sa ioM ueur. Pas d'accident è déplon r.

On (Irémit en pensant que cet éboulemerit au­rait pu se produire le vendredi jo u r du marché, alors que c>die rue dro ite e t liés passagère e d remplie de eombreux m archands-et acheteurs qui auraient été intailiiblemeot écrasés.

H o B l M ta t r e .— Quatre ouvriers da l'usine de Uontaldire, après avoir lèie toute la journée la Sairii-Lundi, eiitrèreni vers six heures du soir à la cantine et, sous l’ir fluence d*‘ i’ivres.'e, SA mirent à faire du tapage : le sieur Rubé, sur­veillant, qui se trouvait là, les eigagea au calme mais ils écoutèrent puu la recoininanda- tion, alors Riibe, en prenant un par le bras, le conduisit a la porte, mais un de ses copains se jefà sur Rubé et même lui mordit lepeiit doigt de la main droite et lai égratigna la figure et la main gauche. Il fallut i’iiiteiventien du con­cierge et de deux ouvriers peur m ettre ce for-

oé à la raison.Plainte a été portée et procès-verbal dressé

contre les auteurs de cette rixe qui sont les nommé'i : Glémençon, êgé de 34 ans, m anou- v rier , Bieroque, êgé de 34 ans, m anouvrier; Treuillard, âgé de 29 aiiv et Marguet, âgé de 20 ans Ils ont (eus avoué être dans un état d'ivresse à rendre des points au roi des ivrognes.

H o r t e f a n t a i B e . — Le 3 courant, vers 8 heuies du soir, le sieur Dupuis prenant du café dans l’établi!<semeBt de M. Bach>llier, débitant à Hoitefonlaine, lui demanda s’il ne pouvait pas lui procurer une planche pour couper du tabac. Sur la réponse négative de M. Bacnellier, cet individu sortit en-passant par la cuisine où se trouve le comptoir. Ginq minutes après il revint demander un cigare. Une dem i- heure plus ta rd une femme étant allée de­mander de l’eau-de-vie, le débitant se rendit à son comptoir où il constata que la carafe qui contenait un litre et demi d ’eau-de-vie avait disparu. Ses soupçons se portèrent naturellement, sur le sieur Dupuis qui eut l'audace de venir le lendemain lui demander une consommation. Cet individu est en fuite.

VARIÉTÉSL e s l i a i i H e t o B S .

La Société oationile d ’agiiculture de France a abordé ces jours derniers une discussion qui m t loute d’actuahié au commencement du prin­temps : il a été question du hanneton et des moyens à conseiller pour la destruction de cet insecte dévastateur.

Le hanneton, surtout è l’état de larve, de ver blane, e>t redouté aussi bien du cultivateur que d u ia ^ io ie r ; c'es* un des plus grands ennemis de l'agriculture. H. Bopjsan déclarait, è la tri­bune du Sénat du second empire, qu'il fallait évaluer à 4 millions de francs la valeur du blé que fait avorter en iine seule année, dans un de nos départements de l’Est, la seule laive du hanneton; l'un des entomologistes les plus dis­tingués de l’époque, H. Bazin, n’hésitait pas à attribuer au ver blanc rinautfisance des ré< oltes durant les trois années qui préiédèrent 1856., '&:l’élat d ’insecle ailé, le-hanneton ee nuuriil des feuilles d’un grand nombre d'arbres, et prin­cipalement des ormes dont les fruits sont dési­gnés par les enfants, dans c>rtaines localilés seus te nom depa tns déannefons. A l’état de larve, le h4nneton est un (leau encore autrem ent 'redoutable quo lorsqu’il est ics-'cle ailé, que lorsqu’il est insecte parfait : le ver blanc dévore les racines des planieset accomplit dans les cul­tures des désastres inc.il>utab)es. O.i a vu dr» liizernièies et des prairies eniièremeiil détruites par les vers blancs, des champs de blé et d’avoine complètement ravagés, des jardins maraîchers totalement dévastés.

Les hannetons paraissent au mois d’avril, si la saison est chaude, mais c’ebl surtout au mois de mai qu’ils se montrent en abondance. I.a quantité de hannetons varie suivant les années; on a remarqué qu’il y aVait des années à /tan - nefoni et que l'on pouvait même annonc-r la eurcesdon de ces années inaud le.'!. 11 a été cons­taté que tous les trcis ans la proportion de han ­netons est plus con'^idérable que les années in­termédiaires, et ceci s'explique fort bien par l'ubserv^tion de l’existence même du sujet : il faut ce laps de temps relativement énorme à la larve issue de l’ailé, pour se développer dans ses ntrailes souterraines et arriver à devenir i’iu- seute parfiit voué à la vie aérienne q ui fait le

S ü lB t - P t r B i i B . — Dans 1a nu it du 3 au 4 couraiil, un voleur s’est introduit dans leg iem e rd e H . Boisseau, cultivateur è Saint- Firmin et lui a pris. 15 kilos de pommes de terre.

V e r b e r l e . — La dame Victoire Bled, âgée de 63 ans, ménagère à Verberie, a essayé de sé sun ider à plusieurs reprises : ainsi le dimanche 3 courant, elle a pris un couteau de table et s'est coupé les veines des deux . bras. Le médecin appelé peur la soigner déclara que si le sang ne s’était pas coagulé elle serait morte.

Le lendemain, elle tenta encore de se suicider en avalant de ia glycérine qui servait è panser ses blessures et qu'elle croyait être du poison.

Cette femme est attei .le d'une maladie nerveuse et ne jouit plus de toutes ses facultés mentales.

Le Temps qn'il fait.

SER V IC E M ETEOROLOGIQUE

9 aonf 1881.Baromètre stationnéire.Vent nord-est.Thermomètre maxima -J- 14’5clm m im a 5*8. Giel couvert.Tempi probable. — Doux et pluvieux.

bonheur des enfani'*, en même temps que l'ob­jet d ’un commerce'fructueux pour certains cameobi, pour ces industrii'ls qii <m ne trouve qu'a Paris. L’imnèé dernière, en 18S0, lus han­netons ont été nombreux ; c’est en 1B83 que se 'représentera une nouvelle année de grande pro­duction pour ces cruels piira- ites.

Aux époques triennales dont ii vient d 'être parlé, la muiiiphcition d-s haoneloi s est quel­quefois si grande que ia dosotatioii la plus com­plète règne partout où ils pas-<ei)t. Parfois ils se réunisamit en essaims, formant de» nuaiies si épais que le ciel en est obscurci. On raconte qu’en 1833, lo 18 mai, à neuf hi mes du soir, une légion de hannetons assaillit une diligence sur la route d-* Gournay à Gisors, avec une telle violence que bschevaux aveuglés et épouvantés refusèrent d'avancer.

Contrv un pareil fléau qui, sous le sol et dans l'dir, est l'agent de tant de maux, l'homme a été ju- qu'à présent presque complètement désarmé.

Bien des moyens ont été proposés; peu, hélas I ont donné des risuUats bien satisfaisants.

La nature a fourni contre les vers blancs les gebie» tardives qui les font périr au moment où il vont sortir de terre, mais ces gelées mêmes ont le grave inconvénient de tuer en même temps les plantes; elle a réuni aussi contre les hannetons, larves ou ailés, quelques ennemis vivants, tels que le carabe doré appelé au>si coufurÎLr et Jardinier, la brieite,. Je ra t, les oiseaux nocturnes, le corbeau, la pie, le moineau. Les volailles et les porcs en eonl très iriaiids, et il convient d’utiliser le guûi pro­noncé de ces animaux pour les hannetons en les menant sur les terres iabourée« ou bêchées fraî­chement; on sfc trouve fort bien de cet le pratique.

Pour ce qui conciTiie les procédés de culture recommandés, il y a heu de (aire les plusgrandes réserves à leur égard, ils sont, à vrai dire, en général peu efficace^. On a indiqué le semis de colza qui aurait, parait-il, la propriété de Faire périr les larves, et que l’on coupe lorsqu’il est haut comme la main : on a proposé les labours à la Teille des fortes gelées en vue d’exposer lés vets au froid: on a préconisé aussi l’application d’eau bouillante, d’huile de houille, de cendre de buis, etc ., etc. N'insistons pas, tout cela est bien compliqué et fort coûteux.

11 est une m««ure, le hannelonNage, autre­ment dit le ramassage des hannetons adultes (et c’est précUément là-de.-sus qu’avait roulé, à la Société nationale d'agriculture, toute la dis­cussion que nous rappelions en commençant), qui semble pouvoir donner seule des résultats absolument certains. Les détails apportés par M. le m arquis d'Ilavrincourt, à propos de ce qui se pratique dans le Pas-dr-Gilaie et notamment de ce qui s’esi fait en 1868, 1871, 1874, sur ion domaine particulier, ne laissent aucun doute (Oiicernant l’efficacité de ce moyen; aussi la Üociété a-t-elle résolu de recommander le ra- masi>age des insectes. Lâchasse peut se faire le malin à la pointe du jour, ou I t soir, après le coucher du soleil ; dan» le grand domaine d 'Ila- vrincourl, une escouade d'ouvriers eeeouait les arbres, une autre ramassait les hannetons et les jetait dans un baquet où de l'eau était entretenue bouillante; on se servait des résidus comme en­grais. La Société se borne à faire connat re le procédé; nous.voudrions que le hannetonnage devii nne obligatoire, qu’il soit prescrit par une loi comme l'et henillagf ; du reste, nagueres des kudes ont été fa it sdans ce sens, des œrconstan- cesétrangères à la question ont fait ajourner le

dépôt'de ta pyepoeitlea, bobi evjMrwi qo in jour ou l'aulrecea lenfatlvwaboiitiront.

Des associatiODs. de* conseils généraux e t des conseils municipaux ont voté, û plusieurs re­prisa», .de» fonds pour U dsslruclion des hanne­tons. En 1868, le département de la Somme dépensa 127,489 francs pour cet ebjek — Cette «ommo servit à payer le» prime» de ramassage de2 i,5 2 2 hectolitres de hannetoDS, ce qui re­présentait près de un milliard «t demi d'insec- tei. — Le ^y»(ème de primes est appliqué dans un certain nom brededépartem enls; des crédits alloués par les conseils généraux sont mis à la di^po.»ition des instituteurs pour être répartis entre leurs élèves.

Mous ne cesserons pas, on le comprend, de demander que le hannetonnage soit pratiquer sur une vaste échelle.

L'industrie a trouvé moyen de tirer parti -des hannetons. On a réussi, en faisant bonillif dans l’eau les hannetons, à en retirer une huile pou­vant servir à giahsér les roue» de voilures; on se sert avantageusement, pour la pi'ii.ture. du liquide noii&tre que renferme l'œsophage de ces insectes.

Le génie de l'invention a doté également l'agriciiltured'instruments qui pourront faciliter le hannetonnage; on trouve dans le commerce des pièges à hannetons, oui, des pièges à hanne­tons, e t — ne nous moquons point— ces pièges font merveille, piétend ITiunorable M. Gayot, l’ancien directeur des haras et l’undes membres lea plus distingués de la Sucié'.é nationale. Un s^pécimen d e l’appareil éiaii au dernier concours agricole; le piège à hannetun» est basé sur la grande attractiun que la lumière exerce sur les insectes; il consiste en une foite lampe placée au centre de puissant» réflecteurs et devant la­quelle se trouve une glace. Au pied de la glace est pratiquée une ouverture en forme d 'en­tonnoir aboutissant dans im sac placé au-dessous. On met la lampeaffum^e (ce dernier détail e:<t pour les bourgeois de Falaise), le soir, dans le bois ou le taillis où l'on veut opérer; les hanne­ton», attirés par la lumière, viennent en foule se précipiter sur la lejupe, et se heurtant à la glace qui l’entoure ils sont étourdis par le choc et tombent dans l’enionnoir pour dispar.'iîire ensuite dans le sac d’où ils ne peuvent sortir.

Notre étude sur les barim-tons est teimmée. Mous avons parlé de biens des moyens à opposer ou à tenter contre ces infâme.» bestioles; piai»e au ciel qu’une guerre sans m erci'sù il cnti^prisF pour leur destruction !

B o u r M é i e P A r lM *(Dif n iw T êiip if a i t i j .

u 91 * / . 82 80S ' / . intUm Ui 84 20 8*/,iMrt.aMr. 83 754 1/2*/.........112 «<» • / • ..............119 80

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L a cu ltu pc aii^Hcole en R ussie*Salon le Courrier russe, ii faut distinguer

entre la production et la répartition des pro­duits. Le régime économique rus-e lécherait notamment par l'absence d'une dtstribtlion ra­tionnelle. La Ru»sie est elle un pay.s rin ie? Les marchés européens sont quelquefois surchargé» de Ses céréale.», éiTiangées contre des objets de lu je, coûtant des millions de roubles.

E t cependant le piys ne souffre q»e trop sou­vent du manque de deniées de première néces­sité, ce qui feiait supposer qu’il n'est pas aussi riche qu’il en a l’a ir; c'vst ce que confirme aussi la statistique.

L’empire russe est composé de :Terré labourée . 98.238.000 21.3 0/0Prairies . . . . 54.032.000 11.0 0/0F o rê ts 138.629.001) 30 .2 0/JTerres incuUes. 167.408.000 30.4 0/0Il résulte de ces chiffres que plus du tiers de

tout le territoire de l'empire se trouve en de­hors de la culture agricole.

La partie du soLexpjoitée fournit 300 mil-> lions de tchclverts de céréales et 50 millions des tchelverls de pommes de terre.

Les voies de communicalioii se composent de51.000 v^rstos do voie» fluviales e t de plus de22.000 versles de chemins de 1er.

El cependant les disettes sont devenues un l'henomène presque chronique. C'est là une circonstance -qui mérite de fixer l’atlenlion de la société russe.

Le Courrier russe se demande si le total des produits alimentaires agricoles, — 260 à 270 millions do tchelverts, déduction faite du blé d’exportation, dans la proportion requise par nos payements étrangers, — suffit pour le.» be­soins intérieurs de l’empire? Eu cas de réponse affirmative, les localilés éprouvées par les di­settes pourraient être nourries par celles ayant use surabondance de denrées.

Mais pour que cela piiisse se faire, il faudrait que l’exploitation des voies de rommuuicalion lû t mente d'une façon rationnelle e t ne servit pas seulement à l'enrichissement des entrepre­neurs, l’argent dépensé par l’Etat pour les che­mins de fer dépassant déjà de beaucoup la somme employée pour l’achat des lots de terre des paysans L faudrait aussi m ettre un terme à la Spéculation qui a les blés pour objet.

S i la quantité de blé produit est insuffisante pour la consommation intérieure, il faudrait voir si loute la force productive de la popula­tion rurale se trouve employée ou s'il s’en perd une certaine partie faute de terre mise à ta dir position des paysans.

Dans ceite dernière hypothè.»e, n 'y aurait-il pas, en effet, moyen d'assurer à notre popula­tion, ne lùL-ca que du pain noir en quantité suffisante pour la m eitre A l’abri des désastres qui la désolent si souvent? Les deux mesures employées iu^qu à ce jour n’ont été que des pallia .ifs. Il est clair que l’ordie de choses ac­tuel ne répond pas à ce qu’il devrait être. Que le gouvernement cl la société éclaircissent la cause de cette situation et on trouvera bien jes moyens de remédier au mal.

CRÉDIT FOVCIËR DE FRANGÉEmission d’obligations oommnnalea 4 V*

En représentation des prêts qu’il consent aux villes, aux communes et aux départements, le Crédit Foncier de France délivre des O h l i ^ - l io n w c o m n a u n a l e s 41 <>lo d e ! # • f r . e t d e 6 0 0 f r e n e e , au porteur ou nomi­natives.

Ces obligations sont émises au pair, soit o in p r i x ( le 1 0 0 f r a o e s pour les obligationa d ’une valeur de 160 francs, soit a a p r i x d e 6 0 0 f r a n c » pour les obligations d’une valeur du 50ü francs. Elles sont reroboursablea aux mêmes prix , en 60 ans au plus tard, par voies de tirages au sort qui auront lieu les 5 février et 5 août de chaque année.

La» intérêt» sont payables : à Paris, stsa C r é d i t F a n c S e r ; dans les déparlumenia R iix T r é w u r e r i r » i c é n é r a l e » e t a n s R e c e t t e » p a r t i c i i l i è r r e » , semestrielle­ment les 1 " avril et octobre ^ur las titres de 500 francs et annuellement le 1*' avril sur les litres de 100 frnics.

Les demandes sont reçues :A P aris : au Crédit Foncier de France, ru e

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Suivant u p lo it du m ioistèn da iuun4 ie^ huiauvr ' i NiQU!uiUIa*Hau-

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ot^ ejUdltor foudf: da narcaria - sia A SanUa, bUca Haori IV, n u i t i ^ 90, à ■ ida& oU U a Anna P u c m , «éUNtUira nMjaijra,.deaaaafant.ft Sanlis. .

V ^ U m an jouiamtca a év4 date sa pm niar février d a n te r .

, P our ineartion,SiSué : A. DUPPET.

Etudada H * E in u D é M c l iB , liceudé au dro it, avoué à Saiüia,

ru a d e VUlavert, n*7, miocflBaeur de II** Dblgovb e t T an u T .

' n o v i te t io n a été b ita k te raquéie da M: l/> n it Orbaib Oregeire, proprié- t û r t e t antrapraaeUr da couvbrturaa, et

' Anuandine-EliM^Laureuca .Rt>tièca, aou épousa, Uemauraut ensemble

.hM aotM iM a-U tuiloum (Oiw):U d its io u r Giégoira «giséanttant »n

ton nom persoQiiel, q<ie pour assister et autoriser Udite dame sou épouse ei U vaiuliiâ da la procédure;

A Monoiaur le Procureur de la Repu- bllque préa le tnbuual civil de preimére ittUanca deSouUs (Uisa),

O 'un acte d te e é au greffa dudit tribunal la uen te mars 1881, enregis­tré , constatant le dépôt LiU aiulit greffe par.M * Vantfoys, avoué, de la copie vvllationnéa e t eoregisiréa, d ’un acte reçu par M* lanicque, notaire k Nan tauü le-Uaudoiiia (Uise), le quinxe jan ­vier 1881 , au r^ 'isiré , conteuant vente par M. AcbiUe-Lucieo Loisei, matelas- aier, dcm auiaut actueUemeot k Üuoy-‘ la-Ramée.' et ci-devant a iNaateuil-ie- IJaudouin;

Aux époux Grégoire sus-nommos, il'uQe Maisqn située k iNanieuil-le-

IbuüouiQ (Oibc), rue du Gué, uuinéro 50, coruprenanl :

Un corps de hkiimeot au fond d’une cour, distribué en deux pièces et un cabinet au rex-de-cbaussée, deux cbaro- breé au premier étage, grenier au-dt.saus couvert an tuiles;

Autre corps de bâtiment k gaucbe de la cour, distribué eu deux pièces au rM-de>cbausêéë,~ grenier Au-dessus cou- vert en tuiles;

Cabanes k lapins, lieux d ’aisances;Cour particulière ayant eutrée par

une porte cochère;Tenant par devant k la rue, par der­

rière k M. Ferté, d 'un côié k M. Uê- rouart, et d’autre t;ôté à M. Gillet.

Ueyennani, outre les chargiK, le prix principal de tro i* m i l le frarics.

L e d i t dépôt e ffe c tu é p o u r p a i v e n ir p u r g e r l ’im m e u b le v e n d u d e s h j p o l b ë - q u e s l é ^ l e s p o u v a n t le g re v e r .

Avec déclaration à Monsieur le Pro­cureur de la République :

1* Que ladite notiûcaüon lui était faite alin qu'il eut k prendre, dans le d ^ a i de deux m ois, au proUt de qui de droit, toute inscription d'hy­pothèque de c itte nature, fauté de quoi ledit immeuble <en serait affranchi

^ Que les anciens propriétaires dudit immeuble sont, outre les vendeurs :

1- Pierre Ghauul et Fiaiiçoise-Pou- lolie Chavarocbe, son épouse;

2* Jean-Théodore Carré père et Marie- Joséphine Pir«on son épouse;

3* Françoise-Delpbine Carré, épouse de Augusle-Charles Belleville;

4* G u s ta v e -S ta n is id s C d rré ;50 LoüiS'Joseph Chiqueviileet Marie-

Louise-Clotilde Carrier, son épouse.E t que les requérants ne connaissant

pas tous ceux du chef desquels il pour­rait être requis des inscriptions pour raison d'hypothèques légales, ils feraient faire la présente insertion conformément k la loi.

Pour insertion.Signé : A, VANTROYS.

A rt. 2 .Etude de M* Orp h iu P a r a a c n t i c p ,

notaire a Sains (Aisne).

J n e e r tio n p re sc r ite p a r l a loi.

Suivant acte passé devant M* Orphila PARMENTIËR, notaire à Sains (Aisne), soussigné, assisté de témoins, le premier avril m il huit cent quatre-vingt-un, suivi de celte mention :

« Enregisiré à Saine, le deux avril■ mil huit cent quatre-vingt-un, folie « 38 , verso, case 7 ; reçu cinquante■ francs; décimes : douze francs cin- • quanle centimes. (Signé) Raffestin.» Monsieur Alpbonse-Victor AVBEKT,

propriétaire ‘Faucoozj, 'Neuf, canton de Sains;

A vendu, cédé et transporté :A Monsieur César M AT, propriétaire,

co llivateurellabricaut de sucre, demeu­ra n t aussi k Faucouzy, qui a accepté,

Les vingt actions ou parts qui appar­tenaient à roondil sieur Auberl dans la ^ i é t é en nom collectif, sous la raison sociale : C. N ia y e t co m p a g n ie , avec liège k Vaucieiioes, canton de Crépy (Oi>e), constituée, pour l’exploiialion d 'une fabrique de sucre de betteraves, de ses annexes et dépendances, et de la vente da ses produite, au capital de neuf cent mille francs, représenté par dix- bu it cents actions ou parts de cinq cents francs chacune, et pour une durée de quin ie années ayant commencé le p re­m ier juillet mil nuit cent soixante-douze et devant finir k pareil jour de mil huit cent quatre-vingt-eept, ainsi qu’il ré­sulte d ’un acte consliiutif passé devant H* Senart, notaire k Villers-Gollerête (Aisne), les vingt-neuf ju in , deux, qua­tre e t cinq juillet mil huit cent soixante- deu ie , publié conformément k la loi, et d’un acte modicatii passé devant ledit M* jBenart, les seize, vingt et vingt-cinq mai mil hu it cent soixante-treize, é ^ ~ leméot publié.

Moyennant les prix, charges et condi­tions stipulés audit acte de ceesica.

E l avec S tipulation que Monsieur Nisy jouirait et disposerait d ie vingt ictiôOe ou parts , formant l'objet d e l’acla de ceteion, en pieinè et absolue propriété k compter du jour dudii acte, et qu’il aurait droit aux inléréis et divi­dendes attachés k ces vingt actions ou parts k partir du même jour.

Four extrait.Signé iPARMEMTIER,

Deux upAdiUons de l’acte do ctKimi dont est extrait, ont été déposées Us eepl e t hu it avril mil huit cent quatre- vingtfun, l’une an greffe du tnbunal de codamerca de Senlu et l ’autre au greffe d e u Justice de paix de G^py-en-Valois.

Signé r.rA xiiB tm u.

, A rt. a.I^ar. acte sous sii^a tures privées du

Mpt avnl 1881, eoregislié k Seolis le le u f du même mois, H . Edouard-Flo- rentùi' L m ain, «t madame Caroline- ÂiilMdne FonvaiNa, sa femme, dem eu- n o t 'e â w d ib ls 4-deyaot k Stnlis, et ac- U e U am u t à n r is» ru e Beaubourg, 40»

V e n t e i n r l i e i t n t S o n

E N U N S E U L L O T ,DB : 1*

MIB HAISOH BOURGEOISEAVIC 8BS

C i r c o n s t a n c e s e t D é p e n d a n c e s Si^e k MAROLLES (Oiw), dans U

Grande Rue, piès de la place,

U I V a i V R D I I VSis k MAROLLKS, en lace de la Maison

ci-dessus.L’adjudication aura lieu l e D lB s a n e h e

| i i * e a i l c p J H a i IM M I,k deux heures de relevée.

E n rétudè et par le tninisIérS de M* B abrt, Bofatre d L a Ferlé-UtUm

(Aisne).S ’adresser pour les renseignements : 1* A kl* Euilb DEUËLiN, avoué

ponrauivaai l i v«>nie:2* A kl* VANTROYS. avoué co-lici-

tant;3* Et k M* BARBY, notaire, k La

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S’adresser pour les renseignements : A Sentis (Oise) :

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2* A M* ClIAIJfilN, avoué co-licitant; 3* A M* DRIARD, notaire;4* E t au grelle du tribunal, où est

déposé le cahier des charges.

et cultivateur, demeurdnt k 'aucouzj, commune de Muooeau-Ie-

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notaire à Bets, comm» à cet effet,

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i* A M* E rnest GIlALMlN, avoué k Senlis, rue Saint-iliiaire, numéro 10, poursuivant la vente;

2* A M* VANTROYS, avoué k Senlis, présent k la vente;

2* E l k M* DESJARD1NS, notaire k Betz, dépositaire du cahier des charges.

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Par le ministère de >1* Lrfranc, nolaire k Verb-ne,

Commis judiciairement k cet effet. ^adresH rpour les renseignements :1* A M* VANTROYS, avoué k Senlis,

poursuivant la vente;3* A H* CIIALMIN, avoué présenté

la vente;3* E l k M* LEFRANG, notaire kVer-

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A Etavigny, en la Maison d’école. Par le ministère de M* D e s ja r d in s ,

notaire k Beiz.S’adresser audit H* D e s ja r d in s , notaire.

Etude de M* F i. D e n n e l , huissier- priseur k Crepy-eu-Valois.

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heclares 50 arcs de bots apparlKoant k la Fabrique d’Auroont, en 5 pièces, aux terroirs de Senhs, Gourteuil et Aumont.

S’adresser audit M* DuA f», aotasrOf

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notaire à CAanftHy,En la salle de la Mairie de LamorUye,

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Elude d e U 'G a l l é t , huissier-priseur k Grépy (Oise),

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Le Dimanche 10 Avril, k midi précis, et le lendemain Lundi, k la même heure,

Par le ministète dudit M* G a lls t.

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Le Dimanche iO Avril, k une heure, Par le ministère de H* W atbao,

notaire.nofotre d P r é e y ^ r ^ s e ,

S’adresser a lid it H* W a t b a o , 0

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