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Summaries in FrançaisIntervention 2008, Volume 6, Number 3/4, Page 349 - 368

Ce numéro spécial d’Intervention est consacré aux Directives du Comité perma-nent interorganisations (CPI), concernant la Santé mentale et le soutien psychosocial dans les situations d’urgence. Le CPI (en anglais IASC : Inter-Agency Standing Com-mittee) est une instance de coordination, de formulation de politiques et de prise de décision dans le domaine de l’aide huma-nitaire, destinée à des organisations rele-

vant ou non des Nations-Unies. En 2007, Le CPI a publié des directives concernant la Santé mentale et le soutien psychologi-que (SMSPS) dans les situations d’urgence. Elles sont disponibles en anglais, français, espagnol et arabe.

Dans l’article initial de ce numéro, Mike Wessells & Mark van Ommeren, co-présidents de l’Equipe spéciale SMSPS du CPI, expli-quent pourquoi et comment des directives

Résumés en Français

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ont été élaborées. Le nouveau champ de recherche de la SMSPS dans les situations d’urgence a été polarisé par des camps marqués par des clivages conceptuels et idéologiques distincts. Une base de données scientifi ques insuffi sante et un manque de consensus sur ce que devrait être une prati-que appropriée ont fait des dégâts en raison de d’interventions de SMSPS mal conçus ou mal réalisés. Les directives représentent un consensus atteint par 25 organisations sur ce que doivent être les mesures essen-tielles à prendre en situation d’urgence. Les organisations participantes adhèrent à une vision commune basée sur six princi-pes : (1) promouvoir les droits de l’Hom-me et l’équité ; (2) stimuler la participation des populations affectées ; (3) ne pas nui-re ; (4) construire avec les ressources et les capacités disponibles ; (5) mettre en œuvre des systèmes de soutien intégrés au lieu de services isolés ; (6) utiliser des dispositifs de soutien polymorphes. Dans les situations d’urgence, les populations sont affectées de diverses façons et requièrent différents types de soutien qui peuvent être classés en i) services de base et sécurité ii) dispositifs de soutien communautaire et familiaux iii) dispositifs de soutien ciblé non spécialisé et iv) services spécialisés. Intervention a invité des experts venus de différents horizons à commenter les directives.

Sharon Abramowitz & Arthur Kleinman louent le fait que l’Equipe spéciale ait mis en avant, dans l’intervention humanitaire, les expériences culturelles et locales de la souf-france. Il est signifi catif que les Directives admettent que la reconnaissance de la souf-france et de la réparation sociale constitue une expérience holistique primordiale. Ils déplorent par ailleurs que culture y soit représentée comme une donnée cristal-lisée et soulignent l’importance des sub-

cultures des organisations et des structures hiérarchiques au sein des interventions humanitaires.Arancha Garcia del Soto souligne la néces-sité de concevoir des programmes d’ur-gence de telle façon que cela « ait du sens » pour les populations locales. Ceci demande de considérer les pratiques liées aux générations, au genre, à la spiritualité et à la culture au sein de la communauté et de renforcer les facultés de résilience face à l’adversité. Elle donne des exem-ples de « mobilisation et soutien commu-nautaire » en Amérique Latine.Derrick Silove & Susan Rees présentent un point de vue basé sur une expérience au Timor-Leste où les troubles mentaux étaient à l’origine d’un nombre dispro-portionné d’incapacités dans la commu-nauté. Un service clinique de spécialis-tes, basé dans la communauté, a été créé afi n d’offrir des soins de proximité aux patients souffrant de troubles mentaux. Les symptômes de stress post-traumatique étaient répandus et sont souvent une réac-tion normale à une menace contre la vie.Florence Baingana, après avoir lu les directives, se trouve confrontée à quelques dilemmes : (1) Qui devrait mener la plani-fi cation et l’exécution ? (2) A quel niveau faut-il utiliser les directives ? (3) De quelles données scientifi ques disposons-nous ? (4) Quels sont les coûts des interventions pro-posées ?(5) Quelles dispositions sont prises en faveur de la santé mentale et du soutien psychosocial au sein des interventions ? R. Srinivasa Murthy identifi e les facteurs criti-ques qui empêchent d’initier des dispositifs de santé mentale et des programmes d’in-tervention psychosociale qui fonctionne-raient bien au Moyen-Orient : 1) manque de leadership professionnel au niveau natio-nal ; 2)absence d’infrastructure de soutien à la santé mentale et aux programmes psy-

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chosociaux ; 3) stigmatisation des troubles mentaux ; 4) modèles d’intervention multi-ples ; 5) manque de fi nancements ; 6) com-pétition d’intérêts chez les ONG et les orga-nisations de l’ONU ; 7) volonté politique insuffi sante et instabilité politique. Certains de ces obstacles seront surmontés grâce aux directives mais une action planifi ée devrait aborder les autres obstacles. David Benedek & Robert Ursano discutent de l’applicabilité des directives dans des communautés hautement industrialisées et riches en ressources. Des expériences récentes aux Etats-Unis font penser que les principes fondamentaux et les appro-ches exposés dans les directives sont bien adaptés et d’un usage pratique.Pia Rockhold & Laura McDonald donnent une vue d’ensemble du soutien de la Ban-que Mondiale dans le domaine de la santé mentale et du soutien psychosocial dans les pays affectés par des confl its. Ils soutiennent que la santé mentale et le bien-être psycho-social sont au centre même de tout dévelop-pement social et économique durable, de la réduction de la pauvreté et de la paix. Les directives sont un pas en avant pour coor-donner et renforcer les efforts dans les pays affectés par un confl it ou une catastrophe. William Yule salue le remarquable exploit que sont les directives mais considère qu’elles n’ont pas assez mis à profi t toutes les données scientifi ques. Il déplore que le concept de « trauma » et de « stress traumatique » reste minimisé et plaide en faveur d’interventions psychologiques précoces auprès des groupes et de plus d’attention en général pour les troubles mentaux de l’enfance. Selon Barbara Lopes Cardozo, les directives ne réussissent pas à reconnaître l’impor-tance des programmes fondés sur des don-nées scientifi ques et elle soutient que les études sur la santé mentale et le soutien

psychosocial dans les situations d’urgence fournissent des informations primordiales. Utiliser de l’information fondée sur des données scientifi ques serait plus effi cace pour convaincre tous les acteurs humani-taires d’utiliser les directives.Kenneth Miller & Gaithri Fernando examinent pourquoi des évaluations épidémiologiques dans les situations d’urgence sont souvent d’une utilité limitée, en raison d’une fi xa-tion étroite sur le désordre de stress post-traumatique, d’inattention pour les varian-tes culturelles dans la détresse, et de l’in-capacité à distinguer entre des réactions normales de détresse et la vraie maladie mentale. Ils préconisent des moyens pour améliorer l’utilité de dispositifs de santé mentale à grande échelle et des évaluations psychosociales dans les situations de confl it armé et de catastrophes naturelles.Alastair Ager réfl échit sur ce que signifi e un consensus professionnel. Dans le cas des directives du CPI, il s’agit de (1) un suc-cès politique prometteur d’une meilleure coordination interorganisations ; (2) un noyau central de connaissances défi nissant des principes-clés et des pratiques, et (3) une base utile permettant de collecter une base de données scientifi ques plus solide.Dans leur réfutation des commentaires Mark van Ommeren & Mike Wessells se concentrent sur que signifi e une réponse minimale et sur ce que devraient être les activités priori-taires faisant partie d’une telle réponse. La partie suivante du numéro traite de l’exécution des directives du CPI dans différentes situations. G.Krishnakumar, S. Sivayokan & D. Somasundaram décrivent comment, après le tsunami de 2004, un mécanisme de coordination des activités psychosociales a subi une évolution orga-nique dans la péninsule de Jaffna au Sri Lanka, en réponse à des besoins urgents. L’Instance de coordination Psychosociale

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de District a alors pris en charge le rôle de coordination, sous la direction du directeur régional des services de santé et du département de psychiatrie. Avec la résurgence de la guerre civile, cette instance a réagi aux besoins urgents de soutien psychosocial engendrés par la situation de confl it.Miryam Rivera et ses collègues analysent une étude de cas détaillée concernant l’application des directives du CPI après le tremblement de terre survenu au Pérou en août 2007. Ils expliquent que les stratégies et les messages clés furent transmis à cha-que niveau et ils proposent une approche multiniveaux combinant le lobbying, la sensibilisation et la formation avec les déci-deurs-clés et en concertation avec les lea-ders et les organisations communautaires. Carolina Echeverri & Jorge Castilla se sont engagés dans l’exécution des directives du CIP en Colombie. Les directives étaient généralement applicables et adaptables et se sont révélées un outil de coordination utile pour les acteurs principaux des différentes communautés voulant identifi er leurs prio-rités et concevoir des réponses adaptées.A l’aide de deux brèves études de cas, Rebecca Horn & Alison Strang décrivent de quelle façon les directives ont été propa-gées en Jordanie et au Kenya. Ils exami-nent la « valeur ajoutée » des directives dans ces contextes et les facteurs qui ont empêché de les exécuter pleinement. Wendy Wheaton, Francis Alumai & Grace Onyango présentent une formation de for-mateurs appartenant à quinze ONG en Afri-que, destinée à soutenir un noyau d’experts qualifi és pour l’Afrique en matière de tra-vail psychosocial en situation d’urgence et afi n d’offrir une instance pour la réalisation des directives dans le travail de terrain.Au Burundi, selon Nathalie Nyamukeba & Herman Ndayisaba, les directives se sont

révélées utiles dans l’organisation des ser-vices destinés aux Burundais expulsés de Tanzanie. Les aspects essentiels des direc-tives furent le rétablissement du soutien social pour les gens en situation d’intense détresse, l’utilisation des Premiers secours psychologiques, et l’offre de soins aux per-sonnes ayant souffrant antérieurement de problèmes de santé mentale. Marian Schilperoort & Wella Koyou décri-vent leurs expériences des directives dans un camp de Réfugiés en Ethiopie sous l’égide du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés Satyabrata Dash & Lene Christensen don-nent un bref aperçu de comment la Fédé-ration de la Croix Rouge Internationale et les Sociétés du Croissant Rouge ont utilisé les directives lors des situations d’urgence en Asie du Sud, comme lors du cyclone Cidr au Bengladesh.Un défi majeur consiste à rendre les direc-tives accessibles aux groupes communau-taires. Certaines personnes au niveau local ont souvent des diffi cultés à lire et com-prendre les directives. Joseph Prewitt Diaz & Anjana Dayal de Prewitt exposent comment des aides visuelles, avec des images, furent utilisées pour aider les groupes commu-nautaires à travailler avec les directives dans des situations d’après catastrophe en Amérique Latine et en Asie du Sud-Est. Kaz de Jong, Clair Mills & Kate Mackintosh jugent favorablement les directives mais s’inquiètent de ce qu’une opérationalisa-tion dans un contexte de réfo rmes majeures au sein du secteur de l’aide humanitaire puisse constituer une menace contre l’ac-tion humanitaire indépendante. Takashi Izutsu & Henia Dakkak décrivent comment le Fond des Nations-Unies pour la Population (UNFPA) tente d’in-tégrer les directives dans l’élaboration de ses politiques.

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Dans l’article fi nal, Amanda Melville & Sabine Rakotomalala, co-présidentes de l’actuel groupe de référence du CPI pour la Sant mentale et le soutien psychologi-que dans les situations d’urgence, expo-

sent les activités entreprises actuellement en vue de mettre en oeuvre les directives et d’analyser les points forts et les défi s posés par ces stratégies d’exécution.

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Summaries in Sinhala

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Summaries in SinhalaIntervention 2008, Volume 6, Number 3/4, Page 349 - 368

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Summaries in Sinhala

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Resumenes en EspañolEsta edición especial de Intervention se dedica a la Guía del IASC sobre Salud Men-tal y Apoyo Psicosocial en Emergencias Hu-manitarias y Catástrofes. El Comité Perma-nente entre Organismos (AISC) es un foro para organismos, ta nto pertenecientes a las Naciones Unidas como ajenos a ellas, de coordinación, formulación de políticas y adopción de decisiones en el campo de la asistencia humanitaria. En 2007 el IASC publicó la Guía para Salud Mental y Apoyo Psicosocial (SMAPS) en Emergencias Humanitarias y Catástrofes, disponible en inglés, francés, español y árabe.1

En el primer artículo de esta edición Mike Wessells y Mark van Ommeren, co-presidentes del Grupo de Trabajo del IASC, explican por qué y cómo la Guia se ha desarrollado. El campo naciente de SMAPS en emergencias humanitarias y catástrofes se ha dividido en dos campos con distintos puntos de vista ideológicos. La base de pruebas poco convincente y la falta de consenso sobre una práctica apropiada han hecho daño debido a ac-tividades de SMAPS mal concebidas o mal implementadas. La Guía representa el consenso entre 25 organizaciones so-bre los pasos esenciales que se deben tomar en una situación de emergencia.

1 La Guía se encuentra en h t t p : / / w w w. h u m a n i t a r i a n i n f o . o r g /iasc/content/subsidi/rg_mhps/default .asp?bodyID=5&publish=0

Las org anizaciones participantes apoyan una visión común basada en seis principi-os: (1) promover los derechos humanos y la equidad humana; (2) estimular la participación de gente afectada; (3) no hacer daño; (4) basarse en los recursos y capacidades disponibles; (5) desarrollar sistemas integrados de apoyo en vez de servicios autónomos; (6) ofrecer apoyo de nivel múltiple. En situaciones de emer-gencia gente diferente se afecta de man-eras distintas y por consiguiente requiere diferentes tipos de apoyo, los cuales se pueden dividir en: i) servicios básicos y seguridad, ii) apoyo comunitario y famil-iar, iii) apoyo enfocado no especializado, y iv) servicios especializados.

Intervention ha invitado a expertos de diferentes orígenes a comentar sobre la Guía. Sharon Abramowitz y Arthur Kleinman felicitan al Grupo de Trabajo por enfatizar las experiencias culturales y locales de suf-rimiento en la intervención humanitaria. El reconocimiento del sufrimiento y la cu-ración social como una sola experiencia in-tegral es muy importante. Los comentarios de los autores se centran en el encuadrami-ento del concepto ‘cultura’, y en las cultur-as institucionales y jerarquías estructurales de la intervención humanitaria.

Arancha Garcia del Soto enfatiza la necesi-dad de desarrollar programas de emer-gencia de tal manera que ellos sean ‘com-prensibles’ para la población local. Esto

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requiere que se consideren las prácticas de la comunidad tanto generacionales y de género como espirituales y culturales, y el refuerzo de los existentes recursos re-cuperables en situaciones adversas. La au-tora da ejemplos de ‘apoyo y movilización comunitarios’ en países latinoamericanos.

Derrick Silove y Susan Rees presentan una perspectiva desde la situación posconfl ic-tiva de Timor Este, donde el trastorno mental ha sido la causa de la despropor-cionada cantidad de discapacidades en la comunidad. Se ha desarrollado un servi-cio clínico especialista de base comunitar-ia, con el fi n de ofrecer asistencia médica a pacientes con trastornos mentales en sus propios entornos familiares. Los síntomas de estrés postraumático estaban muy ex-pandidos, ya que a menudo representan una reacción de supervivencia normal a situaciones que amenazan la vida.

Florence Baingana se enfrenta a unas dile-mas después de haber leído la Guía: (1) Quién debe llevar a cabo la planifi cación e implementación (2) Al qué nivel se necesita usar la Guía (3) Qué pruebas tenemos? (4) Cuáles son los gastos nece-sarios para llevar a cabo las intervenciones propuestas? (5) Qué posiciones ocupan la salud mental y el apoyo psicosocial específi co dentro de las intervenciones?

R. Srinivasa Murthy identifi ca los factores críticos que difi cultan la iniciación de programas competentes de interven-ción de salud mental y apoyo psicosocial: (1) La falta de liderazgo profesional y nacional; (2) la ausencia de la infrae-structura necesaria para soportar progra-mas de salud mental y apoyo psicosocial; (3) las estigmas en torno a los trastornos mentales; (4) los múltiples modelos de in-tervención; (5) la escasez de fondos; (6) los intereses confl ictivos de las organiza-

ciones no gubernamentales (ONGs) y los organismos de las Naciones Unidas; (7) la falta de voluntad política y la inestabili-dad política. Algunos de estos obstáculos los afrontará la Guía, pero la acción plan-ifi cada debe ser afrontada por otros.

David Benedek y Robert Ursano discutan la aplicabilidad de la Guía en comunidades industrializadas abundantes en recursos. La experiencia reciente de los Estados Unidos sugiere que los principios y en-foques esenciales formulados en la Guía sean apropiados y útiles en la práctica.

Pia Rockhold y Laura McDonald presen-tan un resumen del apoyo ofrecido por el Banco Mundial en torno a la salud mental y piscosocial en países afectados por confl ictos. Argumentan que la salud mental y el bienestar psicosocial forman el centro del desarrollo social y económi-co sostenible, de la disminución de pob-reza y de la paz. La Guía representa un paso importante hacia la coordinación y la fortaleza de los esfuerzos que se llevan a cabo en países afectados por confl ictos y catástrofes. William Yule alaba la Guía como un logro notable. Sin embargo, en su opinión la Guía no usa sufi cientemente todas las prue-bas científi cas. Lamenta que la minimiza-ción de los conceptos de ‘trauma’ y ‘estrés traumático’ continúe, y aboga por la inter-vención temprana por grupos psicológicos y por más atención específi ca en general a los trastornos mentales de niños.

Según Barbara Lopes Cardozo la Guía no reconoce la importancia de programas a base de datos. Ella argumenta que los estudios de salud mental y psicosocial en situaciones de emergencia proveen información esencial. El uso de informa-ción basada en pruebas es más probable a persuadir a toda la gente trabajando en el

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área humanitaria de que sigan la Guía.

Kenneth Miller y Gaithri Fernando discutan por qué las pruebas de evaluación epide-miológicas en emergencias humanitarias y catástrofes solían ser poco útiles, debido al énfasis limitado en los trastornos cau-sados por estrés postraumático, la inaten-ción a variaciones culturales en cuanto a la angustia, y la incapacidad de distinguir entre reacciones normales a la angustia y trastornos reales. Recomiendan maneras para aumentar la efi cacia de evaluaciones en gran escala de salud mental y psicoso-cial en situaciones de confl ictos armados y catástrofes naturales.

Alastair Ager refl exiona sobre lo que sig-nifi ca el consenso profesional. En el caso de la Guía del IASC signifi ca (1) un logro político que promete una mejora de la coordinación entre organizaciones; (2) una base central de conocimientos que defi na los principios y prácticas clave, y (3) una base útil para el desarrollo de un base de pruebas más fuerte.

Al refutar a los comentarios Mark van Om-meren y Mike Wessels enfatizan qué signifi -ca una reacción mínima y qué actividades de prioridad pueden formar parte de esta reacción.

La parte siguiente de esta edición de Intervention se centra en la implement-ación de la Guía del IASC en varias situa-ciones. G. Krishnakumar, S. Sivayokan y D. Somasundaram describen cómo, después del maremoto de 2004, un mecanismo para la coordinación de actividades psi-cosociales se desarrolló orgánicamente en la península de Jaffna (Sri Lanka), como respuesta a las necesidades más urgentes. Con el tiempo, el Foro Psi-cosocial del Distrito se hizo cargo de la coordinación bajo la dirección del Jefe Regional de Servicios de Salud y Psiqui-

atra del Distrito (één functie???). Al re-surgir la guerra civil, el foro respondió a las necesidades psicosociales urgentes que surgían del confl icto.

Miryam Rivera y sus compañeros analizan un estudio exhaustivo sobre la aplicación de la Guía del IASC después del terremo-to de Perú en agosto de 2007. Explican las estrategias y los mensajes clave que se transmitían a cada nivel y proponen un enfoque de nivel múltiple que combina el ejercer de presión, la sensibilización y el entrenamiento con funcionarios clave y el trabajo ‘grassroot’, o de base, con líderes y organizaciones comunitarias.

Carolina Echeverri y Jorge Castilla estaban involucrados en la implementación de la Guía del AISC en Colombia. En general, la Guía resultó aplicable y adaptable en Colombia y se mostró un instrumento útil de coordinación para agentes clave de diferentes comunidades para poder identifi car las necesidades de máxima prioridad y para planifi car las respuestas.

En dos estudios breves Rebecca Horn y Ali-son Strang describen las maneras en que la Guía se ha diseminado en Jordania y Kenia. Discuten el ‘valor adicional’ de la Guía en estos contextos y los factores que han difi cultado la implementación com-pleta de la Guía.

Wendy Wheaton, Francis Alumai y Grace Onyangu presentan un entrenamiento a entrenadores de quince ONGs en África con el fi n de apoyar a un grupo central de personas que sirven de recursos humanos para África en torno al trabajo psicosocial en situaciones de emergencia, y con el fi n de ofrecer un foro para la aplicación de la Guía en el trabajo de campo.

En Burundi, según comentan Natalie Nya-mukeba y Herman Ndayisaba, la Guía ha sido muy útil para el desarrollo de servicios

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destinados a burundianos expulsados de Tanzania. Aspectos clave de la Guía eran la restauración del apoyo social para gente su-friendo de estrés agudo, el uso de Primeros Auxilios Psicosociales, y la provisión de asist-encia psicosocial a gente padeciendo de trastornos mentales preexistentes.

Marian Schilperoort y Wella Koyo describen las experiencias del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Refugiados en cuanto al uso de la Guía en un campo para refugiados en Etiopía.

Satyabrata Dash y Lene Christensen presen-tan un resumen breve sobre la manera en que la Federación Internacional de Sociedades de la Cruza Roja y de la Media Luna Roja han usado la Guía durante las emergencias recientes en la Asia del Sur, entre otros el ciclón Cidr en Bangladesh.

Un reto importante es la promoción de la accesibilidad de la Guía para gru-pos comunitarios. Al nivel local la gente a menudo tiene difi cultades para leer y comprender la Guía. Joseph Prewitt Diaz y Anjana Dayal de Prewitt describen cómo

se han usado recursos visuales e imá-genes para asistir a grupos comunitarios a trabajar con la Guía en situaciones de post-catástrofe en la América Latina y la Asia del Sureste.

Kaz de Jong, Clair Mills y Kate Mackintosh son optimistas con respecto al contenido de la Guía. No obstante, se preocupan de que la implementación de la Guía, dentro del marco de reformas importantes que se llevan a cabo en el sector de asistencia hu-manitaria, pueda constituir una amenaza a la acción humanitaria independiente.

Takashi Izutsu y Henia Dakkak describen cómo el Fondo de Población de las Na-ciones Unidas (UNFPA) intenta integrar la Guía en la formación de políticas.

En el último artículo Amanda Melville y Sabine Rakotomalala, copresidentes del Grupo de Referencia del AISC para Salud Mental y Apoyo Psicosocial en Emergen-cias Humanitarias y Catástrofes, presen-tan las actividades que se van desarrollan-do con el fi n de implementar la Guía y analizar las fuerzas y los retos planteados

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Summaries in Tamil

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Summaries in TamilIntervention 2008, Volume 6, Number 3/4, Page 349 - 368

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