servir les enfants du monde · 2011. 8. 27. · 2 kiwanis magazine n° 123 - août 2011...

Servir les enfants du monde www.kiwanis.fr

Sommaire1 Éditorial

2 International

7 Vie du District

12 Vie des Divisions

17 Vie des Clubs

45 Au cœur de l’action nationale

47 Au cœur des actions sociales

49 Genève 2011

53 Culture

54 Humeur

56 Initiatives

58 Société

60 Opinion et réflexion

62 Communication

64 In memoriam

3 septembre 2011 Charte Périgord P

ourpre

9 septembre 2011 Arlon Congrès

Belgique-Luxembour

g

16 septembre 2011 20ème ann

iversaire

Oyonnax

23-24 Passation pouvoirs

septembre 2011 Montpellie

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Calendrier

duGouverne

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Septemb

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2011

Directeur de la publicationGérard CONTEConception et réalisationImprimerie la Renaissance10150 Pont-Sainte-MarieTél. 03 25 70 44 70

Rédacteur en chefThierry BRETComité de rédactionGérard CONTEClaude CORNUMANDFrancis GILLETValérie MÉONIPhilippe DAQUAIJean-Bernard PERIERAnnick CARMETAlain LENTA

Association de ClubsKiwanis France - Monaco

Siège : 45, rue Pasteur10350 - Marigny-le-Châtel

Internet : www.kiwanis.fr

Tarif HT Insertion Pub

Conception publicitaireAgence

Dédoublé Communication

Contact : 03 86 32 35 12Mail : [email protected]

Édito

Quel bonheur pour des grands-parents de garder leurs petits-enfants pendant les vacances. Quelle joie pour des parents derevoir leurs enfants, partis aux quatre coins de la France, à l’étran-ger, pour leurs études, leur travail. L’été c’est le temps des vacan-ces et pour moi cette année le temps de trois événements kiwa-niens forts :

La visite de Sylvester Neal Président du Kiwanis International à Paris

La Convention Internationale de Genève

La journée à Bordeaux avec la Division Nord Aquitaine, l’associa-tion Naevus 2000 et le cirque Amar.

A Paris où Sylvester Neal et son épouse Doris ont vécu trois joursautour d’un programme concocté par une équipe formidable sousla responsabilité de Jean-Michel Reiter Lieutenant-Gouverneur dela division Ile de France. Un séjour qui à fait dire à Sylvester “qu’iln’avait jamais été reçu de cette façon dans aucun autre district…” tant,tout ce qu’il y a de plus beau dans notre capitale lui a été dévoilé.Un programme qui a laissé une place importante au travail lorsd’une réunion organisée autour d’un petit-déjeuner débat auPalais du Luxembourg, lieu prestigieux qui abrite le Sénat. UnPrésident très attentif aux questions des uns et des autres sur ledevenir du Kiwanis France-Monaco et de sa nécessaire adaptationà l’évolution de notre société. Nous avons eu des réponses claireset prometteuses sur les contraintes statutaires qui rendent diffici-les le recrutement des jeunes notamment (réunions, cotisations),sur la charte à 15 membres au lieu de 20 pour le continent euro-péen, sur les aides financières possibles de KI afin d’engager unbudget communication pour favoriser le développement de notreimage.

Il nous appartient maintenant de suivre et faire aboutir ces sujetsimportants avec les équipes futures.

A Genève où j’ai eu plaisir à revoir les kiwaniens du DistrictFrance-Monaco et à rencontrer ceux que j’ai connus tout au longde mon année de Gouverneur. Cette convention où j’ai eu l’hon-neur de participer à l’élection du Dr. Gunter Gasser autrichien quideviendra Président du Kiwanis International en 2013-2014. Un européen, élu au premier tour, cela veut dire que nos amis ducontinent de l'Oncle Sam, Canadiens, Asiatiques ont égalementvoté pour lui, preuve que malgré nos différences, il y a dans notremouvement une véritable et sincère fraternité kiwanienne et ledésir de nous retrouver dans notre engagement commun au ser-vice des enfants.

A Bordeaux, où de nombreux kiwaniens de la Division NordAquitaine tous vêtus d’un tee-shirt kiwanien sont venus assister àune représentation sous le chapiteau du cirque Amar. Présentsavec nous Laurence Baert Présidente de l’association Naevus 2000,des enfants atteints de cette terrible maladie congénitale accompa-gnés de leurs parents, le professeur Alain Taïeb spécialiste desmaladies dermatologiques rares du CHU de Bordeaux et HeatherC.Etchevers chargé de Recherche à l’Inserm. De magnifiquesnuméros de cirque se sont succédé pour le plus grand bonheur detous réunis sur la piste à la fin du spectacle, pour remettre un chè-que de 4 500 euros au bénéfice de la recherche pour cette maladie.Cette grande famille se retrouve peu de temps après en coulissespour introniser Stéphan Gistau, Monsieur Loyal, qui devientkiwanien membre du club de Pessac les Graves. Un kiwanien quiau cours des nombreuses représentations du cirque Amar donnéesdans toute la France ne manquera pas de nous faire connaîtreauprès du grand public.

D’autres déplacements m’ont conduit à vivre d’autres événementsm’apportant d’autres joies.

Pour moi, ce temps des rencontres reste mon soleil de l’été, lumi-neux dans mes yeux, chaud dans mon cœur, il y a fait naître de trèsgrandes amitiés.

Gérard CONTE, Gouverneur

[email protected]

Imprimé sur papier PEFC avec des encres végétales.

C’est l’été…

Tous les textes et photos sont à adresser à :

[email protected]

Kiwanis Magazine n° 123 - Août 20112

International

’association « Pour les yeux du monde » est une struc-ture qui apporte une aide médicale et chirurgicale auxcambodgiens (jeunes ou vieux) qui ont des problèmes

de vue, et qui n’ont pas accès aux soins ophtalmologiques.

Pour officier, l’association a aménagé une jonque en hôpitalflottant, équipée d’une salle de consultation et d’un bloc opératoire. Elle intervient ainsi au plus près des patients tout

au long du Mékong.Le fleuve représenteainsi l’axe privilégiépermettant de veniren aide au maximumde population.

La jonque médicaliséeL’association peut veniren aide à toute unepartie de la population pour leur proposer des lunettes decorrection mais également dans les cas les plus graves, empê-cher la cécité en pratiquant des opérations chirurgicales.

Le club Kiwanis d’Angoulême dont l’épouse d’un des membres,Isabelle Fuseau (elle-même membre de cette association entant qu’ophtalmologiste) qui participe chaque année à desmissions spécifiques, nous a convaincus que nous pouvionsparticiper à cette action humanitaire. C’est pourquoi le club aproposé l’attribution d’un chèque de 1 000 euros pour aidercette association dans sa démarche.

Guy DEWEVRE

L

Angoulême s'investit en faveur de l'association Pour les Yeux du monde Cambodge

aïti, Japon, Albanie, Hongrie…jamais le KiwanisInternational et ses différentes composantes caritatives(KFE…) n’auront été autant sollicitées pour réagir avec

pragmatisme sur les cinq continents. Il est vrai que depuisquelques mois les catastrophes se sont enchaînées à unevitesse vertigineuse, prouvant s’il fallait encore en douterqu’aucune partie de la planète n’est désormais à l’abri du piredes scénarii. Est-ce imputable aux nombreux bouleverse-ments climatiques dont nous ne pouvons que revendiquer lesorigines ou sommes-nous, pauvres peuples de la planèteTerre, placées sous les fourches caudines et vengeresses denotre divin Créateur ? Personne ne le sait véritablement !

Des inondations à l’ampleur exceptionnelle ont durementtouché les pays d’Europe centrale, plongeant les peuples hon-grois et albanais dans l’expectative et la déshérence la plusabsolue. Quatorze mois après les secousses sismiques qui ontanéanti l’un des pays précaires de la planète, Haïti n’arrivetoujours pas à panser ses plaies.

Même si elle n’est qu’une goutte d’eau dans cet océan debesoins à satisfaire, l’aide du Kiwanis International se fait

pourtant ressentir sur le terrain. Un programme de 150 000euros a été enclenché afin de reconstruire de nouveaux habi-tats. Vingt-cinq maisons ont pu être financées. D’autres pro-grammes de construction sont déjà planifiés d’ici la fin del’année. Si minime soit elle, par comparaison à l’ensemble desfonds qui ont été engagés pour sauver le peuple de l’île desCaraïbes, notre implication s’ajoute à celle de biens d’autresorganismes solidaires. Nous n’avons donc pas à rougir, bienau contraire, de l’intervention du Kiwanis International, etpar voie de conséquence de l’aide apportée par le DistrictFrance Monaco...

Idem pour notre soutien appuyé aux malheureuses victimesdu tsunami au Japon. L’édification de plusieurs orphelinats,inclus dans un vaste programme de réhabilitation sur lequelnous sommes partie prenante, l’atteste à bien des égards.Partout, dans le monde, là où il y a cataclysme, le KiwanisInternational demeure un acteur réactif et efficace. Un élan ducœur qui appartient à nous tous !

Thierry BRET

H

Mobilisation tous azimuts sur la planète ! Engagement

La salle de consultation

Kiwanis Magazine n° 123 - Août 2011 3

International

l existe malheureusement non seulement au Laos , auCambodge en Thaïlande, au Vietnam, mais aussi cheznous en Europe des crimes de traite humaine. Des fem-

mes et aussi des enfants sont vendus pour l'esclavage sexuel, laviolence physique, ou le viol et à des conditions d'extrêmecruauté physique et psychologique, extrait du livre : "Le Silencede l'Innocence" de Somaly Mam.

C'est pourquoi Somaly Mam avec l'aide de son mari PierreLegros a créé l'Association Afesip (Agir pour les femmes ensituation précaire) dont l'action est soutenue par le MinistèreLaotien du travail et des affaires sociales.

Notre Club Baies de Sanary-Bandol-Ollioules après avoir rencon-tré Madame DAURELLE, Présidente de cette association AFESIPFRANCE, a été très sensibilisé par l'action menée par cetteAssociation. Mais ces agissements intolérables ayant une dimen-sion d'une importance considérable, notre

Club a jugé bon de mobiliser notre District, par l'intermédiaire denotre Gouverneur Gérard CONTE pour pouvoir sensibiliser untrès grand nombre de kiwaniens pour appuyer cette associationdont les objectifs sont les suivants :

- Protéger et sauver les enfants et les femmes victimes ou àrisques de traite et d'exploitation sexuelle grâce à un travailde terrain dans les lieux d'exploitation ou les zones demigration.

- Faciliter le rapatriement des enfants et des femmes victimesde traite et d'exploitation sexuelle d'origine étrangère dansle respect de leurs droits et l'accès aux soins qu'ils nécessi-tent.

- Gérer une base de données et faire des études et recherchesur la traite humaine et l'exploitation sexuelle.

- Renforcer les capacités de nos personnels et partenairesgouvernementaux.

L'équipe des travailleurs sociaux et pairs-éducateurs d'AFESIPrencontre régulièrement les jeunes filles et femmes dans les lieuxde divertissement, mais également dans les zones de transport (station de bus, embarcadère) et dans les villages à risque.

Les objectifs sont les suivants :- Prévenir des risques de la traite à des fins d'exploitation

sexuelle par la distribution de support d'information.- Ecouter et conseiller les femmes en situation d'exploitation

sexuelle et leur offrir desopportunités d'emploi alternatif.- Collecter des informations sur les zones à risques.- Informer sur la santé sexuelle et distribuer des produits

d'hygiène.

AFESIP travaille en partenariat avec l'Unité Anti-Trafic de lapolice nationale et les autorités concernées pour mettre en placeles opérations de sauvegarde des enfants et des jeunes femmes ensituation de traite et d'exploitation sexuelle.

AFESIP, ses objectifs :

- Améliorer la qualité des soins et contribuer de manièresignificative au renforcement de la santé physique et men-tale des enfants et des femmes victimes de traite et d'exploi-tation sexuelle.

- Réintégrer les victimes dans la société de manière durableavec une formation professionnelle, un placement pour letravail et un suivi de trois ans.

AFESIP Laos a établi son bureau national ainsi qu'un premiercentre de réhabilitation à Vientiane en 2006. Un second centre deréhabilitation vient d'ouvrir en Janvier 2009 à Savannakhet.

La spécificité de AFESIP est son approche unique de l'aide auxvictimes: une aide centrée sur la personne qui fournit des soins àla fois holistique et individualisés; L'objectif des centres de réha-bilitation est de les aider à surmonter leurs traumatismes et de lespréparer à leur réintégration, en leur offrant :

- Hébergement sécurisé, nourriture et vêtements.- Soins médicaux dans les cliniques et les hôpitaux.- Soin et conseil psychologique et social.- Enseignement des savoirs essentiels à la vie.

L'Objectif d'AFESIP est de faciliter la réintégration durable desvictimes dans leur communauté, en visant notamment leur indé-pendance financière afin d'éviter qu'elles retombent dans les piè-ges de la traite humaine :

- Formation professionnelle et apprentissage.- Recherche de la famille de la victime.- Evaluation économique et sociale

de la famille et du village.- Aider les familles à augmenter leurs propres revenus.- Réinsertion durable des victimes dans la société

par le développement de leur propre activités génératrice de revenu.

- Suivi post-réintégration pendant trois ans.

Notre Club souhaite aider l'Association Afesip dans ses activi-tés. Et pour plus de renseignements, nous contacter :

Adresse de correspondance :mail : [email protected] tél : 06 03 69 13 75Le Kiwanis Club Baies de Sanary-Bandol-Ollioules

I

Nous ne pouvons plus supporter ces trafics ignobles

Formation au tissageau centre de Kompong Cham

Laos


International

es membres du club d’Oradéa n’ont pas pris devacances. Même si la plupart d’entre eux vaquent àdes occupations plus estivales en cette période de

l’année. Il y a quelques jours encore, quelques-uns d’entreeux ont participé à l’orga-nisation d’un camp derepos au bénéfice d’en-fants malades. Ces jeunesenfants sont en effet

hémophiles.

Côté échangesculturels et ami-caux, le KiwanisArt a reçu las y m p a t h i q u evisite d’un clubitalien. Quant aumessage arborésur ce tee-shirt,il signifie : « nous som-mes ici pour

fournir des médicamentset pour nous amuser ! ».

Un leitmotiv qui sied très bien à nos amis roumains.

Magda Mitrasca, l’ancienne responsable de la fédérationnationale de Roumanie, salue également ses amis français.« N’oubliez pas qu’en octobre nous espérons une forte délé-gation de l’hexagone lors de notre passation de pouvoirs ! ».Message transmis cinq sur cinq !

L

Les clubs roumains mobilisés même durant l’été…

Roumanie

ascale Gernigon, président du jeune club deMontpellier Jacques d’Aragon a convolé le 4 juin 2011en justes noces avec Irina Kolosheva, nouvellement

arrivée en France et qui a épousé, bien entendu et dans lemême élan de tendresse et d’amour la cause kiwanienne.

En effet, dès le 13 juin, Irina, devenue Mme Gernigon, étaitintronisée au club Jacques d’Aragon, par son mari de prési-dent et son parrain et témoin de mariage : Georges Bouanna,président fondateur du club… et aussi parrain de PascalGernigon qu’il avait intronisé déjà depuis quelque vingtannées au club de Six-Fours/Ollioules.

Pascal et Irina se sont envolés aussitôt en Russie, à Moscou età Omsk où ils ont bien entendu promis à notre président duComité de l’expansion d’ouvrir, en pays sibérien une largeporte d’entrée au Kiwanis International.

Georges BOUANNA

P

Une ressortissante russe rejoint le Kiwanis France Monacoet...Montpellier Jacques d'Aragon !


International

’aide aux enfants du monde est la préoccupationconstante des hommes du Kiwanis d'Arras, signe dis-tinctif d’un club toujours présent sur la ville et dont les

initiatives sur la commune ne sont jamais en berne. Ils ontdécidé d’aider une association arrageoise – Tantely Soa quiaide des enfants malgaches d’une école près deAntananarive.

En effet, ce pays grand comme une fois et demie la France abesoin de beaucoup de soutien pour assurer une scolarisationnormale aux enfants les plus pauvres dans ce secteur. Cetenseignement, pour qu’il se fasse dans les meilleures condi-tions passe aussi par une distribution de repas équilibrés, quisans eux n’amèneraient que des déficiences physiques et unabandon total de l’école.

Il y a quelques années déjà, le Kiwanis International avaitlancé une opération d’envergure pour contrer la carence eniode devenue endémique dans ce pays. Ce fut un succès puis-que la maladie qui en découlait a été éradiquée.

Le combat continue donc et les arrageois du club d’Arrasn’ont pas reculé. Ils ont offert, en la personne de PhilippeLestavel, vice-président du club un chèque de 1 000 euros àl’association représentée par sa présidente Mme Antsatiana,

arrageoise de cœur depuis plusieurs années. Forte de cetteaide, l’association va acheter livres, cahiers et nourriture quiseront acheminés de suite à destination de cette école.

Les cris de joie des enfants ne seront certes pas audibles mais retentiront tout de même dans le cœur des kiwaniens,heureux d’avoir soulagé un peu de misère.

Jean-Marie HANNEBICQUE

L

Arras Citadelle toujours à la pointedes opérations favorables aux enfants...

Madagascar


International

e Club Kiwanis Percussions Mazan, plus connusous l'abréviation CKPM, a poursuivi durant lapériode estivale sa mission entamée il y a déjà

quelques saisons en terre africaine. Une dizaine de mem-bres de cette structure atypique, mêlant philantropie,

humanisme et...culture, se sontrendus dans le village de Sourou,au sud du Burkina Faso. Objectif ?La construction d'un centre artis-tique destiné aux enfants orphe-lins déscolarisés.

« Cette année, confie le responsa-ble de communication du CKPM,Paulin Reynard, nous emmenons

des crayons et des stylos qui seront distribués aux écoliers.On y ajoutera de la papeterie, des vêtements, des chaussu-res, des lunettes, des médicaments, du savon...».

L'édification de lits en bam-bous, équipés de matelas etde moustiquaires, intègreégalement le but fixé par cesjeunes gens, plein d'allant etde projets. Ce centre artisti-que se constituera en faitd'une douzaine de cases ron-des, de deux paillottes, dedeux cases rectangulaires.Quant aux échanges cultu-rels, ils ont été nombreux : danse, achat et pratique dedjembés, balafons, etc. Un long article signé de ces jeunesgens nous expliquera dans notre prochain numéro les ver-tus de ce voyage inoubliable en Afrique...

Thierry BRET

L

Le CKPM construit un centre artistiquepour orphelins... Burkina Faso


Vie du District

e club d’Abbeville a participé pour la cinquième fois àcette belle épreuve sportive mais surtout sociale pourapprendre à quinze jeunes à vivre collectivement, à se

respecter, à s’entre-aider, et à se répartir les tâches quotidien-nes. C’est également pour la plupart de ces jeunes, la décou-verte des différentes régions de notre beau pays et de ses sitesou monuments.

Ce 6e tour revêtait d'une particularité pour le Kiwanis. Eneffet, quatre autres clubs avaient adhéré spontanément à ceprojet. Blois qui les recevait le 7 juillet, Saint- Gaudens enComminges le 13 juillet, Carpentras le 17 juillet et Beauvais le22 de ce mois.

Un entraînement spécifique avait été programmé dès février,avec trois sorties par semaine pour un total de plus de 1 000kilomètres afin d’être prêt pour assurer les quatorze étapes àvenir dont une arrivée au Tourmalet ou à l’Alpe d'Huez. Rienque çela ! Les sportifs apprécieront déjà le défi pour ces jeu-nes. Ces sportifs en herbe ont fait au départ de la sélection etpendant la période d’entraînement, l’objet d’un contrôlesanté par le médecin du Tour, Pascal Rivat.

Ces jeunes ont bénficié du parrainage d'un grand nom ducyclisme, le coureur picard Jimmy Casper. Mais, ils auront eu

surtout l'opportunité devivre le vrai Tour deFrance cycliste en suivantle même tracé, avec desarrivées souvent identi-ques.

Autre nouveauté très enri-chissante : nos sportifs ontpu accéder au village-départ de certaines villesétapes et rencontrer deséquipes engagées. Leursexploits quotidiens ont étérelayés sur le site :www.abbsport.com.

Le Projet 2012 s’annoncegrandiose. En effet, il est prévu que les Jeunes réaliseraientpartiellement toutes les étapes du Tour de France avec un

départ en Belgique !Ce pourrait être unexcellent moyen decommunication pourle Kiwanis. Le bud-get serait d’une autrenature avec le besoinde nouveaux spon-sors. Dans ce cadre,et avec la volonté,

voire l’adhésion des clubs Kiwaniens, proches des villes éta-pes, nous pourrions réaliser une réelle dynamique de notoriété…

Jack DERRUCHE

L

Le 6e Tour de France des Jeunes d’Abbeville 2011Expérience inoubliable...

Sport


Vie du District

près l’accueil protocolaire par la Région Ile de France, leGouverneur, pour le district puis une présentation des actionssociales de la division et le discours du Gouverneur, nous pas-

sons aux questions.

Diffusion des actions sociales de la division

Gérard rappelle que sur le plan national, les actions socialesreprésentent 150 000 heures de bénévolat et 2 millions d’eu-ros distribués aux enfants.

Sylvester NEAL, Président International :

Ma devise cette année est « allumer le feu intérieur chez cha-que Kiwanien ».

Ce que vous faites dans cette division et dans ce district pourles handicapés et les personnes défavorisées me touche énor-mément. Je pense que c’est honorable de donner de son

temps, de son argentet de ses forces. Lesenfants et les sportifsque j’ai vus dans lefilm Kiwanisport quevous m’avez diffusén’ont pas choisi leurcondition. Ils sont nésdans une société oùils n’ont pas eu lechoix de leur A.D.N.et ils doivent vivre

avec ces conditions. Je trouve remarquable ce que font leskiwaniens de la division pour ces personnes handicapées.

AGE MOYEN

Monsieur le Président, Sylvester, en France la moyenned’âge des Kiwaniens est de 59,4 ans.

• Pourrais-tu nous préciser l’âge moyen des Kiwaniensaux Etats-Unis, berceau du Kiwanis et sur les autrescontinents ?

• Cette moyenne d’âge est-elle la même pour les 50 districts que tu gères ?

• Y a-t-il un écart important entre l’Asie Pacifique, les U.S.A. et l’Europe ?

Cela est-il lié à la durée de l’implantation dans les districts ?

Sylvester : Au niveau mondial la moyenne d’âge desKiwaniens est de 57,3 ans et je constate qu’en France lamoyenne est un peu plus élevée. Un de nos objectifs est derajeunir la moyenne d’âge d’au moins un an pour arriver à unmeilleur équilibre entre les plus jeunes et les plus âgés. Ilexiste une différence d’âge entre les continents due à uneimplantation géographique : aux U.S.A, le Kiwanis existedéjà depuis 96 ans, ce qui n’est pas le cas sur les autres conti-nents. Je reconnais que nous sommes une organisation âgéemais nous sommes en train de développer des programmesdans le but d’attirer des plus jeunes.

MIXITÉ

• La mixité a-t-elle eu une influence sur cette moyenned’âge ?

• Quel est le pourcentage de femmes au KiwanisInternational ?

• Quels sont les objectifs du K.I. en termes de mixité ?

• La mixité peut elle être un nouvel élan pour le Kiwanis ?

Sylvester : L’écart des moyennes d’âge entre les hommes etles femmes est d’environ4 ans, elles nous aident àbaisser cette moyenne.

Avant 1987 il n’y avait pasde femmes au Kiwanis, en1997, elles représentaient23% et 10 ans plus tard, 26%. L’augmentation estinsuffisante, le but est depasser à 29 % d’ici sep-tembre 2011. Les femmesreprésentent 50% de la population mondiale : il faut agir dans notre organisation pour qu’elles soient plus nom-breuses.

Actuellement au niveau international, il y a un comité qui tra-vaille pour attirer des populations de différentes nationalités,

races et sexes afin derééquilibrer ceci au seindu Kiwanis. Une de mesexpériences personnelles: lorsque je travaillaisdans de grandes sociétés,il y avait des groupes travaillant sur ces diffé-

rences afin d’avoir plus de dignité et de respect dans unemeilleure société. Maintenant j’essaie de le mettre en applica-tion au sein du Kiwanis.

Je vous encourage à recruter plus de femmes au Kiwanis.

CONTRAINTES DE TEMPS ET COUTS FINANCIERS

En France, les études nous ont confirmé que les jeunes ontun attrait certain pour notre mouvement.

Ils n’acceptent cependant pas les contraintes de nos statutsqui datent d’après guerre.

Y a-t-il possibilité d’aménager les statuts :

• nombre de réunions

• diminution des cotisations,

qui apporteront ainsi une plus grande fréquentation et plusde rentrées financières.

Sylvester : Je dis OUI ! Nous menons actuellement des expé-riences sur plusieurs fronts : nous souhaitons attirer plus dejeunes et rééquilibrer la diversité hommes/femmes.

Des clubs jeunes en formation font des réunions virtuelles via

A

Sylvester NEAL aux kiwaniens de France : " Allumer votre feu intérieur ! "

Évènement

9

Vie du District


internet et facebook. Les nouvelles technologies du 21èmesiècle les attirent plus.

Actuellement un test est effectué dans 3 districts Kiwanis auxEtats-Unis pour encourager une adhésion familiale :lorsqu’un mari adhère, il paie une cotisation à taux plein, si safemme et ses enfants veulent adhérer, ils ne paieront chacunque la moitié de la cotisation.

Beaucoup de clubs utilisent leurs actions et leurs projetscomme réunion. Le mouvement est flexible malgré les deuxréunions imposées statutairement. Des programmes tels queles Key clubs, les builders clubs ou les Key kids ont déjà unefréquence inférieure de réunions.

Depuis peu de temps, on étudie un moyen de réduire le coûtdes cotisations pour les 18/ 35 ans, car c’est sur eux qu’il fautinvestir, et on y réfléchit sérieusement.

Gérard CONTE, Gouverneur District France-Monaco :Nous devons faire preuve d’inventivité envers les jeunes touten gardant nos valeurs et préserver ce qui a été fait par nosKiwaniens aînés. Nous devons laisser le choix aux clubs. Ilfaut inventer pour que les jeunes puissent s’y retrouver avecleur façon de vivre dans la société actuelle. Nous avons unehistoire, un passé avec des valeurs auxquelles les kiwanienssont très attachés, mais nous avons aussi à recruter des jeunesqui ont envie de nous rejoindre. Il faut inventer et se donnerles moyens qui puissent satisfaire tout le monde.

Sylvester : Nous sommes une organisation qui regroupe tou-tes les différences possibles (âge, sexe, nationalité, race) etelles ne doivent en aucun cas être un problème. Il faut arriverà les harmoniser tout en préservant les valeurs du Kiwanis.

Jean-Michel REITER, Lieutenant-Gouverneur Division Ilede France : Actuellement dans nos clubs, nous devons avoir24 réunions par an et nous ne sommes pas sanctionnés en casd’absence. Ne serait-il pas possible de prévoir un aménage-ment des statuts pour créer une catégorie de membres avecune réunion par mois. Ce fonctionnement est déjà acceptéofficieusement, donc pourquoi ne pas changer les statuts ?En Ile de France, nous proposons une catégorie « jeunesmembres » avec 11 réunions par an et une cotisation réduite.

Sylvester : Je suis d’accord. Les clubs ne sont pas policés, onpeut faire une réunion par mois du moment que les actionssoient toujours réalisées et qu’elles restent cohérentes. La viedu club doit perdurer.

CHARTE A 15 MEMBRES

Les clubs en France et en Europe ont une moyenne de 18membres.

Le fonctionnement des clubs n’est pas le même qu’aux EtatsUnis.

Ils dépassent rarement 20 membres et de ce fait, ils ont dumal à être chartés.

Ils mettent des fois plusieurs années pour atteindre cetobjectif ; or un club charté sur un court délai motive mieuxses membres et leur apporte une plus grande stabilité.

• Ne serait-il pas possible d’adapter les statuts au continentEuropéen en particulier en fixant la remise de Charte à 15membres ?

• Dans la négative, quels sont les arguments avancés par le K.I.pour refuser cette modification depuis nombreuses années ?

Sylvester : Aux Etats-Unis, il faut 25 membres pour uneremise de Charte. En Europe et en Asie, 20 membres suffisent.

En Amérique du Nord, les clubs ont un nombre de membrescompris entre 30 et 33 membres. Pendant 6 ans, on a fait uneétude qui a constaté que l’engagement des membres n’étaitpas aussi important que dans d’autres pays dont j’avais lacharge et en particulier en Europe. On pourrait tendre versl’idée de 15 membres pour la remise de charte d’un clubEuropéen car les membres sont plus assidus. Le conseil d’ad-ministration va étudier et analyser très sérieusement cettedemande et nous vous donnerons une réponse. Cependant,cette question ne peut pas être abordée à la convention deGenève du fait de sa proximité dans le temps, mais elle seraabordée pour la Convention Internationale de la NouvelleOrléans en 2012. J’en parle dès à présent à mon board.


Vie du DistrictPRIME AU RECRUTEMENT

Notre division a instauré pour encourager le recrutement,une subvention pour aider les clubs à investir sur l’aug-mentation des effectifs.

Comme le font les gouvernements lorsqu’ils veulent relan-cer l’économie, ils aident par des moyens financiers lesconsommateurs.

En investissant sur l’avenir, le District ne pourrait-il pasinstaurer une cotisation progressive, encourageant ainsi lesmembres à adhérer et s’habituer peu à peu à nos cotisationsqui malgré tout restent lourdes pour les jeunes membres ?

Sylvester : Il faut respecter les statuts mais au niveau local,chacun a la possibilité d’abaisser la cotisation. Au niveauinternational, nous étudions la possibilité de diminuer la coti-sation pour les jeunes. Le District est libre : on peut investirsur le futur par les jeunes, les motiver en ayant des cotisationsplus raisonnables.

Jean-Michel : En Ile de France, la subvention que la divisionaccorde au club permet au futur membre de payer une cotisa-tion progressive étalée sur un an. Quant à la division, on a cal-culé que le temps de retour sur «l’investissement » est de 2ans ?.Gérard : Dans le District France Monaco, la moyenne descotisations est de 138 € auxquels il faut ajouter les repas. Ilfaut bien différencier les cotisations et les repas, à chacund’aménager des coûts de repas moins chers. Lorsque l’onrecrute un nouveau membre, il faut bien lui expliquer et luiprésenter les choses clairement.

Sylvester : Il faut rendre notre organisation accessible auxclasses moyennes. Dans mon club, nous payons 150 $ de coti-sation annuelle, nous faisons des réunions petits déjeunersqui coûtent 7$. A vous d’adapter l’idée. Dans des clubs où ily a des jeunes, ils arrivent à réduire les frais en se réunissantpar exemple chez Starbucks Café, dans des Gymnases, ou enapportant leur repas.

Jean-Michel : Le problème reste l’organisation dans letemps, il faut pouvoir pérenniser le lieu de rencontre (dansdes salles municipales par exemple mais c’est moins convi-vial). Chaque club doit voir afin d’avoir le meilleur fonction-nement possible.

Sylvester : Il faut laisser le choix et les options pour un nou-veau club qui se crée (réunion dans des salles de classe par

exemple), cependant il est vrai que les clubs établis depuislongtemps ont beaucoup de mal à changer leur fonctionne-ment.

GRANDES VILLES

Les grandes villes Européennes n’arrivent pas à recruter à lahauteur du nombre d’habitants. Ainsi en Île-de-France, sur12 millions d’habitants, seulement 7 clubs dont un seul surParis, tiennent le cap avec un total de 100 membres.

Les grandes villes Européennes, comme Bruxelles, Londres,Rome, et en France, Marseille, Lyon, Bordeaux, rencontrentles mêmes problèmes.

Y a-t-il les mêmes difficultés dans les grandes villes dumonde ?

Quels sont les critères qui différencient leurs difficultés ouleurs réussites : Pourrais-tu nous donner les remèdesqu’emploient les grandes villes en croissance ?

Ne serait-il pas intéressant de créer une commission euro-péenne :

• Pour profiter de l’expérience positive des autres conti-nents

Et réfléchir sur nos problèmes européens ?

Sylvester : Nous travaillons sur tous ces problèmes et nousrépondrons à toutes les questions des Kiwaniens. Le pro-blème est le même pour toutes les grandes villes du monde :par exemple à Seattle, qui est une ville de 2 millions d’habi-tants, il existe seulement 3 clubs et 3 autres dans la banlieue.Le cas des grandes villes est très difficile. Au niveau interna-tional, une commission est mise en place afin d’avoir unenouvelle approche en matière de création de nouveaux clubs,de leur donner des techniques et des possibilités. Il fautéchanger entre nous et mener une réflexion sur de nouvellesméthodes pour recruter partout dans le monde.

Brigitte NIVELLE, membre du club Le Vésinet Boucle deSeine : En Ile de France, nous avons organisé une réunion detravail afin de recruter différemment. Cela nous a apporté denouveaux membres mais pas à Paris qui reste problématique.

Sylvester : Un des nouveaux concepts est que les entreprisesont un rôle à jouer : l’idée est de créer des groupes Kiwanisau sein d’une entreprise afin de rendre service à la commu-nauté : Les personnes motivées les rejoignent. C’est un testqui fonctionne pour l’instant et c’est une manière de vendrele Kiwanis.

Gérard : Le problème majeur est que nous manquons d’in-ventivité. Kiwanis France Monaco a souffert d’une image quilui fait défaut. On ne sait pas se vendre, ce n’est pas notremétier, on n’a jamais su le faire, notre ‘’métier’’ c’est de servirles enfants. Il faudrait faire une meilleure communicationpour se faire connaître auprès du grand public.

BUDGET COMMUNICATION

Dans les réunions du Kiwanis, une remarque récurrenteconcerne l’image de marque du Kiwanis en France et dansle monde. En ce qui nous concerne dans le district France-Monaco, les moyens ne nous permettent pas d’engager unbudget communication, car il représente un pourcentagetrop important des encaissements.


Vie du DistrictComme le font les grandes entreprises internationaleslorsqu’elles veulent s’implanter ou se développer, elles sedonnent les moyens d’investir. Elles mettent ainsi en placeun plan de communication adapté à chaque pays en inves-tissant tour à tour à chaque continent.

• En quelques mots, le KI peut-il aider les districts à mieuxcommuniquer.

• Cela peut-il se faire rapidement pour la France ?

Sylvester : Cela coûte beaucoup d’argent. Etant donné lesdifférences culturelles qui existent dans le monde, on n’a pasréussi jusqu’à présent à faire une communication de massesatisfaisante.

On réfléchit actuellement à une approche différente en fonc-tion des continents en matière de communication. Notre sou-tien a déjà été apporté à plusieurs districts qui ont fait desefforts de croissance, de formation et de communication. Lesrésultats ne sont pas probants pour l’instant. Le KI est prêt àrembourser les investissements faits par le district concer-nant ces trois points. Je laisse libre chacun de toute initiative ;pour France Monaco, pourquoi ne pas créer un comité com-munication avec un programme précis (communicationinterne ou externe définie et choisie avec un programme decréativité valable), soumis au K.I.

Gérard : Depuis cette année cela existe dans le District.

Sylvester : Je suis très sensible que vous ayez déjà commencéce travail et j’étudierai avec attention ce que vous avez fait.

Gérard : Une personne nommée est en charge de créer uncarnet d’adresses envers les grands médias pour que leKiwanis soit connu et reconnu. Cependant, il nous faut deuxchoses : Une référence à une action forte au niveau interna-tional (nous avons actuellement le projet Eliminate) et natio-nal et une action importante à faire par tous les clubs pour lajournée mondiale (j’ai suggéré au dernier conseil d’adminis-tration que les 250 clubs du District fassent un lâcher de bal-lons biodégradables en même temps pour alerter les médias).

Sylvester : J’approuve complètement l’idée et je tiens à enêtre informé.

PROJET ELIMINATE

Le projet Eliminate rencontrera en France un succès certaincar les clubs apprécient les projets lancés par l’internationallorsqu’ils laissent au club leur indépendance, ce qui est lecas. Cependant, pour le projet du KI sur la carence en iode,un territoire francophone, Madagascar, nous avait été attri-bué. Sa proximité linguistique a permis aux dirigeants derendre compte directement aux clubs de la bonne utilisa-tion des fonds versés.

Ne serait-il pas possible en ce qui concerne le districtFrance Monaco, de procéder de manière identique pourEliminate ?

Sylvester : A Genève, il y aura trois sessions de travail sur leprojet Eliminate. Cependant, il n’est pas certain que la Franceait un territoire attribué. Je ne suis en fait pas directementimpliqué. A l’initiative du gouverneur du Luxembourg, desquestions sur le projet ont été posées et toutes les réponsesseront communiquées très rapidement aux Gouverneurs.

Christian HUART, Past Gouverneur : Lors de la campagne

de lutte contre la carence en Iode, le District France Monaco atravaillé directement avec Unicef France, qui est la seuleantenne ayant sa propre indépendance financière. Ainsi tousles fonds collectés allaient à Unicef France et étaient redistri-bués à Madagascar, ainsi nous savions où l’argent allait.L’avantage est qu’Unicef France ne percevait pas de frais, nepourrait-on pas reproduire ce schéma pour le projetEliminate ?

Sylvester : nous travaillons actuellement sur des accordsavec l’Unicef pour que le pourcentage de perception soitidentique dans chaque pays et un accord devrait être signétrès bientôt.

Gérard : En ce qui concerne K.F.E, un compte spécial« Eliminate » est ouvert afin de bien différencier les fonds.

CONGRES INTERNATIONAL

Pour les Européens, malgré la proximité du congrès deGenève, l’augmentation de la participation financière a étéun frein certain.

A quatre jours du congrès, peux-tu nous donner la partici-pation des congressistes. L’augmentation des coûts de parti-cipation a-t-elle une influence identique suivant les conti-nents ?

Sylvester : Nous espérions 2700 à 3000 participants et pourfixer les coûts d’un congrès international, nous nous basonssur 3500 participants.

La convention se déroule 2 années de suite sur le continentAméricain et la troisième année sur un autre continent. Noussouhaitons que cette rotation soit plus rapide : une année surdeux la convention aurait lieu sur un continent autre quel’Amérique du Nord. Pour 2013, la décision sera prise mardiprochain et deux villes sont en lice : Macao et Melbourne.

A Genève, nous avons moins de participants. Cela dépend del’emplacement dela ville. PourGenève, c’est uneville très chère.KI reste ouvert àtoute propositionpour 2014 dont leniveau de vieserait plus raison-nable.

A l’assemblée deLas Vegas, il avaitété demandé quechaque club paieune participation mais environ deux tiers des représentantsont voté contre. La cotisation aurait été de 1 ou 2 $ supplé-mentaires par membre au niveau de la cotisation internatio-nale afin qu’il n’y ait pas de droits d’inscription au congrès.C’est le principe de la caisse de solidarité : tout le monde par-ticipe et la charge financière n’est pas seulement pour ceuxqui participent à la convention. Cette idée sera reprise pour laconvention de la Nouvelle Orléans.

Jean-Michel REITER


Vie des Divisions

e vous méprenez pas ! Nous ne sommes pas dansl'univers Porsche mais bien dans la division Kiwanis912. Mais, une action sociale d'envergure est souvent

aussi une course d'endurance et l'analogie était trop facile.

Acte 1 : les clubs services d'Evreux(27) décident d'une actioncommune.

Acte 2 : les clubs Kiwanis hommes et Kiwanis Joséphineadhèrent d'entrée.

Les récipiendaires des bénéfices seront « Les Sourires de l'es-poir »...

Acte 3 : Michel Leeb, ancien prof de philo d'un lycée d'Evreux(et oui !) contacté pour un spectacle accepte généreusement.

Acte 4 : les clubsKiwanis d'Evreuxrassemblent dessponsors et orga-nisent plus quesérieusement lavente des places(Osez Joséphinede Bashung n'estplus à prouver !).

Acte 5 : tous lesclubs de la divi-sion peu ou prouadhèrent aprojet...

Acte 6 : le specta-cle est parfait. Lasalle est comble. Infine, c'est un chè-que honorable quiest remis au pro-fesseur Pavy et lemontant est à la hauteur des efforts fournis : 23 542 euros !

Voilà le communiqué de presse qui sera transmis dès le len-demain de l'opération à la presse quotidienne régionale.

« Près de 26000 euros pour les sourires de l’espoir ! »

La soirée caritative organisée par le Rotary Saint-Thaurin, leKiwanis Evreux Joséphine (club femmes) et le Kiwanis hom-mes a été un grand succès mardi dernier au Cadran. Aveccomme invité « guest star » Michel Leeb, qui a fait un showépoustouflant, la soirée s’est soldée par la remise d’un chèquede près de 26 000 euros.

Sur une idée et sous l'impulsion de Philippe Brechon, leRotary Saint-Thaurin, le Kiwanis Joséphine, le Kiwanis hom-mes d'Evreux se sont associés pour réaliser cette action auprofit des "Sourires de l'espoir".

Cette fondation œuvre pour opérer des enfants atteints defente labiale dans des pays pauvres qui n'ont pas de moyenspour opérer ces enfants défigurés par cette malformationgénétique.

A la fin de ce spectacle, les bénéfices de la soirée ont été remisau Pr Pavy, qui dirige cette antenne de la chaîne de l’Espoir,opère les enfants et forme les chirurgiens locaux. Cette actionfait suite au succès de 2007, où le Kiwanis avec PhilippeBrechon avait fait venir des joueurs de l’équipe de France detennis, toujours au profit de la Chaîne de l’Espoir.

En recevant ce chèque, le professeur a eu ce mot d’humour,proposant de rebaptiser les sourires de l’Espoir, les « fousrires » de l’Espoir, tant le show de Michel Leeb a été apprécié.

Sans la générositéde Michel Leeb,sans le soutien des28 chefs d’entre-prises parrainsd’un enfant -parmi euxMathieu Bodmerqui a offert unmaillot du PSG àMichel Leeb- ,sans l'engagementdes membres desRotary et Kiwanis,et bien sûr sans lepublic, qui aacheté un billet de spectacle, cettesoirée n'aurait puavoir lieu.

Devant une sallepleine à craquer

(les 898 places assises du Cadran étaient toutes occupées), lasoirée a été un réel succès.

Philippe Brechon annonce d'ores et déjà d’autres actions simi-laires pour cette même cause. Notamment un autre grandspectacle en 2012, avec de belles surprises en perspectives...

Acte 7 : en conclusion, il a été unanimement admis qu'unerécidive avec un autre spectacle s'imposait dès 2012...

Pour l'édition 2011 de cette action sociale d'endurance, notreporsche Kiwanis 912 était pilotée par Vincent Ficot, MoniqueMezaize, Laurent Goujard et Michèle Bonnemains des clubsEvreux hommes et Evreux Joséphine. Merci pour eux !

Claude PASQUIER

N

Evreux et Michel Leeb boostent la division 912 !

Haute Normandie

Eure


Vie des Divisions

ous la houlette de Gilles Mathoulin,président élect de Saint-Etienne, unefois de plus, les quatre clubs Kiwanis de

la Loire, épaulés par le club de Vienne en Gal,se sont mobilisés pour l'opération « Green del’espoir ».

Pays du Forez, Saint-Etienne, Montbrison etRoanne ont su se fédérer et mobiliser leursmembres et de généreux mécènes pour organi-ser un très beau tournoi. Celui-ci était doté detrès nombreux lots de qualité.

La générosité du golf des Etangs à Savigneux,le soleil et la convivialité des 61 participantsont contribué à faire de cette action une jour-née chaleureuse et utile aux enfants atteints demucoviscidose.

Les meilleurs Ligériens étaient présents et nulne doute qu’ils représenteront dignement ledépartement de la Loire lors de la finale à Aix-les Bains le 8 octobre. A savoir la première ennet Isabelle Robert et le premier en net GérardSerrechia, à qui nous avons adressé de chaleu-reuses félicitations...

Après un repas offert lui aussi par un sponsoret pris en commun, nous avons remis un chè-que de 3 600 euros à M. Fafournoux, représen-tant l’association Vaincre La Mucoviscidose(www.vaincrelamuco.org). Rendez-vous estpris pour 2012 !

Roland THIRY

S

Les golfeurs de la Loire mobilisés au profit d’une noble cause...


Vie des Divisions

arseillais, provençaux, et ch’tis présents en Provencen’ont pas déçu Jean-Pierre Baes. Ils sont venus l’en-courager pour son départ, organisé par le Kiwanis et

la mairie de Bagatelle le 31 mai à 12 h 00.

Jean-Pierre Baes, 63 ans, refait son périple pour défendre cettenoble cause qui lui tient tant à cœur ! Pourquoi ? parce qu’il aperdu des amis chers et aussi parce que d’autres ont été sauvésgrâce à la recherche.

Pour collecter des fonds pour la lutte contre le cancer et sensibi-liser les habitants de chaque commune traversée, ce garçon deDunkerque reprend la route, en marchant environ 40 kms parjour, de Marseille à Bergues puis Dunkerque… plus de 1 200 kms! C’est un kiwanien de Dunkerque Alain Giampreti qui s’estchargé de lui manager son périple.

Tous les dons recueillis sur son parcours iront intégralement àl’IRCL, l'institut de recherche sur le cancer de Lille.

Il y a trois ans, Jean-Pierre avait déjà réalisé cet exploit en partantde Dunkerque pour arriver à Marseille. Du 31 mai au 3 juillet, ila récidivé, mais dans l’autre sens cette fois.

La chaleur des Marseillais et des Provençaux venus l’accueillir en2008, pour son arrivée, l’avait ému, voilà pourquoi il a voulu leurrendre hommage en partant cette fois-ci de Marseille.

Il se déplace avec une véritable caravane : deux fourgons et uncamping-car pour loger plusieurs Ch'tis de Dunkerque qui

l’accompagnent ainsi qu’un âne, Hugo, chargé de l’animation…et Dieu sait s’il attire du monde !… Ensuite, Jean –Pierre n’a plusqu’à parler !

Tout au long de ses étapes, il est attendu par des Kiwaniens quilui organisent l’accueil dans les mairies et auprès de la presse.

A son départ, à la mairie de Bagatelle, il était entouré de GérardVitalis, adjoint au maire Dominique Tian, délégué à la vie asso-ciative, au handicap et aux sports et de Patrick Thévenin, adjointà la santé, du professeur Jean Krembel de l’IRCL de Lille, desCh'tis de Dunkerque, de Jocelyne Martin-Liégeois, présidente dela Région La Provence du Kiwanis, de kiwaniens de MarseilleCentre, d’Aix Doyen et de Baies de Sanary Bandol Ollioules. Cesderniers remirent trois chèques au marcheur ch’ti. On notait aussila présence de sympathisants venus l’encourager.

Après les échanges de discours, de fleurs, de médailles, de jus defruits, Jean-Pierre et toute sa joyeuse équipe prirent la route,escortés pour sortir de Marseille par Jocelyne et René, leurs amisdepuis 2008.

Dès le lendemain, c’est le club de Salon Nostradamus qui prenaitle relais et l’accueillait à la mairie. Une traversée de la France àsuivre, pour d'autres étapes !

Jocelyne MARTIN-LIEGEOIS

M

Le Ch'ti marcheurest de retour à Marseille

Provence


Vie des Divisions

e club est le plus récent dans la Division (en dehors duK-Club). En effet, il est organisé depuis septembre2010 (cf article K-Mag de cette période).

Comme son nom l’indique, il est composé de femmes dontcertaines sont épouses de kiwaniens (club de Mouvaux). Laprésidente, Phanette Coppe et ses membres nous ont accueil-lis avec gentillesse. Elle a déclaré êtreheureuse de recevoir le lieutenant gou-verneur Philippe Lestavel prouvantainsi l’intérêt qu’il porte à ce petit clubdont le grand espoir est d’être chartédès l’arrivée de ses vingt membres,dont elle espère d’ailleurs assez vitel’arrivée compte tenu des bons contactsentretenus avec des futures impétran-tes.

La présidente a présenté le club, com-posé aujourd’hui de seize membres, les-quels n’oublient pas pour autant la devise du club : servir lesenfants du monde.

Ainsi comme se plaisait à le rappeler notre gouverneurGérard Conte : « la femme est l’avenir de l’homme et…duKiwanis !”. Nos sympathiques membres se font fonctionnerleur club grâce à un fort potentiel d’investissement de cha-cune d’entre elles dans les actions passées et à venir.

La parole est donnée ensuite au lieutenant gouverneur,Philippe Lestavel. Il trouve un club toujours aussi vivacedepuis l’inauguration de l’organisation en septembre 2010.Bien qu’il regrette de ne pas le voir charté avant la fin pro-chaine de son mandat, il leur souhaite de voir arriver cettepremière consécration rapidement afin que leur horizon etleur intégration de « kiwaniennes » s’élargissent au bénéficede toutes.

Il rappelle, comme il a toujours fait auprès de tous les clubsde la divison, l’importance d‘envoyer les R.A.S.C. (y comprisles temps passés que ce soit pour les actions sociales que lesculturelles). Ceci ne constitue pas une surveillance quelcon-que du club mais plus simplement d'un suivi détaillé afin quele National se rende compte pour l’ensemble des clubs del’importance des actions entreprises vis-à-vis d'instances debienfaisances telles l'Unicef ou autres.

Voyage à Prague...Quelques nouvelles du Congrès qui s’est tenu à Arles furentdonnées. Le futur gouverneur Bernard Tesse a été confirmédans sa prochaine fonction pour l’année 2011/2012 tandisque le Gouverneur élect a été désigné. Ce sera PierreBourgouin, élu à 255 voix pour 356 exprimés.

Bernard Tesse lors de son discours a insisté sur le recrutementdes femmes et des jeunes, pierres angulaires du Kiwanis dufutur. Puis, Philippe Lestavel devait rappeler l'importance duCongrès International de Genève.

Ensuite, désirant mieux connaitre l’ensemble des membres, ildevait les inviter à une présentation rapide. C’est avec bonnehumeur que chacune de celles-ci se sont présentées de bonnegrâce. On aura pu remarquer au passage que la famille tient

une grande place dans leur cœur.

L’originalité de ce moment fut un petit intermède musical surCD qui a permis la fusion des cœurs dans le …silence del’écoute…avec une très belle chanson française malgré sontitre : « and the winner is… la vie » où le chanteur remercieentre autres la vie, l’amour, les femmes. N’est ce pas un bel

hymne à l’enfance ?

Phanette Coppe a évoqué le voyage duweek-end prolongé effectué par leskiwaniennes et leurs époux à PRAGUE.Ville magnifique, dite aux mille tours etmille clochers dont c’est encoreaujourd’hui la caractéristique de laville. Sa beauté est due à toutes lesinfluences de l’art architectural sansoublier l’art nouveau. Tout le monde aété enthousiasmé et y reviendra certai-nement un jour. La présidente profite

de la mémoire de ce plaisir partagé pour proposer de renou-veler tous les deux ans un voyage équivalent en créant unecaisse commune dédiée uniquement à ce projet. Tout lemonde a accepté dans l’instant.

La trésorerie et sa vérification : capital !La présidente a présenté ensuite le bilan de la situation finan-cière de l’année tant en actions sociales que dans le fonction-nement du club. Cette longue mais nécessaire présentation aentraîné l’approbation des comptes. Philippe Lestavel devaitfaire remarquer deux points importants dans la tenue descomptes :

- L’obligation de la tenue de deux comptes séparés (fonction-nement et actions sociales),

- La nécessité de faire vérifier et approuver officiellement cescomptes par un ou une comptable.

- S’en est suivie une discussion sur le montant de la somme àremettre à une association de Villeneuve d’Ascq qui s’oc-cupe d’enfants autistes.

Son projet est de faire travailler ces enfants avec des psycho-logues spécialement formés dans l’aide de cette maladie.Imaginant un coût assez élevé, les membres sont tombés d’ac-cord pour allouer à cette association, sous réserve de recevoirleurs représentants une somme de 2 000 euros.

Le club a évoqué ensuite le projet d’une vente de pelucheslors d’une kermesse d’école. Chacun participera à sa manière(tenue de stand à tour de rôle, fabrication de tartes et autres).Le rendez-vous et les volontaires désignés sont d'ores et déjàactés.

Pour conclure, Philipe Lestavel a présenté pour infos les nou-veaux montants imputables au club lorsque celui-ci seracharté. Ils comprennent les charges dues au KIE international,au District, au lieutenant gouverneur et les autres frais telsque le Directory et le magazine.

La soirée étant fort avancée, chacun (e) s'est quitté, heureux(se)d’avoir participé aux actions d’un club en devenir.


CPhilippe Lestavel visite les Dames du Havre

ean-Pierre Baes, un Dunkerquois de 63 ans, a refait à pied les 1 200 kilomètres entre Marseille etDunkerque, exploit qu’il avait déjà réalisé en 2008

mais en sens inverse.

Une superbe réception du club de Marseille en 2008 a donnél’idée au club de Dunkerque de mobiliser tous les clubs desvilles traversées par Jean-Pierre du 30 juin au 3 juillet 2011.

Marseille, Salon de Provence, Vienne, Lyon, Mâcon, Chalonsur Saône, Dijon, Troyes, Soissons, Arras, Dunkerque : denombreux clubs ont répondu d’une manière exceptionnelle.Réception en mairie, organisation de conférences, repasconviviaux avec l’équipe, accompagnement du marcheur :Jean Pierre Baes, son équipe, le conseil d’administration, ledirecteur de l’IRCL, etc. tous n’ont qu’une expression pourexprimer leur satisfaction : « les kiwaniens sont formidables ! ».

La presse locale a largement commenté l’événement. On aparlé du Kiwanis dans les journaux ! Quant au bilan provi-soire des dons récoltés, il s'élève à 20 000 euros.

Jean Krembel, directeur de l’IRCL, remercie tous les kiwa-niens pour les dons que Jean-Pierre a pu récolter tout le longde son parcours. Mais, également pour les conférences orga-nisées qui ont permis de sensibiliser un grand public sur lestravaux de recherche.

Alain GIAMPRETI

J

De Marseille à Dunkerque à pieden faveur de l’Institut de recherche sur le cancer de Lille...

A travers la France

Vie des Divisions



Vie des Clubs

Nancy Kiwanis Un, Nancy EuroAmitié, Nancy Opalinska, Charmes,Houdemont Mirabelle, Lunéville...le28 mai, sur l'aérodrome de LunévilleChanteheux, les clubs de Nancy

Lotharingie ont joué la carte parfaitede la mobilisation lors de cet événe-ment annuel, destiné aux enfantshandicapés, malades et défavorisés.

Avec, cerise sur le gâteau, la présencede sympathiques motards et de musi-ciens plutôt rock'n'roll !

Gilles RENAUD

Profusion de clubsautour des baptêmesde l'air...

Exposition de grosses cylindréesà Bandol Sanary...

e Kiwanis Bandol Sanary et, toujourssous l'impulsion de Marc Escudero etGeorges Fleurichamp, a organisé sononzième Salon de la moto les 21 et 22 maisur le port de Sanary sur Mer.

Les bénéfices de ce salon permettront defaire partir des enfants de Sanary etBandol (en corrélation avec les CCAS)pour un week-end à Ok Corral. En outre,le club a remis un chèque à l'associationAutisme PACA.

Parallèlement à ce salon, le KiwanisBandol Sanary a organisé une tombolaau profit des enfants défavorisés. ValérieTournier, commerçante à Sanarysur Mer,gagne un scooter 50cc.

Plus de 20 concessionnaires étaient pré-sents. Sur ce salon, plusieurs véhiculesélectriques étaient exposés. Cela a permisd'inaugurer en collaboration avec la mai-rie de Bandol la mise en service de deuxbornes électriques situées sur le parkingcentral de la ville. En parallèle uneparade de Harley Davidsson, avec lesmotards du Dracénie Var ChapterFrance, a pu se dérouler dans les rues dela ville.

Marc ESCUDERO

Marc Escudero est entouré des dames du club Kiwanis Sanary Le Beausset Joséphine Baker.

Valérie Tournier, une sympathique gagnante...

Les membres du club avec leur président Vianney Basse. Ilest accompagné du président de l'association AutismePACA et Murièle Canole, de la mairie de Sanary sur Mer.


Vie des ClubsChantilly Creil Senlis joue les premières au théâtre

’était une « première » ! Et quellepremière ! Dans les salles du centreculturel de Coye-la-Forêt, nous

organisions, le samedi 30 Avril, une soiréethéâtrale au profit du service de néonatalo-gie de l’hôpital de Creil.

Il serait exagéré de dire que nous avonsjoué à bureau fermé. Mais, il s’en est fallude peu. C’est une troupe d’amateurs passionnés venue de Belgique qui nous adonné ce spectacle fort amusant. « Le Visonvoyageur » est une pièce de Ray Cooney, leFeydeau londonien, émaillée de nombreuxrebondissements. Cette représentationnous a procuré de francs moments de rires.La troupe se nomme justement « Théâtrarires ». C’est grâce à nos jumeauxdu club belge de Visé que nous avons pu,tous ensemble, organiser cette soirée. Eneffet, si le club de Chantilly-Creil-Senlis estjumelé avec celui de Visé-Basse Meuse,nous avons comme objectif d’organiserensemble, et à tour de rôle à Visé et àChantilly, des manifestations au bénéficedes enfants du monde.

Il y avait foule, à l’entracte, pour honorer lebar ouvert à cet effet. Le champagne coulaità flots, agrémenté de pâtisseries confection-nées avec amour par nos charmantes épou-

ses. Après ces moments de détente, les visa-ges étaient encore illuminés de rires quiavaient animé l’assistance. Les commentai-res allaient bon train, en se promettant derevenir la prochaine fois partager une soi-rée pas comme les autres, au profit d'en-fants défavorisés. Pour cette première, l’ob-jectif est atteint. Même si une petite décep-tion sur le résultat financier a été déceléepar le responsable de l’opération.

Alors, à la prochaine fois ! Et merci encore àtous, celles et ceux qui sont venus nous permettre d’apporter un peu de réconfortaux enfants.

Le bénéfice de cette action, soit 2 100 euros,a fourni au service de néonatalogie de l’hôpital de Creil des lecteurs DVD, desbandeaux de portage, des coussins de positionnement avec des housses, et descoussins d’allaitement.

Non seulement les spectateurs étaient ravisde leur soirée, mais de plus, ils étaientvenus nombreux soutenir une noblecause...

Philippe LOIZEAU

C

Le club du Limoges Turgot prône la mixité...epuis sa création en 1969, leLimoges Turgot était un clubmasculin, « exclusivement mas-

culin »...

Mais, c’était sans compter sur la volontéde quelques membres de faire évoluerles mentalités. « Nous avions comme denombreux clubs des difficultés pour

recruter et nous avons vite compris quela mixité s’imposait. Nous en parlionsdepuis plusieurs années car un tel chan-gement ne peut se faire qu’avec l’aval detous les membres. Nous y sommes enfinarrivés... », explique notre président JoëlDenis.

C’est avec beaucoup de plaisir que leclub a accueilli sa nouvelle recrue AnnieScheidhauer, que tous les Kiwaniensconnaissent bien. Annie n'est autre quela propriétaire de l’hôtel restaurant laRésidence, notre siège social.

Annie n’est pas impressionnée de seretrouver parmi tous ces hommes !

« Je connais tousles membres duclub ainsi queleurs épouses.J’aime ce groupeet les actions quiy sont menées ».Sa présence au niveau du club peutapporter un regard différent, un petittruc en plus auquel les hommes ne pen-seraient pas.

Intronisée le 9 juin, lors d’un repas avecnos épouses, Annie a largement séduittoute l’assistance.

Christian MOREAU

D

Comme chaque année à l’occasion de lajournée nationale des baptêmes de l’airdu Kiwanis, le club de Beauvais, sousla houlette de son président MatthieuMarion, a offert le dimanche 15 maipas moins de trente baptêmes à qua-torze enfants de l’EMP (externatmédico-pédagogique) de Voisinlieu àBeauvais. Une quinzaine d'enfants del’institution « La vie au grand air » deMéru, et un enfant de l’APF, devaientégalement profiter de cette heureusecirconstance.

Pour ce faire, les aéroclubs duBeauvaisis, d’une part, et de BeauvaisTillé, d’autre part, ont comme chaqueannée répondu présents à cette campa-gne de solidarité. Ils ont mis quatreavions et autant de pilotes à dispositiondu club pour mener à bien cette opéra-tion. Celle-ci a permis aux enfants dedécouvrir leur ville, vue du ciel. Nedoutons pas un instant que frissons,angoisse et bonheur ont fait de cettejournée des moments inoubliables.

Jean-Luc CHAUCHAT

Baptêmes de l'airrondement menés à Beauvais !


Vie des Clubs

Les clubs de l'Yonne s’envolentdans le ciel de Bourgogne...

es bénévoles des clubs Kiwanisde l’Yonne ont conjugué leurstalents pour offrir aux enfants

handicapés des baptêmes de l’air. Lesclubs de Joigny, Auxerre et Sens se sontrassemblés le 15 mai 2011 sur l’aéro-drome de Joigny afin de pouvoir garan-tir la réussite de cet événement. La météoétant acceptable pour ce grand jour, lesparticipants sont montés dans l’avion,nous amènant ensuite dans les airs. Unehauteur comprise entre deux cents ettrois cents pieds : c’est le top ! On aper-

çoit le paysage d’une autre manière, l’ap-préhension est comblée par la splendeur.On s’identifie à un oiseau. Quel plaisir !Mais dommage, on aperçoit déjà la pisted’atterrissage et dans la foulée la fin durêve lorsque les roues touchent terre endouceur. L’expérience restera gravée àjamais dans nos mémoires. Un grandmerci, à tous les kiwaniens et aux pilotesprivés qui ont permis à nos jeunes devoler au-dessus des nuages, cette annéeencore...

Alain LENTA

L

Le 15 juin, comme les années précé-dentes, notre club a invité 125enfants handicapés ainsi que leursaccompagnants venant de huit asso-ciations spécialisées à une séance aucirque Arlette Gruss.

La direction du cirque nous avait trèsaimablement réservé des loges pourles enfants en fauteuils et poussettes,tout devant la piste. Les autres per-sonnes et les membres du Kiwanis,venus soutenir cette action, étaientplacés dans les gradins VIP.

Tous, enfants et adultes ont été émer-veillés par ce magnifique spectaclequi leur laissera un beau souvenir.

Le Kiwanis club Doyen de Colmarest heureux d’avoir une fois de pluspu mettre en pratique la devise duKiwanis : servir les enfants dumonde.

Charles DUFOUR

Séance de cirquepour les enfantshandicapés grâce à Colmar Doyen

Gérardmer Perle d'Hugo au servicedes enfants de l'IME de St Amé

es kiwaniennes de GérardmerPerle d'Hugo ont offert le 26 maiun baptême de poney à six enfants

de l'IME de Saint-Amé. Ils ont découvertavec leurs éducatrices le « Clos Yakari »,un magnifique centre équestre situé àGranges sur Vologne.

Les enfants ont adhéré, avec enthou-siasme, aux différentes activités propo-sées : soins aux animaux et tours à dos deponeys dans le manège.

Après une matinée riche en émotions,enfants et adultes se sont retrouvés à la

même table pour le repas (égalementoffert par le club). Ensuite, nos jeunescavaliers sont remontés sur leurs montu-res pour une dernière balade dans la jolieforêt avoisinante.

Tout heureux, ils sont repartis avec depetits cadeaux : casquettes et petits nou-nours à l'estampille Kiwanis. Ce fut poureux une journée très enrichissante etpour les kiwaniennes une belle initiative.Une action sociale qu'elles souhaitentrenouveler dès l'an prochain !

Jacqueline VASSAIRE

L


Vie des Clubs

Les membres du Kiwanis club PauJeanne d’Albret, en présence de MmeLavallée, représentant l’associationfrançaise des myopathes, ont offert àla jeune Coline âgée de onze ansatteinte de myo-pathie une« rampe valise »facilitant sesdéplacements enfauteuil roulant.

« Super ! » s’est exclamée la jeunefille à la vue de ce don, je vais pou-voir aller toute seule chez mescopains et copines ! ».

Denise LAMBERT

Le club de PauJeanne d'Albretcontente Coline...

Grâce à l'association "Cartablesd’été », une trentaine d'enfantsapprocheront durant la période esti-vale les subtilités de notre langue.

Tous les matins du lundi au ven-dredi, de 10h00 à 11h30, les élèves selivreront à des travaux de lecture,

suivie à desexercices degrammaire,de conjugai-son, d’ortho-graphe etpar t i c ipe -ront à desa t e l i e r s

d’expression (théâtre, poésie).

Le Kiwanis Ciboure Sud PaysBasque soutient cette initiative.Marie-Laure Levrero, présidente duclub, a remis un chèque de 600 eurosà Mme Poulou, présidente de l’asso-ciation « Cartables d’été ».

Marie-Laure LEVRERO

L'associationCartables d'été soutenue par leclub de Ciboure

Sens prend ses marques epuis quelques années, c’estdevenu une tradition : peu avantl’été, le Club Kiwanis de Sens

organise un évènement mené d'une mainde maitre, pour orchestrer une soirée degala, en lien avec un partenaire, afin deréunir des fonds en faveur d’actions desolidarité.

Cette version 2011 basée sur le thème« route 66, la légende » a réuni le samedi

21 mai plus de 400convives dans lamajestueuse salledes fêtes René Binetde Sens. L’éléganced’une soirée d’étéqui se reflétait tantdans l’art de la tableet les centres detable fleuris auxcouleurs de

l’Amérique que dans un menu qui sevoulait à la fois léger et très haut de

gamme. Cette soirée aégalement été l'occa-sion de découvrir Legroupe « Roc Seller »qui a su donner unéclat particulier à lasoirée sous uneambiance musicalequi a permis de dan-ser au fil de différentsstyles , des années1980 à nos jours. Unebrillante fête avec toutce que l’Yonne compte

de jolies robes de soirées et smokings. Lepublic n’est pas reparti les mains videsgrâce au tirage de la tombola dont le pre-mier prix permet à l’heureuse gagnantede partir en voyage et de découvrir lalégendaire « route 66 ».

Jo MATICOT

D

Les membres du club de Sens affichent leur réussite

Parmi les routes mythiques qui traversent l'histoire desEtats-Unis, il y en a une, « The mother road », qui a tracéses sillons au plus profond de l'imaginaire américain.Pendant plus de cinquante ans, la route 66 a étalé ses kilo-mètres de bitume à travers huit Etats et trois fuseauxhoraires. De Chicago à Los Angeles, elle suivait la coursedu soleil et creusait l'Amérique profonde. Aujourd'huimorcelée, presque oubliée, elle n'en reste pas moins unelégende.

La traditionnelle danse Country a ouvert la soirée

Le groupe Roc Seller

Monsieur Guy PARIS (maire de Sens) et son épouse

Plus de quatre cents convives ont répondu à l’invitation du Club

Le Lieutenant-GouverneurJo MATICOT

Le président du clubSénonais a remerciétous les acteurs qui ontcontribué à la réussitede cet événement.


Vie des Clubs

Toujours sous l'esprit d'initiative de

Marc Escudero, le Kiwanis Bandol-

Sanary présidé par Vianney Basse a

remis un chèque de 500 euros à l'as-

sociation Autisme PACA.

Ce don aidera à la mise en place

d'une structure d'accueil et d'ap-

prentissage dès septembre à Sanary

sur Mer pour les enfants de 6 à 13

ans atteints de cette maladie.

Projet : un nouveau don sera remis

vers la fin du mois de novembre...

Bandol Sanary soutient AutismeProvence Côted'Azur

Les écoliers coopérateurs de l’OCCEsurvolent la vallée de l’Oise...

ernièrement, les adhérents de la coo-pérative scolaire OCCE de l’école deManicamp se sont rendus sur le site

de l’aérodrome de Roupy pour effectuer lesurvol de la vallée et de leur village.

Après avoir mené tout au long de l’annéedes travaux sur la toponymie, l'étude desdifférents aspects du village et la décou-verte de la géographie locale, ce survol étaitle moment fort de ce projet.

Par groupe de trois, répartis en fonction duparcours qu’ils souhaitaient survoler, lesenfants ont baptisé leurs équipages du nomd’un aviateur célèbre, sur lequel ils avaientune biographie à produire. Ils ont étudié lacarte à la recherche d’un itinéraire conci-liant à la fois les endroits à survoler ainsique les contraintes financières liées autemps de vol.

A 14 h 20, les premiers décollages furenteffectués. Après trente minutes de vol, leséquipages Roland Garros et Antoine-de-Saint-Exupéry rentraient. Ils étaient ravis etnous livraient leurs premières impressions,ainsi qu’à la télévision régionale venuepour l’occasion. La Frette, la piscine deBeautor, les somptueux méandres de l’Oise,les canaux, la prairie, les rues du village,les habitations des enfants, l’école, la villede Chauny..., tout cela vu du ciel, a permis

aux élèves de vivre une leçon de géogra-phie grandeur nature.

Tout au long de l’après-midi, les rotationsse sont enchaînées sous un ciel clément. Ausol, attendant leur tour, les élèves écou-taient les instructeurs pilotes autour dedeux ateliers, cartographie et aéronautique.Sûrs que ce projet marquera les esprits despetits aviateurs d’un jour. Les enseignants,mais également les parents, ont tenu toutparticulièrement à remercier l’OCCE asso-ciation départementale, ainsi que les aéro-clubs de l’Aisne qui par la convention sur-vol qui les lie, permettent cette activité auxélèves, ainsi que le club Kiwanis de Chaunyqui a participé au financement.

Club de Chauny Tergnier Lafere

D

Cherbourg Marie Ravenelsoutient l'association « Pour nos enfants »

e 9 juin dernier, en présence deJean-Claude Poilpot, le présidentde Région et de François Pellerin,

son secrétaire, nous avons remis un chè-que de 1 500 euros à David Morand, pré-sident de l’association « Pour nosenfants ».

Cette toute jeune association, née ennovembre 2010, a pour but d’aider les

parents d’enfants handicapés dans leurparcours administratif. David Morandsouhaite également aménager un espacepour accueillir les enfants quelques heu-res afin de permettre aux parents depouvoir effectuer leurs démarches libre-ment ou tout simplement « souffler » unpeu.

Le président de cette association atrouvé une municipalité prête à mettre àsa disposition des locaux afin que sonprojet puisse voir le jour très prochaine-ment. Il est très heureux de recevoircette somme. Elle va lui permettre definancer une partie du mobilier ainsique des jeux et du matériel spécialiséspour les enfants.

Cette somme provient d’une partie desrecettes de notre exposition de peintures

organisée au mois d’avril dans les salonsde l’hôtel de ville de Cherbourg. Celle-ciavait rencontré un grand succès.

Comme le temps est très agréable encette fin de journée, nous sortons touspour la photo souvenir sur les marchesdu café du théâtre...

Françoise LAMBERT

L


Vie des Clubs

Un club de randonnée de la région deNiort "La Forsitaine 79" nous aoffert l'opportunité de participer entant que bénévoles à une journée

sportive le 14 maidernier.

Cette action nousa permis de faireconnaître, tout aulong de la jour-

née, le club Kiwanis. Ce partenariats'est concrétisé par une aide finan-cière généreuse de 500 euros. Le chè-que nous a été remis à l'issue d'uneréunion conviviale en présence del'ensemble des partenaires.

Cette somme viendra compléterl'aide que nous envisageons d'appor-ter au nouveau service du pôlefemme/mère/enfant du centre hospi-talier de Niort, avec lequel nousavons déjà pris contact, en vue del'achat de matériel éducatif pour lesenfants hospitalisés.

Claudie CONSTANT

Niort engrange des fonds grâce à la randonnée

Angoulême titille les oreilles des mélomanes...

e dimanche 22 mai, pour la cin-quième année consécutive, le clubKiwanis d’Angoulême a convié

les mélomanes charentais à son habituelconcert de printemps, donné sous lesvoûtes de la magnifique église abbatialede Bassac.

Au programme : des œuvres de Janacek,de De Castillon et Schumann, interpré-tées par le pianiste Laurent Martin et lequatuor Satie. Ce fut un concert excep-tionnel, tant par le choix des œuvres quepar la qualité des interprétations...

Il faut dire que les musiciens présentsétaient tous auréolés d’un « Diapasond’Or », distinction obtenue pour leurenregistrement du quintette opus 1 deDe Castillon. Grâce à ce titre honorifique,les musiciens ont pu être invités à la pres-tigieuse Fondation Palazetto Bruzanedédiée à la musique romantique à Veniseen février 2010. Ils sont d’ailleurs de nou-

veau invités dès la prochaine édition enmai 2012.

Il est donc surprenant, voire un peudécevant, que pour un tel programme lesamateurs de grande musique ne se soientpas déplacés en masse. C’est une petitechambrée qui a eu le bonheur et le privi-lège de tomber sous le charme de cestalentueux instrumentistes.

Côté réconfort, nous avons noté avecsatisfaction la présence de notre prési-dente de région, Marie-Odile Papet, qui afait le déplacement depuis Niort avecquelques amis.

Autre satisfaction : au cours du cocktaild’après concert, des mélomanes, etnotamment des anglais, sont venus félici-ter les organisateurs de la soirée.

En conclusion, ce fut certainement l'undes meilleurs concerts de la saison,devant la plus petite assistance...

Guy DEWEVRE

L

Les clubs services de Vitry-le-Françoisont frappé fort !

es baptêmes de l'air destinés auxjeunes handicapés à peine termi-nés, le club de Vitry le François a

vécu une nouvelle journée formidable etde plus...à double retombée sociale.

Grâce à une opérations interclubs ayantrassemblé plus de 80 participants, les

gains générés permettent d'assurer àl'E.S.A.T. local (Etablissement et Serviced'Aide par le Travail) un débouchégaranti dans le temps. Une partie de saproduction maraîchère sera en effetdirectement livrée aux Restos du Cœurlocaux. Ce sont près de 1 600 personnesqui bénéficieront d'un approvisionne-ment de produits frais sur l'année.

Parmi les prochaines actions kiwanien-nes importantes de ce milieu d'anée,citons "Tous unis contre le cancer" (le 2juin), les festivités familiales de fin d'an-née (le 26 juin), la découverte de l'Alsace(1er et 2 octobre), le loto du 15 octobre...

En 2012, la visite d'un parc d'attractionssera proposée à des enfants difficiles.

Les kiwaniens fourmillent d'idées etleurs actions sociales sont toujoursvécues avec dynamisme et jovialité...

Eric LEDOUX

L


Vie des Clubs

Le tournoi annuel de golf du KiwanisCiboure Sud Pays Basque s'estdéroulé le 18 juin au golf du phare àBiarritz. De nombreux concurrentss'étaient inscrits, et les lauréats sontrepartis avec des prix de qualitéofferts par nos partenaires.

Les droits d'inscriptions, entière-ment reversés au Kiwanis CiboureSud Pays Basque par le golf duphare, seront dédiés aux différentesactions du club en faveur des enfantsles plus démunis.

Le club tient à remercier le golf duphare pour son accueil chaleureux,ses sponsors et tous les joueurs quiont permis que cette journée soit unvrai succès.

Marie-Laure LEVRERO

Un tournoi de golfouvert à la solida-rité à Ciboure

A la demande de la FraternitéSalonaise, le Kiwanis de Salon deProvence a répondu présent et faitun don de 200 euros, sous forme dedenrées de première nécessité, pourles enfants en bas âge dont lesparents ont des difficultés financiè-res. Bravo à Sandra et Claude pourl’aide que vous apportez à ces familles !

Salon Nostradamussoutient l’épicerieSolidaire Bébé

Des exercices de cirques pour estomper les différences à Arras Citadelle...

es exercices de cirques pourestomper les différences à ArrasCitadelle...

Le club Kiwanis Arras Citadelle,notamment par le biais de son membreactif Georges Mathys, professeur aulycée Baudimont d’Arras, a œuvré ceprintemps pour que l’action nationale« Handicap et vivre ensemble », ne soitpas qu’une action éphémère.

Cette opération s’est donc déroulée endeux temps majeurs. La première a étéconcrétisée en achetant et offrant par leclub, quatre tandems, au moment de lasemaine du Développement durabled’une valeur globale de 1 600 euros.Cela a permis d’ores et déjà à la classespécialisée « Ulis » (Unité locale d'in-clusion scolaire pour élèves avec défi-ciences cognitives) de combler unmanque d’équipements sportifs, adap-tés à cette classe.

Ensuite, entrant dans le vif du sujet, ungroupe de neuf élèves de secondegénérale et quatorze élèves de cetteclasse « Ulis » sont partis, encadrés parleurs professeurs, pour une prome-nade en tandems, du centre-ville

d’Arras en direction de la campagne.Ils ont emprunté un parcours leur per-mettant d'apprécier la vision d'unmanoir au beau milieu d'un parc où lapause déjeuner s’est imposée. Puis, ilsse sont dirigés vers l’école des Arts duCirque « Ben an Cirq » où les élèvesdes deux classes ont été initiés par desartistes aux pratiques et astuces del’équilibre dans les airs et sur terre. Leséléments classiques du cirque furentutilisés, à savoir : trapèzes, grandesboules d'équilibre, corde en hauteur.Bien entendu, tous les frais furent cou-verts par le Kiwanis à hauteur de 424euros.

Cette randonnée d’une vingtaine dekilomètres fut un vrai moment de plai-sir pour tous : les professeurs, les élè-ves et les membres du club Kiwanisprésents.

Ces derniers ont constaté que le bon-heur simple peut se partager facile-ment en balayant sans se poser dequestions les idées préconçues sur ladifférence des autres.

Nul doute que les présidents suivantsde notre club prolongeront et concréti-seront dans le temps cette action dansla forme qui leur conviendra. Et tou-jours selon le concept fédérateur du« Handicap et de la vie ensemble ».


D


Vie des Clubs

otre club en association avec le maire de Saint-Meslindu Bosc, village jumelé avec la commune Le Tamponde l’île de la Réunion, a reçu des jeunes enfants

réunionnais défavorisés au nombre de 36 (âge entre 9 et 11 ans)avec treize accompagnateurs.

Ce séjour du 8 au 19 juillet, organisé avec l’OMS du Tampon,avait pour but de faire découvrir d’au-tres cultures au travers de rencontressportives avec des jeunes et de décou-vrir pour la première fois des sites de lamétropole.

Notre président Christophe et sonépouse Nathalie se sont beaucoupinvestis pour la bonne organisationdont l’hébergement, les démarches,activités…

Notre club leur a offert la visite du parczoologique Cerza, qui s’étend sur 60hectares. Celui-ci dispose de grands

espaces naturels dans lesquels évoluent 800 animaux. Nous lesavons accompagnés tout au long de cette journée découverte.

Les enfants ont été émerveillés tant par les animaux que par ladiversité des prestations proposées dans le parc, ceci sous unsoleil radieux : circuit safari en petit train, perroquets arc-en-ciel,pique-nique sur place...

En retour, il est envisagé d’organiser un voyage pour des jeunesmétropolitains, afin qu’ils puissent avoir la joie d’aller faire unséjour sur l’île.

Dominique LE VILLAIN

N

Le Neubourgaccueille de jeunes réunionnais

Vu dans la presse


Vie des Clubs

lors que le Key club d’Arras prend son envol (cf K-Magd’avril 2011), un nouveau concept vient de poindre à l’horizon du club Kiwanis d’Arras Citadelle. Fédéré dans

l’enthousiasme de la création du Key club, un membre du club,Georges Mathys a mis en place un K-Challenge au sein du lycéeBaudimont à Arras.Son principe est qu’à l’heure de la facilitéd’appuyer sur un bouton et de zapper ensuite pour voir défilerdes images du monde entier ou de plonger dans les images virtuelles des jeux, Georges, par ailleurs ingénieur enseignant engénie mécanique, a pensé encourager la notion du goût de l’effortet du plaisir du travail en équipe. Pour cela, il a fait réaliser auxélèves volontaires un sujet libre à développer selon les sectionspropres aux élèves, à savoir : « littéraire (L) économie sociale (ES)et scientifique (S-SVT et S-SI) ». Ils ont présenté leur travail endeux temps devant un jury composé pour chaque section d’unenseignant référent et cinq personnes bénévoles dont plusieursmembres des clubs « Femmes d’Artois » et « Arras Citadelle ». Le premier temps, dès le matin, fut en regard de leur travail laprésélection par section des trois équipes jugées finalistes. Endeuxième temps, l’après-midi, et après être passés sous le feunourri du questionnement des membres de jurys, la décisiond’attribuer les premiers, seconds et troisièmes prix statuait définitivement ces instants solennels. Quelques jours plus tard, laremise des prix officielle eut lieu, animée par le Kiwanis ArrasCitadelle, le lieutenant-gouverneur et la direction du lycée.Conjointement avec le diplôme, leur fut remis 29 bons d’achat enlibrairie. Le premier prix s'élevait à hauteur de cinquante euros,le second à trente euros et le troisième à quinze euros. Une

satisfaction double se voyait sur les visages des organisateurs,heureux d’avoir réussi d’abord à motiver les jeunes dans l’expression de l’effort et ensuite persuadés d’avoir contribué àmotiver d’autres jeunes curieux de l’événement. Pour les membres du Kiwanis, cette satisfaction s’est renforcée du fait quele club s’est fait davantage connaître, auprès des jeunes maisaussi vis-à-vis des personnes de l’enseignement présentes aucours de ces manifestations.


A

Arras Citadelle se fait connaître du monde enseignant


Vie des Clubs

Chaque année, et ce depuis six ans, leclub de Vannes Gwened organise untournoi de bowling entre les deuxinstituts médicaux éducatifs dePlumelec et de Séné. Le 26 mai, qua-rante enfants, durant deux heures,sont sortis de leur milieu habituel. Ilsont pu s’adonner aux joies du bow-ling et de la compétition.

Après une collation, la coupe remiseen jeu chaque année a été offerte parles kiwaniens présents à l’Institut dePlumelec. Des médailles ont récom-pensé les trois meilleurs scores. Desmédailles de participation étaientaussi offertes par le club à tous lesparticipants.

Les enfants sont rentrés heureux etpleins de souvenirs de strike et decoups perdus. Des articles de pressesont parus dans les éditions du len-demain des quotidiens régionauxOuest France et du Télégramme deBrest.

Jean-Luc BAYOU

Strike, coups perduset... des enfantsgagnants à Vannes !

Un nouveau « Kiwatour » dès 2012 au profit du CentreProvençal de la Mucoviscidose et du don d'organes...

n septembre 2007, à l’occasion duvingtième anniversaire du CentreProvençal de la Mucoviscidose,

superbe réalisation kiwanienne, ErnestReyne a effectué, lors d’un périple de4 000 km à vélo, une tournée des divi-sions de notre district pour témoignerdes besoins et des aspirations des jeunesadultes atteints de cette maladie.

Aujourd’hui, le CPM, désormais reconnu« entreprise adaptée », emploie neuf deces jeunes gens, dont huit ont été trans-plantés dans des locaux exigus de 60 m2.Toutefois, il a enfin obtenu des autoritésmaritimes, pour une durée de 25 ansrenouvelable, la disposition d’un terrainsur lequel il pourra construire des locauxplus spacieux et mieux adaptés à ses tra-vaux. Le centre pourra ainsi développerses activités et élargir son effectif de jeu-nes malades dans des conditions d’hy-giène et de confort améliorées.

Afin de favoriser la réalisation de ce pro-jet et sensibiliser au don d’organes,Ernest Reyne a décidé de repartir, en sep-tembre 2012 pour les 25 ans du CPM,pour un nouveau périple du mêmeniveau.

Son ami Brice Derouet, membre égale-ment du club d’Aix en Provence Doyenl’avait déjà accompagné en 2007 sur

quelques étapes. En 2012, désormais enretraite, Brice l’accompagnera sur la tota-lité du parcours.

Celui-ci n’est pas encore arrêté. En effet,pour que l’accueil de la caravane soitorganisé dans les meilleures conditionset ouvert à un public le plus large possi-ble, nos amis attendent que les clubs etdivisions du district manifestent leurintérêt pour le projet et s’engagent à lesrecevoir.

Ils attendent les propositions dans cesens dès à présent et au plus tard en sep-tembre 2011, pour une bonne maîtrise deleur organisation.

Bien entendu, tout au long du parcours,nos amis Brice et Ernest auront large-ment l’occasion d’évoquer toutes les for-mes d’actions du Kiwanis au service desenfants du monde et tout particulière-ment le partenariat avec l’UNICEF afind'éradiquer le tétanos maternel et néonatal.

Ernest REYNE

Contacts :

Ernest REYNE 04 42 92 12 16 – 06 83 2949 48 [email protected]

Brice DEROUET 04 42 27 66 89 – 06 19 6506 08 [email protected]

E

Initiative

Même Raymond POULIDOR a soutenu l'initiative !

Vie des Clubs



Vie des Clubs

Le château des Vigiers à Monestierest l'un des partenaires actifs desactions caritatives à travers l'organi-sation de compétitions de golf. Cemois-ci, deux événements se dérou-lent sur le parcours des Vigiers, surle thème de l'enfance : dimanche 12,la compétition des Kiwanis deSainte-Foy-la-Grande et jeudi 16« Un maillot pour la vie » à l'initia-tion de GRM, situé à Pineuilh, avecla présence de Fabien Pelous.

Monter un atelier VTT L'objectif de l'association Kiwanisest de récolter des fonds pour les jeu-nes de l'Association de solidaritépour l'enfance en Pays foyen(ASEPF) de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, afin d'acheter une dizainede vélos pour monter un atelier VTTavec des animateurs. Lors de la précédente opération, lesKiwanis avaient remis du matérielinformatique à destination desenfants de la même association. L'ASEPF accueille des mineurs rele-vant du service départemental de lafamille et de l'enfance ou de la pro-tection judiciaire de la jeunesse, endifficulté sociale ou en danger moral,dont le retrait du milieu familials'impose. La séparation physique entre l'enfantet ses parents doit permettre de met-tre fin à une situation de danger liéeaux difficultés rencontrées par lesparents pour assumer leurs fonctionsparentales. Les équipes travaillant en maisonsd'enfants à caractère social effectuentune prise en charge éducative, physi-que et psychologique en préparant leretour dans le milieu familial ou l'ac-cès à une autonomie aussi complèteque possible.

Niels KOETSIER

Un tournoi de golfpour l'enfanceà Sainte Foy

Bayonne Josette Celhay : la référence de la sympathie et du dynamisme

évouées, généreuses, attention-nées, actives, accueillantes, zélées,etc., etc. : tous ces adjectifs servent

à qualifier les membres du club fémininde Bayonne, Josette Celhay.

Et c’est donc avec un plaisir qu’on nesaurait cacher que nous avons accepté ladistinction que nous ont accordée leskiwaniens présents au dernier congrèsd’Arles : « pour la qualité de l’accueil,l’énergie et la gaieté qui règnent dans cegroupe,… pour récompenser un club quitrouve chaque année de nouvelles adhé-rentes…».

Quant au vide grenier estival (un seconda lieu chaque année à l’automne), ildemeure un moment attendu par beau-coup d’exposants et un grand nombred’acheteurs sur la Côte Basque. Chaquefois, l’engouement devient plus grand et,

cette fois encore, dès l’annonce de ladate, soit le 26 juin 2011, le succès ne s’estpas démenti : les 500 emplacements ontété pris d’assaut en un laps de tempsrecord !

Nous avions décidé de démarrer l’opéra-tion le 2 mai par la distribution d’affi-chettes et de flyers avecbulletins d’inscription,ainsi que par la mise enligne sur un site spécia-lisé. Le 6 mai, tout étaitdéjà complet !

Pendant deux mois,jusqu’au jour J, la plupartdes membres de notreclub se sont adonnés à de nombreusestâches d’organisation et de mise en place,sous la houlette de Michèle Le Guillou etMarie-Jeanne Haurie.

Rosine PANES

A suivre : d'autres détails et plus de pho-tos de la manifestation dans le prochainmagazine !

D

Pierre Charlot, le président des Kiwanis deSainte-Foy en 2010, lors de la précédente édition à Monestier. archives j.-C. faure

ne erreur de signature s’est glissée dans l’un des articles de la Vie desClubs du dernier numéro (Kiwanis Magazine 122). A sa grande sur-prise, notre camarade Françoise Maquin, du club de Senlis, s’est vue

accréditée d’une signature au bas d’un article relatant le 17e gala de danse duclub de…Mâcon ! Devant l’ampleur des messages que la Rédaction reçoit, demalencontreuses erreurs d’affectation des textes peuvent parfois survenir lors-que les signatures ne sont pas systématiquement apposées au terme d’un sujet.Dommage pour Françoise ! Nous attendons tout de même sa prose à l’occasiond’un futur sujet sur le club de Senlis. Et toutes nos excuses pour nos amis duclub de Saône et Loire !

U

Erratum

Françoise Maquin n’y est pour rien !

Le Kiwanis club de Thionville etl'Unicef ont organisé un dîner débat,animé par le colonel Fourmond, chefde corps du 40e R.T. et commandantde la place de Thionville.

Le théme abordé se rapportait auxforces françaises dans le monde.

Cette soirée exceptionnelle nous apermis d'atteindre notre but : parti-ciper à l'action sociale que le KiwanisInternational mène depuis quelquesmois au côté de l'Unicef, le projetEliminate.

A l'issue de cette conférence passion-nante, deux chèques ont été remis,l'un au profit de l'opération ELIMI-NATE et l'autre au bénéfice de lasection locale de l'Unicef de Moselle.

Claude CRETIN


Vie des ClubsThionville s'engagedans le dossierEliminate

Emotion et riresau théâtre de Cambrai...

n ce mois de janvier, le club deCambrai permettait à un groupede treize jeunes gens handicapés

pris en charge par l’association L’ADAPTde se produire, en première partie, sur lascène du théâtre régional de Cambrairéservé pour l’occasion par le Kiwanis.

La pièce qu’ils ont répétée pendant delongues semaines portait sur le thème dela reconstruction de l’univers, « Astres etdésastres ». Costumes chatoyants eteffets lumineux complétaient la mise enscène alliant les formes d’expression cor-porelle, artistique et poétique. C’est ainsiqu’en l’espace de vingt minutes, lestreize apprentis comédiens sont devenusdes étoiles, des planètes, des dieux, euxdont les corps sont plus habitués à souf-frir et à se cacher qu’à évoluer dans l’es-pace, à se montrer et à s’exprimer sousles projecteurs.

Cette première partie fut longuementapplaudie par plus de 400 spectateursémus par la prestation des acteurs, qui,pour certains, privés de la parole, utili-saient le « Leblatcom » de Fabrice Leblatpour s’exprimer. Ce système informati-que qui génère une voix synthétiqueavait été adapté à un fauteuil roulant parles responsables du projet à L’ADAPT.

Après un entracte dînatoire préparé parle Kiwanis, une troupe amateur locale,elle-même impressionnée par la qualitédu site, joua la comédie « Daddies blues »prolongeant cette soirée dans la bonnehumeur.

Le bénéfice de cette représenation a étéversé au service culturel de l’ADAPT deCambrai qui ne bénéficie pas de subven-tion publique. Ce don permettra à cesjeunes de poursuivre leur aventure théâ-trale en participant à un festival au coursde l’année.

Nous pensions aux retombées de cettesoirée. Mais, le directeur du théâtre deCambrai proposait à la troupe de se pro-duire en première partie au cours de laprochaine saison venant combler de bon-heur ces jeunes gens et récompenserainsi l’immense travail de L’ADAPT. Lastructure a pour devise « Oublier le han-dicap pour être enfin avec les autres,comme les autres...».

Le club Kiwanis de Cambrai ne pouvaitque reprogrammer cette manifestationpour l’année prochaine dans le cadre duprojet national unissant jeunes valides etjeunes handicapés autour d’un conceptunique.

Etienne THERY

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Vie des Clubs


e 28 mai, le club de Roubaix Barbieux a organisé sahuitième « journée folle ».

Dans le cadre prestigieux de la salle Watremez àRoubaix offerte gracieusement par la municipalité, sponsorde la première heure, les membres du club nordiste ainsi que

les bénévoles acquis parl’idée de l’opération ontoffert aux enfants de Roubaixpendant tout un après-midide nombreuses activités ludi-ques et récréatives. Jugezplutôt !

Un manège, un standmaquillage, un atelier dedécoration de poupée kiwa-nienne où chaque enfantconfectionnait son « doudou», un atelier de compositionflorale dans lequel les enfantscomposaient le bouquet à

l'occasion de la fête des maman, un atelier permettant à cha-que participant de décorer songâteau avant de s’en régaler,un atelier des p’tits bio quisensibilisait chacun au tri desdéchets…

En partenariat avec le comitérégional handisport, plusieursstands sportifs étaient propo-sés aux jeunes désireux d’ap-procher diverses disciplines handi sportives telles que le tirlaser, la boccia (pétanque) ou encore le pendulaire.

Deux orchestresont animé l’en-semble pour leplus grand plai-sir de tous.Enfin, l’espaceKiwanis avecson stand pêcheréputé aujourd’hui à Roubaix pour la qualité des lots offerts aaccueilli les associations aidées par le club, Don du sang béné-vole et Vaincre la mucoviscidose dont son président le doc-teur Grisval a gratifié l’assemblée de sa présence.

Metropolys a collaboré à l’opé-ration grâce à 50 spots publici-taires, près de 5 000 flayers ontété diffusés, quarante annon-ceurs ont offert leur publicitéafin de sponsoriser l’activité,vingt affiches ont été placéesdans la ville et 500 livrets ontété déposés dans les emplace-ments stratégiques de la ville.

In fine, ce sont 3 800 euros dedons qui ont été versés le jourmême au profit exclusif desenfants de Roubaix.

Le plus grand plaisir des parti-cipants a été le remerciement des nombreux enfants présentspar leur sourire. A l’année prochaine…

Christian LEGROS

L

e Kiwanis club Salon Nostradamus remettait un lot de100 poupées thérapeutiques au service pédiatrie del’hôpital de Salon.

C’est en présence de Michel Prorel, élu au CCAS, à l’actionsociale et à l’hôpital, que Guy Chimen, président du Kiwanis

club Salon Nostradamus,accompagné notamment demembres, dont MichelViroulaud, Michel Peillon etAlain Cocco, a expliqué ladémarche et le positionne-ment du club concernantl’aide aux enfants dumonde. Il expliquait notam-ment que la devise duKiwanis étant “Au service

des enfants du monde”, c’est à travers plusieurs actions quel’aide à l’enfance est réalisée : “Vis ma différence” consistantà mettre en contact enfants handicapés et valides, des projetsautour de la musique et des collèges pour des enfants “diffé-

rents” etdivers donsdont celui despoupées thé-rapeutiques.Ces sont despetits person-nages blancsremplis de lamême matièreque les coussins qui seront donnés chacun à un enfant, sortede “doudou” à l’hôpital que l’enfant peut personnaliser. Celapermet à l’enfant de montrer où il a mal et d’accepter plusfacilement les examens et les soins vu qu’ils auront été prati-qués au préalable sur la poupées.

Les poupées ont été remises directement au docteur ÉricMoulène et à la responsable du service, Danièle Bourdès, afind’être ensuite distribuées aux enfant qui fréquenteront lapédiatrie de l’hôpital de Salon.

Guy CHIMEN

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3 800 euros de dons offerts à Roubaix

Les poupées du Kiwanis


Vie des Clubs

es 13 et 14 mai 2011, sur la place de l'Horloge, devantla mairie d'Avignon s'est tenu le village "Sports etHandicap", regroupant une trentaine d'exposants.

Ceux-ci représentaient des entreprises et des associations quiviennent en aide aux handicapés grâce à la pratique du sport.

Le Kiwanis club d'Avignon a tenu un stand à cette occasionpour faire connaîtrenotre vocation d'aide àl'enfance et les actionsqu'il est amené à fairedans ce cadre. Six mem-bres du club ont participéintensément à cetteaction d'information quia permis d'établir descontacts prometteursavec les édiles locaux etles responsables d'asso-ciations, aidant les han-dicapés dans la pratiquedes sports. Des rendez-vous ont été pris pourétudier des actions àvenir.

Le club a ensuite parti-cipé activement le 15 mai 2011 au deuxième Open Handi Roll84 organisé sur l'île de la Barthelasse par la ville d'Avignon etle Conseil général du Vaucluse.

Notre club a récompensé desix prix d'une valeur de 80euros chacun des athlèteshandicapés ou jeunes rollersqui se sont distingués sur unpodium à l'occasion descompétitions suivantes : cir-cuits handisports (fauteuilsroulants) 10 km, circuits rol-lers adulte 30 km avec troiscatégories: 16-39, 40-49, plusde 50 et enfin circuits rollersenfants de 5 km pour les 7-12, 10 km pour les 12-16ans...

Environ 250 compétiteurs,venant de la région et detoute la France, et même de l'étranger (Suisse, Italie), ont par-ticipé à cette rencontre marquée par la présence d'un violentmistral.

Le Kiwanis a été associé tout au long de cette manifestationaux officiels présents : Conseil régional, département duVaucluse, mairie d'Avignon. Notre club a donné le départ dela course Handi, et a remis les trophées aux gagnants.

Les organisateurs de cette belle manifestation, les jeunessportifs et les handicapés ont donné un bel exemple d'enthou-siasme… A suivre !

J.F.P

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Avignon se mobilisepour les sportifs handicapés

e club Kiwanis Thonon Léman Chablais est heureuxd’intégrer deux nouveaux membres qui ont été intro-

nisés lors de notredernière réunion enprésence de tous lesmembres accompa-gnés de leurs épou-ses et époux.

Comme le veut latradition FrédéricLaurent nous pré-sente sa filleulePatricia Denamur etJean-François Devos,son filleul OlivierDenamur, pharma-cien

Le président Michel De Clercq les déclare solennellementkiwanienne et kiwanien sous les applaudissements de l’assis-tance.

Le président ne cache pas sa fierté car depuis 2008, la mixitéa redonné au club un élan et une mobilisation de tous sesmembres. Cela forme aujourd’hui une équipe pleine d’en-thousiasme pour la réalisation de nobles actions au servicedes enfants malades, handicapés et défavorisés.

Il nous rappelle que cette année il a été remis une somme de5 400 euros à diverses associations dans le Chablais.

Le président profite de cette occasion, pour remercier tous lesmembres du club Kiwanis de Thonon Léman Chablais, ainsique nos différents sponsors qui répondent toujours présentspour nous soutenir.

Michel DE CLERCQ

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Recrues de choix à Thonon Léman Chablais...

De gauche à droite : Frédéric LAURENT, Patricia etOlivier DENAMUR, J.F DEVOS et Michel DECLERCQ, Président du club Kiwanis Thonon LémanChablais


Vie des Clubs

es kiwaniens de Bourges avaient vu grand pour celong week-end, férié pour beaucoup. Dès le jeudimatin : départ des Greens de l’Espoir sur le golf muni-

cipal de Bourges, tournoi habituel depuis onze ans au béné-fice de Vaincre la Mucoviscidose.

96 joueurs s’étaient donné rendez vous pour taper la balledans le cadre d'une bonne cause. Ce tournoi revêtait un airinternational avec un joueur kiwanien de Bruxelles Europevenu spécialement pour le Super Inter Club organisé cetteannée à Bourges et la présence de James Besnard, présidentde région, qui plus est, joueur talentueux.

Ce qui a permis au président Sébastien Cowet de remettre enfin de soirée, à la déléguée départementale de Vaincre laMucoviscidose, un chèque de 1 200 euros, devant un publicnombreux de joueurs et de sponsors autour d’un cocktail fortapprécié de tous.

La réception réunissait nos amis kiwaniens participants auSIC venant des clubs de Bruxelles Europe, Feldkirch, Avignonmais aussi de Rouen Doyen et Arcis sur Aube en la personnede Gérald Parant.

Vendredi matin, une visite de Bourges avec le magnifiquepalais Jacques Cœur et l’admirable cathédrale Saint-Etiennefut organisée. Puis, l’ensemble des kiwaniens et nouvelleskiwaniennes du club George Sand, les nombreux invitésreprésentant des clubs services berruyers et les amis se sontretrouvés, à l’invitation du maire Serge Lepeltier, dans le

salon d’honneur del’hôtel de ville pourla remise de charteau jeune club fémi-nin George Sand.Gérard Conte avaitfait spécialement ledéplacement àBourges pour hono-rer ces jeunes kiwaniennes pleines de dynamisme et d’en-thousiasme dont les parrains sont les clubs de Bourges etRouen doyen.

150 invités ont participé à la soirée de gala pour fêter lestrente ans du club berruyer et le nouveau club George Sand.Dans une chaude ambiance et le cadre exceptionnel dudomaine de la Grande Garenne appartenant à la FondationMaginot, toutes et tous se sont libérés sur les rythmes endia-blés de l’orchestre Pat Cryspol.

Le président Sébastien Cowet en a profité pour remettre unchèque de 3 000 euros au président de la Banque Alimentairedu Cher qui apporte annuellement à plus de 600 enfants dudépartement des laitages et petits pots indispensables à leurcroissance. Très ému ce dernier a vivement remercié leKiwanis pour ce don significatif.

Samedi suite du Super Inter Club avec dès 8h30 un départpour le vignoble de Sancerre avec visite de la Maison desSancerre et déjeuner dans une magnifique cave naturelle avecbaptême au Sancerre pour quatre impétrants qui s’en sou-viendront longtemps ! Ensuite retour dans l’après midi avecun détour dans le petit village de potiers de La Borne, mon-dialement connu pour des rencontres d’artistes réputés ausein du Centre mondial de la céramique.

Enfin, cette dernière journée s’est clôturée par un buffet enbord de rivière au siège du club l’Auberge du Vieux Moulin.

Puis, tout le monde s’est retrouvé dans le centre historique deBourges pour découvrir les Nuits Lumières et suivre le filbleu des principaux monuments illuminés de la ville avecprojection d’images retraçant l’histoire de la cité.

Ce long week end très riche d’échanges et d’amitiés a permisde mettre en avant les valeurs du Kiwanis. Prochain rendezvous du SIC en 2012 à Bruxelles.

Jean-Paul BRO

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Un week end de l’Ascension marqué du sceau du Kiwanis à Bourges


Vie des Clubs

e but du Kiwanis est de partager la solidarité avec desassociations locales oeuvrant pour les enfants ». Pour sonprésident, Jean-Pierre Breton, il était important que la der-

nière collecte de fonds permette de se concentrer sur les efforts desassociations Jump pour Alizéane, La Lunella et Enfance et Partage.

Au printemps, ce sont les bénéfi-ces d'un dîner de gala et d'unevente aux enchères de grands vinsde France qui permirent de collec-ter 7 000 euros. Un parrainageavec le domaine Louis Max deNuits Saint Georges et les repré-sentants de la maison Louis

Picamelot et l'hôtel Ibis Europe a particulièrement bien fonc-tionné. Il s'est agrémenté de la générosité du sculpteur AnnickDumaichey et de nombreux amis vignerons bourguignons.

La réception permettait de prendre desnouvelles d'Alizéane et Océane, deretour de leur première rééducation àl'étranger.

« Les enfants ont progressé dans lamotricité et continue le travail quoti-dien. L'aventure débute vraiment ».Pour Luna et Ormella, le départ enFloride, fin novembre, dans le centrespécialisé de rééducation par laméthode Biofeedback favorisera la sti-mulation des muscles pour davantaged'autonomie et moins d'appareillage.

Frédéric CHOUARD (CLP)

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Chalon sur Saône distribue 7 000 euros à trois associations

«

rès beau succès de la vente de charité, de grands vins deFrance, organisée par le club Kiwanis Chalon Doyen, le26 Mars dernier à l’Hôtel Ibis Europe à Chalon sur

Saône. Cette soirée a été organisée en collaboration étroite avec :- Me Benoît Dessaut, commissaire priseur de l'hôtel des ventes deChalon sur Saône,- Le Domaine Louis Max à Nuits Saint Georges,- La Maison Picamelot de Rully, - Le restaurant Le Gourmand pour la restauration, l’hôtel Ibis –

Europe et de nombreux vignerons bourguignons, qui très spon-tanément, avaient répondus présents, et fournis de très nom-breux lots de grands vins.

Toutes les grandes régions de Franceétaient représentées lors de cette venteaux enchères de grands vins.Vins de Bandol, de Bourgogne, d’Alsaceet du Bordelais : avec entre autres mer-veilles un magnum de Petit Cheval Blanc1987 ! Mis à prix à 250 euros, et emporté à680 euros !En fin de dîner, et sous le marteau bien-veillant de Me Dessaut, un tirage au sortdu lot de prestige a eu lieu pour les acqué-reurs de cette vente de charité. Anne Dumarchey, artiste, avait offert une

superbe sculpture, qui fut alors remise à l’heureux gagnant,lequel avait activement participé à la vente, en achetant plusieurslots de vins.Une très belle soirée caritative, un dîner de qualité arrosé d’excel-lents vins, une atmosphère conviviale et enjouée ont séduit plusde 120 participants. Ce fut pour notre club un beau succès !En final, 7 000 euros de gains vont alimenter le compte social duclub et pouvoir être distribués à différentes associations dontEnfance et Partage, l’association La Lunella pour les sœurs jumel-les Luna et Ornella, l’association Jump pour Océane et Alizée. Toutes deux sœurs jumelles, ces jeunes filles avaient urgemment

besoin de nous, car atteintes du syndrome de Little (Infirmitémotrice cérébrale).Cette pathologie provoque à leurniveau des troubles neuro-moteurs, àsavoir, une désorganisation des mou-vements et de la posture, dus à desséquelles survenues dans le systèmenerveux central avant ou au cours de lanaissance.Les associations, créées par leursparents respectifs, collectent les fondsnécessaires à de coûteuses interven-tions chirurgicales qui ont lieu àBarcelone et Miami !Que de fonds nécessaires pour aiderces familles ! Notre club a plaisir à se souvenir de cette belledevise que nous connaissons tous : servir les enfants dumonde…Et pourquoi pas ceux de notre belle Bourgogne ?Les résultats obtenus après les premières opérations sont encou-rageants, voire spectaculaires. Ils nous rendent pleins d’espoirpour le suivi des enfants lors des mois à venir, et leur rééducationspécifique à Miami.Au niveau d’Enfance et Partage, le but est essentiellement d’aiderles enfants en souffrance et d'alerter les autorités compétenteshabilitées à intervenir. L’association se portant partie civile sibesoin. Elle peut aussi accompagner les enfants et les familleslors des procédures judiciaires.Prévenir, parce que prévenir est toujours mieux que guérir, c’estla tâche de nombreux bénévoles dans les établissements scolai-res, et auprès des professionnels de l’enfance pour informer. Làégalement Enfance et Partage a un rôle important à jouer etbesoin de nos aides !C'est un bel exemple d’engagement collectif pour nous tous. Degrands et beaux espoirs pour les enfants, et au final une très belleréussite, fruit du travail de tous les membres du club qui nedemandent qu’a renouveler cette opération dès l’an prochain.

Jean-Pierre BRETON

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Jean-Pierre Breton satisfaitdu club de Chalon sur Saône !


Vie des Clubs

imanche, le Kiwanis club de Wissembourg présidé parFrédéric Orth a proposé un programme complet etriche à tous ses invités à la salle des fêtes de Seebach.

Elle était remplie pour cette 3° édition de la Kiwamusique,pour le plaisir des palais, des yeux et des oreilles.

Le déjeuner a été animé par l'orchestre de jeunes talents« Happaranka » dont les membres jouent dans l'harmonie deHunspach et qui s'en donnent à coeur joie avec leurs cuivres.

Ensuite, c'est la Vogesia de Cleebourg sous la baguette dePierre Ruby qui a fait l'étalage de ses talents durant le déjeu-ner.

Les couples du club de danse « Évasion » de Schoenenbourg,sous la houlette de Marc Meyer, ont ébloui la salle par le cha-toiement de leurs costumes, la classe de leurs chorégraphieset la synchronisation parfaite du groupe.

Pour les enfantsEt c'est une harmonie de Hunspach, drivée par Louis Stoffel,qui a continué dans la droite lancée, avec ses oeuvres bienrythmées, ses variations harmonieuses et la qualité qu'on luiconnaît.

Et ce n'est pas la moindre des formations qui a eu la gageurede terminer la journée : l'équipe d'« Im Pierrot siniOberkrainer », de... Surbourg et non de Slovénie. Mais cetteformation de musiciens et chanteurs originaire de diversesformations de cuivres de la région rivalise avec bonheur avecces musiciens des pays d'origine dans la droite lignée deSlavko Avsenik.

Les convives ont aussiprofité de cette jour-née placée sous lesigne de la musiquepour s'approprier lapiste de danse qui n'apas désempli durantles valses et autresmarches. À noter queles groupes partici-pant à cette journéeplacée sous le signe dela musique populaireont tous oeuvré à titre bénévole.

Les 19 membres du Kiwanis club, créé il y a 22 ans, tous béné-voles, oeuvrent dans la droite ligne de la devise des kiwa-niens « servir les enfants du monde » et conformément à sarègle d'or « fais à autrui, ce que tu voudrais qu'il te fasse ».Cette devise est mise en pratique pour les enfants de larégion. Ainsi le dernier don, de 6 000 euros, était pour l'IMP(institut médico-pédagogique) de Harthouse et le remplace-ment de matériel non subventionné. Les besoins pour desenfants en difficulté du nord de l'Alsace sont reçus par lesmembres du Kiwanis ou à leur adresse : restaurant Belle Vueà 67 160 Altenstadt.

SeebachLa musique était reine

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e Kiwanis de Tours s’est invité au pays de Racan pour un rallye tou-ristique qui a conduit les participants dans les principaux lieux histo-riques de la région. Ils ont fait une première halte au château de

Beaumont-la-Ronce puis se sont rendus à Marray pour suivre la vallée de laDême, Chemillé, Épeigné.

Le parcours s’est poursuivi dans la vallée du Long : visite de la collégiale,passage au “Gué-du-roi”, Saint-Chirstophe-sur-le-Niais, Saint-Paterne avecun arrêt à l’abbaye de la Clarté-Dieu. Le rallye s’est achevé à Neuvy-le-Roipar la ferme de “Platé”. Les participants étaient très motivés pour répondreaux nombreuses questions et résoudre les énigmes.

La remise des prix a été faite par Mme Cescosse d’Arville, présidente duKiwanis de Tours. Cette journée a permis de recueillir un bénéfice de1 500 € qui sera reversé à des associations caritatives au profit des enfants.Un dîner a clôturé cette manifestation.

Kiwanis : Mercure de Tours-Nord, 7, rue de l’Aviation, 37100 Tours, Tél. 02 47 49 55 00 ou 06 73 82 32 59. Le Kiwanis se réunit tous les premierset troisième mardis de chaque mois, à 20h et est ouvert à toutes personnesdésireuses de s’investir dans ce club-service.

La Nouvelle République du Centre Ouest

Le Kiwanis de Toursen rallye

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Parmi les prestations de la journée, celle des dan-seurs du club Évasion était plutôt renversante.(Photo DNA)

Vie des Clubs

e club a découvert ce 31 mai un président heureux en lapersonne d’Alain Dorato vue la pléthore d’intronisa-tions avec 4 nouveaux impétrants : Susan, Michèle, Éli-

sabeth et Silvano (de gauche à droite sur cette photo, entou-rés de leur parrains !). Nous savons d’ores et déjà que cesnouveaux membres sont en voie d’amener d’autres candi-dats... Bel optimisme !

Silvano souhaite relancer “Première rampe” et va s’entourerde toutes les bonnes volontés du club. Présentation du“Kiwanis Tour” : les organisateurs souhaiteraient faire étapeà Monaco en 2012. Notre président se charge de prendre lescontacts nécessaires.

Une commission “COM’” va se mettre en place d’ici peu.

Octobre : Invitation de notre club Jumeau de Saint Marin afinde “re-confirmer” ce jumelage retentissant. Une importantedélégation va s’y rendre.

Côté “Comité des clubs service internationaux de Monaco”:Les six clubs se sont réunis le 21 juin au St Benoît pour remet-tre au Père Bruzzone le chèque de 12 236 € pour ses œuvres,

photo montrant de gau-che à droite les représen-tants du LIONS féminin,du LIONS masculin, duSOROPTOMIST, duKIWANIS, du ZONTA etdu ROTARY.

Mi-juin, notre club représenté par Alain Dorato a remis unchèque de 4000 € au “Monaco collectif humanitaire”. Cettesomme va permettrede contribuer au finan-cement de soins enfaveur d’une jeuneMalienne âgée de 3ans. Le collectif huma-nitaire est composé d’hommes,de médecins, d’associations dela Principauté, de familles d’accueil œuvrant dans un seulbut : soigner un enfant qui dansson pays ne pourrait vivre...

Et remarquez la riche diversité de nos nationalités au sein duclub : Une nouvelle avec une canadienne apès celles italienne,belge, française et monégasque ; gage de valeur certaine dans

l’internationalité de la Principauté, àl’image de celle du pays siège des

communautés européennes dont je suisoriginaire.

Quatre nouveaux membres d’uncoup... Qui dit mieux ?

André ANDERSSON

Recrutement remarquableau Kiwanis Monaco

L

lors que le club pensait atteindre une promesse dedons frôlant les dix mille euros, c’est en réalité lasomme de 11 800 euros qui a été remise à l’association

Vaincre la Mucoviscidose au lendemain du tournoi golfique.

L’équipe organisatrice du Green 2011 remercie vivement leskiwaniens qui ont œuvré fort efficacement pour obtenir cebeau résultat, en si peu de temps. Félicitations à l'ensembledu club pour sa mobilisation !

A

Dole dépasse ses espérancesau Green de l'espoir !



Vie des Clubs

Le cirque Amar étant de passage àMoulins au mois de mai, ce fut l’oc-casion pour le Kiwanis club de soute-nir l’association Naevus 2000. Ledon de 800 euros remis à LaurenceBaert, présidente de l’association,présente ce jour-là, se transforma enquatre-vingts places offertes par leclub aux enfants de l’IME EmileGuillaumin de Coulandon et auxenfants du centre de loisirs deNeuvy.

Le spectacle était de grande qualité ettous ont vécu un grand moment debonheur. Les rires de ces enfants quipour la plupart venaient au cirquepour la première fois furent pour lesorganisateurs le meilleur des remer-ciements.

Guy CHANTEL

Naevus 2000 : le club de Moulinsinvite 80 enfantsau cirque

WissembourgLa musique était reine

e dimanche 6 février, le Kiwanisclub de Wissembourg présidé parFrédéric Orth a proposé un pro-

gramme complet et riche à tous ses invi-tés à la salle des fêtes de Seebach. Pourcette troisième KIWAMUSIQUE, dansune salle comble, près de 600 personnesont participé à la fête de la musique et dela danse pour le plus grand plaisir desyeux, des oreilles et des palais avec unpot-au-feu délicieux mijoté par notre amiLaurent Foeller, tout à fait en accord avecla température extérieure.

Le déjeuner a été animé par l’orchestrede jeunes talents « Happaranka » dontles membres jouent dans l’harmonie deHunspach et, pour mettre tout le mondedans l’ambiance festive, ils ont fait chauf-fer leurs cuivres à cœur joie. L’orchestrela « Vogesia » de Cleebourg a pris lerelais pour accompagner le paleron auraifort arrosé, Pinot Blanc ou Pinot Noirselon les goûts, de bonnes bouteilles dela cave de Cleebourg.

Après la musique, la danse ! Les couplesdu club « Evasion » de Schoenenbourg

ont ébloui la salle par le chatoiement deleurs costumes, la classe de leurs choré-graphies et la synchronisation parfaitedu groupe. Les applaudissements nour-ris de toute l’assistance ont prouvé queleur prestation avait été particulièrementappréciée.

L’harmonie de Hunspach et la formationde l’équipe « Im Pierrot sini Oberkrainer» de Surbourg ont accompagné les dan-seurs sur la piste après le dessert et avantles tartes flambées.

Il faut préciser que tous ces groupes fol-kloriques dans la tradition de la musiquepopulaire ont participé bénévolement àcette journée et nous les en remercions.

Les membres du club, leurs familles etleurs amis, en tout près de cinquante per-sonnes ont préparé la salle, servi lesrepas et les boissons, fait la plonge. Aprèsavoir rangé la salle, les uns et les autresont pris le chemin du retour, fatiguésmais heureux d’avoir contribué à ladevise du Kiwanis : « Servir les enfantsdu monde ».

Pendant l’allocution, notre présidentFrédéric Orth a rappelé la dernière actionsociale du club : le don de 6 000 eurospour les enfants de l’Institut Médico-Pédagogique de Harthouse qui a servi auremplacement de matériels non subven-tionnés.

Gérard HERMANN

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Sensations fortes et...aériennes à Angoulême !

e club d’Angoulême a cette annéeencore apporté des sensations for-tes à une trentaine d’enfants défa-

vorisés de la région. Une trentaine de fil-les et garçons de la section d’enseigne-ment général et professionnel adapté de

Gond-Pontouvre et de l’Institut éducatifet professionnel d’Angoulême « TousVents » ont pu observer la région à bordde deux avions de l’Aéro-clubd’Angoulême.

Après ces émotions fortes, chaque jeunea reçu une médaille et un diplôme quileur rappelleront cet événement hors ducommun ainsi qu’un goûter servi par lesmembres du club.

Un grand merci à notre ami PatriceMarnas, grand organisateur de cettejournée exceptionnelle...

Guy DEWEVRE

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Vie des Clubs

Vie des Clubs

Le club a remis ce chèque le 28 juinaux parents d'Evan (associationEvan passerelle d'un monde à l'au-tre, evanpasserelle.fr). Ce petit boutde chou, âgé de quatre ans souffred'autisme. Ses parents se sont mobi-lisés pour qu'il puisse profiter de laméthode ABA. Cette méthodeconsiste à stimuler les enfants autis-tes tout au long de la journée pardivers exercices.

Ce travail intensif de rééducation encompagnie d’éducateurs spéciale-ment formés à cette méthode a pourbut de développer l’autonomie desenfants souffrant d’autisme et depermettre leur intégration dans lasociété.

Cette méthode, venue des USA, dontFrancis Perrin est le porte-voix enFrance, est très onéreuse. Elle n'estpas reconnue chez nous. Aussi, il n'ya pas de prise en charge. Le coûtfinancier des éducateurs est entière-ment à la charge de la famille.

C'est pourquoi, le club de Vienne laRomaine a choisi cette année de faireun don afin qu'Evan puisse poursui-vre sa progression...

Agnès FLORENT

Vienne la Romaineremet un chèque de 2 000 euros pour Evan

La Seyne Six Fours Saint Mandrier offre 2 000 euros à Autisme PACA

e jeudi 23 juin à la maison desfamilles Résidence Mistral à SixFours les Plages, les membres du

club, en présence du député maire Jean-Sébastien Vialatte ont offert une très bellesomme (deux mille euros) à l’associationAutisme PACA, présidée par Jean-MarcBonifay. La présidente Marie-PauleGarcia expliquait : « nous avons puremettre ce chèque grâce au vide grenierdu Brusc ».

Cette somme est très bien venue. Il fautdire que cette association a réussi en trèspeu de temps à mettre en place pour sep-tembre 2011 plusieurs dispositifs. Il yaura d’abord « un lieu d’accueil et d’ap-

prentissage » pour les enfants de 6 à 13ans qui sera un complément à leur scola-rité partielle.

Une orthophoniste supervisera le tout.Ce lieu fonctionnera toute la semaine ets’adressera aussi bien aux enfants ayantun trouble envahissant du développement(syndrome de Rett, syndrome Asperger)qu'aux enfants qui ont un trouble du déve-loppement non spécialisé.

Un psychologue viendra aussi à la mai-son des familles une à deux fois par moispour un groupe de parole avec lesparents d’enfants autistes.

A noter la mise en place d’un café pourles adolescents “asperger” afin de leurdonner les codes sociaux pour faciliterleur intégration dans la vie active.

« Un enfant sur 150 est concerné par untrouble envahissant du développement,il ne faut pas l’oublier...», devait rappelerles spécialistes de cette pathologie.

Le club suivra cette association qui dansun futur très proche se développera surles communes voisines.

Régine CUCINIELLO

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Du football en salle « solidaire » à Ciboure

l’initiative de Rémi Nérou, l’asso-ciation Zango Baloia, associationde football en salle à Urrugne, a

organisé le samedi 9 juillet à la salleIthurbidea d’Urrugne la deuxième éditiondu tournoi de football, baptisé le « Tournoidu Coeur » au profit du Kiwanis Ciboure.

Les droits d’inscriptions des soixanteparticipants seront versés aux œuvressociales du Kiwanis.

Le Kiwanis est un club service né auxÉtats-Unis, il y a plus de 90 ans etimplanté en France en 1965. Le Kiwaniscompte aujourd'hui, 600 000 membresrépartis dans une centaine de pays dumonde. Ils partagent la même passion etla même volonté, celle de mettre enapplication la devise du KiwanisInternational « Servir les enfants dumonde ».

La présidente de Ciboure, Marie-LaureLevrero tient à féliciter l’équipe qui aremporté ce tournoi qui est le « CiboureFootball Club », emmené par BixenteMendiburu et à remercier tous les parti-cipants.

Marie-Laure LEVRERO

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Vie des Clubs

Ce sont les dimanches 22 mai et 26juin 2011 que le kiwanis club berge-rac-cyrano a organisé ses tradition-nelles journées de baptêmes de l’airsur deux aérodromes de Dordogne,Bergerac et Belves.

Ambiance chaleureuse et amicalegrace aux encadrants, aux pilotesbénévoles et aux kiwaniens toujoursprêts a aider les enfants, adolescentset adultes handicapés du bergeracois.

54 baptêmes et un diplôme remis achacun ont marque ces journees avecun regret : il a fait vraiment tropchaud le 26 juin et une trentaine debaptêmes n’ont pu avoir lieu !

Cela sera pour l’an prochain foi dekiwanien !

Jean-Louis COUZINOU

Le Kiwanis de Bergeracdans les airs !

Abbeville aime la musique, le sport et...les actions sociales !

e club sous la présidence deChristian Coupe a organisé un thédansant avec le célèbre accordéo-

niste Michel Pruvost le 10 avril. Malgréune affichede notoriétéet une belled é p e n s ed’énergie desk i w a n i e n s ,les danseursont préféré lebeau temps

qui venait de s’installer sur la France.D’où malheureusement, un manque àgagner de plus de 1 900 euros qui se tra-duit par un report d’actions nationales.

Mais un picard ne se décourage pas ! Et,le club a réalisé son quatrième concert dejazz. Grâce aux sponsors, dont ceux duKiwanis, via un programme et l’achat deplaces, et un public encore plus nom-breux, le bénéfice s’est élevé net de char-ges à plus de 1 700 euros.

Lors de ce concert, un chèque de 1 000euros a été remis aux organisateurs duTour de France des jeunes d’Abbeville.Tous les futurs sportifs étaient présentsavec leur maillot arborant le logo duKiwanis. Les organisateurs ont remerciétrès chaleureusement les cinq clubsKiwanis (Blois, Saint-Gaudens,Carpentras, Beauvais et le club fédéra-teur Abbeville) qui participent à cettemerveilleuse manifestation sportive,

sociale et cultu-relle. Le départdu Tour deFrance des jeu-nes a eu lieu le 5juillet àAbbeville. Leretour était pro-grammé pour le23 du mêmemois, la der-nière étape reliant Beauvais à Amiens.

Une nouvelle manifestation a été organi-sée lors du week-end de l’Ascensionpour la remise d’une médaille avec logodu Kiwanis pour 650 très jeunes footbal-leurs pleins d’espoir.

Grâce aux bénéfices du calendrier et duloto, organisés en début d’année, le cluba financé entre autre la traditionnelle sor-tie annuelle de vingt enfants avec leursaccompagnants du centre action médico-sociale Précoce de l’hôpital d’Abbeville,au parc de loisirs de Bagatelle. Le club serapprochera de l’hôpital local pourrépondre à d’éventuels besoins plustechniques...

Jack DERRUCHE

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Le club de la région PACA a apportésa pierre à l'édifice lors des festivités

liées à la célébra-tion du 21 juin,soit la fameusefête de la musi-que. Le Kiwanislocal a en effetoffert 50 places

de manège pour les petits, qui ontprofité pleinement du carrousel deSanary. Ambiance garantie !

Tournez manègeà Bandol Sanary !


Vie des ClubsChalon-sur-Saône« La femme est l'avenir du Kiwanis »

'est l'histoire de trois amies qui, animées par l'envie d'œu-vrer ensemble pour la cause des enfants, ont décidé d'agran-dir leurs effectifs. Arrivées à dix, elles deviennent club de

formation Kiwanis et débutent leurs actions.

D'amies en amies, le club s'élargit pour arriver à vingt membres etainsi avoir accès à la charte. Le club "Shaya" est né et avec lui, lapremière section féminine de Saône-et-Loire. Shaya, parce que c'estune déesse pacifique et parce que le choix d'une entité femmeaccentue le côté purement féminin du club.

"La création de ce club a permis qu'on s'unisse et que nos actionscommunes soudent notre amitié. Nous avions envie de nous inves-tir sans être une antenne du Kiwanis masculin" explique MmeCollas, la présidente.

Après 2 mois pour obtenir l'accord, M. le Gouverneur lui a remis laCharte ainsi que les insignes du Kiwanis Club et les deux prési-dents parrains des Kiwanis Doyen et Côte Chalonnaise ont offertau club une dot pour qu'elles puissent débuter leurs actions. Cettetoute première présidente a d'abord tenu à rappeler que son clubétait au service des enfants et M. Conte a rajouté que personnemieux qu’une femme ne pouvait leur venir en aide.

C

• Shaya est la déesse de la pluie et des plantes.

• Elle incarne la pureté et la vie.

• C'est une déesse pacifique qui souhaite la paixentre les différentes races et la tolérance face auxdifférentes philosophies.

• La plupart de ses adeptes se méfient tout demême de la technologie qui pourrait reverserl'équilibre naturel de la planète si elle était malutilisée.

• ses adeptes détestent la violence et n'y ontrecours qu'en cas d'extrême nécessité.

• SHAYA est souvent adorée par les herboristes.

• Couleurs : Vert et Blanc ( ou Argent )

• Symbole : un ARBRE

Qui est "Shaya" ?

Dotation de matériel vidéo avec Quentin de la Tour

e Kiwanis club Quentin de la Tour, présidé cette annéepar Djamila Malliard, a eu le plaisir de remettre le ven-dredi 24 juin, et ce

depuis maintenant unedizaine d'années, dumatériel vidéo (GPS,appareil photo, wi fi...) auservice pédiatrie du cen-tre hospitalier de Saint-Quentin.

Les membres du Kiwanis club Quentin de la Tour sont tou-jours très heureux de pouvoir contribuer à améliorer le quoti-dien de ces jeunes enfants atteints de pathologies pour certai-nes incurables sachant que notre club a pour objectif qu'il soitinternational, national ou local de " servir les enfants dumonde " (malades, handicapés, dans la difficulté).

Chaque présidente décide principalement d'aider localementles enfants grâce aux actions menées durant la saison telles quele poker, les Châlets de Noël, les Greens de l'Espoir...

Nathalie AYISSI

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Vie des Clubs


Le 2 juillet, en présence de FrancisMaury, attaché à la commission« Enfance jeunesse et sports » de laville de Châteauroux et de GuyLaine, de Saint-Amand Montrondqui soutient l'action Bretagne Berryau profit de la lutte contre la muco-viscidose, nous étions dix kiwanienspour la remise d'un chèque de 600euros. Cette somme va les aider dansleur action : relier Brest àChâteauroux, soit 720 kilomètres.

Cette manifestation s'est déroulée àla mairie de Châteauroux. Elle s'estnaturellement terminée autour duverre de l'amitié offert par la munici-palité. Tout cela évidemment dans lajoie et la bonne humeur.

Martine CRESPIN

Châteaurouxapporte sa contribution dansla lutte contre lamucoviscidose

Un tournoi de golfpour l'enfance à Sainte Foy

e château des Vigiers àMonestier est l'un des partenai-res actifs des actions caritatives à

travers l'organisation de compétitionsde golf. Ce mois-ci, deux événementsse sont déroulés sur le parcours desVigiers, sur le thème de l'enfance : ledimanche 12 juin, la compétition desKiwanis de Sainte-Foy-la-Grande et lejeudi 16 juin, « Un maillot pour la vie »à l'initiation de GRM, situé à Pineuilh,avec la présence de Fabien Pelous.

L'objectif de l'association Kiwanis estde récolter des fonds pour les jeunesde l'association de solidarité pour l'en-fance en Pays foyen (ASEPF) de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, afin d'acheterune dizaine de vélos pour monter unatelier VTT avec des animateurs.

Lors de la précédente opération, lesKiwanis avaient remis du matérielinformatique à destination des enfantsde la même association.

L'ASEPF accueille des mineurs rele-vant du service départemental de lafamille et de l'enfance ou de la protec-tion judiciaire de la jeunesse, en diffi-

culté sociale ou en danger moral, dontle retrait du milieu familial s'impose.

La séparation physique entre l'enfantet ses parents doit permettre de mettrefin à une situation de danger liée aux difficultés rencontrées par lesparents pour assumer leurs fonctions parentales.

Les équipes travaillant en maisonsd'enfants à caractère social effectuentune prise en charge éducative, physi-que et psychologique en préparant leretour dans le milieu familial ou l'accèsà une autonomie aussi complète quepossible.

Niels KOETSIER

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Pierre Charlot, le président des Kiwanis de Sainte-Foy en 2010, lors de la précédente édition à Monestier. archivesJ.-C. faure


Vie des Clubs

Le 29 mai 2011, le club de Salon deProvence a fait voler 26 enfants ordi-naires et extraordinaires ainsi quequelques adultes de l’IME desPapillons Blancs. Ils ont vécuensemble cette aventure qu’est l’im-pression d’être un oiseau.

Après un petit déjeuner offert par leclub, ils ont pu à tour de rôle monterà bord des avions, pour certainsayant des problèmes physiques. Cefut la première difficulté. L’angoissed’un premier envol était sûrement lasuivante. Mais, le sourire qu’ils affi-chaient tous en retrouvant le sol endisait long sur le plaisir qui avait été leleur pendant les vingt minutes de volau dessus des Alpilles et du Luberon.

Il fallait voir leur visage quandensuite le président Guy Chimenpassa autour de leur cou la médaillecommémorant leur premier vol, leurbaptême de l’air.

La matinée s’acheva autour d’unapéritif dînatoire ou l’on retrouvaparents, enfants, éducateurs et mem-bres du club.

Guy CHIMEN

Des enfants ordinaires etextraordinairesdans le ciel de Salon de Provence

Limoges Turgot aide les enfantshospitalisés grâce aux poupées...

L’actualité des clubs du District France Monaco en bref…

e 5 juillet dernier, les membres duKiwanis Limoges Turgot, conduitspar leur président Joël Denis ont

remis à l’hôpital de la Mère et de l’Enfant,dans le service du professeur Lienhardt-Roussie des lecteurs DVD et une centaine

de poupées «kiwaniennes ».

Devant les cadresde santé, Joëlrappela les fonc-tions de ces pou-pées immaculéeset spécialementconçues pour lesservices hospita-liers. Etudiéespour apaiser lesenfants, elles ser-vent d’intermé-diaires aux équi-

pes soignantes pour décrire pathologieset interventions. Les enfants ayantensuite tout le loisir de leur donner des

couleurs en développant leurs sens artis-tiques. Puis, Joël termina par ce chiffre :53 800, c’est le nombre de poupées distri-buées par tous les clubs Kiwanis deFrance depuis dix ans.

Les membres du Kiwanis LimogesTurgot ont été chaleureusement accueillispar Marie-Christine Boutang-Trebier,cadre supérieur de santé, du docteurAbdelilah Tahir, responsable médicale etleurs collaboratrices.

Christian MOREAU

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• Le rallye en forêts, avec circuits VTT etrandonnée pédestre de Chauny TergnierLa Fère se déroulera le 11 septembre àSaint-Nicolas du Bois. Inscriptionsauprès de Gilles Allard au 06.77.38.56.20.

• Narbonne Carrefour du Sud dévoileson programme de rentrée : le 22 octo-bre, organisation de la seconde éditionde « Courir pour un regard », uneépreuve en relais de trois coureurs àOuveillan. Les bénéficiaires de l’opéra-tion seront les représentants del’Union des handicapés visuels duLanguedoc Roussillon. A noter égale-ment le 20 novembre le concours desauts d’obstacles avec la restaurationassurée par le club. Du 19 au 24décembre, Place Média au cœur de lacité chère à Charles Trenet, la 3e éditionde Table Cadeaux. Renseignementssur le site, www.kiwanisnarbonne.com

• Salon de Provence Nostradamus dis-pose depuis cet été d’un site très fonc-

tionnel. Sa référence : kiwanis-salon-nostradamus.fr. Quant à la passationde pouvoirs du club, elle aura lieu le 22octobre 2011 à l’Auberge des Eyssautsà partir de 20 heures…

• Marmande rempile pour l’organisa-tion du traditionnel Salon du chocolat.La quatrième édition se déroulera du18 au 20 novembre 2011 à l’espaceexposition de la ville. Auparavant, lesmembres du club auront vécu leurpassation de pouvoirs le 1er octobre aurestaurant Le Lion d’Or…

• Les baptêmes en Porsche, concoctéspar le club de Moulins, réuniront lesamateurs de puissantes voitures sur lecircuit de Montbeugny le 16 septembreaprès-midi. A noter sur l’agenda duclub de la division Auvergne : le salondes antiquités et de la brocante à l’es-pace Villars les 3 et 4 décembre 2011.

Vite lu

Depuis quelques années, c’estdevenu une tradition. Peu avantl’été, le club Kiwanis de Sens orga-nise un évènement mené d'une mainde maître : orchestrer une soirée degala, en lien avec un partenaire, afinde réunir des fonds en faveur d’ac-tions de solidarité. Cette version2011, basée sur le thème de la« Route 66, la légende » a réuni lesamedi 21 mai plus de 400 convivesdans la majestueuse salle des fêtesRené Binet de Sens.

L’élégance d’une soirée estivale sereflétait tant dans l’art de la table etles décorations fleuries aux couleursde l’Amérique que dans un menu sevoulant à la fois léger et très haut degamme.

Cette soirée a été l'occasion de décou-vrir le groupe « Roc Seller ». Cetteformation a su donner un éclat parti-culier à la soirée sous une ambiancemusicale permettant de danser au filde différents styles. Des années 1980à nos jours : rien ne manquait pourque la fête soit totale !

Ce fut une brillante fête avec tout ceque l’Yonne compte de jolies robes desoirées et smokings. Le public n’estpas reparti les mains vides. Grâce autirage de la tombola dont le premierprix permettait à l’heureusegagnante de partir en voyage et dedécouvrir la légendaire « Route 66 »aux Etats-Unis.

Alain LENTA

Sens emprunte lalégendaire Route 66

Anniversaire dans le vignoblepour célébrer les 25 ans de Strasbourg Contades !

e 22 mai dernier, le clubStrasbourg Contades a fêté ses 25ans d’existence à la manière « alsa-

cienne» avec une balade gourmande àBeblenheim, au cœur du vignoble. Cetévénement a été organisé par le Comitédes fêtes du village. Cela se composaitd'environ huit kilomètres de marche,agrémentés d’étapes gourmandes aussibien solides que liquides !

Après l’étape apéritive (Crémantd’Alsace et Bretzel) et la mise en bouche(Le Canapé du pêcheur), notre président,Stéphane Boof a ouvert « la première réu-nion statutaire délocalisée dans lesvignes » où même la cloche et la bannièreétaient au rendez-vous...

Il devait remercier les personnes présen-tes et les organisateurs avant d'avoir unepensée émue pour notre ami kiwaniendu club parti trop tôt, Robert Bech, dontl’épouse était parmi nous.

Les trois « anciens », Albert Bour,Christian Boof et Jean-Louis Hering, sesont vu remettre un « Award » pour leursbons et loyaux services depuis 25 ans.Avant de clore la réunion, la bannière duclub, nouvellement ornée de son écussondes 25 ans, a été dévoilée. Puis, se sontenchaînés l’entrée (salade vigneronne), la

choucroute garnie façon Grand-mère, lefromage, le bavarois aux framboises et enbout de parcours le café, qui fut pour certains la seule boisson non alcooliséede la balade !

En effet, à chaque étape, nous avons pudéguster les vins des viticulteurs du vil-lage. Cet arrêt « dégustation des grandscrus » a connu un certain succès…

Malgré les averses qui se sont invitées,cette balade aura été un grand momentde joie, de rires et de partage. Le drapeaudu Kiwanis, porté à bout de bras, a été leguide et le point de ralliement tout aulong de cette journée. Il a attiré le regardparmi les deux mille participants à lamarche et permis de faire connaître leKiwanis (des flyers ont également étédistribués au gré des rencontres et discussions).

Après environ six heures de « prome-nade », nous nous sommes quittés fati-gués (dans tous les sens du terme…)mais heureux d’avoir pu partager cemoment de belle et grande convivialité.

Rendez-vous est déjà pris pour le 27 mai2012 ! Alors, si ça vous tente…

Marie-Laure et Stéphane BOOF

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Vie des Clubs

Au coeur de l’action nationale


e 29 juin alors que les enfants étaient pratiquement envacances, un instrument bizarre brillait, en cette aprèsmidi, sous la tonnelle de l’auberge des EYSSAUTS.

Nous avions tous envie d’en connaitre plus au sujet du BAOPAO, (Baguette Asservie par Ordinateur). Nous n’avons pas étédéçus, l’instrument par lui-même est d’un aspect assez déconcer-tant, mais je présume que le violon ou l’accordéon ont eu lemême effet lors de leur apparition.

Conçu par un ingénieur électronicien, il est composé de quatrearcs métalliques reliés à un ordinateur, chaque joueur a un rôle àjouer et le résultat est surprenant puisque après une dizaine deminutes d’essai quelques personnes furent capables de nous faire

entendre l’air de la« Panthère Rose » oudes « ChampsElysées ».Nicolas jeune garçon« extraordinaire » dela classe ULIS duCollège Josephd’ARBAUD, nous fitune démonstration deson savoir faire, puis

Robert DI PLA-CIDO le professeurde musique de cetétablissement nousexpliqua avec destermes simples cequ’est le BAO PAOet sur des thèmestrès connus fit jouerchacun des enfantsprésents. Pris au jeules adultes ont àleur tour, avec plusou moins de bon-heur, traversé lesfaisceaux laserpour un concertparfois proche de lacacophonie. Maisau bout de quel-ques minutes detâtonnement nousavons quand mêmepu reconnaitre lesmélodies.

Nous avons tous essayé et je le prouve car les photos jointes nesont absolument pas truquées. Je peux donc vous assurer quec’est bien Jocelyne notre Lieutenant Gouverneur qui est à labaguette, ou bien le président du Kiwanis Salon Nostradamus.Rien de virtuel. Après un gouter rafraichissant le Prof nous a fait chanter augrand déplaisir des grenouilles de l’étang.

Guy CHIMEN

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Initiation musicaleau Kiwanis Salon Nostradamus

a chose a été abordée lors du Congrès national d’Arles.Son auteur ? Gérard Conte, le président/gouverneur duDistrict France Monaco, en personne. Ce dernier suggère

que dès l’année prochaine, la Journée internationale consacrée aumouvement kiwanien en France soit placée sous le signe d’uneopération commune. Elle se mutualiserait dans l’ensemble des250 clubs de l’hexagone.

Le Kiwanis One Day (un jour pour le Kiwanis) pourrait alors ser-vir de point de ralliement à un grand lâcher de ballons, un évè-nementiel que pratique déjà bon nombre de clubs, notamment

ceux des régions du nord de la France. L’idée fera-t-elle son che-min ? En tout cas, elle possède le double mérite de mettre de lasubstance derrière l’opération hybride One Day et d’être force deproposition fédératrice.

Sans compter les aspects avantageux de relais médiatiquesautour d’une telle manœuvre populaire. Rappelons pourmémoire que le quotidien régional La Voix du Nord est mêmecoorganisateur de ce lâcher de ballons septentrional aux côtés desdivisions du Kiwanis…

Thierry BRET

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Le Kiwanis One Day débouchera-t-ilsur une opération nationale ?

Brève


Au coeur de l’action nationale

’est dans le cadre de l’action « Handicap et vivre ensem-ble » que le Kiwanis Salon Nostradamus s’est uni au collègeJoseph d’Arbaud pour une concert original de Bao Pao.

Le collège Joseph d’Arbaud de Salon de Provence, sous l’impul-sion de son principal Hervé Latouche et la participation activedu professeur de la classe Ulis, M. Bonnet, ainsi que de son pro-

fesseur de musi-que, M. DiPlacido, a orga-nisé en partena-riat avec le clubKiwanis unconcert autourd’un instrumentoriginal : le BaoPao.

Cet instrumentludique à rayon

laser permet de faire ou de jouer de la musique facilement et col-lectivement. Inventé par un ingénieur marseillais, et issu d’unerecherche sur la simplification d’un geste instrumental, le BaoPao est un instrument de musique électronique, formé de quatrearcs de métal,qui est à la foissimple et com-plexe tout enémettant dessons identi-ques aux ins-truments demusiques clas-siques.

Au cours decette soirée,nous avons puadmirer, les efforts déployés par les enseignants. C’est avec émo-tion que les membres du Kiwanis ont participé à la performancemusicale enthousiasmante des enfants, atteints pour la plupartde problèmes cérébraux. Au cours des différents tableaux, cesenfants, âgés de 8 à 16 ans, jouèrent d’instruments dont nousignorions l’existence.

L’inventeur de cesystème d’éveil àl’éducation et à lapratique musicale acollaboré active-ment à la réussitede ce concert. Cefut un vrai senti-ment d’émotion devoir évoluer tour àtour des musiciens,des chanteurs etdes danseurs detango.

Quand on dit quela musique estaccessible à tous !

Alain BALBOet Guy CHIMEN

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Concert extraordinaire du Kiwanis Salon Nostradamus

au profit d'enfants extraordinaires...

Nous avions tous envie d’en connaître plus au sujet du BAOPAO, traduisez par baguette asservie par ordinateur. Nousn’avons pas été déçus ! L’instrument par lui-même est d’unaspect assez déconcertant. Mais, je présume que le violonou l’accordéon ont eu le même effet lors de leur apparition.

Conçu par un ingénieur électronicien, il est composé dequatre arcs métalliques reliés à un ordinateur. Chaquejoueur a un rôle à jouer. Le résultat est surprenant puisqueaprès une dizaine de minutes d’essai, quelques personnesfurent capables de nous faire entendre l’air de la « PanthèreRose » ou des « Champs Elysées ».

Nous avons tous essayé. Et, je le prouve car les photos join-tes ne sont absolument pas truquées ! Je peux donc vousassurer que c’est bien Jocelyne Martin Liegeois, notre lieute-nant gouverneur qui officie derrière l'instrument ou bien leprésident du Kiwanis Salon Nostradamus. Rien de virtuel,donc !

Guy CHIMEN

BAO PAO : une initiation déconcertante

à Salon...

Zoom


Au coeur des actions sociales

ans le cadre de l’action sociale ‘les Baptêmes de l’Air’organisée le 14 mai dernier dans l’ensemble des clubsdu district France Monaco, les clubs de la Division

Lorraine Nord ont invité une cinquantaine d’enfants avecleurs parents à vivre un après midi particulier, à l’Aéro Club

de Metz Frescaty.

Les enfants ont pubénéficier d’un bap-tême de l’air, l’occa-sion pour eux dedécouvrir la ville deMetz sous un autreangle, de profiterd’un moment libé-rés des contraintesphysiques, de parta-ger des sensationsextraordinaires.

Les moments d’hé-sitation, d’appré-hension, de crainteet de réticence onttrès vite laissé laplace aux explo-sions de joie, à lafierté lors de laremise du diplômeet d’une médaille.

Pour rendre l’attente, imposée par les rotations des deuxavions, plus agréable, les bikers du Lorraine Chapter et duLeuke Bikers sont venus se joindre aux membres des clubs

kiwanis pour permettre aux enfants de faire des promenadesen motos, en side-car et sur des motos mythiques…..desHarley-Davidson rutilantes, vrombissantes et ainsi leur fairepartager leur passion.

D’autres promenades à dos de poney et en jeep, une jeep quia participé au débarquement en Normandie ont égalementété proposées.

…..une journée riche en baptêmes sur tout type de moyen delocomotion, une journée riche en émotion et ensouvenirs…qui s’est achevée pour les kiwaniens, les pilotes etbikers par un moment de convivialité autour d’un barbecue.

Annick CARMET

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Une journée inoubliable et riche en sensations


Au coeur des actions sociales

otre deuxième dîner en blanc, organisé ce 15 juin, dansl’écrin de verdure du magnifique Logis de laChevillonnière, à Saint-Hilaire le Vouhis, au cœur de la

Vendée, fut une belle réussite. L’accueil chaleureux d’Anne-Marie et Jean de Raigniac, les propriétaires des lieux, a contri-bué à ce succès.

« Pour l'éradication du tétanos maternel et néo-natal dans lemonde...», « Chic pique-nique, le temps d’un dîner…avectenue blanche de rigueur !

Le ciel étoilé n’était certes pas au rendez-vous, mais la magiedu blanc et des chandelles ont opéré, grâce à l’harmonie et auraffinement apporté par les convives. Des tables magnifiquessemblaient apparaître comme par enchantement, sous l’œilravi des 172 invités, arrivant chargés de panières et depaniers. L'ambiance, élégante et conviviale, était déjà de miselorsque cette belle assemblée fut chaleureusement accueillieet félicitée. Ce fut un moment inoubliable pour tous.

Nous avaient honorées de leur présence, deux lieutenantsgouverneurs, Marie-Odile Papet, de la division Limousin-Poitou-Charentes, Gervais Cougneau de la division Pays deLoire, ainsi qu’un past-lieutenant gouverneur du Canada–Est et des Caraïbes, Marcel Poitras. Etaient également pré-sents, des kiwaniens de Fontenay le Comte, de Niort, desSables d’Olonne, de la Roche-sur-Yon, des membres duRotary et du Lions, accompagnant nos amis.

Cette soirée fut agréablement colorée par des œuvres dePatrick Cottencin, artiste peintre et musicalement animée pardeux danseurs de tango argentin.

Servir les enfants du monde, notre devise kiwanienne, sensi-bilisa les invités quand fut annoncé et remis symboliquementle chèque de 1 800 euros à Marie-Odile Papet pour le projetEliminate, cet engagement historique du Kiwanis internatio-nal, en partenariat avec l’UNICEF. Ce qui permettra de sauver des milliers de mamans et nouveau-nés, décédantd'ordinaire chaque année dans d’atroces souffrances.

Suite à la sollicitation renouvelée lors du Congrès d’Arles, ilparaissait évident de convaincre notre club et d’agir rapide-ment pour cette belle action. Pour ces mamans et nouveau-nés, nous l’avons fait ! Tous les généreux bienfaiteurs, parleur soutien et leur présence, ont été vivement remerciés,notamment le Conseil général de Vendée.

Notre club Fontenay Mélusine représente un tout petit mail-lon d’une grande chaîne de solidarité dans la dimensioninternationale du Kiwanis. Souhaitons que d’ici 2015, nousnous engagions à nouveau, et que tous les clubs deFrance/Monaco et de la planète soient sensibles à ce projetgrandiose en multipliant les actions et les dons.

« Pour ces enfants, faisons-le ! » ! Le droit de vivre et de sur-vivre n’est-il pas l’un des principes fondamentaux des Droitsde l’enfance ?

Maguy HERAUD

N

Le club de Fontenay Mélusine concocte un dînersous les étoiles au profit d'Eliminate... Engagement


Geneve 2011,

omme plusieurs d’entre nous, Yan, mon président declub et moi-même avons décidé de profiter de la rela-tive proximité du Congrès International du Kiwanis à

Genève. Pour les divisions 909 et 910, nous ne sommes quedeux à faire ce déplacement et nos amis des deux divisionsnous octroient une aide financière pour les inscriptions. Nousles en remercions. Les inscriptions se font par Internet. Lesdocuments pour voter sont envoyés à Indianapolis. C’est par-ticulièrement important pour nous puisqu’un européen, l’autrichien Gunter, se présente au poste de président avecpour la première fois, une réelle chance…Allons nous voir uneuropéen se retrouver dans les prochaines années à la tête dumouvement ? Ce serait une première et l’Autriche qui aouvert le premier club européen en serait de nouveau précur-seur.

Cela ne changera certainement pas grand-chose mais ladiversité des cultures ne peut qu’enrichir le Kiwanis.

Nous arrivons un peu perdus à Palexpo près de l’aéroport deGenève en milieu de journée en même temps qu’un charmantcouple de Belges que nous recroiserons à plusieurs reprises.La présence du congrès est assez discrète et nous pensionsvoir des affiches ou un fléchage. Heureusement, il y aTomtom !

Les formalités administratives se font rapidement. Les béné-voles qui se sont inscrits en acceptant de passer un peu deleur temps pour aider les congressistes sont précieux, aima-bles et souriants et ils prennent leur mission très au sérieux.Le grand hall au premier étage est coupé en deux.

Une partie regroupe quelques stands dont celui de Eliminate(que nous utilisons pour faire une photo de groupe de la délé-gation française, la boutique de l’Economat US avec quelques

produits spécifiques US (en particu-lier des vêtements dans toutes lesteintes possibles et inimaginables) etbeaucoup de produits que l’on trouveà l’Economat de Pierre Bourgouin.

Curieusement, les produits phare enFrance y sont absents, comme les che-mises blanches élégantes…. Nousrapportons le pin’s officiel pour la

bannière du club et deux dés à coudre sur chacune des deuxbannières de division. Quelques stands abritent les collection-neurs de pin’s qui revendent ou échangent tout ce qui s’épin-

gle et qui comporte le logo K. Leursgilets donnent déjà une petite idée deleur passion !

Nous y retrouvons rapidement leskiwaniens français, en particulierJacques Outrebon et Pierre Bourgouin,le gouverneur Gérard Conte et l’ElectBernard Tesse, qui tous deux ont uncalendrier de réunions déjà bien rempliavec le Gouverneur mondial Sylvester Neal pour Gérard, etAlan Penn l’Elect pour Bernard, le gouverneur européen…

A 14 heures, la seconde partie du hall aménagé en salle decongrès se remplitpour la séance d’ou-verture. C’est un véri-table show à l’améri-caine auquel nousallons assister pendanttrois jours.

Nous sommes accueil-lis par le représentantdu district Suisse, puis le président européen qui fera uneprésentation touristique flatteuse du vieux continent pournos amis des autres continents.

L’arrivée du président mondial Silvester Neal se fait aumilieu des flammes (sur les écrans vidéo) et des fumigènes.Les américains sont debout. Ils applaudissent longuement à

tout rompre. C’est digned’un concert au Palais desSports avec une star dushow-biz ! Nous sommeséquipés d’écouteurs pourune traduction en simulta-née (caution 500 $ que nousavons récupérée heureuse-ment !).

Après la bannière étoiléeécoutée respectueusementpar tous et le poing sur lec?ur par nos amis améri-cains, après l’hymne natio-nal suisse joué avec cescurieux instruments à ventde plusieurs mètres parl’Echo du Boiron, nousallons assister aux obliga-

tions statutaires, votes, élections mais surtout le démarrageofficiel de l’opération Eliminate qui vaêtre le thème d’une grande partie desdiscours que nous allons écouter.

Sur la scène, le président ouvre laséance et va honorer et présenter lesmembres qui dirigent avec lui notre

C

Jane, Jamie Lee, Sylvester, Alanet...les congressistes...


Geneve 2011,

organisation : les membres de son bureau, les gouverneurs dedistricts du monde entier accompagnés de leurs épouses(dont, bien sûr, Gérard et Hélène Conte), les trustees, lesmembres de la Fondation.

Un certain nombre de clubs du monde entier feront l’objetd’une présentation particulière au travers de la présentationd’actions particulières originales et ambitieuses pour lesenfants.

Jane Goodall (née en 1934) , une scientifique anthropologuecomme Silvester, étudie les chimpanzés dans la brousse enAfrique (Tanzanie) depuis plus de cinquante ans. Elle nousfera un long exposé sur ses observations sur les modes de viede ces animaux et les rapports qu’elle en tire pour leshumains. Son message écologiste s’adressait aux enfants et àla protection de la nature et de leur futur environnement.

Avec sa fondation et en liaison avec le Kiwanis, elle mène denombreuses actions au bénéfice de la nature, des animaux etdes humains. Avec beaucoup d’humour, Silvester et elle sesalueront à la manière chimpanzé. A la fin de l’exposé,

Silvester insista sur le rôleque peut jouer un individupassionné pour mener unemission à bien et remerciaJane pour l‘exemple qu’elledonne à tous.

La fin de la séance inaugu-rale sera pour présenter lesmembres de la commissionde collecte de fonds chargésde mener la campagne etdiriger les actions du projetEliminate (dont Jean-PierreBerton, commissaire derégion), secondés par 48coordinateurs de district, derécompenser les premiersgros donateurs qui recevrontmédailles et diplômes. Nous

ferons la connaissance des présidents de clubs de jeunes étu-diants (Amanda) et K Kids (Tony) qui ont déjà versé 15 418 $pour l’opération et qui expliqueront comment ils ont fait.

Le lendemain matin,après une bonne nuitpassée chez un membrekiwanien de notre clubqui nous a gentimentproposé sa résidencesecondaire (juste de l’au-tre côté de la frontière),nous participons auxateliers proposés lesjeudi, vendredi etsamedi matin à 9 heures 15 et 10 heures 30 sur de nombreuxsujets.

Vendredi après-midi, la séance de travail assemblée des délé-gués sera consacrée d’abord à la fondation KiwanisInternational qui remet son prix Connelly à feu Simone Néri(Italie), à la présentation des districts distingués, puis au rap-port de son directeur exécutif.

Nous passons ensuite aux votes des amendements et auxélections. Les membres votants (deux par clubs) sont reconnaissables à la bande de satin bleue « Kiwanis 2011Delegate », collée à leurbadge et qui leur permetl’accès à la salle.

Nous recevons une bandecartonnée qui nous per-mettra, en cochant descases, de voter. La grandesalle a été aménagée avecdes espaces district et chaque districtdispose de rangées de chaises en fonc-tions du nombre de membres votants.

Les deux premières propositions sontdes amendements aux règlements. Maiscomme personne n’a fait le déplacementpour les défendre, ils seront retirés. Lespoints suivants concernent les adminis-trateurs internationaux avec la confir-mation du prochain président interna-tional Alan Penn, du district de l’Ohio et président éluThomas DeJulio, du district de New York qui sont confirmésà l’unanimité par acclamation après une courte allocution.Puis au poste d’administrateur, Clinton Green.

Enfin ont été élus trois nouveaux délégués pour la régionPacifique-Canada : Jane M. Erickson, Stephen T. Hill etWarren F. Mitchell.

Vient ensuite le vote du vice-président inter-national (et futur Gouverneur mondial dansdeux ans 2013-2014). Cela restera un momenttrès fort de cette journée : a été élu au premiertour avec la majorité des voix, Gunter Gasser,docteur de l’Ecole des Mines de l’Universitéde Leoben. Ses challengers étaient Roy S. Bird(Canada) et William E. Hutchinson (USA).Tous ces candidats ont fait un discours (limité

à cinq minutes) qui montrait beaucoup de conviction, était bril-lant et démontrait un sens de la communication et du spectacle.Mais, à mon avis, ces discours étaient peu originaux les uns parrapport aux autres. Ce qui faisait la différence était le charismedes hommes sur la scène. Son élection au premier tour démontrequ’un certain nombre de kiwaniens américains ont porté leurvote sur lui sans impérialisme local. Cela démontre, si c’estnécessaire, que ce vote est amplement mérité et que nousdevrions avoir un bon président…

Samedi après-midi, se tenait la séance de clôture avec la pré-sentation de l’équipe 2011-2012 dont le moment fort futincontestablement la prestation de Jamie Lee Curtis qui, en


Geneve 2011,

très exactement trente minutes etquelques secondes, exprima sonadmiration pour le mouvementKiwanis et le projet ELIMINATE.Elle fut nommée kiwanienned’honneur par Silverter Neal quilui remis son propre Pin’s K.

Ensuite, le président du comitéEliminate communique les pre-miers résultats de la collecte et ledémarrage est rapide puisque lesprévisions étaient d’atteindre lepremier million de dollars lors decette convention. Il annonce que

déjà 4,2 millions de dollars lui ont, d'ores et déjà, été versés !C’est l’occasion de remettre quelques récompenses et nousapprenons que de nombreux clubs ont déjà versé les 2 000 $(prix année du Leadership), des donateurs particuliers ontversé 100 000 livres sterlings (deux pour l’instant), des clubsse sont engagés pour une somme de 250 000 dollars !

Pour finir, c’est le futur président Alan Penn qui fit une trèsbrillante conclusion en donnant à tous rendez-vous l’annéeprochaine à la Nouvelle-Orléans.

Nous nous sommes quittés après un petit concert dynamiquejoué par deux charmants et sexys interprètes avec des violonsélectroniques dans une ambiance psychédélique et enfumée.

J’ai aimé et j’ai regrettéComme je l’ai écrit au début, nous avons regretté le manquede personnalisation des lieux. Atout hasard, nous avions emmenéla bannière de division pour le casoù, mais il y avait très peu designe de notre mouvement.

Nous avons apprécié énormé-ment le contact avec les kiwaniens et l’esprit grande famille.Les gens sont ouverts et ne refusent pas de communiquer.

Ainsi, nous avons parlé avec des membresdu district de Nouvelle Calédonie (à l’op-posé de nous sur le globe !) qui étaient trèsfiers d’avoir fait le déplacement à 25 lorsque leur district compte 250 membres !

Nous avons été agréablement surpris parla disponibilité des membres du staff etj’ai ainsi pu échanger quelques mots avecGunter Gasser après son élection, avecJoseph Ruwet (qui est le gouverneur Electdu District Belgique-Luxembourg) ouavec le Trustee John M. Johnson qui estplus particulièrement chargé de notre dis-trict…

J’ai été un peu agacé par la mise en avantde certains membres méritants que l’oninvite à monter sur scène pour leur remet-

tre épingles, diplômes… un peu comme à l’école primaire enfin d’année car cela finit par être un peu lassant mais pourfinir je m’aperçois que cela a un effet entraînant et bon enfantauquel les américains, en particulier, sont très attachés.

J’ai été amusé par la mise en avant des familles. Pour comblerles temps morts, le président et les autres intervenants améri-cains n’hésitent pas à présenter leur famille (y compris lescousins) pour montrer combien ils sont tous impliqués à leurcôté dans le mouvement.

Nous avons regretté qu’il n’y ait pas eu de petits moments depause accompagnés de boissons et de viennoiseries quiauraient certainement donné plus de convivialité.

En conclusion, je pense que les conventions aux États-unisdoivent être plus festives et que celle-ci a perdu un peu auchange à cause de la rigueur helvétique. C’est cependant uneexpérience que je conseille à tous.

Philippe DAQUAI

Cette grave maladie peut être guérie. Il existe un vaccin peucoûteux pour cela. Le Kiwanis a décidé de refaire une opé-ration du même type que celle qu’il avait menée il y a unedizaine d’années, déjà en collaboration avec l’Unicef, poursupprimer la carence en iode. Pour 2015, toutes les femmesdans les pays où le tétanos maternel et néo-natal sévitencore (il a pratiquement disparu dans les pays riches),devront être vaccinées pour que leurs enfants ne soient plusatteints par cette maladie mortelle et surtout très douloureuse.

Eliminate contre le Tétanos Maternel et Néonatal en chiffres :

• 1,80 : le coût en dollars des trois injections de vaccin

• 9 : le tétanos néonatal tue un nouveau-né toutes les neufminutes

• 38 : 38 pays sont encore fortement menacés par le tétanosnéonatal.

• 61 : 61 millions de mères et leurs bébés vont être protégéset sauvés

• 160 : chaque jour, 160 bébés meurent du tétanos néonatal

• 110 : l'objectif de la collecte jusqu’en 2015 est de 110 mil-lions de dollars

• 480 : durant l'équivalent des quatre jours du congrès, 480décès de bébés sont survenus

• 2015 : Grâce à vos dons, en 2015, la campagne de vaccina-tion battra son plein. (Date prévue de l’éradication de lamaladie).

• 9 000 : le nombre de dirigeants du Kiwanis dans le mondequi contribuera à atteindre cet objectif en matière de col-lecte de fonds.

• 100 millions de femmes concernées par cette vaccinationdans le monde.

• 240 millions de dollars représentent le coût total de cetteopération.

A propos du programme ELIMINATE et le tétanos maternel

néonatal (TNM)

Zoom


Geneve 2011

l y a déjà plus d’un an et demi que nous parlions dans ces colonnes du futur Congrès international du Kiwanis à Genève. Or, cette fois-ci, nous l'avons bel et bien vécu !

Ressortons alors de nos mémoires notre badge annonce de cette manifestation, si particulière, qui permet aux membres des clubsdu monde entier de poser leurs valises sur un même site le temps d'un rendez-vous incroyable.

Certains ont peut-être pris leur voiture pour effectuer le voyage. Cette Talbot limousine 1930 a peut-être fait l’affaire. Même bien confor-tablement !

Cette reproduction a été réalisée par le club d’Oyonnax pour son organisation en 1991. Au 1/43e, elle a été fabriquée par un fabricantlocal Louis Surber à Martignat dans l’Ain.

Ce modèle a été conçu en zamak et en plastique (un matériau très classique dans la région). L'entreprise qui commercialise ces produitsse nomme ELIGOR. Elle est bien connue des collectionneurs de petites voitures à faible tirage.

Bien entendu, comme nous sommes allés en Suisse, il a fallu prendre assez de monnaie ! Nous avions déjà connu cela en 1982 lors duCongrès d’Anvers en Belgique où les kiwaniens ont émis une piece de 100 mercator.

Ce fut un beau voyage et un merveilleux congrès !

Jean-Yves MAUVAIS

Le Congrès international de Genèvesous la lorgnette culturelle !

Arts

I

,


Culture

n ne présente plus la magnificence subtile de la cuisinetransalpine. Les puristes de la gastronomie l'apprécienttout autant que les recettes produites de l'autre côté des

Alpes, c'est-à-dire dans l'hexagone. A l'éclectisme insolite dessaveurs cuisinées par nos grands maîtres de l'art culinaire, les

plats italiens répondentpar leur coloration goû-teuse, fortement assaison-nés de soleil et de plantesaromatiques. Or, s'immer-ger au fil des pages d'unopuscule paru en 1559prouve que beaucoup demets de l'époque médié-vale prenaient leurs sour-ces d'inspiration...enFrance. Otons à César cequi finalement ne luiappartient pas !

En cela, les travaux de Cristoforo Di Messisbugo sont en toutpoint remarquables. Auteur de plusieurs ouvrages dédiés à la

gastronomie vénitienne, ce personnagedithyrambique et fin gourmet a fourniune oeuvre qui se situe parmi les plusanciens livres de recettes de ce siècle (leXVIe), entre Moyen-Age et Renaissance.

Si l'édition originale fut publiée à Veniseen 1549, l'ouvrage de référence, présentélors d'une vente aux enchères en Franceavant l'été, date d'une décade supplé-mentaire. 1559. L'objet, d'une infinierareté, a sensibilisé les collectionneurs etautres investisseurs séduits par cet élé-gant demi-maroquin à coins, cinq nerfs,au titre et tranches dorées.

Lorsqu'il prit soin de rédiger cetouvrage de 123 feuillets, ce « Joël Rebuchon » de l'époque médié-

vale eut à son actif plé-thore de livres, traitant dutravail de la viande et deses accompagnements.Gérant les fastueux ban-quets à la cour de Ferrare(de 1524 à 1548), CristoforoDi Messisbugo enchantaitses convives grâce à sesrecettes si spécifiques quiselon lui devaient être à laportée des grands chefs decuisine. Anecdote : cesfameux banquets débu-taient sous les ors des grands palais à vingt-et-une heure et sepoursuivaient divinement jusqu'à tôt...le matin !

Son astuce ? Réduire le temps de cuisson des mets qu'il préparaitsavamment. Di Messisbugo, en outre, a revendiqué l'origine des

pâtes farcies, tortelloni, capelleti,des ravioles de formes diverses etvariées (ronds, carrés, longs...).

Estimé entre 600 et 900 euros, celivre rare et précieux s'est âpre-ment disputé entre aficionados. Cejour là, d'autres volumes, issus dedeux collections de très belle fac-ture, ont égayé l'intérêt des déçusqui n'ont pu se l'approprier. Desœuvres de Guy de Maupassant(1909), d'Achille du Clézieux(1857) ou une Bible illustrée de 230gravures de Gustave Doré ont faitle bonheur des férus de beauxlivres. Ils sont légion dans le paysde Molière et de La Fontaine...

Thierry BRET

O

Les livres de cuisine médiévale font-ils encore recettes ?

Arts

La cuisine moderne est-elle aussi goûteuse que celle de nos illustres aînés ?


Humeur

iwanien de longue date, médecin retraité, j’ai depuislongtemps, déformation professionnelle oblige…, observéun certain nombre de comportements déviants chez les

kiwaniens congressistes. Mon esprit carabin m’a permis, grâce àces dispositions, d’isoler toute une « pathologie »qui s’avère mal-heureusement inhérente à l’organisation de tout congrès.

Ce Congrès d’Arles fut particulièrement et brillamment réussi.Ainsi, fort de mon expérience d’observateur, souhaitant aidermodestement et sans prétention l’équipe de Dinan Saint-Malo…et toutes celles des années à venir, je vous livre les résul-tats, imparfaits, peut-être même incomplets de mes observations(à noter que je me suis interdit l’accès aux alcôves), recueillis lorsde la préparation et du déroulement d’un tel évènement.

Mais avant tout, il vous faudra bien saisir la genèse de cette« pathologie » . Si sa prise en compte n’est pas pour autant l’axemajeur de la bonne marche d’un congrès, elle peut sans doutecontribuer à son succès, en l’éradiquant, et en effaçant par là-même ses effets collatéraux et parasites. Observations intéres-santes, puisque nous avons ce qu’il nous faut dans notre pharma-cie kiwanienne.

Toute pathologie est un handicap, certes. Le plus visible étant lehandicap moteur : troubles de la démarche, fauteuil...Heureusement très minoritaire, on constate pourtant encore tropsouvent que même les hôtels les plus étoilés, les salles de congrèsles plus récentes, les soirées les plus prestigieuses peuvent êtreresponsables d’exclusion par inadaptation ou absence d’équipe-ments adéquats. Veillons à cela !

Mais, bien d’autres « pathologies », plus insidieuses, infinimentplus dangereuses pour le bon déroulement d'un congrès, peu-vent être à l’origine par contamination directe et même indirected’une atmosphère délétère. Il faudrait peut-être envisager demettre en place une équipe intégrant un médecin à une cellulede soutien psychologique ! Ainsi :

20 % sont atteints de SURDITE ! Les directives orales ne semblentpas leur parvenir ou leur perception/interprétation est l’objet dedistorsion. Il ne s’agit pourtant pas d’une hypoacousie vraie, carune stimulation appropriée, vigoureuse, répétitive si nécessaire ypallie le plus souvent.

20 % sont atteints de CECITE, associée ou non au handicap pré-cédent. Elle est plus ou moins complète et très souvent sélective.La signalétique paraît leur être étrangère. A ma connaissance, iln’existe ni traitement médical, ni verre correcteur pour ce handi-cap ; sinon : prendre un enfant par la main !

10 % présentent un ILLETRISME. Ils sont incapables de maîtriserla lecture d’un document comme un bulletin de réservation oumême d’ANALPHABETISME. Ne sachant ni lire ni écrire, ils nerenvoient aucun document. Dans ce cas seule l’aide amicale d’unkiwanien compatissant… peut- être ?

10 % sont atteints de TROUBLES du COMPORTEMENT appa-raissant au contact des organisateurs, associant une humeur évo-luant selon un mode bipolaire avec des épisodes de vécus com-plètement décalés, agitation et logorrhée agressive, exceptionnel-lement scatologique. Un ego surdimensionné facilement décela-ble serait un terrain favorable au surgissement de ces épisodesd’errements regrettables. Patience, sang froid, fermeté...

5 % ont des TROUBLES MNESIQUES, incapables de se souvenir

s’ils ont renvoyé leur réservation ou même adressé un chèque.Des difficultés à fixer leur attention, une désorientation temporo-spatiale doivent être alors recherchées pouvant faire craindre unepathologie sous-jacente plus préoccupante.

99,99 % souffrent d’une ADDICTION à diverses TISANES, plusou moins exotiques. Impérative, elle pourra se manifester à touteheure, de jour comme de nuit dès l’instant ou au moins deuxkiwaniens voire davantage sont réunis, (faut-il pour autantabandonner à leur triste (?) sort , un kiwanien, a fortiori unekiwanienne esseulée ?). Il faut noter que cette « pathologie » estaffectée très souvent d’une connotation favorable. C’est pour-quoi, je ne la relève, malgré son importance didactique, qu’à titreanecdotique.

Cette « pathologie » mérite en effet quelques commentaires. Il estimpératif d’évaluer qualitativement et quantitativement sansdélai et de la façon la plus rigoureuse, les sites propices à samanifestation. Ils doivent bénéficier de la plus large publicité.Car, il est de la plus haute importance qu’ils puissent être contrô-lés 24 h sur 24 par les congressistes mus par une louable curiositéintellectuelle de découverte et désireux, malgré les risquesencourus, d’approcher, de s’immerger, d’explorer avec couragecette « pathologie». La finalité, étant d’appréhender au plus prèsles particularismes locaux qui, tous différents, dans notre beaupays, ne peuvent qu’enrichir notre expérience kiwanienne.

Avec modération et prudence toutefois, car le risque de contami-nation et d’overdose est des plus élevés qui soit. Il faut reconnaî-tre, que bien que très « imprégnés » (?) par cette « pathologie »,leur démarche inspire le respect. D’autant que certains n’hésitentpas à la promouvoir au rang d’une très estimable vertu…. laconvivialité par excellence !

Notons que certains avancent, hypocritement, leur dévouementdésintéressé à la défense du petit commerce local ainsi qu’à lapromotion éducative de l’?nologie, fleuron de notre culture gau-loise. Il en irait de la bonne réputation, voire de l’existence mêmedes dites productions, donc de la qualité des congrès : c’estavéré, défendent-ils, mais nous vérifierons à Saint-Malo !Alteralcoolo mes frères, sachons lever le coude, avec toute ladignité qui sied à une cause aussi juste et noble !

Ces diverses « pathologies » sont le plus souvent très diverse-ment associées.

Alors, que faire ? Utiliser le Braille ? Une police de caractèrespour malvoyants cacochymes ? Adopter un langage pour défi-cients intellectuels d’âge mental préscolaire ? Voire, en référer à lacellule de soutien psychologique en dernière instance…mais ilest trop tard, le mal est fait.

Bien évidemment, tout cela n’est, vous l’aurez compris, que mau-vaise plaisanterie de ma part. Si j’ai grossi le trait, c’est que celaexiste en vérité, mais reste le fait d’une infime minorité. Si lespourcentages indiqués sont fantaisistes, les « pathologies » décri-tes sont, par contre, bien réellement rencontrées.

Si certaines addictions pourront être respectées, peut-être mêmeencouragées , avec modération cela va de soi !, la plupart desautres « pathologies » pourraient, devraient, facilement n’avoiraucune raison de se manifester.

Tout d’abord, nous pouvons tenir pour acquit que les comitésd’organisation envoient les documents de réservation aux clubs,

K

Les pathologies du congressiste kiwanienUne vraie réalité ! Suggestions


Humeur

soulignés par une parution dans le Kiwanis Magazine, dans lesdélais impartis.

Pourtant, trop de documents s’égarent auprès de destinatairesimprobables. Les dates butoirs ne sont pas respectées. Alors letemps perdu en explications, recherches en particulier dans laphase finale, pourrait être épargné si chacun avait observé detoutes simples et élémentaires règles, ne serait-ce que par respectdu travail, ô combien bénévole des comités d’organisation… et labonne marche du congrès.

Ainsi, il revient tout naturellement aux présidents des clubs,relais naturels des Lieutenant gouverneurs d’en assurer, et ce leplus tôt possible, le bon fonctionnement en surveillant toutes lesphases du programme. Il se doivent donc d’entretenir descontacts rapprochés, et fréquents entre eux.

Il faut veiller à ce que dans chaque club les représentants votantsau congrès, au nombre de trois, soient désignés et leurs nomsnotifiés à temps et à qui de droit.

Il faut s'assurer que les documents et les chèques soient correcte-ment remplis et adressés à leurs destinataires naturels.

LE SECRET DE LA REUSSITE THERAPEUTIQUE EST DANSLA PONCTUALITE ET LE RESPECT ABSOLU DES DELAISIMPARTIS !

C’est tout ! Simple, non ?

Il n’y a pas de Kiwanis possible sans kiwaniens engagés. A tousles niveaux.

Grand merci au club d’Arles et à toute la Division La Provence.Ce fut remarquable. Nous sommes fiers de vous !

Sans oublier nos vifs et amicaux encouragements au Club deDinan et Pays de Rance ou encore Saint-Malo bien évidemment !Kenavo, Ar ve chal !

Pierre DRAGUSSEAU

e grandes quantités de prises de vues et autres clichés detrès belle facture ont immortalisé ce qui restera dans lesmémoires un rendez-vous exceptionnel : le Congrès en

Arles de ce printemps 2011.

Beaucoup ont circulé parmi vous. D'autres ont été téléchargées àprofusion via la toile. Certaines ont eu la chance d'être publiéesdans nos colonnes. Hommage à ces amoureux de l'objectif et del'instant solennel, pour leur travail et le traitement de celui-ci ! Etsurtout leur omniprésence et leur disponibilité...

Un grand merci à Evelyne Dufond Cureau, Sylvie Germe, Jean-Pierre Pelagatti, Yann Schabat et notre envoyé spécial, AlainLenta à qui l'on doit la couverture du magazine 122, Le Condoren toute majesté...

Thierry BRET

D

Bravo aux photographes bénévoles !Congrès Arles 2011


Initiatives

otre opération a vu le jour à la fin janvier 2011 aprèsune rencontre avec Mme Tolini, la maman d’Antoinevenue expliquer au club, le quotidien de son fils âgé

de 12 ans. Il est atteint d’une amyotrophie spinale. C'est unemaladie génétique rare qui détruit peu à peu ses muscles.Cette pathologie a été diagnostiquée à l’âge de quinze mois.Antoine vit dans un fauteuil roulant depuis ses vingt mois.

Lors d’une visite sur un salon, Antoine et ses parents ontdécouvert un appareil « un Motomed » pouvant s’adapter àson fauteuil roulant. Cela lui permet ainsi de pédaler et fairedes mouvements de bras dont l’objectif est d’entretenir sesmuscles tout en améliorant sa circulation sanguine.

Le souci pour cette famille était d’ordre financier. Cet appa-reillage coûtant 5.300 euros, non pris en charge par les caissesspécifiques car il est référencé comme appareillage de« confort » à la vie d’un enfant handicapé…

De plus, les parents d’Antoine devront dans le courant dumois de septembre 2011 procéder au renouvellement de sonfauteuil électrique. Son actuel fauteuil, qu’il a eu à l’âge de sixans, ne correspondra plus à son handicap.

En effet, Antoine dans le courant du mois de juin a subi unegrave opération au niveau de la colonne vertébrale et sonassise devra être changée. L'impact financier restant égale-ment à la charge des parents est de taille : 15.000 euros.

Le club a décidé d’octroyer une certaine somme prélevée surson compte social. Mais, c’était sans compter l’enthousiasmede ses membres…

Lors de notre statutaire du début février, il a été décidé d’or-ganiser une exposition artistique où, des personnes vien-draient découvrir les œuvres d’artistes peintres et pren-draient connaissance de notre opération.

Et à partir de ce moment, la machine s’emballa de plus enplus au fil des jours…

Les peintres avec à leur tête Nicole Moyon (artiste peintreconfirmée) et kiwanienne du club ont répondu rapidement à

notre appel, proposant dereverser un pourcentagesur leurs ventes. La gale-rie réservée, les affichescréées, les invitations lan-cées : tout fut préparé enun temps record.

La chasse aux dons futouverte…Chaque kiwa-nienne recherchant desmécènes pour récolter cesprécieuses oboles.

France 3 Normandie nousa contactées pour quenotre action « unMotomed pour Antoine »serve de fil rouge pendantla semaine du Handicap.Antoine fut donc filmé dans son quotidien aux côtés de samaman, qui s’occupe de lui à plein temps. Estelle et Isabelle(présidente et trésorière du club) présentes au cours de cereportage furent interviewées sur leur motivation à mettre enplace cette opération kiwanienne pour Antoine.

Grâce à Nicole, un de ses amis journalistes fit paraître desarticles dans la presse locale incitant les lecteurs à nous adres-ser des dons pour Antoine ou nous rendre visite lors de l’ex-position.

Nous avons profité de nosvisites de club pour parlerde notre opération. Le clubde Barentin Agnès Sorel,autre club féminin de laDivision, nous a remis undon de 300 euros.

Moins de deux mois aprèsavoir fait la connaissancede Mme Tolini, nousouvrions notre premièreexposition artistique « AuGrenier à Sel » galeriesituée dans un magnifique petit village normand « La Bouille». C'est un petit coin de paradis, qui jalonne les méandres desboucles de la Seine, bien connu des artistes peintres.

Plus de 200 personnes sont venues nous rendre visite. Nosamis, la famille, des kiwaniens des clubs voisins et … tous cesinconnus de passage, qui se sont arrêtés pour acheter des toi-les (plus de quarante toiles furent vendues) ou simplementnous écouter et laisser leurs dons dans l’urne que nousavions mise à leur disposition à proximité d’une vidéo rela-tant nos actions depuis deux ans et notre démarche pourAntoine.

N

Rouen Jeanne d’Arc récolte 10 330 eurospour l'achat d'un « Motomed »


Initiatives

Mais cette exposition ne fut qu’un seul maillon de cettechaîne de solidarité qui s’est mise en place pour Antoine.

Plusieurs maillons se sont greffés depuis :

- un CFA (centre de formation par l'apperntissage) a lancéune opération en interne : 1apprenti/1 euro pourAntoine,

- des motards membres d’une association locale ont orga-nisé une sortie dédiée à notre opération avec une halte ànotre exposition,

- les entreprises démarchées par nos kiwaniennes,

- le Crédit agricole, notre banque, nous a remis un chèquede 1 000 euros

… et la multitude d’anonymes qui nous ont adressé leurs dons.

Et c’est avec une très grande émotion, que le dimanche après-midi de l’exposition, nous accueillîmes Antoine et ses parentsvenus nous rendre visite.

Antoine put ainsi découvrir toutes les personnes, qui s’étaientmobilisées pour lui. La présidente du club, entourée desautres membres, a eu la joie de lui apprendre, que non seule-ment il aurait très vite son « Motomed » mais que comptetenu de l’ampleur de la générosité de tous, nous allions éga-lement pouvoir aider ses parents au financement partiel deson fauteuil.

Et c’est le 24 juin dernier, lors de notre dîner de clôture avantla période estivale, que nous avons remis à Mme Tolini unchèque d’une valeur de 10.330 euros.

Mme Tolini a sincèrement et chaleureusement remercié leskiwaniennes et toutes les personnes de cette chaîne de solida-rité, qui s’est créée autour d’Antoine.

Avec beaucoup d’émotion, les membres ont appris que l’opé-ration chirurgicale d’Antoine début juin s’était bien déroulée.Il se remettait tout doucement à l’hôpital de Garches. Il avaithâte de rentrer à la maison pour faire du Motomed.

Nous avons ensuite procédé à l’intronisation de notreonzième membre en la personne de Marie Rosse. Nous avonspromis à Mme Tolini de rendre visite à Antoine à la fin del’été dès son retour de Garches.

Estelle MARI


Societe

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llez dépêche-toi, on va être en retard. Tu as ton cours desolfège, ensuite il y a ton entraînement de foot et puis, tudois aller voir ta grand-mère. Tu as promis de l’embras-

ser avant de rentrer à la maison et puis, il faut faire tes devoirs.Ta moyenne ce trimestre est insuffisante. Tu ne travailles pasassez et enfin, tu n’oublieras pas de revoir ta poésie pourdemain, j’aimerais bien pour une fois, une bonne note…celaferait plaisir à ton père !».

Voici un résumé, non exhaustif du « discours » qu’un enfant de huitou dix ans peut entendre de sa mère, le mercredi en sortant de l’école.

Hyper stimulés depuis leur plus jeune âge par des parents sou-cieux de leur éveil, les enfants sont saturés d’activités. A forced’être sollicités par l’extérieur, ils sont de plus en plus dispersés,rapidement lassés et peu autonomes.Nombre d’enseignants le constatent chaquejour dans leurs classes : nos enfants sont belet bien stressés.

Si l’enfant dépend trop de l’extérieur, il nepeut plus développer sa vie intérieure,comme par exemple quand il joue. Quand ilest seul, flâne, rêve. Livré à lui-même, ilexpérimente la vraie autonomie et apprendà ressentir. C’est un espace qui lui permetaussi de développer sa créativité et sonimagination.

La vie intérieure est indispensable à l’épa-nouissement de l’individu. La société d’aujourd’hui privilégie,plutôt la dimension extérieure. Alors quelle solution ?

Leur apprendre à développer, très tôt, leur intérioritéDans le tumulte de la vie quotidienne, on a bien du mal à prêterattention à l’autre, y compris à ses propres enfants, très occupésque nous sommes, par un emploi du temps surchargé, nos souciset nos propres angoisses.

Certes, nous sommes de bonne volonté et nous les aimons vrai-ment nos enfants…Mais, souvent nous avons du mal à détecterles symptômes de ce mal moderne. Aussi, prenons le temps d’yregarder de plus près…Nos enfants souffrent de plus en plus tôtet de plus en plus fort.

Les enfants éprouvent des peurs, des angoisses, vivent deséchecs, des déceptions, doivent en permanence s’adapter à unenvironnement sans cesse en mutation : rentrée scolaire, nouveaumaître, nouveau quartier, nouveaux camarades. Ils sont vulnéra-bles et subissent, néanmoins la pression parentale.

Celle-ci est terrible car elle insécurise l’enfant en profondeur. Elleest l’expression de la peur du parent. Il y a inversion des rôles.Les parents ne sont pas un soutien pour l’enfant mais doiventsatisfaire l’adulte et le rassurer.

Apprendre à détecter les premiers signes, liés au stressSur leur santé, en premier lieu, il y a la boule au ventre le matinavant d’aller à l’école. Avec son lot de problèmes : fatigue, diffi-culté à trouver le sommeil, perte d’appétit, agitation excessive,agressivité, irritabilité, ou au contraire une apathie soudaine.Voici en résumé, la liste non exhaustive des symptômes les plusrépandus. Parents, soyez vigilants, tous ces petits maux ne sontpas à prendre à la légère. Ils cachent une véritable souffrancequ’il faut prendre en compte au plus tôt.

Sur leurs résultats scolaires, en second lieu. Un enfant ne veutplus aller à l’école n'est pas un signe encourageant. Ou qui, tout

à coup, à des résultats scolaires en chute libre. Voire s'il voussignale un manque de concentration. Cela peut cacher un pro-blème relationnel avec une maîtresse ou un camarade de classeun peu trop brutal. Ou plus grave un problème de racket...

Si la situation de stress perdure, il peut y avoir une somatisation !Avec des maladies à répétition telles que les diarrhées ou desvomissements, voire le développement de tics ou de bégaie-ments, pour les cas les plus graves.

Qu'est-ce que le stress ?On a l’habitude de distinguer le bon et le mauvais stress. Commele dit Gisèle Georges, une éminente spécialiste de l’enfance, « lestress, c’est la vie ! ». Il s’agit là, bien entendu, du « bon stress ».

Celui, auquel on ne peut se soustraire, il faitpartie de la condition humaine. La défini-tion exacte du bon stress est l’ensemble desréactions biologiques, comportementales etpsychologiques que nous mettons en placeafin de nous adapter aux exigences de la vieauxquelles on ne peut pas échapper.N’oublions pas que le bon stress peut noussauver la vie en cas de danger imminent.

Le stress déclenche une hyperactivité physi-que. Nous sommes fragiles et on ne sup-porte pas de tourner à plein régime troplongtemps. Survient alors « le burn out » oule mauvais stress, c’est-à-dire l’épuisement

physique et psychologique.

Parmi les causes les plus courantes, on analysera le stress de sonenfant :

- La prédisposition génétique : nous ne sommes pas égaux. Il y ades enfants plus fragiles que d’autres. Sachez repérer si votreenfant est dans ce cas.

- L’hygiène de vie : votre enfant se couche trop tard et trop sou-vent, il manque de sommeil. Il mange mal, une bonne alimenta-tion est indispensable à son équilibre. Attention cinq fruits etlégumes par jour c’est bien, mais veillez à la qualité, beaucoupde nos fruits et légumes regorgent de pesticides et cela provo-que une augmentation de la dopamine dans le cerveau. Les psy-chiatres savent que cet excès de dopamine entraine une surexci-tation permanente. Par ailleurs les enfants ont besoin pour seconstruire d’habitudes et d’horaires, les repas et l’heure du cou-cher doivent être réguliers.

- L’hyperactivité : Les enfants ont besoin de temps pour « ne rienfaire », s’ennuyer, jouer, rêver. Comme nous l’avons déjà évo-qué, ils en ont besoin pour se construire et trouver par eux-mêmes leurs propres solutions aux conflits qu’ils rencontrentdans leur vie. Les empêcher de jouer et de rêver, annule tout ceprocessus psychologique. Il y a des enfants qui ont un emploidu temps incroyablement chargé. Multi activités, longueur destransports. A surveiller… pour alléger.

- La course à la performance :Ne mettons pas trop de pression sur nos enfants : « tu devraisavoir de meilleures notes, regarde tes résultats, ils sont moinsbons que ceux de…»Souvent, les parents transfèrent leur propre anxiété de bienréussir sur leurs enfants. Ne leur mettez pas un niveau d’exi-gence inaccessible pour eux. Encourager plutôt leurs bonsrésultats est un moteur efficace pour les motiver.

AAllo, maman bobo... Enfance

«


Societe

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- La relation à l’autre : Une relation difficile avec un enseignant ou avec un camaradede classe peut être à l’origine d’un stress. Prenez rendez-vousavec l’enseignant, souvent il s’agit d’un malentendu banal etn’hésitez pas à parler avec votre enfant, offrez-lui de votretemps pour l’écouter.Il pourra exprimer ses craintes, ses peurs et verbaliser ses émo-tions, lui permettant ainsi d’y faire face tout seul.

- Le contexte social et familial : Il peut y avoir de la tension dans la famille : suite à du chômageou à une séparation des parents ou lors de la constitution d’unefamille recomposée. Il y a alors souvent déstabilisation de l’en-fant. Survient alors un changement dans ses repères affectifs,source d’angoisse très importante. C’est le moment encore delui accorder de votre temps (pas forcément en quantité mais enqualité) et surtout une écoute active. Il comprendra que son avisa de l’importance pour vous et il sera rassuré.N’oubliez pas que vous, parents, vous êtes les mieux placéspour décoder les « tracasseries grandes ou petites » de vosenfants et de l’encourager à les dépasser.

Les cinq outils pour destresser son enfantVoici cinq outils simples et utiles pour permettre à votre enfantde s’épanouir et d’affronter les difficultés liées au stress.

La relaxation : c'est un outil efficace pour apprendre à gérer desémotions trop « débordantes ». Elle permet de s’apaiser, de se res-sourcer et de retrouver la concentration nécessaire à la réflexion.

Proposez à l’enfant de s’installer confortablement dans sa cham-bre ou dans un endroit calme où il se sent bien. Il peut aussi êtreallongé. Demandez-lui de prendre trois grandes respirations engonflant son ventre et en soufflant doucement à fond.

Les yeux fermés, faites- lui prendre conscience des parties de soncorps, de sa jambe, de sa main. Est-elle chaude ou froide ? Lourdeou légère ? Il sent son corps, lourd au début, plus léger par lasuite. On lui demandera alors de se souvenir d’un momentagréable pour lui et de le raconter. Qu’est- ce que tu as vu ?Entendu ? Ressenti ?

Il faut le plonger dans des souvenirs heureux. Comme ces derniè-res vacances à la mer, ou à la montagne, par exemple.

En revivant ce moment agréable, il se produit une modificationde l’état de conscience, une détente profonde en même tempsqu’une concentration accrue. Il faut lui permettre d’introduire àce moment précis, un conte, une histoire que l’adulte aura pré-paré à son intention. La finalité est de proposer à l’inconscient del’enfant des solutions toutes prêtes et disponibles pour lui, enréponse à son stress et à son cas personnel. Avec quelques répéti-tions, l’enfant aura vite compris le processus et pourra l’utiliserseul et à demande.

La visualisation : on va jouer « au comme si...»Proposez-lui, toujours dans un endroit calme, de s’imaginer dansdiverses situations (celles qui posent problème bien sûr) et de lestransformer de manière à faire « comme si » tout allait bien sepasser et se terminer avec une fin heureuse pour lui.

Faites-lui décrire ses émotions, comme il est content, comme il estfier d’avoir réussi. Il se voit en train de sourire, de rire. En utili-sant son imaginaire, il invente une suite et une fin positive à dessituations mal engagées pour lui au départ. Il comprendra trèsvite que cette façon de modifier l’histoire l’autorise à agir sur sonenvironnement de façon positive.

Appeler sa partie créatrice...Ou la partie qui sait tout comme la surnomme Lise Bartoli, psy-chothérapeute pour enfants. Cette partie de lui, qui contient destas d’informations sur ses peurs, ses angoisses connaît égalementtoutes les ressources disponibles pour le soulager. Lui apprendreà la solliciter en l’appelant et en la matérialisant par une petitepeluche par exemple permet à l’enfant de se faire une « alliéeimaginaire » qui va lui donner des conseils, des suggestions àtoutes les questions qu’il se pose. N’hésitez pas à discuter aveccette partie comme si elle était un personnage. Les enfants se prê-tent volontiers au jeu et cela leur apporte réellement de vraiesréponses à leurs inquiétudes. Par exemple, il a peur de rencontrersa nouvelle classe. Sa partie qui sait tout peut lui conseiller d’al-ler à sa rencontre mais avec son meilleur ami. A deux, on est plusfort. On peut lui faire rencontrer son monde magique.

Cela consiste à faire découvrir à l’enfant un monde imaginairequ’il va créer lui-même et qui sera son monde de bien-être à luitout seul. C’est un monde un peu secret. Il est le seul à bien leconnaître. Il sait qu’il peut s’y réfugier à tout moment pour se res-sourcer et se reposer. Cela lui permet de s’extraire du monde réelquand il se sent fragilisé ou simplement fatigué. Par exemple, onlui suggérera de fermer les yeux et de décrire ce monde magiqueen insistant sur ce qu’il voit, entend et ressent.

Inventer une histoire rien que pour lui...Il s’agit de lui raconter une histoire qui va parler en direct avecson inconscient. Elle doit être sur mesure, adaptée à son cas par-ticulier, à sa problématique. Toutes les inquiétudes ou peurs del’enfance trouvent leur résolution dans les contes ou des petiteshistoires. C’est une histoire qui finit toujours bien. Elle met enscène des personnages ou des animaux qui se trouvent en dangerou qui doivent surmonter une difficulté (semblable à la sienne).Ils trouvent une solution grâce à une qualité qu’il possédait sansle savoir. Elle permet à l’enfant de trouver une ressemblance à sapropre difficulté et donc à trouver de façon inconsciente et auto-matique des solutions.

Ainsi l’enfant s’identifie facilement au Petit Poucet ou à la brebismenacée par le loup. Soyez inventif : une bonne histoire de votreplume aura le meilleur effet.

En résumé, les cinq points essentiels pour accompagner votreenfant dans la gestion de son stress sont :

- Sécuriser : encourager le dans une situation d’échec et accom-pagner le dans la difficulté,

- Valoriser : il faut être positif et remarquer ces points forts. Ilcherchera à bien faire pour avoir votre estime.

- Stimuler : l’encourager à être dans l’action, à s’extérioriser etapprenez-lui à savoir se ressourcer en s’intériorisant. C’est-à-dire, savoir passer d’un monde à l’autre, source d’un bon équi-libre et d’une autonomie certaine,

- Soyez positif : lui apprendre à voir le bon côté des choses et dessituations, cultiver l’optimisme.

- Soyez un bon modèle : Apprenez à maîtriser votre proprestress, les enfants captent très vite, vos émotions et vos ressen-tis face à des situations de vie. Ils sont bien souvent le reflet dece que sont leurs parents. Ils sont « votre miroir ».

Soyez, ce que vous leur suggérez qu’ils soient…

Pierrette AHANG

Coach Way point


Opinion et reflexion

,

a prévention des accidents de la circulation, selon le sys-tème en place, conduit à appliquer un automatismesans…réfléchir. Un système qui connaît des résultats

encourageants : de 2002 à 2009, la mortalité sur la route abaissé de 44,8 %. Mais l’intégrer sans réfléchir, est-ce la seulemanière de conduire de façon responsable ? Quedevient la pédagogie dans la prévention d’acci-dents ?

Un système de régulation exclusivement répres-sif induit une adaptation à un mode de conduitedéterminé par la crainte de la sanction. Avec seseffets pervers : les conducteurs les plus dange-reux sont ceux qui respectent la vitesse au pas-sage des radars et ne se connaissent plus delimites au-delà. Les radars mobiles ont tempo-risé quelque peu ce genre de comportement.

Une telle « adaptation » nous fait oublier lepourquoi de la réglementation : en prenant laroute, nous évoluons dans un tissu relationnelet, au lieu d’adapter notre conduite aux condi-tions routières, nous regardons le compteur pour ne pas nousfaire attraper aux passages risqués. Des essais d’informationdes conducteurs quant aux conditions routières existent, cer-tes. Sont-ils accompagnés d’une information des conducteursdans un sens éducatif ?

Pour faire évoluer les habitudes dans le sens d’une conduiteplus responsable, il n’est pas possible de faire l’impasse d’unrecours à l’information et à la ‘conscientisation’ des usagers,de les sensibiliser aux dangers.

Les décisions prises récemment ne sont pas le fruit d’uneréflexion et d’une consultation, encore moins d’un débat avecles conducteurs.

La tentative dugouvernement detrouver uneparade au frontanti-démontagede panneaux designalisation deradars aura aumoins le méritede comporter un

aspect pédagogique : il sera constaté que vous roulez à tellevitesse ! Ce qui sous-entend un appel au choix du conducteur: à vous de voir si vous voulez adapter votre vitesse, ou non,au risque, pourrait-on penser, de l’accident, non ! Au risquede la sanction, ajoute-t-on ! Et l’élan pédagogique s’arrête là.

Quand on sait que près de six millions de conduc-teurs étaient pénalisés en 2009 pour excès devitesse, mais que 70 % d’entre eux étaient sanc-tionnés « pour des dépassements de vitesse « bénins »(inférieurs à 10 ou 20 km/h) », et que ce ne sont doncpas eux les plus dangereux, on comprendra unecertaine grogne.

Juteuse affaire de revenus pour l’Etat, en tout cas.Or, une action plus pédagogique est coûteuse, ris-que de diminuer les « revenus »…Il faut une cer-taine dose de courage pour changer de systèmede régulation sécuritaire faisant appel au sens dela responsabilité et informant des dangers réels.

Certes, il ne suffira pas de prendre en compte laplus ou moins bonne volonté des conducteurs. Les contrôlesrestent nécessaires. Mais qu’est-ce qui empêche d’alliercontrôle et responsabilisation ?

L’objectif d’une réglementation destinée à épargner des vieshumaines ne doit pas se donner la répression comme seulmoyen. Elle doit se fonder sur une pédagogie de la conduitefaisant appel au sens de la valeur de la vie humaine.

Il s’agit d’une attitude « éthique » qui consiste à porter atten-tion à l’autre et à soi-même. Elle ne nous met pas à l’abri derisques de tout genre. Elle est avant tout une façon d’être.

Les kiwaniens se doivent de rappeler aux décideurs politi-ques et aux utilisateurs de la route que le sens du respect de

la vie est à lafaveur d’unec o h a b i t a t i o nhumaine tellequ’elle bénéficieà tout un chacun.

Louis OSTER

L

RoutesEntre répression et pédagogie...

Actualité

Opinion sur les dangers de la route (Crédit Renault)


Opinion et reflexion

,

orsque notre président prend ses fonctions début octobre 2010, nous pouvons voir dans son regard unefarouche détermination à recruter afin de retrouver un

nombre de membres satisfaisant pour le bon fonctionnementd’un club Kiwanis. Rappelons que début octobre nous étionsquatorze membres.

D’ailleurs, en écrivantcet article, je pense ànos amies futureskiwaniennes qui doi-vent attendre d’êtrevingt membres pourêtre chartées, quellebêtise, est-ce le nom-bre ou la qualité desmembres qui fait laforce du Kiwanis ?

Qu’un homme comme notre président soit moteur ne suffitpas, malheureusement !

Il est impératif de convaincre ses officiers et surtout la totalitédes membres de son club, chose faite dès le mois d’octobre.

Mais que la route est longue ! Il faut se répéter, il faut motiverles troupes et surtout ne pas renoncer.

Quelques nouvelles techniques sont testées : pourquoi ne pasemployer des méthodes utilisées par des chasseurs de têtedans le monde de l’entreprise ?

Par exemple, envoi d’un email qui présente le Kiwanis, notreclub et notre volonté de recruter des hommes de bonnevolonté et surtout prêts à servir les enfants du monde. Maiscomment sélectionner nos cibles ? Nous avons tous autour denous, des connaissances professionnelles avec qui nous avonspartagé nos aventures extraordinaires du Kiwanis et nousconnaissons parfois la sensibilité de ces personnes à nosvaleurs.

Et ce qui est extraordinaire, cela marche !

Nous voilà, en décembre, à recevoir notre premier impétrant,puis un deuxième en janvier, puis un troisième en février etenfin le dernier en mai il y a peu...

Pour tout vous dire, la dynamique, la réussite apportent desrésultats. Mais le plus important, c’est que nous faisonsconnaissance de nouveaux amis avec de nouvelles idées d’ac-tions et surtout nos réunions deviennent dynamiques ainsique nos actions.

Alors Philippe, nous te remercions tous de ta volonté farou-che de redresser la barre des membres au sein de notre club etmerci pour la rencontre de nos nouveaux amis, mais surtoutdes nouveaux kiwaniens : Jean-Pierre, Patrick, David etEdouard. Bienvenus les amis sur la planète Kiwanis !

Frédéric SZEWC

L

Rouen Guillaume le Conquérant déploie une stratégie favorable aux nouveaux membres

Recrutement

uinze jeunes (de 14 à 17 ans) d’Abbeville, parrainés parle cycliste Jimmy Casper ont pris le départ, le 5 juillet deleur tour de France (14 étapes), précédant les ‘’Grands

du Tour’’ d’une journée. ‘’…Défi sportif,…favoriser leséchanges avec les jeunes des villes étapes, découvrir lepatrimoine culturel, l’intérêt pédagogique de l’évènement estévident…’’(Abbeville mag juin 2011).

Le 22 juillet, veille de la dernière étape, nos représentantsPicards faisaient étape à Beauvais où les membres du ClubKiwanis se firent un devoir de les recevoir comme il se doit enorganisant, en leur honneur, un barbecue.

Soirée conviviale au cours de laquelle, échanges et impres-sions sur cette grande aventure humaine, furent de circons-tance.

Grand merci à Monsieur Olivier Lenormand d’avoir mis ànotre disposition le Club House de rugby afin de réaliser cettemanifestation.

Jean-Luc CHAUCHAT

Q

Beauvais régale les jeunes du Tour de France cycliste Dernière Minute


Communication

La jeune aveugleIl me semble que je sens le clair de lune sur mes mains

La plus vieille aveugleJe crois qu’il y a des étoiles, je les entends

Troisième aveugle-néIl fait froid

Le plus vieil aveugleEcoutez les feuilles mortes, je crois qu’il gèle

es lignes de Maurice Maeterlinck semblent le meilleurliminaire pour interroger notre perception. Quevoyons-nous lorsque le regard n’est plus ? Quelle image

nous racontons-nous ? Une mise en perspective de la moda-lité visuelle et la modalité tactile permet d’apporter uneréponse sous la forme d’une réflexion.

De la modalité visuelle

et de la modalité tactileUne personne entre dans un espace,que ses yeux englobent son volumedans sa totalité, évaluent sa profon-deur, rapprochent les éléments pré-sents et analysent. Un regard, uneanalyse, la modalité visuelle opèreen une unité de temps. C’est elledécide de l’action, du sens de lamarche, de l’orientation, de lavitesse que va prendre le corpspour atteindre l’objectif fixé.

Rapide, le regard scrute, cherche,juge aussi parfois. Il donne une lec-ture en fonction d’un répertoired’images tenu en mémoire. Un visi-teur entre dans un musée, qu’il saitmalgré lui repérer la thématiquedes salles et classer les œuvres dansdes répertoires simples « œuvreclassique, moderne, époqueRenaissance, du Moyen-âge, œuvreà la Picasso … » ou dans des réper-toires plus complexes selon sesacquis. Il sépare, classe, hiérarchiseet surtout il choisit car il a vu areconnu vers quoi il souhaite davantage s’attarder, ou cherche à reconnaître ou à savoir. De l’oeuvre qu’il a choisie,il va d’abord en saisir l’ensemble avant de scruter un à un lesdétails.

Une personne aveugle ne pourra aborder l’espace que si déjàelle en connaît l’identité. Qu’est qu’une pièce si son contexten’est pas donné ? Un bureau n’engage pas la même attitudeni la même dynamique qu’un amphithéâtre, qu’une salle deréunion, qu’une cuisine.

Tout comme la personne voyante, la personne aveugle vaavoir besoin elle aussi d’envisager l’espace dans sa totalitépour en comprendre ses limites, sa distribution et décider oùet comment elle va pouvoir s’y mouvoir. Cette exploration dela totalité s’applique à l’objet qu’il soit objet du quotidien ouœuvre d’art. La personne mène dans un premier temps uneexploration globale des surfaces et des volumes. Elle en détermine les dimensions, la matière, la température de surface, l’effet des textures. L’exploration est faite par les paumes qui glissent de longs des surfaces. L’objet n’est alorspour elle qu’une masse, qu’un état de lignes de corps assemblés ; il n’a pas encore son identité de pièce, d’ustensileou d’œuvre d’art…La personne a besoin d’y trouver unrepère tactile saillant – le nez dans un portrait sculpté, uneanse sur une tasse…. – qu’elle puisse identifier ou nommer.

Reconnu, cet élément lui sert derepère. Elle y maintient alors unemain, pendant que de l’autre ellenavigue sur les surfaces alentour.Elle est en mesure alors de com-prendre et d’identifier par déduc-tion qu’elles sont les parties positionnées au-dessus, au-des-sous et derrière et de les nommertour à tour.

Après cette exploration envelop-pante, une seconde plus précise semet en place. L’opération estséquentielle, elle détaille chacunedes parties. Elle se fait par le boutdes doigts. La personne nonvoyante saisit, touche, exerce despressions. Elle travaille autour del’œuvre, explore, déchiffre chacundes éléments à partir du premier.Les orientations des parties, lesarticulations (coude, genou) vontalors l’aider à mieux comprendrel’objet. Les formes s’assemblent, lapersonne décode et s’introduitdans le langage de l’objet.

Reste alors à trouver les échos de surface, saisir l’organisation des

pleins et des vides pour pouvoir faire glisser l’objet à l’œuvre.La personne pourra alors engager ses avant-bras qu’elle positionnera le long de l’œuvre pour sentir les parallèles, lesperpendiculaires et ressentir les échos.

C

Prière de toucherLe regard au bout des doigts.

Culture

Visite tactile au Musée Bourdelle


Communication

L’expérience tactileLa reconnaissance de l’objet ou de l’œuvre est totale ou effec-tive uniquement quand la personne a déjà eu une expériencetactile de l’objet qu’elle touche ou d’un élément parent issu desa catégorie. Si d’un visage sculpté, les parties sont faciles àreconnaître, que peut évoquer une sculpture contemporaineou un objet design ? Reconnaître un objet demande d’en avoireu un usage. Cet usage concerne une approche de chacun deses plans – face, profil, trois-quarts – une compréhension deses vues (vue du dessus, vue du dessous) – de la répartitionde ses volumes mais aussi une pratique. En ce qui concernel’animal, en plus de ses éléments caractéristiques (pattes, cri-nière, queue), ses mouvements seront importants à connaître.Par exemple un oiseau n’a pas la même forme lorsqu’il est enposition de repos et lorsqu’il est en vol.

Quand la main explore une forme, elle cherche dans les répertoires du « déjà touché » quels sont les éléments auxquels elle peut faire référence. À quoi peut ressemblertelle forme saillance, telle texture, telle ligne, tel volume ? Lamain puise dans le déjà connu des indices qui vont lui per-mettre d’écarter l’étrange et construire une représentationmentale sur laquelle elle va s’appuyer. Si les parallèles énoncés sont souvent justes, ils peuvent parfois paraître auxpersonnes voyantes que nous sommes improbables ou loin-tains. Notre mémoire visuelle a stocké tel volume d’imagesque des évidences de formes se tissent malgré nous. Notre

musée imaginaire est un plein, la rapidité des connectionsnous portent souvent vers la certitude qui peut être illusoire.

Aussi, accompagner une personne aveugle demande unevigilance. Avant d’aborder et de traiter avec elle un sujet lorsd’une découverte tactile ou d’une description, il est nécessaire de s’interroger sur l’expérience, la pratique tactileou l’usage qu’elle en a. À quoi sert de parler de la Tour Eiffelà un enfant non-voyant, si jamais il n’a éprouvé sa hauteurlors d’une visite, compris son mode d’inscription au sol et laparticularité de sa structure métallique ?

Rencontrer l’autre qu’il soit objet, animal ou personne par letoucher rend acteur. La démarche est volontaire, elle est unacte de décision ou contraire du simple regard. Elle place lecorps ambassadeur de la découverte, canal des perceptions.C’est lui qui absorbe les informations les enracine. Ces don-nées se classent selon des souvenirs sensoriels qui n’aurontpas les mêmes ancrages que ceux apportés par la vue. Ellesles enrichissent et interrogent souvent leur bien fondé. Àvous l’expérience tactile les yeux fermé d’une œuvre ou d’unobjet que vous connaissez « du bout de l’œil »…

Marie de RAMEFORT

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In memoriam

e club de Montbrison Forez vient de perdre un de sesmembres les plus actifs, Robert Lemaître.

Robert avait 72 ans et il était le doyen du club, mais ilavait su rester jeune.

J’ai connu Robert en 1987 et lorsque je suis moi même devenukiwanien en 1993, je lui ai proposé de me rejoindre car les objec-tifs du Kiwanis convenaient tout à fait à ses convictions C’estainsi que le 6 janvier 1995, j’ai eu le plaisir d’être son parrainpour son intronisation.

Robert fut vraiment une recrue de choix : il était toujours volon-taire pour participer aux manifestations que nous organisions, ilavait toujours une blague à raconter, c’était l’animateur du clubcapable d’improviser une mini conférence en quelques secondespour remplacer le conférencier prévu et défaillant . Il connais-sait beaucoup de monde et lorsque nous faisions la collecte dedenrées alimentaires au profit des restos du cœur à l’entrée d’unsupermarché, il n’arrêtait pas de serrer des mains et de faire desbises aux dames.

Robert a été 2 fois président du club en 1999 et 2003

Lorsque le club a été sollicité pour que l’un de ses membres soitcandidat au poste de lieutenant gouverneur, c’est Robert qui aété volontaire.

Après avoir été élu, il avait alors plaisanté en disant qu’il allaitêtre le premier lieutenant gouverneur avec une boucle d’oreille.

Plusieurs fois il nous avait invités dans sa maison des Reys enBasse Ardèche et ces séjours restent gravés dans la mémoire detous ceux qui ont eu le plaisir d’y participer car c’étaient desmoments d’intense convivialité et amitié.

Convivialité et amitié, deux mots qui conviennent parfaitementpour définir Robert.

Robert avait une vitalité et un dynamisme hors du commun etpourtant la maladie a été la plus forte.

Sa disparition a laissé un grand vide dans notre club mais éga-lement dans sa famille et nous avons une pensée toute particu-lière pour Mireille, son épouse, ses enfants et petits enfants.

Robert, nous continuerons à penser à toi

Michel VIALLA

LRobert LEMAITRE nous a quittés

ichard OLLIER, membredu Kiwanis club de TOULOUSE depuis pres-

que 20 ans, avait manifesté justeavant les vacances sa volonté dequitter le club, comme à sonhabitude, il nous disait un AUREVOIR sympathique et discret.

En effet, comme on en parle pudiquement, voilà 2 ans qu’il luttait contre une « longue maladie » qui l’a pris par surpriseavant même d’avoir le temps de prendre sa retraite, il avait 59 ans.

Après 2 ans de souffrance et de répit, d’espoir et de déception,il a choisi d’aller s’éteindre dans un établissement spécialisé oùil s’est endormi paisiblement sans toutefois éviter quelques ultimes souffrances nous a confié son épouse Christine.

Richard était l’un des derniers plus anciens membres du club,entré au début des années 90, 4 ou 5 ans après la remise deCharte en 1988.

Il y a de nombreux mois que les sorties nocturnes et les restaurants ne faisaient plus partie de ses activités, mais pendant les après midi, il s’octroyait parfois quelques sorties au cours desquelles il manifestait toujours son attachement àparticiper aux activités sociales du club.

C’est ainsi qu’il était à nos côtés en mars 2010, pour la courseorganisée avec le Collège des Ursulines de TOULOUSE au

profit des sinistrés d’Haïti, et de la pouponnière que nousaidons au BURKINAFASO, et plus récemment encore au moisde Mars dernier, il a tenu à être présent lors du 1er « Salon duChocolat » réalisé à FONSORBES au bénéfice de l’AssociationDOMINIQUE qu’il connaissait très bien.

Eh bien oui Richard, aujourd’hui ton AU REVOIR s’est trans-formé en ADIEU, nous continuerons de penser à toi longtemps.

Nous adressons toute notre sympathie à Christine, son épousesi gaie et si gentille, ainsi qu’à sa fille Lorianne, et à son filsRichard.

JPB - Club de TOULOUSE

RA Toulouse, Un « AU REVOIR » devenu un « ADIEU »

Richard au milieu des enfants lors de la course pour Haïti.

In memoriam

Le Président, toutes les Kiwaniennes et tous les Kiwaniens du District France-Monaco présentent leurs très sincères condoléances aux famil-les ainsi qu’aux membres des clubs concernés. Respectons l’engagement qu’ils avaient pris en nous rejoignant et remercions-les pour toutce qu’ils ont pu faire pour le Kiwanis.

’est toujours un instant empli detristesse et d’émotion que de parlerd’un ami qui vient de nous quitter,

si brutalement.

C’est d’abord notre amitié « chti », puisl’ambiance au sein du club de Gray, etenfin, les actions développées au niveaudu Kiwanis International pour l’aideapportée au « service des enfants dumonde » et à l’enfance défavorisée qui ont motivé ton adhésionau club de Gray, le 18 mai 2006. Adhésion unanimement appré-ciée par la grande famille Kiwanienne.

Membre discret, participatif, tolérant et toujours à l’écoute, tu as,dès la première heure de ta retraite professionnelle, souhaitédonner plus de ton temps et de ta générosité en devenant prési-dent du Kiwanis pour l’exercice 2010/2011.

C

Le club de Gray en deuilaprès le décès du présidentPierre Decrane

illes, notre ami, n'est plus. Il nous aquittés la veille de ses 65 ans. Unpilier de notre club est parti, lui qui

était membre fondateur...

Il a occupé toutes les fonctions : président,trésorier, secrétaire…Sans oublier chef duprotocole pendant une bonne dizaine d'an-nées. Grâce à lui, une bonne vingtaine dekiwaniens ont été intronisés.

Gilles a beaucoup apporté au club. Il était toujours prêt à s'im-pliquer lors d'une action sociale, avec sa verve et sa bonhommie.Il a apporté de l'humour au sein du club et il nous restera tou-jours en mémoire son image, nous faisant découvrir les menuslors de nos soirées.

Passionné de voitures et de motos, il avait toujours un petit motpour chacun quand nous changions de véhicule.

Fidèle en amitié, tout comme en son engagement kiwanien,Gilles était un homme de cœur et de devoir.

Aussi, le club de Roanne est infiniment triste. Il partage la peinede Fafou, de ses enfants, sa famille et de ses proches et les assurede sa sincère et profonde amitié.

Au revoir, Gilles...

Georges-Henri LIOTARD

G

Roanne perd l'un des siens :Gilles Dallery

l est difficile de trouver les motsqui expriment notre désarroi face àla disparition d’Henri. La perte

d’un ami, d’un véritable ami, est un videbrutal qui est bien lourd à admettre.

Henri nous a subitement quittés le 7 juilleten rentrant d’une partie de pêche àBiscarosse. Il fut l’un des fondateurs duKiwanis club de Marmande en 1977. Ilavait alors 36 ans. Si bien qu’il aura passé la moitié de sa vie enkiwanien indéfectible sans que rien n’entame sa perpétuelle etardente implication dans toutes les activités du club.

Expert-comptable dans sa vie professionnelle, il le restera pourle club en tenant les comptes « Actions Sociales ». Au niveau dubureau, il fut président en 1982, trois fois secrétaire, trésorier en2007 et devait être secrétaire de la Division « Pays de laGaronne » en 2011-2012.

Henri, c’était également celui sur qui on pouvait compter, tou-jours prêt à servir, que ce soit dans les actions rapides et urgen-tes, ou les remises de dons, les baptêmes de l’air, le concert lyri-que, le Salon du chocolat.

Henri n’oubliait pas les kiwaniens partis pour une raison ou uneautre. Il montrait notamment une sollicitude et un respectremarquables envers les anciens.

« Henri, ton sourire malicieux, ta voix jamais forte mais parfoisbien trempée car tu ne cachais pas tes opinions, ta perpétuelledisponibilité, ta discrétion, on ne les oubliera pas.

Nous partageons tous la peine de ton épouse Paulette.

Henri, tu étais et tu demeures notre ami ».

Pierre KUMURDJIAN

I

Marmande : Henri Duprat est parti pour d’autres cieux...

l’ Kiwaniséconomatau Service des Membres, des Clubs et du District...

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servir les enfants du monde · 2011. 8. 27. · 2 kiwanis magazine n° 123 - août 2011...

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