rapport d’activites - sde17.fr · le rapport annuel sur le prix et la qualité des services...
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Le Syndicat des Eaux
Finances –Ressources
Humaines
Foncier
Etudes & Travaux
Eau Potable
Assainissement
Collectif
Assainissement Non
Collectif
Informatique/SIG
Les Temps Forts
Communication
020
RAPPORT D’ACTIVITES
Année 2010
1 – Ses compétences Le Syndicat des Eaux créé en 1952 regroupe au total 466 communes. C’est un syndicat mixte dit « à la carte » qui possède trois compétences :
la production et la distribution d’eau potable regroupant 466 communes ;
la collecte et le traitement des eaux usées domestiques regroupant 413 communes ;
le contrôle, la réhabilitation et l’entretien de l’assainissement non collectif représentant 415 communes.
2 – Son fonctionnement
2.1 – Le Comité (546 délégués) Au cours de l’année 2010, celui-ci s’est réuni à trois reprises : 28 Juin : le Compte Administratif 2009 a été adopté et le Budget Supplémentaire 2010 a été voté. Lors de cette réunion ont été présentés le rapport d’activités ainsi que le rapport annuel sur le prix et la qualité du service d’eau potable et d’assainissement. Le Comité a procédé au choix des délégataires pour l’exploitation des réseaux d’assainissement de Salignac sur Charente, St Ciers du Taillon et Vergeroux. Il a également entériné les décisions prises par le Conseil d’Exploitation de sa Régie (RESE).
9 Décembre : Ce comité a voté principalement les tarifs 2011 et le Budget Primitif 2011. Il a également procédé au choix des délégataires pour l’exploitation du réseau d’assainissement de Les Gonds/Courcoury et l’exploitation de l’usine de production d’eau potable de Fondurant à Pons. Lors de ce comité, un exposé sur le thème de « utilisation d’une ressource privée : définition d’un forfait en cas de rejet à l’assainissement » a été présenté. Les décisions du Conseil d’Exploitation de sa Régie ont été entérinées.
2.2 – Le Bureau (Le Président et 16 Membres) Il s’est réuni 8 fois au cours de l’année 2010. Ses principales actions ont été :
l’adoption du programme 2010 de travaux neufs eau et assainissement afin de solliciter les aides financières et de procéder à leur dévolution ;
d’arrêter les listes de travaux d’extensions, d’aménagements et de renouvellements de réseaux d’eau et d’assainissement ;
l’achat des emprises foncières nécessaires à l’implantation des ouvrages d’eau et d’assainissement ;
l’acquisition de matériel informatique ;
la conclusion de marchés pour des prestations topographiques, de marchés d’assurances ;
la conclusion de nouveaux contrats de fourniture d’eau en « gros » ;
15 Novembre : cette réunion a été essentiellement consacrée au Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) ainsi qu’au choix des délégataires du service d’eau potable de Courçon d’Aunis et des services d’assainissement de Courçon-Benon et de St Denis/La Brée
le lancement de l’accréditation Cofrac pour la Cellule d’Inspection Télévisée ainsi que le renouvellement du véhicule et du matériel d’inspection télévisée des réseaux d’assainissement ;
la gestion du personnel (recrutements, indemnités,…) ;
l’installation d’antennes radio sur les châteaux d’eau ;
etc.
2.3 – La Commission Consultative des Services Publics Locaux (CCSPL) Sa composition Elle est composée de la façon suivante : de membres prenant part au vote :
membres élus de l’Assemblée (10) représentants des associations locales des usagers du service (3
associations) de membres participant aux travaux et débats de la commission :
invités permanents (7 organismes tels que financeurs et exploitants) invités occasionnels (Maires et/ou Présidents de Syndicats) en fonction
des questions évoquées à l’ordre du jour. Ses travaux Une seule réunion s’est tenue en 2010 (le 27 Mai) qui a traité les dossiers suivants :
le rapport annuel sur le prix et la qualité des services publics d’eau et d’assainissement décomposé en une 1ère partie d’ordre financière et la seconde plus technique comportant notamment les différents indicateurs de performance tels que la qualité de l’eau, le taux d’impayés, le rendement du réseau,…
les dégrèvements exceptionnels des sinistrés de la tempête Xynthia.
_ _ _
Service Finances –
Ressources Humaines
16 130
21 014 19 395
20 479
20 920
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
05
1015
Catégorie 1
Catégorie 2
Catégorie 3
Catégorie 4
1 – Le Personnel du Syndicat des Eaux
Au 31 décembre 2010, l’effectif du Syndicat des Eaux est de 29 collaboratrices et 25
collaborateurs, soit au total 54 salariés. La moyenne d’âge est de 37,6 ans.
Les charges nettes de personnel s’élèvent pour cet exercice 2 207 K€ contre 2 193 K€ en
2009.
Fruit d’une évolution de sa qualification juridique (établissement public administratif puis
établissement public industriel et commercial), le Syndicat des eaux emploie à la fois des
personnels sous statut de droit public et des personnels de droit privé.
Les différents statuts des salariés
du Syndicat des Eaux de la Charente Maritime
20
1
28
4
1Fonctionnaires territoriaux
Fonctionnaire détaché DDA
Salariés de droit privé
Salariés RESE mis à disposition
Salariés CDG17 mis à disposition
29 salariés appartiennent à la filière technique
25 salariés appartiennent à la filière administrative
9
18
2
Ingénieurs
Techniciens/Contrôleur
Adjoints techniques
1
4
20
Attaché
Rédacteurs
Adjoints Administratifs
2 – Le Service Finances/Ressources Humaines
Le Service Finances/Ressources a en charge :
1. L’élaboration et l’exécution des trois budgets du Syndicat : Eau Potable,
Assainissement Collectif, Assainissement non collectif :
- Paiement des entreprises dans le cadre des marchés publics passés par le Syndicat ;
- Suivi et encaissement des subventions du Conseil Général, Agences de l’Eau et autres
financeurs ;
- Suivi et encaissement des redevances eau potable et assainissement collectif ;
- Encaissement des autres recettes (redevances du service public d’assainissement non
collectif, inspection TV, Participation Raccordement à l’Egout,…) ;
- Gestion active de la Dette ;
- Gestion de l’actif du Syndicat.
2. La clôture des comptes et de la production des comptes administratifs
3. La gestion des ressources humaines : gestion de la paye, formation professionnelle,
recrutement,…
4. Le suivi des sinistres et la gestion des assurances.
Afin de mener à bien ces missions, le service dispose de 10 personnes : un chef de service et 9
agents.
3 – Chiffres clés du Budget EAU
Avertissement : Le Syndicat des Eaux a procédé en 2010 à une écriture comptable
exceptionnelle d’un montant de 19 977 981, 47 € afin d’apurer le compte 4818 « charges à
étaler ». Si cette écriture d’ordre a eu pour conséquence une diminution des masses au bilan,
elle n’a pas eu d’impact sur le résultat de l’exercice. Les chiffres présentés s’entendent donc
hors ce mouvement exceptionnel. A toutes fins utiles, le lecteur trouvera en annexe I l’extrait
de la délibération du Comité Syndical relative à cette écriture exceptionnelle.
Les recettes de fonctionnement 2010 (en milliers d’euros)
CA 2010 en %
Vente d'eau et redevance 25 293 87,88%
Cotisation communale et participations diverses 242 0,84%
Autres produits de gestion 1 933 6,72%
Atténuation de charges 44 0,15%
Produits financiers 14 0,05%
Produits exceptionnels 713 2,48%
Reprise sur amortissement et provisions - 0,00%
Quote-part de subv. virée au compte de résultat 541 1,88%
Recettes de fonctionnement de l'exercice 28 780 100%
La redevance amortissement représente 20,920 millions d’euros en 2010, soit 72.7% des
recettes de fonctionnement.
Evolution de la redevance eau de 2004 à 2010 en milliers d’euros
Budget Eau Potable
Les dépenses de fonctionnement 2010 (en milliers d’euros)
CA 2010 en %
Charges à caractère général 4 894 25,64%
Charges de personnel et frais assimilés 2 252 11,80%
Autres charges de gestion courante 120 0,63%
Charges financières 1 673 8,77%
Charges exceptionnelles 2 165 11,34%
Dotations aux amortissements et provisions 7 982 41,82%
Dépenses de fonctionnement de l'exercice 19 086 100%
L’ensemble des dépenses de personnel est réalisé dans le budget eau. En fin d’année, il
refacture la part revenant au budget assainissement collectif (887 K) et celle revenant à
l’assainissement non collectif (548 K€ ). Corrigés de ces mouvements croisés, les frais de
personnel impactent le budget eau à hauteur de 817 K€ en 2010.
Le poste Charges exceptionnelles recouvre notamment les participations versées par le
Syndicat dans le cadre des investissements réalisés sous maîtrise d’ouvrage collectivités
locales.
16 130
21 014
19 972
19 395
20 396
20 479
20 920
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Le résultat de l’exercice en 2010 (en milliers d’euros)
CA 2010
Recettes de Fonctionnement (i) 28 780
Dépenses de Fonctionnement (ii) 19 086
Résultat de l'exercice (iii) = (i)-(ii) 9 694
La section d’exploitation dégage un excédent de fonctionnement sur l’exercice 2010 de 9 694
K€. En ajoutant à ce montant les dotations aux amortissements, la valeur nette des éléments
d’actifs cédés et en retranchant les produits de cession d’éléments d’actif et la quote-part de
subvention virée au compte de résultat, on détermine la capacité d’autofinancement brut qui
s’élève à 16 964 k€ pour 2010. Après remboursement du capital de la dette à hauteur de 6 049
K€, le disponible effectif pour autofinancer les dépenses d’équipement brut s’élève à 10 915
K€.
Evolution de la capacité d’autofinancement brut de 2004 à 2010 (en milliers d’euros) Budget Eau Potable
13 950
20 382
18 226
14 454
14 700
13 302
16 964
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Les dépenses d’équipement brut et le tableau de financement 2010
Sur l’exercice 2010, le Syndicat des eaux a investi pour plus de 15.7 millions d’euros.
Evolution des dépenses d’équipement de 2004 à 2010 (en milliers d’euros ) Budget Eau Potable
19 923
15 207
20 228
31 958
37 028
19 795
15 715
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
tableau de financement 2010
dépenses équipement brut 15 715
opération cpte de tiers 11
total dépenses équipement 15 726
subvention Conseil Général 17 1 473
subvention Agences de l'Eau 1 015
Autres subventions 484
Emprunt -
Cession d'actifs 360
Recettes diverses 3
Capacité autofinancement net 10 915
total recettes d'invest. 14 250
Var. du fonds de roulement 1 476 -
fonds de roulement de cloture 7 138
L’encours de la dette du budget eau en 2010
Sur l’exercice 2010, le Syndicat des Eaux n’a pas eu recours à l’emprunt. Au 31/12/2010,
l’encours de la dette sur le budget eau est de 49 612 k€ et représente une capacité dynamique
de désendettement de 2.92 années (rapport de l’encours de la dette au 31/12 sur
l’autofinancement brut).
Evolution de l’encours de la dette de 2004 à 2010 (en milliers d’euros)
Budget eau
32 629 31 853 29 411
40 887
53 61955 660
49 612
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
4 – Chiffres clés du budget ASSAINISSEMENT COLLECTIF
Avertissement : Le Syndicat des Eaux a procédé en 2010 à une écriture comptable exceptionnelle d’un
montant de 36 291 220,09 € afin d’apurer le compte 4818 « charges à étaler ». Si cette écriture
d’ordre a eu pour conséquence une diminution des masses au bilan, elle n’a pas eu d’impact sur le
résultat de l’exercice. Les chiffres présentés s’entendent donc hors ce mouvement exceptionnel. A
toutes fins utiles, le lecteur trouvera en annexe II l’extrait de la délibération du Comité Syndical
relative à cette écriture exceptionnelle.
Les recettes de fonctionnement 2010 (en milliers d’euros)
CA 2010 en %
Prestations de service 17 186 94,85%
Autres produits de gestion 44 0,24%
Produits financiers - 0,00%
Produits exceptionnels 323 1,78%
Quote-part de subv. virée au compte de résultat 567 3,13%
Recettes de fonctionnement de l'exercice 18 120 100%
La redevance assainissement collectif représente 14,797 millions d’euros en 2010, soit plus de
81.6% des recettes de fonctionnement de ce budget. Mise en place au 1er
janvier 2008 la
participation pour raccordement à l’égout (PRE) s’est élevée en 2010 à plus de 2,215 millions
d’euros contre 1,747 millions en 2009.
Evolution de la redevance assainissement de 2004 à 2010 (en milliers d’euros)
Budget assainissement collectif
12 506
12 841 12 850
12 628
12 555
14 597
14 797
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Les dépenses de fonctionnement 2010 (en milliers d’euros)
CA 2010 en %
Charges à caractère général 448 4,15%
Autres charges de gestion courante 994 9,21%
Charges financières 1 305 12,09%
Charges exceptionnelles 443 4,10%
Dotations aux amortissements et provisions 7 607 70,45%
Dépenses de fonctionnement de l'exercice 10 797 100%
Le poste « Autres charges de gestion courante » correspond au remboursement des frais de
personnel (887 K€) et charges communes (106 K€) au budget eau.
Le poste « charges exceptionnelles » recouvre les subventions versées par le Syndicat dans le
cadre des investissements réalisés sous maîtrise d’ouvrage collectivités locales.
Le résultat de l’exercice en 2010 (en milliers d’euros)
CA 2010
Recettes de Fonctionnement (i) 18 120
Dépenses de Fonctionnement (ii) 10 797
Résultat de l'exercice (iii) = (i)-(ii) 7 323
La section d’exploitation dégage un excédent de 7,323 millions d’euros. En ajoutant à ce
montant les dotations aux amortissements, la valeur nette des éléments d’actifs cédés et en
retranchant les produits de cession d’éléments d’actif et la quote-part de subvention virée au
compte de résultat, on détermine la capacité d’autofinancement brut qui s’élève à 14 364 k€
pour 2010. Après remboursement du capital de la dette à hauteur de 4 743 K€, le disponible
effectif pour autofinancer les dépenses d’équipement brut s’élève à 9 621 K€.
Evolution de la capacité d’autofinancement brut de 2004 à 2010
(en milliers d’euros)
Budget assainissement collectif
9 551
9 895
10 779
10 337
10 079
13 446
14 364
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Les dépenses d’équipement brut et le tableau de financement 2010
Sur l’exercice 2010, le Syndicat des eaux a investi pour plus de 17,8 millions d’euros.
Evolution des dépenses d’équipement de 2004 à 2010
(en milliers d’euros)
Budget Assainissement Collectif
14 983
14 479
18 506
23 504
26 081
20 950
17 802
2004 2005 2006 2007 2008 2009
tableau de financement 2010
dépenses équipement brut 17 802
autres dépenses 41
total dépenses équipement 17 843
subvention Conseil Général 17 4 054
subvention Agences de l'Eau 3 923
Autres subventions 88
Emprunt 2 109
Cession d'actifs 10
Recettes diverses -
Capacité autofinancement net 9 621
total recettes d'invest. 19 805
Var. du fonds de roulement 1 962
fonds de roulement de cloture 1 464
L’encours de la dette du budget assainissement collectif en 2010
Au 31/12/2010, l’encours de la dette sur le budget assainissement collectif est de 40,1
millions d’euros et représente une capacité dynamique de désendettement de 2,79 années
(rapport de l’encours de la dette au 31/12 sur l’autofinancement brut).
Sur l’exercice 2010, le Syndicat a levé 2 millions d’euros d’emprunt bancaire auprès de la
BNP et contracté 0,109 millions d’euros d’avances remboursables auprès des agences de l’eau
.
Evolution de l’encours de la dette de 2004 à 2010 (en milliers d’euros)
Budget assainissement collectif
34 360
30 336 29 99132 029
40 33842 719
40 085
25 000
27 000
29 000
31 000
33 000
35 000
37 000
39 000
41 000
43 000
2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
5 – Chiffres clés du Budget ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF
Le budget assainissement non collectif est essentiellement un budget de fonctionnement. Les
dépenses d’équipement sont essentiellement des dépenses liées à l’acquisition de véhicules de
service.
Recettes de fonctionnement (en milliers d'euros)
CA 2010 en %
Prestation de service 426 62,65%
Subvention exploitation 240 35,29%
Produits exceptionnels 14 2,06%
Recettes de fonctionnement de l'exercice 680 100%
Dépenses de fonctionnement (en milliers d'euros)
CA 2010 en %
Charges à caractère général 73 11,21%
Autres charges de gestion courante 550 84,49%
Charges exceptionnelles 3 0,46%
Dotations aux amortissements et provisions 25 3,84%
Dépenses de fonctionnement de l'exercice 651 100%
Le poste « Autres charges de gestion courante » recouvre les charges de personnel
remboursées par le budget assainissement non collectif au budget eau potable.
Résultat de l’exercice (en milliers d’euros)
CA 2010
Recettes de Fonctionnement (i) 680
Dépenses de Fonctionnement (ii) 651
Résultat de l'exercice (iii) = (i)-(ii) 29
A N N E X E I
Extrait de la délibération du Comité Syndical
du 5 Novembre 2010
portant sur la régularisation du Compte 4818
Budget EAU POTABLE
Le compte 4818 (ou 48181) est issu de la migration M14, au 1
er janvier
1993, des comptes 130xxx.
De 1993 à 1999, dans les comptes du Syndicat des Eaux, il n’a été servi
qu’en débit par crédit du compte 797 (transfert de charges) de façon à
neutraliser l’impact des subventions versées aux communes adhérentes en
section de fonctionnement (compte 678). Parallèlement, les travaux étaient
intégrés au compte 215 par le compte 1027.
A partir de l’exercice 1999, a été mis en place le schéma d’écritures
suivant :
- le débit du compte représente toujours la neutralisation des subventions
versées ;
- lors de l’intégration des travaux, la subdivision concernée du compte
215 est débitée pour partie par le compte 4818 et pour partie par le
compte 1027. La répartition se fait selon une clef choisie par le Syndicat
de 60% pour la part emprunt et 40% pour la part subvention. Dans ce
cas de figure, le compte 4818 n’est pas apuré dans l’exercice budgétaire
mais sur la durée d’exécution des travaux.
Cette écriture n’est bien évidemment pas conforme aux prescriptions de
l’instruction M49 mais elle permettait de tenter d’équilibrer le compte 4818
sans toutefois faire subir au Syndicat un double amortissement, une fois par
le biais du compte 4818, une fois par le biais du compte 215. Cette écriture
avait été élaborée en partenariat avec le cabinet comptable consulté par le
Syndicat.
Ce schéma comptable a fonctionné jusqu’en 2008, année au cours de
laquelle les écritures ont été bloquées par le logiciel de comptabilité
HELIOS de la trésorerie pour être non conformes à la réglementation. Il
n’est donc plus passé d’écritures au compte 4818 depuis 2008 mais subsiste
le problème de la régularisation des écritures antérieures : 19 977 981,47 €
en ce qui concerne le budget Eau.
En accord avec le Receveur Syndical, il est proposé de procéder à un
amortissement partiel des subventions figurant au compte 131 à due
concurrence des sommes nécessaires à l’apurement du compte 4818 puisque
celui-ci n’a été mis en œuvre que tardivement. Cette solution aurait, de
plus, l’avantage de respecter l’orthodoxie comptable et d’être acceptée par
le logiciel HELIOS.
Le schéma de l’écriture comptable repose sur des mouvements d’ordre
budgétaire suivant :
Section de fonctionnement
Crédit du compte 777 : 19 977 981,47 €
Débit du compte 6812 : 19 977 981,47 €
Section d’investissement
Crédit du compte 4818 : 19 977 981,47 €
Débit des comptes 139xx : 19 977 981,47 €
_ _ _
A N N E X E II
Extrait de la délibération du Comité Syndical
du 5 Novembre 2010
portant sur la régularisation du Compte 4818
Budget ASSAINISSEMENT COLLECTIF
Le compte 4818 (ou 48181) est issu de la migration M14, au 1° janvier
1993, des comptes 130xxx.
De 1993 à 1999, dans les comptes du Syndicat des Eaux, il n’a été servi
qu’en débit par crédit du compte 797 (transfert de charges) de façon à
neutraliser l’impact des subventions versées aux communes adhérentes en
section de fonctionnement (compte 678). Parallèlement, les travaux étaient
intégrés au compte 215 par le compte 1027.
A partir de l’exercice 1999, a été mis en place le schéma d’écritures
suivant :
- le débit du compte représente toujours la neutralisation des subventions
versées ;
- Lors de l’intégration des travaux, la subdivision concernée du compte
215 est débitée pour partie par le compte 4818 et pour partie par le
compte 1027. La répartition se fait selon une clef choisie par le Syndicat
de 60% pour la part emprunt et 40% pour la part subvention. Dans ce
cas de figure, le compte 4818 n’est pas apuré dans l’exercice budgétaire
mais sur la durée d’exécution des travaux.
Cette écriture n’est bien évidemment pas conforme aux prescriptions de
l’instruction M49 mais elle permettait de tenter d’équilibrer le compte 4818
sans toutefois faire subir au Syndicat un double amortissement, une fois par
le biais du compte 4818, une fois par le biais du compte 215. Cette écriture
avait été élaborée en partenariat avec le cabinet comptable consulté par le
Syndicat.
Ce schéma comptable a fonctionné jusqu’en 2008, année au cours de
laquelle les écritures ont été bloquées par le logiciel de comptabilité
HELIOS de la trésorerie pour être non conformes à la réglementation. Il
n’est donc plus passé d’écritures au compte 4818 depuis 2008 mais subsiste
le problème de la régularisation des écritures antérieures : 36 291 220,09 €
en ce qui concerne le budget Assainissement collectif.
En accord avec le Receveur Syndical, il est proposé de procéder à un
amortissement partiel des subventions figurant au compte 131 à due
concurrence des sommes nécessaires à l’apurement du compte 4818 puisque
celui-ci n’a été mis en œuvre que tardivement. Cette solution aurait, de
plus, l’avantage de respecter l’orthodoxie comptable et d’être acceptée par
le logiciel HELIOS.
Le schéma de l’écriture comptable repose sur des mouvements d’ordre
budgétaire suivant :
Section de fonctionnement
Crédit du compte 777 : 36 291 220,09 €
Débit du compte 6812 : 36 291 220,09 €
Section d’investissement
Crédit du compte 4818 : 36 291 220,09 €
Débit des comptes 139xx : 36 291 220,09 €
_ _ _
Voici maintenant cinq ans que le Service Foncier existe et a trouvé sa place au
Syndicat des Eaux pour assurer la sécurité juridique liée à son activité, pour les opérations
d’eau potable et d’assainissement mises en place.
Cette année le nombre d’actes réalisés, un peu plus faible que les trois années
précédentes, masque l’activité du service. L’avancement des procédures de périmètres de
protection des captages d’eau potable a augmenté le nombre des dossiers de conventions de
servitudes à mettre en place sur plusieurs Communes et concentré les moyens du service dans
ce domaine.
Les rétrocessions des biens dont le Syndicat n’a plus l’utilité, qui s’effectuent
principalement au profit de leur Commune d’origine, ont été retardées. En effet, la tempête
Xynthia a mobilisé France Domaine qui n’a pu délivrer son avis obligatoire sur la valeur des
biens. Cette situation devrait se régulariser en 2011.
Une attention toute particulière a été portée aux dossiers d’expropriation, tant dans
l’intérêt des expropriés pour lesquels une réponse adaptée à leurs demandes est fournie
chaque fois qu’il est possible, que dans le respect de la procédure.
Une réflexion a également été engagée sur la mise en place de baux ruraux avec des
clauses environnementales, pour les terrains acquis dans les périmètres rapprochés des
captages d’eau potable, pour une concrétisation en 2011.
L’assistance apportée aux Communes et aux Syndicats adhérents au Syndicat des
Eaux a été maintenue, notamment pour ce qui concerne les servitudes.
Le bilan de l’activité de l’année 2010 s’établit comme suit :
TABLEAU ANNUEL DES ACTES au 31/12/2010
Acquisitions Servitudes Rétrocessions
Années Eau/Asst Nb d'actes Nb d'opérations Nb d'actes Nb d'actes Nb d'opérations Nb d'actes Nb d'actes Nb d'opérations Nb d'actes
terminés en cours en cours terminés en cours en cours terminés en cours en cours
2006 Eau 3 48
Asst 21 2
Total 24 50
2007 Eau 15 97 197 140 32 103 1 23 23
Asst 38 10
Total 53 150 1
2008 Eau 10 89 233 49 39 80 5 24 24
Asst 46 13
Total 56 62 5
2009 Eau 7 83 144 37 61 164 4 25 25
Asst 44 9
Total 51 46 4
2010 Eau 14 89 134 71 79 246 4 30 32
Asst 26 3
Total 40 74 4
Années Dépôts de pièces
Changement de dénomination Changement d'adresse 2008 1
2009 6
2010 1
Echanges
Conventions d'occupation temporaire Conventions d'occupation temporaire
Syndicat des Eaux/Particulier Particulier/Syndicat des
Eaux
Années Eau/Asst Nb d'actes Nb
d'opérations Nb d'actes Nb d'actes Nb COT Nb COT Nb COT Durée des
terminés en cours en cours établis reconductibles avant travaux Terminées reconductibles travaux
2006 2 2
2007 3 3 3 3
2008 Eau 2 3 3 4 4
Asst 1
Total 3
2009 Eau 2 2 2 1 1 1 1
Asst 1
Total 3
2010 Eau 2 1 1 2 5 ou 7 2 1 + 1 en cours 1
Total 2
Expropriations DUP Baux ruraux
Années Eau/Asst Dossiers Nb dossiers
Nb de dossiers Ordonnances Dossiers Nb d'actes Baux Cahiers des
Terminés en cours
de propriétaires expro publiées terminés établis en cours Charges
2006 2007 Asst 1 1 1 2008 Asst 1 4 2009 Asst 4 2010 Asst 2 Lorignac : 5 5 2 3 2 SPO : 95
Actes pour Communes, Syndicats ou Etablissements publics
Années
Acquisitions Echanges Rétrocessions Servitudes courantes Servitudes PPC Actes terminés
Actes en cours Actes terminés
Actes en cours
Actes terminés Actes en cours Actes terminés Actes en cours Actes terminés
Actes en cours
2007 1
2008 3
2009 8 1 7
2010 3 2 1 1 7 16 235
Actes notariés
Acquisitions
Années Notaires Nb d'actes Nb d'actes
terminés en cours
Année 2006 Me SARRAILH 9
Me CHENARD 3
Divers 9
Année 2007 Me SARRAILH 4 23
Me CHENARD 2 7
Divers 8 3
Année 2008 Me SARRAILH 2 21
Me CHENARD 2 6
Divers 1 4
Année 2009 Me SARRAILH 11
Me CHENARD 5
Me GERMAIN 1
Me LAMAIGNERE 1
Année 2010 Me SARRAILH 9
et Me CHENARD
Me GERMAIN 1
Actes publiés en 2010
33%
0%
2%
60%
2%
3%
Acquisitions Expropriations Rétrocessions
Echanges Servitudes D.U.P.
Evolution des actes publiés
0
30
60
90
120
150
180
2006 2007 2008 2009 2010
Nb actes
Eau Potable Assainissement
La distinction réalisée cette année entre les deux domaines d’activité du Syndicat qui
intéressent le service foncier, permet de remarquer que :
les acquisitions de terrain concernent principalement l’assainissement,
les conventions de servitudes sont établies majoritairement au profit de l’eau potable,
les expropriations se font au profit de l’assainissement.
0
20
40
60
80
100
120
140
2006 2007 2008 2009 2010
Evolution du nombre d'actes en eau potable
Acquisitions Servitudes Autres (1)
(1) Autres = Rétrocessions, Echanges, Expropriations et DUP
0
10
20
30
40
50
2006 2007 2008 2009 2010
Evolution du nombre d'acte en assainissement
Acquisitions Servitudes Autres (1)
(1) Autres = Rétrocessions, Echanges, Expropriations et DUP
_ _ _
Le service « Etudes et Travaux », créé en 2004, est un service d’appui technique du
Syndicat dans les domaines de l’alimentation en eau potable et de l’assainissement collectif.
Il comprend 7 personnes (1 chef de service, 5 techniciens et 1 secrétaire). Il est
organisé en 3 cellules :
Ingénierie interne ;
Inspection télévisée ;
Coordination Sécurité et Protection de la Santé ;
Les missions confiées au service sont les suivantes :
1. réaliser les études préliminaires de faisabilité des opérations,
2. assurer la maîtrise d’œuvre interne de certains projets,
3. contrôler par inspection télévisée l’état des réseaux d’assainissement collectif neufs et
anciens,
4. assurer la coordination sécurité et protection de la santé pour les chantiers en coactivité,
I - INGENIERIE INTERNE
A. LES ETUDES DE DEFINITION
La cellule « bureau d’étude » a réalisé en 2010, 7 études de définition. Ces études ont
pour but de déterminer la faisabilité d’un projet ; elles permettent au bureau syndical de se
prononcer sur son éligibilité.
Commune Objet de l'Etude Estimation du montant des
travaux (en k€)
Nb de branchements
existants
ST HIPPOLYTE Extension assainissement
rue de la Roche 178,0 23
AUTHON EBEON Assainissement collectif du
bourg et de Bargagne 1 326,0 142
ST SATURNIN DU BOIS
Assainissement collectif du bourg et de Chabosse
3 618,0 289
Champdolent Assainissement du bourg 451,0 36
CRAVANS Assainissement collectif du hameau de la Mercerie et
du Gerzeau 123,0 20
MONTILS
Assainissement du bourg - Rues de la Croix
Dandonneau et de Rabaine
54,0 11
YVES Assainissement du bourg 1 076,0 167
B. LA MAITRISE D’ŒUVRE
Le bureau d’étude a assuré en 2010 la maîtrise d’œuvre de 13 opérations. La maîtrise d’œuvre
comprend la conception du projet, la dévolution et le suivi de chantier jusqu’à la réception des
travaux.
EAU POTABLE
Commune Objet de l'Opération Montant (en k€) Mission réalisée
en 2010
LANDRAIS GENOUILLE ST CREPIN
Renforcement du réseau d'eau potable
633,0
ST JEAN DE LIVERSAY
Connexion du château d'eau de Chaumillon sur le
feeder 113,0 ACT - DET - AOR
LE SEURE Renforcement du réseau
d'eau potable - surpression
84,0 ACT
Vandré Renforcement du réseau
d'eau potable - lot 1 canalisation - 1ère tranche
272,0 PRO - ACT -DET -
AOR
TORXE Renouvellement du réseau
d'eau potable - route de Landes
130,0 PRO
Ile d'AIX Déplacement du
surpresseur 180,0 PRO - ACT
ASSAINISSEMENT COLLECTIF
Commune Objet de l'Opération Montant (en k€) Mission réalisée
en 2010
ANGLIERS Assainissement collectif du
bourg 330,0 DET- AOR
MIGRE Assainissement collectif du
bourg 1 156,0 PRO
ST MEDARD D'AUNIS
Assainissement collectif du bourg et de l'Aubertière
lot 1 canalisation 637,0 PRO -ACT
BOUHET Assainissement collectif du
bourg - Tranche 5 Lot 1 : canalisation
249,8 ACT - DET - AOR
MARENNES
Restructuration du réseau d'assainissement collectif
de la rue de l'Estran 55,1
PRO - ACT -DET - AOR
Restructuration du réseau d'assainissement collectif
du secteur du port de plaisance
33,7 PRO - ACT -DET -
AOR
SIA ANDILLY LONGEVES
VILLEDOUX ST OUEN
Restructuration du réseau d'assainissement de la rue de la Résistance - Hameau
de Sérigny - Commune d'ANDILLY
90,5 ACT - DET - AOR
Restructuration du réseau d'assainissement de la rue
de la Rue du Port - Commune d'ANDILLY
41,0 ACT - DET - AOR
Restructuration du réseau d'assainissement du
lotissement du Vignaud - commune de VILLEDOUX.
125,0 ACT - DET - AOR
Réhabilitation par chemisage intérieur du
réseau d'assainissement de la rue de la Paix -
Commune d'ANDILLY
67,0 ACT - DET - AOR
Réhabilitation et équipement des postes de
refoulement des communes de ANDILLY
LONGEVES et VILLEDOUX
121,0 ACT - DET - AOR
SAINT TROJAN
Traitement des sulfures par injection de chlorure
ferrique Lot 1 : canalisations
37,5 PRO - ACT -DET -
AOR
Traitement des sulfures par injection de chlorure
ferrique Lot 2 : équipements
26,0 PRO - ACT -DET -
AOR
II – INSPECTION TELEVISEE DES RESEAUX D’ASSAINISSEMENT
1 – Rapport technique et financier
L’activité 2010 est résumée dans les tableaux ci-dessous :
Évolution du linéaire inspecté pour les 8 dernières années
Années 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Neuf 43197,40 43234,60 44074,20 39427,30 47369,50 38379,70 36989,70 51374,90
Ancien 19708,35 18760,25 19851,80 32486,40 26271,40 26979,80 37047,73 41571,20
Divers 5022,00 3795,77 4581,29 2457,30 9426,23 6890,38 8297,50 6854,10
Total 67927,75 65790,62 68507,29 74371,00 83067,13 72249,88 82334,93 99800,20
e
0,00
20000,00
40000,00
60000,00
80000,00
100000,00
120000,00
2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Neuf
Ancien
Divers
Total
Évolution des dépenses pour les 8 dernières années
Années 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
Personnel 61 258,24 62 089,72 67 149,59 77 837,04 74 935,09 80 971,20 84 549,30 86 206,95
Carburant 1 710,91 1 965,02 2 306,39 2 747,34 2 927,08 2 278,85 2 377,85 1 979,08
Entretien 8 125,62 8 493,08 9 061,12 6 752,10 6 350,86 5 200,47 9 401,39 4 204,81
Fournitures 915,27 236,56 110,33 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Frais de route 441,80 534,16 716,13 573,78 150,00 334,37 117,00 144,00
Assurances 1 599,80 1 599,80 1 599,80 1 711,00 1 506,40 1 617,99 1 412,92 1 655,90
Télécom 251,19 280,37 311,40 305,82 185,09 187,44 196,18 184,20
Achat Matériel 0,00 9 950,00 5 119,00 12 075,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Redevance tv 116,50 116,50 116,00 116,00 116,00 116,00 118,00 121,00
Sinistre 0,00 0,00 2 849,35 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00
Amortissement 16 929,46 16 929,46 16 929,46 16 929,46 16 929,46 16 535,75 16 929,46 16 929,46
Formation 0,00 0,00 2 140,00 4 858,15 1 387,88 1 779,65 1 433,65 198,80
Total 91 348,79 102 194,67 108 408,57 123 905,69 104 487,86 109 021,72 116 535,75 111 624,20
Les dépenses du service ont diminuée en 2010 par rapport à 2009 (~ -5000€). Cette baisse est
surtout remarquable sur le poste entretien qui avait exceptionnellement augmenté en 2009 mais a
retrouvé un niveau normal en 2010.
0,00
20 000,00
40 000,00
60 000,00
80 000,00
100 000,00
120 000,00
140 000,00
Evolution des dépenses Personnel
Carburant
Entretien
Fournitures
Frais de route
Assurances
Télécom
Achat Matériel
Redevance tv
Sinistre
Amortissement
Formation
Total
Dans le cadre des dispositions de l’arrêté du 22 Juin 2007 rendant obligatoire la détention d’une
accréditation pour les opérateurs de contrôle des réseaux d’assainissement, le syndicat a décidé en
septembre 2010 d’engager une démarche d’obtention de l’accréditation pour la cellule d’inspection
télévisée.
Le linéaire contrôlé par le service ITV du Syndicat des Eaux est supérieur à l’année passée. Ceci
s’explique par une demande accrue de contrôle sur les réseaux anciens (+ 5KM). Par rapport à
l’année passée, l’évolution des moyens informatiques dédiés a la rédaction des rapports
d’inspection permet au service de consacrer plus de temps sur le terrain (acquisition récente d’un
module complémentaire pour le dessin semi automatique des schémas d’inspection)
Au cours de l’année, 1295 anomalies ont été constatées pour 185 dossiers :
Réseaux neufs : 197 anomalies
Réhabilitation : 22 anomalies
Réseaux anciens : 1066 anomalies
Le projet « inventaire du patrimoine et mise à jour des plans des réseaux assainissement
existants» est totalement opérationnel. Depuis sa mise en place début 2009 c’est 22 KM de réseau
ancien qui ont été inventoriés et si besoin mis à jour en collaboration avec le SIG du syndicat.
La Photo de L’Année : Corrosion causée par le gaz H²S
(effondrement partiel de la voute, ce réseau a été renouvelé)
Infiltration …
Intrados Corrosion partielle ou totale
Corrosion du radier Corrosion en voûte Définition :
Attaque chimique et détérioration locale de l’intrados de la canalisation.
Caractérisation :
Le liant des matériaux de la canalisation est attaqué, les granulats sont déchaussés, les fibres se
décompriment pour former un feutre mou.
Une corrosion de la voûte peut ne pas entraîner celle du radier si celui-ci baigne dans les effluents.
Cette attaque peut atteindre toute l’épaisseur de la canalisation.
Mécanisme et évolution :
En radier et latéralement, attaque (chimique par l’effluent) des constituants du radier (liants granulats,
fibres) pouvant entraîner sa disparition complète.
En voûte et latéralement : attaque des constituants de l’ouvrage (liants, granulats, fibres) par l’acide
sulfurique issu de l’hydrogène sulfuré contenu dans les sédiments et les effluents.
Associations courantes :
Infiltrations et exfiltrations.
Modification du régime hydraulique par dégradation de l’état de surface.
Effondrement.
Vide visible par le défaut.
Sol visible par le défaut.
Origines des désordres :
en radier : rejets d’effluents non conformes à la réglementation (en milieu urbain), matériau non
adaptés au rejet (milieu industriel).
En Voûte : formation de gaz H²S consécutive à la stagnation des effluents dans les canalisations ou les
stations de relèvement.
Matériaux affectés :
Tous les Matériaux à base de ciment :
Tuyaux en amiante ciment ou en béton.
Revêtement ciment des tuyaux fontes.
Regards de visite béton…
_ _ _
1 – Situation hydrologique 2010
Gestion de l’étiage 2010
La pluviométrie du cycle hydrologique (01/10/2009 au 30/09/2010)- Malgré un mois d’Octobre
très peu pluvieux, l’automne 2009 a été légèrement plus arrosé que la normale, grâce à un fort
excédent en Novembre, légèrement renouvelé en Décembre. La recharge de l'ensemble des nappes
du département a ainsi pu débuter convenablement.
La pluviométrie de l’hiver puis du Printemps est nettement déficitaire (Janvier à Mai 2010 : 250
mm contre une moyenne de 360 mm), limitant la recharge des nappes d'eau souterraine avant
l'étiage. Le mois de Juin pluvieux a permis de retarder d’une quinzaine de jours le démarrage de la
campagne d’irrigation. Le déficit pluviométrique, très marqué durant l’étiage, s’est poursuivi
jusqu’à la Toussaint.
Pendant l’étiage 2010, la consommation de pointe estivale sur le réseau primaire du Syndicat a
atteint 87 200 m3/j le 09 Août 2010 (pointes maximales antérieures : 85 900 m
3/j en Août 2009 et
91 000 m3/j en Juillet 2006). De Juillet à Août 2010, la consommation journalière a dépassé les
80 000 m3/j durant 25 jours (contre 13 jours en 2009 et 15 jours en 2006).
Automne 2010/début d’hiver 2010/2011 – Comme en 2009, le mois d’Octobre est déficitaire en
pluviométrie prolongeant l’étiage jusqu’en début Novembre. Les fortes précipitations de Novembre
et Décembre 2010 (270 mm contre 180 en moyenne) ont permis un début de recharge conséquent
sur les nappes libres. La tendance est moins prononcée pour les nappes captives dont la recharge
reste plus mesurée.
Détail de la pluviométrie sur le cycle
hydrologique 2009/2010
Après une recharge automnale moyenne, l'année 2010 a donc été marquée par un printemps
très peu arrosé et par un étiage prolongé. Les niveaux de nappes ont été bas, rejoignant
parfois localement ceux de 2006 qui sont les plus bas connus.
Le Syndicat a participé activement aux réunions de l’Observatoire De l’Eau (ODE) en préfecture
de La Rochelle.
Le suivi des nappes
La gestion prévisionnelle de ces nappes passe
par un suivi à l’échelle départementale. 44
captages et 37 piézomètres font l’objet d’une note
hebdomadaire transmise aux principaux acteurs de
l’eau. Une note journalière sur le suivi de quelques
ouvrages prioritaires est transmise à l’ARS et la
DDTM.
Dans la continuité des premiers suivis en
télégestion des piézomètres gérés directement par
le Syndicat (mis en place sur 2 ouvrages à
l'automne 2009), un marché a été passé en Juillet
2010 pour l’équipement des 30 autres piézomètres.
Ce suivi est opérationnel depuis Septembre 2010
Le Syndicat a participé tout au long de l'année 2010 à diverses réunions sur la gestion de l'eau
(SAGE Seudre et SAGE Boutonne, Commission territoriale « Nappes profondes » …).
2 – Les recherches en eau et les actions de protection des ressources
2.1 – Les recherches en eau
• Les piézomètres et forages de reconnaissance réalisés ou poursuivis sont les suivants :
Forages Potentiel
testé
Débit projeté Objectif
St Laurent de la Prée
"Les Coudrées" -
0 m3/h
(piézomètre)
Suivi du biseau salé en amont du captage de
St Laurent de la Prée «L’Aubonnière »
St Dizant du Gua
"Gratte-Pouils" 85 m
3/h 100 m
3/h
Alimentation en secours pour la source de St
Dizant du Gua « Les Fontaines Bleues »
St Sulpice de Royan
"La Grande Pièce"
Breuillet « le terrier
vert »
- m3/h
0 m3/h
(piézomètre)
Equipement en petites pompes immergées
pour le suivi du biseau salé en amont du
forage de Vaux/Mer "Bel Air"
Foration de l’aquifère karstique
Foration de la partie captée pour l’eau potable
Forage de reconnaissance de St Dizant du Gua "Gratte-Pouils"
• Le forage d’exploitation réalisé a été le suivant :
Forages Potentiel
testé
Débit
projeté Objectif
Ste Lheurine
"Font de Cluzac" 160 m
3/h 160 m
3/h
Remplacer le forage de Neuillac « Bourg » et renforcer
l’alimentation en eau de la partie nord du réseau
interconnecté Avy/Marignac/Champagnac/Léoville
• Pour l'équipement, le raccordement et la mise en service de nouveaux forages, les installations réalisées
sont les suivantes :
Nouveaux forages
Date de mise en service et utilisation
Dompierre/Charente « Les
Grolles » Chérac « La Boise »
Syndicat de Chaniers- Alimentation du Syndicat en remplacement de la
source de Dompierre/Charente « Les Renfermis ».
Travaux de raccordement débutés à l'automne 2010, Mise en service des
forages prévue mi 2011
La Chapelle des Pots
"Vallée de Chez Mallet"
Cne de La Chapelle des Pots (soulagement du forage de Vénérand « Le
Vallon ») et export vers le Syndicat de Chaniers.
Forage mis en service en Août 2010.
Léoville "Métairie de
Puyrigaud"
Interconnexion Avy/Marignac/Champagnac/Léoville- Travaux
débutés à l'automne 2009, forage mis en service en Octobre 2010.
Captage de Léoville "Métairie de Puyrigaud"
réception des installations
Captage de La Chapelle des Pots "Vallée de Chez Mallet" :
réception des installations
2.2 – La protection de la ressource
2.2.1 – Les périmètres de protection
En 2010, les 2 derniers dossiers restants ont été validés par la Commission Spécialisée Captages.
Les 4 dossiers mis en enquête publique ont reçu l’avis favorable du commissaire enquêteur. Pour
2010, 11 arrêtés préfectoraux ont été signés. Ainsi, au 1er
Janvier 2011, sur les 75 captages du
Syndicat :
53 captages (44 en service et 9 prochainement mis en production) bénéficient d’un
périmètre officiel, portant le taux de protection des ouvrages à conserver à 100 %
(objectif du PNSE défini par les services de l’ARS) ;
5 nouveaux forages sont prochainement à protéger ;
5 ouvrages sont en réserve (mise en service incertaine) ;
12 vont être désaffectés d’ici fin 2014 (dont 4 sont déjà arrêtés et 8 d'ici 2014, cf. tableau
ci-dessous).
Captages à désaffecter Echéancier Date prévisionnelle de
désaffectation
1 BEDENAC "Le Pénitencier" Attente mise en service de Bédenac « Le Jarculet ».
Travaux d’équipement et de raccordement en 2012/2013 Début 2014
2 COURÇON "Angiré" Arrêté : interconnexion au réseau primaire Début 2011
3
DOMPIERRE
S/CHARENTE "Les
Renfermis"
Attente mise en service de Dompierre sur Charente « Les
Grolles » et Chérac « La Boise » Printemps 2011
4 FONTAINES D'OZILLAC
"Fief du BreuilF2"
Attente du renforcement de l’interconnexion en provenance
du forage de St Simon de Bordes « Pont en Eau » 2011
5 AULNAY "Palud 2" A arrêter après la restauration du débit d’exploitation des
forages de Juicq « Etray & Bois Moreau » suite à la mise en
place d’une unité de traitement au charbon actif (2011)
2011 6
POURSAY GARNAUD "Bois
de Vervant"
7 BRESDON "Fontaines
Charlemagne" Attente mise en service de Ballans « Les Sablons ».
Travaux d’équipement et de raccordement entre 2011 et 2013 Début 2014
8 SCIEQ "La Bistandille"
9 SURGERES « Cornet »
Arrêté Début 2011 10
ST GEORGES DU BOIS
« Curé",
11 ST SAVINIEN "Bellejoie" Arrêté 2011
12 VANDRE "les Quatre
Fontaines" Arrêté 2011
En accord avec les services de l’ARS, l’échéancier du tableau ci–dessus présente les substitutions
programmées des anciens captages par les nouveaux forages bénéficiant déjà de périmètres de
protection.
Débutée fin 2009, l'inspection des périmètres de protection menée par l’ARS a pour but de
vérifier l’application des mesures définies dans les arrêtés préfectoraux, en concertation avec les
élus locaux. Elle s’est poursuivie en 2010 avec 2 inspections réalisées sur les captages de La
Chapelle des Pots « Vallée de Chez Mallet » et de St Bris des Bois « Le Poitou ».
Inspection du captage de St Bris des Bois "Le Poitou"
par l’ARS en Novembre 2010 – Vérification du
respect des préconisations de l'arrêté préfectoral
(prélèvement et périmètres de protection)
2.2.2 – La préservation des nappes libres ou phréatiques
Préservation des nappes libres
du Bassin de l’Arnoult- La
préservation des captages en
nappe libre vis-à-vis des
pollutions diffuses d’origine
agricole a été engagée dans la
vallée de l’Arnoult sur les
ouvrages de Trizay « Bouil de
Chambon » et La Clisse « La
Roche et Château d’eau ».
2010 fut la première année de
mise en œuvre du Plan
d’Action Territorial (PAT) du
bassin versant de l’Arnoult
avec le recrutement d’une
nouvelle animatrice.
Les premières semaines furent
orientées vers la rencontre des
différents acteurs et partenaires
du projet et leur information
sur le PAT.
Les actions engagées auprès de la profession agricole sont les suivantes :
• Les diagnostics d’exploitation, basés sur le volontariat, permettent de situer l’exploitation et ses
pratiques vis-à-vis des risques de pollutions diffuses et ponctuelles de la ressource en eau
souterraine. Des propositions d’amélioration sont ensuite élaborées.
Ces diagnostics sont financés par l’Agence de l’Eau, le Syndicat des Eaux et le Conseil Régional
Poitou-Charentes. 19 diagnostics d’exploitations ont été réalisés en 2010 par le bureau d’études
Envilys, dans le cadre d’un marché à bons de commande.
• Les Mesures Agri-Environnementales Territorialisées (MAET)– Après ces diagnostics, les
agriculteurs peuvent alors contracter des Mesures Agro-Environnementales Territorialisées
(MAET) qui sont des contrats passés avec l’Etat. L’exploitant s’engage dans des pratiques
favorables à la qualité de l’eau (limitation de la fertilisation, remise en prairie,…), en contre partie
d’une rémunération. Six mesures contractualisables sont proposées aux agriculteurs.
• Le Partenariat avec les Organisations
Professionnelles Agricoles- Une convention de partenariat
a été signée avec la Chambre d’Agriculture 17 pour la
réalisation d’actions avec la profession agricole.
Un partenariat est également en cours entre l’Agence de
l’Eau et le réseau Agrobio PC/GAB 17.
Les coopératives du secteur (St Agnant, Beurlay, Charentes
Alliances) ont été informées du PAT, des MAET et de
l’agrémentation des techniciens dans le cadre du suivi des
contractualisations.
• Communication – Deux lettres d’information ont été diffusées aux exploitants agricoles du bassin
et un article a été publié dans un journal local. Une lettre d’information à destination de l’ensemble
des habitants de la vallée de l’Arnoult a également été distribuée.
Les actions engagées auprès des collectivités portent sur la réduction des produits phytosanitaires
pour l’entretien des voies communales. Une vingtaine de communes s’est portée volontaire pour
mettre en place un plan d’entretien (ou plan de désherbage) de ces voiries.
Les acquisitions foncières dans les périmètres de protection - Une parcelle de 1,17 ha a été
acquise sur Trizay et 7 ha de prairies ont été échangés et acquis par le Syndicat des Eaux sur le
bassin de captage de La Clisse.
L’amélioration des connaissances : datation des eaux- Un suivi de qualité est réalisé sur 3 points
de l’Arnoult (en eau superficielle) et 2 points en eau souterraine (1 source et 1 captage AEP). Une
étude de datation des eaux souterraines par le laboratoire LADES a été lancée en 2010. Il s’agit de
disposer d’éléments sur les temps de résidence de l’eau souterraine de façon à mieux connaître sa
dynamique.
.
2.2.3 – La préservations des nappes captives
« Le diagnostic et la mise en conformité des forages privés en Charente Maritime » porte sur
environ 120 forages privés situés autour de 26 forages d’eau potable afin de vérifier l’isolation entre
la nappe superficielle de médiocre qualité et la nappe profonde utilisée pour l’alimentation en eau
potable. La seconde phase porte sur les travaux à engager découlant du diagnostic. Cette opération
fait l’objet d’une Déclaration d’Intérêt Général.
Diagnostics- Durant l’hiver 2009/2010, la troisième année du programme de diagnostics a été
lancée pour les secteurs de Bédenac, St Aigulin, Mirambeau, Plassay, Port d’Envaux et Romegoux.
25 diagnostics (7 en 2009 et 18 en 2010) ont été réalisés dans ces secteurs.
Les opérations comportent le démontage de la pompe de l’irrigant, l’inspection vidéo, les
diagraphies et pompages sur l’ouvrage puis à la repose de la pompe. Préalablement, une analyse
d’eau avait été réalisée en période d’étiage. Le bureau d’études Géoaquitaine est mandaté pour
analyser les résultats.
Sortie de la pompe et de la colonne d’exhaure
du forage
Inspection vidéo
Diagnostic d'un forage privé
Le programme de la quatrième année a débuté en Juillet 2010 (secteurs de La Jard, Pons et
Marignac) et les analyses d’eau des forages concernés ont été faites durant la période d’irrigation.
Sur le secteur de Marignac, 4 forages ont été diagnostiqués fin 2010
Depuis le début de l’opération en 2008, 89 forages privés sur 118 prévus dans la DIG (soit 75%)
ont été diagnostiqués.
Travaux de mise en conformité- Sur le secteur de St Vaize, la restitution auprès des propriétaires
des diagnostics en a été faite en Juin 2010, avec les services de la DDTM. Sur les 22 forages
diagnostiqués, 1 était conforme, 1 a été rebouché et les 20 autres sont à mettre en conformité.
Afin de substituer les prélèvements en nappe captive de la
pisciculture du Douhet (≈ 200 000 m3/an pour l’affinage des
esturgeons avant leur éviscération pour la collecte du caviar), un
forage de substitution en première nappe a été réalisé en
Novembre 2010.
Malgré une eau de bonne qualité physico-chimique, les risques
de participation des eaux de surface pourraient, selon la direction
de la pisciculture, donner un goût au caviar, pénalisant sa
commercialisation. D’autres solutions alternatives sont
actuellement à l’étude.
2.2.4 – Actions diverses
Avec la Safer, le Syndicat a poursuivi l'acquisition de terrains autour des captages (Landrais,
Trizay…).
Assainissement- Sur le cordon dunaire de l’île d’Oléron, une campagne de recherche de sites
d’infiltration des rejets d’eau traitée des stations d’épuration de St Trojan et Grand Village a été
menée à l’automne 2010. La société Géotec a étudié la faisabilité de ce projet sur 5 sites, en
coordination avec le service Hydrogéologie.
La communication sur la préservation, la mise en valeur des nappes d'eau souterraine et sur les
périmètres de protection a été poursuivie auprès des professionnels, du grand public, de la
profession agricole, des élèves et étudiants (Lycée agricole, Université La Rochelle,…..).
3 – La désaffectation des ouvrages La mise en service de nouveaux forages liée à la restructuration des réseaux d’adduction d’eau
potable entraîne la fermeture de captages ne présentant plus les garanties vis-à-vis des contraintes
sanitaires actuelles. Après les visites sur le terrain avec l’ARS, le programme pluriannuel de
désaffectation des anciens captages d’eau potable pour 2010 est le suivant :
Commune Lieu-dit Date de désaffectation Remarques
Aigrefeuille "Frace" 12 Octobre 2010 -
Champagnac "La Borne F1" 06 Octobre 2010 Le forage F2 est exploité
Clérac "L’Ombrière" 06 Octobre 2010 -
Dampierre sur
Boutonne "Les Mottes P" 12 Octobre 2010 Le forage est exploité
Dolus d’Oléron "Le Riveau F1 et F2" 25 Novembre 2010 -
Forges "Les Rivières" 12 Octobre 2010 -
Landrais "Toutvent P" 12 Octobre 2010 Le forage est exploité
Montendre "La Taulette F2 et
F3" 06 Octobre 2010 -
Montpellier de Médillan "Grand Font P" 06 Octobre 2010 Le forage est exploité
Neuillac "Bourg" 06 Octobre 2010 -
Romegoux "Les Couasses P et
F1" 20 Octobre 2010 Le forage F2 est exploité
St Laurent de la Prée "L’Aubonnière P1 et
P2" 20 Octobre 2010 Le forage est exploité
St Pierre d’Oléron "L’Aubier P" 25 Novembre 2010 Le forage sera bientôt exploité
St Quantin de
Rançannes "Pradelle F1" 15 Septembre 2010 Le forage F2 est exploité
Saintes "Les Vacherons" 15 Septembre 2010 -
Saintes "L’Ormeau de Pied" 15 Septembre 2010 -
Tonnay-Charente "Châteauroux" 20 Octobre 2010 -
Vouhé "Terrain de sport" 12 Octobre 2010 -
3 – Les travaux
3.1 – Les travaux de la partie intérieure du Département
- Sécurisation de l’alimentation en eau potable des Syndicats de CLION et ST
GENIS-PLASSAC
Les Syndicats de Clion et de St Genis/Plassac sont alimentés par une seule ressource, la source de
« Fontraud –Clion ». Une partie de l’eau pompée est par la suite acheminée vers le réservoir de
Plassac pour alimenter le Syndicat de St Genis/Plassac.
L’eau produite à Clion présente des résiduels en nitrates et en produits phytosanitaires
classiquement reconnus pour ce type de nappe libre.
Face à cette non-conformité, le Syndicat a sollicité une dérogation auprès des services de la
Préfecture ; dérogation qui a été accordée en imposant les mesures correctives suivantes :
la mise en place avant fin 2009 d’un traitement par filtration sur charbon actif sur la
ressource de Clion (unité de traitement mise en place en 2009) ;
la sécurisation de l’alimentation en eau des 2 syndicats par une interconnexion.
La 2nde
mesure a fait l’objet d’un dossier de projet présenté devant le Bureau et approuvé
pour un montant total de 2 600 000 € HT. La tranche ferme de 1 300 000 € HT a débuté en
Octobre 2010.
- Station de reprise de NIEUL LES SAINTES et liaison NIEUL/LA CLISSE
Cette station comprendra deux lignes de pompage et permettra d’alimenter le site de
Mongré via la conduite existante DN 300 et le réservoir sur tour de La Clisse via une
nouvelle conduite de transfert, afin de renforcer en termes de ressources l’alimentation en
eau potable du Syndicat de Charente-Seudre.
Le montant de l’opération s’élève à 1 300 000 € HT. Les travaux ont débuté en Octobre
2010.
- Desserte en eau potable du village de la Féole à ST PIERRE DE JUILLERS
Une 1ère
tranche a été financée sur le
programme 2009 pour la réalisation de la
bâche et de la station de reprise.
La seconde tranche, financée en 2010,
concerne les travaux de canalisations (1400
ml de canalisations et 15 branchements)
pour un montant de 110 000 € HT.
L’ensemble du dispositif a été mis en
service en Décembre 2010.
Liaison Nieul les Saintes/La Clisse
Des travaux de raccordement provisoire du
forage de Nieul les Saintes ont été réalisés
en 2007, dans l’attente de la construction
d’une station de reprise sur le site de Nieul
les Saintes.
Les équipements en place permettent de
transférer environ 200 m3/h vers le site de
Mongré à partir du forage de Nieul les
Saintes.
La construction de la station de reprise de
Nieul les Saintes, qui comprend
notamment le raccordement du forage dans
la bâche de stockage de la station,
permettra d’exploiter le forage à son
débit nominal autorisé, soit 250 m3/h.
- Sécurisation de l’alimentation du château d’eau de Chaumillon à ST JEAN DE
LIVERSAY (100 000 € HT)
Le château d’eau de Chaumillon qui alimente les communes de Nuaillé d’Aunis et Angliers a été
raccordé directement sur le feeder afin de sécuriser son remplissage, notamment en période de
pointe.
3.2 – Les travaux d’alimentation en eau potable du Littoral
- Usine de ST HIPPOLYTE
- Le BOUIL DE CHAMBON (7 M€)
Les travaux sont terminés.
L’année 2010 a été consacrée à la mise en route
et au réglage par l’entreprise titulaire de la
filière de décarbonatation catalytique
(adoucissement de l’eau) à la chaux vive.
La phase « observation » s’est
achevée en 2010 par la réception
définitive des ouvrages le 12 Juillet
2010
Coût total de l’opération : 29,7 M€
4 – Le financement
Quelques informations à retenir :
Crédits affectés (hors renouvellement/extension/aménagement) : 17,4 M€ en section
d’investissement (maîtrise d’ouvrage Syndicat des Eaux ou maîtrise
d’ouvrage déléguée)
Dépenses réalisées
Les dépenses correspondent aux travaux réalisés en 2010 programmés en 2010 ou
antérieurement. Le montant de ces dépenses s’élève à 7,8 M€ en budget d’investissement (hors
renouvellement/extension/aménagement).
5 – Le Patrimoine Eau Potable
L’eau brute pompée dans les nappes et les eaux de surface doit être traitée, stockée et transportée à
travers le département. Ces vastes réseaux de canalisations, réalisés initialement pour le réseau
littoral dès les années 50 ont continué à être développés sur la côte puis dans l’intérieur du
département à partir des années 1960. Ce patrimoine doit être entretenu et renouvelé régulièrement.
5.1- Le Patrimoine du Syndicat des Eaux
la nouvelle usine de traitement d’eau de surface d’une
capacité de 60 000m3/j et de sa retenue d’eau brute de
1.5 Mm3 ;
un réseau primaire de gros diamètre (500 à 700 mm),
d’environ 400 km, étendu sur le littoral et les îles avec
les capacités de stockage adéquats (plus de 30 000 m3)
et stations de reprises associées;
58 champs captants d’eau potable ;
324 réservoirs ;
11 772 km de réseau d’eau potable.
5.2 - Les Extensions d’Eau Potable
5.2.1 Programme 2010
Les dépenses engagées sont les suivantes :
Crédits affectés : 1 591 487 euros en section d’investissement
231 500 euros en section d’exploitation
Nombre de branchements : ............................................................................. 569
Coût moyen par branchement : ........................................................ 3 203 €HT
Nombre de lotissements privés et communaux : ................................................ 4
Nombre de zones artisanales : ............................................................................ 0
Linéaire de canalisation : ................................................................... 21 912 ml
Coût moyen /ml : .................................................................................... 83 € HT
On note une stagnation du programme en terme d’affectation de crédits par rapport à
2009. Le nombre de demandes de raccordement de lotissements communaux et privés et de
zones artisanales a diminué de plus de 50 % , cette diminution reflétant sans doute la
conjoncture économique actuelle.
5.2.2 Dépenses réalisées
Ces dépenses correspondent aux travaux réalisés en 2009 et programmés en 2009 ou
antérieurement.
Le montant des dépenses réalisées s'élève à 1 439 114 euros en section d’investissement et
220 688 euros en section d’exploitation.
5.2.3 Financement
- Lotissements communaux
Le Syndicat des Eaux continue de prendre en charge les extensions ou renforcements de réseaux
sous domaine public nécessaires aux raccordements des lotissements aux réseaux publics existants
dans la limite de 6100 euros par branchement.
- Lotissements privés
Desserte intérieure du lotissement : dépense à la charge du lotisseur.
Raccordement au réseau existant : participation financière du Syndicat des Eaux dans la limite de
6 100 euros par branchement, le complément étant à la charge du lotisseur.
Le Syndicat des Eaux propose aux communes la mise en place d’une PVR (Participation Voirie et
Réseaux) ou d’un PUP (Projet Urbain Partenarial) dans la mesure du possible.
5.3 - Les déplacements et aménagements de réseaux
Ces travaux correspondent aux aménagements de réseaux (déplacements, modifications, remises à
niveau d’ouvrages de voirie dans le cadre d’un marché à bons de commande) nécessaires dans le
cadre de travaux de voirie, d’implantation de canalisations en terrains privés notamment.
5.3.1 Programme 2010
Crédits affectés 1 308 141 € HT en section d’investissement
146 600 € HT en section d’exploitation
En 2010 20 246 € HT ont été dépensés pour des remises à niveau d’ouvrages de voirie
lors d’opérations de réfection de chaussées communales, travaux réalisés dans le cadre
d’un marché à bons de commandes.
5.3.2 Dépenses réalisées
1 395 779 € sur programmes 2010 et antérieurs en section d’investissement
91 782 € en section d’exploitation.
Il n’y a pas eu d’opération de grande ampleur de réaliser en 2010, mais une succession de
déplacements de réseau implantés en domaine privé ; ces réseaux gênant des constructions ou
aménagements de terrain.
5.3.3 Financement
Fonds propres du Syndicat des Eaux
5.4 - Le renouvellement des réseaux d’eau potable
Le Syndicat s’est fixé comme objectif de renouveler son
patrimoine déployé sur le territoire départemental.
Le vieillissement des réseaux (corrosion, cassures par
tassement de sol, fuites aux joints,…) et des bâtiments et
ouvrages de génie civil nécessite leur renouvellement
progressif.
7 M€/an sont engagés par an en autofinancement pour pouvoir
remplacer les ouvrages dont la durée de vie est estimée à 50 ans
pour les réseaux d’eau et à 80 ans pour le génie civil.
Programme 2010
Quelques informations à retenir :
Crédits affectés : 5,134 M€ en section d’investissement (maîtrise d’ouvrage
Syndicat des Eaux ou maîtrise d’ouvrage déléguée)
0,950 M€ en section d’exploitation (maîtrise d’ouvrage
Collectivités)
Dépenses réalisées
Les dépenses correspondent aux travaux réalisés en 2010, programmés en 2010 ou antérieurement.
Le montant de ces dépenses s’élève à 5,575 M€ en budget d’investissement et 0,827 M€ en budget
de fonctionnement.
Le Syndicat est intervenu notamment à Bussac-Forêt (160 000 €), Burie (190 000 €) Landrais
(185 000 €), Loulay (265 000 €), St Denis du Pin (445 000 €), Syndicat des Rives de la Seudre
(700 000 €), Syndicat de La Rochelle-Nord (950 000 €),…
5.5 - L’entretien et la réhabilitation des ouvrages d’eau potable
5.5.1 Réhabilitation
Les dépenses réalisées en 2010 s’élèvent à 654 245 euros ht, elles correspondent à la poursuite du
programme mis en place en 2008 comprenant deux lots géographiques NORD et SUD.
5.5.2 Entretien
Un marché à bons de commande permet de répondre aux besoins d’entretien courant des ouvrages
de génie civil. En 2010 le montant des travaux réalisés s’élève à 69 891 € ht correspondant à 14
bons de commande.
Château d’eau de PORT D’ENVAUX
5.5.3 Financement
Fonds propres du Syndicat des Eaux
_ _ _
Assainissement
Depuis plusieurs années, le Syndicat des Eaux se préoccupe du traitement des eaux usées des
communes rurales. Lorsque l’habitat est très dispersé, l’assainissement non collectif constitue une
solution pertinente. Dans le cas contraire, l’assainissement collectif doit être envisagé de façon
pragmatique et novatrice, via des solutions « sur-mesure » tenant compte des particularités propres
du territoire.
1 - Le partenariat entre le Syndicat des Eaux et les collectivités
Préalablement aux études de mise en place de l’assainissement collectif sur une commune,
une étude de zonage doit être réalisée. Celle-ci permet de définir :
Les zones d’assainissement collectif où les communes sont tenues d’assurer la collecte
des eaux usées domestiques, leur traitement avant de les rejeter dans le milieu naturel ;
Les zones relevant de l’assainissement non collectif au sein desquelles les communes
se doivent d’assurer le contrôle des dispositifs d’assainissement individuel et, si elles
le désirent, leur entretien.
Une fois la carte de zonage approuvée, la collectivité doit mettre en œuvre la collecte et le
traitement des eaux usées domestiques dans les secteurs classés en collectif. Pour ce faire, elle
fait appel aux services du Syndicat des Eaux, tant pour l’expertise technique, avec la
réalisation et le suivi des études, que pour l’aspect administratif, avec la dévolution des études
et des travaux selon le Code des Marchés Publics, la recherche et la gestion de subventions, et
le financement de l’opération.
Le Syndicat des Eaux veille néanmoins à associer les élus locaux aux différentes phases du
projet, aux divers choix, comme celui de l’implantation des ouvrages…, un partenariat
essentiel permettant de mener à bien un projet adapté au contexte spécifique local.
2 - Le financement des opérations d’assainissement
Pour les modalités de financement, il faut différencier :
Le réseau de collecte : la pose des canalisations et la réalisation des postes de
refoulement sont subventionnées à 50 % par le Conseil Général ;
La station d’épuration : le Conseil Général subventionne à 40%.
A ces subventions départementales, s’ajoutent quelques aides des Agences de l’Eau qui, selon
leurs crédits affectés pour le département, complètent les aides de certaines opérations
d’assainissement rural.
Les dotations en terme de subventions de nos différentes partenaires en matière
d’assainissement s’élèvent en 2010 à 8 064 498 €, se décomposant ainsi :
dotation budgétaire du Département : 4 053 794 €,
dotation Agence de l’Eau Adour Garonne au titre du Programme Solidarité
Urbain – Rural : 693 233 €
dotation Agence de l’Eau Adour Garonne au titre de l’enveloppe classique
Assainissement : 2 304 770 €
dotation Agence de l’Eau Loire Bretagne au titre du Programme Solidarité
Urbain – Rural : 394 528 €
Dotation Agence de l’Eau Loire Bretagne au titre de l’enveloppe classique
Assainissement : 530 618 €
Autres financeurs : 87 555 €
L’ensemble de ces crédits est ventilé sur les diverses opérations du Département, dans
la limite de 80 % de subventions, le reste étant financé par la part emprunt du Syndicat des
Eaux.
Les chiffres de 2010
Les crédits affectés par le Syndicat des Eaux
aux travaux neufs assainissement pour
l’année 2010 s’élèvent à 26 154 060 €.
Les dépenses réalisées sur l’année 2010
s’élèvent à 12 849 751 €.
3 – L’assainissement collectif des communes rurales
En milieu rural, plusieurs filières de traitement sont proposées selon la sensibilité du milieu
récepteur et les niveaux de rejet requis, l’emprise foncière disponible et l’intégration
paysagère du projet.
171 unités de traitement ont d’ores et déjà été construites et le Syndicat des Eaux prévoit 150
millions d’euros d’investissements pour les années à venir.
Ecologiquement et économiquement compatibles avec les attentes des communes rurales, les
petites stations apportent une réponse raisonnée à la protection des milieux aquatiques dans
le département.
Elles font toutes appel à un phénomène biologique de dégradation de la matière organique et
de la pollution présente dans les eaux usées domestiques via des micro-organismes
naturellement présents dans le milieu, que ce soit, les stations de type « boues activées », ou
encore les lagunages naturels ou les filtres plantés de roseaux…
- Construction de la station d’épuration intercommunale d’ANDILLY (3.3 M€)
La construction de la nouvelle station d’épuration d’Andilly a été engagée à l’automne 2010.
L’installation, de type boues activées aération prolongée, est dimensionnée pour 9000 EH.
Elle sera capable de traiter l’Azote et le Phosphore, et sera équipée d’une désinfection aux UV
avant rejet au Curé.
QUELQUES REALISATIONS
2010
GENOUILLE « Lits plantés de roseaux »
610 Equivalent habitants
Montant opération 480 000 €HT
COLOMBIERS « lits plantés de roseaux »
350 Equivalent habitants
Montant opération 325 000 €HT
LANDRAIS « lits plantés de roseaux »
300 Equivalent habitants
Montant de l’opération 315 000 €HT
SOULIGNONNES Extension de la station
du bourg « Lits plantés de roseaux »
280 Equivalent habitants
Montant opération 88 000 €HT
3.1 - Les boues d’épuration
L’assainissement collectif ne s’arrête pas là, puisque l’épuration biologique génère des sous-
produits, les boues, qu’il faut éliminer.
Le Syndicat des Eaux a fait le choix sur l’ensemble de ses stations d’épuration de la
valorisation agricole des boues. Ainsi, toutes les boues produites par ces unités de traitement
sont épandues en agriculture dans le cadre de plans d’épandage, conformément à la
réglementation en vigueur. Ces opérations sont réalisées en toute transparence avec les
agriculteurs qui sont assurés de la qualité des amendements épandus et qui, en outre, bénéficie
de conseils de fertilisation.
Afin de rendre le produit plus attractif et également pour diminuer les coûts d’exploitation liés
au transport de ces boues jusqu’aux parcelles des agriculteurs, les stations sont équipées de
filières de déshydratation.
Le Syndicat des Eaux a déjà acquis une unité mobile de déshydratation des boues permettant
de mutualiser un équipement, le filtre à bandes et ainsi de faire des économies d’échelle en
termes d’investissement.
Cette unité mobile tourne sur sept stations d’épuration.
Depuis, de nouvelles stations ont été réalisées, et d’autres stations existantes doivent être
aménagées afin de produire des boues déshydratées, permettant ainsi de pérenniser les plans
d’épandage.
C’est pourquoi en 2010, le Syndicat des Eaux a lancé une dévolution pour l’acquisition de
deux nouveaux équipements mobiles :
Un autre filtre à bande pour les stations du Vals de Saintonge,
Une centrifugeuse pour les stations de l’Aunis.
Le coût de ces deux opérations s’élève à 670 000 € HT.
3.2 - Les sous-produits de l’assainissement non collectif
On dénombre dans le département, au sein des collectivités adhérentes au Syndicat des Eaux,
environ 83 000 installations d’assainissement non collectif. Ces installations génèrent des
sous-produits, les matières de vidange, issues des vidanges des fosses toutes eaux réalisées
tous les quatre ans.
Un schéma de gestion des matières de vidange a fait l’objet d’un arrêté préfectoral le 24
Novembre 1981, l’objectif étant de définir des secteurs géographiques d’environ 15
kilomètres autour d’un site de traitement en mesure de recevoir les matières de vidange de ce
secteur.
Il s’agit majoritairement de stations d’épuration d’une capacité nominale suffisante permettant
d’accueillir ces effluents et de les traiter en les incorporant à la filière biologique des eaux
usées domestiques. On peut citer par exemple les stations de Pons, Montguyon, Marennes…
Cependant, deux secteurs, celui des Coteaux de Gironde et celui de le Gicq à l’est du
département, ne disposent pas de stations d’épuration suffisamment importantes.
A la demande de la Préfecture, le Syndicat des Eaux s’est porté maître d’ouvrage pour chacun
de ces deux secteurs pour la réalisation d’une unité de traitement spécifiques aux matières de
vidange, une opération quelque peu expérimentale, ce type d’installation n’existant pas à cette
échelle là.
Après plusieurs années d’études, de recherches technologiques, le projet des Coteaux de
Gironde situé sur la commune de Bois, voit le jour en 2010. La filière choisie est constituée
d’un pré-traitement physico-chimique avant traitement sur des lits plantés de roseaux. Le
traitement se termine par un temps de séjour dans des lagunes avant infiltration dans le sol en
place.
La dévolution de marché a eu lieu en 2010 pour un démarrage effectif des travaux début 2011
et une mise en service fin 2011. Une fois en service, cette installation fera l’objet d’un suivi
poussé et approfondi en termes de performances épuratoires. Si les résultats sont concluants,
ce projet sera reproduit sur la commune de Le Gicq.
4 – L’assainissement du Littoral
En matière d’assainissement, le littoral présente des spécificités.
Tout d’abord, l’ensemble des communes littorales sont aujourd’hui équipées d’un système
d’assainissement collectif. Chaque année, de nouveaux secteurs sont desservis conformément
au zonage d’assainissement.
Le milieu récepteur est extrêmement sensible de part les divers usages que l’on y trouve,
comme les zones de baignade, de pêche à pied, les zones conchylicoles… Ceci génère des
contraintes en matière d’assainissement, et plus précisément au niveau des normes de rejet à
respecter dans ces zones littorales afin de ne pas détériorer la qualité du milieu récepteur et ne
pas mettre en péril les divers usages.
De plus, au même titre qu’en eau potable, les ouvrages de collecte et de traitement dans ces
zones littorales doivent être sur-dimensionnés afin de faire face à la pointe estivale. Il faut
savoir que par exemple, pour l’Ile d’Oléron, la population entre l’hiver et l’été est multipliée
par 10 !
4.1 - Ile d’Oléron
- Station d’épuration de la Cotinière
La station d’épuration de la Cotinière qui traite les eaux usées de la commune de Saint Pierre
d’Oléron et d’une partie de la commune de Dolus d’Oléron a été construite en 1988. Sa
capacité nominale est de 22 500 Equivalent-habitants. Elle est de type boues activées en
aération prolongée.
Aujourd’hui, la station atteint sa capacité nominale. L’urbanisation des deux communes se
développe et le Syndicat des Eaux poursuit les programmes de desserte en assainissement
collectif sur la commune de Saint Pierre d’Oléron conformément au zonage d’assainissement.
De plus, dans une zone touristique comme l’Ile d’Oléron, l’ensemble des ouvrages
d’assainissement doivent être dimensionnés pour la pointe estivale.
Il était donc nécessaire d’augmenter la capacité de la station d’épuration afin de pouvoir
traiter à terme les eaux usées de 60 000 habitants. Le procédé de traitement reste le même ;
certains ouvrages de la station existante sont conservés ; d’autres sont démolis.
L’assainissement est un enjeu environnemental fort sur une commune littorale et touristique
comme Saint Pierre d’Oléron. Il paraissait donc important d’apporter un volet communication
sur ce projet et sur cette installation. Ainsi, la station d’épuration sera ouverte au public.
Le futur bâtiment d’exploitation
Le montant du projet d’extension de la station d’épuration s’élève à 8,2 Millions d’Euros
Hors Taxes. L’Agence de l’Eau Adour Garonne et le Conseil Général de la Charente
Maritime apportent leur soutien financier à hauteur de 40% ; le reste étant financé par le
Syndicat des Eaux de la Charente Maritime.
4.2 - Ile de Ré
- Renouvellement des autorisations préfectorales des stations d’épuration de l’Ile
de Ré
Les Portes en Ré
La Couarde s/Mer arrêtés signés en 2010
Ars en Ré
Ste Marie de Ré procédure en cours
La Flotte en Ré étude en cours
5 – La gestion du patrimoine
Le patrimoine du Syndicat des Eaux en matière de réseaux d’assainissement collectif
représente 2 300 kilomètres de canalisations.
5.1 – Réhabilitation de réseaux
Les premiers réseaux ont été posés au début des années 1970. A cette époque, les méthodes de
pose n’étaient pas normalisées comme elles peuvent l’être aujourd’hui ; il en découle un
vieillissement prématuré de certaines canalisations.
Le choix des entreprises a été
réalisé en 2009.
Les travaux ont débuté en juin
2010 pour une durée de deux
ans.
Construction d’un des deux ouvrages combiné
Plus précisément, les dysfonctionnements relevés dans le cadre des inspections télévisées
réalisées par le Syndicat des Eaux proviennent majoritairement :
De problèmes de corrosion des conduites, phénomène lié à la présence d’hydrogène
sulfuré produit par la fermentation des effluents,
D’une mauvaise étanchéité des canalisations liée à des anomalies mécaniques, de type
fissures, perforations…
Les réseaux ne sont alors plus étanches, présentant un risque de pollution diffuse mais
engendrant également un surplus d’eaux claires parasites, source de dysfonctionnement de
l’unité de traitement.
Le Syndicat des Eaux mène donc depuis 15 ans une politique de renouvellement de son
patrimoine ; chaque année, un budget de l’ordre de 3 millions d’euros dégagé de
l’autofinancement permet de réhabiliter des canalisations et ainsi de lutter contre les eaux
parasites et de veiller à la préservation des milieux.
En 2010, au Syndicat des Eaux, un budget de 2 994 750 € a été consacré à des opérations de
réhabilitations de réseaux d’assainissement.
Les dépenses réalisées au titre de l’exercice 2010 s’élèvent à 2 623 289 €, avec quelques
opérations significatives sur les communes de :
Pons préalablement aux travaux d’aménagement du centre,
Opérations multiples de réhabilitation de réseaux sur l’Ile de Ré dans le cadre d’un
marché à bons de commande, préalables à des travaux d’aménagements de voiries ;
- St Trojan :
Réhabilitation de réseau à ST TROJAN
Saint Trojan dans le secteur des
Bris : opération de réhabilitation du
réseau d’un lotissement avec reprise
intégrale des branchements des
particuliers pour un montant
d’opération de 270 000 € HT
5.2 – Extensions de réseaux
Programme 2010
Crédits affectés 1 715 635 euros ht en section d’investissement.
24 000 euros ht en section d’exploitation.
Nombre de branchements 258
Coût moyen par branchement 6742 euros ht
Nombre de lotissements privés et communaux 7
Nombre de zones artisanales 1
Linéaire de canalisation 5 067 ml
Coût moyen/ml 343 € ht
On note une stagnation du programme en terme d’affectation de crédits par rapport à
2009.
Dépenses réalisées
Ces dépenses correspondent aux travaux réalisés en 2010 dont les crédits ont été programmés
en 2010 et antérieurement.
Dépenses réalisées 1 662 925 euros en section d’investissement et 71 947 euros en section
d’exploitation.
Financement
- Lotissements communaux
Le Syndicat des Eaux prend en charge les extensions de réseaux sous domaine public
nécessaires aux raccordements des lotissements aux réseaux publics existants dans la limite
de 6 900 euros par branchement.
- Lotissements privés
Desserte intérieure du lotissement :
Dépense à la charge du lotisseur
Raccordement au réseau existant :
Participation financière du SYNDICAT des EAUX dans la limite de 6 900 euros par
branchement, le complément étant à la charge du lotisseur.
Le Syndicat des Eaux propose aux communes la mise en place d’une PVR (participation
voirie et réseaux) ou d’un PUP (projet urbain partenarial) dans la mesure du possible.
5.3 – Aménagements de réseaux
Crédits affectés 581 440 euros ht en section d’investissement.
107 000 euros ht en section d’exploitation.
Dépenses réalisées 582 252 euros en investissement
63 089 euros en exploitation
Ces dépenses correspondent aux travaux réalisés en 2010 dont les crédits ont été
programmés en 2010 et antérieurement.
Elles correspondent principalement à des travaux de reprises de réseaux avant travaux de
voirie programmés par les communes.
Les travaux consistant en des remises à niveau d’ouvrages de voiries communales dans le
cadre d’un marché à bons de commande représentent 34 709 euros ht.
Financement :
Fonds propres du SYNDICAT
_ _ _
1
1 – Missions du Service
Le titre I de l'article 35 de la Loi sur l'Eau du 03 janvier 1992 repris dans la nouvelle
loi du 30 décembre 2006 fait obligation aux communes de prendre en charge les dépenses relatives
aux systèmes d'assainissement collectif et aux contrôles des systèmes d'assainissement non-
collectif.
L’article 54 de cette dernière loi précise que les communes ou leurs groupements
délimitent après enquête publique :
les zones d'assainissement collectif où elles sont tenues d'assurer la collecte des
eaux usées domestiques, le stockage, l'épuration et le rejet ou la réutilisation de
l'ensemble des eaux collectées.
les zones relevant de l'assainissement non-collectif où elles sont tenues d'assurer
le contrôle des dispositifs d'assainissement et, si elles le décident, le traitement des
matières de vidanges et, à la demande des propriétaires, l’entretien et les travaux de
réalisation et de réhabilitation des installations d’assainissement individuel.
Depuis l'entrée en application de cette loi, beaucoup de collectivités, notamment
rurales, se sont trouvées dépourvues face à leurs nouvelles compétences et obligations. Elles se
heurtent entre autre à leur devoir de contrôle technique des assainissements individuels et réclament
un soutien technique, auparavant assuré par la DDASS.
Fort de ce constat, le Syndicat des Eaux de la Charente-Maritime, qui regroupe la
grande majorité des communes essentiellement rurales du département, a décidé en 1992 de mener
une politique d'aide financière et technique envers ces communes adhérentes dans la définition de
leurs zones d'assainissement collectif et non-collectif.
La création du service de contrôle de l'assainissement individuel a également été
entérinée par arrêté préfectoral le 17 février 2000 pour assurer, dans un premier temps, la
vérification de la conformité des nouveaux dispositifs d'assainissement autonome.
Conformément à la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques du 30/12/2006, le service
procède également aux diagnostics de fonctionnement et d’entretien des installations existantes.
2
2 – Etudes de zonage d’assainissement
2.1 Définition
La définition des zones d'assainissement est une obligation prescrite par la Loi sur
l'Eau. La répartition entre ces zones doit se faire en fonction de la structure de l'habitat, de la carte
d'aptitude des sols à l'assainissement individuel, des caractéristiques du milieu physique et des
simulations économiques entre les deux techniques d'assainissement.
La réalisation de ces études sous maîtrise d’ouvrage du Syndicat des Eaux est confiée
à des bureaux d'études compétents choisis après mise en concurrence conformément au Code des
Marchés Publics.
Un programme d'environ 15 à 25 communes est établi chaque année avec les
partenaires techniques et financiers (Conseil Général, Agences de l'Eau, DDTM).
Régulièrement ces zonages d’assainissement font l’objet d’une révision afin de tenir
compte de l’évolution de l’urbanisation. Ces révisions sont souvent engagées lors de la mise en
place ou révision de PLU ou de cartes communales, afin d’assurer une certaine cohérence entre le
développement de l’urbanisation et l’assainissement.
2.2 Bilan de l’activité
2.2.1 Etudes
Résultats au 31 décembre 2010 (Voir carte ci-joint) :
2010
Rappel 2009
Zonages approuvés après
enquête publique
282 255
Zonages en cours de révision 17 18
Etudes réalisées ou en cours 54 55
Etudes du programme de
l’année
19 22
Communes en attente de
réalisation de l’étude de
zonage
31 42
3
Nouveaux zonages d’assainissement approuvés après enquête publique en 2010 :
Communes de CELLES, ARTHENAC, LES EDUTS, SEMILLAC,
FONTAINE CHALENDRAY, FLEAC SUR SEUGNE, ROMAZIERES, MONS,
MACQUEVILLE, ARCHIAC, SAINT MANDE SUR BREDOIRE, SAINT SEVERIN
SUR BOUTONNE, MARIGNAC, SAINT GEORGES DES AGOUTS, VANZAC,
CHIVES, ILE D’AIX, FONTAINE D’OZILLAC, SEMOUSSAC, LA GENETOUZE et
DAMPIERRE SUR BOUTONNE
Programme 2010 des études de zonage d’assainissement :
- Réalisation des études de zonage des communes de SAINT EUGENE,
CHADENAC, NANTILLE, SAINT GREGOIRE D’ARDENNES, ECHEBRUNE,
VANDRE, SAINT SIMON DE PELOUAILLE, SAINT MARTIAL, LA JARRIE
AUDOUIN, SAINT PARDOULT, JUICQ, SAINT PIERRE DE JUILLERS,
VOISSAY, SAINT FELIX, SAINT LAURENT DE LA BARRIERE, VERGNE,
SAINT BRIS DES BOIS, NEUVICQ MONTGUYON et SALIGNAC DE
MIRAMBEAU
2.2.2 Urbanisme :
Afin d’assurer une certaine cohérence entre l’assainissement et le développement de
l’urbanisation de ses communes adhérentes, le service a participé à l’élaboration ou révision de 51
documents d’urbanisme (cartes communales ou PLU) au cours de l’année 2010.
2.3 Financement
Les études de zonage d’assainissement dépendent du budget assainissement collectif.
La réalisation de ces études est financée de la manière suivante :
50 % Conseil Général et Agence de l’Eau,
50 % Syndicat des Eaux de la Charente-Maritime.
Coût estimatif du programme 2010 des études de zonage d’assainissement :
150 000,00 € H.T.
5
3 – Contrôle des dispositifs d’assainissement individuel
3.1 Mission
Chaque nouveau dispositif d'assainissement individuel doit faire l'objet d'un contrôle
de conception et de réalisation. Les dispositifs d’assainissement individuel existants font l’objet
d’un diagnostic de fonctionnement et d’entretien. Ces installations feront ultérieurement l’objet
d’un contrôle périodique qui ne peut excéder 10 ans d’après la loi sur portant Engagement National
pour l’Environnement du 12 juillet 2010.
Les modalités de ces contrôles sont fixées dans l’Arrêté du 7 septembre 2009 relatif
aux modalités de l’exécution de la mission de contrôle des installations d’assainissement non-
collectif et dans le règlement du service public d’assainissement non-collectif.
3.1.1 Contrôle de conception :
- Vérification du dossier de demande d'autorisation d'assainissement non-collectif
renseigné par le pétitionnaire,
- Reconnaissance du site
- Compte-rendu de visite avec avis sur la conformité du projet d'assainissement.
3.1.2 Contrôle de réalisation :
- Vérification du dispositif avant recouvrement (volume de la fosse toutes eaux,
dimension du système d'épandage, qualité des matériaux utilisés, …).
- Compte-rendu de visite avec avis sur la conformité de l'installation.
3.1.3 Diagnostic de fonctionnement et d’entretien :
- Identification des différents ouvrages d’assainissement,
- Vérification de l'état de ces ouvrages (ventilation, accessibilité, corrosion…).
- Vérification de l’écoulement des effluents jusqu’aux dispositifs d’épuration
- Vérification de l’entretien des ouvrages,
- Vérification du fonctionnement général.
3.1.4 Contrôle périodique (fréquence qui ne peut excéder 10 ans) :
- Vérifier les modifications intervenues depuis le précédent contrôle,
- Vérification de l’état des ouvrages (ventilation, accessibilité, corrosion…)
- Vérification de l’écoulement des effluents jusqu’aux dispositifs d’épuration,
- Vérification de l’entretien des ouvrages,
- Vérification du fonctionnement général
6
3.2 Bilan de l'activité
3.2.1 Les contrôles
Résultats entre le 1er
janvier 2010 et le 31 décembre 2010 :
Rappel 2009
2010
Nombre de communes
contrôlées
415 415
Nombre de contrôles
conception
1684 1897
Nombre de contrôles
réalisation
1670 1503
Nombre de diagnostics de
fonctionnement et
d’entretien
525
1239
0
50
100
150
200
250
300
350
400
450
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
3500
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
NOMBRE DE COMMUNESNOMBRE DE CONTROLES
EVOLUTION DU NOMBRE DE CONTROLES
Nombre de contrôles conception Nombre de contrôle réalisation
Nombre de diagnostics de fonctionnement Nombre de communes
7
Dans le tableau ci-dessous, est récapitulé depuis 2001, le nombre de contrôles
réalisés :
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 TOTAL
Conception 366 1020 1619 2213 2869 2802 2484 2075 1684 1897 19029
Réalisation 188 512 966 1354 2008 2135 2017 1890 1670 1503 14243
Diagnostic
fonctionnement
et d’entretien
4
5
28
41
51
42
36
138
525
1239
2109
TOTAL 558 1537 2613 3608 4928 4979 4537 4103 3879 4639 35381
La diminution du nombre de contrôle de conception et de contrôle réalisation entre
2006 et 2009 est liée à un ralentissement de l’évolution de l’urbanisation à l’échelle du département.
Par ailleurs, ce phénomène a été accentué par la mise en application de la réforme des autorisations
d’urbanisme en octobre 2007 qui tend à limiter la consultation du service assainissement individuel
par les services instructeurs de permis de construire.
L’augmentation depuis 2008 des diagnostics de fonctionnement est liée au
développement de cette activité en lien avec les transactions immobilières et avec les communes
volontaires pour vérifier l’ensemble des installations existantes sur leur territoire. Cette activité a été
multipliée par 2,4 entre 2009 et 2010.
3.2.1.1 Contrôle et transactions immobilières des dispositifs d’assainissement
individuel
La Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques du 30 décembre 2006 avait instauré
l’obligation de fournir le document issu du dernier contrôle des installations d’assainissement
individuel lors des transactions immobilières avant le 1er
janvier 2013.
La nouvelle Loi portant engagement National pour l’Environnement (Loi dite
Grenelle II) a avancé cette obligation au 1er
janvier 2011.
L’objectif de cette mesure législative est d’améliorer l’information des acquéreurs
sur l’état du bien immobilier dont ils font l’acquisition. Ce principe devrait également réduire les
risques de contentieux entre acquéreur et vendeur et participe à la lutte contre les pollutions diffuses
et l’insalubrité.
En effet, toujours selon la Loi Grenelle II, l’acquéreur dispose d’1 an après signature
de l’Acte de vente pour faire, si nécessaire, procéder aux travaux de mise en conformité de
l’installation.
Sans attendre l’échéance réglementaire du 1er
janvier 2011, l’ensemble des notaires,
des agents immobiliers et les communes adhérentes au Syndicat des Eaux a été sensibilisé et
informé dès 2009, des dispositions prises par le Syndicat des Eaux.
Ainsi, le Syndicat des Eaux fournit les documents issus des contrôles
d’assainissement individuel qu’il réalise, à la demande de vendeurs d’immeubles, notaires ou agents
immobiliers.
8
La procédure est la suivante :
Pour faciliter la consultation du Syndicat des Eaux, un fascicule explicatif (voir
annexe I) et un imprimé type de « demande d’informations dans le cadre d’une vente d’immeuble à
usage d’habitation » ont été réalisés.
Le site internet du Syndicat des Eaux : www.sde17.fr rubrique « informations
pratiques – assainissement individuel » a également évolué afin de télécharger ces informations.
3.2.1.2 Campagnes de diagnostics des dispositifs d’assainissement individuel par
commune
Ces diagnostics, qui consistent à vérifier l’ensemble des installations
d’assainissement individuel n’ayant pas déjà fait l’objet d’un contrôle récent par le Syndicat des
Eaux, ont été achevés sur les communes de BERCLOUX, CHEPNIERS, LANDRAIS,
COLOMBIERS, SAINT SEURIN DE PALENNES, VENERAND, PREGUILLAC, FORGES et
LE THOU en application de la Loi sur l’Eau du 30 décembre 2006, qui précise que l’ensemble des
installations doivent faire l’objet d’un diagnostic avant le 1er janvier 2013 (voir annexe II).
.
Propriétaire Notaire et/ou
agence
immobilière
Commune
Notaire et/ou propriétaire,
agence immobilière,
commune
Syndicat des Eaux
9
Diagnostics réalisés :
Refus de contrôle Diagnostics réalisés
BERCLOUX COLOMBIERS LANDRAIS
CHEPNIERSSAINT SEURIN DE PALENNES
VENERAND
PREGUILLAC FORGES LE THOU
Evaluation des risques sanitaires et environnementaux
BERCLOUX COLOMBIERS LANDRAIS
CHEPNIERS SAINT SEURIN DE PALENNES VENERAND
PREGUILLAC FORGES LE THOU
100 %
100 % 100 % 100 %
100 %
100 % 99,2 %
94 % 98 %
6 % 2 %
0,8 %
Installation présentant
un risque sanitaire
et/ou environnemental
Installation ne
présentant pas de
risque
Inconnu
50 %
25 %
25 %
6 %
10 % 11 % 8 %
10 %
18 % 4 %
15 %
38 % 68 %
44 %
68 %
34 %
48 % 55 %
24 %
45 %
41 %
61 %
22 %
60 %
34 %
54 %
22 %
10
3.2.1.3 Vérification de la conception/exécution des travaux d’assainissement des
lotissements
Depuis 2005, le service procède également à la vérification de la
conception/réalisation des réseaux d’assainissement privés et raccordés à une unité de traitement
commune dans le cadre des lotissements privés.
Ces contrôles, réalisés sous convention avec le lotisseur et la commune, sont
effectués par des visites de chantiers, essais d’étanchéité de réseau, contrôle vidéo du réseau, essais
de compactage des tranchées. 2 lotissements autorisés en 2010 ont fait ou vont faire l’objet de ces
contrôles.
3.2.2 Urbanisme
En 2010, le service est intervenu également :
En réponse à 313 demandes de certificats d’urbanisme,
En réponse à 18 demandes de permis d’aménager.
3.2.3 La Charte assainissement individuel de la Charente-Maritime
Le service est à l’origine de l’élaboration de la charte assainissement individuel de la
Charente-Maritime. L’objectif est de proposer aux professionnels de s’engager dans une démarche
qualité dans la réalisation de leurs travaux d’assainissement.
Cette charte a été signée le 9 juin 2005 par l’Etat, le Conseil Général, l’Association
des Maires, le Syndicat des Eaux, la CDA de LA ROCHELLE, la CDA de Royan Atlantique, la
ville de SAINTES, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, la CAPEB, la CNATP, la FFB, la
Fédération des Travaux Publics et les Agences de l’Eau LOIRE BRETAGNE et ADOUR-
GARONNE.
Le service a également participé à 2 stages de formations organisés en partenariat
avec la Chambre des Métiers et à destination des entrepreneurs.
40 entreprises se sont engagées dans cette charte en 2010 (Voir annexe II).
3.3 Financement
Le service de contrôle est financièrement géré comme un service à caractère
industriel et commercial (article L 2224-11 du Code Général des Collectivités Territoriales).
11
Il fait l’objet d’une redevance à la charge des usagers. Une nouvelle redevance pour
le contrôle périodique des installations ayant déjà fait l’objet d’un contrôle par le Syndicat des Eaux
a été instaurée en 2010.
Tarif 2010
(TVA à 5,5 %) Rappel tarif 2009
(TVA à 5,5 %)
Contrôle de conception et réalisation 178,00 € TTC 178,00 € TTC
Diagnostic de fonctionnement et d’entretien 100,00 € TTC 100,00 € TTC
Contrôle périodique 60,00 € TTC -
Les autres sources de revenus sont les cotisations des communes et les subventions
des Agences de l’Eau ADOUR GARONNE et LOIRE BRETAGNE.
2010 Rappel 2009
Budget d’investissement 27 645,00 € HT 3 880,00 € HT
Budget de fonctionnement 650 947,00 € HT 609 046,00 € HT
12
4 – Réhabilitation des dispositifs d’assainissement individuel
4.1 Présentation
La prise en charge des travaux de réhabilitation des dispositifs d’assainissement
individuel par le Syndicat des Eaux (qui, d’après la réglementation, incombe normalement aux
propriétaires de ces installations) a pour origine une volonté politique importante de remettre en état
de fonctionnement des installations d’assainissement individuel défectueuses à l’origine de
nuisances notamment sur des secteurs présentant une certaine sensibilité aux pollutions diffuses tels
que certains périmètres de protection de captage d’eau potable.
C’est dans cet esprit que le Syndicat des Eaux a décidé d’engager une opération pilote
sur la commune de SAINT DIZANT DU BOIS en collaboration avec la municipalité. Ce projet
permettrait aux propriétaires d’installations d’assainissement défectueuses de bénéficier au
maximum de 30 % de subvention du Conseil Général (dans la limite de
8018,00 € TTC/installation) et de 50 % de subvention de l’Agence de l’Eau Adour-Garonne (dans
la limite de 7000 € TTC/installation).
4.2 Définition du projet
D’après l’étude réalisée par le bureau d’études SICAA en 1997 et actualisée par le
bureau d’études AIC en 2003, les dispositifs d’assainissement individuel présentant des risques
d’ordre sanitaire et de pollution des eaux souterraines et superficielles ont été localisés sur la
commune de SAINT DIZANT DU BOIS.
Sur 62 assainissements individuels diagnostiqués, 45 installations ont été identifiées
comme susceptibles de nuire à la salubrité publique et/ou l’environnement et nécessitent donc des
travaux de réhabilitation.
Cette opération consiste donc dans un premier temps, à réhabiliter une vingtaine
d’assainissements individuels considérés comme défectueux. Suite à une enquête publique réalisée
entre le 3 octobre 2006 et le 3 novembre 2006, l’Arrêté de Déclaration d’Intérêt Général pour les
travaux de réhabilitation d’assainissement individuel a été signé par le Préfet le 27 avril 2007. Cette
déclaration légitime l’intervention du Syndicat des Eaux en domaine privé pour assurer les travaux
de réhabilitation. L’opération est basée sur un principe de volontariat des propriétaires qui
souhaitent confier la réalisation des travaux de réhabilitation, dans le cadre d’une convention, au
Syndicat des Eaux.
Le Syndicat des Eaux interviendra donc en tant que mandataire des propriétaires et ce
principe permettra d’harmoniser les démarches et la qualité des travaux. Les travaux seront confiés
à des entreprises sur la base d’un cahier des charges détaillé établi par le maître d’œuvre.
L’ensemble du projet a été présenté à la population lors d’une réunion publique le 18 février 2009.
17 propriétaires se sont portés volontaires pour cette opération et les études de définition de leurs
travaux de réhabilitation ont été réalisées en 2010. A la suite de ces études, 10 propriétaires
souhaitent poursuivre ce projet. La prochaine étape consistera à consulter des entreprises de travaux
sur la base des études de définition qui ont été réalisées.
13
4.3 Estimation financière
DESIGNATION MONTANT H.T €.
Réhabilitation de 20 installations d’assainissement individuel
MONTANT TOTAL DES TRAVAUX
Etats des lieux réalisés par un huissier
Plans de récolement des installations
Contrôles conception-réalisation des installations
Somme à valoir pour rémunération du Maître d’œuvre, divers et imprévus
(15 %)
146 000,00
146 000,00
2 000,00
1 600,00
3 300,00
21 900,00
MONTANT TOTAL HT DE L’OPERATION
174 800,00 €
Le Conseil Général de la Charente-Maritime, par une délibération du 26 juillet 2004, a
accordé une aide de 30 % du montant HT dans la limite de 7 600 € HT (ou 8018 € TTC) par
installation à réhabiliter soit un montant total de 45 600 € HT pour un montant subventionnable de
152 000 € HT.
L’Agence de l’Eau Adour-Garonne pourrait accorder une aide de 50 % du montant TTC
dans la limite de 7 000 € TTC par installation à réhabiliter. L’Agence se prononcera sur les aides
qu’elle accorderait dès qu’elle disposera du montant des travaux par installation et de l’accord des
propriétaires pour leur réalisation.
14
5 – Moyens humains
Afin d’assurer une meilleure proximité avec les usagers, le service s’est doté de 2
agences décentralisées en 2006 : l’agence Aunis située à AIGREFEUILLE et l’agence HAUTE
SAINTONGE située à MONTENDRE (Voir carte ci-jointe).
16
Organigramme
SERVICE ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL
N. DELBOS
Responsable du service (Administration générale, études de
zonage d’assainissement)
E. BRAULT
Secrétaire
A. LEFEBVRE
Responsable de l’Agence Saintonge (Lotissement, administration des
contrôles)
S. GAY
Responsable de l’Agence Aunis Technicien assainissement –
Secteur d’Aigrefeuille
V. LEONARD
Responsable de l’Agence Haute Stge Technicien assainissement –
Secteur de Montendre
R. GORET Technicien assainissement –
Secteur de Tonnay Charente
G. LESPINASSE Technicien assainissement –
Secteur de Pons
A. BADET Technicien assainissement –
Secteur de Mirambeau
S. CHEVALLEREAU Technicien assainissement –
Secteur de Matha
G. KARSENTY Technicien assainissement –
Secteur de Marennes
C. SAGOT
Secrétaire
V. VAREILLE
Secrétaire
A. PINAUD
Secrétaire
N. BAUD
Secrétaire
G. MONGARS Technicien assainissement –
Secteur de Aulnay de Saintonge
Service Assainissement individuel
Syndicat des Eaux 17 Syndicat des Eaux 17 Syndicat des Eaux 17
Agence Haute- Agence Saintonge Agence Aunis
Saintonge 131 Cours Genêt ZA du Fief Girard
Rue des 7 chevaliers BP 50517 - 17119 BP 60005-17290
BP 8 – 17130 – MONTENDRE SAINTES CEDEX AIGREFEUILLE
tel :05-46-04-96-30 tel : 05-46-92-39-87 tel :05-46-66-20-10
fax :05-46-04-96-35 fax : 05-16-44-06-09 fax :05-46-66-20-15
Demande d’informations sur le contrôle de l’assainissement non collectif dans le
cadre d’une vente d’immeuble à usage d’habitation
En application de l’Article L1331-11-1 du Code de la Santé Publique
Documents à joindre avec la présente demande complétée. ����Un plan d’accès au 1/10000
e (par exemple) permettant de localiser l’habitation concernée par rapport au
bourg de la commune. ����Un plan de situation cadastral permettant de localiser la parcelle, le n° et la section.
Demandeur des informations : Propriétaire Notaire Agence Immobilière
Renseignements concernant l’habitation
Adresse de l’habitation en vente :………………………………………………………………………....................
……………………………………………. …………………………………………………………………………
Code Postal :……………………… Commune : …………………………………………….......................................
Références Cadastrales :………………………………………………………………………………………………
Nom (s) et Prénom (s) du (ou des) propriétaire(s) (en cas d’indivision : nom et prénom du gérant de
l’indivision):…………………………………………………………………………………………………………
Téléphone fixe : ……/….…/....…/....…/…... Mobile : ……/….…/....…/....…/…...
Adresse du (ou des) propriétaire(s) si différente :…………………...…………………………………........................
……………………………………………. …………………………………………………………………………...
Code Postal :……………………… Commune : ……………………………………………………………………...
Personne à contacter si une intervention sur site est nécessaire :
Propriétaire Agence Immobilière Notaire
Notaire chargé de la vente
(le cas échéant)
Nom du notaire :………………………………………
…………………………………………………………
Adresse de l’étude :……...........……………………….
…………………………………………………………
Code Postal :…………………………………………...
Commune : ……………………………………………
Téléphone : ……/….…/....…/....…/…...
Fax : ……/….…/....…/....…/…... Mail :………………………………
………………….
Agence Immobilière chargée de la vente
(le cas échéant)
Nom de l’Agence Immobilière :………………………..
…………………………………………………………..
Adresse : ………………………………………………..
…………………………………………………………..
Code Postal : ………………………………………..….
Commune : …………………..........................................
Téléphone : ……/….…/....…/....…/…...
Fax : ……/….…/....…/....…/…...
Mail :……………………………… …………………...
Redevance de contrôle du dispositif d’assainissement individuel
Si le dernier contrôle n’est plus valable ou inexistant, je souhaite, en tant que notaire, prendre en charge la
redevance du nouveau contrôle du dispositif d’assainissement individuel : OUI NON
NB : A défaut, la redevance de contrôle du dispositif d’assainissement individuel sera facturée au propriétaire de
l’habitation.
Date :
Signature :
à assurer la promotion de la présente charte à établir la liste des entreprises et la diffuser auprès des maîtres d’ouvrage, des collectivités, des maîtres d’oeuvres... à assurer l’organisation des journées de formation et d’information nécessaires au développement de la dite Charte
j
à souscrire une assurance ( RC professionelle et RC décennale ) pour les travaux d’installation ou de réhabilita-tion de systèmes d’assainissement individuel à s’assurer que le maître d’ouvrage a obtenu l’autorisation de réalisation des travaux d’assainissement auprès du SPANC à fournir au maître d’ouvrage: soit des certificats ou attestations de maîtres d’ouvrages pour des travaux de même nature et d’importance équivalente datant de moins de 3 ans soit des qualifications ou références professionelles équivalentes et dans tous les cas une attestation de formation du responsable de l’entreprise ou du personnel exécutant En cas de recours à la sous-traitance, l’entreprise réalisant les travaux devra répondre aux même engagements et conditions de compétence que l’entreprise principale. à mettre à disposition du personnel compétent pour réaliser les travaux à mettre en place les moyens humains et matériels nécessaires au respect du planning défini en accord avec le maître d’ouvrage et le maître d’oeuvre, ainsi qu’à justifier tout dépassement notable des délais à réaliser les travaux conformément à la réglementation et au réglement du SPANC s’il existe mais aussi en respectant les conditions de pose spécifiées par les fabricants sur les matériaux et équipements ainsi que les règles de sécurité à assurer une bonne définition des travaux d’installation ou de réhabilitation des systèmes d’assainissement individuel conformément à l’état des lieux effectué avant le commencement des travaux ou aux souhaits du particulier si sa demande n’entraîne pas de surcoût à fournir, au moment de la réception des travaux, au particulier et au SPANC un plan de recolement précisant les cotes altimétriques ainsi qu’une fiche descriptive des équipements utilisés à fournir, au moment de la réception des travaux, une note sur les précautions à prendre pour maintenir l’installation en bon état de fonctionnement
Charte Assainissement Individuel de la Charente-Maritime107 Avenue Michel Crépeau
BP 6517 003 La Rochelle CEDEX 1
Tel: 05-46-50-01-10 ou 05-46-50-03-01http://charteanc17.free.fr
Les membres signataires de la Charte Assainissement Individuel s’engagent :
L’entreprise signataire dela Charte Assainissement Individuel s’engagelors de la réalisation des travaux :
Charte Assainissement Individuelde la Charente-Maritime
PREFECTURE DE LA CHARENTE-MARITIME
1 – Introduction
Créé en 1997, le service Informatique/SIG a pour missions l’intégration, l’exploitation et la
maintenance des solutions informatiques déployées au Syndicat.
Il est composé de 6 agents et est organisé en 6 pôles :
Architecture Informatique / Réseau / Sécurité
Système d’Information Géographique
Applications
Assistance
Internet / Intranet
Urbanisme
L’année 2010 a vu la poursuite de la modernisation du Syndicat avec la mise en œuvre de nouvelles
solutions informatiques. Ces actions ont été réalisées en conformité avec les orientations prévues au
Schéma Directeur Informatique 2010-2012.
Ce rapport d’activités, constitué de 3 parties (Système d’Information Géographique - Informatique
- Divers), a pour but de décrire les actions menées au cours de l’année 2010.
2 - Informatique
2.1) Le Syndicat des Eaux passe au Très Haut Débit
Depuis 2008, le Syndicat des Eaux a ouvert une partie de son Système d’information à ses
partenaires :
- Espaces d’Echanges Documentaires
o Dématérialisation des échanges
o Publication documentaire
o Outil collaboratif
- Système d’Information Géographique
o Cartographie des Réseaux
Afin d’améliorer la fluidité des échanges avec ses partenaires, le Syndicat a connecté son Système
d’Information au réseau Très Haut Débit « 17-Numérique » du Conseil Général de la Charente-
Maritime.
Le fournisseur d’Accès à Internet « Inter PC » a été choisi pour mettre en œuvre une connexion 10
Mbit/s sur support Fibre Optique.
Ce support fibre permet également d’interconnecter les systèmes informatiques du siège du
Syndicat avec les agences de « l’Assainissement Individuel » situées sur les communes de
Montendre et d’Aigrefeuille d’Aunis.
2.2) Sécurisation des Echanges
Le Syndicat multiplie les échanges dématérialisés avec ses partenaires.
Aussi, afin de sécuriser l’ensemble de ces échanges, le Syndicat a mis en œuvre une nouvelle
politique de sécurisation.
Basée sur une Appliance SSL (Secure Sockets Layer), tous les accès au Système d’Information du
Syndicat sont cryptés et sécurisés.
La société AXAILAN a été retenue pour la mise en place de cette nouvelle politique de sécurité.
WEB
Partenaires
2.3) Solution de Fax par Internet
Afin de simplifier l’usage des échanges par FAX, le service informatique/sig a publié à tous les
agents un système de Fax par Internet.
Associé à la messagerie Exchange 2003 de Microsoft®, cet outil informatique permet l’envoi et la
réception de Fax par courriel.
La solution FAXBOX a été mise en œuvre.
Schématisation : http://www.faxbox.com/fr/corporate/overview
2.4) Logiciel de programmation financière
Le Syndicat a déployé l’application « SOFI – Programmation financière ».
Conseillée par le Syndicat Informatique de la Charente-Maritime, la société MGDIS a été choisie
pour la mise en production d’un outil de programmation pluriannuelle des investissements.
Cette solution permet de dégager les tendances des finances pour les années antérieures et simuler
les projets d'investissement au regard de l'analyse du passé.
2.5) Nouvelle Version de l’outil informatique de gestion des dossiers
d’Assainissement Individuel « TOPSPANC 719 »
En partenariat avec la société SIRAP (www.sirap.fr), le Syndicat a participé à la conception d’une
mise à jour majeure du logiciel TOPSPANC.
La nouvelle version de cet outil de gestion des dossiers d’assainissement individuel a permis de
mettre en adéquation l’application avec le nouveau contexte réglementaire.
Par ailleurs, une connexion à l’outil « comptabilité » a été développée afin d’assurer une facturation
automatisée des prestations de contrôle réalisées par les agents du Syndicat.
Enfin, une meilleure intégration à l’outil SIG permet une meilleure exploitation des informations
cartographiques.
2.6) Mise à jour du Site Internet
Une nouvelle rubrique a été créée pour le métier « Assainissement Individuel ».Dans un contexte de
vente immobilière, cette rubrique explique aux usagers les démarches à effectuer pour faire réaliser
le contrôle de l’installation d’assainissement individuel.
2.7) Nouvelle Version de l’outil informatique de gestion documentaire
« ALFRESCO 3.2 »
En partenariat avec la société SOPRA, la version Alfresco 3.2 a été déployée au Syndicat en
remplacement de la version 2.1.
Cette mise à jour permet aux utilisateurs de bénéficier d’un outil informatique mieux adapté aux
exigences technologiques du moment :
- Meilleure intégration dans l’environnement « bureautique »
- Nouveau Portail Collaboratif « SHARE »
IHM du portail collaboratif « SHARE »
2.8) L’Usage de l’Espace Collaboratif Sécurisé : Une dématérialisation qui
fonctionne
Alfresco est une application « web » qui permet, de façon sécurisée, la publication, l’archivage, la
recherche et le partage de documents numériques.
En 2010, ce téléservice recense plus de 5 000 connexions et plus de 50 000 documents ont été
consultés par les acteurs de ce téléservice. Par ailleurs, durant cette période, 5 200 documents ont
été créés et publiés à l’aide de cet outil collaboratif.
La bonne fréquentation de cette plateforme d’échanges permet de dire aujourd’hui que son usage est
correctement intégré dans l’environnement professionnel.
Exemple de Reporting concernant l’utilisation des documents dans Alfresco
2.9) Dématérialisation de la commande publique
En 2010, les services du Syndicat des Eaux ont publié 131 consultations sur la plateforme de
dématérialisation de la commande publique : www.marches-securises.fr
Sur la même période 393 entreprises différentes ont téléchargé 1 251 Dossiers de Consultation des
Entreprises.
En 2010, 79 réponses électroniques ont été déposées par 21 entreprises différentes. Les
Gestionnaires de Marchés publics du Syndicat ont déchiffré et ouvert ces 79 réponses électroniques.
2.10) Nouveau Site Intranet
En 2010, le service Informatique / SIG a publié un nouveau site Intranet.
Enrichi de nouvelles rubriques, ce portail permet de diffuser de nombreuses informations et sert de
point d’accès à de nombreuses applications informatiques.
IHM du nouveau portail Intranet
2.11) Dématérialisation de la transmission des écritures comptables
En remplacement de la traditionnelle transmission des écritures comptables par disquette à la
Trésorerie, le service « comptabilité » du Syndicat utilise aujourd’hui le service de télétransmission
du Ministère des Finances.
Ce protocole permet de fournir à la Trésorerie de façon sécurisée, les écritures comptables.
Schématisation de la dématérialisation des échanges avec la Trésorerie
Plans Topographiques
Producteur : Syndicat des Eaux
Propriétaire : Syndicat des Eaux
Précision : Centimétrique
Production : Au rythme des travaux
neufs
Actualisation : Au rythme des
travaux neufs
Linéaire de plans topographiques
depuis 2003 : 1 150 Km
3 – Système d’Information Géographique (SIG)
3.1) Intégration de plans topographiques
135 plans topographiques ont été intégrés en 2010.
Ceci représente un linéaire de 90 Km.
Plan topographique (extrait) de la commune de Cercoux
et photographie aérienne
Communes de Charente-Maritime sur lesquelles au moins un plan topographique a été intégré en 2010
Plan de récolement « Eau
Potable »
Producteurs : Syndicat des Eaux /
Régie des Eaux / SAUR / VEOLIA
Propriétaire : Syndicat des Eaux
Précision : Centimétrique
Production : Au rythme des travaux
neufs
Actualisation : Au rythme des
travaux neufs
Linéaire de plans de récolement AEP
depuis 2003 : 592 Km
3.2) Intégration de plans de récolement
3.2.1) Récolement « Eau Potable » :
94,3 Km de plans de récolement « Eau Potable » ont été intégrés dans le SIG en 2010.
(58,8 Km par la cellule SIG du Syndicat et 35,5 Km par la cellule SIG de la Régie des Eaux).
Tous les objets présents sur ces plans de récolement sont levés sur site par des géomètres ou des
topographes avec une précision de l’ordre du centimètre en planimétrie (x ;y) et altimétrie(z).
.
Récolement AEP (extrait) – Commune de Chaniers –
Plans de Récolement « Eau Potable » intégrés dans le SIG en 2010 et nature des travaux (en Km)
Plan de récolement
« Assainissement Collectif »
Producteurs : Syndicat des Eaux /
Régie des Eaux / SAUR / VEOLIA
Propriétaire : Syndicat des Eaux
Précision : centimétrique
Production : Au rythme des travaux
neufs
Actualisation : Au rythme des
travaux neufs
Linéaire de plans de récolement ASS
depuis 2003 : 369 Km
3.2.2) Récolement « Assainissement Collectif » :
60,5 Km de plans de récolement « Assainissement Collectif » ont été intégrés dans le SIG du
Syndicat.
(53 Km par la cellule SIG du Syndicat et 7,5 Km par la cellule SIG de la Régie des Eaux)
Tous les objets présents sur ces plans de récolement sont levés sur site par des géomètres ou des
topographes avec une précision de l’ordre du centimètre en planimétrie (x ;y) et altimétrie(z).
Plan de récolement ASS – Commune de Salignac sur Charente (extrait)
Plans de Récolement « Assainissement » intégrés dans le SIG en 2010 et nature des travaux (en Km)
Cartes de zonage d’assainissement
et Cartes d’aptitude des sols
Producteur : Syndicat des Eaux
Propriétaire : Syndicat des Eaux
Précision : A la parcelle
Production : Au rythme des études
Actualisation : Au rythme des
modifications des études
3.3) Intégration des cartes de zonage d’assainissement et cartes d’aptitude des
sols
Le service Informatique/SIG a intégré ou mis à jour 50 cartes de zonage d’assainissement et cartes
d’aptitude des sols à l’assainissement individuel en 2010.
Carte du zonage d’assainissement collectif et carte d’aptitude des sols de la commune de Crazannes
Au 31 décembre 2010, 320 communes disposent d’une étude de zonage cartographiée dans le SIG.
3.4) Editions de Plans pour les collectivités adhérentes
En 2010, le service Informatique/SIG a envoyé les plans papiers de réseaux d’eau potable et
d’assainissement collectif à plus de 200 communes adhérentes.
Extrait d’un plan papier fourni aux collectivités adhérentes
Réseau d’eau potable = 11 772 Km
Captages, piézomètres = 172
Stations = 155
Réservoirs = 324
.
3.5) Exports numériques
Sur demande des partenaires (bureaux d’études, communes …), le service Informatique/SIG a
réalisé l’export de nombreuses données numériques (plus de 300 exports en 2010). Les formats
d’échange utilisés : DXF, DWG, SHAPE, EDIGéO, MIF/MID ….
Ces fichiers cartographiques servent à l’instruction des :
Documents d’Urbanisme Projets de futurs travaux
Par ailleurs, dans le cadre des conventions « Partenaires associés pour la numérisation des
cadastres », tous les territoires ont reçu les données cartographiques des réseaux en vue de leur
intégration dans les SIG intercommunaux.
3.6) Informations disponibles dans le SIG du Syndicat des Eaux en 2010
Eau potable « données 2010» :
Réseau d’Eau Potable de la Commune de Chermignac + Cadastre
Réseau d’assainissement collectif = 2 371 Km
Stations d’Epuration = 171
Postes de Refoulement = 1 107
Cartes de Zonage et d’Aptitude des Sols =
320
Installations à la Parcelle = 24 000
Assainissement collectif « données 2010 »:
Réseau d’Assainissement Collectif de la Commune de Dampierre sur Boutonne + Photographie Aérienne
Assainissement individuel « données 2010 » :
Installations d’Assainissement Individuel – Communes de Chérac -
4 - Urbanisme
En 2010, le Service Informatique / SIG a coordonné l’instruction de 51 documents d’urbanisme
(Plan Local d’Urbanisme et Cartes Communales).
5 - Conclusion
Le Syndicat des Eaux poursuit sa modernisation. Les indicateurs de fréquentation montrent que
l’utilisation des nouvelles technologies s’intensifie.
Cette démarche d’informatisation doit se poursuivre avec méthode et cohérence de manière à
construire progressivement un Système d’Information (SI) efficace et efficient.
Le SI s’appuie déjà sur des blocs opérationnels : SIG, TOPSPANC, ALFRESCO, ....
De nouvelles fonctionnalités seront prochainement intégrées au SI et permettront progressivement
d’enrichir ses fonctionnalités et son contenu.
Les évolutions à venir sont importantes. Aussi, il sera essentiel, dans les années à venir :
de mettre en production et de maintenir des applications fidèles aux objectifs définis
d’organiser une démarche d’amélioration continue des fonctionnalités du SI
de piloter les évolutions du SI au rythme des réformes techniques et règlementaires
de communiquer auprès des utilisateurs sur les atouts d’un usage approprié du SI
d’accompagner et d’assister les acteurs internes et externes aux usages du SI
d’appuyer le SI sur une architecture technique performante et stable
d’améliorer en continu la sécurité et l’intégrité des données
d’assurer une meilleure continuité des services
L’ensemble de ces actions permettront la poursuite de la construction d’un SI simple et performant,
outil indispensable, au service des élus, des agents et des partenaires du Syndicat.
_ _ _ _
22 Avril 2010 : Inauguration de l’usine d’eau potable de ST HIPPOLYTE
Outre la technicité très élevée mise en œuvre pour assurer une qualité de l’eau au-delà
des normes européennes, ce projet porte également sur une réflexion pédagogique très
poussée orientée vers les scolaires et le grand public : c’est la Maison de l’Eau. La
visite du site s’articule autour de 4 thèmes :
le hall d’accueil,
l’atelier pédagogique
le circuit de visite de l’usine,
le centre multimédia.
C’est en présence de Michel Mercier,
Ministre de l’Espace Rural et de
l’Aménagement du Territoire, de
Dominique Bussereau, Secrétaire d’Etat
chargé des Transports et Président du
Conseil Général, d’Henri Masse, Préfet du
Département et de Michel Doublet,
Président du Syndicat des Eaux et Sénateur-
Maire de Trizay, qu’a eu lieu l’inauguration
de l’usine.
La capacité de l’usine a été portée de 25 000
m3/j à 60 000 m3/j et la filière de traitement
a été modernisée. Les procédés
technologiques choisis (ultrafiltration)
privilégient la performance et l’innovation
afin d’offrir une parfaite qualité de l’eau
traitée et d’anticiper les réglementations
futures.
Hall d’accueil Salle multimédia
19 Juin 2010 : Extension de la station d’épuration de La Cotinière à ST PIERRE D’OLERON
De plus, dans une zone touristique comme l’Ile d’Oléron, l’ensemble des ouvrages
d’assainissement doivent être dimensionnés pour la pointe estivale.
Il était donc nécessaire d’augmenter la capacité de la station d’épuration afin de
pouvoir traiter à terme les eaux usées de 60 000 habitants. Le procédé de traitement
reste le même ; certains ouvrages de la station existante seront conservés ; d’autres
seront démolis.
26 Juin : Inauguration de la station d’épuration de BOURGNEUF
La station d’épuration de St Pierre
d’Oléron a atteint sa capacité nominale
(22 500 EH). L’urbanisation des deux
communes de Dolus et St Pierre d’Oléron
se développe et le Syndicat des Eaux
poursuit les programmes de desserte en
assainissement collectif sur la commune de
Saint Pierre d’Oléron conformément au
zonage d’assainissement.
Cette station a une capacité de 2500 EH de
type boues activées. Elle traite les eaux
usées de la commune de Bourgneuf et
bientôt de Montroy et du village de « Treuil
Arnaudeau » situé sur la commune de St
Médard d’Aunis.
17 Septembre : Inauguration des stations d’épuration de ST CIERS DU TAILLON et de CLION SUR SEUGNE
Les communes de St Ciers du Taillon et de Clion sur Seugne ont souhaité disposer
chacune d’un système d’assainissement performant pour leur bourg afin de garantir la
protection du milieu naturel et d’apporter un certain confort aux habitants.
26 Novembre : Inauguration de la station d’épuration de CRAVANS
La station d’épuration de type lagunage naturel a été dimensionné pour traiter les eaux usées
de 600 équivalents-habitants.
Station de Clion sur Seugne
300 EH de type filtres plantés de roseaux
Station de St Ciers du Taillon
390 EH de type filtres plantés de roseaux
1 – Colloques et grand public
4ème Carrefour des Communes à Saintes : les 21 et 22 Octobre 2010
2 – Publications
Le Syndicat a participé à la rédaction d’articles dans « Compétences 17 ». En
2010, les sujets suivants ont été évoqués :
Le Carrefour des Communes, organisé par
l’Association des Maires de Charente-Maritime,
regroupe des PME, des administrations, des
financeurs,… travaillant ou souhaitant travailler
avec les collectivités locales.
Le Syndicat a participé à un « Point Info » sur le
thème retenu « Service Public d’Assainissement
Non Collectif (SPANC) – Evolutions liées au
Grenelle II. (ex. transactions immobilières)»
L’usine de traitement du captage d’eau
potable de Trizay « Bouil de
Chambon.
Inauguration de l’usine d’eau potable
Lucien Grand à St Hippolyte.
Renforcement de l’interconnexion
Avy/Marignac/Champagnac par le
nouveau forage de Léoville.
Une vitrine technologique, un outil
pédagogique : La Maison de l’Eau.
Ces articles sont consultables sur le site internet
du Syndicat : www.sde17.fr
L’eau en toute transparence
(p. 72-73, Magazine Charente-
Maritime n° 15, 2010)
Une double page consacrée à l’usine
de St Hippolyte et la maison de l’eau
a été publiée.