ps 020 258 title le developpement physique de l'eleve ...education in alberta, juin 1985, p....

ED 344 661

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EDRS PRICEDESCRIPTORS

ABSTRACT

DOCUMENT RESUME

PS 020 258

Le Developpement Physique de L'Eleve: Cadre deDeveloppement Aspect Physique. Monographie (Students'Physical Growth: Developmental Framework, PhysicalDimension).Alberta Dept. of Education, Edmonton.ISBN-0-7732-0495-491

42p.; For English version, see ED 304 230.Alberta Education, Language Services Branch, 11160Jasper Avenue, Edmonton, Alberta, Canada T5K 0L2.Guides - Non-Classroom Use (055)French

MF01/PCO2 Plus Postage.*Children; *Developmental Stages; Early ChildhoodEducation; Elementary Education; Foreign Countries;Infants; *Motor Development; *Perceptual Development;*Physical Development; Preadolescents; PreschoolChildren; Preschool Education; *Psychomotor Skills;Young Children

This report puts forth the position of the Ministryof Education of Alberta, Canada, with respect to the physicaldevelopment of the elementary school student as the basis for his orher cognitive, emotional, social, and moral development. The reportdescribes normal physical development during the first 10 years oflife in the domains of perceptual, structural, and motor development.For each domain, the report explains the normal changes that occurfrom infancy to preschool ages, during elementary grades, and duringadolescence. Perceptual development is considered not only in termsof the five senses, but also in terms of the ability to concentrate,discriminate, accomplish tasks, and distinguish figures from theircontext. Physical growth is addressed in terms of height, weight,proportion, and gender. Factors affecting the development of motorskills, and the particular locomotor and fine motor skills developedduring each of the periods of childhood, are discussed. Each sectionincludes a discussion of instructional implications. The reportconcludes that the development of perceptual and fine motor skills isthe responsibility of all instructors, and that understandingstudents' skill levels is an important step in establishing goals.(AC)

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LJ.11"i;

LE DEVELOPPEMENT PHYSIQUE DE L'ELEVE

CADRE DE DEVELOPPEMENTASPECT PHYSIQUE

Monographie

AlbertaEducation

1991

Depot legal - Deuzieme trimestre 1991Bibliotheque nationde du Canada

DONNEES DE CATALOGAGE AVANT PUBLICATION (ALBERTA EDUCATION)

Alberta, Language Services.Le developpement physique de l'éleve cadre de développement -

aspect physique

ISBN 0-7732-0495-4

1. Enfants Croissance. 2. Enfanta Developpement, 3. Jeunesse Croissrince.

I. Titre,

QP844.2 A333 1991 612.6

0 1991, la Couronne du chef de la province de l'Alberta, representee par le ministre de l'Education. Alberta Education,Language Services Branch, 11160 Jasper Avenue, Edmonton, Alberta, T5K 0L2. Tolls droits reserve's. En vente parl'entremise du Learning Resources Distributing Centre, 12360 -142 Street, Edmonton, Alberta, T5L 4X9.

REMERCIEMENTS

Le ministere de l'Education de l'Alberta exprime sa gratitude envers les nombreuxmembres de son personnel qui ont appuyé cette monographie et ont fourni conseils etencouragements. Nous remercions aussi les nombreuses personnes dans les systemesscolaires de la province qui ont pris le temps de revoir les premieres ébauches et de lescom menter abondamment.

Le ministere de l'Education remercie en particulier le comae qui a examine ce travail.

Mme Diane Almberg

M. David Beatty, Ph. D.

M. Terry Cooke

M. Bill Dever, Ph. D.

M. Glen Giduk, Ph. D.

Mme Janiee Leonard

M. Murray Lindman

M. E.W. Smith

Mme Sylvia Laarhuis

Alberta Federation of Home and SchoolAssociations

Universities Coordinating Council

Northern Alberta Institute of Technology

Conference of Alberta School Superinten-

dents

Alberta Teachers' Association

Conference of Alberta School Superin-tendents

Alberta Vocational Centre

Alberta Chamber of Commerce

Alberta School Trustees Association

Des remerciements speciaux s'adressent a ceux qui travaillei ent au document original enanglais : Donna Patterson, Sandra Falconer Pace et Blaine Plester.

Marcel Lavallée

Version francaise - Language Services Branch

Responsable du projet

Coordonnatrice de la production

Traitement de texte

Jocelyne Bélanger

Doris LavoieSonia Moreau

Pour éviter d'alourdir le texte, nous nous conformons dans le present document A la regle de grammaire qui permetd'utiliser le masculin avec une valeur de neutre lorsqu'on parle en general. Par exemple, il est clair que lorsqu'on utilise lesmota .enneignant. et .éleve., cee masculine incluent un enseignant et un eleve de l'un ou de l'autre sexe.

iii

TABLE DES MATIERES

AVANT-PROPOS 1

INTRODUCTION 2

LA PERCEPTION 3

De la premiere enfance a rage préscolaire 4

L'enfant de l'élémentaire 6

L'adoleseent 7

Dans le contexte de l'école 8

LA CROISSANCE STRUCTURALE 12

De la premiere enfance a Page préscolaire 12


L'adolescent 15


LE DEVELOPPEMENT MOTEUR 20

De la premiere enfance a Page préscolaire 22

Le développement locomoteur 22

Le développement de la motricité fine 22




L'adolescent 26




CONCLUSION 31

ELBLIOGRAPHIE 32

iv

6)

AVANT-PROPOS

L'éducation a pour but de développer chez les &eves lesconnaissances, les habiletés et les attitudes positives quiferont d'eux des dersonnes sores d'elles et compétentes. Cespersonnes seront alors en mesure de se fixer des buts, defaire des choix judicieux et d'agh de fagon I améliorer leurvie personnelle et celle de leur communauté. (SecondaryEducation in Alberta, Juin 1985, p. 7.)

La fagon de penser, de sentir et de se d velopper des enfants et des adolescents affecteleur mode d'apprentissage. Le développement physique de l'éleve est I la base de sondéveloppement cognitif et affectif. Une connaissance precise du développement physi-que de l'éleve peut fournir des informations utiles I ceux qui élaborent les programmesscolaires. Elle peut aussi aider les enseignants dans le choix de leurs méthodes d'en-seignement. La connaissance du développement physique de l'enfant est également utileaux parents et I tous ceux qui ont affaire aux enfants.

Le ministere de l'Education de l'Alberta a toujours tenu I incorporer dans ses program-mes les connaissances relatives I tous les domaines du développement de l'éleve. Nom-breux sont ceux qui ont suggere des idées et ont fait bénéficier ce projet de leursconnaissances. On y a incorporé I la fois le fruit de la recherche et de l'expérience. Lepresent cadre de développement décrit, de fagon exhaustive, le developpement del'enfant au cours de sa vie scolaire. Cette série de monographies comporte quatredocuments :

1. La pensée et les &eves : Le domaine cognitif.

2. Les interacV -s des Mayes : La sphere sociale.

3. Le développement physique des &eves : La dimension physique.

4. L'évolution des eaves : La correlation entre ces différents domaines.

Le present ouvrage décrit la position du Ministere sur le développement physique del'éleve. Fournir une declaration de base permettant l'élaboration de programmes tavori-sant et supportant le développement physique de l'éleve est, pour le ministere de l'Educa-tion de l'Alberta, une initiative importante. C'est l'intention du Ministere d'incorporer cetravail dans les programmes, au fur et I mesure de leur développement.

Au niveau de l'école, les enseignants et les directeurs jouent un r8le important en aidantles &eves I reconnoitre l'importance du domaine physique dans l'ensemble du programmescolaire. Les parents peuvent, eux aussi, aider leurs enfants a développer des habitudessaines et I comprendre les changements et variations physiques qu'ils subissent.

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INTRODUCTION

On pense parfois que le développementphysique de l'élive s'accomplit tout seul.Tout &eve a évidemment une presencephysique, et le développement physiquede cet éleve est a la base de son (Were-loppement cognitif, émotif, social etmoral.

L'engagement du ministere de l'Educa-tion de l'Alberta, qui prend en considéra-tion la nature et les besoins du partici-pant, est exprime explicitement dans ladeclaration de principes : SecondaryEducation in Alberta, de juin 1985. Demême, les buts de Péducation affirment,entre autres choses, qu'on donnera auxéleves Poccasion et les moyens de :

«Acquérir des connaissances et deve-lopper des habiletés, des attitudes ou deshabitudes qui contribuent au Wen-etrephysique, mental et social».

L'éducation physique se doit de jouer unrole hies précis dans le développementdes habiletés physiques de l'éleve. Maisce qui est mains communement reconnu,&est que tout enseignant a affaire, d'unefagon plus ou moins grande, a une varie-té de développements physiques chez leséleves.

En fait, c'est la difference individuellequi marque le développement physique.Si ces variantes existent aussi dans ledéveloppement cogaitif, social, é motifet moral de l'éleve, c'est dans son aspectphysique que les differences individuellesse voient le plus facilement. Parexemple, les enfants varient generale-ment en taille : certains sant grands etlourds, d'autres petits et légers. Lesenfants varient aussi quant I la rapiditéet au rythme de leur croissance. Il estimportant que tout le personnel del'école reconnaisse que la diversité phy-sique est chose normale.

Le present exposé parte sur le develop-pement physique normal de l'enfant danstrois domaines : ceux des développe-

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ments perceptif, structural et moteur.Pendant les deux premieres decades desa vie, le dCveloppement de Penfantn'est, dans aucun de ces domaines, unesimple courbe continue. Le développe-ment physique est caractérisé par despériodes de croissance rapide alternantavec des pentodes de croissance lente.Par consequent, les differences et leschangements dans le schema de croissan-ce peuvent affecter le moment oa cer-tains processus d'apprentissage ant lieu.

II sera aussi utile au lecteur de ne pasperdre Penfant de vue dans cette mono--graphie sur sa croissance. Du point devue physique (corn me de tout autre pointde vue), les enfants sont dans un kat dechangement perpétuel, et leurs capacitéschangent qualitativement au fur et amesure qu'ils marissent.

ar, 4,6

ZEST COM' AVAILAILE

LA PERCEPTION

Nos sens interpratent les informationsémanant de notre environnement et denous-Ind:Ties. Les systèmes sensorielsqui regoivent des informations de notreenvironnement sont : l'odorat, le goOt, letoucher, l'odie et la vue. Trois systèmesrassemblent des informations provenantde notre corps : la cénesthésie (sensa-tions nous donnant conscience de nospropres mouvements), la proprioception(sensibilité de l'état de nos postures),l'appareil vestibulaire (notre sens del'équilibre). Ces trois systèmes senso-riels sont souvent mentionnés ensemblesous le seul nom de proprioception. Nossens nous servent de trait d'union avecnous-mêmes, avec les autres gens etavec le monde qui nous entoure.

Les systèmes sensoriels se developpentavec le temps. Deux de ces sens, la vueet l'ouie, nous permettent d'obtenir desinformations I distance. Il est plus fa-cile de savoir qui se trouve dans uneplace en jetant un coup d'ceil autour desoi, ou en percevant des voix, qu'en tou-chant, par exemple, le visage de quel-qu'un pour le reconnattre. Le toucher, legoOt, l'odorat et la perception du mouve-ment sont des sens que l'on emploie Iplus courte portée.

La perception est l'interprétation activede toute information sensorielle. On estgénéralement d'avis que la perception sedéveloppe selon trois principes 01-16-raux :

1. déplacements dans la hiérarchie dessystèmes sensoriels les plus impor-tants;(Quel est le systdme dont la per-sonne depend le plus?)

2. communication intrasensorielle ac-crue;(Comment les sens font-ils l'intd-gration des informations regues?)

3

3. progrès faits dans la discriminationsensorielle.(Avec queue precision les dittinctions peuvent-elles etrefaites? Est-ce un do didse ouun rd?)

Chez le nourrisson, les systèmes tactileet proprioceptif dominent. En grandis-sant, son système visuel prend une plusgrande importance. C'est par l'expérien-ce que l'enfant apprend I associer lesinformations provenant des différentssens. En fait, non seulenient l'enfant,mais aussi radulte qui se familiariseavEe un sujet nouveau, ne font d'abordque des distinctions globales et par-viennent que plus tard I des dkerimina-tions trés fines. Par exempl, dne per-sonne ne reconnaitra que d'une fagon gé-nérale les saveurs d'un plat; un connais-seur, lui, aura appris I distinguer nonseulement les saveurs générales, maispourra aussi identifier les quantités mi-nimes d'herbes et d'épices qui en font sasubt ilit é.

Etant donné qu'on apprend en employanttous ses sens, il en découle que ledéveloppement méme de tous ces sensinflue sur l'apprentissage de l'élève. Ce-pendant, la plupart des parents et deséducateurs ne sont familiers qu'avecdeux systèmes sensoriels, le système vi-suel et le système auditif. Ce qui va sui-vre démontre la place primordiale queces deux systèmes occupent.

DE LA PREMIERE ENFANCE L'AGEPRESCOLAIRE

Dans une certaine mesure, le bébé peutentendre mettle avant sa naissance. Audebut, l'information lui parvient parPouie et par le systeme proprioceptif.Sa perception s'améliore dramatique-ment pendant la premiere année de savie. Le cerveau et les yeux se develop-pent tant soit peu physiquement. Lenouveau-ne accumule aussi une sommed'expAriences de base au contact desobjet- et des événements du mondeenvironnant. GrAce a cette interactionentre l'.k..iérience et la maturation, lasomme el.",-^mation que les systemesperceptif.6 du nouveau-ne peuvent absor-ber augmente et il prend conscience dumonde qui Pentoure.

Une grande partie de Papprentissage ex-périmental consiste a apparier les infor-mations provenant d'un des sens aveccelles issues d'un autre sens. Dans l'exa-men de ses jouets, ii ne suffit pas que lenouveau-ne examine des yeux, par exem-ple, des trains; il est également impor-tant qu'il les touche, les déplace, les ml-chonne, les sente, les jette et les enten-de tomber. L'usage des sens en tandempermet au bébe de comparer les infor-mations en provenance d'un des sensavec celles transmises par un autre. Cetappariement perceptif est un outil im-portant; IA oU c'est possible, il devraitêtre inclus dans le processus d'apprentis-sage. Les mathematiques et les sciencesoffrent des champs d'action particulière-ment fertiles I Pappariement de donnéessensorielles pouvant alder au développe-ment de concepts et d'habiletés.

L'importance de l'appariement perceptifdans Papprentissage n'est pas limitée aunouveau-ne, elle joue a te.is les Ages.Ainsi, pour apprendre I manier la sourisd'un ordinateur, il est bon d'entendre ledeclie en pressant le bouton. Le déclicest apparie avec la reaction propriocep-tive du doigt appuyant sur le bouton.Grace aux deux sources d'informationprovenant de l'action, le son du déclic et

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la pression du doigt (ou reaction proprio-ceptive), il est plus facile d'apprendrecontrôler les mouvements de la souris.

Un des aspects élémentaires de Pinter-prétation des informations est la recon-naissance des objets, ou la différencia-tion des formes. Les enfants de deux ansont peine I différencier les formes; ilspeuvent aussi bien regarder des images

Penvers qu'i l'endroit. Avant l'Age detrois ans, le systeme visuel et le systememoteur ne sont pas encore complatementintégrés. Par contre, la plupart des en-fants Ages de deux ans sont très capablesde suivre des yeux des objets mouvants.Ils peuvent distinguer entre des ligneslaterales, horizontales et verticales.Cette habileté permet A des enfants depas plus de trois ans de faire de simpleslectures de cartes géographiques.

La precision de la vision et celle dePotfie, en bas Age, sont limitées aux dis-tances de courte portée. Il en decouleque, chez les jeunes enfants, cette inef-ficacité du système visuel ne lecr per-met pas de passer des jugements corn-plets et exacts. Ainsi, un jeune enfantperdu dans un supermarche peut cher-cher ses parents, mais être incapable deles identifier en promenant les yeux surla foule : ou 11 s'attarde sur un visage ala fois, ou ii se perd dans tine mer de vi-sages.

Pendant les années préscolaires, la vuede l'enfant se développe et il est capablede voir, I distance, des details plus pe-tits. Le globe oculaire est court et peuprofond jusqu'a Page de six ans, ce quicause de la presbytie.

Cette presbytie rend difficile Paccom-modation de Neil du préscolaire. C'estpourquoi on devrait limiter la duréed'activités ot il aura, soit a manier deséléments minuscules tels des symbolesou des lettres, soit a découper des ima-ges.

Les adultes fixent d'habitude un seulobjet a l'exclusion oe tout autre. Lesjeunes enfants, par contre, ont encore du

mal I ne s'occuper que d'une seule choseen particulier et I éliminer les informa-tions inutiles et indésirables. L'attentionde Penfant connalt un changement im-portant entre rage de trois et six ans.L'enfant de trois ans s'attarde aux traitsmarquants d'un objet; il explore l'objetrapidement, impulsivement et en jouant.L'enfant d'Age scolaire, au contraire, seconcentre de plus en plur sur le ate in-formatif de l'objet et non sur la proemi-nence de ses traits.

L'élément-cle pour Pinterprétation del'information sensorielle est de pouvoirse concentrer. 11 est important de pou-voir faire une selection parmi des infor-mations, d'en choisir quelques-unes etd'en laisser d'autres de ate. En tantqu'adulte, qui de nous n'a pas eu Pocca-sion d'entendre son nom mentionné dansun brouhaha de conversations. Tout aus-sit8t, en se mettant I l'écoute, il nousest possible de passer la conversation aucrible pour savoir ce que l'on dit de nous.Cette habileté est souvent appelée dis-crimination figure/fond ou partielle/en-tière. Dans le cas cite, notre nom est lafigure et le brouhaha de la conversationforme le fond. La discrimination fi-gure/fond se développe tout d'abord dansle systeme proprioceptif. Un enfant enbas Age aura de la peine, par example, Areconnaitre la nausée dans un malaised'estomac. L'enfant dira simplement «gafait mab), sans pouvoir localiser le mal.

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Si la discrimination figure/fond est ab-sente des systemes proprioceptifs, ellene pourra jamais se développer dans lesaufres systemes. Ainsi done, certainsenfants auront du mal I distinguer, parexemple, la voix de Penseignant des mi-tres bruits de la classe. L'habileté I re-connaitre la voix de Penseignant est pri-mordiale pour l'efficacité de l'apprentis-sage scolaire. Les difficultés de recon-naissance de la voix de l'enseignant va-rient avec la qualité de la voix.

L'habileté de discrimination est bienmieux développée vers six ou sept ans.Elle continue I mfirir et I se perfection-ner jusqu'i l'Age adulte. En fait, quandon apprend I discriminer dans une spherenouvelle, on doit transférer ce savoir-faire et apprendre, I nouveau, it choisirce qui est significatif et pertinent parmiles informations disponibles. L'expérien-ce, de mettle que la maturite physique,jouent un r8le dans ce développement.

Les habiletts ;n tombrables dont l'éleveaura besoin tard pour apprendre ef-ficacernen. 4-i;endront du développe-ment pern,qr:.! des années prescolaires.Etant donne que toutes les informationsnécessaires I l'éleve doivent lui parvenirpar ses sens, tout son apprentissage dé-pendra du degre d'habileté avec lequelces sens vont manier les inf. mationsregues.

1SCOT PIM, WSW III;

L'ENFANT DE L'ELEMENTAIRE

Pendant les années de l'élémentaire, lafaculté de perception se perfectionnechez l'enfant scolaire qui devientplus apte I se concentrer et it accomplirdes tiches; c'est pourquoi il examine leschoses plus systamatiquement et plussoigneusement. 11 lui faudra done peut-être plus de temps pour finir un de /o1r

un enfant d'âge préscolaire. Cettetendance des enfants a être systema-tiques augmente avec l'âge.

11 est important pour l'élève que l'écoleencourage cette tendance it la systema-tisation qui est reliée au développementd'un genre réfléchi qui mane au succèsscolaire. Par contre; louer l'élave quandII répond rapidement, ou le récompenserpour avoir rendu un exercice (avant qu'ilne soit vérifié pour son exactitude),peuvent plutôt encourager un caractèreimpulsif. Afin d'encourager la réflexion,

faut faire «une pause» apras chaquequestion. 11 est done important quel'élève puisse aussi reconnaitre quelssont les devoirs qui nécessitent plusd'attention et de réflexion. On devraitencourager l'éleve a développer, nonseulement toute une varieté de genresd'apprentissage, mais aussi le jugementnécessaire pour employer, en tempscppurtun, des genres différents.

En &arab les débutants sont capablesd'affiner leurs perceptions et de fairedes progras en maintenant et en révisantles informations regues. Par exemple, lefootballeur débutant se sent perdu au dé-but a cause du grand nombre de joueurssur le terrain; il est incapable de faire ladistinction entre les informations utilesou inutiles. Par consequent, au debut dumatch, il oublie les habiletes qu'il aexercées auparavant pendant les en-trainements et les remplace par descoups de pieds furieux assénés au ballonet au moyen desquels 11 essaie, tant bienque mal, de le faire avancer vers les butsde l'adversaire. Avec le temps, le débu-tant saura faire la distinction entre sescoéquipiers et les adversaires et il tente-

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ra de passer le ballon a un coéquipier aulieu de simplement le faire avancer lelong du terrain. Eventuellement, lejoueur pourra determiner qui, de ses coé-quipiers, est en attente et lui enverra leballon. Les joueurs de hockey du 'nameage se concentrent individuellement etcollectivement sur la rondelle, sans sesoucier de la position des autres joueurs.

Entre l'âge de six et douze ans, ii y a unchangement continu et progressif de ladépendance tactile et proprioceptivevers la dépendance visuelle. Ce develop-pement s'illustre mieux au moyen d'unexemple. Deux adultes entrent en scenealors qu'un enfant de quatre ans essaiede sauter a la corde. L'enfant aurabeaucoup de difficulté a coordonner lesmouvements de son corps avec ceux dela corde. 11 lui faudra d'abord rsablir unrythme ou une marche I suivre pour lesaut; le mouvement de la corde s'ajoute-ra ensuite au rythme etabli. Quoi qu'ilen soit, II faut que les adultes coordon-nent le mouvement de la corde avec lamarche a suivre deja établie par l'enfant.

L'enfant est guide ici par sa retroactioncanesthasique, c'est-a-dire par le sensqui le rend conscient des mouvernents deson corps dans l'espace. Contrairementa l'enfant de quatre ans, l'initiation de

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l'enfant de sept ou huit ans a Part dusaut a ia corc ne nécessite pas Pets-blissernent au préalable d'une marchesuivre du mouvement du (I..rps. L'enfantplus age peut s'adapter a un rythme déjaétabli. Cela lui est possible parce qu'ilpeut coordonner scn systeme visuel aucontrede de son systeme cénesthesique.11 voit la corde tourner et il peut fairesuivre a son corps (et a son systemecénesthesique) les perceptions de sonsysteme visuel et aussi coordonner sesmouvements avec ses perceptions.

Les parties de Neil continuent a se déve-lopper pendant les années I l'élémen-taire. L'enfant prend conscience main-tenant de l'orientation des figures planessur une feuille; 11 différencie entre lecarre assis sur un de ses côtés et celuidebout sur un angle. Vers Page de sixans, la plupart des enfants ont etabli lavision binoculaire, c'est-a-dire l'habiletédes deux yeux I travailler ensemble.L'enfant pent fixer un point des yeux etle suivre- 11 est done capable de suivreune ligne imprimée. 'One regle trans-parente en plastique, mise sous la ligne,peut aider certains enfants dans lalecture car, si leur motricité fine decontrôle n'est pas au point, eels leurpermettra de suivre la lIgne des yeux.Ces habiletes visuelles, une fois ac-guises, contribueront au développementdes habiletés matrices de l'enfant. Verscinq ou six ans, les enfants sont aussihabiles que les adultes a coordonnerleurs sens.

L'acuite visuelle se perfectionne jusqu'irage de huit ou neuf ans. Les enfantspeuvent suivre des objets mouvants etporter des jugements précis sur le tracedes mouvements. Ils distinguent les li-gnes verticales des horizontales et leshorizontales des obliques. 11 leur est en-core plus difficile de distinguer entre lesverticales et les obliques, la différencia-tion entre les obliques étant encore dif-ficile pour les enfants entre huit et neufans. Ces difficultés ont des suites évi-dentes, non seulement pour le dessin,mais aussi pour la lecture. Les lettregsant, apres tout, des combinaisons va-

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riées de différents types de lignes. Enfait, certains enfants de huit ans tour-nent encore les lettres et les nombres aPenvers ou les renversent. Mame a Pagede huit ans, il est encore possible quePhabileté a discerner l'orientation dansPespace soit loin d'être complete. Lesréseaux moteurs capables de s'adaptersant encore en voie de développement.Tout cela fait partie de cette grande va-riation si commune chez les enfants;c'est normal et acceptable.

L'ouIe est un sens déja bien développe Ila naissance. Les enfants qui ont des in-fections répetées des oreilles a rage oilune grande partie de la langue est appri-se (c'est-i-dire entre deux et cinq ans)peuvent accuser un certain retard dansleur développement linguistique. Mames'ils continuent a apprendre la langue Iun rythme normal, ils peuvent develop-per une attitude d'anticipation qui faitqu'ils ne s'attendent pas it entendreclairement ou a apprendre par Podie.Conséquemment, il se peut qu'ils n'écou-tent pas attentivement en classe. Avantque n'arrive Page scolaire, trois a quatrepour-cent des ileves ont della développédes deficits auditifs qui nuisent a leursetudes. Dans certains endroits de la pro-vince, la proportion d'eleves ayant uneperte de Pou 'le est plus elevée.

Toute perte de Podie, a quelque degréque ce soit, peut rendre l'apprentissagedifficile. Ainsi, l'apprentissage de lalecture par la méthode phonique exigeque l'enfant soit capable d'entendre etd'analyser les sons formant le mot. Lesenfants préseolaires et ceux de l'élémen-taire auront du mal I apprendre s'ils onteu une perte de Pot& et que la méthodephonique est la premiere a etre utiliséepour leur enseigner a lire.

L'ADOLESCENT

Tout récemment, les chercheurs ontcommence a se rendre compte que laperception continue a se développer et achanger tout au long de la vie. L'ha-bileté, par exemple, I entendre les sons

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a haute fréquence diminue a Ia puberté.Seul le manque de recherches sur rado-leseence fait en sorte que l'on persistecroire, tout corn me autrefois, que ledéveloppement d'un systeme perceptifparticulier cesse au moment de sa matu-rite physiologique.

Du peu de recherches disponibles sur ledéveloppement pendant radoleseence,les plus utiles sont celles sur la discri-mination figure/fond du visuel. Ces re-cherches portent sur rhabileté qui per-met de percevoir les figures corn meétant des éléments distinets du fond.Chez l'enfant en bas age, l'attentionvisuelle est ordinairement dirigée vers lefond plutôt que sur la figure. En d'atr.restermes, 11 ne peut pas séparer les traitsinformateurs du fond qui les accom-pagne. C'est pour eela que les imagesdestinées aux tres jeunes éleves doiventavoir une composition simple et sanstrop de «fouillis» visuel.

L'habilete a distinguer les figures de leurfond s'ameliore entre dix et treize ans.C'est a ce moment que radoleseent re-marque la figure informative plus que lefond. Bien qu'll y aft une ameliorationnotable de cette habilete entre l'âge dehuit et treize ans, ii semble aussi qu'ellecontinue de croitre jusqu'i dix-sept oudix huit ans. Au cours des années, rado-leseent développe encore mieux cettecompetence a tirer des details pertinentsde contextes férus d'informations inu-tiles. Sans doute, est-ce pour eels quecertains sont capables d'étudier aveeleurs écouteurs de stéréo! II y a deséleves qui trouvent !name plus facile dese concentrer sur des details pertinentsdans un milieu rernpli de sons. Pourd'autres, il faut que l'information«figure» se détache clairement d'un fondpeu encombré. Ces éleves auraient pos-siblement besoin de silence pour étudier.

L'affinement du processus de distinctionfond/forme atteint son plus haut degrévers la fin de radoleseence alors que

peut faire le tri parmi un grandnombre de données visuelles ou auditives

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et qu'il peut différencier entre les infor-mations importantes et les banales.

DANS LE CONTEXTE DE L'ACOLE

Chaque enseignant doit voir au develop-pement perceptif de ses &eves. Etantdonné que toutes les informations nousparviennent par les sens, tous les ensei-gnants contribuent au développementperceptif des éleves. Tout enseignantpeut aider réteve a apprendrc a discer-ner les points signifieatifs d'un devoir enles lui indiquant et en les discutant.n'est pas donné a tous les 616ves de com-prendre facilement et automatiquementcomment fonetionnent les tab'eaux, lesgraphiques et les diagrammes. Les habi-letés nécessaires pour reconnoitre 1sconventions employees dans ces aides dela lecture doivent être enseignées. Sanscet enseignement les éleves les traite-ront d'une fagon globale et n'en tirerontque peu d'information profitable. C'est

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pour cela que dans les etudes soeiales onenseigne ces conventions avec l'aideexplicite de caricatures politiques. L'en-seignement au moyen d'audiocassettesest a la merci des difficult& de dis-tinction figure/fond que connaissent lesjeunes &ayes. Les adultes n'entendentpas les bruits de fond a haute fréquence,Par contre, l'éleve qui n'a pas encoreatteint la puberte les entend et peutalors éprouver de la difficulté a diffé-rencier les sons pertinents des sons defond. Les audiocassettes ne se pratentdone pas a plusieurs tests.

Quand les enfants commencent a aller al'école, ils sont encore presbytes. Leursyeux accommodes légarement au-deli dela page qu'ils ont a lire, expliquent lebesoin d'employer des caracteres plusgrands l'ordinaire dans les manuelspour l'élémentaire. L'emploi de grosseslettres revient un peu a lire sans seservir de lunettes. Pour devenir unlecteur competent, l'éleve dolt beaucouplire de textes en prose. Pour rendrecette lecture plus facile, il taut dones'assurer que les livres des jeunes &ayesaient des caracteres plus grands.

Si on se souvient que la vitesse de déve-loppement des enfants est tres variable,

devient evident que la rapidité de leurdéveloppement perceptif est, elle aussi,variable. Cela a des repercussions indé-niables chez les enfants d'age scolaire.Parmi les enfants qui commencentl'école, certains seront avances alors qued'autres auront besoin d'un peu plus detemps. Pour la plupart des &ayes, leglobe de roma atteint sa maturité versPage de six ans. Toutefois, pour cer-tains, cette maturité n'arrive qu'un an oudeux plus tard. Pour les &eves I matu-rite tardive, la lecture sera un travailplus ardu. Ceci ne veut pas dire qu'ilsn'y arriveront pas. Il leur faudra seule-ment travailler plus fort et possiblementutilisée d'autres moyens pour réussir.

L'éleve est prat a commencer son ap-prentissage scolaire vers sept ou huitans, alors qu'il entre dans la phase defonctionnement reel de la pensée et que

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sa structure physique merit. Chez cer-tains, cette transition se produit plust8t; chez d'autres, plus tard. Le docu-ment Alberta Education's ProgramContinuity Policy reconnatt l'existenced'une échelle normale de variations dansles niveaux de développement des &eves.

Les jeunes enfants ont encore besoind'apprendre comment les informations,provenant des différents sens, s'emboi-tent. L'appariement entre des informa-tions en provenance d'un des sens etcelles venant des autres confirme cesinformations et les renforce. Mame a unage plus avancé, les informations reguespar plusieurs voles sont renforcées, doneplus aisément apprises et retenues. Undes vrais avantages des différents stylesd'apprentissage préconisés dans lescercles pédagogiques est d'alerter lesenseignants a l'importance de tontes lesvoies sensorielles dans Part d'apprendre.11 est important que les enfants aient lachance de développer plusieurs de cesstyles et qu'ils ne soient pas réduits auseul style dans lequel l'enseignant est al'aise, ou a celui qu'eux-mames préfarentd'emblée. Bien des problemes reels de lavie sont résolus plus aisément selon qu'ilssont structures d'une fagon plut8t qued'une autre. Aussi, les enfants doivent-ils posseder une variété de strategies

dans leur repertoire afin d'être en mesurede résoudre les divers problames qu'ilsrencontreront dans leur vie.

La concentration de l'attention est d'uneimportance primordiale dans la perceptionet joue un role fondamental dans l'appren-tissage de l'élève. L'attention selective,l'habileté a distinguer entre NU le et lesuperflu n'est pas un processus unique nisimple, mais n processus qui comportedivers aspects (voir le tableau). C'est unprocessus ininterrompu et auquel nousparticipons inconsciemment. Pensez, rienqu'un instant, I tous les stimuli qui vousaffectent en ce moment. Vous pouvez -*multanément, sentir le poids de lo

corps sur une chaise et entendredes ventilateurs ou de la machine.vous entourent. Peut-être est-il t , etvos paupiares sont-elles lourdes de: som-meil? Il se peut que vous ayez faim; que

vous entendiez le passage d'une voiture oules cris d'un enfant et, malgré tout eels,que vous puissiez lire et réfléchir a ce quevous lisez (du moins jusqu'au moment o0toutes ces distractions attirent votreattention!).

Le fait que Penseignant doive s'assurer del'attention d'une classe de 25 élèves ouplus ne peut que compliquer le problème.Les enseignants doivent savoir que lesMayes peuvent ne pas «etre attentifs»pour bon nombre de raisons et aussi qu'ilspeuvent ne pas toujours etre capables demaitriser sciemment leur propre attention.Afin de tenir compte de la concentrationde l'élève, il est plus profitable de penserau temps o6 l'esprit de l'élève est «orientévers la ache». Quand l'é lave prend unepart active au travail (écoute une histoirefascinante, construit une voiture, manipuleun tétraèdre), il peut «preter attention»

TABLEAU DE L'ATTENTION SELECTIVE

1. Vivacité Etre en état d'éveil ou de vigilance.

2. Conscience Reconnaitre les series de stimuli disponibles ainsi que leursattributs; identifier les stimuli disponibles et savoir reconnetre ceux qui for-ment des series d'informations significatives sur lesquelles 11 faut se concen-trer.

3. Activation centrale - Séleetionner parmi les series de stimuli disponiblescelles qui sont les plus aptes a etre utiles, informatives, et/ou satisfaisantes.

4. Filtrage Supprimer ou reléguer I Parrière-plan les series de stimuli encom-brantes et inutiles.

5. Determination des traits saillants Evaluer les details internes ainsi que lesrapports existant entre les divers éléments des series de stimuli.

6. Retroaction Evaluer la qualité du choix accompli; determiner la prolon-gation de son utilité.

7. Utilisation Decider s'il faut tenir compte de cette série de stimuli, la reje-ter ou l'utiliser pour accroitre les connaissances ou s'informer d'une action.

8. Etablissement d'un point terminal Determiner s'il faut continuer ou non a seconcentrer sur une série de stimuli.

(Tableau reproduit avec la permission de Levine, M.D. Developmental Variation and Learning Disorders. Toronto:

Educators Publishing Service, Inc. 1987, pp. 1.6-17)

1016

ou se concentrer pendant des *lodes pluslongues. Par contre, s'il écoute passive-ment le cours de renseignant, le tempspendant lequel il se cuncentre sur la achesera beaucoup plus court. Ici aussi, ii fautreconnattre que l'emploi de méthodesvariées est nécessaire pour que taus lesenfants puissent apprendre au maximum deleurs aptitudes.

Il est enfin important de ne pas oublier quele développement perceptif chez renfantn'est sépare, ni du développement struc-tural, ni du développement moteur. Lesenfants existent en tant qu'êtres humainsintégrés. 11 est possible que l'enfant qui ades difficultés dans raffinement de sondéveloppement moteur ait un taux dedéveloppement perceptif different desautres. De même, renfant dont la crois-sance structurale est avancée pourraitetre en avance dans le developpement deses structures sensorielles. Chacune deces spheres de développement physique, ala fois affecte et se trouve affectée par

les autres, tout comme chacune de ceslpheres a la fois affecte et se trouveaffectée par la croissance de releve danstous les autres domaines.

LA CROISSANCE STRUCTURALE

La croissance de Penfant a surtout lieupendant les années prescolaires et sco-laires. C'est alors que se produisentaussi les plus grands changements dansles proportions et la composition de soncorps. Pendant ces années, l'enfantfonctionne a un niveau plus complexe etprogresse dans ses possibilités de per-formance. II mOrit enfin sexuellement.

Toutes ces maturations se répercutentde diverses fagons sur son apprentissage.La croissance structurale comprendl'agrandissement de la taille de l'enfantet inclut les changements de Possatureet des muscles. En general, depuis lanaissance jusqu'au debut de Page adulte,la taille et le poids suivent un chemine-ment de croissance en quatre étapes

1. gains rapides pendant l'enfance etPage préscolaire;

2. gains continus pendant les années del'élément sire;

3. gains rapides pendant Padolescence;

4. progression lente jusqu'a ce que lataille adulte soit atteinte.

Gargons et filles passent taus deux parces types de croissance. Comme cer-tains de nous ne le savent que trap, lepoids du corps continue habituellement

croltre durant Page adulte, alors que lataille n'augmente pas. En gros, la crois-sance structurale suit deux principes

1. la croissance commence par la teteet progresse vers les parties infé-rieures du corps, par exemple : lesbras grandissent avez les jambes;

2. la croissance commence le long ducentre du corps et se dirige par lasuite vers les extrémités; c'est ainsique le torse grandit avant les mainset les pieds.

12

Dans la presentation qui suit, on exami-ners la croissance structurale de l'éleveen trois parties : de la prime enfancePage prescolaire, pendant Page du niveauélémentaire et pendant l'adolescence.

DE LA PREMIERE ENFANCE A L'AGEPRESCOLAIRE

INIO10

Le nouveau-ne et le tout petit qui com-mence a marcher connaissent une crois-sance physique énorme pendant les troispremieres années de leur vie. Pendantsa premiere année, le bébé grandit de lamoitié de sa taille a la naissance. Ildouble son poids en quatre ou six mois etil le triple en un an. Apres rage de deuxans, le taux de croissance des enfantspeut varier, mais dans Pensemble il dimi-nue. Les differences entre gargons etfilles sont minimes, quoique les gargonssoient d'ordinaire légèrement plus grandset plus lourds.

La composition du corps du nouveau-nediffére de celui de l'adulte. Les os dunourrisson n'ont pas encore eu le tempsde durcir. C'est la une des raisons pourlesquelles le nourrisson est si flexible. Iln'aura, par exemple, aucune difficulté ase fourrer les orteils dans la bouche.L'ossification est le processus par lequelles cartilages se changent en as. Les osde la main et du poignet s'ossifient pen-dant l'enfance, mais le reste du squelettecontinue a s'ossifier jusqu'a l'adolescen-ce. Chez les enfants d'age prescolaire,la proportion de cartilage est supérieurea celle des os. Comme le cartilage estplus facilement affecté que l'os, les en-fants de cet age sont plus touches par lesmaladies, les déficiences diététiques etles deformations. Chez les enfants sou-mis a des exercices excessifs d'un seulgenre, il y a également danger d'affecterle développement des parties aplaties quiterminent les as longs des bras et desjambes; ce qui, a son tour, nuirait a leurdéveloppement ultérieur.

Les bébas viennent au monde ayant déjaen place la plus grande partie de leursfibres musculaires. Ces muscles sont ce-pendant petits, aqueux et sous-dévelop-pés. La croissance des tissus muscu-laires continue tout au long de Penfanceet connait un regain de croissance pen-dant Padolescence.

Les proportions du corps chez les bébéset les petits enfants sont différentes decelles des adultes. La tate est grossepar rapport au reste du corps; le ventrefait saillie parce que les organes internessont logés dans un espace relativementpetit; la poitrine et l'abdomen sont demême taille. Les proportions changentpendant la seconde arm& de la vie. Lapoitrine devient plus grande que l'abdo-men. Vers son troisième anniversaire,les jambes de l'enfant rattrapent, engrandeur, ses bras. Lorsque les propor-tions de son corps se rapprochent decelles de l'adulte, le haut de son corpss'allage.

La cervelle de l'enfant se développe sur-tout dans l'uterus et pendant les quelquesannées immédiatement après sa naissan-ce. Com me le montre notre tableau, lecerveau se développe très rapidement.

Croissance du cerveau selon Page

Age Pourcentage dupoids adulte

6 mois 50 %1 an 60 %

2 ans 80 %5 sns 90 %

Le cerveau possède deux genres de cel-lules fondamentales : les cellules nerveu-ses ou neurones, et les cellules deDeiters qui sont des cellules de support.L'ensemble des cellules nerveuses est aucomplet a la naissance. De nouvellescellules de Deiters se forment cependanttout au long de la vie. Leur croissanceajoute du poids au cerveau.

Durant la tendre enfance, la croissancedu cerveau se fait par la multiplicationdes cellules de support, dites de Deiters.Les minuscules et longues fibres des cel-lules nerveuses s'allongent également ense ramifiant aux extramités. Le cerveauatteint aussi sa maturité en produisantune gaine de myéline qui entoure les tis-sus nerveux.

La croissance des enfants en bas age estrapide. Dans certains domaines, la rapi-dita de cette croissance ne sera jamaisplus grande. La croissance pendant l'en-fance est a la base de la croissance ulté-rieure et elle continue a Page de Pélé-mentaire, mais a une allure réduite.L'adolescence suscitera une secondeaccélération de la croissance physique del'enfant.

L'ENFANT DE L'ELEMENTAIRE

Le taux de croissance de l'enfant atteintun plateau entre cinq et six ans. Lesbras et les jambes poussent et le pour-centage de gras dar le corps dinlinue.L'enfant commence a perdre l'aspecttrapu du bambin pour prendre des formesd'adulte.

Malgré l'existence de variances notables,la taille moyenne d'un enfant de six ansest d'environ quatre pieds. Les fillessont un peu plus légères et moinsgrandes. Deux ans plus tard, elles attei-gnent le mame poids que les gargons etvers Page de neuf ans, elles les rattrap-pent aussi en taille. Vers Page de dixans, elles sont un peu plus grandes etplus lourdes que les gargonnets; celareste ainsi jusqu'à la puberté. Les en-fants grandissent de deux pouces a deuxpouces et deini par an, pour atteindreune taille d'environ cinq pieds au debutde Padolescence.

13

1 9

C'est surtout dans les os du visage et leslongs os des bras et des jambes qu'il estle plus facile de constater cette crois-sance chez les enfants. Le visage prendde plus en plus Papparence de celui de

l'adulte, tandis que les bras et les jambess'allongent. Les os de l'enfant ont en-core relativement moins de minéraux etplus de matières acqueuses et protéiquesque ceux des adultes. Ils exigent aussiune plus grande circulation de sang, cequi les rend moins résistants que ceuxdes adultes aux infections transmises parle sang. Comme les ligaments de Pen-fant sont moins fermement attachés queceux de l'adulte et qu'il y a plus d'ecpaceentre ses os aux endroits des artierla-tions, l'enfant est plus souple pendant sacroissance que plus tard dans sa vie.

VARIATIONS EN TAILLE ET EN POIDSSELON L'AGE ET LE SEXE

cm

180

170

160 -.:_

150

140

130Taille

120 Garcons

110 -Filles

I.100 /

Pods

90 - I.

80 I.70 - I.

60

50

rrr*B 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 121314 15 16 17 18

Age (anneee)

kg

70

60

50

40

30

20

Figure 1.1 Longueur medians du corps en poeition horizontals/v.41111e et poids

des (arsons et 611.. americaines de la naissance I l'Age de 18 ans. Longueur

du corps en position horizontals jusqu'i Page de 2 ans puis wale. (Solon les

données du National Centre for Health Statistics 1977. Raproduir avec la

permission de Macmillan Publishing Co. Inc. de R.M. Melina, Motor

Development During Childhood and Adolescence, copyright 1983.)

La masse et la force des muscles de l'en-fant augmentent graduellement. Lesgargons ont géneralement plus de tissusmusculaires que les filles. Bien que ledéveloppement musculaire qui a lieu aumilieu de l'enfance entraine une forceplus grande et raffermit les attaches des

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os, les muscles de l'enfant ne fone-tionnent pas encore aussi bien que ceuxdes adultes, ce qui rend ses mouvementsgauches et inefficaces. L'incapacité del'enfant I rester assis tranquillementpendant longtemps et sa tendance a sefatiguer rapidement proviennent du peude maturité de ses tissus musculaires.

Nouveau-ne 2 ans 6 aim 12 arm Adulte

Reproduit avot la permission deMacmillan PuLlishing Co. Inc.

de K.M. Newell, MotorDevelopment Duri aChildhood

A mesure que les muscles devienner,tplus forts, le dynamisme de l'enfantaugmente. Etant donné que les musclesde l'enfant se fatiguent aisément, m8me(ou surtout) dans la position assise, il estpeu raisonnable d'exiger de l'enfant del'élémentaire qu'il reste assis longtempsa son bane, sans bouger. De temps entemps, les enfants ont besoin de se leveret de bouger pour se soulager de la ten-sLon produite par une position assise pro-longée. Les adultes s'attendent souventa ce que les enfants restent assis bienplus longtemps qu'ils ne pourraient lefaire eux-mêmes. C'est également icique l'on peut noter les differences quiexistent entre les enfants. Certainspeuvent a peine rester assis dix minuteset il est possible que ce soit la fatiguemusculaire, et non pas la mauvaise con-duite, qui en soit la cause. 11 est impor-tant de connaftre la raison qui pousse

l'enfant a bouger. Punir l'enfant en in-sistant qu'il reste assis encore plus long-temps est rarement productif alors qu'lléprouve déjà de l'inconfort a force d'êtreassis.

Le développement et le maintien d'unebonne posture verticale exigent tousdetix une activité musculaire conanue.Une mauvaise posture ajoute un fardeausupplémentaire c,x os, aux ligaments etaux articulations. L'habitude, la maladieou un mauvais développement des mus-cles peuvent eux aussi contribuer I unemauvaise posture. Il est bon que les en-fants comprennent qu'une bonne postureest desirable, non seulement d'un pointde vue moral, mais aussi parce qu'ellecontribuera, en fin de compte, I réduirela fatigue.

L'activité physique est nécessaire I lacroissance normale de l'enfant; elle peutaussi aider a accroitre, plus tard, la ca-pacité fonctionnelle de la vie,. C'est-i-dire qu'un enfant en bonne fort 1e devien-dra un adulte en meilleure forme et enmeilleure sante. Comme en toutes cho-ses, il est bien entendu qu'il y a une limi-te d'activités physiques que l'enfant nedolt pas dépasser. Un exces d'exercicepeut etre aussi nuisible qu'un manqued'exercice. Certaines activités, commela gymnastique, le ballet ou les alteres,commencées trop tot ou poussées it desextremes, peuvent endommager l'aligne-ment structural de l'éleve.

La taille du cerveau dont le poids I ragede cinq ans atteint 90 % du poids decelui de l'adulte, augmente graduelle-ment jusqu'i 95 96 du poids adulte I ragede dix ans. La croissance se fait surtoutpar la ramification des extrémités descellules nerveuses. II arrive parfois quele cerveau réduise le nombre de rami-fications de certaines de ses cellules.

L'adulte harcele peut croire +pc les en-fants possedent une énergie illimitée.Cependant, ce n'est qu'un «canevas in-terne» compose de périodes d'activité in-tense suivies de profonds sommeils. Lesenfants ne possedent ni la capazzité pul-

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kr I

monaire, ni l'endurance des adultes.Dans une grande mesure, leur énergiesert I leur croissance.

Pendant les annees de croissance rapide,les &eves ont besoin d'une grande quan-tité de nourriture de haute cualité.Cette quantité est moindre pendant la*lode de croissance, plus lente, desannées de l'elémentaire, ce qui n'em-Oche pas qu'ils aient toujours besoind'aliments a haute valeur nutritive, etnon de ces aliments «minute» pleins decalories !nutiles.

L'ADOLESCENT

L'adolescence est une période, de crois-sance physique et de changements rapi-des. Pendant cette période, la crois-sance est plus intense (WI n'importe quelautre stade de la vie qui suivra l'enfance.L'adolescent est fortement marque parla puberté, un processus qui se pour-suivra pendant deux I quatre ans. Lapuberté comprend un accroissement desdimensions du corps, des changementsdans la forme du corps, la productiond'hormones et la maturité sexuelle.

Les filles ont tendance it passer par lapuberté pres de deux ans avant lesgargons. C'est pour cela qu'elles sontmomentanément plus sTandes et pluslourdes que les gargons. Les garcons

dépassent vite les filles en taille et enpoids lorsqu'ils entrent dans leur périodede croissance accélérée. La croissancedes gargons s'étend sur une *lode pluslongue que celle des filles, ce qui con-tribue a leuz plus grande taille adulte.

Le cerveau ne donne pas de signes d'ac-célération de croissance en volume pen-dant la puberté. Les changements s'ope-rant dans le cerveau se font probable-ment au niveau hormonal; quant a la ra-mification des extrémites des cellulesnerveuses, elle se poursuit. La pensée aun niveau supérieur, chez l'adolescenttout comme chez le jeune enfant etl'adulte, exige l'utilisation intégrée desdeux hémispheres du cerveau. El les sonttoutes deux utilisées, en effet, dans destaches complexes comme celle de la ré-daction d'un rapport.

De nombreux changements caractéristi-ques de l'adolescence sont réglés par laglande pituitaire. Les hormones de cetteglande stimulent d'autres glandes qui, Ileur tour, produisent des hormones. Lesgargons et les filles commencent I pro-duire efférents genres d'hormones, enquantités diverses, des l'age de huit ouneuf ans. Les signes externes de la pu-berté ne deviennent cependant visiblesque vers rage de dix ou onze ans chez lesfilles et vers onze ou douze ans chez lesgargons. Le comportement des deuxsexes est influence par les niveaux d'hor-mones, mais 11 peut y avoir une influencedifférentielle attribuable aux différenteshormones et a leurs divers niveaux.

La puberté est caractérisée par le deve-loppement de la faculté reproductivechez les deux sexes; elle apparait versdouze ans chez les filles et vers quatorzeans chez les gargons. Chez les filles, lamaturité reproductive est marquee parla premiere menstruation. Chez les gar-gons cette maturité reproductive estmarquee par la production de sperme.

L'age normal de la premiere menstrua-tion, chez les filles, varie entre 9i et 16ans. On pensait autrefois que rage de lapremiere menstruation tendait I dimi-

16

nuer, ce qui s'avere ne pas être vrai. Cequi se passe c'est que, dans le mémegroupe d'age, un plus grand nombre defilles ont leur premiere menstruationplus t8t au lieu de plus tard. On sait au-jourd'hui que les filles de moins de neufans n'atteignent pas la menstruation. Latendance I voir plus de filles arrivant Ila maturité un peu plus tot est due Il'amelioration de la nourriture et desservices de sante. Ce phénomene recentsemble cependant avoir lui-même atteintun plateau dans la population des paysd6veloppés.

II est important que les enseignants etles conseillers sachent que les crampesmenstruelies des filles sont flees aux ni-veaux hormonaux. Alors qu'on attribuaitautrefois les douleurs et malaises decertaines filles a des raisons non pasphysiques mais psychologiques, on saitaujourd'hui que la cause directe de cesdouleurs et malaises est la presence d'unhaut niveau de certaines hormones. Lesfilles ayant de tels problemes doiventconsulter le medecin car leur malaisepeut être soulage. Les crampes mens-truelles ne sont pas dues a l'exercice.

Pendant la puberté, gargons et finesvoient leurs caractéristiques sexuellesprimaires et secondaires se développer.Les caracteristiques primaires compren-nent la maturation des organes reproduc-teurs; les caractéristiques secondairescomprennent les changements de formesdu corps, la pousse des cheveux et despolls, la mue de la voix et une activitéaccrue des glandes productrices de subs-tances huileuses. Quoiqu'il y ait un ordrepropre du développement des carac-téristiques primaires et secondaires,rage auquel les adolescents commencenta se développer et la rapidite de ce de-veloppement varient fortement selon lesindividus.

La fille I maturation precoce peut êtrehandicapée par la gene. Elle peut essa-yer de résoudre ses problemes de preco-cite en se réfugiant dans un groupe depairs plus agés. Cc choix peut entraInerdes pressions sociales et émotives pour

0

lesquelles elle n'est pas encore prête.Une fille a maturation tardive peut parcontre subir l'anxiété personnelle de sedemander quand (parfois même si) elleva atteindre la maturation. Elle a toute-fois l'avantage du temps qui lui permetde s'ajuster plus graduellement aux chan-gements de son corps.

Le gargon précoce est d'une taille etd'une force physique plus grandes que sespairs, ce qui le rend souvent supérieur dupoint de vue athlétique - condition im-portante pour être accepté dans lesgroupes de pairs des jeunes adolescentsmenant souvent I une place de chef. Undes désavantages de la maturation pré-coce chez les gargons est la tendancedes adultes a avoir des exigences plusgrandes d'eux car ils semblentêtre plus vieux. Le gargon a maturationtardive est désavantagé car, même s'ilest bien proportion* il est trop petitpour concurrencer efficacement les au-tres dans les sports competitifs d'équipe.C'est pourquoi les sports o0 11 est possi-ble d'organiser les classes selon le poidset l'habileté des participants sont préfé-rabies. Un gargon sous-développé peutmême être l'objet du ridicule d'autresadolescents trop presses d'en finir avecl'enfance.

La quantité et le taux rapide des change-ments physiques de l'adolescence deman-dent beaucoup d'énergie. Les parents leremarquent dans leurs factures alimen-taires car les adolescents ont besoin d'unsurplus de calories. II est important,surtout pour les filles, que ce surcroit decalories provienne d'alirnents nutritifs etnon d'une nourriture «minute».

La rapidité avec laquelle se produisentles changements de la puberte peut êtremenagante et difficile a vivre. Pourceux dont la maturation précoce ou tar-dive n'est pas conforme aux normes deleurs pairs, la vie peut être encore bienplus difficile. Tout en étant comprel.en-sible, n'est-ce pas une ironie du sort que,A rage oU les élèves montrent la plusvaste variété possible de developpementsphysiques, leur désir de se conformer et

d'être semblables aux autres soit le plusfort?

DANS LE CONTEXTE DE L'ECOLE

111111M.

L'école affecte la croissance physique del'élève par la manière dont les activiteset les legons sont organisées. Plusl'enfant est jeune, plus son apprentissagedemande de manipulatioas d'objets etd'investigations sensorielles. C'est pourcela qu'il est si important que l'élèveemploie du materiel manipulable pourapprendre les mathématiques et lesconcepts scientifiques. Le besoin de cetaspect de l'apprentissage se prolongetout au long des années scolaires. Cebesoin est critique pour les participantspre-operationnels (maternelle-2), trassignificatif pour les participants opera-tionnels concrets (2-12), utile même pourles participants a l'elementaire ou lesadultes quand il s'agit d'apprendre desconcepts dans des domaines qui leur sontnouveaux.

Les membres du personnel des ecolespeuvent aussi contribuer au développe-ment des attitudes que l'élève prend vis-i-vis des gens qui l'entourent. Ainsi,dans notre societe C: n fait grand cas d'unphysique attrayant. On pense souventque les gens attrayants sont plusintelligents et meilleurs que ceux qui nele sont pas, même s'il n'y a aucune raisonde penser de la sorte. Par exemple, enregardant la photo d'une personneattrayante, on dira qu'elle a aussi Pair

intelligent et qu'elle doit gtre une bonnepersonne. Dans ses rapports avec les Ca-ves, l'enseignant dolt s'assurer qu'il estjuste envers tout le monde, c'est-i-direqu'il prate la (name attention a ceux qui nesont pas attrayants qu'i ceux qui le sont etque ses louanges soient attribuées a tousles enfants de la merne maniere. II estpreferable de complimenter les &eves surune tenue soignee plutat que sur leurbeauté. L'un recompense l'effort, rautreun simple accident biologique.

Notre attitude et nos habitudes au sujet dela nourriture et de rexercice nous viennentaussi de ceux qui nous entourent. Commeil en est pour presque tout apprentissagesocial, nous acquerons notre attitude etnos habitudes par emulation ou parmediation. L'éleve apprendra done a blenmanger et a faire des exercices re-gulièrement si les gens qui rentourent lefont.

Si l'école ne peut pas changer lesearactéristiques physiques de l'éleve, ellepetit, par contre, aider son foyer I luiinculquer des habitudes de nutrition sainepour la vie. Les goliters de la maternelleet de l'école élémentaire peuvent servird'exemples pour enseigner aux éleves ceque sont des aliments nutritifs. L'école

BEST COPY

peut démontrer son engagement vis-i-visd'une alimentation saine en élirninant lesproduits alimentaires sans valeur nutritiveque Von retrouve dans ses distribut 'Airsautomatiques. Ott peut trouver d'autresexemples d'enseignement direct dans lesprogrammes d'hygiene de l'élémentaire etdu secondaire premier cycle ainsi que dansles eours de earriere et vie.

Vécole peut aussi alder releve a déve-lopper l'habitude de l'exercice qu'il garderapour le reste de sa vie. Les enfants et lesadultes ont besoin d'exercices régullerspour pleinement développer leurs os. Desenfants en forme deviendront des adultesen meilleure forme, !name s'ils ne pra-tiquent plus d'exerciees de fagon régulièreI rage adulte. Leur systeme cardiovaseu-laire est en meilleure sante et leurcapacité pulmonaire est accrue. II estdone primordial que les enfants, des leurtendre enfanee, fassent réplièrernent del'exercice.

Un des moyens pour l'éleve d'être en formeest la pratique quotidienne d'activitésphysiques. L'école primaire de Vanves, enFrance, a mene des experiences aupres deses Mayes en leur faisant faire de l'édu-cation physique tous les jours.

182 4

Les résultats obtenus ont été positifs, nonseulement du point de vue de la forme deses &ayes, mais aussi du point de vue deleur travail scolaire. L'exercice et leurplus grande forme leur permettaient sansdoute de mieux participer pendant lesheures de classe et d'apprendre beaueoupplus.

L'exercice est également recommandé auxCaves ()bases comme étant le meilleurmoyen de maigrir. En réalité, ils n'ont pasbesoin de perdre du poids; ii leur fautseulement maintenir leur poids pendantqu'ils continuent a grandir. En conseillantles enfants ()bases et les adolescents, ondoit non seulement pourvoir a leurs besoinsphysiques, mais aussi voir au développe-ment de leur estime de soi.

Dans toutes les classes, les enseignantsdoivent tenir compte du fait que les élavesont périodiquement besoin de bouger et des'étirer. La possibilité de changer de posi-tion est particulièrement profitable aux&ayes dans les classes de longue durée.

Finalement, l'enseignant conscient de lanature et de rintensité des changementsphysiques ayant lieu pendant la puberté,devrait faire preuve de compassion dansses rapports avec Padolescent. Cettepériode de grands changements consommeenormément d'énergie. A ce stade de lavie, le comportement souvent changeantde l'élève est di:1, dans une grande mesure,aux demandes que la croissance impose al'être physique.

LE DEVELOPPEMENT MOTEUR

Notre corps est destine a se mouvoir etnon a rester au repos. En grandissant,les enfants apprennent I contrôler leursmouvements et I les effectuer plus effi-cacement. Le développement moteurest cette habileté croissante I contrederles mouvements du corps dans Pespace.

Vers Pige de deux ans, les mouvementsdes jeunes enfants sont guides par desfacultés intei nes associées efau :

- la gravité;- l'équilibre statique (comme rester

debout);- l'équilibre dynamique (comme se

mouvoir et courir);mouvement;

- la force de levier;- la force;- Pespace/temps;- la masse/poids;- l'inertie.

L'enfant de deux ans a deja connu ungrand nombre d'expériences physiques. Ila développe tout un repertoire de diffé-rents genres de mouvernents. Un genrede mouvernents est une chaine ou suited'actions routinières effectuées par unepersonne sans qu'elle y pense. Rouler enbicyclette est un genre de mouvements;signer son nom en est un autre.

Les genres de mouvements coniportentdeux éléments importants : 1) ils devien-nent automatiques, et 2) chacun de nous,dans son repertoire, en posséde un nom-bre I la fois important et yule. Corn mechacun de nous a un champ d'attentionlimité, plus nous avons de genres demouvements automatiques, plus notreattention est fibre de se consacrer I au-tre chose et, en particulier, I penser.Ainsi, le jeune enfant qui apprend a écri-re doit consacrer une partie de sonattention sur la maniere de tenir soncrayon ou son pastel. Un autre partie decette attention dolt se rappeler com-ment tracer les lettres.

20

En un rnot, 11 reste a cet enfant moinsd'attention disponible pour exprimer cequ'il veut dire. C'est I cause de ce phé-nomene qu'au niveau secondaire, les en-seignants de dessin industriel seplaignent souvent que l'éleve font deserreurs d'orthographe «idiotes» en dessi-nant leur lettrage ou des plans; l'éleve seconcentre tellement lorsqu'il tracecorrectement les lettres qu'il ne lui resteplus assez d'attention pour Porthogrephe.Ces éleves savent épeler les mots, maisne prêtent pas attention I l'orthographeparce que, I cet instant, ils concentrenttoute leur attention au trace des lettres.

.1;

Plus tard et I un stade plus avence,quand le genre de mouvement est devenuuutomatique, on peut de nouveau con-sacrer toute son attention au perfec-tionnement conseient des genres demouvements. Plus ,)n possede de genresde mouvements automatiques, plus onest libre de s'occuper d'autres choses.Ceci est aussi vrai quand on rnarche,co. 1, roule en bicyclette ou conduit unevoi .re, que quand on ecrit a la main ou

la machine.

Pour devenir automatiques, tous ces gen-res de mouvetnents ont besoin de prati-que. La quantité de pratique nécessairevarie avec la complexité du genre demouvetnent et l'habilete du participant.

Dans notre société, l'accomplissetnentautomatique d'un grand nombre deaches motrices complexes est con-sidéré comme chose normale. Tant quel'éleve accomplit la plupart des tachesde développetnent auxquelles on s'attendet qu'il le fait a peu pres au même ageque les autres, on se fait peu de soucis.Souvent, on ne reconnalt pas la com-plexité de l'apprentissage de nouvellestaches motrices, ni les effets qu'uneperformance motrice sans a-coups en-tralne dans d'autres dotnaines, cotn mecelui du cognitif, de l'émotif, ou celuides rapports avec les autres personnes.Quand on parle du développementcomplet de l'éleve, on pense raretnent aubesoin qu'll a d'apprendre une variété detaches motrices.

La tnise en contact avec le plus grandnombre possible de genres d'actions tno-trices est ce qu'il y a de plus appropriepour l'enfant qui se développe. Différen-tes activités nécessitent différentescombinaisons d'habiletés. Une experien-ce vaste et étendue maximise tout l'ap-prentissage moteur et aide l'éleve a de-couvrir ses propres spheres de réussite.Notre but devrait etre d'aider chaque en-fant a atteindre son potentiel tnoteurmaximum, afin de favoriser son develop-petnent en tant qu'être hutnain completet équilibre.

Un développetnent moteur cotnplet re-fiete les facteurs suivants :

1. la perfurmance concrete de toutesles taches nécossitant le mouvementest influencée par de nombreuxprincipes mécaniques;

2. les mouvements physiques générauxprecedent les tnouvetnents spécifi-ques contrôles;

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3. les individus sont souvent a différentsstades de développement pendantl'apprentissage de leurs tiches etdurant les intervalles qui les se-parent;

4. le programme de développement dechaque individu est unique;

5. les occasions de pratiquer, les encou-ragements et l'enseignement jouentun rôle-cle;

6. une vaste expérielm!e motrice et lapossibilité d'apprendre une grandevariété de techniques motrices sontd'une importance vitale.

Dans l'examen du développement deshabiletés motrices de l'éleve, nous ver-rons, en premier lieu, les habiletés mo-trices et locornotrices générales, pourpasser ensuite a l'étude des contr8lesexercés par de petits muscles ou si l'onpréfère, l'habileté a contrôler la motrici-té fine. ii est possible que l'éleve ait detres bonnes habiletés locomotrices touten ayant un faible développement de lamotricité fine. Ce serait le cas du jeunehockeyeur qui patine tres bien, mais quimanie mal son baton de hockey. Dans letravail scolaire, ce serait un élève quiaurait une mauvaise écriture. L'inverseest aussi possible : un développement dela motricité fine avancé et un develop-pement general lent.

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DE LA PREMIERE ENFANCE A VAGEPRESCOLAIRE=Le développement locomoteur

L'enfant apprend a utiliser les musclesde son corps pour se déplacer dans res-pace. Ce développement locomoteur im-plique une succession d'étapes de matu-ration. Il arrive qu'un enfant doué sauteune ou deux de ces étapes de développe-ment, mais la plupart des enfants lestraversent toutes. Ii existe cependant degrandes variations individuelles dans larapidité avec laquelle ces étapes sonttraversées.

Le développement de Penfant est mar-que par une suite d'événements :

renfant leve la tete dans la premieresemaine de sa vie;ii rampe (ventre a terre) entre six ethuit mois;il s'assoit tout seul vers Page de neufmois;11 se traine (a quatre pattes) vers Pagede dix mois;ii marche apres un an.

Dans la seconde année de sa vie, renfantest un bambin qui commence a marchera pas hésitants. Le haut du corps étantplus lourd, 11 doit écarter les jambes pourgarder l'équilibre et s'ineliner versravant pour marcher. Les genoux et lescoudes sont argues et les bras tendusvers ravant. Les orteils sont tournés vers

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Pextérieur. Toutes ces caractéristiquesrendent la démarche du bambin hési-tante.

Avec la pratique cette hesitation dimi-nue. L'écart entre les jambes se réduitgraduellement. L'équilibre devient plusstable; les mains s'abaissent sur les ce-tés; d'autres mouvements moteurs s'ajou-tent au repertoire : arreter, tourner etse pencher.

Eventuellement, l'enfant perd son incli-nation vers ravant, devient mains mala-droit et cesse d'hésiter. Avec le perfec-tionnement de la marche, il commencea placer les pieds droit devant lui.rage de deux ans, le pas de l'enfant me-sure plies de la moitie du pas adulte. Laforce, la vitesse et la coordination aug-mentent de beaucoup apres Page de troisans. L'équilibre est bien plus développéI quatre ans. A rage de cinq ans, cer-tains enfants peuvent :name poersuivredeux activités simultanément : lancerune balle tout en courant.

Le développement de la motricité fine

Le mouvement moteur fin comporteremploi et le contrôle des petits musclesdu corps et en particulier de ceux de labouche, des doigts, des orteils et desyeux. Un des aspeets de l'habileté mo-trice fine est la coordination des mouve-ments des mains avec ce que voient lesyeux.

Vers Page de deux mois, Penfant peutdonner des coups I des objets et lesétreindre si on les lui met dans lesmains. II peut porter des ob'ets a la bou-che quoique gauchement et indirecte-ment. A quatre mois, Penfant peut ten-dre les bras dans la direction generaled'un objet. Les yeux peuvent se Mour-ner de robjet vers les mains, et vice ver-sa. A cinq mois, Penfant peut fixer unobjet des yeux et essayer de Patteindredirectement. L'avenement de cette ha-bileté souligne le fait que les yeux et lesbras sont coordonnés et que les systernesmoteurs visuels de Penfant sont mainte-nant bien intégrés. Vers Page de neuf

mois, l'enfant peut joindre le pouce etl'index en forme de pince pour souleverde petits objets. A un an, 11 a appris ajeter des objets comme les eéréales, sou-vent au grand désespoir de ses parents.

Pendant la seconde armee, les enfantsdeviennent plus droitiers ou gauchers.Ils peuvent encore employer les deuxmains pour des activités nouvelles ou peufarnilières. La préférence d'une main audetriment de l'autre s'accroit jusqu'arage de sept ou huit ans. Il est donenormal que les enfants essaient encorecertaines activités avec les deux mainsen premiere et en deuxième année al'école. On devient droitier ou gauchera cause d'une combinaison d'influenceshereditaires et environnementales.Essayer de transformer un gaucher endroitier peut etre émotivement nuisible.La plupart des autorités en la matièreconseillent aux parents et aux ensei-gnants de laisser l'enfant employer lamain avec laquelle 11 est le plus habile.

L'enfant type de trois ans peut dessineravec un crayon, se nourrir tout seul, dé-boutonner presque tous ses vétements etmettre ses chaussures. A quatre ans, leperfectionnement de la coordination desyeux et des mains permettra raccomplis-sement d'actions motriens fines, commele maniement de la fermeture éclair, dubouton de porte et des eiseaux. Durantles années préseolaires, les mouvementsmoteurs fins se développent et devren-nent, en se perfectionnant, des mouve-ments réguliers et precis.

VENFANT DE L'ELEMENTAIRE

Le développement locomoteur

Les aptitudes locomotrices des enfants&lige scolaire n'augmentent pas aussidramatiquement entre six et douze ansqu'elles l'ont fait entre la naissa"ce etrage de einq ans. Il y a cependant unaccroissement general et progressif deleur habilete a contrôler leur corps et aaccomplir une variété de mouvements demotricité complexe. Pendant ces années,

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la plupart des enfants font l'apprentissa-ge des aches motrices fondamentales etles affinent afin que, dans l'ensemble,leurs mouvements puissent se rapprocherde ceux d'un adulte habile. Bien que lesenfants de l'élémentaire puissent resterassis plus longtemps ceux du pré-scolaire, ils bénéficient aussi d'activités,de mouvements accomplis régullerementdans la journée.

Les enfants qui commencent a frequen-ter l'école savent deja courir, grimper,galoper et sauter avec une certaineaisance. Bient8t, ils auront mattrisél'art de sauter a la corde, de tirer, d'at-traper et de donner des coups de pied.Leur équilibre n'est pas mauvais. Leurhabileté a donner des coups ou a frapperest tant soit peu faible s'ils Wont pasl'occasion de s'exercer.

Pendant les années de l'élémentaire, lesenfants gagnent en hauteur et en poids,mais pas proportionnellement en force.Tout en étant hies souples, ces enfantspeuvent ne pas savoir comment utilisercette qualité au meilleur de leur avanta-ge. En grandissant, les enfants gagnenten souplesse en certains endroits et enperdent en d'autres. Entre six et douzeans, les gargons sont plus forts que lesfilles au niveau des épaules et des han-ches. Ceei donne aux gargons plus deforce de prise, plus de vitesse de lance-ment et des aptitudes plus grandes pourle saut. On devrait tenir compte decette difference dans les groupes mixtes.Fi Iles et gargons ne peuvent pas Atrcéquitablement juges dans toutes leursactivités si on emploie les mêmes cri-teres.

Au milieu de l'enfance (entre six etdouze ans), dans la plupart des activitésphysiques, ni la taille du corps, ni lesexe, n'ont autant d'importance que rageet la pratique. Les enfants de petitetaille peuvent devenir de rapides cou-reurs, les gargons peuvent faire la roue,les filles frapper un «circuit» s'ilspassent assez de temps a s'exercer et s'ilregoivent l'aide et les encouragerr -ntsnécessaires. L'enfant normal possè, tes

données neurologiques préalables pourapprendre I acquérir ces h .biletés que lapratique et Pentrainement aident sOre-ment I accroltre chez lui.

Les genres de mouvements et les habile-tés motrices changent subtilement aumilieu de Penfance pour devenir plus ef-ficaces. Les mécanismes du mouvementcomme la synchronisation adequate desmouvements des divers segments ducorps, l'apolication de la force et son ab-sorption, se perfectionnent. La majori-té des enfants ont développé entre 85 et90 pour-cent de leur potentiel de vitessede reaction et de mobilité I Page dedouze ans. Ce &est pas étonnant qu'en-tre neuf et douze ans ils aiment la cour-se, Pacrobatie et toutes les activités oüils se mettent eux-mêmes I l'épreuve.

Le développement de la force, de l'équi-fibre, de la vitesse et de la coordinationse font partiellement en fonction dutemps. L'enfant se perfectionne dansl'exécution de tous ces exercices engrandissant et en acquérant l'expériencenécessaire. Une partie de cette expé-Hence devrait etre acquise par une pro-

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gression systématique allant du simpleau plus complexe. Les perfectionne-ments et affinements ultérieurs en habi-leté demandent des années de pratiqueet d'expérience.

Les enfants d'âge scolaire peuvent deve-nir étonnamment compétents dans cer-tains sports. II y a cependant un danger

trop se spécialiser. Pour développer ungrand nombre d'habiletés motrices, lesenfants ont besoin d'une grande variétéd'exetciees. Pour la majorité des en-fants, la spécialisation devrait venir plustard alors qu'un choix judicieux etrealiste puisse être base sur un assezgrand nombre d'expériences. La variétéest importante pour le développementcomplet du corps; la spécialisation nefavorise que le développement de cer-taines parties spécifiques du corps.

Au lieu de comparer les progrès de l'en-fant I ceux des autres, on devrait mettrel'accent sur son développement person-nel. Les differences individuelles sont si

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grandes que, même en quatriame annk,peut y avoir un kart de près de six Rns

entre les enfants. Il faut aborder l'ap-prentissage des habiletés motrices de fa-con différente pour chaque individu ets'attendre I des résult i variables.


Pendant les années de l'élémentaire, lesenfants développent leur contrôle de lamotricité fine de diverses manières.Dans ce domaine, deux activités nécessi-tent surtout de grands efforts de leurpart : lire et écrire. Pendant la lecture,les yeux de l'enfant doivent a la foisaccommoder et suivre sans arrêt la ligneimprimée. Les difficultés dans la lec-ture proviennent très peu de problamespurement visuels. Par contre, la lecturepeut être plus lente et plus laborieusechez les élèves dont les habiletés mo-trices fines sont moins développées. Ladifficulté accrue de la tâche peut la ren-dre moins agréable a l'enfant.

En ce qui concerne l'écriture, les mouve-ments des doigts sont guides par deuxsources de rétroaction : 1) la r(troactionvisuelle, et 2) les systèmes propriocep-tifs (rétroaction interne de nos propresmuscles concernant leur position ou leurmouvement). On emploie la rétroactionvisuelle pour entre autres, dessiner, cou-dre ou réparer des bicyclettes. Pourécrire, on emploie la rétroaction pro-prioceptive. La plupart des gens, parexemple, peuvent passablement signerleur nom les yeux clos.

Quand ils apprennent a krire, les en-fants utilisent d'abord la rétroaction vi-suelle; ils passent a la rétroaction pro-prioceptive des que le processus devientautomatique. La rétroaction proprio-ceptive est beaucoup plus rapide. Cetteautomatisation de l'écriture a lieu deuxfois chez les élèves du niveau 616-mentaire; une premiere fois pour l'em-ploi de caractères imprimés, et unedeuxième fois pour l'écriture cursive. 11

est facile d'oublier que, outre la coor-dination des mouvements des yeux,l'écriture demande celle des mouvements

des doigts, du poignet, des bras et desépaules, et peut-être aussi celle de latête quand 11 s'agit de pouvoir suivre letout.

Ii y a une transition naturelle de la ré-troaction visuelle a la rétroaction pro-prioceptive chez la plupart des enfantsqui apprennent a krire. Par contre,pour apprendre I manipuler un clavier oupour krire a la machine, des le debut,on essaie de faire apprendre la manipula-tion aux élèves par la rétroactionproprioceptive (c'est-a-dire sans regar-der les touches). Si on apprend a écrirea la machine ou a manier un clavier enemployant la retroaction visuelle (enregardant le clavier ou l'écran), il esttrès difficile de passer plus tard au seulemploi de la rétroaction proprioceptive.Quoi qu'il en soit, l'emploi du clavier estun ensemble d'organisations motricesqui, pour être vraiment utiles, doiventêtre apprises au point de devenir desautomatismes. Quoi que Pon pense, cedegré de perfection demande moins detravail que certaines autres orga-nisations motrices. L'acquisition decette organisation motrice nkessite untravail de pas plus d'un semestre,raison de trois a cinq fois par semaine,après quoi, II faut évidemment maintenirrégulièrement l'expérience acquise.

Pendant la période de l'élémentaire, lesMayes font des progras rapides dans leurperception de la latéralité; ils ap-prennent a distinguer la droite d? lagauche et a préférer un des deux côtés.La plupart des enfants de six ans savent

distinguer leur droite de leur gauche,mais ils ont de la peine a situer leurcorps par rapport a ceux des autres. Desdiffieultés persistantes dans la per-ception de la latéralité peuvent en-trainer certains problemes tel celui dePinversion de lettres, ou celui de rinser-tion incorrecte de lettres dans les motsou de chiffres dans les nombres. Lalateralité continue a se développer pen-dant la période de l'élementaire. Lesconcepts de latéralité sont relies auxconcepts spatiaux qui sont, a leur tour,a la base de nombreux concepts math&matiques comme ridée de rang et lageométrie.

L'ADOLESCENT

Le développernent locomoteur

Plus des trois quarts du développementdes habiletés motrices et des intérêtsd'habiletés motrices remontent a Page dedouze ans, ou :name a un age inférieur.Ii s'en suit que Padolescence est Page duperfectionnement des habiletés et aussicelui cA on acquiert une plus grandevariété d'habiletés motrices.

Pour les adolescents, c'est généralementune période de performances et d'acqui-sition efficace d'habiletés motrices. 11

est possible que pendant les poussées decroissance de l'adolescence 11 y ait despériodes de lourdeur temporaire. Celapeut dtre di) au développement diffé-rentiel des diverses parties du corps et aun sens de l'équilibre en mutation.

11 arrive souvent que Pactivité physiquedes filles diminue pendant Padolescence,quoiqu'il n'existe pas de raisons physiquespour cela. Les enfants des deux sexessont capables de mener une activité phy-sique vigoureuse. Les adolescsmts ontsouvent le temps de s'exercer intense-ment et sont intéressés a le faire. C'estpeut-être le moment de se spécialiserdans un genre de sport ou d'activité.

Pendant la puberté, le développementmoteur varie énormément selon les ado-

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lescents. Pour beaucoup d'entre eux, cestade est celui de grands accomplisse-ments moteurs. Ceux qui possèdent debonnes habiletés de base et une vaste va-riété d'expériences motrices sont caps-bles d'accomplir des exploits notables deperformance motrice, même sans avoireu un entratnement intensif pendant l'en-fance.

Les adolescents peuvent prendre part an'importe quelle activité, que ce soit auniveau récréatif ou avance. La partici-pation aux sports ou aux exercices pro-grammes permet de développer la formegenerale ou la forme fonctionnelle. Laforme fonctionnelle se rattache a la san.té de Pindividu et lui permet de remplirsa tache journalière. Elle comprend :

la com, osition du corps;la forme cardiovasculaire;la flexibilité;Pendurance musculaire;la force.

Chaque activité développe des secteursspécifiques des habiletés motrices. Par-mi les aspects de la forme physique re-lies a Phabileté, il y a :

- l'agilité;l'équilibre;la coordination;la puissance;le temps de reaction;la vitesse de reaction.

Lt's adolescents amassent beaucoupd'exp6rience en prenant part I diff6-rentes activités. L'expérience et l'ins-truction aideront l'exécutant a prendredes decisions sages dans raccomplisse-ment de ses performances. C'est ainsique le skieur saura quels sont les exer-cices qui lui sont utiles en 6t6 pourmaintenir la forme nécessaire a sesactivités d'hiver.

11 ,Ist evident que tous les adolescentsne vont pas s'efforcer I exceller dans7,o,iter les activités physiques. Ceux quimit mins intéressés a l'accomplisse-ment de performances sportives sup6-rieures peuvent eux aussi trouver que,dans leur vie, l'adolescence est lapériode oa les accomplissements de leurshabiletés motrices atteictnent leur maxi-mum. C'est pendant l'adolescence quebeaucoup de gens deviennent compétentsdans une grande variétS d'activités et dejeux. Evidemment, les adolescents ayantacquis une bonne experience dans leurenfance possedent déja les habiletésmotrices de base essentielles. Cepen-dant, bien que la plupart des habiletésfondamentales peuvent et devraient êtreapprises des l'enfance, ii n'en est pastoujours ainsi. Il y a des enfants quiatteignent l'adolescence sans avoirjamais appris certaines habiletés de basequi sont necessaires pour accomplir desfonctions fondamentales : lancer, attra-per ou frapper. Les pronostics del'enfant de treize ans dont l'aptitude aaccomplir des habiletés motrices f on-damentales est inferieure ne sont pasmeilleurs que ceux de l'éleve de sep-tieme année qui ne sait pas lire. Il n'estpas surprenant que ces jeunes gens,moins aptes a accomplir des habiletésmotrices fondamentales, soient peu inté-ressés I les apprendre. Cette situationest d'autant plus regrettable que ces an-n6es correspondent souvent I l'époque laplus active de la vie. Pendant l'adoles-cence, les jeunes gens et les jeunes fillesatteignent des niveaux d'habileté et deforme qu'il ne leur sera izmal3 plus pos-sible d'égaler dans la vie tt moins qu'ilsne continuent a trav.Iller po:::r lesmaintenir.

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On presume souvent que les habiletésmotrices fines se développent complete-ment pendant l'adolescence. L'emploi deces habiletés peut néanmoins être affec-t6 par les besoins variables des etudes audebut et a la fin du secondaire. A l'écoleélémentaire, on ne demande pas a l'éleved'écrire beaucoup pendant une séance.On met l'accent sur les informations quedonnent les activités. Des les premieresannées du secondaire, les Mayes doiventproduire bien plus de travaux 6crits etfaire beaucoup de lecture.

Cet accroissement de productivitéexig6 de l'éleve peut créer des diffieul-tés pour ceux dont le contrOle de lamotricité fine est ruoins ais6 ou moinsautomatique que celui des autres.est facile d'accuser ces éleves de pa-resse; bien qu'ils sachent écrire, leurécriture n'est peut-être pas tres lisibleet leurs travaux sont de longueurinsuffisante quand on les compare a ceuxdes autres. Quoique ces éleves tra-vaillent tres fort, leurs résultats sontcependant moins visibles. Pour certainséleves ayant des difficultés avec lamotricité fine, un programme de com-position sur ordinateur peut faciliter le

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processus de l'écriture. Il est preferablede miler la facilité a manier le clavier ala vitesse de l'écriture cursive de l'élève.L'application de ce standard permetd'assurer que l'éleve ayant des difficultésd'habileté motrice fine ne sera pas pena-lise de nouveau au moment de fairel'apprentissage des strategies de court-circuitage du traitement c'e texte.

Du point de vue physiologiquN le deve-loppement de la motricité flie peut secontinuer jusque dans la vingtahe. II estevident que motrile finenécessaire pour apprendre jouer uninstrument de musique ne peut êtreacquise qu'apres de nombreuses a.'neesde pratique. Pour etre competent dansde nouvelles ache.; motrices fines,l'éleve devra toujours pratiquer. On doitpasser par ce processus :e perfec-tionnement I chaque fois qu'on apprendde nouvelles taches. Avec la revolutionproduite par les ordinateurs, 11 estpossible que nous ayons tous a apprendrea manier un clavier. Pien des gensdécident, a un age avance, d'apprendreun nouvel art ou un métier nouveaunécessitant des habiletés motrices fines.

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DANS LE CONTEXTS DE L'ECOLE

Dans le contexte de l'école, on releguesouvent le développement moteur audomaine de l'éducation physique. Riende plus faux. L'eleve qui est maladroitit cause de la faiblesse relative de seshabiletés motrices génerales (habileteslocomotrices) en souffrira, non seule-ment dans ses activites athlétiques, maisaussi dans sa demarche en classe et dansl'école. Dans les couloirs, 11 pourra seheurter aux autres &eves (affectantainsi ses relations sociales) ou aux objetsqui l'entourent. En classe, ses livres luiechapperont des mains, laissant croire Il'enseignant qu'il est perturbateur.

L'éleve ayant des difficultés de motrici-te fine peut être capable de bien appren-dre, mais etre cependant moins apte ademontrer I Venseignant, par écrit, cequ'il a appris. Souvent accuse de pa-resse, cet &eve est en fait incapable deproduire le volume de travail qu'on exigede lui, surtout au niveau secondaire. Cen'est qu'au debut ou a la fin du secon-daire qu'il est repere, au fur et a mesureque le volume de travail augmente.

Le manque de pratique est un des princi-paux facteurs affectant l'acquisition deshabiletés motrices. Cela est aussi vraipour Venseignant qui prepare un exercicepratique écrit que pour le chef de fan-fare ou l'entraIneur sportif. 11 faudraitreconnaItre, des le debut, que dans leprocessus de l'apprentissage, c'est l'en-seignant ou l'entraIneur qui cree le mi-lieu dans lequel on va operer. Les com-mentaires qui suivent ne peuvent servirque de lignes directrices generales dansl'établissement d'exercices pratiquesprofitables :

1. Pendant les exercices

Au fur et a mesure que la quantitédes exercices augmente, la repu-gnance psychologique I continuerde s'exercer croft; il s'en suit queles performances se déteriorent.L'exemple qui suit démontre un

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moyen pour surmonter cetterepugnance. Si vous voulez que lesjoueurs de l'équipe de basket-balldont vous êtes rentratneur fassent50 lancers francs a chaque en-trainement, ii serait préférable deleur faire faire cinq series de dixlancers, en alternance avec unpartenaire, que 50 lancers d'uneseuie traite. Dans les exercicesd'écriture il faut employer tour atour des lettres différentes. Lesexercices d'écriture avec deslettres individuelles, s'ils sont em-ployés, devraient alterner, euxaussi, avec des exercices en écri-ture liée.

Le conditionnement mental et phy-sique aide dans les performancesqui suivent. Si on se repose avantd'entreprendre une activité phy-sique, ii y a danger de perdrel'avantage de l'état d'échauffe-ment. L'étendue de la perte dé-pend de la longueur du repos. 11

s'ensuit que les quelques premiersessais après un repos servent demise en train; on les considèresouvent comme étant des perfor-mances inférieures. Pour pallier acela, on préconise l'emploi de ren-contres préliminaires ou d'exer-cices d'échauffement. Faites dixlancers francs, arrêtez-vous pourles instructions, faites quelqueslancers en suspension ou quelqueslancers déposés, puis continuezavec dix autres lancers francs.

Après une période sans exercice, ily a souvent une amelioration appa-rente de la performance. Celapeut être simplement d0 a larécupération des forces après lafatigue physique, mais ga peutaussi être d0 aux effets d'unexercice mental inconscient. Quoiqu'il en soit, cette ameliorationapparente se manifeste le plussouvent au debut de l'apprentissaged'une habileté ou quand on est entrain d'en devenir maitre.

2. Entre les exercices

Au debut, pendant les trois pre-mières semaines, les exercicesquotidiens donnent de meilleursrésultats que ceux pratiqués tousles deux jowl. Après quatre oucinq sernaines, ii y a peu de diffé-rence dans les performances deshabiletés, qu'elles soient pratiquéesquotidiennement ou tous les deuxjours, pourvu que le temps totalconsacré aux exercices soit con-stant. (Ceci ne doit cependant pasêtre confondu avec le profit Créd'activités physiques quotidiennes.)

On trop souvent ignore que l'exercicemental est une alternative a l'exercicephysique. L'exercice mental peut servira revoir une habileté avant son exécu-tion, a reviser diverses reactions ou en--core, a consolider ou organiser ce qui adéjà été appris en se concentrant sur deséléments-clés. Sans être réquivalent del'exercice physique, l'exercice mental estun complement utile. Comme moyend'améliorer la performance, on peut de-mander aux élèves d'essayer de se voiren train d'accomplir une habileté parti-culière d'une fagon reinétée.

11 vaut mieux enseigner aux plus jeunesélèves tout ce qu'ils peuvent absorber ausujet d'une activité. Cet apprentissagetotal est préférable parce que le pouvoirperceptif et le pouvoir d'intégration del'enfant ne sont pas aussi grands queceux de l'adulte. 11 peut aussi y avoirune place pour l'enseignement individueldes différents éléments d'une habileté,mais il y a le danger que l'élève soit dansl'incapacité d'intégrer les habiletés su-bordonnées en une performance unie. 11

faut enseigner les habiletés subordonnéesdans le contexte immédiat de rensemble.

Pour terminer, il faut reconnaitre que ledeveloppement de l'élève peut être favo-rablement influence par le genre de mi-lieu physique et réquipement qui lui santfournis. En particulier, le choixjudicieux de réquipement dans la cour de

récréation peut contribuer au développe- l'équilibre de l'élève. Qui dit qu'apprendrement de la force, de la coordination et de ne peut pas être amusant?

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CONCLUSION

Alors qu'il nous est evident que l'éleveest un etre physique, on oublie trop sou-vent l'influence du domaine physique surl'apprentissage. Nos informations nousparviennent par l'intermédiaire de nossens. Ces informations doivent etrecompréhensibles au cerveau. Ce n'estpas le un processus passif : nous inter-prétons les informations activement.Mine apres la maturation des structuresphysiques, nous devons continuer a lafois a apprendre a employer nos sens eta les utiliser pour apprendre.

Les enfants different les uns des autrespar leur aspect physique, ce qui n'est quenormal. De même que nous ne nous res-semblons pas, l'équilibre des habiletésphysiques de chaque &eve est légère-ment ou fres different de celui de tousles autres. La réussite ou son absencedans l'habileté physique sont a la vue detout le monde : chacun peut observer nosperformances motrices et les juger.Pour l'éleve moins habile ou moins expé-rimenté, cela peut etre une épreuvehumiliante. Les éleves couronnés desucces dans les performances motricespeuvent etre tentés de ne se développerque dans ce domaine, au detriment deleur développement dans tous les autres.A l'école, on doit faire face a toutecette gamme de variations; il faut donechercher a développer les habiletés desélèves dans tous les domaines.

Pour ceux qui sont charges de développerles programmes d'études, la connaissancedes variations normales des capacités del'élève peut aider a suggérer les activitésappropriées et la quantité raisonnablenécessaire pour renforcer le contenu duprogramme, ce qui comprend aussi lesactivités correctives et enrichissantesdont les &eves ont besoin. La méthoded'approche par niveaux, employee dansles programmes d'éducation physique dusecondaire, est un exemple d'approcheprenant en consideration cette variabili-té dans les experiences et les habiletés

de l'éleve. L'emploi de la machine detraitement de texte pour développerl'écriture de l'éleve est un autre exemplede l'application de ces connaissancesl'élaboration du materiel d'appui des pro-grammes.

Le développement physique et, en parti-culler, le développement pereeptif et ledéveloppement de la motricité fine, sontla responsabilité de tous les enseignants.Certaines habiletés physiques sont em-ployées dans toutes les classes, mais leséleves exercent leurs habiletés aussi bienentre les cours qu'en dehors de l'école.Dans l'établissement des buts a attein-dre, il est utile que tous les enseignantscomprennent les capacités de leurséleves.

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