Dominique De VillepinFACe Au pReSS CluB

il a présenté son programme pour 2012 au Club

pRintempS ARABe : inteRnet A-t-il

ACCéléRé le CouRS De l’hiStoiRe ?

L’analyse de Marjorie PaiLLon

CultureMichel FreMder, directeur général

de Trains expo SnCF présente le tRAin

« A VouS De liRe ! - littéRAtouR »

MagMAI - JUIN 2011BIMESTRIEL

N°40

Le Press Club s’engage en accueillant le Grand Forum Marie Claire consacré aux inégalités salariales

POurQuOI leS FeMMeS SONt-elleS tOuJOurS MOINS PAYÉeS Que leS HOMMeS ?

Marie Claire et le Press Club lancent le débat

Mag

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Les applications AXA PréventiondisponiblesRoute : Bonne conduiteSanté : Kisovki 2

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Mag

la presse écrite signe la charte de la diversité ........p.14

Buzz BuSINeSSINterVIeW : Gilles d’ettore Député de l’hérault, président de la Communauté d’agglomération hérault méditerranée et maire d’Agde ......p.15

le train « A vous de lire ! - littératour » .............................p.15

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rePèreSMédia training .........................p.18

Avantages Auto ........................p.19

3SOMmAiReDans ce numéro ...

lA VIe du CluB

l’ÉdItO

la Coupe de l’Info 2011 .............................. p.6

par thierry GuerrierChef du service politique d’europe 1Vice-président du press Club ................ p.5

Quand le Press Club fait l’actualité ............................................. p.8

leS dÉBAtS

Buzz MÉdIA

Débats, News, Annuaire...

www.pressclub.fr

Info +

ÉdIteur dÉlÉGuÉ et PuBlICItÉ : FFe - 18 avenue parmentier - 75011 paris - tél. : 01 53 36 20 40 - Fax : 01 49 29 95 99 - Site internet : www.ffe.frDirecteur de la publicité : patrick Sarfati • Responsables de la publicité : louisa hara - email : louisa.hara@ffe.fr - tél. : 01 40 09 67 98 • Alexandre Chemouny - tél. : 06 09 78 11 34 - michelchemouny@wanadoo.fr • Responsable technique : Aïda pereira - email : aida.pereira@ffe.fr • Conception : mandy Vu-Van • maquettiste : Valérie mounier

8-12 rue louis Armand 75015 paris – tél. : +33 (0) 1 40 60 33 00 – Fax : +33 (0) 1 40 60 33 53Site internet : www.pressclub.fr - Directeur de la publication : Bernard de la VillardièreRédactrice en chef : isabelle BourdetMag

l’entreprise est-elle devenue un monde hostile ?invités : Richard FoRget, magali pACARy, Frédéric peRRot ..........p.10

les gourous de la com’ : communication ou manipulation ? invités : Aurore goRiuS et michaël moReAu ..................................p.10

e-reputation : enfer ou paradis pour les marques ?invité : Franck peRRieR ........................... p.11

rSe, mode d’emploiinvités : Bruno CeSAR, Vincent Dumont, François FAtouX, Christian SAnCheZ ..... p.11

Imprimé en France. Tous les visuels illustrant la revue sont fournis par la rédaction sous sa responsabilité ou proviennent de la banque d’image thinkstockphotos.

le grand Forum Marie Claireles femmes toujours moins payées ! ........p.12

Printemps arabe : Internet a-t-il accéleréle cours de l’histoire ? ........................p.13

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Mag

5éditorial

en Route VerS l’elYSÉe par thierry Guerrier, Chef du service politique d’europe 1, Vice-président du press Club

l’ÉdIto

Une communication

maîtrisée ou une bonne

interpellation ne sont rien,

si le cœur n’accompagne pas la raison.

nul besoin d’être journaliste politique pour s’en féliciter : la période que vien-

nent d’inaugurer Dominique de Villepin, au press Club, nicolas hulot ou encore

Jean-louis Borloo, s’annonce comme une des plus fastes pour les « accrocs

de l’info » que nous sommes. Depuis 1981, jamais compétition présidentielle

n’aura été aussi ouverte à un an de l’échéance...

parmi tous ceux qui prétendent proposer au pays de les placer à sa tête, ou qui souhaitent

simplement profiter de cette séquence du débat national au cours de laquelle s’échauffent

les esprits et les cœurs pour se faire entendre, trop nombreux sont ceux qui comptent ex-

clusivement sur la force de leur expression, la foi en leur compétence ou leurs idées, pour

convaincre et marquer le temps...

Certes nos concitoyens, dépositaires du génie politique français, attendent d’abord de nous

journalistes que nous fassions vivre la controverse avec le respect du fond et des opinions. et

ils comptent sur nos déformations professionnelles supposées, scepticisme et sagacité, pour

éprouver les prétendants et les soumettre, pour eux, à la question.

mais « 2012 » nous le montrera d’avantage encore qu’auparavant : une communication

maîtrisée ou une bonne interpellation ne sont rien, si le cœur n’accompagne pas la raison.

Combien l’ont dit avant moi : la course vers l’elysée, la « mère des élections », c’est d’abord

une rencontre charnelle entre le pays et celui ou celle qui veut l’emporter pour cinq ans. Sur

la sellette, au press Club de France ou « au contact », la quête des suffrages appelle aussi...

l’affection. n

6lA VIe Du CluB

Mag

Evéne

ment

C ourchevel a accueilli en mars dernier la 5ème édition de la Coupe de l’Info, un week-end dédié aux médias,

créé par Karine Fauvet de lCI et dont le Press Club est partenaire, au cours duquel se déroulent deux évènements originaux : le challenge de ski de l’Info et les Prix des meilleurs blogs de journalistes. l’édition 2011 a été parrainée par Sylvère-Henri Cissé de Canal +.

les lauréats

de la Coupe de l’Info

Astrid Wendlandt (Chef de Rubrique luxe, Agence de presse Reuters) chez les femmes et notre président Bernard de la Villardière devant David pujadas de France 2 chez les hommes.

les vainqueurs ont reçu en cadeau un voyage d’une semaine en Afrique du Sud offert par thokozile Xasa, vice Ministre du tourisme d’Afrique du sud, ainsi qu’une paire de ski par l’office du tourisme de Courchevel.

le podium : en haut, de gauche à droite : Sylvie pinatel (tF1), David pujadas (France 2), Astrid Wendlandt

(Reuters), Bernard de la Villardière (m6), Alice toulemonde (Cartooning for peace), Sander Rang des Adrets (tF1)

en bas, de gauche à droite : linda Sangaret, directrice de l’office de tourisme d’Afrique du Sud, la ministre du

tourisme d’Afrique du Sud thokozile Xasa, Adeline Roux, directrice de Courchevel tourisme.

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w.la

coup

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info

.com

et comme la Coupe de l’info, c’est un peu l’ecole des fans (rappelez-vous les participants partaient tous avec un cadeau), des prix moins académiques ont été décernés : Celui de « l’élégance » a été remis à Céline Bosquet (présentatrice sur m6), celui « de la descente la plus lente » à Patrice romedenne (présentateur de la revue de presse - Rédacteur en Chef de télématin sur France 2), le prix « spécial débutant » à Walter Mokoena et à Nestor Bidadanure, journa-listes sud-africains, celui « de la plus belle chute » à Sylvian lambert (pWC Département Développement Durable – ecobilan) et enfin celui « du joker » à Julien Arnaud, présentateur du Jt de tF1 et de lCi.

7lA VIe Du CluB

Mag

Evénement

Palmarès du trophée des meilleurs blogs de l’info :

Les membres du Club à l’honneur !

Bernard de la Villardière et Sylvère-henri Cissé à la remise des prix des meilleurs Blogs

Robert Kassous et la Directrice de l’office du tourisme d’Afrique du Sud, linda Sangaret.

Karine Fauvet, David pujadas et Alice toulemonde qui représentait plantu.

dÉVelOPPeMeNt durABle : Audrey

Garric, journaliste au monde.fr, pour son blog

« Le blog d’audrey Garric ».

MultIMÉdIA

HIGH teCH : damien Givelet (Vice-président du

press Club), Benoît Gallerey, thibaud Vézirian pour le blog

de « LCi est @ vous / Le Buzz / Zap net ».

dIVerSItÉ : Plantu, dessina-

teur de presse, pour son blog Cartooning

for Peace.

GrANd rePOrtAGe (Parrainé

par le Press Club) : Georges Malbrunot (membre du Club),

grand reporter au Figaro, pour son blog « de Bagdad à Jérusalem, L’orient indiscret ». Bernard de la Villardière, lui a remis un enregistreur

vocal mp3 philips.

tOurISMe (Parrainé par

l’Office de tourisme de l’Afrique du Sud) : robert Kassous (membre du Club),

responsable tourisme au nouvel observateur, pour son blog

« info Travel ».

8lA VIe Du CluB

Mag

patrice Drevet, isabelle Bourdet, Damien givelet, hervé godechot, Jean-yves le gall, Carole Bellemare, eric Angioletti, mario de lepine – chef du service de presse d’Arianespace, olivier galzi et Jacques Denavaut – directeur de la communication d’Arianespace.

Actua

lité

Le Press Club a fait le buzz ces dernières

semaines grâce à un Face au Press Club consacré à

Dominique de Villepin, un débat sur les relations

journalistes-politiques, une Tribune consacrée au

Président d’Arianespace à l’occasion du lancement

d’Ariane 5 et un déjeuner Table d’Hôtes dédié

à la modernité de la pensée gaullienne.

Quand le press club fait l’actualité

FaCe aU PreSS CLUB SPÉCiaL ÉLeCTionS 2012

en L’HonneUr d’ariane

plus de 200 journalistes ont couvert cette rencontre au cours de laquelle il a présenté son programme pour 2012 et déclaré que « Face à la crise des grands partis qui ne sont pas en mesure de proposer autre chose que des ajustements à la marge, c’est une refondation républicaine qui s’impose si nous voulons agir et trouver une place à notre mesure dans le nouveau monde qui se dessine. C’est pourquoi je souhaite offrir une alternative concrète, à travers des propositions audacieuses capables de rendre possible à nouveau une ambition française, fondée sur la reconnaissance de la dignité de chacun, notamment à travers la création d’un revenu citoyen. »

Animée par André Bercoff, cette table d’hôtes a été l’occasion d’une discus-sion entre Marc Fraysse - Ancien député, Président fondateur de l’association France unie et dominique Paillé - Secrétaire national de l’uMP, Président de l’O.F.F.I (Office Français de l’Immigration et de l’In-tégration), ancien porte-parole de l’uMP autour d’une question :et si l’action et la pensée du général de gaulle deve-naient la clé de la prochaine élection présiden-tielle en 2012 ? pour Dominique paillé « le fondateur de la Ve république est plus que jamais d’actualité ». marc Fraysse pense quant à lui « qu’il ne manquera pas de rappeler à l’ordre l’actuel pouvoir au regard d’une nécessaire fidélité à un idéal gaulliste auquel beaucoup se réfèrent mais que peu respectent ».

la table

d’hôtes

de GaULLe, L’HoMMe de 2012 ?

le Press Club a fait l’actualité en avril en recevant dominique de Villepin dans le cadre du premier Face au Press Club spécial elections 2012

mené par Bernard de la Villardière.

Face au

press club

Voir la vidéo de la conférence sur www.pressclub.fr

le press Club a ouvert sa tribune à Jean-Yves le Gall, président directeur général d’Arianespace dans le cadre d’un déjeuner de presse auquel ont

participé des journalistes membres du conseil d’administration du Club, olivier galzi - i>télé, Damien givelet - lCi, Carole Bellemare - le Figaro, hervé godechot - France 3, eric Angioletti - europe 1 et patrice Drevet. l’occasion de revenir sur le lancement réussi d’Ariane 5 le 16 février dernier et

sur son carnet de commandes bien rempli avec 29 satellites géostationnaires à lancer, auxquels s’ajoutent 6 lancements

d’Ariane 5 pour les AtV et 18 lancements de Soyuz.

la

tribune

9lA VIe Du CluB

Mag

L’occasion de revenir, au cours du débat mené par Nicolas Arpagian, rédacteur en chef de Prospective Stratégique, sur les relations qu’en-tretiennent les journalistes et les personnalités politiques.

la question est-t-elle fondée ?Pour Jean-Paul Huchon, la presse est une composante indispensable de l’action politique. « Ce que l’on fait a peu d’importance si on ne le fait pas savoir » a-t-il fait remarquer. « La presse est un partenaire obligé, qui doit être respecté. Il ne faut pas faire de paranoïa avec les jour-nalistes ». L’avis de Dominique Paillé est plus tranché « les médias ne sont pas un pouvoir mais nous sommes obligés de travailler avec eux. Ils sont un instrument au service de la politique, non maîtrisé par les politiques. Rien n’est contrôlé, d’ailleurs le net tue l’éventuelle tentative de contrôle qui pourrait exister ». Il étaie son point de vue en préci-sant « qu’ayant longtemps communiqué au nom de Nicolas Sarkozy il n’a jamais vu de mesures de rétorsion. Je vais télé-phoner à truc, je vais lui faire la peau, oui ça se dit dans le bureau mais au bout du compte les journalistes sont toujours là et la ligne politique de la rédaction toujours la même ». L’actualité lui donne l’occasion d’illustrer ce point de vue. « Nous somme dans une période d’élections difficiles et pour ne pas en parler nous avons focalisé l’opinion sur la Libye. Ça veut dire que s’il y avait des rétorsions on les mettrait en œuvre. Cela serait plus facile que d’être créatif ».

Qu’en pensent les journalistes ?Selon Gérard Leclerc, la question de la main mise du pouvoir sur la presse est plus vaste. « Que dire de celle des entreprises sur les journalistes économiques, des syndicats sur les jour-nalistes sociaux ou de celle des instances judiciaires sur les journalistes justice ». Il croit à l’influence mais pas au contrôle. « Sinon il n’y aurait pas eu d’alternance » a-t-il précisé. Comme Dominique Paillé, il croit à l’indépendance de la presse pour des raisons technolo-giques « car plus il y a de médias plus il est difficile de les contrôler ». « Que l’on ait quelques pressions, que l’on reçoive quelques coups de fil….oui ; la question est : êtes vous en mesure de résister ou non ? La réponse est très largement oui. Il ne suffit pas de changer le directeur de l’information pour changer l’information ; on ne contrôle pas une rédaction de deux cent journalistes comme ça » a-t-il conclut. Dominique de Montvalon est quant à lui plus pessimiste. « Les jour-nalistes comme les politiques font l’objet d’un discrédit important. On est entre deux puissances ébréchées qui auraient tout à perdre à nouer des relations consan-guines. Je préconiserai qu’on retrouve une certaine distance » a-t-il dit.

l’influence de la presse est-elle réelle ? Pour Gérard Leclerc « l’influence de la presse est réelle. La façon dont une information est martelée joue sur l’opi-nion publique. Ce qui n’est pas l’avis de Dominique Paillé qui pense qu’on peut

écrire ce que l’on veut dans la presse mais que cela ne changera pas le ressenti de l’opi-nion publique, car celui-ci est ingérable ». Gérard Leclerc complète en disant que « comme l’a dit Raymond Domenech la presse lèche, lynche et lâche ». Mais elle doit faire face à « une communi-cation politique de plus en plus perfor-mante » a-t-il ajouté. Ce qu’approuve Dominique Paillé. « Lorsqu’on est attaqué sur un terrain a-t-il dit, on en créé pleins d’autres ; on oblige les journa-listes à nous suivre sur d’autres terrains et comme il y a un réflexe moutonnier dans les médias, cela a tendance à bien marcher ». Revers de la médaille « ça épuise l’intérêt de l’information ; car à créer des événements comme on l’a fait depuis 2007 on donne le tournis à la population et on en paye le prix ».

la proximité des journalistes et poli-tiques en question !Pour Gérard Leclerc, « Il y a un faux et un vrai problème. Le faux est le tutoie-ment entre journalistes et politiques, qui n’est pas gênant. En revanche le vrai problème est celui du off, si on le supprime en politique c’est la Pravda, l’information officielle. Le off permet de nous aider dans notre réflexion de journaliste ». Dominique Paillé n’est pas d’ac-cord avec cette analyse. « Le tutoie-ment et le off n’ont pour moi aucune importance. Cela donne l’impression d’une proximité mais c’est tout. Ne leur donnons pas plus d’importance qu’ils en ont dans la confection de l’opinion publique ».

la presse est-elle de droite ou de gauche ?Jean-Paul Huchon rétorque que « les socialistes continuent à penser que les journalistes sont tous de droite et la droite pense l’inverse. Cela n’a pas d’importance. Ce qui devient difficile à maîtriser c’est le caractère en temps réel de l’information autant pour les poli-tiques que les journalistes ». Dominique Paillé conclut en disant que « nous devrions plutôt veiller à ce qu’émerge une information de réflexion dans la presse plutôt que l’immédiateté ».

le débat

MediaS-PoUVoir : QUi ConTroLe QUi ?en ce début de période électorale, le Press Club a choisi de poser la ques-tion à Jean-Paul Huchon, Président de la région Ile-de-France, Gérard

leclerc - Président de la Chaîne Parlementaire / Assemblée Nationale, dominique de Montvalon - Chef du service politique de France Soir et

dominique Paillé - Secrétaire National de l’uMP, Président de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration, ancien porte-parole de l’uMP.

nCompte-rendu réalisé par isabelle Bourdet

Actualité

10A

vos ag

endas

...

Mag

DébATs Du CluB

Pour vous inscrire aux débats :info@pressclub.fr

leS dÉBAtS du

le management ne tient-il plus la route ?

Sujet encore tabou, le burn out se généralise dans les entreprises parmi les cadres et le top management : plus de 10% des salariés sont touchés en France. il se caractérise par un épuisement émotionnel, psychique et physique.

les déclencheurs : surcharge de travail, période de stress, désarroi professionnel et personnel…

l’individu est ébranlé tant au niveau de l’estime de soi que de sa forme physique. les conséquences sont lourdes : distance du salarié envers son travail, baisse de rendement, représailles souvent injustifiées, prud’hommes à n’en plus finir, pertes financières pour l’entreprise…

même si les experts en ressources humaines, les sociolo-gues, les médecins… reconnaissent ses méfaits, la majorité des personnes disent « ne pas se sentir personnellement affectées ou à risque ». pourtant, plus de 80% des salariés ayant vécu un burn out affirment, après coup, qu’ils n’au-raient jamais cru cela possible.

il est urgent de valoriser socialement une politique de prévention et de se doter de moyens pour faire contre-poids au stress et le prévenir sans craindre d’être vecu comme une entreprise ou un individu moins performant.

invités :

richard FOrGet, Avocat à la Cour, spécialisé en Droit du travail pour les cadres, managers et chefs d’entreprise

Magali PACArY, coach, créatrice et directrice de mpm Coaching, manager de journalistes

Frédéric PerrOt, coach, ancien chef d’entreprise, formateur Cefel

mpm CoAChing est un réseau de compétences, une association de spécialistes au service du Bien-être de chacun, de l’humain en général et de l’entreprise en particulier…

ils vivent dans l’ombre des puissants, mais ils exercent eux-mêmes un pouvoir et une influence largement ignorés : les conseillers en communication contrôlent l’image des gouvernants comme des grands patrons. ils participent même aux décisions stratégiques des politiques et des groupes du CAC 40.

qui sont ces « gourous » de la communication ?Comment sont-ils passés maîtres dans l’art de manipuler les journalistes et l’opinion ?quelles sont les méthodes de ces « faiseurs de rois » ?Comment pratiquent-ils le lobbying ?pour qui et avec quel résultat ?

nous interrogerons nos invités sur les grands dossiers, souvent inconnus, sur lesquels les « gourous de la com’ » ont manœuvré.

L’entreprise est-elle devenue un monde hostile ?TH

EME

Les gourous de la com’ : communication ou

manipulation ? THEM

EInvités : Aurore GORIUs et Michaël MOREAU, journalistes, auteurs des « Gourous de la Com’ » aux ed. la Découverte

5 mai de 18h45 à 20h00

26 mai de 18h45 à 20h00

Animé par isabelle BouRDet – press Club

Animé Christophe ByS – l’usine nouvelle

11A vos agendas ...

DébATs Du CluB

Mag

Pour vous inscrire aux débats :info@pressclub.fr

Si depuis plusieurs années, les concepts de développe-ment durable, protection de l’environnement et prise en compte du facteur humain au sein de l’entreprise émergent, désormais personne ne peut plus ignorer la Responsabilité Sociétale de l’entreprise.

le ministère du travail défini la RSe comme suit : « La responsabilité sociétale des entreprises (rSe) – traduction française de « Corporate Social responsability » – est un concept qui désigne l’intégration volontaire des préoc-cupations sociales et écologiques des entreprises à leurs activités économiques et à leurs relations avec les parties prenantes que sont les salariés, les actionnaires, les four-nisseurs, les sous-traitants, les consommateurs… »

Aujourd’hui, la RSe est un outil pour atteindre le dé-veloppement durable : plus concrètement, la RSe doit intégrer toutes les actions humaines, sociales, environ-nementales considérées comme positives et vertueuses.

est-ce seulement une mode ou la bonne conscience des grands groupes industriels ? Voit-on une évolution durable dans l’engagement citoyen des entreprises ? quelles sont aujourd’hui les initiatives les plus inno-vantes ? Comment en mesurer les effets ? est-ce un sujet uniquement réservé aux entreprises ?

nous en discuterons avec quatre experts qui œuvrent chacun à leur manière pour la RSe :

bruno CEsAR, Fondateur et président Directeur général de César Consulting – membre du Conseil d’adminis-tration du Cidan, association qui organise le trophée national de l’entreprise Citoyenne.

Vincent DUMONT, Directeur général du groupe Chaïkana

François FATOUX - Délégué général de l’observatoire sur la Responsabilité Sociétale des entreprises (oRSe).

Christian sANCHEZ, Directeur du Développement Social du groupe lVmh

le web a exposé la réputation des individus et des marques aux yeux de tous. on parle de e-réputation. en écrivant « L’enfer, c’est les autres… », Jean-paul Sartre était prophétique.

les récentes situations avec John galiano, Air France sur le prix des vols au départ du Japon, le changement de logo gap ou la mascotte malabar témoignent de situations de crises d’un type tout à fait nouveau.

le web social est donc un terreau à scandales : les opinions et les émotions s’y répandent comme une trainée de poudre. mais cette viralité offre aussi de formidables opportunités.

Dunkin Donuts a engagé la conversation sur twitter, Ford a fortement personnalisé sa communication sur les nouveaux médias, téléZ a mis en scène Z le Chien sur Facebook, lego a segmenté ses communautés pour en faire des ambassa-deurs : ces actions sont autant d’initiatives pour infléchir la réputation de ces marques.

A travers ces exemples et d’autres, nous échangerons sur les risques et opportunités pour les entreprises et sur le cercle vertueux de la e-réputation.

Animé par Christophe ByS –l’usine nouvelle

RsE, mode d’emploi

E-reputation : enfer ou paradis pour les marques ? TH

EME

THEM

E

Invité : Franck PERRIER, Fondateur d’idaos et de la Digital Academy, spécialiste d’lnternet et des médias sociaux. il est à l’origine d’eyeka.com, qu’il a co-fondé et dirigé et ancien

Directeur général de Corbis.

8 juin de 8h45 à 10h00

31 maide 18h45 à 20h00

Animé par isabelle BouRDet – press Club

12Buzz méDiA

Mag

des femmes pen-sent que les inéga-lités salariales sont

la cause prioritaire dans la défense du droit des femmes et 49 % des femmes se sentent personnellement concernées par les inégalités salariales1.

Ces statistiques sont malheureusement justifiées par les faits, puisque l’obser-vatoire des inégalités, en janvier 20092, pointait la triste réalité des chiffres en France, où les femmes gagnent 27 % de moins que les hommes, tous temps de travail confondus ; 19 % de moins si

l’on compare uniquement les temps pleins ; et 10 % si l’on tient compte des différences de poste, d’expérience, ou de secteur d’activité.

en d’autres termes, les femmes sont non seulement moins qualifiées, moins promues, moins affectées à des secteurs porteurs, moins employées à temps complet, mais en plus elles subissent une réelle discrimination salariale du simple fait qu’elles sont des femmes.

pire : aucun progrès n’est plus en-registré depuis le milieu des années 90, où le processus de rattrapage des inégalités, entamé à la fin des années 60, semble s’être bloqué.

quatre lois successives censées y remé-dier ne seront donc pas venues à bout du problème.

manque de prise de conscience ? D’un arsenal juridique adapté ? D’une volonté réelle des dirigeants d’en-treprise ? D’une sous-représentativité féminine parmi ces dirigeants ? D’une incapacité des Françaises elles-mêmes à défendre leurs droits, à se vendre à leur juste valeur, ou même à se débar-

rasser, lorsqu’elles occupent des postes à responsabilité, des stéréotypes néga-tifs envers les femmes ?

C’est pour répondre à toutes ces questions, que Marie Claire, en par-tenariat avec le Press Club, a décidé d’organiser, pour la première fois en 2011, un Grand Forum consacré aux inégalités salariales.

pour débattre de cette cause et surtout proposer des solutions concrètes, rendez-vous le 14 juin au Press Club, où des experts de la vie politique et sociale, des dirigeants d’entreprises, des directeurs et directrices des ressources humaines et des simples citoyennes viendront ap-porter leur point de vue et témoignage.

Actua

lité

leS FeMMeS tOuJOurS MOINS PAYÉeS !Marie Claire et le Press Club s’engagent pour l’égalite salariale

Mag

1 source : sondage online réalisé sur 1 075 femmes âgées de 15 à 65 ans représentatives de la population française2 « les inégalités de salaires hommes-femmes : du temps de travail aux discriminations », observatoire des inégalités, janvier 2009

en partenariat avec

55 %

Si vous souhaitez

participer aux débats, connectez-vous sur

www.marieclaire.fr/grandforum

13Buzz méDiA

Mag

Mag : les révolutions qui parcou-

rent le Maghreb et le Moyen-Orient sont-elles des révolutions Internet ou des révolutions à l’heure de l’In-ternet ?

MP : les tunisiens et egyptiens qui ont pris leur destin démocratique en main l’ont fait avec les armes de 2011 : l’in-formation en temps réel. l’information, surtout en temps de crise politique, c’est le pouvoir. Révéler et propager cette infor-mation, c’est prendre le pouvoir. Dans des pays comme l’egypte ou la tunisie, où les télévisions d’état étaient alors seules dé-tentrices de l’information « officielle », les réseaux sociaux ont pu être pris comme un échappatoire. un lieu de débat où les citoyens de ces pays, devenus alors inter-nautes anonymes, pouvaient prendre la parole, divulguer une information diffé-rente, interpeller d’autres internautes.

mais si la volonté de renverser les ré-gimes autoritaires ne s’était pas d’abord manifestée dans l’espace social réel, elle n’aurait pas pu se traduire dans ce nou-vel espace social virtuel qu’incarnent les réseaux sociaux. Facebook, twitter et youtube ont joué le rôle d’accélérateurs de révolutions.

Internet est un moyen puissant d’éman-cipation des peuples surtout lorsque les médias classiques ne remplissent pas leur fonction de contrepouvoir.

Avons-nous assisté à l’échec du jour-nalisme traditionnel ?

Je ne pense pas que l’on puisse parler « d’échec du journalisme traditionnel ». notamment parce que ces « médias tradi-tionnels » se sont très largement appuyés sur les témoignages venus d’internet pour enrichir la couverture de ces évènements. Je parlerai donc de complémentarité de ces médias. il ne faut pas voir les réseaux sociaux comme des concurrents mais comme des nouvelles sources d’infor-mation qui permettent de couvrir au plus près l’actualité en temps réel.

l’Internet a-t-il démontré sa capa-cité à accélérer le cours de l’Histoire ?

internet a surtout démontré que derrière l’outil il y a des internautes : des citoyens qui ont envie de prendre leur destin en main. et que ce sont ces multitudes de tweets, de messages, de témoignages, d’histoires (avec un « h » minuscule et un « s » du pluriel) partagés en ligne qui peuvent parfois aider à faire l’his-toire (avec un grand « h »). quant à « l’accélération », elle tient à la nature même d’internet : c’est le média de l’instantanéité, de l’immédiat. Ce que nous venons de vivre lors ce « prin-temps arabe », c’est l’histoire qui se fait au rythme des images live de la place tahrir, qui se façonne au long des tweets échangés de tunis à paris. il faudra peut-

être se laisser le temps de revenir sur ces évènements pour que le « h » reprenne sa place.

de là à en conclure qu’Internet est à l’origine de tous les phénomènes… c’est tentant mais est-ce rigoureux ?

C’est en tout cas la grande question qui agite les experts de la toile en ce moment. D’un côté, les « cybers utopistes » - comme l’américain Clay Shirky - affirment qu’internet peut aider à l’avènement de la démocratie. De l’autre, les « désillu-sionnés du net » - à l’instar du biélorusse evgeny morozov - pensent qu’internet rend nettement plus service aux gouver-nements et régimes autoritaires qu’aux citoyens qui souhaitent s’en émanciper. entre cyber angélisme et pessimisme 2.0, il est peut-être trop tôt pour choisir un camp. mais ce que l’on peut avancer, c’est qu’internet est sans conteste un espace de débat, qui comme tout espace social a ses règles, ses droits et ses devoirs.

Si internet impacte indéniablement l’actualité et le débat politique, c’est parce qu’il réinvestit les citoyens d’une mission de témoins de cette actualité et les replace au cœur de ces débats. en somme, on pourrait en conclure qu’internet est à l’origine de ces phé-nomènes, puisqu’internet, c’est nous.

npropos recueillis par isabelle Bourdet

Printemps arabe :

Internet a-t-il accéleré

le cours de l’histoire ?

C’est la question que nous avons posée à Marjorie Paillon, Journaliste présentatrice de l’émission tech 24 sur France 24

Actualité

14Buzz méDiA

Mag

l ancée en 2004 par Claude Bébéar, Président d’IMS-entre-prendre pour la Cité (membre

du Club), Président d’honneur d’Axa et Yazid Sabeg, commissaire à la di-versité et à l’égalité des chances, la Charte de la diversité compte au-jourd’hui près de 2900 signataires.

Des entreprises qui revisitent leur mode de recrutement, en adaptant leur système d’évolution de carrière et en mettant en place une politique de ges-tion des ressources humaines centrée sur la reconnaissance et la valorisation des compétences individuelles. une impli-cation que Claude Bébéar sollicite auprès des médias. « ils ont un rôle de cohésion sociale à jouer au même titre que toute autre entreprise française » précise-t-il. « ils doivent non seulement intégrer les principes de la charte mais également ouvrir leur traitement de l’information d’une manière diversifiée ».

en juillet 2010, 16 médias audiovisuels ont signé la Charte. Début mars, la presse écrite est entrée dans la dyna-mique avec l’AFp, les éditions Amaury, hachette Filipacchi Associés, le groupe le monde, l’humanité, le groupe prisma presse, execopress et l’ecole supérieure de journalisme. prochaine étape ? « nous voulons vraiment ex-primer l’idée que si l’on s’engage, c’est pour agir ! » insiste Kag Sanoussi,

Secrétaire général de la Charte. pour mieux accompagner les entreprises, des plateformes territoriales de pro-motion de la charte seront mises en place et une mallette pédagogique sera remise à chaque nouveau signataire. le niveau d’exigence sera renforcé de telle sorte qu’un signataire pourra être retiré de la liste s’il ne répond pas, durant deux ans, au Bilan-diversité annuel demandé par la Charte.

isabelle Bourdet

* le press Club est partenaire depuis 2010 de la Charte

AMAteurS de CINeMA, SOrtez VOS CAMerAS ! La ville de Levallois Perret organise le Festival Ptit Clap, concours de courts métrages ouvert aux 15/25 ans.

les jeunes réalisateurs doivent faire preuve d’imagination et de créa-tivité. Aucune thématique n’est imposée. De la comédie au drame en passant par la science-fiction… tous les genres sont acceptés sauf les films d’animation et d’images 3D qui ne relèvent pas des mêmes compétences et conditions de tra-vail. A travers ce festival, la ville souhaite mettre en avant la mo-tivation et le talent des jeunes passionnés de cinéma. les films présélectionnés, seront présentés et soumis au vote du public et du jury (comédiens, réalisateurs et person-nalités du cinéma), le 2 juillet à la Salle Ravel de la ville.

nL

inscriptions gratuites jusqu’au 31 mai. informations :

www.ptitclap.com

La promotion de la diversité

a du chemin à faire et les médias sont une aide précieuse »

Claude Bébéar.

La presse écrite signe

la charte de la diversité *

Actua

lité

leS eCO-GeSteS de YOlAINe de lA BIGNerédactrice en chef et fondatrice de néoplanète2011 est l’année internationale de la forêt. 3 petits gestes pour y participer

1 - J’achète mes meubles certifiés SFC pour éviter le bois illégal venant de forêts primaires.2 - Je refuse l’huile de palme (ou « huile végétale ») dont l’industrie ratiboise les forêts d’Asie. Attention, elle est partout : chips, chocolat, céréales…3 – Je réduis ma consommation de viande car son industrie contribue à la déforestation de l’Amazonie et je la préfère bio.

15Buzz BuSineSS

Interview

Mag : la Communauté d’agglo-

mération que vous présidez s’investit dans la restauration de son patrimoine et a entrepris d’importants chantiers. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Nous avons décidé la rénovation du théâtre de Pézenas, cher à Molière. Un lieu culte pour les comédiens, puisque celui-ci y donnait représenta-tion entre 1646 et 1657 après son échec à Paris. Comme le disait Marcel Pagnol « Si Jean-Baptiste Poquelin est né à Paris, Molière est né à Pézenas ». Molière et Pézenas, c’est donc par défi-nition une histoire d’amour et de mémoire.

La rénovation de ce site, permettra aux acteurs et spectateurs de se rencon-trer dans les meilleures conditions de confort et de sécurité, tout en respec-tant le caractère remarquable de l’édi-fice. Car ce théâtre, inscrit dans la liste des Monuments historiques depuis 1995, est en fait une ancienne chapelle. La restauration se fera dans sa globa-

lité, non seulement sur la partie classée, mais aussi, sur l’ensemble des bâtiments attenant à la salle de spectacles. La préservation de ce patrimoine est un axe fort de notre politique culturelle.

Cette rénovation est-elle une première ?

Non, le théâtre a bénéficié d’une série de transformations depuis 1803, date à laquelle il s’est installé dans la chapelle et que des habitants fortunés s’en sont portés acquéreurs. Des travaux ont été entrepris mais la façade, la voûte de la nef et la sacristie ont été conservées. D’autres seront réalisés en 1857 après que le théâtre soit devenu municipal. En 1901, le peintre Montpelliérain Laplaine, réalise un nouveau décor. De 1920 à 1930, c’est au tour du vesti-bule d’être rénové avec la réalisation de masques et de motifs aux pochoirs dans le style « art déco ». Pour des raisons de sécurité le théâtre devra fermer ses portes en 1948, la toiture et la façade devant être refaites. Les dernières interventions auront lieu en 2003 ; le foyer sera refait et la salle changera de décor.

Qu’en attendez-vous ?

Le théâtre de Pézenas proposait, il y a deux siècles, des œuvres du réper-toire lyrique français contemporain. On y jouait des comédies, des tragé-dies, des vaudevilles ou encore des drames. Il fut un lieu de spectacle

vivant jusqu’au milieu du siècle dernier et s’apprête à redevenir l’ac-teur incontournable de la vie cultu-relle locale. Le levé de rideau officiel aura lieu au début de l’été 2012.

Qui finance cette opération ?

Le montant total de la rénovation est de 3 150 000 €. Des subventions sont versées : 38% proviennent de la Communauté d’Aggloméra-tion Hérault Méditerranée, 40% de l’Etat, 7% de la région et 15% du département.

d’autres projets ?

Un deuxième chantier de rénova-tion est en cours. Celui du Château Laurens, qui est le seul édifice Art Nouveau du Languedoc-Roussillon, Elément majeur du paysage agathois, il a pu être protégé grâce à des mesures conservatoires, lancées en 2003 par la Communauté d’agglomération, qui ont permis d’arrêter le processus de dégradation de nombreux décors. Nous restaurons actuellement la tota-lité des travées du salon de musique.

npropos recueillis par nolwenn guéguen

5 questionsà Gilles d’Ettore

Député de l’hérault , président de la Communauté d’agglomération hérault méditerranée et maire d’Agde

Mag

16Buzz BuSineSS

Mag

Actua

lité

Le train qui donne envie de lire

Mag : trains expo SNCF organise des

expositions itinérantes à bord de trains scénographiés et aménagés, à l’instar du bien connu train des pièces jaunes. la prochaine sera consacrée au livre. A l’heure du net, n’est-ce pas un peu osé ?

MF : Bien sûr que non ! Nous vivons une révolution aussi importante que le passage du parchemin au co-dex ou encore des moines copistes à Gutenberg. Subsiste en tout état de cause le rôle de l’écrit. Aujourd’hui, avec le net. Nous avons l’avènement d’une communication qui est passée de paisible à fulgurante. Mais le livre demeure « mètre étalon », même si le « feuilletoire » numérique existe.

Comment avez-vous imaginé le con tenu éditorial de cette exposition ?

Nous avons demandé à l’historien Franck Ferrand de conter l’histoire de l’écrit sous un titre résumé : Des tables d’argile aux tables numé-riques. C’est donc un parcours ini-tiatique dans le temps qu’effectuera le visiteur, équipé d’un moyen audio le guidant au milieu d’une sublime scénographie réalisée par Skertzo, le magicien de l’éphémère. Tantôt au milieu d’un champ de papyrus, tantôt dans un scriptorium géant, ou même au centre de rota-tives du siècle dernier et terminant au sein de notre monde actuel.De nombreux documents exception-nels seront présents dans le Train, grâce au partenariat très étendu avec

le Musée des Lettres et Manuscrits du Boulevard Saint Germain à Paris, ou encore du Musée d’Avranches, ou de la BNF. Ce convoi exceptionnel sera composé de douze voitures thématiques ; que trou-vera-t-on à bord ?

Outre l’exposition proprement dite, une voiture conférence permettra à des lecteurs professionnels d’expri-mer leurs talents vis-à-vis du public. Un café littéraire animé par Gonzague Saint Bris accueillera chaque jour des auteurs internationaux ou régionaux auprès desquels le public pourra se faire dédicacer leurs ouvrages. Enfin des animations sur le quai et dans les boutiques Relay des gares se-ront réalisées. De plus, des ateliers conçus par La Poste, sur le thème de la Correspondance, seront déployés tout au long du Train à destination des élèves conviés avec le soutien du Ministère de l’Education Nationale. Le futur sera aussi présent puisque les Editions du Public.com présen-teront les nouvelles générations des maisons d’édition participatives.

des voitures de l’Orient express seront du voyage. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Dans l’imaginaire, l’Orient Express a un rôle aussi essentiel que celui qu’il a tenu naguère dans le transport. Il vé-hicule le rêve, le mystère, et le climat envoutant d’Agatha Christie. Compte tenu du souhait de la SNCF de mettre en avant cet élément primordial du patrimoine ferroviaire, il nous est ap-paru évident que le Café Littéraire de Gonzague Saint Bris, devait se dérou-ler à l’intérieur de ces voitures.

Quelles sont les étapes prévues ?

Vous pourrez découvrir sur la carte le périple du Train. Celui-ci sera le 264ème Train Expo de la SNCF et il stationnera comme à l’habitude sur le meilleur quai de la gare, pour qu’il puisse y créer l’événement.Nous attendons plusieurs dizaines de milliers de visiteurs et peut-être les scores du Train Léonard de Vinci (près de 80 000 visiteurs) ou encore ceux du Train Harry Potter (11 000 personnes en une journée à Strasbourg) seront-ils approchés… voire dépassés !

A l’occasion de l’opération « À vous de lire ! » initiée par Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture et de la Communication, qui se déroulera du 26 au 29 mai, le Train « A vous de lire ! – Littératour » sillonnera la France du 26 mai au 7 juin. sa mission : célébrer le livre et la lecture à travers la thématique de la correspondance.Nous avons rencontré Michel Fremder, Directeur Général de Trains Expo sNCF, il nous a raconté ce voyage au pays de l’écriture.

npropos recueillis par isabelle Bourdet

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Mag

Actualité

eCOlO MA NON trOPPO

tOIleS de Mer

Allain Bougrain dubourg, jour-naliste et président de la ligue pour la protection des oiseaux,

vient de signer les textes de « toiles de mer », un ouvrage dédié au litto-ral. illustré par le peintre Olivier Suire Verley, ce livre est une ode à la défense de la nature et de la biodiversité. un éveil des sens et des consciences et un joli parcours qui vous entraîne à la dé-couverte de nos côtes ! 160 pages – 30 € - editions pC

« le développement durable peut et doit devenir désirable ». tel est le credo de Gérald Ariano (membre du Club), qui a présenté différentes émissions sur l’environnement pour le groupe tF1

et qui, depuis deux ans, co-anime et co-dirige aux côtés de Christine oberdorff, « Bougez vert » sur ushuaïa tV et lCi. une émission qui va évo-luer à la rentrée vers un format plus long dans lequel il va insuffler une touche déco-art de vivre, l’objectif étant de décomplexer le téléspectateur selon sa devise « écolo ma non troppo ! ». parallèlement, gérald Ariano développe une société de produc-tion dans le cadre de laquelle il propose aux entreprises et collectivités de réaliser pour elles des films institutionnels en qua-lité broadcast mettant en lumière leur engagement green. il projette éga-lement de produire des émissions sur l’écologie simple, urbaine et universelle.

gérald Ariano

marie-zélie Moser (membre du Club), rédactrice en chef du magazine féminin edith, a créé un réseau baptisé «les salons du cœur». Sous l’impulsion de l’association edith, une vingtaine de coiffeurs et instituts de beauté d’or-

léans, ont accepté d’ouvrir un lundi par an pour coiffer des femmes défavorisées dans le but de les aider à trouver un emploi. Ce qui représente 200 places. A une époque où l’apparence est un atout majeur au sein de la société, marie-Zélie moser souhaite donner du paraître à celles qui n’en ont pas les moyens. Sélectionnées par la Croix Rouge et l’unité réinsertion et retour à l’emploi, ces femmes ont également à leur disposition des vêtements neufs déstockés par les galeries lafayette et un coaching comportemental. Cette initiative qui a pour vocation de se développer à tours puis à Boulogne Billancourt en septembre prochain.

PArAÎtre POur Être

marie-Zélie moser

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Nonce Paolini, p-dg du groupe TF1.