nantes passion 123

NantesNantesle magazine de l ’ information municipale

N ° 1 2 3 - m a r s 2 0 0 2

PassionPassion

Insécurité:l’état des lieux

à Nantes

Insécurité:l’état des lieux

à Nantes

Nan/123/Une 3 ok 27/02/2002 18:45

Mars 2002 • N A N T E S P A S S I O N • 3

sommaire

Nantes Passion.Directeur de la publication : Jean-Marc AYRAULT.

Co-directeur de la publication, directeur de la communication : Guy LORANT.Rédacteur en chef : Philippe BOUGLÉ.

Rédaction : Loïc ABED-DENESLE, Noèle B., Rodolphe DELAROQUE, Jean-Noël FÉVRIER, Michaël GHEERBRANT, Sandra RATAUD, Cécile ROMER.

Photos : Stéphan MENORET, Régis ROUTIER.Ont collaboré à ce numéro : Anne MATHIEU, Emmanuelle MORIN

Maquette : Laurent BEAUMONT-MCM. Mise en page : LE SQUARE DESHOULIÈRES. Impression, photogravure : MAULDE ET RENOU.

Régie publicitaire : Éditions Scoop, 4 boulevard Jean-Moulin, 44000 Nantes, tél. 02 40 95 11 11, fax 02 40 95 09 65.

Dépôt légal 1er trimestre 2002. Éditeur : Direction de la Communication, tél. 02 40 41 67 00. Mairie de Nantes, 2, rue de l’Hôtel de Ville, 44094 Nantes cedex 1.

Stand. Général : tél. 02 40 41 90 00. http://www.nantes.fr – e-mail : [email protected] : 147 000 exemplaires. ISSN : 1164-4125.

un mois d’actualitéUn petit journal dans le journal.

Le tour d’horizon de l’actualité nantaise.

la villeL’actualité

de la vie municipale.La nouvelle cuisine centrale en service

Phase opérationnelle pour le projet urbain de l’Île de Nantes

La place Sarrail réaménagéeLa rizerie du Cordon-Bleu

va être rénovéeVendredi 22 mars,

réouverture de la Médiathèque

quartiersL’actualité

de la vie quotidienne.Quatre ans de travaux

au Breil-MalvilleL’Écrit de Bellevue, 10 ans déjà

Les expos du café de la place du Vieux-Doulon

Réhabilitation à la Grande-Garenne

dossierNantes et l’insécurité, parlons-en !

Nantes métropoleL’actualité de l’Ouest

Atlantique.57 communes pour une métropole

sortirL’actualité

de la vie culturelle.Quand la poésie se donne à voir...

Un mois de “Beaux parleurs”Le guide de vos sorties,

l’agenda musique, théâtre, danse, expos, jeune public...

détenteL’actualité de vos loisirs.Quatre Nantais dans le Défi français

Livres, disques du mois...

Nantes pratiqueLes numéros utiles, les infos service

pour bien vivre la ville.

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Coupe de l’America : 4 Nantais dans la courseLe Défi français prépare activement l’America’sCup 2003, rendez-vous mythique descompétitions nautiques. Pour la première fois,quatre Nantais vont prendre part à cetteaventure sportive et humaine. Reportage.

Le Contrat local de sécurité est entrédepuis quatre ansdans sa phase active.Et pourtant onconstate à Nantes une augmentation de 23,5 % de ladélinquance en 2001.Comment expliquer ce chiffre, et surtoutque peut-on faire ?Dossier.

57 communes pour une métropoleC’est une nouvelle étape dans laconstruction de la métropoleNantes/Saint-Nazaire : 57 communes regroupant plus de 700 000 habitants ont décidé de s’unir au sein d’un Schéma de cohérence territoriale. Analyse.

Nantes et l’insécurité : parlons-en !

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La nouvelle cuisinecentrale entre en serviceAprès sept mois de travaux, la cuisinecentrale, rénovée, agrandie, a reprisses activités au Perray le 25 février.Visite.

p 12

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MpNtes Pass 23/ SOMM 28/02/2002 00:47 Page 3


un moisd’actualité

espaces verts

En guise de clin d’œil à la Coupe dumonde de football, que Nantes a ac-cueillie en 1998 et qui se déroulera cetété en Corée et au Japon, le servicedes espaces verts de la Ville a décidéde faire de 2002 “L’année du matincalme et du soleil levant”.Coup d’envoi le 27 mars avec la célé-bration de la fête des cerisiers enfleurs (Bot Kot Tchouk Jé en coréen,O-hanami en japonais), une manifes-tation, très populaire dans ces deuxpays, qui annonce l’arrivée du prin-temps. Pour l’occasion, un vaste jar-din oriental s’installera de l’île japo-naise de Versailles à l’île Feydeau,avec des “bonsaïs géants” de 3 à 5 mde haut (en collaboration avec le Clubnantais des amis des bonzaïs), des ce-risiers en fleurs et des camellias. Deskakemonos (oriflammes), lampions etautres pavoisements compléteront ledécor. Le même jour, des centaines decerisiers seront plantés dans la ville.Durant tout le mois d’avril, également,

Nantes célèbrela fête des cerisiers

nautisme

une exposition sur les plantes d’Ex-trême-Orient se tiendra à la Maison del’Erdre (île de Versailles), avec une pré-sentation de... vrais bonsaïs.D’autres manifestations, dont nousvous parlerons prochainement, vien-

dront ponctuer cette année nantaisedu soleil levant et du matin calme.SEVE - Service des espaces verts etde l’environnement de la Ville deNantes. Tél : 02 40 41 90 09 ;Internet : www.seve.nantes.fr

le chiffre du mois

153000 employés contre 138000 ouvriers.Pour la première fois de son histoire, la Loire-Atlantique compte plusd’employés que d’ouvriers. C’est ce que révèle l’analyse de l’INSEE àpartir des chiffres du recensement de 1999. Le profil professionnel de lapopulation du département se rapproche ainsi de la moyenne nationale.

153000 employés contre 138000 ouvriers.Pour la première fois de son histoire, la Loire-Atlantique compte plusd’employés que d’ouvriers. C’est ce que révèle l’analyse de l’INSEE àpartir des chiffres du recensement de 1999. Le profil professionnel de lapopulation du département se rapproche ainsi de la moyenne nationale.

La 4e édition du salon nautique Em-barque à Nantes se tient du 15 au 17mars à la Cité des congrès et sur le ca-nal Saint-Félix.Au redémarrage de la saison, ces“Rencontres du fleuve, de la mer etdes loisirs”, qui ont accueilli l’annéedernière 25 000 visiteurs, 450 bateauxet 165 exposants, présenteront auxamoureux de la plaisance les nou-veautés 2002, ainsi que les offres enmatière de location, tourisme maritimeet fluvial, voile légère, loisirs nautiques.De nombreux événements au pro-gramme : championnat de match ra-cing sur l’ozone 44, mini-quillard in-submersible dont la carène est issuedes voiliers de l’America’s Cup ; pré-sence de Vagabond, voilier de 13,50 mconfiguré pour les expéditions po-laires, et de son skipper Eric Brossieravant sa tentative inédite de passagenord-est Atlantique - Pacifique ; pré-sentation de la 4e Transquadrasolo... Renseignements : Cité des congrès5, rue de Valmy - tél. 02 51 88 20 00Internet :www.embarque-a-nantes.com

Embarqueà Nantesdu 15 au 17 mars

Nan/123/actu p5à10 bis 28/02/2002 15:12 Page 5

• N A N T E S P A S S I O N • Mars 20026


formation

Les six écoles nantaises d’enseigne-ment supérieur situées sur le site de laChantrerie - École de design, École su-périeure du Bois, École des Mines,ICAM, École polytechnique de l’univer-sité de Nantes et École vétérinaire - ou-vrent leur porte le samedi 9 mars 2002de 9 h à 18 h. Conférences, visites gui-dées et animations permettront auxétudiants et aux familles de recueillirdes informations sur les formationsproposées.

Centre privé de formation et de pro-motion, le lycée horticole du Grand-Blottereau* organise une journéeportes ouvertes le samedi 23 mars de10 h à 17 h.Le lycée horticole accueille, de la qua-trième au bac professionnel, dans lesmétiers de l’horticulture et du pay-sage, pépinière, floriculture, cultureslégumières, travaux paysagers : qua-trième et troisième à projet profes-sionnel, certificat d’aptitude profes-sionnelle agricole et brevet d’étudesprofessionnelles agricoles en 2 ans

nouvel les technologies

Portes ouvertes au lycée horticoledu Grand-Blottereau…

… et dansles grandes écoles

telexLes étudiants en Sciences économiques de Nantes organisent, du 19 au 22 mars la 2e

Semaine de l’économie et de gestionautour d’un cycle de confé-rences, d’une journée de l’entreprise, d’un concours de vente, de simulations d’entretien, d’un ate-lier d’aide à la rédaction de CV/lettres de motivation... et sera clôturée par le gala Sciences Éco.Faculté des Sciences économiques et de gestion - chemin de la Censive-du-Tertre. Tél/fax : 02 40 14 16 79.

La Chambre des métiers programme sa prochaine journée portes ouvertesdimanche 24 mars. Parents, jeunes et professionnels pourront s’y renseigner sur l’apprentissage,du CAP au BTS, dans les métiers de l’automobile, de l’alimentation, de la restauration, du tertiaireou des métiers d’art. 10h - 17h au CIFAM de Sainte-Luce-sur-Loire (près de la RN 23). Rens. 02 40 18 96 96.

Les étudiants en Sciences économiques de Nantes organisent, du 19 au 22 mars la 2e

Semaine de l’économie et de gestionautour d’un cycle de confé-rences, d’une journée de l’entreprise, d’un concours de vente, de simulations d’entretien, d’un ate-lier d’aide à la rédaction de CV/lettres de motivation... et sera clôturée par le gala Sciences Éco.Faculté des Sciences économiques et de gestion - chemin de la Censive-du-Tertre. Tél/fax : 02 40 14 16 79.

La Chambre des métiers programme sa prochaine journée portes ouvertesdimanche 24 mars. Parents, jeunes et professionnels pourront s’y renseigner sur l’apprentissage,du CAP au BTS, dans les métiers de l’automobile, de l’alimentation, de la restauration, du tertiaireou des métiers d’art. 10h - 17h au CIFAM de Sainte-Luce-sur-Loire (près de la RN 23). Rens. 02 40 18 96 96.

Fête de l’Internet“Vivre l’Internet au quotidien”sera le thème de la 5e édition de fêtede l’Internet qui a lieu samedi 23 mars,de 10 h à 18 h, sur la place du Com-merce. À Nantes, les organisateursdéclinent le sujet en “Internet pour unevie plus facile”, jouant la carte de laproximité entre la Toile mondiale et sesutilisateurs. On pourra consulter enaccès libre les “nouveautés” du Net enmatière d’informations et de services

en ligne. Du courrier numérique aucommerce électronique en passantpar l’e-administration, seront évoquéstous les domaines liés à la vie des usa-gers internautes.Le vendredi 22 mars, les étudiants del’IUT de Nantes organiseront dansleurs locaux une soirée festive de sen-sibilisation à l’Internet utile. Sont pro-grammés jeux en réseau, démonstra-tions et débats animés par radio Prun’.

après une troisième, bac pro en 2 ansaprès un BEPA.L’établissement du Grand-Blottereauprend ses origines dans les cours detaille et de botanique dispensés au dé-but du siècle dernier au Jardin desPlantes par Noisette et Écorchard. Sanaissance officielle date du 10 février1933. Cette antériorité en fait le plusvieux centre de formation de la région.*34, chemin du Ponceau44300 Nantes. Tél : 02 40 49 39 98.E-mail :[email protected]

Pour en savoir davantagesur la fête de l’Internet,connectez-vous aux sites :www.fete-internet.frou www.nantesfetelenet.net



Le développement des biotechno-logies à Nantes n’a guère plus d’unedizaine d’années. Les entreprises dece secteur sont donc pour la pluparttrès jeunes, se développant sur descréneaux très pointus, autour d’unepetite équipe ou plus souvent d’unchercheur. Les collectivités peuventconcourir à leur développement enconstruisant des locaux, pépinières ouhôtels d’entreprises leur permettant degrandir. C’est le cas de BioOuest, unhôtel d’entreprises spécialisé, implantédans un ancien immeuble industriel deSaint-Herblain, face à l’usine Tipiak. Le

Le plus gros avion du monde,comme quelques semaines plus tôt,le plus gros paquebot du monde, estentré en fabrication dans la métro-pole, à l’usine Airbus de Bouguenais.Devant l’état-major d’Airbus quis’était déplacé pour la circonstance,les premiers copeaux de métal de cequi devait devenir le premier élémentd’un caisson central de voilured’A 380 ont volé sous l’action d’unesuper-fraiseuse numérique, le 23 jan-vier dernier. Puis, comme le carbone,spécialité de l’usine nantaise, entre

biotechnologies

BioOuest, “hôtel d’entreprises”

pour une part importante dans le futurfleuron de la gamme Airbus, ce furentensuite les première couches de car-bone qu’une drapeuse automatiquede dernière génération a déposées,savamment entre-croisées, pourcomposer le premier panneau decaisson central.97 exemplaires de l’A 380 ont faitl’objet d’une commande ferme, unecinquantaine d’autres sont en option.Premier tronçon 21 convoyé (par voiefluviale) vers Saint-Nazaire, avril2003. Premier vol commercial, 2006.

aéronaut ique

bâtiment, 2400 m2 sur deux niveaux,entièrement réhabilité par la SEMSaint-Herblain Développement, a ac-cueilli à la mi-février son premier client :la société Grimaud Biotech, produc-teur d’autovaccins vétérinaires. L’in-vestissement de 3,2 millions d’euros aété financé par la Région, le Départe-ment, la Communauté urbaine, Saint-Herblain Développement et a bénéficiéde fonds européens.

Un an après son intégration dans legroupe allemand Vaillant, l’usine nan-taise Saunier-Duval va bénéficier d’uninvestissement (lourd) de 17 millionsd’euros qui va lui permettre de fabri-quer annuellement 380000 chaudièresmurales d’une conception totalementrenouvelée. L’usine nantaise, qui em-ploie 780 salariés, conforte ainsi sonpositionnement au sein du premier

groupe d’appareils de chauffage etd’eau chaude domestiques en Europe.

industr ie

Saunier-Duval se développe

La 71e foire internationale de Nantesse déroulera du 29 mars au 8 avril2002 au Parc des expositions de laBeaujoire.Comme chaque année, la Ville seraprésente sur un stand situé dans le

Grand palais. Elle y présentera notam-ment les services d’information misà la disposition des Nantais : siteInternet “nantes.fr”, serveur informa-tique “3615 Nantes”, nouveau sys-tème “Infoville”…

rendez-vous

71e édition de la foire internationale

salonsBeaujoire. Le Parc des expositions de la Beaujoire accueille le salon Toprecrutement les 14 et 15 mars, le salon des Castors les 16 et 17mars, le salon du disque le 17 mars et la Foire internationale deNantes (voir article), du 29 mars au 8 avril.

2400 m2 pour les entreprisesspécialisées dans lesbiotechnologies à Saint-Herblain.

Les premiers copeauxde l’airbus A380




Observer les oiseauxdans la vallée de Bouguenais

compéti t ion

environnement

Le site ornithologique de la Mandine,sur les prairies humides de la vallée deBouguenais entre l’ancienne carrièrede Roche-Ballue et la Loire, est depuispeu ouvert au public.33 hectares de prairies plus ou moinsinondables, de roselières, de bois desaules et de plages ont été réhabilités.Un plan d’eau a été creusé. L’intérieurdu site est fermé à la circulation. Deuxobservatoires ont été aménagés enbordure, ainsi que des palissades lelong du chemin qui mène à la Loire.Ces dernières sont libres d’accès, ilsuffit d’apporter ses jumelles. Quant

Malgré le temps maussade, la fouledes grands jours était massée sur lesquais de Nantes, dimanche 10 février,pour saluer le départ du trois-mâtsnantais le Belem pour un périple de 10000 milles sur les routes maritimes deson histoire.Une “Odyssée Atlantique” en cinqétapes. Cap sur l’Afrique Nantes -Vigo - Madère - Dakar jusqu’au13 mars ; route des alizés de Dakar àBelém (nord du Brésil) du 16 mars au1er avril ; remontée de l’embouchuredu fleuve Amazone de Belém àMacapá du 8 au 13 avril ; Amazonie -Guyane (Cayenne) - Antilles du 16 avril

Les chiens de traîneaude retour au Petit-PortLes chiens sibériens (huskies,alaskan-malamutes, samoyèdes) etgroenlandais seront les vedettesde “L’Atlantirod”, compétition horsneige de chiens de traîneau organi-sée les 30 et 31 mars sur l’Hippo-drome du Petit-Port.Une soixantaine d’attelages et envi-ron trois cents chiens sont attenduspour cette épreuve nationale qui fait

L’Odyssée Atlantique du Belemau 31 mai, avec une escale “histo-rique” à Saint-Pierre de la Martiniquepour le centenaire de l’éruption de laMontagne Pelée le 8 mai 1902, catas-trophe à laquelle le Belem échappamiraculeusement ; les grands ventsd’ouest ensuite, les Bermudes, lesAçores… du 1er juin au 14 juillet, date àlaquelle le Belem est attendu à Saint-Nazaire.Une route transatlantique que le naviren’avait pas empruntée depuis… 1914!Un voyage exceptionnel dont NantesPassion et www.nantes.fr, le site Inter-net de la Ville, vous raconteront lesgrands moments.

aventure

son retour à Nantes, à l’initiative del’association “Compet” et de son pré-sident Daniel Raballand, multiplechampion de France de la spécialité,en coopération avec la Société desCourses.Selon les catégories, les “mushers” yconduiront des attelages de 1 à 8chiens, sur des distances variables.Compet - tél./fax : 02 40 79 18 21.

aux observatoires, ils sont réservésaux groupes scolaires, étudiants,centres de loisirs, clubs du 3e âge,

familles le dimanche après-midi...pour des visites encadrées par desanimateurs de Bretagne vivante etGrain de Pollen. Des longues vuessont fournies pour observer les oi-seaux en gros plan.Des oiseaux qui ont su très vite reco-loniser ce site restauré. Des espècesaquatiques, canards colverts, grèbescastagneux, y font maintenant leurnid, et des grands échassiers nichantsur le lac de Grand-Lieu, aigrettes gar-zettes ou hérons cendrés, viennentquotidiennement s’alimenter à la Man-dine.Renseignements : Mairie deBouguenais (Anne-Sophie Pigrée) au02 40 32 29 41 ou Bretagne vivanteau 02 40 50 13 44.

Une soixantained’attelagesen compétition.



82 000 billets délivrés pour 82 630places possibles (soit un taux de fré-quentation record de 99,23 %), 167concerts donnés par 1 200 artistes,et surtout des moments inoubliablesde découvertes et d’émotion…la 8e Folle journée, consacrée àHaydn “le sage” et Mozart “le turbu-lent” a tenu toutes ses promesses.La prochaine édition devrait êtreconsacrée à la musique italienne“De Monteverdi à Vivaldi”.En attendant, Lisbonne accueillera enmai sa troisième “Festa da musica” etune “mini-Folle journée” est program-mée à Bilbao. Pour plus tard, il estquestion de l’Irlande et de Londres…Quant aux Nantais, René Martin lesconvie dès ce mois de mars à unenouvelle aventure musicale : un “ma-rathon” Chopin ! L’intégrale de sonœuvre pour piano seul en 16 concerts

et en 6 jours par un unique interprète :le virtuose franco-libanais Abdel Rah-man El Bacha (lire en pages Sortir).

Une Folle journée italienneen 2003?

musique

“Attention, les temps changent!”Le thème du prochain Carnaval claquecomme un slogan, et le Comité desfêtes invite les Nantais à “se déguiser,se travestir, devenir acteurs” pour re-trouver la ferveur et la folie des festivi-tés d’antan.Premier rendez-vous les samedi 16 etdimanche 17 mars pour les portes ou-vertes à l’atelier des carnavaliers (de9h à 18h - 188, route de Sainte-Luce) ;grande braderie en centre-ville samedi6 avril ; défilé carnavalesque di-manche 7 avril (départ à 14 h) ; 21e

carnaval des enfants mercredi 10 (de14h à 17h - centre-ville) ; parade noc-turne samedi 13 (21h - spectacle py-rotechnique à 0 h 30, île Gloriette) ;

l i t térature

fêteErri De Luca et Danièle Valinsa traductrice, Prix Laure Bataillon

La SNVE*, qui organise depuis 1983les foires à la brocante de la placeViarme, et qui a créé, en 1992 la foireaux vins devenue une institution nan-taise, lance cette année trois nou-veaux événements :Les 16 et 17 mars, 14e foire aux vins etproduits du terroir et 1er salon sur lethème de la mer. Du 8 au 12 mai, 1er

marché de l’art contemporain et 82e

foire à la brocante et aux antiquités.Les 6, 7 et 8 septembre, 1er marché del’art créatif et des métiers d’art et 15e

foire aux vins et produits du terroir. Du12 au 15 septembre, 2e marché de l’artcontemporain et 83e foire à la brocanteet aux antiquités.Société Nantaise Viarme ExpositionsRenseignements: 02 40 89 65 00.E-mail : [email protected]

Créé en 1986 par les Villes de Nanteset Saint-Nazaire, le Prix Laure Ba-taillon est un prix littéraire unique en

loisirs

grande nuit costumée samedi 20 (de21h à 2h - salons Mauduit).Renseignements : 02 40 35 75 52.E-mail :[email protected]

Les rendez-vous 2002de la place Viarme

Les festivités du Carnaval 2002son genre, qui récompense à la fois unauteur et son traducteur. Il a permis demettre la lumière sur de très bellesœuvres de fiction. Cette annéen’échappe pas à la règle puisque c’estl’Italien Erri De Luca qui le reçoit ainsique sa traductrice Danièle Valin pour“Trois Chevaux” paru aux éditionsGallimard, récit dépouillé, écrit dansune langue poétique à la fois sensuelleet méditative.Juste avant la remise du prix à Paris, laMaison des Écrivains étrangers et Tra-ducteurs de Saint-Nazaire reçoit lesdeux lauréats pour une lecture pu-blique au Lieu unique.Mardi 19 mars 20h, LU salon demusique.

L’inoubliableFolle Journée 2002.

e

n.



un moisd’actualitéun moisd’actualité

badminton

athlét isme

karaté

Le semi-marathon d’Orvault

rendez-vous sport i fs

Sur votre agendade mars…

FOOTBALL (Ligue desChampions) : FCNA / Boavista Porto FC -Stade de la Beaujoire Louis-Fonteneau

NAUTISME : SalonEmbarque à Nantes - Cité des Congrès -Canal saint-Félix

RINK-HOCKEY (N1) : NARH / LaRoche-sur-Yon - Gymnase du Croissant

TORBALL : Championnat de FranceHandisport - Gymnase des Hauts-Thébaudières - Vertou

KARATÉ : Championnat deFrance FFSU-CRSU - Palais des Sportsde Beaulieu

VOLLEY-BALL (N2F) : Léo-Lagrange VB / Saint-Jo Nantes -Gymnase Gaston-Turpin

FOOTBALL (D1) : FCNA / Rennes -Stade de la Beaujoire Louis-Fonteneau

BASKET-BALL (Pro B) : L’Hermine / ASGolbey Epinal - Palais des Sports deBeaulieu

BASKET-BALL (N2F) : ALPCM / Chartres- Gymnase du CoudrayHOCKEY SUR GLACE (N1) : NAHG /Dunkerque - Patinoire du Petit-Port

ÉQUITATION : Concours hippique- Poney-club de Port-Barbe

HANDBALL (N1M) : HBCN / Rodez -Centre sportif Mangin-Beaulieu

HANDBALL (N1F) : NLA / Béthune -Palais des Sports de Beaulieu

BADMINTON :Tournoi des 6 nations - Palais desSports de Beaulieu

VOLLEY-BALL : 10ème

anniversaire de la section féminine desSourds de France - Centre sportifMangin-Beaulieu

MULTISPORTS :Challenge Nantes-Cardiff - OMS

CHIENS DE TRAINEAUX:L’Atlantirod - Hippodrome du Petit-Port

SPORTS SOUS-MARINS : 15ème

championnat de France de photossubaquatiques - Piscine Léo-Lagrange

… et d’avrilHANDBALL : Tournoi

des 4 pays - Palais des Sports deBeaulieu

TENNIS DE TABLE (N1M) : TTCNA/ Nîmes ASPC - Centre sportif Mangin-Beaulieu

TENNIS DE TABLE (N2F) : TTCNA /Parthenay PPC.- Centre sportif Mangin-Beaulieu

BASKET-BALL (Pro B) : L’Hermine / CASaint-Etienne - Palais des Sports deBeaulieu

BASKET-BALL (N2F) : ALPCM /Dunkerque- Gymnase du Coudray

RINK-HOCKEY (N1) : NARH / Quévert -Gymnase du Croissant

HANDBALL (N1F) : NLA / Cergy-Pontoise - Palais des Sports de Beaulieu

RUGBY (2ème division fédérale) : SNUC /Sporting Nazairien rugby- Stade Pascal-Laporte

ATHLÉTISME : Marathon de NantesAtlantique - Parc de la Beaujoire etcircuit voie publique Nantes

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Pour son 10e anniversaire, le comitédépartemental de badminton orga-nise, pour la première fois en France,le “Tournoi des six Nations juniors” ré-unissant l’élite des jeunes espoirs eu-ropéens. Les 84 meilleur(e)s joueurs etjoueuses allemands, anglais, danois,néerlandais, suédois et français s’af-fronteront, du 28 mars au 1er avril, dansdeux compétitions successives, en in-

Championnat de Franceuniversitaire350 compétiteurs s’aligneront, les16 et 17 mars au Palais des sports deBeaulieu, dans le championnat deFrance universitaire de karaté orga-nisé par la Fédération française de“sport U”.De nombreux internationaux sont at-tendus à ce rendez-vous nantais, qua-lificatif pour le championnat dumonde, en août prochain au Mexique.Au menu : kata et kumité masculins etféminins.Rens. 02 40 94 49 50.Internet : www.sport-u-nantes.com

dividuel et par équipes, au Palais dessports de Beaulieu.Ludique et rapidement accessible auxfemmes comme aux hommes, le bad-minton connaît une progression fulgu-rante en France et particulièrementdans la région nantaise depuisquelques années.Rens. 02.28.03.52.47. Internet :www.codep44.badminton.free.fr

Pour sa 17e édition, dimanche 10mars, le semi-marathon d’Orvault ré-unira près de 1300 athlètes. Épreuvequalificative pour les championnats deFrance, et constituant pour les natio-naux une bonne entrée en matière en

début de saison, cette compétition estégalement reconnue au niveau inter-national. La Grande-Bretagne, le Ke-nya, le Maroc, la Russie et l’Ukraine yprésenteront une fois encore leursmeilleurs éléments.

Les jeunes asdu “volant” à Beaulieu



la villel’actualité de la vie municipale

P lus d’un an de réflexion et d’études,un déménagement provisoire auMIN, sept mois de travaux, plusde 4 millions d’euros (27 MF) :

depuis la mi-février, la rénovation et l’agran-dissement de la cuisine centrale sont enfinterminés. Les travaux étaient devenus indispensables :au vu d’une fréquentation de la restaurationmunicipale en hausse constante (voir enca-

dré), les locaux étaient devenus trop exigus,mal adaptés. Par ai l leurs, l ’exigence d’hygiène et de sécurité alimentaire deve-nait de plus en plus difficile à satisfaire. “Avec11 000 repas par jour en moyenne servisdans les 88 restaurants scolaires des écolespubliques et 1 200 proposés dans les centresde loisirs les mercredis et vacances scolaires,nous avions du mal à travailler dans de bonnesconditions” fait remarquer Jean-Paul Veber,directeur de la cuisine centrale.Décision est donc prise, en 2000-2001, de procéder à des travaux de rénovation importants.

Les travauxLes espaces ont été agrandis et une partie dumatériel remplacé. Les zones de stockage(épicerie, froid, barquettes...) sont aujour-d’hui de dimension confortable. La nouvelleunité de production s’étend désormais sur 1 400 m2. Dotée de matériels neufs - fours àchaleur verticale, marmites à pression,

Après sept mois de travaux,la cuisine centrale, rénovée,agrandie, a repris sesactivités au Perray le 25 février dernier.

V I S I T E ▼

cellules de refroidissement -, elle est égale-ment équipée de plafonds aspirants installésà la place des traditionnelles hottes. Danscette unité, 14 personnes préparent sur place50% de la production de la cuisine centrale,les autres plats ou préparations provenant desociétés spécialisées de l’agroalimentaire.“Nous accueillons maintenant le service du

La nouvelle cuisine cenentre en service

Fréquentation en hausseDans leur grande majorité, les jeunes élèves nantaisdéjeunent à la cantine : surles 17 000 enfants scolarisés,12 000 à 13 000 déjeunentplus ou moins régulièrement à la cantine. Une moyenne qui peut atteindre 80 à 90%dans certaines écoles.

L’équipe de la cuisine centrale devant les nouveaux quais de livraison.

MPNtes Pass 23/VILL 28/02/2002 00:51 Page 12

la ville

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portage des repas du CCAS, ce qui repré-sente environ 220 foyers” note Jean-PaulVeber. Trois chaînes de conditionnement(deux grandes et une petite) autorisent lapréparation des barquettes sous-vide, refroi-dies à cœur, prêtes à l’emploi.Sur les nouveaux quais de livraison, à hauteur,l’arrivée et le départ des produits sont sim-plifiés. Autre création : celle d’un quai pourl’élimination des déchets, après un tri sélectif préalable.

La prise en charge des allergiesLes nouveaux locaux et matériels ne sontpas les seules innovations. La cuisine centraleprofite de l’occasion pour mettre à plat sonorganisation et ses pratiques de travail avecun objectif : la qualité. Les 32 salariés suiventactuellement et sur l’ensemble de l’année2002, un plan de formation d’adaptation àl’outil. “Nous venons également d’embau-cher un nouveau chef de cuisine. Avec sonsavoir-faire traditionnel et sa pratique de larestauration collective, il a le souci de pro-

Mars 2002 • N A N T E S P A S S I O N •

Une unité deproduction de 1400 m2.

poser une restauration de qualité. Comme ille souligne lui-même, si un bœuf bourgui-gnon est bon pour 10, il peut l’être pour 10 000 !”Dernière innovation et non des moindres : laprise en compte des repas pour les enfantsallergiques. “150 enfants environ sont concer-nés à Nantes, les uns pour des allergiessimples, les autres pour des allergies pluscomplexes” souligne Jean-Paul Veber.“Depuis plusieurs années, nous avions déjàdéveloppé un projet d’accueil individualisédes familles avec le concours de la santéscolaire, mais les familles devaient fournir lesrepas de l’enfant. A partir du 18 mars pro-chain, les repas seront pris en charge par lacuisine centrale.”

Hygiène et sécurité alimentaireUne chose est certaine : la rénovation de lacuisine centrale offre toutes les garanties enmatière de sécurité alimentaire et d’hygiène.Les accès, notamment à la zone de produc-tion, sont très contrôlés et comportent desprocédures d’hygiène rigoureuses. Parailleurs, chaque produit arrivant ou sortant dela cuisine centrale est identifié par un code-barre mis en mémoire pour assurer la traça-bilité (voir aussi en encadré)... La circulaire du 25 juin 2001 constitue désor-mais la référence en matière de restauration

scolaire. Elle rappelle les obligations en matière de qualité des repas (sanitaire, envi-ronnementale, nutritionnelle) et encourage àla transparence.

Emmanuelle Morin

entrale

La sécurité alimentaireLa Ville de Nantes a imposécertains choix dans lesapprovisionnements de la cuisine centrale pour garantirà tous la sécurité alimentaire :proscription des OrganismesGénétiquement Modifiés(OGM) ; recours à la viandebouchère pour le bœuf et, pour les autres viandes, à des produits certifiés, voirelabellisés ; absence de farinesanimales dans la nourriture des animaux ; poisson pêchéen mer, hors élevage ;traçabilité totale de tous cesproduits. Les fournisseurs sont tenus de proposer des gammes de produits dans le respect de cesexigences de qualité et de sécurité alimentaire. La diététicienne de la cuisinecentrale est ensuite chargéed’élaborer les menus.

Les diététiciennes.

Des espaces agrandis et un matériel neuf.



Ile de Nantes : le projetentre en phase opératio

La mutation de l’Ile deNantes se poursuit et leprojet d’urbanisme devientréalité : l’aménagement desespaces publics autour dupalais de Justice (voiries,quais, berges, estacades...)va démarrer début 2003.

A près le confortement du quai Fernand-Crouan et du quai desAntilles, après la construction dupalais de Justice, après la réutili-

sation de la gare de l’État en Maison dessyndicats, après la création de la passerelle

Victor-Schœlcher, la mutation de l’Ile deNantes se poursuit.Cette fois, c’est le projet urbain, proposé parl’équipe Chemetoff - Berthomieu, qui va entrerdans une phase active sous le pilotage de laCommunauté urbaine de Nantes. Le conseildes élus de la Communauté a, en effet, validé à l’unanimité le 18 janvier dernier le pro-jet d’aménagement des espaces publics surle secteur de l’île le plus proche du centre his-torique de Nantes au bord de la Loire : cequartier déjà transformé par la constructiondu palais de Justice et de la passerelle Victor-Schoelcher, délimité par le quai François-Mitterrand au nord (entre les ponts Anne-de-Bretagne et Haudaudine), le boulevardLéon-Bureau à l’ouest, la place François-II àl’est et la rue Lanoue-Bras-de-Fer au sud.Dans ce périmètre, outre le palais de Justice,la future École d’architecture devrait ouvrir sesportes à la rentrée 2005 et l’on peut imaginerque de nombreux terrains, aujourd’hui enfriches, ou d’îlots construits puissent changerde destination dans les mois et les années à


A M É N A G E M E N T ▼

venir. La volonté étant de créer, ici commeailleurs sur l’Ile de Nantes, un cœur d’agglo-mération étendu avec tout ce qui fait l’intérêtde la ville : le regroupement de fonctionsurbaines telles que l’habitat mais aussi lescommerces, les loisirs, les activités écono-miques, sociales et culturelles, etc. dans unsouci constant de renforcement de la qualité environnementale du site. Le coûtprévisionnel de l’ensemble de cette premièrephase de travaux est estimé 9 millions d’euros.Le projet de l’Ile de Nantes entre donc enphase opérationnelle. Au fil du temps et desopportunités, il se développera dans un pha-sage nord-sud et, à terme, la création d’unaxe est-ouest de transport en commun etd’équipements nouveaux rendorcera le pou-voir d’attraction de ce territoire au cœur del’agglomération nantaise. Mais déjà, les rivesurbaines de la Loire s’apprêtent à changer devisage.

Franck Barrau

Un périmètre délimité par le quai Mitterrand, la place François-II, la rue Lanoue-Bras-de-Fer et le bd Léon-Bureau.



et urbain tionnelle

la ville

La promenadedes berges :située en pied deperré, elle assureraune premièrecontinuité piétonnele long de la Loire.Elle sera réalisée en gravillonsstabilisés ou enbéton coulé enplace. Certainsarbres existantsseront conservés,les petits sujets

seront coupés afin de laisser le regard passer vers la Loire, de nouvelles plantations serontréalisées.

Le quai : entendu commel’espace allant du bord desestacades et des perrésjusqu’aux façades desbâtiments, son caractèrepiétonnier sera affirmé : les solsseront revêtus de pavésrécupérés sur le site, il n’y aurapas de bordures pourdistinguer les pistesdes trottoirs, la circulation y seracontrôlée et maîtrisée(zone 30). Degrandes pelousesplantées de grandsarbresaccompagneront la promenade le long des quais. On retrouvera cetraitement audébouché des rues

L’estacade (près du pontAnne-de-Bretagne) : elle seramodifiée et restaurée. Sonniveau sera abaissé de 0,60 m,le sol sera en asphalte. Un muretd’une hauteur d’environ 0,70 m,pour une largeur de 0,80 mbordera l’ouvrage. En zone aval,l’estacade sera démolie avecconservation des pieux pourmise en œuvre d’un platelage en bois d’azobé avec garde-corps. À l’ouest de la zone aval,il sera créé une liaison piétonneen prolongement permettant le passage sous le pont Anne-de-Bretagne et l’accès au quai Fernand-Crouan.

Le perré : le perré actuelsera restauré jusqu’à la nouvelleÉcole d’architecture. De nouveaux emmarchementspermettront de descendre surune promenade basse au fil de l’eau située à environ 1,90 men contrebas du quai.

existantes ou à créer quidescendront vers la Loire depuisl’intérieur de l’île.

La rue Lanoue-Bras-de-Fer : la rue, de 16 mètresde large, sera plantée d’arbresd’alignement. Les sols seront en enrobé pour les chaussées,et en asphalte et pavés de bétonpour les trottoirs.

La berge jardinée : elle sera située au niveau de la future École d’architecture.Constituée de grande prairies en pente douce vers le fleuve,on pourra descendre sur cetteberge vers la promenade basseou rejoindre, par l’intermédiaired’escaliers latéraux, l’espacedes quais. Au-delà, un mur desoutènement en béton marquerala limite d’accessibilité quicorrespond à la zoned’envasement.

Le raccordement aupont Haudaudine : dansla continuité des quais, unemmarchement permettra unaccès plus confortable au pontdepuis le quai bas ainsi quedepuis la chaussée, le niveau du tablier du pont étant plushaut que le niveau moyen des espaces publics.

Le projet en détailLe programme de travaux concerne la réalisation de la totalité des espaces publics sur le secteur défini : les voiries et l’ensemble du quai François-Mitterrandcomposé, en bord de Loire, de plusieurs séquencesd’estacades, de berges végétales et de perrés maçonnésaujourd’hui laissés à l’abandon.

L’estacade restaurée.

Autour du boulevard et du pont Anne-de-Bretagne.

Le parvis du palais de justice et les abords de lapasserelle.




La place Sarrail réaménagée à la fin de l’année

T rait d’union entre Nantes et Rezé, laplace Sarrail est le point de conver-gence historique des grands axesde sud-ouest avant les franchis-

sements de la Sèvre et de la Loire. Au fil dutemps, elle est devenue un nœud routier, unvaste échangeur voué entièrement aux dépla-cements motorisés. Les évolutions du pay-sage urbain - 2e ligne de tram, retraitement dela route de Pornic, pont des Trois-Continents,construction des Nouvelles cliniques nan-taises sur le site du Confluent... - permettentaujourd’hui de réaménager l’espace public dela place et de ses abords.L’opération, menée par la Communauté urbaine, est d’envergure, puisqu’elle englobela dernière portion du boulevard De-Gaulle etson autopont, l’avenue de la Libération - l’en-trée de Rezé - jusqu’au carrefour Martin-Luther-King (église N.D. du Rosaire), ainsique l’extrémité de la rue Alsace-Lorraine et lesquais de Sèvre.

Le grand carrefour d’entréede la ville à Pont-Rousseauva être entièrement retraitépour la fin 2003. L’autopont“saute mouton” de la routede Pornic va disparaître.

Les principales modifications ? L’autopont, lefameux “saute mouton” de la route de Pornicva être supprimé ; l’avenue de la Libération vapasser de quatre à deux voies pour accueillirun mail arboré et de larges trottoirs ; la placeSarrail elle-même va être redessinée en formede rectangle avec terre-plein central plantéd’un sous-bois, distribuant la circulation versdes voies intégrant une partie cyclable ; une“langue” de végétaux ligériens symbolisera laconfluence Loire-Sèvre ; un espace pavé vaêtre dégagé jusqu’aux quais, le long desquels il sera possible de se promenergrâce à des passerelles flottantes glisséessous les ponts.Pendant les travaux (voir encadré), l’ensemblede la circulation automobile, cycliste et piétonne sera maintenue sur tous les axes.

P R O J E T ▼

Le calendrier

● Enquête publique :printemps 2002

● Démarrage des travaux : fin 2002

● Fonctionnement définitif :fin 2003

● Achèvement : été 2004

Vue aérienne du futuraménagement(architecte :MichelRoulleau).



la ville

▼ La passerelle de l’île Versaillesdémontée

Dans le cadre des travaux de restaurationdes quais de l’Erdre, un tronçon de lapasserelle reliant l’île de Versailles et le quaiHenri-Barbusse a été gruté à la mi-février. Le temps de mettre en place un batardeaudans le lit de l’Erdre et, une fois l’étanchéitéassurée par pompage, de replacer les pierresdu quai tombées dans la rivière et de rénoverla maçonnerie.L’élément de la passerelle sera remis en place dans quelques semaines. En attendant, cet accès à l’île de Versaillesest fermé au public.

▼ Château : la tourde la Couronne d’Oren restauration

Le programme de restauration, au titre des Monuments historiques, du château des ducs de Bretagne prévoit, dans le cadrede la réhabilitation globale de la tour de la Couronne d’Or, la réfection de sesmenuiseries. Les travaux, estimés à 160 000 e(1,05 MF) seront réalisés sur cinq mois à partir de mai 2002.

E N B R E FLe vendredi 22 mars

Réouverture de la Médiathèque

L es travaux de l’Espace Jacques-Demyse sont achevés fin janvier. Mais c’estle vendredi 22 mars, après le réamé-

nagement du mobilier et de ses quelque 200 000 documents, que la Médiathèque

rénovée rouvrira sesportes au public : pein-tures et sols entièrementrefaits, nouvel éclairage,offre documentaire actua-lisée (les cédéroms, au lieud’être traités comme unsupport distinct, sont inté-grés dans les collections),création d’un espace inti-tulé “Musique et cinéma”où l’on trouvera l’en-semble des documents,DVD et vidéocassettes,traitant de ces sujets,

horaires réaménagés, avec une ouverture aupublic le mercredi matin dès 10 h et uneamplitude hebdomadaire de 45 h, du lundi ausamedi.

● Bibliothèque municipale : 02 40 41 95 95.

La rizerie du Cordon-Bleu va être réhabilitée

L a Ville va engager des travaux de miseen conformité électrique et de sécuri-té, de mise hors d’eau et de rénovation

de l ’us ine Wessanen, s i tuée sur le quai du Cordon-Bleu dans le bas-Chantenay.Les bâtiments, qui abritent les ateliers de lacompagnie Royal de Luxe, sont ceux d’une

ancienne rizerie fondée par MM. LouisLevesque père et fils. Vers 1860, ces der-niers se faisaient expédier de Birmanie et deCochinchine du riz en paille (le paddy) qu’ilsdécortiquaient et blanchissaient dans leurétablissement du Cordon Bleu. C’était alorsune industrie à peine connue en France.Après bien des agrandissements et des trans-

format ions, la r izer ieLevesque traita jusqu’à 25 000 tonnes par an.C’est aujourd’hui untémoin intéressant dupassé colonial de Nanteset de son patrimoineindustriel.La première phase de laréhabilitation, notammentles travaux de charpente,est estimée à 457 000 e

(un peu moins de 3 MF).Le chantier durera cinqmois à compter d’avril2002.

Le réaménagement du mobilier.




Travaux dans leséquipements sportifs

● Construction de locaux de convivialitépour le football, et d’un local destiné auxutilisateurs du boulodrome sur le site ducomplexe sportif de Saint-Joseph-de-Porterie (coût : 260 000 e, soit 1,7 MF) ;

● Création d’un terrain gazonné synthétiqueen remplacement du terrain stabilisé exis-tant sur la plaine de jeux Jean-JacquesAudubon, pour répondre aux attentes desassociations sportives, des établissementsscolaires et des organismes de formation,notamment de l’AEP Saint-Médard ;

● Réhabilitation de la halle de tennis et créa-tion de vestiaires, de douches et d’unespace convivial à la plaine de jeux desBasses-Landes (coût : 401 000 e, soit2,63 MF) ;

● Restructuration et rénovation du gymnaseAlbert-Camus, situé dans le quartier Bellevue (coût : 1,18 M e, soit 7,76 MF) ;

Le conseil municipal du 1er février dernier a programmé des travaux dans divers équipements sportifs nantais.

● Réfection et mise aux normes des instal-lations techniques de la piscine de laDurantière, en raison de la vétusté deséquipements et du dysfonctionnement du

système de déshumidification, dont l’ins-tallation date de 1985. L’opération (coût :815 600 e, soit 5,35 MF) prévoit le rem-placement de la pompe à chaleur par unecentrale de traitement d’air, la réfectiondes chaufferies, la mise aux normes sani-taires du traitement de l’eau avec instal-lation d’un système d’élimination des chloramines et le remplacement du carrelage du bassin ;

● Réfection des sols sportifs dans les gym-nases Port-Boyer et Victor-Hugo, rue deBel-Air (coût : 138 000 e, soit 905 220 F).

La passerelle portera lenom de Victor Schœlcher

C’ est à l’unanimité que le conseilmunicipal du 1er février dernier adécidé de dénommer “passerelle

Victor-Schœlcher” le pont-piéton reliant l’îleGloriette au nouveau palais de justice.Homme politique français né à Paris, VictorSchœlcher (1804-1893) prit dès les années1840 la tête du combat anti-esclavagiste.

Nommé sous-secrétaire d’Étatdans le gouverne-ment provisoireaprès la révolutionde février 1848, ilfit adopter le décretsur l’abolition del’esclavage dansl e s c o l o n i e s . Député de la Gua-deloupe et de laMartinique de 1848à 1851, il vécutexilé en Angleterresous le Second

Empire. Après l’abdication de Napoléon III(septembre 1870), il fut réélu député de laMartinique à l’Assemblée nationale, puisdevint sénateur inamovible (1873).À proximité de la passerelle Victor Schœlcher,sur le quai de la Fosse, sera prochainementérigé un Mémorial de l’esclavage en référenceau passé douloureux de notre ville.

▼ Candidatures 2002pour Les Boursessolidarité jeunesLes candidatures aux Bourses solidaritéjeunes, décernées par la Ville pourencourager les initiatives d’aide humanitaireinternationale prises par des jeunes de 16 à 25 ans (Nantais ou étudiant à Nantes), sont ouvertes. Il s’agit de les aider à réaliser“des projets ambitieux et généreux - soigner,éduquer, former, équiper - qui conjuguentl’aventure et la coopération”.Les dossiers de candidature pour l’année2002 sont disponibles à la direction desCoopérations et de la solidarité internationale(Cité des congrès) ou sur demande au 02 51 88 23 46.

E N B R E F

Groupe de lycéens (Guist’hau, Jules-Verne et Clemenceau) au Burkina Faso.



quartiers projecteurl’actualité de la vie quotidienne

P A N O R A M A ▼

Construite au début desannées 60 pour accueillir les rapatriés d’Algérie, la cité du Breil-Malville (1 785 logements, dont 1 618logements sociaux et environ3 900 habitants) va connaîtreune profonde mutationurbaine dans les quatreprochaines années. À la clé,l’amélioration des espacespublics, la construction d’un nouveau centrecommercial, la réorganisation des équipements...

À l’étude depuis 1998, le projet dequartier sur le Breil-Malville entredans une phase opérationnelle.Les premiers coups de pioche ont

été donnés fin 2001, rue Louis-Feuillade,dans le cadre de l’aménagement d’un nou-veau square, autour de la pataugeoire. Cenouvel espace disposera d’un espace jeupour les enfants et d’un terrain de boules. “Cesera la première réalisation de ce projet àsortir de terre”, explique Sophie Alperte, char-gée de quartier. “C’est important que leshabitants voient que le projet se concrétise.Ils en entendent parler depuis quelquesannées. Ces temps d’études et de concerta-tion avec les habitants sont longs mais néces-saires pour mener à bien un programme decette envergure.”

Une offre commerciale renforcéeEn 2002, l’opération menée sur le centrecommercial sera lancée. L’objectif est depourvoir le quartier d’un espace commercialattractif et visible à partir du boulevard Pierre-de-Coubertin, et peut être ainsi capter uneclientèle de passage. On y retrouvera descommerces de proximité. “Une grande majo-

rité des commerçants de l’actuel centre sontpartants pour être ainsi relogés”, expliqueSylvie Moriceau du service urbanisme-amé-nagement de la Ville de Nantes. “Nous sou-haitons également accueillir sur le quartierdes services à la personne et aux entreprisesqui seraient logés dans les locaux de l’actuelcentre commercial, dont quelques cellulesseront cependant démolies pour prolonger larue Feyder jusqu’au boulevard et connecterainsi l’espace commercial au quartier du

Breil.” Un pôle médical devrait égalementregrouper médecin, dentiste, infirmière...Parallèlement, un retraitement partiel du boulevard Coubertin, aux abords des com-merces, sera engagé pour inciter les auto-mobilistes à lever le pied.

Des espaces remodelésViendra ensuite, la restructuration de la rueJules-Noël. “L’objectif est d’offrir un espacepiétonnier en supprimant la circulation et le

Commerces et servicesouverts sur le boulevard.

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Quatre ans de tau Breil-Malvill

Un nouveau square autour de la pataugeoire.

MPNtes Pass 23/QUARTiers 28/02/2002 00:49 Page 20


quartiers

stationnement à proximité des immeubles etde réduire ainsi les nuisances sonores”, pré-cise Sophie Alperte. Dans le prolongement,un cheminement piéton entre la rue Raimu etle boulevard Courbertin (en longeant l’école)offrira une traversée du quartier aux prome-neurs pour s’acheminer vers la Chézine. L’opération se poursuivra par la requalifica-tion de toute la rue Feyder et de sa contre-allée, en réorganisant les stationnements, enfavorisant les circulations piétonnes, et en

Un nom pour le squareLe square du Breil qui devrait être livré en avril 2002, n’a pasencore de nom. L’équipe dequartier met à contributionl’imagination des habitants pourfaire des propositions. Si vousavez une idée sur la question,n’hésitez pas à la proposer ! Pour mémoire, les noms de ruesdu quartier sont pour la plupartempruntés au monde du cinéma,noms d’acteurs ou de cinéastes. Vos suggestions : Équipe dequartier, 69, rue du Breil. Tél. 02 51 78 91 30.

Une mutation engagéedepuis 2000

Le paysage du quartier du Breil a déjà amorcé sa métamorphosedepuis deux ans avec l’installationde la Caisse d’allocationsfamiliales et de l’agence de NantesHabitat, rue Feyder, l’arrivée de la troisième ligne de tramway, ladémolition du groupe Tolède/Géo-André et son remplacement par unlotissement de trente-neufmaisons individuelles. Après cetteopération réalisée par unpromoteur privé, une deuxièmeopération sera menée par NantesHabitat sur le site. Elle prévoit la construction de 13 maisons de ville.

RéhabilitationNantes Habitat a lancé laréhabilitation de son parc locatifsur le Breil-Malville. L’opération sedéroulera en trois temps. Il s’agit, à échéance de 5 ans, de réhabiliter1 043 logements de la cité. Aprèsconsultation des habitants, lapremière tranche de travauxdevrait être engagée sur le secteurBreil/Feyder (321 logements) début2003. Cette première phase prévoitnotamment le ravalement desfaçades, l’embellissement deshalls, des paliers, le remplacementdes menuiseries extérieures, la rénovation des salles de bain,des cuisines.

e travaux lle

retraitant les sortie d’immeubles, les abordsdu centre socioculturel et de l’agence deNantes Habitat. Dans sa nouvelle configura-tion, la rue Feyder débouchera rue de Malville.“Le souhait des habitants a été entendupuisque ce passage ne pourra être empruntépar les automobilistes”.Un projet de réorganisation complète deséquipements est également à l’étude. Il portesur le centre socioculturel, qui bénéficierad’une réhabilitation. Il devrait à terme regrou-per les services de l’Accoord, et les asso-ciations à vocation socioculturelle. La halted’enfants déménagera dans un pavillon, ruede la Maison-Blanche. La construction d’unnouvel équipement est envisagée sur l’em-prise de l’actuelle supérette. Il pourrait abri-ter l’équipe de quartier ainsi que le centremédico-social. Enfin, une partie des bâti-ments de l’ancienne école primaire, pourraitêtre remaniée pour accueillir une salle festive ouverte à la vie associative et aux habitants.Il faudra encore un peu de patience aux habi-tants pour profiter de ces nouveaux espaces,l’ensemble devant être finalisé en 2005/2006.

Isabelle Robin

● Contact : Équipe de quartier, 69, rue du Breil.Tél. 02 51 78 91 30.

Des espaces piétonniers à proximité des immeubles.



L’écrit de Bellevue,10 ans déjà ▼ Sainte-Anne :

les Puces de la ButteLes prochaines Puces de la Butte,organisées par l’Association de la butteSainte-Anne, auront lieu le dimanche 28 avrilsur la place des Garennes et tout le long de la rue des Garennes.Les emplacements de 6 m2 maximum,réservés aux particuliers, coûteront 8 e. Ceux des enfants seront gratuits.Pour animer ce vide-grenier convivial, des déambulations musicales sont prévues.

● Contact : ASBA - 1, rue Sainte-Marthe -44100 Nantes. Tél/fax : 02 40 69 83 84.

▼ Dervallières : l’atelier LookCréé aux Dervallières en 1993, l’atelier Look s’adresse aux personnes à revenusmodestes, qui n’ont pas les moyens de fréquenter les salons de beauté. Elles y apprennent, grâce aux animatrices de l’association, à des conseillères enhygiène de vie, à une coiffeuse et uneesthéticienne de métier, toutes bénévoles, à soigner leur apparence pour une meilleureintégration sociale et professionnelle,notamment pour se présenter favorablementà un entretien d’embauche.

● Contact : 06 99 59 29 36.

E N B R E F

Belle

vue

▼Ch

ante

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L a Ville va réaliser en 2002 des travauxde restructuration de la cuisine et d’extension de la salle à manger de

l’école de la Mutualité à Chantenay.Côté cuisine, une zone de préparation, delaverie et des locaux techniques pour le per-sonnel vont être créés. Côté restaurant, unesalle de classe mitoyenne des deux salles àmanger existantes va être récupérée pour

I l y a dix ans, le premier numéro de L’écritde Bellevue sortait des presses. Mis enplace dans le cadre du Développement

social des quartiers, le journal réalisé par etpour les habitants de Bellevue a su séduireses lecteurs. “La sortie est toujours très atten-due”, confie Justin Tahé, coordinateur dujournal. Un petit groupe d’habitants constituele comité de rédaction au sein duquel on dis-cute des sujets. Chacun prend en charge larédaction d’un article et tous se réunissent ànouveau pour une relecture finale. La formule de ce trimestriel de 16 pages, tiréà 5 000 exemplaires et distribué gratuite-ment, fait recette car “notre souci est d’êtreau plus près des préoccupations des habi-tants”. On y retrouve chaque trimestre undossier thématique en lien avec la vie dequartier, des brèves sur la vie associative,un agenda, des infos pratiques, des repor-tages, des portraits, et parfois même des

billets d’humeur... “un bon moyen pour leshabitants d’interpeller et de mobiliser leursvoisins sur un problème particulier”.L’écrit de Bellevue cherche aussi à captertoutes les générations. “Nous réservons despages aux groupes scolaires et essayonsd’associer les jeunes à la rubrique culture. Ilssont partants quand il s’agit d’interviewer ungroupe de musique qui se produit dans lesecteur.”Si le journal est maintenant bien ancré dansle paysage de Bellevue, il cherche toujours denouveaux bénévoles, pour écrire, dessiner,faire des photos ou tout simplement ren-contrer les habitants. Nul besoin d’être uneplume pour y participer. “Il ne faut pas quel’écriture soit un obstacle, chacun peut icitrouver sa place et apporter sa contribution.”

● Contact : L’écrit de Bellevue, 8, rue du Jamet, 02 40 95 28 74 (Justin Tahé).

Rénovation du restaurant scolaire de la Mutualité

créer trois salles de restauration pouvantaccueillir 200 enfants en deux services.Le projet prévoit également l’aménagementd’une salle d’accueil périscolaire à la place del’ancien logement du concierge.

● Coût : 382 000 e (2,5 MF). Durée des travaux : cinq mois.

quartiers projecteurl’actualité de la vie quotidienne



D epuis près de cinq ans, Monique etJean ont fait de leur café de la Placedu Vieux-Doulon un lieu incontour-

nable dans lequel s’expose chaque mois unartiste différent.Et si au départ, il n’était question de faireappel qu’aux habitants et associations duquartier, le bouche à oreille et la réputation ducafé ont rapidement permis un renouvelle-ment régulier des expositions, lui assurantaujourd’hui une programmation mensuellejusqu’en... 2003. Éclectique dans ses choix,

le Café de la Place accueilleaussi bien peintres, sculp-teurs, photographes quemosaïstes ou encore virtuoses de la marqueterie.Au gré des rencontres etdes amitiés, Monique etJean apportent volontiersleur soutien lors d’opéra-tions humanitaires et orga-nisent chaque année avecl’association du Pin-Secune collecte de jouets pourNoël. Associé à la “FolleSemaine de Doulon”, enmai dernier, et à l’exposition“Place aux Arts”, le Caféde la P lace a auss i

organisé un concours sur le thème du prin-temps qui a attiré 45 peintres amateurs. Intimement lié à la vie du quartier, ami duFCNA, le café a aussi un glorieux et sportifparrain en la personne de Nestor Fabbri, successeur à ce titre de Serge Le Dizet.

● Contact : Café de la PlacePlace du Vieux-DoulonOuvert du lundi au vendredi de 7 h 30 à 20 h.Le dimanche de 8 h 30 à 13 h.Tél. : 02 40 49 51 66.

N antes Habitat entreprend début marsdes travaux d’amélioration de l’habitat dans les 200 appartements

- 170 logements classés HLM et une trentainede logements ILN (immeubles à loyers normaux) - de la cité de la Grande-Garenne,construite à la fin des années 60 entre Bottièreet Pin-Sec.L’opération prévoit le remplacement desmenuiseries extérieures bois par du PVCavec double vitrage, la pose de volets rou-lants, l’installation d’une ventilation méca-nique, le remplacement des portes palièrespar des portes pare-feu avec serrure troispoints, la modernisation des salles de bainavec de nouveaux lavabos et le remplace-ment des baignoires sabots par des douches,le tout s’accompagnant d’importants travauxd’électricité et de plomberie. Le coût moyen

par appartement s’élève à 65 000 F. L’inci-dence sur les loyers devrait être de 40 à 70 Fselon le type de logement.Pour vérifier le déroulement du chantier, quis’achèvera au printemps 2003, un groupede suivi rassemblant une quinzaine d’habi-tants et les associations représentatives deslocataires va être mis en place.

E N B R E F

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Après Anthony Jarnaud et son tour de France en 40 photos et affiches de carnavals (notre photo),le Café de la Place présente au mois de mars lesœuvres du GANFA (Groupement Artistique de NantesFace Atlantique).

▼ Saint-Donatien :l’espace L’EntretempsL’association Lois’art, implantée dans lequartier Saint-Donatien, ouvre ses activitésartistiques et de loisirs (création plastique,modelage, sculpture, écriture et contes,ludothèque, sorties culturelles...) aux adultesprêts à s’ouvrir à la différence. Dans son espace l’Entretemps (10, rue Évêque-Émilien), elle accueille des personnes du quartier et des adultes déficientsintellectuels.Les activités, qui ont débuté le 19 févrierdernier, ont lieu l’après-midi et en soirée.

● Contact : 02 40 37 09 87.

▼ Nantes-Sud : 35 nouveaux jardins à la CrapaudineLa Ville vientd’aménager les tranches 2 et 3 de jardinsfamiliaux au lieu-dit “laCrapaudine”,51, route deVertou, soit 20 et 15 nouvelles parcelles, chacuneéquipée d’un abri en bois, venant s’ajouteraux 21 jardins existants. C’est l’Associationdes Jardins de la Crapaudine, déjàgestionnaire de la première tranche, quiassurera la gestion de ces 35 parcelles.

▼ Nantes-Nord : le coup de main du CENSL’association d’insertion le CENS (ContactEmploi Nantes Solidarité) travaille depuis cinq ans, particulièrement dans les quartiersnord de Nantes.Elle s’adresse aux particuliers qui ont besoin d’un coup de main ou dont la santéne permet pas de faire certains travaux, ainsi qu’aux chefs d’entreprise, artisans,commerçants, associations, qui ont une surcharge de travail, pour proposer ses services : emplois familiaux - ménage,repassage, jardinage - (déduction de 50 %sur les impôts), bricolage, manutention, petits travaux d’entretien du bâtiment, mise sous pli, classement, secrétariat, aideaux déménagements, nettoyage desbureaux, entretien des espaces verts,peinture, tapisserie, carrelage...

● Contact : Le CENS - 26, rue Santos-Dumont 44300 Nantes. Tél/fax : 02 40 59 92 42.

Réhabilitation à la Grande-Garenne

quartiers

Place aux artistesau Café de la Place


24

dossier

En février 1998, Nantes était la première grande ville de France àsigner un Contrat local de sécurité, destiné à faire face à la montéepréoccupante de l’insécurité observée ces dernières années.Ce plan revêtait une double originalité.D’abord, susciter le partenariat le plus large entre tous les acteurslocaux de la sécurité, pour gagner en efficacité en regroupant l’État, la Police, la Justice, l’Éducation nationale, les bailleurs

sociaux ainsi que douze communes de l’agglomération nantaise comptant plusde 430 000 habitants.Ensuite, se fixer des moyens et des objectifs précis en matière de tranquillitépublique et de lutte contre la délinquance, à savoir :

1. Attribution de moyens nouveaux, comprenant des renforts de police et de gendarmerie, des adjoints de sécurité pour la police, des agents locaux demédiation sociale et une unité mobile de psychiatrie urbaine.

2. Adaptation de l’intervention des services publics, en renforçant l’îlotage et lacellule de veille police, en développant le traitement direct des procédurespénales et la médiation pénale, en apportant une réponse plus rapide aux actesde délinquance commis par les mineurs, et en améliorant l’accueil et l’aide auxvictimes.

3. Renforcement de la concertation, en créant, notamment, une commission cen-trale de tranquillité publique et des cellules de régulation dans les quartiers, en ins-tituant des comités d’environnement social relevant de l’Éducation nationale.


Le Contrat local de sécuritéest entré depuis quatre ansdans sa phase active. Et pourtant on constate à Nantes une augmentationde 23,5 % de la délinquanceen 2001. Alors, commentexpliquer ce chiffre qui nousinterpelle tous, et surtoutque peut-on faire ?...Dossier : Michaël Gheerbrant et Isabelle Robin. Reportage photo : Stéphan Ménoret et Régis Routier.

Nantes et parlons-en

MP Ntes Pass 23/DOSS 28/02/2002 00:34 Page 24


t l’insécurité :en !

Suite p. 26 ▲

Les chiffres de la délinquance83 583 crimes (manquements graves à la loi) et délits(infractions, faits illicites...) ont été constatés en 2001 sur l’ensemble du département de Loire-Atlantique : 57 589 vols (dont 9 072 cambriolages), 4 717 crimes oudélits contre les personnes, 1 522 vols avec violence. Sur la circonscription de police de Nantes (Nantes, Rezé,Saint-Herblain et Orvault), on a constaté 11 192 délitsrelatifs à l’automobile : vols de véhicules, vols à la roulotte,vols d’accessoires ou dégradations ; 602 voitures ont été incendiées sur l’ensemble de l’agglomération.5 716 délinquants ont été identifiés sur la circonscription de Nantes, parmi lesquelles 1 286 mineurs, soit 22,5%. Ces mineurs sont responsables de 100% des vols de scooters ou cyclomoteurs, de 35,1% des vols avecviolence, de 27,9% des vols de voiture et des vols à la roulotte, de 27,5% des cambriolages, de 24,5% des dégradations, de 9% des coups et blessures.

4. Soutien à l’insertion des publics fragilisés, en apportant une aide aux adulteset aux familles rencontrant des difficultés multiples, et en favorisant l’intégra-tion des jeunes en voie de marginalisation.

La signature de ce Contrat local était en fait une petite révolution, car elle permettaitenfin à tous les partenaires concernés par la lutte contre l’insécurité de travailler ensemble et de se rencontrer régulièrement sous l’autorité directe du préfet.Cette avancée considérable, faisant cohabiter sereinement policiers, gendarmes,justice, élus locaux, Éducation nationale et autres administrations concernées, lais-sait entrevoir des perspectives encourageantes. La confiance était là. Et puis pata-tras ! Après une baisse constatée entre 1999 et 2000, les dernier chiffres de la délin-quance pour l’année 2001 laissent apparaître une augmentation de 23,5 %.Alors, que s’est-il passé ? Comment analyser cette forte progression des délits dansnotre agglomération ? Pourquoi ces mauvais chiffres alors qu’un dispositif local fonc-tionne depuis près de quatre ans ? Que répondre enfin au sentiment d’insécuritéet d’impunité qui ne cesse de se renforcer au sein de la population ?Toutes ces questions, Nantes Passion les a posées à plusieurs intervenants duContrat local de sécurité : Michel Bauza, directeur départemental de la sécuritépublique, Georges Leroux, juge des enfants, et Michel Cruz, procureur adjoint autribunal de grande instance de Nantes. Leurs réponses, au-delà des statistiqueset d’une lecture sèche des chiffres, permettent de cerner d’un peu plus près cesphénomènes préoccupants et de réfléchir aux moyens d’y faire face, au momentmême où se développent des réponses citoyennes dans divers quartiers de l’agglomération.En sachant qu’il n’y a pas de remède miracle.

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dossier

lotte, vols d’accessoires, dégradations, incendies de véhicules. Délin-quance d’appropriation quand il s’agit de vols ou délinquance de com-portement dans les autres cas, le résultat est le même : les victimessubissent un préjudice parfois considérable au regard de leurs reve-nus et le sentiment d’insécurité se développe dans la population.J’ajouterai que la médiatisation dont font l’objet les incendies devoiture ne va pas dans le sens d’un apaisement de ces comporte-ments. Autre fait préoccupant, cette année : l’augmentation très sen-sible des vols à la tire, sans violence. Sur un plan plus qualitatif, et c’est sans doute là le plus grave, la pro-gression des phénomènes de violence reprend après s’être arrêtée en2000. Il est significatif que le développement sans précédent du télé-phone mobile ait entraîné immédiatement une hausse importantedes vols avec violence. Le développement des coups et blessures est

Michel Bauza, directeur départemental

“Des chiffres qui intela police et toute la s

22 h 30 - Patrouille prairie de Mauves. 23 h 20 - Un commerçant signale qu’un homme tente de forcer une vitrine rue de la Fosse - Il est interpellé en flagrant délit .

0s

Une nuit avec la Bac (brigade anti-crimin

21 h 15 -Prise de poste -Briefing -Répartition des équipes etdes secteurs -Consignes et signalementdes véhiculesvolés...

● 23,5 % d’augmentation de la délinquance en 2001 ! Le chiffreest considérable. Pourquoi ?

- Les chiffres de la délinquance en 2001, tant dans le département quedans la circonscription de Nantes, ne sont pas bons, c’est indiscutable.Ils interpellent la police et, au-delà, toute la société : la sécurité, ce doitêtre une co-production. Il va nous falloir trouver les moyens de plusd’efficacité, notamment dans le cadre du Contrat local de sécuritésigné avec les collectivités locales. Cela dit, le taux de croissance auquel vous faites allusion doit être rela-tivisé. Tout d’abord, il faut rappeler qu’entre 1999 et 2000, les chiffresavaient baissé : sur deux ans la courbe est donc plus modérée. Enoutre, le développement de la police de proximité, l’abandon progressifde la pratique de la main courante, l’ouverture du commissariat Olivier-de-Clisson, qui fonctionne 24 heures sur 24, permettent de pen-ser qu’il y a une forte augmentation des plaintes : les gens ont plus defacilité à porter plainte lorsqu’ils s’estiment victimes. Autrement dit,la zone d’ombre de la délinquance, celle qui ne nous est pas connue,est en diminution. Une nuance, toutefois. Ce qui est vrai pour les victimes ne l’est pas encore pour les témoins. Dans les quartiers difficiles, la crainte des représailles existe encore. Cela fait partiedes problèmes que nous devons régler.

● Quelles sont les évolutions qui vous semblent les plus préoccupantes ?

- Sur le plan quantitatif, je note le développement continu de ce quel’on appelle la délinquance automobile : vols de voitures, vols à la rou-

Dépôt de plainte dans un commissariat.



également préoccupant. Je remarque en outre que cette délinquancea tendance à se déplacer de la périphérie vers le centre-ville. D’autres phénomènes relativement nouveaux doivent également rete-nir notre attention. Je pense notamment aux réseaux voyageurs, quiopèrent en bandes, de villes en villes, tels les réseaux de prostitutionqui font travailler des jeunes femmes originaires d’Afrique ou despays de l’Est, ou encore les réseaux de vols à la tire fonctionnant avecde très jeunes enfants également originaires de l’Est. Ce sont des pro-blèmes difficiles : même si nous avons arrêté quelques-uns de cesgamins, ce sont les têtes de réseaux qu’il nous faut viser ! Nouspouvons tout de même faire état de quelques résultats, sur la prostitution par exemple, en collaboration notamment avec la policede Bordeaux.

● Les tags, les groupes de marginaux accompagnés de chiens,quelles réflexions vous inspire le développement de ces phénomènes ?

- Du point de vue du développement du sentiment d’insécurité dansla population, ces phénomènes sont importants. Au plan juridique, ilsne sont pas de même nature. Les tags constituent un délit, car il y a dégradation d’un bien, publicou privé. Ils se produisent généralement à une heure avancée de la nuit.Cela doit nous amener à réfléchir à la façon de les réprimer sans pourautant déserter le terrain en laissant le champ libre à des infractionsplus graves.En revanche, les concentrations de groupes marginaux, tels qu’on lesobserve en centre-ville, ne constituent pas une infraction : on a le droitd’aller et venir, le droit de mendier. Les bagarres, l’ivresse publique,les menaces, donnent une base légale à notre action. La solutionpasse sans doute par une présence policière accrue dans le cadre dudéploiement de la police de proximité.

Suite p. 28 ▲

ntal de la sécurité publique :

terpellent a société”

0 h 36 - Deux voitures de forte cylindrée roulant à vive allure (175 km/h) sur le périphérique sont contrôlées.

1 h 25 - Patrouille en centre-ville -Surveillance des prostituées.

minalité) …

Michel Cruz, procureur adjoint au TGI :

“Se plaindre est un droit !”“L’évolution de la criminalité etde la délinquance en Loire-Atlantique, telle qu’elle ressortdes chiffres rendus publics parle ministère de l’Intérieur,appelle quelques remarques.Tout d’abord on constate unetrop grand disparité entre ceschiffres et ceux de la Justice. La création d’unobservatoire national de la délinquance, avec desantennes régionales, apparaît tout à fait nécessaire. “S’agissant de la situation à Nantes, il faut aussi faire la part des choses entre l’augmentation des faits dedélinquance et l’augmentation des faits connus. Unechose est certaine : le seuil de tolérance de la populationaux faits de délinquance est en constante diminution.Aujourd’hui les gens portent plainte plus facilementqu’avant. C’est une façon de rappeler qu’ils ont droit àl’intervention des pouvoirs publics lorsqu’ils se sententvictimes. C’est vrai des particuliers, vrai également des institutions : les établissements d’enseignement, par exemple, font beaucoup plus appel à la police et à la justice que naguère.“Sur les faits eux-mêmes, je note la part toujours plus importante de la délinquance de voie publique et le pourcentage toujours trop élevé des mineurs mis en cause.Sur les moyens d’action, j’observe tout d’abord que le Contrat local de sécurité offre un cadre adéquat pour traiter à la fois de l’insécurité et du sentimentd’insécurité. Il permet d’effectuer un travail de fond,notamment en direction des familles en grandesdifficultés. Mais il ne faut sans doute pas en attendre des résultats immédiats en termes de statistique.”



dossier

Georges Leroux, juge des enfants :

“Pas d’impunité des mineurs, mais...”

● Depuis plusieurs années, le taux des délinquants mineurs évolueentre 20 et 25%. Quellesréflexions vous inspire ce chiffre ?

- C’est un problème de sociétéfondamental. Ne pas apporter deréponse satisfaisante à la délinquance des mineurs, c’estévidemment se préparer deslendemains difficiles. Même si leschiffres varient peu, il faut noterque nous avons en face de nousdes mineurs de plus en plusjeunes, impliqués dans des faitsde plus en plus graves. J’ai pu

noter en 2001 beaucoup d’affaires de violence entre mineurs,beaucoup de violence, aussi, contre les institutions, contre tout cequi représente l’autorité, qu’il s’agisse des enseignants, desagents de la TAN ou de la police. La justice doit faire face, bien sûr.Mais elle ne doit pas être seule. Toutes les institutions concernéesdoivent réfléchir à de nouvelles solutions en vue d’enrayer cettedérive. À commencer par les familles. Une instance comme leContrat local de sécurité, à laquelle adhèrent désormais ledépartement de Loire-Atlantique et la Communauté urbaine, offreun bon cadre pour mener à bien une telle réflexion.

● On a souvent l’impression que les institutions, justement, sont assezdésarmées devant ce phénomène. La justice a-t-elle les moyens de faire face ?

- Tout dépend de quels moyens on parle. S’agissant des textes quirégissent la justice des mineurs, je considère que l’arsenal des solutions qui sont à notre disposition devrait nous permettrede faire face. Contrairement à une rumeur tenace, il n’y a pasd’acte de délinquance sans réponse judiciaire, à partir du momentoù les faits sont caractérisés, l’auteur identifié. Mais réponsejudiciaire, cela ne veut pas dire enfermement ! Lorsque leprocureur classe une affaire avec obligation de remboursementdes dommages causés à la victime, c’est une réponse judiciaire,au même titre qu’une peine de prison ferme !Mais là où les choses se compliquent, c’est lorsqu’on en vient à parler des moyens matériels dont dispose la justice des mineurspour faire face à une massification de la délinquance juvénile. D’une part, le manque de personnel judiciaire entraîne des délaisbeaucoup trop longs entre le moment où le mineur est mis en cause et celui où le jugement est exécuté. Or, d’un point de vue éducatif, ce facteur temps est fondamental. C’est vrai que le mineur mis en cause aussi bien que la population peuventavoir un certain sentiment d’impunité - du moins provisoire - si plusieurs mois s’écoulent avant qu’il passe en jugement. D’autre part, la justice n’est pas seule en cause s’agissant du manque de moyens matériels : c’est vrai aussi de l’éducationsurveillée, comme du service de la Protection judiciaire desmineurs, qui a le monopole en matière de justice des mineurs.Deux tiers des affaires que le tribunal des enfants a à connaîtrebénéficient de ce que l’on appelle le circuit court, mais ce sontbien sûr les affaires les moins graves. C’est donc bien le tiersrestant qui pose problème. À titre d’exemple tout le mondes’accorde à considérer que les mineurs multirécidivistes doiventêtre soustraits à leur environnement entre leur mise en examen etleur passage en jugement. S’ils ont plus de 16 ans, ils peuvent êtreplacés en détention provisoire. Avant cet âge, il faut recourir à unestructure spécialisée, soit un foyer, soit un centre de placementimmédiat, soit un centre éducatif renforcé. Or à Nantes, nousmanquons cruellement de place dans ces structures, faute,notamment, de personnel spécialisé.

L a Bugallière, à Orvault. Dans la nuit du samedi au dimanche 25novembre 2001, six voitures sont incendiées et une façade demaison brûlée... Mobilisation générale. Les habitants sont à cran

et décident de constituer un collectif. “C’était apocalyptique. Et lesbarres de fer étaient sorties. Certains voulaient en découdre. On n’ avaitdonc plus le choix. Le climat s’était tellement dégradé ces dernièresannées qu’il a bien fallu réagir.” explique Patrick Guézengar, qui pré-side le collectif “Mieux vivre à la Bugallière”. Résultat : les habitantsse sont organisés pour être partie prenante dans le débat et force depropositions auprès des pouvoirs publics. “Dans cette histoire, toutle monde a sa part de responsabilité. C’est un mélange de laxisme etd’abandon collectif qui nous a conduits à vivre une telle situation. Maislà, c’est un sursaut qui a réveillé tout le monde”.

Solidarité de voisinagePreuve en est, pour venir en aide aux victimes, une fête qui a étéorganisée par le collectif en février, a réuni plus de 1 500 personnes.Dans un élan de solidarité, 4 500 e (environ 30 000 francs) ont été collectés. Les fonds seront intégralement reversés aux victimes via leCCAS. “L’ambiance était très chaleureuse. C’était en quelque sorte lafête du village retrouvée, où tout le monde à sa place”. Enfants,parents, aînés et jeunes avec qui les relations sont maintenant plus cour-toises. “Ils sont conscients qu’il faut changer de comportements. De

3 h 34 - Contrôle d’un véhicule à Bellevue.

Sentiment d’insécurité

Des réponses cit

… Une nuit avec la Ba

Rassemblement des habitats de la Bugallière.



notre côté, nous souhaitons jouer un rôle de médiateurs pour les sou-tenir dans leurs revendications. C’est aussi, pour eux, une forme dereconnaissance nécessaire si l’on souhaite que les choses évoluent.” Parallèlement, les groupes de travail se sont constitués pour engagerune réflexion suivant deux axes : prévention/sécurité et entraide/soli-darité. “Nous n’en sommes qu’aux prémices”. Mais le contexte est déjàbeaucoup plus serein. “Nous tenons à développer cette réflexioncollective mais également à travailler sur le quartier pour restaurer l’esprit de village. Plus on se connaît, plus il y a de lien social, plus onest solidaire et moins on a de problèmes”, note Patrick Guézengar.“C’est aussi dans cette perspective, que nous souhaitons renouer avecle passé associatif et militant de la Bugallière”.

Ne plus baisser la têteSi cette initiative est unique en son genre, elle n’est pas le seulexemple de mobilisation sur l’agglomération nantaise. À la Harlière,à Saint-Herblain, après une série d’incendies de voitures et autres vio-lences, une cinquantaine d’habitants se sont regroupés au sein du col-lectif “Vivre ensemble à la Harlière” qui se constituera bientôt enassociation. “Nous ne voulons plus vivre dans l’inquiétude, sous le régi-me de la terreur, explique Danielle Heurtault du collectif. Il faut briserla loi du silence et éviter le pire qui serait de se faire justice soi même”.Déjà, les témoignages affluent. “Nous avons reçu près de soixante-dixcourriers, dans lesquels les gens racontent ce qu’ils vivent. C’estdéjà un premier pas”. Ces lettres ont été transmises aux pouvoirspublics (préfecture, mairie, commissariats...) pour les alerter. “Cela noussemblait plus pertinent que de faire circuler une pétition, poursuitDanielle Heurtault qui espère que les gens du quartier retrouveront lesourire et une certaine sérénité. Il ne faut plus aller à la boulangerie enbaissant la tête”.

Dans le centre comme dans les quartiersEn centre-ville, les commerçants expriment aussi leur ras-le-bol. “Placedu Commerce, la situation ne peut perdurer.” Son occupation perma-nente par les sans domiciles fixes et petits trafiquants “affecte non seu-lement la tranquillité publique et la liberté d’aller et venir des Nantais maisconstitue également une entrave à l’exploitation de nos établisse-

De nouveaux renforts de policepour NantesAprès avoir augmenté de près de 25 % depuis 1998, les effectifsde police nationale sur la circonscription de Nantes vont à nouveau être renforcés de 20 gardiens de la paix supplémentairesdès cette année (10 au 1er avril, 10 au 1er septembre), et de 20 autres en 2003. Depuis le 25 février, une demi-compagnie de CRS est égalementmise régulièrement à la disposition du préfet pour assurer desmissions de sécurité générale dans l’agglomération nantaise.Parmi les autres mesures prises ces dernières années visant à améliorer à la fois la lutte contre la délinquance, la prévention,la réparation et l’éducation, citons également :● Les effectifs de la police municipale ont été doublés.

Les missions respectives des policiers municipaux et despoliciers nationaux sont précisées par une convention.

● Dans les quartiers des Dervallières, de Malakoff et bientôt de Bellevue, des correspondants de nuit sont à l’écoutedes habitants.

● Une brigade nocturne veille au respect de la réglementationen matière de tranquillité publique.

● Des adultes relais assurent une mission de médiation en matière, notamment de conflits de voisinage, en partenariatavec la Maison de la justice et du droit.

● L’aide aux victimes a été renforcée notamment parl’association ADAVI. Les propriétaires de véhicules incendiéspeuvent bénéficier d’un dispositif d’aide spécifique, mise enplace en partenariat avec le Crédit municipal.

● La Communauté urbaine a mis en place une cellule de luttecontre les tags, disposant de moyens d’action renforcés.

4 h 26 - L’officier de la Bacrepère un tag fraîchement peint.

4 h 32 - Contrôle d’identité de tagueursplace du Bouffay.

4 h 35 - Vol en réunion rue des Petites-Écuries (quartier Bouffay) - Un vol de téléphone portable est signalé.4 h 40 - Arrestation des auteurs du vol place du Commerce - Le téléphone estretrouvé - La Bac retourne auprès de lavictime pour la convaincre de porter plainte.

ments”, expliquent-ils dans un courrier adressé au Préfet et au Procu-reur, signé par une quinzaine de commerçants de la place (cafetiers, banquier, cabinet médical...). Ici tout le monde est d’accord pour travailleravec les pouvoirs publics. “Nous sommes tous attachés au respect deslibertés publiques et n’avons aucune inclinaison pour constituer desmilices ou autres groupes d’autodéfense” écrivent-ils. Au sein des comités consultatif de quartier, dans le cadre des groupesde travail “éducation-civisme”, ce débat sur l’insécurité a naturelle-ment trouvé sa place. Et quelques initiatives commencent à poindre.Au Breil par exemple, après l’incendie du centre socioculturel enoctobre dernier, un groupe de femmes s’est constitué pour parler, entreelles, de l’éducation, des problèmes qu’elles rencontrent avec leursenfants et de la fonction parentale.

citoyennes

Bac (suite)



Nantes Métropolel’actualité de l’Ouest Atlantique

C’est une nouvelle étapedans la construction de la métropole Nantes/Saint-Nazaire. 57 communesregroupant plus de 700 000 habitants ont décidé de s’unir au seind’un SCOT, Schéma decohérence territoriale, pourbâtir leur avenir ensemble.

A N A L Y S E ▼

Au total, 57 communes représentant près de740 000 habitants.

Pour quoi faire ?Au sein de ce territoire, seront abordées col-lectivement les grandes orientations straté-giques en matière d’aménagement et dedéveloppement durable. Intercommunalitéde réflexion, de prospective, et non de ges-tion, le SCOT permettra de mettre en cohé-rence les politiques d’urbanisme, d’habitat, dedéplacements, d’équipements commerciaux,d’environnement... autant de sujet qui concer-nent la vie quotidienne des habitants de lamétropole.Les dossiers stratégiques seront désormaispensés à l’échelle de l’estuaire :● renforcement des centres-villes et maîtrise

de l’étalement urbain,

Quel territoire ?Le SCOT métropolitain englobera :● les 24 communes de la Communauté

urbaine de Nantes (plus de 550 000 habitants),

● les 9 communes de la CARENE, Commu-nauté d’agglomération de la région nazai-rienne et de l’estuaire (plus de 100 000habitants),

● les 12 communes de la Communauté decommunes d’Erdre et Gesvres (plus de 43 000 habitants),

● les 8 communes de la Communauté decommunes Loire et Sillon (près de 20 000habitants),

● les 4 communes de Saint-Étienne-de-Montluc, Cordemais, le Temple-de-Bretagne et Pornichet (environ 20 000 habi-tants).

C’ est à l’unanimité, le 18 janvierdernier, que les élus de la Com-munauté urbaine de Nantes ontapprouvé le périmètre du Sché-

ma de cohérence territoriale, instrument deplanification stratégique intercommunal ins-titué par la Loi “Solidarité et renouvellementurbains” (voir encadré), de la métropoleNantes/Saint-Nazaire.

57 communes pour une

Qu’est-ce qu’un SCOT ?Les Schémas de cohérence territoriale(SCOT) ont été institués par la loi“Solidarité et renouvellement urbains”du 13 décembre 2000. Ils sesubstituent aux anciens Schémasdirecteurs.Le SCOT est un document deplanification stratégiqueintercommunal, dont l’objectifprincipal est de mettre en cohérenceles politiques sectorielles (urbanisme,habitat, déplacements, équipementscommerciaux, environnement...). Il s’impose aux autres documentsd’urbanisme locaux et est l’outil de base du projet territorial pourassurer un développement durable.Élaboré dans la perspective du longterme, mais avec obligation d’unréexamen au plus tard tous les dixans, le SCOT est un document vivantet adaptable. Il est mis en œuvre parun syndicat mixte qui continue ensuiteà en suivre l’application.

MP Ntes Pass 23/MÉTRO 28/02/2002 00:38 Page 30

31

Nantes Métropole


● grands projets urbains et économiques,● accès ferrés et routiers au Port et au futur

aéroport de Notre-Dame-des-Landes,grands axes de transit,

● franchissements de la Loire pour la des-serte du futur aéroport, les liaisons entre larégion nazairienne et le sud-Loire, et leséchanges entre les deux rives à l’intérieurde l’agglomération nantaise,

Uneintercommunalitéde réflexion, deprospective, etnon de gestion.

● déplacements des voyageurs et des mar-chandises, pôles multimodaux et gares,

● enseignement supérieur et recherche,● accueil des activités stratégiques et pré-

vention des risques industriels,● préservation des grands équilibres envi-

ronnementaux, protection et valorisationdes espaces agricoles et des zones vertes,maîtrise hydraulique du fleuve et préventiondes risques naturels,

● accompagnement des communes aux ressources les plus faibles pour mainteniret développer les services de proximitéindispensables aux habitants et aux nouveaux résidants.

Un syndicat mixteUne fois défini le territoire, reste à élaborer leprojet de développement métropolitain. Ce

57 communes - 740 000 habitants● Communauté

d’agglomération de la région nazairienneet de l’estuaire(9 communes) : Besné,Donges, La Chapelle-des-Marais, Montoir-de-Bretagne, Saint-André-des-Eaux, Saint-Joachim, Saint-Malo-de-Guersac,Saint-Nazaire, Trignac.

● Communauté urbaine de Nantes (24 communes) :Basse-Goulaine,Bouaye, Bouguenais,Brains, Carquefou,Couëron, Indre, La Chapelle-sur-Erdre,La Montagne, Le Pellerin, LesSorinières, Mauves-sur-Loire, Nantes,Orvault, Rezé, Saint-Aignan-de-Grand-Lieu,Saint-Herblain, Saint-Jean-de-Boiseau,Saint-Léger-les-Vignes,Saint-Sébastien-sur-

Loire, Sainte-Luce-sur-Loire, Sautron,Thouaré-sur-Loire,Vertou.

● Communauté de communes d’Erdre et Gesvres (12 communes) : Casson,Fay-de-Bretagne,Grandchamp-des-Fontaines, Héric, Les Touches, Notre-Dame-des-Landes,Nort-sur-Erdre, Petit-Mars,Saint-Mars-du-Désert,Sucé-sur-Erdre, Treillières,Vigneux-de-Bretagne.

● Communauté de communes Loire et Sillon (8 communes) :Bouée, Campbon, La Chapelle-Launay,Lavau-sur-Loire, Malville,Prinquiau, Quilly, Savenay.

● Autres communes(4) : Cordemais, Le Temple-de-Bretagne,Pornichet, Saint-Étienne-de-Montluc.

sera la tâche d’un syndicat mixte, où serontreprésentées l’ensemble des structures inter-communales et des communes indépen-dantes associées, et qui devrait être crééd’ici le mois de mai. Quant au projet, il devrarespecter les spécificités, les identités et lesprérogatives de chacun à faire valoir ses“intérêts vitaux” : l’élaboration du SCOT devradonc réunir un très large consensus entreles élus.Pas question d’hégémonie des deux grandesvilles de l’estuaire : ni Nantes ni Saint-Nazai-re n’auront la majorité. Malgré son poidsdémographique (plus de 75 % de la popula-tion), la Communauté urbaine de Nantes limi-tera sa représentation à moins de 50 % dessièges : 49 sur les 107 du futur syndicat.Ce dernier aura un an pour rendre sa copie.Objectif SCOT : mi-2003.

ne métropole

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sortirl’actualité de la vie culturelle

Quand la poésie se donne à entendre…

Le Printemps des Poètes ouvre le 8 mars au Pannonicaavec une soirée consacrée à l’œuvre de Jean-PierreSiméon, directeur artistique de cette manifestationnationale. Aujourd’hui à Nantes l’écriture poétiquecontemporaine est bien représentée par des courantsforts et vivants.

Q uand on évoque le mot poésie,les clichés abondent et ne don-nent pas forcément dans la den-telle : ennuyeuse, d’une inactua-

lité formelle totale et d’audience si faible, ouencore hermétique, cérébrale, illisible... Pour-tant en délaissant le vers ou la rime surannée,elle s’invente et se renouvelle sans cesse.La poésie se lit, mais plus encore se donne à

voir et à entendre par la voix de ceux quil’écrivent. Depuis ces dernières années, elles’annexe volontiers les nouvelles technologies(vidéos, samplers, ordinateurs...) pour sesperformances, ou encore l’outil éditorial : lesrevues de poésie - et sites internet - sontlégion. Il y a aujourd’hui un dédale d’œuvres,d’auteurs, de gestes ou formes poétiques.Mais qui porte la poésie vivante à Nantes ?

D’abord la Maison de la PoésiePour son président et poète, Daniel Biga,“c’est la maison de toutes les poésies vivantes

françaises et étrangères”. “Et explique François-Xavier Ruan, la Maison de la Poésie a changé de cap avec une nouvelleéquipe et de nouvelles orientations. On vou-lait une programmation régulière dans un lieuclairement identifié, convivial, pour donnerune lisibilité plus grande à la poésie, sensibi-liser et fidéliser un public. En s’associant avecle Pannonica pour “Poèmes en cavale”, doré-navant tous les quinze jours, c’est l’occasiond’avoir une force de frappe plus voyante, delabourer plus profond, avec plus de moyens”.Ces lectures faites par des poètes de diversestendances le soir au Pannonica sont sou-vent précédées de rencontres à l’ERBAN(École régionale des Beaux-Arts de Nantes)l’après-midi. “Notre programme est éclec-tique, sans chapelle, même si entre nous ona des goûts différents”. Ouverte depuis quinzeans, la Maison de la Poésie, qui édite un pro-gramme trimestriel et multiplie les partena-

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Soirée Slam au Lieu unique.

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mances. Depuis 1999, date de sa création,toute la fine fleur de la poésie actuelle, héri-tière des avant-gardes historiques et de lamodernité, qu’on trouve publiée dans desrevues comme Java, Nioques, est venue àNantes. Katalin Molnar, Charles Pennequin,Julien Blaine, Jean-Michel Espitallier, NathalieQuintane, Emmanuel Hocquard et tantd’autres... Un paysage éclaté mais cohérent.“Tout est travail sur le langage, le langaged’aujourd’hui affirme Gérard Tessier, qu’on letire plus vers le sens ou plus vers le sonore”.“Mais, explique Emmanuel Rabu, lui-mêmepoète, les performances aujourd’hui se sontdébarrassées du spectaculaire. La vidéo et leson aident à présenter la poésie, mais la poé-sie n’est pas diluée dans le sonore. Le rapportà l’imprimé reste fondamental”. Ce que

riats, a maintenant l’ambition de devenir lecentre de ressources régional sur la poésie etl’écriture de création. C’est aussi une biblio-thèque associative ouverte au prêt qui compte un fond de 4 000 ouvrages de poésie contemporaine.

Le poète et sa voix“Les clichés sur la poésie participent d’uneméconnaissance. On veut faire tomber lesbarrières et les a priori. D’abord, nous reven-diquons la politique du poète et de sa voix” ditFrançois-Xavier Ruan. Le poète Jean-PascalDubost ne dira pas le contraire : “Je considèreque la poésie est affaire de voix et de parole. C’est revenir aux origines que la porter à voix haute. Il y a un partage avec desinconnus, quelque chose passe, y comprisdans les maladresses, la gaucherie, la posi-tion du corps face au texte. La voix et lessilences portent le texte différemment, luidonnent son rythme. Et puis la poésie oraleest un moyen d’accès vers le livre. Et il y a forcément pour chaque lecteur un poète quiva lui ouvrir la porte...”Le succès de la Nuit de la Poésie en octobre- événement dorénavant annuel - a dépasséles espérances de l’équipe : 200 personnes.

L’écrivain Yves Bonnefoy a rassemblé 100spectateurs. Il y a un noyau de fidèles et unpublic plus mouvant selon les auteurs invités.Comment expliquer ce renouveau et cetattrait du public ? Pour Magali Brazil, “le phé-nomène des lectures publiques amène desgens vers la poésie. Par leur politique d’ani-mations, les médiathèques ont sorti les livresdes rayonnages. Les médias parlent beau-coup d’auteurs contemporains. Résultat : ona envie d’entendre l’auteur”.

Et... [VER]Cet avis n’est pas forcément partagé par lesgens de [VER], une association regroupéeautour de Philippe Beck, poète et maître deconférences en philosophie à Nantes. “Levrai renouvellement du langage, c’est la poésie et pas la littérature comme les médiasveulent nous le faire croire” dit Gérard Tessier,président de [VER], qui ne se reconnaît nidans l’héritage de René-Guy Cadou et despoètes ligériens, ni dans toute la poésiecontemporaine, entendez par là celle du cou-rant lyrique. Très active, l’association s’appuiesur ses collaborations avec l’ERBAN, leFRAC, le Musée des Beaux-arts, le Lieuunique, pour organiser ses lectures perfor-

Le slam, une poésie socialesous forme de joutes oratoiresnée à Chicago à la fin desannées 80, et qui croisa ensuitele hip-hop quand le mouvementgagna New-York, fait depuisquelques années des émules enFrance. Du coup, le Lieu uniquea fait entrer la poésie dans sonbar une soirée par mois. “On trouvait cette idée de scèneouverte très intéressanteexplique Richard Baussay. J’ai vu des soirées dans desbistrots de Ménilmontant avecun mélange étonnant depublics : étudiants, piliers decomptoir, jeunes femmes qui se lâchaient, gens plus rock androll…” Les gens apportent leurscompositions personnelles oudes textes choisis. On s’inscritune heure avant le début de lasession auprès de Pilot le Hot,l’adaptateur du slam en France,qui endosse le rôle de maître de cérémonie. Le slam à la française suit en effet des

Le dernier vendredi du mois, c’est slam à LU

règles précises : un poème à la fois, pas plus de 5 minutes,selon le principe d’un verreoffert contre un poème lu. Hybride, spontané, agitateur, le slam c’est en effet la poésieéchappée des cercles littéraireset des rayons des libraires.Contact direct avec l’auditoire,gestuelle, émotions sont aucentre de son esthétique. “La première soirée le 28décembre, il y a eu 29 slameursen 2 heures, avec une vraiediversité de productions. Le public était très mélangé, du sociologue et poète nantaisAugustin Barbara aux jeunes de Malakoff en passant par des gens visiblement plus férusde littérature. Il y a eu des textesdits avec beaucoup de cœurdans un grand silence...”Pour garder cette ambiance et cette qualité d’écoute, la prochaine session slam le 29 mars aura lieu à 19 h et non plus 21 h.

“La poésieest affaire de voix et de parole.”



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confirme Martin Richet, traducteur de poésieaméricaine : “la poésie, c’est d’abord uneactivité formelle du langage, et ça veut direque ce n’est pas forcément du poème. Maisle livre en reste le point focal”. [VER] a aussi deux autres axes de program-mation cette saison : un cycle américain pourfaire connaître une production très vivante etinjustement méconnue. Et une programma-tion “cinéma et poésie” mise en place avec

l’association Mire cinéma expérimental. Côtéfréquentation, l’écho est là encore très posi-tif. “Il y a un renouvellement du public par lesjeunes, par les étudiants, et vraiment il y a eudes vrais succès dans nos programmations”dit Emmanuel Rabu. “Et vu de l’extérieur, il ya une activité poétique reconnue à Nantes quiattire l’attention”.

Noèle B.

Rendez-vous● Pour le Printemps

des Poètes, la Maison de la Poésie inviteJean-PierreGeorgesmercredi 13mars à 19 h 30au Pannonica.Parution à cette occasion de la revue Gare maritime,qu’elle édite et qu’elle diffusenationalement (anthologiedes lectures de chaqueauteur invité dans l’année).

● Cycle américain de [VER] :le poète et éditeur Yves Manno est au Lieu unique le 15 mars pour lire Ezra Pound, W.C.Williams et Georges Oppen.

● “Aujourd’hui poètes”,ballade en vélo avecl’association Dyna-Motsdimanche 24 mars. Départ 14 h Médiathèque.

● Les 26, 27 et 28 avrilprochains “Poésiesexpérimentales etc.”[VER] propose unprogramme de trois soirées,chacune centrée autour detrois figures fortes, poètes et performers : John Giorno,mythe vivant New-yorkais,Pierre-André ArcandQuébécois du courantsonore, Julian Blaine deMarseille, et complétée par de nombreuses lecturesperformances. (FRAC Carquefou et Musée des Beaux-Arts).Voir également pagesagenda (livres, lecture).

Maison de la Poésie : 35, rue de l’Héronnière. Tél : 02 40 69 22 32. e-mail :[email protected]

[VER] association pour la poésie moderne : 5, passageDouard. Tél : 02 40 47 98 19.

Signature de GuyGoffette lors de sa venue à Nantes l’automnedernier.

Le paysage desrevues de poésie :une affiche éditéepar la Maison de la Poésie.

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Un mois de “Beaux Parleurs”

Sous le titre “Les BeauxParleurs”, quatre spectacles de la compagnie nantaise Au Fol Ordinaire, créés en 2001 dans le cadre de la Fête de la Parole (LaConférence de Cintegabelle,Les Orateurs, Touzazimut)et pour le festival d’Avignon(La Langue d’Anna), sontprésentés à Nantes pendantun mois au Terrain NeutreThéâtre et au Studio Théâtre.

L a Langue d’Anna d’après un textede Bernard Noël sera donné enmars pour la première fois sur unescène nantaise. Il s’agit du mono-

logue d’une femme inspirée de la comé-

dienne italienne Anna Magnani. Celle qui atoujours parlé avec les mots des autres conviele public à une confession et ses phrases seconstruisent par tâtonnements. Diva etfemme ordinaire, au bord du gouffre, elleappelle les hommes du passé, sa célébrité,les rancœurs, les douleurs du présent... Et sedévide une parole à l’étonnante dimensioncharnelle.

Le théâtre lieu de parolePour Michel Liard, metteur en scène du Folordinaire, le théâtre est d’abord et avant toutlieu de parole où la langue travaille, où l’on tra-vaille la langue. Ses dernières créations pré-sentent une autre particularité : c’est l’adressedirecte au public. “On parle de 4e mur duthéâtre - l’ouverture de la scène devant lasalle - normalement les acteurs y jouent entreeux et le public regarde. J’ai voulu crever ce4e mur, mettre les acteurs en ouverture,remettre le public en jeu”.La confidence, le discours, l’imprécation, ledélire, l’inventivité verbale donnent le ton detous les textes contemporains choisis pour lesquatre spectacles : avec une couleur plusludique pour Touzazimut, carrément plusengagée, plus féroce, plus dérangeante pour

Les Orateurs. Dans La Conférence de Cinte-gabelle, le personnage, veuf depuis deuxmois, risible et pathétique, propose dans saconférence de rendre vie à l’Art de la Conver-sation selon lui gravement menacé...

Acteurs et beaux parleursTous ces textes d’ “adresse au public” sontportés avec brio par huit comédiens*. “Jepréfère beaucoup d’acteurs qu’un grosdécor” résume Michel Liard, également pro-fesseur d’art dramatique au Conservatoire, etqui anime trois ateliers hebdomadaires pourles amateurs dans la salle de répétition de larue de Bel-Air. Toujours en balance entre lalangue populaire et la langue savante, il tientaussi à rendre les frontières poreuses, à casser les clivages. Il se dit “contre lesréserves théâtrales” et apprécie de s’installerle temps d’un spectacle dans des lieux dif-férents : “là, on a choisi le TNT qui a uneéquipe qui bouge, qui monte, et le Studiothéâtre.”

Noèle B.

* Martin Buraud, Gaëlle Clérivet, NathalieDesouches, Gilles Gelgon, Gérard Guérif,Paul Marchal, Thérèse Nivet, Sophie Renou.

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● Au TNT Terrain NeutreThéâtre du 12 au 23 marsLa Langue d’Anna de Bernard Noël (avec Yvette Poirier) à 20 h 30. La Conférence deCintegabelle de LydieSalvayre à 22 h (avec Gilles Gelgon).Réservations 02 40 12 12 28.

● Au Studio Théâtre du 26 mars au 6 avrilLes Orateurs (textes de J.P. Verheggen, M. Duras,Christine Angot, NoëlleRenaude, Benoît Duteurtre,F. Pessoa) à 20 h 30.Touzazimut à 22 h.Réservations 02 40 35 68 32.

Durée de chacun des 4 spectacles : 1 heure. Relâche le dimanche et le lundi.

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La Langue d’Anna.



“Viva la mamma” Une farce musicale, satire des mœurs des troupesd’opéra, par Donizetti. C’est une nouvelle productionde l’opéra de Nantes quipermet de redécouvrir unimpromptu rarement représentéen France. L’ONPL est dirigépar Tomaso Placidi, mise en scène Fritz Gross.● Vendredi 5 avril, mardi 9 à 20 h, dimanche 7 à 14 h 30Théâtre Graslin.

Création de Florentz à l’ONPL “L’enfant des îles” poèmesymphonique par Jean-LouisFlorentz compositeur enrésidence à l’ONPL, qui estaussi ethnomusicologue et spécialiste de languessémitiques. L’ONPL a joué l’andernier son “Anneau deSalomon”. Le concert sepoursuit avec le “Concerto pourviolon et orchestre” de

Brahms, direction HubertSoudant ; Shlomo Mintz, violon. ● Mardi 12 mars et mercredi 13à 20 h 30 Cité des Congrès.

Création de Zygel à l’ONPL “Ouverture classique” par Jean-François Zygel,également jeune compositeurinvité en résidence à l’ONPL,qui a déjà signé unecinquantaine d’œuvres.“Concerto n°1 pour violoncelleet orchestre” de Haydn ;“Symphonie n°39 K543” deMozart, direction Pascal Verrot ;Frans Helmerson, violoncelle.● Jeudi 28 et vendredi 29 à 20 h 30 Cité des Congrès.

Lied, pianoforte, Agnès Mellon et Laure ColladantConcert exceptionnel autour deGoethe dont les lieder furentmis en musique par les plusgrands compositeursallemands. Avec Agnès Mellon,

musique classiquesoprano, et Laure Colladant,piano-forte. Un concert du Conservatoire, de l’Heuremusicale du jeudi et de l’ARC.● Jeudi 21 mars 20 h 30Auditorium du Conservatoire.Également au centre musicalde la Balinière samedi 23 à 18 h.

“Le Cycle deHiérophonies” de Taïra

Concert donné à l’issue de la résidence du compositeurjaponais au Conservatoire parles ensembles instrumentaux et l’orchestre Océan, dirigés parle compositeur lui-même.● Vendredi 15 mars 20 h 30Auditorium du Conservatoire.

L’Heure musicale du jeudiConcerts proposés par leConservatoire de Nantes etl’Université permanente.“Taïra - Yamauchi - Abe -musique japonaise” par Hedy Rejiba et Nathalie Texier,percussions, Gaëlle Tilizien,piano dans le cadre de larésidence du compositeurjaponais au Conservatoire

14 mars. Carl Philipp EmanuelBach, par Jocelyne Cuiller,clavecin 28 mars. “De la trompette baroque à la trompette du XXe”, Marc Ulrich, trompette solo à l’orchestre de Bâle, Jean-Jacques Metz, trompette,Hedy Rejiba, percussion, Olivier François, piano 4 avril.● À 18 h 30 auditorium du Conservatoire.

Mélodies russes par les concertsd’OrphéeDanil Shtoda, ténor et Larissa Gergieva, pianiste.Mélodies de Tchaïkovsky,Balakirev, Rimsky-Korsakov,César Cui. Renseignements :02 40 35 73 90.● Mardi 19 mars 20 h 30Auditorium du Conservatoire.

“Escale à Paname”avec La Philhar● Dimanche 17 mars 16 h 30Auditorium du Conservatoire.

Les Amis de l’OrgueConcert de Félix Moreau,titulaire de la Cathédrale deNantes dimanche 17 mars 16 hCathédrale. Concert de RonanLe Guen, orgue, Marc Ulrich etJean-Jacques Metz, trompettedimanche 7 avril 16 h basiliqueSaint-Nicolas.

Chœurs de la PerverieConcert de la Passion.Renseignements : 02 51 12 43 77.● Lundi 25 mars 20 h 30église Sainte-Croix.

sortir agendal’actualité de la vie culturelle nantaise du 10 mars au 10 avril 2002

Intégrale de l’œuvrepour piano seul de ChopinPar Abdel Rahman el Bacha

Une intégrale d’œuvres pour pianoen 16 concerts sur 6 jours jouée par un seul interprète… Ce projetfou, dans l’esprit des FollesJournées - mais à l’envers puisquec’est le public qui se déplacera dans des lieux différents, salle despectacles, musée, cave à vin ou salon privé - est né dans l’espritde René Martin avec la complicitéde Philippe Coutant directeur de la MCLA. On pourra ainsi suivre une sorte de biographie musicale du grand compositeur romantique

qui va de la polonaise en sol écrite à 7 ans à la mélancolie d’un nocturne en passant par l’amour chanté dans une mazurka.C’est Abdel Rahman el Bacha, le pianiste franco-libanais, donton loue le “jeu perlé et la sensibilité” qui relève le défi de cemarathon musical : il veut jouer par cœur toutes ces œuvres qu’ilvient d’enregistrer sur disque pour “être au cœur de la musique”.Réservations MCLA ou CREA.● Jeudi 14 mars 19 h, 21 h, 22 h 30 Espace 44. Vendredi 15 à 18 h, 20 h, 22 h, Espace 44. Samedi 16 à 15 h, 19 h, 21 hsalons privés. Dimanche 17 à 14 h, 15 h 30, 17 h 30 Musée des Beaux-Arts. Lundi 18 à 19 h, 21 h Le Fief de Vigne.Mardi 19 à 19 h, 21 h Espace 44.

“Poèmes en tête” pour la réouverture de la Médiathèque C’est le vendredi 22 mars que lamédiathèque Jacques-Demy,entièrement rénovée, rouvre ses portesau public avec un lot de nouveautésoffertes aux usagers (voir Nantespassion n°122). Mais l’émotion et labeauté des mots accompagneront laréouverture, puisque Pierre Leenhardtinterprétera “Poèmes en tête” lors dela soirée inaugurale. Ce récital de 40 poèmes où Villon côtoie Verlaine, Hugo, Guillevic, Michaux ou Rimbaud a été créé en Avignon en juillet 2000.● Jeudi 21 mars à 20 h, entrée libre.

MP Nts Pass 23/ AGENDA 27/02/2002 23:08 Page 37

La Bouche d’AirFanfare Ciorcàrlia 12 musiciens qui perpétuent la tradition tsigane dans untrain d’enfer mardi 12 mars.Zaragraf musique nomade fruitd’un mariage entre flamenco et musique slave mardi 19. Les épuisettes + NicolasJules chanson mardi 26. Arnoen digne cousin de Tom Waitsmardi 2 et mercredi 3 avril.● Concerts à 21 h.

Les Yeux noirsLa tradition yiddish et tsigane d’Europe centrale.● Samedi 6 avril 20 h 30L’Escall.



musiques actuelles musique/arts visuels[VER] et Apo 33 jeudi 4 avril 20 h 30. ● Au Cinématographe.

Luc Ferrari “Cycle des souvenirs,exploitation des concepts 2”installation son et imagejusqu’au 24 mars. LaboratoireFormanex, rencontre autour du compositeur touche-à-toutjeudi 14 mars 18 h 30. ● Théâtre Athénor espace CIO.

Ensemble percussionsRhizomeLe Théâtre Athénor accueille en résidence l’ensemble depercussions contemporaines.Création de Drake Mabry.● Samedi 23 mars 19 hespace CIO.

Rencontres musicalesde la BalinièreMusiques électroniquesavec R. Thual samedi 16 mars.BMA et Yves Jensen avec A. Morineau, C. Grizard et Y. Muller musique contem-poraine minimaliste, haïkus et calligraphie samedi 30. Trio Givone samedi 6 avril.Renseignements 02 51 70 78 10.● Concerts à 18 h.

John Tilbury piano solo Un rendez-vous de la nouvellemusique contemporaine avecle collectif Apo33 : le pianiste et acteur anglais propose unede ses compositions et des pièces de Michaël Parsonset Michaël Finissy inspirées de Samuel Beckett ● Vendredi 15 mars, 21 hPannonica.

Concerts et Nocturnes au Musée des Beaux-ArtsJohn Tilbury, piano, joue despièces de Morton Feldmansamedi 16 mars 12 h 30.Musique contemporaine par Arturo Gervasoni et l’association Lien sonorevendredi 15 mars 18 h 30.Mix’up soirée hip-hop : mix, danse et vidéo (avecl’Université) vendredi 29 mars18 h 30. Renseignements 02 40 41 91 25.

Programme Mire Le Voir dit avec [VER],Vidéozarts et le FRAC : ClosedVision de Marc’O lié au groupelettriste jeudi 14 mars 20 h 30.Poétique du silence par ColasRicard cinéaste jeudi 28 mars20 h 30. Jeux de mots avec

SinclairLeader d’un certain courant funket formidable bête de scène.● Mercredi 27 mars 20 h 30La Trocardière.

JulietteContes cruels et loufoqueriesurabondante, c’est le nouveaurécital de la chanteuse, peintrevirtuose d’une humanité tordue.● Vendredi 29 mars 20 h 30Capellia.

A la Cité des CongrèsLynda Lemay mercredi 20 et jeudi 21 mars.Paris Combo jeudi 4 avril.● Spectacles à 20 h 30.

Oblique LU NightsL’événement se concentre sur deux longues nuits de musiqueconçues par Kitty Hartl, responsable musique du Lieu unique etYann Farcy, label manager d’Alice in Wonder : une programmationà l’affût des tendances actuelles, plus éclectique, moinsélectronique que les années précédentes tout en restant expéri-mentale. Différents genres musicaux sont à la fête : minimalisme,pop déjantée, industriel, free, post-rock… mêlant jeunesmusiciens et personnalités confirmées d’Europe et des USA.

■ Vendredi 22 mars :Encre 20 h 31. Michael Gira 21 h 36. John Oswald 22 h 39.Irmin Schmidt & Kumo 00 h 00. Blectum from Blechdom 01 h 04.Jac Berrocal 02 h 11. Fuckhead 03 h 16 Grand atelier. Room 204 20 h 01. Portal 22 h 09. Jefferson Lembeye 23 h 21Salon de musique.

■ Samedi 23 mars Étant donnés 20 h 01. Elektroplasma 21 h 06. Greg Weeks22 h 11. Thee Majesty 23 h 29. People Like US aka Vicki Bennett

00 h 34. J.G. Thirlwell & JimColeman in Baby Zizanie 01 h 41.Rechenzentrum 02 h 44. Kotai + Mo 03 h 46 Grand atelier.Simon Fisher Turner 22 h 00Salon de musique.

■ “Unmastered behaviour,2002” labyrinthe vidéo et sonoredu plasticien anversois WimCatrysse du vendredi 22 au dimanche 31 mars.

concerts

À l’OlympicFemi Kuti le fils aîné de Felaune musique afro, jazz et funkdans une vision aussi primitiveque futuriste + Wagner Pà unjeune Brésilien de Barcelonesamedi 16 mars. Tiken JahFakoly “griot reggae” il est la relève d’Alpha Blondy + 1re partie mardi 19. Tarmacchanson rock + Dahlia duorennais mercredi 20.Tindersticks pop anglaisefeutrée accompagnée d’unesection de cordes mercredi 20à 21 h attention… salle Paul Fort.● Concerts à 20 h 30.

Au PannonicaJean-Marc Padovanicompositeur et saxophonistenous emmène dans ses“chants du monde” jeudi 14mars. Eugène Chadbourneguitare, banjo et voix/PaulLovens batterie, percussions :duo “Me & Paul” jeudi 21.Daniel Humair Baby Boomle célèbre batteur joue avec

des jeunes musiciens fortprometteurs vendredi 22.Joe Lovano Trio + Sound ofChoice & IXI le saxophonisteLovano enfin à Nantes. Enpremière partie la rencontred’un quatuor acoustisque etd’un trio de musiqueexpérimentale mercredi 27.Tsahar/Kowald/Drake Trio + Evan Parker/PatrickScheyder Duo une soiréeconsacrée à deux adeptes du saxophone libre : le New-Yorkais Assif Tsahar et EvanParker qui n’est pas un inconnuau Pannonica jeudi 4 avril.● Concerts à 21 h.

La BarakasonSoirée Nantino-Latino “Viva la Barakassone !” : Mas Bajo + El Camino samedi 16 mars.“Cartes blanches à…l’accordéon” Accordéons-nous ! : Les Z’ours Roots +Klaktonclown + Les Trapettistessamedi 30.● Concerts à 20 h 30.

Wim Catrysse.



sortir

“Donna Giovanni” par la Cie Bel Viaggio :répétitions publiques gratuitesEt si Don Juan était une femme… C’est le parti choisipar la compagnie Bel Viaggio, spécialiste decommedia dell’arte à Nantes, qui propose desrépétitions publiques gratuites de son nouveauspectacle “Donna Giovanni” dans plusieursquartiers de Nantes, avant la création début mai. À partird’un texte librement adapté des œuvres de Molière,Tirso de Molina, Mozart, Chantal David qui dirige latroupe et Carlo Boso, le metteur en scène, ont choiside travailler sur la séduction au féminin en faisant lapart belle à la performance, au jeu, à la danse, auchant lyrique et à l’improvisation : on assisteraaussi à des duels, des combats de dague et de fourche, à des claquettes en sabots… Tél : 02 51 13 71 55.● Dimanche 17 mars place de la Bottière, dimanche 24 marsMaison de quartier des Dervallières. À 15 h 30.

Katé-MéLes musiciens de Katé-Mémélangent la musiquetraditionnelle de HauteBretagne dont ils sontoriginaires et les accords jazz et funk.● Vendredi 22 mars 20 h 30Piano’cktail.

“Maria José Fine”Par Marie-José Brighel,chansons intenses et délicates.

● Vendredi 22 mars 20 h 30salle de la Presse au Vin, Vertou.

Les Giboulées de GoulaineLucien Gourong conteurbreton “Les sept vies” vendredi22 mars 21 h. “Boîte vocale”par le quintette vocal Cinq de Cœur samedi 23 à 21 h.Jeanne Cherhal la chanteusequi monte… dimanche 24 à 17 h.Réservations : 02 40 06 24 32.

“Variation autour de deux jambes, deuxpieds, mon œil…” Par la Cie Paq’La Lune et la Cie Mal Lunée, théâtre et danseà partir de 8 ans d’après letexte de Monique Enckell. Unefable contemporaine mettanten scène quatre personnages,Petit Homme, DemoiselleSylvie, La Gardienne des Lieux,Brigadier Mal Luné, joués pardeux comédiens-danseurs.● Mercredi 27 mars à 15 h et 18 h 30 à Onyx. Mercredi 3 avril 15 h Maison de quartierde Bellevue.

Mercredis et strapontins“Martin et Margot”, Marguerite et Cie, chansonspour les 3 à 8 ans.● 13 mars 15 h Maison de quartier des Dervallières.

“Voyage en Paëma” Par la Cie Le Carré blanc, danse pour les plus de 3 ans. ● Mercredi 13 mars 15 h à Onyx.

Théâtre Athénor“Mirabile” et “Le Toucher”deux duos de danse par la Cie Zelid de Marseille mardi 12 mars 20 h 30.“À vue d’œil” par lesStrasbourgeois Amorros et Augustin pour une plongéedans l’élaboration d’images. A partir de 4 ans. Jeudi 21 mars, 14 h 30, vendredi 22 à 10 h et 14 h 30, samedi 23 à 15 h 18 h.“Max et Lola” création duNouveau Théâtre d’Angers

“Raconte-moi une histoire” spectacle par la Maison de laMarionnette pour les enfants à partir de 3 ans. Le spectacleest l’occasion de visiter lessalons du Château, l’expositionLU et une exposition sur lesmarionnettes. Renseignements :02 40 54 91 42.● Dimanche 17 mars 15 h 30et 17 h Château de Goulaine.

à partir de 10 ans mardi 2 avril14 h 30 et 20 h 30, mercredi 3 à 15 h, jeudi 4 à 14 h 30.

● Espace CIO.

“Du rififi au château….”… “ou les inventions de la princesse Agrippine” A partir de 4 ans.● Tous les mercredis,vacances scolaires du mardiau vendredi, à 15 h Théâtre de Poche.

“L’enfant d’éléphant”Par la Cie La Berlue, à partir de 3 ans.● Du mardi 9 au samedi 13 avril 15 h Terrain Neutre Théâtre.

Le P’tit ArchipelLe mercredi et le dimanchehors vacances scolaires :“Kakao et le gros croco” à 15 h,“Hector au pays desmarionnettes” à 16 h 30. Pour les 2 à 8 ans.Réservations : 02 40 69 10 20.● Théâtre du P’tit Archipel, 3 bis, rue Sévigné.

“Invierno”Masques et marionnettes à partir de 4 ans par la Cie

Animae et Cie. Renseignements02 40 35 26 89.● Samedi 23 mars 15 h et 17 h,dimanche 24 à 15 h salle G.Lemot Amicale Laïque des Garennes.

“Tangonino” Chansons de Hélène Bohy à partir de 3 ans.● Mercredi 27 mars 15 hPiano’cktail.

“Plic & Ploc” Par la Cie Astuce et Compagnie,théâtre interactif pour les plus de 4 ans.● Mercredi 27 mars 19 hThéâtre Boris-Vian et mercredi10 avril 10 h 30 et 15 h Onyx.

“Tao, pêcheur de lune” De Grégoire Fromont par La Malle-Théâtre, marionnettesà partir de 3 ans.● Mardi 12 mars 19 h Capellia.

jeune public

Les arts du cirque à Capellia“Pas touche terre” Cie Ventd’Autan, spectacle à partir de10 ans vendredi 5 avril.“Ascenseur” Cie Non Novacréation et interprétationPhilippe Ménard samedi 6.Cabaret “Le Grand Bazar”

dimanche 7 à 15 h.● Spectacles à 20 h 30.

Revue Bonne GardeLa revue satirique du Sud-Loireest comme il se doit cetteannée “Franchement Euro”…Réservations : 02 40 75 11 08.● Jusqu’au dimanche 24 marsthéâtre Bonne-Garde.

“La prison et la cité” Semaine de sensibilisation par l’association le GENEPI Nantes qui œuvre pourla formation et la réinsertion sociale des personnes incarcérées.■ Mardi 2 avril : exposition photos et lecture de textes de détenus de 12 h à14 h Théâtre Universitaire. Ciné-débat avec 3 court-métrages sur la détention20 h 45 au Katorza.■ Mercredi 3 avril : conférence sur “La sexualité en prison” de 12 h à 14 h facultéde Lettres. Conférence sur “Le sens de la peine” de 18 h à 20 h faculté de Droit.■ Jeudi 4 avril : soirée café théâtre 19 h 30 au Triolet, Butte Sainte-Anne.Conférence sur “Les mineurs en détention” 21 h Manufacture.Et toute la semaine jusqu’au samedi 6 avril : exposition et lectures au Briord - 3, rue de Briord, au Live bar, au Flesselles.

● Renseignements GENEPI : 02 40 37 55 10.

spectacles


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l’actualité de la vie culturelle nantaise du 10 mars au 10 avril 2002

sortir agenda


“Les liaisons dangereuses” par le Théâtre du RefletLa compagnie nantaise développe son travailthéâtral à partir de textes non dramatiques.Florence Dupeu et Eric Ferrat, co-metteurs enscène, ont ainsi gardé la forme épistolaire del’œuvre de Choderlos de Laclos. Lecteurs deslettres, les comédiens vont progressivementincarner les cinq personnages jusqu’à devenirvictimes de l’œuvre. Le décor, métaphore de lalettre, est conçu comme une véritable machineà jeu. Un spectacle de l’agence culturelle deSaint-Herblain, Onyx, TU, Capellia et ThéâtreBoris Vian. Renseignements : 02 40 47 86 13.● Du jeudi 14 mars au samedi 16 et du jeudi 21 au samedi 23à 20 h 30 Château de la Gournerie, Saint-Herblain. Les représentations des vendredi 15, samedi 16 et vendredi 22sont suivis d’un dîner concert avec la harpiste Cécile Gravot.

26 au samedi 30 mars à 21 h.Attention, les deux pièces sontdonnées à suivre les vendredi29 et le samedi 30.“Un riche, trois pauvres”d’après Calaferte par la Cie Contes à Rebours de Saint-Herblain, mise enscène Aurélien Mallard dumardi 2 avril au samedi 6 et dumardi 9 au samedi 13 avril 21 h.

Onyx“Un cœur sous une soutane”(intimités d’un séminariste)d’après une nouvelle écrite à 16 ans par Arthur Rimbaud.Par Addition Théâtre mardi 19mars. Retour des Acrostichesavec “Comme un p’tit air de cirque” vendredi 29.● Représentations à 20 h 30.

Les mardis classiquedu Piano’cktail“La Cerisaie” de Tchekhov par la Cie Digor Dor 12 mars.“Le Misanthrope” de Molièrepar La Nuit et le MomentThéâtre 2 avril.● Représentations à 20 h 30.

Théâtre du Sphinx“Plage Back” comédie de Roland Bousquet jusqu’ausamedi 16 mars à 21 h.“George et Frédéric”de Michel Philip du mardi 19 ausamedi 30 à 21 h. “La cantatricechauve” de Eugène Ionescotous les mercredis à 17 h.Mise en scène PatriceFourreau. Tél : 02 40 89 19 09.● 9, rue Monteil.

Théâtre de la Gobinière“Battements de cœur pourduo de cordes” la dernièrecomédie musicale de Jean-LucAnnaix mardi 12 mars. “La casquette de travers”de Patrick Cosnet et Jean-LucPlacé jeudi 28. “Le secret de Maître Cornille” d’aprèsAlphone Daudet, mise en scène Serge Dangleterremardi 2 avril.● Représentations à 21 h.

“Un air de famille” La pièce de Jaoui et Bacri par le Théâtre Balivernes, mise en scène ClaudineMerceron. Spectacle au profitde l’association EnfanceActions Madagascar ZazaMalagasy. Renseignements : 02 40 89 67 61.● Samedi 6 avril 21 h,dimanche 7 à 15 h salle Francine Vasse.

“La casquette du dimanche” De et avec Patrick Cosnet, une évocation savoureuse du monde rural.● Mardi 26 mars 20 h 30Ligéria à Sainte-Luce.

Le Grenier Théâtre La troupe amateur de l’OucheDinier monte “Les palmes de M. Schutz” comédie de Jean-Noël Fenwick sur Pierre et Marie Curie.Réservations : 02 40 75 99 69.● Vendredis 15 mars, 22,samedis 16, 23 à 20 h 45 et dimanche 17 à 15 h 30 salle de l’Alod quartier de laBlordière à Rezé.

Gérard Desarthe meten scène “Turcaret” Un texte de 1709 très rarementreprésenté de Lesage,dramaturge de l’époquecharnière entre Molière et Marivaux. Une satire des milieux financiers à la fin du règne de Louis XIV. ● Jusqu’au mardi 12 marsEspace 44.

“Juste la fin du monde” de Jean-Luc LagarceAuteur majeur de la scènecontemporaine, trop tôtdisparu, Lagarce a écrit cettepièce sur le retour d’un filsprodigue, qui se sachant atteintdu sida, cherche à renouer les fils de la tendresse. L’aveu ne franchira pas seslèvres… Mise en scène Joël Jouanneau. Spectacle de la MCLA et du TU.● Du mardi 26 au vendredi 29 mars 20 h 30 Théâtre Universitaire.

“Le Maladeimaginaire” par la Cie du Troisième œilUn “Malade imaginaire” pas comme les autres : BrunoNetter, comédien aveugle, a voulu une distributioncomposée de comédienshandicapés ou différents.Philippe Adrien metteur enscène qui fréquente Molière

depuis longtemps porte ainsil’étrangeté de la pièce à sonparoxysme. Spectacle de la MCLA et du TU.● Mardi 2 et mercredi 3 avril20 h 30 Théâtre Universitaire.

“Le balcon” de Jean GenetMise en scène Jean Boillot du Théâtre à Spirale qui met enrelief les résonances modernesde l’œuvre de Genet :représentation de la société de spectacle et interrogationssur les pouvoirs du théâtre.● Vendredi 15 et samedi 16 mars 20 h Théâtre Universitaire.

“Le non” de Jon FosseTraduite du norvégien, une histoire simple, familiale,au-delà du mélodrame social,où des jeunes gens sontincapables de concevoir leur avenir. Mise en scène de Monique Hervouët quicollabore régulièrement avec le TU.● Du mercredi 20 au vendredi22 mars 20 h 30 Théâtre Universitaire.

Au Terrain Neutre Théâtre“Le commissaire s’est évadé !”,la suite de “L’affaire de lalongère” par Rencontre FortuiteThéâtre. Mise en scène et textede Marie-José Brighel du mardi

théâtre“Les mains sales” deSartre par Yvon LapousL’éternel conflit de la finet des moyens et laquestion de la légitimitéde la violence. Faut-il sesalir les mains pour êtreefficace ? Faut-il refuserd’agir pour rester pur ?Après “Les Sincères”de Marivaux et “LeTemps et la Chambre” de Botho Strauss, lecomédien nantais, directeur du Théâtre du Loup,met en scène la pièce de Jean-Paul Sartre. Elle est servie par une dizaine de comédiens au jeu d’une grande intensité. ● Du mardi 12 au samedi 16 mars 20 h 30 Le Lieu unique.

Création


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Helmut Federle au Musée des Beaux-Arts

Consacrée au peintre Helmut Federle, né en Suisse en 1994,l’exposition réunit peintures, dessins, photographies, objets,ensemble pour une large part inédit. Le parcours a été conçu par l’artiste lui-même, depuis lesorigines de la démarche enracinée dans une réflexion intuitive dupaysage alpin jusqu’auxdéveloppements les plus récents de l’œuvre avec la série de 26 tableaux “Pour les oiseaux”. Nourrie tout autant des avant-gardesdu début du 20e siècle, de référencesà la peinture américaine comme cellede Rothko, que de cultures anciennesextra-occidentales et des artsd’Extrême-Orient, c’est une œuvreabstraite, d’un lyrisme austère, orginale. Pour Helmut Federle eneffet, l’art est avant tout l’expérience et l’expression d’une spiritualité.

● Jusqu’au lundi 3 juin.

musées

Mimes à l’EscallLe mime Léandre dont lespectacle d’humour physiqueet visuel s’intitule : “?” vendredi22 mars. Marti et Atanasiudeux mimes espagnolsinterprètent “Inuit” samedi 23.● A 20 h 30 L’Escall Saint-Sébastien.

Les nouveaux nez “Mad ou No Mad ?”.● Vendredi 5 avril 20 h 30Piano’cktail.

Théâtre de Poche“La blonde, la belle, et la s…”jusqu’au samedi 23 mars.Le tandem Garcia et Chesnais

du samedi 16 au samedi 30.“Au secours, elles veulenttoutes des bébés !” du mardi 2 avril au samedi 13.● Représentations à 21 h.

“Le cabaret des p’tits travers”Par la Cie de l’Aparté, mise en scène Pascale Saumer.● Jusqu’au samedi 13 avril,les vendredis et samedis 20 h 30Théâtre du P’tit Archipel.

L’Orphéon“Tatatin !… et voilà” humour musical.● Samedi 6 avril 20 h 30Ligéria à Sainte-Luce.

Oursins et animauxrayonnants au Muséum Oursins et ophiures,concombres ou étoiles de mer,ces animaux marins partagentle même secret de fabrication àsavoir de construire leursquelette calcaire selon un planrayonnant avec uneprédilection pour le chiffre 5…

Regards croisés d’un artiste(sculptures et photographies de Vincent Leray) et de scientifiques sur des échinodermes fossiles et vivants. Beauté formelle et intérêt naturaliste sont au rendez-vous.● Du lundi 11 mars au dimanche 18 août. Visite commentée samedi 23 mars 16 h.

Jérôme BelFormé au CNDC d’Angers, il estl’un des chorégraphes les plusdoués, les plus inclassables et déroutants de la scènecontemporaine. LU accueillel’un de ses premiers spectacleset Onyx sa dernière création,bâtie sur une série de tubes pop.● vendredi 5 avril à 20 h 30 Le Lieu unique.

“Giszelle” par Xavier Le Roy Chorégraphe et danseur, Xavier Le Roy interprète“Giszelle” solo d’EszterSalamon.● Jeudi 4 avril 20 h 30 grand atelier, Le Lieu unique.

Hommage à Balanchine “Rubies”, “Le fils prodigue”,“Who cares ?” par Ballet du Capitole de Toulouse.● Du jeudi 21 au jeudi 28mars 20 h 30, mardi 20 h,dimanche 15 h Espace 44.

Les “Flibustières”d’Hervé MaigretReprise de la fable de science-fiction où sont deux femmessont en passé d’êtrerobotisées… Par la Cie nantaise NGC 25 Hervé Maigret.● Samedi 6 avril 21 h Théâtre Boris-Vian, Couëron.

danse

humour

Festival HandiclapLa 15e édition du festival organisé par l’APAJH, qui permet la rencontre entre artistes handicapés et non handicapés, se tiendra à Nantes, Sainte-Luce, Thouaré et Saint-Nazaire du vendredi 15 au dimanche 24 mars.

Le programme à Nantes :■ Course de relais autour du Château et rencontre sportive entre les jeunes desétablissements APAJH et de l’association desport adapté Élan dans les douves. Animationmédiévale avec “Les baladins de la valléed’argent”.● Samedi 16 à 15 h.

■ Table ronde et vidéo sur les artisteshandicapés ou non handicapés ayant exposé au Festival.● Lundi 18 à 20 h Manufacture.

■ 6e Forum des entreprises tables rondes et rencontres chefs d’entreprises et étudiants handicapés.● Mercredi 20 à 17 h 30 salons des Floralies.

■ Bal des enfants “Betty boum” à 14 h. Soirée café-théâtre“Monsieur Butterfly” de Howard Buten par la Cie le Tapis Volant à 20 h 30. ● Jeudi 21 salle Le Pré-Poulain à Thouaré-sur-Loire.

■ Cinéma en audiovision (tout public) “Les enfants du marais” et “Titanic” ● A 16 h et 20 h salle Le Bretagne.

■ Soirée de clôtureThéâtre par la troupe du CAT de Sens. Chants, théâtre, mime par les jeunes des éablissements APAJH (écoles Agenêts,Carcouet, Péhant, collège de la Durantière).● Vendredi 22 à 20 h Salons Mauduit.

Et aussi… Découverte tactile du Château des Ducs à travers une maquette de Yves Rizio. Découverte des collections du Musée des Beaux-Arts et du Muséum.

Festival Handiclap : 02 40 14 04 73.

El Omrane, 2000.


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conférences-débats

Sortir pratique : ● ACCOORD : 02 40 74 02 52 ● ARC Centre musical de La Balinière,Rezé : 02 51 70 78 00 ● Auditorium du Conservatoire : 02 51 25 00 20 ● Bibliothèquemunicipale : 02 40 41 95 95 ● Capellia : 02 40 72 97 58 ● Château de Goulaine : 02 40 54 91 42● Cité des Congrès : 02 51 88 20 00 ● CREA : 02 40 69 89 46 ● Escall, Saint-Sébastien-sur-Loire : 02 40 80 85 85 ● Espace Ligéria, Sainte-Luce : 02 28 01 43 90 ● FNAC : 02 51 72 47 24● L’heure musicale du Jeudi : 02 51 25 00 20 ● L’Olympic : 02 51 80 60 80 ● La Barakason,Rezé : 02 40 75 57 28 ● La Bouche d’Air : 02 40 73 40 20 ● La Fleuriaye : 02 40 68 72 72 ●La Philhar : 02 40 49 83 52 ● Le Lieu Unique, CRDC : 02 40 12 14 34 ● Le P’tit Archipel : 02 40 69 10 20. ● Les amis de l’orgue : 02 51 71 02 09 ● Maison de la Poésie : 02 40 69 22 32● MCLA Espace 44 : 02 51 88 25 25 ● Médiathèque Hermeland, Saint-Herblain : 02 40 95 27 50● Médiathèque, Saint-Sébastien-sur-Loire : 02 40 80 86 20 ● Musée des Beaux-Arts : 02 40 41 65 65 ● Muséum : 02 40 99 26 20 ● Office de tourisme de Vertou : 02 40 34 12 22● Office de Tourisme Nantes : 02 40 20 60 00 ● Office de Tourisme, Thouaré : 02 40 68 08 00● ONPL : 02 51 25 29 29 ● Onyx : 02 40 92 24 00 ● Opéra Théâtre Graslin : 02 40 69 77 18 ●Pannonica : 02 40 48 74 74 ● Piano’cktail : 02 40 65 05 25 ● Studio Théâtre : 02 40 29 07 61● Terrain Neutre Théâtre : 02 40 12 12 28 ● Théâtre Athénor : 02 40 12 41 42 ● Théâtre BorisVian, Couëron : 02 40 86 53 13 ● Théâtre de la Gobinière, Orvault : 02 51 78 33 33 ●

Théâtre de Poche : 02 40 47 34 44 ● Théâtre Universitaire : 02 40 14 33 34

livres, lecture, contesAu Lieu uniqueRencontre avec Elias Khouryromancier palestinien 20 hsalon de musique à 22 h“Du bruit dans la pointcom”lecture-conférence-action de Jean-Pierre Bobillotpoète sonore 20 h atelier 2.● Mardi 12 mars.

“Poèmes en cavale”Giuseppe Conte et Jean-Baptiste Para 27 mars.André Velter 3 avril.● Le mercredi à 19 h 30Pannonica.

“Nocturnes” au Muséedes Beaux-ArtsRencontre avec FrançoisLeperlier à l’occasion de lapublication de son livre “Claude Cahun, l’œuvre écrite”,

lecture de Laurence IzardRenseignements 02 40 41 91 25.● Vendredi 22 mars 18 h 30.

Veillée-conte scène ouverteTout public. Par l’associationParoles de Marmite.Renseignements : 02 40 43 95 21.

● Samedi 6 avril 20 h30 salle Jules Vallès Médiathèque.

“Cassiopée et Cie” Par la conteuse Maëlle Sopena.Renseignements : 02 40 89 30 76.● Jeudi 28 mars 20 h 30 salle Jules Vallès Médiathèque.

Lolo Nunge, conteur.● 11 mars à 21 h, Terrain Neutre Théâtre.

Peut-on expliquer la forme d’une ville ?Nantes au XIXe . Conférencedébat avec Yannick le Marec et Jean-Pierre Le Crom.● Jeudi 14 mars 20 h salon de musique LU.

Bar des Sciences“Dans les coulisses de nosmusées”. RenseignementsSubatech : 02 51 85 84 45.● Lundi 25 mars 20 h à 22 hcafé le Flesselles, 3, allée Flesselles.

Les mardis du Muséum“Itinéraire d’une famille de naturalistes : Les Orbigny”par Françoise Legré-Zaidline et Véronique Mathot.Renseignements 02 40 99 26 20.● 2 avril 20 h 30.

Société d’astronomie“Des galaxies aux quasars” par Françoise Combes de l’Observatoire de Paris-Meudon. Tél.: 02 40 68 91 20.● Vendredi 29 mars 21 h salle Le Bretagne.

Les lundis philo du Piano’cktail“Est-ce le cerveau qui pense ?”par Patrick Dupouey professeurde philosophie.● 18 mars 20 h 30.

Cafés-musique : “Le Baroque”En quatre séances, Philippe Le Corf - instrumentiste,musicologue, directeur ducentre musical de la Balinière etde l’ARIA de Rezé - dégageral’esprit et le langage de l’artbaroque. Renseignements Art et Culture : 02 40 08 28 98.● Les mardis 12, 19, 26 mars,2 avril à 18 h 15 café du Commerce place du Commerce.

Jérôme BoschArrêt sur images et débat sur le maître flamand auquel uneexposition de grande ampleur a été consacrée l’an dernier à Rotterdam. RenseignementsArt et Culture : 02 40 08 28 98.● Samedis 16 et 23 mars de 15 h à 18 h salle JulesVallès Médiathèque.

Bretagne Plus“Yves le Diberder, bretoncontroversé et collecteurméconnu” par M. Oiry mercredi13 mars. “Université de Nantesou Université de Bretagne ? de 1462 à 1793” animé parMichel Nassiet mercredi 27.Renseignements 02 40 63 75 42.● A 18 h 15 salle Jules Vallès Médiathèque.

Centre culturel franco-allemandConférence “La nouvelleAllemagne” réunification et débat identitaire par Henri de Bresson mardi 19 mars 19 h.Expositions : “Les 16 Länderallemands” jusqu’au samedi 16 mars. Et “L’histoire de la république fédérale” du 18 mars au 13 avril.Renseignements : 02 40 35 39 43.● 32, rue Kervégan.

Cercle Richard Wagner“Judith Gauthier” conférence de BertrandRungardier du Cercle R.W. de Paris.● Samedi 6 avril 15 h Studio Graslin.

Erri De Luca, Prix Laure Bataillon

Écrivain au sommet de son art,l’Italien Erri de Luca vient derecevoir, avec sa traductriceDanièle Valin, le dernier Prix LaureBataillon pour son livre “TroisChevaux” paru aux éditionsGallimard. Les deux lauréats sontau Lieu unique pour une lecturepublique. (Voir pages Actualités).● Mardi 19 mars 20 h LU salon de musique.


et d’avant-garde technologique. “Aujour-d’hui, elle représente l’excellence dans lavoile. Dans d’autres compétitions, il n’existepas cette concurrence. C’est elle qui fait pro-gresser”. Sport mécanique de précisioncomme la Formule 1, la voile de haut niveaubénéficie de moyens accrus. Mais “dans cetenvironnement technologique, le facteur


L orient. Base sous-marine. Le Défifrançais prend ses marques dansles installations qui lui servent decentre d’entraînement et de base

logistique. Au plus fort de la préparation, 80 personnes seront présentes sur le site,unique en Europe, avant le départ pour Auckland (Nouvelle-Zélande) en juillet. Letravail à terre est primordial. C’est là égale-ment que la course se gagne. Les frères Olivier et Thierry Douillard ont été retenusavec deux autres Nantais - Fred Guilmin etLuc Pillot - dans l’équipage du Défi.Ensemble, ils courent depuis des annéesdans leur club, l’APCC Nantes. Ils ont gagnéle Tour de France à la voile en 1998, sur lebateau Nantes - Saint-Nazaire. Expérimentés,ils font partie des meilleurs régatiers mondiaux.

PhysiqueComme le matériel, les équipiers bénéficientd’une préparation qui doit les amener dans lesconditions optimales pour les compétitions.“Nous travaillons avec un préparateur phy-sique. Chaque matin, à 6 h 30, nous com-mençons la journée par de la musculation.Puis nous sortons en mer.” Ils s’entraînent sur6e Sens, demi-finaliste avec la France en2000, et sur Black Magic, le bateau néo-zélandais de Peter Blake, vainqueur de laCoupe de l’America en 1995. “À terre, nousanalysons ces essais afin d’adapter les déve-loppements en navigation”, explique OlivierDouillard. Rien n’est laissé au hasard. L’ob-jectif affiché est d’atteindre la demi-finale à

détentel’actualité de vos loisirs

Le Défi français prépareactivement l’America’s Cup2003, rendez-vous mythiquedes compétitions nautiques.Pour la première fois, quatreNantais vont prendre part à cette aventure sportive et humaine.

R E P O R T A G E ▼

quatre de la Coupe Louis Vuitton, dont levainqueur ira affronter le Défi néo-zélandais,détenteur de la Coupe de l’America.

ExcellencePlus qu’une série de régates, disputées àpartir du 1er octobre à Auckland, la Coupe del’America demeure un mélange de traditions

Coupe de l’America : quNantais dans le Défi fra

Thierry Douillard… en manœuvre sur la voile avant.

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détente

humain demeure important car la voile estun sport collectif, joué à seize à bord. C’estune vraie partition. Une manœuvre ratée etc’est tout un ensemble qui est déséquilibré”,souligne Thierry Douillard. La pression monteà mesure que l’échéance approche... Débutmai, le bateau conçu pour la Coupe sera misà l’eau. La construction du nouveau ClassAmerica français a commencé en novembreau chantier Multiplast, une entreprise fon-dée en 1981 à Nantes et désormais installéeà Vannes. Six mois de chantier et 20 000heures de travail auront été nécessaires pourréaliser ce monocoque d’une longueur de25 mètres pour un poids de 25 tonnes. Enjuillet, toute la logistique du Défi migrera versla Nouvelle-Zélande, avant d’être rejointe parl’équipage. Les ultimes réglages pourrontalors être réalisés dans les conditions decourse, à Auckland, en août et septembre.

quatrerançais

La voile est un sportcollectif qui se joue à seizeà bord…

Depuis 1995, l’École Centrale de Nantes est impliquée dans la conception des voiliersfrançais engagés dans la Coupede l’America, au niveau desappendices - quille et ailettes,dérive, safran. “Nous travaillonspour le Défi français en leur fournissant les logicielsd’évaluation des performancesdes carènes, en formant les ingénieurs à l’utilisation deces logiciels et à l’interprétationde leurs résultats. Nous avonségalement réalisé les essais enbassin des carènes de la Coupeprécédente” indique GérardDelhommeau, chercheur enhydrodynamique navale au seindu Laboratoire de Mécaniquedes Fluides de l’E.C.N. L’écolenantaise dispose de moyens

L’École Centrale dans la coursed’essais, de laboratoires derecherche et d’une pépinièred’entreprises. “En simulationnumérique, nous proposonsdeux logiciels utilisés par le Défi.Nous avons ainsi une applicationet une validation de ce que nous développons”, précise Bertrand Alessandrini, ingénieur de recherche.Deux membres de la celluledesign en charge de laconception du Class Americasont diplômés de l’ÉcoleCentrale de Nantes. Deux Défis étrangers (l’Italie et la Nouvelle-Zélande) ont également intégré des développeurs formés àl’E.C.N. Une reconnaissance du travail accompli par Nantesen hydrodynamique navale.

Le 1er octobre, en baie d’Hauraki, les quatrerégatiers nantais et le Défi français n’aurontalors qu’une motivation : gagner la célèbreaiguière d’argent !

Loïc Abed-Denesle

La Coupe de l’America...150 ans de joutesnautiquesPlus vieux trophée sportif au monde, la Coupe del’America est devenue en 150 ans, l’épreuve de voile laplus importante de la planète.Troisième événement sportifaprès la Coupe du Monde defootball et les Jeux olympiques,la Coupe de l’America a étécréée en 1851. La trente et unième édition verras’affronter l’équipe deNouvelle-Zélande, détentricedu trophée, et le vainqueur des Challengers, issu de la Coupe Louis Vuitton. La Coupe de l’Americademeure un enjeu national, une vitrine technologique,industrielle et sportive pour les pays compétiteurs. Elle se joue lors d’un ultime duel. La règle est simple : ledétenteur de la Coupe relève ledéfi du challenger. Le vainqueurde cinq manches remportealors le trophée tant convoité.A son tour, il devra répondre au défi d’un nouveauprétendant. Ainsi, la Coupe de l’America constitue un challenge perpétuel.

Thierry et Olivier Douillard. Luc Pillot.



à lireLa Loire insoliteJean-Marie Couderc, secrétaire général de l’Académie des arts, sciences et belleslettres de Touraine, François Billacois,président de l’association des Amis du musée de la Loire moyenne de Cosne-sur-Loire, Jean-Marie Lorin, anciensecrétaire du Comité départemental du patrimoine et de l’archéologie du Loir-et-Cher et Yves Paumier, chancelier de l’Académie de Bretagne et des Pays de la Loire ont uni leur plumes pour rédigerun ouvrage de référence sur la Loire. Ils vous invitent à découvrir la valléeligérienne et son fleuve royal à travers ses aspects les plus variés et les moinsconnus, menant du mont Gerbier-de-Jonc à son estuaire nazairien. Très largementillustré, l’ouvrage aborde le fleuve sous un angle historique révélant anecdotes et documents inédits. Nantes la Ligérienne,ville de ponts historiques, se révèle au fil des pages, tantôt surréaliste, tantôt sinistresous Carrier...

● Editions C.L.D., 30,18 e

détentel’actualité de vos loisirs

Cahiersnantais Édités parl’Institut deGéographie etd’aménagementrégional de l’Université de Nantes, lesCahiers nantais consacrent leur derniernuméro aux châteaux dans les campagnesfrançaises. Ils prolongent le séminaire derecherches “Approches géographiques deschâteaux dans les campagnes françaises”qui s’est déroulé à Angers en mars 2001.Grâce aux contributions de géographes(François Michaud, Raphaël Schirmer, Éric Mension-Rigau, Olivier Rialland, Jean-Louis Étien et Jean-René Morice) et d’un historien (Vincent Thébault), les Cahiers Nantais s’interrogent, en ce début de XXIe siècle, sur la place des châteaux dans la recomposition sociale et économique des campagnesfrançaises... même si la vie de château n’est plus ce qu’elle était ! Plusieurs pistesde réflexion sont proposées afind’envisager plus largement cette questiondu patrimoine châtelain à l’échelleeuropéenne.

● N°54 - I.G.A.R.U.N.,18 e

Histoire Mémoires Revue publiée par la Mission pour la mémoire et la recherche historique localede la Ville de Saint-Herblain, cette publications’articule autour de deux axeshistoriographiques. Le premier aborde des études etrecherches en histoirelocale, à travers cinqarticles couvrantépoques moderne etcontemporaine, parmilesquels “Un banquetavec Léon Gambetta en mai 1873”décrit les rapports d’un des mythes de la IIIe République avec la Province. Le second volet de la revue est consacré à des mémoires herblinoises, à travers les perceptions contemporaines de l’occupation romaine... par une élève de collège.

● N°16 - second semestre 2001 -Disponible auprès de la Mission, à l’Hôtel de Ville de Saint-Herblain - Tél. : 02 40 38 10 00 / 10,70 e

Saint-Brévin et son passéMichel Lebras, l’auteur de cette chroniquebrévinoise, ne se dit pas historien. C’est pourtant le cinquième ouvrage qu’il consacre à cette cité qui, sur la riveméridionale de la Loire, faitface à Saint-Nazaire.Une situationgéographique quidétermine une bonnepart d’un passé enfouisous les dunes et les marais de l’estuaireligérien. Histoiremultiséculaire, d’abordgallo-romaine, puisbretonne et française. Sousla plume de Michel Le Bras,les personnages s’animent,les lieux retrouvent leurs couleurs, les événements marquants ou inéditsreprennent leur relief. Des silhouettespittoresques croisent d’illustres personnes.Des anecdotes relient la geste locale àl’Histoire, du passage de la Bande à Bonnotau séjour de Prokofiev dans une villa desPins, durant l’été 1921. “Il en est des villescomme des humains, elles ont besoin de leurs racines”. Saint-Brévin et son passéillustre ce propos.

● Éditions Siloë, 19,70 e

Rigolades à la régaladeC’est une sélection de 120 des quelques 2 000 billets d’humour régulièrement parusdans l’édition du samedi de Presse-Océan.La Chronique humoristique du pays nantaisque propose Henri Perron, ancien grandreporter du quotidien nantais, couvre ainsi

Panorama des rives de la LoireL’association Entreprises + Patrimoine industriel et leséditions MeMo publient le fac-similé d’un objet insoliteinitialement paru en 1899 sous les plumes du cartographe

Justin Vincent et de l’homme de Lettres Eugène Orieux. À la fois dépliant touristique et carnet de voyage,

il suit les escales du bateau à vapeur Ville de Nantes, un steamer à aubes de

la compagnie de navigation de Basse-Loirequi naviguait entre l’embarcadère du bras deLa Bourse et le môle de Paimbœuf, de 1888à 1912. Le travail minutieux des géographes

se présente sous un format 31 x 11 cm qui déploie une carte en couleur de l’estuairelongue de 2 m 20. Illustrée de 63 vignettes

présentant les principaux monumentsindustriels et portuaires, elle mène de la manufacture de biscuits Lefèvre-Utile

à la jetée de Saint-Nazaire. L’ensemblepropose une vision unique sur l’histoire industrielle

de la Loire. Cette réédition à l’identique du plan de l’estuaire, dans ses dimensions et teintes d’origine, et du livret du géographeOrieux conservés aujourd’hui aux archives municipales de Nantes, s’accompagne de trois présentations desspécialistes et historiens Laurent Huron, Didier Fleury etClaude Geslin. ● Editions MeMo, 22,70 e


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près d’une vingtaine d’années d’existencede l’institution des Rigolades initiées par les journalistes de la rue Santeuilet parfoisalimentées par la pétillante gaietédu muscadet. HenriPerron, alias GusseGrappignol, avait lechic pour restituerdans leur jus leshistoires fameusesqu’on se raconteaccoudé à la barriqueou au fond des “magasins”. Comme le propose l’ouvrage dans son glossaire du patois nantais, “A c’t’heure”, pu la peine “d’berdasser” (de tergiverser) ou “d’rabâcher” (dire la même chose), fautpas “s’empaffer les quinquets” (s’endormirles yeux) et re-découvrir l’humour, parfoiscaustique, d’un Grappignol illustré par des dessins d’Armel Giraudet !

● Editions de La Grange, 19,5 e

Villa ker enfance Jean-Paul Barbe, pendant de longuesannées professeur de littérature et de civilisation allemandes à l’Université de Nantes, également traducteur et auteurd’un recueil de poèmes, vient de publier ce premier roman trèsautobiographique.Dont il dit qu’ilaurait pu êtresous-titré “élogedes grands-mères”aux côtésdesquelles nousnous faisions etdéfaisions comme un tricot de Pénélope,leurs petites histoiresgraissant la roue de lagrande. Dehors c’étaitéquinoxe ou morte-eau,lande ou cour de récré, guerre et paix.Apprentissage du monde à travers la langue, grignotée ou conquise, toujoursaimée et où les sens en éveil cherchent le sens quitte à l’inventer.... Il en naît cetteépopée minuscule investissant les villasd’antan pour y jouer la révolution de l’individu qui se découvre”. Une bellehistoire magnifiquement écrite, où la découverte du monde passe par la découverte des mots.

● Editions Joca Seria, 13 e.

Noms de NantesAuteur de trois romans, de contes, de nouvelles, de poèmes et d’une trilogiethéâtrale, Jean-François Piquet, né à Nantes, se souvient lui aussi de sonenfance. Mais ici la biographie est refaite à partir des noms de lieux, des noms des commerçants, au plus près des objets,

détente


Paysan du mondeEn collaboration avec José Bové, porte-parole de la Confédération paysanne,Gilles Luneau, écrivain et journaliste globe-trotter de la région nantaisecollaborant pour de nombreux magazinesdont le Nouvel Observateur ou Géo, signe un reportage de terrain. Sur les tracesde l’éleveur aveyronnais qui “est de ceuxqui croient qu’un autre monde est possibleface au tout économique”, Gilles Luneaunous conduit de sa campagne du Larzacaux Amériques en passant par l’Afrique et l’Inde, exposant au fil des pages les rapports que l’homme entretient depuistoujours avec la terre, s’intéressant aux politiques agricoles mondiales.

● Editions Fayard, 20 e

Kouamba SoréProfesseur de musique à l’associationdépartementale pour le développement de la musique, François Fampou présenteun recueil de poésies et de chansons pour les enfants. Ses textes et musiquesrésultent de la rencontre professionnelleavec les écoliers. Ils chantent l’amour de la nature et des hommes en s’inspirant de chants traditionnels provenant du Cameroun, du Libéria, du Ghana et d’ailleurs. Cet ouvrage est disponible au Monde panafricain - 13, rue de l’Arche-Sèche.

● Editions Résonances, 13 e

Un agenda de nuit“Le seul vrai cauchemar, c’est de se lever”est inscrit au dos de cet agenda qui, en fait,est la carte de vœux pour 2002 d’Olivier Texier, responsable d’un certainnombre de forfaits où l’absurde, souventcrade, témoigne d’un univers trèspersonnel. “Un agenda denuit” succède à“Que faire ledimanche ?” (2000)et “Pas plus d’unepensée par jour”(2001). Tout unprogramme... Ce nouvel opus est un illustré de 53 rêvesratés, peuplés depersonnages sombres et inquiétants, déformés, estropiés,véritables freaks nocturnes... Olivier Texier se concentre sur les détails,souligne les traits distinctifs et les attributs,les exagère parfois. Il appréhendenéanmoins ses sujets avec une perceptionaiguisée, dans un quotidien hors champ et du temps...

● Contact : Olivier Texier - 23, rue de Châteaubriand, 44000 Nantes. E-mail : [email protected]. 7 e

des paysages, du ciel et du temps quipasse. La Pilotière, la Papotière, le cheminde la Colèterie... Une évocation personnellemais où, magie de l’écriture, chacun peut retrouver sa propre enfance. Postface de François Bon.

● Editions Joca Seria, 10 e

Rien qu’un instant de ce temps-làA la suite de son premier roman Dans sonregard d’épagneul paru en l’an 2000,Maryvonne Noblet propose une chroniquefamiliale du début du siècle dernier. Les Vaubricourt ont quitté leur vignoblealsacien pour s’installer dans le Médoc.S’ensuivent moult péripéties menant deGênes au domaine viticole de Puymauguen.L’auteur songe déjà à un deuxième tome de cette saga qui nous dira ce qu’iladviendra de Claire et Marie-Agnès, dans la drôle de guerre.

● Editions Sol Air, 19 e

Banlieuserie Après un premier polar À cloche-pied qui prenait pour décor la région parisienne,la Yonnaise Ghislaine Mallard livre unsecond roman sous titré Fenêtre sur Saint-Herblain et prend pour cadre la banlieuenantaise. A travers le visage de France, une jeune femme vivant seule avec son filsde 13 ans, elle dresse un face-à-face plutôtintimiste et introspectif de la relation d’une mère avec son enfant.

● Editions du Petit Pavé, 16 e

Léon et sa mômeHenri Mariel s’approprie l’atmosphère d’un célèbre cabaret parisien, en 1942, afinde rendre hommage à Francis Carco (ce poète bannissait tout lyrisme excessifpour chanter les choses simples, lespaysages rayés de pluie, les amours un peu tristes), à travers une comédie-musette. Le texte, crééen 1996, est enfin édité,après que le spectacle eut été joué plus de troiscents fois en France. Cette comédiesentimentales’appuie sur une écriture drôle et rythmée.Sur scène, la môme, Léon et Marcell’accordéoniste. Dans la salle, ce soir de première, le couple de gangsters Bony et Lafont. Leur présence va troubler la comédie. Les événements drolatiques de la pièce prennent dès lors une autrerésonance...

● Éditions des Écrivains, 11,89 e



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Collecte des déchetstoxiquesComment se débarrasser desfonds de peinture, de vernis, dediluants, de désherbants, dedébouche-évier et autres déchetstoxiques qu’il vaut mieux retraiterdans des unités spécialisées queconfondus avec les déchetsménagers ? La collecte Écotox acette fonction. Elle a lieu à date fixe sur 31 points répartis dans lesonze quartiers de la ville, signalés par un panneau spécifique. Auxjours et aux heures indiquées sur les panneaux, une camionnetterécupère les déchets que vous lui apportez, les trie et les livre à uneplate-forme de traitement spécialisé.Pour connaître l’adresse et les horaires de fonctionnement du pointÉcotox le plus proche de votre domicile, appelez Allô Propreté :

A noter que les déchetteries et écopoints acceptent également ce type de déchets.

Prévention du suicideParce qu’il y a toujours une bonne raison de préférer la vie, Rechercheet Rencontres, centre social spécialisé dans la lutte contre l’isolementet la prévention du suicide, s’adresse aux personnes vivant isoléesou se sentant seules pour leur proposer des entretiens individuelset des groupes d’expression thérapeutiques afin de vaincre l’an-goisse, surmonter les idées suicidaires, reprendre confiance en soiet rétablir l’échange avec les autres. L’équipe pluridisciplinaire estcomposée d’un psychiatre, d’accueillants bénévoles, d’assistantessociales et d’animateurs spécialisés.L’association propose également deux types de groupes de soutien :pour ceux qui vivent ou ont vécu la tentative de suicide d’un proche,conjoint ou compagne, frère ou sœur, enfant ou parent (prochainesséances les 23 avril, 14 mai et 11 juin) et pour ceux qui sont confron-tés au choc d’un décès par suicide (30 avril, 28 mai et 25 juin).Rendez-vous à 18 h 30 dans les locaux du centre.● Centre social Recherche et Rencontres - 23, rue Adolphe-Moitié -44000 Nantes. Tél : 02 40 08 08 10.

Aphasiques 44L’apahsie, c’est une perte totale ou partielle du langage, consécu-tive à une atteinte cérébrale. Les personnes aphasiques ne peuventplus - ou avec difficultés - parler, comprendre, lire et écrire. L’Association des Aphasiques 44 se donne pour buts de faire mieuxconnaître cette infirmité, d’aider les aphasiques et leurs proches àgérer cette seconde vie qui, matériellement et psychologiquement,est très différente de la première, la parole sinistrée étant un handi-cap difficile à vivre, de leur redonner une identité sociale dans un groupe avec le souci de prouver que ce handicap n’est pas mental,et enfin de les convier régulièrement à des séances amicales de com-munication où ils peuvent participer à des jeux et activités diverses.● Aphasiques 44 - 21, rue Jules-Verne - 44980 Sainte-Luce/Loire. Tél : 02 51 13 79 62.

http://www.nantes.fre-mail : [email protected]

Allaitement maternelUne antenne de la Leche League, association reconnue par l’OMS- l’Organisation mondiale de la Santé - et l’UNESCO, vient de se créerà Nantes Est pour informer et soutenir sur l’allaitement maternel.Avantages de l’allaitement, arrivée du bébé dans la famille, manièred’éviter les difficultés, sevrage et alimentation... sont autant dethèmes abordés au cours des réunions mensuelles où se retrouventdes femmes enceintes et, bien sûr, des mères et leurs bébés. Lespères sont bienvenus.

● Prochaines réunions du groupe Nantes Est : 11 mars, 29 avril, 13 mai, 10 juin, 2, rue des Chalâtres. Tél : 02 40 29 45 58.(Rappelons également les coordonnées de l’autre groupe nantais : 02 40 65 14 40. Prochaines réunions : 12 mars, 23 avril, 14 mai, 11 juin).

MP Ntes Pass 23/PRATIK 28/02/2002 15:24 Page 48

nantes passion 123

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