nantes passion 129

NantesNantesPassionPassionle magazine de l’information municipale

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En 2006Un château dans la ville

En 2006Un château dans la ville

L’urbanisation à Nantes demain

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Novembre 2002 • N A N T E S P A S S I O N • 3

sommaire

Un château dans la ville en 2006Le programme de mise en valeur du château des ducs de Bretagne,monument phare du patrimoinenantais, s’achèvera en 2006. Le bâtiment, entièrement restauré, sera mis en valeur et le musée de “Nantes et son Histoire” ouvrira ses portes.

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un mois d’actualitéUn petit journal dans le journal.

Le tour d’horizon de l’actualité nantaise.

la villeL’actualité

de la vie municipale.Un château dans la ville en 2006

Premier travaux sur le quai François-Mitterrand

Le grand projet Malakoff en débatUn parking de 600 places

près de la gare sudL’état-civil teste

la signature électroniqueLa Ville s’engage

pour le commerce équitableL’expression de l’opposition

quartiersL’actualité

de la vie quotidienne.Quartiers : sans mémoire, pas d’avenir

La cuisine familiale d’Olga au restaurant associatif Nantes-NordLe O, un nouveau lieu d’exposition,

quartier ManufactureLa Musique symphonique

au collège Georges-de-La-TourLa mairie de Chantenay va être rénovée

et l’école Alphonse-Braud, agrandieDes locaux de musique

route de Sainte-Luce

dossierUrbanisme : comment l’agglomération

se projette dans l’avenir

sortirL’actualité

de la vie culturelle.Tissé Métisse fête

son dixième anniversaireLe 24e festival des Trois Continents :

ouverture au monde en salles obscuresLe guide de vos sorties,

l’agenda musique, théâtre, danse, expos, jeune public...

détenteL’actualité de vos loisirs.

Escales sur l’île d’IndretLivres et disques du mois

Nantes pratiqueLes numéros utiles, les infos service

pour bien vivre la ville.

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Tissé Métisse fête son dixièmeanniversaireLe 7 décembre, Tissé Métisseinvestira la cité des congrès pour sa 10e édition. Une manièrechaleureuse et festive de faireconnaître les actions entreprises au quotidien par les associations de la ville.

Escalessur l’île d’IndretÀ quelques kilomètres de Nantes, en aval,se dresse l’île d’Indret et son arsenal. C’est là, sur la rive sud du fleuve, que l’industrie de la Basse-Loire est née, au XVIIIe siècle. Un site doté d’un patrimoinearchitectural et industriel exceptionnel, que le public a pu visiter lors des dernièresJournées du Patrimoine.

L’île de Nantes,Malakoff, les rives et les quais de la Loire,le bas Chantenay, le nord-est nantais...Autant de grandschantiers qui vontpoursuivre l’œuvre de développementurbain entamée àNantes au début des années 90. Analyse.

Urbanisme : comment l’agglomérationnantaise se projette dans l’avenir

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Nantes Passion.Directeur de la publication : Jean-Marc AYRAULT.

Co-directeur de la publication, directeur de la communication : Guy LORANT.Rédacteur en chef : Philippe BOUGLÉ.

Rédaction : Loïc ABED-DENESLE, Noèle B., Rodolphe DELAROQUE, Jean-Noël FÉVRIER, Michaël GHEERBRANT, Lynda LÉCUYER, Sandra RATAUD, Isabelle ROBIN, Cécile ROMER.

Photos : Stéphan MÉNORET, Régis ROUTIER.Ont participé à ce numéro : Jacques CHANÉAC, Anne MATHIEU.

Maquette : Laurent BEAUMONT-MCM. Mise en page : LE SQUARE DESHOULIÈRES. Impression, photogravure : ACTIS.

Régie publicitaire : Gécop, 4 rue Maurice-Sibille, Nantes. Tél. 02 40 71 06 06.Dépôt légal 4e trimestre 2002. Éditeur : Direction de la Communication, tél. 02 40 41 67 00.

Mairie de Nantes, 2, rue de l’Hôtel de Ville, 44094 Nantes cedex 1. Stand. Général : tél. 02 40 41 90 00. http://www.nantes.fr – e-mail : [email protected]

Tirage : 147 000 exemplaires. ISSN : 1164-4125.

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éditorial

J e le pense depuis des années : après les grandes loisDeferre - Mauroy de 1982, une nouvelle étape de la décentralisation est nécessaire. Il est en effet devenuurgent de clarifier et de simplifier un édifice

fait d’enchevêtrements incompréhensibles pour nos concitoyens.Encore faut-il être clair sur ce qu’on met derrière les mots.Décentralisation ne veut pas dire démantèlement de l’État, qui doitconserver ses fonctions essentielles : c’est lui qui est le garantde l’ordre républicain ; c’est lui aussi qui est le garant de l’égalitéentre les citoyens et entre les régions et, à travers nombre de sesprérogatives, de l’organisation des solidarités nécessaires à l’intérieurdu territoire. Donc, expérimentation, pourquoi pas ? À la conditionque cela ne revienne pas à une spécialisation des régions qui s’inscrirait à l’encontre de la nécessaire unité nationale, même si celle-ci n’est pas synonyme d’uniformité.Un autre point me paraît essentiel dans les débats actuellementen cours sur le sujet : la place à accorder aux villes et, plusspécialement, aux métropoles. L’essentiel de la population française,comme celle des autres pays développés, est urbaine et, dans ce phénomène, les métropoles jouent un rôle de plus en plusimportant. Comme dans les pays voisins, la France a besoin de régions fortes, mais aussi de puissantes métropoles. Or, on entend peu parler actuellement du rôle des villes et des métropoles dans les propos tenus par les principauxresponsables de l’État.Ceci, je ne le cache pas, m’inquiète. Si Nantes s’est dotée d’une Communauté urbaine et si, depuis des années, la majorité des acteurs locaux est partie prenante dans la construction de lamétropole Nantes - Saint-Nazaire, ce n’est pas le fruit du hasard.Une analyse objective conduit à une conclusion que nul ne peutcontester : la consolidation de l’ensemble Nantes - Saint-Nazaire est une des conditions du développement non seulement de Nantes,mais de cet Ouest Atlantique sans lequel la France se trouveraitamputée d’une part importante de son territoire et de ses potentialités.Enfin, parmi les autres inquiétudes que j’éprouve et dont je me suisouvert lors de la réunion sur la décentralisation qui s’est tenuà Nantes le 18 octobre, il en est une qui concerne les moyens. Les fonctions régulatrices de l’État passent notamment par le

Jean-Marc Ayraultdéputé-maire de Nantes

transfert de nouvelles responsabilités entre les régions et lescitoyens. La question de la solidarité et de la redistribution desmoyens est au cœur du débat pour une décentralisation réussie. Et, de ce point de vue, quelles seront les conséquences pour lescontribuables locaux du transfert des compétences de l’État versles collectivités locales ?De quelque manière qu’on envisage la question, apparaîtl’incontournable problème du rôle dévolu demain aux villes dansle cadre d’un aménagement plus harmonieux du territoire et d’une meilleure répartition des responsabilités entre les acteurslocaux, régionaux et nationaux. Comme l’ensemble de l’équipe qui travaille avec moi, je suis prêt,dans le débat sur la décentralisation, à assumer toutes lesresponsabilités qu’implique la gestion d’une ville comme Nanteset de son agglomération. Et à continuer de démontrer dans les faitsle rôle irremplaçable que tiennent aujourd’hui, en matièred’aménagement du territoire, les villes et les métropoles, dans lesquelles vivent 80 % des Français.

Ville, métropole et décentralisation

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Novembre 2002 • N A N T E S P A S S I O N •

un moisd’actualité

Grands équipements

Le conseil de la Communauté ur-baine a approuvé le vendredi 11 oc-tobre la création d’un “Zénith” de 8 500places à Saint-Herblain, sur le site duMoulin-Neuf, à proximité d’Atlantis. UnZénith est une salle d’au moins 3 000places (Paris, 6 300 et Toulouse, 9 000)principalement dédiée à l’accueil desgrands spectacles de variété que notreagglomération, ne disposant pas desalle de plus de 2 000 places, ne peutrecevoir à l’heure actuelle. Une tellesalle peut également accueillir des ma-nifestations sportives, des réunionspubliques, des colloques... Pour l’im-plantation d’un tel équipement, un ter-rain de 8 à 10 hectares est nécessaire,comprenant, outre la salle de spec-tacle, un parking de 3 000 places, unevaste zone réservée à la logistique desspectacles, un parvis d’accueil du pu-blic. Le coût précis de cette réalisation

reste à déterminer. Il est estimé à 31millions d’euros. Ouverture au pu-blique prévue en 2006. Ce sera le seuléquipement de cette taille entre Caenet Toulouse.

le chiffre du mois

5 056 nouveaux étudiants se sont inscrits enpremière année à l’université de Nantes. Unchiffre en hausse de 2,1% par rapport à l’an-née dernière, d’autant plus intéressant que lenombre de bacheliers a baissé. En médecine,en sciences éco., en STAPS (éducation phy-

sique), en lettres (sauf langues étrangères appliquées), les effectifssont orientés à la hausse. Ils baissent en droit et en sciences (à l’ex-ception notable des sciences de la matière).

grandes manifestations sportives na-tionales ou internationales, à la pra-tique du haut niveau comme à la pra-tique du sport amateur, scolaire ouuniversitaire. Livraison prévue durantl’hiver 2006-2007.

L’agglomération nantaiseaura son “Zénith”...

5 056 nouveaux étudiants se sont inscrits enpremière année à l’université de Nantes. Unchiffre en hausse de 2,1% par rapport à l’an-née dernière, d’autant plus intéressant que lenombre de bacheliers a baissé. En médecine,en sciences éco., en STAPS (éducation phy-

sique), en lettres (sauf langues étrangères appliquées), les effectifssont orientés à la hausse. Ils baissent en droit et en sciences (à l’ex-ception notable des sciences de la matière).

... et son stade couvertd’athlétismeUn stade d’athlétisme couvert seraconstruit sur le site de la Babinière, àLa Chapelle-sur-Erdre. Il s’agira d’unéquipement couvert doté d’une pistede 200 m, d’une piste rectiligne de60 m, de sautoirs pour la longueur, letriple saut, la hauteur et la perche,d’une aire de lancer dupoids. Sont prévueségalement des installa-tions d’entraînement,d’échauffement et desoins, des gradins pourle public, des aires destationnement pour lesspectateurs. La réali-sation de ce stade ré-pondra à l’accueil de

Le Zénithde Rouen.

Pour le haut niveaucomme pourles amateurs.

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sciences humaines

cul ture

Deux importantes donations vien-nent d’être faites à la Ville de Nantes :des dessins de Jules Grandjouan parNoémie Kœchlin, sa petite-fille, et desarchives de l’écrivain Jean Sarmentpar Jacqueline Sarment, sa fille.Auteur d’une œuvre graphique puis-sante et originale, Jules Grandjouan,né à Nantes en 1875, mort en 1968, futl’un des principaux dessinateurs et af-fichistes politiques du début du XXe

siècle. La donation porte sur le voletnantais de son œuvre, avec notam-ment quatorze lithographies originales

Les donations Grandjouanet Sarment

de son ouvrage Nantes la grise, desprojets pour Nantes la grise, ses vingt-huit ponts et les dessins originaux deNant-Naz, où il préconise dans uneutopie visionnaire le rapprochementdes deux villes de l’estuaire.Auteur dramatique et poète, Jean Sar-ment, né à Nantes en 1897, disparu en1976, fut, aux côtés de Jacques Vaché,l’un des principaux protagonistes du“groupe de Nantes”, creuset du mou-vement surréaliste. La donation com-porte les manuscrits et tapuscrits deJames Jack tueur de poules, première

Après les cafés philo, architecture,poésie, science, généalogie... le der-nier salon nantais où l’on cause est un“café psycho”. Il vient de voir le jourdans le cadre du salon de thé restau-rant La Nouvelle Héloïse, au 15 de larue Jean-Jacques Rousseau. Animépar Caty Rocheteau et Muriel Meyer,psychologues et consultantes en com-munication inter-personnelle, il se tientchaque 2e jeudi du mois de 14h30 à

16h30 pour échanger sur des thèmesaussi variés que “Fratrie : Fraternité ?”(le 14 novembre), “Femme, mère,épouse, professionnelle...” (le 12 dé-cembre), “Les nouveaux pères” (le 9janvier), “Et les grands-parents ?” (le13 février) ou “Quel couple formons-nous ?” (le 13 mars).Contact : 02 40 80 32 87.Courriel :[email protected]

Un café psycho rue Jean-Jacques Rousseau

Il y a quelques semaines,du 26 septembre au 4 oc-tobre, l’Orchestre nationaldes Pays de la Loire a donnécinq concerts en Chine del’est, à Shanghai, Wuxi, Nan-kin et Hangzhou, devant unpublic nombreux et enthou-siaste. Les musiciens, sousla direction d’Hubert Soudant, ont in-terprété un programme classique fai-sant la part belle à la musique fran-çaise. Lors des multiples bis, Carmende Bizet et la Gaieté parisienne d’Of-fenbach ont été ovationnés.

Les Chinois ont d’ores et déjà invitél’ONPL pour une nouvelle série deconcerts en 2004.

ébauche de son enfance nantaise pa-rue dans Le Canard sauvage, de Jean-Jacques de Nantes, première reconsti-tution romanesque de sa jeunesse, etCavalcadour, son grand roman de for-mation publié après sa mort, ainsi quedes manuscrits, correspondance,textes et poèmes de la bande des“Sârs” et du “groupe de Nantes”.De précieux documents qui viennentenrichir les fonds de la Bibliothèquemunicipale.

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art

Deux architectesnantais à la Biennalede VeniseLauréats des “Nouveaux Albumsdes jeunes architectes” 2002, les Nan-tais Benjamin Avignon et SawetaClouet ont été invités à présenter leurstravaux, du 8 septembre au 3 no-vembre dernier, au sein du pavillonfrançais de la Biennale de Venise.Déjà primés l’an dernier au Festival in-ternational des jardins de Chaumontavec un projet de jardin fongique, “Dela mosaïculture à la moisiculture”, cesdeux jeunes diplômés de l’École d’ar-chitecture de Nantes, témoignent d’unintérêt “pour le contexte et sa révéla-tion à travers une architecture qui re-court volontiers à la manipulation desconventions, au détournement destechniques, à l’expérimentation dematériaux nouveaux fabriqués à partirde l’hybridation de matériaux tradi-tionnels”. Une démarche qui veutéchapper à tout esprit de système.

musique

La tournée de l’ONPL en Chine

À Nankin, la violonisteIsabelle Faust dans leConcerto de Mendelssohn.

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Nant-Naz : Passerelle Parvis de Bretagne. Dessin de Jacques Vaché.

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fants. Les 14 et 21 décembre, lescommerces resteront ouverts jusqu’à20 h. 200 lots à gagner à “l’Arbre deNoël des commerçants”, remis auxgagnants lors d’une grande soirée sur-prise de clôture organisée dans la se-

maine de l’Épipha-nie.➜ Du 7 au 31 dé-cembre : lancementdes illuminations

dans les quartiersavec l’Union nan-taise du commercede détail. Les com-merçants de proxi-mité identifiés parun fanion extérieur,offriront pour cesfêtes de fin d’an-née, par tirage ausort, 400 places

pour la prochaine édition de la FolleJournée.➜ Du vendredi 20 au mardi 24 : opé-ration Milléneige, organisée par la Ville.Sports d’hiver sur la butte Sainte-Anne ! Piste de ski, mur d’escalade,igloos....➜ Mardi 31 décembre : fin d’annéeen fête sur le terre-plein de l’île Glo-riette, conçue et organisé par le Co-mité des fêtes. Spectacle pyrotech-nique original avec musique et orguesà feu, théâtre de rue. Une soupegéante réchauffera les spectateurs.


Pas d’ouverture du dimanche pour les fêtes de fin d’année

Noël

La Ville de Nantes, les associationsde commerçants Plein Centre et UNA-COD, le Comité des fêtes, l’Office dutourisme, et jusqu’au Comité départe-mental de randonnée pédestre se sontmobilisés pour offrir aux Nantais unmois de décembre particulièrementanimé. En voici le programme :➜ Vendredi 29 novembre : ouverturedu marché de Noël, lancement desilluminations centre-ville. 600 arbreslumineux devant les magasins, sonori-sation douce des rues commerçantesdu centre-ville➜ Vendredi 6 décembre: “soirée des1 000 lumières”, place Graslin, avec ou-verture des commerces du centre-villejusqu’à 20 heures. Plein Centre nousfera redécouvrir les valeurs de noëlavec ses partenaires : 10 000 bougiesseront offertes avec des petits painsd’épice, des oranges, un petit verre demuscadet. Une chorale de chants ac-compagnera la soirée et l’arrivée dupère Noël sur son char (avec la partici-pation du Comité des fêtes). PlaceGraslin à 20 h 30. Une bougie sur sa fe-nêtre, et toute la ville change !➜ Samedis 30 novembre et 7 dé-cembre : visites guidées sur “LesBelles Vitrines de Nantes” avec l’Officedu tourisme de Nantes Atlantique (dé-part 14 h 30 place du Commerce)

➜ Samedi 14 décembre : des roismages sillonnent le centre-ville à dosde chameaux et de dromadaires. Ran-donnée aux lampions à travers la ville,à l’initiative du Comité départementalde randonnée pédestre (départ à 18 hdu cours Saint-Pierre), visites guidéesdes plus belles vitrines de Nantes, àl’initiative de l’Office du tourisme.➜ Samedis 7, 14 et 21 décembre : lePère Noël circulera dans les rues ducentre ces trois samedis sur son charavec la participation du Comité desfêtes. Distribution de cadeaux aux en-

Un programme de fêtesde fin d’année exceptionnel

Il n’y aura pas d’autorisations d’ou-verture exceptionnelle pour les sur-faces commerciales les dimanchesprécédant les fêtes de fin d’année.C’est le vœu de la Communauté ur-baine, qui a recommandé aux 24

maires de l’agglomération nantaisede n’accorder aucune dérogation à laréglementation sur le repos domini-cal aux commerces employant dessalariés, les dimanches 22 et 29 dé-cembre.

Cette position commune est adoptéedepuis 1989 sur l’ensemble de l’ag-glomération. Elle a été formulée dès1996 par les instances du Districtpuis, à compter de 2001, par la Com-munauté urbaine.

retrai tés

Rencontres d’automneà la mi-novembreLes Rencontres d’automne 2002auront lieu du 18 au 24 novembre. Lesmanifestations de cette 14e édition de lasemaine nantaise des retraités vont sedérouler dans différentes salles nan-taises : à l’auditorium du Conservatoireet au Sémaphore FJT Port-Beaulieupour les spectacles d’après-midi ; enmairie pour les petits déjeuners débats;et à la Cité des Congrès pour le bal dudimanche après-midi. Des raisons desécurité, comme on le sait, ont rendunécessaire la fermeture temporaire dessalons Mauduit qui accueillaient tradi-tionnellement les Rencontres.

Sont proposées également des visitesguidées ainsi que des visites en car, etdes animations à domicile pour ceuxqui ne peuvent plus se déplacer. Etpuis la semaine de novembre, c’estaussi tout un ensemble de manifesta-tions “éclatées” dans les quartiers or-ganisées à l’initiative de l’ORPAN etdes associations. Le tout dans un es-prit de fête et de bonne humeur !Gratuit. Réservation obligatoire,billets à retirer à l’ORPAN, Office desretraités et personnes âgées deNantes - 6, place du Port-Communeau. Tél. 02 40 99 26 00. E-mail : [email protected] : www.orpan-nantes.asso.fr

commerce

Lesachatsde Noël,le ski,la fête…

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A l’initiative de la Commu-nauté urbaine de Nantes,une semaine consacrée àl’économie sociale et soli-daire aura lieu du 25 au 29novembre, à la Maison desHommes et des techniques.A travers des forums, uneexposition multimédia et lamise en valeur d’initiativeslocales, l’objectif de cettemanifestation unique enFrance est de démontrerque l’économie sociale etsolidaire est “une alternativecrédible au modèle écono-mique dominant”, commele souligne Jean-PhilippeMagnen, conseiller municipal et au-teur d’une étude qui a permis demieux cerner les contours d’un sec-teur en plein développement. Surl’agglomération nantaise en effet, ilest fait état de près de 3 000 associa-tions en activité, 33 coopératives deproduction, 33 structures intervenant

alternat ive

universi té

sol idari té

ment montrer que l’écono-mie sociale ne se résumepas qu’au commerce équi-table ! Elle implique unchamp plus large avec laproduction de biens et deservices mais aussi de liensocial et de solidarité.”Renseignements : 02 40 99 48 09. Gratuit.

Semaine de l’économie sociale et solidaire

rendez-vous santé-solidaritéJournée mondiale contre le sida. Le Comité 1er décembre Nantes, quiréunit une vingtaine de partenaires institutionnels et associatifs, organise, di-manche 1er décembre, une nouvelle journée d’information et de préventioncontre le sida autour du thème “Protéger un peuple, c’est de protéger soi-même”. Au programme : stand d’information sur le marché de Noël les 28, 29novembre de 10 h à 19 h et le 1er décembre de 11 h à 19 h ; “boissons bran-chées” (avec préservatifs) dans plusieurs bars du centre-ville ; opération “cinébranchés” (une place achetée = un préservatif offert) dans 7 salles de Nanteset de l’agglomération. Renseignements : Sida info service Centre-Ouest02 51 70 38 81 ou direction Santé publique Ville de Nantes 02 40 41 90 27.16e Téléthon. Les 6 et 7 décembre prochains, le Téléthon 2002 lancera sonnouvel appel : “ensemble pour faire reculer la maladie”. Dans le cadre du mar-ché de Noël sur la place du Commerce, un chalet “Téléthon” accueillera lepublic du 2 au 8 décembre. Des informations sur l’ensemble des actions me-nées à Nantes et sur les récentes activités pour la recherche scientifique y se-ront consultables. Renseignements : AFM - 02 40 12 15 00.Le deuil après un suicide. Conférence publique mercredi 11 décembre à20 h 30 au Centre de Communication de l’Ouest (CCO) tour Bretagne. Orga-nisée par l’association “Recherche & rencontres” dans le cadre des actionsde prévention du suicide, cette soirée sera notamment animée par le profes-seur Michel Hanus, psychiatre-psychanaliste, et président de l’association“Vivre son deuil”. Contact : Recherche & rencontres - 23, rue Adolphe Moitié- 02 40 08 08 10. Cancer colorectal. Le Centre René-Gauducheau et le Comité 44 de laLigue contre le cancer organisent, samedi 23 novembre de 14 h à 18 h 30 auFJT Port-Beaulieu (9, bd Vincent-Gâche) une réunion d’information grand pu-blic sur le dépistage, les traitements, la surveillance et les recherches sur lecancer colorectal. Nombre de places limité. Inscriptions au 02 40 14 00 14.

dans le champ de l’insertion, unequinzaine de mutuelles et plus de 36millions d’euros de subventions ver-sés par huit collectivités (Bougue-nais, La Chapelle-sur-Erdre, Carque-fou, Nantes, Rezé, Saint-Herblain,Vertou et la Communauté urbaine deNantes). “Nous souhaitons égale-

Un colloque sur la responsabilitétawa. Parmi les personnalités interve-nantes, Corinne Lepage, ancien mi-nistre de l’Environnement, avocate,Claude Évin, ancien ministre de laSanté, et Pierre Truche, ancien Premierprésident de la Cour de cassation.Renseignements et inscriptions :02 40 14 16 07. Courriel : [email protected]

La régiede quartierdeBellevue.

Sang contaminé, vache folle,amiante, tabac, nitrates, Érika, AZF...de nouvelles questions et de nouveauxenjeux que la Faculté de droit et desciences politiques de l’Université deNantes abordera, les 15 et 16 no-vembre, lors du colloque “Responsabi-lité : sens et essence”, qu’elle organiseen collaboration avec l’Université d’Ot-

Face aux terribles inondations quiont frappé le sud-est de la France dé-but septembre, la Ville de Nantes s’estassociée au mouvement de solidarité

en octroyant une aide exceptionnellede 30 500 € à la Croix-Rouge fran-çaise pour venir en aide aux popula-tions sinistrées.

Aide aux sinistrés du sud-est


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Le poste roulier de Chevirébientôt opérationnel

port

Les travaux du poste roulier, com-mencés en juillet 2002, s’achèvent surle site de Cheviré Centrale, à l’amontimmédiat du pont de Cheviré. Cettenouvelle installation, dont la livraisonest prévue la deuxième semaine de no-vembre, permettra de répondre aux be-soins de liaison fluviale entre les sitesportuaires amont et aval de l’estuaire.Le futur poste roulier sera composéd’un ponton flottant et d’une passe-relle de 41 m de longueur, précédem-ment installée au poste roulier n° 1 deMontoir-de-Bretagne. Plusieurs traficssont concernés par la future liaison flu-viale : conteneurs, fardeaux de bois,

colis volumineux... Airbus Industriesera utilisateur du nouveau poste rou-lier pour transporter les tronçonsd’avions fabriqués dans son usine deBouguenais vers les usines de Montoiret de Saint-Nazaire. Le convoi, com-posé d’un pousseur et d’une bargecapable de transporter trois re-morques chargées, accostera sur leposte roulier 2 bis, au terminal deMontoir. Le montant total de l’investissements’élève à 3,2 M€ répartis entre la Ré-gion le Département, la Communautéurbaine, les fonds européens Feder etle port autonome.

enseignement

L’École de design reconnue par l’ÉtatLe diplôme de l’École de designNantes Atlantique vient d’être visépar le ministre chargé de l’Enseigne-ment supérieur. Au-delà de la recon-naissance par l’État de l’établisse-ment nantais, c’est l’ensemble dusecteur du design industriel qui dis-pose dorénavant d’une référenceacadémique, à l’égaldes grandes écolesd’ingénieurs ou decommerce et de l’uni-versité.Gérée par la Chambrede commerce et d’in-dustrie de Nantes, l’É-cole de design NantesAtlantique forme encinq ans après le bac-

calauréat des designers industrielsspécialistes de la création de produits,d’emballages et d’outils multimédia.Contact : École de design -Atlanpole La Chantrerie - rueChristian-Pauc - 44300 Nantes.Tél : 02 51 13 50 70.

salonsBeaujoire. De multiples manifestations en novembre au Parc des exposi-tions de la Beaujoire. Week-end des 9, 10 , 11 novembre, salons de l’habitat,du mariage, de la mycologie, des Amis de l’Art, Horizon seniors, expositiond’oiseaux ; week-end des 15, 16 et 17 novembre, salons de l’habitat, de lacarte postale (16 et 17), des Amis de l’Art, exposition féline (16 et 17), expo-sition d’aviculture ; du 22 au 25, salons des antiquaires, des vins et de la gas-tronomie et des Amis de l’Art ; du 5 au 7 décembre, 8e édition d’Artibat, le 1er

salon régional de la filière construction en France, 650 exposants et 40 000visiteurs professionnels attendus sur 30 000 m2 de surface d’exposition. Ren-seignements : 02 40 52 08 11. Internet : www.exponantes.com

Études. Que faire après un bac+2 ? Oùétudier en alternance ? Pourquoi choisirun 3e cycle ? Comment trouver un 1er em-ploi ?... La réponse au salon Transfac, les27 et 28 novembre de 10 h à 18 h à laCité des congrès. Entrée gratuite. Info-

line : 01 58 53 59 04. E-mail : [email protected]

L’Association nationalesciences et techniquesjeunesse, en partenariatavec la Ville de Nantes,appelle tous les passion-nés de robotique àconcourir lors de la 5e

édition des Trophéese=m6, dimanche 16mars 2003, au centresportif Mangin-Beaulieu. Cette mani-festation, organisée sous la formed’une compétition par équipes, se dé-roule cette année sur le thème du golf.Dédiée à tous les passionnés de tech-

nologie âgés de 7 à 18ans, elle cible les associa-tions, clubs, écoles, col-lèges ou lycées souhaitantse lancer dans la fabrica-tion d’un robot. L’an der-nier, plus de 50 équipes dugrand ouest et un bon mil-lier de d’amateurs ont par-ticipé à l’opération.

Inscription auprès de l’Associationnationale sciences et techniquesJeunesse www.anstj.org ou auprèsde la Mission jeunesse de la Ville deNantes 02 40 41 31 37.

e=m6, le rendez-vous de la robotiquetechnologie

L’Accueil des villes françaises (AVFNantes) organise prochainement desjournées spécialement réservées auxnouveaux arrivants dans notre cité : lejeudi 14 novembre en bateau sur l’es-tuaire de la Loire, et le dimanche 24novembre pour un rallye pédestre à ladécouverte du centre-ville. Les nou-

veaux Nantais seront également reçusà l’Hôtel de Ville et à la Chambre decommerce et d’industrie.Contact : AVF Nantes - 11, alléeDuguay-Trouin (face place duCommerce), du lundi au vendredi de9 h 30 à 11 h 30 et de 14 h 30 à 17 h.Tél. 02 40 08 22 02.

accuei l

“Bienvenue aux nouveaux Nantais”

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Nantes Saint-Nazaire au Salonnautique de ParisLa métropole Nantes Saint-Nazairesera présente au 10e Salon nautiquede Paris, qui se déroulera du 30 no-vembre au 10 décembre porte de Ver-sailles. Elle accueillera sur son espaced’exposition les entreprises locales etleurs partenaires, afin de valoriser lessavoir faire métropolitains en matièred’industrie nautique et navale. Premierpôle français et bien placé au niveauinternational, ce secteur économiquepeut également s’appuyer sur un ré-

seau d’enseignement supérieur et derecherche de pointe.

basket

basket

L’Hermine de Nantes a entamé unenouvelle saison en championnat Pro Bde basket. Les joueurs de ThierryChevrier ont pour ambition, cette an-née, d’assurer rapidement le maintienet de bien figurer dans l’antichambre

de l’élite du basket professionnel fran-çais. Cette année, le club présidé parJo Le Squère, aura encore besoin detous ses supporters !Renseignements : internet :www.herminenantes.com

Le palais des sports de Beaulieu ac-cueillera la rencontre internationale quiopposera les équipes masculines deFrance, vice-championne olympique àSydney, et de Biélorussie, le samedi

23 novembre (à 19 h), qualificativepour l’Euro 2003 qui se déroulera enSuède.Renseignements : 02 51 78 85 85 &par internet : www.liguebasket.com

France/Biélorussie à Nantes

L’Hermine de Nantesretrouve les parquets

nautisme

rendez-vous sport i fs

Sur votre agendade novembre…

BASKET-BALL (Pro B):L’Hermine Nantes Atlantique / Clermont-Ferrand - Palais des sports de Beaulieu

BASKET-BALL (N2F) : ALPCM/ Pleyber-Christ - Gymnase du Coudray

RUGBY (N2) : SNUC / Saint-Nazaire - Stade Pascal-Laporte

HANDBALL (N1M) : HBCN /Kremlin-Bicêtre - Centre sportif Mangin-Beaulieu

RINK-HOCKEY (N1) : NARH /Gujan-Mestras - Gymnase du Croissant

HANDBALL (N1F) : NLA /Aviron Bayonnais - Palais des sportsde Beaulieu

VOLLEY-BALL (N2F) : Léo-Lagrange VB / Nanterre - GymnaseGaston-Turpin

FOOTBALL (L1) : FCNA /Strasbourg - Stade de la BeaujoireLouis-Fonteneau

ESCRIME : Circuit nationalcadets - Centre sportif Mangin-Beaulieu

BASKET-BALL : France /Biélorussie - Palais des sports de Beaulieu

NATATION : Championnatrégional handisport - Piscine Jules-Verne

VOLLEY-BALL (N2F) : Léo-Lagrange VB / CPB Rennes - GymnaseGaston-Turpin

le 24

le 23

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le 16

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le 10

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HANDBALL (N1M) : HBCN /La Roche-sur-Yon - Centre sportifMangin-Beaulieu

HANDBALL (N1F) : NLA /Courbevoie Sports HB - Palais dessports de Beaulieu

BASKET-BALL (Pro B):L’Hermine Nantes Atlantique / Saint-Étienne - Palais des sports de Beaulieu

FOOTBALL (L1) : FCNA /Montpellier - Stade de la BeaujoireLouis-Fonteneau

et de décembre

BASKET-BALL (N2F) : ALPCM /ES Bonchamp - Gymnase du Coudray

RUGBY (N2) : SNUC / SCAngoulême - Stade Pascal-Laporte

TENNIS DE TABLE (DS) : TTCNA/ CTT Bruillé - Centre sportif Mangin-Beaulieu

HANDBALL (N1F) : NLA / HBCBrest Pen ar Bed - Palais des sports deBeaulieu

RINK-HOCKEY (N1) : NARH /Saint-Omer - Gymnase du Croissant

JUDO : tournoi ducomité départemental - Palais des sportsde Beaulieu

TENNIS DE TABLE (DS) :TTCNA / Levallois Unisport TT - Centresportif Mangin-Beaulieu

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les 7 et 8

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cycl isme

En 2003 se disputera l’édition duCentenaire du Tour de France. Lescoureurs alignés au départ suivront enpartie le parcours de la premièreépreuve disputée en 1903, et rempor-tée par Maurice Garin. Nantes, termealors de l’une des six étapes et à cetitre “ville fondatrice”, accueillera, laveille de l’arrivée sur les Champs-Ély-sées, le 26 juillet, un contre-la-montre,dont le départ sera donné à Pornic. Tout sur l’histoire du Tour à Nanteset Saint-Nazaire, depuis 1903, surwww.nantes.fr

Le Centenaire du Tour de Franceà Nantes

1910 : Louis Trousselier,vainqueur de la 12e étape,

Bordeaux-Nantes.

12

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la villel’actualité de la vie municipale

L a valeur historique et emblématiquedu château, sa position stratégiqueau cœur de la ville, en font un élé-ment clé de la personnalité et de

l’attractivité de Nantes. Le programme de restauration globale adébuté en 1989. Dans le courant du premiersemestre 2002, la Ville de Nantes a redéfini etétendu les objectifs à atteindre. Le projetcomporte la restauration architecturale detout le monument en rendant accessiblestoutes les parties de l’édifice dont certaines- comme le Grand Logis ou les tours - étaient

Le programme de mise en valeur du château desducs de Bretagne, monumentphare du patrimoine nantais,connaît aujourd’hui sa dated’achèvement : septembre2006. Les bâtiments les plus anciens et les plus marquants serontentièrement restaurés et le musée de “Nantes et sonhistoire” ouvrira ses portes.Les abords du site serontégalement mis en valeur. Ce programme vise à renforcer l’attractiviténaturelle du château et enfaire un lieu culturel vivant et animé en permanence.

Château des ducs de Bretagne :

“Un château dans la vi

fermées depuis des décennies, et en réta-blissant l’intégralité du circuit des remparts.Il prévoit l’aménagement muséographiquequi va réunir le site et ses collections en unconcept unique “Nantes et son histoire”, quele visiteur découvrira dans son parcours duchâteau. Sont également intégrés l’aména-gement de la cour, la mise en lumière dumonument, ainsi que le traitement des abordsdans cette partie du centre historique deNantes.Ce programme ambitieux sur un plan patri-monial, culturel, urbain, touristique, bénéficiedu concours de plusieurs partenaires au pre-mier rang desquels l’État. La Région et leDépartement apportent également leur soutien.Ainsi, la forteresse de François II, embellie parsa fille, Anne de Bretagne, duchesse puisreine de France, avec ses élégants bâtimentsrésidentiels en tuffeau, après avoir connubien des modifications et des vicissitudes -fortifications, incendie, explosion, nouvellesconstructions - va non seulement retrouver sasplendeur mais connaître une nouvelle vieen prenant une place singulière dans le paysage urbain et culturel nantais.

5000 m2 accessibles au public Les restaurateurs et ouvriers ont commencéle grand lifting des bâtiments de l’ensembleouest en tuffeau, les plus beaux, qui appa-rentent le château des ducs de Bretagne auxchâteaux de la Loire. Après les façades duGrand Logis (XVe) dont on a déjà un aperçu dela splendeur en pénétrant dans la cour, larestauration va concerner son aménagementintérieur sur quatre niveaux avec la créationd’une mezzanine sous les combles. Demême, sur trois niveaux, seront aménagés leGrand Gouvernement, la tour du Port et latour des Jacobins qui relient les deux grandsbâtiments et les tours d’entrée. Ce sont cesbâtiments qui abriteront le musée. Le chan-

Dossier : Noèle B.Photos : S. Ménoret et R. Routier Restaurer e

d’espace auLa restauration a été amorcéeen 1989*. La dernière phasequi débute actuellement est la plus importante et la plus spectaculaire.

Un monument phare du patrimoine pour Nantes “Ville d’art et d’histoire”.

Détail sculpté.

MPNtes Pass 29/VILL 29/10/2002 13:26 Page 14


la ville

ville” en 2006

et ouvrir le maximumau public

tier, en décaissant aux niveaux les plus bas eten s’attaquant aux parties les plus dégra-dées, fait déjà apparaître tout l’intérêt de larestauration. C’est ainsi qu’à l’intérieur, élé-ment particulièrement intéressant, elle varétablir les circulations horizontales et lamarque des changements de niveaux sur lesmurs permettra de lire l’histoire de l’édifice.Avec le Harnachement déjà réaménagédepuis 1997, qui est devenu le lieu d’expo-sitions temporaires, l’ouverture d’un maxi-mum d’espace au public sera assurée : 5000 m2 seront visitables.

Les travaux “Monument historique”D’une très grande complexité, ils impliquentdes études préalables du ressort de l’État,exigeant l’avis d’experts des Monumentshistoriques. Les années 2001 et 2002, dansle cadre du 3e Contrat de plan, ont été desannées d’études préalables. Le château aété ainsi un terrain d’expérimentation pour denouvelles techniques d’intervention, aujour-

d’hui opérationnelles. Il n’en reste pas moinsque ces travaux exigent beaucoup de tempset une grande qualification professionnelle dela part des entreprises qui doivent êtreagréées “Monument historique”.Ils répondent en même temps aux normes desécurité actuelles et ils sont effectués dans unsouci d’accessibilité totale aux personnes àmobilité réduite. C’est un autre aspect nova-teur du projet : le château sera le seul exempleen France d’une accessibilité totale pour per-sonnes handicapées dans un bâtiment duXVe siècle transformé en musée.

* Avec le début de la restauration de la tourdes Jacobins (XVe siècle) lors du 1er Contrat deplan Ville / État / Région / Département(1989/1993). Le 2e Contrat de plan (1994/1999) a permis l’achèvement de la restaura-tion de la tour des Jacobins, la restaurationdes façades du Grand Gouvernement (XVe/XVIIe) et celle des façades de la tour de laCouronne d’Or (XVe) ainsi que le réaménage-ment intérieur du Harnachement (XVIIIe).

Le rétablissement des flèchessur la tour de la Couronne d’or La tour de la Couronne d’or est la tour qui relie le Grand Logis au GrandGouvernement. En 1499, après son mariage avec Louis XII, Anne de Bretagne entreprend d’embellir le château édifié par son père,notamment en rehaussant le GrandLogis, qui sera alors orné de cinqlucarnes flamboyantes, et par lecouronnement de la tour de la Couronned’or. Construites au début du XVIe siècle,les deux flèches signifiaient l’autoritétemporelle ducale et royale d’Anne de Bretagne.Elles disparurent un siècle plus tard, ce qui priva le château d’un contrepointvertical dominant l’horizontalité descourtines. Leur restauration - une“restauration stylistique” d’après analysede documents anciens - vient des’achever, et depuis octobre, on peut les admirer, déshabillées de leuréchafaudage. Pour Marie-HélèneJouzeau, conservateur en chef, “la restitution des flèches vient rétablirl’équilibre et le sens de la compositionarchitecturale voulue dès l’origine. Elles apportent un repère dans le cielnantais. C’est l’emblème de la présencedu château au cœur de la villecontemporaine”.

La façade du Grand Logis sous les échafaudages.

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Le château-musée : comprendreNantes et son histoireS’appuyant sur les collections et doté d’équipements innovants, le musée aura vocation à fairecomprendre ce qui fait la singularitéde Nantes à la lumière desinterrogations contemporaines. Qui étaient les Nantais ? Qui sont les Nantais ? Qu’est-ce que Nantesaujourd’hui ?...

Le site et les collectionsLe monument, fortement chargé d’histoire,avec ses collections constituées de quelque50 000 pièces actuellement en réserve,constitue un centre de ressources patrimo-niales particulièrement riche. “On ne com-prend bien le château qu’en le parcourant,explique Marie-Hélène Jouzeau, conservateuren chef. Le monument est en quelque sortele premier objet de la collection et il est doncintégré dans le programme muséographique”.Pour le visiteur, la perception de “Nantes etson histoire” s’inscrira dans un même parcours : celui des bâtiments du château etdu musée.

Un musée vivant et innovant Son aménagement, qui fera une large placeaux créations audio-visuelles et au multi-média, est inspiré d’un concept novateur misen œuvre au Canada : celui d’ “interprétationdu patrimoine” qui n’a pas encore connu dedéveloppement conséquent en Europe. De ce

fait, le projet nantais est suivi attentivementpar le ministère de la Culture. Le visiteur est placé au centre du dispositifd’accueil et de mise en scène. Jalonné depoints d’informations historiques, le par-cours, conçu comme source de plaisir et dedécouverte, vise, à travers les objets et sup-ports rencontrés, à expliquer, à traduire, àdonner du sens. Il s’agit bien de provoquer la

curiosité, de donner le goût du savoir et del’histoire, et de faire vivre à chacun une expé-rience personnelle, à la fois sensible et intel-lectuelle.

Une approche historique et thématique Le contenu scientifique des présentationssera abordé de manière chronologique tout

Un Conseil scientifiqueLe Musée du Château, en tant que musée municipal agréé par le Ministère de la Culture et de la Communication, est géré et animépar des personnels scientifiques,conservateurs et attachés deconservation du patrimoine. Marie-Hélène Jouzeau, conservateuren chef, a été désignée par la Ville de Nantes chef de projet duprogramme de mise en valeurarchitecturale et muséographique. Il s’avérait cependant nécessaire de s’adjoindre les conseils d’expertspour consolider les contenusscientifiques. C’est ainsi qu’a été misen place un “Conseil scientifique”,composé d’un groupe représentatifd’experts des musées et dupatrimoine au niveau national eteuropéen*, et d’universitaires de renom, spécialistes de l’histoire de Nantes**. Instance d’échanges

permettant une approcheinterdisciplinaire, les membres du Conseil scientifique, partenairesprivilégiés du projet, assistentl’équipe dans sa réflexion et ses choix en validant la structure et l’équilibre des contenus. Existant depuis maintenant trois ans, le Conseil scientifiqueconstitue un groupe équilibré,diversifié et fortement impliqué.

* Laurent Gervereau présidentde l’association internationale des Muséesd’histoire ; Isabelle Balsamo etClaude Gilbert de la Direction des Musées de France.

** Didier Guyvarc’h, IUFM Rennes ; Alain Croix, Université de Rennes II ; Guy Saupin, Université de Nantes ; Jean Renard, Université de Nantes ; Thierry Guidet, École supérieure de journalisme de Lille.

Les sous-sols du Grand Logis

En haut de la tour de la Couronned’or, une petite salle construite

par Anne de Bretagne.

L’intérieur de la tour des Jacobins.



la ville

eNantes Passion : le château est depuis plusieursannées bardé d’échafaudages et les Nantais perçoivent mal la finalité de ces travaux. Quel sens donnez-vous aujourd’hui à ce programme de restauration ?Jean-Marc Ayrault : C’est un programme de restau-ration et de mise en valeur du château dans la ville. Onrestaure le monument dans son intégralité en rendanttoutes les parties accessibles, notamment le circuitdes remparts. On va créer le musée de “Nantes et sonhistoire” selon un concept vivant et novateur, et cesera un formidable outil de compréhension de la villeet de son évolution. Il est prévu d’aménager la cour,d’ouvrir de nouveaux accès en restituant la Poterne deLoire et le Pont de Secours, et de mettre en valeur lesite et ses alentours. Le projet tel qu’il est dorénavantdéfini a pour objectif de redonner au monument toutesa symbolique historique et tout son pouvoir d’attrac-tion, d’éducation et d’animation. Les Nantais vontdonc pouvoir redécouvrir leur château et se le réapproprier.

NP : Quelle ambition donnez-vous à ce projet d’envergure ?JMA : Cette intervention ambitieuse est à la hauteurdes atouts du château et de sa situation en plein cœurde ville. On a d’ailleurs constaté que malgré les travauxen cours, le château est resté un lieu de promenadetrès apprécié des Nantais, et la première destinationdu flux touristique. Il était justifié de donner la priorité àce projet et d’y porter tous nos efforts. La restauration et la mise en valeur vont permettre demieux relier le patrimoine au présent. Le château vapouvoir s’ouvrir à de nouvelles pratiques culturelles ettouristiques et prendre une place spécifique dans lepaysage culturel nantais. Mais le projet est aussi conçu, sur le plan urbain, pour

être un levier du développement du centre historiquedans sa liaison au Bouffay, à la Cathédrale et auxCours mais aussi par le pont de la Rotonde, au Lieuunique et à la Cité des congrès.Pour Nantes et la Communauté urbaine, et pour lamétropole Nantes / Saint-Nazaire, les retombées tou-ristiques seront importantes : son attractivité renforcéefera inscrire le château dans les parcours découverte,notamment des châteaux de la Loire et des châteauxbretons.

NP : La fin du programme est dans quatre ans :c’est à la fois un délai très court pour des travauxde cette ampleur, en même temps les Nantaisvont devoir encore patienter... JMA : D’ici septembre 2006, nous allons faire en sorteque les Nantais aient différents rendez-vous avec leurchâteau. Dès la rentrée 2003, un espace de présenta-tion du projet sera ouvert. Il permettra de démarrer unprogramme de rencontres-débats. En 2004, on seraen mesure d’ouvrir une nouvelle partie du circuit desremparts et de proposer un programme d’animationsdans la cour pour la saison estivale.

. T R O I S Q U E S T I O N S A U M A I R E D E N A N T E S .

autant que thématique. Le territoire - l’estuaire de la Loire et son ouverture aumonde - la ville, la société, la culture, la poli-tique, l’économie... seront appréhendés dansune perspective historique depuis laconstruction de l’édifice sur l’enceinte gallo-romaine jusqu’aux perspectives de devenir dela métropole Nantes / Saint-Nazaire.Tous les grands thèmes de l’histoire nantaiseseront développés dans le musée : laBretagne historique dont le Châteautémoigne avec force ; la Loire, le port, l’es-tuaire ; la traite négrière et l’esclavage ; letemps présent sans lequel le passé demeurecoupé de la vie et des interrogations contem-poraines (ex : l’urbanisme, la relation deNantes à son fleuve...) ; l’imaginaire et lesunivers sensibles de ceux qui ont exprimé laville en littérature (Jules Verne, André Breton,Julien Gracq...) ; en musique (chansons popu-laires, chansons de marins, compositeurs etinterprètes nantais, Barbara...) ; au cinéma(Jacques Demy...) ; par les récits de voya-geurs (Arthur Young, Stendhal, Victor Hugo,Flaubert....) ; par les représentations artis-tiques de la ville (Turner...) ou symboliques(armes de la Ville où figure un navire, les her-mines de Bretagne...) ; dans le monde dusport....Pour Yannick Guin, adjoint au maire, “avec untel projet muséographique, Nantes va êtrecapable de faire une synthèse forte de sonhistoire. Il constitue un élément majeur pourla construction d’une métropole européenne”.

Un travail délicat sur le tuffeauréalisé par des entreprises agréées“Monument historique”.

Sallevoutéede la tourdesJacobins.

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Le financement du projet



Un lieu culturel vivant et animé en permanence

Fréquentés par plus de 300 000visiteurs par an, la cour et le châteauont toujours été considérés comme unespace public ouvert librement à tous.La mise en valeur architecturale etmuséographique va renforcer l’intérêt dela promenade et de la visite et redonnervie et mouvement à l’ensemble du site.

Vue des remparts et côté courL’intégralité du circuit des remparts permet-tra d’effectuer un tour complet de l’enceintede l’édifice qui offre des points de vue remar-quables sur le site et sur la ville. Les Nantaisauront ainsi le bonheur de découvrir la villecomme ils ne l’ont jamais vue.La cour va bénéficier d’un nouvel aménage-ment. Elle est en effet un élément déterminantpour le visiteur qui passe le pont-levis etembrasse dans un premier coup d’œil tout

mais aussi la création d’événements et uneanimation de la cour notamment l’été*.À terme, au-delà de l’attractivité liée à lavalorisation du site et au musée, l’objectifest d’exploiter toutes les potentialités offertespar le projet* en développant un lien entre lemonde du patrimoine et celui du spectaclevivant.

* Pour appuyer la réflexion portant sur la mise en valeurculturelle, une mission de conseil et d’accompagnementpour l’animation du site a été confiée au cabinet PV 2 D*. “Patrimoine Valorisation Développement Diffusion”, conseil en ingénierie et exploitation deséquipements touristiques et culturels patrimoniaux.

■ Coût global de l’opération(Monument historique et projet muséographique) :31,51 M b TTC (206,7 MF).

■ La Ville de Nantes investit sur le projet à hauteur de 20,98 M b TTC (137,6 MF). Ce montant comprend l’avance dela TVA sur la totalité de l’opération.Une demande de fonds européens(FEDER) est en cours afin d’allégersa charge.

■ Les participations financières :• Coût de l’opération “Monument

historique” : 15,8 M b TTC(103,7 MF). La dépensesubventionnable est de 11,76 M b

hors taxes (77,11 MF). Les subventions se répartissentcomme suit :- État 2,74 M b (18 MF)(conformément aux règles de subventionnement sur les Monuments historiques).- Région : 1,37 M b (9 MF)- Département : 1,37 M b (9 MF)

• Coût de l’aménagementmuséographique et multi-média :15,7 M b TTC (103 MF). La dépense subventionnable estde 11,21 M b hors taxes (73,5 MF).Les subventions se répartissentcomme suit :- État : 3,35 M b (22 MF) - Région : 1,68 M b (11 MF)

l’espace intérieur de l’édifice. Elle sera unespace d’animation privilégié en période esti-vale. Des services vont être implantés dansdifférents bâtiments : un accueil sera installédans le Grand Logis, un espace de restau-ration sera aménagé dans le bâtiment de laConciergerie au sein de la cour, et une librai-rie-boutique au rez-de-chaussée du GrandGouvernement. La mise en lumière nocturnetant à l’intérieur du site qu’à l’extérieur est pré-vue.

Un programme culturel Il comprendra bien sûr des rencontres, confé-rences, débats, expositions liés au musée,

Nantes vu de la tour de la Couronne d’or. Personnage médiéval sculpté.

Des graffiti de prisonniers mis en valeur par la restauration.



la ville

L es abords du palais de Justice for-ment le premier secteur d’aména-gement des espaces publics de l’île.Situés en face du cœur historique de

Nantes, ils constituent un enjeu déterminantpour la transformation urbaine de l’île deNantes. Pour des raisons liées notamment aurégime du fleuve en automne, il a été décidéde commencer par le quai François-Mitterrandentre le pont Haudaudine et la passerelle Victor-Schœlcher. Les travaux concernentl’aménagement de berges jardinées, prenantnotamment en compte la préservation et le

développement de l’angélique des estuaires,une espèce très protégée qui se développeparticulièrement dans l’agglomération nan-taise. Le but de ce chantier, qui va durerseize semaines, est de rendre la Loire plusaccessible afin d’y développer des aires depromenade et de repos et de ménager desvues sur le fleuve et la rive opposée. Certains arbres - les grands sujets notam-ment - sont conservés quand d’autres,gênant la vue sur le fleuve, vont disparaître.Afin de faciliter le développement d’une végé-tation naturelle indigène et typique des milieuxhumides, les berges seront aménagées enpente très douce.

Une promenade le long de la LoireVers la mi-décembre, les travaux se pour-suivront par l’aménagement de l’estacadesituée devant le palais de justice, entre lepont Anne-de-Bretagne et la passerelle. L’ou-vrage sera conforté et transformé afin deconstituer une nouvelle promenade le long dela Loire, prolongée par un passage sous lepont qui permettra de redécouvrir les piles del’ancien pont transbordeur avant de ressor-tir côté chantiers navals. Outre l’amélioration de l’assainissement et

des réseaux d’alimentation, les travaux pré-voient le traitement des sols, la réalisation desplantations, la conception du mobilier urbainet l’éclairage. Une attention particulière seraportée à tout ce qui existe et peut être conservé : pavés, rails de chemins de fer oude grue qui témoignent des activités pas-sées. Ces éléments devront s’intégrer dansdes aménagements adaptés aux nouveauxusages ; ils assureront notamment un confortde marche indispensable à la bonne acces-sibilité d’un site ouvert à tous.Les aménagements de ce secteur se pour-suivront ensuite sur les voies adjacentes jus-qu’à la rue La Noue Bras-de-Fer, en bordurede l’actuel site Alstom, et jusqu’à la placeFrançois-II. En parallèle à ces travaux surl’espace public, de nombreux programmesimmobiliers publics et privés sont à l’étudedans ce même secteur. Citons la nouvelleÉcole d’architecture de Nantes (ouverture àla rentrée 2006), la Cité des biotechnologiessur les emprises Alstom, le nouvel immeubleOuest-France sur le site Gondrand, quai François-Mitterrand, ainsi que les premiersprogrammes de logements, qui se dévelop-peront sur les parcelles en front de Loire.

Franck Barrau

Avec les travaux en cours sur le quai François-Mitterrand, c’est le coupd’envoi du retraitement de l’ensemble des espacespublics de l’île qui est donné.

A M É N A G E M E N T ▼

Île de Nantes

Premiers travaux sur le quai François-Mitterrand

En médaillon, la précieuse angélique des estuaires.



Le Grand Projet Malakoff en débat

munautaire validera les principes du plandirecteur le 15 décembre. Par la suite, denouveaux ateliers seront proposés. Ils serontannoncés tous les deux mois et affichés dansles cages d’escalier. Toujours dans le cadrede la concertation, la boutique Grand ProjetMalakoff/Pré-Gauchet propose un rendez-vous chaque mercredi sur un point particulier

D ésenclavement, renouvellementurbain, équipements, environne-ment... C’est autour de ces quatreaxes que s’articulera le Grand

Projet Malakoff/Pré-Gauchet qui aborde unenouvelle phase de concertation. Le débatavec les habitants doit être lancé à l’occasiond’une réunion publique le 8 novembre. Dansle cadre de cette concertation, les grandesorientations du projet seront discutées ausein de sept ateliers thématiques, ouverts àtous. Trois seront consacrés à l’habitat (diver-sification, démolition-construction, réhabili-tation des logements...). Le premier porterasur Malakoff amont (secteur Est), mardi 12novembre, le deuxième sur Malakoff aval etcentre (secteur Ouest), jeudi 14 novembre, etle troisième sur Pré-Gauchet, mardi 19novembre. Un atelier sera consacré spécifi-quement aux questions du relogement, jeudi21 novembre. Trois autres traiteront du désen-clavement, mardi 26 novembre, des équipe-ments, mardi 3 décembre, et enfin de l’envi-ronnement, mardi 10 décembre. Les réunionsauront lieu de 18 h à 20 h, salle polyvalente,pôle petite enfance, 1, rue du Portugal. À l’issue de ces échanges, le Conseil com-


▼ L’Espace Viarmese terminePlace Viarme, àl’emplacement de l’anciensiège de la Caissed’allocations familialesdémoli à l’été 2000, c’est ungros chantier qui s’achève :un immeuble monumental de verre, d’acier et de béton,de onze étages et de plus de 14 000 m2.Le nouveau bâtiment, baptisé “EspaceViarme”, accueille à la fois des bureaux et deslogements. Constitués de plateaux de 800 m2,les bureaux offrent une surface totale de prèsde 7 600 m2. Principaux locataires : l’Unedic, le Conseil général, l’Apec et les AGF.L’immeuble abrite également 66 appartementsprivés et 17 logements sociaux. 243 places de parking ont été prévues en sous-sol.

E N B R E FUn parking de 600 places près de la gare sud

L a Communauté urbaine va ouvrir pro-chainement un nouveau parc enenclos, à 250 mètres de la gare Sud

dans le quartier du vieux Malakoff. Situé surl’ancien terrain des Docks, à l’angle de larue Marcel-Paul et de la rue du Pré-Gauchet,ce parking, d’une surface de 17 000 m2, offrira

660 places de stationne-ment, dont 460 pour le publicet 200 pour les loueurs devoitures. Sa mise en serviceest prévue fin novembre. Ilsera gratuit jusqu’au 1er mars2003. À partir de cette date,il sera surveillé par un agentprésent sur le site du lundiau vendredi entre 6 h et 8 h,18 h et 21 h. Un système devidéo-surveillance fonction-nera 24 heures sur 24.

Des tarifs particulier seront consentis auxhabitants du quartier ainsi qu’aux clients dela SNCF.L’ouverture de ce parking s’accompagnerad’une réorganisation du stationnement survoirie aux abords de la gare et sur le quaiMalakoff.

du projet avec des techniciens et profes-sionnels du terrain. ● Renseignements : Boutique place dePrague, centre commercial, 02 40 48 40 74 ;Équipe de quartier, 13, rue d’Angleterre 02 40 35 03 80 ; Mission grands projets Communauté urbaine de Nantes, Tour Bretagne, 02 40 99 52 14.



la ville

▼ Un bureau de police à Nantes ErdreLa Ville va acquérir rue du Champ-de-Tir,dans le cadre d’un programme deconstruction de bureaux par un promoteurprivé, un lot de plus de 200 m2 en rez-de-chaussée, disposant d’accès individuelsdirects et de stationnements voitures et vélos, afin d’y accueillir un bureau de police pour le secteur est de Nantes, qui en est pour le moment dépourvu.

● Prix d’achat : 417 856 e.

▼ Six annéesd’investissementspour l’agglomérationLa Communauté urbaine vient d’approuverson plan d’action sur les six prochainesannées. 1,3 milliard d’euros de dépensessont prévues parmi lesquelles :

• 464,27 millions d’euros pour lesdéplacements : lignes 3 et 4, futuredesserte de l’île de Nantes, constructionsde parkings sur l’île de Nantes, le campusdu Tertre, le centre-ville de Nantes.

• 269,82 millions d’euros pour l’aménagementde l’espace public, dont les projets île de Nantes, Malakoff, Breil-Malville,Feydeau/château, aménagement des rives de Loire.

• 159,85 millions d’euros pour financer les projets de portée communale réaliséspar la Communauté.

• 84,68 millions d’euros pour leséquipements économiques : extension de la Cité des congrès, réaménagement du parc de la Beaujoire, mise en place du réseau à haut débit O-Méga.

E N B R E F

Un kiosque d’information sur Talensac

U n kiosque d’information va être mis enplace aux abords du marché deTalensac entre le 30 novembre et le

22 décembre, dans la perspective des pre-miers travaux de rénovation de la halle, quidoivent débuter à la mi-janvier. Au-delà d’uneprésentation générale du projet, l’expositions’attachera à présenter les travaux de la pre-mière phase, qui concerneront la partie hautedu marché. L’impact de ces travaux sur

L A M A I R I E À V O T R E S E R V I C E

P our valider l’usage des nouvellestechnologies, une expérience estmenée conjointement depuis avril

dernier par les services de l’état-civil desmairies de Saint-Sébastien-sur-Loire, Vertou, Saint-Brévin, Le Pouliguen, LaBaule, Guérande, Saint-Nazaire et Nantes. Sous le contrôle du vice-procureur du Parquet civil, elle s’applique uniquementaux mentions dites “marginales” : avis denaissance, mariage, divorce ou décès,transcription de décès, publication demariage.“Pour garantir la sécurisation des procé-dures électroniques, il faut assurer l’iden-tification de l’officier d’état-civil”, souligneJean-Pierre Paquier, chef du service àl’Hôtel de Ville. Dans un premier temps, les communess’adresseront les documents électroniquespar réseau, puis s’ouvriront à des institu-tions comme la CAF, la CPAM... À ce stade, l’usager est en dehors duchamp d’expérimentation, mais après sagénéralisation sur toute la France, vouspourrez directement obtenir à Nantes une

copie d’acte de naissance se trouvant surles registres de votre commune de naissance1.“En remplaçant le papier par Internet, nousn’aurons plus à manipuler des enveloppesadressées chaque semaine par les notaires,particuliers..., mais simplement à consul-ter un ordinateur pour répondre aux usa-gers”, résume Catherine Douet, respon-sable du projet. En attendant cette “dématérialisation” del’état-civil français, la numérisation desactes anciens se poursuit à Nantes pourremonter à l’année 1936. Au total, il aurafallu informatiser 460 000 actes afin denumériser un service de l’état-civil com-mencé à la plume sous la Révolution.

● Renseignements : 02 40 41 93 73.

1/ Si vous êtes né(e) à Nantes, vous pouvez obtenir unecopie d’acte par retour postal en remplissant le formulaireinteract i f sur la page du s i te de la mai r ie -www.nantes.fr/mairie/formalite/online/L’état-civil de l’Hôtel de Ville est ouvert du lundi au vendredide 8 h 30 à 18 h, samedi de 9 h à 12 h. Pour les mairiesannexes, se référer aux horaires d’ouverture.

L’état-civil teste la signature électroniqueBientôt, vous pourrezobtenir un avis denaissance à Nantessans y avoir vu lejour ! La Ville et septautres communes de Loire-Atlantiqueexpérimentent pour la première fois enFrance la transmissionnumérique de l’étatcivil.

l’organisation du marché et la cir-culation alentour sera précisé. Laliste complète des commerçantsamenés à s’installer provisoirementdans les bungalows implantés dansle bas du marché sera portée à laconnaissance du public. Ces bun-galows, mis en place par la Ville,seront équipés de vitrine réfrigé-rées.


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Le nouveau visagede l’Oppositionnantaise

Jean-Luc HAROUSSEAU nous quitte par la grande porte.Tous les conseillers municipaux de l’opposition se réjouissent de l’électionde leur leader à la tête du Conseil régional des Pays de la Loire.Cela apporte la preuve que leur combat à ses côtés n’a pas été vain.Ils comprennent bien qu’il ait souhaité démissionner de ses fonctions deconseiller municipal et de conseiller communautaire pour se consacrerentièrement à cette importante responsabilité.Bien sûr, les liens entre la Ville et la Région Pays de la Loire ne pourront êtreque renforcés au bénéfice de tous les Nantais.

Céline BARRÉ, elle, remplace Jean-Luc HAROUSSEAU, à la Commu-nauté Urbaine de Nantes.Elle siègera aux commissions Développement économique et Affairesgénérales, ses compétences reconnues sur les dossiers budgétaires etfinanciers seront ainsi à votre service.

Loïc MAURICE, rejoint les membres de l’Opposition au sein du ConseilMunicipal.C’est une grande chance pour l’Opposition et pour les Nantais.En effet, cet homme de terrain a l’habitude de l’écoute et de l’action, il leprouve tous les jours sur le huitième canton, où son travail en milieu asso-ciatif est reconnu.

Ainsi, l’Opposition municipale se renforce et s’enrichit de compé-tences nouvelles, réunie autour de Sophie JOZAN, son animatrice, ellejouera pleinement son rôle de critique et de proposition.

Dès la rentrée, l’Opposition a apporté la preuve qu’elle était à l’écoutede vos préoccupations puisqu’elle avait choisi pour la première fois unthème d’intérêt général qui passionne tous les Nantais : “Quel centre-ville pour Nantes et l’Agglomération ?” Un public très nombreux a suivice débat qui a ouvert de nouvelles pistes de réflexion.Ainsi, curieusement, le Maire a annoncé la création, avant la fin decette année, d’un Comité consultatif de quartier centre-ville, seul quar-tier à ne pas encore en avoir. Comme si, auparavant, la concertationn’avait pas sa place dans le centre !

Nous invitons toutes celles et ceux qui le souhaitent à assister au pro-chain Conseil municipal. Le débat politique y gagnera en transparence.

Prochain Conseil Municipal : le 5 et 6 décembre 2002.

Si vous souhaitez nous communiquer dès à présent vos propositions pourles questions d’actualité, n’hésitez pas à prendre contact dès que vous lesouhaitez avec les conseillers municipaux d’Opposition.Secrétariat de l’Opposition : 02 40 41 92 66.

Jean-Pierre BAZIN, Robert DIAT, Sophie JOZAN, Christophe MOISON, Laurence ROUSSEAU, Céline BARRÉ,

Patrice CHÉREAU, Claire FRESSON, André-Hubert MESNARD,André AUGIER, Véronique ROBET, Loïc MAURICE.

▼ L’express ion de l ’oppos i t ion

F a c e a u xé c a r t sg r a n d i s -

sants entre lespays riches et lespays pauvres, laVille de Nantes asouhaité s’enga-ger, aux côtés de l’association Max Havelaar, du collectif L’éthiquesur l’étiquette et de l’association Peuples et forêts primaires, dans la pro-motion d’un commerce plus équitable, c’est-à-dire fondé sur l’équilibre dela relation commerciale et permettant aux producteurs des pays pauvresde vendre à des prix décents et d’améliorer leurs conditions de vie et de travail.Il s’agit concrètement, dans les limites définies par le code des marchéspublics, de permettre l’achat par les services municipaux de produitsissus du commerce équitable. Cette démarche, déjà mise en œuvre pourles fournitures scolaires, va être étendue à d’autres domaines tels que lesdenrées alimentaires, l’habillement, les jouets ou les équipementsde sport.

La Ville s’engagepour le commerceéquitable

A lors que les stations de base pour les téléphones portables se mul-tiplient sur le territoire de la commune et que des habitants s’in-quiètent de cette croissance, la Ville a mis au point avec les opé-

rateurs de téléphonie cellulaire une charte permettant de réguler la ges-tion et l’implantation de ces antennes relais.Si l’hypothèse d’un risque sanitaire pour les populations vivant au voisi-nage des stations de base n’est pas retenue à ce jour par l’Agence natio-nale des fréquences en raison du faible niveau des expositions mesurées,il n’en a pas moins paru nécessaire à la Ville de prescrire un certainnombre de précautions à respecter par les opérateurs. Ils devront s’engager

par exemple à nepas implanter derelais dans unrayon de 100mètres autour desites sensiblescomme les éco-les, les crèchesou les établisse-ments de soins.

Précautions pour latéléphonie cellulaire




quartiers projecteurl’actualité de la vie quotidienne

E N Q U Ê T E ▼

Réunis en associations ou en groupes d’habitants,des Nantais se penchent sur l’histoire de leursquartiers. Pour témoigner et transmettre leur vécu aux jeunes générations.

l’occasion d’une enquête sur la réhabilita-tion de son quartier. À l’issue de la réunion desynthèse, ils sont cinq riverains à entamer desrecherches sur le Breil : “Nous sommes ungroupe informel qui travaille auprès desarchives, des journaux, mais aussi avec leshabitants par le bouche à oreille. Les gensconservent beaucoup de choses et sont sou-vent heureux de raconter. Beaucoup noussollicitent spontanément.” Le petit groupe aproduit plusieurs opuscules, du château duBreil à la période contemporaine en passantpar les débuts et l’évolution des cités. “Oncherche sans arrêt à enrichir notre connais-sance et celle des autres, par exemple enproposant aux écoliers de visiter le peu qui

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Quartiers : sans mémoi

reste des sites historiques de leur quartier...”Noël Guillet préside l’association “DoulonHistoire”, émanation du groupe de rechercheshistoriques de la maison de quartier initiépar le professeur Alain Croix, un historienqui a fait partager sa passion à nombre de sesconcitoyens de Doulon. Noël Guillet a étégagné par le virus, allant même - avec sespairs - jusqu’à suivre des cours de paléo-graphie. La production est prolifique. “Doulon, histoire d’un village sans importance”(1982) est suivi trois ans plus tard par “Doulon, du village à la ville”, cosigné par...vingt-trois personnes, puis “Une paroisse auquotidien” en 1988 : “Nous avons appris à tra-vailler ensemble, mais chacun défend ses

“S ans mémoire, pas d’avenir”. Ladevise du groupe d’habitantsdu Breil-Malville pourrait êtrepartagée par tous ces Nantais

qui ont décidé de partir à la rencontre del’histoire de leurs quartiers respectifs.Beaucoup y sont nés. La plupart y ont passél’essentiel de leur vie. Un lien fort les unit à leur“bout” de Nantes. L’approche de la retraite asouvent joué un rôle déclencheur dans unedémarche où l’affectif et la curiosité se met-tent au service de quelques verbes forts :rechercher, témoigner, transmettre.Cécile Bouvelle, qui vit depuis plus d’undemi-siècle à Saint-Félix, en est un parfaitsymbole. Cette ancienne assistante sociale etéducatrice a toujours souhaité “faire se ren-contrer les gens”. En 1989, elle participe à unemobilisation des riverains contre un projetimmobilier. “J’ai voulu prolonger le lien créédans cette action avec les personnes inté-ressées par l’histoire de leur quartier.” Laréédition de l’ouvrage de l’abbé Delanouesur la paroisse Saint-Félix est le premier gestede l’association de quartier, aidée par le Professeur Launay et Monique Durand. Sui-vent deux livres, consacrés à la période 1910-1970 et à la Deuxième guerre mondiale. “Lequatrième, en instance de parution, est inti-tulé “La vie, les paroles”, commente CécileBouvelle pour qui “la joie des plus ancienslorsqu’ils se retrouvent sur de vieilles photosjustifie notre travail de recherche à destinationdes jeunes... faute de quoi, on risque deperdre beaucoup de choses.”Un état d’esprit que rejoint Pierre Gauthier.Natif du rond-point de Vannes, il a toujoursvécu au Breil. Passionné de photos, cetancien prof de maths a présenté une expo-sition pour les trente ans de la paroisse Saint-Luc. Quelques années plus tard, il récidive à

À Nantes Nord…

… au Breil…

MPNtes Pass 29/QUARTiers 29/10/2002 13:25 Page 24


quartiers

oire pas d’avenir

Une mission d’animation aux archives municipales

textes et ses phrases. Il y a toujours eu uneexigence de rigueur scientifique.” Soucieux demaintenir la flamme de l’association, après lerecul pris par Alain Croix, Noël Guillet concocte,avec six autres passionnés, un ouvrage, “De l’indépendance à l’annexion, cent ans devie municipale”, dont la sortie, en 2000, estunanimement saluée par les spécialistes.

Contacts● Association du QuartierSaint-Félix (Mme Bouvelle)28, rue Félix-Thomas, 44000 Nantes

● Groupe d’habitants du Breil (Mr Gauthier)Équipe de quartier, 69, rue du Breil, 44300 Nantes

● Association DoulonHistoire (Mr Guillet) 156, route de Sainte-Luce,44000 Nantes

● Association d’Actionsocioculturelle et éducativede la Boissière (Mr Peslerbe),Centre socioculturel, 9 bis, rue Jean-de-la-Bruyère,44300 Nantes

“Il m’estindispensablede savoir où je vis”.

Afin de répondre au regaind’intérêt des Nantais pourl’histoire de leur quartier, un poste spécifique d’animationet de médiation a été créé dansle cadre du service des archivesmunicipales : “Le premier voletde mon action est d’accueillir,d’orienter et de conseiller lespersonnes dans leursdémarches, précise NathalieBarré, titulaire d’une maîtrised’histoire, à qui a été confiéecette mission. Le deuxièmeconcerne le terrain où, en liaisonavec les équipes de quartier,nous allons au devant deshabitants pour les aider dansleurs projets. Nous essayons de

leur proposer une méthode de travail, de les guider dansleurs recherches, de jouer unrôle de coordination et desoutien quand c’est nécessaire.”La réalisation d’une exposition et d’une plaquette sur le quartierdu Vieux Malakoff a été l’unedes premières concrétisationsde ce travail commun. “Il estimportant de désacraliser lesarchives municipales dansl’esprit du public, conclutla directrice, Véronique Guitton.C’est un lieu riche de ressourcesoù tous les habitants peuvent venir à la rencontre de leur passé.”

“J’espère que nous avons contribué à aiderchacun à se réapproprier sa part d’histoiredans son quartier.” Un souci partagé par Francis Peslerbe etMichel Konrat, les deux animateurs de l’Association d’action socioculturelle et édu-cative de la Boissière : “Tout est né lors d’un repas d’anciens, se souvient le docteur Peslerbe. Je leur ai proposé de rassemblerleurs souvenirs.” Aux expositions et au jeu-concours, succèdent les opus. Sous le géné-rique “Histoire des quartiers Nord de Nantes”,paraissent une somme sur les lieux de culte,une étude sur la Jonnelière (la suppressiond’un des “n” de Jonelière résulte d’une erreuradministrative), enfin, en septembre 2002,“À la recherche d’une campagne disparue”.Pour mener à bien leur travail, Peslerbe etKonrat peuvent compter sur... huit dames,“mémoires vivantes” des quartiers Nord : “Il a fallu les persuader d’aller aux archives, deprendre des notes et de retranscrire leurssouvenirs. Pour beaucoup, ce fut une décou-verte. Chacun s’est enrichi des compétencesde l’autre pour réaliser ces livres qui sontvraiment un travail collectif”.Complémentaires et nullement concurrentes“même s’il y a entre nous une vraie émula-tion”, ces structures de quartier assumentpleinement un travail de mémoire à destina-

tion de tous les Nantais, avec cette jolieconclusion de Francis Peslerbe, comme uneprofession de foi : “Il m’est indispensable desavoir où je vis.”

Jacques Chanéac

* La plupart des ouvrages cités sont dispo-nibles dans les librairies nantaises

… à Saint-Félix…

… comme à Doulon.



A u 19, rue Santos-Dumont, le restau-rant associatif ouvre ses porteschaque midi aux personnes âgées

et à quiconque veut se restaurer. Elles sont sixà faire tourner la boutique, du lundi au ven-dredi. Elles, se sont six femmes bénévoles ducomité de d’animation de la Petite-Sensive.“Nous servons en moyenne une quarantainede repas chaque midi, et les jours d’affluencecomme le jeudi, nous dépassons les soixante-dix couverts”, explique Olga Chalon. Il y a biensûr les habitués, pour l’essentiel des per-sonnes âgées, mais aussi des ouvriers qui tra-vaillent sur le quartier. En prime d’un accueilchaleureux, ils trouvent ici une bonne table.“Je fais ici la cuisine que j’ai toujours faite”,poursuit Olga qui à 80 ans, ne ménage passes efforts pour satisfaire ses convives. C’est au hasard des rencontres que le res-taurant est né. “Dans les années 1970, lecomité d’animation de la Petite-Sensive pro-posait déjà des activités aux enfants et auxanciens du quartier. Nous avons eu connais-sance d’un monsieur assez âgé qui venaitd’être veuf”. Pour lui venir en aide, l’idée delui préparer des repas a germé. L’histoire du

restaurant social de Santos-Dumont com-mençait de s’écrire. Et de fil en aiguille, lesdemi-pensionnaires se sont fait plus nom-breux. “Au départ nous accueillions essen-tiellement les personnes âgées seules”. Lerestaurant dressait alors ses tables dans lescaves d’un immeuble de la rue du Honduras.Après quelques années, Olga Chalon pritson bâton de pèlerin pour obtenir de la muni-

L e 13 septembre 2002, l’associationDrôle D’Organe a inauguré un lieud’exposition rue de Coulmiers, à proxi-

mité de l’ancienne Manufacture des Tabacs.Baptisé le Ô (lettre extraite de “drôle”), cet

Nant

es N

ord

▼quartiers

l’actualité de la vie quotidienne

Au restaurant associatif, la cuisine familiale d’Olga

espace de 180 m2 présente de l’art contem-porain et du design. Pour débuter, quatreexpositions vont se succéder, sous le titregénérique “Visites à domiciles”, chacuneayant pour thème une pièce d’habitation.

Man

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ture

▼

cipalité une salle plusaccueillante et plusconviviale. En 1993,le restaurant s’ins-tallait au 19, rue Santos-Dumont ,dans des locauxneufs. Il fut inauguréen présence du Prés ident de laR é p u b l i q u e ,François Mitterrand,qui ne manqua pasd e f a i r e f o r t e sensation sur seshôtesses. “Pas habi-tuée à côtoyer les

grands de ce monde, je fus en effet trèsimpressionnée”, se souvient Olga avec encore beaucoup d’émotion dans la voix.

● Restaurant associatif Santos-Dumont, 19, rue Santos-Dumont. Ouvert le midi, du lundi au vendredi. Tél. : 02 40 59 63 21.Tarifs : + de 60 ans, 4,15 e ; autres, 6,40 e.

Le Ô, un nouveau lieu d’exposition“Votre salon” a été le premier exercice imposé à une trentaine de plasticiens, quiont proposé tableaux, photos, meubles,vidéos et installations. Non subventionné, le Ô soutient les créa-teurs d’une façon originale : “Comme ils ontbesoin de books, on leur propose de faire letravail en échange d’une œuvre”, laquelle estremise en vente dans le cadre d’une tom-bola. Outre “Visites à domicile”, des mani-festations ponctuelles - expos personnelles,soirées vidéo, dîners-performances - sontd’ores et déjà prévues.

● Jusqu’au 24 novembre, Hideki Iinuma et Alex Guillet.Du 16 décembre 2002 au 10 janvier 2003,“Visites à domicile”, deuxième pièce : “Votre chambre”.

Le Ô, 37, rue de Coulmiers - 44000 Nantes.Tél. 02 51 12 46 20. Internet : www.droledorgane.comDu mardi au samedi, de 14 h à 19 h.

L’accueil chaleureux d’Olga Chalon et de son équipe bénévole.

Hermine Penhoat et Sarah Grousset.



E N B R E F

quartiers

▼ Nantes nord : rencontre autour desanimaux de compagnieQuelle place pour l’animal ? Quelle race de chien choisir? Comment l’élever ? C’est autour de toutes ces questions, qu’un rallye est organisé sur le quartier Bout des Pavés-Chêne des Anglais. À travers différentes étapes, les participantspourront évaluer leurs connaissances sur les aspects réglementaires, civiques, mais aussi sur le bien-être de l’animal, ses modes de communication... Sur place, l’association “Animalet Compagnie” alimentera les échanges et donnera de bons conseils.

● Samedi 16 Novembre de 9 h à 13 h au CSC Bout des Pavés/Chêne des Anglais.

Mal

akof

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▼ La musique symphonique au collège Georges-de-La-Tour

L’ orchestre national des Pays de la Loire(ONPL) a convié une

vingtaine d’élèves du collègeGeorges-de-La-Tour à un fabu-leux voyage : quatre ans d’im-mersion dans l’univers dugrand orchestre pour décou-vrir ses métiers, sa musique,ses coulisses ... Pour soutenirle projet, sept musiciens del’orchestre se sont portésvolontaires pour parrainer uneclasse de 6e qu’ils se sontengagés à suivre jusqu’à la finde la 3e. L’aventure a com-mencé l’an passé. Pendantcette première année, à raisond’un rendez-vous hebdoma-daire en période scolaire, les jeunes se sontfamiliarisés avec l’orchestre et ses musiciens.Ils ont découvert la Cité des congrès, le lieu

de travail de l’orchestre, participé à des répé-titions, assisté à des concerts de l’ONPL.“Les élèves de cette classe de 6e ont pu

apprécier dans la continuitéde leur cours d’éducationmusicale ce rapport privilégiéavec l’orchestre”, expliqueMarie-Pierre Marat, profes-seur d’éducation musicale.La fin de l’année scolaires’est soldée par la créationd’un conte musical, écrit ettravaillé avec le professeurde français. L’année de 5e sera, quant àelle, dédiée à la découvertedes métiers de la musique,du luthier au facteur depiano, du musicien au tech-nicien du son ou de la lumièreet à la pratique instrumen-tale. Une première sortie à

la galerie sonore d’Angers les a déjà mis ensituation de pratique sur des percussions.

U ne carte proposantdeux circuits de pro-menade de 5,5 kilo-

mètres chacun, au départ deMalakoff, en direction desquartiers de la Manufactureet de Toutes-Aides, vient deparaître.La première balade passepar la prairie de Mauves, leGrand-Blottereau, Toutes-Aides, la station de tram-way Bellier ; la secondeprend la direction duLieu Unique, longe lecanal Saint-Félix, sefaufile sous le pont endi rect ion de laD u c h e s s e - A n n e ,avant de bifurquervers le Jardin des Plantes,la Manufacture, retour vers Malakoff par lechemin du Pont-de-l’Arche. Pour chacun de ces itinéraires, les espacesverts, les sites architecturaux, la faune et le

patrimoine industriel sontsignalés et font l’ob-jet d’une notice expli-cative. On y découvrepar exemple que l’onpeut passer sous lesvoies ferrées et les axesroutiers pour aller deMalakoff au Grand-Blottereau.Réalisé en collaborationavec le serv ice desespaces verts de la Ville,ce plan est disponible à lamairie annexe de Malakoff,à l’agence Angleterre deNantes-Habitat, au Jardindes Plantes, à l’Office de tou-risme, à Nantes-Renaissance,au CNAM, à la Manufacture,ainsi qu’à la Ligue de protectiondes oiseaux (LPO), qui proposedes balades accompagnées

dans le marais de Malakoff.

Mal

akof

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Promenades à la carte

Une découverte de la musique et des instruments.



quartiersl’actualité de la vie quotidienne

L’ école primaireA l p h o n s e -Braud, sur la

butte Sainte-Anne, aconnu ces dernièresannées un regain defréquentation lié aurajeunissement de lapopulation dans cequartier de Nantes.L’évolution des effec-tifs scolaires avait déjàamené la Ville, voiciquelques années, àinstaller un bâtimentpréfabr iqué pourrépondre dans l’urgen-ce aux besoins nouveaux. Aujourd’hui, l’effetconjugué de l’augmentation du nombre d’en-fants scolarisés et de la fréquentation accruedes enfants à l’accueil du midi, aboutit à unequasi-saturation du restaurant de l’école.Décision a été prise par le conseil municipald’agrandir et de réorganiser les bâtiments.L’extension abritera le pôle “maternelle” et lerestaurant scolaire destiné à l’ensemble desécoliers. L’ancien restaurant sera transfor-

Extension de l’écoleAlphonse-Braud

L a mairie de Chantenay va devenir unevéritable “Maison de services publics”.La Ville a décidé de restructurer l’im-

meuble principal et les bâtiments adjacents,qui abritaient jusqu’alors les sapeurs pom-piers, pour regrouper sur un même site lamairie annexe, les services du pôle Chante-nay-Chézine de la Communauté urbaine,ainsi que les services médico-sociaux du

E N B R E F

▼ Butte Sainte-Anne : un atelier d’écriture

Pour le plaisir “de jouer avec les mots, avec leur rythme, leur résonance et leur sens,pour les dérouler sur le papier et se les roulersous la langue”... l’association de la ButteSainte-Anne et l’Écume des jours proposenttous les mardis (hors vacances scolaires) un atelier de lecture et d’écriture au fond de la cour de l’ancienne école des filles, 10, place des Garennes. Séance enfants de 17 h 30 à 19 h, séance adultes de 20 h à 22 h.

● Renseignements au 02 40 46 79 11.

▼ Classe lecture à l’école de la Contrie

Du 18 au 30 novembre, les CM2 de l’écolede la Contrie participent à une classe lectureanimée par le Centre de ressources de la Ville de Nantes, en partenariat avec l’Education nationale. Durant ces quinze jours, les enfants vont se consacrer,avec l’aide de leurs parents à un travailintensif de lecture et d’écriture donnant lieu,au printemps prochain, à l’édition d’un livretdiffusé autour de l’école. Ce document,conçu à la manière d’un puzzle, réunira des morceaux choisis de la vie du quartierracontée par les enfants.

▼ Les Ponts Beaulieu :un Cyber Espace au centre socioculturel

Espace informatique public, le Cyber Espacemet à disposition une douzaine d’ordinateursen accès libre pour différents usages :internet, bureautique, jeux, images... Il propose également des formationsen bureautique (Excel, Word), enmultimédia (internet, traitement detexte, retouche d’image...).Ponctuellement, des stages surla création de pages Web, de créations artistiques autour du son et de l’image (MAO etPAO) seront organisés.

● Centre socioculturelLes Ponts, 14, rue Michel-Rocher. Tél. : 02 40 48 61 01.Tarif : en accèslibre, 0,5 epar créneau de deux heures.

Département disséminés dans le quartier.L’objectif est de faciliter les démarches desusagers, d’améliorer la proximité des ser-vices publics, d’offrir un accueil polyvalentavec des permanences institutionnelles maisaussi sanitaires et sociales à destination despublics en difficulté.

● Coût global pour la Ville : 1,56 Me.

mé en salle polyvalente. Une restructurationdes actuelles classes enfantines est égale-ment prévue pour en modifier la distributionintérieure et créer une infirmerie. Des amé-nagements extérieurs permettront de pré-server la sécurité des enfants et de séparerl’accès livraison de la cour de récréation.Les travaux dureront environ douze mois àcompter d’avril 2003. Coût de l’opération : 1 025 000 b.

La mairie va être rénovée

Chan

tena

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Un regain de fréquentation depuis plusieurs années.

Bientôt,unemaisonde servicepublics.



E N B R E F

▼ Bottière/Doulon :rénovation de la rue du PerrayEn attendant la rénovation complète de la rue du Perray, différée en raison desprogrammes de construction, deux tronçonsseront refaits : l’un situé entre l’entrée deDécathlon et les ateliers municipaux, l’autreentre la rue Grandjouan et la rue Plantiveau.Au programme : création de deux giratoires(à l’entrée de Décathlon et au droit du chemin de la Barre), rénovation de l’éclairage public, de la voirie (avec couloirs cyclables), plantations et effacement des réseaux.

▼ Bottière - Doulon : gazon synthétique sur la plaine de jeux Audubon

Sur la plaine de jeux Jean-Jacques Audubon,le terrain de football en gazon synthétique a pris le relais de l’ancien terrain en stabilisé.Destiné à la pratique du football, du rugby etautres jeux de plein air, il est principalementutilisé par le club de la AEP Saint-Médard de Vieux-Doulon, et mis à disposition des associations de football corporatif et des établissements scolaires du secteur. Cet équipement dont le coût s’élève à 762 245 b, a été financé par les fonds Sastre(bénéfices de la Coupe du monde defootball) à hauteur de 365 878 b, par la Ville(268 303 b) et le Conseil général (128 064 b).

▼ Nantes Erdre : un éclairage public près de l’embarcadèreUn éclairage public sera mis en place sur lesdeux cheminements piétons qui desserventl’embarcadère de la navette fluviale de l’Erdre - l’un à Port Boyer, l’autre du côté des facultés. Pour éviter les rassemblementsnocturnes à proximité, l’éclairage s’éteindraune demi-heure après le passage de ladernière navette. Engagés en octobre, lestravaux devraient être achevés mi-novembre.

D epuis la fermeture de la salle privéeLe Pic et Pocs à la Bottière, lesgroupes de musiciens amateurs des

quartiers Est n’ont plus de lieu de répétition.La Ville a donc décidé d’aménager des locauxspécialement adaptés à la pratique musicale188, route de Sainte-Luce, dans l’équipe-ment actuellement occupé par l’atelier duCarnaval de Nantes et un espace d’activitésassociatives.

Des locaux de musiqueroute de Sainte-Luce

Le projet consiste àséparer physiquementces deux entités par lacréation de locaux destockage et d’un ate-lier “résine” destinésaux carnavaliers, et,d’autre part, à aména-ger 120 m2 de locauxmusique dans la partieassociative des bâti-ments.Ce nouveau lieu, dontla gestion sera confiéeaux associations Fout

le contact et Vibrason ainsi qu’à l’agencemunicipale Accoord, permettra la pratiquedu rap, du rock et de la Mao (musique assis-tée par ordinateur), aussi bien pour les répé-titions que pour la prise de son et la réalisa-tion de maquettes.Démarrage des travaux début 2003, pourune durée de sept mois. Coût global de l’opé-ration : environ 590 000 e.

Doul

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Botti

ère

▼

P our la quatrième année, à la demandedes associations réunies dans le collectif Batignolles, l’ancienne

église Saint-Georges, avenue de la Gare deSaint-Joseph, ouvre ses portes aux habi-tants du quartier Nantes-Erdre, lors des répé-titions publiques des compagnies qui y créentleur spectacles.

Répétitions publiques au Studio Saint-Georges

Devenue studio de répéti-tions depuis 1992, l’église,qui témoigne avec sesfresques sauvegardées del’histoire ouvrière du quar-tier, peut accueillir une cin-quantaine de spectateurs.Trois à quatre répétitionssont programmées chaquetrimestre. Le théâtre Graslinétant actuellement en travaux, c’est la troupe del’Opéra, avec La Bohèmede Puccini, qui ouvre lasaison.

● Répétitions réservées aux habitants de Nantes-Erdre (rens. 02 51 89 79 00). “La Bohème” de Puccini, mercredi 6 et samedi 9 novembre, à 15 h, mardi 12 novembre à 15 h pour les scolaires et maisons de retraite. “Le grand parcd’attractions” par la Théâtre des 7 lieues,mercredi 4 décembre, à 18 h 30.

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nolle

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L’an passé, la résidence de Flora Théfaine.

Rap, rock et MAO…



dossier

Quels traits d’union y a-t-il entre tous les grandschantiers en cours et ceux qui vont s’ouvrir, quelssont les grands axes qui structurent le dévelop-pement urbain de Nantes et de son aggloméra-tion ? Il faut, pour répondre à ces questions,comprendre comment ce port “de fond d’es-tuaire”, premier d’Europe au XVIIIe siècle, s’est

constitué progressivement en grande ville, explique Jean-Yves Pailloux,directeur de l’Agence d’urbanisme de l’agglomération : “On ne comprend pas Nantes si l’on ne prend pas en compte cette dimensionfondamentale : port de fond d’estuaire, au confluent de la Loire, de laSèvre et de l’Erdre, premier pont permettant le franchissement dufleuve, ville qui inventa les transports publics, Nantes s’est longtempsdéfinie comme carrefour, lieu d’échange avant de se penser comme lieu de vie. Villeconstruite sur un sitediff ici le, si l lonné devoies d’eau, parseméde zones humides, ellese déve loppe “endoigts de gants” sur leslignes de crête enca-drant les va l léeshumides de ces coursd’eau, celles qu’empruntent, pour les mêmes raisons, les grandes voiesde communication : route de Rennes, de Vannes, de Clisson, d’Angers.Elle est peu dense. Tout cela explique qu’ici, la question des dépla-cements ait de tout temps revêtu une importance fondamentale : ilfallait aménager les voies d’eau pour faciliter la navigation, il fallait amé-nager des routes pour favoriser les échanges, pour relier la périphé-rie au centre. Plus près de nous, vous remarquerez que vingt ans avantla naissance de la Communauté urbaine, ce sont les déplacements quiont structuré l’intercommunalité, avec la naissance des syndicats

Urbanisme : coml’agglomération nse projette dans lL’île de Nantes, Malakoff, les rives et les quale bas Chantenay, le nord-est nantais... Autanqui vont poursuivre l’œuvre de développemenà Nantes au début des années 90. Analyse.Dossier : Michaël Gheerbrant, photos : Stéphan Ménoret et Régis Routier.

Bâtirl’agglomérationnantaisedu XXIe siècle.

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mmentnantaisel’avenir


uais de la Loire, ant de grands chantiersent urbain entamée

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intercommunaux de la voirie et des transports publics. Il était plus facile de dégager du consensus sur ce thème que sur l’habitat, parexemple !”

Bocage et tache d’huileÀ l’apogée de son destin portuaire, il s’est, certes, trouvé de grandsmaires, de grands architectes - Mellier, Graslin, Crucy, Ceineray - pourdonner à Nantes un vrai plan d’urbanisme, une lisibilité urbaine dontla ville porte encore le témoignage. Mais ils furent l’exception. C’estbeaucoup plus la promotion privée, l’initiative individuelle qui ontmodelé la ville : en témoigne encore la proportion tout à fait surpre-nante de voies privées existant dans la ville. Une vision bocagère dupaysage urbain, propice à toutes les ségrégations : chacun chezsoi ! Passée la période de reconstruction liée aux terribles bombarde-ment qu’a connus Nantes, “les Trente Glorieuses” sont venues, avecleur vision hygiéniste et technocratique du développement urbain.Comme dans ce tissu urbain très lâche il y avait de l’espace, lorsqu’onentreprit de démolir les quartiers insalubres du centre-ville, ce fut pourreloger leur population en périphérie. Soit dans les parcs d’ancienschâteaux - Dervallières, Bellevue -, soit sur des terrains inondables rem-blayés - Malakoff, Beaulieu -, on bâtit ces “grands ensembles” que l’onn’appelait pas encore “cités d’habitat social” et moins encore quartiers. C’était l’époque où l’on prévoyait à Nantes une populationde 750 000 habitants en 2010, où de grandes voies pénétrantes

1960

1975

2002

360 000 habitants 5 000 hectaresurbanisés


■Espace urbanisé

■ Espace non urbanisé

L’espace urbanisé a triplé depuis 1960 et la population a augmenté de moitié (Document AURAN).




dossier

Cinq grandsde développ“L’agglomération nantaise al’opportunité historique de poursuivreson développement, en profitant desa dynamique économique et socialeactuelle, tout en luttant contre toutesles formes de ségrégation, qu’ellessoient sociales ou spatiales.” Tel estle cap fixé par Jean-Marc Ayrault.Cinq grands axes pour y parvenir.

● Reconstruire la ville sur elle-même. C’est cequi a été entrepris dans le quartier de la Madeleine et qui semble enbonne voie. C’est également ce qui caractérisera le projet du basChantenay en cours de constitution et qui comportera plusieursvolets. Comme le dit l’adjoint à l’urbanisme Jean-Marie Pousseur, dansun grand mouvement d’enthousiasme : “Le site du bas Chantenay,entre l’île de Nantes et l’estuaire, entre le sillon de Bretagne et Trentemoult, est trop beau pour qu’on ne lui consacre pas un grandprojet urbain !” Sur la partie haute, il s’agira d’une réhabilitation deséquipements et de l’habitat : avec les projet concernant l’ancienneécole des Garennes ou le musée Jules-Verne et la mise en œuvre d’uneopération programmée d’amélioration de l’habitat. Sur la

étaient supposées irriguer la ville, laquelle était traversée pardes autoroutes urbaines (le long de l’Erdre, notamment) censées canaliser la circulation de transit... Mais les “TrenteGlorieuses” eurent une fin. Entre le début des années soixante-dix et le celui des annéesquatre-vingt, Nantes perd des habitants, les communes de lapériphérie en gagnent. Dans les années quatre-vingt, la popu-lation nantaise reprend timidement sa croissance, celle de laproche périphérie la poursuit, celle de la “deuxième cou-ronne” l’amplifie. L’espace urbanisé autour de Nantes s’étenden tache d’huile. Mais si l’on habite de plus en plus loin d’uncentre-ville de moins en moins attractif, on y vient toujours pourtravailler. Moins d’habitants, mais plus de voitures !

Inverser la logique Il faut attendre la dernière décennie du siècle pour voir latendance s’inverser, s’agissant du nombre d’habitants commedu nombre de logements construits : Nantes progresse plusque la périphérie. Les grands chantiers des années 90 ont visé à décloisonnerla ville, grâce en particulier au tramway, à requalifier le centre-ville (cours des Cinquante-Otages, place Bretagne, île Feydeau), à réhabiliter les quartiers anciens en déshérence(Madeleine Champs-de-Mars), avec une volonté affirmée demixité urbaine autant que sociale, de reprendre l’initiativedans les quartiers d’habitat social, de les relier au centre-villegrâce au tram, d’y implanter des équipements, d’y faire venirdes entreprises, comme aux Dervallières, à Bellevue, à Nantes-Nord, de les désenclaver, comme aux Dervallières, au Breil-Malville. On voit se dessiner à travers ces exemples quelques-uns des grands axes du développement de la ville de Nantesdans la décennie qui nous précède. Tous devront se retrou-ver dans les grands projets qui vont marquer l’agglomérationnantaise dans son ensemble durant les dix années à venir, etau-delà.

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Le bas Chantenay, un projet en cours d’élaboration dans un site exceptionnel. Le confluent Loire-Sèvre, une urbanisa tion



partie basse, l’opération visera à la reconquête urbaine et à la requa-lification des friches industrielles. Une étude, conduite par la ville deNantes et cofinancée par la Communauté urbaine et les fonds euro-péens (FEDER), devrait rendre prochainement ses conclusions.

● Maîtriser les urbanisations nouvelles. “Il esttoujours plus facile, pour un promoteur, d’urbaniser des terres agricolesdélaissées que de réhabiliter des centres anciens”, explique Michel-François Busnel, directeur du Développement urbain à la Communautéurbaine. Si les élus veulent mettre un terme à l’expansion en tached’huile de l’aire urbaine de Nantes, qui coûte très cher à la collecti-vité, ils doivent être très attentifs à cette question. D’autant qu’àNantes et dans les zones urbaines situées à l’intérieur du boulevard péri-phérique, il existe des opportunités d’urbanisation qui ne remettent pasen cause la qualité du paysage urbain.” C’est le cas, par exemple, dusite du confluent Loire-Sèvre, du quartier de l’Éraudière, de la futureZAC Bottière-Chesnaie (1). Et c’est le cas, bien sûr, de l’ île de Nantes,exceptionnelle opportunité d’urbanisation nouvelle et de recons-truction du centre de l’agglomération sur lui-même.

● Associer mixité sociale et mixité urbaine.C’est un beau défi à relever, puisqu’il s’agit rien moins que de prendrele contre-pied à la fois d’une vieille tradition bocagère et du modèlede la “ZUP” héritée des années soixante-dix, dont Beaulieu offre unexemple typique. Ce sera l’un des axes majeurs qui vont structurer leprojet île de Nantes. De quoi s’agira-t-il ? De maintenir de l’activité éco-

ds axesppement Le cadre réglementaire régissant le développement du territoire

a fortement évolué au cours des dernières années, enparticulier grâce à la loi Solidarité et renouvellement urbain du 13 décembre 2000. La caractéristique majeure de ces textesest la recherche d’une large cohérence territoriale s’imposantaux documents d’urbanisme locaux sur un vaste périmètre etpermettant donc leur articulation. C’est la fin d’un système de juxtaposition où chaque collectivité aménageait son territoire en fonction de ses objectifs immédiats.

● Le schéma de cohérence territoriale (SCOT). Il couvre lepérimètre de la métropole Nantes-Saint-Nazaire. Son objectif est de mettre en cohérence les politiques sectoriellesd’urbanisme, d’habitat, de déplacements, d’équipementscommerciaux, d’environnement. Il est élaboré par un syndicatmixte regroupant les élus des communes ou des établissementsintercommunaux le constituant, sur la base d’un pland’aménagement et de développement durable (PADD).

● Le schéma de secteur. Il doit permettre à la Communautéurbaine de traduire à son échelle les orientations prévues au SCOT, sur la base, là encore, d’un PADD.

● Les plans locaux d’urbanisme. Élaborés par la Communautéurbaine, ils se substituent aux plans d’occupation des sols(POS) et aux plans d’aménagements de zones (PAZ) des vingt-quatre communes de l’agglomération. Ils sont élaboréssur la base des objectifs propre à chaque commune, pris encompte dans le cadre d’un PADD communal, en cohérenceavec le schéma de secteur et avec le PADD de l’agglomération.Un processus qui demandera environ deux ans. Pour ne pas bloquer la mise en œuvre de grands projets qui auraientdemandé une révision du POS, une procédure de révisiond’urgence a été prévue par la loi. Elle est soumise à concertation.

isa tion qui ne remet pas en cause la qualité du site. La pointe Beaulieu. La fin d’une urbanisation commencée dans les années 70.

De nouveaux outils réglementaires pour maîtriser le développement urbain

Suite p. 34 ▲



dossier

vard des Pas-Enchantés, à Saint-Sébastien, celui prochain de laplace Sarrail, à Rezé ou celui prévu du pont de la Rotonde, face au château. “Dans l’île de Nantes, ajoute François de Rugy, adjoint au Plande déplacement, on se déplace, à l’heure actuelle, à 80% en voiture.Notre objectif est de faire baisser ce chiffre de moitié. Le projet, quidevra satisfaire aux exigences du développement durable, prévoit lacréation d’une ligne de transports publics en site propre d’est enouest et devra également faire une large place aux déplacementsdits “doux”, piétons et vélos”. Dans ce territoire historiquement lié aux ponts et au transit nord-sud, c’est une petite révolution !

(1) et (2) Voir Nantes Passion N° 128

nomique - y compris de production -, et de veiller à la plus grandediversité de l’offre de logement. De la copropriété, du logement loca-tif social et surtout, dans un contexte qui se caractérise à Nantes parune très forte augmentation du foncier, des logements intermédiaires,accessibles aux jeunes ménages avec enfants, au risque, dans le cascontraire, de voir ceux-ci partir à 25 km du centre-ville, sans en avoirnécessairement fait le choix. De même, à ceux qui gardent en tête l’illu-sion de la “ville à l’américaine”, pourquoi ne pas offrir l’alternative dulogement individuel de ville, comme on a su le faire voici quelquesdécennies ? Voir le Grand-Clos ou la cité HLM du Bois-Hercé.

● Désenclaver les quartiers d’habitat social.C’est l’un des objectif majeurs du projet Malakoff, rendu possible grâceà une importante aide de l’État, compte tenu de la complexité d’un sitecoincé entre la Loire et une voie de grande circulation, au sud, et unvaste réseau de voies SNCF, au nord. Mais c’est aussi l’objectif en par-tie atteint (2) que s’est donné la ville en intervenant aux Dervallières :accès facilités depuis le boulevard Jean-Ingres comme depuis leboulevard du Massacre. C’est encore celui qui sera poursuivi auClos-Toreau, selon des modalités qui restent à définir, à l’occasion duchantier du tram-bus.

● Maîtriser la politique des déplacements.Dès 1992, avant l’institution réglementaire des plans de déplace-ment urbain, l’agglomération nantaise s’était dotée d’un plan prévoyantl’extension du réseau des transports publics, le retraitement despénétrantes en boulevards urbains, la promotion et la sécurisation desdéplacements piétonniers ou de l’usage du vélo en ville, la sécurisa-tion des carrefours, la rationalisation des déplacements inter-quartiers,la construction de nouveaux ponts urbains sur la Loire. Les décisionsen matière de déplacement ont un impact immédiat sur la formeurbaine. La mise en valeur de l’île Feydeau, du quai de Versailles, enportent témoignage, de même le retraitement en cours du boule-

Malakoff. Un grand projet à la hauteur des enjeux.

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Le boulevard des Pas-Enchantés. Un exemple de retraitement d’une ancienne pénétrante.


l’idée de l’exploiter dans son ensemble faitson chemin et s’intègre parfaitement au pro-jet en gestation. Une idée prophétiquepuisque l’année suivante sera celle de la pre-mière édition des Folles Journées... Le soir dela première, le public familial est au rendez-vous et le parvis de la cité est noir de moby-lettes. Pari réussi. La Ville accorde son sou-tien au festival, la Cité des congrès égalementet la deuxième édition se prépare déjà. Auchapitre des souvenirs, il y a les bons, trèsbons même, comme ce concert de RachidTaha, alors en pleine folie “1, 2, 3 soleil” avecKhaled et Faudel, ou la fusion sincère etémouvante de Marc Jolivet avec le public.Plus récemment, l’an dernier, “Mes souliers

grand mixage d’expressions culturellescontemporaines. Mais l’opération ne doit passe limiter aux paillettes. Tissé Métisse entendapporter un soutien actif à la lutte contre leracisme, l’exclusion, l’intolérance en généralet valoriser les actions de proximité entre-prises tout au long de l’année dans les quar-tiers via les associations. Un travail pas forcément très visible de l’extérieur, mais primordial pour l’intégration dans la cité et lalutte contre la violence. Le concept est né, mais où lui donner corps ?

Agir hors les mursLa Cité des congrès vient tout juste de sortirde terre. Le lieu se cherche encore, mais

Le 7 décembre, Tissé Métisse investirala Cité des congrès pour sa 10e édition.Une manièrechaleureuse et festivede faire connaître les actions entreprisesau quotidien par lesassociations de la ville.

U n nom mi-lin, mi-coton, entre tra-dition et exotisme, mais déclinéau féminin. Un nom qui prône tissage et métissage comme une

évidence culturelle et affective. Depuis dixans, Tissé Métisse insuffle l’énergie asso-ciative de la ville dans les murs de la Cité descongrès pour un festival de musiques, decouleurs et d’intégration. “Nous avons voulucréer une manifestation positive, expliqueJean-Bernard Desmonds de l’Acener (Association des comités d’entreprise deNantes et sa région, créée à l’initiative de UL-CFDT, qui regroupe environ 200 CE, soit150 000 salariés et ayants droit). Il s’agis-sait, et il s’agit toujours, de montrer active-ment quelles sont les valeurs du métissage,d’aller à la découverte de l’autre”. Petit retouren arrière... En 1993, la mise en place des loisPasqua concernant notamment la remise encause de l’acquisition de la nationalité fran-çaise par les enfants nés en France deparents étrangers, mais aussi le droit à l’hébergement des étrangers, provoque unevive émotion. Parallèlement à ce contextepolitique, on assiste à la naissance d’un phé-nomène de société : le cocooning. Charen-taises et télévision sont à l’honneur... À Nantes, trois structures - l’ACENER, le CID(Centre interculturel de documentation) et laFAL (Fédération des amicales laïques) - réflé-chissent ensemble à la création d’une mani-festation qui puisse permettre à toute personne, quels que soient son âge et sesgoûts, de sortir de chez elle pour découvrir un

Tissé Métisse fête son


sortirl’actualité de la vie culturelle

É V É N E M E N T ▼

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n 10e anniversaire


ProgrammeQuartier des Dervallières 3e édition de la Foire à la Parole

● samedi 23 novembre : soirée «Slam»● dimanche 24 :

- “Parole de Marmite” (contes) 14h30 à 15h15- «Azimut» (théâtre) 15h15 à 16h avecla participation du “dernier spectateur”- “Le Malin” (improvisation) de 16h à 16h45- “Gigi Bigot” et “Pépito Mattéo”(spectacle de conte) - dans la salle de spectacle de la maison de quartier à 17h30

Cité des congrès, samedi 7 décembre

Grande halle● Les neuf musiciens du groupe

Lekipetrovitchy (ska festif)● Ragga, hip-hop et enthousiasme

avec la Jam Session● La musique africaine “world” de Bonga● Rock, tzigane, techno et musette

pour une réinvention de l’Orient par Dezoriental

Salle 800● “Attache tes oreilles, ça va décoller !”

avec les Farfadas (rock pour enfants)● Hocus Pocus (hip hop)● Sergent pépère (fanfare)

Auditorium 2000● Cie Méli Mélo (nouveau cirque)● Cie Kossiva “Plissé dansé” (danse)● Sanseverino (chansons et swing

manouche)

Ailleurs...Les autres salles de la cité des congrèsseront monopolisées pour des spectaclesmusicaux, de danse, projections de films et débats autour du rôle et des actions des associations.

Animations enfants (+ 6 ans) par la FAL 44,de 16 h à 19 h dans la grande halle

Tarifs : • 14 e (sur place)• 12 e (Fnac, Carrefour, Acener, Fal,

Cid, cartes Cezam et étudiant)• 6 e (demandeurs d’emploi

et leurs enfants, rmistes)

Le billet d’entrée donne accès à tous les spectacles.

sortir

rouges” a drainé plus de 200 personnes surscène et celles restées dans la salle ne sontsûrement pas demeuré assises plus d’unquart d’heure...Y aurait-il une recette ? “Le public est com-posé à 50 % par les comités d’entreprises.L’autre moitié est constituée à 35 % par lesassociations et 15 % de “tout public”. Environ 700 bénévoles interviennent : unepersonne présente sur dix est elle-mêmeactrice de la manifestation”. Actrice, maisaussi consommatrice et pleinement mobiliséepar l’événement.Mais les murs de la Cité des congrès ne sontpas hermétiques. En 2000, Taher Mahamat,l’ancien directeur de la maison de quartier des

Un grandmixaged’expressionsculturelles etassociatives.

Dervallières, suggère l’idée d’une “Foire à laParole”, un temps consacré aux histoires surle principe du conte africain. Les dates de“Tissé Métisse” coïncidant avec celles duFestival des Trois Continents, il était aussinaturel qu’un partenariat s’opère. Ponctuel-lement, selon leurs possibilités, les quartiersrelaient aussi la manifestation, comme l’andernier à Malakoff, aux Bourderies et au Château de Rezé. Cette année, “Tissé Métisse” a l’ambition defaire encore plus fort. Alors, bon anniver-saire !

Anne Mathieu



sortirl’actualité de la vie culturelle

D É C O U V E R T E ▼

Infatigables découvreurs des cinématographiesd’Afrique, d’Asie etd’Amérique latine, Alain et Philippe Jalladeauproposent du 26 novembreau 3 décembre un nouveaucru du Festival des 3 Continents.

24e Festival des 3 Continents

Ouverture au mondeen salles obscures

de partout, y compris dans un pays aussigros producteur que l’Inde”. Le travail deproduction dans les pays du sud se borne deplus en plus à faire des téléfilms, produitsformatés de consommation, pas des filmsd’auteur. “Produire au sud” aide à faire com-prendre les conditions d’accès à des sourcesde financements européens dans le cadrede productions nord-sud.Fin novembre, l’atmosphère particulière dufestival, à la fois intimiste et porteused’ailleurs, va flotter au cœur de Nantes : 500professionnels sont attendus, pas moins de38 000 spectateurs sur les 8 jours (contre 7 000 entrées à la première édition...), avecune grosse affluence le week-end qui obligeà refuser nombre d’entrées.Pour tous, public de fidèles et de jeunescurieux de découvrir le festival, ce sera lebonheur, au fond des salles obscures, departir le temps d’un film en Guinée-Bissau ouau Kirghizistan, ou de glisser dans une mêmesoirée d’un village du Kérala aux rues duCaire ou de Taïpei.

Noèle B.

F ort de ses 24 ans, le festival des 3 Continents se porte bien : c’est leplus ancien festival de découverteen France alors que ceux, nés à

même époque, ont d’ores et déjà disparu.Comment expliquer cette longévité ? “On atapé juste en 1979, explique Philippe Jalladeau, l’un des deux frères fondateurs. Ily avait des films venant d’Asie, d’Afrique etd’Amérique latine, mais qui passaient mal,trop discrètement. Nous avons décidé de lesmettre en valeur en abordant ces cinémato-graphies comme lieux de création, commecultures à faire découvrir.” Aujourd’hui de renommée mondiale, avecune excellente image à l’étranger, le festivalnantais s’exporte également en France : il ya un hommage aux 3 Continents en été auparc de la Villette. “Si on est un modèle pourbeaucoup de festivals, poursuit Philippe Jalladeau, c’est parce qu’on a été sans com-promis par rapport à la création. On necherche pas le cinéma à la mode. On n’estpas un marché du film. La ligne artistiquequ’on a toujours défendue a fait la pérennitéde notre festival nantais”.Depuis trois ans, Philippe et Alain Jalladeaujouent la carte du développement en organi-sant un séminaire-atelier “Produire au sud”destiné à de jeunes producteurs qui veulentse lancer, avec des réalisateurs, dans desfictions. “Le cinéma de création est menacé

Maggie Cheung.Programme du 24e Festival :

● Sélection officielle : 15 à 20 films.

● Maggie Cheung, de Hong-Kong à Paris. De Tsui Hark à AnneFontaine en passant par Wong KarWai, portrait de celle qui fut MissHong-Kong en 1983, avant dedevenir une grande actrice dans des rôles inoubliables comme ceux d’“Irma Vep” ou “In the moodfor love”.

● Autour du Rio de la Plata :Argentine, pères et fil(le)s :carte blanche à six jeunes metteursen scène argentins. Panoramauruguayen : muets ou tout récents,des films rares.

● Intégrale du cinéaste kirghizeTolomouch Okeev.

● Une histoire du cinéma marocain.

● Le cinéma peu connu de l’Afriquelusophone (Guinée Bissau, Cap Vert,Mozambique, Angola).

* Cinémas Katorza, Gaumont,Cinématographe. Lieu d’accueil du public et des professionnels :Cosmopolis. www.3continents.com


Musique de chambreDeux jeunes Russes : VadimRepin, l’un des violonistesvirtuoses les plus doués de sagénération, Boris Berezovsky,dans la lignée des grandspianistes russes. ProgrammeSchumann, Prokofiev,Schubert. Un concert du CMC.● Mercredi 4 décembre 20 h 30 Cité des Congrès.

Baroque latino-américainCette musique est née après1492 de la rencontre de deux mondes : celui desconquistadors avec dans leursillage, franciscains et jésuites,qui importèrent la musique de leur époque, le baroque, et celui des Indiens. L’ARC de Rezé et le centre musical de la Balinière participent à ce second mois national du baroque latino-américain.Ensemble Louis Berger à latrès riche palette instrumentaleavec l’Ensemble vocal deNantes de Paul Colléaux.(voir aussi l’Heure musicale).● Dimanche 10 novembre 17 h 30 église Saint-Paul à Rezé.

Ensemble vocal de Nantes et StradivariaCantates et Motets de J.-S. Bach.● Lundi 18 novembre 21 héglise Sainte-Croix.

L’Heure musicale du jeudiConcerts proposés par le Conservatoire de Nantes et l’Université permanente.Ensemble vocal etinstrumental Louis Berger,musique baroque d’AmériqueLatine, direction RicardoMassum 14 novembre.“Une flûte invisible...”Hommage à Victor Hugo,chant, flûte et piano, œuvres de Saint-Saëns, Bizet, Roussel,Debussy, 21 novembre.Formule duo, piano à 4mains “Le sacre du Printemps”de Stravinsky, “Parade” deSatie par Sophie Arsenianet Philippe Alaire 28 novembre.“Quatuor pour la fin du temps” de Messiaen 5 décembre.● À 18 h 30 Auditorium du Conservatoire.

musique classique

sortir agendaL’actualité de la vie culturelle nantaise du 10 novembre au 10 décembre 2002

“La Bohème” de PucciniLe chef d’œuvre de Puccini,son opéra le plus poétique,pour la saison de l’Opéra de Nantes, réduite à cause des travaux du ThéâtreGraslin : les tranches de vie de quatre jeunes artistes,maîtres dans l’art de la débrouille, entourés de la sentimentale et fragile Mimiet de l’insouciante et frivoleMusette.La mise en scène est signéePhilippe Godefroid et Jean-Jacques Cubaynes

qui ont imaginé, pour cette nouvelle production, une esthétiqueinspirée des mouvements dadaïste et surréaliste. La baguetterevient au chef d’orchestre britannique Robin Stapleton qui faitainsi ses débuts en France pour diriger l’ONPL. Distribution :François Soulet, Elena Voznesenskaia, Josep Miquel Ribot,Jean-Sébastien Bou, Chantal Perraud, Laura Alvaro, Christian Davesnes (voir aussi Conférences).

● Mercredi 27, vendredi 29 novembre 20 h, dimanche 1er décembre 14 h 30 Cité des Congrès salle 2000.

Stradivaria“La Française” - 1er ordre,“L’Espagnole” - 2e ordre de Couperin ; “Sonnerie de Sainte-Geneviève-du-Montà Paris” de Marin Marais,“Sonate en trio” inédite, extraite du patrimoineespagnol. Un concert de l’ARC.Conférence introductive de Philippe Le Corf 18 h 30centre musical de la Balinière.● Vendredi 6 décembre 20 h 30 église Saint-André à Rezé.

Les amis de l’orgueMichel Dubois, orgue de chœur, Josick Allot,bombarde 17 novembreCathédrale. Chœur Anne de Bretagne, direction Bruno Colin, Olivier Chaplais,titulaire de Sainte-Thérèse 1er décembre basilique Saint-Nicolas. Félix Moreau et Marie-Thérèse Jehan,titulaire et co-titulaire de l’orgue de la Cathédrale, concert organisé parl’Association Hymnal, 8 décembre Cathédrale.● Concerts le dimanche à 16 h.

“La Philhar”“Musiques en capitales” est le premier concert de la saisonde l’orchestre d’harmonie.● Dimanche 24 novembre 16 h 30 auditorium du Conservatoire.

Passions baroquesavec Amarillis Les trois musiciennesd’Amarillis - Héloïse Gaillard,flûtes et hautbois, ViolaineCochard, clavecin, et OphélieGaillard, violoncelle - et leursinvités, Salomé Haller, soprano,Cyril Auvity, ténor, AmandineBeyer, violon, déclinent lesdélices et les tourments d’une musique superbe pour un voyage au cœur du 17e siècle. Amarillis a enregistré cinq disques sous le label Ambroisie.● Mercredi 4 décembre 20 h 30 Espace 44.

Stage de formation au chant grégorienC’est le 14e stage courtorganisé par l’associationgrégorienne de Nantes qui veutfaire partager son intérêt enfaveur de cette forme chorale,référence de la musique sacréeen Occident. Pour tous niveaux,notamment pour les chanteursde chorales, soucieux d’endécouvrir la valeur musicale et liturgique. Le stage estencadré par des personnalitésmarquantes du renouveaugrégorien à l’abbaye deSolesmes. Renseignements :02 40 50 23 66. www.gregorien-nantes.com● Samedi 23 et dimanche 24 novembre rue du Fort(Beaujoire) locaux des sœursFranciscaines de Marie.


Pierre Henry et “Dracula”Un mythe aux dentslongues et un pionnierde la musiqueconcrète.Un film sonore pourbattements d’ailes dechauve-souris, mélangede sons électroniques,d’échos wagnériens et de poésie. L’élève deMessiaen, compagnonde Pierre Schaeffer,formidable explorateuret peintre de paysages sonores, invite avec“Dracula” à une nouvelle expérience fantastique,une création où “la musique troue le ciel”. Un événement en collaboration avec le CREA.

● Vendredi 6 décembre 20 h 30 Espace 44.

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sortir agendaL’actualité de la vie culturelle nantaise du 10 novembre au 10 décembre 2002

La Bouche d’AirJohn Trudell country blues et cri de révolte par un dignehéritier des guerriers Sioux qui a lutté en faveur des droitsdes Amérindiens mardi 12novembre. Silvain Vanotchansons “aux airs de vieuxpull qu’on enfile le dimanchepour traîner” mercredi 13. Lila Downs entre les légendesprécolombiennes et les rudes réalités du Mexiqued’aujourd’hui mardi 19.Enzo Enzo, nouvelleschansons, tendresse et poésiemercredi 20. Les Escrocsspécialistes de la chroniquesociale et poly-instrumentistesmardi 26. Mathieu Boogaertsun univers hors-normes etd’innocentes vérités fredonnéssur des airs chaloupésmercredi 27. Al Badulake lacompagnie madrilène mélangecirque, danse et flamencomercredi 4 décembre.● A 21 h salle Paul Fort.

OlympicFestival les Inrockuptibles pop-rock : Dyonisos (France) +Sparklehorse (USA) + The Liars(New-York)+ The Coral(Liverpool) dimanche10 novembre. Dolly “Plein air”,3e album des Nantais, aussiélectrique que climatique + Car Crash vendredi 15. Girls against boys figure de lascène indépendante américaine+ Guitar Wolf le groupe rock le

plus populaire au Japon, unévénement en France lundi 18.Horace Andy l’une des plusbelles voix de la musiquejamaïcaine + Winston Mc Anuff un autre Jamaïcain,artiste dans la plus puretradition roots mardi 19.Lo’Jo Triban les Angevinsprésentent leur 5e albumqui ébauche les contours d’une world music cultivée auxconfins du Sahara + OrangeBlossom une synthèse des rencontres égyptiennes,africaines, et bulgares dugroupe, accompagnée d’unenouvelle voix : Leïla jeudi 21.Amon Tobin + Tarwatermusique électro mardi 26.Watts ! le Festival des 3Continents reprend le principeinauguré l’année dernière avec Melvin van Peebles : uneaffiche inédite fondée sur larencontre de musiciens. Lesnoms ne sont pas connus, maisl’Uruguay devrait être de lapartie samedi 30 de 22 h à 4 h.Popa Chubby blues, un purproduit des rues de New-Yorkmardi 3 décembre. Ska-Pdes Madrilènes + Superbusvendredi 6 concert à LaTrocardière à Rezé. The BlackHeart Procession + TheElectric Fresco soirée folk-rock mardi 10.● Concerts à 20 h 30.

Jazz au PannonicaOrchestre national de jazzdirection Claude Barthélémy,dévoreur de musique et chef de bande donne un premierconcert inaugural à Nantes de“ONJ Primeur” avec de jeunesmusiciens jeudi 14 novembre.Nuits félines, deux soirées à griffer les parquets : DustBreeders/Jonko, entre free music, actions fluxus et extrémisme bruitiste + BIGvendredi 15. Nevergreens +Jomi Massage samedi 16.Tom Harrel le trompettiste et compositeur en quintet“l’incandescence de la fragilité”jeudi 21. Otna Eahket uneformation finlandaise héritièrede la transe chamaniquelapone jeudi 28 (concert àMaisdon-sur-Sèvre). Yves


concertsRobert Trio “La tendresse” letromboniste joue une musiqueimagée, sensuelle et généreusevendredi 29. Drew GressQuartet compte parmi lesmusiciens les plus importantsde la planète jazz américainejeudi 5 décembre. Iva Bittova & Cikori + VRM la violoniste et chanteuse tchèque avec trois autres musiciens du groupe Cikori nous apporteune musique d’auteur intégrantdifférentes sources (jazz, world,classique...) samedi 7.● Concerts à 21 h.

Les concerts de l’ARC...Jean-Louis Aubert jeudi 14novembre. Indochine mardi 19.Kelly Joe Phelps, blues mardi3 décembre (Théâtre de Rezé).Renaud Son dernier concert

à la Trocardière, c’était en 1995.Il revient avec “Boucan d’enfer”et une envie créatrice retrouvéesamedi 7.● A 20 h 30 Hall de la Trocardière.

... avec une nouvelleNuit du BluesNuit blanche pour des notesnoires, du chant de coton aux champs de béton... KennyNeal, fils du louisianais RafulNeal, joue avec ses frères : un maître du blues actuel.“Chicago Blues Festival” WillCrosby, James Armstrong,Sandra Hall, Kenny Wayne.Ike Turner, retour sur scène du mari de Tina, une légendevivante avec dix musiciens The Kings of Rythm.● Vendredi 22 novembre 20 h 30 Hall de la Trocardière.Mathieu Boogaerts.

Orient Extrême au Lieu Unique■ “Médée” d’après Euripide par

la Cie Ku Na’uka. La troupejaponaise choisit d’interpréter lesgrands classiques orientaux ouoccidentaux tout en s’inspirantdes arts traditionnels japonaiscombinés aux technologiesactuelles. Satoshi Miyagi, lemetteur en scène, situe l’actionen 1926 dans une maison de théjaponaise, et Médée, fille du roide Colchide est Coréenne... Unetransposition remarquable qui atout pour surprendre (traductionsimultanée) du mercredi 20 novembre au samedi 23 à 20 h 30.

■ Studio Eve présente Stringraphy : Kazue Mizushima atendu des cordes de soie qui transforme l’espace en uneimmense harpe dans laquelle le public est invité à pénétrer du jeudi 28 novembre 20 h 30, vendredi 29 et samedi 30 à 20 h 30 et 22 h.

■ Hiroaki Umeda solo de danse avant le Kayagum ensembleSagye quatre jeunes musiciennes qui explorent desrépertoires sur leurs instruments traditionnels à 12 cordesvendredi 6 décembre 20 h 30.

■ Exposition “Au quartier coréen”, huit plasticiens dans lacour de LU. Une mention spéciale à l’œuvre de In-Hwan Ohqui a utilisé de la poudre d’encens pour écrire sur le sol lesnoms de “90 endroits où un homme peut rencontrer unhomme à Séoul”, créant un tapis éphémère et odorant qui seconsume doucement, le temps de l’exposition...jusqu’au dimanche 5 janvier 2003.

● Tél : 02 51 82 15 00. http://www.lelieuunique.com



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musique/arts visuels

“L’orchestre au XXIe

siècle” par APO 33C’est le 4e rendez-vous des nouvellesmusiques contemporaines. Olivia Block(USA), une remise en question du travail ducompositeur jeudi 14 novembre, au 3, rue Bias. “Le grand orchestred’ordinateurs” vendredi 15, chapelle de l’Oratoire de 12 h à 20 h. “L’orchestreminiature” par le collectif APO 33, unorchestre de divers systèmes automatisésqui produisent du son sans l’interventiond’un instrumentiste samedi 16 de 15 h à 18 h Laboratoire APO 33 et représentation à 20 h 30 Théâtre Athénor.La zone d’essai temporaire reçoit : Vitriol (Portugal) création vidéo et son vendredi 22, au 3, rue Bias ; Cat Hope (Australie) qui joue de labasse à travers un dispositif électronique jeudi 28, au 3, rue Bias ; Bug + Michel Doneda (France) trio d’improvisation pour machines,guitare et saxophone jeudi 5 décembre blockhaus DY10. Michael Prime(Ukraine) auscultation sonore de phénomènes de notre quotidien samedi 7 à 18 h 30 Chapelle de l’Oratoire. Renseignements : 02 40 89 78 07.

● Du jeudi 14 au samedi 16 novembre 20 h 30.

17 novembre 16 h avec IpsoFacto ; répétitions publiquesmercredi 20 et jeudi 21 de 17 h à 20 h, présentationde la nouvelle création vendredi 22 à 18 h 30 Muséedes Beaux-Arts de Nantes.

Livres d’artistes à l’ERBANDaniel Nadaud montre deuxpositions singulières dans ledomaine du livre d’artiste :Weproductions, Helen Douglaset Telfer Stokes, artistes etéditeurs écossais ; Eric Watier,architecte et éditeur(Montpellier).● Du 27 novembre au 21 décembre, galerie de l’ERBAN,place Dulcie-September.

Régis Perray au FRAC et à AthénorL’artiste aime les sols : à traverseux, il photographie la diversitéet la vie quotidienne. Suite à sa résidence dans le quartierMalakoff dans le cadre du Grand projet de ville, il expose au FRAC “Sur les solsde Malakoff/Pré-Gauchet” du mercredi 20 novembre au dimanche 29 décembre au FRAC. De son côté, leThéâtre Athénor lui donne carte blanche avec “Territoirespartagés” jusqu’au samedi 30novembre.

“L’humour des chiens de garde”Projet de pièce chorégraphique,conférence dansée dimanche

lecture, contesPoèmes en cavale au PannonicaProgramme de la Maison de la poésie : Petr Král,de surréaliste tchèque, il est devenu poète d’unemétaphysique piétonnière 20 novembre. James Sacré né en Vendée, il est l’auteurd’une vingtaine d’ouvrages qui refusent “la belle langue” 4 décembre. ● Le mercredi à 19 h 30.

Les Belles étrangères“Automne indien” 34e édition du Centre nationaldu livre. La Maison de la Poésie, le Lieu unique et la MEET de Saint-Nazaireaccueillent, pour des lectures-rencontres, trois poètes indiensUdayan Vajpeyi de langue hindi,C. Nurayana Reddy de languetelugu chante ses poèmes et U.R. Ananthamurthy de langue kannada.● Mercredi 20 novembre 15 h

La BarakasonFestival Globe Sampler, un festival basé sur l’alchimiedes musiques électroniques et traditionnelles avec deux jolies affiches : Ekova + Yaacov Experiencesvendredi 15 novembre,Meï Teï Shô / Ganoub + Duoud samedi 16. Soirée POILitiquement Incorrek :Les Fils de Teuhpu + LesAmis d’ta Femme vendredi 22.Soirée Les Poo ça gratte :Flying Pooh + Sitronapoo +Clone vendredi 29. Carteblanche à Dr Maboul + R2CFamilia vendredi 6 décembre.● A 20 h 30, la Barakason, csc Château, allée du Dauphiné, à Rezé.

Les Rayés de l’ImpasseIls sont six sur scène pour unfond de chanson française, undoigt de flamenco, un soupçonde rock... Renseignements : 02 40 74 09 29.● Vendredi 22 novembre 20 h 30 Violon Dingue, 1, rue Lebrun.

“Twist Yéyé” par les JambonsApôtres de la dérision et de l’épinglage en série, un spectacle plein de bonsmots et de ritournelles au vitriol.● Vendredi 29 et samedi 30 novembre 20 h 30 Onyx.

Richard Bohringer “C’est beau une ville la nuit” un spectacle tiré de son best-

seller : entre chants etpoèmes, chuchotements et hurlements.● Vendredi 29 novembre 20 h 30 Capellia.

“J’ai la mémoire qui swing !” Thierry Peala, l’un desmeilleurs vocalistes jazz de la scène actuelle.● Vendredi 6 décembre 20 h 30 Capellia.

A la Cité des congrèsI Muvrini tenantsdes magnifiques polyphoniescorses vendredi 15novembre.Marc Lavoine jeudi 21.● Concerts à 20 h 30.

Terrain NeutreThéâtrePhilippe Ménard jeudi21 novembre. Hostiaanvendredi 22 et samedi 23.● Concerts à 21 h.

Les Plus Belles GirlsLa troupe d’artistes amateursprésente, comme chaqueannée, sa nouvelle revueburlesque transformiste. Les bénéfices vont auxassociations de lutte contre le sida (ARSIID, association de recherche du CHU etstructure d’aide aux maladesen Côte d’Ivoire). Location FNAC et Carrefour.● Samedi 16 novembre 20 h 30, dimanche 17 à 15 hOnyx.

Le Lieu Unique, salon de musique.

Les soirées contes duTerrain Neutre ThéâtreLolo Nunge et Electrod’ 18 novembre. Lolo Nunge,Marc Buléon et l’enfant noir 9 décembre.* Le lundi à 21 h.

Paroles de marmiteSpectacle de contes pouradultes “contes de la mort”vendredi 22 novembre.Veillée tout public samedi 7décembre. Renseignements02 40 46 32 62.* A 20 h 30 restaurant-club du CCAS 18, rue de Savenay.

Création


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L’actualité de la vie culturelle nantaise du 10 novembre au 10 décembre 2002

sortir agenda


“Dreyfus...” par leThéâtre du LoupL’affaire Dreyfus n’est qu’unprétexte dans la pièce de Jean-Claude Grumberg. Années1930, dans une petite villepolonaise, des Juifs répètentune pièce sur Dreyfus, ce qui va réveiller toutes lesinterrogations sur leur identité...Conception et mise en scèneYvon Lapous, dont laprécédente création “Les mainssales” d’après Sartre a étéparticulièrement saluée. Avec une dizaine d’acteurs de la région dont on aégalement apprécié le talentces dernières années.● Du mardi 12 au samedi 16 novembre 20 h 30 Théâtre universitaire.

Théâtre universitairebis“Iphigenie(s) ou les noces desang”, spectacle étudiant, fruitde l’atelier de création du TU.Racine, Azama, Glück... théâtre,danse, musique et chant au rendez-vous. Mise en scèneThierry Pillon du mardi 26 ausamedi 3 novembre. “Le riredes asticots” de Pierre Camiet Michel Laclos par la Cie duTerrain-Vague, fables loufoquesmises en scène par ChristopheRauck. Un hommagedésopilant à ce roi de l’humourdu début du 20e siècleinjustement oublié. Avec cinqacteurs-chanteurs du mardi 3décembre au samedi 14.● À 20 h 30.

“Ay ! Quixote” L’esprit de Cervantès, lessonges et visions de Quijote :une version latine du chef

d’œuvre de la littérature danstoute sa richesse baroque,musicale et onirique. Par lethéâtre Malandro. Rencontreavec le metteur en scène OmarPorras et les comédiens le 13novembre à 18 h au forum de la MCLA passage Pommeraye.● Du mardi 12 au mardi 19 novembre Espace 44.

“Hilda”de Marie N’DiayeLa pièce de la jeune écrivaine a été mise en scène parFrédéric Bélier-Garcia avecZabou Breitman dans le rôle de la bourgeoise oisive etdélaissée à la recherche d’uneemployée, amie et confidente.Une variation contemporainesur l’esclavage et la froide folie possessive. Rencontreavec le metteur en scène et la comédienne le 27 novembreà 18 h au forum de la MCLApassage Pommeraye.● Du mardi 26 novembre au dimanche 1er décembreEspace 44.

“Les liaisonsdangereuses” par le Théâtre du Reflet Reprise de la pièce d’aprèsLaclos par la compagnienantaise, dont la co-mise en scène est signée Florence Dupeu et Eric Ferrat.Favorables à leur ligneartistique qui s’exerce hors destextes dramatiques, ceux-ci ontpréservé la forme épistolaire : le spectateur est tantôt voyeur,tantôt maître ou victime.Renseignements : 02 40 47 86 13.● Du mardi 12 au samedi 16 novembre à 20 h 30 StudioThéâtre, 5, rue du Ballet.

Terrain Neutre Théâtre“La nuit juste avant lesforêts” le monologue deBernard-Marie Koltès mis enscène par Marie-Pierre Hornnde la Cie du Songe : un étrangerpour ne pas rester seul, raconteencore et encore des histoires...mercredi 13 novembre, jeudi 14. “Mr. Wilson” de et par Jean Lucas, Cie Sterennvendredi 15, samedi 16.“Les suprêmes dindes”

apéro-concert mardi 19 à 19 h.“Ça coule de source” parles Gueules d’un jour, mise en scène Éric Lareine, avec le vin comme déclencheur... du mercredi 27 au samedi 30.“Ré-création” Jean-FrançoisMorange et Nicolas Bocquel :dans les chansons de Morange“... on rit jaune avec les bleus àl’âme et on voit rouge (sang)avec le cœur...” du mardi 3 au samedi 7 décembre.● Spectacles à 21 h, 11, allée de la Maison-Rouge.

Crac Compagnie :nouvelleAvec “Jean-Louis, Thérèse,Marx et les autres”, lacompagnie de Bouguenaiss’attaque à un sujet politique.Le spectacle propose unmontage de courts textesd’auteurs contemporains quidessinent, de manière comiqueou pathétique, des silhouettesd’aujourd’hui aux prises avecl’ogre économique. Le dispositifscénique s’inspire du cabaretsatirique berlinois. Mise enscène Monique Hervouët. Avec Claudine Bonhommeau,Laurence Huby, Philippe Piau,Didier Royant.● Du mercredi 4 décembre au vendredi 6 à 20 h 30Piano’cktail.

“L’ingénu” Reprise de la pièce de Cie Science 89 d’après Voltaire.* Mardi 10 décembre 20 h 30Piano’cktail.

Ionesco permanent Deux pièces-cultes du maîtrede l’absurde sont programméeschaque mercredi, durant toutela saison, par le Théâtre duSphinx : “La cantatrice chauve”à 17 h et “La leçon” à 18 h 30.Mise en scène Patrice Fourreau.● Tous les mercredis, 9, rue Monteil.

Georges Descrières à “L’hôtel du GrandLarge”Une comédie de Bruno Druartet Gérard Savoisien, écrite pour le comédien avec, à sescôtés, Evelyne Leclercq. C’estla saison du Théâtre Graslindonnée cette année à la Cité.● Lundi 2 décembre 20 h 30Cité des Congrès.

Ligue d’improvisationNantes AtlantiqueLigue de Nantes contre Liguede Lille. Renseignements : 02 51 72 94 60.● Samedi 16 novembre 20 h 30Maison de quartier de Doulon.

“A la Nuit la Nuit” de François BilletdouxMise en scène ChristopheLemoulant. Avec Laure Mounieret Philippe Scheers.● Vendredis 22, 29 novembre,samedis 23, 30 à 21 h,dimanches 24, 1er décembreà 16 h et 21 h Théâtre du Cyclope, 82, rue Maréchal-Joffre.

Azimut ThéâtreDernières manifestations du Festival International deThéâtre Action avec “Haragas”(Les brûleurs de frontières) par l’association Sanabil Anzaet Cie Graines de soleil, suivi d’un débat vendredi 15novembre. Clôture du festivalconcert acoustique avecpercussions africaines et DJsamedi 16. Renseignements :02 40 43 65 03.● A 21 h salle du Jamet à Bellevue.

Spectacles adultes au P’tit Archipel“Oulan Oude - Moscou - Paris”par Dasha Baskakova et OlivierHoreau, voyage en Sibérie, enlittérature et en chanson, dumardi 5 au samedi 9 novembre.“Ça reste entre nous !” par Hamidouche mise en scèneRichard Vella, les jeudis,vendredis et samedis du 14 au 30 novembre.● A 20 h 30, 3 bis, rue Sévigné.

Théâtre de PocheGraslin“Les sexy boys” du mardi 12au samedi 16 novembre.“Mme Michu ne viendra pas”du mardi 19 au samedi 30.Jeff one man show du mardi 3 au samedi 14 décembre.● À 21 h rue Lekain.

“Les Fourberies de Scapin”Par la Cie du Jeu de Paume.Réservations Comité desFêtes : 02 40 48 15 30.● Samedi 16 novembre 20 h 30, dimanche 17 à 15 h 30salle Francine Vasse.

théâtre

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conférences-débats

“Jacques V Gabriel” et“Nantes et ses ponts” À l’occasion de l’exposition duChâteau des ducs de Bretagne,conférence sur “Jacques VGabriel” par Hélène Rousteau-Chambon maître de conférenceà l’université de Nantes jeudi 14novembre. Le 2e cycle deconférences aborde le thème du franchissement de la Loire :“Nantes et ses ponts” parAndré Péron auteur de “Sur lesponts de Nantes” (éd. Ressac,1995) mercredi 4 décembre. ● A 18 h 30 salle du Harnachement.

Thèmes et variationssur “La Bohème” L’Opéra de Nantes proposeavec l’Université le samediaprès-midi une formuledestinée à aborder les opérasau programme de la saisonselon différentes approcheslittéraires, musicologiques,dramaturgiques... encompagnie d’universitaires et maîtres d’œuvre de l’opéra.● Samedi 16 novembre 14 h 30 faculté d’Odontologie,place Alexis Ricordeau, amphi Ricordeau.

“Semaine de lasolidarité internationale” Organisée par la Maison desCitoyens et du Monde poursensibiliser sur les raisons etpratiques de la solidaritéinternationale. Au programmetables rondes et conférences-débats. Tél : 02 51 84 36 70.● Du mercredi 13 au mercredi20 novembre Espace Cosmopolis.

“Chants et musiquesde Bretagne”En ce début de XXIe siècle,la musique bretonne, issue de la société paysanne, se

porte bien... Une soirée-débatsur l’inventaire et lesperspectives, animée par Yves Averty, directeur del’agence culturelle bretonne :mini fest-noz en clôture.Renseignements : 02 40 63 75 42.● Vendredi 15 novembre 20 h 30 auditorium du Conservatoire.

“Pratiques amateur de la chanson” par le Cabaret StudioPremières rencontresnationales qui réuniront des structures très diverses,associations, conservatoires et écoles de musique pour des échanges inédits sur ces pratiques. RenseignementsCabaret Studio : 02 40 95 06 00.● Vendredi 29, samedi 30 novembre, dimanche 1er décembre Auditorium du Conservatoire.

Société d’astronomie“Un vibrant univers” parIsabelle Grenier, professeur àl’Université Paris VII et au CEAsur les explosions d’étoiles etautres trous noirs stellaires...vendredi 15 novembre 21 hsalle Le Bretagne. Observationpublique du ciel : “6e cielsde Nantes” samedi 16 à 21 hparc du Grand-Blottereau.Renseignements : 02 40 68 91 20.

“Variabilité climatiqueet écosystèmesmarins”Par Benjamin Planque et Philip C. Reid : une conférencede l’Ifremer. Renseignements :02 40 37 40 43.● Jeudi 28 novembre 20 h 30Ifremer, rue de l’île d’Yeu.

Mercredis et Strapontins“Invierno” par Animæ et Cie :chansons et masques pour lesplus de 4 ans. Renseignements :02 51 86 05 17.● 4 décembre à 15 h Maison de quartier Doulon.

“T’aime pousse” Par le Théâtre du Pré en Bulles,théâtre d’objets pour les 2 à 6 ans.● Mercredi 20 novembre 10 h 30, 15 h Théâtre de la Gobinière et mercredi 4 décembre 9 h 30 et 10 h 30Onyx.

Les mercredis du Piano’cktail

“Camping” par le Théâtre pour Deux Mains du NantaisPascal Vergnault. Sur un textecontemporain, celui-ci à l’aide

jeune public

Un itinéraire médiéval à Nantes

La 5e édition de cet itinéraireorganisé par l’ensemble Percevalillustrera la voix féminine au Moyen-âge.

Concerts “Iberica -Polyphonies sacrées de lapéninsule ibérique XIIIe siècle”Ligeriana voix de femmes, dir.Katia Caré samedi 23 novembre.“Bela Domna - chants de femmesdans la lyrique courtoise” solisteKatia Caré, Ensemble Perceval,

dir. Guy Robert samedi 7 décembre. A 21 h église Sainte-Croix.

Conférences “Héloïse - parcours d’une abbesse au XIIe

siècle” par Guy Lobrichon du Collège de France samedi 23novembre. “La chanson de femme - la voix féminine dans lalyrique médiévale” par Pierre Bec de l’Université de Poitierssamedi 30. “Les femmes et les ordres religieux à Nantes auMoyen-Age” par François Caraës des Archives Départementalessamedi 7 décembre. A 15 h 30 Château des Ducs de Bretagne.

Film“Le Moine et la Sorcière” de Suzanne Schiffman (1987)avec Tcheky Karyo et Christine Boisson mercredi 27 novembre14 h 45, vendredi 29 à 20 h 30, dimanche 1er décembre 17 h 30cinéma Bonne Garde.

● Du samedi 23 novembre au samedi 7 décembre. Renseignements : 02 41 51 40 88.

d’images inventives, demarionnettes en mousse, nousplonge dans les souvenirsd’enfance et de vacances encamping. Pour les 7 à 12 ansmardi 12 novembre 20 h 30,mercredi 13 à 15 h. “Le princede Barbanie” théâtre chanté à trois personnages et orgue de barbarie, pour les 6 à 12 anspar la Cie de l’Aloète mercredi 27 à 15 h.

Théâtre le P’tit Archipel“L’ogre qui aimait le gruyère”théâtre pour les 3 à 11 ans.“L’incroyable aventure deTonin” marionnettes à gainepour les 2 à 8 ans. “P’tit loupet les trois petits cochons”conte animé pour les 2 à 8 ans.Renseignements horaires etréservations : 02 40 69 10 20.● En novembre, les mercrediset dimanches, 3 bis, rue Sévigné.

Création

Création


44 • N A N T E S P A S S I O N • Novembre 2002

Annette Messager au MBAŒuvres, réalisées à partir de peluches, conçues pour le patio du musée, par l’unedes artistes parmi les plusimportantes de sa génération.Ce bestiaire greffé, remuant et dérisoire est une métaphoredu monde contemporain et un miroir déformant qu’ellenous tend. (Le prochain NantesPassion reviendra sur cetteexposition). Visite-conférenceles mercredis et dimanches de 15 h à 16 h, du dimanche 10 novembre au mercredi 4 décembre.● Jusqu’au lundi 27 janvierMusée des Beaux-Arts.

Visite thématique du musée“Du Musée au Lieu Unique” de l’espace muséal à la fricheindustrielle réhabilitée,l’approche de l’exposition est-elle si différente ?”. Réservationau MBA au 02 40 41 93 52.● Samedi 16 novembre de 14 h 30 à 17 h.

“Images de sciences”au Muséum et à laMédiathèque“Illustrations naturalistes” au

Muséum : les grandes étapesde l’histoire des sciences de la vie au travers de son fondsde livres anciens (pour lapremière fois présenté aupublic) : des bestiaires fabuleuxdu XVIe siècle à la précision des ouvrages du XVIIIe . Visitescommentées samedis 23novembre, 7 décembre à 16 h.“La vulgarisation scientifique” à la Médiathèque : celle-ci offrele second volet de cetteexposition en montrant desouvrages depuis 1850 jusqu’àla production actuelle des documentaires. ● Jusqu’au dimanche 2 février2003 Muséum et Médiathèque.

Egalement au Muséum : Le péristyle s’affiche “Dino” : peinturesde Gaël Le Déroff qui s’inspirent desreprésentations possibles des grandsdisparus... à partir du 6 novembre.Cours municipaux de botanique :“L’angélique des estuaires” par PascalLacroix jeudi 21 novembre 18 h. MardisMuséum : “Les illustrations dans lespublications en science de la vie” parStéphane Tirard 3 décembre 20 h 30.

L’actualité de la vie culturelle nantaise du 10 novembre au 10 décembre 2002

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muséesMusée du château des Ducs de Bretagne

Exposition Jacques V Gabriel et la façade atlantiqueCélèbre architecte en son temps, ingénieur, urbaniste, Jacques V Gabriela élaboré, de 1725 à sa mort en 1742, de grands projets pour les villes de la façade atlantique, dont Nantes. Cette exposition, qui montre le lienétroit existant entre urbanisme, histoire et architecture, a été réalisée par le musée du château des ducs de Bretagne, l’université de Nantes,le centre de recherches sur l’histoire du monde atlantique. Catalogue.(voir aussi Conférences).● Jusqu’au dimanche 5 janvier. Visites commentées dimanches 10, 24 novembre, 8 décembre 16 h.

“Il suffit de passer le pont...” lecture-spectacle par Eveline Legrand.La comédienne bruxelloise propose un parcours littéraire et poétiquedans le décor des ponts de France et d’ailleurs à l’aide d’une pléiaded’auteurs (Apollinaire, Aragon, Fakinos, Kafka...). Comme le dit ClaudioMagris, le pont “c’est l’image de la durée, mais aussi de la fragilité, unchemin suspendu sur le vide, sur l’eau, l’image de la transition, lieu derencontre, mais aussi lieu de passage et de perdition entre les hommes”. ● Mercredis 20 et 27 novembre 18 h 30, dimanche 24 à 15 h et 17 hchâteau des ducs de Bretagne.

Sortir pratique : ● ACCOORD : 02 40 74 02 52

● ARC : 02 51 70 78 00● Auditorium du Conservatoire :

02 51 25 00 20 ● Bibliothèque municipale : 02 40 41 95 95

● Cabaret Studio : 02 40 95 06 00 ● Capellia, La Chapelle-

sur-Erdre : 02 40 72 97 58 ● Cité des Congrès : 02 51 88 20 00

● Comité des Fêtes : 02 40 35 75 52 ● CREA/CMC :

02 40 69 15 97 ● ERBAN : 02 40 35 90 27 ● Escall, Saint-

Sébastien-sur-Loire : 02 40 80 86 05 ● FNAC : 02 51 72 47 24

● FRAC : 02 28 01 50 00 ● L’Olympic : 02 51 80 60 80 ●

La Barakason : 02 51 70 75 75 ● La Bouche d’Air : 02 40 73 40 20

● La Fleuriaye : 02 40 68 72 72 ● La Philhar : 02 40 49 83 52

● Les amis de l’orgue : 02 51 71 02 09 ● Lieu Unique,

CRDC : 02 40 12 14 34 ● Maison de la Poésie : 02 40 69 22 32

● MCLA Espace 44 : 02 51 88 25 25 ● Musée des Beaux-

Arts : 02 40 41 65 65 ● Musée Dobrée : 02 40 71 03 50 ●

Musée du Château des Ducs de Bretagne : 02 40 41 56 56 ●

Muséum : 02 40 99 26 20● Office de Tourisme Nantes :

02 40 20 60 00 ● ONPL : 02 51 25 29 29 ● Onyx, Saint-

Herblain : 02 40 92 24 00 ● Opéra : 02 40 69 77 18 ●

Pannonica : 02 40 48 74 74 ● Piano’cktail, Bouguenais :

02 40 65 05 25 ● Stradivaria : 02 51 70 30 86 ● Studio

Théâtre : 02 40 29 07 61 ● Terrain Neutre Théâtre :

02 40 12 12 28 ● Théâtre Athénor : 02 40 12 41 42

● Théâtre de la Gobinière, Orvault : 02 51 78 33 33

● Théâtre de Poche : 02 40 47 34 44 ● Théâtre du P’tit

Archipel : 02 40 69 10 20 ● Théâtre du Sphinx : 02 40 89 19 09

● Théâtre Universitaire : 02 40 14 12 79

Russell Maliphant “Shift”, “Two”, “Knot” et “Sheer”, quatre pièces qui réussissent une alchimiefascinante entre la lumière et le mouvement. Formé au RoyalBallet de Londres, RusselMaliphant s’est approprié aussi bien la techniqueclassique que l’improvisation, le yoga ou la capoeira. ● Jeudi 14 et vendredi 15 novembre 20 h 30 Onyx.

Cie Ecart“Tu m’entends quandj’t’écoute ?”, dernièrechorégraphie de la compagnienantaise.● Samedi 23 novembre 20 h 30 Onyx.

Cie Galindo“D’eux”, duo en création, est lefruit d’une résidence de JosiasTorres Galindo au Théâtre de la Gobinière. Précédé de“Femmes de sable”, une autrechorégraphie créée il y a deuxans également en résidence.Avec quatre danseuses. ● Vendredi 15 novembre et samedi 16 à 20 h 30 Théâtre de la Gobinière.

“Les Kadors” et la Smart Cie

“Les Kadors” sont une petitepièce chorégraphique ludiquede la Cie NGC 25 d’HervéMaigret. Suivie de “Gérard & Andrew, enfin prêts !...” dunouveau cirque par la Smart Cie.● Vendredi 29 novembre 20 h 30 Théâtre de Rezé.

danse


proximité qui fournit l’énergie hydraulique,la dimension de l’île, qui permet d’effectuerdes essais en toute sécurité, expliquentqu’encore, aujourd’hui, l’arsenal, devenuDCN d’Indret, occupe une place particulièreen Basse-Loire.

JackC’est là que le moteur propulseur du porte-avions nucléaire Charles-de-Gaulle a étéconçu et fabriqué. Certes, les bâtimentsindustriels ont changé mais ils n’en demeu-rent pas moins les témoins d’une histoireséculaire qu’Alphonse Daudet décrivait dansson roman “Jack”, paru en 1876.“Et Indret ? Où est-ce ? demanda Jack.- Là, cette île en face de vous.”Dans le brouillard d’argent qui enveloppaitl’île, Jack voyait confusément de grands peu-pliers en files et de longues cheminées d’oùmontait une épaisse fumée noire, étalée, répan-due qui salissait le ciel au-dessus d’elle”.


P rendre tout d’abord le bac à la calede Basse-Indre, puis, après unerapide traversée de la Loire (gratuitepour les piétons), emprunter, à droite,

la chaussée de Robert, bordée de platanes etde marronniers. Le franchissement de l’étierde la Rondeau renforce le sentiment d’insu-

détentel’actualité de vos loisirs

À quelques kilomètres de Nantes, en aval, se dressent l’île d’Indret et son arsenal. C’est là, sur la rive sud du fleuve, que l’industrie de la Basse-Loire est née, au XVIIIe siècle. Un site doté d’un patrimoinearchitectural et industriel exceptionnel, que le public a pu visiter lors des dernières Journées du Patrimoine.

D É C O U V E R T E ▼ larité. Mais l’imposante présence de la DCNvous rappelle que vous n’êtes pas sur unsite comme un autre. L’établissement militaire, créé en 1666 parLouis XIV, constitue un patrimoine industrielde tout premier ordre et son histoire se fonddans celle de la Marine, de la technique - lapropulsion - mais aussi celle du mouvementouvrier. L’arsenal d’Indret est en effet le premier éta-blissement industriel de l’estuaire. La Loire à

Escales sur l’île d’Indre

Le bâtiment de l’horloge et sa charpente en carène renversée.

MP Ntes Pass 29/DÉTENTE 29/10/2002 13:12 Page 46


détente

Aujourd’hui, le narrateur aurait du mal àreconnaître le site d’Indret, transfiguré, mêmesi des traces visibles et lisibles subsistentdu passé. Et elles sont d’une valeur excep-tionnelle. Un collectif de préservation dupatrimoine, “l’Association pour la recherchehistorique des Iles d’Indre”, s’est mobiliséafin de sauvegarder notamment la chapelle del’arsenal, construite en 1840 sur le site de l’an-cienne forerie à canons (bâtie en 1777), et fermée en 1976. “C’est le seul édifice indus-triel, transformé en lieu de culte, préservé enEurope” explique Françoise Legris. Desfouilles sont actuellement menées afin demettre à jour les voûtes, témoignant desanciens passages d’eau dans lesquels tour-naient les roues à aube de la forge à canons.

OrangerieUn autre élément patrimonial d’Indret béné-ficie d’une attention particulière. Il s’agit dubâtiment de l’horloge. Orangerie du château

ret

des Mercoeur à la fin du XVIe siècle, il esttransformé en 1777, par l’ingénieur Wilkinson,en atelier de menuiserie, nécessaire à la fon-derie pour la confection de moules decanons. Alors que ce bâtiment sera vouéplus tard à une fonction de santé, la charpenteconserve son aspect originel saisissant. Enforme de carène inversée, elle rappelle lafonction navale d’Indret. “il y a eu là unevolonté de symbiose entre patrimoine indus-triel et architectural”, décrit Jean-Paul Fâche,du Pôle historique d’Indret. Les traces lais-sées par les charpentiers sur les poutres, lesodeurs de bois de chêne, témoignent un peuplus du caractère exceptionnel de ce bâti-ment, dont le carillon réglait le rythme de viede l’île.

Saint-HermelandÀ la pointe occidentale de l’île, se trouve érigéun petit ermitage composé de deux tours acco-lées, bâties en pierres brutes au VIe siècle. C’estl’Oratoire Saint-Hermeland. Selon la légende, ilexistait déjà avant la venue de Saint-Hermelandet servait d’oratoire à Martin de Vertou, évan-gélisateur de la région. La tradition accorde aupatron d’Indre et de Saint-Herblain l’origine decette curieuse construction dont le toit estrecouvert d’une sorte de fonte, alors que lafonderie d’Indret ne date que de 1777.

Un patrimoineindustrielde tout premierordre.

Un musée de l’artpublicitaire alimentaire à Basse-IndreÁ l’initiative d’un collectifd’industriels locaux et d’acteursdu patrimoine, un musée dédiéà l’art publicitaire alimentaireverra le jour au printemps 2003dans l’enceinte de l’ancienneimprimerie de tôle de Basse-Indre, propriété d’ArcelorPackaging International. Á l’occasion des Journées du Patrimoine, le public a pu découvrir une expositionprésentant notamment unecentaine de boîtes de biscuits,des marques L.U. et Huntley &Palmers, issues de l’importantecollection de Gilles de la Croix.Plus qu’un musée, cet espace,baptisé “Le Lieu, c’est L.A.”,doit devenir un réceptacle de la mémoire de la filière agro-alimentaire française.Rappelons que ce site, créé en 1823, est en partie à l’originede l’industrie du fer-blanc.

L’extrémité occidentale de l’île procure unsentiment de “finistère”. Au loin, se profilentCouëron et sa tour à plomb, vigie sauvegar-dée : une autre invitation à (re)découvrir larichesse du patrimoine industriel de la Basse-Loire.

Loïc Abed-Denesle

Remerciements : le Pôle historique d’Indret etla DCN, l’Association pour la recherche his-torique des Iles d’Indre et la Mairie d’Indre.

La chapelle de l’arsenal et son plafond à clés pendantes.

L’Oratoire Saint-Hermeland, aux murs de pierres anguleuses,a subi des remaniements au cours des siècles.


à lireà découvrir

fonctionnel de ces “objets et décors de la rue” d’hier et aujourd’hui. - Exposition visible à la chapelle de l’Oratoire jusqu’au 10 novembre.● 15 e, contact : 02 40 41 95 85.

Jacques V Gabriel, un architecte du roi dans les grands villes de la façadeatlantique (1720 - 1750)

Voilà unenouvelle conception de la

ville délaissant les représentations issues du monde médiéval. Un savant travailretrace le rôle joué par celui qui fut durant la première moitié du XVIIIe siècle le titulairedes plus hautes fonctions auprès de la monarchie. Il montre le lien étroit entreurbanisme, histoire et architecture dans le développement des grands portsd’estuaire : Bordeaux, Rennes, La Rochelle,Lorient et Nantes. Le pont à arches de Pirmil ayant disparu, il ne resteaujourd’hui aucune trace du passage de l’architecte Gabriel à Nantes en 1727. Exposition présentée au musée du Château des ducs de Bretagnejusqu’au 5 janvier 2003. ● 30 e, contact : 02 40 41 56 56.

La couleur affichéePierre Perron, en cent-cinquante images et affiches, retrace, à travers cet ouvrage,trente années d’uneœuvre ancrée dansl’histoire récente locale et engagée dans la vieculturelle nantaise(Festivals des 3 Continents,de La Gournerie, LaChamaille, centenaire du lycée Clemenceau...).L’itinéraire personnel révélé par cette rétrospectiveillustre de manière éclatante le rôle de l’artiste commevigie des maux qui traversent notre époque. Drôle ougrave, Pierre Perron interpelle, provoque pour mieuxfaire partager ses sentiments et ses émotions. ● Éditions Joca Seria, 45 e

détentel’actualité de vos loisirs

La Loire à contre flotLe journaliste Philippe Hervouët, après avoirconsacré un premier ouvrage à l’Erdre, s’est attaché, cette fois-ci, à suivre le cours

de la Loire, de Saint-Florent-le-Vieil à Saint-Nazaire. Une invitation àredécouvrir, au rythme descourants et des capricesd’un des derniers fleuvessauvages d’Europe, leslieux et les paysages dela Loire... “atlantique”.● Société Nantaised’Éditions et de

Réalisations, 45 e

Cataloguesd’expositionsVert nantais, l’histoire du mobilier urbain (Nantes -XVIe / XXIe siècle)

Pour en savoir davantage sur le mobilier urbain nantais, lesArchives municipales publient un ouvrage de référence sur son histoire, depuis son origineau XVIe siècle jusqu’à nos jours.Affiches d’époque, nombreuxdocuments iconographiques ettextuels... illustrent l’évolutiontant au plan esthétique et

Île de Nantes, portraitsphotographiques,Séquence 1La Communauté urbaine de Nantes publiele travail photographique d’Arnauld DuboysFresney sur l’île de Nantes. On y découvrele caractère insulaire de ce morceau de villecomposée, au fil des siècles, de la réunionde multiples îlots. Le regard duphotographe invite à porter une attentionparticulière sur le rapport de la ville àson fleuve. En noir etblanc, ilprésentela réalitédans toutesacomplexité,ses secrets,ses zonesd’ombre et delumière. 87 prises devue panoramiques nous guident d’ouest en est, entre la Loire maritime et fluviale.- Exposition visible au Hangar 32, quai desAntilles, jusqu’au 21 mars 2003. ● Éditions Memo, 19 e, 02 40 35 95 21.

Les balades automne-hiverd’ÉcopôleLe réseau d’acteurs d’Écopôle, la Maisonde l’environnement de l’agglomérationnantaise, vient de publier son troisièmecarnet de balades, couvrant la périodeautomne-hiver. Cette nouvelle édition,joliment illustrée par Denis Clavreul et Charlotte Madezo, recense près de 300 dates de sorties. La découverte de proximité demeure le fil conducteur de ce guide, même si des propositions de balades hors département sontprésentes, ou encore des offres de tourisme plus équitables.● Carnet disponible dans les mairies del’agglomération nantaise, au point info TANdu Commerce, à l’Office de tourisme et à l’Écopôle, 17, rue de Bouillé - 44000 Nantes. Tél : 02 40 48 54 54.Internet : www.ecopole.com

48 • N A N T E S P A S S I O N • Novembre 2002



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Pompiers ..................... 18 ou 02 40 37 85 85Police ........................... 17 ou 02 40 37 21 21Urgence médicale....................................... 15 Gendarmerie .......................... 02 40 48 79 77SOS médecins....................... 02 40 50 30 30Centre anti-poison..................... 02 41 48 21 21Centre anti-poison animaux ....... 02 40 68 77 40CHU - CHR............................ 02 40 08 33 33EDF Dépannage...................... 0 810 333 044 GDF Dépannage..................... 0 810 433 444

Allô TAN................................... 0 810 444 444Nantes AVF ............................ 02 40 08 22 02Direction de l’eau de la Communauté urbaine ....................................... 02 40 18 88 00Fourrière animale et SPA......... 02 40 93 76 61Animaux Assistance................ 02 40 33 22 77S.O.S. Amitié ........................... 02 40 04 04 04ANTEA détresse personnes âgées.... 02 40 71 04 05Alcooliques anonymes....................... 02 40 37 91 91Aide aux victimes............................... 0 810 09 86 09Narcotiques anonymes ..................... 02 51 88 98 97

Une fois connecté, cliquez sur Inscription et suivez attentivement lesindications. Vous commencerez par choisir votre adresse de messa-gerie propre, puis votre mot de passe... à garder précieusement.Immédiatement, vous accéderez à votre boîte personnelle et obtien-drez un premier mail confirmant votre enregistrement.

• Et consulter ? Votre inscription faite, vous pouvez gérer votre cour-rier à partir de n’importe quel ordinateur en vous connectant au sitewww.nantes.fr dans la partie Consultation. Vous pourrez y stockerjusqu’à 5 Mo, soit l’équivalent de 1 500 messages.

Ce service permet d’intégrer sa boîte à lettres électronique à sonpropre programme de messagerie utilisant le Protocole d’accès demessagerie (Post Office Protocol) qui vous permet de récupérer vos“courriels” directement sur un serveur.

Un guide pour les malades du cancerLa Ligue vient de publier un guide pratique “Pour mieux vivre avec lecancer” avec toutes les informations sur les soins, les structures d’accueil, les prothèses, l’hospitalisation et les soins à domicile, lesdroits sociaux, les relations avec le milieu de travail... ainsi qu’une description précises des aides, aussi bien financières que pratiques,que la Ligue contre le cancer peut apporter aux malades.

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