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1 REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi Mutuelle panafricaine de Gestion des Risques (ARC) PLAN OPERATIONNEL DU SENEGAL EDITION 2015/2016 Septembre 2015

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REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple – Un But – Une Foi

Mutuelle panafricaine de Gestion des Risques (ARC)

PLAN OPERATIONNEL DU SENEGAL EDITION 2015/2016

Septembre 2015

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Table des matières

1. Informations d’ordre général .......................................................................................... 5

2. Profil sécheresse du Sénégal ......................................................................................... 6

2.1. Répartition géographique générale des sécheresses ............................................. 6

2.2. Caractéristiques générales de la situation pluviométrique du pays ......................... 8

2.3. Calendrier agricole saisonnier ................................................................................ 9

2.4. Description de l’historique des sécheresses.......................................................... 10

2.5. Historique de l’impact des sécheresses ............................................................... 11

2.6. Historique des interventions en cas de sécheresse .......................................... 11

2.7. Discussion relative aux points 2.4 à 2.6 ................................................................ 12

3. Dispositions institutionnelles ........................................................................................ 12

3.1. Politiques/législations ............................................................................................ 12

3.2. Procédures d’évaluation existantes ...................................................................... 13

3.3. Procédures de planification d’urgence en cas de sécheresse ............................... 13

3.4. Mécanisme de coordination des interventions en cas de sécheresse ................. 15

3.5. Dispositions financières proposées et coordination du versement de l’arc ........... 15

4. Paramètres de transfert de risques .............................................................................. 16

5. Définition de scénarii .................................................................................................... 16

5.1. Scénarii de modèle de sécheresse ...................................................................... 17

6. Détails des interventions .............................................................................................. 18

6.1. Première intervention : Distribution de vivres ........................................................ 18

6.2. Deuxième intervention : Transfert monétaire......................................................... 23

6.3. Distribution d’aliment de bétail .............................................................................. 27

6.4 Dépistage et prise en charge de la malnutrition aigue ........................................... 30

7. Cadre de suivi-évaluation du plan ................................................................................ 34

8. Risques et hypothèses du programme ......................................................................... 35

9. Définition des procédures standard d’opération ........................................................... 37

10. Bibliographie ............................................................................................................ 42

11. Annexe ..................................................................................................................... 43

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Liste des acronymes

ACRONYME SIGNIFICATION

ANACIM Agence nationale de l'Avion civile et de la Météorologie

ANSD Agence nationale de la Statistique et de la Démographie

ARC African risk Capacity

ARV Africa risk view

CLM Cellule de Lutte contre la Malnutrition

CSA Commissariat à la Sécurité alimentaire

DPC Direction de la Protection civile

ERASAN enquête rurale sur l'agriculture, la sécurité alimentaire et la nutrition

FEWSNET Faming early warning systems network

MEFP Ministère de l'Économie, des Finances et du Plan

MEPA Ministère de l'Élevage et des Productions animales

MSAS Ministère de la Santé et de l’Action Sociale

PSE Plan Sénégal émergent

SAP Système d'alerte précoce

SECNSA Secrétariat exécutif du Conseil national de Sécurité alimentaire

ZAR Zones à risques

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Liste des graphiques

Graphique 1: Evolution de la pluviométrie (en mm) au Sénégal sur la période 1980-2013 .... 9 Graphique 2: Evolution de la pluviométrie au Sénégal entre 2004 et 2013 ............................ 9 Graphique 1 : Calendrier saisonnier du Sénégal ................................................................... 9

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1. Informations d’ordre général

Nom du pays : SENEGAL

Représentant juridique du plan Monsieur Abdoulaye NABO Directeur de la Protection civile (DPC) Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique Courriel : [email protected] Téléphone : +221 33 889 39 00

Point focal du plan Monsieur Massamba DIOP Administrateur national de l’ARC Commissariat à la Sécurité alimentaire (CSA) Courriel : [email protected] Téléphone : +221 775291562 / +221 338210811

1.1. Statut du Sénégal en matière de risques 1.1.1. Principaux risques

Le Sénégal est exposé à divers risques liés notamment au changement climatique. En effet, du fait de sa position géographique, le pays est exposé au risque d’érosion côtière qui menace l’habitat et les infrastructures tout au long des côtes. En outre, le pays fait régulièrement face des problèmes relatifs à la répartition de la pluviométrie dans le temps et dans l’espace. En moyenne, la pluviométrie varie entre plus de 1000 mm au Sud à moins de 300 mm au Nord. La mauvaise répartition temporelle des précipitations se traduit par de longues sécheresses comme celles que le pays a connues en 1980, 1983, 1996 et 2002. Ce caractère erratique de la pluviométrie se traduit parfois par des inondations (2005). Il s’y ajoute que les criquets et les oiseaux granivores constituent également des risques majeurs pour les cultures et le pâturage. Dans les années 1983, 1992 et 2002, le pays a connu des invasions de criquets pèlerins qui ont eu un impact négatif sur la production agricole. A ces différents risques s’ajoutent ceux relatifs à la volatilité des prix des produits alimentaires, des cultures vivrières, des cultures de rente et du bétail. Cette variabilité est en partie imputable aux fluctuations observées sur le marché mondial. Le régime foncier, l’accès à la terre, les maladies du bétail (fièvre de la Vallée du Rift, grippe aviaire, maladie de Newcastle), le vol de bétail sont autant de risques qui menacent le cheptel.

1.1.2. Vulnérabilité Les chocs climatiques et les catastrophes naturelles (sécheresses répétées, inondations, périls acridiens) fragilisent davantage la sécurité alimentaire et les moyens d’existence des ménages exposés. Les risques liés à la sécheresse affectent plus les populations rurales qui s’adonnent à l’agriculture au sens large (culture, pêche, élevage, etc.).En effet, sur les 1 607 769 ménages ordinaires résidant au Sénégal, 755 532 pratiquent l’agriculture, soit 47% (ANSD, 2013).Il est noté que plus de 73% des ménages agricoles vivent en milieu rural caractérisé par un taux de pauvreté élevé (57%) et un faible niveau d’accès aux services sociaux de base en dépit des efforts fournis par l’État. Les ménages agricoles ruraux sont les plus exposés aux risques relatifs au changement climatique, au péril acridien, au dysfonctionnement du marché de produits alimentaires et du bétail, etc. Ces catégories de ménages sont confrontées à la dégradation continue des ressources naturelles, à la fertilité des sols, à la raréfaction des ressources halieutiques. Les pluies irrégulières et les sécheresses sont des risques qui conduisent à un déficit de pâturage pour le cheptel. Ce phénomène est plus accentué dans la zone sylvo-pastorale. Dans ces catégories de ménages, les groupes les plus vulnérables sont les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes et les mères allaitantes, les femmes chefs de ménages (FCM), les personnes âgées, les personnes handicapées ou souffrant de maladies chroniques.

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1.1.3. Capacité nationale en matière de gestion de risques et catastrophes La prévention et la gestion des risques de catastrophes se heurtent à plusieurs obstacles au Sénégal. Le pays ne dispose pas d’une unité de recherche sur les risques majeurs naturels, le défaut de partage des expériences et de vulgarisation des techniques de prévention sur les risques de catastrophes. Il s’y ajoute que le Sénégal est confronté à un déficit de moyens d’intervention dédiés (maritimes et aériens) et en équipements spécifiques pour la prise en charge des évènements de recherche et de sauvetage maritime, de sûreté maritime et de lutte contre la pollution marine. En outre, il y a l’absence d’un système d’assurance fonctionnel pour l'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles et l’inexistence de plans locaux d'urgence au niveau des collectivités locales. Au demeurant, l’État a mis en place un cadre juridique et institutionnel afin de gérer les risques de catastrophes. Ce cadre est composé d’organes consultatifs tels que : la Commission supérieure de la Protection civile, la Plateforme nationale pour la Prévention et la Réduction des Risques majeurs de Catastrophes, les commissions régionales et départementales de Protection civile, etc. À côté de ces organes consultatifs, il y a la Direction de la Protection civile et la Brigade nationale des Sapeurs-Pompiers qui constituent les principaux organes d’exécution de la gestion des risques de catastrophes Dans le domaine pastoral, l’État a développé un mécanisme innovant permettant d’assurer la survie du bétail menacé par une sécheresse : l’opération sauvegarde du bétail (OSB). Cette opération, initiée en 2012, vise à sauver le cheptel en cas de déficit de pâturage. Il convient toutefois de préciser que les communautés pastorales ont un mécanisme traditionnel d’adaptation aux sécheresses en déplaçant le bétail dans les zones les moins touchées. Au plan de la surveillance nutritionnelle et de la prise en charge des cas de malnutrition aigüe, les dispositifs du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale et ceux du Programme de Renforcement de la Nutrition mis en œuvre par la CLM, permettent de façon continue un suivi de l’état nutritionnel des populations vulnérables et une prise en charge adaptée en cas de survenue de catastrophes.

1.2. But de ce plan opérationnel Le plan opérationnel vise à améliorer la sécurité alimentaire des ménages et du bétail touchés par un déficit de pluies. En particulier, le plan opérationnel cherche à :

fournir une assistance alimentaire aux ménages les plus touchés par la sécheresse afin de sécuriser leurs moyens d’existence ;

sauvegarder le cheptel menacé par un déficit de pâturage. Effectuer une surveillance nutritionnelle et offrir une prise en charge adaptée aux populations

affectées par la malnutrition aigüe dans les zones affectées par les catastrophes.

2. Profil sécheresse du Sénégal 2.1. Répartition géographique générale des sécheresses

Le Sénégal compte 14 régions et 45 départements. À l’exception des régions de Dakar, Kaffrine et Tambacounda qui comptent quatre départements chacune, toutes les autres régions sont constituées de trois départements, chacune.

Région département Exposition à la

sécheresse

Trois principales

cultures vulnérables

aux sécheresses

Autres moyens de subsistance importants

DAKAR DAKAR Non - -

DAKAR GUEDIAWAYE non - -

DAKAR PIKINE Non - -

DAKAR RUFISQUE non - -

DIOURBEL BAMBEY oui Arachide, mil et maïs Commerce, élevage

DIOURBEL DIOURBEL Oui Arachide, mil et maïs Commerce, élevage

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Région département Exposition à la

sécheresse

Trois principales

cultures vulnérables

aux sécheresses

Autres moyens de subsistance importants

DIOURBEL MBACKE oui Arachide, mil et maïs Commerce, élevage

FATICK FATICK Oui Arachide, mil et maïs

Pêche, tourisme, exploitation de sel

FATICK FOUNDIOUGNE Oui Arachide, mil et maïs Tourisme, pêche

FATICK GOSSAS Oui Arachide, mil et maïs élevage

KAFFRINE BIRKELANE Oui Arachide, mil et maïs élevage

KAFFRINE KAFFRINE Oui Arachide, mil et maïs élevage

KAFFRINE KOUNGHEUL Oui Arachide, mil et maïs élevage

KAFFRINE MALEM HODDAR Oui Arachide, mil et maïs élevage

KAOLACK GUINGUINEO Oui Arachide, mil et maïs élevage

KAOLACK KAOLACK Oui Arachide, mil et maïs

Commerce, élevage, pêche

KAOLACK NIORO Oui Arachide, mil et maïs Élevage, commerce

KEDOUGOU KEDOUGOU Oui Arachide, mil et maïs

Exploitation de l’or, foresterie

KEDOUGOU SALEMATA Oui Arachide, mil et maïs foresterie

KEDOUGOU SARAYA Oui Arachide, mil et maïs foresterie

KOLDA KOLDA Oui Arachide, mil et maïs Foresterie, pêche

KOLDA MEDINA YORO FOULAH Oui

Arachide, mil et maïs Foresterie, pêche

KOLDA VELINGARA Oui Arachide, mil et maïs Foresterie, élevage

LOUGA KEBEMER Oui Niébé, arachide, mil élevage

LOUGA LINGUERE Oui Niébé, arachide, mil élevage

LOUGA LOUGA Oui Niébé, arachide, mil Élevage, émigration

MATAM KANEL Oui Arachide, mil et maïs élevage

MATAM MATAM Oui Arachide, mil et maïs élevage

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Région département Exposition à la

sécheresse

Trois principales

cultures vulnérables

aux sécheresses

Autres moyens de subsistance importants

MATAM RANEROU Oui Arachide, mil et maïs élevage

SAINT LOUIS DAGANA Oui riz, mil et maïs Maraichage, pêche

SAINT LOUIS PODOR Oui riz, mil et maïs

Pêche, maraichage, élevage

SAINT LOUIS SAINT LOUIS Oui Arachide, mil et maïs Tourisme, pêche

SEDHIOU BOUNKILING Oui Arachide, mil et maïs Pêche, foresterie

SEDHIOU GOUDOMP Oui Arachide, mil et maïs Pêche, foresterie

SEDHIOU SEDHIOU Oui Arachide, mil et maïs Pêche, foresterie

TAMBACOUNDA BAKEL Oui Arachide, coton et maïs Pêche, émigration

TAMBACOUNDA GOUDIRY Oui Arachide, mil et maïs émigration

TAMBACOUNDA KOUMPENTOUM oui Arachide, mil et maïs élevage

TAMBACOUNDA TAMBACOUNDA Oui Arachide, mil et maïs élevage

THIES MBOUR Oui Arachide, mil et manioc Pêche, commerce

THIES THIES Oui Arachide, mil et manioc

Pêche, maraîchage, industrie

THIES TIVAOUANE Oui Arachide, mil et manioc

commerce, industrie, maraichage

ZIGUINCHOR BIGNONA Oui riz, mil et maïs Pèche, foresterie

ZIGUINCHOR OUSSOUYE Oui riz, mil et maïs

Pêche, foresterie, tourisme

ZIGUINCHOR ZIGUINCHOR oui riz, mil et maïs

Pêche, tourisme, foresterie

2.2. Caractéristiques générales de la situation pluviométrique du pays

A l’instar de tous les pays sahéliens, le Sénégal est marqué par une forte variabilité spatio-temporelle de la pluviométrie. En effet, les régions septentrionales reçoivent en général des quantités de pluies n’atteignant pas 500 mm. C’est le cas des régions de Saint-Louis, Louga et Matam. Tandis que les régions méridionales comme Ziguinchor, Kédougou et Sédhiou enregistrent plus de 1000 mm en moyenne annuelle (Graphique 1).

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Graphique 1: Situation de la pluviométrie (en mm) au Sénégal dans 14 départements

Source : (BanqueMondiale, 2014) Le graphique 1 montre également l’irrégularité des pluies dans le temps. La période 2008-2010, la quantité moyenne de pluies enregistrée dans les vingt stations pluviométriques du pays a dépassé la barre des 800 mm par an dans certaines stations (Graphique 1). Les précipitations ont été particulièrement faibles (en quantité et en durée) pendant les années 2007 et 2011. Graphique 2: Évolution de la pluviométrie au Sénégal entre 2004 et 2013

Source : Données ANACIM collectées par l’ANSD

2.3. Calendrier agricole saisonnier L’agriculture sénégalaise dispose d’importants atouts et des conditions favorables, en liaison avec son potentiel de 35 milliards de mètres cubes d’eau de surface et souterraines et de plus de 3,8 millions d’hectares de terres arables. Toutefois, l’agriculture sénégalaise dépend essentiellement de la saison des pluies qui démarre généralement en mai pour finir en octobre (Graphique 2). La période de récoltes des cultures telles que le mil, le sorgho, le maïs et l’arachide se déroule sur la période octobre-novembre. Graphique 3 : Calendrier saisonnier du Sénégal

Source : FEWSNET (Bulletin n°1 décembre 2012)

251 352 380 390 487 493 569 617 668 672919

10421163 1223

sain

t Lo

uis

lou

ga

mat

am

dak

ar

thiè

s

dio

urb

el

fati

ck

tam

bac

ou

nd

a

kaff

rin

e

kao

lack

kold

a

séd

hio

u

kéd

ou

gou

zigu

inch

or

0

20

40

60

0

200

400

600

800

1000

2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

quantité moy en mm nb moy en jours

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2.4. Description de l’historique des sécheresses L’aspect clé du risque météo est celui lié au stress hygrométrique causé soit par des précipitations irrégulières, l’arrêt précoce des pluies, l’arrivée tardive des pluies, soit par une sécheresse prolongée. Même en l’absence de ces conditions spécifiques, des études ont démontré que plus de 40 % de la variation des rendements nationaux des cultures peut être attribuée simplement à la variation de la pluviométrie annuelle (BanqueMondiale, 2014).

Année régions affectées Source déclaration officielle

Impact sur les conditions de sécurité alimentaire et de moyens de subsistance

2004-2006

Aucune

2007 Toutes régions à l’exception de Dakar

ANACIM Non Baisse de la production agricole ;

Déficit de pâturage pour le bétail ;

Exode rural ; Bradage des

animaux ; Vente du matériel de

production ; Insécurité alimentaire

et nutritionnelle

2008-2010

Aucune

2011 Toutes régions à l’exception de Dakar

ANACIM Non Baisse de la production agricole ;

Déficit de pâturage pour le bétail ;

Exode rural ; Bradage des

animaux ; Vente du matériel de

production ; Insécurité alimentaire

et nutritionnelle

2012 Aucune

2013 Toutes régions à l’exception de Dakar

ANACIM Non Baisse de la production agricole ;

Déficit de pâturage pour le bétail ;

Exode rural ; Bradage des

animaux ; Vente du matériel de

production ; Insécurité alimentaire

et nutritionnelle

2014 Toutes régions à l’exception de Dakar

ANACIM non Baisse de la production agricole ;

Déficit de pâturage pour le bétail ;

Exode rural ; Bradage des

animaux ; Vente du matériel de

production ;

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Année régions affectées Source déclaration officielle

Impact sur les conditions de sécurité alimentaire et de moyens de subsistance

Insécurité alimentaire et nutritionnelle

2.5. Historique de l’impact des sécheresses

Cette partie décrit l'impact des sécheresses au Sénégal au cours des dix dernières années en termes de nombre personnes ou ménages nécessitant une assistance.

Personnes affectées par l’insécurité alimentaire

Personnes affectée par la malnutrition

Bétail affecté

Années nombre source nombre source nombre source

2007 Non disponible

2011 806 000 personnes

PAM (plan d’actions 2012)

*120 000 enfants 6-59 mois *10 900 femmes enceintes et allaitantes

PAM (plan d’actions 2012)

645.721 unités de bétail sensible

PAM (plan d’actions 2012)

2013 675 000 personnes

SECNSA (plan de riposte 2014)

- SECNSA (plan de riposte 2014)

628 163 unités

de bétail sensible

SECNSA (plan de riposte 2014)

2014 927 416 SECNSA (plan de riposte 2015)

- SECNSA (plan de riposte 2015)

SECNSA (plan de riposte 2015)

784 000 ARC (Bulletin ARV novembre 2014)

-

2.6. Historique des interventions en cas de sécheresse

Au cours des dix dernières années, trois interventions ont eu lieu, suite aux difficultés des hivernages de 2007, 2011, 2013 et 2014.

Nombre de bénéficiaires d’assistance alimentaire (vivres, cash, bons d’achat alimentaires)

Nombre de bénéficiaires des activités de nutrition

Nombre d’éleveurs ayant bénéficié de vente d’aliment de bétail subventionné

nombre source nombre source nombre source

2008 24 941 tonnes de riz étaient distribuées aux populations.

CSA

2012 1 080 902personas

Bilan de la crise alimentaire et nutritionnelle de 2011/2012

250000 infants

Bilan de la crise alimentaire et nutritionnelle de 2011/2012

116980 unités de bétail

Bilan de la crise alimentaire et nutritionnelle de 2011/2012

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(Ministère de la famille)

(Ministère de la famille)

(Ministère de la famille)

2014 618395 Rapport du

plan de

riposte 2014

(SECNSA)

25571 enfants

Rapport du

plan de

riposte 2014

(SECNSA)

41 unités de bétail

Rapport du

plan de

riposte 2014

(SECNSA)

2015 en cours

2.7. Discussion relative aux points 2.4 à 2.6 Pour l’année 2008 lors de la crise alimentaire, 24 941 tonnes de vivres avaient été distribuées au monde rural. Il est difficile de déterminer le nombre de bénéficiaires dans la mesure où il n’y a pas eu de ciblage. Le plan de riposte 2012 a été coordonné par le Ministère de la Famille et mis en œuvre par le Programme alimentaire mondial (PAM). En 2014, le plan de riposte était coordonné par le Secrétariat exécutif du Conseil national de Sécurité alimentaire (SECNSA). Pour le volet assistance alimentaire, 618 395 personnes ont été réellement assistées, pour un objectif de 675 000 personnes. En ce qui concerne l’opération sauvegarde du bétail, l’objectif était de 628 163 unités de bétail pour des besoins évalués à 56 535 tonnes. L’objectif a été réalisé à hauteur de 6,6%.

3. Dispositions institutionnelles Cette partie est axée aux dispositions institutionnelles en vigueur pour gérer l’intervention en cas de sécheresse.

3.1. Politiques/législations

Initiative ARC En 2012, l’État du Sénégal a adhéré à la Mutuelle panafricaine de Gestion des Risques (ARC) pour renforcer sa capacité à gérer les risques liés aux catastrophes naturelles, à s’adapter aux changements climatiques et à assister les populations exposées au risque d’insécurité alimentaire. Le Sénégal a reçu de l’ARC un montant de 16,5 millions de dollars américains, en 2014 afin de soutenir 927 416 personnes souffrant menacées par l’insécurité alimentaire et d’acquérir 14 839 tonnes d’aliment de bétail, vendues à des prix subventionnés aux pasteurs.

Initiative AGIR Pour renforcer la résilience des populations les plus vulnérables c’est-à-dire leurs capacités à faire face aux risques de chocs divers, à répondre efficacement aux chocs et à s’adapter de manière durable, l’État du Sénégal a adhéré à l’Alliance globale pour l’initiative résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest (AGIR). L’objectif global de l’AGIR est de réduire structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle des ménages.

Plan Sénégal émergent Qui plus est, dans le plan Sénégal émergent (PSE), l’État a clairement déclaré sa volonté à développer des plans de contingence au niveau national et régional, à promouvoir la culture de la prévention et de la gestion des risques de catastrophe, à maitriser les accidents industriels majeurs, à mettre en place un système d'alerte précoce sur les risques naturels et à améliorer la sécurité du transport de matières dangereuses. L’État envisage également d’améliorer la gestion des catastrophes naturelles, avec la mise en place d’un mécanisme d’assistance et d’assurance, la création d’un fonds d’intervention d’urgence et le renforcement des capacités des acteurs de la protection civile. Au total, l’État prévoie 40 milliards de FCFA pour financer un projet de gestion des eaux pluviales et un projet portant sur la résilience climatiques et gestion des risques et catastrophes. Un projet de 36,4 milliards de FCFA, avec le projet d’intégration de l'Adaptation aux Changements climatiques dans la voie d'un développement durable du pays ; le projet de gestion intégrée des écosystèmes du Sénégal et le projet de consolidation et d’extension des Aires marines protégées (PSE, 2014).

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Coordination de l’urgence Pour faire face à une situation de sécheresse, le gouvernement sénégalais élabore et exécute un plan national de riposte. En 2015, une commission nationale de coordination des opérations relatives à l’exécution du plan national de riposte a été mise en place par l’arrêté primatoral n°03379 du 17 mars 2015. Le Secrétaire Exécutif du Conseil national de Sécurité alimentaire (SECNSA) était le coordonnateur de ladite commission. Les rôles et responsabilités de l’ensemble des parties prenantes ont été clairement définis. .

3.2. Procédures d’évaluation existantes .

Type d’évaluation Description du processus

Évaluation de l’état alimentaire de la population

Cette évaluation est coordonnée par le SECNSA. Elle a lieu, en général, entre octobre et novembre. Les données sont collectées par les membres du comité technique du système d’alerte précoce. Le cadre harmonisé ou les missions dans les zones à risques (ZAR) sont les principaux outils utilisés. L’évaluation permet de savoir les quantités de pluies reçues par régions, l’état de l’insécurité alimentaire, la production agricole. Le financement de ces évaluations se fait toujours avec les partenaires ce qui n’est pas un mécanisme durable.

Estimation de la taille du cheptel affecté par un déficit fourrager

Cette enquête est coordonnée par les services du Ministère de l’Élevage et des productions animales. L’enquête sur la disponibilité de la biomasse est effectuée afin d’identifier les zones les plus affectées en situation de déficit pluviométrique. On estime à 25%, le taux représentant le noyau sensible. L’enquête est financée par l’État du Sénégal

Enquêtes SMART Type d’enquête nutritionnelle effectuée annuellement par le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) et/ou la Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM) qui détermine les niveaux de prévalence de la malnutrition avec une représentativité au niveau département ou région. Cette enquête est financée par l’État avec parfois le soutien des partenaires techniques et financiers

Analyse des données de suivi du PRN

Le Programme de Renforcement de la Nutrition (PRN) effectue tous les trimestres des campagnes de dépistage actif de la malnutrition aigüe chez les enfants 6-59 mois dans 60% des collectivités locales du Sénégal. Ce dispositif couvre intégralement l’ensemble des zones les plus affectées par la malnutrition aigüe au Sénégal. Cette analyse est financée par le PRN

.

3.3. Procédures de planification d’urgence en cas de sécheresse

3.3.1. Responsable de la coordination des plans d’urgence Au Sénégal, la coordination de l’élaboration et la mise en œuvre des plans d’urgence pour répondre aux chocs relatifs à la sécheresse sont coordonnés par le SECNSA. Il travaille en étroite collaboration avec toutes les structures nationales et partenaires impliqués concernés.

3.3.2. Autres parties prenantes Dans sa mission, le SECNSA travaille en étroite collaboration avec :

le Commissariat à la Sécurité alimentaire (CSA) responsable des activités liées à l’acquisition et à la mise en place les vivres destinés aux populations ;

le Ministère de l’Élevage et des Productions animales qui est chargé d’acquérir et de mettre en place l’aliment de bétail dans le cadre de l’opération sauvegarde du bétail;

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La Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM) en charge de la mise en œuvre du PRN et qui intervient sur les aspects liés au dépistage et à la prise en charge de la malnutrition aigüe au niveau communautaire ;

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale qui opère des dépistages passifs et procède à la prise en charge des cas de malnutrition aigüe sévère au niveau des formations sanitaires ;

les Comités régionaux de Sécurité alimentaire (CRSA) et les comités départementaux de Sécurité alimentaires (CDSA), respectivement mis en place et présidés par les gouverneurs et les préfets. Ces instances appuient à la mise en œuvre des plans d’urgence au niveau régional ;

les partenaires techniques et financiers (FAO, PAM, UNICEF, Croix rouge Sénégalaise, OXFAM, CARITAS, ACTED, CECI, ACF, etc.) qui accompagnent le gouvernement dans la mise en œuvre des plans d’urgence.

3.3.3. Évaluation des besoins

La détection d’une sécheresse se fait à travers le système d’alerte précoce (SAP) qui permet de disposer de la situation pluviométrique et de l’état des végétaux et animaux. L’ensemble des structures techniques concernées par la sécurité alimentaire sont membres du comité technique SAP. Cette analyse est généralement complétée par les résultats des missions de suivi.de la campagne agricole dans les zones à risques (ZAR) et des enquêtes de sécurité alimentaire, réalisées par le SECNSA. En 2014, les résultats de l’enquête nationale sur l’agriculture, la sécurité alimentaire et la nutrition (ERASAN) ont servi de preuves à l’analyse de la sécurité alimentaire effectuée au cours de l’atelier national du cadre harmonisé, tenu en novembre 2014. Les besoins ont été estimés à l’aide des résultats issus de cet atelier. Désormais, le cadre harmonisé sera l’instrument privilégié pour évaluer les besoins en matière d’assistance liée à la sécurité alimentaire. Le financement des enquêtes des missions ZAR et des ateliers nationaux du cadre harmonisé sont entièrement assuré par les partenaires techniques et financiers (CILSS, FAO, PAM, etc.). Par contre, le SECNSA et certaines structures nationales mutualisent leurs efforts pour financer certaines enquêtes comme cela a été le cas lors de l’enquête ERASAN. La quasi-totalité des évaluations des besoins est sous la coordination du SECNSA : SAP, enquêtes de sécurité alimentaires, ateliers nationaux du cadre harmonisé, etc. Pour le volet nutrition, l’évaluation des besoins est faite à partir des prévalences de la malnutrition aigüe identifiées d’après le SMART 2014 mené par le MSAS et du nombre d’enfants 6-59 mois touchés lors des campagnes de dépistage actif de la malnutrition aigue

Versements de l’ARC (en millions de dollars US)

Activités à faire Observations

< 1 Distributions de vivres ou de bons d’achat alimentaires

Les régions les plus vulnérables identifiées par le cadre harmonisé

5 Distributions de vivres ou de bons d’achat alimentaires

Les régions les plus vulnérables identifiées par le cadre harmonisé

30 Distributions de vivres ou de bons d’achat alimentaires ? vente d’aliment de bétail à des prix subventionnés et mise en œuvre d’activités de dépistage et de prise en charge de la malnutrition aigue

Les régions les plus vulnérables identifiées par le cadre harmonisé. La taille du noyau sensible sera estimée. Les zones les plus affectées par la malnutrition aigüe seront identifiées par le SMART 2015 et les populations touchées seront estimées en fonction des prévalences

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Quel que soit le montant reçu, une partie sera utilisée pour financer les opérations de ciblage des bénéficiaires.

3.4. Mécanisme de coordination des interventions en cas de sécheresse

Le SECNSA est la structure responsable de la coordination des plans de riposte qui intègrent les interventions relatives à l’ARC. Les autres parties sont le CSA, la Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM), le Ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), les partenaires techniques et financiers, le Ministère de l’Élevage et des Productions animales (MEPA), le Ministère de l’Économie, des Finances et du Plan (MEFP), les Comités régionaux et départements de Sécurité alimentaires (CRSA et CDSA), présidés par les gouverneurs, préfets et sous-préfets. Le nombre de ménages nécessitant une assistance alimentaire est déterminée au moyen de l’analyse de la sécurité alimentaire avec l’outil du Cadre harmonisé. Au niveau de chaque département ciblé, le comité de sécurité alimentaire cible les villages et quartiers suivant des critères de vulnérabilité bien définis. C’est à partir de ce moment qu’une mission de ciblage est organisée par la commission nationale chargée du plan de riposte pour superviser le ciblage des ménages. La sélection des ménages est effectuée par les assemblées de village et quartier, sous la supervision et la facilitation des membres de la commission nationale, du comité régional de Sécurité alimentaire (CRSA) ou du Comité départemental de Sécurité alimentaire (CDSA). Les assemblées de village et quartier sont composés du chef/délégué de village/quartier, de l’imam, du représentant des jeunes, de la représentante des femmes, etc. Un procès-verbal de ciblage est dressé. Il est signé de l’ensemble des participants et visé par l’autorité administrative (Préfet ou Sous-préfet). Les données sont saisies sur des smartphones et envoyées au serveur du SECNSA où elles sont apurées. Une enquête de vérification est en principe effectuée pour corriger les éventuelles d’erreurs d’inclusion. Les résultats définitifs du ciblage sont ensuite partagés par le SECNSA avec l’ensemble des intervenants. Pour la nutrition, le ciblage se fera à travers deux campagnes de dépistages actif de la malnutrition aigüe par le PRN et le dépistage passif continu au niveau des formatons sanitaires.

3.5. Dispositions financières proposées et coordination du versement de l’arc

Afin d’éviter les difficultés de décaissement constatées lors de l’édition 2015, dans la mise en œuvre des interventions financées avec les fonds de l’ARC, le Ministère de l’Économie de Finances et du Plan (MEFP) ouvrira un compte dans une banque commerciale qui recevra les fonds. Un gestionnaire du compte sera désigné par le MEFP. Les paiements seront effectués directement aux ayant-droits (prestataires de services, fournisseurs, personnel, etc.) après le service fait et sur présentation de toutes les pièces justificatives visées et certifiées conformes par l’autorité de la structure opérationnelle et le directeur de la protection civile.

Compte Un compte spécial ouvert dans une banque commerciale

Responsable du compte Un gestionnaire désigné par le MEFP

Type de supervision La gestion sera supervisée par le Ministère de l’Intérieur et celui de l’Économie, des Finances et du Plan

Le compte recevra-t-il seulement les fonds de l’ARC Oui

Destination des fonds du compte Financement des activités qui seront contenues dans le plan de mise en œuvre

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4. Paramètres de transfert de risques

Période couverte 2015

Fréquence de versements prévus Une fois

Versement maximum Trente millions de dollars américains

Niveau de transfert de risques 73 %

Prime estimée 3,6 millions de dollars US

5. Définition de scénarii Dans cette partie, quatre scénarii sont définis sur la base d’hypothèses liées à l’issue de l’hivernage et des versements reçus de l’ARC. Il convient toutefois de mentionner que les versements de l’ARC dépendent essentiellement de la pluviométrie. Or, une bonne pluviométrie n’est pas nécessairement synonyme d’une bonne production agricole. Des études ont clairement établi que plus de 40 % de la variation des rendements annuels des cultures nationales sont exclusivement due aux fluctuations de des précipitations (Kandj, Verchot, & Mackensen, 2005)

Scénario Niveau de versement ARC

Mesures à prendre par l’État

Scénario 1 : Année normale

Aucun versement Un plan de riposte à l’insécurité alimentaire sera élaboré en destination des régions caractérisées par la persistance de l’insécurité alimentaire. Il s’agit notamment des régions de Kolda, Kédougou, Sédhiou, Ziguinchor, Matam, Tambacounda et Saint-Louis (département de Podor). L’État comptera principalement sur l’appui des partenaires humanitaires pour financer ce plan de riposte. Le PRN et le MSAS dérouleront les activités classiques de surveillance nutritionnelle et de prise en charge de la malnutrition aigüe à travers leurs dispositifs. Ces actions concerneront de façon spécifique les régions de Matam, Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor et le département de Podor

Scénario 2 : La sévérité de la sécheresse est d’une fréquence située entre 1 fois tous les 2 ans et 1 fois tous les 5ans

Versement faible (2 millions de dollars US)

Ce scénario est sans doute le plus réaliste eu égard à l’état d’avancement global de l’hivernage marqué par des précipitations cumulées supérieurs ou égaux à la normale, un bon comportement des végétaux. Le versement reçu serait inférieur à deux millions de dollars US. Il serait entièrement utilisé comme contribution de l’État dans la mise en œuvre d’un plan national de riposte à l’insécurité alimentaire. Le gap de financement serait comblé par les partenaires humanitaires. Les régions de Louga, Kolda, Kédougou, Sédhiou, Ziguinchor, Matam, Tambacounda et Saint-Louis (département de Podor). Le PRN et le MSAS dérouleront les activités classiques de surveillance nutritionnelle et de prise en charge de la malnutrition aigüe à travers leurs dispositifs. Ces actions concerneront de façon spécifique les régions de Matam, Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor et le département de Podor

La fréquence Scénario 3 : La sévérité de la sécheresse

Versement moyen (5 millions de dollars US)

Dans ce cas de figure, le plan de riposte intégrerait le volet pastoral. Au total, 20% du versement seraient consacrés à l’acquisition d’aliment de bétail destiné aux zones pastorales (Louga, Matam) et aux zones d’accueil de transhumants (Kaffrine, Tambacounda).

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Scénario Niveau de versement ARC

Mesures à prendre par l’État

est d’une fréquence située 1 fois tous les 6 ans et 1 fois tous les 9 ans

Le reste servirait à assister les populations souffrant d’insécurité alimentaire dans les régions vulnérables telles que Louga, Kolda, Kédougou, Sédhiou, Ziguinchor, Matam, Tambacounda et Saint-Louis (département de Podor), et à mettre en œuvre des campagnes de dépistage et de prise en charge de la malnutrition aigüe à travers les dispositifs du PRN et du MSAS

Scénario 4 : La sévérité de la sécheresse est d’une fréquence supérieure à 1 fois tous les 10 ans

Versement élevé (30 millions de dollars)

Un vaste plan national de riposte sera exécuté. Il comporterait trois volets : assistance alimentaire (60% du versement) distribution d’aliment de bétail (30% du versement) et nutrition (10% du versement) Un ciblage géographique approfondi serait effectué afin de déterminer les départements et communes les plus touchés par la sécheresse. Les campagnes de dépistage de la malnutrition aigüe et les activités de prise en charge de la malnutrition aigüe de feront tous les bimestres.

5.1. Scénarii de modèle de sécheresse Les régions citées au scénario 1 sont celles qui sont les plus vulnérables. On suppose que certaines catégories de ménages auront du mal à se relever de la sécheresse de l’année dernière, en dépit de la bonne pluviométrie enregistrée cette année. Le nombre de personnes touchées par l’insécurité alimentaire était projeté par le cadre harmonisé de mars 2015 à 503 293 (pour juin 2015).Il s’y ajoute que ces localités sont les plus pauvres du pays : l’incidence de la pauvreté se situe à 76,6% à Kolda, 71,3% à Kédougou, 68,3% à Sédhiou. L’ensemble des zones citées concentre 1 358 885 personnes pauvres, soit 21,3% du nombre total de pauvres au Sénégal. Qui plus est, la région de Matam et le département de Podor sont des zones qui sont en état de sécheresse quasi structurel. Pour toutes ces raisons, même en l’absence de fonds de la part de l’ARC, ces zones auront besoin d’appui pour lutter contre l’insécurité alimentaire persistante.

scénario Régions à risque Nombre de personnes touchées

observations

Scénario 1 Kédougou, Kolda Matam, Saint-Louis (département Podor), Sédhiou, Tambacounda, Ziguinchor ,

503 293

Une enquête de sécurité alimentaire sera effectuée au mois d’octobre. Elle sera suivie de l’analyse de la sécurité alimentaire à travers l’atelier national du cadre harmonisé en novembre 2015. Ces deux évaluations permettront de mieux peaufiner les zones à risques et de déterminer le nombre de personnes touchées, quel que soit le scénario

Scénario 2 Kédougou, Kolda Louga Madam, Saint-Louis, Sédhiou, Tambacounda,

604 362

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Scénario 3 Toutes les régions à l’exception de Dakar

1 015 016

Scénario 4 Toutes les régions 1 039 550

6. Détails des interventions

Quatre interventions sont prévues, selon le scénario : distribution de vivres, distribution de bons d’achat alimentaires, vente d’aliment de bétail subventionné et activités de dépistage et de prise en charge de la malnutrition aigüe.

Intervention Nature Programme Description observations

Distribution de vivres

C activité adhoc Distribution de vivres aux ménages les plus vulnérables résidant dans les zones à risques d’insécurité alimentaire

Cette intervention sera effectuée, quel que soit le scénario

Transfert monétaire

G Activité adhoc De l’argent liquide est transféré aux ménages les plus vulnérables préalablement ciblés

Pour les scénarii 3 et 4

Vente d’aliment de bétail subventionné

H Activité régulière modulable

De l’aliment de bétail sera acquis et mis à la disposition des commissions départementales de vente.

Scénarii 3 et 4

Activités de dépistage et de prise en charge de la malnutrition aigue

F, H, L Activité reguliere et modulable

Dépistage actif et passif de la malnutrition aigüe chez les enfants 0-59 mois et les femmes en âge de procréer (15-49 ans)

Scénarii 3 et 4

:

6.1. Première intervention : Distribution de vivres

Nom de l’intervention : Distribution de vivres

Brève description de l’intervention Le nombre de personnes bénéficiaires et les besoins seront estimés sous la coordination du SECNSA. Les résultats seront transmis au CSA pour acquisition et mise en place. Les ménages seront ciblés. La quantité de vivres reçue par ménage est calculée sur la base de 10 kg/personne. La taille des ménages bénéficiaires sera plafonnée à 10 personnes. Autrement dit, le maximum de quantité de vivres que pourra recevoir un ménage est de 100 kg (02 sacs de 50 kg).

Justifications du choix de l’intervention : La distribution gratuite de vivres constitue un puissant moyen de soutien aux ménages vulnérables pour faire face aux chocs relatifs à la sécheresse. Les céréales telles que le riz et les céréales traditionnelles (mil, maïs, sorgho) constituent l’essentiel de la consommation alimentaire des ménages sénégalais. La norme de consommation des céréales traditionnelles est de 72 kg/personne/an contre 64 kg/personne/an pour le riz (CILSS, 2004, p. 52). La distribution de riz sera privilégiée car cette céréale ne nécessite pas beaucoup de transformation avant sa consommation. L’intervention permettra aux ménages ruraux vivant dans les zones rurales des régions les plus vulnérables (Cf. supra) à assurer leur survie tout en préservant leurs moyens d’existence. L’approche genre est toujours intégrée dans le ciblage des populations bénéficiaires. En effet, les femmes chef de ménage, les chefs de ménages handicapés ou souffrant de maladies chroniques sont toujours privilégiés. La distribution de vivres est facile à mettre en œuvre. L’acquisition des vivres et la mise en place du riz ne prennent guère 45 jours, si les fonds sont disponibles. Pendant la période d’acquisition du riz, le ciblage peut être effectué dans un délai maximal d’un mois. Toutes ces opérations peuvent être

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exécutées sur une période de deux mois. La distribution ne prend pas plus de 10 jours, si le riz est en place. En conséquence, l’intervention répond parfaitement aux principaux critères d’éligibilité définis par l’ARC, liés à la sensibilité au facteur temps, à la préservation des moyens d’existence des ménages bénéficiaires et à la période d’exécution de 6 mois.

Partenaires chargés de la mise en œuvre .

Organisation Personne à contacter

Téléphone Courriel Responsabilités

Direction de la Protection Civile

Abdoulaye NABO

(221) 33 889 39 00

[email protected] -Point focal de l’ARC ; -Interface entre l’ARC et le Gouvernement

Secrétariat exécutif du Conseil national de Sécurité alimentaire (SE/CNSA)

Ali Mohamed dit Séga CAMARA

(221) 33 865 30 35

[email protected] Coordonnateur de l’intervention (activités de ciblage, de distribution de vivres, de suivi/évaluation, de communication, de coordination, etc.)

Commissariat à la Sécurité alimentaire (CSA)

Intendant Colonel Aly MAR

(221) 33 821 61 91

[email protected] Acquisition et mise en place des vivres

Organigramme des principales structures concernées directement par l’intervention

Gestion des fonds Sur autorisation du Ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique va ouvrir un compte spécial dans une banque nationale secondaire pour loger les fonds versés par l’ARC. Un gestionnaire du compte sera désigné pour l’administration financière conformément aux règles de la comptabilité publique et de la gestion de projet.

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Les paiements seront effectués directement aux prestataires de services, fournisseurs, personnel, etc. après service fait et sur présentation de toutes les pièces justificatives visées et certifiées conformes par l’autorité de la structure opérationnelle et le directeur de la protection civile.

Coût unitaire Le coût unitaire est fonction de la quantité de vivres reçue par chaque personne bénéficiaire. Dans ce cas d’espèce, chaque personne recevra une quantité mensuelle équivalant à 10 kg de riz. Quel que soit le scénario, le coût unitaire est estimé à 4 310. 625 CFA soit 7,5 dollars US1. Ce coût inclut l’acquisition de riz avec un prix moyen de 300 FCFA, la manutention, le transport, le ciblage (375 FCFA par bénéficiaire), le suivi/évaluation, la communication destinée aux bénéficiaires.

Ciblage des bénéficiaires

Quel sera le type de mécanisme de ciblage utilisé et quels seront les critères pris en compte ?

Le ciblage des régions, départements et communes sera effectué par la commission nationale chargée du plan de riposte sur la base des résultats d’enquête et du cadre harmonisé. Les CDSA effectueront le ciblage des villages sur la base des critères de vulnérabilité : situation agricole (production et pluviométrie) ; production de biomasse ; survenue de périls (épidémies, inondations, incendies, invasion acridienne, etc.) ; survenue feux de brousse (occurrence, superficies brûlées) ; Situation zoo-sanitaire (recrudescence de foyers de maladies animales). Dans chaque village ciblé, la sélection des ménages bénéficiaires se fera par une assemblée de village, assistée par des membres de la commission nationale, du CRSA ou CDSA. Le ciblage des ménages se basera sur des critères de vulnérabilité à l’insécurité alimentaire. Les catégories de ménages suivantes seront privilégiées, toutes choses égales par ailleurs : les ménages ayant des difficultés à assurer trois repas/jour ; les ménages ayant connu un choc (sécheresse, décès d’un

contributeur, incendie, inondations, etc.) ; les ménages ayant une source de revenus irrégulière et faible ; les ménages dirigés par un(e) handicapé(e) ou un(e) malade

chronique ; les ménages dirigés par une veuve pauvre ou une personne de

plus de 60 ans pauvre. Après la tenue de l’assemblée de village, un procès-verbal (PV) est dressé. Il sera visé par l’autorité administrative avant d’être saisi sous Smartphone. Les données et le PV original seront tous envoyés au SECNSA pour traitement et contrôle.

Qui fera le ciblage? Le ciblage sera coordonné par le SECNSA. Il sera participatif et inclusif.

Comment sera financé le ciblage ?

Environ 2% seront prélevés sur les fonds versés par l’ARC pour financer les activités de ciblage.

Existe-t-il un processus de vérification du ciblage?

Une enquête est prévue pour vérifier la vulnérabilité des ménages réellement ciblés par les assemblées de village. Il arrive également que l’autorité administrative, sur la base de la connaissance de la population opère un premier niveau de vérification des listes qui lui sont soumises par les assemblées de villages.

Quand aura lieu le ciblage par rapport au versement de l’ARC ?

Si le versement intervient au mois de janvier de l’année 1, le ciblage démarrera au mois de février de la même année.

1Le taux de change est 1 dollar US=574,750 FCFA. C’est le coût à appliquer dans les transferts selon le site de la

banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) http://www.bceao.int/-Cours-des-devises-contre-Franc-CFA-.html, consulté le 10 octobre 2015 à 18heures 35 minutes

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Cette intervention nécessite-t-elle une passation de marché

Oui.

Qui est responsable de la passation des marchés ?

Le CSA est responsable de la passation de marché

Quelles sont les échéanciers autour de la passation des marchés ?

45 jours pour un appel d’offres restreint

Veuillez répertorier tous les articles à acheter et les sources d'achat possibles :

Article Unité Source(s)

riz tonne -Vallée du Fleuve Sénégal -Riz Importé d’Inde acheté sur le marché

Les fournisseurs acheminent le riz (acheté à partir du marché local ou international) jusqu’aux chefs lieu des communes ciblées. Le CSA est chargé de veiller aux quantités effectivement mises en place par les fournisseurs conformément aux termes la mise en place des quantités préalablement évaluées. Des commissions de distribution, créées par les préfets et sous-préfets, se chargeront de distribuer le riz aux ménages. Auparavant, ces derniers sont convoqués par le canal du chef de village ou délégué de quartier. En cas de transfert monétaire, les partenaires d’exécution contractualisent avec un opérateur de téléphonie mobile. Le numéro de téléphone des bénéficiaires étant collecté et vérifié lors du ciblage, des messages sont envoyés aux bénéficiaires qui se rendent auprès de distributeurs agréés pour retirer le montant prévu. Pour cette opération, l’État s’appuiera sur l’expérience de partenaires tels que le PAM, la Croix rouge sénégalaise, Caritas.

suivi de la mise en œuvre de cette intervention : Les données liées à la mise en place et à la distribution sont régulièrement collectées et remontées au niveau central par les agents régionaux et départementaux du SECNSA. Des missions de suivi sont organisées par le SECNSA pour s’assurer du bon déroulement des opérations de distribution.

Est-ce que le partenaire chargé de la mise en œuvre dispose d’un système de suivi ? Dans l'affirmative, veuillez décrire le plus précisément possible ce système. Est-ce sur support papier ? Les informations sont-elles saisies dans un système SIG ? dans Excel ? Qui peut avoir accès aux informations?

L’approche retenue sera articulée autour des trois dimensions de l’évaluation : l’évaluation formative qui consiste à apprécier l’atteinte progressive des objectifs fixés à l’ensemble des opérations concernant la distribution de vivres (ciblage, acquisition et mise en place, distribution, décaissement, etc.). à cet effet, des réunions hebdomadaires sont organisées avec l’ensemble des parties prenantes. l’évaluation pronostique qui permettra de procéder à des modifications (quotas, besoins) en fonction de l’évolution du contexte de mise en œuvre de l’intervention. Par exemple, en 2014, des partenaires avaient révisé leurs ambitions à la baisse et le SECNSA a rapidement réajusté la quantité de riz par personnes pour combler le gap. l’évaluation sommative sera effectuée au terme de la mise en œuvre de l’intervention. Cette évaluation globale de l’intervention sera effectuée avec l’ensemble des parties prenantes, sous la coordination du SECNSA afin de mesurer l’impact de l’intervention, de tirer les leçons apprises, d’identifier les différents goulots d’étranglement

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et de formuler des recommandations pour les prochaines éditions. Le rapport est partagé avec toutes les parties prenantes et tout autre usager qui en exprime la demande.

S’il s’agit d’un programme existant, le suivi a-t-il eu lieu dans le passé ? Quels sont les critères utilisés pour effectuer le suivi d’un programme ou pour ne pas procéder au suivi ? Est-ce que des évaluations du programme ont déjà par le passé, été exposées en détail ?

le programme a été déroulé par le passé. Les évaluations ont été faites. Les rapports sont disponibles

Veuillez exposer en détail les données ou les éléments d’informations qui devront être rassemblés par le système de suivi.

Les informations à collecter sont relatives à : la qualité du ciblage. Il convient d’évaluer le taux

d’erreurs d’inclusion, le respect des critères, la conformité des quotas alloués avant le ciblage ;

la qualité de la distribution : il s’agit d’évaluer le respect des quantités prévues ;

la durée d’exécution des opérations ; l’efficacité et l’efficience de l’intervention ; la situation du compte ;

Qui est responsable de la collecte de ces informations? Qui est chargé d’analyser les informations?

Les informations seront collectées et analysées par le SECNSA, avec l’appui technique de l’ensemble des partenaires concernés.

Comment sont financés le Suivi & l’Évaluation de l’intervention spécifique?

Sur fonds de l’ARC, si le montant dépasse 5 millions de dollars. Sinon, il sera financé par le SECNSA avec l’appui des partenaires.

Quelles ont été les mesures introduites pour assurer la collecte rapide et précise des données de suivi?

Le SECNSA est doté d’un serveur fonctionnel, à l’occasion de la mise en œuvre du plan de riposte 2015. Le service a acquis des smartphones. Il dispose également de 104 agents disséminés à travers toutes les régions et tous les départements du pays. Ces agents sont équipés de moyens de déplacement (voitures ou motos) et sont bien formés aux techniques de collecte au moyen de smartphones. Ce dispositif permet de collecter avec précision toutes les informations requises pour assurer un bon suivi/évaluation de l’intervention. Cette année également, un modèle de rapport (développé sous Excel) a été conçu et mis à la disposition de tous les partenaires opérationnels afin de fournir au SECNSA un rapport synthétique des activités menées.

Quel est le calendrier de S&E par rapport au versement de l’ARC ?

De la notification de la possibilité de versement à la fin des distributions des produits.

Afin de mieux comprendre comment cette activité s’intègre dans le calendrier de versement de l'ARC, veuillez insérer un calendrier de mise en œuvre de cette activité. Veuillez utiliser le diagramme de GANTT dans lequel, vous énumèrerez les activités dans la colonne « Activité » et soit vous mettrez en surbrillance, soit vous utiliserez des « X », pour indiquer le ou les mois au cours duquel/desquels l'activité a lieu. Dans la dernière colonne, entrez l'organisation ou la personne qui est responsable de la réalisation de l'activité. Nous avons mis quelques étapes initiales, mais n’hésitez pas à en ajouter d’autres pour couvrir toute l’intervention.

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Étape

Organisme de mise en œuvre

2016 2017

O N D J F M A M J J A S

Identification des conditions de sécheresse

SECNSA

Confirmation d’une sécheresse

SECNSA

Versement de l’ARC annoncé

MEFP

Plan d’urgence adopté

SECNSA

Évaluation des besoins réalisée pour valider les départements

SECNSA

Ciblage des ménages pour l’intervention

SECNSA

Passation des marchés, acquisition et mise en place des vivres

CSA

Démarrage de la distribution effective

SECNSA

Suivi/évaluation

SECNSA

6.2. Deuxième intervention : Transfert monétaire

Nom de l’intervention : Transfert monétaire

Brève description de l’intervention : Il s’agira de distribuer de l’argent liquide aux ménages préalablement ciblés. Chaque ménage recevra un montant équivalant à 5000 FCFA par personne. Le nombre de personnes par ménage sera de 10 personnes au maximum. Ainsi, un ménage ne pourra pas recevoir plus de 50 000 FCFA. Cette activité sera mise en place dans les zones ou la disponibilité alimentaire est garantie

Justifications du choix de l’intervention : L’avantage du transfert monétaire réside dans la simplicité de sa mise en œuvre dans la mesure où il ne nécessite pas beaucoup d’opérations passations de marchés, de frais de transport, manutention, gardiennage, etc. Les risques liés à l’inflation ou à une rupture de stocks sont plus faibles comparativement à la distribution de vivres. En outre, cette intervention permettra aux ménages victimes de sécheresse d’avoir accès à un panier de denrées alimentaires plus diversifié.

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À l’instar de la distribution de vivres, le transfert monétaire répond parfaitement aux principaux critères d’éligibilité définis par l’ARC. À cet égard le transfert monétaire permettra aux ménages ciblés de garantir leur sécurité alimentaire et ainsi protège leur moyen de d’existence. L’exécution de l’activité peut s’opérer dans les six mois suivant la réception des fonds

Partenaires chargés de la mise en œuvre .

Organisation Personne à contacter

Téléphone Courriel Responsabilités

Direction de la Protection Civile

Abdoulaye NABO

(221) 33 889 39 00

[email protected] -Point focal de l’ARC ; -Interface entre l’ARC et le Gouvernement

Secrétariat exécutif du Conseil national de Sécurité alimentaire (SE/CNSA)

Ali Mohamed dit Séga CAMARA

(221) 33 865 30 35

[email protected] Coordonnateur de l’intervention (activités de ciblage, de distribution de vivres, de suivi/évaluation, de communication, de coordination, etc.)

Commissariat à la Sécurité alimentaire (CSA)

Intendant Colonel Aly MAR

(221) 33 821 61 91

[email protected] Acquisition et mise en place des vivres

Gestion des fonds Sur autorisation du Ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique va ouvrir un compte spécial dans une banque nationale secondaire pour loger les fonds versés par l’ARC. Un gestionnaire du compte sera désigné pour l’administration financière conformément aux règles de la comptabilité publique et de la gestion de projet. Les paiements seront effectués directement aux prestataires de services, fournisseurs, personnel, etc. après service fait et sur présentation de toutes les pièces justificatives visées et certifiées conformes par l’autorité de la structure opérationnelle et le directeur de la protection civile.

Coût unitaire Le coût unitaire est de 13,05 dollars US2. Ce coût inclut les frais de contractualisation avec une institution de transfert monétaire.

Ciblage des bénéficiaires

Quel sera le type de mécanisme de ciblage utilisé et quels seront les critères pris en compte ?

Cf. première intervention

Qui fera le ciblage? Cf. première intervention

Comment sera financé le ciblage ?

Cf. première intervention

Existe-t-il un processus de vérification du ciblage?

Cf. première intervention

2Le taux de change est 1 dollar US=574,750 FCFA. C’est le coût à appliquer dans les transferts selon le site de la

banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) http://www.bceao.int/-Cours-des-devises-contre-Franc-CFA-.html, consulté le 10 octobre 2015 à 18heures 35 minutes

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Quand aura lieu le ciblage par rapport au versement de l’ARC ?

Cf. première intervention

passation de marchés. L’intervention nécessitera une passation de marchés. Les institutions nationales de transferts monétaires seront concernées.

Qui est responsable de la passation des marchés ?

Le Secrétariat Exécutif du Conseil national de Sécurité alimentaire, sous le contrôle de l’Agence de Régulation des Marchés publics

Échéanciers autour de la passation des marchés ?

L’appel d’offres est lancé dès la confirmation du montant à recevoir de l’ARC. Un délai de deux mois sera nécessaire pour exécuté le marché

Détail passation de marché Un contrat sera signé avec une institution nationale de transfert d’argent (INTA). Une fois la liste des bénéficiaires complètement apurées, elles seront transmises au Directeur de la Protection civile (DPC) et à l’INTA. Le DPC donnera au gestionnaire du compte l’autorisation de virer le montant nécessaire (incluant les frais) dans les comptes de l’INTA. Chaque bénéficiaire se présentera auprès d’un distributeur agréé par l’INTA pour recevoir le montant prévu.

Suivi de la mise en œuvre

Est-ce que le partenaire chargé de la mise en œuvre dispose d’un système de suivi ? Dans l'affirmative, veuillez décrire le plus précisément possible ce système. Est-ce sur support papier ? Les informations sont-elles saisies dans un système SIG ? dans Excel ? Qui peut avoir accès aux informations?

L’approche est identique à celle de la première intervention.

S’il s’agit d’un programme existant, le suivi a-t-il eu lieu dans le passé ? Quels sont les critères utilisés pour effectuer le suivi d’un programme ou pour ne pas procéder au suivi ? Est-ce que des évaluations du programme ont déjà par le passé, été exposées en détail ?

Ce n’est pas un programme existant

Veuillez exposer en détail les données ou les éléments d’informations qui devront être rassemblés par le système de suivi.

Les informations à collecter sont relatives à : la qualité du ciblage. Il convient d’évaluer le taux

d’erreurs d’inclusion, le respect des critères, la conformité des quotas alloués avant le ciblage ;

la qualité du service de l’INTA : il s’agit de vérifier le respect des montants distribués aux ménages ;

la durée d’exécution des opérations ; l’efficacité et l’efficience de l’intervention ; la situation du compte ;

Qui est responsable de la collecte de ces informations? Qui est chargé d’analyser les informations?

Cf. première intervention

Comment sont financés le Suivi & l’Évaluation de l’intervention spécifique?

Cf. première intervention

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Quelles ont été les mesures introduites pour assurer la collecte rapide et précise des données de suivi?

Cf. première intervention

Calendrier de suivi-évaluation Cf. diagramme de Gantt ci-dessous

Afin de mieux comprendre comment cette activité s’intègre dans le calendrier de versement de l'ARC, veuillez insérer un calendrier de mise en œuvre de cette activité. Veuillez utiliser le diagramme de GANTT dans lequel, vous énumèrerez les activités dans la colonne « Activité » et soit vous mettrez en surbrillance, soit vous utiliserez des « X », pour indiquer le ou les mois au cours duquel/desquels l'activité a lieu. Dans la dernière colonne, entrez l'organisation ou la personne qui est responsable de la réalisation de l'activité.

Organigramme des principales structures concernées directement par l’intervention

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Étape

Organisme de mise en œuvre

Année 1 Année 2

O N D J F M A M J J A S

Identification des conditions de sécheresse

SECNSA

Confirmation d’une sécheresse

SECNSA

Versement de l’ARC annoncé

MEFP

Plan d’urgence adopté

SECNSA

Évaluation des besoins réalisée pour valider les départements

SECNSA

Ciblage des ménages pour l’intervention

SECNSA

Passation des marchés

SECNSA/ARMP

Démarrage du transfert effectif

SECNSA

Suivi/évaluation

SECNSA

6.3. Distribution d’aliment de bétail

Nom de l’intervention: Opération Sauvegarde du bétail (OSB)

Description de l’intervention Il s’agira d’acquérir de l’aliment de bétail auprès de fournisseurs et le mettre à la disposition des commissions départementales qui le céderont aux éleveurs à des prix subventionnés.

Justification L’OSB permet aux éleveurs vise à sauver le noyau sensible du cheptel (femelles gestantes, animaux malades, etc.). Ce type de bétail a urgemment besoin de secours pour la survie du cheptel. L’intervention répond parfaitement aux critères d’éligibilité de l’ARC. La sécurité du noyau sensible est garantie avec cette intervention et son exécution comme dans le passé se fait dans les six mois

partenaires chargés de la mise en œuvre

Nom de la personne à contacter au sein de l’organisation

Numéro de téléphone

Adresse électronique Responsabilité et rôle dans la mise en œuvre de l’activité

Directeur de l’Élevage et des Productions animales

Dame SOW

00221777404271

[email protected]

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En cas de versement, les fonds seront versés sur le compte des fournisseurs, après services rendus. Les services du MEFP effectueront tout le contrôle nécessaire, en conformité avec les règles de gestion des deniers publics.

Établissez le coût unitaire (coût par bénéficiaire) pour réaliser cette activité pendant 1 mois. Coût unitaire au titre du scénario nº 1 : en USD : 11,02 (uniquement si le projet modulable est en cours) Ciblage pour cette activité.

Quel sera le type de mécanisme de ciblage utilisé et quels seront les critères pris en compte ?

Il n’y a pas une méthodologie de ciblage harmonisée pour cette intervention. Les commissions départementales de vente cèdent l’aliment aux éleveurs. Les critères d’identification varient d’un département à l’autre. Ces critères sont généralement la carte d’éleveurs, la fiche de vaccination, la reconnaissance physique.

Qui fera le ciblage? Les commissions départementales

Comment sera financé le ciblage ?

Cela ne nécessite pas de financement

Existe-t-il un processus de vérification du ciblage?

Il n’y a pas de processus de vérification mis en place

Quand aura lieu le ciblage par rapport au versement de l’ARC ?

Le ciblage géographique est effectué pendant l’évaluation des besoins. Et celui des points de vente se fait un mois après le versement.

Cette intervention nécessite-t-elle une passation de marché ?

L’intervention nécessite une passation de marché

Qui est responsable de la passation des marchés ?

Ministère de l’Élevage et des Productions animales (MEPA)

Quels sont les échéanciers autour de la passation des marchés ?

En collaboration avec les autorités primatorales, le MEPA procède à une consultation restreinte de l’ensemble des fabricants d’aliment de bétail. En général, trois ou quatre sociétés s’intéressent effectivement à l’opération. Un quota est affecté au prorata de leur capacité de production, et à mettre en place pendant une période bien définie.

Veuillez répertorier tous les articles à acheter et les sources d'achat possibles :

Article Unité Source(s)

Aliment de bétail tonne Marché national

Les fournisseurs acheminent l’aliment de bétail jusqu’au niveau des magasins situés au niveau le plus déconcentré du département.

Est-ce que le partenaire chargé de la mise en œuvre dispose d’un système de suivi ?

Oui

S’il s’agit d’un programme existant, le suivi a-t-il eu lieu dans le passé ? Quels sont les critères utilisés pour effectuer le suivi d’un programme ou pour ne pas procéder au suivi ? Est-ce que des évaluations du programme ont déjà par le passé, été exposées en détail ?

C’est un programme en cours. Le MEPA veillera à l'identification des sacs d'aliments de

bétail afin d’en faciliter le contrôle.

Au niveau national, les responsables du MEPA

effectueront la surveillance dans tout le pays par le biais

de tournées de surveillance et de contrôle.

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Aux niveaux régional et local, le suivi sera effectué par les

autorités administratives locales et les organisations

professionnelles d’éleveurs (OPE) grâce aux

commissions locales créées à cet effet.

Pour ce qui est de la vente, les autorités administratives

superviseront les ventes et transmettront régulièrement

les rapports, ainsi que le suivi des recettes de vente en

relation avec la structure de finance.

Un plan de suivi/évaluation est mis en place avec comme

indicateur le nombre réel d’animaux bénéficiaires/ par

rapport au nombre ciblé

Veuillez exposer en détail les données ou les éléments d’informations qui devront être rassemblés par le système de suivi.

Les données de suivi collectées sont notamment le nombre de bénéficiaires ayant acheté, la quantité distribuée, la date de distribution, la quantité reçue, le montant encaissé, le montant déposé en banque, etc.

Qui est responsable de la collecte de ces informations? Qui est chargé d’analyser les informations?

Les inspecteurs départementaux de l’Élevage

Comment sont financés le Suivi & l’Évaluation de l’intervention spécifique?

Il n’y a aucun financement pour ce suivi

Quelles ont été les mesures introduites pour assurer la collecte rapide et précise des données de suivi?

Une matrice est développée pour le suivi. Les données sont collectées et envoyées aux autorités administratives qui les remontent. Dans le cadre du suivi du plan de riposte, il arrive que le SECNSA collecte ces données à partir des inspecteurs régionaux et départementaux de l’Élevage.

Quel est le calendrier de S&E par rapport au versement de l’ARC ?

Il n’y a pas un calendrier défini

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L’organigramme suivant montre les relations entre les différentes structures impliquées

Étape

Organisme de mise en œuvre

Année 1 Année 2

O N D J F M A M J J A S

Identification des conditions de sécheresse

MEPA

Confirmation d’une sécheresse

MEPA

Versement de l’ARC annoncé

MEFP

Plan d’urgence adopté

SECNSA

Passation des marchés

MEPA/ARMP

Vente aliment de bétail

MEPA

Suivi/évaluation

MEPA/SECNSA

6.4 Dépistage et prise en charge de la malnutrition aigue

Nom de l’intervention : Dépistage et prise en charge de la malnutrition aigue

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Brève description de l’intervention En ce qui concerne le volet nutrition, le dépistage actif de la malnutrition aigüe dans la population âgée de 6 à 59 mois dans les zones ciblées à l’aide du MUAC au début du premier et du second trimestre de l’année 2016 (mois de janvier et d’avril). Cette activité menée à grande échelle permet d’identifier les enfants souffrant de Malnutrition Aigüe Modérée (MAM) et de la Malnutrition Aigüe Sévère (MAS) et de les prendre en charge par la suite. La prise en charge des cas de MAM selon les normes et protocoles (distribution de ration sèches et humides, activités d’éveil, activités de CCC, supplémentation en vitamine A et fer, déparasitage). La référence des enfants MAS vers les structures sanitaires avec un appui à la référence (remis aux mères et gardiennes d’enfants) et leur prise en charge lors de la contre référence vers les sites de nutrition communautaire. Des activités de communication en direction des ménages et des mères d’enfants de 0 à 24 mois pour une prise en charge adéquate des enfants en cas de survenue de la malnutrition.

Justifications du choix de l’intervention : La malnutrition aigüe survient rapidement après un choc au niveau des populations affectées, et elle touche principalement les enfants âgés de 6 à 59 mois. Non prise en charge, la malnutrition aiguë évolue vers des formes sévères qui conduisent au décès des enfants non traités *. La détection de la malnutrition aigüe est relativement aisée au niveau communautaire, à travers l’utilisation du ruban Périmètre Brachial (PB). Les couts de prise en charge des enfants souffrant de malnutrition aigüe modérée sont également relativement légers comparés à ceux de la prise en charge des enfants souffrant de malnutrition aigüe sévère. La malnutrition aigüe accroit le fardeau de la morbidité au niveau des familles, des communautés et des structures sanitaires et entraine une plus grande mortalité au sein de la population des enfants de 6-59 mois. La plateforme de mise en œuvre du Programme de Renforcement Nutritionnel (PRN) rend particulièrement facile à mettre en œuvre les campagnes de dépistage actif de la malnutrition et le dispositif du Ministère de la Sante (MSAS) assure de façon continue la prise en charge des cas sévère. De ce fait la plus grande partie des coûts associés à la mise en œuvre de cette intervention sont déjà couverts par l’État du Sénégal et ses autres partenaires.

Partenaires chargés de la mise en œuvre .

Organisation Personne à contacter

Téléphone Courriel Responsabilités

Direction de la Protection Civile

Abdoulaye NABO

(221) 33 889 39 00

[email protected] -Point focal de l’ARC ; -Interface entre l’ARC et le Gouvernement

Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM)

Abdoulaye KA Mise en œuvre et suivi des activités de prise en charge de la malnutrition

(221) 33 869 01 99

[email protected]

Gestion des fonds Sur autorisation du Ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique va ouvrir un compte spécial dans une banque nationale secondaire pour loger les fonds versés par l’ARC. Un gestionnaire du compte sera désigné pour l’administration financière conformément aux règles de la comptabilité publique et de la gestion de projet. Les paiements seront effectués directement aux prestataires de services, fournisseurs, personnel, etc. après service fait et sur présentation de toutes les pièces justificatives visées et certifiées conformes par l’autorité de la structure opérationnelle et le directeur de la protection civile.

Coût unitaire Pour le volet nutrition, le coût unitaire par bénéficiaire ciblé (total des enfants 6-59 mois) pour mener ces activités pendant un mois est de : 60,21 francs CFA. Pour les 6 mois ce coût unitaire est de 361,29

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francs CFA par rapport au nombre total d’enfants ciblés. Le coût unitaire par bénéficiaire directement concerné par les activités de prise en charge (enfants MAM et MAS) est de 1 197,42 francs pour les 6 mois. Ce coût ne prend pas en compte les bénéficiaires des activités de communication prévues.

Ciblage des bénéficiaires

Quel sera le type de mécanisme de ciblage utilisé et quels seront les critères pris en compte ?

Le ciblage se fera sur la base de campagnes de dépistage actif de la malnutrition et se fera en passif au niveau des formations sanitaires. Il sera basé sur la mesure du périmètre brachial par le ruban PB conformément aux normes et protocoles en nutrition. Les enfants dépistés seront classifiés et pris en charge en fonction de leur degré de malnutrition (modérée ou sévère)

Qui fera le ciblage? Les campagnes de dépistage seront effectuées par les parties prenantes du PRN

Comment sera financé le ciblage ?

Le ciblage sera financé sur les fonds ARC

Existe-t-il un processus de vérification du ciblage?

L’assurance qualité des activités de dépistage sera garantie par les missions de supervisions de la Cellule de Lutte contre la Malnutrition (CLM) et du MSAS.

Quand aura lieu le ciblage par rapport au versement de l’ARC ?

Les activités de ciblage seront effectuées sur la période février-mai de l’année de versement

L’intervention ne nécessite pas de passation de marché

Comment sera effectué le suivi de la mise en œuvre de cette intervention?

Est-ce que le partenaire chargé de la mise en œuvre dispose d’un système de suivi ? Dans l'affirmative, veuillez décrire le plus précisément possible ce système. Est-ce sur support papier ? Les informations sont-elles saisies dans un système SIG ? dans Excel ? Qui peut avoir accès aux informations?

Le système de suivi du PRN sera mis à contribution dans le cadre de ces activités. Les activités de suivi supervision sont assurées au niveau des villages/quartiers, collectivités locales, district, régions et au niveau national par des agents dédiés à ces tâches. Les informations collectées à différents niveaux, sont agrégées sur un support Excel qui effectue un premier niveau d’analyse et permet des feedbacks vers les différents niveaux. L’ensemble des parties prenantes et tous les partenaires peuvent avoir accès aux informations générées.

S’il s’agit d’un programme existant, le suivi a-t-il eu lieu dans le passé ? Quels sont les critères utilisés pour effectuer le suivi d’un programme ou pour ne pas procéder au suivi ? Est-ce que des évaluations du programme ont déjà par le passé, été exposées en détail ?

Le PRN a été mis en place en 2003 et mène à ce jour des activités de promotion de la nutrition et de lutte contre la malnutrition.

Veuillez exposer en détail les données ou les éléments d’informations qui devront être rassemblés par le système de suivi.

Il s’agira des indicateurs suivants : - Nombre d’enfants dépistés

- nombre d’enfants MAM

- Nombre d’enfants MAS

- Nombre d’enfants MAM pris en charge

- Nombre d’enfants MAS référés

- Nombres d’enfants MAM récupérés après prise en charge

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Qui est responsable de la collecte de ces informations? Qui est chargé d’analyser les informations?

Les informations seront collectées et analysées par la CLM et le MSAS

Comment sont financés le Suivi & l’Évaluation de l’intervention spécifique?

Ce volet sera financé par la CLM en dehors des fonds de l’ARC

Quelles ont été les mesures introduites pour assurer la collecte rapide et précise des données de suivi?

Le dispositif de la CLM et du PRN permettent une remontée rapide et précise des informations à travers les différents niveaux par l’utilisation des différents agents et de l’internet

Quel est le calendrier de S&E par rapport au versement de l’ARC ?

Ces activités se dérouleront en continu

Afin de mieux comprendre comment cette activité s’intègre dans le calendrier de versement de l'ARC, veuillez insérer un calendrier de mise en œuvre de cette activité. Veuillez utiliser le diagramme de GANTT dans lequel, vous énumèrerez les activités dans la colonne « Activité » et soit vous mettrez en surbrillance, soit vous utiliserez des « X », pour indiquer le ou les mois au cours duquel/desquels l'activité a lieu. Dans la dernière colonne, entrez l'organisation ou la personne qui est responsable de la réalisation de l'activité.

Le schéma ci-dessus décrit la relation entre les partenaires impliqués et la CLM

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Étape

Organisme de mise en œuvre

2014 2015

O N D J F M A M J J A S

Identification des conditions de sécheresse

SECNSA

Confirmation d’une sécheresse

SECNSA

Versement de l’ARC annoncé

MEFP

Plan d’urgence adopté

SECNSA

Évaluation des besoins réalisée pour valider les départements

CLM

Campagnes de dépistage

CLM

Prise en charge des cas de malnutrition

CLM

Suivi/évaluation

CLM

7. Cadre de suivi-évaluation du plan Cette partie est axée sur le cadre de résultats de suivi-évaluation de l’ensemble des interventions prévues dans le cadre du présent plan opérationnel. Le but visé est de contribuer à l’évaluation des performances de déploiement du plan d’urgence de l’ARC.

Résultat Indicateur Moyens de contrôle/vérification

Risques/Hypothèses

Mise en place des fonds de l’ARC

Avis de l’ARC

Les bénéficiaires ont été bien ciblés

Taux d’erreurs d’inclusion Enquête de vérification Rapport de ciblage

Influence des politiciens

La quantité de vivres nécessaire est acquise et mise en place (10 kg x nombre de bénéficiaires ciblés)

quantité de riz présente dans les communes ciblées

Rapport du CSA Rapports de suivi des agents régionaux et départementaux du SECNSA

Lenteurs dans le décaissement des fonds ; Difficultés liées au transport ; Disponibilité des vivres sur le marché ; Inflation

Les bénéficiaires ciblés ont reçu leur

Nombre de bénéficiaires ayant reçu des vivres ;

Rapport de mission de suivi

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quota de vivres (10 kg/personne)

-Quantité de vivres distribuée

Rapport de distribution final

Les bénéficiaires ont reçu le montant prévu (5000f/personne)

-Nombre de bénéficiaires ayant reçu du cash ; -Montant distribué ;

Rapport de mission de suivi Rapport de distribution final

Perturbations sur le réseau de l’INTA

Les commissions ont reçu le quota d’aliment de bétail alloué

quantité d’aliment de bétail vendue ;

Rapport de suivi Rapport final

L’aliment de bétail est vendu au prix subventionné initialement arrêté

Prix de vente par commissions départementales

Rapport de suivi Rapport final de vente

Non-respect du prix arrêté

Le dépistage actif et passif de la malnutrition aigüe est effectué

- Nombre d’enfants

dépistés - nombre d’enfants MAM - Nombre d’enfants MAS - Nombre d’enfants MAM pris en charge - Nombre d’enfants MAS référés

Rapport d’activités Aucun

Les activités de prise en charge de la malnutrition aigüe sont mises en œuvre

- Nombre d’enfants MAM

récupérés après prise en

charge

Rapport d’activités Aucun

Amélioration du délai de mise en œuvre de l’aide aux ménages ciblés

- Premier « contact » avec les bénéficiaires ciblés dans un délai de 120 jours suivant la réception du versement de l’ARC

Rapport d’activités Des structures adéquates et crédibles, telles que décrites dans le Plan opérationnel, sont en place

Amélioration du

délai de mise en

œuvre des activités

ARC

­ Achèvement de l’activité

dans un délai de 180

jours

Rapport d’activités

8. Risques et hypothèses du programme

Les risques consignés dans le tableau suivant sont de nature à gêner ou empêcher une bonne exécution des activités prévues.

Risque

Probabilité de survenance du risque

Description de l’impact

Stratégie d’atténuation

Perte de change (le cours du dollar peut évoluer entre l’évaluation des besoins et la mise en œuvre des interventions)

élevée Cela fausse les évaluations et crée un malentendu

Demander à l’ARC-Ltd de considérer le taux de change de la banque centrale du pays en vigueur à la date de dépôt du plan de mise en œuvre.

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Risque

Probabilité de survenance du risque

Description de l’impact

Stratégie d’atténuation

entre les bénéficiaires et les responsables de l’intervention

Inflation des produits à distribuer entre l’évaluation des besoins (PDMO) et l’achat de ces produits

élevée Le quota prévu ne pourra pas être vendu, le nombre de bénéficiaires sera diminué ou la quantité réduite

Réduire à la baisse les quotas initiaux. Par exemple, si on prévoit initialement 10 kg/personne, avec l’inflation, on peut donner 8 ou 9 kg/personne.

Les intervention(s) n'atteigne(nt) pas les populations les plus vulnérables

faible Frustrations auprès de la population, discrédit des interventions de l’ARC

Veiller au respect scrupuleux des critères lors du ciblage Veiller au bon déroulement des opérations de distribution par les différentes commissions

Lenteurs dans le décaissement des fonds

élevée Cela retarde la mise en œuvre des interventions et conduit à la violation des critères d’éligibilité de l’ARC

Loger les fonds de l’ARC dans un compte avec un mécanisme de décaissement allégé et contrôlé

Retard dans le versement des fonds de l’ARC

faible Cela retarde la mise en œuvre des interventions et conduit à la violation des critères d’éligibilité de l’ARC

Le Ministère de l’Économie, des Finances et du Plan pourrait approvisionner le compte ouvert, par anticipation.

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9. Définition des procédures standard d’opération Cette partie porte sur les procédures d’opération standard (PSO) qui consistent en un ensemble de tâches qui devront être achevées avant, pendant et après le versement de l’ARC. L’objectif est de veiller à ce que les Plans opérationnels (PO) et les Plans définitifs de mise en œuvre (PDMO)] de l’ARC soient mis en œuvre mais aussi que le financement et les avantages soient transmis aux bénéficiaires dans les délais fixés par l'ARC. Ces procédures constituent la base de tout audit effectué après le paiement.

N° Nom de la PSO Détails de la PSO Fonctionnaire responsable

Calendrier

Délai d’exécution (en jours)

Action

Min Max

Processus d’informations et de planification

01 Suivi des niveaux de sécurité alimentaire et aux moyens de subsistance

Suivi intense d’ARV et d’autres outils du suivi de la sévérité et de la situation de sécurité alimentaire,

Mody DIOP (SECNSA)

Continu 30 45 Tâche

02 Mise à jour des bases de données de contacts

Confirmer les coordonnées des membres du GTT, des partenaires chargés de la mise en œuvre, et d’autres personnels impliqués dans le déploiement d’un plan de gestion des risques en cas de catastrophes

Massamba DIOP (AN ARC)

Dès qu’une possibilité de versement est identifiée

02 04 Tâche

03

Élaboration et soumission du PDMO

Mobiliser le GTT de l’ARC responsable de la planification d'urgence

Abdoulaye NABO

Dès qu’une possibilité de versement est identifiée

01 02 Tâche

Décider du scénario le plus probable Abdoulaye NABO (DPC)

04 07 Décision

Décider des régions ou des districts qui ont de fortes chances de recevoir les fonds de l’ARC

Ali Mohamed dit Séga CAMARA

03 07 Décision

Étant donné le scénario, décider des interventions qui ont le plus de chances d’être financées

Abdoulaye NABO

04 14 Décision

Estimer le nombre de personnes vulnérables à cibler par zones ciblées

Mody DIOP 02 03 Tâche

Élaborer le projet de PDMO, y compris le budget détaillé

Mody DIOP 10 21 Tâche

Obtenir l'approbation interne du gouvernement pour le PDMO

Abdoulaye NABO

Dès que le PDMO a été rédigé

07 21 Approbation

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N° Nom de la PSO Détails de la PSO Fonctionnaire responsable

Calendrier

Délai d’exécution (en jours)

Action

Min Max

Soumettre le PDMO au Secrétariat de l’ARC pour approbation

Massamba DIOP

Au moins 30 jours avant le versement prévu

01 02 Tâche

04

Soumission à nouveau du PDMO (selon les besoins)

Intégrer les commentaires et soumettre à nouveau le PDMO s’il n’avait pas été approuvé par le Conseil d’administration de l'ARC

Massamba DIOP

Dès que la décision concernant le processus d’examen du PDMO a été communiquée

05 07 Tâche

05 Coordination de l’évaluation des besoins

Travailler avec le SECNSA chargé de coordonner l’intervention nationale en cas de sécheresse pour obtenir des résultats de l'évaluation des besoins

Mody DIOP 05 07 Tâche

06 Modification du PDMO (s’il y a lieu)

Suite à l’évaluation des besoins, ajuster les estimations du PDMO au sujet du nombre de personnes vulnérables ciblées et la façon dont les fonds de l’ARC seront utilisés

Mody DIOP Suite à l’évaluation des besoins

Tâche

Processus financiers

07 Notification de la réception du financement provenant de l’ARC à l'institution financière

Aviser le Trésor public et/ou le ministère de l’Économie, des Finances et du Plan du versement imminent et vérifier tous les détails bancaires

Abdoulaye NABO

30 jours avant que le versement ne soit effectué

02 04 Tâche

08 Notification du transfert potentiel de fonds aux partenaires d’exécution

Prévenir le(s) partenaire(s) d'exécution et ou les sources d'approvisionnement du transfert possible de fonds et vérifier les coordonnées bancaires

Abdoulaye NABO

04 07

09 Vérification de l’arrivée des fonds de l’ARC sur le compte national

S’assurer de l’existence d'un compte dédié aux fonds de l’ARC. Vérifier qu’un transfert hors cycle budgétaire soit possible si les fonds de l'ARC sont affectés au Trésor public

Momath NDAO Fanta Sakho SECK

03 06

10 Transfert des fonds aux partenaires chargés de l’exécution

Transférer les fonds aux organismes chargés de la mise en œuvre et/ou aux sources d'approvisionnement dans les délais

Momath NDAO Fanta Sakho SECK

Après le versement

07 10 Tâche

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N° Nom de la PSO Détails de la PSO Fonctionnaire responsable

Calendrier

Délai d’exécution (en jours)

Action

Min Max

S'assurer que les institutions d'exécution coopèreront avec les auditeurs financiers indépendants en gardant toutes les pièces comptables ouvertes/accessibles

Momath NDAO Fanta Sakho SECK

03 07 Tâche

Processus opérationnels

11

Coordination

Informer les autres partenaires d’exécution de la possibilité du versement

Massamba DIOP

Dès qu’une possibilité de versement est identifiée

03 05 Tâche

Informer les structures nationales et infranationales de la possibilité d’un versement

Massamba DIOP

Dès qu’une possibilité de versement est identifiée

03 05 Tâche

Informer les responsables de programmes existants d’une possibilité d’intensification (si l’intervention sélectionnée est modulable)

Massamba DIOP

Dès qu’une possibilité de versement est identifiée

04 07 Tâche

12

Ciblage et inscription

Identifier des bénéficiaires supplémentaires et mettre à jour les listes des bénéficiaires

Mody DIOP Dès qu’un versement est confirmé

10 14 Tâche

Évaluer l'exhaustivité de la liste des bénéficiaires dans chaque région, département ou commune ciblé

Mody DIOP Dès qu’un versement est confirmé

02 03 Tâche

13

Passation de marchés (si requis par l’intervention choisie)

Identifier les acteurs responsables de l'achat des biens/approvisionnements

Massamba DIOP (vivres) Aba LEYE (OSB)

Dès qu’une possibilité de versement est identifiée

02 03 Tâche

Vérifier que les procédures et les sources de passation des marchés soient fonctionnelles

Massamba DIOP (vivres) Aba LEYE (OSB)

Dès qu’une possibilité de versement est identifiée

04 07 Tâche

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N° Nom de la PSO Détails de la PSO Fonctionnaire responsable

Calendrier

Délai d’exécution (en jours)

Action

Min Max

14 Vérifier la fonctionnalité des systèmes existants

Confirmer que les systèmes de transfert/distribution de denrées alimentaires/de paiement sont en place et fonctionnels et qu’ils peuvent gérer la charge de travail supplémentaire (en cas d'une intervention modulable)

Mody DIOP 10 jours avant le versement

07 14 Tâche

15 Communication Établir des canaux de communication claire entre les partenaires d'exécution

Mody DIOP Dès qu’un versement est confirmé

03 07 Tâche

16

Suivi et évaluation

Identifier des besoins supplémentaires en personnel et en formation dans le cadre du suivi-évaluation pour un versement possible

Mody DIOP Dès qu’une possibilité de versement est identifiée

05 10 Tâche

S'assurer que les partenaires chargés de la mise en œuvre connaissent bien les exigences de l'ARC en matière de suivi-évaluation (compte-rendu mensuel et rapport final de mise en œuvre)

Mody DIOP Dès qu’un versement est confirmé

07 10 Tâche

S'assurer que les partenaires d’exécution soumettent chaque mois des comptes-rendus d’avancement

Mody DIOP Se poursuit pendant le versement

07 10 Tâche

Soumettre des rapports de suivi mensuels au Secrétariat de l'ARC

Massamba DIOP

Se poursuit pendant le versement

04 07 Tâche

Soumettre le rapport final de mise en œuvre au Secrétariat de l'ARC

Massamba DIOP

14 21 Tâche

Examiner les enseignements tirés et prendre des décisions quant aux changements à apporter pour le prochain paiement/la prochaine intervention

Abdoulaye NABO

Âpres la mise en œuvre

07 14 Décision

Veuillez compléter le calendrier des procédures standard d’opération de l'ARC, fondé sur le calendrier saisonnier de votre pays et sur les processus d’AP et de PU. Pour le faire : i) ajoutez toutes les PSO supplémentaires qui sont spécifiques à votre pays ; ii) remplacez les nombres dans la colonne du mois avec les mois associés à votre calendrier saisonnier et au contrat d'assurance de l'ARC ; et, iii) mettez en surbrillance de couleur ou utilisez « X » pour indiquer le ou les mois au cours duquel/desquels l'activité a lieu.

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# Nom de la PSO

Mois

- 2 -1 Récolte

(novembre) +1 +2 +3 +4 +5 +6

Suivi des niveaux de sécurité alimentaire et de moyens de subsistance

Élaboration du PDMO

Mise à jour des bases de données des contacts

Soumission du PDMO

Soumission à nouveau du PDMO (selon les besoins)

Coordination et exécution de l’évaluation des besoins

Modification du PDMO (s’il y a lieu)

Notification de la réception du financement provenant de l’ARC à l'institution financière

Notification du transfert potentiel de fonds aux partenaires chargés de la mise en œuvre

Versement de l’ARC

Transfert des fonds

Informer les responsables de programmes existants d’une possibilité d’intensification

Identifier les acteurs responsables de l'achat des biens/approvisionnements

Vérifier que les procédures et les sources de passation des marchés soient fonctionnelles

Informer les partenaires d’exécution de la possibilité du versement

Informer les structures nationales et infranationales de la possibilité du versement

Identifier des bénéficiaires supplémentaires et mettre à jour les listes des bénéficiaires

Évaluer l'exhaustivité de la liste des bénéficiaires dans chaque district ou comté identifié

Établir des canaux de communication claire entre les partenaires d'exécution

Identifier un auditeur financier externe indépendant

Identifier des besoins supplémentaires en personnel et en formation dans le cadre S&E pour un versement possible

S'assurer que les partenaires chargés de la mise en œuvre connaissent bien les exigences de l'ARC en matière de S&E

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10. Bibliographie ANSD. (2013). Rapport définitif du Recensement général de la Population, de l'Habitat, de l'Agriculture et de l'Elevage.

BanqueMondiale. (2014). Sénégal: Evaluation des risques dans le secteur agricole.

CILSS. (2004). NORMES DE CONSOMMATION DES PRINCIPAUX PRODUITS ALIMENTAIRES DANS LES PAYS DU CILSS.

Kandj, S., Verchot, L., & Mackensen, L. (2005). Climate Change and Variability in the Sahel Region: Impacts and Adaptation Strategies in the

Agricultural Sector.

PSE. (2014). Plan Sénégal émergent.

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11. Annexe Annexe 1: Documents justificatifs

Annexe 2: Budget

Tableau: Répartition du budget pour une couverture de 30 millions de dollars

Description PART COUT/USD/CFA

Assistance alimentaire (en denrées alimentaires

et/ou en espèces) 60%

18 000 000 USD/

10 345 500 000 CFA

Malnutrition 10%

3 000 000 USD

1 724 250 000 CFA

Opération de secours à l'élevage 30%

9 000 000 USD

5 172 750 000 CFA

Coordination, supervision Amputable aux lignes budgétaires

des activités

Suivi/évaluation et audit

Total 100%

30 000 000 USD

17 242 500 000 CFA