Vivre àN° 43NOVEMBRE 2015

M A G A Z I N E D ’ I N F O R M AT I O N M U N I C I PA L E D E S A I N T- J A C Q U E S D E L A L A N D E www.st- jacques . f r

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LES JOLIES CHIFFONNERIES DES ENVOLÉES AU PIGEON BLANC

Égalité Femmes-Hommes

Dossier

> SOMMAIRE

Égalité Femmes-Hommes

Mensuel municipal - Mairie - 11 rue des 25 Fusillés35136 Saint-Jacques de la Lande - Tél. 02 99 29 75 30

Directeur de la publication : E. Couet Responsable de la rédaction : Y. TexierRédaction : P. Charbonnier, T. Ruellan, R. Vaillot, P. KerouantonRéalisation : J. CasanellesPhotos : J. Casanelles

Imprimé par l’imprimerie du Chat Noir sur un papier 100% recyclé - Distribution : LMS Diffusion - 02 23 37 25 88 - clients-lms.diffusion@orange.frDépôt légal : 4ème trimestre 2015 - Reproduction intégrale ou partielle interdite sans autorisation.

DOSSIER

Edito du maireACTUALITÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3Élections régionalesÉcole de La Croix VerteConférence avec un psychosociologueLes Jolies chiffonneries

VIE CULTURELLE & ASSOCIATIVE . . 10La banque alimentaireAssociation OséloLes envolées 2e éditionLe Festival Mettre en scène

EXPRESSIONS POLITIQUES . . . . . . .14

CONSEIL MUNICIPAL . . . . . . . . . . . .15

RETRO PHOTO . . . . . . . . . . . . . . . . .16

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Vous avez été nombreux à participer aux temps d'échange organisés dans les trois quartiers autour de notre nouveau projet de territoire. Des réactions, des questionnements, des propositions...vos interpellations nous sont utiles pour la dernière ligne droite de nos réflexions.Nous vous proposerons, au début de l'année 2016, des rendez-vous sous des formes innovantes pour vous présenter l'aboutissement de ce processus.

Même si la question de l'égalité entre les femmes et les hommes n'est pas au coeur des compétences de la commune, nous pouvons néanmoins informer, sensibiliser et agir. En effet, les inégalités sont persistantes dans la vie professionnelle, sociale et parfois même dans la vie familliale. Le dossier de ce mois met en valeur des initiatives et des actions locales qui éveillent les consciences et invitent à changer nos regards.

Au terme de plusieurs mois d'incertitudes et de confusion, une nouvelle équipe a pris, il y a quelques jours, les rênes du Centre de la Lande. Je souhaite que la période qui s'ouvre soit l'occasion d'un nouveau départ pour notre Centre Social, pour ses professionnels, ses bénévoles et ses adhérents. La ville reste attentive et mobilisée aux côtés de la nouvelle équipe.

Égalité hommes-femmes

Dialogue citoyen

Centre de la Lande

Actualités

> 6 ET 13 DÉCEMBRE

> ÉCOLE

Le Jacquomalin

Tri sélectif pour les sportifs !

Le tri sélectif va faire son entrée dans quelques semaines au complexe sportif Salvador Allende. Et oui, faire du sport donne soif et provoque même parfois une petite faim. Or jusqu'à main-tenant tous les emballages finissaient en vrac dans les corbeilles, direction ordures ménagères sans aucune valorisation de matière. Pourtant la quasi-totalité de ces déchets est recyclable : bou-teilles en plastique ou en verre, canettes alu ou cartonettes. Pour que tout se passe bien, il faudra dorénavant prendre scrupuleusement en compte les consignes de tri. Bon nombre de sportifs les connaissent car ils les appliquent déjà chez eux, pour les autres ce sera l'occasion d'apprendre et, gageons qu'ils garderont ces bonnes habitudes en jouant à domicile... comme à l'extérieur.

L’école de La Croix Verte devient Olympe de GougesL’école de la Croix Verte fête son 50e anniversaire . Elle devient l’école Olympe de Gouges, du nom de l’une des premières féministes françaises .

I l y a à St-Jacques les écoles Suzanne Lacore, Eugène Pottier et Gabriel Péri. Seule celle de La Croix Verte portait encore un nom de lieu. « A l’occasion du 50e anniversaire de l’école, l’équipe ensei-gnante, les parents et les élus ont souhaité changer le nom, explique Françoise Cardin, adjointe à l’éducation et à la culture. Comme il y avait déjà deux noms d’hommes, nous avons opté, dans

un souci de parité, pour un nom de femme célèbre ». Très vite, le nom d’Olympe de Gouges s’impose. Cette femme de lettres, née à Montauban le 7 mai 1748, contemporaine de Jean-Jacques Rousseau, Voltaire ou Condorcet, est considérée comme la première féministe française : « Elle est, poursuit Françoise Cardin, auteure des Droits de la femme et de la citoyenne. Si la femme a le droit de monter sur l’échafaud, disait-elle, elle doit aussi avoir le droit de monter à la tribune ! » La nouvelle appella-tion de l’école sera officielle le 13 novembre, à l’occasion de la fête commémorative du 50e anniver-saire de l’école : « ... une belle opportunité pour sensibiliser les enfants à la citoyenneté et aux droits des femmes ».

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Élections régionalesOn vote les 6 et 13 décembre pour élire les conseillers régionaux de Bretagne, dans les 7 bureaux de vote habituels .

Les assemblées régionales sont élues pour six ans, avec un renouvellement intégral des conseillers. En Bretagne, 83 conseillers régio-naux sont donc à élire, autant d’hommes que

de femmes. C’est la première fois cette année que le vote se fait dans les 13 régions redessinées et non plus dans les 21 comme auparavant. « Les élections régionales, précise Béatrice Chantrel, ont lieu au suf-frage universel direct et au scrutin proportionnel de liste à deux tours avec une prime majoritaire. Ce qui signifie qu’un second tour a lieu si aucune liste n'atteint 50 % des suffrages exprimés au premier tour. Peuvent donc se qualifier au second tour, les listes ayant recueilli 10 % des voix ». Rappelons que le Conseil régional est la plus grande des collectivités territoriales. Elle a en charge le développement économique, la gestion des transports régio-naux, l’éducation et la formation professionnelle avec notamment, le fonctionnement des lycées, des actions de formation et d’appren-tissage, le tourisme, les ports et les aéroports, la protection du patrimoine. Possibilité de voter par procuration, une pièce d’identité est obligatoire . Les jeunes ayant eu 18 ans avant le 5 décembre peuvent voter .

TR> CONTACT : Service élections au : 02 99 29 72 89

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> PETITE ENFANCE

Une conférence avec le psychosociologue Jean Epstein A l’occasion de la Journée nationale des assistantes maternelles, qui a lieu chaque année en France, le 19 novembre, le pôle Petite enfance de la ville organise une conférence le 23 novembre avec Jean Epstein .

Q uatre-vingt assistantes maternelles exercent sur la commune et 16 assistantes maternelles sont salariées de la ville, intégrées à l’accueil familial géré par le pôle Petite enfance. « La journée nationale, explique Sylvie Bioulou, responsable du pôle Petite enfance, a été créée en 2005

pour faire connaître et reconnaître la profession d’assistante maternelle. C’est, sur la commune, un mode de garde important avec à la fois, des temps collectifs, proposés par les assistantes maternelles municipales ou privées, et des accueils individuels au domicile des assistantes maternelles. »La conférence sera animée par Jean Epstein, psychosociologue reconnu dans le domaine de la petite enfance. Il apportera son expertise autour de ce thème : l’as-sistante maternelle comme professionnelle de l’accueil de l’enfant et de sa famille. Reconnu en France et à l'étranger, Jean Epstein, expert-référent de la petite en-fance, accompagne de jeunes enfants, adolescents et leurs familles depuis 1974. S’intéressant tout particulièrement à la construction des repères chez l’enfant et de l’adolescent et à l’évolution de la famille, il a entre autres contribué à la création du Groupe de recherche et d'action petite enfance, avant d’être nommé responsable du programme "enfance" de la fondation de France, membre de la Commission euro-péenne "Famille-Enfance-Education". Ouvert aux professionnels mais aussi aux parents . Lundi 23 novembre, à 20h, à l’auditorium de l’Epi Condorcet - entrée libre et gratuite .

TR> CONTACT : 02 99 35 36 20 - petiteenfance@st-jacques.fr

> RENDEZ-VOUS

> Caméra thermiqueA compter du mois du novembre, il sera de nouveau possible d’emprunter, sur réser-vation auprès de la Direction de l’Aménage-ment Urbain (02 99 29 75 54), une caméra permettant de diagnostiquer les déperdi-tions de chaleur de son logement. (Gratuit)

> «L’Arsenal de Rennes - de 1793 à nos jours - De l’histoire industrielle à la naissance d’un quartier»L’association Mémoire Arsenal-Courrouze a réédité son livre paru au mois de décembre 2012. Le livre sera en vente à 30€ et en dédicace à l’espace du Pigeon Blanc le vendredi 6 novembre 2015 de 10h30 à 13h.

> Cérémonie du 11 novembreLa municipalité organise le mercredi 11 novembre 2015 à 10h30, à St-Jacques Aéroport, en accord avec les bureaux des sections locales ACPG-CATM-TOE et UNC-AFN, une cérémonie commémorative de l’armistice 1918.

> Championnat de tir à l’arcLes 14 et 15 novembre au complexe sportif Salvador Allende à partir de 8h pour les qualifications au championnat de France.

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Actualités

> PORTRAIT

Les Jolies chiffonneries créent et recyclentGéraldine Boulisset a créé l’an passé Les Jolies chiffonneries . On se retrouve entre passionnées de couture et on rêve de défilés... loin des clichés de la mode.

G éraldine Boulisset a toujours vécu entourée de tissus et autres chiffons : « Mon arrière-grand-mère, se souvient-elle, vivait au-dessus d'un atelier de couture : j'avais plai-sir à habiller mes poupées avec de beaux tissus et des ac-

cessoires de rêve. » Originaire de Paris, elle s’installe à St-Jacques avec sa famille en 2006. Engagée comme parent d'élèves, elle dé-couvre avec plaisir la ville et ses habitants. En 2010, elle participe aux ateliers couture mis en place par la Boutique vêtements pour préparer le défilé de mode organisé à l’occasion de la Fête du pain. Pour Géraldine, la couture est une passion. A la maison, la garde-robe est emplie de ses créations. L’an passé, elle décide de suivre les cours de couture proposés par le CFA et s’inscrit en candidate libre. A 41 ans, elle obtient son CAP : « Je me suis sentie confortée et reconnue dans mes compétences. Vu l’enthousiasme qu’avait suscité le défilé de mode, j’ai proposé de créer une association Les Jolies chiffonneries, pour transmettre les trucs et astuces en cou-ture, aider celles qui ne savent pas coudre, collecter le savoir-faire des aînées, pour aussi redonner une nouvelle vie aux vêtements et aux tissus oubliés dans un principe d’économie durable ». > Dimanches à thème et défiléChaque lundi soir, de 18h30 à 20h30, entre dix et vingt personnes se retrouvent au Pigeon Blanc pour participer à l’atelier couture

qu’anime Géraldine : « Chacun vient avec ses idées, son savoir-faire mais aussi avec ses questions et ses problèmes pour qu’ensemble, nous cherchions à les résoudre ». Régulièrement, l’atelier participe à des projets communs. Les couturières amateures réalisent actuel-lement des banderoles pour le trentième anniversaire de la chorale des aînés. Pour la Cabane de Noël, elles réalisent de petites trousses en tout genre et lingettes réutilisables qui seront mises en vente. Gé-raldine, qui attend impatiemment qu’un nouveau local soit attribué à l’association, va proposer prochainement des dimanches à thème : « Journée tee-shirt, journée jupe... L’idée est de réaliser un vête-ment dans la journée pour partir avec le soir ». Un appel est lancé pour récupérer tissus, draps, serviettes, anciens rideaux mais aussi machines à coudre, objets de mercerie... « Je souhaiterais beaucoup réaliser en fin d’année, un défilé pour présenter nos différentes réa-lisations ».

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> CONTACT Les Jolies Chiffonneries, Géraldine Boulisset Tél. 06 99 38 45 43 lesjolieschiffonneries@gmail.comhttps://lesjolieschiffonneries.wordpress.com

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Dossier

Egalité femmes-hommes

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> SOCIÉTÉ

St-Jacques vise la paritéLa Ville de St-Jacques envisage de signer la charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale . Ce document invite les collectivités territoriales à utiliser leurs pouvoirs et leurs partenariats en faveur d’une plus grande égalité pour toutes et tous .

P lusieurs études récentes dé-montrent que les inégalités entre les hommes et les femmes per-sistent. En début de mandat un

groupe de travail s’est constitué pour réflé-chir à l’échelle du territoire sur des actions à mettre en place pour lutter contre ces inégalités. Un état des lieux a d’abord été dressé afin de présenter les principales données chiffrées par « genre » pour l’em-ploi, la scolarité, les diplômes, l’accès aux loisirs...Ainsi un plan d’action local pour l’égalité fixe-ra des objectifs, des priorités et des actions pour promouvoir une véritable égalité.

Des initiatives ont été prises au niveau des ressources humaines de la ville : « On sort des logiques sexuées, on favorise la mixité dans les équipes de travail, que ce soit aux espaces verts ou dans les services de la pe-tite enfance, déclare Annie Malardé, adjoint Solidarité et Vie associative. Nous sommes aussi très vigilants sur les horaires de tra-vail des personnels. On sait bien que les

horaires atypiques ne favorisent pas l’épa-nouissement de la vie sociale et familiale. Par ailleurs, nous évitons les temps par-tiels non choisis et favorisons l'accès à la formation pour tous »

> VERS UNE PARITÉ PROFESSIONNELLE ?Quelques chiffres INSEE du rapport « Parité Homme-Femme, chiffres clés 2014 » nous éclairent sur les disparités locales. En 2011, St-Jacques compte 440 ménages de femmes seules avec enfant(s) contre 72 ménages d’hommes seuls avec enfant(s). Le taux d’activité est de 76,5% pour les femmes et de 83,5% pour les hommes. Le salaire horaire net moyen des femmes est de 11,20 € contre 12,8 pour les hommes. A contre-courant de ces chiffres, et tou-jours en 2011, la ville de St-Jacques salarie 143 femmes contre 54 hommes. Sans sur-prise, les pôles « éducation » « solidarité » et « petite enfance » emploient 98 femmes contre seulement... 5 hommes. Au pôle « espace public », une seule femme côtoie 26 hommes...

Dossier

Comment avez-vous abordé cette réflexion sur les inégalités ?Un groupe de travail composé d’élus a vu le jour au début du mandat

municipal. Il s’agit d’aborder l’égalité de manière transversale : les modes de garde des enfants, la politique, les solidarités, les horaires de travail, les aménagements des espaces publics... On interroge tout ce que l’on fait sous ce regard de l’égalité. Au fond, l’idée est de ne pas reproduire les stéréo-types, de changer son regard...

Le système éducatif promeut pourtant une éducation non sexiste ?L’école reproduit parfois les stéréotypes de sexe et renforce la domination symbo-lique masculine. La ségrégation sexuée des filières de lycée est un obstacle pour l’orientation des filles dont les résultats sont globalement égaux ou supérieurs à ceux des garçons. C’est pourquoi il ne faut pas cesser de mener des actions de sensi-bilisation dans les crèches, les écoles, au collège, soutenir le sport féminin, valoriser les artistes féminines...

Vous êtes optimiste ?Même si l’égalité des hommes et des femmes n’est pas encore une réalité au quotidien pour toutes et tous, il faut faire bouger les lignes et mettre des pratiques différentes en valeur pour montrer les pos-sibles. Au niveau communal, nous pouvons au travers d’une approche nouvelle, lutter contre la persistance et la reproduction des inégalités. Il s'agit d'un véritable enjeu de cohésion sociale nous permettant de mieux vivre ensemble.

TROIS QUESTIONS À ANNIE MALARDÉ (adjointe à la solidarité et vie associative)

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> POUR EN FINIR AVEC LES STÉRÉOTYPESLes femmes s’imposent dans des sports dits masculins comme le foot. L’AS St-Jacques Foot compte par exemple 5 équipes féminines (19 masculines...). Les joueuses sont âgées de 5 à 15 ans. La fille de Philippe Georgeault, président du club, les entraînent. Son épouse Béatrice, accompagnatrice, s’occupe des U8 et U11. Philippe est un président heureux au milieu de ces filles : « Ne cachons pas que le foot

est un sport “macho”. Qu’il y ait des filles donne un nouveau souffle à la discipline et au club, avoue t-il. Certes elles sont moins rapides dans l’exécution des gestes et dans l’engagement physique, mais elles sont plus assidues que les garçons car elles veulent casser les clichés et faire mieux qu’eux. »Gwenaëlle Culo et son équipe de trois ani-mateurs du Centre de la Lande sont atten-tifs à mixer les actions entre les filles et les garçons. L’espace jeune étant surtout occupé par les garçons, une après-midi 100% filles a été instituée afin qu’elles puissent s’approprier les lieux. « Oui l’éga-lité femmes-hommes questionne la jeu-nesse, assure Gwenaëlle, responsable du pôle Jeunesse. Mais tout ne va pas de soi et on est parfois surpris par les comporte-ments de certains jeunes que l’on croyait ouverts sur ces questions de société. » La promotion de la parité des sexes est un combat quotidien...

> COMBATTRE UNE DES PRINCIPALES INÉGALITÉSChaque année, plus de 215 000 femmes sont victimes de violences, leur ampleur est inacceptable. Ces violences sont l’ex-pression la plus grave des inégalités entre les hommes et les femmes, lutter pour leur élimination, c’est se battre pour l’émanci-pation de toutes les femmes.Parmi les actions retenues sur 2015, le thème des violences et notamment des violences intrafamiliales a été retenu à St-Jacques. Des formations sont pro-grammées par la Ville : une à destination des agents de la collectivité et l’autre des élus. Le Planning familial 35, qui intervient depuis plusieurs années sur la commune, auprès de la population et en appui des acteurs de la Ville, anime ces formations. « Il s’agit, au travers de cette proposition de formation sur une journée, de proposer aux agents des outils pour comprendre, dépister et accompagner les situations de violences qu’ils peuvent rencontrer dans le cadre de leur exercice professionnel », pré-cise le mouvement militant.Le contenu de la formation porte sur les représentations et sur des apports de connaissances sur les violences.

Mais aussi sur le dépistage des situations de violence et les réponses à apporter au travers des politiques publiques.Par ailleurs, pour la première fois, une soi-rée est organisée le 28 novembre dans le cadre d’actions pour l’élimination des vio-lences faites aux femmes (cf encadré P 9).

> Les femmes passent près de deux fois plus de temps que les hommes à accomplir des taches ménagères.

> Le planning famillial sensibilise chaque année, lors de Parc en fête, les filles et les garçons autour des ques-tions sur la sexualité et la prévention.

> RÉFÉRENCE : Yves Raibaud, “ La ville faite par et pour les hommes ” éditions Belin

Des noms d’hommes sur les plaques à tous les coins de rues. Des loisirs qui profitent en priorité aux garçons. Des offres de transport insensibles aux spécificités de genre. Sans oublier la culture du harcèlement.La ville se décline surtout au masculin. Plusieurs études récentes le confir-ment. L’auteur décrit comment la cité renforce les inégalités entre les femmes et les hommes et en crée de nouvelles, et montre qu’il est possible de la rendre plus égalitaire.L’usage de la ville est mixte, et travailler sur le mieux vivre des femmes, n’est-ce pas travail-ler pour tous ?

> PERMANENCES PLANNING FAMILIAL

Au planning familial « parlons-en » à l’espace vie social au 1er étage de l’Epi Condorcet, permanence chaque mardi de 16h30 à 18h30 (hors vacances scolaires).Une conseillère vous accueille, vous écoute et vous informe sur toutes les questions de la « vie amoureuse et sexuelle » : relation filles/garçons, la contraception, les infections sexuellement transmissibles, la prévention des grossesses non désirées, les entretiens pré et post IVG, le conseil conjugal et familial, les relations parents-enfants.

Dossier

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Une histoire vraie théâtralisée

U ne femme supporte pendant deux ans les menaces et les violences de son compagnon avec qui elle vient d’avoir un enfant. Mais les signale-ments aux autorités des agissements de l’homme restent lettre morte...Treize ans après les faits, la femme veut témoigner de ce qu’elle a vécu

pour se reconstruire et sensibiliser le plus grand nombre de personnes à ce fléau social où une femme sur dix subit des violences conjugales. Ce spectacle “Je te veux impeccable”, le cri d’une femme, écrit et mis en scène par Loïc Choneau de la Compagnie Théâtre-Quidam, est donc le fruit de la ren-contre entre la femme violentée et des membres de la compagnie. Il est apparu comme étant la meilleure façon de mettre en forme cette tragique histoire pour toucher un vaste public. Le spectacle a vu le jour en 2013.Théâtre-Quidam est basée à Rennes et ses actions se déroulent surtout en Ille-et-Vilaine, dans les communes rurales, collèges, médiathèques.

> INFOEntrée libre et gratuite (réservation conseillée au 02 99 35 36 10)Auditorium de l’Epi CondorcetLe Samedi 28 novembre à 20h

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QUELQUES CHIFFRES

A ST-JACQUES

HOMME = FEMME =

> POPULATION

5 133 et 5 579

> NAISSANCES EN 2013 :

107 et 118

> TAUX D’ACTIVITÉ :

83.5 % et 76.5 %

> INSCRITS DANS LES ASSOCIATIONS SPORTIVES :

1 988 et 895

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> CENTRE DE LA LANDE > EN BREF

ENCORE PLUS D’OUVERTURE À LA LUDOTHÈQUE !

La Ludothèque, c’est avant tout un espace d’accueil où l’on peut venir jouer sur place ou emprunter des jeux : « Plus de 500 jeux de société sont disponibles, explique Estelle Le Bras. Les enfants, les jeunes, les adultes peuvent découvrir le jeu à leur guise ou bien être conseillés par l’une des animatrices. En dehors des heures d’ouver-ture, des soirées jeux sont proposées, d’un quartier à l’autre grâce aussi à l’équipe de bénévoles qui nous accompagne.» Ici, le jeu est mis à l’honneur sous toutes ses formes : « Pour toutes les générations, le jeu reste une activité essentielle de plaisir. Indissociable des temps de l’enfant, c’est un objet culturel, riche en termes d’appren-tissage, de transmission et de partage ».

En période scolaire, la ludothèque est ouverte le mardi de 16h30 à 18h45 et le mercredi de 15h à 17h30 ; pendant les vacances scolaires, le mercredi de 14h à 18h. Désormais le vendredi matin est réservé aux groupes, associations, écoles souhaitant découvrir la ludothèque. Accueil sur réservation. Quatre soirées jeux sont proposées, de 17h à 23h (gratuit, possibi-lité de pique-niquer) : le 22 décembre, salle des Lumières à l’Epi (12 février, 8 avril et 13 juillet). Les enfants de moins de 13 ans doivent être accompagnés d’un adulte. Adhésion : 6 € adultes, 4 € - 18 ans, 2€ avec la carte Sortir ! .Cotisation familliale : 9€ / Trim ou 22€ l'année (application carte Sortir !)

La Banque alimentaire a besoin de votre générosité L’Epicerie sociale se joint à la collecte nationale organisée par la Banque alimentaire . Rendez-vous dans les magasins partenaires les 28 et 29 novembre .

Le nombre de personnes en difficulté sur la commune ne cesse d’aug-menter : « Une trentaine de familles fréquente régulièrement l’Epicerie sociale, souligne Malika Mouqouch du Centre de la Lande. La collecte na-tionale, organisée chaque année, est un des moyens essentiel pour ali-

menter le stock de denrées alimentaires de première nécessité et produits d’hy-giène que nous distribuons. » Pâtés en boîte, conserves de poisson, conserves de plats cuisinés, de légumes, café moulu, thé, miel, confitures, sucre, conserves de fruits, farine, oignons et autres produits d'hygiène comme des couches, du savon, du shampoing ou du dentifrice sont les bienvenus. L’an passé, les Fran-çais ont ainsi offert quelque 25 millions de repas à distribuer à plus de 1,4 mil-lion de personnes en situation de précarité. En Ille-et-Vilaine, ce sont plus de 140 tonnes de denrées qui ont collectées dans plus de 120 magasins partenaires, près de 9 tonnes à St-Jacques. Un appel est lancé pour solliciter une trentaine de bénévoles qui accepteraient, pendant deux heures, à deux ou trois, de participer à cette collecte. « Il suffit d’informer et inciter les clients à l’entrée des magasins, à acheter ces denrées et d’en faire don avant de quitter le magasin. En fin de journée, les produits sont rassemblées et donnés à la Banque alimentaire qui les répartit ensuite selon les besoins.»

> INSCRIPTIONS Centre de la Lande auprès de Malika – tél. 02 99 35 36 16.

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Vie associative

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> OFFICE JACQUOLANDIN DES SPORTS > CENTRE DE LA LANDE

L'aquaphobie, c’est cette peur irrai-sonnée et chronique de l'eau qui vous prend et ne vous lâche pas... Pour la vaincre, apprendre enfin

à nager et découvrir le plaisir de l’eau, quelques personnes ont créé en 2013, l’association Osélo. « Les cours avaient lieu d’abord à la piscine de Châteaugiron, ex-plique le maître-nageur Manu Le Mestre, qui accompagne les membres de l’association. Depuis le mois de janvier, ils se déroulent à l’espace aquatique Ker Aqua, situé rue de la Pilate à St-Jacques. » Dans une eau bien chaude à 32 ° et un climat convivial, les expériences se succèdent : cours pour enfants, natation pour les adultes et bébés nageurs, aquabiking. Pour Manu Le Mestre, 32 ans, l’eau et la pratique de la natation est une vraie passion. Formé à l’école de Dinard après un DUT carrières sociales et une licence en sciences de l’éducation, il est devenu l'intervenant principal d’Osélo, encadrant 20 cours d'aquabiking dans la semaine et 6 cours enfants, jusqu'à 11 créneaux le dimanche pour les bébés nageurs. Il est également intervenant au Campus sport de Dinard sur des thèmes comme la peur de l'eau et l'aquabiking, et jury d'épreuves de la formation. Directeur

de séjours vacances depuis 2003, il dirige pendant les vacances scolaires, des colo-nies pour des adolescents en France ou à l'étranger avec l'organisation Zigotours.

> Des stages de week-endL’association connaît un succès grandis-sant avec, depuis septembre, 192 partici-pants à l’aquabiking, quelque 200 familles pour les bébés nageurs, au total, près de 400 membres. « Chacun fait ce qu’il veut, à son rythme, en fonction de ce que le maître-nageur propose, confie Valérie Hello, ma-man de deux enfants adeptes d’Osélo. Il n’y a pas d’exercices imposés et on ne paye que les séances auxquelles on participe. » On se retrouve avec plaisir le lundi et jeudi soir pour l’aquabiking ; le mardi, mercredi et vendredi pour les cours ; le samedi matin et dimanche matin pour les bébés nageurs. Il est possible de réserver le bassin le samedi

après-midi. Des stages sont proposés régu-lièrement durant les week-ends et on vient parfois de très loin pour y participer. Ker Aqua est un espace de 117 m² ouvrant sur un jardin zen exposé plein sud. La piscine mesure 8 mètres sur 4 avec une profon-deur variant de 1,10 m à 1,40 m. Il n'y a pas d'activité pendant les vacances scolaires sauf en juillet ; il est possible de s’inscrire dès maintenant aux stages natation pour les enfants de 4 à 8 ans. Des stages vont être proposés prochainement aux enfants de 8 à 11 ans, fâchés avec l'eau, le samedi après-midi. Deux heures dans l'eau avec un petit groupe de 8 enfants et deux maître nageurs dans un cadre intimiste... pour dépasser ses peurs.

TR> CONTACT :piscinekeraqua@gmail.com

Vaincre sa peur de l’eau avec l’association OséloL’association Osélo propose des cours de natation, aquabiking, bébés nageurs . . . sans stress et sans contrainte .

> ÉVÈNEMENT

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> Sur les deux jours, en continu De 15h à 18h, la Cie Zéphyr, en résidence sur la commune depuis 2 ans, installe son vidéomaton. De quoi s’agit-il ? D’un cube de 3m x 3m fermé par un rideau dans lequelle on danse 3mn sous l’œil d’une caméra ! Cette boîte sera d’abord posée à l’école de la Croix Verte qui fêtera ses 50 ans le vendredi soir, avant de rejoindre l’épi-centre de la fête le samedi. Une boîte à musique géante, clin d’œil à la musique mécanique, créera des sons acoustiques. Le public est invité à manipuler les manivelles, cordelettes, boules, pompes et autres boutons. La Cie Mirlaridaine organise quant à elle un spec-tacle où l’on passe à table, où même les objets se dévorent. Parti-cipez à la création de cette dégustation gourmande qui se donne à voir, entendre, sentir et goûter.Entre 15h30 et 17h30, les Sœurs Binette – Mylène et Maryline – personnages un peu décalés et sortis d’une autre époque, vous alpaguent joyeusement devant leur curieuse petite maison (de la taille d’une cabine d’essayage) et vous invitent à y entrer tour à tour avec l’une d’entre elles. Cet entresort romantico est une for-mule « un spectacle pour un spectateur » !

> S’y rajoute le samedi . . .Un lâcher d’une centaine de pigeons est prévu à 15h. Il sera suivi à 15h30 par un atelier d’arts plastiques animé par Geneviève Mer-ret. Venez y fabriquer des pigeons et un pigeonnier en papier ! En parallèle, la fanfare rennaise Les Zazous vous fera voyager jusqu’à 17h30 sur la planète musicale en interprétant des airs de Colom-bie, Martinique, Bosnie, Cuba... et des chansons « sans parole qui parlent d’amour et de jalousie »...

> . . . et le dimancheA 16h, le percussionniste et comédien Jacques Miossec vous embarque pour un spectacle coloré au travers d'un méli-mélo de contes caribéens revisités et interprétés par Natasha Jeune Saintil, accompagnée de Jacques Miossec et des rythmes envoûtants de ses tambours bata. Mélange de contes et chansons, ces histoires portent en elles la flamme de la terre d'Haïti et réveillent la mémoire et les racines profondes de l'héritage culturel du pays.Spectacle à partir de 5 ans, avec la participation des enfants de l’école de la Croix Verte.

Entrée libre et gratuite pour toutes les animations du week-end .Espace du Pigeon Blanc, rue des 25 fusillés .

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2e édition des envolées au Pigeon BlancLe quartier du Pigeon Blanc bruissera les 14 et 15 novembre à l’occasion des Envolées du Pigeon Blanc . Les habitants sont invités à participer aux diverses propositions artistiques . Entre musique, arts plastiques, danses, etc . Il y en aura pour tous les goûts .

> THÉÂTRE L'AIRE LIBRE

VIVRE À SAINT-JACQUES NOVEMBRE 2015 P 13

> AGENDA

EPI CONDORCETMardi 10 novembre à 20hAu théâtre en bus ! pour Les liaisons dangereuses au TNB

Mardi 17 novembreSococoonAu forum, un espace de découverte sen-soriel axé sur la stimulation tactile répond aux différents stades de développement du tout petit enfant.Un spectacle est programmé salle des Lumières.

Jeudi 19 novembre à 19hAtelier cuisineAprès la cuisine réunionnaise et cambod-gienne, honneur à la cuisine turque. Cet atelier mensuel sera animé par Mélanie Gedik, Jacquolandine.

MÉDIATHÈQUE LUCIEN HERRSamedi 7 novembre à 10h30Heure des Bébés lecteursHistoires et comptines pour les tout petits de moins de 3 ans accompagnés d’un adulte.Réservation conseillée au 02 99 31 18 08

Vendredi 20 novembre à 20hInvitation aux voyages dans la program-mation des Trans Musicales. Ecoute commentée, décryptage des tendances et découverte des artistes de cette nouvelle édition par Thomas Laguarrigue.

Samedi 21 novembre à 16h30Balade en bulle, avec Linda LopezHistoires pour les enfants de plus de 3 ansRéservation conseillée au 02 99 31 18 08

Samedi 28 novembre à 11h30Rencontre avec Paradis, tandem en résidence à l’Aire Libre à l’occasion des TransMusicales. Gratuit

Vie culturelle

Le Festival Mettre en scène Le théâtre accueille cette saison trois spectacles dans le cadre du festival Mettre en scène, coorganisé avec le TNB .

U ne création en résidence, Les Métronautes mise en scène par Arthur Deschamps qui n’est autre que le fils du père des Deschiens, Jérôme Deschamps. « Dans l’espace minimaliste d’un wagon de métro, Les Métronautes nous entraînent dans une mécanique conduite par le chef

de rame et d'orchestre, batteur fou et inspiré. »

Revue Rouge, un spectacle physique et engagé de chants de lutte, de bataille et de solidarité interprétés par la comédienne et chanteuse Norah Krief. Une forme de théâtre musical mise en scène par Eric Lacascade.

Suite n°2 – Encyclopédie de la parole, coup de cœur de l’équipe de L’Aire Libre. Le monde raconté en 85 minutes par cinq comédiens virtuoses, dans toutes les langues et à travers les discours les plus variés.

> Mardi 3, mercredi 4 et jeudi 5 novembre à 20h30, vendredi 6 à 19h et samedi 7 à 16hLes Métronautes – Arthur Deschamps> Jeudi 12 et vendredi 13 novembre à 21h, samedi 14 à 18h et 21hRevue Rouge – Eric Lacascade, Norah Krief, David Lescot> Jeudi 19 novembre à 20h30, vendredi 20 à 21h et samedi 21 à 19hSuite n°2 – Encyclopédie de la parole – Joris Lacoste

Dans le cadre du Mois du film docu-mentaire, la médiathèque Lucien Herr propose la projection du film « Le Mystère MacPherson » de Serge Giguère. Le réalisateur a suivi pendant plusieurs années le proces-sus de création du film d’animation « MacPherson » inspiré de la chan-son de Félix Leclerc. L’histoire de ce draveur noir, en quête de repères dans la culture québécoise croise étrangement celle de la réalisatrice Martine Chartrand, enfant adoptée

d’origine haïtienne.En amont de la projection, Martine Chartrand animera un atelier - ren-contre autour de la technique de peinture animée sur verre.

Mercredi 25 novembre - atelier à 16h et projection à 20h30 en présence de Serge Giguère et Martine Chartrand.GratuitRéservation conseillée au 02 99 31 18 08

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DEUX CINÉASTES À LA MÉDIATHÈQUE

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Des moyens supplémentaires et des actions en faveur du logement ont récemment été annoncés par le gouvernement avec plusieurs mesures dont un fonds national de gestion des aides à la pierre, le maintien de l'APL accession pour aider à l'accession sociale à la propriété et la TVA minorée pour la construction de loge-ments sociaux. L’accès au logement pour tous, et notamment pour les ménages aux faibles ressources, est une préoccupation pour un grand nombre de décideurs locaux. Devant la hausse des coûts de construction, la pénurie du foncier, la panne

des investissements, les bailleurs sociaux et les acteurs du bâtiment éprouvent souvent des difficultés à financer et construire des logements malgré les besoins considérables. St-Jacques a pris sa part dans la livraison de logements en respectant les objectifs du Programme Local de l’Habitat. Les principes directeurs du PLH : niveau de production, de mixité et de développement durable en limi-tant l’étalement urbain ont largement guidé les opérations d’aménagement conduites sur notre territoire.Le troisième PLH (2015-2020) de la Métro-

pole rennaise s’inscrit dans un contexte nouveau où de plus en plus de ménages connaissent une situation de précarité, une évolution démographique (logement des plus de 60 ans, des étudiants...), un risque de perte de qualité des logements anciens, des enjeux énergétiques et environnementaux. Pourtant ses principes fondamentaux restent l’accueil et la solidarité, pour loger tous les types de ménages, quels que soient leur origine, leur âge, leurs moyens...

> EXPRESSION DE LA MAJORITÉ

MOBILISATION POUR LE LOGEMENT

L’ARGENT PUBLIC DOIT ALLER AUX SERVICES UTILES AUX JACQUOLANDINS !

> EXPRESSION DE LUTTE OUVRIÈRE

> EXPRESSION DE ST-JACQUES, CHOISIR L'AVENIR

PAS À UN DEMI-MILLION PRÈS…

Dernièrement, Rennes Métropole vient d’an-noncer qu’elle rachetait les terrains inutili-sés par PSA-La Janais... 13 millions d’euros ! D’abord, il n’est pas sûr que Citroën ait eu à l’époque grand-chose à payer quand elle s’est implantée en 1961. Mais, surtout, au nom de quoi rajouter 13 millions d’euros de cadeaux supplémentaires à la richissime famille Peugeot qui a supprimé à La Janais

près de 9 000 emplois directs en 15 ans ? Au nom de l’emploi ?! C’est révoltant !C’est d’autant plus révoltant qu’ici, à Saint-Jacques, on justifie les licenciements au Centre de La Lande et la disparition d’acti-vités très utiles à tous par des problèmes de déficit de quelques dizaines de milliers d’euros.Les salariés et les bénévoles du CDL, mobili-

sés, doivent se sentir légitimes à exiger que les emplois et les activités soient mainte-nus. Il faut imposer que l’argent public, celui de nos impôts, serve à la population et non à enrichir encore plus les actionnaires capi-talistes.

le 15 octobre 2015

Comme vous l’avez peut être lu dans la version numérique du Ouest France du 1er Octobre 2015, notre nouvelle mairie aura coûté 4,7 millions d’euros.Comme vous le savez probablement, le chantier a (un peu) de retard.La livraison, prévue à l’été 2014 est finale-ment prévue en janvier 2016, soit plus d’un an et demi après.Qui dit retard dit parfois surcoût, et concer-nant notre futur édifice municipal, il s’élève à 500.000 euros.

Aussi, cela entrainera collatéralement un retard dans les recettes puisque, les anciens locaux municipaux seront transformés en habitations et vendus.Dans la construction, il peut y avoir certains aléas, même s’il est vrai que ce chantier semble, et on ne peut que le regretter, les cumuler.En revanche, en comptabilité, une dette de 500.000 euros reste une dette.Un calendrier a beau avoir « glissé » (Cf. Ouest France), et les taux avoir baissé, le

montant n’en reste pas moins à rembourser en plus, évidemment, du capital initial...Il aurait pu être opportun, en cette période de difficultés économiques, de traiter la question de l’argent public avec davantage de gravité.

Benjamin Azas, Florence Monchatre, Gérard Béchara, Ambre Dul, Amir Halim-Abdallah.

> benjamin.azas@gmail.com> 02 23 42 43 70> 06.68.09.36.47

Expression politique

VIVRE À SAINT-JACQUES NOVEMBRE 2015

ÉTAT CIVIL

Vie municipale

NAISSANCE Zélie David, 15 rue Gabriel Péri,

le 14.03.15

MARIAGE Cécilia Couvrand et Cédric Elec,

26 rue Simone de Beauvoir, le 24.10.15

DECES Elisabeth Aillerie (81 ans),

8 allée du Cormier,le 30.09.15 Nathalie Rio (49 ans),

23 bis rue du Pas Hubert, le 05.10.15 Dominique Hannedouche (55 ans),

24 rue du Chevalier au Lion, le 08.10.15 Jacqueline Marguerite (90 ans),

36 bd Jean Mermoz, le 21.10.2015

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> 1ère année de gestion du Théâtre de l’Aire LibreLa gestion du Théâtre de l’Aire Libre a été confiée par délé-

gation de service public au Centre de Production des Paroles

Contemporaines (CPPC) jusqu’en août 2018. ll appartient

au délégataire de proposer les formes artistiques contem-

poraines adaptées aux arts du récit et de la parole théâtre,

conte, poésie, lecture, musique, chanson, etc.,

La Commune de St-Jacques attend chaque année que

soient programmés au moins 20 spectacles pour 40 repré-

sentations.

Le CPPC a présenté le compte-rendu de son activité pour

l’année 2014. Ce rapport a fait l’objet d’un examen par la

Commission Consultative des Services Publics Locaux et

d’une présentation en séance du conseil.

1- L’Aire Libre, une scène pour les paroles contemporaines :

ligne artistique et programmation

La ligne artistique développée met à l’honneur des artistes

d’aujourd’hui, soit des comédiens, metteurs en scène, sla-

meurs, poètes, chanteurs, ceux qui ont décidé de raconter

leur histoire, ceux qui livrent sur scène leur propre parole,

les narrateurs de la société contemporaine. La programma-

tion fait la part belle aux histoires mais reste ouverte à des

expériences aux frontières du genre et s’autorise à s’évader

en musique et en poésie.

2- L’Aire Libre un lieu de résidence et d’accompagnement

des artistes : de la production à la diffusion des œuvres

Désireux de faire valoir le principe de permanence artis-

tique, le CPPC exploite au maximum la salle de spectacle

en accueillant tout au long de la saison des équipes en

résidence en dehors des périodes de diffusion. L’équipe

du théâtre accompagne plusieurs projets artistiques, sous

forme de co-production et de mise à disposition de salle et

de personnel.

3- L’Aire Libre, un lieu à rayonnement national

Le projet continue d’affirmer sa dimension nationale avec

pour objectif de devenir un lieu de rencontre privilégiée pour

les artistes comme pour les professionnels.

4- L’Aire Libre, un lieu de vie pour les publics et la popula-

tion

Investir un équipement comme l’Aire Libre implique qu’une

priorité soit donnée à l’accessibilité, à l’accueil des publics,

à l’attractivité du lieu et des spectacles présentés. Le CPPC

s’efforce d’ouvrir le lieu aux usagers et aux habitants. Des

temps de rencontres et d’échanges ont été proposés dans

la saison pour que les publics se croisent, discutent, dé-

battent.

Une équipe de bénévoles a été sollicitée pour participer à la

vie du théâtre, à son ambiance. Certains anciens membres

du Conseil d'Administration s’y sont associés. Un service de

restauration est proposé en semaine le midi et agrémente

les jours de spectacle avant et après les représentations.

Point sur la politique tarifaire

La politique tarifaire est préservée dans sa globalité. Un

principe d’abonnement est proposé avec deux formules

possibles qui permettent des parcours.

La nécessité d’une implantation renforcée sur le territoire

jacquolandin

L’équipe du CPPC s’efforce de consolider les relations avec

les acteurs associatifs et les établissements publics (Mé-

diathèque, Ecole de musique, Epi Condorcet, établissements

scolaires...). L’action de médiation et de relation avec les

publics s’inscrira dans la poursuite du travail déjà engagé

depuis des années par l’équipe du théâtre en l’adaptant au

nouveau projet artistique.

> Ecole Olympe de GougesConstruite dans les années 60 à

l’angle de la rue de la Croix Verte et

de la rue du Temple de Blosne, l’école

de la Croix verte accueille ces pre-

miers élèves à la rentrée scolaire

1965. Dans un premier temps école

primaire de garçons, elle devient

mixte dans les années 70 et voit

ces dernières années ses effectifs

se stabiliser autour 130/140 élèves.

Suite à différents échanges entre les

enseignants, les parents d’élèves et

la Ville de St- Jacques, il a été propo-

sé de dénommer l’école élémentaire

de la Croix Verte, école élémentaire

Olympe de Gouges à l’occasion de

son cinquantième anniversaire (voir

page 3)

> CONSEIL MUNICIPAL DU 12 OCTOBRERetrouvez le compte-rendu intégral du conseil municipal sur www.st-jacques.fr

Chaque samedi de 10h à 12h à la Mairie . 7 novembre

Fernand Etiemble (prospective urbaine, environnement) 14 novembre

Daniel Salmon (déplacements, énergies, espace public) 21 novembre

Marie Ducamin (urbanisme) 28 novembre

Fernand Etiemble (prospective urbaine, environnement) 5 décembre

Françoise Cardin (éducation, culture)

Contact :Cabinet du Maire : 02 99 29 75 47 cabinetdumaire@st-jacques.fr

PERMANENCES DES ADJOINTS

> L'équipe du Centre de Production des Paroles Contemporaines

RETOUR EN IMAGES

> Matinée d’accueil des nouveaux habitants le 10 octobre...

> Conférence " Mémoire " à l'auditorium de l'Epi Condorcet, le mardi 13 octobre

...Avec notamment la découverte des équipements publics

> Randonnées organisées le week-end des 17 et 18 octobre pour découvrir la vallée de la Vilaine

© T

er/C

uest

a

> Déambulation organisée le 12 octobre pour « tester » l’accessibilité de la ville

> Fresque à découvrir pendant le weekend des Envolées du Pigeon Blanc.

> Campagne de lutte contre les encombrants sur l’espace public du 17 au 23 octobre.