l'inflation les rendements boursiers réels

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Fadé d'administration Université de Sherbrooke La causalité entre l'inflation et les rendements boursiers réels au Canada Mémoire présenté au programme de Ma^itrise en administration (spécialité hance) en vue de l'obtention du grade M. SC. Par: M'hamed Bettaieb Encadré par : Céline Gauthier Hiver 1997

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Page 1: l'inflation les rendements boursiers réels

F a d é d'administration Université de Sherbrooke

La causalité entre

l'inflation et les rendements boursiers réels

au Canada

Mémoire présenté au programme de Ma itrise en administration (spécialité hance)

en vue de l'obtention du grade M. SC.

Par:

M'hamed Bettaieb

Encadré par :

Céline Gauthier

Hiver 1997

Page 2: l'inflation les rendements boursiers réels

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Page 3: l'inflation les rendements boursiers réels

A mon père Béchir,

à ma mère Taous,

à mes soeurs Sahar et Farah,

et à la mémoire de ma grand-mère Chadlia.

Page 4: l'inflation les rendements boursiers réels

En utilisant des modèles de vecteurs autorégres& (VAR), ce mémoire a comme

objectif d'étudier les relations causales qui peuvent exister entre l'inflation, les

rendements boursiers réels, l'activité économique et les taux d'intérêt réels au Canada.

Nos résultats majeurs sont:

Nous rejetons l'hypothèse de Fisher qui dit que les rendements réels sont

mdépendants de l'inflation anticipée.

il y a une relation de cause a effet entre l'inflation et l'activité économique.

Il y a une relation de cause à effet entre les variations dans l'inflation anticipée et les

variations dans les taux d'intérêt réels.

Une corrélation négative entre les taux d'intérêt réels et les rendements boursiers. De

plus nos fonctions réponses c o h e cette relation puisque nous avons observé une

réponse négative des rendements boursiers suite à un choc dans l'inflation.

L'inflation cause les rendements boursiers réels ex-ante.

L'inflation n'a pas d'effet permanent sur les rendements boursiers réels ex-ante.

L'inflation anticipée n'a pas d'impact sur les rendements boursiers réels ex-ante.

L'infiation non anticipée cause les rendements boursiers ex-ante.

L'inflation non anticipée à un effa cumulé négatif sur les rendements boursiers réels

ex-ante.

L'inflation a un effet négatif sur le taux d'intérêt réel ex-ante.

Page 5: l'inflation les rendements boursiers réels

REMERCIEMENTS

Mes premiers remerciements vont à l'endroit de mon directeur de recherche Céline

Gauthier qui m'a donné roccasion unique de mettre en pratique mes connaissances en

réalisant cette recherche. Je la remercie pour ses encouragements, ses judicieux conseils

ainsi que la confiance qu'elle ma témoignée lors de cette étude.

Je remercie les professeurs Jean Desrochers ahsi que Etienne Bastin de 1Vniversité de

Sherbrooke d'avoir accepté de participer au jury chargé d'évaher ce mémoire.

Tadresse des remerciements particuliers à mes parents, pour leur soutien, leur

disponibilité et leur aide précieuse tout au long de mes années d'étude. Je remercie

également mes soeurs, ma copme et mes amis pour leurs encouragements.

Enfh, merci a tous ceux qui, de près ou de loin, ont conmibué à ma réussite.

Page 6: l'inflation les rendements boursiers réels

TABLE DES MATIÈRES

Page

REMERCIEMENTS ..........................................................................................................*............... 4

LISTE DES TABLEAUX: ................................................................................................................. - 6

LISTE DES GRAPHES. ..................................................................................................................... 7 ....................................................... CHAPiTRE I : INTRODUCTION .....,............... .................... 8

1.1 LA CAWALIE ENTRE L'INFLATION . LE!S TAüX D ' m . LE MARCHE BOURSIER l3 L'ACTIVLTE ....................................................................................................................................... ECONOMIQUE : 8

................................................................................................................... 1.2 COMENU DE L'EKJDE : 11

CHAPITRE II : CADRE D'ANALYSE : ......................................................................................... i2

3.1 CAUSU-E ET VECTEURS A~OREGRESSES: ...................... ..... .............................................-...... 39 3.1.1 Concept de base : modèle de régression multiple : ......................... ... .....................-....... 39

............................................................................................... 3.1.2 Vecteurs autorkgrmfi (PX.& 41 3 -2 HYPOTHESES DE RECHERCHE ET CONSIDERATIONS MEEIODOLOGIQUES ADD~ONNELLES : ................ 59

3.2.1 Hypothèses de recherche : .................... .. ............................ ... ....................................... 59 3.2.2 Considérations méthodologiques additionnelles : .................................................................-. 59

..................................................................................................... 3.3 LES DO-: ............ ..... 60 ................................................................... 3.4 DE DONNEES ET ~ O D O L O G E SUIVIE : 61

................................... CHAPITRE IV : PRINCIPAUX RESULTATS ET INTERPRETATION : 63

.......................... 4.1 RE~ULTATS DES -S DE DONNEES ET CALCUL DE L'INFLATION AN~CIPEE 63 ......................................................................................... 4.1.1 " Stationnarïsation " des sén es.. 63

....................................................... ..................... 41.2 Détermination de 1 'ordre du KM : .... 63 4.1. 3 . Tester l'adéquation du modéle : stabilité et analyse des résidm: ......................................... 65

................. ............................. ... 4.1. 4 Calcul de 1 'inflation anticipée : .,. .... 66 ................................................................................................ 4.1.5 Calcul des variables réelles : 67

41.6 Formation de groupes de variables et leurs traitements statistiques= .................................... 67 4.2 LES CORREZATION ENïRE LES VARIABLES Eï LEURS RFTARDS: ..........................................-.....-...... 73 4.3 D E T E R M I N A T I o N D E L A c A ~ : 75 ........................................................................................... 4.3 ANALYSE DES FONCTIONS REPONSES: DEERMINA~ON DU SIGNE DE LA CAL~UTE : .................... .... 78

............................................................................................... 4.5 ~JTERPRETA'TIONS DES RESULTATS : 81 ........................................................... 4.1.1 Interprétation des comdations entre les variabits : 81

4.1.2 Interprétation des résultats de cawaiité et des fonctions réponses : ....................... ... ....... 83

..................................................................................................... C H A P m V : CONCLUSION: 86

BIBLIOGRAPHIE ............................,,.................................. *.............................. 89

ANNEXE ..................................................................*....................................................................... -95

Page 7: l'inflation les rendements boursiers réels

Tableau 1 : comparaison entre les principaux résultats de relations entre les variables de

................................................ Fama (1981) et de Ram & Spencer (1983) page30

Tableau 2 : Les principaux résultats de Lee ( 1992) ...................................... page32

Tableau 3 : Les principaux résultats de Cozîer & Rahman ( 1 988) ..................... page3 4

Tableau 4 : Les résultats des tests de causalité de Lee ( 1992) .......................... page3 4

........ Tableau 5 : Les résultats des tests de causalité de Cozier & Rahman ( 1988) p age35

Tableau 6 : Les principaux résultats des études de S o m (1983) et de Chatrath.

Ramcbander & Song, F.. (1997) ........................................................... page37

Page 8: l'inflation les rendements boursiers réels

LISTE DES GRAPHES:

Figure 1 : La représentation géométrique de Meuler utilisée par Mundelf pour expliquer

L'ajustement partiel du taux d'intérêt nominal à des changements dans ridation . . t ................................................................. anhqee.. ........................ age 14

..................... Figure 2: Une représentation graphique du modèle de Tobin. .page 19

Figure 3 : Les fonctions réponses du système mvestissement I revenu 1 consommation

........................................................ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - . . . . . . . . . . . . . - . .page 58

...................... Figure 4 : les résultats de causalité et des fonctions réponses.. .page 80

Page 9: l'inflation les rendements boursiers réels

CHAPITRE I : INTRODUCTION :

1 1 La causalité entre I'ïnf!ation, les taux d'intéref le marche boursier et l'activité économique :

La majorité des pays indudalisés connaissent dans cette décennie des taux d'inflation

très faibles si on les compare à ceux des années 70 et 80. Au Canada, par exemple, vers

la fin de 1997 on commençait même à parler de déflation. En effet, en octobre 1997 le

taux d'inflation est tombé à 1,5%. Aux États Unis, l'mflation s'est située à 2,2% durant

la même période. Cette même période a été caractérisée par des rendements boursiers

élevés. A titre d'exemple le TSE3OO a enregistré une hausse de phis de 100% durant les

cinq demières années. Enjuin 1997 le niveau de l'indice Standard and Poor 500 était de

90% plus élevé que cehii de décembre 1994 alors que le Dow Jones est passé de 4800

pomts à 8200 pomts en l'espace de 22 mois, soit du mois de novembre 1995 jusqu'au

mois d'août 1997.

Le rendement réel des titres boursiers peut4 être expliqué en partie par les variations

passées dans le niveau d'inflation et les anticipations du niveau fiitur de PinfIation de la

part des épargnants et des investisseurs ? Intuitivement, la relation entre les rendements

boursiers et l'inflation peut être vue et interprétée de phisieurs Eiçons. Tentons

d'expliquer une relation négative entre ces deux variables, puis une relation positive :

Par-exemple, une hausse de l'inflation pourrait diminuer, d'un côté, la richesse réelle des

ménages ce qui baisserait les montants de leurs investissements et augmenterait, d'un

autre côté, les risques perçu des profits des entreprises ce qui pourrait diminuer les prix

des actions et donc aboutir à une relation négative entre les rendements boursiers et

L'inflation,

Page 10: l'inflation les rendements boursiers réels

Une autre manière d'expliquer une relation négative est que Pinfiation est l'me des

causes des t a u d'intérêt élevés ; les rendements des obligations augmentent alors dans

les périodes ~ t i o n n i s t e s . Si les obligations semblent plus attrayantes que les actions, il

sera logique de penser que les investisseurs remplaceront les actions par des obligations

dans leurs portefeuilles ce qui baisse la valeur des actions. Un des fiits qui semble

coafirmer ce counint de penser e a qu'aux États Unis, depuis la deuxième guerre

mondiale, les rendements boursiers ont eu tendance à baisser durant les pénodes

inflationnistes et à augmenter quand l ' f i t ion e n faible ou inexistante1. Par contre

~ ~ t i o n peut pousser les mvestisseurs a éviter d'investir dans des titres comme les

obligations, qui ont des valeurs à L'échéance fixes, et à choisir plutôt les actions et les

autres a& dont les prix pewent augmenter, ce qui constitue une protection contre

l'inflation. Nous obtenons, dans ce cas, une relation positive entre les rendements

boursiers et Mhtion. Les raisonnements précédents nous amènent a des conchisions

contradictoires. Ainsi, l'mtuition n'est pas d i s an t e pour expliquer la relation entre les

agrégats économiques. Néanmoms ces raisonnements laissent a penser que c'est

l'idation qui précède les rendements boursiers.

L'importance des variations des cycles économiques et boursiers nous pousse à

s'mtéresser, ausg 8 la nature des relations qui peuvent exister entre ces derniers. Nous

rappelons que la crise des années 30 fut précédée par l'effondrement des cours de la

bourse (Krach) en 1929.. . Aussi la période d'essor de l'économie américaine des années

90 fut précédée par une hausse soutenue des rendements boursiers. Les pénodes d'essor

du marché boursier contribuent-elles aux pénodes d'expansion économique ; et leurs

périodes d'affaissement sont-elles à l'origine des périodes de ralentissement

économique?

1 Henning C.. N.. Pigoc W., Scott, R. H., (1978), Financial Markets and the Economy, Prentice Hall. 9

Page 11: l'inflation les rendements boursiers réels

L'mvestissement et l'épargne sont deux facteurs qui ont une grande *ence sur le

revenu national. A court terme a h s i qu'à long terme, I'bvestissement fait augmenter le

revenu national. L'épargne, quant à eile, a un impact négatif sur le revenu à court terme?

mais à long terme elle finance I'mvestissement qui mène à la croissance du revenu. D'où

l'importance de bien maitriser la structure macro-économique d'échange dans laquelle

certains agents économiques ont globalement des besoins d'mvestiwment (les

entreprises? les collectivités locales, 1'Etat.. . ) tandis que, symétriquement, les ménages

ont des épargnes.

D'autre part, les variations des dépenses d'investissement qui constituent la source la

plus importante de fluctuations économiques dépendent de nombreux facteurs dont l'un

des phis importants est le taux d'mtérêt. Toutes choses étant égaies par ailleurs, phis le

taux d'intérb est élevé plus il coûte cher d'emprunter à des fins d'investissement et

moms on consacre d'argent à cette catégorie de dépenses. Par ailleurs. comme

n'importe quel taux nominal le taux d'mtérêt nominal est constitué de deux principales

composantes : le taux réel et l'inflation anticipée'. il est tout à fait logique, donc, de

penser qu'il peut exister des relations causales entre les rendements boursiers réels.

l'activité économique, les taux d'mtérèt réels et les composantes de l'inflation.

Quels sont les objectifs de l'étude et comment allons-nous procéder pour arriver à nos

buts ?

C'est l'objet de nos prochaines sections.

' Sur une période donnée la variation des indices de prix nous c ime le taux d'idiation observe- Ce taux peut être divisé en deux composantes: t'inflation anticipée et l'inflation non anticipée. L'infiation anticipée représente le taux que les entités économiques utilisent pour prendre leurs décisions. L'inflation non anticipée. quant à elIe, représente l'écart du taux observé par rapport au taux anticipé pour la même pén~de.

10

Page 12: l'inflation les rendements boursiers réels

1.2 Contenu de l'étude :

Dans les chapitres qui suivent, nous verrons dans cet ordre :

Le cadre théorique de l'étude où nous essayons de résumer les travaux théoriques et

empiriques qui se sont mtéressés à l'étude des relations entre les séries

chronologiques hancières et économiques.

La méthodologie qui commence par une rewe des ou& statistiques de détermination

de causalité. Nous étalons par la suite la démarche suMe pour traiter et analyser les

données retenues.

L'analyse des principaux résultats de l'étude où nous voyons :

- les résultats des traitements de données.

- les résultats des analyses statistiques.

- les résultats majeurs de l'étude.

La conchision de l'étude où nous analysons principalement les implications

théoriques et pratipes des résultats et nous les comparons avec les résultats des

études antérieures.

Page 13: l'inflation les rendements boursiers réels

Chapitre II : Cadre d'analyse :

Au Canada comme aux États-unis, cette dernière décennie était marquée par des

hausses importantes des rendements boursiers combmée à des taux d'inflation faibles.

Nous cherchons dans ce chapitre a résumer les travaux qui se sont mtéressés à la

dynamique de la relation entre les rendements boursiers réels et l'inflation.

L'objectif de ce chapitre donc est de fhke un survol des connaissances théoriques et

empiriques sur ce sujet. La section 1 se concentre sur la littérature théorique. La

littérature empirique fait l'objet de la section 2.

2.1 Revue de littérature théorique :

Plusieurs cadre théoriques ont été développés pour étudier les relations entre l'inflation,

les rendements boursiers, les taux d'intérêt et l'activité économique. Cette question nous

ramène au débat entre classique et Keynésien sur le rôle de la monnaie dans l'activité

économique réelle.

Pour les classiques, la monnaie est neutre, c'est a dire que le niveau des prix n'affecte pas

les valeurs cl'éqdiire des variables réelles teile que les taux d'mtérêt réels. Par contre

Fisher a montré que le taux d'mtérêt nominal ne s'ajuste que très lentement à des

variations dans l'inflation et que le taux d'intérêt réel était beaucoup plus volatile que le

taux d'intérêt nominal.

Dans la théorie Keynésieme, le taux d'mtérêt réel dépend fortement des préférences

pour la liquidité des mvestisseurs, qui elles dépendent des anticipations sur les variations

Page 14: l'inflation les rendements boursiers réels

fiitures du taux d'intérêt. L'mcenmide et la spéculation y sont déterminantes pour les

décisions d'investissement. Pour Keynes, la monnaie a des effets réels dès lors que la

production est en deçà de son potentieL

Friedman ( 1977) ajoute l'inflation anticipée dans la fonction de demande de monnaie et

développe la courbe de Phillips augmentée3 qui permet &expliquer la corrélation

négative entre rmriation et le chômage à court terme. Il a aussi expliqué la possibilité

d'une courbe de Phillips à pente positive lorsque l'inflation est très élevée et volatile.

Meuler ( 195 1) a démontré lvexistence d'Me relation entre le taux d'mtérêt réel

d'éqdi'bre et la richesse privée réelle. il explique également que la monnaie cesse d'être

neutre lorsqu'une hausse de la masse monétaire change le ratio stock de m o ~ a i e réel /

valeur des titres réels.

Metzler ne précise pas i'inipact de l'inflation anticipée sur les variables réelles. il se

concentre sur la caractérisation dirn équili'bre avec inflation zéro et peu importe la nature

du choc monitaire, l'économie retourne naturellement dans une situation de stabilité des

prix. Mundefl(1963) utilise la représentation géométrique de Metzler pour expliquer

l'ajustement partiel du taux d'intérêt nominal à des changements dans i'infiation anticipée.

La représentation de Metzler est reprise dans la figure 1. La courbe MM de Metzler

représente l'ensemble des combinaisons (i,m)4 qui assurent la stabilité des prïq c'est à

dire une Mation nulle. Le taux d'intérêt nominal (i) correspond donc au taux réel (r) le

long de cette courbe. Le long de MM l'épargne est égale à l'investissement. Voyons

pourquoi MM à une pente positive : Une baisse du taux d'intérêt diminue

l'investissement. Pour rétablir Péquilibre sur le secteur réel, il &ut que l'épargne diminue

3 La courbe de PhilIips représente la reIation négative entre le chômage et l'inflation. Ftiendman tient compte des anticipations de l'inflation p u r développer la courbe & Phillips augmentée. 4 i est le taux d'intétêt nominal et m est la masse monétaire réelle.

Page 15: l'inflation les rendements boursiers réels

également. Or une hausse de M/p augmentera la richesse agrégée réelle et diminuera

l'épargne.

La courbe LL représente les combinaisons (m,i) qui assurent un équilibre sur le marché

des titres existant. Elle est définie en terme de taux d'intérêt nominal puisque les

décisions sur la répartition des portefeuilles dépendent forcément de l'inflation

anticipée. Le prix des titres et les taux d'intérêt sont stables le long de LL. La pente

négative de LL s'explique de la façon suivante : Une baisse du taux d'intérêt augmente

la demande de liquidité (ou demande de monnaie) des investisseurs. Il faut donc que la

valeur réelle du stock de monnaie augmente pour assurer un nouvel équilibre.

Figure 1: La représentation géométrique de Metzler utilisée par Mundell pour

expliquer l'ajustement partiel du taux d'intérêt nominai h des changements dans

l'inflation anticipée.

Page 16: l'inflation les rendements boursiers réels

Supposons qu'à partir dûne situation d'équilibre général avec stabilité des prix, les

agents modiiïent leurs anticipations d'mflation à la hausse et anticipent, disons un taux

d'inflation de pep. Si le taux d'intérêt nominal demeure fixe, il y aura un écart entre le

rendement (fixe) de l'épargne et le rendement nominal anticipé nir le capital puisqu'on

anticipe une appréciation de la valeur du stock de capital égale au taux d'idation. On

aura donc un déséquiliïre entre l'épargne et l'mvestissement qui, pour un niveau donné

de la valeur réelle du stock de monnaie, ne sera résorbé que lorsque le rendement

nominal aura augmenté de p. Si l'on s'mtéresse aux combinaisons de taux d'intérêt

nominal (et non plus réel corne dans le papier de Meuler) et d'encaisses monétaires

réeiles qui assurent un équüibre entre l'épargne et l'mvestissement, une hausse de

l'inflation anticipée (de O à p) se traduirait donc par un déplacement vers le haut de MM

à M ' f 5 . Le taux d'mtérèt nominal d'équilibre passe donc de io à il, ce qui signifie que le

t a u d'intérêt réel diminue (passe de ro à rl) par rapport à la situation initiale.

Selon le modèle de MundeU, un changement exogène dans l'inflation anticipée diminue

les encaisses monétaires réelles, ce qui a un effet négatif sur la richesse réelle des

ménages, stimule une hausse de l'épargne, et fait diminuer le taux d'mtérêt réel. Le

changement dans l'mflation anticipée est ici exogène et le noweau taux d'mtérêt nommal

d'équili'bre reflète cette anticipation. Mundell conclue de la façon suivante :

"When prices are expected to rzse. the rnoney rate of interest rises by Iess thon

the rate of inflation giving zrnpetuî to un investment boom and an acceieration

of grbyth. Comsely. when a rise in przces is expected to end. t h e occurs a

stock market siump. a rise in the real rate of interest. and a deceteration of

grawth "

' MundeU f i t Ie même exercice en ramenant tout en terme de taux d'intéret réel. Dans ce cas c'est LL qui se déplace vers le bas et l'effet sur le noweau taux réel d'équilibre est évidemment identique.

15

Page 17: l'inflation les rendements boursiers réels

Un des aspects importants des modèles Keynésien et ciassique est l'absence d'un marché

"parfait" pour le stock de capital existant. Tobm (1969) remplace la demande

d'investissement Keynésienne par Hypothèse d'existence d'un marché parfait pour le

capital existant, lequel permet aux entreprises de vendre ou acheter (ou louer) tout le

capital qu'elles veulent à un moment donné. Voici un court résumé de son modèle avec

monnaie et capital :

Le prix courant d'une d é de stock de capital, le seul bien produit dans l'économie, est

noté p et qp est le prix des titres sur une unité de capital existant. Soit R la productivité

marginale du capital par rapport à son coût de reproduction. Soient t et p les taux de

rendements réels de détention de la monnaie et du capital respectivement. La richesse

réelle agrégée est composée du nock de capitai réel et des encaisses réelles:

Les équations d'équüibre sont :

Les fonctions de demande de chacun des 2 actifs sont exprimées en termes de

proportions de la richesse agrégée. Amsi f , = 1 - f, . Tobin fait l'hypothèse

conventionneile qu'une baisse du revenu diminue la demande de monnaie pour fins de

transactions et donc que la proportion de la richesse désirée en liquide diminue avec le

rwenu. Une baisse du ratio Y augmente donc la proportion de titres dans le

Page 18: l'inflation les rendements boursiers réels

portefeuille représentatif La variable q est égale à L lorsque la part de la richesse réelle

désirée en capital est égaie à la valeur réelle du stock de capital existant.

Les équations des taux de rendement sont :

L'équation (4) est exactement celle de Fisher ou pi est l'iaaation anticipée sur les prix et

rif est le taux d'mtérèt nominal sur le marché monétaire. L'équation (5) est l'équivalent

de la relation inverse entre le prix d'une obligation perpétuelle et son taux de rendement

où ici la productivité marginale du capital est l'équivalent du coupon de l'obligation.

Les implications à court terme du modèle, lorsque les variables endogènes sont

r, ,[, , W,q , sont les suivantes6:

4 1. - > O . La monnaie supplémentaire ne sera détenue que si son "prix" relatif a4

diminue i. e. si le prix des titres augmente. 4 2. - > O . Une hausse de l'efficacité marginale du capital augmente la valeur sur te a marché des titres boursiers.

< O . Une hausse du taux monétaire réel crée une demande excédentaire de 3. - &.Lf

monnaie. Les mvestisseurs cherchent a liquider leurs titres boursiers ce qui en

diminue le prix Puisque p est fixe, q doit diminuer.

6 Le taux crinteret réel monétaire est en fait exogène ici puisque le taux nominal et l'inflation anticipée sont supposés exogènes. De plus a court-tenne p est fixe.

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Page 19: l'inflation les rendements boursiers réels

Gq 4. - < 0. Une hausse du revenu réel s'accompagne d'une hausse refative de la a demande de monnaie et a donc le même impact nir le prix des titres q u h e hausse

du t a u monétaire.

Les résultats du modèle de Tobin dépendent de l'hypothèse dtexogénéité du taux

d'intérêt monétaire et de l'inflation anticipée. Lorsque PoEe d'un actifaugmente. le taux

&inté& sur cet actif et ceux sur les autres a 6 doivent changer pour que le public

accepte de détenir cette ofEe supplémentaire. Si le taux d'mtérèt monétaire est fixe.

l'ajustement passe par une baisse des taux sur les autres actifs ou une hausse de leur prix

Dans une situation où tous les taux de rendement seraient endogènes, le rendement réel

du capital serait toujours égal à sa productivité marginale, et la variable q de Tobm serait

toujours égale à 1. La figure 2 nous permettra de visualiser le modèle de Tobm.

La courbe LM est i'ensemble des combinaisons (rk, Y) qui assurent un équilibre sur le

marché des titres. Sa pente est positive puisquime hausse du revenu entraine une hausse

de la demande de monnaie pour fin de transaction qui sera résorbée si le rendement réel

du capital action (R/q ou rk) augmente. La courbe IS est l'ensemble des combmaisons

qui assurent un équilr'bre entre l'épargne et l'investissement.

Dans un contexte dynamique, l'état stationnaire ou dtéquiIi'bre de long terme d'un modèle

de croissance néoclassique correspond au cas q=l ou a l'égalité entre la valeur des

revenus fiturs escomptés des entreprises et le coût de remplacement du capital- C'est la

situation dans laquelle le niveau d'investissement correspond au taux de croissance

naturel de l'économie et le revenu réel (Yf) est tel que l'épargne est juste aifnsante pour

augmenter le stock de capital à ce taux Si g est le taux de croissance naturelle de

l'économie et s le taux d'épargne dors a l'état stationnaire, gK = sY*. La figure suivante

Luustre ltéquili%re a long terme de (R*, Y*).

Page 20: l'inflation les rendements boursiers réels

Au point E, le revenu est inférieur à Y*, l'épargne et l'investissement sont inférieurs à

leur niveau d'équilibre de Long terme, et Les titres sont sous-évalués (qcl). Donc,

lorsque l'activité économique tend vers un niveau inférieur à Y*, les titres sont sous-

évalués. À l'inverse, si l'activité économique est plus forte que son niveau d'équilibre,

l'épargne sera plus élevée et par conséquent les titres boursiers seront surévalués par

rapport aux niveaux de l'état stationnaire (q>l).

Dès lors que les autorités contrôlent le taux d'intérêt monétaire, il peut être fixé à des

valeurs différentes de sa valeur d'équilibre de long terne. L'ajustement à court terme

doit donc passer par le rendement du capital action et son prix qui divergeront

égaiement de leur valeur optimale de long terme.

Page 21: l'inflation les rendements boursiers réels

De plus, lorsque Tobm raf5ne son modèle pour y inclure des titres gouvernementaux, il

démontre quime hausse de l'inflation anticipée a un impact sur le ratio valeur du

capital/coùt de remplacement. En effét, 4 le taux d'mtérêt monétaire nominal est

exogène. une hausse de l'inflation anticipée se répercutera sur le taux monétaire réel et

un nouvel équüibre de portefeuille sera atteint lorsque les taux de rendement réel sur le

capital et sur les obligations gouvernementaies se seront eux aussi ajustés à la baisse.

Par conséquent, q augmentera.

Feldstem (1976) utilise un modèle de croissance néoclassique avec monnaie qui

mcorpore les taxes sur les revenus d'mtérêt des particuliers et les déductions &aies des

paiements d'mtérêt des corporations. démontre que le taux bmtérèt réel net sur

l'épargne peut être considérablement aitéré par le taux d'inflation. Ses résultats

dépendent de l'ampleur relative des taux d'imposition des revenus des particuliers et des

firmes.

Malkiel (1979) prétend que l'inflation augmente le risque perçu des profits des

corporations et diminue ainsi les investissements. il estime d'abord des primes de risque

pour la période 57-77. Malkiel estime ensuite la valeur du ratio q de Tobin. il remarque

qu'au milieu des années 60, la prime de risque était h i l e et que le ratio q ( 1.25) et le

ratio [ /PNB étaient élevés. A la fin 77, q=. 75, la prime de Nque est beaucoup plus

élevée qu'au milieu des années 60 et l'investissement plus faible.

PÎndyck (1984) développe un modèle de portefeuille en temps continu qui mtegre le

risque sur l'inflation et le risque sur le rendement marginal réel du capf al. Ii argumente

que la baisse du marché boursier américain dans la période 65-8 1 ne peut être expliquée

par des changements dans l'inflation anticipée ou la volatilité de ces changements. Selon

Page 22: l'inflation les rendements boursiers réels

Pindyck l'inflation anticipée7 devrait avoir un effet positif sur la valeur des titres

puisqu'elie diminue plus le rendement réel net des obligations que celui des titres

boursiers. De plus, ii argumente qu'une hausse dans la variation de l'inflation anticipée a

un effet négügeable sur la variation des rendements réels boursiers nets. Selon ses

résultats, ce serait la hausse du risque sur le rendement réel brut du capital qui serait la

cause principale de la baisse du marché boursier dans la période étudiée.

Fama (1981) explique la corrélation entre l'inflation et les rendements boursiers réels

parce qu'il nomme un "proxy effect". Amsi, la corrélation négative observée entre

l'inflation et les rendements boursiers réels s'expliquerait par i'mtermédiaire de l'activité

économique réelle anticipée. Ii utilise une version de la théorie quantitative de la

monnaie et des anticipations ratiomelies pour démontrer qu'un taux de croissance

anticipé de l'activité économique phts faible est associée a un taux d'inflation plus élevé.

Ce résuitat provient de l'hypothèse que l'ofie nominale de monnaie ne varie pas

sdkamment pour empêcher une accommodation via une hausse des prix, suite à une

baisse de l'activité économique réelle ayant entraîné une baisse de la demande de

monnaie réelle. Puisque les rendements boursiers sont corrélés positivement avec

l'activité future réelle anticipée, la corrélation "troublante" entre i'idation et les

rendements boursiers réels ne serait due qu'à i'information sur l'activité économique

fùture contenue dans i 'f i t ion.

Danthine et Donaldson (1986) étudient la détermination du prix des titres dans un

contexte monétaire d'équili'bre avec anticipations rationnelles. Ils expliquent une

corrélation négative entre l'inflation et les rendements boursiers dans une économie où la

monnaie est neutre. L'économie est composée de trois agents : un consommateur-

détenteur de titres, un gouvernement qui récolte des impôts et une entreprise

5 Pindyck ne considère pas I'idaiion non anticipée.

Page 23: l'inflation les rendements boursiers réels

compétitive qui produit l u q u e bien de consommation. La production réeue agrégée

suit un processus Markovien et toutes les activités de la h e sont résumées par ce

processus. p, ' est le prix du bien de consommation périssable, p, ' est le prix d'un titre

sur l'entreprise transigé sur un marché boursier compétitg Mt est le aock de monnaie.

Tt les taxes. et y, la production réeile de l'économie. Le gouvernement opère seion la

contrainte hancière

où g, les dépenses gouvernementales réelles, et p, le taux de croissance de l'ofEe de

monnaie nomhale, sont des paramètres kes.' Le consommateur représentatif maximise

son espérance d'utilité sous contrainte budgétaire

Les variables de choix du consommateur sont 2[, &+, , et Mt+, i.e. sa consommation

aujourd'hui et les proportions de son épargne de fm de période détenues sous forme de

titres et de monnaie. :, est la part détenue dans la Le titre sur la firme rapporte

des dividendes immédiats ( p:yt ) et des dividendes fùturs escomptés ( pl 1.

La monnaie doit être neutre pour assurer l'existence d'un équili'bre avec anticipations

rationnelles Une hausse de la masse monétaire ne fera donc qu'augmenter le niveau des

prix dans la même proportion. L'équiliire e n caractérisé par les équations suivantes

8 Cette hypothése signifie que les taxes sont contracycliques et est nécessaire pour pouvoir distinguer l'inflation "purement monétaire" de l'inflation "réelle". 9 On fait i'hypothése qu'un seul titre a été émis pour financer la firme.

22

Page 24: l'inflation les rendements boursiers réels

où u, et E,U sont I'utiIité du consommateur en période t et son espérance d'utilité friture

en t. Ces conditions sont très mtuiiives. Le consommateur répartit de façon optimale à

la fois son revenu dans le temps, et son épargne dans les deux aaifs disponibles. Il

acceptera de sacrilier une unité supplémentaire de consommation aujourd'hui si le

montant ainsi Libéré pour l'épargne lui permet d'augmenter son bien-ètre htur de fàçon

pius importante qu'il ne diminue sa satisfàction présente. Les proportions de l'épargne

mvesties dans chacun des actifs sont fonction des prix relatifs des titres et de la

consommation. L'espérance diitdité marginale par d o h épargné doit être la même

pour chacun des véhicules de placement dispomiles. Autrement, il serait possible

d'augmenter le bien-être en modifiant la composition du portefeuille représentatif

Si on fâit l'hypothèse que les chocs de production réelle (ce qui éloigne le revenu réel du

revenu moyen) sont indépendants dans le temps, alors le modèle prédit une corrélation

négative entre la produaion réelle et le niveau des prix Lliypothese d'indépendance des

chocs dans le temps implique que le revenu réel en période t + I ne dépend pas de sa

réalisation en t. Puisque l'espérance dbtilité ne dépend de y, que dans la mesure ou y,,,

dépend de y,, l'utilité mginale future de la monnaie (ou des titres) ne varie pas suite à

un ohangement du revenu en 1. Or, dans le cas d'une hausse de la production courante,

le consommateur représentatif devra être incité à l'équili'bre à consommer davantage ce

qui dimmue l'utilité marginale de sa consommation. Puisque avec l'hypothèse de chocs

iid l'utilité marginale fiture de la monnaie demeure la même, une hausse de la

consommation doit s'accompagner a lféquüire d'une baisse des prix à la consommation

de manière à ramener le coût Coppominité de détenir de la monnaie à son niveau fixe

béquiliibre. Le résultat précédent a comme corollaires

23

Page 25: l'inflation les rendements boursiers réels

1. Le prix réel des titres p ' ( ~ ) / p c (Y) est corrélé posaivement avec Y.

2. Le prix réel des titres et le prix des biens sont négativement corrélés.

3. Le prix nominal des &es et le prix nominal des biens croissent au taux de croissance

de ia masse monétaire,

On est en présence dime économie dans laquelle l'mdice du marché boursier croit au

mème rythme que la tendance de l'inflation. D'autre part, la valeur réelle des titres

boursiers change d'une période à l'autre selon le niveau de l'activité économique. Un

niveau élevé de Y (un choc réel positif) diminue le prix des biens à la consommation

mais n'affecte pas le fhm de &dendes hturs espérés par la détention de titres. La

valeur réelle d'un titre boursier n'est donc modifiée que par le biais des changements

dans l'utilité marginale de la consommation courante à laquelle on renonce lors de l'achat

du titre, ce qui implique que le prix du bien de consommation diminue plus que le prix

nominal du titre.

Donc les titres boursiers fournissent une assurance complète contre les chocs d'inflation

monétaire pure mais ne protègent pas contre des épisodes d'inflation temporaire

d'origine non monétaire ie. dus à des chocs réels. Il reste a traduire ces résultats en

termes d'impact du taux d'inftation sur le rendement réel des titres boursiers.

rendement réel d'un titre en période t+ 1 étant donné la production en période

défmie par

Le

t est

P'V) où Y est la production réelle en période t+ l . Le taux d'kdation est donné par

Page 26: l'inflation les rendements boursiers réels

Étant donnée la valeur courante de Y, il est à noter que plus la production sera élevée en

pénode t + l , plus le rendement réel entre la période courante et ia prochaine pénode

sera élevé sur les marchés boursiers et p h l'inflation sera faible. Il y a donc une

corrélation négative entre le taux d'inflation et le rendement réel boursier. Les auteurs

relâchent par la suite lliypothèse d'mdépendance entre la production d'une période et la

production de la période suivante. Les résultats dans ce cas sont moins évidents mais la

corrélation négative entre l'inflation et les rendements réels appardt comme un résultat

robuste.

Stuiz (1986) développe un modèle d'équiliibre dans lequel une hausse de l'inflation

anticipée entrabe a la fois une baisse du taux dmtérêt réel et une baisse du rendement

réel espéré du portefeuille de marché. Une baisse du taux d'intérêt réel change le

portefeuille tangent sur la frontière efficiente et par conséquent change la composition et

les caractéristiques du portefeuille de marché. Avec un taux de hancement plus faible,

le portefeuille de marché devient moins risqué et le rendement réel moyen p b Euble.

De phis la prime de risque moyenne exigée augmente lorsque le taux sans risque

diminue. Ce dernier résultat est une conséquence directe de la concavité de la nontiere

efficiente qui illustre le prix de pius en plus élevé de la diversification. Donc, selon le

modèle de Stulz, le taux de rendement réel anticipé sur un portefeuille à &%le risque est

plus affecté par un changement dans l'inflation anticipée que le rendement réel anticipé

sur un portefeuille à risque éIevé10

10 Le modèle a égaiement des irnpliwtions empiriques intéressantes sur l'effet dun changement dans l'inflation anticipée sur la distribution longitudùiaie (Cross-section) des rendements des titres boursiers. Son m d l e permet d'expliquer pourquoi des titres dont Ie rendement cavarie positivement avec l'inflation pourraient avoir des rendements espérés plus fitibles.

Page 27: l'inflation les rendements boursiers réels

2.2 Revue de littérature empirique :

Phisieurs auteurs se sont penchés sur l'étude de la corrélation négative entre Pidation

réalisée et les rendements boursiers réels ex-ante. Cette observation va à l'encontre de la

théorie de Fisher selon iaquele les titres boursim devraient constituer une protection

contre l'inflation. Fama (1981) explique cette "anomalie" par le &t que la corrélation

négative entre l'inflation et les rendements boursiers est mduae par la corrélation

négative entre I'activite réelle qu'il suppose comme principaux déterminants des

rendements boursiers, et 1 ' ~ t i o n . Ainsi, l'inflation ne serait utile pour expliquer les

rendements réels que dans la mesure ou elle contient de 18i&ormation sur l'activité

économique fiiture. En utiüsant des MC0 (régressions multipies) Fama a aiM trois

étapes pour développer son idée. Dans une première étape il confime la relation

négative entre 1';nfiation et i'activité économique réene (stagflation). Dans une seconde

étape il a étudié les relations entre les variables réelles supposées être les principaux

déterminants des rendements boursiersS Dans une demière étape Fama a testé les

relations entre les rendements boursiers, PactMté économique réelle et l'inflation

anticipée et non anticipée.'' Au début de ce même article Fama a estimé et comparé

deux modelés de calcul de I ' f i t ion anticipée. Le premier modèle est basé sur la

décomposition du taux d'mtérêt en un taux d'infiation anticipé et un taux de rendement

réel anticipé. Comme les taux d'intérêt sont observés au début de période cette approche

estime les taux d'inflation anticipés qui éventuellement vont être utilisés pour étudier la

relation entre les rendements boursiers réels ex-ante et les taux d'inflation anticipés.

En suivant Irvmg F i e r ( 1930), Fama a utilisé les formulations suivantes :

- - - -

I l Les principales variables utilisées par Fama sont: taux d'intérêt sur les bons de trésor. inflation observée, inflation anticipée, Mation non anticipée, rendement boursier nominal, rendement boursier réel ex-pst, croissance de la production industrielle. croissance du PNB, croissance de la m a s e monétaire.

26

Page 28: l'inflation les rendements boursiers réels

Avec mi$,, = tawd'mtérêtnominaldela périodet-1.

Ek, = rendement réel anticipé de la période t.

ELI = taux d'idation anticipé de la période t.

Le taux d'idation pour la période t, &, peut alors être exprimé par :

h = m-1 - Eh-1 + %- où qt est l'innation non anti~ipée.~

La seconde méthode repose nrr une combhaison de la théorie quantitative de la

monnaie de Fisher et de la théorie de la demande de monnaie. Cette méthode fournit une

explication économique du fait que les taux d'inflation ex-ante extraits des taux d'intérêt

sont fortement reliés à l'activité économique courante et fiiture. Il suppose que l'actitité

réelle, la monnaie et les taux d'intérêt sont les variables exogènes permettant d'expliquer

le taux d'inflation. Cette hypothèse revient a supposer que l'activité réelle cause

l'inflation. Le résultat principal de Fama est que la relation entre l'inflation anticipée et

les rendements boursiers ex-ante disparait lorsque nous régressons les rendements su.

les variables réelles et sur une mesure de l'inflation.

Coate et Vanderhoff (1986) appuient les réniltats de Fama en utilisant le "Business

Outlook Survey of the American Statistical Association and the National Bureau of

Economic Research" pour l'inflation anticipée. De même, Geske and Roll ( 1983)

'' Fama (1975) supposait un marche obligataire rationnel dans lequel le rendement réel d'équilibre anticipé était constant. DiEérentes études subséquentes ont observé que le rendement réel anticipé était variable. Étant damés ces résultats Fama et G1'bbons (1980) ont estimé la régression suivante : 4=oi-1 +lh- qui suppose que la constante. le négatif& rendement réel anticipé suit une marche aléatoire.

Page 29: l'inflation les rendements boursiers réels

afhment que In relation entre les rendements boursiers et Pidation anticipée est due à

une suite d'événements macro-économiques.

D'autre part, Fama et Gibbons (1982) appuient Mundell en vérifiant que la composante

du rendement réel anticipé est reliée négativement a la composante d'inflation anticipée.

Dans le modèle de MundeU-Tobin, la variation dans les rendements réels anticipés est

causée par des variations dans l'inflation anticipée. Leurs résultats suggèrent piutôt que

les rendements réels anticipés à l'équiliiire varient directement avec les dépenses en

capital pour assurer les allocations d'équilibre entre consommation et investissement.

Cette relation pogtive entre rendement réel anticipé et activité réelle, combinée avec la

relation négative entre inflation anticipée a activité réeiie, mduit la relation négative

entre dat ion anticipée et rendements réels prédite par MundeIl-Tobin mais en terme

d'un modèle très différent.

Le raisonnement de Mundell (1963) et de Tobm (1965), qui veut que l'augmentation

dans l'inflation mduise une substitution de la m o ~ a i e vers les capitaux physiques

réduisant le rendement réel du capital, a été repris par Ram et Spencer (1983) pour

expliquer la relation négative entre les rendements boursiers et i'ini8ation dans les

données américaines. Ces derniers ont effectué un test de causalité avec des régressions

multiples ; ils ont trouvé que l'inflation cause les rendements boursiers et non l'inverse.

Ram & Spencer remarquent, par ailleurs, que les résultats de Fama s'opposent a la

théorie conventionnelle de la courbe de Phillips".

Rappelons que, Munden a développé un modèle simple où une augmentation dans le

taux d'inflation anticipé cause des changements de la constitution des portefeuille de la

monnaie vers les actifs hanciers ce qui réduira le rendement réel sur ces types d'a&

l3 La courbe de Phillips représente la relation négative entre le chômage et l'inflation et donc la relation positive entre i'inflaâion et l'activité économique.

28

Page 30: l'inflation les rendements boursiers réels

(ex : les actions). Cette réduction dans les taux d'mtérêt réek stimulera tacthhé

économique réeue.

Donc, en se basant au les hypothèses de Mudeil, nous pouvons nous attendre à une

relation pontive entre i'inflation et PactRàé économique et une relation négative entre

les rendements boursiers réels et l'activité économique, dans le sens des réçuhats de Ram

& Spencer et examernent i'opposé de ce que suggère Farna.

Ces résultats nous poussent à s'interroger sur le sens de la causalité. En particulier, la

validité des hypothèses de Mundefl qui impliquent une relation causale unidirectionnelle

de ~ ~ t i o n vers les rendements boursiers réels, et la position de Fama à l'effet que les

rendements boursiers précédent les changements de l'activité économique réelle

(anticipée) qui à leur tour se reflètent sur les taux d'inflation (prévisionnels).

Ram & Spencer écrivent :

"Farna acknowledges the importance of the cmaiity issue, but suggests that his

epation, even if bue, would probably fail cuwality tests of the S im type

- because one is not iikefy tofind rhe exact fonn of the hue sîmctural mode1 or

ail of the exogenoilr variables. While there are well-hmvn d~flculties

associated with these simple tests, it m q be instructive to consider what they

suggest. Indeed, thut cmaiity claim of the Mwidell hypothesis are as like fy, a

priori. IO fail such tes&. " [P468]

En utilisant un pius grand nombre de mesures de l'activité économique réelle que Fama

et en se basant sur les travaux de F i e r et Phillips pour élaborer leur équation

d'inflation, Ram & Spencer avancent que chacune des explications de Fama peut être

renversée.

Page 31: l'inflation les rendements boursiers réels

Ram & Spencer ont régressé les rendements boursiers courants sur les taux d'inflation

courants, passés et fùturs. Ils conchient qu'il existe une relation causale UnidirectionneIie

de Pidation vers les rendements boursiers.

De p h , ils ont régressé le taux dliPaation courant sur les rendements boursiers réas

courants, passés et h s . L'hypothèse que le coefficient des rendements boursiers réels

fiiturs est significativement égal à zéro a été rejet&. Aussi ils ne trouvent aucune

évidence d'association négative significative entre inflation et activité réene.

Dans les deux tests il est évident, que î'mflation cause les rendements boursiers réels Ce

résultat rejomt les hypothèses de Mundeii; mais il est incohérent avec les postulats et les

résuhats empiriques de Fama.

Tableau 1 : comparaison entre les principaux résultats de relations entre les

variables de Fama (1981) et de Ram & Spencer (1983)

Ram & Spencer (1983)

- Pas de causalité entre id et RBR

- LnfprkkieY

- Relation négative entre inf et Y

- ReIation négative entre Inf et RBR

- InfprécédeRBR

- Relation positive entre M e t Y

où Y : l'activité économique réelle

Inf : l'inflation

RBR : les rendements boumers réels

Page 32: l'inflation les rendements boursiers réels

Lee (1992) utilise une approche muhivariée (VAR) dans le but de f'aire ranalyse des

fonctions réponses " impulseresponse analysis". De ses données de base1' Lee a généré

quatre variables : les rendements boursiers réels anticipés (SRE), les taux d'intérêt réels

anticipés (IRE), la croissance de la production industrielle (IPG) et l'mflation (INF).

Pour calder les rendements boursiers réels ''ex antes" ainsi que les taux fmtérêt réels

"ex antes", Lee a retranché des taw nominaux ridation anticipée. Pour esbmer

ltinnation anticipée l a utilisé les filtres de Kabnan de la fàçon suivante :

avec SR, = rendement boursier nominal de la pénode t.

= taux d'mterêt nominal de la période t.

IPG = taux croissance de la production industrielle de la période t.

N F t = taux de croissance de i'mdice des prix à la consommation de la période t.

Ses principaux résultats sont que: les rendements boursiers aident à expliquer l'activité

réelle, les rendements boursiers expliquent peu de variation dans l'inflation mème si les

ta- d'mtérêt expliguent une part importante des variations dans l'inflation, et finalement,

i'inflation explique peu de variation dans l'activité réelle (voir tableau suivant).

'4 Taux Gintérêt sur les bons de trésor, infiation observée, inflation anticipée, inflation non anticip6e. rendement boursier nominal, rendement boursier réel ex-post, croissance de la production industrielle, croissance du PNB, croissance & la masse monétaire, taux d'intérêt nominal. Is Porcire du VAR estime est p = 6. PDur plus de détail voir Lütkepohl, K. (1993).

3 1

Page 33: l'inflation les rendements boursiers réels

Tablesu 2 : Lcs principaux résultats de B., S., (1992)

O relation négative entre l'inflation et les taux dintérêt réel ex-ante.

0 relation négative entre l'inflation et l'activité réeile

O relation positive entre les rendements boursiers et l'activité réelle

0 pas de relation causale entre Pinfiation et les rendements boursiers confirmant Fama

O les variations dans les taux &intérêt explique l'inflation

les rendements boursiers aident a expliquer l'activité réelle

Bien que les redtats de Lee soient très cohérents avec d'autres travaux nous énonçons

ces résultats avec beaucoup de réserve puispue ces fonctionç-réponses suggèrent que

certaines variables du VAR ne soient pas stables16

Par ailleurs, Lee a calculé aussi les corrélations croisées entre ces variables. li a conchi

que :

1. contrairement aux hypothèses de Fisher, les rendements boursiers nominaux et

i'inflation sont faiblement corrélés négativement et les rendements boursiers réels et

l'idhtion sont moyennement corrélés négativement pour tous les "leads" et les

-retards.

2. les taux d'intérêt nominaux et l'dation sont fortement associés positivement pour

tous les "leads" et les retards, rejoignant Fisher. Les taux d'intérêt réels et l'inflation

sont associés négativement pour tous les "leads" et les retards, ce qui rejoint les

résultats de Fama et Gibbons (1982).

-- -

l6 NOUS élaborerons sur a pint dans une prochaine section.

Page 34: l'inflation les rendements boursiers réels

3. les rendements boursiers sont positivement corrélés avec la croissance de h

production industrieiie.

4. hflation est négativement associée avec la croissance de la production industrielie.

Les taux d'intérêt nominaux et la croissance de la production mdusnieiie sont aussi

négativement associés

5. Les taw de rendement réels, comme les rendements boursiers réels, sont

positivement associés avec la croissance de la production industrielie, ce qui va à

l'encontre des résultats de Mundell(1963) qui argumente que les rendements réels

sur les actifs hanciers sont négativement reliés avec Pactivité économique réelle.

De leur côté, Domian, Gilster a Louton (1996) ont confirmé aussi ces r é d a t s en

trowant une relation négative entre les rendements boursiers et les taux d'intérêt et les

rendements boursiers et l'inflation

Pour expliquer la corrélation entre I'hdation et les rendements boursiers, Lee et Ni

(1996) ont décomposé Pidation en inflation temporaire et inflation perdante. Ils ont

trouvé que l'inflation temporaire et lbfïation persistante sont négativement corrélées

avec les rendements boursiers, rejoignant partiellement les recherches de Fama.

Contrairement à Fama (198 1) d'autres auteurs tel que lames, Koreicha et Partch ( 1985)

Mcçarthy, Najond et S e m ( 1990) Liu, Hnieh et Clayton (1993) Canova et De Nicolo

(1995) ont trowé que les rendements des actions signalent directement les changements

dans l'infiation. En utilisant des VARMA, James, Koreicha et Partch (1985) ont afErmé

que Les rendements boursiers précédents l'activité économique et les variations dans la

monnaie et que ces deux dernières variables sont fortement corréIées positivement.

Page 35: l'inflation les rendements boursiers réels

Traitant dement des données canadiennes Cozier & R a b ( 1988) en utilisant La

méthode de "Granger" (1969) ont trouvé qu'au Canada comme aux ÉtatdJnis, il e&e

une relation inverse entre le rendement réel des actions et le taux d'dation, Leurs

résuitats empiriques supportent les hypothèses de Fama ( 198 1). Leurs résultats sont

synthétisés dans le tableau suivant :

Tableau 3 : Lcs principaux résultats de Cozier & Rahman (1988) -- -

I. L'inflation et la croissance & ta masse monétaire n'influencent pas les rendements boursiers.

1 Confirment Fama

Ne rejettent pas l'hypothèse de Fisher a savoir que les variations dans le taux d'inflation anticipk n'ont pas deffet sur les taux de rendement réel sur les actifk

Remarquons que comme Lee (1992), Cozkr et Rahman ont trouvé que les rendements

boursiers précède i'm8ation et que les rendements boursiers ainsi que l'inflation

précédent l'activité économique. Ces résultats de causalité sont résumés dans les

tableaux suivants :

Tableau 4 : Les résultats d u tests de causaüté de Lee B., S., (1992) :

Y

* X Les rendements boursiers réels

L'inflation Les taux d'intérêt

réels L'activité

économique réelle

L'infîation

=

a

Les rendements boursiers réels

I

Les taux dintérêt réels

L'activité économique réelle

j

Page 36: l'inflation les rendements boursiers réels

Tableau 5 : L a résultats des ttsb de causalité de Cozier & Rahman (1988) :

Les rendements boursiers réels

k inflation Les variations dans

la production inchisuielfe

Lacroissancedu PNB

La variation de la i masse monétaire

Blanchard (1993) a estimé les rendements espérés de long terme de phsieurs titres de la

Bourse de N.Y. de 1927 à 1992. A partir de ses estimations des rendements espérés des

titres et des obligations, il calcule une "equity premium"17 De part le Ezit que les titres

sont historiquement plus risqués que les obligations, les rendements espérés par les

mvestisseurs sur les titres seront généralement phis élevés que ceux exigés sur les

obligations. Blanchard estime que cette prime a commencé à diminuer au cours des

années 50. Ces résultats suggèrent qu'il puisse y avoir une réduction permanente dans

les rendements firturs exigés sur les titres. Il serait intéressant dans une étude uhérieure

d'étudier la causalité entre les changements dans l'inflation et les changements dans cette

prime de risque.

A

Les rendements

brsiers réels

Kandell, Ofer et Sarig (1996) ont trowé une corrélation négative entre les taux d'intérêt

réels ex-ante et l'infiation anticipée. Ce résuhat qui contredit l'hypothèse de Fisher est

cohérent avec la théorie de Mundell. De plus, Kandeïi, Mer et Sarig conchient que le

taux d'intérêt nommal inchie une prime de risque pour l'inflation et que cette prime est

- - - - - -

" Une 'equity pnmium" est la dinerence entre le rendement espéré sur les titres et le rendement espkre sur les obligations.

- L'inflation

*

a

Les variations daw la

production inchmielfe

=

3

Lacroissance bu PNB

..

Lavariation de la masse monétaire

t * . d

Page 37: l'inflation les rendements boursiers réels

reliée positivement a une mesure de llmc&de fàce à r ' i t ion , ce qui appuie la

théorie de Makiel.

Chatrath, Ramchander et Song (1997) utilisent un MC0 ai 2 étapes pour testa

l'hypothèse de "proxy" de Fama (1981) avec des données indiennes. Ils appuient

partiellement les résultats de Fama. Ainsi, ils documentent une relation négative entre

l'infkttion et l'activité réeile, puis une relation positive entre l'activité réde et les

rendements boursiers réels Cependant, contrairement à Fama, l'association entre les

rendements boursiers réels "ex-posts" et la composante non anticipée de L'inflation

persiste malgré i'estimation en deux étapes qui contr6le pour la relation entre i'inflation

et l'activité réelle. Ainsi, selon ces résultats, l'inflation perma d'expliquer les rendements

boursiers réels en Inde au-deià de son pouvoir informatif sur ractMté économique réelle

funue. De phis Chatrath, Ramchander et Song trouvent que i'aaMté réeile précède les

changements dans l'inflation et non l'inverse et que le marche boursier Indien ne semble

pas refléter adéquatement l'activité réelle hture.

Quant à la relation entre les rendements réels des actions et l'activité économique,

Gallinger (1994) a avancé que les rendements réels des actions indiquent les

changements dans la richesse qui infiuencent la demande future des biens ;

l'augmentation dans les mesures de l'activité économique réelle cause l'augmentation

dans les dépenses en capital que les rendements réels des actions capturent en avance.

E r h , les rendements boursiers réels représentent le principal mdicateur avancé de

l'économie. Ces résultats se rapprochent de ceux de Fama (1990).

De son côté, Jeremy J. Siegel afkne que les rendements boursiers baissent

significativement avant les récessions et augmentent avant l'expansion ; mais l a

constaté, aussi, gue le marché américain a enregistré un nombre croissant de fàusses

Page 38: l'inflation les rendements boursiers réels

alertes. En e f fg depuis 1946 l'indice currmlatif des rendements boursiers est tombé de

plus de 8% au moins 7 fois sans que la récession ne suive, puisqu'en 143 ans on a

enregistré 5 récessions seulement. Jeremy J. Siegel a trouve qpe les rendements

boursiers significatin pour expliquer l'activité économique précèdent de 1,6 mois le

cycle économique. Ce retard est égal à 113 de la période nécessaire pour expliquer les

sommets du cycle économique. De phis, le marché boursier a été un meilleur indicateur

diin avènement d'une expansion qu'une récession

A ce stade nous remarquons qu'indépendamment de la méthode utiasét, des origines des

variables retenues (Bruno Sohîk (1983), Bulent Guheb(1983), Chatrath, Ramchander

et Song (1997)) et des explications avancées, la majorité des chercheurs sont d'accord

sur le fâit qu'il existe une relation négative entre les rendements boursiers et l'inflation et

qu'il y a une relation positive eatre les rendements boursiers et l'activité économique

réefle. (voir tableau suivant)

Tableau 6 : Les principaux résultats des études de Solnik, B., (1983) et de Chatrath, A., Ramchander, S., et Song, F., (1997')

1 L'étude de Solnik

hncipaies variables

Inflation observée Inflation anticipée Inflation non anticipée Rendement boursier nominal Rendement boursier réel ex-post Taux sans risque

Origines des variables

USA Japon UK Suisse

, France : Allemagne Pays-Bas Belgique Canada

L'étude de Chatratb Ramchander et Song

Croissance de la production inciustrielIe Inflation observé9 Inflation anticipée Inflation non anticipée Rendement boursier nominal Rendement boursier réel ex-post

Inde

Page 39: l'inflation les rendements boursiers réels

Méthodes çtatistiqws

ARIMA Régressions multiples .

Principaux résultats

Rejette Phypthése de Fisher qui dit que tes rendements téels sont indépendants de Sinflaîion anticipée

Les rendements boursiers flectent négativement l'inflation anticipée

VAR ARMA

Relation positive entre les rendements boursiers et l'activité économique réelle

Relatioa négative entre i'inflation et i'activitti fëeiie

Contrairement a Fama ; Ia relation n w i v e entre l'inflation et les rendements boursiers persiste même aprés Siatroduction & l'activité économique

En conchision les corrélations entre les dinérentes variables d'mtérêt sont assez bien

documentées. Par contre, il n'y a pas de consensus sur la causalité (ou précédente

temporelle) des dinérentes variables entre elles.

Page 40: l'inflation les rendements boursiers réels

Chapitre III Cadre méthodologique

3.1 Causalité et vecteurs autorégressifs:

3.1.1 Concept de base : modèle de régression multiple :

Un des plus populaires et plus simples modèles de dé teda t ion de relation entre les

variables est le modèle de régression multiple. Ce modèle peut ètre utilisé pour

déterminer les relations causales qui peuvent exister entre les séries chronologiques

économiques et financières. Le modèle de régression muhiple permet de décrire la

liaison entre une variable dépendante Y et un ensemble de variables explicatives XI,

x ,,......, x,.

La forme générale du modèle s'énonce comme suit :

Yi= Po f PiXii f --.a + PjXij f ..... + h X J r +

où :

Y, est la variable dépendante (ou expliquée) dont les valeurs sont conditiomées par

celles des variables explicatives Xi, , XiZ, ...., Xùr et la composante aléatoire q( non

observable).

Po , Pi, .... . pi sont les (k+i) paramètres du modèle.

X,, j = 1.2, . . . ., k représente la ième valeur de la kième variable explicative.

q dénote la fluctuation aléatoire non obsewable amibuable à un ensemble de facteurs

ou de variables non pris en considération dans le modèle ou que nous ne savons pas

idenMer.

Page 41: l'inflation les rendements boursiers réels

Le modèle de régression muhiple repose sur quatre hypothèses fondamentales :

1 ° ) ~ ( & , ) = 0 e t v a r ( & , ) = c r 2 = c t e ~ i

2") Cov (E, E,) = O pour tout i et toutj tels que i * j

3.) Les variables explicatives XI , X2, . . . ., Xk sont des grandeurs certaines. Elles

ne présentent donc pas un caractère aléatoire. Elles sont observées sans erreur ou

fixées à des valeurs arbitraires.

4") Dans le but de conshiire des mtervalles de confiance et d'effectuer les tests

d'hypothèse, on suppose que les fluctuations aléatoires sont distribuées

nodement : G- N(o,o').

Explicitement, pour déterminer si une variable X aide à expliquer une variable Y, on

peut construire le modèle h a n t :

Yt' PO + PiXt + P2&ifP&-zf.---- + P n i L + ..... + k i X w + E

avec t = la période

s = le retard

Après avoir " testé " la validité du modèle nous testons le degré de signification des

coefficients. Sils sont conjointement significativement différents de zéro, nous pouvons

conclure que X cause Y.

Page 42: l'inflation les rendements boursiers réels

Par contre, cette méthode de régressions muhiples ne nous pennet pas comme les

modèles de vecteurs autorégressif d'anaiyser I'impact diin choc aléatoire à la variable X

sur la dynamique de la variable Y.

3.1.2 Vecteurs au torégressifs (VAR) :

Afin d'étudier les relations entre les variables, Sims (1980) propose I'utilisation des

vecteurs autorégressin comme aiternative aux grands modèles d'équations simultanées-

Quatre principales raisons mcitent a utiliser la modélisation VAR :

Premièrement, l'hypothèse implicite de la variable mdépendante dans une régression

multiple n'est p h s imposée. Toutes les variables sont endogènes.

Deuxièment, I'mterprétation, l'identification ainsi que l'estimation des VAR sont

assez siniples, car les VAR s'apparentent à la b m e réduite du système d'équations

simultanées.

Trokiement, la modélisation VAR permet de tester &cilement les hypothèses de

causalité (qui constituent Ie cœur de notre étude).

Et, quatrièmement, elle permet l'analyse de la propagation des chocs dans le temps.

De hçon formelle, et en utilisant les notations adoptées par Lütkepoh1(1993), le modèle

à vecteurs autorégresdk d'ordre p, VAR@) s'écrit ahsi :

Page 43: l'inflation les rendements boursiers réels

où t=lapériode,t=O,kl,&2 ,...,

p = l'ordre du VAR

y, = (yl, .. .. , y$ est un vecteur (k x 1) de variables.

A,= une matrice fixe (k x k) de coefficients-

v = (vl , . . . . . . , vk )' est un vecteur (k x I ) de constantes.

avec &= (U ,, , .. . ., h)' un vecteur (k x L ) de bruit blanc

telqueE(g)=O ; E ( u < u ' ~ ) = & ; E ( ~ u ' ~ ) = O P O U T S * ~ .

Pour étudier la causalité entre diverses séries chronologiques, la démarche suivente sera

suivie :

'' Stationnarisation " des séries (test de Dickey-Fuller).

Détermination de l'ordre du VAR

Tester l'adéquation du modèle : stabilité et anaiyse des résidus

Détermination de la causalité.

Détermination du signe de la causalité : analyse des fonctions-réponses (Impulse

Response Anaiysis).

Page 44: l'inflation les rendements boursiers réels

1. Stationnarisaîioo " des séries (test de Dickey-Fuller) :

Pour que le modèle de vecteurs autorégresdk donne des résuttats pertinents, il faut

étudier des séries chronologiques stationnaires. Un processus stochastique est

stationnaire si ses premier et deuxième moments sont constants.

En d'autres termes :

E(y,) = p V t ( p est un vecteur (K x 1) de moyennes finies)

et E[(yt - p ) (yta - p )'] = ry (h) = ry (-h)'pour tout t, avec h = 0, 1, 2, ......

où ry (h) est une matrice de covariances hies.

La première condition signiiie que tous les y, ont la même moyenne finie? et la deuxième

condition enge que les autocovariances du processus ne dépendent pas de t.

Nous utiliserons le test de Dickey-Fuller augmenté qui consiste à tester l'hypothèse que

le processus suit une marche aléatoire contre l'alternative que le processus est

aatiomaire. Ce test peut être appliqué en utilisant la statistique t de régression standard

et en comparant sa valeur avec celles de la table construite par Dickey et Fder .

Enders ( 1996) définit clairement ce test. En considérant l'équation d'autorégression

d'ordre p suivante :

Page 45: l'inflation les rendements boursiers réels

nous powons obtenir :

Dans (2) le coeficient d'intérêt est y; si y = 0, l'équation e n entièrement en première

difEérence et donc a une racine unitaire. La skie est, alors, non stationnaire.

Nous powons tester cette hypothèse en utilisant les statistiques de Dickey-Fuller.

Cependant, un VAR@) ayant p racines caractéristiques, s'il y a m < p racines unitaires. la

série a besoms d'être différenciée m fois pour obtenir une série stationnaire.

Le nombre de retard optimum @) à inclure dans nos fondes peut être déterminé en

partant. d'une manière décroissante d'une valeur élevée de (p) et en observant la valeur

de t-statistique. La valeur de p retenue est celle qui correspond à la première valeur

significativement différente de zéro.

Page 46: l'inflation les rendements boursiers réels

2. Détermination de I'ordre du VAR :

Les séries chronologiques multiples de dimension K ; y1 ....... . YT avec Yt = YI^,---, YIC~)'

peuvent être générées par un processus VAR (p)18:

En pratique l'ordre p du VAR est généralement inconnu. Que faut4 f i e dans ce cas,

sachant que l'approximation de la matrice MSE de la première étape de prévision croîtra

avec l'augmentation de I'ordre p du VAR ? En effet, choisir un p mudement grand

diminue le degré de précision des prévisions du modèle VAR (p) d'estimation

comespondant. Voici une séquence de tests de détemination de l'ordre du VAR :

soit y, = v + A, y,., + ...... + 4 y+ + b, ytT., + k.

y, est un processus VAR d'ordre p si A, + O et A, = O pour i > p.

A ce niveau la question qui

seulement une limite M est

égaux a O est de faire un

se pose est : que faut-il fâire si le

connue? Une façon de vérifier si

test de signification.

détermination de l'ordre correct du VAR nous

suivante :

Pour notre

vrai ordre est inconnu et

cenains coefficients sont

problème particulier de

pouvons faire la séquence de tests

18 De façon plus régoureuse, Liitkepohl mentionne un résultat important: Sous des conditions très générales, tout processus stationnaire peut être convenablement approximé par un processus VAR d'ordre fini. (p. 20)

35

Page 47: l'inflation les rendements boursiers réels

Premièrement : AM = O est testée.

Si cette hypothèse ne peut être rejetée, nous testons : AM-. = O jusqu'à ce que nous

puissions rejeter l'hypothèse nuile.

Voici un autre système de test pour la détexmination de I'ordre du VAR :

Supposons que M, la liniite supérieure de l'ordre du V a est connue ; la séquence

Nivante des hypothèses nuiles et alternatives pourrait être testée en utilisant les tests de

ratio de vraisemblance :

contre H~' : AM + O

contre H~~ : AM # O / AM =.. . .-= A2 = O

Dans ce système, chaque hypothèse est testée sous la condition que les précédentes

hypothèses nulles sont vraies. La procédure prend fin et l'ordre du VAR est choisi si

l'une des hypothèses nulles est rejetée.

Donc si &' est rejetée ; p = M-i + 1 est l'estimé de I'ordre du VAR

Page 48: l'inflation les rendements boursiers réels

Si notre objectif est la prévision, il est tout à niit logique de choisir un ordre tel que les

mesures de l'erreur de prévision sont minimizées MSE (mean squared error) est une de

ces mesures.

Pour sélectionner i'ordre du VAR, nous pouvons utiliser les critères de sélection de

l'ordre du VAR suivant : le FPE ( h a 1 predîction error c r i t e ) , L'AIC (Akaike's

Information Criterion), HQ (Haman-Quinn criterion) et SC (Schwartz) lg.

Notons que la phpart des travaux antérieurs qui traitent du même sujet font référence au

critère AIC que nous allons aussi, l'utiliser pour faire nos analyses.

19 Pour plus & détails, se référer aux sections 4.3.1 et 1.3.2. du livre de Liitkepolh (1993).

Page 49: l'inflation les rendements boursiers réels

3. Tester l'adéquation du modèle : stabiiité et analyse des résidus :

a) La stabilité chi VAR :

Le sujet d'mtérét est Ie VAR@) suivant :

où t=lapériode,t=0,+1,+2 ,...

p = l'ordre du VAR

y, = (YI, .... , n)' est un vecteur (k x i ) de variables.

A, = une matrice fixe (k x k) de coefficients.

v = (vI , ......, vk )' est un vecteur (k x 1) de constantes.

avec &= (ul, , ...., b)' un vecteur (k x 1) de bruit blanc

t e lqueE(u<)=O;E(u<u' , )=~;E(u ,u7 . )=Opours~t .

Supposons que p = 1, le modèle VAR( 1) peut s'écrire de la Bçon suivante :

Si le mécanisme générateur commence a t= 1, nous aurons :

Page 50: l'inflation les rendements boursiers réels

Nous powons montrer que ce processus converge si toutes les valeurs propres de la

mamce Al ont un "moduius" phis petit que 1, nous dirons, alors que le processus est

stable.'"

Pour pouvoir écrire notre modèle sous forme MA et analyser les fonctions-réponses,

notre modèle VAR doit être stable.

yt est stable si:

det(IKp-AZ)#Opour I z I I l .

Son vecteur de moyenne est :

p := E(Yt) = (4, - A)-I V

Et les autocovariances sont:

où c,: = E (Ut UtC ).

Souvent des hypothèses spécifiques sur u, sont établies.

'O Voir l'exemple numérique qui suit.

Page 51: l'inflation les rendements boursiers réels

Un important exemple est l'hypothèse que 4 est un bruit blanc Gaussien ; c'est à dire :

u, - N (0,ZJ pour tout t et pour s + t 4 et us sont indépendants.

Dans ce cas, nous pouvons montrer que y, est un processus Gaussien ; et donc ; les y, ,

....., y,, ont des distributions normales rnultivariées pour tout t et h.

Nous pouvons écrire :

det ( I,, - Az ) = det ( 1, - A, z- ...... - 4 zP )

y, est stable si :

det(1,-A, 2- ...... - ~ z P ) ~ O p o w ~ z k 1

Cette condition est appelée condition de stabilité

Pour mieux voir la condition (1), voici un exemple :

Soit le modèle bivarié VAR (2) suivant :

Les racines de ce polynôme sont :

Page 52: l'inflation les rendements boursiers réels

--

Notons que 1 q 1 = 1 z3 / = 4 3,5S2 + 4,262 = 5,545

Donc le modèle satisfait à la condition de stabilité puisque toutes les racines

caractéristiques ont un modulus > 1. Nous dirons que les racines sont en dehors du

cercle unitaire.

11 est à noter qu'un modèle VAR @) peut être écrit sous la forme d'un VAR(1) de ia

manière suivante, ce qui permet de généraliser pour un VAR@) tous les résultats

statistiques obtenus pour un VAR(1) :

Page 53: l'inflation les rendements boursiers réels

b) Analyse des résidur.

Les procédures utilisées pour choisir l'ordre du VAR peuvent être interprétées comme

des méthodes pour déterminer un filtre qui transforme les données en séries de bruits

blancs. Dans ce cas, le critère de choix d'un modèle peut consister a s'assurer que les

résidus soient des bruits blancs. Pour que les résidus d'un modèle VAR @) soient des

bruits blancs, il faut que les éléments de la matrice d'autocorrélation estimée 4 soient

conjointement non significativement différents de zéro.

Un des tests les plus populaires est le test de " porte-manteau " modifié.

Il est construit pour tester

contre

ou R, i:O,l ....., h sont les matrices estimées des autocorrélations des résidus u,

O La statistique que nous utiliserons est :

ou Ci est la matrice estimée des autocovariances de 4.

Page 54: l'inflation les rendements boursiers réels

Pour T-w, T/[TZ/(T-i) J + 1 et Ph+ (K2 (h-p))

Si la valeur de Ph est inférieure à la valeur de x2 O(' (h-p)), nous ne pouvons pas rejeter

l%ypothèse que les résidus soient des bruits blancs.

Un autre type de test consiste à étudier les auto-corrélations individuelles et les

corrélations croisées des résidus. Le test à effectuer est:

E&: r, = O contre H,: r, # O avec ri, la corrélation entre les résidus de l'équation i et

ceux de l'*équation j dans la mairice des résidus.

On rejette H, si 1 rij 1 > 2/.ITplus de 5% du temps.

Page 55: l'inflation les rendements boursiers réels

4. Détermination de la causalité :

La causalité a été traitée par plusieurs chercheurs ; cependant, elle est surtout associée

aux travaux de Granger (1 969) et Sims (1972). En se basant sur les travaux de Granger

(1969), nous pouvons détexminer la causalité en faisant des tests sur la signification des

coefficients de régression de la façon suivante: Par exemple si nous voulons étudier la

causalité entre les rendements boursiers (BJ et l'activité économique (EJ, et que

I'estirnation de l'ordre du VAR nous a d o ~ é p = 2, notre modèle est :

Si a,, , (i= 1; 2) sont conjointement significativement différents de zéro on peut dire que

E cause B; de même, si ami sont conjointement significativement différents de zéro, on

peut dire que B cause E.

Un des test que nous pouvons effectuer est le test de Wald. Il consiste à tester:

E&: Cp = c contre Hl: Cp + c

Où C est une matrice (N x (Kp + K)), avec K est le nombre de variables dans le

système.

p est un vecteur de coefficients de régression ((Kv + K) x 1).

c est un vecteur (N x 1)

La statistique de wald est: h, = (Cp - c)' [C((ZZ1)" 8 9 Cg]-' (CB - c) Où (ZZ')-' O

est une matrice estimée1. Nous pouvons montrer que )c, suit une distribution x2(N).

' Pour plus de détails, voir Lü&epohl( 1993) " Introduction to Multiple Time Series Amlysis ".

Page 56: l'inflation les rendements boursiers réels

5. Determination du signe de la causaiité : analyse des fonctions-répons-

Impulse Response Analysis ":

Dans une dernière étape, nous pouvons déterminer le signe de la causalité en observant

la réponse d'une variable (X) à une impulsion (ou un choc) sur une autre variable (Y)

dans un système qui contient plus que deux variables. De plus il est possible d'étudier la

dynamique des variables suite au choc d'intérêt. Cette procédure est appelée "Analyse

des fonctions réponses" (Impulse-Response Analysis). Nous allons, maintenant,

présenter ce concept à I'aide d'un exemple:

Supposons que nous cherchons à étidier l'effet d'un choc daos l'investissement dans un

système qui contient l'investissement (y,), le revenu (y3 et la consommation (y,).

Supposons que I'uivestissement augmente d'une unité durant la pénode t = 0, c'est à

dire, u,, = 1. Nous pouvons voir ce qui amive au système durant les périodes t = 1,2,

. . . s'il n'y a pas d'autres chocs, autrement dit, si uz0 = u3, = O et q, = O pour i = 1,2, 3, et

i 2 1. En plus, puisque nous nous intéressons seulement aux variations des variables

autour de leurs moyennes et non pas à la moyenne du système nous supposons que les

trois variables ont des moyennes égales à O et que dans l'équation Y? v + A,Y,, + Ut, v

= O. Donc on aura le système suivant : y, = A, y,, + u, .

Prenons l'exemple numérique suivant :

Appliquons un choc unitaire dans la première variable pour la pénode t = O. Nous

obtenons le systeme suivant :

Page 57: l'inflation les rendements boursiers réels

En continuant cette procédure nous obtenons y, = (y,, yLi yJ est la première colonne

de Ali-

Un raisonnement analogue pour des chocs dans y2 (y3) pour la période t = 0, après i

période, donnera le vecteur yi qui n'est autre que la deuxième (troisième) colonne de A,'.

Donc les éléments de A,' représentent les effets des chocs unitaires dans les variables du

systèrne après i périodes. Le j ième élément de la k ième colonne est la réaction de la j

ième variable suite à un choc unitaire dam la k ième variable,

La réponse d'une variable j à un choc unitaire d'une variable k peut être vu

graphiquement (Voir le graphique suivant") en observant les réponses absolues et

cumulées. Pour un modèle VAR @) stable ; stationnaire de dimension K. si les

premières pk-p réponses de la variable j sont égales a zero, les réponses suivantes

doivent aussi être nulles.

^ Dans chaquc cas Peffet d'un choc unitaire dans une variable nir une autre disparaît rapidement à cause de la stabilité du VAR qui implique que lim A, ' = O

i-

Page 58: l'inflation les rendements boursiers réels

Un des problèmes majeurs dans ce type d'analyse est l'hypothèse que les chocs arrivent

seulement sur une variable à la fois. Une telle hypothèse peut être raisonnable si les

chocs sur les Mérentes variables sont mdépendants. Si les chocs ne sont pas

mdépendants, ce qui est plus réaliste, nous devons considérer les réponses aux

impulsions orthogonales, c'est a dire retrouver les chocs de la forme structurelle à partir

des résidus de la forme réduite.? C'est la raison pourquoi l'analyse des fonctions

réponses est souvent oide avec la représentation MA (Moving Average) suivante:

où les composantes de w, = (w,, . . . ..wKJ sont non corrélees et ont une variance unitaire.

Le jk ième élément de Oi est la réponse de la variable j a un choc unitaire dans la

variable k Remarquons qu'avec la représentation précédente un changement dans un des

composante de w, n'a pas d'effet sur les autres composantes parce que les termes

d'erreurs sont orthogonaux (non cordés).

" Pour plus de détaiis, voir Lütkepohl " Introduction to Multiple Ttme Series Anaiysis ". p 18-55.

57

Page 59: l'inflation les rendements boursiers réels

Figure 3 : Les fonctions réponses du système investissement 1 revenu /

consommation

(Choc+réponse)

-

@ r i , - investmant - tnvaitrnent - !.

i

h., -. tnvestment - income

@ I Z . . incorne - investment else , consumption - *nvc.r.rrncrit

'23 * - consumption -- ancornt - r

mvastrnant - consumptlon h2.i - incorne - consumption 0 3 3 , - consumption - consumption - i

Cette figure est celle de la page 46 du livre de LütkepohL

Page 60: l'inflation les rendements boursiers réels

3.2 Hypothèses de recherche et considérations méthodologiques additionnelles :

3.2.1 Hypothèses de recherche :

Nous posons trois hypothèses :

1. Pour prendre leurs décisions, les entités économiques forment leurs anticipations

pour l'inflation à partir des rendements boursiers, des taux d'intérêt, de l'activité

économique et de i'idation observés et passés.

2. Les anticipations &inflation à partir du modèle sont utüwes pour calculer toutes les

variables réelles ex-ante.

3 L'mdice boursier, le taux d'intérèt sur les bons du trésor, la production mdustrieIle

et l'indice des prix à la consommation sont su£Esants pour bien synthétiser

l'mformation respectivement sur les rendements boursiers, les taux d'mtérèt,

l'a-é économique et l'inflation.

3.2.2 Considérations méthodologiques additionnelles :

Dans notre travail empirique nous modéliserons des séries chronologiques. Les choix

des variables ainsi que les niveaux des tests sont fait, généralement, en se basant sur les

travaux antérieurs et sur l'intuition économique.

Page 61: l'inflation les rendements boursiers réels

3.3 Les données:

Les idormations requises sont :

Une mesure de l'activité économique (la production industrielle mensuelle

canadienne désaisonnaiisée)

l'indice du prix à la consommation caoadid

le taux d'intérêt des Bons du Trésor d'échéance 3 mois, sur la bourse de Toronto

l'indice de la bourse de Toronto TSE 30P6

Donc, nous traiterons des données mensuelles sur une période allant de 12/1956 jusqu'à

LU1996. Les données boursières sont diçpomîbles sur la banque de données TSE

WESTERN; alors que les données économique ont été fournies par Statistique Canada.

Après avoir généré nos variables avec les méthodes appropriées, nous les traitons à

l'aide de logiciels (Gauss (TSM) et Minitab) pour e h e r des modèles de vecteurs

autorégressifç (VAR).

Dans le fichier envoyé par Statistique Canada l'W3 est non désaisonnalisé. " NOUS tenons compte des dividendes.

Page 62: l'inflation les rendements boursiers réels

3.4 Traitement de données. et méthodologie suivie :

En se basant sur l'approche des vecteurs autorégressfs (VAR) nous procéderons par

étape.

Dans une première étape nous dons déterminer l'ordre du processus de vecteurs

autorégressifs (VAR) pour traiter les séries de données retenues; a savoir le rendement

boursier nominal (m), le taux d'mtérêt nominal (4)' la croissance de la production

mdustrieile (CPIJ et le taux d'hfhtion observé (mt;) ;

où R& : le rendement boursier nominal donné par le rendement de l'indice de la

bourse de Toronto TSE 30W. Le choix de cet indice se justifie par sa

grande capacité à synthétiser l'ensemble des informations boursières.

I, : le taux d'mtérêt nominal mesuré par le rendement des Bons du Trésor

d'échéance un mois sur la bourse de Toronto.

Notre choix se justifie par le que L'ensemble des différents taux

d'mtéras qui peuvent exister à tendance a se déplacer dans la même

direction. En phs, la pertinence de cette série est démontrée par son

utilisation dans de nombreuses études sur la relation entre l'inflation et les

rendements réels.

CPk: nous avons préfké cette mesure à d'autres mesures de l'activité

économique parce que la production indusûieIle reflète bien l'état de

santé de l'économie.

- - -- - -

7- - Nous tenons compte des dividendes.

Page 63: l'inflation les rendements boursiers réels

: égale à (PC, -m.[ ) IPG-1 avec l'mdice des prix à la

consommation.

Remarquons que nous avons calculé les rendements et les taux de croissance de la fàçon

suivante:

Variable, = Valeur, - Vale-1 - Ydeuq.,

Pour que tes modèles autorégresgfs donnent des résultats satisfaisants, nous procéi dons

à la statiomarisation des séries chronologiques avant de déterminer l'ordre du VAR

Aussi nous testons les degrés de signification des résidus et enfin nous vérifions la

stabilité des séries Voici les étapes sunies:

Stationnarisation des séries.

Détermination de l'ordre du VAR en se basant sur le critère AIC (Akaike's

information critenon)?

Estimation de i'hflation anticipée en utilisant les filne de Kalman.

Réestimation de Pordre du VAR les variables réelles ex-ante.

Teas de causalités pour les groupes de variables reteuus. Nous calculerons. en plus,

les corrélations entre les ditférents variables et leurs retards au début de cette étape.

La dernière étape consistera à déterminer le signe de la causahé en utilisant

"l'analyse des fonctions réponses" (impulse-response analysk). Cette anaiyse

consiste, essentiellement, à observer la réponse diine variable suite à un choc dans

une autre variable appartenant au même système. De plus, nous pourrons évaluer

l'impact cumulé du choc.

Ces étapes sont détaillées dans le prochain chapitre

'"ur plus de detail voir Lütkepohi, H.. Introchiction to multiple time series analysis

Page 64: l'inflation les rendements boursiers réels

Chapitre IV : Principaux résultats et interpretation :

4.1 Résultats des traitements de données et calcul de l'inflation

anticipée.

Quatre séries de base sont retenues pour faire nos anaiyses: le rendement boursier

nominai (REiJ, le taux d'intérêt nominal (&), la croissance de la production mdustrielle

désaisonalwe (CP?) et le taux d'inflation observé (s).

L'inflation anticipée qui représente m e cmquième série sera générée à partir des quatres

premières.

Avant de déterminer la causalité entre les séries retenues, les étapes suivantes de

préparation de données et de vérification de la validité de nos modèles sont nécessaires.

Voici les résultats obtenus.

4.1.1 Stationnarisation des séries:

Comme nous l'avons déjà mdiqué dans la méthodologie, pour que les modèles

autorégressifs donnent des rédtat satisfaisants, nous natiomarisons les séries

chronologiques avant de déterminer l'ordre du VAR

Nous dons utiliser les tests de racines unitaires suggérés par Dickey-Fuller. Si pour une

série donnée la valeur de la statistique-t est inférieure7 en valeur absohie, à celle de la

Page 65: l'inflation les rendements boursiers réels

table de Dickey-Fuller, la série ne contient pas de racines unitaires? Smon nous ajustons

la série en faWns La première différence jusqu'au i'obtention d'une série stationnaire.

Les résultats pour les quatres séries retenues sont résumés dans les tableaux suivants:

p est le nombre de retards a inclure dans nos formules qui correspond à la première

valeur de la statistique-t significative en partant d'une manière décroissante d'un nombre

de retard assez élevée (20 dans notre cas).

uif, Variable P i inclure dans le

test Valeur de la statistique de

I unitaires I unitaire I unitaire I unitaire

Dickey-FulIer Conclusion

Nous faisons la première différence pour I, et Inf, et nous recommençons le même tea.

It

5

-7,9597

Les résultats sont les suivants

CP4

pas de racines

10

-0,5556

Nous n'avons phis de racmes unitaires dans aucune des séries. Nous powons

existence & racine

maintenant utiliser ces séries pour déterminer l'ordre du (VAR).

12

-3.2393

Variable p a indure dans te

test Valeur de la statistique de Dickey-Fuller

Conclusion

19 Voir programme en annexe (Al-A.2)

12

-1,1502

pas & racine

C'Pb

12

-3,2070

pas de racines unitaires

existence de racine

A tnf,

11

- 13.7954

pas de racines unitaires

RBt '

5

-8,0296

pas de racines unitaires

AI,

9

-7,0522

pas de racines unitaires

Page 66: l'inflation les rendements boursiers réels

4.1.2 Détermination de l'ordre du VAR :

Avec les quatres séries stationnarisées retenues et en se basant sur le critère AIC (voir

méthodologie), notre programme nous donne un ordre égal a 4."

4.1.3. Tester l'adéquation du modèle : stabilité e t analyse des résidus:

a/ Stabilité:

Les racines du polynôme caractéristique inverse sont toutes en dehors du cercle unitaire,

ce qui confirme la stabiiité de notre V a et donc sa pertinence3' .

b/ Analyse des résidus:

Les résidus du modèle sont des b d s blancs puisque leurs corrélations croisées et Leurs

autocorrélations ne s'écartent pas significativement de zéro (dans plus que 5% des cas)

ce qui c o h e l'adéquation du modèle.

Les résultats des auto-corrélations et des corrélations croisées sont en annexe (AM,

A19, A25,A26). Nous avons testé l'hypothèse nuile &: rij = O contre HI: ï,j t O, avec ri,

la c&rélation entre les résidus de l'équation i et ceux de l'équation j. Nous ne rejetons

pas l'hypothèse nulle dans phis de 95% des cas. Donc les résidus ne sont pas

significativement différents des b d s blancs.

-- -- -

30 Voir programme en annexe (A3-AS). " Voir programme et résuitais en annexe (A6-A10).

Page 67: l'inflation les rendements boursiers réels

4.1.4 Calcd de 19inf19tion anticipée :

L'inflation anticipée est calculée comme dans l'article de Lee ( 1992), en utilisant les

*es de Kalman conmie mit:

Dans une première étape, nous estimons la première difEérence de l'inflation anticipée

avec :

Dans une deuxième étape, nous calculons i'inflation anticipée (Id&) et l'inflation non

anticipée (Inni*) de la façon suivante:

C'est à dire que l'inflation anticipée en t+l correspondra à i'inflation en t à laquelle on

additionne la variation anticipée entre t et t+ 1.

L'inflation non anticipée est définie comme:

fia,=w-Tiifa,

- - -

" I'ordn du VAR: p = 4. Pour plus de détail voir Lütkepahl. H.. Introduction to multiple t h e series axdysis et annexe (Al 1) pour le programme.

66

Page 68: l'inflation les rendements boursiers réels

4.1.5 Calcul des variables réelles :

A partir des domees de base et en utilisant l'inflation anticipée, que nous avons déjà

estimée, nous calculons Ies variables réelles ex-ante suivant:

Le rendement boursier réel ex-ante:

et Ie taux d'intérêt réels ex-ante:

Nous cdculons aussi la croissance de la production mdustneUe réelle de la façon

suivante:

4.1.6 Formation de groupes de variables et leurs traitements statistiques:

Des huit séries disponibles, nous avons formé trois groupes de variables:

Groupe 1:

Le rendement boursier réel ex-ante (RB&), le taux d'intérêt réel ex-ante (m). la

croGsance de la production mdusvielle réelle (CPIRJ et le taux d'inflation observé

(Inf;).

Groupe 2:

Le rendement boursier réel ex-ante (RB&), le taux d'mtérêt réel ex-ante (&), la

croissance de la production industrielle réeile (CPm) et le taux d'inflation anticipé

67

Page 69: l'inflation les rendements boursiers réels

Groupe3 :

Le rendement boursier réel ex-ante (RB&), le taux d'intérêt réel ex-ante (&), la

croissance de la production industrielle réelle (CPW) et le taux d'inflation non anticipé

(fi&).

a. Stationniirisation des séries:

Les rénihats pour les trois groupes de variables sont résumés dans les tableaux suivants:

Pour le groupe 1 :

Sot p le nombre de retards à inchire.

1 1 unitaires

Dickey-Fuller Conclusion pas de racines

Nous faisons la première différence pour et Inf, et nous recommençons le même

existence de racine unitaire

test. Les résultats sont les suivants

1 Variable 1 RB% 1 A& 1 A lnft

pas de racine unitaire

existence de racine unitaire

I I unitaires 1 unitaires 1 unitaires 1 unitaires 1

p a inclure dans le test

Valeur de la statistique de Dickey-Fuller

Conclusion

Nous n'avons plus de racines unitaires dans aucune des séries du premier groupe. Nous

pouvons maintenant utiliser ces séries pour déterminer l'ordre du (VAR).

5

-7,58 13

2

- 1 1.4225

8 I 1 I

-4,9856 -12.1875

pasderacines 1 pas de racines pas de racines pas de racines

Page 70: l'inflation les rendements boursiers réels

Pour le groupe 2:

Soit p le nombre de retards a mclure.

I conclurion 1 pas de racines existence de raclne

unitaires I Nous faisons la première différence pour et infa, et nous recommençons Le même

test. Les résultats sont les suivants

- Variable

p à inclure dans le test

Vaieur de la Statisti~pe de

-IRt

8

3,9706

Infat

1 1 4

-0,9427

RB&

5

-7,8577

Variable p a inclure dans le

test

3

-0,605 1

- - - -

Valeur de la statistique &

I I unitaires I unitaires I unitaires I unitaires I

RB&

5

Dickey- Fuller Conclusion

Nous n'avons plus de racines unitaires dans aucune des séries du deuxième groupe.

-7.58 13

Nous pouvons maintenant utiliser ces séries pour déterminer l'ordre du (VAR).

Am 2

pas de racines

Pour le groupe 3 :

SOL p le nombre de retards a inchire.

c'Pm

8

-8.00 10

I

pas & racines

A Infat

15

- 1 1,3225 4,9856

pasderacines

I I unitaires I unitaire I unitaire I unitaire I

pas de tacines

Variable 1 RB& 1 IRt

Dickey-~uller Conclusion

CPDR,

8

-3,9706

p à indure dans le test

Valeur de la statistique de

hfnat

12

-6,4625

pas de racines

5

-7,8577

3

-0,605 1

existence de racine pas de racine pas de racine

Page 71: l'inflation les rendements boursiers réels

Nous faisons la première diffiérence pour & et nous recommençons le même test. Les

résultats sont les suivants

Variable p a inclure dans le

test

Nous n'avons plus de racines unitaires dans aucune des séries du troisième groupe.

Nous pouvons maintenant utiliser ces séries pour déterminer l'ordre du (VAR).

Valeur & ta statistique de Dickey-Fuller Conclusion

En conclusion, les trois groupes de variables retenus sont:

RB%

5 i

Groupe 1: Le rendement boursier réel ex-ante (RB&), la première différence du taux

d'mtérèt réel ex-ante (Am), la croissance de la production mdusaieile réelle (Cpt&) et

la première dinérence du taux d'inflation observé (Ah&).

-7.58 13

pas de racines unitaires

Groupe 2: Le rendement boursier réel ex-ante (RB&), la première différence du taux

d'intérêt réel ex-ante (Am), la croissance de la production mdudneile réelle (CPm) et

la première différence du taux d'inflation anticipé (u).

Am

2

Groupe3: Le rendement boursier réel ex-ante (RB&), la première différence du taux

d'mtérêt réel ex-ante (Am), la croissance de la production indusirielle réelle (CPlRJ et

le taux d ' f i t i on non anticipé (infnaJ.

- 1 1.4225

pascleracines unitaires

Voici M tableau qui résume les variables pour chacun des modéles estimés:

mm 1 Mnat

8

-4,9856

pas & racines unitaires

12

-6.4625

pas de racines uni taires

Page 72: l'inflation les rendements boursiers réels

Modèle I Variable

I Les rendements Les rendements Les rendements boursiers réels ex-ante boursiers réels ex-ante boursiers réels ex-ante

2 La première différence La première différence La première différence des taux d'mtérêt réels des taux d'intérêt réels des taux d'mtérêt réels

ex- ante ex-ante ex-ante 3 La croissance de la La croissance de la La croissance de ta

production mdustriene production indusuielle production industrielle réeile réelle réelle

4 La première différence La première dinérence L'inflation non anticipée di l'inflation réalisée de l'niflation anticipée

b. Détermination de l'ordre du VAR

Pour chaque modéle l'ordre du VAR est donné dans le tableau suivant:

Modéle Ordre du VAR

c. Tester l'adéquation des modèles : stabilité et analyse des résidus:

il. Test de stabilité:

Nous avons effectueé des tests de st acun un des groupes.

Tous les résultats confirment la stabilité de nos modèles puisqu'il n'y a pas de racine en

dehors du cercle

33 Voir programme et graphiques en annexe (A12-AL 7).

Page 73: l'inflation les rendements boursiers réels

ii/ Analyse des résidus

Nous avons vérifié hypothèse de bruits blancs des résidus de nos trois modèles.

Les résuhats des auto-corrélations et des correlations croisées sont en annexe (A18-

A24, A27432). En testant hypothèse nulle &: ri, = O contre Hl: ri, # O, avec ri, la

corrélation entre les résidus de la colonne i et ceux de la colonne j dans la mamce des

résidus, nous ne rejetons pas lliypothese nulle. Donc les résidus sont des bniits blancs.

Page 74: l'inflation les rendements boursiers réels

4.2 Les corrélation entre les variables et leurs retards:

Dans chaque groupe, nous avons calculé les corrélations croisées entre les variables et

leurs retards. Les rédtats sont synthétisés dans les tableaux en annexe. Par aineurs,

nous présentons ici les moyennes de ces corrélations croisées pour des retards égales à

l'ordre du VAR estimé pour chaque groupe:

ri,* est la corrélation entre la variable i et la variable j du groupe k:

Groupe, 1 2 3 Variable

I Les rendements Les rendements Les rendements boursiers réels ex-ante boursiers réels ex-ante boursiers réels ex-ante

2 La première différence La première différence La première différence des taux d'intérêt réels des taux d'intérèt réels des taux d'mtérèt réels

ex-ante ex-ante ex-ante 3 La croissance de la La croissance de la La croissance de la

production mdustrieue production industrielle production mdustrielle réelle réeiie réelle

4 La première différence La première différence L'inflation non anticipée de l'inflation réalisée de l'bfiation anticipée

Groupe 1

Page 75: l'inflation les rendements boursiers réels

Groupe 2

Groupe 3

Page 76: l'inflation les rendements boursiers réels

4.3 Détermination de la causalité:

La causalité est déterminée de la façon suivante :

Pour le groupe 1 constitué par RB& ; a ; C P R et Mt.

Avec nombre de retards p = 4

Le modèle peut s'écrire de la façon suivante

8, une matrice (4 x 4) de coefficients de régression Bi.

Et 8, une matrice (4 x l) de constantes.

Par exemple, pour voir si RBR cause CPIR, nous faisons le test suivant sur les premiers

coefficients de la troisième Ligne de chaqu'une des quatre matrices 8,

L'hypothèse nulle: H, : Cli = O

Contre H,:Oi#O

Page 77: l'inflation les rendements boursiers réels

On rejette H, quand p-value c 5 % ou encore si la statistique de Wald hW est supérieure

à &, avec a = 5 % et n le nombre de restrictions. Les résultats sont donnés dans le

tableau suivant:

Pour le groupe 2 constitué par RB& , AI& , CI?& et hInfa, le nombre de retards à

inclure est p = 5

Le modèle peut s'écrire de la façon suivante

x' = 4,1599 p = 0,3848 x2= 22,6725

Variables (Y) Retards (X)

RB&-,

AR-s

8, une matrice (4 x 4) de coefficients de régression Oj.

Et 8, une matrice (4 x 1) de constantes.

RB&

x2= 3,6598 p = 0,4540

x2= 6,5667

Page 78: l'inflation les rendements boursiers réels

= I I =3 I X = Y : Xcause Y.

Retards (X)

RB&

Pour le groupe 3 constitué par RB&, , CPIR, et Inha, le nombre de retards à

inclure est p = 4

Le modèle peut s'écrire de la façon suivante

p = 0,0420

+ 8, + tennes d'erreur

0, une matrice (4 x 4) de coefficients de régression 8,.

p = 0,7152

Et 0, une matrice (4 x 1) de constantes.

p = 0,2020 p = 0.0000

Tnfna

p = 0,0066 3

p = 0,3380

p = 0,0057 3

p = 0.00 18 =,

X a Y :XcauseY.

CPR

p =0,2118

p = 0,0470 3

p = 0,0001 =

p = 0,059 1

hCR,

p = 0,3571

p = 0,0025 =

p = 0,0027 a

p = 0,3877

Variables Retards

=Et_,

-4

cpw-5

&a,-S

RB&

p = 0,2928

p = 0,0432 =

p = 0,8950

p = 0,0098 3

Page 79: l'inflation les rendements boursiers réels

4.4 Analyse des fonctions réponses: detemination du signe de la causalité :

Pour connaître le signe de la causalité, nous effectuons l'analyse des fonctions. Dans

tous les graphiques l'effet dirn choc tend vers zéro après quelque périodes, étant donnée

la stabilité de nos modèles.

Dans chague groupe, nous nous mtéressons seulement aux variables entre lesquelles on

a trouvé une relation causale. En phis nous nous concentrerons phis sur les graphique

des réponses cumulées d'une variable i suite à un choc orthogonal dans une variable j du

même systèmeY. En effet, un effkt cumulé qui converge à une valeur différente de zéro

signifie que le choc à un effet de long terme air la variable étudiée.

Voici les principaux résultats obtenus pour chaque modèle:

1 pour le modèle 1 :

Le choc dans la croissance & la production industrielle réelle a un effet cumulé positif sur la première dif€érence des taux d'intérêt (Voir A34)

Le choc dans la croissance de fa production industrielle réelle a un effet positif cumulé sur la premiere différence de Sinflation réaiisée. (Voir A35)

Le choc dans la première différence de l'inflation téalisée a un effet positif sur les rendements boursiers réels paur les deux premiers mois. négatif pour les mois 3 et 4 et positive pour le reste des périodes. t'effet cumulé est nul. (Voir A36)

Le choc dans la première merence & l'inflation réalisée a un effet positif sur la premiere Meyence des taux EPintérêt pour les deux premiers mois et négatif par la suite. L'effet cumulé est négatif. (Vou A37)

Le choc dans la premiere différence de Sidation réalisée a un effet négatif sur la croissance de la production industrielle réelle pour les trois premiers mois. positif pour les mois 4 et 5 puis n é g d pour le reste des périodes. L'met cumulé est nép;ahf(Voir A381

- - .

34 Voir programme en annexe (A33, A39, A4S).

Page 80: l'inflation les rendements boursiers réels

Pour le modèle 2

Le choc dans la premiere dinerence des taux dintérêt a un effet cumulé né@ sur la pcmiere Merence & L'inflation anticipée. (Voir Am)

Le choc danslës rendements boursiers réels a un effet psi& sur la première dinérence & l'inflation anticipée pour toutes les périodes, excepte pour la premiere période. L'effét cumule est positif. (Voir A4l)

Le choc dans Ia croissance de la production industrielie réelle a un effet cumdé positif sur la première Mirence des taux d'intérêt (Voir A42)

Le choc dans la croissance de la production industrielle réeue a un &et négaûf sur la premiere différence de L'inflation anticipée les deux premiers mois puis positif le reste des périodes. L'efit cumulé est positif, (Voir A43)

Le choc dans la première différence de l'inflation anticipée a un effet cumulé positif sur la première Merence des taux d'intérêt (Voir A441

Pour le modèle 3

Le choc dans les rendements boursiers réels a un effet cumuIé négabf sur l'inflation non anticipée. (Voir A46)

Le choc dans la premiere différence des taux dintér6t a un &et cumulé négatrf sur les rendements boursiers réels (Voir A47)

Le choc dans la premiere dinérence des taux dintérêt a un e B t cumulé positif sur la croissance de la production industrielie réelle. (Voir A48)

l

Le choc dans la croissance de la producrion inchistrielie réelle a un effet cumulé positif sur Ia première différence des taux d'intérêt. (Voir A49)

Le choc clans la croissance de la production industrielle réelle a un effet cumulé négatrf sur I'inûation non anticipée. (Voir M O )

Le choc dans l'infiation non anticipée a un effet positif sur les rendements boursiers réels pour les deux premiers mois et négatifpaf la suite. L'& cumulé est népaaf. (Voir A511

Nous récapitulons ces dernières résuitats dans le graphique suivant pour mieux les voir:

Page 81: l'inflation les rendements boursiers réels

C P R RBR ex-ante

où RBR ex-ante : les rendements bousiers réels ex-ante.

pdinf : la première différence de i'inflation réalisée.

pdinfa : la première différence de i'inflation anticipée.

idha : l'inflation non anticipée.

pdIR ex-ante : la première différence des taux d'intérêt réels ex-ante

CPIR : la croissance de la production industrielle réelle.

X - Y : X cause Y dans tous les modèles où X et Y existent.

x --- ----- + Y : X cause Y dans seulement un seul modèle (sauf pour pdinf, pdinfa et

idha).

Figure 4 : les résultats de causalité et des fonctions réponses.

Page 82: l'inflation les rendements boursiers réels

4.5 Interprétations des résultats :

Nous commençons par l'interprétation des moyennes des corrélations croisées entre les

variables, pour faire par la suite celles des resuhats de causalité (sens et signe).

1.1.1 Interprétation des corrélations entre les variables :

D'après les tableaux des moyennes des corrélations croisées entre les variables et l e m

retards nous remarquons que :

les rendements boursiers réels ex-ante sont en moyenne corrélés négativement avec

la première différence de Tinfliition, la première différence de l'inflation anticipée et

r f i t i o n non anticipée pour tous les retards et les "leads".

la première différence des taux d'intérêt réel est en moyenne corrélée négativement

avec la première différence de l'inflation ce qui rejoint les résultats de Fama et

Gibbons (1982), mais elle est en moyenne conélée positivement avec la première

différence de l'inflation anticipée et l'dation non anticipée pour tous les retards, et

les "Ieads".

les rendements boursiers réels ex-ante et la croissance de La production mdumielle

réelle sont, en moyenne, positivement corrélés ce qui rejoint l'idée qu'une

augmentation dans les rendements boursiers réels ex-ante permet d'anticiper une

hausse dans l'activite économique réelle.

Page 83: l'inflation les rendements boursiers réels

la premiere différence de l'inflation et la première ciifErence de i'bflation anticipée

sont, en moyenne, associées positivement avec la croissance de la production

mdustrielle réelle.

la premiere dinérence des taux d'mtérêt réel comme les rendements boursiers réels

sont positivement corrélés à la croissance de la production industrielle réelle.

la première différence des taux d'intérêt réel ex-ante est en moyenne corrélée

négativement avec les rendements boursiers réels ex-ante. Ceci confirme l'idée que.

suite à une hausse des taux d'intérêt, les obligations deviennent plus attrayantes, ce

qui pousse les investisseurs à remplacer, dans leurs portefeuilles, les actions par les

obligations, ce qui baissera la valeur des actions.

Page 84: l'inflation les rendements boursiers réels

4.1.2 Interprétation des résultats de causalité et des fonctions réponses :

Reprenant le graphique qui synthétise les résultats de causalité ainsi que ceux des

fonctions réponses : ,+

RBR ex-ante

ou RBR ex-ante : les rendements boursiers réels ex-ante.

pdinf : la première différence de l'inflation réalisée.

pdinfa : la première différence de i'inflation anticipée.

infiia : l'idiation non anticipée.

pdIR ex-ante : la première différence des taux d'intérêt réels ex-ante

CPR : la croissance de la production industrielle réelle.

X - Y : X cause Y dans tous les modèles où X et Y existent. x ---- ---- + Y : X cause Y dans seulement un seul modèle (sauf pour pdinf, pdinfa et

Page 85: l'inflation les rendements boursiers réels

Ce dernier graphique suggére que les modèles qui prédisent que I'mfIation précède les

rendements boursiers sont correctes. Donc les résuItats c o b e n t ceux de Mundell

(1963) et Ram & Spencer (1983) et s'écartent de ceux de Fama (198 1), Cozier &

Rahman (1988) et Lee (1992) qui ne trouvent pas de relation causale entre ces deux

variables. En plus nos fonctions réponses suggèrent que cette inûuence est positive les

deux premiers mois puis négative pour les deux mois qui suivent et enfh positive pour le

reste des périodes. L'effet cumulé est nui. Par ailleurs, les rendements boursiers réels ex-

ante Muencent négativement l'inflation anticipée durant le premier mois puis

positivement par la suite. L'effet cumulé est positiE

Premièrement, nos résuhats vont en partie à l'encontre de ceux de Fama (198 1) et Lee

( 1992). Fama à en effet conclu que l'mflation n'aidait plus a expliquer les rendements

réels une fois aichise dans les variables explicatives, une mesure de l'activité

économique.

Or nous obtenons les résultats suivants:

L'infiation cause les rendements boursiers réels ex-ante.

L'inflation n'a pas d'effet permanent sur les rendements boursiers réels ex-ante.

L'inflation anticipée n'a pas d'impact sur les rendements boursiers réels ex-ante.

L'inflation non anticipée cause les rendements boursiers ex-ante.

Page 86: l'inflation les rendements boursiers réels

L'hfiation non anticipée à un effet cumulé négatif sur les rendements boursiers réels

ex-ant e.

L'inflation a un effet négatif sur le taux d'intérêt réel ex-ante.

Ces demiers résultats sont intéressants puisqu'üs permettent de distinguer l'impact de

l'inflation réalisée, de l'inflation anticipée et de l'inflation non anticipée sur les rendements

boursiers réels, à court et à long terme.

Donc, d'après les tests de causalité, l'inflation non anticipée est la partie de l'mflation qui

explique la corrélation négative avec les rendements boursiers réels. Notons que ces

résultats persistent dans nos modèles à quatre variables (inchiant une mesure de i'activité

économique). Par contre, l'analyse des fonctions réponses nous permet de préciser

d'avantage la relation entre l'inflation et les rendements réels. Nos résultats appuient

ceux de Mimdell (1963) à l'effet qu'une hausse de l'inflation dimmue le taux d'intérêt

réel,

D'autre part, l'inflation non anticipée a un effet cumulé négatif sur les rendements

boursiers réels. Ce résultat suggère qu'une inflation volatile et donc diflicile à prévoir.

pourrait avoir des effets néfastes sur les marchés boursiers.

Page 87: l'inflation les rendements boursiers réels

CHAPITRE V : CONCLUSION:

Ce papier étudie la relation entre les rendements boursiers et i'idation au Canada. De

nos corrélations croisées nous avons trowé une relation négative entre l'inflation et les

rendements boursiers. Évidemment une simple étude de corrélations peut donner des

résultats trompeurs. Notre étude est La seconde du genre pour le Canada. Les résultats

de Cozier & Rahman (1988) supportaient d'avantage Fama mais n'utilisait que des

modèles bivariés. Or il a été démontré que la causalité dans un modèle bivarié peut ètre

très différentes de ceux inchiant plus de deux variables.

D'autre part, seul Lee (1992), avec des données américaines, a étudié des fonction

réponses dans un cadre multivarié. Or nous mettons ses résultats en doute puisque ses

fonctions réponses suggèrent que certaines variables du VAR ne soient pas stables.

À l'aide des vecteurs autorégresif%, nous trouvons que l'inflation précède les rendements

boursiers réels et que suite a un choc dans l'inflation ces derniers réagissent positivement

dans les deux premiers mois, négativement dans les deux mois suivants puis

positivement pour le reste des périodes. Par contre l'effet cumulé est nul

Nos résultats majeurs sont :

Nous rejetons l'hypothèse de Fisher qui dit que les rendements réels sont

indépendants de l ' f i t ion anticipée.

Ii y a une relation de cause à effet entre I'mflation et i'actMté économique.

Page 88: l'inflation les rendements boursiers réels

Il y a une relation de cause a effet entre les variations dans l'inflation anticipée et les

vanations dans les taux d'intérêt réels.

Une corrélation négative entre les taux d'intérêt réels et les rendements boursiers. De

plus nos fonctions réponses c o b e cette relation puisque nous avons observé une

réponse négative des rendements boursiers suite à un choc dans les taux d'mtéra.

L'inflation cause les rendements boursiers réels ex-ante.

L'inflation n'a pas d'effet penaanmt sur les rendements boursiers réels ex-ante.

L'inflation anticipée n'a pas d'impact sur les rendements boursiers réels ex-ante.

* L'inflation non anticipée cause les rendements boursiers ex-ante.

L'inflation non anticipée a un effet cumulé négatif sur les rendements boursiers réels

ex-ante.

L'inflation a un effet négatif sur le taux d'intérêt réel ex-ante.

Ces derniers résultats sont mtéressants puisqu'ils permettent de distinguer l'impact de

l'inflation réalisée, de l'mflation anticipée et de i'inflation non anticipée sur les rendements

boursiers réels, à court et a long terme.

Page 89: l'inflation les rendements boursiers réels

Donc, d'après Les tests de causalité, l'mfiation non anticipée est la partie de Pmflation qui

explique la corrélation négative avec les rendements boursiers réels. Notons que ces

résuhats persistent dans nos modèles a quatre variables (inchiant une mesure de L'activité

économique). Par contre, l'anaiyse des fonctions réponses nous permet de préciser

d'avantage la relation entre ridation et les rendements réels. Nos résultats appuient

ceux de MundeIl (1963) à 1'eEet quime hausse de l'inflation dimmue le taux d'mterêt

réel.

D'autre part, l'inflation non anticipée a un effet cumulé négatif sur les rendements

boursiers réels. Ce résultat suggère qu'une inflation volatile et donc ditEde à prévoir,

pourrait avoir des effets néfastes sur les marchés boursiers.

Nous projetons de réestimer nos modèles avec des données aimestrielles

désaisonnalisées pour évaluer la robustesse de nos résultats.

Page 90: l'inflation les rendements boursiers réels

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Page 97: l'inflation les rendements boursiers réels

Ce programme effeetue le test de Dickey-Fuller augmenté en estimant d'abord l'ordre p approprie de la forme A, B ou C du test comme defini dans Enders

output file = c:\gauss\celine\resul rem;

load donnees[49 1,4]=a: data-pm; ydonnees[. , i l ;

/* Estimation de Pordre du A R */ * Cas A de Enders ie. sans drift ni trend détermaniste *l /*************************************************************/

Fy[P:t- Il; i= 1; do while i<=p- 1;

x=x-delyt[p-t t-(i+ 1 )] ; i=i+ 1 ;

endo; b~hap~v(x!x)*(x'varend); uchap=varend-x4bchap ; varu=(uchap'uchap )/(t-p ); varb+v(x'x)'trani; statt=bchap [p]/((varbIp,p]E 5);"dat. t du lag p" ;statt;

/* Une fois l'ordre du AR estime on fait le test de */ /* racine unitaire. */ /********************************************************1

tau=bchap [l]/((varb[l, 11 y. 5); "stat. de dickey-Mler augment,. " $au;

end;

Page 98: l'inflation les rendements boursiers réels

stat. T du hg p

-2.4574088

nat. De dickey-mer

-7.9596558

Page 99: l'inflation les rendements boursiers réels

l* ** LüTKEPOEïL [1991j, Introduction to Multiple Time Series Analysis, ** S pringer-Verlag, Berlin-Heidelberg ** VAR order selection ** See LUTKEPOEL, chapter 4 */

new; bras . t s m o p m p g a p h ; load y[490,4] = c:\Gauss\pddatapn; data = y[l:490,.]; grint = 1;

output file = van< lg-out reset;

output off;

** A procedure to select the order of a VARX mode1 */ proc (2) = criteria(Y,X,p max);

iocai OIW,T,~,CR,L,D,SIGMA; local omat,£&,mask,p; old = qrint; K = cols(data); CR = zero@-max+ l,7);

- m = 0 ; do untü m>p-max; 9" = O; c d varx-ML(Y,X,m); T = rows@ackr(Y)>m;

SIGMA = v q S I G M A ; D = det(s1-GMA); L = ln(D);

CR[ l+m, 11 = L+(KA2)*m*ln(T)lT; l* BIC *l CR[l+1q2] = L+3*m*(KA2)/T; /* AIC alpha = 3 *1 CR[l+m,3] = L+( l+m*(KA2)/T)/( 1-(m*(KA2)-2)/T); I* AICc */ C N l+n1,4] = D*( 1+2*(m*(KA2)+ 1 )/T)W; /* SIC */ CR[ 1-51 = D*(((T+K*m+ l Y(T-K*m- 1 )IAK); 1* MFPE */ CR[l+m,6] = L+2*(KA2)*m/T; /* N C *l CR[l+mJ = L+2*(KA2)*m*hi(ln(T))IT; /* HQ *I

Page 100: l'inflation les rendements boursiers réels

print chrs(45*ones(79,1)); plmt "Lags BIC AICa AICc SIC FPE AIC"\

w; print chrs(4S*ones(79,1));

omat = "Opt."-p'; T M & = 0-1-1-1-1-1-1-1; let h [ 8 , 3 ] =

'8_* *f 4 q "* *if' 8 0 "*.*lf" 10 O "*.*lf" 10 O "*.*lfl 12 O "*.*Lf8 12 O "*.*lfl 10 O "*.*lfl 10 O;

c d printnn(ornat,ma~~); print; print chrs(45*ones(79,1));

omat = rn-CR; ma& = 1; let fint(8,3] =

ii* *VI 4 0 "*.*lfl 10 3 "*.*Lfl 10 3 ll*.*L£" 10 3 "*.*ri 12 3 "*.*lfl 12 3 "*.*l£" 10 3 "*.*If" 10 3;

Page 101: l'inflation les rendements boursiers réels

Lags BIC AICa AICc SIC FPE AIC HQ -------------UIII------"------HH----------UIOH-HO-------O----*--

OF- 1 4 4 1 4 4 3 - - - - - L - L - I ~ U - H ~ I W - - ~ - - - - - - N I I - --------------O----------

O -34.859 -34.859 -33.863 0.000 0.000 -34,859 -34.859 1 -35.11 I -35.216 -34.251 0.000 0.000 -35.249 -35.195 2 -35.081 -35.290 -34.351 0.000 0.000 -35.355 -35.247 3 -35.031 -35.345 -34.427 0.000 0.000 -35.443 -35.281 4 -34.927 -35.346 -34.444 0.000 0.000 -35.478 -35.261 5 -34.770 -35.295 -34.402 0.000 0.000 -35.460 -35.189 6 -34.622 -35.253 -34.361 0.000 0.000 -35.45 1 -35.125

Page 102: l'inflation les rendements boursiers réels

/* ** LUTKEPOHL [1991], hoductioa to Multiple Time Series Analysis, ** S priiiger-Verlag, Berlin-Heidelberg ** Estimation of a VAR(4) process and stability analysis ** See LllTKEPOEIL, section 3.2.3 ** Note: the constant is the FiRST co1um.n of B in LUTKEPOBL ** and the LAST column of B in this program */

load y[490,4] = a:\pddata.prn; data = y; output nle = varx 1 a. out reset ;

{theta,stderr,Mcov,LOGLl } = vm-LS(data, 1,4); /* Constant and 4 iags *I ep d o n = -varx-epsilon; print; prht "SIGMA:"; prht -varx-sigma;

p"t; p"; printdos "Press any key to continue.. . "; wait; ch;

beta = theta[1:48]; l* Estimates of the AR part *I roors = anna-roots@eta,3,0);

print; print chrs(45*ones(79,1)); prjnt " STABILITY analysis of the VANS) process "; print c h i 4 5 *ones(79,1)); print " Roots of the reverse Modulus" ; print " characteristic polynomial"; print chrs(45*0nes(79,1)); omat = roots-abs(roots); ma* 1- 1; let &[2,3]=

"*.*If" 14 5 "*.*If" 14 5;

cd printfh(omat,mask,fht);

output off;

print; print; printdos "Ress any key to continue..."; wait; cls;

Page 103: l'inflation les rendements boursiers réels

q d a t e = "": title("Stabiüty of the VAR(5) processl'\

" U o o t s of the reverse characteristic polynomid"); scaie(-313,-313); JCTOSS = L; g h m e = (0,O); .M%Y~

Page 104: l'inflation les rendements boursiers réels

Total observations: 490 Usa ble observations: 486 Number of parameters to be e h t e d : 68 Degrees of f?eedorn: 418 Vahie of the ma>cimized log-Urelihood hction: 5892.14067

Parameters estimates stderr. t-statistic pvalue

Page 105: l'inflation les rendements boursiers réels

Covariance ma&: inverse of t h

SIGMA:

Page 106: l'inflation les rendements boursiers réels

Modèle 1

Page 107: l'inflation les rendements boursiers réels

/* ** Estimation de l'inflation anticip,e comme Bong Sou Lee. ** Nous utilisons une proc,dure it,rative qui estime pour chaque ** p,riode kA2 * p* +k Parametres. Nous avons estim, que p*4 . *l

new; li'brary tmoptmun~pgraph; load y[490,4] = a:pddata.pm;

data=y[l:490,.]; in fan^-zeros(4 1 5,l); i-76; do until i=rows(data)+ 1 ;

data l=data[l:i,.]; (thet~srderr,Mcov,LOGL I } = va~_LS(data l,1,4); /* Constant and 4 lags */ /* L'ordre optimal du VAR est 4 */ k==;p=4; thetamf=-zeros(p,k); lig= 1 ;ind=k; do untü iig=p+ 1;

col= 1 ; do untd col=5;

thet~g,col]=theta['md]; md=ind+4; col=col+ l ;

endo; I i ~ l i g t - 1 ;

endo; j= 1; datalag=zeros(k,p); do mtil j=p+l;

dataiag[.j]=data[i-j+ 1 ,.]'; j=j+ 1;

endo; infant [i-76+ l]=sumc(diag(thetWdatalag))+theta[(kA2)~+k] ; i=i+ 1; mtànt [i-761;

endo; output fiie = varx la. out reset; infant; end;

Page 108: l'inflation les rendements boursiers réels

Estimation of a VAR(4) process and stability analysis See LüTKEPOEKL, section 3.2.3 new; h'brary tm5optmun5pgraph; load y[4 14,4] = a:\pddatar2.pm; data = y; output file = varx 1 a. out reset; (theta,stden,Mcov,LOGL 1 = varx-LS(data, 1,4); /* Constant and 4 iags */ epsilon = - van-epsilon; p rint ; print "SIGMA: "; print -varx-sigma; print; print; prsitdos "Press any key to continue..."; wait; cls; beta = theta[ 1 :48]; /* Estimates of the AR part *I roots = arma-roots(beta,3,0); print; print chrs(45*ones(79,1)); p h t " STABILITY anaiysis of the VAR(4) process "; print chn(45*ones(79,1)); print " Roots of the reverse Moduhs" ; print " characteristic p olynomial'' ; print chrs(45*ones(79,1)); omat = roots-abs(roots); maskl-1; Iet fint[2,3]=

"*.*lf8 14 5 "*.*lf' 14 5;

c d prinüh(ornat7ma&nnt); output off; print; print; printdos "Press any key to continue.. . " ; wait; cls;

Nr = rows(roots); q s y m = r-i-ones(Nr,S). *( 1 1-5-2- 1- 1); t = seqa(O,Z*pi/ 100,lO 1); ?r=cos(t); y=sin(t); q&te = ""a

tîtIe("btab'& of the VAR(4) process'l " U o o t s of the reverse characteristic polynomial");

scale(-313,-313);

Page 109: l'inflation les rendements boursiers réels

Modèle 2

Page 110: l'inflation les rendements boursiers réels

Estimation of a VAR(4) process and stabiiity analysis See LUTKEPOHL, section 3.23

new; h'brary t = , 0ptmunSpgraph; load y[4 14,4] = a:\pdant.prn; data = y; output file = varx 1 a. out reset; (theta,stderr,Mcov,LOcL1) = vanr - LS(data, 1,S); /* Constant and 5 lags */ epsilon = -varx-epsilon; print; print "SIGMA:"; print -vm-sigma; print; print; printdos "Press any key to continue..."; wait; cls; beta = theta[l:48]; /* Estimates of the AR part */ roots = afmaafmaroots@eta,3,0); print; print chrs(45*ones(79,1)); print " STABILI'TY anaiysis of the VAR(5) process "; print chrs(45*ones(79,1)); print" Rootsofthereverse Modub" ; print " characteristic p olynomial'' ; prht chrs(45*ones(79,1)); omat = roots-abs(ro0ts); mask=l-1; let h[2,3]=

"*.*If" 14 5 "*.*lft 14 5;

c d p r i n ~ o r n a t , m a * ~ ) ; output off; print; print; printdos "Press any key to continue..."; wait; ch; r = reai(roots); i = imag(roots); Nr = rows(roots); gsym = r-i-ones(Nr,S). *( 1 1-5-2-1- 1); t = seqa(0,2+pi/100,101); ?c=cos(t); y=ssi(t); q d a t e = 1'" - titie("~tab& of the VAR(5) process'l

" U o o t s of the reverse characteristic po~omia181 ); scale(-313,-313); qcross = 1; qfiame = (0,O); V k y ) ;

Page 111: l'inflation les rendements boursiers réels

Modèle 3

Page 112: l'inflation les rendements boursiers réels

Estimation of a VAR(4) process and stabüity analysis See LUTKEPOEiL, section 3.2.3

new; hibrary tsmopmnin5pgraph; load y[490,4] = a:\pdnant.prn; data = y; output file = vanr la-out reset; ( thet~aderr~covJOGL1) = varx-LS(data, 1,4); l* Constant and 4 lags *I epsilon = _van-epsilon; p"; print "SIGMA:"; print yarx-sigma; print; print; printdos '!Press any key to continue.. . " ; wait ; ch; beta = theta[l:48]; /* Estimates of the AR part */ roots = armaarmaroots(beta,3,0); print; prmt chrç(45 *ones(W,l)); print " STABILITY analysis of the VAR(4) process "; print chrs(45*ones(79,1)); print " Roots of the reverse Moduhs"; print " characteristic poiynomial"; print chrs(45+ones(79,1)); omat = roots-abs(roots); maskl-1; let fint[2,3]=

"*.*lfe 14 5 If*. *if" 14 5;

ourput off; print; print; printdos "Press any key to continue ... "; wait; cls; r = real(roots); i = imag(roots); Nr = rows(roots); q s y m = r-i-ones(Nr,5).*(11-5-2- 1- 1); t = seqa(0~2*pi/100,10 1); x=cos(t); y=gn(t); j d a t e = IW.

title("~tab& of the VAR(4) procesdl\ " U o o t s of the reverse characteristic poiynomial" );

sale(-313,0313); qcross = 1; jframe = (0,O) ;

Page 113: l'inflation les rendements boursiers réels

vanab tes:

Page 114: l'inflation les rendements boursiers réels

Corrélations croisées et Autocorrélations des résidus:

Corrélations croisées:

Voici les correIations croisées des résidus des différents modèles. nj,k est la corrélation des résidus de I'ééquation i avec ceux de l'équation j du modèle k

Modèle 1:

Le modèle 1 contient les variables suIvantes: Le rendement boursier nominal, la première différence du taux d'mtérêt nominal, la croissance de la production mdustrieiie nominale et la première différence de l'inflation réalisée.

! l 1 1 l l 1

4 1 -0.019 1 4.002 , 0.014 4.027 0.003 / 4.031 i 0.015 1 0.007 i 0.005 ! 4.038 , 4.002 I 4.002 1 4.013 0.012 0.002 4.137 I l ! l I I 1 1

Page 115: l'inflation les rendements boursiers réels
Page 116: l'inflation les rendements boursiers réels

Le modèle 2 contient les variables suivantes: Le rendement boursier réel ex-ante, la première différence du taux d'intérêt réel ex-ante, la croissance de la production industrieile réefle et la première di'tffience de l'hfiation réalisée.

Page 117: l'inflation les rendements boursiers réels
Page 118: l'inflation les rendements boursiers réels

Modèle 3:

Le modèle 3 contient les variables suivantes: Le rendement boursier réel ex-ante, la première différence du taux d'intérêt réel ex-ante, la croissance de ia production industrielle réelle et la première Wkence de l'inflation anticipée.

Page 119: l'inflation les rendements boursiers réels

Modèle 4:

Le modèle 4 contient les variables suivantes:

Le rendement boursier réel ex-ante, la première diffkence du taux d'intérêt réel ex-ante, la croissance de la production mdUStrieIIe réeile et la première différence de l'inflation non anticipée.

Page 120: l'inflation les rendements boursiers réels
Page 121: l'inflation les rendements boursiers réels
Page 122: l'inflation les rendements boursiers réels

Autocorrélations:

Modèle 1 :

AutooorréIaüons de l'équation 2 du mxlèle 1

ml- T t aw am 2aûl a# 3 Qûl 430 4 am am 5 403 457 5 Qûû Q(38 7 412 a 4 8 8 QOB -1.m 9 am a s

10 am aie 11 a05 496 12 QOS QBB 13 Qbf - 1 a 14 QOB 1.10 15 Qûl -02

T 16 406 Q8B 17 Q04 477 18 Ou? 455 19 Q06 1.05 a) QI3 251 21 QI1 207 Z Q04 Q88 23 Q(P 430

Lac QIr T e am aas 47 Q13 a 48 QQI a 49 QI# 4 6 4 90 QOB -1.W 51 QOO û.46 = a04 a82 53 QQZ 4.30 59 am 3-15 55 Qûl QI7 56 Qœ Q29 57 010 -1.73 SB QQ3 Q4ï 9B QQ2 Q32 8D QOO a46

Page 123: l'inflation les rendements boursiers réels

~ooorréIatior\s de l'équation 3 du rrodéle 1

LBQ B.61 27.55 a. 10 34.34 30.38 32 14 3282 33.37 45.54 48.38 50.15 5228 53.56 64.38 67.69

Lag Car T LBQ b g Corr T LBQ Lag Corr T LBQ

31 0.06 1.07 69.33 46 0.05 4.94 82.99 61 0.08 -1.33 tOl.80 324.07-1.19 77.38 47 0.08 0.96 84.45 62 0.08 1.40 105.21 330.03459 71.67 48 0.00 0.08 84.48 ô3 0.m 0.n108.24 34 0.08 0.99 73.29 48 4.07 -1.13 86.48 64 0.03 0.44 108.58 350.040.78 74.18 500.044.67 87.B 650.024.29108.74

Autocorréiations de l'équation 4 du nrxlèle 1

Lag Coa T LBO Lag Con T LBQ Lag C ~ K 1 LBQ Lag Con T LBQ îag Con T LBQ

46 0.04 0.58 129.82 61 0.01 0.00 146.80 47 4.02 4.32 130.01 62 0.04 0.68 147.73 48 0.11 1.81 135.95 63 0.01 4.11 147.75 49 0.02 0.31 136.13 64 0.00 0.08 147.77 50 0.01 0.09 136.15 65 0.06 -1.00 149.71 51 0.00 0.06 136.15 52 0.00 0.00 136.15 53 0.00 0.03 136.16 54 0.08 -1.20 138.87 55 0.05 0.72 139.87 56 0.05 0.85 141.23 57 4.02 0.24 141.35 58 0.05 0.84 142.70 59 0.04 0.59 143.37 60 0.08 1.33 146.79

Page 124: l'inflation les rendements boursiers réels

Autméiations de l'équation 1 du mxlèle 2

LagQxr T LBQ 1 am a œ am 2 am a œ am 3 Qûl Q17 Q04 4 a m oa4 aoe 5 Qll 22B 638 6 QW 0.78 8.m 7 a w am as2 8 a12 238 1252 9 Qm QBO 12Ql

10 QW Qoi 129i 11 a06 124 14.58 12 403 a51 1488 13 aos - 1 3 1640 14 408 -1.71 19.79 15 am a15 iam

Lag T 46 a m a i s 47 Q(P Q46 48 QI0 1.75 48 am ap 5û QQZ Q33 51 QOS Q96 52 a(X3 Q48 53 am 1.m 54 Qœ Q34 56 Qa3 Q57 SB a05 498 5ir a07 -las 33 a01 a25 98 447 1.3 80 Qûl Q13

Mowr~éiations de l'équation 2 du mxléle 2

Lac- T 1 QOO QOS 2 Qm Q l O 3 Qû3 42s 4 4.02 a 4 8 5 a m 4.22 6 QOB -1.88 7 QW 0.W 8 am 44s 9 Q l O 207

10 a02 ae 11 QQ2 Q34 12 QQi 0.22 13 407 -1.30 14 443 a6B 15 006 -1.15

L a g - T 16 QOB 1.72 17 QM 064 18 al6 311 19 am acn a) a10 -1.e ZI QM a i e Z 4.13 549

Q(P Q31 24 QQ) QQ3 25 QCû QOB 28 am a25 27 QW 1.64 a) Q(P Q45 29 Qu7 - 1 s 31 am am

Page 125: l'inflation les rendements boursiers réels

AutocorréIations de l'équation 3 du mxlèle 2

LagCbrr T lm L;iechr T L m 1 QW 0û7 Q01 16 QaB 1.17 14.87 2 QOO 0- 0.30 17 006 -la 1657 3 QOO QOB ~ 3 1 18 am a s iaee 4 QOO am a32 19 a œ -in mi 5 QW QI34 1 213 Q m a51 21141 6 403 a58 1.40 21 Qœ 1.79 X i 3 7 a05 1.œ 281 Z QU? Q47 î4.34 8 012 248 6(13 a Q06 1.12 a 8 7 9 Q07 1.35 1Q98 24 014 266 3.J)

10 am a= 11.1s 2s aas 1.œ 3677 11QOtaa3 1121 ZB Qûi 414 3679 124.04-0.84 11.98 27Q10-1.a 4R44 13 a s 1232 as Q(P 4.46 a n 14 Qû4 074 1232 29 QI1 2M 469l 1s Q Q ~ a= 13% 30 as 1.14 47.69

31 a m a i s m.- 4s am -1.10 scie sl oaz aae mn 32 006 497 mg5 47 Qûl a14 8638 BZ 008 1.08 81.53

004 478 4877 48 Q04 076 88S4 83 Qa3 a47 81.88 34 a08 1.13 51.90 48 407 - 1 2 a 4 5 64 4 0 4 4e 8250 36 406 a86 Q90 3 401 011 6847 65 OC6 0 8 6 m88

PutooorréIations de l'équation 4 du mdde 2

WOIr T îB2 mûxr T LBQ T LBQ

3 Q(36 986 l a81 46 QOS Qm 137.m Q(3B 1.28 1x96 32 am aoa ioaw 47 QOD am 137.m 62 am a22 177.07

QOt a17 1088B 48 016 254 14ô.m 63 4W 177.W 34 aoa am iair.47 48 QOS a n i9ni9 es am ai5 177.12 36 QQI 013 1w.s 5~ aoa an imm ss a i o - 1 s 1- 36 015 251 117.88 51 Qûi Q12 lm84 37 am as4 i las s2 am ais isnm 38 a13 QOB l a 8 4 53 Qm ls88 38 am ass ip.4 s4 a m an isi.eo 40 Qa6 Q82 laSz S 411 -1.72 157.72 41 aœ -1.s~ SB Q(P a32 151-93 e QOQ 488 13333 57 4.œ -121 leaea 43 408 -1.m 1S.s 58 408 492 1m6l 44 aœ a= imc~ se am am isrm 45 403 443 13304 8l Q15 W 173s

Page 126: l'inflation les rendements boursiers réels

Modèle 3:

Autocorrélations de l'équation 1 du modèle 3

Lag Car T LBQ 31 4.07 -1.36 =O8 32 0.00 0.08 33.08 33 4.00 -1.12 3i0.68 34 a o i a24 9.73 35 0.07 1.41 37.28 36 O.(# 0.58 37.m 37 4.07 -1.3 40.22 38 0.04 0.71 40.88 39 4.05 -1.02 4225 40 0.02 0.42 4249 41 0.02 0.44 4275 42 0.06 -1.13 44.45 43 0.06 1.13 46.19 44 4.01 0.15 48.22 45 4.03 Q-51 46-58

Lag Carr T LûQ Lag Corr T LBQ 4 8 4.01 4.27 48.68 61 4.04 4.73 ûû.W 47 0.05 0.93 4789 62 0.03 4.45 60.97 48 0.08 1.15 49.72 63 0.08 -1.37 63.83 49 0.03 0.82 5û.B 64 0.04 0.84 84.46 50 0.01 0.19 50.31 65 4.m -1.42 67.58 51 0.03 0.61 5(3,84 52 0.01 0.13 9.86 53 0.08 1.04 5239 54 4.04 0.81 53.34 55 0.02 0.38 53.55 56 4.03 4.80 54.07 !57 4.07 - 1 2 56.a 58 0.01 0.15 58.24 58 0.08 1.47 59.43 60 0.03 4.54 9.87

Autméiat ions de l'équation 2 du mxlèle 3

m - T 16 410 1.87 17 Q00 QC6 18 QI4 267 19 Q W 4 0 3 Z QOB -1.53 21 4ûl Q19 p a 1 1 a 1 5 P am 440 a4 au2 a47 25 4ûl 28 QW Q05 27 Q l l 203 ae am as3 29 U.07 -1.32 30 4 œ 445

L m 4 - T LBQ a47 61 a(17 -1.16 67.49 s w 62 aas aso sa= 825 63 Qç15 Q48 84.19 =CO sis am am a s s ~ 7 4 65 a05 ais mm 61.78 61.78 &O9 es 838 62g3 mm Qrn 6632 6h43

Page 127: l'inflation les rendements boursiers réels

AAocorréIations de l'équation 3 du modèle 3

Autocort-dations & l'équation 4 du mxlèle 3

Lag Car T LBQ

16 0.11 203 4245 17 0.08 -1.48 45.24 18 0.03 0.57 45.06 19 0.11 -1.97 50.65 a) 0.01 0.19 50.m 21 0.01 0.17 50.74 22 0.02 0.37 50.92 23 0.06 1.17 5273 24 0.11 1.93 51.72 25 0.07 0.16 51.75 26 0.05 0.94 58.96 27 0.07 1.30 61.29 28 0.03 0.53 61.68 29 4.12 -208 67.88 30 0.05 0.81 88.64

Car T LûQ Lag Cocr T LBQ

Page 128: l'inflation les rendements boursiers réels

Modèle 4:

Autocorréîaüonç de l'équation 1 du mxlèle 4

L a O - f

16 a05 û.98 17 aM 0.27 18 443 0.S 19 a10 -2OI a QI0 -1.95 21 404 Q68 22 aos as

QU3 051 24 am 066 25 Q(33 Q50 z6 a04 QB2 27 QOB 1.52 a) Q04 Qg3 24 443 458 30 am a47

LBQ 17.41 17.50 17.86 P47 2Bcp 27.47 a854 2885 a 3 7 2986 311Q 9 3 4 34p 34.58 3487

Autoaxrélations de l'équation 2 du d e 4

L B g - f

16 0.10 1.9ô 17 am o z 18 0.15 291 19 am ais 20 4.08 -1.48 21 a m Q21 p a l 5 a82 23 4.02 432 24 a112 a30 2s am aa as aoo aos n am 1.n 28 a03 am 29 Qû7 -1.34 30 4OP 432

w - T 46 am a œ 47 QQf -1.32 a am as 48 a06 484 50 am an 51 606 1-12 52 QI7 53 am am 54 aPP 428 55 Qol n i 0 9~ am as 57 409 a44 SB a m a t o 9B a06 483 BD am a47

Page 129: l'inflation les rendements boursiers réels

Autocorrdations de l'équation 3 du rrrxlèle 4

Autocorrélations de l'équation 4 du mxlèle 4

LagQIT T L m

16 0.10 1.80 a40 17 Q06 -1.12 62W 18 QW 470 6275 i g ~ t 2 a œ san a) am 1.67 na 2l 005 461 A54 z am a33 mm a QQ2 438 A9l 24 QZS 4.33 10495 25 QCû 406 14196 a6 4.10 -1.60 lW.9B n a m a i e ims ae aw an iaas 29 a05 490 107.15 30 a w an 1m.s

Page 130: l'inflation les rendements boursiers réels

h p d e Response Analysis See L ~ P O H L , section 3.7.3

load y[4 14,4] = a:pddatarZ.pm;

data = y; qrint = O; {theta,stderr,Mcov,LOGL } = v m - LS(data, L ,4); /* Constant and 4 lags */

beta = theta[l:64]; /* Estimates of the AR part */ SIGMA = -vm-SIGMA;

I* Responses to Orthogonal Impulses */

begwind; window(2,1,0); setwind( 1 ); title("Reponses estimees de la pdmfsuite a un choc orthogonal sur la CPIR"); xy(t,Xi[.? 11);

nextwind; title("Reponses estimees cumulees de la pdinf suite a un choc orthogonal sur La CPW "); xy(t?X 1 [-,211;

endwind;

Page 131: l'inflation les rendements boursiers réels

Reponeee estirnees de la pdlR euita o un choc orthogonal eur 14 CPIR w

Reponaea eit imaei ournuleea de la pdlR nuite a un ohoo orthogonal sur la CPIR

Page 132: l'inflation les rendements boursiers réels
Page 133: l'inflation les rendements boursiers réels

tOD'0- +au** m'O- m ' a -

Page 134: l'inflation les rendements boursiers réels
Page 135: l'inflation les rendements boursiers réels
Page 136: l'inflation les rendements boursiers réels

impulse Response Anaiysis See LUTKEPOKL, section 3-73

load y[4 14,4] = a:pdmfapm;

data = y; qrint = O; (theta,stdem,.Mcov,LOGL) = varx-LS(data, 1,s); /* Constant and 5 lags */

beta = theta[l:80]; /* Eshates of the AR part */ SIGMA = -varx-SIGMA;

begwind; window(2,1,0); çetwind( 1); title("Reponses estimees de la pdinfà suite a un choc orthogonal sur la pdIR"); xy(&XlC., 11);

nextwind; title("Reponses estimees cumulees de la pd8ifa suite a un choc orthogonal sur la pdIR "); xy(t,X 1 [-,ZJ);

mdwind;

Page 137: l'inflation les rendements boursiers réels
Page 138: l'inflation les rendements boursiers réels
Page 139: l'inflation les rendements boursiers réels
Page 140: l'inflation les rendements boursiers réels
Page 141: l'inflation les rendements boursiers réels

Reponeee estlmeee de la pdlR suite a un choc orthogonal sur la pdinfa

Reponses estimsa6 cumulees da la pdlR aulte a un choc orthogonal sur Io pdinfo

I 1 1 I 1

9 1 1

2 4 6 6 1 O 12 14 t 6

Page 142: l'inflation les rendements boursiers réels

hpuise Response Analysis See LUTKEPOBL, section 3.7.3

load y[4 14,4] = a:p&a.prn;

data = y; 9" = O; (theta,stderr,Mcov,LOGL) = varx-LS(data, 1,4); /* Constant and 4 lags */

beta = theta[1:64]; /* Estimates o f the AR part */ SIGMA = -varx-SIGMA;

/* Responses to Orthogonal Impulses */

begwind; window(2,1,0); setwind( 1); title("Reponses estimees de l ' f i a suite a un choc orthogonal su. les RBR); Mt,X 11.9 11);

nextwind; title("Reponses estimees d e e s de l'infha suite a un choc orthogonal sur les RBR"); x y ( U 1[.,21);

endwind;

Page 143: l'inflation les rendements boursiers réels
Page 144: l'inflation les rendements boursiers réels

Raponsos estimaes de Iaa RER aulte a un choc orthogonal sur la pdlR

4 6 0 1 D 12

Reponaw eutIrneas cumuleeb da lea RBR aulte a un choc orthogonal aur la pdlR

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Page 146: l'inflation les rendements boursiers réels
Page 147: l'inflation les rendements boursiers réels
Page 148: l'inflation les rendements boursiers réels

O LO'O-

Page 149: l'inflation les rendements boursiers réels

IMAGE EVALUATION TEST TARGET (QA-3)

APPLIED 2 INLAGE . lnc a 1653 East Main Street - -. - Rochester. NY 14609 USA -- -- - - Phone: 71 6/482-O3OO -- -- - - Fax: 71 6/28&5989