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BULLETIN INTERNATIONAL DE L'ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE ET DE L'ÉDUCATION ENVIRONNEMENTALE DE L'UNESCO
V O L . XXIV, n° 4, 1999
UNESCO 0 * 0 0 1 3 -1A0UT00
LIBRARY/BIBIJOTHtOUE
L'enseignement technologique au xxie siècle
U n monde voué à l'action : l'enseignement technologique aujourd'hui Etant donné que quel que soit notre cadre de vie, nous avons de plus en plus affaire à la technologie, il n'est pas étonnant que le thème du Projet 2000+ de l ' U N E S C O , La culture scientifique et technologique pour tous, rencontre un tel écho dans le m o n d e entier. Dans ce numéro spécial de Connexion, nous présentons quelques-unes des nombreuses facettes de cette activité telle qu'elle existe un peu partout. Bien entendu, aucune publication ne peut à elle seule rendre compte de toutes les passionnantes innovations mises au point par les divers pays qui s'efforcent de résoudre les problèmes qui se posent à eux pour aider les populations à acquérir une culture technologique. Le fait que le présent numéro de Connexion n'examine pas tous les aspects de l'enseignement technologique ne doit pas être interprété c o m m e omission. Nous nous efforçons au contraire de mettre en lumière la dimension du Projet 2000+ relative à l'enseignement technologique. Tôt ou tard, le progrès est tributaire d'efforts et accords collectifs entre diverses personnes. C'est vrai aussi pour l'enseignement technologique. Nous pouvons sans aucun doute choisir de mettre l'accent sur les différences entre nos pays et programmes. C'est m ê m e parfois utile. Mais ... peut-être la méthode qui consiste à mettre au contraire l'accent sur nos analogies offre-t-elle encore davantage de possibilités de progrès. Nous espérons que les points ci-après ouvrirons de nouvelles perspectives à cette fin. N e pourrions-nous pas convenir de concevoir l'enseignement de la technologie c o m m e :
• le développement de la culture et des capacités technologiques de ceux qui suivent ce type d'enseignement ;
• une large g a m m e de programmes portant sur les objectifs susmentionnés depuis ceux relatifs à l'enseignement général jusqu'à ceux spécifiquement axés sur la formation professionnelle ;
• s'étendant à l'ensemble de l'éducation formelle et non formelle depuis la maternelle jusqu'à l'éducation des adultes telles qu'elles existent tant dans le secteur public que privé.
Sur quoi d'autre peut-il y avoir convergence de vue entre nous ? Donnez-nous votre avis (adresse électronique : [email protected]). N e serait-il pas constructif d'établir une liste détaillée de nos points c o m m u n s ? MichaelJ. Dyrenfurth, vice-président, WOCATE, professeur d'enseignement industriel et technologique, Université de l'Etat de l'Iowa, Ames, Iowa, Etats-Unis d'Amérique.
Kati Langer, Detlef Wahl : codirecteurs exécutifs, secrétariat du Conseil mondial des associations pour l'enseignement technologique, Erfurt, Allemagne.
Al'heure où, quittant le siècle nous abordons le XXIe, nous constatons qu'au cours des cent dernières années l'humanité a connu les progrès
sociaux et scientifiques les plus considérables depuis le début de la révolution industrielle du XVIIIe siècle. Nous avons appris à communiquer par des moyens dont nous n'aurions jamais rêvé ou pu imaginer l'existence auparavant. D e l'alliance entre technologies et systèmes sont nées des inventions qui nous ont conduits sur la lune qui, d'une seule pression sur un bouton, nous ont apporté à domicile des ¡mages du m o n d e entier et qui ont permis aux sourds d'entendre ; tout cela grâce à l'esprit visionnaire et au savoir de ceux qui ont recours à la technologie pour contrôler le « m o n d e façonné par l ' h o m m e » et a m é liorer le milieu où ils vivent. Les ge.ns font appel aux technologies actuelles lorsqu'ils utilisent des appareils et instruments qu'ils ne comprennent pas, mais ils ont fini par faire confiance au système qui les ont créés.
Les élèves d'aujourd'hui seront les scientifiques, chercheurs et technologues de demain. Peut-être la voiture qu'ils conduiront fonctionnera-t-elle grâce à des cellules solaires et des batteries plastiques au gel et sera-t-elle contrôlée par un système de guidage par ordinateur. Il n'y aura ni carburateur, ni ¡njecteur de carburant, ni moteur à régler, ni pollution. Aujourd'hui déjà, les voitures sont contrôlées par ordinateur et ont besoin de techniciens spécialement formés à l'utilisation d'analyseurs permettant de rechercher les pannes et d'y remédier. S'il n'est pas capable de comprendre les systèmes et les ordinateurs, et n'est pas en mesure d'établir des rapports entre de multiples systèmes, le technicien de demain sera perdu. Plus la complexité de notre m o n d e technologique grandit, plus il faut à ces techniciens des compétences interdisciplinaires qui leur permettront d'analyser, d'interpréter et d'appliquer l'information à des systèmes extrêm e m e n t différents. Le système scolaire de l'avenir devra donc tenir compte de la nécessité d'acquérir ces c o m p é tences interdisciplinaires en stimulant les élèves, en leur enseignant la pensée critique et en leur inculquant les capacités indispensables pour résoudre des problèmes dans le cadre du curriculum actuel.
La corrélation entre les matières - clé d'un curriculum interdisciplinaire
La corrélation du contenu des différentes
matières, véritable pivot d'un curriculum
interdisciplinaire, s'est solidement enraci
née dans le mouvemen t en faveur de
l'école moyenne. C'est-à-dire que des pas
serelles appropriées ont pu être établies
avec d'autres disciplines, faute de quoi le
curriculum ne peut avoir une structure véri
tablement interdisciplinaire/intégrée et le
processus est condamné à l'échec. La col
laboration entre les enseignants de toutes
les disciplines est absolument essentielle
pour atteindre les objectifs de l'intégration.
A l'approche du XXIe siècle, assurer la liai
son entre les divers éléments du curricu
lum n'est plus une option mais un impéra
tif si nous voulons offrir à nos élèves le
type d'éducation dont ils ont besoin pour
entamer des études universitaires et
entrer sur le marché du travail à l'avenir.
Qu'ils aillent chez McDonald's ou Boeing,
tous les élèves devront pouvoir mettre en
application ce qu'ils auront appris. Le
m o n d e du travail exige de l'individu des
aptitudes à la communication et à l'organi
sation. L'étudiant aura besoin de ces
m ê m e s aptitudes s'il veut réussir ses
études dans des établissements d'ensei
gnement supérieur proposant des cycles
de formation sur deux ou quatre ans.
La plupart des enseignants en littérature
considèrent en général les curricula inté
grés ou interdisciplinaires c o m m e l'organi
sation ou le transfert des connaissances
selon un continuum unifié allant du général
au spécifique Les raisons pour intégrer le
curriculum sont aussi nombreuses qu'ex
cellentes. En voici quelques-unes1 :
• les élèves apprennent ainsi c o m m e n t
transférer des connaissances ,
• la communauté participe au processus
en qualité de milieu d'apprentissage ;
• les élèves apprennent c o m m e n t analy
ser, expliquer et appliquer des connais
sances ;
• l'opération repose sur des c o m p é
tences ,
• les élèves apprennent c o m m e n t
prendre des décisions.
• les élèves apprennent c o m m e n t effec
tuer un travail en coopération avec
d'autres ;
• ils retiennent mieux les connaissances
acquises ;
• ils constatent la valeur de l'expérience
éducative.
Tout l'objectif de l'intégration du curricu
lum est de développer un milieu d'appren
tissage permettant aux élèves de relier les
connaissances entre elles. Elle forme des
élèves capables de voir le rapport entre les
différents éléments d'une matière donnée
et d'appliquer ces connaissances et c o m
pétences pour résoudre les problèmes de
la vie réelle. Dans un curriculum intégré,
les notions enseignées en mathéma
tiques, sciences, langues et technologie
deviennent interdépendantes et les élèves
commencent à utiliser des capacités de
réflexion d'ordre supérieur c o m m e l'inter
prétation, l'explication et les analogies.
Les* activités choisies doivent inclure les
rapports logiques existant entre les diffé
rents éléments du contenu. Le professeur
de technologie doit être le catalyseur qui
suscite l'intérêt pour ce type d'activité. U n
projet qui s'articule autour de la production
d'un support médiatique visant à assurer la
publicité d'une activité scolaire peut servir
de liens entre le contenu de plusieurs dis
ciplines. Si les enseignants collaborent et
coordonnent leur action en présentant leur
matériel ; didactique, le projet peut faire
intervenir plusieurs classes et avoir beau
coup d'impact sur les liens établis entre les
diverses disciplines. Le modèle de sys
tèmes universels définit le cheminement
logique qui permettra d'expliquer c o m
ment des activités alliant disciplines clas
siques et technologiques seront couron
nées de succès.
Objectifs et résultats : le défi
D e nombreux articles et ouvrages parlent
de l'intégration de la technologie, des
mathématiques et de la science et du
retard que nos élèves prennent par rapport
à leurs homologues du reste du m o n d e .
Dans un récent communiqué de presse,
M George Nelson, directeur du projet
2061, L'initiative à long terme sur la réfor
m e de l'enseignement des sciences, des
mathématiques et de la technologie de
l'Association américaine pour le progrès
de la science, a déclaré « Nos élèves rap
portent à la maison de lourds ouvrages
regorgeant de faits disparates qui ne leur
apprennent rien et ne les motivent pas II
est tout à l'honneur des professeurs de
sciences que leurs élèves apprennent quoi
que ce soit. Quelque puisse être la « pré
cision scientifique » d'un texte, s'il ne
donne pas aux enseignants et aux élèves
le type d'aide dont ils ont besoin pour c o m
prendre et appliquer des notions impor
tantes, il ne répond pas à l'attente de ses
utilisateurs ».
Il ne faut pas perdre de vue ses objectifs
lorsqu'on examine les différences entre
les systèmes éducatifs. Aux États-Unis, le
système nous charge de faire en sorte que
tous nos enfants et non pas uniquement
les plus brillants, ni ceux qui ont les
meilleures aptitudes en mathématiques,
en sciences et dans le domaine technique,
mais vraiment T O U S N O S E N F A N T S attei
gnent le niveau d'instruction le plus élevé
possible Tel est globalement notre mis
sion. Lorsque nous comparons à d'autres
les résultats de notre système, compa
rons-nous vraiment des choses compa
rables ou des p o m m e s avec des oranges ?
Il nous faut améliorer la manière de pré
senter les mathématiques, les sciences et
la technologie, mais ce doit être un impé
ratif international. Il faut donner aux ensei
gnants de bons outils, de bons manuels
portant sur les notions étudiées et non sur
un ramassis de faits disparates contrai
gnant l'enseignant à piocher dans de n o m
breuses sources pour que le tout ait un
sens. Nous devons intégrer les mathéma
tiques, les sciences et la technologie, mais
également trouver un équilibre entre
toutes les disciplines. Dans sa taxonomie,
qui reste valable aujourd'hui encore,
Bloom identifiait six grandes catégories
dans le domaine cognitif, à savoir la
connaissance, la compréhension, l'applica
tion, l'analyse, la synthèse et l'évaluation
(Bloom, 1956). L'enseignement et l'appli
cation efficaces des connaissances exi
gent des compétences que l'on acquiert
par l'observation, la compréhension et la
pratique. Il est impératif d'améliorer à
l'échelon international la structure du curri
culum et les méthodes employées pour le
présenter. Nous avons tous assisté au suc
cès de certaines écoles moyennes prati
quant l'enseignement interdisciplinaire.
Cette réussite ne tient pas aux livres mais
au mérite des enseignants. A la question
de savoir pourquoi ils réussissaient mieux,
la plupart des élèves répondaient que
« c'était amusant ». Tout un chacun fait
mieux ce qui l'amuse que ce qui lui appa
raît c o m m e un véritable pensum. L'heure
de passer à une éducation de base où la
technologie-est l'un des fondements d'un
curriculum interdisciplinaire structuré est
venue.
Il faut fixer un but et les résultats attendus
en fonction de nos objectifs c o m m u n s
pour justifier l'abandon de la routine scolai
re. C'est par le biais d'organisations natio
nales et internationales compétentes, ainsi
que d'associations spécialisées, que des
progrès, un changement et une pression
constants se sont exercés afin d'améliorer
les textes et les pratiques pédagogiques à
tous les niveaux. Ce changement peut tout
simplement consister à apprendre à l'élè
ve c o m m e n t transférer des connaissances
d'une discipline à une autre et c o m m e n t
les appliquer, ou être suffisamment c o m
plexe pour faire appel à la communauté
tout entière en guise de milieu d'appren
tissage d'une classe ou, de laboratoire, en
ayant recours à des programmes de
stages en entreprise ou d'apprentissage.
Tous depuis le conseil d'administration de
l'école jusqu'à l'enseignant, nous devons
nous concentrer sur ces objectifs c o m
m u n s . La participation au processus d'éla
boration d'un curriculum interdisciplinaire
7. Maurer, R. E. (1994). Designing Interdisciplinary Curriculum in Middle, Junior High and High School, pp. 6. Needham Heights, MA: Allyn & Bacon, Div. of Simon & Schuster, Inc.
2 Vol. XXIV, n°4, 1999
Enseignement technologique doit aboutir à ce que la communauté sco
laire tout entière s'approprie cette notion
En notre qualité d'enseignants, de prati
ciens et d'administrateurs des curricula et
des programmes qui les sous-tendent, il
nous appartient d'utiliser les ressources
limitées dont nous disposons et d'éviter
les questions superflues. Nous ne pou
vons plus nous permettre de gaspiller nos
efforts à examiner des questions telles
que « à qui appartient ce matériel ? » ou
« cela n'a jamais été fait ainsi et ça ne mar
chera pas », qui nous ont si longtemps
retenus.
Il nous appartient, en notre qualité d'édu
cateurs, de faciliter le changement. Les
besoins de tous nos élèves, de m ê m e que
les besoins et impératifs de l'entreprise
doivent être satisfaits si nous voulons que
l'environnement social et économique
reste bon. Nos élèves doivent être pleine
ment conscients de ce que le marché du
travail attend d'eux, aujourd'hui c o m m e
demain. Les établissements d'enseigne
ment, les enseignants ou les parents ne
peuvent pas résoudre à eux seuls ce
problème. Il s'agit d'un problème de
société qui doit être traité c o m m e tel.
L'enseignement que nous prodiguons à
nos élèves doit leur permettre de faire des
choix responsables en matière de carrière
et de filières éducatives. Il nous incombe,
ainsi qu'à l'industrie et aux entreprises,
de leur offrir des ressources et des activi
tés qui faciliteront ce processus d'appren
tissage et rendront l'enseignement
« attrayant ». Il n'est pas possible de brico
ler des solutions à la hâte, nous devons
nous engager dans une entreprise de
longue haleine. C'est alors seulement que
nos élèves pourront être compétitifs dans
la société complexe qui nous attend au
xxie siècle*.
Robert A. Hall, M. Ed., Lakes Region Correctional Facility, Adult
Vocational Training Center, 1 Right Path
Way, Laconia, NH 03246-1400, États-Unis
d'Amérique. Tél. : 603-271-3669.
Courrier électronique :
HALLRA@COMPUSERVE. COM
Mark W. McK. Bannatyne,
Purdue University, Technical Graphics
Department, 1419 Knoy Hall - Rm. 363,
West Lafayette, IN 47907-1419, États-
Unis d'Amérique Tél. : 765-494-7203
Courrier électronique :
MWBANNATYNE@TECH. PURDUE. EDU
Lectures recommandées
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« Je ne pense pas pouvoir y arriver ; impossible de réussir seul »*
De l'importance d'inculquer aux élèves du primaire les capacités de réflexion dont ils auront besoin à l'avenir.
Royaume-Uni
Avec l'introduction du Programme
national en 1989 en Angleterre, est
née la conviction qui est devenue une prio
rité durable, qu'avec des enfants de l'âge
du primaire, ce n'est pas le seul résultat de
l'apprentissage qui compte, mais égale
ment le processus d'apprentissage. Il a été
admis que les formes les plus simples
d'apprentissage ne permettaient pas à
elles seules de préparer les enfants à
l'évolution du m o n d e du travail. La maniè
re d'enseigner des matières c o m m e les
sciences et les mathématiques, ainsi que
les études conceptuelles et technolo
giques offrait aux enfants la possibilité
d'étudier, d'analyser et de résoudre des
problèmes, ainsi que de penser sur un
m o d e créatif et critique.
Il y a eu et continuera manifestement d'y
avoir de nombreux débats sur la question
des capacités de réflexion. Les enfants
doivent réagir à des informations qu'ils ras
semblent au contact de leur environne
ment et les traiter. Toute activité mentale
qui les aide à résoudre un problème les
oblige à réfléchir. D e plus, différents
m o d e s de réflexion font appel à la fois aux
Le texte complet de cet article ¡en anglais seulement) est disponible sur le site de Connexion (voir l'adresse en dernière pagel.
Connexion
aspects créateurs et critiques de l'esprit et c'est la synthèse de ces deux aspects qui aide les enfants à mener leur réflexion à terme et à réussir à résoudre les problèmes D'après Robert Fisher (1990), l'apprentissage par imitation était autrefois suffisant. Les enfants acquéraient un corpus de connaissances définies, des compétences acceptées, des conceptions, méthodes et règles fixes nécessaires pour faire face à des situations connues et récurrentes. Ce type d'apprentissage était propice au statu quo. Mais m ê m e s'il reste important, il ne suffit plus aujourd'hui et ne suffira plus à l'avenir. Les progrès technologiques modifient instantanément notre m o d e de vie et les connaissances acquises sont rapidement périmées. Dans le m o n d e entier, les entreprises et l'industrie recherchent des jeunes qui soient souples, capables d'organiser et d'appliquer leurs connaissances. A mesure que notre conception du m o n d e du travail évolue, et que le travail à temps partiel, à domicile et en équipe flexible prend la relève, il est indispensable que les jeunes puissent s'interroger sur ce qu'ils veulent faire de leur propre vie, y réfléchir et planifier leur avenir. Il est donc essentiel que les jeunes enfants aient toutes les compétences et qualités voulues pour vivre dans un tel m o n d e . En soi la connaissance ne suffit pas. Les enfants peuvent savoir c o m m e n t fonctionne un circuit et un interrupteur, mais tant qu'ils ne savent pas c o m m e n t agencer les composants, matériaux et instruments et selon quelle séquence, ils ont peu de chance de pouvoir situer l'origine d'une panne dans le circuit et de la réparer c o m m e le fait par exemple un électricien. Les enfants doivent être capables de déterminer e u x - m ê m e s les connaissances qui sont importantes et la façon de les acquérir. Si l'on né développe pas leurs capacités de réflexion, ils en seront incapables. C'est au cours de leurs premières années d'existence qu'il faut développer ces capacités fondamentales et les enfants doivent comprendre qu'il leur faut, ainsi qu'aux autres, apprécier à leur juste valeur ces capacités de réflexion. Ces dernières n'arrivent toutefois pas c o m m e par magie. Les enfants doivent entreprendre des tâches, être actifs et non passifs, si l'on veut qu'ils développent leurs propres capacités de réflexion. En Angleterre, des rapports nationaux récents soutiennent que le développement des capacités de réflexion constitue une part importante de l'éducation des enfants. Robert Fisher (1990) subdivise la pensée créatrice et critique en un certain nombre d'éléments et suggère tout un éventail d'activités qui offriront aux enfants la possibilité de développer leurs capacités de réflexion sous différents aspects. Cependant, l'apprentissage des enfants a nécessairement lieu dans un contexte et l'importance de la motivation pour stimuler la réflexion est cruciale pour son développement (Binet, 1908). O n sait que les études conceptuelles et la technologie motivent les
Enseignement technologique
élèves. Il ressort des rapports de l'Office for Standards in Education (Bureau des normes de l'éducation - O F S T E D ) , qui contrôle les normes éducatives dans les établissements scolaires en Angleterre, que les études conceptuelles et technologiques constituent un facteur de motivation D'après le rapport de 1996, c'était le seul sujet qui plaisait à pratiquement tous les enfants et selon des informations réunies auprès de 131 enseignants dans cette discipline à l'University of Central England, 94 % des professeurs signalaient que leurs élèves aimaient cette matière, étaient motivés et que c'était souvent la seule où certains d'entre eux excellaient Pour qu'ils soient capables de créer et d'utiliser avec succès la technologie, il faut en outre offrir aux élèves des possibilités de développer tout un éventail de capacités de réflexion essentielles à cette fin. O n peut répartir ces capacités en deux catégories : la réflexion créative et la réflexion critique. Pour que la réflexion créative s'épanouisse, l'enfant doit être psychologiquement en sécurité et libre (Carl Rodgers, 1961). Cela signifie qu'il doit être accepté en tant qu'individu et doit avoir le droit d'exprimer librement ses idées. Dans le domaine des études conceptuelles et technologiques, il ne fait aucun doute que les idées de l'enfant ont une importance cruciale et que leur production est le fondement m ê m e de l'ensemble du processus. S'il est vrai que les enseignants jouent le rôle de médiateurs discutant les idées des enfants et ce qu'ils font, leurs interventions devraient toujours avoir lieu dans un contexte positif où l'enfant sait que ses idées sont appréciées. Les enfants sont encouragés à penser de manière créative à toutes sortes de solutions possibles et à ne pas adopter la première idée qui leur vient à l'esprit. En fait, le processus créatif reflète dans une large mesure la démarche intellectuelle d'un concepteur qui étudie la. conception d'un projet et en assure la réalisation
Processus créatif
stimulus
étude planification activité examen
Processus conceptuel
identification d'un besoin/objectif production d'idées précision des idées planification réalisation/évaluation
Bien entendu, le processus conceptuel 'n'est ni linéaire ni circulaire mais itératif, le concepteur naviguant entre les différents processus. Les enfants doivent avoir une imagination active pour penser de façon créative. L'examen de certaines des techniques utilisées pour développer la pensée créative montre qu'elles font toutes partie intégrante des études conceptuelles et technologiques. Alex Osborn (1963) et Edward de Bono (1970) sont les auteurs de quelques techniques bien connues. Osborn a mis au point une liste de questions qui devraient susciter des idées. Par
exemple • « Qu'est-ce qui peut être ajouté, modifié ou changé ? Notamment : la couleur, la forme, la configuration, le m o u v e ment ». « Quels autres matériaux, mécanismes, structures pourrait-on utiliser ? » La planification est également indispensable, car les enfants ont besoin de prévoir pour tenir compte par exemple des contraintes temporelles et économiques de leur projet.
La pensée critique implique que l'enfant apprenne c o m m e n t et quand poser des questions, et quelles questions poser. Il doit être capable de raisonner, d'avoir l'esprit ouvert, de saisir des points de vue différents et de prendre une décision fondée sur l'évaluation d'éléments d'appréciation. Il doit être capable de se rendre compte qu'il peut avoir tort sans perdre confiance en lui-même. Étant donné que la capacité de remettre les choses en question fait partie intégrante d'une véritable pensée critique, il est important d'utiliser toute une g a m m e de stratégies pour que cette capacité s'épanouisse. En développant sans cesse la curiosité de l'enfant, il ou elle apprendra à poser des questions au lieu d'accepter.
La capacité de raisonner est un autre aspect de la pensée critique qui suppose le séquençage, la prévision, la classification, le jugement et la compréhension de soi-m ê m e et des autres D e nombreuses tentatives ont été faites pour définir les capacités propres à la pensée critique et déterminer les objectifs de l'apprentissage cognitif. Robert Ennis a défini 12 aspects clés qui font tous partie intégrante de n'importe quelle activité conceptuelle et technologique. La taxono-mie de Bloom (1956) est l'une des plus largement utilisées de par le m o n d e et là encore les six catégories définies font partie intégrante de l'activité conceptuelle et technologique
Étude de cas Fabrication d'un véhicule par une classe d'enfants de six ans.
1. Connaissance Les enfants ont discuté entre eux de ce qu'ils savaient sur les véhicules et sur les mécanismes qui font tourner les roues.
2. Compréhension Ils ont ensuite recherché des véhicules en regardant dans des livres, en utilisant des
• C D - R O M et des boîtes de jeux de construction et en examinant les véhicules garés sur le parc de stationnement de l'école.
3. Application Après avoir étudié toute une série de véhicules, ils ont discuté de leurs différentes structures et des différents moyens utilisés pour fixer les roues.
4. Analyse Ils ont démonté certains véhicules fabriqués à partir des éléments des jeux de
Vol. XXIV, n° 4, 1999
Enseignement technologique
construction et ont observé c o m m e n t les
différentes parties s'assemblaient et quels
matériaux avaient été utilisés et pourquoi.
5. Synthèse Lors de la conception et de la construction
du véhicule, les enfants se sont concertés
pour savoir ce qu'ils pourraient faire, c o m
ment ils pourraient procéder et quels
matériaux ils pourraient utiliser. Ils ont défi
ni en détail ce qu'ils devaient faire et dans
quel ordre. Ils ont identifié certains pro
blèmes, c o m m e par exemple la manière
de fixer les roues aux essieux et discuté
diverses solutions
6. Évaluation
Après avoir fabriqué leur véhicule, les
enfants se sont reportés aux critères initia
lement définis et ont jugé le résultat obte
nu en fonction de ceux-ci : le véhicule
avait-il quatre roues ? Les roues tour
naient-elles bien ? Le véhicule pouvait-il
bouger ? Est-ce qu'il ressemblait à ce
qu'ils voulaient faire au départ ? Quelles
améliorations était-il possible d'y
apporter ? Des six capacités de réflexion,
c'est l'évaluation qui est la plus élaborée et
qui fait partie intégrante de toute activité
conceptuelle et technologique.
Conclusion
Si l'on admet que les capacités de réflexion
sont un élément essentiel de l'éducation des
jeunes enfants, alors il faut identifier dans le
programme les possibilités de les dévelop
per. Il est démontré que les enfants ont
besoin d'être actifs, de manipuler des maté
riaux et des objets, de faire des expériences
qui leur permettent de participer à une
réflexion sur tout un éventail de solutions, de
décisions à prendre, de travailler avec
d'autres, de poser des questions et d'ap
prendre à connaître leurs propres valeurs et
celles d'autrui. Il est également important
que ces possibilités ne leur soient pas
offertes isolément. Ils ont besoin d'être dans
un contexte qui les motive et les intéresse. Il
a été démontré que les études conceptuelles
et technologiques sont sans aucun doute les
seules matières qui peuvent offrir aux
enfants de telles possibilités. En Angleterre,
cela fait maintenant dix ans qu'on en évalue
l'intérêt dans toutes les écoles primaires Si
l'on s'est inquiété par exemple du manque
de ressources et de l'absence de connais
sances des enseignants sur le sujet, il serait
difficile de contester l'énorme contribution
que cette discipline a apporté en offrant des
possibilités passionnantes qui permettent de
développer les capacités de réflexion des
enfants.
Professeur Clare Benson
Faculty of Education, University of Central
England, Westbourne Road, Edgbaston,
Birmingham B15 3TN, Royaume-Uni.
Télécopie : + 44121 331 6147.
Courrier électronique :
clare. benson@uce. ac. uk
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Scribners. Rodgers, Carl, (1961), On becoming a person
(Devenir une personne), Boston, Houghton, Mißin.
Perspectives actuelles de l'enseignement technologique aux États-Unis*
Ces 15 dernières années, l'enseigne
ment technologique a connu dans les
milieux éducatifs une spectaculaire muta
tion qui a, dans bien des cas, été à la limi
te de la révolution. Pour prendre la mesure
de cette mutation ou révolution, selon la
perspective d'où l'on se place, il est indis
pensable d'en étudier deux aspects fonda
mentaux qui ont contribué à l'élaboration
de l'enseignement technologique aux
États-Unis, à savoir la perspective histo
rique et la perspective philosophique.
C'est ce que Duncan et Biddle** ont défi
ni c o m m e des variables annonciatrices de
ce que les éducateurs apportent à l'éta
blissement, aux programmes et aux
classes où ils exercent. Elles incluent cer
taines caractéristiques des enseignants,
c o m m e leur milieu, leur expérience, leur
éducation et autres facteurs connexes, qui
influent sur la manière dont ils voient et
interprètent les événements ou ce qui se
passe autour d'eux. Les facteurs histo
riques sous-jacents et les variables qui lais
sent présager ce qu'apporteront les édu
cateurs sont déterminants pour la concep
tualisation et la mise en œuvre de l'ensei
gnement technologique dans l'ensemble
des États-Unis.
D'un point de vue historique, il est généra
lement convenu que la majorité des ensei
gnants et des chefs de file de l'enseigne
ment technologique d'aujourd'hui ont été
éduqués et formés dans le cadre de pro
g r a m m e s qui mettaient l'accent sur l'en
seignement technique et professionnel, la
technologie industrielle ou l'enseignement
commercial et industriel. L'image de ce
qu'est l'enseignement technologique a
progressivement entraîné une définition
opérationnelle unique de ce type d'ensei
gnement. Ces dernières années, les orga
nisations professionnelles, nationales et à
la pointe du progrès dans ce domaine se
sont surtout consacrées à l'élaboration
d'une position c o m m u n e sur l'enseigne
ment technologique. Entre-temps, l'absen
ce de définition unifiée est aggravée par
l'absence d'un système linguistique c o m
m u n entre ceux qui travaillent sur le ter
rain
L'interaction de ces facteurs a suscité dans
l'enseignement technologique de vives
discussions et des débats critiques sur des
sujets tels que le contenu de l'enseigne
ment technologique, son intégration par le
biais de l'enseignement des ma théma
tiques et des sciences, l'enseignement
technologique en tant que nouveau sujet
de base dans lès écoles américaines, sa
position dans les écoles de notre pays et le
constant dilemme de savoir s'il est ou non
une discipline
Les diverses discussions qui se sont éten
dues à la littérature spécialisée ont eu une
influence positive sur la manière de
conceptualiser et d'inculquer l'enseigne
ment technologique dans les écoles du
pays. La déception toutefois n'est pas loin
si l'on cherche l'uniformité ou un curricu
lum unifié. Contrairement aux racines his
toriques de l'enseignement technologique,
qui étaient assez bien définies, les techno-
* Le texte intégral du présent article (en anglais seulement) est disponible sur le site Web de Connexion (voir l'adresse en dernière page): ** Duncan, M., et Biddle, B (1974). The Study of Teaching. New York : Holt Rinehart et Winston.
Connexion
logies d'aujourd'hui sont des systèmes
intégrés complexes en interaction avec
toutes sortes de disciplines et de sujets
qui ont d'importantes conséquences lors
de leur mise en œuvre en classe. Par
conséquent, lorsque des écoles et des dis
tricts scolaires gérés localement ou par un
État examinent l'application des pro
grammes d'enseignement technologique,
se posent de multiples questions ayant
des répercussions directes sur la manière
dont un programme est élaboré et mis en
œuvre.
O n peut discerner deux grands facteurs
qui influent considérablement sur ' la
manière d'enseigner la technologie. Le
premier tient compte de ce qui existe déjà
en- matière d'enseignement technique,
commercial et professionnel dans un éta
blissement donné, ou au sein d'une struc
ture éducative.
Le second est de savoir quelles technolo
gies mériteraient qu'on s'y intéresse et les
enseigne. Cette question englobe celle de
savoir quand, et à quel niveau, certaines
technologies devraient être enseignées et
à quel niveau les capacités et compé
tences technologiques sont acquises Ces
deux facteurs, conjugués au fait que les
écoles et les districts scolaires ont une
administration indépendante ou sont gérés
par les États ont donné naissance aux
États-Unis à toutes sortes de modes de
conceptualisation et de stratégies d'appli
cation.
Les classes élémentaires constituent habi
tuellement des milieux éducatifs indépen
dants où un seul enseignant est chargé de
dispenser l'essentiel du programme cor
respondant au niveau de la classe en axant
ses cours sur les disciplines de base tradi
tionnelles que sont la langue"; les études
sociales, la lecture, les mathématiques,
auxquelles viennent s'ajouter les sciences,
l'art, la musique et l'éducation physique.
Ce sont la structure du contenu et le
temps consacré aux études qui, s'ajoutant
au fait que les enseignants ont une forma
tion de caractère général et dispensent un
programme de culture générale, qui limite
l'introduction de l'enseignement technolo
gique dans le programme au niveau élé
mentaire. Il s'ensuit un dilemme et une
tension entre le contenu et la durée des
études. Cette tension a deux dimensions.
Premièrement, la préparation profession
nelle de l'enseignant, de façon à ce qu'il
soit capable de mettre au point et d'ensei
gner un programme technologique.
Deuxièmement, il lui faut travailler dans les
délais imposés par le reste du programme.
Les maîtres qui désirent inclure l'ensei
gnement technologique dans leurs cours
n'ont souvent pas le bagage nécessaire
pour élaborer un véritable cours de tech
nologie, alors que ceux qui sont à la fois
intéressés et capables de le faire ne dispo
sent souvent pas de suffisamment de
temps pendant la journée scolaire.
Dans un certain nombre d'États, l'ensei-
Enseignement technologique
gnement technologique est obligatoire à
un niveau donné, qui est souvent celui des
trois premières années du secondaire car,
à ce niveau, le programme constitue une
initiation intégrée et enrichissante. Dans la
pratique, l'introduction ou l'exploration de
l'enseignement technologique dans le pre
mier cycle du secondaire a souvent rem
placé l'enseignement technique tradition
nel et les cours préprofessionnels prépara
toires concernant le travail sur bois, sur
métaux et le dessin industriel. C'est sou
vent simplement parce que l'enseigne
ment technologique à ce niveau est politi
quement plus correct et plaît davantage
aux parents que les cours précédemment
offerts. Dans le premier cycle du secondai
re, l'enseignement technologique est
conçu pour jouer un rôle charnière en per
mettant une transition en douceur entre
I' « éveil » à la technologie abordé dans les
classes élémentaires et la véritable appli
cation des concepts technologiques. Le
contenu des programmes d'enseignement
technologique préparatoire du premier
cycle du secondaire est souvent organisé
autour de thèmes universels souples et
intégrés à l'enseignement des autres dis
ciplines
Aux États-Unis, les programmes d'ensei
gnement technologique du premier cycle
du secondaire ont été la clé de voûte de
l'enseignement technologique dans le
continuum éducatif Les élèves qui ont
peu étudié la technologie au niveau élé
mentaire effectuent facilement la transi
tion vers les cours d'enseignement tech
nologique préparatoires dans le premier
cycle du secondaire Quant à ceux qui ont
reçu ce type d'enseignement dans le pri
maire, ils sont stimulés et enrichis par la
portée et la dynamique des expériences
technologiques.
Les composantes essentielles d'un curri
culum multiforme axé sur la technologie,
couplées à un environnement actif d'ap
prentissage concret centré sur un système
d'enseignement novateur adapté aux
élèves du premier cycle du secondaire, ont
fait des programmes d'initiation à la tech
nologie à ce niveau une discipline courante
aux États-Unis.
Alors qu'à ce niveau l'enseignement tech
nologique s'est largement répandu et
développé, il est dans le second cycle du
secondaire dans une phase de transition
plus ou moins analogue à celle que
connaissent tous les Américains à mesure
que la société passe d'une économie
dominée par l'industrie manufacturière à
une économie m u e par l'information et les
connaissances sous l'impulsion de l'inno
vation technologique.
C o m m e la société, les établissements
d'enseignement secondaire du deuxième
cycle connaissent un certain nombre de
changements fondamentaux qui influent
sur les modalités d'élaboration et d'appli
cation des programmes d'enseignement
technologique. Le premier de ces change
ments fondamentaux est le passage de
l'apprentissage des faits, ou du savoir
assertif, à l'apprentissage privilégié de
concepts conduisant à des applications et
à une analyse critique. Un deuxième chan
gement fondamental met l'accent sur l'ap
prentissage des processus, où l'on attache
davantage d'importance à la démarche
adoptée pour arriver aux réponses qu'à
l'exactitude ou l'inexactitude de celles-ci
La troisième force, qui est aussi la plus
vigoureusement affirmée dans tous les
programmes du secondaire est la place pri
vilégiée accordée à l'intégration du curricu
lum.
Étant donné leurs racines historiques, les
programmes d'enseignement technolo
gique du 2e cycle du secondaire s'effor
cent d'évoluer, de ne plus être de simples
programmes d'enseignement technique et
préprofessionnel, et de correspondre
mieux aux exigences de la société qui veut
des élèves technologiquement plus
capables et plus aptes à évaluer et à inter
préter les changements intervenant en
dehors de l'école et à s'y adapter. De n o m
breux établissements du secondaire s'ef
forcent en outre de remanier leur curricu
lum afin d'y inclure une nouvelle compo
sante « enseignement technologique » qui
répondra aux exigences susmentionnées.
La figure 1 illustre les éléments et struc
tures c o m m u n é m e n t rencontrés dans un
grand nombre d'établissements du deuxiè
m e cycle du secondaire, et montre la
structure du programme depuis les cours
d'initiation, analogues au modèle de curri
culum suggéré dans le projet Jackson Mill.
D'énergiques efforts d'intégration et de
constitution des équipes ont toutefois per
mis à de remarquables modèles d'organi
sation de voir le jour. Les cours de techno
logie, qu'ils soient d'initiation ou d'un
niveau plus avancé, font souvent partie de
filières d'enseignement général Ces der
nières sont des programmes rigoureuse
ment axés sur l'enseignement général et
technologique offerts dans un établisse
ment d'enseignement secondaire polyva
lent. Chacune regroupe des équipes péda
gogiques comprenant des professeurs
d'enseignement général et des profes
seurs de technologie qui élaborent, plani
fient et mettent en œuvre un curriculum
intégré privilégiant un domaine orienté
vers la technologie.
Les filières exigent un effort de coopéra
tion entre les enseignants, les administra
teurs de l'école, les parents, les établisse
ments communautaires du supérieur, les
entreprises locales et l'industrie. Les
élèves suivent souvent des cours d'ensei
gnement supérieur dans des établisse
ments communautaires locaux, ou dans le
cadre de programmes professionnels
régionaux, et font des stages ou un
apprentissage en entreprise pendant leur
dernière année d'études en allant travailler
dans des entreprises locales. Cet effort de
coopération réduit les chevauchements
Vol. XXIV. n°4, 1999
i
Enseignement technologique
entre services éducatifset intègre les étudiants dans un système continu et cohérent conçu, par-delà l'enseignement secondaire, pour assurer l'apprentissage tout au long de la vie. Combiner certaines composantes de l'enseignement supérieur et l'apprentissage en entreprise représente un changement considérable d'orientation pour les programmes de technologie. Dans les établissements secondaires du
deuxième cycle qui n'ont pas encore adopté un modèle fondé sur des filières, les cours d'initiation peuvent servir de base à des études avancées en technologie. Des cours de perfectionnement sont souvent donnés par des centres régionaux de formation professionnelle, ou dans le cadre de programmes m e n é s soit sur le campus des établissements secondaires du deuxième cycle, soit dans des centres de
formation professionnelle. Ces prog r a m m e s servent à la fois aux élèves qui vont entrer dans la vie active et à ceux qui vont suivre des programmes les préparant soit à un certificat soit à un diplôme dans un établissement communautaire d'enseignement supérieur ou dans une université. Des accords créant des passerelles avec les établissements communautaires d'enseignement supérieur rationalisent et fací-
Figure 1 : Organisation générale de l'enseignement technologique aux États-Unis*
Études: postsecondaires
1er cycl
Dela du
2 e cyclo du secondaire
M a i n - d ' œ u v r e et éducation p e r m a n e n t e
Université/Etablissement d 'ense ignemen t supérieur
I Etablissement communau ta i r e
d ' ense ignemen t supérieur
Apprentissage Certificat
Curriculum d u 2 e cycle d u secondaire e n technologie industrielle
Technologie de la communication
du secondaire
nliaternelle à la fin
primaire
Technologie du bâtiment
Technologie des industries de
transformation
Technologie des transports
Technologies
î Enseignement technologique
dans le 1er cycle du secondaire
Enseignement technologique élémentaire
litent encore davantage les cours de perfectionnement en technologie industrielle ou l'enseignement technologique au niveau universitaire.
Conclusions A u x États-Unis, l'enseignement technologique est en mutation. D e nombreux États ont adopté ou sont en train d'adopter des structures organiques qui assurent une continuité de l'enseignement technologique. Dans tous les cas, il est indispensable que les organismes chargés de mettre en œuvre un curriculum en technologie coopèrent et communiquent entre eux. Tout curriculum qui fonctionne isolémen t de l'enseignement technologique élémentaire ou des nombreuses filières ou branches professionnelles ouvertes aux
étudiants est condamné à dépérir progressivement s'il n'est pas relié à d'autres prog r a m m e s ou coordonnés avec eux S'impliquer dans l'étude des nombreuses options disponibles pour concevoir et mettre en œuvre un programme cohérent d'enseignement technologique stimulera toutefois aussi bien'les étudiants que les enseignants et favorisera leur développemen t tant au plan professionnel que scolaire.
L'enseignement technologique et le niveau poussé de formation technique que l'on rencontre aux États-Unis reflète véritablemen t un changement profond et positif qui contribuera à définir l'orientation de l'enseignement technologique au XXIe siècle. Il faut en premier lieu fixer pour l'élaboration des programmes des objectifs qui
correspondent à des perspectives de carrière rationnelles, offrant aux étudiants des possibilités d'études allant de l'enseignement technologique élémentaire jusqu'à la préparation professionnelle universitaire et au-delà.
Michael A . De Miranda, Ph.D. et James E. Folkestad, Ph.D.
Colorado State University, Technology Education and Training,
Department of Manufacturing Technology and Construction
Management, Fort Collins, CO 80523-1584, États-Unis d'Amérique.
Télécopie : + 1-970-491-2473. Courrier électronique :
mdemira@cahs. colostate. edu
Copyright ©. 1998, Michael A . De Miranda, Ph. D. et Ethan B. Upton, Ph. D.
Connexion
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Enseignement technologique
L'enseignement technologique en Allemagne*
En Allemagne, les États fédéraux sont souverains en matière d'éducation.
Le système éducatif est toutefois pratiquement le m ê m e partout. Bien qu'il existe dans tous les États des écoles polyvalentes, le système normal comprend l'école primaire et trois types d'écoles secondaires : l'Hauptschule (école secondaire générale), la Realschule (école préprofessionnelle) et le G y m n a s i u m (lycée). Le certificat de fin d'études de l'Hauptschule permet à l'élève d'entrer en apprentissage, tout c o m m e celui de la Realschule. Le certificat de fin d'études du lycée permet à l'élève d'entrer dans un établissement d'enseignement supérieur ou une université
Dans la plupart des États fédéraux, l'enseignement technologique est uniquement prodigué dans les Hauptschule et les Realschule. Du débat sur l'éducation des années 60 et 70 sont nés deux types de matières concernant l'enseignement technologique : • l'une qui intègre tous les aspects du tra
vail - et du processus de production ; • l'autre porte sur le contenu technolo
gique, souvent conjugué avec d'autres sujets c o m m e l'enseignement de l'économie ou de l'économie domestique.
O n n'abordera ci-après que le second type d'enseignement technologique, car c'est le seul dont le contenu technologique soit suffisamment bien décrit. M ê m e si dans ce type d'enseignement les points de vue diffèrent, ils ont beaucoup de points c o m m u n s : les objectifs, le contenu et les méthodes d'enseignement. Les objectifs de l'enseignement technologique sont :
• la compétence factuelle : obtenue en montrant aux élèves des exemples et en leur inculquant des connaissances à la fois structurelles et fonctionnelles sur certains appareils et processus techniques ;
• la compétence méthodologique se distingue en ce qu'elle fait appel à des modes de pensée et de travail particuliers aux cours de technologie, tels qu'on les rencontre dans les processus d'élaboration, d'invention et de production technologique ;
• la compétence en matière d'évaluation et d'appréciation : l'élève doit, dans le domaine des activités techniques, apprendre à évaluer et critiquer les aspects économiques, écologiques et sociaux de l'élaboration, de la production et de l'utilisation de la technologie.
Étant donné la complexité des corrélations entre la technologie et des domaines non techniques, ainsi que de la complexité des différents types de connaissances tech-
Figure l : Interdependence des matières
OBJETS ET
PROCESSUS
par exemple
mesures
technologiques
visant à
économiser
l'énergie et utiliser
des énergies
durables
MODALITÉS
D'ACTION
par exemple
collecte
d'informations,
analyse,
compte rendu
succinct
DOMAINES
TECHNOLOGIQUES
par exemple
techniques de
chauffage,
technologie solaire,
techniques de
contrôle,
hydrodynamique
ou aérodynamique
DOMAINES
PROFESSIONNELS
par exemple
ingénieur
chauffagiste,
électricien,
etc.
niques spécialisées, il faut trouver un concept théorique global pour définir un enseignement technique général et en fixer le contenu. Ce dernier peut être lié à plusieurs composantes plus ou moins complexes.
• systèmes technologiques • méthodes de réflexion et modes d'utili
sation de la technologie • conséquences de la technologie et de
son utilisation pour la société et l'environnement
Ces dernières années, un ensemble de méthodes d'enseignement particulières à la technologie a vu le jour. Compte tenu de l'histoire de l'enseignement technologique - l'artisanat d'art - le Werkaufgabe (travail manuel, exercice de conception et de fabrication) était la principale méthode d'enseignement. Elle couvrait l'ensemble du processus
de planification, de conception et de réalisation d'un objet. Étant donné qu'à raison d'une heure et demie par semaine en m o y e n n e on ne peut mener à bien qu'un nombre restreint d'exercices en un trimestre, il fallait trouver d'autres méthodes exigeant moins de temps et convenant à la technologie. En l'état actuel des choses, on suit les méthodes d'enseignement ci-après :
Exercice de conception Au cours du processus de résolution de "problèmes technologiques, il met l'accent sur l'invention, la planification, la conception et la création.
Exercice de fabrication En fabriquant un objet, les élèves planifient et organisent e u x - m ê m e s le processus de production.
Le texte intégral de cet article (en anglais seulement) est disponible sur le site Web de Connexion (voir l'adresse à la dernière page).
8 Vol. XXIV, no 4, 1999
Enseignement technologique
Figure 2 : Structure de l'enseignement technologique
.
NIVEAU FACTUEL
CONNAISSANCES STRUCTURELLES
- éléments et systèmes -^~
technologiques
- fonctions de base des
systèmes technologiques
- régularité
NIVEAU DE VALEUR CONDITIONS ET IMPACTS
DE* LA T E C H N O L O G I E
- technologique
- écologique
- individuel/social
-économique
"Ï i
DOMAINES D'ACTION/DE LA VIE PRIVÉ/PUBLIC/PROFESSIONNEL
_ ^ K - travail et production ^ _
- transport et circulation
- approvisionnement et gestion
des déchets
- construction et environnement
bâti
- information et communication
NIVEAU DES MÉTHODES
M O D E S D E RÉFLEXION ET
D'ACTION EN T E C H N O L O G I E
— -̂ - représentation, description
dans les grandes lignes,
optimisation
- fabrication et utilisation
- évaluation
Expérience technologique
L'expérience technologique peut fournir
des valeurs inconnues, nécessaires à la
suite du cours.
Analyse technologique
Lors d'un exercice d'analyse technolo
gique, on étudie les composantes ou les
facteurs propres à un objet technologique
ou à des faits techniques.
L'enseignement technologique est de
création toute récente en. Afrique du
Sud puisqu'il ne fait partie du curriculum
scolaire officiel que depuis 1998, date à
laquelle le pays a mis en place le
Curriculum 2005. L'enseignement techno
logique est l'une des huit matières obliga
toires pour tous les élèves du primaire et
du 1er cycle du secondaire. O n a c o m
mencé à l'introduire progressivement en
1998
Ce sont des organisations non gouverne
mentales sud-africaines qui, depuis le
début des années 90, ont été le fer de
lance de cette initiative. L'une des plus
actives est P R O T E C , dont la spécialité est
d'aider les établissements d'enseigne
ment secondaire du deuxième cycle à
améliorer la qualité de l'enseignement en
sciences, technologie et mathématiques.
Étude technologique
Il s'agit d'une enquête planifiée, et aux
objectifs bien déterminés, portant sur des
établissements extérieurs à l'école.
Appréciation/évaluation technologique
C'est l'une des méthodes les plus c o m
plexes de l'enseignement technologique, à
laquelle on procède après chaque exercice
de fabrication afin d'évaluer et de juger
l'objet fabriqué.
en Afrique du Sud
P R O T E C a été créé en 1982 à Soweto afin
d'aider les jeunes appartenant à des com
munautés défavorisées et ayant achevé
leurs études à se préparer à des carrières
scientifiques et technologiques et à
prendre un bon départ. La rapide réussite
du projet a bientôt conduit à l'élargir au
pays tout entier.
Il a pour mission d'élaborer des pro
grammes d'enseignement scientifique,
mathématique et technologique et de for
mation continue en cours d'emploi, ainsi
que des services et matériels dans ces
domaines, afin d'avoir un réel impact sur
l'enseignement et la formation formels,
ainsi que sur la formation de l'ensemble
des ressources humaines qualifiées en
technologie nécessaires à la croissance
économique et au développement de
l'Afrique du Sud.
Le curriculum technologique allemand le
plus récent, à savoir le programme de
technologie du Schleswig-Holstein, a été
publié en 1997. Il s'agit d'un curriculum
très détaillé destiné à tous les établisse
ments d'enseignement secondaire du pre
mier et du deuxième cycle. Tous les autres
curricula en sont des sous-ensembles.
Gerd Höpken,
Institut für Technik und ihre Didaktik,
Universität/Bildungswissenschaftliche
Hochschule Flensburg, Margarethenstr.
22, 24939 Flensburg, ALLEMAGNE.
Télécopie : + 49-461-25439
Adresse électronique :
GerdH&yahoo. com
Références
Henseler, K./Höpken : Methodik des
Technikunterrichts (Méthodologie du
cours d'enseignement technique). Bad
Heilbrunn, 1996
Ministerium für Bildung, Wissenschaft,
Forschung und Kultur des Landes
Schleswig-Holstein (Ministère de la for
mation, des sciences, de la recherche et de
la culture du Land de Schleswig-Holstein
(dir. publ.) : Lehrplan Technik (Plan des
études techniques). Kiel, 1997
Schulte, H./Wolffgramm, H./Hartmann,
E./Hein, Chr./Höpken, G. : Allgemeine
technische Bildung - Technikunterricht
(Formation technique générale - le cours
d'enseignement technique). Stuttgart,
1991
P R O T E C a participé à la conception du
nouveau programme, national, intitulé
Curriculum 2005, et préside à la destinée
de Technologie 2005 depuis 1995, projet
du Comité des chefs de départements de
l'éducation du gouvernement national
visant à instaurer l'enseignement techno
logique dans le curriculum national.
Depuis 1995, P R O T E C travaille également
avec les départements de l'éducation de
six provinces afin d'y introduire la techno
logie dans le programme scolaire officiel.
Les projets d'enseignement technologique
ont été mis en œuvre dans six des neuf
provinces d'Afrique du Sud. Ils ont assuré
l'exécution d'un vaste programme d'ensei
gnement technologique donnant une cul
ture technologique à des générations de
jeunes arrivés en fin de scolarité, qui
n'avaient jamais reçu de cours de techno-
Le Projet P R O T E C d'enseignement technologique
Connexion
Activités d'enseignement technologique
logie auparavant. En 1999, P R O T E C a fourni du matériel et offert une formation à des enseignants chargés d'inculquer la technologie et un enseignement adapté au monde du travail à plus de 45.000 élèves répartis dans 200 écoles à travers le pays. P R O T E C fournit aussi une formation et du matériel pédagogiques aux enseignants en sciences et en mathématiques, aux écoles et aux centres d'éducation c o m m u n a u taires, ainsi que par le biais de ses programmes.
En 1999, plus de 20.000 élèves du second cycle du secondaire ont bénéficié de matériels et du soutien de P R O T E C en mathématiques et en sciences et plus de 600 enseignants ont reçu une formation. Il ressort d'une évaluation séparée de trois de ces projets qu'ils ont remarquablement réussi à améliorer aussi bien la culture technologique des élèves qui y ont participé que leur attitude vis-à-vis des carrières scientifiques et technologiques ; 65 000
élèves du second cycle du secondaire et 3.500 enseignants (essentiellement en sciences et en mathématiques) ont participé aux activités de P R O T E C .
Les activités du projet P R O T E C comprennent : • des programmes P R O T E C • des projets d'enseignement technolo
gique • des projets en sciences et mathéma
tiques • une formation à l'enseignement basé
sur les résultats • des projets sur le m o n d e du travail • programme de mentorat et remise de
prix au professeur de sciences et de mathérriatiques de l'année
• série télévisée intitulée « The Big Idea » (La grande idée)
• Publications de P R O T E C , par exemple : * matériels pédagogiques en sciences,
technologie,- mathématiques, anglais
et sur le m o n d e du travail, à l'intention des élèves des trois dernières années du secondaire. Les textes sont accompagnés de manuels de l'enseignant et d'une formation pour ces derniers ;
série intégrée de matériels scientifiques et technologiques ; éventail de modules pédagogiques intégrés en sciences, mathématiques, technologie et enseignement professionnel destinés aux élèves des deux dernières années du secondaire dans de cadre de Curriculum 2005. .
Pour de plus amples informations, prière de contacter :
David Kramer, CEO. Courrier électronique :
protec@pixie. co. za
ACTIVITES D'ENSEIGNEMENT TECHNOLOGIQUE AUTOUR DU MONDE
Conférence internationale sur le design et la technologie dans le primaire
Problèmes internationaux actuels dans le domaine du design et de la technologie dans le primaire
Birmingham, Royaume-Uni, 25-29 juin 1999
La deuxième Conférence internationale sur le design et la technologie dans le
primaire comprenait la présentation d'exposés thématiques ainsi que d'exposés concernant la recherche et le développement du curriculum, auxquels s'ajoutaient des ateliers pratiques et des visites dans des écoles associant ainsi théorie et pratique. Manifestement, beaucoup de pays avaient observé le modèle théorique et pratique du Royaume-Uni et s'en étaient fortement inspirés en établissant leurs propres curricula. Mais m ê m e si la meilleure pratique en Angleterre reste la meilleure pratique au m o n d e , beaucoup de pays élaborent rapidement leurs propres prog rammes de design et de technologie dans le primaire. Des pays c o m m e la Chine, la France, le Japon, la Pologne et Taiwan explorent différents styles d'enseignement et d'apprentissage comprenant la résolution des problèmes, les encouragements prodigués aux enfants afin qu'ils réfléchissent de manière critique et créative, prennent leurs propres décisions et travaillent indépendamment et en groupe.
L'enseignement du design et de la technologie, ou l'enseignement technologique, s'avère un excellent moyen de mettre en œuvre de telles approches Il ressort de la conférence qu'un certain nombre de questions se posent à l'identique dans le m o n d e entier, à savoir : • l'introduction par de nombreux pays de
ce sujet dans leurs écoles primaires ; • l'importance cruciale de cette matière
qui servira de fondement au travail futur des enfants ;
• l'absence d ' « écrits » dans certains pays, l'utilisation impropre du dessin c o m m e moyen de communication, la nécessité de relever le niveau des enfants en matière de design dans ces pays et de mettre au point des stratégies d'enseignement des compétences dans ce domaine ;
• la similarité des contextes dans lesquels de nombreux enfants travaillent et le recours à l'emballage, l'habillement, l'habitat, aux véhicules ainsi qu'aux histoires c o m m e points de départ ;
• l'inquiétude face au manque de confiance des enseignants (des stratégies visant à développer leur confiance par le biais d'un enseignement pédagogique initial et en cours d'emploi ont été instaurées en Australie, en Angleterre, en France et en Afrique du Sud) ;
• l'importance d'une approche cohérente et homogène de la mise en œuvre de ce sujet dans le curriculum du primaire ;
• la satisfaction manifeste des enfants pendant ces cours et le fait que ceux qui ont du mal à apprendre à lire et à écrire font souvent de très bons designers et technologues.
•Les problèmes rassortis de cette conférence feront l'objet d'un suivi et des points nouveaux seront débattus lors de la troisième conférence internationale qui aura lieu à Birmingham, Royaume-Uni, du 29 juin au 3 juillet 2001.
Pour de plus amples informations, contacter :
Clare Benson (adresse p. 5).
10 Vol. XXIV. no 4, 1999
Activités d'enseignement technologique
Conférence internationale sur les nouvelles perspectives de l'industrie
et de l'éducation Santorini, Grèce, 9-10 septembre 1999
Cette conférence a été parrainée par
l'Institut d'enseignement technolo
gique d'Herakhon et organisée dans le
cadre du projet pilote Socrate/Erasme.
Cinquante-deux représentants venus de
14 pays y ont participé.
Le but de la Conférence était de s'attaquer
aux problèmes auxquels l'industrie est
confrontée en raison des changements
radicaux qu'entraînent l'introduction de
nouvelles technologies et la mondialisation
du commerce. Ces changements lancent
aussi bien un défi aux industriels qu'aux
éducateurs. Ils exigent de nouvelles pra
tiques commerciales, des stratégies nova
trices et de nouvelles approches de la
concurrence. La principale particularité de
Cette conférence a été organisée par
l'Institut pour les sciences techniques
et le développement des entreprises de la
Paedagogische Hochschule (École norma
le) d'Erfurt et menée à bien conjointement
par l'Université de Carabobo Valencia
(Venezuela), l'Université bolivienne privée
(Bolivie) et l'Ecole normale d'Erfurt.
L ' U N E S C O la considère c o m m e une
contribution aux préparatifs de la troisième
Conférence mondiale sur l'enseignement
technologique, prévue à Braunschweig,
Allemagne, en septembre 2000. Plus de
150 participants venus de 23 pays y
étaient représentés.
La conférence avait pour objet de faire le
bilan de la situation, d'étudier le dévelop
pement et les perspectives de la technolo
gie et de la science et d'en définir aussi
bien les avantages que les dangers pour
l'humanité et la nature afin d'en tirer les
conséquences pour l'élaboration future de
l'enseignement technologique en tant que
composante de l'enseignement général et
professionnel.
Des participants du monde entier ont sou
ligné le rôle d'un enseignement technolo-
la conférence a été d'identifier ces chan
gements et les impératifs qu'ils imposent
aux industriels. Les participants se sont
plus particulièrement intéressés aux
nécessaires approches et expériences
novatrices mises au point dans l'éducation
afin d'adapter l'enseignement à ces nou
veaux défis. Des exposés ont été présen
tés lors des six séances thématiques ci-
après :
• les politiques éducatives et industrielles
dans le monde
• l'orientation professionnelle et les stra
tégies éducatives
• l'innovation et l'esprit d'entreprise
• l'industrie et l'éducation
• les nouvelles méthodes d'enseigne
ment
gique moderne en l'illustrant de nombreux
exemples intéressants dans le contexte
d'un enseignement général moderne.
Axés sur l'histoire, les problèmes et les
perspectives de l'enseignement technolo
gique, les exposés scientifiques faits par
des participants du monde entier ont mis
en évidence les progrès actuellement réa
lisés partout dans le monde dans les
domaines de l'économie, de la politique,
de la communication, de la mobilité, de
la technique/technologie et d'un ensei
gnement scientifique et technologique
efficace.
La conférence comportait quatre groupes
de travail traitant respectivement :
• des concepts de l'enseignement tech
nologique
• de l'économie/écologie/environnement • des moyens modernes de communica
tion/du téléenseignement/du travail à
distance
• de la nature, de la technologie et du
développement social
L'ensemble des travaux de la conféren
ce ont clairement fait apparaître une
demande et un besoin accrus d'échan-
• le système d'information et l'éducation
Pour de plus amples informations
prière de contacter :
James Barnes ;
George Papadourakis,
TEI Technological Education
Institute of Heraklion,
P.O. Box 140 ou
Stavromenos, Heraklion,
Crète,
71110, Grèce.
Courrier électronique :
PAPADOUR0CS. TEIHER. GR
ge d'informations et de coopération en
matière d'éducation et de recherche
dans le m o n d e entier. L'examen de ces
thèmes sera poursuivi et approfondi lors
de la Conférence internationale sur l'en
seignement technologique qui se tien
dra à Braunschweig, Allemagne, en sep
tembre 2000.
Pour de plus amples informations, prière
de contacter :
Gottfried Schneider/
Matthias Ladewig,
Paedagogische
Hochschule Erfurt,
Institut für Technische
Wissenschaften und Betriebliche
Entwicklung, Nordhaeuser
Strasse 63, 99089 Erfurt, Allemagne.
Télécopie : + 49-361-737 1919
Peter Kolodziej/
Ulrich Schmidt
(même adresse)
Courrier électronique . schmidt@itb. ph-erfurt. de
Conference internationale sur « LA NATURE, L'HOMME ET LA TECHNOLOGIE » :
Histoire, problèmes et perspectives de l'enseignement technologique Erfurt, Allemagne, 18-21 septembre 1999
Connexion 11
Nouvelles de l'enseignement technologique
Epsilon Pi Tau (EPT) : Reconnaître et promouvoir l'excellence
Epsilon Pi Tau est une confrérie fondée
en 1929 au service de l'enseignement
technique et professionnel, qui a pris il y a
plus de trente ans le n o m de The
International Honorary for Professions in
Technology. Aujourd'hui, Epsilon Pi Tau
participe activement et contribue financiè
rement à des conférences internationales
c o m m e celles qui se sont tenues à
Weimar, Banksa Bystrica, Paris et
Jérusalem et en de nombreux endroits des
États-Unis. Plus de 12.000 étudiants de
l'enseignement supérieur et professionnel
pratiquant la technologie et résidant dans
49 pays du m o n d e en font partie L'EPT fait
également partie des organisations qui ont
présidé à la fondation du Conseil mondial
des associations pour l'éducation techno
logique ( W O C A T E )
Les objectifs de l'organisation et les docu
ments qui la régissent cherchent principa
lement à créer et maintenir des conditions
favorables à une excellente préparation
des spécialistes, ainsi qu'à l'excellence de
ces derniers dans le métier où ils se lan
cent Visant toujours à améliorer et faire
progresser les professions libérales, l'EPT
est guidée par cinq objectifs :
1. promouvoir les valeurs et les contribu
tions des professionnels de la technolo
gie ;
2. offrir un moyen de perfectionnement et
de reconnaissance professionnelle à
des gens destinés à jouer un rôle
moteur et à réussir dans les profes
sions technologiques ;
3. améliorer le statut des professions
technologiques ;
4 favoriser et encourager l'acceptation
des idéaux de compétence technique,
d'aptitude à la vie en société et de
recherche chez ses membres , et
5. améliorer la compréhension et l'appré
ciation de la technologie pour faire c o m
prendre qu'elle est une entreprise
humaine durable et importante tout en
faisant partie intégrante de la culture.
Les responsables de l'EPT ont fait ce qu'ils
jugeaient nécessaire, persuadés que des
organisations professionnelles efficaces
, contribuent largement à améliorer la quali
té et le développement des professions
technologiques. Actuellement, l'EPT sou
tient près de 20 organisations profession
nelles, scientifiques et technologiques,
dont beaucoup de portée internationale.
Ce soutien se manifeste de diverses
manières. Parmi les activités menées
récemment, on peut notamment citer :
• l'organisation d'initiations exemplaires
au cours desquelles des personnes au
mérite confirmé ont été admises ;
• l'attribution de bourses de l'EPT qui per
mettent à de jeunes professionnels
d'assister et de participer à des confé
rences ;
• les suites données à des propositions et
le financement de projets spéciaux afin
de renforcer de nouvelles organisations
professionnelles.
Le site W e b de l'EPT http://www. bgsu.
edu/colleges/technology/ept/index.html
offre à ses m e m b r e s un lieu de rencontre
ouvert où échanger des idées, annoncer
des événements intéressants, participer à
des événements prévus, ainsi qu'un systè
m e d'offres d'emploi émanant d'organisa
tions qui recherchent du personnel qualifié
appartenant à l'EPT, système que les
m e m b r e s peuvent également utiliser lors
qu'ils recherchent un emploi.
L'EPT .parraine en outre The Journal of
Technology Studies qui est aussi dispo
nible en ligne à l'adresse suivante :
http //scholar, lib vt. edu/ejournals/JTS/.
Pour de plus amples informations concer
nant les membres de l'EPT et le travail de
l'organisation, contacter :
Jerry Streichler,
Directeur exécutif,
EPT, P.O. Box 12332,
La Jolla, Californie 92039-2332,
États-Unis d'Amérique.
Téléphone/télécopie. (858)535-0969.
Courrier électronique :
jstreic@bgnet. bgsu. edu
La roue instrument universel Projet international de conception technique et technologique
Lors de la deuxième Conférence
internationale sur la conception
technique et la technologie dans le pri
maire (voir p. 10), il a été décidé de lan
cer un projet intitulé World Wide Wheels
(La roue instrument universel) qui sera
présenté à la prochaine conférence en
juin 2001. En examinant tout un éventail
d'études de cas provenant du m o n d e
entier, il sera possible de procéder à une
analyse et de tirer des conclusions quant
au développement de la conception
technique et de la technologie dans le
primaire.
Tous les enfants du m o n d e ont déjà vu
ou utilisé des roues et des axes dans des
contextes aussi nombreux que variés. La
roue et l'axe constituent aussi un élé
ment fondamental de tout programme
de conception technique et technolo
gique pour les jeunes enfants Nous pen
sons qu'il est possible d'utiliser une roue
et un axe pour réaliser une activité fai
sant appel à un large éventail de maté
riels et de mécanismes de contrôle, y
compris un ordinateur, à de très n o m
breux degrés de complexité et avec des
enfants d'âges divers.
Nous aimerions que des enfants de
moins de 13 ans préparent et enseignent
un projet de conception technique et
technologique dont roues et axes consti
tueraient l'une des composantes essen
tielles.
Le matériel sera publié et mis à la dispo
sition des participants de la troisième
Conférence internationale sur la concep
tion technique et industrielle dans le pri
maire qui se tiendra à Birmingham,
Royaume-Uni, du 29 juin au 3 juillet
2001. Tous les ouvrages réalisés seront
en outre exposés lors de la conférence..
Pour obtenir les formulaires de candida
ture et pour de plus amples détails,
prière de contacter : •
Clare Benson
(adresse p. 5) ou le Website du CRIPT :
www. uce.ac. uk/research I'education/'cript
12 Vol. XXIV, n " 4 , 1999
Activités en matière de S T E E soutenues par l'UNESCO
Revues relatives à l'enseignement technologique ATEA Journal, American Technical Education Association, North
Dakota State College of Science, Wahpeton, ND 58076, USA.
Australian Bulletin of Labour, National Institute of Labour Studies, Inc.,
Flinders University of South Australia, GPO Box 2100, Adelaide,
South Australia 5042.
Basic Skills, Basic Skills Agency, Commonwealth House, 7th Floor, 1-19
New Oxford Street, London WC1A 1NU, UK.
British Journal of Education and Work, Trentham Books Ltd., Westview
House, 734 London Road, Oakhill, Stoke-on-Trent, Staffordshire
ST4 5NP, U.K.
Education + Training, MCB University Press, P.O. Box 10812,
Birmingham, AL 35201, USA.
Education with Production, P.O. Box 20906, Gaborone, Botswana.
European Vocational Training Journal, UNIPUB, 4611-F Assembly
Drive, Lanham, MD'20706-4391, USA.
Industry & Higher Education, In Print Publishing Ltd., 9 Beaufort
Terrace, Brighton, BN2 2SU, U.K.
International Journal for Technology & Design Education, Kluwer
Academic Publishers Group, P.O. Box 322, 3300 AH Dordrecht, The
Netherlands.
Journal of Technology Education, 14 Smyth Hall, Virginia Polytechnic
Institute and State University, Blacksburg, VA 24061-0432, USA.
Tech Directions, Prakken Publications, 275 Metty Drive, P.O. Box 8623,
Ann Arbor, MI 48107-8623, USA.
The Technology Teacher, International Technology Education
Association (USA). 1914 Association Drive, Reston, VA 20191-1539
USA.
World of Work, International Labour Organization, Washington Branch,
1828 L Street, NW Suite 801, Washington, D.C. 20036, USA.
Nouvelle édition de Who's Where in Technology Education
W O C A T E et Applied Expertise Associates sont en train de préparer la deuxième édition de W h o ' s W h e r e in Technology
Education. Pour rendre plus intéressant encore cet annuaire, déjà extrêmement précieux, nous nous efforçons d'y inscrire
davantage de responsables de l'enseignement technologique du m o n d e entier. Si vous souhaitez proposer une candidatu
re (y compris la vôtre) pour inclusion sur la liste, veuillez consulter la page W e b spécialement créée à cet effet à l'adresse
suivante : www. wocate. org/whoiswhere
ACTIVITES EN MATIERE DE STEE SOUTENUES PAR L'UNESCO
Atelier national sur la méthodologie de la recherche scientifique dans les clubs scientifiques,
dans le cadre du Projet de l 'UNESCO 2000+ : l'éducation scientifique pour tous
Montevideo, Uruguay, 7-8 avril 1999
Cet atelier ,a été organisé par le
Département des sciences et de la
technologie du Ministère de l'éducation
et de la culture d'Uruguay, sous les aus
pices de l ' U N E S C O . Il s'adressait à des
enseignants et coordonnateurs d'activi
tés scientifiques pour la jeunesse du pri
maire et du secondaire. Il se composait
de deux groupes travaillant par rotation
afin de permettre à tous les participants
d'assister à l'un c o m m e à l'autre, ainsi
qu'à la Réunion préparatoire régionale
de la Foire scientifique et technologique
de la jeunesse d'Amérique latine qui se
tiendra en Argentine à la fin de l'an
2000.
Le principal objectif de l'atelier était, c o m p
te tenu de l'effet multiplicateur de leur
action, de donner aux 80 participants
venus de tout le pays des lignes directrices
sur la méthodologie de la recherche scien
tifique. Cet objectif était particulièrement
pertinent dans le cas des clubs scienti
fiques, qui font partie d'un secteur de
l'éducation non formelle où les jeunes peu
vent donner librement expression à leur
talent créateur. Les clubs scientifiques per
mettent également aux membres de la
communauté de participer à leurs projets
scientifiques, technologiques et sociocul
turels, œuvrant ainsi en faveur des objec
tifs du Projet 2000 + : l'éducation scienti
fique pour tous.
Pour de plus amples informations,
s'adresser à :
Mme Beatriz Macedo, spécialiste régionale,
UNESCO/Chili, OREALC, Enrique
Delpiano 2058, Casilla 3187, Santiago,
Chili. Télécopie : (56-2) 655.1046.
Courrier électronique : unesco@unesco. cl
Connexion
Activités en matière de STEE soutenues par PUNESCO
Forum des jeunes scientifiques Budapest, Hongrie, 23-24 juin 1999
Les 23 et 24 juin 1999, plus de 150
jeunes scientifiques et étudiants en
sciences venus de 57 pays ont participé au
Forum international des jeunes scienti
fiques, organisé par l'Académie hongroise
des sciences à Budapest. Le Forum était
l'une des grandes réunions satellites de la
Conférence mondiale sur la science orga
nisée par l ' U N E S C O et le Conseil interna
tional des unions scientifiques (CIUS).
Il avait pour objectif :
• de confronter les générations futures de
scientifiques (étudiants titulaires d'un
doctorat ou en préparant un, et étu
diants des 1 e r et 2 e cycles universitaires,
ainsi que des élèves du secondaire) aux
défis que la science devra relever au
XXIe siècle ;
• de soulever des questions morales et
éthiques primordiales pour l'acceptation
des résultats de la science par la socié
té ;
• de discuter des tendances générales
concernant les motivations, l'éducation
et la formation des jeunes scientifiques,
des perspectives de carrière des scienti
fiques et des autres possibilités d ' e m
ploi ouvertes aux jeunes titulaires, d'un
doctorat, ainsi que des possibilités et
difficultés de créer des communautés
scientifiques mondiales et nationales,
• de débattre des documents prélimi
naires de la Conférence mondiale et de
formuler des propositions illustrant les
points auxquels la nouvelle génération
attache une importance particulière.
Après deux journées de travail et de
débats, les participants au Forum ont
notamment recommandé que :
• les scientifiques se chargent dans une
plus large mesure d'informer ouverte
ment ie public de leurs recherches et
des diverses répercussions de celles-ci
et qu'en conséquence ils apprennent à
maîtriser les techniques de communica
tion ;
• l'enseignement scientifique soit renfor
cé à tous les niveaux et que les scienti
fiques collaborent avec les éducateurs ;
• l'enseignement présente la science de
manière transdisciplinaire ;
• les aspects éthiques fassent partie inté
grante de toute entreprise scientifique
et que tous les programmes d'ensei
gnement scientifique fassent une place
privilégiée à l'éthique ;
• les scientifiques s'engagent pleinement
à apporter leur aide aux communautés
scientifiques des pays peu développés
et demandent instamment à leurs gou
vernements d'accorder des subventions
à long terme à la recherche fondamen
tale afin de permettre une croissance
durable -,
• les scientifiques assument davantage
de responsabilité dans les programmes
relatifs à l'environnement et au dévelop
pement ;
• les jeunes scientifiques participent aux
décisions prises concernant la science
Les participants au Forum ont également
présenté une Déclaration à la Conférence
mondiale sur la science et fait du Forum
international des jeunes scientifiques un
cadre permanent de discussion des pro
blèmes généraux et des défis auxquels la
science est confrontée.
O n peut trouver la Déclaration sur le W e b
à l'adresse suivante :
ht tp: / /www. Unesco, org/science/wcs/
youth/young. htm (anglais)
http / / w w w . unesco. org/science/wcs/
youth/jeune. htm (français)
Pour de plus amples informations,
s'adresser à :
Diana Malpede, consultante SC/PAO,
UNESCO, 1, rue Miollis, 75015 Pans,
France. Courrier électronique :
d. malpede@unesco. org
Atelier sur l'apprentissage de l'action environnementale Kenya
Cet atelier a été organisé par le Centre
d'éducation environnementale de
Nairobi (EECN), Kenya, en mars 1999 dans le
cadre d'un projet plus large soutenu par
l 'UNESCO.
Il avait pour principaux objectifs :
1. d'explorer les ressources existantes en
matière d'apprentissage de l'action envi
ronnementale que les écoles et les
groupes communautaires de Nairobi
pourraient utiliser sous la coordination du
Centre d'éducation environnementale ,
2. de mettre en place des réseaux intersco-
laires et intercommunautaires afin de
résoudre certains problèmes d'environne
ment ;
3. de créer des partenariats pour des projets
à petite échelle traitant de problèmes
environnementaux au niveau des écoles
ou des communautés ,
4 faire des recommandations sur le plan
d'action pour l'apprentissage de l'action
environnementale.
L'EECN espérait, par le biais de cet atelier,
contribuer à combler le fossé entre les
groupes communautaires et les écoles en
instaurant un partenariat dans le domaine de
l'apprentissage de l'action environnementa
le. Une étude d'évaluation des besoins des
écoles et des communautés réalisée anté
rieurement avait montré la nécessité d'orga
niser une opération permettant aux écoles et
aux groupes communautaires de se réunir,
d'échanger des idées et d'établir des parte
nariats.
L'atelier a abouti à un certain nombre de
conclusions et recommandations, dont les
principales étaient que •
• la coopération entre l'école et la c o m m u
nauté est indispensable pour apprendre
aux jeunes à devenir des citoyens du
monde responsables ;
• les groupes communautaires et les écoles
- de m ê m e que les pouvoirs publics et le
secteur privé - doivent participer aux pro
grammes d'apprentissage de l'action envi
ronnementale pour s'assurer qu'ils répon
dent à leurs besoins spécifiques ;
• le curriculum actuel est inadéquat et trop
orienté vers les examens : il doit être com
plété par des activités d'apprentissage
pratique menées par les communautés et
les enseignants ;
• la technologie de l'information est impor
tante pour toutes les parties prenantes et
devrait être mise à la disposition des
écoles et des groupes communautaires ;
• la plupart des écoles et groupes c o m m u
nautaires sont capables de jouer un rôle
plus marqué dans le travail environnemen
tal et ont besoin d'un soutien technique
pour ce faire ;
la diffusion d'information est indispen
sable afin de sensibiliser le public aux
objectifs de l'éducation environnemen
tale ;
l'un des domaines où il faut intervenir d'ur
gence est celui de la formation/du renfor
cement des capacités des spécialistes,
des formateurs et des enseignants ;
les O N G qui s'occupent d'éducation envi
ronnementale ont axé leurs programmes
sur les communautés en omettant d'y
inclure les écoles. L'atelier a également
insisté sur l'élaboration des politiques et
sur le soutien technique et les recomman
dations faites à cette occasion ont été
prises en compte dans le Plan d'action du
E E C N pour les écoles et les groupes com
munautaires.
Pour de plus amples informations,
s'adresser à : Mme juna HeisSi UNESCO/EPD, 7, place
de Fontenoy, 75352 Paris 07 SP, France.
Télécopie : (33-1) 45.68.56.35. Courrier électronique : epd@unesco. org
14 Vol. XXIV, n° 4 . 1999
Activités autour du m o n d e
ACTIVITES AUTOUR DU MONDE Le P N U E élabore et met en œuvre une série
d'ateliers de formation sur Putilisation de technologies respectueuses de l'environnement
Le paradoxe du développement tech
nologique est que de nombreux pro
blèmes d'environnement auxquels nous
s o m m e s actuellement confrontés sont
dus aux progrès technologiques effectués
depuis la révolution industrielle. Main
tenant, il nous faut, entre autres, innover
dans le domaine technologique en mettant
au point des technologies respectueuses
de l'environnement (EST) afin d'inverser
cette tendance. Et, c o m m e le faisait obser
ver Albert Einstein, nos efforts doivent
tenir compte du fait que « les grands pro
blèmes auxquels nous s o m m e s confron
tés ne peuvent pas être résolus au niveau
de réflexion où nous nous trouvions au
m o m e n t où nous les avons créés ».
Le Programme des Nations Unies pour
l'environnement (PNUE) contribue à cette
sensibilisation et à ce processus de
réflexion des décideurs aux niveaux natio
nal et local par le biais d'une série de cours
de formation sur l'adoption, l'application et
la mise en œuvre de technologies respec
tueuses de l'environnement. Un projet
pilote mondial sur ce sujet a été élaboré
conjointement par le-Centre international
d'écotechnologie (IETC) du P N U E et le
Centre d'études internationales du troisiè
m e cycle sur la gestion de l'environnement
de l'Université de technologie de Dresde,
Allemagne. Ce programme a été appliqué
au cours d'un atelier pilote de formation à
Dresde, qui a réuni à la fois des fonction
naires, des directeurs d'instituts de forma
tion environnementale, des responsables
du secteur privé et d'autres décideurs
venus de 21 pays des cinq continents.
Afin de favoriser le suivi régional de l'atelier
pilote de Dresde, le P N U E a fait appel
aux compétences et à l'expérience de
l'Université Murdoch de Perth sur le plan de
la promotion de technologies respectueuses
de l'environnement et notamment à celles
du personnel dévoué de l'Institut Murdoch
Al'occasion de l'édition 1999 de la
Semaine de la culture scientifique
(21-28 mars 1999), organisée par le
Ministère des universités et de la
recherche scientifique et technologique,
plus de 900 manifestations auxquelles ont
participé 300 écoles et 1.000 autres insti
tutions éducatives (universités, instituts de
recherche, fondations, associations, etc.)
pour les sciences de l'environnement, qui
sert de point focal pour le renforcement des
capacités environnementales dans la région
Asie-Pacifique. Après l'atelier interrégional
de Dresde, l'Université Murdoch a été le
principal facilitateur d'un atelier analogue
dans la région Asie-Pacifique, dont le pro
gramme a été appliqué à la formation au
niveau national dans un certain nombre de
pays d'Asie et d'États insulaires du Pacifique.
Des initiatives analogues de suivi aux
niveaux régional et national ont été organi
sées en Afrique, en Amérique latine et dans
les Caraïbes ainsi qu'en Europe orientale et
centrale par des participants « de la première
génération » à l'atelier pilote de Dresde
Plusieurs autres sous-programmes et uni
tés du P N U E ont élaboré, en fonction de
leurs propres domaines d'activité, des pro
g r a m m e s de formation spéciaux et des
dossiers d'information dont beaucoup trai
tent de questions technologiques. C'est
ainsi que'le Centre industrie et environne
ment du P N U E , dont le siège est à Paris,
offre du matériel pédagogique sur les
sujets suivants : Produire plus propre ;
Produire plus propre dans le secteur du
tannage ; Produire plus propre dans les
usines de fabrication de pâte à papiers et
de papier ; Produire plus propre dans les
brasseries ; Produire plus propre dans le
traitement des textiles par le procédé au
mouillé ; gestion de la prévention des acci
dents industriels et des plans d'interven
tion en cas d'accident ; gestion des
risques dans les zones industrielles conta
minées ; politiques et stratégies de ges
tion des déchets dangereux ; mise en
décharge des déchets dangereux, pro
blèmes environnementaux et technolo
giques liés au recyclage des piles au
plomb-acide ; gestion environnementale
des sites miniers ; systèmes de gestion
environnementale ; éducation et formation
des ingénieurs en vue d'un développe-
ont eu lieu dans plus de 350 villes. La
Semaine a mobilisé l'énergie intellectuelle
de très nombreuses personnes et organi
sations désireuses de favoriser un proces
sus permanent de diffusion de la culture
scientifique, d'actualiser lès initiatives de
formation culturelle s'adressant à l'en
semble des citoyens et d'améliorer l'équi
pement scientifique historique des
i ment durable D'autres unités ont mis en
; place des programmes sur la gestion des
i déchets solides à l'intention des petits
I États insulaires en développement, sur la
! gestion de l'eau douce et des eaux usées
i ou sur le droit de l'environnement.
Encouragée par le Congrès mondial sur les
i énergies renouvelables organisé-en 1999,
i l'Unité du P N U E pour l'éducation et la forma
tion environnementales prévoit également
: de définir et de mettre en œuvre, à l'intention
des responsables gouvernementaux et
; autres décideurs, un programme spécial
de formation et de sensibilisation sur le
i rendement- énergétique et les systèmes
d'énergie renouvelables. L'un des pionniers
de ce domaine de l'éducation et de la for-
> mation environnementale est ¡'Australian
Cooperative Research Centre for Renewable
; Energy (ACRE - Centre australien de
recherche en coopération sur les énergies
renouvelables) qui, en collaboration avec
l'Université Murdoch, a créé à l'intention des
écoles et du grand public un site W e b tout à
; fait efficace et concret dans le domaine des
énergies renouvelables. Les personnes dési
reuses de mettre au point leur propre pro-
; g ramme pédagogique sur les systèmes
énergétiques de remplacement souhaiteront
peut-être consulter tout d'abord le site W e b
! de l'ACRE concernant les écoles, à l'adresse
ci-après : http://acre. murdoch. edu. au
Pour de plus amples informations, prière
de s'adresser à :
M. Christian Holger Strohmann,
chef de l'Unité pour l'éducation et la
formation environnementales. Programme
des Nations Unies pour l'environnement
(PNUE), Boîte postale 30552 Nairobi,
Kenya. Téléphone : + (254-2) 623145.
Télécopie : + (254-2) 623917.
Courrier électronique :
Christian. Strohmann@unep. org
Site Web : httpV/www. unep. org
musées . L'adhésion et la réponse enthou
siastes de centaines de personnes à cette
fin est un phénomène totalement nouveau
auquel les institutions devraient attacher
l'importance qu'il mérite. Les chercheurs
des universités, des instituts de recherche
et des laboratoires publics et privés c o m p
tent parmi les participants les plus actifs à
ce processus. Ils cherchent avant tout à
Neuvième Semaine de la culture scientifique en Italie
Connexion 1
Forum
mettre fin à l'isolement social et culturel
qui a toujours caractérisé leur travail et à
communiquer les résultats de leurs tra
vaux de recherche au grand public. Dans
ce sens, la Semaine leur offre une occa
sion de prouver que leur travail n'a pas uni
quement une importance culturelle, mais
également une importance sociale essen
tielle puisqu'il améliorera qualité de la vie
grâce à l'élaboration de nouvelles tech
niques et de nouveaux équipements et
qu'il contribue également à l'enrichisse
ment culturel de notre société.
Outre les chercheurs, deux autres catégo
ries ont contribué à donner une impulsion
à la 9e édition de la Semaine, à savoir : le
personnel technique des musées scienti
fiques, en préparant des expositions tem
poraires - dont certaines virtuelles - et
d'autres types d'animation, et les ensei
gnants, qui ont soutenu toutes les initia
tives organisées durant la Semaine. Les
écoles étaient la principale cible des initia
tives, ce qui peut être considéré c o m m e
un symp tôme du besoin croissant de la
société d'acquérir une culture scientifique.
La 9e Semaine a connu un énorme succès
auprès du grand public et donné lieu à l'or
ganisation de plusieurs Semaines euro
péennes de la culture scientifique qui ont-
elles aussi connu un grand succès. Afin de
permettre une très large diffusion de l'in
formation concernant la Semaine, une
base de données qui permettra aux inter
nautes d'étudier les multiples activités lan
cées à cette occasion est disponible.
Pour de plus amples informations,
s'adresser à :
C. Marinucci, Directeur, Internet Scuola.
http://www. quipo. it/internetscuola
Forum
Les spectaculaires progrès de l'humanité dans divers domaines de la science, de la technologie et de l'environnement ne font pas l'unanimité. Même au sein de la communauté scientifique, il existe des dissensions et des désaccords quant aux orientations, si ce n'est à l'utilité même, des travaux entrepris Nous pensons que les enseignants en sciences - notamment ceux qui vivent dans des parties du monde où l'information scientifique et technologique est rare - pourraient tirer parti d'informations sur des questions scientifiques et technologiques qui intéressent actuellement le monde entier.
C'est pourquoi, dans l'espoir de susciter une sensibilisation et une réflexion accrues, nous nous efforçons dans cette section de publier de brefs articles propices à la réflexion, rédigés par des spécialistes sur certains sujets liés à l'enseignement scientifique et technologique et à l'éducation environnementale. Les lecteurs sont invités à nous faire connaître leurs opinions, commentaires et observations... qui devraient paraître dans de prochains numéros de Connexion.
Le xxie siècle, le siècle de la biologie
L' h o m m e se distingue des autres espèces vivantes par une recherche
inlassable d'outils pour agir sur son environnement. Grâce à une instrumentation nouvelle, initiée par le programme « H u m a n G e n o m e », il a pu développer en une vingtaine d'années un ensemble de techniques pour lire, fabriquer, extraire les génomes . Il sait les transférer sur les bactéries, les plantes, les animaux ; il étudie leur transfert sur les cellules humaines. Mais en dehors de quelques cas, il s'agit le plus souvent de résultats de laboratoires. Pour réussir l'application en routine, il est nécessaire de former rapidement un personnel d'interface (l'ingénieur « biologicien ») alliant les c o m p é tences techniques de l'ingénieur à celle d'une réelle formation en biologie. Le développement des thérapies géniques exigera également une approche plus opérationnelle Faute de quoi, la dispersion des efforts avec des outils mal adaptés retardera de plusieurs décennies la mise au point de techniques reproductibles sûres et précises. Par ailleurs, un caractère dépend le plus souvent d'interactions entre les protéines codées par plusieurs'gènes, interactions complexes et difficiles à contrôler. Compte tenu des investissements à mettre en œuvre, les développements significatifs ne pourront correspondre, pendant le premier quart de siècle, qu'à
des besoins réels représentant des marchés importants. Le premier besoin concerne l'amélioration des ressources alimentaires. Compte tenu de la dynamique de la population mondiale, il faut prévoir pour les vingt prochaines années une augmentation de près de 15 % de la production agricole. Les efforts porteront sur l'amélioration du rendement des céréales habituelles, l'assimilation de l'azote de l'air en substitution des engrais azotés et sur la satisfaction des goûts des consommateurs. Les animaux produiront des médicaments par transgénèse. Ils serviront de donneurs d'organes pour greffes sur l ' homme sans risques de rejets. La pharmacie bénéficiera largement des possibilités offertes par la programmation des micro-organismes pour la production industrielle d'hormones , de protéines, d'anticorps ; par le développement du « protein engineering » (ensemble de techniques de m o d é lisation sur ordinateur). O n devrait assister à une révolution des pratiques médicales. Les « biochips » permettront un dépistage des anomalies chromosomiques à l'origine ou prédisposant à diverses pathologies Les thérapies géniques, si elles deviennent opérationnelles, permettront de traiter les pathologies les plus diverses. Le gène transféré pourra bloquer la replication des cellules tumorales, stimuler la
réponse immunitaire, coder pour des protéines thérapeutiques, stimuler la croissance d'un tissu particulier ou servir de vaccins. Le cancer représente actuellement la maladie prioritaire et correspond à plus de 70 % des essais en cours dans les laboratoires. L'utilisation des potentialités des cellules embryonnaires à régénérer des tissus et des organes, l'utilisation de prothèses miniaturisées à base d'opto-électronique laissent entrevoir à partir de 2020 des bouleversements thérapeutiques: La dépollution de l'environnement dans les pays industrialisés représentera un troisième domaine d'application. O n exploitera les propriétés de certaines bactéries pour extraire et rendre inoffensifs des polluants dangereux ou des déchets toxiques.
Les applications industrielles resteront peu nombreuses et les dérives entraînées par des effets de m o d e ne devraient être que des épiphénomènes. Cependant, de réels problèmes d'éthique, de moralité, de sécurité se posent. Il convient de les aborder le plus tôt possible. Pour les animaux, les plantes, les bactéries, les risques s'apparentent à ceux de la nature qui, depuis des milliards d'années, réalise des échanges de g é n o m e s et l ' h o m m e ne fera qu'intervenir en continuité du passé Les questions concernant les risques de
16 Vol. XXIV, no 4, 1999
Réseaux, centres S T E E . . .
modification des comportements humains et des collectivités attendent des réponses que nous s o m m e s dans l'incapacité de donner car elles concernent directement les mécanismes et le sens de l'évolution. Peut-on réellement penser que cette évolution des techniques depuis plus de 500.000 ans résulte d'une volonté humaine ? Voire d'un
hasard ? Peut-on stopper le progrès ? Revenir en arrière, sans courir plus de risques qu'en poursuivant notre marche en avant ? U n e seule chose est sûre : nous touchons à des problèmes de société qui sont l'affaire de tous et non la chasse gardée de quelques idéologues. U n e large information sur les mécanismes
du vivant s'avère donc indispensable !
Jean Fourmentin-Guilbert Président de la Fondation scientifique
Fourmentin-Guilbert 2, avenue du Pavé Neuf
93160 Noisy-le-Grand France Fax : (33-1) 43.03.00.45
RESEAUX, CENTRES STEE ... Ecog@Uery
Une initiative du Département des sciences environnementales du Schoolnet européen
Le Schoolnet européen est une organisation-cadre qui favorise la collaboration
entre les ministères européens de l'éducation en mettant en contact les réseaux, notamment les réseaux nationaux. Le Schoolnet vise à assurer l'interactivité des réseaux d'écoles établis dans chaque État m e m b r e ainsi qu'à fournir une plate-forme « modèle » permettant aux enseignants et aux élèves d'accéder à une information et à des services de bonne qualité dans des domaines intéressant l'Europe. Son « École virtuelle » - un espace où les enseignants rencontrent les enseignants -comprend des ressources et des services pour les activités d'apprentissage structurés par domaines d'étude. C'est ainsi que le Département des sciences environnementales a lancé l'Ecog@llery, qui a notamment pour objectifs • • de faire mieux connaître les possibilités
offertes par les technologies de la c o m
munication en tant qu'outils efficaces de l'EE aux niveaux primaire et secondaire ;
• de recenser les projets éducatifs réalisés par les écoles européennes, les services éducatifs et les centres de formation pédagogique dans le secteur de l'environnement aux niveaux primaire et secondaire ;
• de faire connaître ces projets à la c o m munauté éducative européenne au moyen d'une écogalerie virtuelle.
Les groupes cibles de l'école virtuelle sont essentiellement les enseignants et les étudiants, les administrateurs des services éducatifs et des centres de formation pédagogique (aux niveaux primaire et secondaire) des États m e m b r e s de l'Union européenne et des pays candidats à l'entrée dans l'Union (États d'Europe centrale et orientale) qui souhaitent diffuser leurs projets EE sur l'Internet. Elle est également destinée à tout groupe d'ensei
gnants et d'étudiants désireux de connaître ce qui a été, et ce qui est, fait dans le domaine de l'environnement en Europe. Le Département des sciences environnementales souhaiterait lancer un appel à tous les groupes d'enseignants et d'étudiants qui désirent publier leurs expériences, faire une page W e b sur le projet et la présenter dans le cadre du projet E C O G @ L L E R Y . Il est prévu de décerner des prix pour les projets en fonction de la valeur pédagogique, de l'interactivité, de l'optimisation des pages W e b , etc.
Pour plus ample information, s'adresser à :
¡y Josep Camps, Head of the Department of Environmental Sciences.
Courrier électronique : jcamps@pie. xtec. es
L e faire et le faire savoir Expériences concrètes en matière
d'activités scientifiques et technologiques Activité « microfusées »
Lieu : Centre d'animation, Orléans la Source. Groupes cibles : Jeunes de 10 à 18 ans, de sexe masculin et féminin, issus des établissements scolaires situés en zone « sensible ». Présentation : L ' A E S C O (Association d'aide à l'équipement scolaire et culturel) est officiellement reconnue_ par le Département de la jeunesse et de l'édu-
France cation populaire pour ses activités « science, technologie, jeunesse ». L'activité « microfusées » a été conçue dans le cadre de la vulgarisation scientifique et technologique pour permettre aux jeunes de pratiquer les sciences connexes d'une manière ludique et d'apprendre en m ê m e temps à connaître la technologie aérospatiale et- les phénomènes spatiaux. C'est une activité de loi
sir qui a un caractère spectaculaire et qui offre la possibilité d'acquérir de n o m breuses notions et attitudes scientifiques et techniques permettant d'accéder à divers autres domaines. Objectifs : Eveiller et encourager l'intérêt des jeunes pour la science et la technologie. • Lutter contre l'échec scolaire. • Contribuer à l'accroissement des
Connexion
L e faire et le faire savoir
connaissances ainsi qu'à l'évolution des comportements en interrogeant les élèves, en leur apprenant à forger des concepts, etc.
• Faciliter l'intégration des jeunes des groupes défavorisés à une société de plus en plus technologique en leur permettant de jouer un rôle actif dans leur propre vie c o m m e dans la société environnante.
Ressources : Sur le plan méthodologique, l 'AESCO a le soutien d'organisations scientifiques telles que l'ESA (Agence spatiale européenne), le C N E S (Centre national d'études spatiales) et l'ANSTJ (Association nationale, science, technologie, jeunesse).
• Sur le plan financier, en dehors de ses fonds propres, l 'AESCO reçoit une aide financière de ses partenaires • la Mairie d'Orléans, le FAS et le Contrat de ville.
• Sur le plan matériel, un certain nombre de matériels sont nécessaires'pour le moteur, les ailerons, le fuselage, la rampe de lancement, le parachute, la batterie, etc. Il est par ailleurs indispensable de disposer d'un terrain de 150 m de côté , de préférence éloigné des zones résidentielles pour des raisons de sécurité.
• Sur le plan humain, l 'AESCO dispose d'un chef de projet qui conçoit et supervise le projet. La mise en œuvre et le SUIVI des différents stades du projet (conception, construction, trajectoire de la fusée, mesures, etc.) sont coordonnés par des bénévoles et du personnel rémunéré.
Méthodologie : L'activité s'étend en général sur une à deux semaines ; elle
occupe toute la journée. Une campagne de sensibilisation est d'abord lancée par voie d'affiches dans les centres d'animation, les bibliothèques et les lieux publics de la localité, et par l'intermédiaire des médias et des parents. Chaque aspect de l'activité - conception, construction et lancement - offre la possibilité d'une approche « sur le tas », qui inclut le contact, la découverte, l'expérimentation. Ses diverses phases offrent aux participants la possibilité d'acquérir des connaissances en technologie (construction), en physique (gravité, électricité, chaleur, aérodynamique) ainsi qu'en géométrie (mesures de l'altitude). Le travail en équipe, l'évaluation de la faisabilité de l'expérience et la remise en question de la réalisation du projet font partie intégrante de l'activité La phase finale consiste à effectuer des mesures (temps, altitude), faisant appel à diverses techniques, notamment météorologiques et photographiques. Enfin, quand vient le m o m e n t du lancement, les participants peuvent juger non seulement de la réussite du vol mais aussi de la validité des résultats.
Évaluation : L'activité est évaluée au niveau interne par le personnel affecté au projet (les animateurs) et parfois par des collaborateurs extérieurs ayant participé au projet. Ils procèdent pour ce faire à une analyse des réponses aux questionnaires distribués aux jeunes participants. Les critères utilisés sont les suivants :
• nombre de participants , • pourcentage des objectifs atteints ;
• motivations des jeunes participant au projet ;
• rôle joué, et travail effectué, par les animateurs ;
• aspects organisationnels, notamment les suivants pertinence pour les groupes cibles de l'activité scientifique et compétences requises, possibilités d'ajustement avant, pendant et après l'activité, aptitude à gérer les difficultés « imprévues » de dernière minute.
L'examen de ces points permet de déterminer les méthodes, les conceptions et la démarche qu'il convient d'adopter pour planifier et organiser les futures activités en matière de microfusées. Résultats : Les différentes institutions et associations partenaires, telles que la commission interministérielle, la Mairie d'Orléans, le FAS et les H L M (habitations à loyer modéré) ont demandé que cette activité puisse se dérouler une fois par semaine. Son succès a été tel qu'un Centre d'animation « Science, technique, jeunesse » a été créé. D e nouvelles activités, touchant notamment à la météorologie et à l'astronomie, y sont proposées. L'augmentation régulière du nombre des élèves témoigne du succès remporté par l'opération. D e fait, elle a permis à l 'AESCO de se faire connaître dans d'autres régions et provinces où le besoin se fait sentir d'activités qui réunissent diverses cultures et cultivent les valeurs morales et éthiques chez les jeunes.
Envoyé par : Gervais Loëmbe, président de l'AESCO, BP 61, 45750
Saint Pryve-Saint Mesmin, France.
L ' E E pour la préservation de la forêt histoire d'une réussite
Ghana
Lieu : Ghana, région de la Volta Groupes cibles : L'ensemble de la population de huit communautés réparties dans deux régions.
Présentation : Dans les zones rurales du Ghana, il est courant d'allumer chaque année des feux de brousse pour les besoins de l'agriculture ou pour d'autres raisons. Cette pratique a été fort préjudiciable à la préservation de la forêt. Des efforts ont été accomplis dans le passé pour remédier à cette situation, mais sans succès notable. O n a donc réexaminé ce problème et envisagé de le résoudre par la voie de l'éducation et de l'information. Si l'on fait comprendre aux populations concernées le fonctionnement de l'écosystème immédiat, elles seront mieux à m ê m e de veiller à sa préservation.
Objectifs : Préservation de la forêt tropicale.
• Mettre un terme aux feux de brousse annuels
• Initier les populations rurales à l'éco-préservation
Ressources : Financières : Un soutien financier a été fourni par le Comité des Pays-Bas pour l'UICN (NC-TRP pour l'UlCN);
Humaines : Conseillers techniques (Our Global Heritage), Ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la sécurité sociale.
Méthodologie : Une série d'ateliers, de forums et de débats a été organisée dans la langue locale (éwé) à l'intention des huit communautés des deux régions sur l'écologie du sol, l'agrosylviculture, la préservation de la biodiversité, l'écologie de base et l'apiculture. O n a aidé ces communautés à créer trois pépinières : des outils leur ont été fournis, ainsi que des graines d'arbres à gousses à crois
sance rapide. Les pépinières ont été entourées d'une clôture. Évaluation : Bien qu'aucune évaluation formelle n'ait été effectuée, l'enthousiasme avec lequel les populations ont participé au projet était le signe manifeste de sa réussite.
Résultats : Pendant les deux années de mise en oeuvre du projet, il n'y a pas eu de feux de brousse dans les zones concernées Cela a sensiblement amélioré l'état de la végétation.et on a constaté une incidence positive sur la population des insectes, notamment celle des papillons. On a contribué ainsi à la perpétuation de la vie.
Envoyé par : Beloved Mensah
Dzomeku, Executive Director,
Our Global Heritage, PO Box 587, Ho,
Volta Region, Ghana.
18 Vol. XXIV, n° 4, 1999
Nouvelles et publications
Nouvelles et publications Jeunes reporters pour l'environnement
Prix européen 1999 Le Prix européen 1999 offert par « Jeunes reporters pour l'environnement » (Young Reporters for the Environment - YRE), en partenariat
avec l 'UNESCO, sera décerné à l'équipe d'élèves qui rédigera le meilleur article-YRE de l'année « Jeunes reporters pour l'environnement »
est un programme conçu à l'intention des élèves des établissements d'enseignement secondaire, auquel participent à présent 87 établis
sements répartis dans 10 pays européens Les élèves mènent une enquête journalistique sur les problèmes environnementaux de leur loca
lité en se mettant directement en rapport avec les intéressés. Puis ils informent le public régional en utilisant les médias Par l'intermédiaire
d'une agence de presse virtuelle (via l'Internet), les élèves coopèrent avec les jeunes reporters d'autres pays Ils rédigent des articles avec
eux, et constituent ainsi une équipe. L'équipe travaille sur un thème particulier hé à l'environnement, et des articles sont produits en colla
boration C'est une façon novatrice d'apporter un soutien aux enseignants qui encadrent leurs élèves dans la mise en œuvre de leur projet
et les aident à développer des aptitudes diverses, notamment l'aptitude à travailler en équipe, à communiquer, à œuvrer de manière indé
pendante, à prendre des initiatives. L'article qui recevra le prix sera publié dans Connexion.
Pour plus ample information, s'adresser à : Mme Julia Heiss, UNESCO/EPD, 7, place de Fontenoy, 75352 Pans 07 SP, France.
Fax (33-1) 45 68 56 35. Courrier électronique : epd@unesco. org
Young Reporters for the Environment Guidebook et
Teacher's Handbook sont le fruit d'un travail sur le terrain effec
tué depuis 1990 dans plus de 350 établissements scolaires en
Europe dans le cadre de la campagne « Young Reporters for the
Environment » organisée par la Fédération européenne d'édu
cation à l'environnement - FEEE Établis avec le soutien de la
Commission européenne et de l ' U N E S C O , ces deux ouvrages
sont conçus pour être utilisés par les jeunes du m o n d e entier. Il
s'agit de les aider à comprendre et surtout à expliquer aux
autres le concept de développement durable, et c o m m e n t ce
concept pourrait trouver à s'exprimer dans la vie réelle. Bien que
spécialement conçus pour l'école, ils peuvent aussi être utilisés
dans des contextes non formels, par exemple dans des groupes
communautaires, des groupes de jeunes, des clubs, etc. Ces
publications en particulier et la campagne d ' Y R E en général ont
notamment pour objectifs éducatifs :
• de provoquer une compréhension des questions relatives à
l'environnement et de la problématique du développement,
• de développer une conception active de la citoyenneté et de
participer à l'édification d'une Europe multiculturelle ;
• d'adopter une approche critique vis-à-vis de l'information, d'ac
quérir une connaissance scientifique et technique de base ainsi
que des compétences en matière de communication ,
• d'apprendre à apprendre et à travailler en équipe.
La version anglaise de ces deux ouvrages sera imprimée en sep
tembre 1999. Elle sera traduite ultérieurement en d'autres
langues. Pour plus de renseignements, s'adresser à : Mme Julia
Heiss (adresse ci-dessus)
L ' U N E S C O a organisé divers ateliers au Malawi, au
Mozambique, en Zambie et au Zimzbabwe pour inciter les ensei
gnants à prendre l'initiative s'agissant des questions relatives à
l'environnement et au développement. L'objectif était d'éclairer
les enseignants sur leur rôle et les actions qu'ils pourraient
entreprendre. A la suite des ateliers, il leur a été demandé
d'avancer des propositions de projets dans leurs écoles sur la
défense de l'environnement et le soutien au développement. Le
Système des écoles associées (SEA).procède à l'analyse des
résultats de ces ateliers. Pour plus de renseignements, s'adres
ser à ' UNESCO Sub-regional Office, PO Box HG25, Highlands,
Harare, Zimbabwe. Fax : + 263.4.776.055. Courrier électro
nique : uhhar@unesco. org
Les responsables du Projet de la m e r Baltique (BSP) dans le
cadre du réseau du Système des écoles associées (ASPnet) ont
rédigé la version définitive d'un fascicule intitulé « O n the
Threshold - Baltic 21 » Il traite de l'éducation environnementale
sur le développement durable dans sept secteurs, dans la pers
pective d'un Action 21 de la région baltique : agriculture durable,
énergie durable, sylviculture durable, pêche durable, industrie
durable, tourisme durable et transports durables. Ces sept points
ont rencontré l'agrément de 11 gouvernements. Les enseignants
et les coordonnateurs du Projet de la mer Baltique ont élaboré une
version scolaire qui utilise les travaux des élèves c o m m e illustra
tions. Le fascicule devra être utilisé dans les établissements sco
laires avant l'événement majeur qui marquera l'année prochaine,
s'agissant du Projet de la mer Baltique : du 18 au 22 juin, à
Sonderborg, au Danemark, un atelier-colloque réunira enseignants
et étudiants - 250 étudiants et 100 enseignants des États
membres concernés par le BSP et participant aux projets frères de
l 'UNESCO. Le fascicule est également disponible électronique
ment sur le site W e b < http.//www b-s-p. org >. Pour plus de ren
seignements, s'adresser à : Birthe Zimmermann, coordonnateur
général du Projet de la mer Baltique, Sondre Landeve] 18,
DK-6400 Sonderborg, Danemark. Fax • + 45-7443 3238. Courrier
électronique : bsp@post8 tele. dk.
W o m e n in Science, Engineering and Technology (WiTEC) (Les f e m m e s et la science, l'ingénierie et la technologie). W I T E C
a créé un centre de documentation sur le W e b à l'intention des
f e m m e s scientifiques, à l'Université Hallam de Sheffield, au
Royaume-Uni. Ce centre, relié à des bases de données simi
laires dans toute l'Europe, a pour objectif de fournir aux f e m m e s
les informations pertinentes sur l'organisation des carrières en
sciences, ingénierie et technologie. L'adresse est : http.Y/ntcra-
ter. adc. shu. ac. uk/
Le Secrétariat du C o m m o n w e a l t h a publié les rapports de
trois réunions de groupes d'experts sur la vulgarisation de la cul
ture scientifique et technologique. Pour la région Asie-Pacifique
du Commonweal th (Singapour, 28-31 mai 1999), les pays afri
cains du Commonweal th (Lilongwe, Malawi, 17-24 février 1998)
et les Caraïbes (St Ann's, Trmidade, 12-15 mai 1998). Un rapport
antérieur, publié à la suite d'une conférence intitulée
Mathematics as a Barrier to the Learning of Science and
Technology by Girls (Ahmedabad, Inde, 11-12 janvier 1996), est
également disponible. Pour en obtenir des exemplaires, s'adres
ser à : The Commonwealth Secretariat, Science Technology and
Mathematics Education, Marlborough House, Pall Mall, Londres
SW1Y5HX, Royaume-Uni. Fax: (44) 171-747.6287.
Connexion
Nouvelles et publications
Le projet Sustainability Education in European Primary
Schools - SEEPS (Education relative à la durability dans les
écoles primaires européennes), coordonné par le Moray House
Institute of Education, Edimbourg, Ecosse (voir Connexion, vol. XXI, n° 4 , décembre 1996), a terminé Unit 5 : Teaching through the Environment (Unité 5 : l'enseignement par l'envi
ronnement). Ce projet est centré sur la salle de classe et privilé
gie le travail sur le terrain. Il se divise en quatre sections : pro
g ramme d'études holistique ; expression artistique et langage ;
sciences humaines et sociales ; sciences, mathématiques et
technologie. En 1998, des cours ont été organisés sur le projet
SEEPS en Ecosse, en Slovénie, au Portugal et en Suède, et près
de 500 enseignants y ont participé. Un projet de recherche et
d'évaluation est actuellement mis en œuvre en Ecosse. Une
délégation chinoise a également été formée à l'exploitation de
ce projet. Un site W e b (http://www. mhie. ac. uk/~stmc/stencil)
a été créé par le Moray House Institute of Education (Univer
sité d'Edimbourg), qui utilise de nombreux matériels du S E E P S .
Les Unités 1-4 sont désormais disponibles en Word 6 pour P C ,
au prix de 6 livres sterling. Un disque pour l'Unité 5 ainsi
qu'un manuel pour l'éducation sur la durabilité sont en projet.
Pour plus de renseignements, s'adresser à : Tony Shallcross,
Crewe and Alsager Faculty, Manchester Metropolitan
University, Crewe Green Rd, Crewe, Cheshire, Royaume-Uni.
Fax: + 44-161-247.65.70
Sciences au Sud, lancé par l'Institut de recherche pour le déve
loppement (IRD), est le résultat d'une fusion entre deux bulle
tins O R S T O M : Lettre et ORSTOM-Actualités. C e bulletin,
(publié cinq fois par an), tout en reconnaissant et respectant la'
spécificité de chaque culture, entend être notamment une tribu
ne où l'on pourra échanger des points de vue et débattre libre
ment sur la question de savoir comment intervenir pour pro
mouvoir le développement. Le premier numéro, n° 1, sep
tembre-octobre 1999, contient notamment une interview du
Président du Sénégal, M . Abdou Diouf, sur une « Alliance entre
la science et la culture ». Prix : 100 FF par année. Français (avec
des extraits en anglais et en espagnol). Adresser les com
mandes à : Sciences au Sud, IRD, 213, rue La Fayette, 75480
Paris Cedex 10, France. Fax : 33-1-48.03.08.29. Site Web :
http://www. ¡rd. fr
TechKnowLogia, la revue bimensuelle en ligne des technolo
gies au service de la connaissance (On-line Journal of
Technologies for Knowledge), vient d'être lancée. Elle entend
offrir aux décideurs, aux stratèges, aux praticiens et aux tech-
nologues une tribune stratégique où ils pourront échanger
leurs points de vue sur les politiques, les stratégies, les expé
riences, les instruments permettant de mettre les technologies
au service de la diffusion des connaissances, d'un apprentissa
ge efficace et d'un enseignement de bonne qualité. O n y trou
ve des articles des meilleurs experts en technologie et en
apprentissage, ainsi que des analyses portant sur les systèmes
les plus récents et les produits des technologies d'aujourd'hui,
et des aperçus sur le m o n d e de demain. Site W e b :
http://www. TechKnowLogia. org
Focus on Your World (Pleins feux sur votre monde)
Concours international de photographies sur l'environnement (PNUE), 1999-2000
Le troisième Concours international de photographies sur l'environnement, organisé par le PNUE et parrainé par Canon Inc., vise, au
moyen de la photographie, à accroître la sensibilisation à l'environnement. Les concurrents de toutes nationalités, jeunes ou vieux, ama
teurs ou professionnels, sont invités à participer à ce concours, intitulé Focus on Your World, à illustrer comment ils voient la planète
et son environnement à la fin d'un millénaire et à l'aube du suivant. Plusieurs prix, dans diverses catégories, sont offerts. Le prix d'or,
dans la catégorie « adultes », s'élève à 20.000 dollars des États-Unis. La date limite d'inscription pour la participation au concours est
fixée au 30 avril 2000.
Pour plus ample information, s'adresser à : UNEP International Photographie Competition on the Environment, P.O. Box 30552, Nairobi,
Kenya. Fax : + 254-2-623927. Courrier électronique : photocomp@unep. org. Site Web : http://www. unep-photo. com/
Conférences, séminaires, cours ...
Colloque régional de H O S T E pour l'Asie du Sud-Est : Smart Partnerships in Science and Technology Education : The Challenge in the 21st Century, Penang, Malaisie, 30 mars- 2 avril 2000. S'adressera : Dr Suan Yoong, School of Educational Studies,
University of Science- Malaysia, I 7800 Penang, Malaisie. Fax :
+ 604-657-7888. Courrier électronique . syoong@usm. my
TEND 2000 : Conference on Technological Education and National Development (Conférence sur l'enseignement de la
technologie et le développement national), Abou Dhabi, Émirats
Arabes Unis, 8-10 avril 2000. La conférence, organisée par The
Higher Colleges of Technology, aura pour thème : Learning at
Crossroads, Culture at Crossroads and Quality at Crossroads.
Pour plus ample information, s'adresser à : TEND Organisers,
P.O. Box 25026, Abou Dhabi, Émirats Arabes Unis. Fax : + 971-
2-328074. Courrier électronique : tend@hct. ac. ar
Troisième Colloque de H O S T E pour les pays d'Europe centrale
et orientale Contemporary Trends in Science and Technology Education (Tendances contemporaines de l'ensei
gnement scientifique et technique), Prague, République
tchèque, 15-18 juin 2000. Pour plus ample information, s'adres
ser à : Professeur Hana Ctmactova, Département d'enseigne
ment de la chimie. Faculté des sciences, Université Charles,
albertove6, 12840 Prague 2, République tchèque. Fax : (420-2)
2195-2380. Courrier électronique : ctr@prfdec. natur. cuni. cz
World Congress on Managing and Measuring Sustainable Development (Congrès mondial sur la gestion et la mesure du
développement durable), Calgary, Canada, 17-22 août 2000. Pour plus ample information, s'adresser à . The Society for
20 Vol. XXIV, n° 4, 1999
Nouvelles et publications
World Sustainable Development, #308, 920-3 Avenue SW,
Calgary, Alberta, Canada T2P 2T9. Courrier électronique : gdu-
four@globalcommunitywebnet. corn
D e m a n d e de communications/affiches pour ¡DATER 2000, Conférence internationale « Design and Technology Educational
Research and Curriculum Development » (Design et technolo
gie : recherche pédagogique et élaboration des programmes
d'études), Loughborough, Royaume-Uni , 21-23 août 2000. Date
limite, pour le plan général des communications : 25 février
2000 ; date limite pour les projets d'affiches : 30 juin 2000. Pour
plus de renseignements, s'adresser à : Mrs PM Wormald-
Lim, IDATER Administrator, Dept of Design and Techno
logy, Loughborough University, Loughborough, LE 11 3TU,
Royaume-Uni. Fax : + 44-1509-223999. Courrier électronique :
ldater@lboro. ac. uk
Publications
Mallette éducative de l 'UNESCO sur l'enseignement scientifique et technologique
Élaborée en collaboration avec l'Association for Science Education (Royaume-Uni), la première version de la mallette éducative de l 'UNESCO sur l'enseignement scientifique et technologique comprend •
• un ensemble flexible de modules, sous forme de classeur, destiné aux enseignants et aux élèves ;
• une vidéocassette sur les différents styles d'enseignement et d'apprentissage des disciplines scientifiques ;
• un fascicule sur les idées directrices du Projet 2000 +
La mallette éducative est désormais prête à être mise à l'essai dans des établissements éducatifs sélectionnés avant sa dernière mise au point et sa diffusion.
La mallette a été conçue pour offrir des documents de référence aux professeurs de sciences et de technologie dans la perspective d'une approche intégrée de l'enseignement des sciences et de la technologie
• L'ensemble flexible, sous forme de classeur, comprend 26 modules groupés par thème. Ces thèmes sont au nombre de dix : Transports. Combustibles. Ressources en eau. Ressources forestières Variation génétique. Pollution. Production d'électricité' Nutrition. Astronomie. Notions de calcul Chaque
module est divisé en « Notes de l'élève » et « Notes de l'enseignant ». Les « Notes de l'élève » contiennent des informations sur
le sujet ainsi qu'un certain nombre d'activités tandis que les « Notes de l'enseignant » énumèrent les principaux
concepts scientifiques et technologiques traités, fournissent des indications utiles sur la gestion
de l'unité ainsi que des informations factuelles indispensables.
• La vidéocassette donne un aperçu des approches axées sur l'enseignant et l'élève adoptées dans l'enseignement scientifique dispensé par les établissements scolaires des pays développés et en développement et qui peuvent aider les élèves à établir un lien entre le programme d'études et le monde réel. • Le manuel expose les idées direc
trices du Projet 2000 + et précise ce que signifie « culture scientifique et
technologique » pour les enseignants et leurs élèves, eu égard en particulier à la for
mation initiale, à la formation continue et à la formation à distance des professeurs de
sciences. La version finale est prévue pour la fin de l'année 2000.
Pour plus ample information, s'adressera : La rédaction Connexion (adresse ci-dessous).
r.NVIROSMENTAT. ISSUES TV . IECJÍW4I. i m farros
Source Book on Environmental Issues in Technical Education (La problématique de l'environnement dans l'enseignement technique : un ouvrage de référence), D r Neelima Jerath, dir. publ. (290 p., 1998). Cet ouvrage est le fruit de deux ateliers de formation organisés sur le thème « Infuser la problématique de l'environnement dans l'enseignement technique en Inde » (voir Connexion, vol. XIV, n° 1/2, 1999). Les questions examinées lors des séances techniques des ateliers en constituent l'essentiel. Elles sont réparties en quatre sections : (A) Mise en évidence des liens entre l'enseignement technique et les questions relatives à l'environnement ; (B) Questions relatives à la préservation des ressources naturelles ; (C) Pollution de l'air, de l'eau et des sols ; (D) Relations entre les individus et l'environnement. Pour obtenir des exemplaires, s'adressera : Director, UNESCO/New Delhi, 8, Poorvi Marg, Vasant Vihar, New Delhi 110057, Inde.
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Outdoors with Young People : A leader's guide to outdoor activities, the environment & sustainability (Dehors ' avec les jeunes : Guide de l'animateur pour les activités de plein air, l'environnement et la durabilité), Geoff Cooper (146 p., 1998). Ouvrage pratique, très utile, destiné à tous les types d'animateurs de mouvemen ts de jeunes, intéressés par les problèmes environnementaux, si les objectifs visés sont l'éducation, la détente, le développement personnel ou social. Cet opuscule
ne s'adresse pas à l'expert, il fournit un cadre simple permettant de comprendre l'EE et la durabilité et propose de n o m breuses idées et activités pratiques à l'intention des jeunes. Prix : 16,45 livres sterling (tout compris). Adresser les c o m m a n d e s , avec le chèque correspondant, à : Russell House Publishing Ltd, 4 St George's House, The Business Park, Uplyme Rd, Lyme Regis, Dorset DT7 3LS, Royaume-Uni.
Connexion
Nouvelles et publications
Promoting Students"Scientific & Technological
Thinking- Developing skills & attitudes concerning
our environment (Encourager la réflexion des élèves
sur la science et la technologie - Acquérir des com
pétences et adopter des attitudes concernant notre
environnement), (56 p , 1999) S D Maharjan, P A
Whittle, dir publ Fruit de l'atelier UNESCO/ ICASE
qui s'est tenu au Népal en 1998 (voir Connexion,
n° 2, 1998) pour évaluer les matériels d'enseigne
ment scientifique et technique élaborés lors des
ateliers précédents , cet ouvrage, destiné aux
écoles secondaires des pays en développement,
contient huit unités portant sur les applications des
sciences à l'environnement Pour obtenir des exem
plaires, s'adresser à UNESCO/PROAP, P O Box 967 Prakanong, Bangkok 10110,
Thaïlande Fax 166-21 3910866
Trabajos Prácticos para el
Aprendizaje de las Ciencias
(Enseignement scientifique . travaux pratiques),
A S Obreque (100 p , 1997) C e livre a été écrit à
l'intention des enseignants dispensant une édu
cation de base et qui privilégient l'approche inté
grée dans l'enseignement scientifique D e mul
tiples activités sont proposées, illustrations à l'ap
pui La démarche est claire et simple Pour
chaque activité, les objectifs, les méthodes et les
modalités d'évaluation sont indiqués et d'autres
lectures sont suggérées
Uniquement en espagnol. Pour obtenir des
Alejandro Sepúlveda Obreque, Dept de Educación, exemplaires, s'adresser à
Universidad de Los Lagos, Osorno, Chili Fax . 156-641 239 517
Ciencias Naturales, en la Educación Preescolar (Les sciences naturelles dans l'éducation préscolaire),' A S. Obreque (92 p. 1998). L'auteur entend sensibiliser les enfants d'âge préscolaire à l'élaboration du savoir scientifique, et ce au moyen de travaux pratiques l'enfant apprendra à observer, à mener une recherche scientifique, à interpréter les faits et les situations, à acquérir des attitudes et des habitudes scientifiques, enfin à apprécier et à respecter l'environnement Chaque thème est
annoncé par un texte encadré qui explique ce que les enfants apprendront et comment ils l'apprendront. Uniquement en espagnol. Pour obtenir des exemplaires, s'adresser à Alejandro Sepúlveda Obreque (adresse ci-dessus).
Plan Modelo: Manejo de Residuos Sólidos (Plan modèle : Gestion des déchets solides) 1999, 1 0 7 p Cet
J ^ L opuscule est publié par le Sous-H S Ä Secrétariat à l'écologie du gouverne-* j ] P ment de la province de La Pampa en
Argentine. C'est un exemple intéressant de coopération efficace entre municipalités et institutions s'agissant des intérêts économiques et environnementaux de l'ensemble d'une province (voir Point de vue). Uniquement en espagnol. Pour obte
nir des exemplaires, s'adresser à : COSPEC Ltda., Estanislao Zeballos 1061, (6380) Eduardo Castex, Pela de La Pampa, Argentine. Fax : 02334-452238. Courrier électronique : [email protected]
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The Helix et Scientriffic sont deux revues scientifiques bimestrielles éditées par le CSIRO (Australie), qui s'adressent respectivement à des enfants de 10 et 7 ans au minimum. Très instructives, pittoresques, proposant des jeux, des activités pratiques, des concours, etc., elles présentent la science de manière attrayante et la mettent à la portée des enfants Abonnement annuel : The Helix - 25 dollars australiens (Asie-Pacifique), 42 dollars australiens (autres régions) , Scientriffic-19,95 dollars australiens (Asie-Pacifique), 36 dollars australiens (autres régions) Adresser les commandes à . CSIRO Education P.O. Box 225, Dickson ACT 2602. Australie Fax : (02)6276.6641. Courrier électronique : [email protected]. Site Web : http//www.csiro.au/helix
Educational Innovation for Sustainable Development (343 p., 1998). Rapport de la Troisième Conférence internationale (Bangkok, Thaïlande, 1er-4 décembre 1997), organisée par le Centre Asie-Pacifique d'innovation éducative en vue du développement (UNESCO) en coopération avec la Commission nationale thaïlandaise pour l 'UNESCO. Des représentants d'une quarantaine de pays et plus de 20 experts invités ont assisté à la Conférence. Près de 160 communica
tions ont été faites. Pour obtenir des exemplaires, s'adresser à APEID, UNESCO/PROAP (adresse ci-dessus).
Learning for a Sustainable Environment: An Agenda for Teacher Education in Asia & the Pacific (84 p., 1996) (L'apprentissage dans la perspective d'un environnement durable : un programme de formation des enseignants dans la région Asie-Pacifique), par J. Fien et D. Tilbury. Cette m o n o graphie vise à fournir une aide aux établissements de formation des enseignants de la région sur la question de savoir comment préparer ces derniers à relever les défis de l'enseignement et
de l'apprentissage pour un environnement durable. Pour obtenir des exemplaires, s'adresser à • APEID; UNESCO/PROAP (adresse ci-dessus).
22 Vol. XXIV, n° 4, 1999
Point de vue Geometry from Africa: Mathematical and Educational Explorations (Géométrie africaine : Explorations mathématiques et éducatives), par Paulus Gerdes (1999, 210 p., 39,95 dollars). Ce livre présente les conceptions géométriques des populations de l'Afrique subsaharienne, et contient des suggestions sur la manière dont on peut les étudier à la fois mathématiquement et dans l'enseignement des mathématiques (établissement d'enseignement secondaire, établissement de formation pédagogique, université). L'auteur propose un nouvel axe de recherche en mathématiques et remet subtilement en question le point de vue eurocentrique traditionnel en ce domaine. .Adresser les commandes à : The Mathematical Association of America, P.O. Box 91112, Washington, DC 20090-1112, États-Unis d'Amérique. Fax : +301-206-9789. Courrier électronique : <http://www.maa.Org/books:afr.html>
Dialogue on Early Childhood Science, Mathematics, and Technology Education (Dialogue sur l'enseignement des sciences, des mathématiques et de la technologie dispensé aux tout jeunes enfants), 200 p , 1999 (12,95 dollars des États-Unis). Ce livre est le fruit des travaux d'une réunion d'experts convoquée par la National Science Foundation (NSF) à Washington D C , États-Unis d'Amérique, en février 1998. Il contient onze communications commandées par ¡'American Association for the Advancement of Science (AAAS), rassemblées sous diverses rubriques : Perspectives - Un contexte pour l'apprentissage - Premières expériences scientifiques, mathématiques et technologiques - Promouvoir des programmes de bonne qualité. Il contient aussi une liste de matériels destinés aux éducateurs, aux parents et aux groupes organisateurs de campagnes Les c o m m a n d e s sont à adresser à : AAAS Distribution Center, P.O. Box 521, Annapolis Junction, M D , 20710, États-Unis d'Amérique
Environmental Science and Technology: Concepts and Applications (Science et technologie de l'environnement : Concepts et applications), 464 p., 1999 (79 + 6 dollars des États-Unis) par Frank R. Spellman et Nancy E. Whiting, est destiné aux professionnels et aux étudiants. Cet ouvrage, écrit dans un langage clair, élucide les interconnexions entre les principes fondamentaux et leur application effective. Adresser les commandes à : Government Institutes Division, ABS Group Inc., 4 Research
Point Monsieur,
Cela me fait toujours plaisir de recevoir Connexion. J'aime surtout Le faire et le faire savoir, Réunions ...et Publications. Je m'intéresse en ce moment à la durabilité, tout particulièrement à la question de la réduction des déchets, à la possibilité de créer des communautés « saines » bénéficiant d'une bonne infrastructure en matière de transports, et à l'étude de l'histoire naturelle sur le terrain, dans le but de donner aux enfants l'amour de l'environnement. Je travaille actuellement avec des enfants pauvres des quartiers déshérités, issus dé^milieux culturels divers ¡d'origines cambodgienne, portoricaine, libérienne, etc.). Pourquoi ne pas mettre en route un programme d'échanges par courrier électronique entre les éducateurs responsables de l'éducation environnementale ? Quiconque souhaiterait y participer pourrait communiquer son nom en précisant ses intérêts, et devenir un correspondant professionnel, échangeant avec les autres idées et encouragements. J'aimerais participera une entreprise de ce genre. Mon adresse électronique est : <[email protected]>. Merci. Bien à vous,
Suzanne deLesdemier, 120 Sayles Street, Lewel, M A 01851-1628, Etats-Unis d'Amérique.
Connexion
Place, Suite 200, Rockeville, M D 20850, États-Unis d'Amérique. Fax : 301-921.0373. Courrier électronique : [email protected] Environment Abstracts (Environnement : un condensé) (CD-R O M ) a été conçu pour permettre un accès complet et efficace aux articles de revues, aux communications et aux actes des conférences et autres sources essentielles d'information sur l'environnement, s'agissant notamment des questions suivantes . développement durable, changement climatique et réchauffement mondial, pollution, gestion des déchets, recyclage, énergie, pollution, évaluation des risques et biodiversité. Sa portée est mondiale et il couvre la période qui va de 1975 à aujourd'hui, avec des mises à jour trimestrielles. Prix 1 195 livres sterling. Adresser les commandes à : Customer Service Dept, Bowker-Saur, Windsor Court, East Grinstead House, East Grinstead, West Sussex, RH19 1XA, Royaume-Uni, Fax : +44-1342-336192. Courrier électronique : [email protected]
Marituentas est une publication semestrielle lancée par le P e w Fellows Program in Marine Conservation dans le but de faire connaître les progrès et les succès des initiatives importantes prises dans le m o n d e entier pour la conservation des océans. Chaque numéro traitera quatre questions : les écosystèmes marins , la gestion de la pêche , la préservation du littoral ; la contamination des mers Une section sera consacrée aux prix, aux projets, etc. ; une autre proposera des matériels d'information à ceux qui veulent en savoir plus ou qui veulent participer ; une autre encore traitera d'une question d'actualité qui se pose aux gouvernements concernant les océans, et précisera son importance. Marituentas est distribuée gratuitement. Envoyez les commentaires, les idées, les demandes d'abonnement à : Pew Fellows Program in Marine Conservation, New England Aquarium Central Wharf, Boston, M A 02110, États-Unis d'Amérique. Télécopieur : 617-720.5102. Courrier électronique : [email protected]<http://www.neaq org/pfp People & the Planet, volume 8, n° 2, 1999, est entièrement consacré à l'énergie durable. Pour plus de renseignements sur les conditions d'obtention, s'adresser à : Planet 21, 1 Woburn Walk, Londres WC1H OJJ, Royaume-Uni. Télécopieur: (44-171) 388-2398. Courrier électronique : [email protected]
de vue Monsieur,
J'ai le plaisir de vous adresser ci-joint un exemplaire d'un Plan
modèle de gestion de déchets solides pour la province de La
Pampa (voir Publications). Ce Plan est le fruit des travaux d'un
consortium mixte regroupant les municipalités et les orga
nismes qui, depuis 1997, se sont employés à trouver des solu
tions au problème des déchets solides. C'est une expérience
unique en Argentine, qui a réuni plus d'une vingtaine de petites
et moyennes municipalités à l'échelon provincial. Il s'agit de
constituer une chaîne (commercialisation-réutilisation-recyclage)
pour chaque matière distincte et chaque produit manufacturé
dans le but de générer un nouveau circuit de production intégré
à l'échelon provincial. Il va sans dire que l'éducation environne
mentale est une composante fondamentale de ce processus.
C'est pourquoi nous estimons nécessaire de faire connaître
notre travail : pour pouvoir échanger des idées avec tout ceux
qui font un travail analogue ailleurs dans le monde.
Je vous remercie de votre attention.
Bien à vous,
Hugo O. Peinetti, secrétaire, COSPEC Ltda, Estanislao Zeballos
1061, (6380) Eduardo Castex, Pcia de La Pampa, Argentine.
Notice nécrologique
Notice nécrologique
Ulf Carlsson (1958-1999)
Ulf Carlsson est mort le 2 août 1999 dans les Pamirs, au Tadjikistan, en descendant en rappel un piton isolé dans l'obscurité.
Sa seconde f e m m e , Vanesa, lui survit : elle attend leur premier enfant avant la fin de l'année.
N é le 30 décembre 1958 à U m e a , en Suède, Ulf a étudié et enseignée Gothenbourg avant d'entrer à l'Unité de formation et d'édu
cation environnementales du P N U E en 1990. Il est ensuite allé à la Division de l'information et de l'évaluation environnementales
et des alertes écologiques du P N U E où il a passé la plus grande partie de sa dernière année à travailler au rapport sur « L'avenir
de l'environnement mondial » (GEO-2). En 1997-1998, il a représenté le P N U E au Conseil editorial de Connexion. O n se souvien
dra de lui, en dehors du Kenya et du siège du P N U E , pour sa participation active à des projets c o m m e le Programme international
d'éducation relative à l'environnement U N E S C O - P N U E (PIEE) et son apport aux débats sur les tendances de l'éducation environ
nementale.
L'alpinisme était la grande passion de sa vie. Dès son arrivée au Kenya, il c o m m e n ç a de le pratiquer régulièrement. Il était parti
culièrement attiré par l'escalade sportive. Il a participé à des expéditions sur plusieurs continents. Il a accédé notamment au s o m
met du Mont McKinley, en Alaska, par l'arête ouest, et a fait l'ascension du Mont Aconcagua au Chili. Il a manqué de peu te s o m
met de l'Ama Dablam au NépaL
Il a joué en outre un rôle important au Mountain Club du Kenya où il a exercé la fonction de secrétaire en 1992-1993 puis celle de
président de 1993 à 1998. Au P N U E , ¡I était également très actif en dehors de ses activités officielles, et au m o m e n t de sa mort,
il faisait fonction de secrétaire adjoint de l'Association du personnel du P N U E et participait à l'Equipe spéciale des Associations du
personnel du P N U E et du Centre des Nations Unies pour les établissements humains (Habitat). Il supervisait la création d'un syn
dicat des personnels à Nairobi. C'était aussi un m e m b r e actif de l'Association « Friends of the Gigiri Nature Trail ».
Le 27 août 1999, les m e m b r e s du personnel des Nations Unies ont planté un arbre indigène à sa mémoire lors d'une cérémonie
à laquelle assistait le Directeur exécutif du P N U E , le D r Klaus Toepfer, des membres du Mountain Club du Kenya ainsi que sa veuve.
Le D r Toepfer fit l'éloge des initiatives qu'Ulf Carlsson avait prises pour sensibiliser et provoquer les membres du personnel, s'agis-
sant de leur comportement vis-à-vis de l'environnement, en lançant la campagne des Green Offices (Bureaux verts), en organisant
les entretiens « Food for Thought »(Matière à réflexion) avec des experts invités, et en faisant installer des poubelles de retraite
ment dans les bâtiments des Nations Unies.
Ulf Carlsson nous manquera pour bien des raisons, qui vont bien au-delà des quelques activités citées ci-dessus, en particulier pour
l'exemple personnel qu'il a donné, pour son humilité et son aptitude à l'autocritique, mais aussi pour la grande compassion qu'il
manifestait à des gens de toutes conditions sociales et de tous milieux culturels.
Puisse son â m e reposer en paix.
Strike Mkandla
PNUE
N.B. Du fait d'un manque de personnel, il n'est plus possible de traiter les demandes concernant des changements dans la liste d'adresses sans le N U M E R O D ' A B O N N E M E N T (en haut à droite, au coin de l'étiquette portant l'adresse).
Pour accéder à la page d'accueil de l'Enseignement des sciences et de la technologie : http:/'/www. Unesco, org/education/educpróg/ste/index.html
Sauf indication contraire, toute correspondance concernant Connexion doit être adressée à :
La Rédaction, Connexion, UNESCO/ED:SVE/STE, 7, place de Fontenoy, 75352 Paris Cedex 07, France. Fax : (33-1 ) 45.68.56.26.
Courrier él. : d. [email protected]
N.B. La rédaction ne garantit pas qu'elle répondra à tout courrier non sollicité.
Conseil editorial :
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G . López-Ospina
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Arbres sauvés Ce numéro est imprimé sur du papier recyclé non blanchi au chlore. Connexion est également publié dans d'autres langues. E n anglais, il s'intitule Connect, en espagnol, Contacto, en russe, Kontakt, en arabe, Arrabita, en chinois, Lianjie, et en hindi, Sampark. Connexion est gratuit. La reproduction de son contenu est non seulement autorisée mais elle est sollicitée et encouragée ; veuillez envoyer vos coupures de presse, si vous en utilisez.
(Les opinions exprimées dans ce bulletin d'information sont celles des auteurs et ne correspondent pas nécessairement au point de vue de l'UNESCO)
24 Vol XXIV, no 4, 1999