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LA FRANCAISE ACTIONS FRANCE PME Fonds Commun de Placement Rapport annuel au 29 septembre 2017

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LA FRANCAISE ACTIONS FRANCE PME

Fonds Commun de Placement

Rapport annuel au 29 septembre 2017

Rapport de gestion

« non audité par le Commissaire aux Comptes »

LA FRANCAISE ACTIONS FRANCE PME

Rapport annuel au 29 Septembre 2017 3

ORIENTATION

Classification: Actions françaises

Objectif de gestion : Le fonds a pour objectif de réaliser une performance nette de frais supérieure à celle de l'indice CAC Mid & Small en investissant dans des entreprises françaises de petite ou moyenne taille (PME) ou des Entreprises de Tailles Intermédiaires (ETI), à fort potentiel de croissance et sur la durée de placement recommandée supérieure à 8 ans.

Indicateur de référence : Le fonds n'est ni indiciel, ni à référence indicielle mais à titre de comparaison a posteriori, le porteurs peut se référer à l'indicateur CAC MID & SMALL.

CAC Mid & Small : Le CAC MID & SMALL (dividendes nets réinvestis) est un indice boursier français composé de capitalisations boursières de l'univers des PME françaises.

Stratégie d’investissement :

- Stratégie utilisée L’actif du Fonds sera en permanence investi au minimum à 75% en actions et titres éligibles au PEA et au PEA PME. La gestion est fondée sur une analyse qualitative des titres de l’univers d’investissement (France). Les valeurs sont choisies en fonction de leurs caractéristiques financières (dont rendement du titre, croissance de la valeur, niveau d’endettement, possibilité de croissance externe, ratios de valorisation notamment le rapport cours/bénéfice). Le Fonds est exposé en permanence à hauteur de 75 % minimum de son actif en valeurs françaises, de petite et moyenne tailles ou de tailles intermédiaires éligibles au PEA et au PEA PME. Dans l'univers des PME et ETI, le fonds investira dans des sociétés, qui lors de l'investissement, ont des effectifs de moins de 5000 salariés et qui présentent un chiffre d'affaire annuel inférieur à 1 500 millions d'euros ou un total de bilan inférieur à 2 000 millions d'euros. Parmi ce quota de 75%, au moins deux tiers des titres ainsi acquis par le fonds correspondent à des titres de capital tels que définis à l'article L.221-32-2, 1, a) et b) du Code Monétaire et Financier. L'exposition au marché actions de grandes capitalisations est limitée à 25% maximum de l'actif net. Le FCP pourra également investir dans la limite de 10% dans des parts ou actions d'OPCVM de droit français ou européen et/ou de FIA ou fonds d'investissement respectant les 4 critères de l'article R214-13 du code monétaire et financier. Pour l’ajustement des liquidités, le FCP se réserve la possibilité d’investir, à hauteur de 10% maximum, en titres de créance et instruments du marché monétaire de droit français dont la notation sera égale ou supérieure à BBB (notation Standard & Poors ou notation équivalente d'une autre agence de notation). Le FCP pourra également utiliser des instruments financiers à terme de préférence sur les marchés à terme organisés français et européens, mais se réserve la possibilité de conclure des contrats de gré à gré. Dans ce cadre, le gérant pourra prendre des positions en vue de couvrir et/ou d’exposer le portefeuille, sans rechercher de surexposition, sur les risques actions et titres assimilés et/ou indices actions et, à titre accessoire, sur les risques de taux pour réaliser l’objectif de gestion.

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Ces opérations seront effectuées dans la limite de 100% maximum de l’actif de l’OPCVM. A titre accessoire, le fonds pourra avoir recours à des opérations d'acquisition et cession temporaire de titres. - actifs (hors dérivés intégrés) • Actions : oui Le fonds est composé en permanence à hauteur de 75% minimum de son actif de titres éligibles au PEA et au PEA PME. Le fonds a vocation à être exposé entre 60% minimum et jusqu' à 100% de l’actif en actions françaises. La répartition entre les secteurs peut évoluer de façon discrétionnaire à tout moment en fonction des perspectives de rendement anticipées. • Titres de créance et instruments du marché monétaire (à titre accessoire) : Titres de créances négociables : oui Obligations : oui Bons du Trésor : oui Billets de trésorerie : oui Certificats de dépôt : oui dont les caractéristiques sont les suivantes : -émis par des entités du secteur public ou privé, -tous secteurs, sans secteur prépondérant, -dont la notation est supérieure ou égale à BBB (notation Standard & Poors ou notation équivalente d'une autre agence de notation). • OPCVM : dans la limite maximum de 10% de l’actif en part ou actions d'OPCVM de droit français ou étrangers et/ou de FIA ou fonds d'investissement respectant les 4 critères de l'article R214-13 du code monétaire et financier (de classification actions, obligataires, monétaires et diversifié). - Instrument dérivés Le FCP pourra utiliser des instruments financiers à terme de préférence sur les marchés à terme organisés français et européens, mais se réserve la possibilité de conclure des contrats de gré à gré. Dans ce cadre, le gérant pourra prendre des positions en vue de couvrir et/ou d’exposer le portefeuille, sans rechercher de surexposition, sur les risques actions et titres assimilés et/ou indices actions et, à titre accessoire, sur les risques de taux pour réaliser l’objectif de gestion.

Nature des marchés d’intervention : -réglementés : oui -organisés : oui -de gré à gré : oui

Risques sur lesquels le gérant désire intervenir : -actions : oui -taux : oui, à titre accessoire -change : non -crédit : non -indices : oui (actions)

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Nature des interventions : -couverture : oui -exposition : oui -arbitrage : non

Nature des instruments utilisés : -futures : oui -options : oui -swaps : non -change à terme : non -dérivés de crédit : non -autres : non Toutes les opérations converties en équivalent sous-jacent à terme sont effectuées dans la limite globale d'engagement hors bilan d'une fois l'actif du fonds. Des informations relatives aux contreparties et collatéral éligibles sont disponibles sous la rubrique opérations d’acquisition et cession temporaires de titres.

Gestion des garanties financières relatives aux transactions sur instruments financiers dérivés de gré à gré : Les contreparties des opérations de gré à gré seront des contreparties, de type établissement de crédit, autorisées par la société de gestion et domiciliées dans des pays membres de l’OCDE. Ces contreparties ne disposent d’aucun pouvoir de décision discrétionnaire sur la gestion de l’actif sous-jacent des instruments financiers dérivés. Ces opérations pourront être effectuées avec des sociétés liées au Groupe de la société de gestion. Ces opérations peuvent donner lieu à la remise en garantie : -d’espèces -de titres émis par les pays membres OCDE -de parts ou actions d’OPCVM/FIA monétaires Le FCP ne recevra pas de titres en garantie dans le cadre de la gestion des garanties financières relatives aux transactions sur instruments financiers dérivés de gré à gré et aux techniques de gestion efficaces de portefeuille. Les garanties financières reçues en espèces peuvent être : -placées en dépôt auprès d'établissement de crédit ayant son siège social dans un Etat membre de l’OCDE ou un Etat tiers ayant des règles prudentielles équivalentes, -investies dans des obligations d’Etat de haute qualité, -investies dans des organismes de placement collectif monétaires à court terme tels que définis dans les orientations pour une définition commune des organismes de placement collectif monétaires européens.

Titres intégrant des dérivés : néant Le fonds n’a pas pour objet de chercher à acquérir directement des actifs de cette nature (ex bons de souscription d’action ou droit de souscription d'actions). Toutefois il pourra en détenir dans le cadre d’opérations financières affectant les titres en portefeuille. - Dépôts Le fonds se réserve la possibilité de faire des dépôts dans la limite de 10% pour la gestion de sa trésorerie.

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- Emprunts d’espèces

Le fonds se réserve la possibilité d’emprunter temporairement des espèces dans la limite de 10% de l’actif net Opérations d'acquisitions et cessions temporaires de titres o Description générale des opérations : Nature des interventions : Les opérations d’acquisitions ou de cessions temporaires de titres seront réalisées conformément au Code Monétaire et Financier. Elles seront réalisées dans le cadre de la gestion de la trésorerie et/ou de l’optimisation des revenus de l’OPC. En aucun cas ces stratégies n’auront ni pour objectif ni conséquence de créer un effet de levier. -Nature des opérations utilisées : Ces opérations consisteront en des prêts et emprunts de titres et/ou en des prises et des mises en pensions, de produits de taux ou crédit de pays membres de l’OCDE. Les instruments faisant l’objet d’opérations de cette nature sont des actions. o Données générales pour chaque type d’opération : • Niveau d’utilisation envisagée : Les opérations de cession temporaire de titres (prêts de titres, mises en pension) pourront être réalisées jusqu’à 50 % maximum de l’actif de l’OPC tandis que les opérations d’acquisition temporaire de titres (emprunts de titres, prises en pension de titres) pourront être réalisées jusqu’à 10 % maximum de l’actif de l’OPC. La proportion attendue d’actif sous gestion qui fera l’objet de telles opérations pourra représenter 25% de l’actif. • Sélection des contreparties : La société de gestion s’appuie sur un processus spécifique de sélection d’intermédiaires financiers, également utilisé pour les intermédiaires destinés aux opérations d’acquisitions ou de cessions temporaires de titres. Ceux-ci sont sélectionnés en fonction de la qualité de leur recherche, de la liquidité qu’ils offrent mais aussi de leur rapidité et de leur fiabilité dans l'exécution et leur qualité de traitement des ordres. A l'issue de ce processus rigoureux et régulier, sanctionné d'une note, les contreparties sélectionnées pour les opérations d’acquisitions ou de cessions temporaires de titres sont des établissements de crédit autorisés par la société de gestion, ayant leur siège social dans un état membre de l’Union Européenne. • Rémunération : Aucune rémunération n’est acquise au dépositaire (dans le cadre de sa fonction dépositaire) ou à la société de gestion sur les opérations d’acquisition et de cession temporaire de titres. Tous les revenus provenant de ces opérations sont intégralement perçus par l’OPC. Les coûts/frais opérationnels liés aux opérations d’acquisitions et cessions temporaires de titres ne sont pas facturés au fonds, ces coûts/frais étant intégralement pris en charge par la société de gestion. Par ailleurs la société de gestion ne perçoit aucune commission en nature sur ces opérations. • Garanties acceptables : Dans le cadre des opérations d’acquisitions et cessions temporaires de titres et négociées de gré à gré, l’OPC peut recevoir à titre de collatéral des espèces dans sa devise de référence. Les garanties seront conservées par le dépositaire de l’OPC.

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• Politique de réinvestissement de garanties reçues : Les garanties financières reçues en espèces sont réinvesties conformément aux règles applicables. Les garanties financières reçues doivent pouvoir donner lieu à une pleine exécution par l'OPC à tout moment et sans consultation de la contrepartie ni approbation de celle-ci. Les garanties financières reçues en espèces pourront être : • placées en dépôt ; • investies dans des obligations d'État de haute qualité ; • investies dans des organismes de placement collectif monétaires à court terme. Les titres reçus en collateral ne pourront être ni vendus, ni réinvestis ni remis en garantie. • Risques : Il n’y a pas de politique de corrélation dans la mesure où les garanties reçues en espèces dans la devise de référence de l’OPC ne présentent ni risque de change ni risque de valorisation au gré des marchés financiers. De ce fait, il n’y aura pas de politique de décote appliquée à la garantie reçue. Les équipes de contrôle en charge du fonds suivront l’ensemble des limites décrites dans la rubrique « Niveau d’utilisation envisagée ». La politique de garanties financières limitée aux espèces ne nécessite pas de procédure de risque spécifique au suivi du collatéral et à celui des décotes associées. RISQUE GLOBAL Le risque global du FCP est calculé selon la méthode de calcul de l’engagement.

Profil de risque : "Votre argent sera principalement investi dans des instruments financiers sélectionnés par la société de gestion. Ces instruments connaîtront les évolutions et aléas des marchés". Les risques décrits ci-dessous ne sont pas limitatifs : il appartient aux investisseurs d’analyser le risque inhérent à chaque investissement et de se forger leur propre opinion. Au travers du FCP, les souscripteurs s’exposent principalement aux risques suivants : Risque de perte en capital : L'investisseur est averti que son capital n'est pas garanti et peut donc ne pas lui être restitué. Risque discrétionnaire : Le style de gestion discrétionnaire appliqué au FCP repose sur la sélection des actifs en portefeuille et/ou sur l’anticipation des marchés. Il existe un risque que le FCP ne soit pas investi à tout moment sur les marchés ou les actifs les plus performants. La performance du FCP peut donc être inférieure à l’objectif de gestion. La valeur liquidative du FCP peut en outre avoir une performance négative. Risque Actions : L’exposition du fonds aux marchés actions sera comprise entre 60% et 100%de l’actif. Si les marchés baissent, la valeur du fonds baissera. Sur les marchés de petites capitalisations, le volume des titres cotés en Bourse est réduit, les mouvements de marché sont donc plus marqués à la baisse, et plus rapides que sur les grandes capitalisations. La valeur liquidative du fonds peut donc baisser plus rapidement et plus fortement. Risque de contrepartie : Il est lié à la conclusion de contrats sur instruments financiers à terme négociés sur les marchés de gré à gré et aux acquisitions et cessions temporaires de titres : il s’agit du risque de défaillance d’une contrepartie la conduisant à un défaut de paiement. Ainsi, le défaut de paiement d’une contrepartie pourra entraîner une baisse de la valeur liquidative. Risque de liquidité : Il représente le risque qu'un marché financier, lorsque les volumes d'échange sont faibles, ou en cas de tension sur ce marché, ne puisse absorber les volumes de ventes (ou achats) sans faire baisser (ou monter) significativement le prix des

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actifs. Cela pourra faire baisser la valeur liquidative. Risque de taux : Le fonds est soumis aux risques de taux dans la limite minimum de 10% de l’actif. Le risque de taux d’intérêts est le risque que la valeur des investissements du fonds diminue si les taux d’intérêts augmentent. Ainsi, quand les taux d’intérêts augmentent, la valeur liquidative du fonds peut baisser. Risque de crédit : C'est le risque pouvant résulter de la dégradation de signature ou du défaut d'un émetteur. Par conséquent, cela peut faire baisser la valeur liquidative du fonds. Le fonds est exposé au risque de crédit à titre accessoire. Risque de conflits d’intérêt potentiels : Ce risque est lié à la conclusion d’opérations de cessions/acquisitions temporaires de titres au cours desquelles le FCP a pour contrepartie et/ou intermédiaires financiers une entité liée au groupe auquel appartient la société de gestion du FCP. Durée minimum de placement recommandée Ce fonds pourrait ne pas convenir aux investisseurs qui prévoient de retirer leur apport dans un délai de 8 ans.

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RAPPORT DE GESTION COMMISSAIRE AUX COMPTES Deloitte & Associés POLITIQUE D’INVESTISSEMENT

CONTEXTE ECONOMIQUE

Le quatrième trimestre 2016 a été chargé en évènements, l’élection « surprise » de Donald Trump le 8 novembre et la décision de la FED de relever ses taux d’un quart de point dans une fourchette |0.5% ;0.75%] étant les deux faits marquants du trimestre. La décision des membres de la FED, à l’unanimité, a reposé sur la constante amélioration du marché de l’emploi à 4.6% avec un taux de participation constant autour de 63% et sur la hausse de l’inflation mesurée par l’indice PCE (dépense de consommation personnelle) à 1.4%. Ces deux facteurs, couplés à des enquêtes de confiance favorables des ménages et des entreprises, ont permis à la croissance américaine d’accélérer à 3.5% en rythme annualisé au troisième trimestre 2016. Parallèlement, le dollar s’est renchéri contre les principales devises : l’indice DXY est passé de 98.26 fin décembre 2015 à 102.98 à la fin 2016. A la suite de l’élection présidentielle américaine, les marchés financiers ont sensiblement opté pour un scénario positif basé sur davantage de croissance et d’inflation en raison d’une stimulation budgétaire anticipée. L’accord de réduction de la production de pétrole de la part des pays de l’Opep et de certains non-Opep rassure également les marchés financiers, stabilisant les cours du baril à un niveau satisfaisant à la fois les producteurs et les consommateurs. En Chine, le dynamisme de la demande intérieure apparait de plus en plus comme le moteur de la croissance dont le rythme s’inscrit sur une très lente tendance au ralentissement, parfaitement pilotée par les autorités chinoises. Enfin, les économies nippone et européenne ont également montré une tendance favorable en dépit d’une inflation sous-jacente qui peine à se redresser, d’où le maintien de politiques monétaires ultra-accommodantes par la BOJ et par la BCE. Lors de son dernier comité de l’année 2016, la BCE a décidé de prolonger son QE de mars à décembre 2017 avec un ajustement du montant d’achat de 80 Mds€ à 60 Mds€. En zone Euro, la banque centrale maintient également son niveau de vigilance du fait des incertitudes politiques marquées par la victoire du « non » au referendum en Italie et des échéances électorales pour l’année à venir aux Pays-Bas, en France et en Allemagne. De l’autre côté de la Manche, l’économie britannique a continué de montrer des résultats satisfaisants en dépit de l’ombre du Brexit et de ses répercussions sur le sterling (plus de -13% contre euro et -17% contre dollar sur le trimestre). Le début des négociations est attendu pour le premier trimestre 2017 pour un horizon de 2 ans. Sur les marchés financiers, sur le trimestre, les taux ont connu un fort mouvement de hausse avec une pentification des courbes : à horizon 10 ans, +94bp aux Etats-Unis plus de 2.50%, +60bp au Royaume-Uni autour de 1.35%, +30bp en Allemagne à près 0.20% et +15bp au Japon à 0.06%. La remontée des points morts d’inflation a sous-tendu la remontée des taux d’intérêt. Du côté des actions, le meilleur performeur a également été le Japon, avec une hausse de 18% du Nikkei, +9% sur le marché de l’EuroStoxx 50 et +4% sur celui du S&P 500. L’optimisme de la fin d’année 2016 s’est poursuivi au cours du premier trimestre 2017 grâce aux indicateurs économiques mondiaux toujours bien orientés. Les investisseurs sont dans l’attente de la mise en place des mesures électorales de l’administration Trump et de leurs financements, en particulier celles sur les baisses d’impôts. Le dollar s’est déprécié de près de 3% contre les principales devises : l’indice DXY est passé de 102.98 à fin décembre 2016 à 99.63 à fin mars 2017. Après avoir fluctué dans une fourchette étroite autour de 55$ le baril, les cours du Brent ont reculé vers 50$ à la fin du mois de mars, à la suite de la hausse des stocks américains de pétrole et de celle de la production des puits de schiste américain. En Chine, le gouvernement vise une croissance de 6.5% en 2017 contre un objectif de [6.5%-7%] en 2016. Aux Etats-Unis, étant donné le dynamisme des créations d’emploi au-dessus des 200ke et la hausse de l’inflation à 1.9% mesurée par l’indice PCE, la FED a relevé une nouvelle fois ses taux d’un quart de point à 1%. En Europe, les statistiques et les enquêtes de confiance sont restées favorables en dépit des prochaines échéances électorales en France et en Allemagne et des incertitudes politiques en Italie. Aux Pays-Bas, le parti de droite est arrivé en tête des élections législatives, le parti d’extrême droite a progressé moins qu’attendu. Malgré une tonalité plus optimiste, la BCE a maintenu sa politique monétaire accommodante, l’inflation sous-jacente n’ayant montré aucun signe tangible de hausse (0.90% en février).

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Au Royaume-Uni, le gouvernement a obtenu l’accord du parlement afin d’activer l’article 50 du traité de Lisbonne d’ici le 29 mars, ouvrant la voie à deux ans de négociation. Sous l’effet de l’accélération de l’inflation (+2.3% en février en glissement annuel), le repli des ventes au détail et le ralentissement de la croissance des salaires ont assombri les perspectives de l’économie britannique. Globalement et contre toute attente la volatilité des marchés financiers est restée très contenue, permettant aux classes d’actifs les plus risquées (actions, High Yield…) d’afficher des performances positives, tandis que celles jugées les plus sures (dettes gouvernementales core) enregistrent seulement une faible pression baissière. Au cours du printemps 2017, si l’optimisme sur la croissance mondiale reste bien présent, quelques doutes sont apparus aux Etats-Unis, en Chine et au Royaume-Uni. Par ailleurs, le commerce mondial n’a toujours pas montré de signes de réveil. Parallèlement, les prix des matières premières se sont repliés tant sur les métaux communs que sur les matières agricoles à usage industriel. En dépit de la prolongation de 9 mois (à mars 2018) de l’accord de réduction de la production de pétrole par les pays de l’OPEP sous son format initial, les prix énergétiques ont enregistré une forte baisse sur le trimestre (Brent -13.17% à 45.87$ le baril et WTI -14.33% à 43.35$ le baril). Avec une demande mondiale quasi-stable, les pressions à la baisse sur les prix pétroliers sont multifactorielles : hausse de la production en Libye et au Nigéria, pays non soumis à l’accord, reprise de la production en Iran et augmentation de la production de gaz de schiste aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis, l’attente persistante autour de la mise en place des promesses électorales de D.Trump (notamment en matière de politique budgétaire) et la déception des publications macroéconomiques ont engendré un mouvement de « flight to quality » avec le repli des marché actions (S&P 500 -1.69%, Nasdaq +0.97%), un aplatissement de la courbe des taux américains (TNotes 10 ans -25 bp à 2.15% vs TNotes 2 ans -10 bp à 1.35%) et un affaiblissement du dollar contre l’ensemble des devises. La parité Euro-Dollar est passée de 1.0596 au 31 mars à 1.12 au 30 juin. Au cours du T1 2017, l’économie américaine a ralenti, +1.4% en YoY après +2.1% au Q4 2016, avec la décélération de la consommation des ménages et le manque de vigueur de l’investissement productif. Toutefois, les enquêtes de confiance restent sur une tendance favorable, notamment celles des consommateurs, du fait d’un taux de chômage au plus bas (4.3%) et du ralentissement de l’inflation (+1.9% en mai vs +2.4% en mars en YoY). En Chine, en dépit de la bonne tenue du PIB au T1 2017 (+6.9% vs +6.7% en 2016), le dynamisme de la demande intérieure est freiné par la baisse de la distribution de crédit sous l’effet de l’ampleur de la dette chinoise. Toutefois, le niveau d’inflation bas à 1.5% en mai donne de la souplesse à la PBOC pour agir. Au Royaume-Uni, le trimestre a été marqué par le début officiel des négociations du BREXIT avec l’Union Européenne et la défaite aux élections anticipées du 8 juin de Theresa May qui perd de ce fait la majorité absolue au parlement. Sur le front de l’activité économique, malgré le ralentissement de celle-ci, l’accélération de l’inflation à 2.9% en mai, tirée par la baisse du sterling, a conduit 3 membres de la BOE à voter pour une hausse de taux contre 5 pour une baisse. Sur les 3 derniers mois, la devise britannique s’est stabilisée contre l’ensemble des devises. Enfin sur le trimestre, à l’inverse des Etats-Unis et de la Chine, l’Europe et le Japon ont montré des signaux positifs à travers l’amélioration constante des enquêtes de confiance et de l’activité réelle. Du côté de la zone Euro, l’accélération de la croissance s’est poursuivie avec le maintien des PMI au-dessus des 50, la poursuite de la baisse du taux de chômage (9.3%), l’amélioration des enquêtes de crédit et la publication du PIB au T1 2017 à +1.7% (YoY), tirée notamment par l’Allemagne et l’Espagne. En devise locale, les bourses de la zone Euro ont surperformé les places américaines (DJ Eurostoxx 50 : +1.38%) avec la baisse du risque politique, après les élections aux Pays-Bas et en France, l’éloignement d’élections anticipées en Italie et la victoire du parti d’Angela Merkel dans 2 régions avant l’élection principale de septembre. Au niveau des taux d’intérêt, le taux 10 ans allemand a oscillé dans une fourchette étroite [0.15% ; 0.43%] et les spreads de la périphérie se sont resserrés, notamment au Portugal avec l’amélioration des fondamentaux, ainsi qu’en Espagne et en Italie par la baisse des risques bancaires notamment. A la suite de la victoire d’E. Macron et du parti ‘En marche’ aux élections législatives, le spread France-Allemagne à 10 ans s’est resserré d’environ 30 bp pour atteindre 36 bp à fin juin 2017 avec un taux français à 0.64%. Enfin, l’Euro s’est renforcé contre l’ensemble des devises. A l’instar des autres pays développés, la décélération de l’inflation globale (Zone Euro :+1.4% en mai, Japon: +0.4% en avril) tirée par la baisse des prix de l’énergie et le manque de pression salariale, et ce en dépit d’un marché de l’emploi tendu, apparait gêner les banques centrales dans l’enclenchement d’un cycle de normalisation des taux d’intérêt. A noter que la volatilité sur les marchés financiers est restée anormalement faible au cours du trimestre. La croissance mondiale a accéléré au T2 à un peu plus de 4% dans un environnement de commerce international atone et malgré les incertitudes politiques (élections électorales en Europe, Brexit) et géo-politiques (Corée du Nord). L’amélioration de l’activité mondiale s’est diffusée aux pays développés, notamment en Europe (2.3% l’an au T2) et au Japon (2.5% l’an au T2), comme aux pays émergents : en Asie (Chine 6.9%), en Amérique latine (Mexique +2.8% l’an au T2) et en Europe centrale. La Russie (+2.5% au T2 sur un an) et le Brésil (+0.3% au T2 sur un an), sont par ailleurs sortis de récession. La consommation des ménages est un des principaux contributeurs à la bonne santé de l’économie mondiale. Elle est soutenue par la confiance des ménages, elle-même appuyée par un marché de l’emploi en constante amélioration (Europe 9.5%), voire en flux tendus (Etats-Unis 4,4%, Japon 2.8%, Royaume-Uni 4.4%). La faiblesse de l’inflation dans les pays

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développés et la phase de ralentissement du niveau des prix dans les pays émergents ainsi que l’effet richesse aux Etats-Unis, expliquent également ce soutien à la demande domestique. En dépit d’une politique de désendettement voulue par le gouvernement chinois, les ménages ont pris le relai des exportations comme moteur de croissance. Au 3ème trimestre, la croissance a toujours été en phase avec le maintien des enquêtes de confiance et des indicateurs d’activité sur des niveaux élevés. Toutefois, à aujourd’hui, l’absence de réformes fiscales de l’administration Trump et l’impact à court terme des ouragans Harvey et Irma ne devraient pas permettre à la croissance américaine d’accélérer sensiblement au-dessus des 2% l’an. Il s’agit d’un niveau similaire à celui de l’Europe, selon les dernières estimations des économistes pour l’année en cours. En Europe, l’appréciation de l’euro, notamment contre dollar (de 1.05$ à fin 2016 à 1.20% à fin août), pourrait affaiblir la compétitivité de l’Euro-Zone, en particulier au Portugal et en Espagne. Toutefois, à 1,20 pour 1 euro, la parité retrouve à peu près sa moyenne de long terme. Enfin le Brexit, dont les négociations ont débuté en mars dernier, menace l’activité du Royaume-Uni. Dans l’ensemble des pays développés, malgré l’amélioration du marché du travail, les banquiers centraux s’interrogent sur l’absence de pressions inflationnistes sur les salaires. Ce facteur est aussi un frein pour les banquiers centraux à la mise en route d’un processus de normalisation des taux d’intérêt en Europe et à l’accélération du processus de hausse des taux aux Etats-Unis. A l’inverse, hors Mexique et Turquie, les banques centrales des principaux pays émergents ont desserré leurs politiques monétaires étant donné la phase de ralentissement de l’inflation touchant les principaux pays.

POLITIQUE DE GESTION SUR L’EXERCICE Au cours de l’exercice, le fonds La Française Actions France PME a progressé de 34.24% alors que l’indice CAC Mid &Small s’est, quant à lui, adjugé 28.65%. La performance passée ne préjuge pas des résultats futurs de l’OPC. La bonne tenue des marchés s’explique par l’absence d’inflation, la croissance économique, notamment en Europe, et la reprise du commerce mondial. La croissance bénéficiaire des bénéfices s’est avérée tout à fait positive, notamment pour les PME et ETI françaises. Rappelons que la politique d’investissement est basée sur la recherche de valeurs si possible leaders dans leur domaine, garantissant ainsi une bonne maitrise du chiffre d’affaires et des marges. Parallèlement à cela, nous recherchons les thèmes qui nous paraissent porteurs. Pour la période, nous avons mis l’accent sur : - Les valeurs dites cycliques en relation avec la meilleure tenue de l’économie française ; - Les technologies porteuses, à savoir les drones, les objets connectés, l’arrivée de la 5G, l’impression 3D et les robots ; - Les prises de contrôle ou les participations par des sociétés chinoises. A noter que plusieurs valeurs ont largement contribué à la performance du fonds, notamment MND, leader mondial dans les canons à neige, Xilam, leader dans les dessins animés sans dialogue (donc vendables dans le monde entier) ou encore Prodways l’un des leaders dans le domaine de l’impression 3 D. La gestion du fonds restera centrée sur la recherche de valeurs de croissance avec cependant deux nouveaux thèmes, à savoir la digitalisation dans la distribution et les valeurs liées à l’environnement. INFORMATIONS SUR LES INSTRUMENTS FINANCIERS ET PLACEMENTS COLLECTIFS DU GROUPE Nous n’avons effectué aucune opération sur les titres des sociétés du Groupe. Nous vous informons que nous pouvons avoir recours aux OPC du Groupe, tant au niveau des placements monétaires que des placements actions / obligations… en fonction des allocations d’actifs décidées, et, dans le cadre de la gestion courante du solde de trésorerie, des OPC du Groupe ont été utilisés. Fonds gérés par le Groupe La Française détenus en portefeuille au 30/09/2017 RAS

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EVENEMENTS SUR L’EXERCICE Changements significatifs dans la vie du fonds

DATE OBJET

04/10/2017 Création de la part F destinée aux OPC nourriciers

Principaux mouvements intervenus dans la composition du portefeuille titres sur la période Voici les principaux mouvements intervenus au cours de la période : Type de transaction

Isin Nom de l'instrument Type d'instrument

Quantité Montant Devise

Achat FR0010609115

La Française Trésorerie - Part I Fonds 3,00 -325 625,70 EUR

Achat FR0010609115

La Française Trésorerie - Part I Fonds 3,00 -325 605,39 EUR

Achat FR0010609115

La Française Trésorerie - Part I Fonds 2,50 -271 172,10 EUR

Achat FR0010609115

La Française Trésorerie - Part I Fonds 2,00 -217 189,38 EUR

Achat FR0010609115

La Française Trésorerie - Part I Fonds 2,00 -217 045,46 EUR

Vente FR0010609115

La Française Trésorerie - Part I Fonds -3,00 325 579,26 EUR

Vente FR0010609115

La Française Trésorerie - Part I Fonds -3,00 325 467,24 EUR

Vente FR0000060873

Marie Brizard Wine and Spirits Action -20 000,00

310 114,00 EUR

Vente FR0000054470

Ubi Soft Entertainment Action -5 000,00 257 532,50 EUR

Vente FR0013185857

Abeo Sa Action -10 116,00

244 503,72 EUR

Techniques de gestion efficaces A la date d’arrêté, le fonds n’a pas eu recours à des techniques de gestion efficaces. Gestion des garanties financières relatives aux transactions sur instruments dérivés de gré à gré au 30/09/2017

Garantie Montant Devise Contrepartie Type Sous-jacent

- 0,00 - -

Les contreparties des opérations de gré à gré seront des contreparties de type établissement bancaire de premier rang domicilié dans des pays membres de l’OCDE. Des informations complémentaires concernant ces opérations figurent à la rubrique frais et commissions du Prospectus.

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Rapport annuel au 29 Septembre 2017 13

METHODE DE MESURE DU RISQUE GLOBAL Le fonds applique la méthode Engagement. SELECTION DES INTERMEDIAIRES FINANCIERS Le choix des contreparties et des entreprises d’investissement, prestataires de services du Groupe LA FRANÇAISE, s’effectue selon un processus d’évaluation précis destiné à assurer à la société un service de qualité. Il s’agit d’un élément clé du processus de décision général qui intègre l’impact de la qualité du service du broker auprès de l’ensemble de nos départements : Gestion, Analyse financière et crédit, Négociation, Middle-Office et Contrôle Interne. Best Selection Le Groupe LA FRANÇAISE, conformément à la réglementation en vigueur, a mis en œuvre une politique lui permettant de prendre toutes les mesures raisonnables pour obtenir le meilleur résultat possible pour les OPC sous gestion. Cette politique sélectionne en fonction de chaque classe d’instruments (actions, produits de taux, dérivés, etc…) les Intermédiaires Financiers auprès desquels les ordres seront transmis pour exécution en fonction de critères quantitatifs et qualitatifs. Pour plus de détails, la politique d’exécution des ordres est disponible sur le site Internet de la Société : www.la-francaise.com. Commissions de courtage partagées Une convention de partage des commissions de courtage a été mise en place dans le cadre de la gestion. Rapport relatif aux frais d’intermédiation Ce rapport est consultable à l’adresse suivante : www.la-francaise.com. COMMISSIONS DE MOUVEMENTS Les commissions de mouvements éventuellement perçues sont réparties comme suit : à hauteur de 100% pour la Société de Gestion. Non auditées par le Commissaire aux Comptes. RETROCESSION SUR FONDS L’intégralité des rétrocessions perçues sur les sous-jacents est reversée au fonds. FRAIS DE GESTION VARIABLES Les commissions de gestion ne sont pas calculées à partir de composantes complexes. CONFLITS D’INTERETS Dans le cadre de la fourniture de services d’investissement, les entités du Groupe LA FRANCAISE sont potentiellement susceptibles de rencontrer des situations de conflits d'intérêts. Ces situations, en étant définies comme des situations susceptibles de porter atteinte aux intérêts d’un ou des clients des sociétés du Groupe LA FRANCAISE, sont identifiées et encadrées. La politique de gestion des conflits d’intérêts est disponible sur le site Internet de la Société : www.la-francaise.com. La société de gestion du fonds n’a pas à ce jour mis en œuvre de conventions réglementées portant sur des opérations particulières et inhabituelles.

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POLITIQUE DE REMUNERATION Le gestionnaire agréé AIFM (directive 2011/61/UE) et UCIT V (2014/91/UE) attache une importance particulière au respect de l’ensemble des dispositions en matière de rémunération mentionnées dans ces directives. Ces règles, portant sur les structures, les pratiques et la politique de rémunération du gestionnaire ont notamment pour but de contribuer à renforcer la gestion saine, efficace et maîtrisée des risques pesant tant sur la société de gestion que sur le fonds.

Le gestionnaire s’est donc doté d’une politique et a mis en œuvre des pratiques de rémunération conformes aux dispositions législatives et réglementaires tout en procédant à un travail d’identification des collaborateurs de son personnel impactés par ces dispositions en matière de rémunération (la « Population Identifiée »). Le gestionnaire a ainsi mis en œuvre des pratiques d’évaluation adaptées à la Population Identifiée en relation avec les fonctions exercées notamment au niveau de la gestion et des risques. En outre, le gestionnaire a mis en place, pour l’ensemble de son personnel, des mesures visant à limiter les risques de conflits d’intérêts. La politique de rémunération est revue annuellement par le Comité des Rémunérations du gestionnaire. Pour l’année civile 2016, le montant total des rémunérations annoncées par le gestionnaire à l’ensemble de son personnel (soit 90 personnes bénéficiaires) s’est élevé à 6 801 135.68 euros (dont 82.62% sous forme de rémunération fixe et 17.38% sous forme de rémunération variable concernant 73 personnes). Des informations complémentaires sur la rémunération seront mentionnées dans le rapport annuel au 31/12/2016 de la société de gestion. DISTRIBUTIONS ET INFORMATIONS FISCALES Eligibilité au quota d’investissement de 25 % - fiscalité des revenus de l’épargne (décret 2005-132 transposant la directive 2003/48/CE) Ce fonds est investi à moins de 25 % en produits dont les revenus, profits et assimilés proviennent de sommes qualifiées de créances. Pourcentage titres ou droits éligibles au PEA / PEA PME – Part éligible à l’abattement de 40% Le fonds a en portefeuille 99,34% de titres ou droits éligibles au PEA/PEA PME. Indication des données chiffrées relatives aux dividendes versés au cours de la période après déduction des impôts Aucun dividende n’a été versé au cours de la période. DROIT DE VOTE L'exercice des droits de vote attachés à la qualité d'actionnaire est assuré librement, en toute indépendance. A réception des informations et documents des émetteurs, de leur mandataire ou du dépositaire, le gestionnaire donne pouvoir au Président de la société, utilise le vote par correspondance ou participe aux assemblées, selon la position qu'il a adoptée en considération de l'intérêt des porteurs. Le rapport des droits de vote est disponible à l’adresse suivante : www.la-francaise.com dans la rubrique « Actualités réglementaires ». INFORMATIONS SPECIFIQUES Mesure des risques La société de gestion met en œuvre et maintient opérationnelle une politique et des procédures de gestion des risques efficaces, appropriées et documentés qui permettent d'identifier les risques liés à son activité en particulier la société de

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Rapport annuel au 29 Septembre 2017 15

gestion a mis en œuvre les dispositions et les mesures permettant d'évaluer le risque global des fonds et d'identifier notamment les risques principaux auxquels les fonds sont exposés ou susceptibles d'être exposés. RESPECT DES CRITERES ESG Les critères ESG ne sont pas pris en compte dans le cadre de la gestion du fonds. La cartographie (non exhaustive) des critères d’investissement ESG des émetteurs est définie sur le site Internet du Groupe www.la-francaise.com OPERATIONS DE CESSIONS TEMPORAIRES DE TITRES ET TRS Le fonds n’a pas eu recours à des opérations d’acquisition et cession temporaire de titres au cours de l’exercice.

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Les performances passées ne préjugent pas des résultats futurs Document non audité par le Commissaire aux Comptes.

Comptes annuels

« audités par le Commissaire aux Comptes »