itnation #4 - octobre 2007

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OCTOBRE 2007 / N°04 CASE CHOICE CASE CHOICE CASE CHOICE 1 East-West United Bank Live sur Temenos T24 p.16 The Berry Projet RTL consolide sous SAP p.20 Cegedel Connecté sur SAP p.14 1 LE GRAND DOSSIER BI: Spécial Business Intelligence : les meilleures offres du mois au Luxembourg p.66 LE GRAND ENTRETIEN PIERRE LORA-TONET Directeur des Technologies de l’Information Transparence des contrats IT pour le support de la construction européenne EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 4.50 Parlement Européen

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ITnation Magazine Luxembourg octobre 2007 GRAND ENTRETIEN Pierre Lora-Tonet: Parlement Européen, transparence des contrats IT pour le support de la construction européenne

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OCTOBRE 2007 / N°04

CASE CHOICE CASE CHOICE CASE CHOICE 1

East-West United Bank Live sur Temenos T24 p.16

The Berry ProjetRTL consolide sous SAP p.20

Cegedel Connecté sur SAP p.14

1

LE GRAND DOSSIER BI: Spécial Business Intelligence

: les meilleures offres du mois au Luxembourg p.66

LE GRAND ENTRETIEN

PIERRE LORA-TONET Directeur des Technologies de l’Information

Transparence des contrats IT pour le support de la construction européenne

EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 4.50

Parlement Européen

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Eric BuschDirecteur de la publicationM. +352 691 43 45 [email protected]

Raphaël HenryRédacteurM. +352 691 99 11 [email protected]

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Aurélie RebelAssistante de [email protected]

Ont collaboré à ce numéroFabrice Deswasmes, Dorothée Ciolino, Hervé Wolff

Photography Raoul Somerswww.raoulsomers.lu

Photos ITnews 2.0

Layout Piranha et Petits Poissons [email protected]

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Maison d’éditionsAutorisation d’établissement N° 102739 © Toute reproduction, même partielle, est soumise à l’approbation écrite préalable de l’éditeur. Tous droits réservés. ITnews2.0 est membre de Luxorr - Luxembourg Organization For Reproduction Rights - [email protected]

Si à Luxembourg, nous sommes encore très loin de voir des choix d’envergure se poser en IT sous la forme de contrats logiciels à la demande, on peut néanmoins imaginer que le Luxembourg finira par y céder, le modèle étant celui dont tout le monde rêve. Le pays est traditionnellement hermétique en IT comme ailleurs. Ici, on aime bien toucher les choses, connaître les gens… La culture du «secret bien ordonné commence par soi-même», a fait naître des relations il y a quinze ans qui pèsent encore les clients et leurs fournisseurs… Le Luxembourgeois est fidèle en affaires. Les affaires ont donc bien des raisons que la raison ne connaît pas…

Car le modèle SaaS est bel et bien le futur de l’IT ; en déduction du fait qu’il n’apporte rien de neuf en matière logicielle, mais uniquement un canal de vente enfin transparent. Le Software-as-a-Service, c’est tout sauf une religion. C’est d’une logique implacable. En effet, pourquoi sur un projet de facturation, de gestion ERP, de CRM, de BI, de banking, etc. avoir à s’occuper encore de tout ce qui n’est pas du projet en lui-même.

Par exemple, Salesforce.com n’est certainement pas le meilleur CRM du monde ; d’autant que les CRM ont tous les mêmes fonctionnalités et les mêmes capacités. C’est juste le modèle de livraison qui fait le succès. N’importe où, sur n’importe quelle machine, à n’importe quel moment, les clients d’un SaaS peuvent accéder à leurs ressources privées, sécurisées dans un espace personnel, stockées, back-upées, encryptées,… Et le tout, sans aucun staff IT pour la maintenance. Si IT il y a, c’est en pur développement de projets annexes ou applications appelables dans la solution globale. Zéro coût caché, un honoraire au mois… Qui peut dire mieux. D’ailleurs, tous les grands éditeurs CRM disposent aujourd’hui d’une offre similaire. Demain, il n’y aura plus que cela.

Mais si Salesforce a ouvert une brèche, c’est face à une crevasse sans fond que l’on se trouve. IBM et Google mettent en place des suites bureautiques à la demande, Business Objects fourni des KPI dans des indicateurs 2.0, SAP met son ERP en mode service… Mais cela va encore plus loin, Sun fait du Hardware-as-a-Service, du HaaS. Pour un dollar pour une heure/CPU, vous pouvez louer un grid pour faire des tests ou des modèles ponctuels. Pour un dollar, vous pouvez trouver un giga de stockage pour un mois.

Quelles sont les raisons pour ne pas aller vers ces modèles? Simplement parce qu’il n’y aurait plus aucune raison d’avoir des équipes IT de maintenance. Et ça, c’est purement inacceptable.

Raphaël Henry

Le modèle SaaS finira par tuer l’IT

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CASE CHOICE p.14

Portail pour Cegedel

Cegedel, le fournisseur d’électricité grand-ducal, a installé un portail transactionnel avec une technologie SAP. Ce portail de Self-Ser-vices est le premier en Belux pour une telle application.

CASE CHOICE p.16

Temenos à l’EWUB

La banque russe East-West United Bank a remplacé son core banking system par Te-menos T24 en moins de six mois. Un constat: les systèmes intégrés de nouvelle génération font fureur...

CASE CHOICE p.20

RTL: The Berry Project

Lors de la conférence mensuelle d’ITnews, Vincent Pascaud de RTL Group a témoigné sur le Berry Project, un programme de conso-lidation financière dans SAP et Cartesis.

LE GRAND DOSSIER p.22

BI: la Performance sous stéroïdes

La Business Intelligence est en phase de maturité, entend-on partout. Les tendan-ces vont vers la BI on the fly (instantanée), la prédiction, la gestion de la performance, le tableau de bords… Ce qu’il ressort de toute ces initiatives: la BI n’est plus qu’une terre stratégique ou élitiste, mais devient un véri-table système opérationnel pour toute une série de nouveaux consommateurs, ceux de l’intelligence…

LE GRAND DOSSIER p.28

Dexia-BIL: DWH!

Dexia-BIL se prépare à la création d’un Cen-tre de Compétence de Business Intelligence avec au cœur de toute initiative BI un CODS sous IQ.

LE PETIT DÉJEUNER p.48

XBRL, lettres de noblesse

Même si l’XBRL est une norme d’échange de données financières née en 2000, elle a tardé à se stabiliser et se développer. Aujourd’hui encore, elle suscite plus encore la méfiance que l’adhésion, mais les nouvelles disposi-tions réglementaires vont offrir enfin à XBRL ses lettres de noblesse…

PORTRAIT p.50

Rénald Wauthier, CTG

L’ IT c’est une technologie qui doit être au service du business.

CARTE BLANCHE p.52

Données personnelles: dossier à traiter

Le 1er septembre 2007, est entrée en vigueur une loi modifiant la loi de 2002 sur la protec-tion des données personnelles, visant simpli-fier les procédures de notification et d’autori-sation de traitement.

AGENDA IT p.62

IT JOBS p.66

Jobs de la semaine: P&T Consulting SA

Sommaire

EN NOVEMBRE… LE GRAND DOSSIER SERA CONSACRÉ AUX BANKING SOLUTIONSChaque Grand Dossier est suivi d’une conférence thématiqueConférence Banking Solutions: le 15 novembre 2007 - Sofitel KirchbergClôture le 2 novembre 2007 / Rédaction: [email protected] / Régie publicitaire et infos conférence: [email protected]

Pierre Lora-Tonet,Directeur des Technologies de l’Information, Parlement européen

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LE GRAND ENTRETIEN BUSINESS DECISION MAKER

vec ses 23 langues officielles, cette chambre est véritablement à géométrie variable et se forge au fil des élargissements de l’Union. Au total, environ 8.000 personnes travaillent donc au PE ; et avec les sous-traitants, l’effectif

global est de près de 10.000 personnes.

Avec cette situation en trinôme et en termes de stations PC, se trouvent donc installés 15.000 postes de travail, dûs aux migrations des députés et leurs assistantes systématiquement supportés sur Strasbourg et Bruxelles, et les fonctionnaires ayant accès sur deux voire trois sites.

Le Parlement européen, institution garante de la démocratie dans l’Union européenne, avec la Commission et les autres Institutions, est répartie sur trois sites géographiques: le secrétariat général à Luxembourg, le siège à Strasbourg et les députés travaillant en commission à Bruxelles. Cette assemblée est composée de 785 députés et environ 5.000 fonctionnaires et 1.000 conseillers, répartis dans les groupes politiques et assurant le support aux élus, aidés aussi par, en moyenne, deux assistant(e)s par député.

Le Parlement européen au service des citoyens de l’Union

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BUSINESS DECISION MAKER LE GRAND ENTRETIEN

Monsieur Lora-Tonet, quelles sont les caractéristiques de l’IT du Parlement européen?

Dans le paysage complexe du Parlement européen, l’IT compte environ 180 fonc-tionnaires et gère de nombreuses équipes de sous-traitants, dans le cadre de contrats de service à résultat. Environ 400 externes sont ainsi répartis pour deux tiers à Luxem-bourg et un tiers à Bruxelles et de façon marginale sur Strasbourg (les équipes s’y déplacent pendant les sessions des dépu-tés). À Luxembourg, les équipes IT ont pour mission la concentration de tout ce qui est tâches au service de l’administration et à Bruxelles, l’IT s’occupe des tâches relatives au service des députés.

Dans cette IT, il s’agit tout d’abord d’informatique de gestion (gérer le paiement des fonctionnaires, les investissements etc.). Mais le cœur du métier, c’est la gestion de documents au sens large: le Parlement étant une immense machine à produire des textes - environ un million de pages papier par an.

Quels sont vos challenges sur une telle production de contenus?

La première problématique, c’est qu’il faut conserver et archiver ces productions documentaires. Mais le plus grand challenge, c’est qu’il faut disposer de tous les documents qui sont réalisés en 23 langues (sauf pour les documents de l’administration et documents de travail qui ne sont qu’en anglais ou français). Ce qui est fondamental dans nos esprits, c’est que chaque citoyen en Europe doit avoir la même interprétation du texte. Il ne peut pas y avoir de différences entre la langue initiale dans laquelle le député s’est exprimé et les versions traduites. Cela a nécessité la mise en place d’outils et de technologies très complexes.

À l’interne, quels sont les enjeux IT?

Ce qui est fondamental, c’est que l’utilisateur - député, fonctionnaire, assistant - puisse disposer du même service, où qu’il soit, sur les trois sites, mais aussi dans les pays membres. Le réseau est donc bel et bien le cœur du système. Chaque personne doit pouvoir retrouver ses documents de travail quel que soit son lieu de travail. Cela implique une complexité supplémentaire sur les technologies mais aussi les services de support, pour avoir le même rendu partout.

Comment est-ce que vous jonglez avec les technologies au fil du temps?

Les challenges que nous avons sont liés à des initiatives politiques. Ainsi, on doit suivre les évolutions au fil des traités ou des élar-

gissements successifs. Si par exemple on nous dit: dans 18 mois, il y aura dix pays de plus, nous devons alors faire en sorte que lorsque ces nou-veaux députés arriveront, ils auront accès à tous les documents de travail, les logiciels appropriés ou un clavier adapté et compatible avec leur langue, etc. Ce challenge n’est pas seulement celui la DIT mais aussi pour les unités linguistiques.

Sur le plan technologique, on essaie de ne pas être des early adopters. Lorsque je suis arrivé à la DIT du Parlement européen en 99, l’informatique était au même niveau que ce que l’on trouvait ailleurs ; tout le monde avait un PC sur chaque site, la message-

rie électronique fonctionnait bien et il y avait des sites Internet… Il y avait des progrès à faire sur l’architecture générale des systèmes car tout avait été construit au fur et à mesure sur une approche ver-ticale (système par système, au service de chacune des directions générales). Nous avons donc introduit plus de transversalité, mais en règle générale, au Parlement, il y a toujours eu une informatique de bonne qualité.

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Le Parlement

est une immense machine

à produire des textes

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LE GRAND ENTRETIEN BUSINESS DECISION MAKER

Le problème qui est de plus en plus pressant, c’est nos capacités en surface dans les centres de données et en consommation électrique. Cela risque d’entraîner l’explosion des besoins de l’informatique et en particulier du stockage. Les machines modernes sont de plus en plus compactes et donc de plus en plus lourdes si bien qu’on ne peut plus les installer dans les étages des bâtiments qui n’ont pas été construits pour cette charge. Elles consomment énormément d’électricité et dégagent énormément de chaleur. On a dû réaliser des salles machines adaptées pour pallier ce problème.

Vous pensez mettre aussi ces vidéos en ligne pour le citoyen?

En effet, ces vidéos à la demande seront accessibles directement aux citoyens: la première session de la rentrée parlementaire qui vient d’avoir lieu, a été enregistrée - c’était un premier test. Ce mois d’octobre, nous procédons à un deuxième test et nous pensons pouvoir mettre en place ce service de façon opérationnelle et per-manente lors du dernier trimestre de cette année.

On va enrichir très rapidement ces don-nées et elles seront mises très rapide-ment à la disposition des journalistes et ensuite du public ; un public qui a déjà la possibilité de suivre la séance plénière en direct sur internet.

En conclusion, si notre philosophie, c’est de ne faire que ce qui est nécessaire avec les technologies de préférence éprouvées, on n’hésite pas non plus quand il faut innover si cela apporte quelque chose à l’activité parlementaire. Par exemple, nous étions les premiers à faire du haut débit (même si aujourd’hui on passe à du 10 gigabits) en réseau triangulé pour assurer la transparence géographique.

Est-ce que vous vous sentez un rôle d’initiateur afin de montrer aux entreprises ce qu’il est possible de faire?

Non, je ne me sens pas ce devoir. Nous avons plutôt le devoir de dépenser au mieux l’argent public. Si on voit qu’une technologie peut apporter de grandes choses sans trop de risque, on peut l’adopter. Si le public peut en bénéficier à son tour, nous en serons très contents, mais ce n’est pas une priorité.

Par exemple, on est en train de travailler sur la mise en place d’un centre de visiteurs à Bruxelles. Il permettra aux citoyens européens qui viennent à notre rencontre de mieux comprendre la construction européenne et son histoire. On collabore avec un centre linguistique qui travaille sur un concept très avancé d’adaptation linguistique à chaque individu. Ainsi, on pourra reconnaître votre profil (linguistique - langue maternelle, seconde langue -, vôtre âge, etc.) grâce à votre GSM ou encore à votre badge. Ainsi, lorsque vous passez devant un afficheur ou une borne multimédia, le message sera automatiquement adapté à votre profil. Dans ce cadre, on serait content que cela donne des idées à d’autres personnes, mais ce n’est pas le but initial.

Innovez-vous néanmoins?

Dans certains cas, nous avons la nécessité d’anticiper. Récem-ment, nous avons introduit l’utilisation de la vidéo à la demande, aussi pour des raisons économiques, car il n’était pas possible de traduire l’ensemble des textes et des interventions des séances dans toutes les langues. Par exemple, lorsque qu’un député prend la parole en Français, le texte est traduit en chacune des langues de l’Union et les députés en séance entendent le discours en temps réel. Cela ne laissait aucune trace enregistrée et on faisait un comp-te-rendu dans chacune des langues a posteriori.

Maintenant, c’est le texte dans la langue dans laquelle le député s’est exprimé qui fait foi. On enregistre une séquence vidéo de la prestation. On enregistre en parallèle les 23 langues et c’est un do-cument multimédia complet qui fait référence et qui reprend le nom du député, son groupe politique, le thème sur lequel il est intervenu, l’heure de début du discours, l’heure de fin, la vidéo de ce qu’il a dit dans sa propre langue et l’interprétation qui en a été faite en direct. À cela, on ajoute le support papier qui a servi pour son intervention.

Ces documents multimédias vont impacter votre IT?

Effectivement, il faut archiver ce docu-ment multimédia afin de pouvoir le re-trouver facilement. On a donc opté pour une solution de vidéo à la demande avec la création d’un fichier dans lequel on retrouve tout cela. Sur ce fichier, on rajoute toutes les méta-données correspondantes. Il est ensuite possible à travers différents «guichets» de restituer le contenu du fichier multimédia à destination des journalistes ou d’un service interne.

C’est une grande première car nulle part ailleurs dans le monde, on n’a mis en place un système aussi complexe, en particulier au niveau du multilinguisme et avec une telle durée d’historisation. L’ambition du Parlement, c’est d’offrir une historisation sur 25 ou 50 ans. Au niveau du volume, c’est énorme. Mais le point le plus critique, c’est la création des méta-données pour être sûr de pouvoir continuer à exploiter ces informations dans le futur, mais aussi d’assurer une certaine capacité de relire ces archives. Pour cela, il nous faudra ne faut pas stocker ce document sous sa forme initiale une fois pour toute, mais s’adapter au changement de technologies qui interviendront à l’avenir - c’est certain -, et transformer tous ces documents dans de nouveaux formats et vérifier que la qualité est toujours identique. Pour être sûr que le patrimoine traverse les générations, il faudra consacrer de plus en plus de temps mais aussi de coût pour la vérification de l’accessibilité des documents à tout moment.

Quelle va être la quantité de données produite par la VoD?

La quantité de documents à traiter, c’est de l’ordre du péta. C’est monumental. Le problème n’est pas le stockage de ces informa-tions en lui-même, car le coût est de moins en moins élevé. Dans cette situation, nous disposons déjà d’un avantage, c’est que nous organisons déjà nous-mêmes la redondance de nos sauvegardes, et des copies de secours.

La quantité de documents à traiter,

c’est de l’ordre du péta

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BUSINESS DECISION MAKER LE GRAND ENTRETIEN

Pour un appel d’offre ouvert, il faut environ 6 mois. Quand il y a une urgence, cela ne facilite pas les choses cela nous oblige donc d’avoir des marchés style canal d’achat auxquels on a recours en cas de véritable urgence. Le ressenti de chacun d’entre-nous est que nous passons trop de temps à ces démarches.

Mais il est vrai que dans certains cas la concurrence systématique due à ces appels d’offres permet d’avoir de meilleurs prix, mais dans d’autres cas, cela peut être aussi le contraire.

On parle de prochains appels d’offres majeurs pour le Parlement?

Oui, en effet, dans le domaine de la sous-traitance, nous occupons environ 400 personnes dans des contrats très divers qui vont du câblage aux services. Nous allons effectivement procéder au le renouvellement du contrat de recours à du personnel IT spécialisé, regroupé dans un grand appel d’offres pour 4 ans, qui s’appelle l’achat de services IT et qui sera de plus en plus focalisé sur l’achat de prestations à résultats tangibles. Cet appel d’offre va donc sortir avant la fin de l’année et portera sur l’achat de services estimés à environ 40 millions d’euros par an sur 4 ans et pouvant être prolongé.

Certains députés font part de leur désir de n’avoir plus qu’un site de travail, afin de réduire les déplacements. Est-il possible de devoir retransformer toute l’organisation?

Je vous répondrai d’une part en tant que citoyen que ces trois sites sont nécessaires car ils montrent bien ce qu’est l’Europe. Ce ne serait pas logique que les institutions européennes se situent dans un seul pays. D’ailleurs, aucun des trois sites actuels ne pourrait accueillir l’ensemble du personnel et des moyens

techniques faute de place.

Enfin, il faut savoir que le coût de l’implantation sur trois sites est estimé à moins de 15% du budget annuel du Parlement européen, même si certains détracteurs évoquent le chiffre de 30%. Je tiens à souligner que le budget du

Parlement européen représente moins de la valeur d’un paquet de cigarettes par an et par citoyen. On se bat donc sur une dépense liée à l’application des traités qui représente moins d’un demi euro par personne!

Est-ce que vous entretenez des relations étroites avec d’autres organisations ou institutions européennes?

Ensemble, nous avons deux types de relations. D’une part, des relations techniques puisque les textes législatifs circulent entre la commission, le conseil et le parlement. Il y a aussi un réseau d’échange avec les administrations et les instances nationales. On a donc effectivement des systèmes qui discutent en permanence.

Comment gérez-vous le dilemme qu’il y a entre la sécuri-té des informations et d’autre part la nécessité de pouvoir les mettre à disposition du citoyen?

Pour nous c’est un point fondamental - bien que nous n’avons pas beaucoup de documents très confidentiels - car avant tout notre vocation, c’est d’être transparent. La sécurité, c’est plutôt d’être certain que les documents que l’on met à disposition du public sont bien les originaux et donc la problématique se situe plus sur l’usurpation d’identité, l’intégrité des données et sur la continuité de fonctionnement. On doit absolument éviter le déni de service et la corruption des informations. Nous mettons donc en place une authentification forte des utilisateurs et une sécurisation forte vis-à-vis du monde Internet pour éviter les intrusions.

Le financement par le secteur public vous impose-t-elle des contraintes plus poussées?

Notre budget est d’environ 5 % de celui du Parlement européen. Cela paraît beaucoup si l’on compare cela au ratio de l’industrie manufacturière, mais assez faible si on le compare au secteur des services et particulièrement au domaine bancaire.

En effet, les frais de fonctionnement ne sont pas du tout identiques à ce qui peut se passer ailleurs. En gros, cela suit l’évolution du budget du Parlement, mais on a conscience du fait que le budget du Parlement a atteint un plafond. Notre volonté à tous est de sta-biliser les effectifs et les coûts.

Mais notre caractéristique est d’être condamné à nous adapter. Par exemple, en 1995 le Parlement a décidé que l’ensemble des do-cuments produits devaient être consignés dans un registre public accessible au public. Nous l’avons mis en place.

Prochainement, si le Traité est ratifié, les compétences du Parlement vont être élargies et donc le volume de données qui va nettement augmenter. Notre chal-lenge sera alors de supporter tout cela, le plus vite possible, avec un budget constant.

Vous êtes également obligé à plus de transparence?

C’est vrai que concernant les prestataires externes, il y a une contrainte de transparence vis-à-vis des citoyens, qui passe par les appels d’offres. C’est confortable dans un sens car, tant que les procédures sont acceptées, on ne peut être accusé de quoi que ce soit. On sait expliquer et argumenter les raisons de tout gain ou refus d’appel d’offres. Il y a une grande transparence. En contrepartie, il y a une lourdeur extrême ; ces procédures d’appels d’offres prennent beaucoup de temps et ce temps on préfèrerait le consacrer à des opérations techniques. On surcharge donc les fonctionnaires avec des opérations administratives et on est donc plus contraint à sous-traiter ces opérations techniques au risque de ne pas les encadrer suffisamment. On alourdit la gestion et on freine la réactivité.

L’appel d’offre va sortir avant la fin de l’année

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LE GRAND ENTRETIEN BUSINESS DECISION MAKER

Ensuite, nous avons des relations managériales. Nous avons formé un comité informatique inter-institutionnel qui regroupe l’ensemble des responsables informatiques des différentes institutions qui sert à identifier les choses que l’on peut faire en commun (acheter en commun pour réduire la charge administrative,…).

Au niveau technique par exemple, l’un des problèmes majeurs sur-venus en 2006 dans nos organisations a été le spamming (environ 90 % de messages électroniques sont non sollicités). Nous avons donc procédé en groupe de travail dans ce comité à la mise en commun des différentes solutions pour pallier ce problème et par-tageons le choix des outils, l’architecture du système d’information, etc.

Autre exemple: ici au Parlement à Luxembourg, nous avons une approche de pointe en termes méthodologiques et outillages de développement. Nous avons pris le virage Open Source, il y a déjà plusieurs années et désormais tous les outils de développement sont issus du monde Open Source. Par ailleurs nous avons une forte compétence en méthodologie de suivi de projet qui repose sur les bonnes pratiques du PMI et une stratégie avancée sur les architectures orientées services, les SOA, avec des web services qui se généralisent.

PARLEMENT EUROPÉEN

Pierre Lora-Tonet, directeur informatique du Parlement européen, a débuté sa carrière dans le monde du conseil pour l’industrie des trans-ports. Il a ensuite rejoint la filiale transport de Renault où il est devenu CIO de 1980 à 1985.

Pierre Lora-Tonet est ensuite passé à la maison mère avec la responsabilité des outils de CAO et de calculs puis est devenu directeur informatique de la branche automobile de Renault en 1990. Il a ensuite été nommé Directeur de la branche des activités de financement et services de Renault, quittant ainsi le secteur automobile pour celui de la finance. Pierre Lora-Tonet est entré au Parlement européen en 1999, comme directeur de l’informatique.

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BUSINESS DECISION MAKER CASE CHOICE

egedel offre désormais à ses clients un accès direct en ligne pour effectuer toutes les transac-

tions au travers de ses Utility Customer e-Services (UCES). Le public souhaite en effet de plus en plus pouvoir com-muniquer avec les fournisseurs via in-ternet. «Les sociétés d’énergie comme Cegedel utilisent également les appli-cations internet pour optimiser et auto-matiser leur prestation de services, commente SAP. Grâce à cette auto-matisation, Cegedel peut garantir au client final une grande accessibilité et comprimer ses coûts, ce qui lui permet d’offrir des tarifs plus concurrentiels.»

Sur le portail Cegedel Connect, les clients peuvent consulter leurs factures et leurs his-toriques de paiement, planifier des déména-gements ou contrôler des consommations... Puisque le client peut à tout instant accéder à ses états et données, il pourra aussi ré-soudre lui-même certaines questions et sol-licitera moins souvent le help desk, espère-t-on du côté du fournisseur. La qualité des interventions devrait en être améliorée et les clients profiteront d’un meilleur service. Ce nouveau service est disponible pour les par-ticuliers et les indépendants et sera ouvert aux entreprises début 2008.

REMISES POUR LE CLIENT

L’application internet est reliée aux systè-mes centraux sous-jacents, ce qui dispense Cegedel d’introduire elle-même certaines données. Tous les clients peuvent ainsi mo-difier ou compléter leurs propres données. Les clients disposant d’une domiciliation peuvent en outre transmettre électronique-ment le relevé de leur compteur. Ces don-nées sont alors intégrées automatiquement dans le système de back-office SAP de Cegedel.

Cegedel, le fournisseur d’énergie grand-ducal, a installé son nouveau portail avec une technologie SAP - les Utility Customer e-Services - et est ainsi, le premier en Belux à implémenter une telle application.

Le portail transactionnel Cegedel Connect sur SAP

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Du coup, Cegedel fait ainsi des économies sur les dépenses de papier et de déplace-ment et peut offrir au client qui choisit ce modèle et cette facturation par email, une remise supplémentaire.

«L’octroi de cette remise a permis d’aug-menter les demandes de domiciliation. Tout le monde profite de cette situation car le client reçoit une remise et nous recevons nos paiements à temps. Nous escomp-tons qu’au moins 10% des clients opteront désormais pour la facture par courriel. En même temps, c’est une petite contribution à la lutte contre le réchauffement climatique», note Pascal Hubert, chef du service informa-tique de Cegedel.

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BUSINESS DECISION MAKER CASE CHOICE

etite banque typique de la diversité de la place financière grand-ducale, l’East-West United Bank, est la base européenne institutionnelle de la banque d’état russe VTB et de la société d’investissements Sistema. Installée

Villa Foch à Luxembourg-Ville depuis 1974, la banque occupe une trentaine de personnes et est toujours la seule banque russe sur le Grand-Duché.

L’EWUB opérait depuis plus de quinze ans le progiciel bancaire IBIS de Financial Objects, sur une plateforme AS400. Depuis lors, le produit n’avait que très peu évolué dans la banque, et tant la base que le core engine se faisait vieillissants. La banque s’attache alors à mettre en place une solution moderne et envisage la refonte de son IT pour supporter aussi les nouvelles ambitions du groupe et aussi les impératifs réglementaires locaux (CSSF) et européens (IFRS, Mifid, Basel II,…). En outre, avec sa taille, la banque ne dispose pas de force de développement IT et chaque intervention sur le système se fait par l’éditeur. En somme une situation très peu évolutive…

METTRE TOUTE L’ÉQUATION EN BALANCE

«Ne restait plus en course que Temenos et Financial Objects, revient alors François Thuillier. Nous avons organisé des work-shops avec les utilisateurs qui ont manifesté leur intérêt pour Temenos. La convivialité de l’environnement avec la souplesse de Win-dows les avait complètement enchantés.» Dès lors, l’EWUB met tout dans la balance, Financial Objects, l’iSeries et la maintenance de l’OS400 d’une part et Temenos et un parc Wintel d’autre part. Ramenée sur cinq et dix ans, l’équation a rendu son verdict: Temenos l’emporte.

Reste donc à présenter le choix au board et ici, l’adhésion des utilisateurs et le spon-sorship de la direction ont été décisifs. Cer-tes une nouvelle plateforme représentait un investissement plus important qu’un upgra-de, mais au final, souplesse, performance, rentabilité à moyen et long termes étaient bien escomptés. Début 2007, le comité donne son aval pour Temenos à condition de respecter le même time-to-market que s’il s’était avéré de l’upgrade vers FinObj. Deadline: fin juin 2007.

La petite banque russe a remplacé son core banking system par Temenos T24 en moins de six mois. Confirmation: le cœur de banque en IT est à nouveau super palpitant…

East-West United Bank live sur T24

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TEMENOS À L’EWUB Evaluation des opportunités Choix de Temenos Business review Build Test Live sur T24

«Un upgrade conséquent s’imposait, dit François Thuillier, IT Supervisor de la East-West United Bank. Nous avons donc ren-contré des prospects dont évidemment Financial Objects, avec son produit S2, un web-based d’IBIS. Cette solution nous pa-raissait la plus envisageable, mais consistait néanmoins en une migration.» Dans l’équa-tion, l’EWUB met aussi le fait de remplacer son AS400 par des systèmes Wintel et ERI, iFlex et Temenos entrent alors en lice.

Pour la petite banque, une solution à sa me-sure est recherchée avant tout, mais aussi une solution d’avenir. La banque a dès lors du mal à trouver une offre ad-hoc avec le peu de mouvements qu’elle supporte tout en ayant une plateforme moderne, condition imposée aussi par les décideurs et le board russe.

EN NOVEMBRE, LE GRAND DOSSIER SERA CONSACRÉ AUX BANKING SOLUTIONS, p.70

SIX MOIS POUR DÉMARRER

«Une implémentation en moins de six mois, c’est un véritable challenge. Nous avons donc décidé de partir pour une solution pré packagée, clé en main de T24, pour tenir ces délais. Nous avons passé trois mois à faire le business review, puis un pour la création du produit.» Avec l’intégrateur Syncordis, l’EWUB tient le choc et le produit montre rapidement sa modularité et sa souplesse. En effet, le produit contient tout et les modules additionnels peuvent être activés à la demande, par simple clé de licence. De plus, chaque mise à jour qui est faite sur le système par l’éditeur réintègre aussi tout développement propre qui aurait été ajouté. Stabilité et fiabilité sont aussi maîtres-mots.

En juin, des premiers tests ont lieu, et mi-juin, une simulation de migration complète est organisée. Le 30 juin, T24 est live… «Nous avons conservé néanmoins l’AS400 pendant un certain temps. Nous avons pensé faire quinze jours en double com-mande, mais finalement à la demande des utilisateurs nous avons passé trente jours en double encoding. Finalement, le 31 juillet, seul Temenos T24 était fonctionnel.» Après avoir conservé l’historique, l’AS400 a pu être coupé. Les modules de base sont pleine-ment opérationnels et des pistes de montée en puissance sont déjà évoquées: module spécifique d’eBanking, etc.

François Thuillier, IT Supervisor de la East-West United Bank.

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«La leçon que j’en tire: n’hésitez pas à chambouler vos certitudes. Même à petite échelle, c’est jouable.»

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/ OCTOBRE 07 / 18

TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER CASE CHOICE

fin d’augmenter l’efficacité de son département Sales & Ser-vice et pour soutenir ses ob-

jectifs de croissance à deux chiffres, Fortis Retail Banking a choisi la plate-forme SAS Enterprise Intelligence pour contribuer à améliorer la structure, la qualité, la richesse et la fourniture de données clients et financières à des fins de reporting opérationnel, de ges-tion des campagnes, de gestion des performances et d’exploration des données. SAS Enterprise Data Integra-tion Server et SAS Enterprise BI Server aideront Fortis à réaliser ces objectifs.

«Depuis fin 2006, Deloitte Consulting, un SAS Platinum Consulting Partner, assiste Fortis Retail Banking dans son projet d’informatique décisionnelle (Business Intelligence - BI). Avant de sélectionner les outils, Deloitte a aidé Fortis Retail Banking à définir sa vision et sa feuille de route en matière d’informatique décisionnelle et le business case. Sont venus ensuite la conception de l’architecture et le choix des outils. Partie indépendante, Deloitte a joué un rôle crucial lors de la sélection et de la ‘preuve de concept’. En Belgique, Deloitte peut compter sur une équipe spécialisée de 30 consultants en BI, rompus aux stratégies et aux implémentations de BI.»

«Nous avons largement évalué différents scénarios d’architecture pour Fortis, allant de scénarios ‘best of breed’ à une approche de type ‘plate-forme BI’. C’est sur la base de cette évaluation que la direction de Fortis a choisi SAS», a déclaré Aart Joppe, Director BI Practice chez Deloitte.

Fortis Retail Banking vise à atteindre une croissance à deux chiffres en installant un environnement intégré de gestion des données et d’informatique décisionnelle avec une technologie SAS.

Fortis Retail Banking standardise sa BI avec la plate-forme de SAS

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halys, l’exploitant de trains à gran-de vitesse, entre Paris, Bruxelles, Amsterdam et Cologne a signé

avec un consortium composé de No-kia Siemens Networks, 21Net et Telenet pour fournir un accès Wi-Fi à large ban-de à tous les passagers en Comfort 1 et 2 d’ici la mi-2008. Thalys sera le premier train international à grande vitesse à of-frir ce service au travers des frontières européennes.

Nokia Siemens Networks, fournisseur de services de communications, 21Net, fournisseur de solutions satellitaires à large bande et le fournisseur belge de services Telenet, se sont associés pour l’occasion. Le consortium a réussi à combiner les technologies satellitaires, GPRS et UMTS à un réseau sans fil de type «hotspot» pour fournir une connexion Internet transfrontalière permanente à bord de trains circulant à une vitesse de 300 km/h. C’est une première parmi les sociétés internationales d’exploitation de trains.

Outre l’accès à Internet, Thalys devrait également proposer à ses passagers des services d’information sur les destinations et les correspondances ainsi que des services de divertissement. Thalys fournira ses services Internet sous le nom ThalysNet. «Nous avons choisi les partenaires idéaux pour ce projet de grande envergure», a déclaré Jean-Michel Dancoisne, CEO de Thalys International. «L’accès Internet Wi-Fi à large bande est un événement-clé pour Thalys et constitue la première étape d’une série de développements ambitieux, visant à renforcer clairement la position de Thalys en tant que société novatrice axée sur la création de nouveaux services pour ses clients.»

Thalys à grande vitesse et large bande

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A new reality for the banking worldSaaSSoftware as a Service

In partnership with Clearstream Services - Deutsche

Börse Group, Callataÿ & Wouters proposes the first

integrated banking platform available in Luxembourg.

This offering is based on THALER,

the banking engine edited by Callataÿ & Wouters

www.cw-thaler.com

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TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER LE GRAND DOSSIER BI

eader en Europe dans le monde de la diffusion et la production de contenus radios et TV, RTL Group

est un vaste conglomérat d’entités autonomes réparties dans 10 pays. Forte de 39 stations TV et 29 stations de radio, RTL pèse 10.000 heures de programmes et quelque 5,6 milliards d’Euros dans les 19 réalisés par Ber-telsmann, son actionnaire principal et groupe de médias allemand. Cette approche décentralisée ne peut fonc-tionner que si la maîtrise et le contrôle des coûts et des systèmes est opérant et c’est en ce sens, que GTRS, Group Transactions & Reporting Systems, le département technologique finan-cier de RTL, a été mis en place il y a déjà quelques années, avec à sa tête Vincent Pascaud.

GTRS a pour principale mission d’apporter de l’expertise sur les systèmes financiers de RTL qu’ils soient transactionnels (SAP) ou de rapportage (Cartesis, maintenant BO). En interne, le groupe GTRS possède l’exclusivité des relations avec ces systèmes d’entreprise et gère donc tant les applications SAP que le reporting Magnitude de Cartesis ou que le warehouse BW (codenamed SAPmag) et ses connecteurs au travers d’Oracle Warehouse Builder. Le groupe GTRS est fort de 25 employés et une bonne dizaine d’externes.

BERRY A DU GOÛT

Début 2006, le groupe entame un important projet SAP qui vise en la révision complète de la fonction finance de Freemantle Media, l’important fournisseur de contenus de Reality TV anglais, acquis par RTL. Cette refonte se fera en 9 mois et au 1er janvier 2007, le Berry Project est live. Dans une seconde phase, le rool-out se fait dans divers pays dont la France, l’Allemagne, etc.

À l’occasion de la conférence mensuelle organisée par ITnews 2.0 en relation avec le thème central du magazine de septembre dernier (ERP et CRM), RTL Group a partagé avec un auditoire de spécialistes son Berry Project, un programme de consolidation financière pour le groupe de médias et de divertissements.

The Berry Project: la consolidation financière de RTL Group

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GTRS OF RTL GROUP: SAP FI/CO, MM, PS, BW BO Cartesis Magnitude

Lancelot Team Corinne Loesel, CRPHT Peter Diepstraten, RTL BlueSphere Team

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LE GRAND DOSSIER BI TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER

Ce projet majeur a permis de revoir toute la fonction financière dans le groupe, mais a aussi permis une centralisation dans FI de toutes les transactions intra et inter-entreprise. Aujourd’hui, cette fonction se présente de plus en plus comme un SCC, un Shared Service Center enterprise-wide.

Les modules FI/CO, mais aussi PS (Project System) et MM, etc. ont été installés avec succès. La connexion vers le BW est dès lors importante et le groupe envisage aussi l’introduction d’une interface Swiftnet pour améliorer la communication de ses flux. Berry portera ses fruits, à coup sûr.

Vincent Pascaud, Head of GTRS, Group Transactions &

Reporting Systems de RTL Group © P

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BlueSphere Team Daniel Schneider Neza Mambour, Primesphere Jürgen Kockelmann Jérôme Sorel, Nerea & Marco d’Amico, IP Luxembourg

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La Business Intelligence est devenue une application critique dans les entreprises. Elle tend aujourd’hui à se placer de plus en plus comme outil opérationnel de stratégie, avec des tendances au (Near) Real-time et à la gestion de la performance. La BI se veut donc plus interactive et véritable cockpit de pilotage de l’entreprise - c’est du moins le message des éditeurs.

D’un autre côté, les entreprises font face tous les jours à des besoins BI de base, avec des rapports de masse, des solutions spécifiques pour les besoins réglementaires,… Dès lors, plus que jamais, aussi après une première vague de consolidation dans le monde des éditeurs, la Business Intelligence est bien l’enjeu numéro 1 pour les CIO’s.

Business Intelligence, deux hémisphères

Christian Crucifix, Siemens IT Solutions & Services

TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER LE GRAND DOSSIER BI

EN NOVEMBRE, LE GRAND DOSSIER SERA CONSACRÉ AUX BANKING SOLUTIONS, p.70

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A FOND LA PERF’

BO va aussi plus loin dans la gestion de la performance en reliant de façon end-to-end les KPI jusqu’à leur traduction en besoins essentiels. Ainsi, on rend la BI opérationnelle, jusqu’au niveau des couches de données les plus profondes. Les partenaires jouent ici un rôle crucial, permettant d’apporter aussi leur compréhension des systèmes d’entreprise tels les ERP, qui sont désormais de plus en plus proches.

Toute cette vague BI est d’autant plus forte que les acquisitions vont bon train dans le secteur. «Je crois que cette consolidation du marché va encore s’accélérer. Il ne reste aujourd’hui quasiment plus de pure players en BI. Nous sommes véritablement en pha-se de maturation et de création d’amplitude de la BI. Les clients l’ont compris: ils nous regardent aujourd’hui comme un fournisseur stratégique…»

Les clients tels les grandes banques comme Fortis, Dexia, ING, KB,… ou les services hub comme ArcelorMittal, Millicom, P&T,... sont particulièrement dynamiques sur les solutions de l’éditeur franco-californien.

Pour BO, dont le point fort a toujours été l’ad-hoc querry et le reporting, les acquisitions récentes des outils technologiques tels Fuzzy ou Inxight (analyse de texte),… ou applicatifs comme Cartesis ou ALG, montent la BI vers l’offre Enterprise Information Management. Enfin, BO se tourne aussi vers les plus petites structures (renforcé par l’intégration complète de Crystal dans l’offre Business Objects). «Aujourd’hui, les installations ont été simplifiées et des entreprises telles Crédit Agricole ou Raiffeisen ont déjà recouru à cette initiative. Avec Crystal, on a su mettre la BI on top, tout en lui donnant une valeur à part entière.»

SHAKE TON BODI

Localement, des solutions comme BODI, BO Data Integrator ou de metadata management sont particulièrement sous les spotlights. Et la tendance à mettre dans la suite Xi tout les fruits des récentes acquisitions devraient aussi renforcer l’offre atour de l’alerting, du scorecarding, du dashboarding et du planning. Les drivers actuels tels les obligations réglementaires (SOX, Bâle II, IFRS,…) font aussi l’attrait pour l’introduction de technologies de data lineage pour auditer les données. Le rôle de la plate-forme joue ici de tous ses attraits. C’est aussi le cas depuis l’acquisition de FirstLogic repris depuis la sortie récente du produit Business Objects Data Quality XI.

Quotidiennement confronté à une vague de standardisation des outils de BI dans les entreprises et organisations, Business Objects, acteur de référence sur le marché grand-ducal, constate une véritable phase de transformation de la BI tactique en BI stratégique… Ses récentes acquisitions devraient l’aider aussi dans cette montée en puissance.

Business Objects, du tactique au stratégique

«Nous avons définitivement tourné la page des premiers déploiements comme c’était le cas il y a cinq ou dix ans, dit Philippe Jans-sens, Country manager de Business Objects en Belux. À l’époque, les besoin s étaient souvent ponctuels et départementaux - rarement il y avait une vue globale, enter-prise-wide.» Du coup, le nombre d’outils n’a cessé d’augmenter et désormais, les entreprises s’attachent à consolider leur BI et à réduire le nombre de logiciels et solu-tions pour s’orienter vers une plateforme complète de BI.

BI NEXT GEN «Nous sommes entrés dans la seconde génération de projets de BI avec une plus grande maturité du côté des clients, qui sont en train de passer d’une BI en mode tactique à une BI stratégique. Cela se traduit dans un sens avec des outils verticaux qui vont plus en profondeur sur les données (metadata, data quality, data lineage (impact dans les données opérationnelles), etc.). Dans l’autre sens, la BI va de plus en plus vers la gestion de la performance, et des projets de type ABC (Activity Based Costing), etc.»

LE GRAND DOSSIER BI TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER

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TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER LE GRAND DOSSIER BI

ONDEMAND.COM

De plus en plus, les modèles SaaS (Software as a Service) font des émules. BO n’est pas en reste, car elle a construit une offre d’in-formation à la demande, où les clients peu-vent acheter de l’information sous la forme de dashboards interactifs connectés à des DB Reuters ou Dun & Bradstreet, automa-tiquement rafraîchis par la plateforme en li-gne. Dans une architecture SOA, avec des technologies 2.0, ces solutions sont de plus en plus efficaces.

Par ailleurs, BO a construit au-dessus de Salesforce, crystalreport.com qui fait directement le lien entre les données du CRM hosté et des rapports avancés. La consommation des rapports et de la BI en général n’est pas prête de s’arrêter, les éditeurs l’ont bien compris…

CARTESIS INTÉGRÉE

Avec Business Objects EPM XI, BO offre une première suite de pilotage des performances réunissant les fonctionnalités d’EPM, de BI, d’intégration de données et de qualité des informations. Cinq mois seulement auront donc suffi à Business Objects pour finaliser l’intégration des lignes de produits Cartesis et ALG à Business Objects EPM XI. «Désormais, de puissants outils logiciels de finance, de pilotage des performances, de gestion des risques, de gouvernance et de conformités légales ainsi que de rentabilité sont réunis autour d’une plate-forme de business intelligence éprouvée. Business Objects EPM XI utilise en effet un seul et même modèle de données intégré, le Business Objects IDM, lequel forme la pierre angulaire de la solution assurant l’exactitude et l’homogénéité des données dans l’ensemble des processus d’EPM.»

Philippe Janssens, Country manager de Business Objects en Belux

OKTOPUS

Des solutions à la mesure de vos projets BI - www.oktopus.lu -

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’est ce qui ressort d’une série d’articles réalisés à la demande de SAS et intitulés «The Truth

about Performance Improvement» et où la première partie est «Moving Beyond the Metrics». D’une part, le volume des données à traiter est sans cesse croissant et les traitements doivent aussi envisager des données non-structurées. Le type de données s’élargit et les besoins métiers se font plus fort. Par exemple, l’OLAF (l’Office européen de lutte antifraude) détecte les anomalies à l’intérieur des contrats signés par les entreprises avec des solutions de BI avancées.

De plus, les applications prennent une nou-velle dimension analytique - un facteur-clé pour passer d’une BI stratégique à une BI opérationnelle. «Prenons l’exemple de Ame-rican Airlines qui, il y a 15 ans, mettait en place sa première solution d’optimisation du remplissage des sièges de passagers dans ses appareils. Deux ans après, toutes les compagnies avaient ce type de solution et l’avantage compétitif sur ce sujet précis avait disparu», illustre Patrick Xhonneux, Strategy & Marketing Director de SAS Institute Belux. Ainsi, la BI sans l’optimisation n’apporte pas d’avantage concurrentiel et les entreprises cherchent aujourd’hui à créer surtout des voies d’innovation avec ce type d’outils.

BI 2.0

«Le marché de la BI croît plus vite que le marché global en IT ; cela montre bien que les entreprises voient en la BI un moteur de développement.» D’une part, il faut envisager la dimension purement technologique et faciliter l’accès aux outils. C’est ce que l’industrie IT promet par des architectures SOA, des solutions SaaS et de la BI 2.0. «La vague, c’est comment rapprocher l’utilisateur final de l’information et lui offrir un dialogue sur les systèmes. C’est lui permettre d’être plus actif dans sa relation avec l’information.»

BLUE PRINTS

Pour cela, les éditeurs BI dont SAS en tête prônent la plateforme de BI, qui intègre la di-mension technique, le management sur les méta-données et le partage aux consom-mateurs de BI. Avec son Enterprise Intelli-gence Platform qui a nécessité 5000 man years, SAS offre l’accès, le nettoyage et l’analytique, all-in-one, jusqu’au Performan-ce Management. «Évidemment, nous ne sommes pas les seuls dans l’industrie. Mais aujourd’hui, la plateforme n’est plus qu’un ensemble d’outils, mais contient aussi des Blueprints par métier», dit Patrick Xhonneux. Par exemple, pour la gestion des risques, pour la gestion des SLA, pour le budgeting et le planning, le credit scoring, l’AML… «Nous avons attaché des modèles analytiques à des processus-clé. En vertical, nous offrons des solutions pour une industrie spécifique et en horizontal sur des fonctions comme Activity Based Management, le Forecasting et le planning, les Predictive analytics, le Marketing automation, le Dashboarding…» Des dimensions particulières peuvent alors être greffées autour de ces deux axes, par exemple pour les Hedge funds, la gestion

du risque, la compliance… Voilà qui peut intéresser les clients du secteur financiers comme Dexia, Fortis, ING, BCEE, SEB ou Raiffeisen ou les opérateurs Cetrel ou Clearstream et les assureurs La Luxem-bourgeoise, La Bâloise, Fortis, Foyer…

DATA QUALITY

Autre point d’intérêt pour le moment, les besoins en matière de Master Data Mana-gement. Ici, c’est au travers de Dataflux, une entreprise SAS, que l’éditeur met ses solutions au service de l’enrichissement des données. Opérant sur des projets de datawarehousing ou de Enterprise System Management, Dataflux s’empare des diffé-rents canaux d’acquisition de l’information (web, back-office, back-end,…). «C’est souvent la première pièce de la BI», assure Patrick Xhonneux.

Les structures pour la mise en place de solutions de Performance Management sont désormais opérationnelles, mais des challenges préalables sont à relever.

Blueprints greffées sur la plateforme: la SAS attitude

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LE GRAND DOSSIER BI TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER

Patrick Xhonneux, Strategy & Marketing Director de SAS Institute Belux.

TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER PUBLISCOPIE

INTERNAXXNée de la joint-venture entre Fortis Banque Luxembourg et TD Waterhouse, Internaxx est le principal courtier en ligne international offrant ses services aux investisseurs du monde entier. Installée à Luxembourg, Internaxx propose à ses clients un accès aux actions des principales bourses internationales et permet d’opérer en temps réel sur plus de 15 bourses d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie, soit en ligne soit par téléphone. Elle offre également une plate-forme de trading de produits dérivés (CFD, Futures) et Forex ainsi qu’un supermarché de Fonds proposés par les gestionnaires les plus réputés du monde financier.

LE DÉFI : Exploiter une quantité de données entrantes considérable.En tant que Banque et Courtier en ligne international, Internaxx est amenée à travailler avec des clients issus de 155 pays différents et à devoir gérer de très grandes quantités d’informations provenant notamment des opérations boursières réalisées par ses clients. Savoir traiter efficacement ces données constitue un avantage concurrentiel important.Jusqu’alors, Internaxx se limitait à stocker ces données sans les exploiter de manière optimale. Tout un capital de connaissance sur l’activité de la Banque se voyait sous-utilisé.Internaxx recherchait une solution lui permettant d’analyser ces

L’INFORMATIQUE DÉCISIONNELLE,OUTIL D’AMÉLIORATION DE LA PRODUCTIVITÉ ET DE MAÎTRISE DES RISQUES.

Dans un contexte économique de plus en plus changeant et compétitif, un nombre croissant d’acteurs de l’entreprise doit décider et agir sans délai. Il est vital de disposer d’indicateurs financiers, de risque, de performance, de comportement de ses clients dont la pertinence et la fiabilité sont irréprochables. Ce besoin est renforcé par de nouvelles contraintes légales.

Autrefois l’information décisionnelle prenait la forme de rapports volumineux basés sur des informations plus ou moins fiables. On voyait proliférer les feuilles de calcul pour aboutir à des résultats divergents. Les outils informatiques d’aide à la décision et ceux de support à la réalisation des processus étaient séparés.

Toutes les données de Business Intelligence (BI) nécessaires sont à la portée des utilisateurs du système d’informations mais dispersées. Il faut faire converger cette information, la rendre synthétique et pertinente pour servir des besoins décisionnels, complémentaires mais différents des besoins opérationnels.Aujourd’hui l’utilisation de la BI est en

croissance soutenue dans toutes les organisations. Elle n’est plus le privilège des directions mais s’applique à tous les niveaux de la hiérarchie. La demande évolue selon trois axes :

Le décisionnel doit être imbriqué dans l’opérationnel. Il doit servir tous les acteurs de l’organisation pour supporter la séquence décision/action à tous les niveaux, des micro- décisions aux décisions stratégiques. Il doit intégrer les données de gestion en temps réel et offrir des vues prospectives. Le datawarehouse qui reflète une situation arrêtée ne suffit plus.

L’intégration du décisionnel avec l’opérationnel pourrait trouver un terrain propice dans la mise en place d’architectures orientées service (SOA). Les applications décisionnelles prendraient alors la forme de services décisionnels s’intégrant avec des services opérationnels dans une séquence proche du besoin individuel de chaque utilisateur, calquée sur les processus qu’il doit réaliser.

Un facteur de succès important dans la conduite d’une réalisation décisionnelle est l’adoption d’une méthodologie adaptée.

Aptelia utilise une méthodologie spécifi-que au cycle de vie dimensionnel.

LA DÉFINITION DESBESOIN DÉCISIONNELSproduit le cahier des charges. Il faut aider la maîtrise d’ouvrage à formaliser des besoins fonctionnels exhaustifs et précis.LA MODÉLISATION DIMENSIONNELLELe modèle de données est particulier au décisionnel. La qualité des données sera une préoccupation importante de cette étape.LES SPÉCIFICATIONS DE L’APPLICATION UTILISATEURtiendront compte de l’évolution rapide des attentes. L’étape intégrera une maquette pour permettre aux utilisateurs de valider les principes de l’interface. L’ARCHITECTUREprécise comment la solution décisionnelle s’intègre dans l’informatique existante et trace son plan d’évolution, par exemple vers une architecture SOA. On procédera de manière itérative par data mart , correspondant à une famille de besoins décisionnels, pour maintenir le projet à une taille facilitant sa gestion.

Les deux exemples qui suivent décrivent des réalisations prises en charge par Aptelia dans des environnements différents, une banque et une caisse de retraite et de prévoyance.

PUBLISCOPIE TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER

données d’un point de vue quantitatif et qualitatif, d’une part pour connaître en détail les besoins de ses clients et de ses prospects, et d’autre part pour anticiper les demandes et les tendances du marché. Internaxx est une banque et doit se soumettre aux règles dictées par le régulateur local CSSF (Commission de Surveillance du Secteur Financier) mais aussi par les nouvelles circulaires Européennes dans le cadre de la MiFid (Markets in Financial Instruments Directive) qui nécessite notamment une excellente connaissance du comportement du client tout au long de sa relation commerciale avec l’institution financière, dans un objectif de protection des intérêts de tous les clients.

LA SOLUTION : Internaxx recherchait un outil qui puisse consolider les données métiers sur une plate-forme unique afin de les analyser en temps réel et d’obtenir des états financier, comptable et marketing, ainsi que les rapports à destination de la fonction Compliance de la Banque.Il s’agissait de réduire le temps d’élaboration de rapports au profit de l’analyse, de la prise de décision, du suivi d’indicateurs clés de performance sur le business. Après évaluation de différentes offres progicielles de Business Intelligence, Internaxx s’est tournée vers la suite BusinessObjects Enterprise XI R2, Crystal Reports, Dashboard Manager et Perfomance Manager. Aptelia a conseillé Internaxx dans l’architecture de la solution et du datawarhouse et a accompagné l’équipe informatique interne dans la réalisation des rapports et de la définition des indicateurs de performance (KPI). Aptelia a aussi fourni à Internaxx le plan d’implémentation et l’aide encore aujourd’hui à maîtriser les différentes facettes et évolutions de sa solution de Business Intelligence.

LES RÉSULTATS :Internaxx dispose maintenant d’une solution décisionnelle globale et constate déjà de nombreux avantages.La création de rapports est accélérée et permet de passer rapidement à l’exploitation des résultats : optimisation dans les investissements et la stratégie de l’entreprise.La solution permet de déterminer si les informations relatives à un client sont cohérentes par rapport à son comportement. Si nécessaire, Internaxx orientera son client vers un type de produit plus approprié. Les rapports permettent aussi de déceler d’éventuels comportements client suspects, source de risque pour Internaxx.Dans le domaine Marketing, la solution permet de définir des objectifs commerciaux, des plans de campagnes de communication et d’augmenter le taux de conversion des prospects. L’effet est positif sur le chiffre d’affaires de l’entreprise.

IRCEMGrande institution française de retraite et de prévoyance installée à proximité immédiate de Lille, le groupe IRCEM vient de finaliser la première étape de son système décisionnel. Les métiers de la prévoyance disposent maintenant d’un outil de pilotage performant de leur activité quotidienne.

LE DÉFI :Le projet décisionnel devait répondre à des besoins de pilotage du risque et de suivi de production, dans le cadre d’un projet plus vaste qui consistait à refondre intégralement le système d’information Prévoyance. Auparavant , l’ensemble des données décisionnelles étaient stockées dans diverses bases et fiches Excel, plus ou moins structurées. Ce système offrait peu de possibilités d’analyse et de réactivité par rapport aux nouvelles demandes d’informations en provenance des directions en charge de l’actuariat, de la gestion, des tarifs ou encore des services commerciaux.

LA SOLUTION :Le système, structuré autour d’un Datawarehouse et de plusieurs Datamarts couvre l’ensemble du cœur de métier de la prévoyance et de la mutuelle dans les spécialités de l’actuariat et du suivi de la production. Le système d’information décisionnel est basé sur les technologies Microsoft SQL Server 2005, comprenant Intégration Services , Analysis Services et Reporting Services. Il a été mis en production le 15/01/2007 grâce au concours de l’équipe « Restitution&Reporting » composée à effectif égal de collaborateurs Ircem et Aptelia. Les collaborateurs Aptelia ayant participé au projet ont des compétences au niveau du métier de la prévoyance, de la Business Intelligence et de la plateforme Microsoft.Les directions utilisatrices de l’Ircem ont maintenant à leur disposition des tableaux standardisés de pilotage opérationnel, auxquels ils accèdent via l’Intranet de l’IRCEM.

LES RÉSULTATS :La qualité de l’information de pilotage a été améliorée ainsi que sa fréquence : elle est désormais quotidienne pour ce qui concerne les données de gestion, et hebdomadaire pour les données techniques nécessaires à l’établissement des bordereaux de réassurance. Les objectifs de réduire le temps nécessaire au traitement de l’information, et de faire face à une montée en volume de l’activité à effectif constant‚ ont été atteints. Le système permet aussi d’identifier des typologies de risques et de mettre en œuvre les actions adéquates visant à optimiser la rentabilité du portefeuille tout en améliorant la relation client. Grâce aux indicateurs du suivi d’activité, il est plus facile de mesurer les gains de productivité apportés lors de la refonte du Système d’Information.

EN SAVOIR PLUS : +352 26 68 61 30 [email protected]

TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER LE GRAND DOSSIER BI

oici plus de dix ans que Dexia-BIL a mis en place son premier datawarehouse. À l’époque,

un entrepôt de données est construit pour créer un environnement décision-nel pour le business. C’est l’essence même du concept DWH: un espace composé de multiples datasources pour les besoins du back-office, du front-office, du contrôle de gestion, du marketing… Cet environnement BI est donc guidé par l’aspect DB, avec des outils ETL (Extract Transform Load), de stockage (repository) et d’exploitation (reporting,…) classiques en somme.

En 1996, Sybase fait donc son entrée à la BIL, repéré pour son aspect souple et per-mettant les chargements massifs. Ce sont là les prémisses de l’apport du moteur IQ de l’éditeur… En effet, un environnement de datawarehouse était déjà opérationnel et une réplication des données vers un en-vironnement Syabse IQ a été opérée. Cet environnement était considéré comme labo-ratoire. L’équipe BI n’en fait pas réellement la publicité en interne et le serveur connaît de temps à autre des arrêts intempestifs.

MONTÉE EN PUISSANCE

IQ sert alors principalement pour aider le business à prendre des décisions sur base des données réelles de l’entreprise. Les batches de reporting deviennent de plus en plus fréquents, permettant donc la création

en parallèle d’un outil de pilotage business. Sybase se fait pièce-clé, car il offre des fa-cilités d’exploration puissantes dans les données et crée un environnement commun pour tous les départements de la banque. Il permet donc d’offrir des réponses à des questions tant planifiées que ponctuelles: c’est l’amplification du volet non-prédictif qui permet d’avoir des réponses construites sur des questions à tout venant. Le tout, dans une infrastructure technologique quasiment autogérée. «On ne s’en occupait quasiment pas», confie Régis Tiberghien.

En 1999, la performance reste à améliorer et le repository devient de plus en plus im-portant. Le développement, les DBA, les Unix administrators… font le constat: le datawarehouse est devenu un point d’en-trée incontournable sur les données et les utilisateurs (250) sont de plus en plus nom-breux et demandent de plus en plus les possibilités analytiques non-prédictives de l’outil. Le DWH est devenu opérationnel et moins décisionnel… «En 2003, nous étions au bout de l’approche classique», dit Régis Tiberghien. Les opérations BI mensuelles étaient devenues journalières, les fenêtres de traitement des données de plus en plus courtes, le volume de datas de plus en plus grand,… L’IT tranche: «soit vous en faites de trop avec cet outil, soit pas assez!»

DATAWAREHOUSE V2

Dexia-BIL revient alors sur l’essence d’IQ, le moteur de Sybase. En trois mois, la banque

va relifter son environnement dédié aux traitements journaliers (globalement: mise en place, développement, administration, ...), pour évaluer la solution ; et ce, sans experts BI ou DBA spécifiques. Ceci avant de migrer totalement l’environnement. L’outil est vraiment simple et intuitif. «À moyens égaux, nous avons réussi à monter véritablement le niveau de service et obtenir des temps de réponse supérieurs. Après cette évolution, cela se passait tellement bien que nous n’avons plus eu à intervenir sur le datawarehouse. En 2004, nous avons arrêté le développement et continué seulement à assurer une maintenance sur cet outil.» L’idée est confirmée: vive la flexibilité, la mise à disposition, la dimension opérationnelle,… de la solution. 1200 utilisateurs son déclarés dans cet environnement dont 5 à 600 «consommateurs» de BI. Côté prod’, sur les 250 users véritablement actifs, 50 à 60 personnes ne font que cela… sur 1,5 tera de données.

10 ANS ET 10 TERAS DE DONNÉES EN LIGNE

«Aujourd’hui, nous ne mettons plus en place de nouvelles chaînes sur le datawarehouse, même si des tas de nouvelles questions sont sans arrêt posées.» L’équipe s’atèle à repositionner la BI dans les «couches» vers l’application core-banking, Triple A’, Reuters, Telekurs, etc. Mais le département s’occupe surtout à créer un CODS un ODS (Opera-tional Data Store) couvrant toute l’entrepri-se (Corporate) qui a pour objectif principal

Après plus de dix ans d’expérience sur un environnement de datawarehousing, Dexia-BIL se prépare à la création d’un Centre de Compétence de Business Intelligence. Au cœur de toute initiative BI, le CODS, le Corporate Operational DataStore de la banque sous Sybase IQ.

Du datawarehouse à la création d’un Corporate ODS chez Dexia-BIL

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LE GRAND DOSSIER BI TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER

notamment d’historiser les informations des différents systèmes opérationnels (core-banking, Kondor, gestion performance por-tefeuille, messagerie swift, ... ) ainsi que de mettre à disposition rapidement ces infor-mations pour d’autres traitements applica-tifs (extraction, ...) ou exploitation classique BI (reporting, analyse, ...). Le but: dix ans de données online!

Pour accéder à l’info, Dexia-BIL met à dis-position du business des datamarts via IQ. Ici aussi, le moteur apporte sa puissance puisqu’il supporte tant des datamarts physi-ques que logiques. Ces derniers permettent la création de «vues» sur le CODS qui peu-vent ensuite être pluggées dans les outils BI (SAS ou BO). En mode test, les «magasins de données» logiques permettent aussi la mise à disposition d’environnements en fonction de la vie (courte) des datamarts et des besoins réels du business. «Aujourd’hui, nous avons déjà 15 datamarts logiques sur le CODS et nous sommes véritablement en train de désengager l’ancien dataware-house.»

Pour Dexia-BIL, Sybase IQ est avant tout un outil qui permet la flexibilité, la profondeur de l’historisation, un time-to-market excel-lent, et le tout sans support ou administration ardus. Chaque semaine 30 giga de don-nées sont ajoutés à l’environnement. Il faut bien prendre les devants. Un inconvénient: IQ tourne tout seul, «on ne s’en occupe pas assez»… Dans quelques années, le cap des 10 teras sera franchi…

L’outil offre aussi un autre atout: sa capacité «multiplex» ou comment plusieurs moteurs peuvent se connecter en synchro sur le même espace disques.

Demain, Dexia-BIL s’organisera encore plus avec un BICC (un centre de com-pétence de Business Intelligence) - ici la banque aussi anticipe.

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Régis Tiberghien, IT Business Intelligence Manager chez Dexia-BIL

TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER PUBLISCOPIE

Fideuram Bank met le pied à l’étrier de la BI avec MS BI SQL Server 2005

CONSOLIDER ET CONCEPTUALISER

«La mise en place d’un datawarehouse visait à centraliser les in-formations disséminées dans nos différents systèmes. Une struc-ture unique autorise non seulement l’utilisation d’un seul outil de reporting, mais le modèle de données business intelligence défini est également apte à prendre en charge aussi bien les besoins du Private Banking que ceux, plus tard, du Contrôle Fi-nancier et, enfin, de l’Administration», détaille Vincent Burgraff, Directeur Organisation & Systèmes chez Fideuram Bank.

Une étude de cadrage de 2 mois, validée par les différents métiers, a recensé tous les besoins et dégagé un référentiel commun. Un point non négligeable, comme l’indique Pierre Dauffenbach, à la tête des 20 consultants du bureau luxem-bourgeois de Business & Decision: «Souvent, la notion de ‘client’ est comprise différemment au sein d’une même entreprise. Or, une terminologie non homogénéisée ouvre la porte au risque de comparer des pommes et des poires par la suite. Il était aussi essentiel que nous comprenions rapidement les méca-nismes spécifiques à Fideuram, notamment en matière de modalités de commissionnement. Pour réussir un projet, il faut travailler en équipe avec les équipes métier et IT du client».Un brainstorming sur les différents axes et dimensions d’analy-se à mettre en place déboucha sur la définition du modèle de données d’information applicable à la banque, et sur un 2ème contrat avec Business & Decision, cette fois pour l’implémen-tation, qui commença en octobre 2006, une fois l’outil choisi.

COMPLÉTER LE PORTEFEUILLE MICROSOFT

La balance ne pencha pas uniquement vers Microsoft pour des raisons historiques, bien que sa présence massive chez Fideuram Bank ait engendré un a priori positif. L’intégration de sa suite de BI plut, tout comme la démonstration réalisée sur mesure en fonction de données réelles démontra que ses fonctionnalités répondaient aux besoins et au budget définis.

«Nous avions choisi une base de données SQL Server et avons estimé que les outils Microsoft étaient les meilleurs pour l’exploi-ter. Le fait que nous ayons suivi une formation en Reporting Ser-vices SQL Server en interne dans le cadre d’un autre projet per-mettait aussi d’éviter des coûts», ajoute Vincent Burgraff, pas à court d’arguments: «les perspectives d’évolution via l’utilisation de SharePoint ou BizTalk Server, produits que nous avons déjà, sont en outre intéressantes».

Fideuram Bank (Luxembourg) désirait faciliter le reporting de 3 de ses départements (Private Banking, Contrôle Financier, Administration) en mettant à disposition des utilisateurs grand-ducaux une vision cohérente et structurée des différentes activités de la Banque.

Pour ce faire, elle a choisi MS BI SQL Server 2005 et a fait appel à l’expertise de Business & Decision. Une équipe de Business & Decision a collaboré avec l’équipe interne de Fideuram Bank (technique, fonctionnel et métier) pour mettre en production la première phase opérationnelle du projet, centré sur les besoins du Private Banking, à la fin janvier 2007. Sans accroc ni délai.

Vincent Burgraff,

Directeur Organisation & Systèmes, Fideuram Bank

PUBLISCOPIE TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER

DISPONIBILITÉ DES DONNÉES HISTORIQUES

Le Private Banking profite depuis fin janvier d’un reporting pour son contrôle journalier et périodique basé sur les données stockées dans le datawarehouse, dont les plus anciennes remontent au 01 janvier. «Ce qui nous permettra d’avoir des vues globales sur toute l’année 2007. Auparavant, s’il ne l’avait pas conservé, un utilisateur ne pouvait pas reconstituer un rapport sur des données des périodes précédentes. Aujourd’hui, il suffit d’aller dans le datawarehouse. Il peut même y ajouter des champs», explique Vincent Burgraff. Les utilisateurs ayant été partie prenante dès les prémisses du projet, ont d’autant mieux appréhendé la solution et ont déjà émis de nouvelles requêtes plus pointues, concernant par exemple le contrôle anti-blanchiment.

UN MODÈLE PRÊT À ÊTRE GÉNÉRALISÉ

Le projet pilote n’a eu aucun impact significatif sur la qualité et le contenu du reporting. La mission était en effet ailleurs: «La plus grande plus-value, c’est notre modèle. Cette plate-forme unique, actuellement alimentée à 80%, va servir de base et s’enrichir pour répondre à d’autres besoins nettement plus complexes et évolutifs. Par exemple ceux du Contrôle Financier, qui varient en fonction des requêtes de la maison-mère et à chaque introduction d’un nouvel instrument pour la clientèle». La modélisation et l’anticipation qui ont présidé durant le projet pilote seront de précieuses alliées. Pour preuve, la distinction, prévue dans la structure même des données, de la provenance de l’information entre différentes entités du Groupe.

PROFIL

Fideuram Bank (Luxembourg) S.A., qui emploie 75 personnes, fait partie du groupe Banca Fideuram S.p.A, un des plus grands spécialistes italiens en gestion patrimoniale, lui-même contrôlé par Intesa SanPaolo. Fideuram Bank est en mesure de fournir une gamme complète de gestion de fortune destinée à la clientèle privée et de services aux organismes de placement collectif.

DÉFI

Pour contrer un reporting hétérogène dû aux données issues de différents systèmes, Fideuram Bank, qui n’avait pas de compétences internes en BI, aspirait à un modèle de données bancaires intégré capable de gérer tous les besoins en la matière dans 3 domaines d’activités distincts (Private Banking, Contrôle Financier, Administration).

SOLUTION

Grâce à la suite intégrée MS BI SQL Server 2005 et à l’expertise de Business & Decision, un projet pilote a été implémenté pour les utilisateurs du Private Banking. Fideuram Bank dispose dorénavant d’une structure technologique, d’axes et de dimensions d’analyse prêts à être étendus, tout comme une expérience technique et fonctionnelle, mais aussi des partenaires pour optimiser pas à pas son architecture.

AVANTAGES

données préparées et regroupées dans un datawarehouse,

référentiel unique,

reporting à partir d’un seul outil,

possibilité de créer des rapports sur les données historisées,

moins de temps pour préparer les chiffres, plus de temps pour prendre des décisions,

évolution possible vers MS SharePoint,

rapport qualité-prix d’une suite intégrée (outil ETL, base de données relationnelle et possibilités multidimensionnelles, outil de reporting, alternative d’une interface utilisateur sous MS Excel),

adoption facilitée par l’utilisation pré-existante de MS Excel.

«J’apprécie que Microsoft intègre de plus en plus de notions de business intelligence dans le développement de sa plate-forme. A notre niveau, nous sommes dans la même dynamique. Nous écrivons une histoire mais nous sommes seulement dans les premiers chapitres …»,

Vincent Burgraff, Directeur Organisation & Systèmes, Fideuram Bank

«La BI fait partie de notre cœur de métier et nous travaillons depuis 4 ans sur la plate-forme de Microsoft, qui s’applique très bien aux environnements mid-market,»,

Pierre Dauffenbach, Directeur de Business & Decision Luxembourg.

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our arriver à ces objectifs, Cognos a créé un innovation center, une communauté de leading clients

qui vise à faire monter les compétences et l’adoption en BI. Avec le consultant David Axson pour le domaine financier par exemple, Cognos a créé des blue-prints pour rendre les projets BI jusqu’à 10 fois plus rapides. «La bataille sur les outils de BI n’apporte aucune valeur au client, dit Rik Gielen, Strategic Account Manager, Financial Services Practice, Cognos Belux. Il vaut mieux apporter des solutions concrètes et réalistes.»

BASÉ SOA

Beaucoup de personnes se sont dit impressionnées par des gains rapides sur base de ces blueprints. D’un autre côté, les clients veulent aussi des solutions qui peuvent couvrir les différentes problématiques par département. Les gens des ventes veulent des réalisations, les gens du marketing cherchent des opportunités… Comme chez Cognos, Performance Applications est une solution intra et inter départementale basée SOA, une avancée en ce sens est également bien considérée.

Concernant la facilité d’utilisation, Cognos a répondu par écho: un, une intégration dans Excel et les outils MS poussée ; deux, avec Cognos GO! Search, un moteur ultrapuissant permettant l’interrogation des rapports existants. Par exemple, chez ce client, on a découvert 300.000 rapports et dont plusieurs centaines faisaient la même chose que d’autres. Grâce à l’outil, le client en est revenu à 1000 rapports essentiels, couvrant tous ses besoins de reporting. Enfin, en matière de mobilité de la BI, l’éditeur avance avec Blackberry ou Nokia pour des solutions on air.

«La plus grande tendance que je constate aujourd’hui, c’est d’avoir une Pervasive BI, une BI omniprésente» dit Edwin Van Waes, Country Manager de Cognos Belux. D’une part, le nombre de consommateurs de BI a augmenté drastiquement. Si par le passé, 10 ou 15 % des employés de l’entreprise avaient accès à des données de BI, aujourd’hui il n’est pas rare de rencontrer des institutions qui offrent analytique, KPI, rapports,… à un employé sur deux.

«Pour cela, il faut être capable de comprendre les industries, de comprendre les départements, d’avoir une BI simple à utiliser et qui est accessible partout».

La Business Intelligence omniprésente

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LE GRAND DOSSIER BI

Edwin Van Waes, Country Manager, Cognos Belux

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lfresco dans le monde de l’En-treprise Content Management a montré ces dernières années

qu’un challenger Open Source pou-vait faire vaciller des colosses bien implantés sur le marché. Le même scé-nario pourrait-il se reproduire dans le décisionnel? À l’heure actuelle, un nom semble s’imposer en ce sens: Pentaho.

OPEN SOURCE BI

Aujourd’hui, les fournisseurs de solutions d’aide à la décision sont bien identifiés dans l’offre classique. Pour ce qui est de l’Open Source, l’offre a été pendant longtemps épar-se et chaotique. En effet, si plusieurs solutions libres existaient, chacune ne s’attachait qu’à une petite partie du vaste ensemble des outils nécessaires: ETL, DataWarehouse, cube, re-port designer, … Petit à petit, ces projets ont gagné en maturité, mais le constat était net: sans travail commun, sans glu, tous ces pro-jets n’étaient que fétus de paille.

C’est à partir de ce constat que sont partis quelques anciens d’Hyperion, Oracle, Cognos et SAS pour monter Pentaho. À elle seule, cette équipe crédibilise le projet d’intégrer ces composants pour en faire une plate-forme décisionnelle unifiée. SpagoBI ou JasperIntel-ligence sont directement sur le chemin. Pour autant, les composants Open Source consti-tutifs de ces plate-formes continuent à exister de façon discrète et on se retrouve face à une richesse de possibilités intéressantes.

en ETL: kettle et Talend Open Studio en génération de graphes: le très connu JfreeChart en report designer: BIRT, JasperReports et JfreeReport en modélisation de cube OLAP: Mondrian et Palo en client OLAP: jPivot, jRubik, FreeOLAP ou encore jPalo en datamining: weka

L’offre est donc pléthorique, mais expose finalement deux approches qui se différen-cient. La première est tactique et consiste en l’utilisation discrète de l’un ou plusieurs de ces composants afin de dégager une solution à un besoin clairement délimité. La seconde est stratégique et s’oriente vers l’utilisation de plate-forme ‘tout-intégré’ comme Pentaho. Mais ces solutions prometteuses comme Pentaho (qui regroupe à elle seule quasiment toutes les solutions Open Source du marché) pêchent encore par un certain manque d’in-tégration et surtout d’une utilisation réservée aux experts avertis.

Pour autant, il serait faux d’écarter l’utilisation de solutions décisionnelles Open Source. Car il est nécessaire de prendre en compte dans l’équation l’absence de coûts fixes et parfois récurrents tels que les coûts de licence qui peuvent à eux seuls couvrir plus que largement des frais de prestations de services spécialisées. En investissant donc différemment il peut être possible de se faire réaliser une solution sur mesure et sans doute même des économies. C’est ce qu’envisage Pragma Consult dont la force réside dans

l’approche globale proposée pour la mise en place de solutions informatiques évolutives et fiables: conseils, étude, conception et accompagnement. Avec une expertise technologique en deux pôles: Java & Open Source et Microsoft Solutions.

Sensibles au poids de ces arguments et à leur acceptation grandissante par les clients, les grands éditeurs de solutions décision-nelles tentent d’ailleurs eux-mêmes de se rapprocher du modèle Open Source et on a ainsi pu constater récemment des rappro-chements Business Objects – MySQLAB ou encore BO-Cognos-Eclipse. D’autres, plus francs comme Actuate, ont carrément libéré en Open Source une partie de leur of-fre. Les prémices d’une bascule complète vers l’Open Source - demain: tous libres?

Les décideurs sont équipés en BI pour conduire l’entreprise dans la bonne direction. Pas étonnant dans ces conditions qu’ils soient prêts à accorder d’importants budgets pour s’assurer de la sûreté des outils. Dans le même temps, l’Open Source et son modèle économique à bas coût conquièrent des marchés essentiels comme celui des bases des données, de la gestion de contenu ou encore des portails. Cette déferlante semble se tourner vers le décisionnel posant la question: le décisionnel sur mesure et à moindre coût peut-il rester une gageure?

Décisionnel: demain tous libres?

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Fabrice DewasmesJava & Open Source Department Manager, Pragma Consult SA

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Alors que le paysage du marché des éditeurs de logiciels de BI (Business intelligence) change constamment, des rapports d’analystes dont ceux d’IDC et Gartner, montrent que SAS est un des rares grands fournisseurs BI à avoir réussi à augmenter significativement sa part sur le marché de la BI et à se placer en tête pour les applications analytiques. Dans son rapport Worldwide Business Intelligence Tools 2006 Vendor Shares, IDC note que les reve-nus de SAS dans le domaine des outils BI ont progressé y-o-y de 16,6%, dépassant celle de l’ensemble du marché (11,5%), pour atteindre 678,9 millions de dollars. SAS possède donc une part de marché qui passe de 10,4% en 2005 à 10,9% en 2006. Quant à Gartner, l’analyste souligne e-a, DataFlux, une entreprise SAS, pour ses solutions pour la qualité et l’intégration des données. Le Data Quality Tools Magic Quadrant place DataFlux pour ses technologies en matière de data management, de conformité et de gestion des master datas.

Carrés magiques

TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER LE GRAND DOSSIER BI

WORLDWIDE BUSINESS INTELLIGENCE TOOLS REVENUE BY VENDOR, 2004 – 2006

Revenue ($M) Share (%)

2004 2005 2006 2004 2005 20062004–2005 Growth (%)

2005–2006 Growth (%)

Business Objects 730.1 835.0 893.6 14.5 14.9 14.3 14.4 7.0

SAS 514.5 582.4 678.9 10.2 10.4 10.9 13.2 16.6

Cognos 511.5 566.9 622.3 10.2 10.1 10.0 10.8 9.8

Microsoft 299.1 374.5 480.0 5.9 6.7 7.7 25.2 28.1

Hyperion 258.6 287.1 322.3 5.1 5.1 5.2 11.0 12.3

MicroStrategy 188.9 215.8 249.5 3.8 3.8 4.0 14.2 15.6

SAP 152.0 181.8 213.7 3.0 3.2 3.4 19.6 17.6

Oracle 164.5 184.6 206.2 3.3 3.3 3.3 12.3 11.7

DES ‘REPRINTS’ D’ANALYSES SONT DISPONIBLES AUPRÈS DE ITNEWS 2.0 Business Analytic Software Business Intelligence Tools ETL Tools CPM Suites BI Platforms Customer Data Mining Data Quality Tools Datawarehouse database Management Systems BI Reporting & Analysis Platforms

MAGIC QUADRANT FOR DATA QUALITY TOOLS, 2007

Trillium SoftwareBusiness Objects

DataFlux

Informatica

IBM

Human InferenceInnovative Systems

DataLever

Datactics

DatanomicNetrics

DataMentors

Uniserv

Fuzzy! Informatik

Group 1 Software

challengers

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leaders

visionaries

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Source: Gartner (June 2007)As of June 2007

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La BI se fait aussi selon des scénarios pra-tiques. En matière de solutions pour le sec-teur de la finance, la Business Intelligence est particulièrement adaptée aux besoins par rapport à la couverture des risques, à la visibilité sur les clients ou à la transparence pour les stakeholders (avec des besoins plus grands vers la (Near) Real-time BI). «Nous voyons en effet de plus en plus d’informa-tions qui viennent compléter les batches en real-time», dit Patrick Thill.

La publication de résultats de Business Intel-ligence est aussi un autre fer de lance d’Ora-cle. L’ex-solution XML Publisher est devenue BI Publisher et un proof-of-concept est en train d’être mené à Luxembourg. L’impor-tance des partenaires tels Sword, Business and Decision, All4IT, iSelectis ou Hermes est donc cruciale.

omme pour la plupart des éditeurs de BI, Oracle dispose d’une plateforme organisée en

suite de composants dans son offre de Business Intelligence. Mais l’éditeur revendique surtout une place de choix entre les couches technologiques (l’offre autour de la database et du grid - dont l’outil Warehouse Builder) ; middleware (la BI Suite et son serveur BI) et les applications.

Il a deux façons de lire Oracle aujourd’hui en matière de BI. La première, commune à de nombreux éditeurs, est la tendance à fournir une solution de bout en bout. En effet, les BI software vendors ne sont plus des «pure players» comme il y a cinq ou dix ans. Ces entreprises offrent des plateformes complètes, technologiques à opérationnelles, du datawarehouse à l’ETL en passant par le rapportage et à la querry dynamique. Chez Oracle, dont la database était le cœur de métier, Siebel e.a. a apporté la partie analytique plus poussée avec Siebel Analytics et Sunopsis (ETL et EAI) : le Oracle Data Integrator (ODI). Tous ces composants sont aujourd’hui dans Fusion Middleware.

BI HOT-PLUGGABLE

«Nos acquisitions visent souvent des sociétés qui étaient déjà partenaires d’Oracle, explique Patrick Thill. Cela nous permet d’avoir des solutions plus facilement intégrables dans notre offre, mais aussi d’avoir une interactivité avec d’autres mondes, non-Oracle. En effet, ces partenaires indépendants étaient aussi en relation avec d’autres éditeurs et cela nous offre une connectivité vers un monde hétérogène.» C’est ici la seconde façon de lire Oracle: l’éditeur s’ouvre aussi à des mondes qui ne sont pas que des mondes Oracle.

L’ODI par exemple se veut hot pluggable et pur ELT qu’il est (et pas ETL classique avec ici un Extract et Load dans un même bloc et Transform derrière - plus rapide que l’ETL, selon Oracle), existe aussi en petit package. Il permet de transformer des datas de n’im-porte quoi à n’importe quoi, du n’importe où à n’importe où (y compris mainframe) et pas que du Oracle à du Oracle.

Le Warehouse Builder est aussi une passe-relle de ce type, complètement agnostique. RTL Group, lors de son témoignage récent chez ITnews a aussi explique que ce «petit» composant assurait la jonction entre le BW SAP et Cartesis, pour une chaîne de BI et consolidation complète.

C’EST L’ESSENCE MÊME DU MIDDLEWARE

Mais il ne faut pas pour autant oublier la couche applicative avec des acquisitions comme la suite CPM d’Hyperion. «Pour les CIO’s, la priorité numéro 1 est la BI, dit Patrick Thill. Change is in the air. Le business évolue, les entreprises offrent de nouveaux services, elles procèdent à des regroupements ou des acquisitions. Et tous ces changements se retrouvent à la fin chez le CIO. Il est donc aujourd’hui crucial pour lui d’avoir des outils qui permettent la mesure, le rapport, l’auditabilité et le dashboarding des systèmes, le tout dans un environnement flexible et fiable.»

Une autre tendance vise en l’amélioration de la qualité des données dans un but de consolidation, de partage rapide et fiable. Mais aussi en la réduction des coûts, qui passe par la conservation des investisse-ments existants tout en consolidant les infra-structures et les éditeurs de BI. «De plus, personne ne souhaite imposer des bigbangs du côté des utilisateurs.»

Aujourd’hui, Oracle se veut plus que jamais un prestataire end-to-end, mais aussi modulaire, plus fort qu’un conglomérat d’outils et composants techniques. Elle vise pour cela en l’intégration véritable de ses acquisitions dans une offre globale.

La double lecture d’Oracle

Patrick Thill,Territory Sales Manager d’Oracle à Luxembourg

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TECHNICAL DEVELOPMENT MANAGER LE GRAND DOSSIER BI

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TECHNICAL EXPERT LE GRAND DOSSIER BI

UNE OFFRE INTÉGRÉE ENCORE PLUS QUE RICHE!

Les solutions de Business Intelligence offer-tes par Microsoft et supportées à Luxem-bourg par Siemens IT Solutions and Services se fondent sur un solide passé de la société de Seattle dans le domaine des bases de données. En effet, depuis SQL Server 2000, et plus encore avec l’avènement l’année pro-chaine de SQL Server 2008, le système de gestion de bases de données est au cœur de toutes les solutions en la matière. Les per-formances, la stabilité et la fiabilité de SQL Server en font le moteur idéal. Ce moteur ne peut, à lui seul, faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. En effet, toute solution sera nécessairement la somme de la mise en place de différents outils idéalement intégrés à votre bureau de travail. Pour sa part, Micro-soft a, en quelques années, enrichi son offre logicielle pour mettre à la disposition de ses clients un ensemble complet et cohérent de produits, tout en permettant à chacun d’évo-luer de l’un à l’autre de manière simple et efficace. A commencer par les outils d’inté-gration. En effet, toute solution de BI doit per-mettre d’intégrer, à un seul endroit, les don-nées de différentes sources: toute base de données, ERP, applications décentralisées, voire même l’un ou l’autre tableau Excel di-rectement. C’est l’utilisation première des In-tegration Services. Pas de solution BI sans parler de OLAP (On-Line Analytical Services). Que vous utilisiez SQL Server comme moteur OLAP ou comme solution de data-mining ou que vous vous penchiez sur les possibilités plus grandes en la matière des Analysis Services, vous serez fin prêts pour construi-re vos cubes multidimensionnels et analyser

les données de votre datawarehouse Finale-ment, pour représenter des données de ma-nière simple et ordonnée, vous serez amené à utiliser les Reporting Services de SQL. Ce troisième composant vous permettra de réa-liser des rapports de qualité professionnelle. Outre la diffusion traditionnelle par e-mail, Report Server vous permettra de mettre ces rapports à disposition des audiences autori-sées sur le Web, en s’intégrant au besoin à un portail d’entreprise tel que SharePoint. A ceci s’ajoutent des produits payants (MS Office Scorecard Manager 2005 et MS Of-fice PerformancePoint Server 2007) qui vous offrent une vision analytique plus grande sur votre performance globale.

BI ET COLLABORATION?

Le challenge le plus grand actuellement est certainement de rendre l’information disponi-ble au plus grand nombre, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’entreprise tout en auto-matisant de plus en plus les processus de décision. Des fonctions telles que rapports, dashboards, alertes, doivent être rapide-ment disponibles à tous les employés, voire aux fournisseurs et aux partenaires. Pour ce faire, et alors que Siemens IT Solutions and Services engrange des succès commerciaux importants à Luxembourg avec les nouvelles technologies SharePoint de Microsoft (WSS 3.0 et MOSS 2007), il était évident que l’of-fre de Business Intelligence s’accompagne d’une intégration plus que parfaite avec ces solutions et avec le bureau de l’utilisateur. Nous insisterons ici tout particulièrement sur les Excel Services – la version-server based d’Excel intégrée à MS Office 2007 – qui permettront d’exposer directement dans

Excel, lequel ne devant pas nécessairement être installé sur le poste client, les données extraites des Analysis Services et de les présenter dans un client web. Idéalement, cette présentation sera intégrée dans un portail SharePoint lequel permettra de gérer et partager ces données de manière simple et sécurisée, au travers de tableaux de bord ciblés pouvant aussi inclure rapports, score-cards et KPI. Les technologies Sharepoint sont l’extension nécessaire de toute solution, elles nous permettent d’atteindre cet objectif rapidement tout en se basant sur les compé-tences existant au sein de l’entreprise: web browser et MS-Office.

QU’EN EST-IL DU TCO?

Est-ce qu’un ou plusieurs SGBD tournant sous MS SQL Server sont présents dans votre environnement? Les responsables produits, contrôleurs commerciaux, analystes et équipes IT passent-ils un seul jour sans travailler dans MS-Excel? Une solution de BI simple, évolutive et rapidement accessible par les utilisa-teurs est-elle fondée?

«Mettre en œuvre un portail de BI utilisant les technologies Microsoft et Sharepoint Portal peut être la solution, dit Siemens IT Solutions and Services. Capitalisez sur ce que vous connaissez pour vous concentrer sur ce qui est vraiment nécessaire à la bonne gouvernance de votre entreprise et au réel support au management: des données fiables, précises et disponibles rapidement sous une forme compréhensible et adaptées au métier de chacun.»

Comme à l’accoutumée, en janvier de cette année, le Gartner Group publie son «magic quadrant» pour les technologies qui touchent à la Business Intelligence. C’est avec plaisir que Siemens IT Solutions and Services a vu, cette année, Microsoft dépasser tous ses concurrents dans le domaine de sa capacité à délivrer des solutions fiables de BI confirmant l’option stratégique prise par notre société dans ce domaine.

«Let it BI» with SharePoint & SQL Server

TECHNICAL EXPERT LE GRAND DOSSIER BI

ous possédons plusieurs projets dans des moyennes et grandes institutions de la Place comme

cette mission d’exploration pour la mise en place du datawarehouse de la banque en parallèle à nos missions de maintenance de leur plateforme ac-tuelle ou comme ce développement de solutions autour de BO en mode packagée comme par exemple pour le reporting autour du progiciel ban-caire Thaler, explique Michel Bovesse, Directeur des Opérations grand-duca-les de Fujitsu Services.

Le cabinet, qui allie missions de conseils jusqu’aux opérations day-to-day, voit poindre des projets de BI de plus en plus orientés vers la transparence (reporting légal avec les Bâle II, SoX, Mifid, Solvancy II…) mais aussi vers la recherche d’une réactivité plus rapide et marquée pour les utilisateurs. «De plus en plus, les clients veulent transformer leurs systèmes statiques en outils stratégiques et pour cela ils ont besoin d’outils de business intelligence qui sont de plus en plus proches (Near) du Real-Time, dit Pierre Lorrach, BI Business Line Manager de Fujitsu Services.

De là, découle donc le besoin de plus de flexibilité, prérequis à une meilleure réactivité. Les réponses que la BI peut apporter vont vers des solutions plus orientées métier (comme pour la banque) ou départementale pour la consolidation financière, l’Activity Based Costing, le Planning et Budgeting, le Portfolio management lorsque l’on est sur une aire de Private Banking...»

RAPPROCHEMENTS BI

Mais les projets tournent aussi autour de l’analytique client avec des solutions pour apporter des meilleures réponses commerciales et de détection, sur la qualité et la fiabilité des données de base (MDM ou Master Data Management) y compris pour «tracer» l’information et savoir comment elle est calculée ; et sur la réactivité en temps réel. «C’est vrai que nous constatons une forte augmentation du nombre des consommateurs de BI, dit Pierre Lorrach. La BI n’est plus réservée qu’aux responsables business et supportée par les départements IT. Elle s’étend à tous les départements de l’entreprise désormais.» Les challenges nouveaux sont lors de consolider cette BI morcelée et la tendance à se raccrocher à des solutions de plateformes de BI est grande du côté des éditeurs de solutions logicielles. C’est le cas de Tricast dans le monde de l’actuariat vers SAS ou de Thaler vers BO.

Avec son approche end-to-end, Fujitsu Services couvre le scope de la BI depuis l’analyse des besoins jusqu’à la modélisation en passant par l’architecture, en matière de conseil, mais aussi supporte, implémente et opère des environnements de BI complets et complexes. Acteur majeur de la scène européenne et mondiale, le bureau compte

aussi sur la méthodologie Macroscope axée sur les délivrables, des engagements sur résultats et une plus grande complémentarité technique et business. «Nombreux sont nos consultants qui suivent des formations auprès de l’IFBL pour mieux interagir avec les clients de la BI qui sont souvent issus du métier. Avec des axes forts sur BO et sur SAS, Fujitsu ne prend pas l’option BI à la légère…

Organisé sur base de piliers en lignes de services, Fujitsu opère à Luxembourg, un pôle BI de belle importance.

BI end-to-end

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Michel Bovesse, Directeur des Opérations de Fujitsu Services

Pierre Lorrach, BI Business Line Manager de Fujitsu Services

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LE GRAND DOSSIER BI TECHNICAL EXPERT

ans le petit monde de la BI, le marché qui apparaît sur l’écran, c’est celui que poussent les édi-

teurs. Cet idéal de marché - tel qu’il devrait être - est parfois à l’opposé de ce qui se passe sur le terrain. C’est que la société Ausy explique. «Dans ce fatras, les clients perdent pied et la réalité n’est pas que cette partie visi-ble, dit Frédéric Rasic. Souvent, ces propositions que l’on entend ne cor-respondent pas avec les besoins. Que l’on parle KPI, dashboard,… est inté-ressant, mais c’est très loin de la réa-lité. Souvent, les gens ont juste besoin d’un reporting bien structuré.»

C’est par le début qu’Ausy veut prendre la lorgnette BI. Cela passe par des étapes de déconstruction et une analyse des besoins réels. «Au départ, tous les clients veulent faire de l’analytique, voyager dans les données… Mais au final, pour quoi faire?» Après avoir posé les bonnes questions, Ausy estime que le terrain BI peut alors donner toute son am-plitude. Cela peut aller de simples mais nettes améliorations sur le reporting de masse ou de plus lourdes missions sur la réconciliation des données. Mais la BI est certes une aire de jeu puissante, où les SMB (Small and Medium Businesses) s’éveille également.

Entreprise certifiée sur de nombreuses tech-nologies, Ausy est agnostique dans le pay-sage et se donne toute liberté pour le meilleur et dans l’intérêt du client. À Luxembourg, l’entreprise compte 33 salariés au sein du groupe français fort de 1700 personnes, et dispose aussi d’un chemin d’accès vers les 180 spécialistes BI de la SSII…

BI POUR SLA’S

Dans tous les cas, et encore plus en BI, c’est le business qui doit être le driver des projets. «Le reporting pour le reporting, cela ne sert à rien, dit Frédéric Rasic. Je vois aussi apparaître un nouvel espace pour la BI, dans le cadre de la gestion des projets IT. En effet, les départements IT sont de plus en plus amenés à justifier de leur performance et mettent en place des outils de BI, intra-muros, pour garantir et valider les SLA (Service Level Agreements) qu’ils ont signés avec le business. La prolifération des offres en Managed Services, va encore accélérer ce mouvement».

«Parfois, les clients ont juste besoin de faire du mass-reporting correctement», dit d’emblée Frédéric Rasic, Country manager d’Ausy à Luxembourg. La SSII se veut être du côté des utilisateurs et clients et loin des messages marketing des éditeurs.

La BI par le début

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Wilfried Lagrange, Ausy Luxembourg

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n dépit du fait que Gartner a déjà répété à plusieurs reprises que la BI est une des trois priorités

absolues de nombre de CIOs, les so-lutions en matière de BI sons rarement identifiées comme étant des applica-tions à valeur ajoutée, ce qui est une contradiction assez étonnante.

On constate dans le marché de la BI une tendance nette d’expansion, chez les édi-teurs de logiciels, de leurs gammes, sur-tout par l’acquisition d’autres acteurs, dans le but de pouvoir offrir de plus en plus de solutions de bout en bout. L’offre démarre souvent avec les logiciels ETL (Extract, Load and Transform) et peut s’étendre à des solu-tions complètes de «Corporate Performance Management». Les plus grands fournisseurs de la BI ont également investi sérieusement dans les structures d’«Enterprise Information Management» ainsi que dans le domaine de la «Data Quality». Les récentes acquisitions, par Business Objects (FirstLogic, Fuzzy) et la collaboration stratégique récente entre Cognos et Informatica confirment qu’il s’agit d’une approche importante dans les projets BI, peut-être négligée par le passé.

BI POUR LE GRAND PUBLIC

Pratiquement tous les fournisseurs de solu-tions BI parlent de la “BI pour le grand pu-blic” et prédisent que la BI deviendra dans les années à venir un produit basique, mais il est clair que, à l’heure actuelle, les socié-tés ne sont pas encore en mesure de tirer le meilleur parti de leurs investissements BI. La plupart du temps, la BI est utilisée par seulement une toute petite partie du groupe pouvant potentiellement bénéficier de ses avantages. Une des raisons principales du manqué de la BI à pénétrer est la com-plexité et le coût de développement d’une solution BI. Certains spécialistes, tels que SAS, réduisent déjà depuis des années la

complexité de leur offre et proposent des solutions de type SaaS («software-as-a-service»). Il semble clair que, tant pour les développeurs que les sociétés de services pouvant implémenter ce genre de solutions, les questions du coût et de la complexité, notamment en ce qui concerne l’intégration, resteront le grand point d’attention dans les années à venir.

LES PLUS-VALUES AU TRAVERS DE LA CONSOLIDATION

La vitesse de ces acquisitions récentes dans le marché de la BI cause des maux de tête à pas mal de responsables du développement des applications BI. Oracle, par exemple, se demande encore comment intégrer toutes les solutions acquises depuis quelques années. De plus, seulement quel-ques acteurs présents dans le marché de la BI ont déjà partiellement (comme Microsoft) ou entièrement (comme Cognos) réécrit leurs logiciels afin de pouvoir proposer une seule plate-forme, intégrée. La BI démarre à la «root source» (bases de données). La vague de consolidation continuera donc bel et bien et les producteurs des bases de données y augmenteront leur poids. Un communiqué de presse récent (source: Reuters) concernant la nomination, chez Business Objects, de Goldman Sachs afin de trouver un acheteur, illustre bien cette tendance.

Bien qu’ayant atteint la maturité, le marché de la BI offre encore un beau potentiel de croissance. Selon Gartner, une marge de croissance de 10% serait même réaliste.

Maturité pour la BI

EAxel Suetens,

Expert en BI - Atos Origin Belgique et Luxembourg

LE GRAND DOSSIER BI TECHNICAL EXPERT

POINTS D’ATTENTION DES FOURNISSEURS Plate-forme unique Zéro «footprint» et SOAs conformes Performance Management Regulatory compliance

POINTS D’ATTENTION DES UTILISATEURS L’intégration de la BI avec Microsoft Excel La facilité d’utilisation et la convivialité Look & feel bien intégrés Environnement de «Self service»

(pemettant plus d’indépendance de l’IT)

CONSTAT

il y a beaucoup d’acteurs dans le marché de la BI ; il n’y en a pas vraiment qui «sortent du lot» ; les outils de BI et de CPM évoluent tous dans le même sens.

Seules les sociétés disposant de l’expérien-ce technique appropriée et capable de com-biner cette connaissance avec une grande expertise de différents domaines spécifiques peuvent être considérées comme véritable partenaire en termes de BI. Un tel partenaire est capable de voir les choses d’un point de vue indépendant (de logiciels) et d’une manière adaptée aux besoins. Il peut pro-poser des solutions, par exemple de «sales performance», plutôt que des produits BI. Il peut répondre à toutes les questions qui peuvent se poser durant le cycle de vie des données. Très peu d’acteurs sont capables d’agir comme un tel partenaire BI ; chez Atos Origin, nous sommes convaincus de l’être.

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a performance des sociétés est la base sur laquelle elles sont jugées dans le marché, par leurs actionnaires et leurs employés, note Axel Suetens d’Atos Origin. Le CPM est donc au cœur de l’activité de la société … jour après jour.

La manière la plus pratiquée de capter la stratégie, la mission et les valeurs d’une société est celle de la balanced scorecard (BSC). La plupart des fournisseurs de logiciels de BI n’ont pas pris en compte l’ensemble de la balanced scorecard telle que décrite par Kaplan et Norton qui est bien plus qu’une application logicielle.

a pression sur les entreprises en termes de performance finan-cière et opérationnelle, nécessite

une meilleure gestion et une vue sur la performance future, note Stijn Vermeu-len, expert en matière de Performance Management & Business Intelligence et aujourd’hui partner & managing di-rector chez element61. À part la vue analytique sur les chiffres historiques (Business Intelligence & Dataware-house), une intégration des processus de planification, budgétisation et pré-visions stratégiques deviennent indis-pensables. Supportée par des analy-ses Activity Based Costing et intégrée avec les processus de consolidation et rapportage financiers, la société par-viendra ainsi a vraiment mieux gérer la performance de l’entreprise.

Les pré-requis pour une bonne Business Intelligence, et par conséquent pour une bonne architecture de Performance Mana-gement est de placer le data warehouse au centre de l’architecture. Une implémentation de logiciels et fonctionnalités de CPM (plan-ning, budgeting, ABC, scorecarding, conso-lidation) sans liens directs avec l’architecture BI résultera à terme de nouveau à une pro-blématique comparable à celle pour laquelle nous avons démarré les initiatives en data warehousing ; celle d’un manque de «one single version of the truth».

DATA QUALITY AND CONTROL

Un des défis principaux, et encore trop sou-vent sous-estimé, reste le manque d’atten-tion et d’investissement dans des solutions de contrôle de qualité des données, dans

l’ensemble de ce processus mais beaucoup d’autres qui pensent avoir déployé des ba-lanced scorecards n’en ont implémenté qu’une pâle imitation, à peine dépassant le simple dashboard. Encore une fois: une so-lution de CPM n’offre aucun ROI tangible. Sa valeur réelle réside dans les processus qu’el-le rend possibles. Le BSC est avant tout un outil de communication. Et encore une fois, seulement quelques acteurs, tels qu’Atos Origin, avec sa vision Atos Consulting, com-prennent le concept du CPM et apportent le R au ROI».

le contexte du Performance Management. Dans les années qui viennent, un mouve-ment de rattrapage sera nécessaire dans ce domaine. On risque aussi de rencontrer un manque de collaborateurs avec des profils analytiques pour interpréter tous les données disponibles à travers nos systèmes de Bu-siness Intelligence et une manque de profils avec des compétences mixtes -financier et ICT- pour implémenter le Performance Ma-nagement. La plupart des sociétés, dispo-sant d’une stratégie et architecture autour du Business Intelligence et Data Warehousing devront, à l’avenir, entendre leur framework et roadmap afin d’intégrer tous les aspects de Performance Management en termes de processus d’inflow, outflow, structure des bases de données, méthodologies, procé-dures de travail, compétences des équipes … Cette convergence BI/CPM sera le fonde-ment pour demain.

Le «Corporate Performance Management» (CPM) est le pas suivant logique pour les sociétés arrivées à un stade de maturité quant à l’intégration de leur stratégie dans leur environnement IT, y compris son évaluation et son suivi.

Le pas suivant logique: le CPM

La pression sur les entreprises mérite le CPM

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TECHNICAL EXPERT LE GRAND DOSSIER BI

Il s’agit d’un «management system» devant être profondément «encastré» dans les pro-cessus de l’organisation. L’implémentation d’une véritable balanced scorecard n’est pas une tâche quelconque, émanant simplement

de l’IT, mais émanera plutôt d’un important projet de consultance de management. C’est seulement à la fin d’un tel processus qu’une application logicielle sera déployée. Quelques organisations ont déjà parcouru

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LE GRAND DOSSIER BI TECHNICAL EXPERT

our SAP, l’offre BI permet avant tout la connexion des possibilités ETL (SAP ou par des ISV (Inde-

pendant Software Vendors) pour des besoins spécifiques, du datawarehou-sing avec un engine OLAP, des solu-tions de rapportage vers le web, dans Excel ou sur des dashboards dotés de la technologie Flex d’Adobe… Tout le scope. Comme pour de nombreuses solutions, la tentation vers le CPM est grande. Mais peu nombreux sont les éditeurs qui disposent à la fois des back-ends, des Business Procedures et des qualités BI. Pourtant, SAP a aus-si compris qu’elle ne pourrait pas tout régler et construire toute seule, d’où les acquisitions d’Outlooksoft (maintenant SAP Business Planning and Consolida-tion) et Pilot Software (maintenant SAP Strategy Management).

«De plus en plus, il nous faudra pouvoir dé-livrer les deux vues du CPM, à la fois la vue technique et la vue fonctionnelle», explique Michel Haesendonckx de SAP Belux. «C’est vrai, ajoute Kenneth Stevens, Solutions Pre-sales Manager de SAP Belux. Primo, les changements dans le monde économique interviennent de plus en plus rapidement ; d’où la nécessité d’avoir une plus grande vi-sibilité sur les affaires pour découvrir des nou-velles opportunités mais aussi pour assumer les changements qu’ils soient ‘sales’ ou de production». Dès lors, les projets de transpa-rence affluent et tournent autour de principes tels le scorecarding (BSC) ou l’Activity Based Costing (ABC). Le rôle de SAP est alors d’assurer des solutions pour la qualité mais aussi la responsabilité sur les données. Ces concepts d’’accountability’ vont aussi plus loin lorsque l’on peut les lier avec des KPI (des indicateurs-clés de performance) et offrir une vue sur les vrais objectifs de la société et leur traduction en actions stratégiques.

PRESSION SUR LE CFO

«Par ailleurs, nous constatons de plus en plus une pression grandissante sur le CFO, ajoute Kenneth Stevens. Tant du côté de l’in-terne qu’à l’externe. Le rapportage devient dès lors de plus en plus critique et le CFO, responsable des chiffres, est aujourd’hui la véritable main droite du CEO.» De ce point de vue, l’offre SAP repose sur quatre piliers qui tournent autour des solutions de trans-parences pour le core accounting, le finan-cial supply, le Performance Management et la GRC (Governance Risk & Compliance). Le CFO doit assumer toutes ces responsa-bilités et a besoin aujourd’hui de mettre les bases pour des véritables solutions de ges-tion de la performance. «La première étape visant à insérer les KPI’s a été franchie».

ACCELERATOR

La base technique est là aussi. Car il ne faut pas oublier que la BI est aussi un effort tech-nologique. Certes les drivers et les missions sont business, mais une bonne organisation technique est d’autant plus impériale. Dans cet espace, SAP a mis son BI Accelerator en place avec une technologie simplifiant l’accès à la BI appelé Visual Composer. Cet environnement permet de mettre en place des dashboards rapides et flexibles grâce à l’introduction de Business Content prédéfinis. Il s’agit de rendre les implémenta-tions plus faciles et plus fluides, avec l’ajout d’infocubes préétablis tant pour le système SAP que non-SAP. «Nous avons déjà un ca-talogue d’une centaine d’infocubes prédéfi-nis sur lesquels les gens peuvent s’appuyer. Cela couvre tant des domaines comme HR, Finances, Ventes, CRM analytique, etc. Et au-dessus de ces infocubes, on expose des milliers de rapports prêts à être utilisés ou à faire évoluer en fonction de ses be-soins». La BI se veut donc un nouveau point d’entrée pour SAP dans les organisations.

UN PILOT DANS SAP

Sur cette couche, s’installe la nouvelle plateforme CPM, groupe de solutions SAP et fruit aussi des acquisitions. D’une part, cette structure permet d’avoir les ressources pour la couche traditionnelle en BI, celle que l’on connaît (quel est mon top 5 de mes clients, de mes fournisseurs,…) avec une dimension sur base de KPI’s dans des dashboards. Ensuite, elle contient la vue de la planification, avec une grande ‘ré-usabilité’ des données existantes et éprouvées - c’est le forecasting, le budgeting & planning. Enfin, il y aussi la place pour la consolidation des données.

«Aujourd’hui, les organisations ont la capacité de pouvoir lier les chiffres avec des objectifs opérationnels dans une couche d’Enterprise Strategy Management et de suivre l’évolution des indicateurs». C’est ici le fruit de l’outil Pilot Works. C’est une alternative aux BSC habituelles avec le côté agréable en plus du contenu fonctionnel sous délivrables web 2.0 like. Quant à Outlooksoft, il s’agit avant tout d’une structure de gestion des Master Datas, dans un front-end agile. Ces solutions, déjà re-brandées, vont être complètement intégrées dans l’offre SAP pour début 2008.

Plus que jamais, SAP a quitté la sphère des Applications Vendors, pour jouer dans la cour des Plateform Vendors, accueillant de plus en plus d’ISV. La rencontre avec Callataÿ & Wouters n’a échappé à personne (voir par ailleurs). Un autre exemple typique est la jonction pour les solutions d’Acorn, autour de la Business Profitability et ses capacités en Time-driven Activity Based Costing. Enfin, avec une solution qui peut tourner sur le même serveur la partie SAP applicative et la BI, l’offre devient intéressante aussi pour les SMB. Avec un BI Accelerator (appliance - pour l’instant HP ou IBM - hardware avec le software), SAP s’adresse aussi aux comptes qui veulent aller plus vite ; maintenant.

Disposant d’une solution BI depuis le milieu des années ‘90, SAP a réussi dans Netweaver à placer une couche complètement transverse sur son offre de Business Intelligence. En effet, les éditeurs, comme l’Allemand, glissent de plus en plus vers les plateformes.

Plus vite, maintenant!

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ogicaCMG accompagne les en-treprises à tous les stades de ses projets décisionnels. Cela passe

par la réflexion en amont qui vise à créer le pourtour de la définition de besoins. Cela passe par une réflexion sur la stratégie et un cadrage (pour dé-finir le projet en fonction des objectifs opérationnels et stratégiques de l’en-treprise ; identifier les impacts sur cha-que organisation ; définir les étapes de mise en œuvre), mais aussi par une aide pour le choix d’outils, la définition des besoins, la rédaction des spéci-fications générales et du cahier des charges, l’élaboration des différents scenarii et des coûts afférents par utili-sateur (TCO) et l’accompagnement de la maîtrise d’ouvrage dans le choix des prestataires.

Dans la phase de déploiement, LogicaCMG assure des missions d’intégration de so-lutions en répondant aux contraintes de la définition de l’architecture technique, de la qualification des données, de la modélisation des processus d’alimentation et d’analyse, du développement et de l’industrialisation et déploiement final. LogicaCMG organise ses atouts sous la forme de centres de compé-tences BI pouvant conduire à standardiser les solutions de pilotage et de gestion de la performance, à capitaliser sur les bonnes pratiques, à développer des modèles et in-dustrialiser leur déploiement et à pérenniser les compétences. La SSII va aussi assurer l’accompagnement du changement: iden-tifier les risques et minimiser les risques de rejet ; informer, préparer, faire adhérer tous les acteurs concernés ; former les utilisateurs.

Le cycle de vie d’un projet BI ne peut être complet sans le contrôle. La société de ser-vices propose donc des audits BI permettant de diagnostiquer les systèmes existants, d’identifier les points d’amélioration opéra-tionnelle, de réduire les coûts d’exploitation et de maintenance et d’assurer le respect des bonnes pratiques de développement. La maî-trise peut aussi passer par la rationalisation du système de BI afin de garantir l’homogénéité entre les différentes applications, d’assurer la

Le groupe LogicaCMG est un acteur européen d’envergure dans l’intégration de solutions de Business Intelligence (BI) avec plus de 2000 ingénieurs et consultants en Europe. Un centre de compétence spécifique a été créé en 1998 et des partenariats ont été réalisés avec tous les grands éditeurs du marché.

La logique Business Intelligence

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LES ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUESLes solutions technologiques évoluent, offrant de nouvelles fonctionnalités, des performan-ces accrues. LogicaCMG propose des offres de migration et montée en version, et assiste les entreprises par exemple pour la migration BO XI (Business Objects version XI):

Migrer l’existant décisionnel BO vers la nouvelle version Refondre l’existant pour prendre en compte les nouvelles fonctionnalités Repenser la logique d’accès à l’information (User Management) Apporter une solution d’architecture technique pérenne et évolutive Assurer le transfert de compétences et la documentation Accompagner et faire adhérer les utilisateurs

Forte d’une démarche structurée s’appuyant sur une méthodologie déjà éprouvée de mi-grations d’outils de «reporting», procédant à des audits complets aboutissant à des engagements forts, LogicaCMG dispose aussi d’une forte expertise autour des outils Business Objects, et apporte volontiers un transfert de compétences et un accompa-gnement du changement. LogicaCMG est aujourd’hui actif à Luxembourg dans le do-maine de la BI chez Dexia-BIL, à la BCEE, au Parlement Européen et à la Cour de Justice Européenne

cohérence des données partagées et d’éviter les saisies multiples et les redondances, de limiter la fragmentation des applications et de prévoir l’évolution des besoins. Enfin, des opérations sur la qualité des données ne sont pas à exclure. Elles permettent d’établir les règles de gestion des référentiels métiers, de mettre les données en cohérence et d’assu-rer la qualité de chaque patrimoine informa-tionnel tout en garantissant la pertinence des outils décisionnels.

Jean Diederich,Solutions & channels Director de LogicaCMG

TECHNICAL EXPERT LE GRAND DOSSIER BI

nformation Builders vient de finali-ser l’optimisation de sa solution BI, WebFocus, qui s’améliore à tous les

niveaux pour l’intégration avec SAP. Selon IBI, WebFocus est désormais capable de réduire considérablement les risques, les coûts et les investis-sements en temps liés à la migration des données et applications vers SAP Business Warehouse (BW). La suite BI est entièrement modulaire et est ca-pable d’absorber un nombre croissant d’utilisateurs simultanés, sans affecter le moins du monde ses performances et a obtenu la certification «Powered by SAP NetWeaver».

WEBFOCUS: FONCTIONNALITÉS SAP SPÉCIFIQUES:

Des adaptateurs intelligents et optimisés, qui génèrent dynamiquement des requêtes ABAP ou MDX pour le serveur applicatif SAP. Lorsqu’une variable Business Warehouse est utilisée dans le rapport, WebFocus est en mesure de transmettre les paramètres de filtre au serveur applicatif de SAP NetWeaver BI (BW). Une gestion optimisée des métadonnées, ce qui permet aux utilisateurs de zoomer sur des types d’objets SAP spécifiques. Les métadonnées WebFocus pour SAP supportent plusieurs langues et configurations Unicode, ce qui permet aux utilisateurs de consulter les rapports dans leur propre langue. Un outil intelligent de développement d’interfaces utilisateur graphiques (GUI) qui reconnaît les métadonnées de SAP NetWeaver BI (BW) et en extrait les lignes de reporting SAP OLAP qui y sont liées. Une simplification du reporting hiérarchique. WebFocus facilite le filtrage et la navigation du reporting dans les hiérarchies SAP. Une des nouvelles fonctionnalités de WebFocus réside dans la possibilité d’effectuer un reporting simultané à partir de deux root nodes. Une sécurisation de A à Z. Les organisations IT qui désirent simplifier la gestion de leur sécurité au moyen de la technologie Single Sign-On (SSO) peuvent avoir recours au support SSO de WebFocus via les SAP Logon Tickets, à savoir la méthode pour implémenter les SSO end-to-end depuis le NetWeaver Portal.

WebFocus optimisé pour les utilisateurs SAP

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LE GRAND DOSSIER BI TECHNICAL EXPERT

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n simplifiant à l’extrême, XBRL s’appuie sur des référentiels (sortes de dictionnaires, le terme

consacré étant «taxonomies») qui ser-vent à décrire des fichiers (XML) conte-nant des données financières. Même s’il existe des taxonomies par cen-taines, certaines se détachent: IFRS-GP, NTP (secteur public néerlandais), CBSO (Centrale des bilans), FINREP et COREP.

Le support d’XBRL par des outils destinés aux utilisateurs est encore réduit. On trouve une offre dans le secteur de la manipulation des taxonomies, activité réservée à quelques initiés, ou des mécanismes de génération d’«instances» (fichiers XML contenant les données, par exemple destinées aux régu-lateurs) qui adressent plutôt des thématiques techniques.

Les évolutions réglementaires d’inspiration européenne liées au reporting prudentiel et les inévitables projets associés créent aujourd’hui un véritable élan pour XBRL, même si formellement son usage est laissé à l’appréciation de chaque pays.

Dans ce contexte, les projets de mise en place d’XBRL concernent différents acteurs étroitement dépendants les uns des autres tels que régulateurs, éditeurs, banques, ... Des entités locales, comme XBRL Luxem-bourg lancé sous l’impulsion de l’ABBL et de la CSSF entre autres, se sont créées pour apporter un véritable accompagnement (vulgarisation, évolution de la spécification, macro planification, ...).

Les projets XBRL demeurent toutefois large-ment «IT-driven» car la dimension technolo-gique est prépondérante, ce que l’on peut illustrer par les évolutions récentes de la spé-cification XBRL, ie la manière de décrire les objets (taxonomies, instances).

A Luxembourg donc, et plus largement en Europe, XBRL est perçu comme une contrain-te et suscite plus la méfiance que l’adhésion. Ceux qui doivent s’y plier préfèrent encore sous-traiter l’entièreté de la problématique à des sociétés tierces telles que les éditeurs de logiciels de reporting ou les sociétés ayant le métier comptable comme pilier. Ce contexte constitue un invariant pour au moins la pé-riode 2007-2008 voire au-delà.

Des risques réels sont il est vrai à considé-rer mais ne voir en XBRL qu’une contrainte technologique serait une erreur, de nature à pénaliser un retour sur investissement long terme. Parmi ces risques, citons, tant pour les régulateurs que pour les organisations, pan-européennes surtout, l’évolution des taxonomies, le travail sur des taxonomies non coordonnées entre pays, le coût élevé et la base installée réduite des éditeurs de solutions, etc. Ces difficultés et les coûts que l’on commence à mesurer ne seront vrai-ment bien pris en compte qu’à moyen ter-me. En contrepartie des opportunités, pour les banques, apparaissent (ex: en termes de contrôle qualité, jusqu’au niveau de précision le plus fin tel que mis en œuvre par le régula-teur) et sont demandées par nos clients.

Deloitte Luxembourg positionne ici de ma-nière originale sa stratégie pluridisciplinaire en développant des solutions techniques de support que nos équipes métier déploient ensuite, et ce de manière internationale.

L’avènement d’XBRL, ponctuellement ra-lenti (ex: nouveau reporting TAF où quelques simples schémas XML suffisent) semble pourtant irréversible car porté par:

un fort besoin de standardisation, transna-tional, des activités de régulation sous l’im-pulsion, volontariste, de la BCE (discours du 9/5/2007 de Mr TRICHET à la confé-rence du C-EBS, Commitee of European Banking Supervisors). Même si jusqu’ici les travaux du C-EBS sont très librement adaptables nationalement, les prises de position récentes (voir par exemple la cir-culaire 07/315 de la CSSF) vont dans ce sens,

XBRL est une norme d’échange de données financières relativement ancienne (2000) mais qui a tardé à se stabiliser et se développer.

XBRL: IFRS-GP, FINREP et COREP, ... se détachent

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TECHNICAL EXPERT LE GRAND DOSSIER BI

Vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, venez rencontrer des professionnels du Reporting réglementaire et de l’XBRL au:

PETIT DEJEUNER D’ITNEWS 2.0Thème: XBRLQuand? Jeudi 25 octobre 2007 à partir de 8h30Où? Sofitel -KirchbergQui? Marc Hemmerling, ABBL

Jean-Luc Franck, CSSF Damien Ghielmini, Deloitte

Participation: 35 eurosFormulaire d’inscription en ligne: www.itnews.lu/eventxbrlContact: Emilie Mounier - +352 26 10 86 26 – [email protected]

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Damien Ghielmini, Directeur TCS-System Integration,

Deloitte Luxembourg

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une vraie volonté d’urbanisation des systè-mes d’informations; concrètement mettre à la sauce XBRL des flux internes (norma-lisation, contrôle) a tout son sens, même si c’est sans doute à plus long terme,

une tendance à l’automatisation complète des processus, que ce soit via l’intégration documentaire ou via une meilleure gestion des flux. XBRL se positionne justement, et l’avenir dira si c’est réaliste ou au contraire démagogique, comme le protocole uni-versel d’échange de données financières,

avec un ensemble de mécanismes tou-jours plus (trop?) sophistiqué de contrôles et suivi,

enfin une vague «marketing» (experts, autorités, quelques éditeurs très spéciali-sés) dont l’apport n’est pas négligeable.

En conclusion les challenges liés à XBRL sont en partie connus. La problématique est au moins autant métier que technique, bien au-delà d’une stricte contrainte réglementaire. Faute d’intégrer cette dualité,

les organisations seront durablement confrontées à des coûts importants, à des dépendances et n’auront aucune perspective de retour sur investissement à terme. Et pourtant XBRL n’en est qu’à ses débuts; les administrations centrales de fonds et peut-être les PSF, voire demain les SICAR ou Fonds de Pension, commencent à réfléchir à l’usage d’XBRL. Identifier aujourd’hui les ressources critiques, capables de comprendre les enjeux fonctionnels tout en assurant un lien fort avec la technique, est donc une priorité.

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Q: Pour vous, l’IT c’est …R: L’ IT c’est une technologie qui doit être

au service du business. Trop souvent, les informaticiens font de la technologie pour la technologie en oubliant leur rôle premier qui est de servir le business. Il est parfois difficile de convaincre que bien aujourd’hui, c’est mieux que parfait demain!

Q: Quel est votre style de management?

R: Participatif. Avoir raison tout seul (ou le croire) n’est pas très productif. Je suis néanmoins exigeant sur l’atteinte des objectifs fixés. J’aime gagner en équipe. Je suis particulièrement fier de mon équipe de management car elle est brillante et complémentaire.

Q: Ce que vous aimez le plus dans votre métier:

R: Les contacts humains et en particulier les rencontres avec les clients car c’est au contact des clients que CTG se dévelop-pe et améliore la qualité de ses services.

Q: Ce que vous aimez le moins dans votre métier:

R: Les personnes pessimistes qui vous ex-pliquent longuement pourquoi ça ne va pas marcher au lieu d’utiliser leur énergie à trouver des solutions.

Q: Pour rendre le Luxembourg plus attractif, il faudrait…

R: Assouplir la législation et faciliter l’accès au capital pour rendre plus attractive l’envie d’entreprendre. Et pourquoi pas avoir l’ambition de créer une université des technologies de l’information de renommée mondiale et faire de Luxembourg le centre européen R&D des grandes entreprises technologiques.

Q: Pourquoi choisir CTG?R: CTG, c’est avant tout une entreprise

en pleine croissance qui gagne avec une augmentation du C.A et du profit supé rieur à 50% sur les deux dernières années. Nous attirons les meilleurs profes-sionnels du marché et nous les retenons grâce à une politique basée sur le déve-loppement des compétences de chacun. Choisir CTG, c’est choisir pour un plan de carrière dans un environnement dynami-que et positif.

Q: A quoi ressemble votre journée type?

R: Il n’y a pas de journée type et heureu-sement. Chaque jour amène son lot de problèmes à résoudre et d’opportunités à construire pour nos clients.

Q: Pour vous, quel est votre produit professionnel ou solution IT de l’année 2007:

R: La technologie Flex développée par la société Adobe car elle permet des développements d’application web 2x plus rapides. Cette technologie va très vite s’imposer comme le standard du marché.

Q: PC ou MAC?R: Peu m’importe pourvu qu’il fonctionne!

Q: Windows Mobile ou Blackberry?R: J’utilise Windows Mobile mais je ne suis

pas suffisamment important que pour devoir être ‘connecté’ en permanence. Je trouve d’ailleurs que trop de personnes abusent de l’e-mail. Si c’est important alors rien de tel qu’un coup de téléphone.

Q: Quels sont vos passions et hobbies?

R: J’aime beaucoup le football et je pratique le jogging. Je suis également un amateur de bons vins.

Q: Quel est votre livre ou source d’info préféré?

R: La presse écrite en général et les journaux télévisés. Je trouve important de savoir ce qui se passe dans le monde car cela influence également l’économie locale.

Q: Quel est votre place-to-be préférée au Luxembourg?

R: J’apprécie le Boos’Kafé pour son côté relax et l’ambiance de la rue d’Hollerich.

J’aime gagner en équipe...

BUSINESS DECISION MAKER PORTRAIT IT

RÉNALD WAUTHIER Prénom: Rénald Nom: Wauthier Age: 38 ans Nationalité: Belge Fonction: Managing Director CTG Luxembourg PSF, CTG Germany et European sales director Société: CTG Loisirs: Football, jogging, oenologie Signes particuliers: Positive minded

/ OCTOBRE 07 / 51

PORTRAIT IT BUSINESS DECISION MAKER

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Le développement des technologies de l’information a accéléré le phénomène de collecte et de traitement des données personnelles, si bien que le législateur est intervenu pour encadrer leur usage. D’abord au niveau européen, puis au niveau national, avec la loi du 2 août 2002 relative à la protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel.

Données personnelles: vers une simplification des formalités pour les entreprises

BUSINESS DECISION MAKER SIGNÉ... DOROTHÉE CIOLINO & HERVÉ WOLFF

a loi définit la notion de donnée personnelle comme “toute infor-mation de quelque nature qu’elle

soit et indépendamment de son support, y compris le son et l’image, concernant une personne identifiée ou identifiable“.

D’une manière générale, la loi a un champ d’application très large. Elle s’applique indistinctement à tout type de traitement, qu’il soit automatisé ou manuel. Elle protège toute personne physique (1), et elle vise toute forme de captage, de traitement et de diffusion de sons et d’images.

Afin de rendre effective l’application de la loi, cette dernière a créé la Commission nationa-le pour la protection des données («CNPD»), autorité chargée de recueillir et d’examiner les notifications et demandes d’autorisation de traitement de données personnelles.

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Hervé Wolff, LG@vocats, Luxembourg

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/ SEPTEMBRE 07 / 53

Le 1er septembre 2007 est entrée en vi-gueur une loi modifiant la loi de 2002 afin de simplifier ces procédures de notification et d’autorisation de traitement. Le principe selon lequel les traitements de données doi-vent faire l’objet d’une notification préalable par le responsable du traitement auprès de la CNPD reste valable, mais d’importantes exceptions sont introduites.

Tout d’abord, pour ce qui est des actes de notification, les traitements qui ont une même finalité, qui portent sur des catégo-ries de données identiques et ont les mêmes destinataires peuvent désormais faire l’objet d’une notification unique.

TRAITEMENTS SANS NOTIFICATION

Ensuite, la nouvelle loi supprime la procédure de notification simplifiée, et énumère toute une série de traitements pouvant être effectués sans notification, mais sous certaines condi-tions. Parmi eux, les traitements relatifs aux salaires, à la gestion des candidatures de re-crutement et à l’administration du personnel,

à la comptabilité, à la gestion de la clientèle, à la gestion des systèmes et réseaux informati-ques et de communications électroniques.

Concernant les demandes d’autorisations, les traitements visés ont considérablement diminué. Sont notamment concernés les trai-tements de données génétiques ou les traite-ments à des fins de surveillance.

En outre, pour ce qui est des professionnels du secteur financier ainsi que des compa-gnies d’assurances, ils n’ont plus besoin de demander d’autorisation pour des traitements concernant le crédit et la solvabilité de leurs clients. La demande d’autorisation reste ce-pendant obligatoire pour les autres profes-sionnels, la disposition visant en réalité les «sociétés qui collectent des données finan-cières sur des particuliers et qui les vendent ensuite à des tiers».

Enfin, s’agissant des droits des personnes concernées (droit à l’information, droit d’ac-cès et droit d’opposition), la seule modification concerne l’information sur la durée de conser-vation des données, qui n’est plus requise.

Toutes ces modifications sont donc desti-nées à simplifier les procédures auxquel-les les entreprises sont soumises. Dans le même sens, on peut encore noter la sup-pression de l’obligation pour le responsable du traitement de fournir un rapport annuel à la CNPD sur les mesures de sécurité prises.

En conclusion, cette loi définit un nouvel équilibre entre liberté de circulation des don nées et protection des droits des per-sonnes privées, destiné à simplifier de ma-nière substantielle les formalités obligatoires des responsables de traitements (notifica-tions, auto risations). Mais force est de constater que ce nouvel équilibre s’accom-pagne corrélativement d’une diminution de la protection des droits fondamentaux des personnes privées…

(1) La nouvelle loi du 27 juillet 2007 a supprimé la dispo-sition contenue dans la loi de 2002 selon laquelle les personnes morales étaient également protégées.

PROTECTION DES DONNÉES: notification unique possible notification simplifiée et traitements autorisés professionnels du secteur financier

Dorothée Ciolino, LG@vocats, Luxembourg

/ OCTOBRE 07 / 54

DEVELOPER / CONSULTANT PERSO

e suite après ses études, Mehdi Ben Hamida est engagé comme informaticien au service du per-

sonnel de AIB-Vinçotte. Là-bas, l’in-formatique de gestion et l’IT des RH étaient scindées: les données sensi-bles des fiches de traitements, des contrats de travail et des frais devant être sous le couvert de la confidentia-lité totale. Mehdi s’occupe alors prin-cipalement de faire tourner le système sur un micromainframe VS8220. Son épouse étant Libramontoise, le couple décide de s’installer en verte province et quitte Bruxelles. Mehdi devient fron-talier en 1998 pour les services de la SSII CTG Luxembourg.

DE COBOL A JAVA

C’est en mission chez Cedel devenu Clearstream, que Mehdi s’atèle à un challenge d’envergure à l’époque Y2K - le passage à l’an 2000. Mehdi s’occupe particulièrement de préparer les environnements de test sur le mainframe et de suivre les projets et les équipes en charge de la production, notamment en leur préparant l’allocation de fichiers. Au bout de quatre ans, le jeune homme souhaite changer son fusil d’épaule et relever des challenges sur Java. La SSII connaît bien le professionnalisme de l’homme: il participera à un projet de développement sur Tomcat, Java et JSP pour la partie graphique toujours auprès du même client final.

Les temps changent fin 2002 et Java devient pour Medhi un véritable choix de carrière. S’offre à lui la possibilité de participer à un projet intéressant pour le compte du Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle. Medhi s’empare du projet Applog, un environnement logiciel qui doit permettre aux entreprises d’introduire des demandes d’aides publiques et déductions fiscales dans le cadre de projets de formation. L’application générait les documents officiels et les données étaient transmises en xml stockées dans une DB Access du côté des entreprises ou dans le système sous Oracle du côté du Ministère. «En 2003, j’avais touché aux JSP, à Oracle, à l’HTML,… cela n’avait plus rien à voir avec le Cobol de mes précédentes expériences». À la suite, Mehdi aura eu à s’occuper seul, puis coacher une personne sur cette application Applog…

DEFIS

En 2004, apparaît un projet Java au Ministère de la Justice. Il faudra ici travailler avec un client lourd WSLD, un environnement Websphere, des JFace, un stockage dans une base DB2 et une connexion aux données via un programme en Cobol… Retours aux sources et perspectives d’avenir: Cobol et Java sous une même casquette cela ne vous dit rien. En 2006, l’application aura été lancée avec succès… De retour en 2007 sur ce projet pour la Justice de Paix, Mehdi participe à de nouvelles avancées sur la solution. «J’aime avoir à relever des défis et offrir aux utilisateurs vraiment ce qu’ils souhaitent. Traduire en une conception d’une fenêtre avec tout l’enchaînement logique les besoins des utilisateurs est un super challenge. Mais quelle satisfaction de voir qu’une application est bien utilisée ensuite chez les clients…».

Après un BAC scientifique sous le soleil tunisien, Mehdi Ben Hamida, Belge par sa mère, s’est naturellement tourné vers la Belgique pour y réaliser ses études supérieures. C’est à l’IESN qu’il brillera, auréolé d’une distinction en 1996. Aujourd’hui, il est Java Developper chez CTG.

Mehdi Ben Hamida:Retours aux (codes) sources et perspectives d’avenir

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Mehdi Ben Hamida est Développeur chez CTG

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e Facility management est une solution d’organisation regroupant sous la responsabilité d’un seul prestataire, la gestion et la coordination des activités supports (nettoyage, maintenance, entretien, etc.) nécessaires à l’exercice

du métier principal d’une entreprise. Voici pour l’explication du terme. Voici également le thème de cette matinée qui a permis au travers de trois interventions différentes de faire le tour de la question.

«Trop nombreuses sont les sociétés qui n’ont pas entendu parler de Facility Management», reconnaît Alain Laroche, coordinateur Forma-tion Facility Management à la Haute Ecole Léon-Eli Troclet (HELET) de Liège et deuxiè-me orateur de cette matinée. Néanmoins, on voit poindre ça et là les balbutiements d’une prise de conscience dans ce domai-ne, conduisant de plus en plus de sociétés à rechercher depuis peu des personnes qua-lifiées dans ce domaine. C’est pourquoi les formations proposées dans l’enceinte d’HE-LET ont encore de beaux jours devant elles. Ainsi, explique Laroche, la formation bac+3 et sa récente petite sœur de niveau bac+4 qui ont déjà sorti respectivement 70 et 12 diplômés devraient vraisemblablement se voir adjoindre deux autres formations diplô-mantes de niveau bachelor et master. Mais, l’un des objectifs avoués de ces formations est également de permettre, via des stages en entreprise de faire connaître ce secteur du facility management bien trop souvent négligé dans nombre de sociétés.

Toutefois, pour celles qui se seraient déjà penchées sur la problématique, elles prennent alors rapidement conscience des carences dans ce milieu et notamment au niveau de la formation. Aussi, les sociétés qui se penchent plus avant sur le facility management font bien souvent appel à des prestataires extérieurs, tels Euroclean par exemple. Christophe Medves, sales manager d’Euroclean Luxembourg reconnaît ainsi que «les besoins de nos clients ont changé. En 2000, notre chiffre d’affaires était pourvu à 90% par notre service nettoyage.

Maintenant, ce service a perdu 10 points au bénéfice des services déménagement, espace vert et handy man». Les sociétés clientes font ainsi appel à Euroclean n’ont plus seulement pour le nettoyage de leur locaux mais également pour des besoins annexes profitant par là même de prestations gérées par un seul et unique interlocuteur. Effectivement, rapporte Jean-Louis Saintes, Gestionnaire du Projet FM à l’Aéroport de Liège et dernier conférencier de cette matinée: «dans notre cas l’application de gestion immobilière n’a pas été facile à mettre en place». C’est donc fort de son expérience qu’il peut se permettre de donner quelques conseils tels: «l’assistance projets est indispensable d’autant plus que le métier est éloigné. Mais ce n’est pas tout: il faut également se donner le temps de tester l’application, de choisir une interface conviviale et évolutive et surtout de démarrer en douceur… C’est tous ces points qui nous ont conduit à choisir MAPS Suite qui en plus de cela s’avère souple et adapté à nos besoins.» L’interface est effectivement prépondérante d’autant plus que l’utilisation n’en serait qu’occasionnelle. L’important dans le domaine du facility management, et avant que les spécialistes en la matière «n’inondent» le marché, est donc soit de faire intervenir un prestataire de services compétent soit de se doter d’une interface adaptée à son environnement de travail… le tout au travers d’une étroite collaboration entre le donneur d’ordre et l’opérateur Facility management.

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BUSINESS DECISION MAKER PERSO

Jean-Philippe Ricard devient Head of Information Technology de RBC Dexia Investor Services Bank. Par ailleurs, Jean-Philippe Ricard a été nommé Conseiller au Comité de direction. Il est désormais responsable du développement et de l’intégration des systèmes informatiques au sein de la banque. Jean-Philippe Ricard a débuté sa carrière chez IBM France, où il était en charge de la conception et l’implémentation des systèmes bancaires. Avant d’entrer chez RBC Dexia IS en 2005, il était en charge du département IT Consulting chez PriceWaterhouseCoopers à Luxembourg.

Nicolas Reyrolle, Pierre Henninger, Jean-Sébastien Caze et Erick Dauvin rejoignent l’équipe BI d’Oktopus Consulting Afin d’élargir son offre en Business Intelligence, Oktopus Consulting a déniché quatre nouveaux talents tous experts autour de technologies différentes, respectivement: Oracle, Microsoft BI, Cognos et BusinessObjects. Ils occupaient auparavant des postes de consultants spécialisés BI chez IBM Application Services, BT France, Sopra Group et Arhs.

Dirk Indigne est le nouveau sales director de Getronics BeluxGetronics a engagé Dirk Indigne au poste de Sales Director de Getronics BeLux. Il y remplace Anne-Mie Foucart, qui est devenue Regional Director Benelux chez VMware. Dirk Indigne a débuté sa carrière au sein de Getronics en 2006 en tant que responsable de projets stratégiques et opérationnels, et s’est également investi dans de grands projets chez les clients, au cours des mois écoulés. Avant de débuter chez Getronics, Dirk Indigne a occupé le poste de Chief Operating Officer chez Swiss Life BeLux et avait également œuvré chez Belgacom et Raychem.

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’exercice 2007 s’est soldé par une croissance des ventes de 24% pour la filiale belgo-luxembourgeoise de Cisco par rapport à 2006. «Ces chiffres de croissance s’expliquent en partie par la situation économique générale

favorable sur le marché belgo-luxembourgeois», déclare Pol Vanbiervliet, Directeur Général de Cisco Belgique & Luxembourg.

«Une conjoncture qui incite notamment les entreprises à investir de nouveau dans l’ICT. Ce faisant, elles ne visent pas que des réductions de coûts, comme il y a quelques années. Elles cherchent sciemment de nouvelles technologies susceptibles de soutenir et de stimuler leurs activités mais aussi d’offrir une méthode de travail différente et plus efficace. Cisco a participé au développement de plusieurs de ces technologies, comme la téléphonie IP et les réseaux sans fil, et les commercialise depuis quelques années avec un succès croissant.» Au cours de l’exercice écoulé, Cisco Belux a signé d’importants contrats avec Accent Jobs For Peo-ple, Belgacom, Dexia, Fortis, Lhoist, le Parlement européen, Proximus, SWIFT et la Ville de Luxembourg.

Au cours de son exercice fiscal 2007, Cisco Belux a signé une croissance à deux chiffres sur le marché de la vente d’appareillages de commutation pour l’Internet et les réseaux informatiques (routing et switching). Mais la plus forte croissance a une fois de plus été enregistrée dans la vente de ce qu’on ap-pelle les advanced technologies. C’est sous ce dénominateur que Cisco fournit des solu-tions réseau qui apportent une valeur ajoutée par rapport à son offre de base de commu-tateurs et de routeurs. Il s’agit notamment ici de la téléphonie IP et de la communica-tion intégrée (unified communications), de la sécurité réseau, des réseaux sans fil, des réseaux de stockage, des réseaux domesti-ques, des systèmes vidéo et des application networking services qui optimisent la gestion et l’utilisation d’applications.

Croissance de 24% pour Cisco en Belgique et au Luxembourg

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AP AG et Callataÿ & Wouters vont proposer aux banques moyennes une solution bancaire complète, leur permettant de construire une business process platform appuyée sur les applications et la technologie de SAP.

Cette solution a été conçue pour permettre aux banques de réduire la complexité de leur gestion, d’augmenter leur souplesse et de réduire leurs coûts. Cette col-laboration stratégique réunira “Thaler”, le produit phare de Callataÿ & Wouters pour le secteur bancaire, et les applications analytiques de SAP sur la plateforme technologique SAP NetWeaver. Cette collaboration associe la force des appli-cations bancaires de SAP à l’excellence des progiciels de Callataÿ & Wouters. Les banques et filiales pourront ainsi évoluer et profiter de standards et services homogènes, permettant d’accroître leur compétitivité, de réduire leurs coûts et d’augmenter la satisfaction des clients.

Le résultat de cette collaboration leur apportera davantage de flexibilité et les rendra plus efficaces et plus concurrentiels face aux exigences du marché actuel.” “La combinaison de l’expérience et du savoir-faire issue de ce partenariat offrira aux banques moyennes le meilleur des deux mondes – la robustesse des grandes organisations et l’agilité des plus petites, a déclaré Léo Apotheker, deputy CEO de SAP. “Cette association apportera aux banques les avantages d’une architecture orientée services, proposée par notre business process platform. Les banques pourront ainsi se distinguer de la concurrence par un environnement IT souple et évolutif et accroître leur croissance et bénéfice d’entreprise.

“Nous avons choisi de déployer Thaler, notre principal progiciel bancaire, sur la business process platform proposée par SAP en raison de l’expertise éprouvée de SAP en matière de technologie et de processus d’entreprise

et de son important réseau mondial de partenaires et d’intégrateurs, a déclaré Marc De Groote, CEO, Callataÿ & Wouters. En créant ce partenariat, nous avons, avant tout, pensé au succès de nos clients.

SAP et Callataÿ & Wouters, partenaires pour une solution bancaire intégrée

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11/10/2007 La communication dans l’entreprise de demainORGANISATEUR: NEC PhilipsTHEME: TélécommunicationsDATE ET HEURE: 11 octobre 2007 à 12.30 heuresLIEU: Caves de WellensteinInformations et inscription: content.nec-philips.com/hq

11/10/2007 Evénement NEC Philips Unified SolutionsORGANISATEUR: NEC Philips Unified SolutionsTHEME: Business seminar & social event luxembourgDATE ET HEURE: 11/10/2007LIEU: Caves de Wellenstein / LuxembourgInformations: content.nec-philips.com/be-fr/event/197

11/10/2007 Les “déjeuners malins” d’EconocomORGANISATEUR: EconocomTHEME: Les “déjeuners malins” d’EconocomDATE: 11/10/2007LIEU: Hôtel l’Olivier 140a route d’Arlon à Strassen-LuxembourgInformations et inscription: www.econocom.lu

11/10/2007 SIMAC ConferenceORGANISATEUR: SIMAC LuxembourgTHEME: Integration, Security, Cabling, data storageDATE ET HEURE: 11 octobre 2007 à 13h30LIEU: Chateau de Septfontaines

16/10/2007 EASI BS Financial ManagementORGANISATEUR: Easi LuxembourgTHEME: ERP / Encodages: gagnez en productivité - Gestion: gagnez en visibilitéDATE: 16/10/2007 à 14.00LIEU: LuxembourgInformations et inscription: www.easi.be

16/10/2007 SOA Featuring WebSphere Service Registry and RepositoryORGANISATEUR: IBM LuxembourgTHEME: Séminaire «Proof of Technology»DATE ET HEURE: 16/10/2007 de 09.00 à 17.00LIEU: IBM Luxembourg / Room CZ 020Informations et inscription: www.ibm.be

18/10/2007 Lancement de Comparex LuxembourgORGANISATEUR: ComparexTHEME: CocktailDATE: 18/10/2007LIEU: Espace ParagonInformations et inscription: www.comparex.be

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Is looking for a IT Partner Relationship Manager

Our client is one of the worldwide leaders in new technology solutions for Private and Corporate clients.

This multinational firm has known a strong growth phase in Luxembourg. Our mandate is for the recruitment of a Partner Relationship Manager responsible for our client’s partners.

Key responsibilities:

Establish and maintain real two-way partnerships with managed part-ners through excellence in partner sales, marketing and relationship engagement and execution The right candidate will be responsible for business planning, de-veloping, and managing our client’s key mid-market services and solutions partners, such as consultants and integrators. This person will ensure that partners are technically enabled, and execute joint demand generation activities, as well as support partners in selling solutions, and manage opportunity pipelines Review current mix of partners against sales priorities to determine if the partner mix will sufficiently address the needs of our client’s marketplace

Your profile:

Higher Education, preferably University Degree 5 years experience in a sales position Excellent knowledge of French, English and German, both written and spoken

Knowledge of Microsoft Office applications and ERP applications Strong administrative, business planning and operational skills Ability to work independently and under deadline constraints Honest, open, passionate, positive “can-do” attitude, self sufficient Good view over new things and able to perform ‘Out-of-the-Box’ thinking

Communicator in a professional way with different levels of contacts Excellent co-worker and able to involve internal and external resourc-es to reach the goals

Schneider CONSULTING S.A.119, avenue Gaston DiderichL-1420 LuxembourgTél. +352 40 67 30-1Fax +352 40 67 [email protected]

You should furthermore be a good team player, an excellent communicator, and have a passion for technology. Our client offers an attractive salary, a unique opportunity to experience a learning process with a world leader, and a challenging job package and a wide array of career prospects.

For a confidential discussion about this position please contact Caroline Tabary by phone +352-40 67 30 1 or by email [email protected]

Lancelot Consulting 83, rue de HollerichL-1741 LuxembourgTél. +(352) 26 38 93 57 [email protected]

P&T Consulting SA (PTC) est une société luxembourgeoise de conseils, de services, d’ingénierie informatique, de formations spécifiques (sécurité, mobilité, e-business, …), ainsi que d’audits spécialisés en informatique et télécommunications.

Sa démarche d’innovation et de maîtrise des technologies novatrices lui ont permis d’être reconnue comme un acteur leader dans des domaines nouveaux tels que la mobilité et la sécurité informatique, avec des projets internationaux à forte visibilité tels que les Présidences Européennes Portugal et Allemagne et le G8 en Allemagne.

Un fort ancrage à Luxembourg adossée à un Groupe leader et reconnu, une perspective de développement soutenu, un environnement multi-langues, et une politique de formation ambitieuse sont quelques uns des atouts de la société.

NOUS RECRUTONS:Dans ce cadre, et pour prendre part à des projets innovants et porteurs, pour des durées d’un mois à plusieurs années, PTC recherche active-ment les profils suivants:

Développeurs JAVA J2EE Développeurs .NET Développeurs Visual Basic, VBA, PowerBuilder, Delphi, C++ Analystes Business Testeurs et certificateurs Formateurs (méthode ITIL, techniques et langages de développement)

Administrateur de base de données (Oracle, DBA) Chefs de projet technique Chefs de projet ITIL Directeurs de projet Ingénieurs sécurité (certifiés CISCO)

INTERESSES?Si vous souhaitez postuler à l’un des postes suivants et rejoindre une équipe dynamique et ambitieuse, merci d’adresser votre candidature à notre cabinet partenaire Lancelot Consulting, à l’adresse [email protected], en n’oubliant pas de mentionner l’intitulé du poste concerné.Confidentialité garantie!

MAKANA - Emilie Mounier83, rue de HollerichL-1741 LuxembourgT +352 26 10 86 26F +352 26 10 86 [email protected]

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Le 15 novembre 2007ITnews 2.0 Spécial Banking Solutions 2007De nombreuses banques et institutions financières de la place grand-ducale, de toute taille et dans tous les secteurs (retail, investissement, banque privée, institutionnel…) sont confrontées à des nouveaux choix sur leur plateforme technologique et en particulier sur:

Les Core Banking System Les systèmes de conformité et reporting réglementaire Les solutions de marketing Les solutions BI spécifiques

ITnews 2.0 consacrera un dossier spécial aux solutions IT pour l’industrie financière en novembre 2007. Ce dossier couvrira l’ensemble des solutions et services pour ce secteur spécifique avec des thèmes comme les moteurs de core-banking de nouvelle génération, les solutions de reporting métier (xBRL, Bâle II, FinRep, CoRep, CSSF,…), les solutions de lutte contre la fraude et le blanchiment d’argent, les solutions de scoring, les offres de services, les intégrations, les modèles hébergés en tant que services, les solutions d’entreprises verticalisées, etc.

ITnews 2.0 Spécial Banking Solutions

Contacts: Rédaction: [email protected] Publicité: [email protected]

Clôtures: Manifestation à intérêt: 19/10/2007 Contributions: 2/11/2007

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