pas d’allègement pour Khalifa

In medio stat virtusQ u o t i d i e n n a t i o n a l n L u n d i 1 6 n o v e m b r e 2 0 2 0 n n ° 2 7 8 n P r i x 2 0 D A n É t r a n g e r 1 e u r o

In medio stat virtus

In medio stat virtus

CondaMné à 18 anS de PriSon ferMe

LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE CONFIRME Tebboune «a achevé le proTocole de TraiTemenT» Page 3

4 Par S. MéhallaQuelques activistes zélés de la 25e heure, en mal deverve, nourrissent de folles propagandes factieusessur les réseaux sociaux, allant jusqu’à se permettrede remettre en question la politique extérieure officielle dupays et, pis encore, de donner des leçons de géostratégie oude real politik. N’est pas ce qu’elle fut, l’Algérie vraiment. Il fut untemps où l’enfant né sur ces terres, quelles que fussent sespositions et tendances politiques, quel que fut le sens deson «allégeance», cet Algérien-là était prêt à donner sa viepour ne pas estropier sa fierté et son orgueil. Il fut mêmeun temps où évoquer l’occupant israélien relevait dublasphème et de la haute trahison tant notre pays était l’un

des artisans du front du refus.Les temps ont changé. Autres temps, autres mœurs, autres hommes et autresopportunités pour les nouveaux séparatistes auto-déclarés.Ces agités par la force de manipulations multiplescritiquent la position nationale concernant le peuplesahraoui et vont jusqu’à remettre en cause sarevendication légitime à la liberté, eux qui, sous le chapitrede ladite liberté, usent du «droit» à la parole excessive, audépassement éthique et au manque de la moindredéontologie. Des dogs. Wachdog. Le rôle est de scroller toutle temps dans les réseaux sociaux afin de collectionnerl’intox et distiller l’infox. Leur «mandat» est de rien lâcherpour détruire. Déstabiliser. Ne rien laisser au hasard. Mêmele Président n’y a pas échappé, lui qui a vécu un an intense

d’activités et a fini par être atteint par la pandémie àl’image de quelques présidents dans le monde, omettantque sa contamination a été à cause de son rythme infernalmalgré les alertes de précautions consignées par son staffde médecins et de conseillers. Même l’Armée dont lesmissions se corsent et que, sans elle, l’Algérie est à présent«burkarisée» et même l’élite, insultée juste parce qu’ellesait séparer le bon grain de l’ivraie… Chose est certaine qui rassure : L’Algérie, malgré lesidées assassines des diables en peau d’anges et dedémocrates, restera debout dans son front, une etindivisible. Cette Algérie saura bien lutter contre lesprestidigitateurs de l’intérieur qui nous réinvententCrémieux et Pierre l’Ermite. Nous avons la crédulité de le croire.

Wachdog de chez nous

Le réquisitoire duprocureur général

avait demandé la peine maximalepour le principalaccusé, à savoir

la perpétuité. Lire page 4

Quotidien national, édité par la sArL CeLiGne éd. & Com.

direCteur de PubLiCation sAMIr MEHALLAceligned@gmail.comredaction@cresus.dztel : 021 65 51 98rédaction/administration MAIsON DE LA PrEssE tAHAr DJAOUt1, rUE BACHIr AttAr1er MAI - ALgErMarketing : 0770 150719dp@cresus.dz

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ACTUALITÉ CRÉSUS # 278 DU LUNDI 16 NOVEMBRE 202042

un flou total entoure la sessionde 2021 vu le silence incom-préhensible du ministère del’Enseignement supérieur etde la recherche scientifique. Le derniercalendrier en date fixe les examens àfévrier pour la session normale et à marspour celle du rattrapage. Un documentportant l’intitulé d’arrêté ministériel n°816 du 12 novembre 2020 annonce lesdates «du 7 au 25 février» et «du 14 au 25mars». Or, il y a quelques semaines enco-re, l’examen du DEMs était fixé au moisd’avril, avant qu’un report pour le moisde janvier 2021 ne soit annoncé. Finale-ment, ce report s’est avéré une faussealerte vite démasquée par les médecinsrésidents. Au milieu de tout ce tapage etdes débats sur les réseaux sociaux, leministère de l’Enseignement supérieurgarde un silence qu’aucun n’arrive àexpliquer. En effet, sur le site du ministè-re, pourtant quotidiennement mis à jour,rien sur l’examen du DEMs. Un floudénoncé à plus d’un titre et qui pourraitêtre «volontairement entretenu», accu-sent les candidats concernés. Ces der-niers ne savent plus à quel sait se voueret attendent que la tutelle réagisse demanière officielle. «Nous sommes tou-jours en attente d’un affichage officiel duministère. Même nos chefs de service nesont pas unanimes à confirmer les datesfixées à février», a déploré un médecinrésident en chirurgie. selon lui, une tellesituation n’arrange pas les candidats quidoivent être libérés pour préparer cetexamen important pour leur carrière.D’ailleurs, notre interlocuteur n’exclutpas que ce flou soit entretenu «pourcontinuer à nous exploiter dans les ser-vices en raison de la crise sanitaire». Il

est un secret de Polichinelle que lesstructures sanitaires, notamment leshôpitaux, sont débordés de malades. Et,généralement, les candidats à l’examendu DEMs sont libérés par leurs profes-seurs chefs de service deux mois avantpour se préparer. Cette démarche va,cette fois-ci, engendrer un vide énormedans les services, plus encore dans lesunités Covid-19 où les médecins rési-dents se relayent les gardes. En attendantqu’un affichage officiel vienne mettre finau suspens, les candidats prennent leurmal en patience, rongés par le stress d’as-surer leurs missions dans les services

hospitaliers avec le risque constant dechoper le virus et la nécessité de prépa-rer l’examen décisif. Devant la complexi-té de la situation, des voix se sont élevéesau sein du Collectif autonome des méde-cins résidents (CAMrA) pour revendi-quer l’abrogation du caractère sanction-nant de l’examen. «La deuxième vague decette pandémie coïncide avec la prépara-tion de l’examen du DEMs de plusieursmédecins résidents qui sont encore enplein cœur de ce combat», ont constatéles défenseurs de cette revendicationdans une déclaration publiée sur lesréseaux sociaux. Pour eux, «l’abrogation

du caractère sanctionnant du DEMsdevient une nécessité». Ils affirment queplusieurs médecins candidats à cet exa-men «travaillent jusqu’à présent d’ar-rache-pied dans les unités Covid-19 etn’ont ni suffisamment de temps pourréviser ni d’énergie pour lutter contre lessymptômes qu’ils ont développés». Leurcri d’alerte trouvera-t-il une oreilleattentive chez les autorités ? La questionreste posée, tout comme celle qui a traitau service civil dont le Président tebbou-ne a annoncé «l’abrogation» en avril der-nier. aïssa Moussi

LEs MéDECINs résIDENts AU FrONt FACE AU COvID-19 rEvENDIQUENt L’ABrOgAtION DE sON CArACtèrE sANCtIONNANt flou autour du calendrier du deMS

Alors qu’ils sont toujours engagés dans une lutte acharnée contre le coronavirus, les médecins résidentsen fin de cycle ne savent toujours pas à quel document se fier concernant la date de l’examen

du diplôme d’études médicales de spécialité (DEMS).

La cheffe du service de diabétologieau Centre hospitalo-universitaire (CHU)Mustapha Pacha, Pr. Malha Azzouz, aindiqué hier que les malades chroniquesétaient plus à risque de développer descomplications au nouveau coronavirus(Covid-19), notamment les patients dia-bétiques. s’exprimant à l’occasion de laJournée mondiale du diabète, célébrée le14 novembre de chaque année, Pr.Azzouz a affirmé qu’en dépit de la consé-cration d’un service pour la prise encharge des diabétiques atteints de laCovid-19, cette catégorie nécessite uneffort supplémentaire de la part desstaffs médical et paramédical au regarddu risque de développer des complica-tions à ce virus en sus de leur souffranced’autres pathologies, dont l’obésité etl’hypertension. La spécialiste a appelé, àcet effet, tous les diabétiques à fairepreuve de «vigilance et à respecter lesgestes barrières».

Elle a également exhorté les patientsdiabétiques à «maintenir leur équilibreglycémique pour éviter toute sorte decomplications qui sont, en effet plus dan-gereuses que le diabète lui-même, citant,à titre d’exemple, les maladies cardiovas-culaires, l’hypertension, l’obésité, l’insuf-fisance rénale et les dysfonctionnementsoculaires». De son côté, le chef du service demédecine interne à la clinique Arezki-Kehal, relevant de l’Etablissement publichospitalier (EPH) de Birtraria (Alger), lePr. Ammar tebaïbia, a fait savoir que «lahausse des cas confirmés à la Covid-19 asuscité une réticence chez les maladeschroniques à venir consulter au niveaude l’établissement», soulignant que «lorsde cette période marquée par une aug-mentation des cas, les patients ont béné-ficié de consultations à distance, de pres-criptions de médicaments et des conseilsnécessaires». s’agissant de l’hospitalisa-

tion des malades chroniques au niveaude l’unité Covid-19 dans le même établis-sement, le Pr. tebaïbia a affirmé que der-niers représentaient 35% des patientsatteints du nouveau coronavirus, préci-sant que le taux de mortalité enregistréétait «faible". Pour sa part, le chef du ser-vice d’épidémiologie et de médecine pré-ventive au CHU Frantz-Fanon (Blida), lePr. Abderrezak Bouamra, a indiquéqu’un malade sur quatre des patientsCovid-19 est atteint du diabète, souli-gnant que «malgré le fait qu’il n’y avaitpas de décès parmi ces patients, leur étatde santé était vraiment critique vu lescomplications de la pathologie". Parailleurs, le président de l'Association desdiabétiques d'Alger, Fayçal Ouhada, adéploré «le manque de prise en chargedes patients au vu de la propagation de lapandémie», relevant l’absence du vaccinantigrippal au niveau de plusieurs phar-macies d'officine, notamment à Alger.

LEs sPéCIALIstEs AvErtIssENtLes malades chroniques, des sujets plus à risque

face à la Covid-19

TESTS COVID-19le dg de l’institutpasteur évoque des modèles plus performants en cours d’importationDe passage hier sur les ondes de la Radionationale, le directeur général (DG) de l’InstitutPasteur d’Algérie (IPA), Fawzi Derrar, aentériné la thèse d’une nouvelle vague ducoronavirus en Algérie, prévenant d’unetendance à la hausse des contaminations,accrues à l’orée de la saison hivernale. Il a, dece fait, appelé à une plus grande vigilance etau strict respect des mesures de préventionpar la population. Abordant le volet, assezcontroversé jusque-là, lié aux tests dedépistage de la Covid-19, Derrar a soulignél’inefficience du scanner dans la mesure où ilreprend, globalement, toutes les espèces devirus qui sévissent en hiver. Sur ce mêmevolet, le DG de l’IAP a fait part de nouveauxtypes de dépistage fiables et dont un premierlot de 10 000 unités sera réceptionné durant lasemaine en cours. Son prix est déjà fixé à2.000 DA l’unité.

ACTUALITÉ 43CRÉSUS # 278 DU LUNDI 16 NOVEMBRE 2020

la présidence de la républiqueindique que le chef de l’Etat a ter-miné son protocole de soins. «Enapplication des instructions duPrésident de la république, Abdelmadjidtebboune, d’informer l’opinion publique del’évolution de son état de santé, l’équipemédicale qui l'accompagne confirme que lePrésident a achevé le protocole de traite-ment recommandé et subit actuellementdes examens médicaux après le protocole»,est-il précisé dans le nouveau texte, publiéune semaine après un autre communiquéannonçant que «le Président est sur lepoint d’achever le protocole de traite-ment». C’était dimanche dernier, en fin dejournée. «Afin d’informer l’opinionpublique sur les derniers développementsde l’état de santé de chef de l’Etat Abdel-madjid tebboune, hospitalisé dans l’un deshôpitaux spécialisés allemands, le person-nel médical confirme que le Président estsur le point d’achever le protocole de trai-tement et que son état de santé est en amé-lioration progressive et positive», avaientindiqué les mêmes services de la présiden-ce de la république. Le communiqué de laprésidence n’a pas donné d’autres détails.Pour rappel, le 27 octobre dernier, la prési-dence de la république avait annoncé offi-ciellement l’admission du chef de l’Etat àl’hôpital d’Aïn Naâdja et rassuré que sonétat «n’inspire aucune inquiétude». «surrecommandation de ses médecins, le prési-dent de la république, M. Abdelmadjid teb-boune, est rentré dans une unité de soinsspécialisés de l’hôpital central de l’Armée àAïn Naâdja à Alger. son état de santé eststable et n’inspire aucune inquiétude», est-il indiqué dans un communiqué officiel.Deux jours après, le 29 octobre, un autrecommuniqué a été publié par la présidence

de la république. Ce dernier indiquait quele Président tebboune, «qui a subi des exa-mens médicaux approfondis dans un grandhôpital spécialisé allemand, reçoit actuelle-ment le traitement adéquat et son état desanté est stable et n'est pas préoccupant».Le chef de l’Etat a été admis à l’hôpital alle-mand le 28 octobre dernier. Quelques jours

après, soit le 03 novembre, un autre com-muniqué succède aux premiers. Cette fois-ci, à la différence des précédents, la prési-dence de la république a précisé que c’estd’une infection à la Covid-19 que le Prési-dent souffre. «Le président de la répu-blique, M. Abdelmadjid tebboune, continuede recevoir un traitement dans un hôpital

allemand spécialisé après avoir été infectépar le nouveau virus Covid-19. Le staffmédical assure que le Président répond autraitement et son état de santé s'amélioreprogressivement conformément au proto-cole de santé», lit-on dans le texte de la pré-sidence de la république. Meriem Chibane

LA PrésIDENCE DE LA réPUBLIQUE CONFIrME tebboune « a achevé le protocole de traitement »

Les contaminations continuent leurtendance à la hausse ces derniers joursavec la barre des 800 nouveaux cas quo-tidiens et un nombre de décès autour de15, tandis que les structures de santéfont face à une affluence de patientsmalades ou inquiets en raison de la psy-chose qui vient de reprendre à travers lepays. La situation est si alarmante quel’option d’un confinement total anime lesdébats même si pareille décision posemoult problèmes socioéconomiques. Ainsi, les walis, auxquels le gouverne-ment a confié le pouvoir de décision enfonction des paramètres propres auxrégions qu’ils administrent, sontconfrontés à l’appréhension, au cas parcas, des alertes qui surviennent. Leswalis prennent des mesures dans unquartier, une école ou un marché en évi-tant de trop perturber la vie des citoyensdéjà en difficulté. Point d’orientation uni-formisée ni de mesure rigide après plusde sept mois d’épreuves difficiles pourl’exécutif, qui doit préserver un fonction-nement minimal des différents secteurséconomiques et des activités des Algé-riens, dont l’enseignement et la forma-tion. L’anGoiSSe CitoyenneCependant, c’est cette fois chez lecitoyen que la demande de plus de res-trictions et de contraintes traduit l’in-quiétude grandissante depuis que lacourbe des contaminations s’est envolée.La rumeur alimentant la psychose, desvidéos d’enterrements en série de vic-times du Covid-19 circulent sur la toile,

et les communiqués chiffrés officiels nepeuvent malheureusement rassurer per-sonne. C’est pourquoi on entend de plusen plus de voix réclamer plus de rigueur,plus de contraintes afin de disciplinerune population qui a du mal à réactiverles gestes barrières et se rebelle contrel’obligation de précaution. diLeMMe Pour touSAinsi, certains vont jusqu’à appeler lespouvoirs publics à décider d’un confine-ment total de quelques jours pourenrayer la machine infernale de la conta-gion en arguant que rien n’est plusimportant que la préservation des vies.Cri de détresse légitime, l’appel provoqueun débat parmi les internautes qui consi-dèrent que les conditions sociales degrands pans de la société ne permettentpas une réclusion temporaire et soncorollaire de soucis liés aux revenus, àl’approvisionnement alimentaire etautres besoins vitaux. sans omettre unequestion centrale qui tracasse autant lesfoyers algériens que les pouvoirs publics,celle de la fermeture de l’école qui ne faitpas du tout l’unanimité. Préjudice énor-me qui a déjà affecté l’année scolaire pas-sée et qui pourrait aggraver le déficit deprogression pédagogique en cumulantles lacunes chez les élèves. La recrudes-cence des cas de contamination a imposéune situation de réel dilemme aux Algé-riens qui doivent choisir entre adopterun protocole de vie citoyenne avec levirus ou la prise de décision sévères auxconséquences sociales pénibles.

nordine Mzala

rECrUDEsCENCE DEs CAs DE CONtAMINAtION Le dilemme face au virus

La présidence de la République a rendu public hier un nouveau communiqué informant surl’état de santé du Président Tebboune.

Un membre de la Commission nationa-le de veille et de suivi de l’évolution de lapandémie de coronavirus, Dr Lyes Akha-mouk, a rapporté hier que l’Algérie aengagé des négociations pour l’acquisi-tion d’un vaccin anti-Covid-19. vaccinaméricain, russe ou autre, aucune préci-sion n’a été donnée de la part du spécia-liste ni d’ailleurs d’aucune autre partie, ycompris le ministère de la santé et l’Insti-tut Pasteur d’Algérie. Une chose est sûre,affirme Dr Akhamouk, «nous sommes ennégociations avancées». Aussi, «nouschoisirons le meilleur pour nos citoyensdès que le vaccin sera approuvé par l’Or-ganisation mondiale de la santé (OMs)».Au sujet des tests, Dr Akhamouk a révéléqu’un test rapide du coronavirus est dis-ponible et que la commission attend lesdernières étapes pour qu’il soit évaluépar l’Institut Pasteur. voilà qui rassuresur le dépistage et aussi sur la riposte àcette pandémie. Le 5 novembre dernier,le ministre de la santé, de la Population etde la réforme hospitalière, Abderrahma-ne Benbouzid, a déclaré que l’Etat est«déterminé à acquérir le vaccin contre laCovid-19 pour protéger les citoyens quelque soit son prix». Faisant cette déclara-tion en marge d’une conférence avec descadres du département ministériel, Ben-

bouzid a indiqué que «l'Algérie a intégréle groupe Covax, qui compte 170 pays,pour garantir une protection à traversl’utilisation du vaccin que recherchentactuellement quelque 200 laboratoires àtravers le monde, dont 8 à 10 sont à desstades avancés dans leurs tests cli-niques». Le ministre a insisté : «Dès sacommercialisation, l’Algérie acquerra levaccin pour protéger ses citoyens quelque soit son prix». La veille, le 04novembre, alors qu’il donnait le coupd’envoi de la rentrée scolaire pour lecycle moyen, le Premier ministre, Abdela-ziz Djerad, a affirmé que «l’Algérie assu-rera, une fois le vaccin disponible, unedistribution globale et complète à tous lescitoyens tous âges confondus». Parailleurs, intervenant à la radio nationale,le directeur de l’Institut Pasteur d’Algérie,Dr Fawzi Derrar, a révélé que «le scannern’est pas efficace pour diagnostiquer lecoronavirus en hiver». La raison en estque «le diagnostic par scanner donne lesmêmes résultats que celui d’autres mala-dies». toutefois, a rassuré Dr Derrar, «ilexiste un nouveau modèle de tests de laPCr plus efficace pour la détection de laCovid-19, et l’Algérie recevra 10.000 uni-tés dans les prochains jours». Meriem Chibane

UN MEMBrE DE LA COMMIssION NAtIONALE DE sUIvI DE L’éPIDéMIE révèLE : «L’algérie en négociations

avancées pour l’acquisition d’un vaccin anti-Covid-19»

ACTUALITÉ44 CRÉSUS # 278 DU LUNDI 16 NOVEMBRE 2020

La cour d'Alger a reporté hier le procèsen appel de l'affaire des deux anciensministres de la solidarité Djamel OuldAbbès et saïd Barkat au 29 novembre encours. La décision du report du procès deces deux ministres poursuivis pour«détournement», «dilapidation de denierspublics», «conclusion de marchés en viola-tion de la législation» et «abus de fonction»intervient à la demande de la défense desaccusés. Pour rappel, le tribunal de sidiM'hamed avait condamné Djamel OuldAbbès et saïd Barkat à des peines respec-tives de 8 et 4 ans de prison ferme avec uneamende d'un million de dinars chacun.sont également impliqués dans cette affai-

re l'ancien sg du ministère de la solidariténationale Bouchenak Khelladi, condamné àune peine de 3 ans de prison ferme assortied'une amende d'un million de dinars, etl'ancien chef du protocole Djellouli saïd,condamné à 2 ans de prison ferme dont 1an avec sursis assortie d’une amende d'unmillion de dinars, et l'autre ancien secrétai-re général du même ministère Ismaïl Ben-habyles, condamné à une année de prisonferme et une amende de 500.000 DA. Le filsde Djamel Ould Abbès, El Ouafi, en fuite àl'étranger, a été condamné à 10 ans de pri-son ferme, assortis d'une amende d'un mil-lion de dinars avec émission d'un mandatd'arrêt international à son encontre.

le principal accusé dans l’affaireKhalifa Bank, AbdelmoumèneKhalifa, a écopé hier d’une peinede 18 ans de prison fermeassortie d’une amende d'un (1) million dedinars avec confiscation de l’ensemble deses biens et la privation de ses droitsciviques durant trois ans lors de son pro-cès en appel par le tribunal criminel prèsla cour de justice de Blida. Le réquisitoiredu procureur général avait demandé lapeine maximale, à savoir la perpétuité.Pour les autres accusés, Abdelhafidh Cha-choua a écopé de 8 ans de prison ferme etson frère Badredine de 4 ans de prisonferme. L’ex P-Dg de saidal Ali Aoun à,quant à lui, écopé d’une peine de prisond’une (1) année ferme. Après les plaidoiries de la défense, lesmembres du tribunal criminel se sontretirés pour délibérer du sort des 12accusés poursuivis pour «vol qualifié»,«faux et usage de faux», «abus de confian-ce», «corruption» et «abus d’influence».Invités par la présidente du tribunal àdire leur dernier mot avant les délibéra-tions, les accusés ont remercié le tribunalde leur avoir permis de «s’exprimer entoute liberté contrairement au procès de2015», demandant leur «acquittementdes accusations montées de toutes piècescontre eux», leur réhabilitation et la mainlevée sur leurs biens acquis avant derejoindre le groupe Khalifa. Abdelmoumè-ne Khalifa, actuellement en détention, aexprimé son «souhait de voir la véritééclater cette fois-ci après quatorze annéespassées en prison pour des accusationsmontées contre lui par l’ancien système»,sollicitant du tribunal à rendre des juge-ments «équitables cette fois-ci». Dans saplaidoirie, le procureur général a requismercredi dernier la perpétuité à l’en-contre de l'accusé principal et la confisca-tion de l’ensemble de ses biens, saisisdans le cadre de cette affaire. Il a égale-ment requis contre le même accusé la pri-vation de ses droits civiques durant unepériode de dix ans ainsi que la saisie detous ses biens résultant des délits pour

lesquels il est poursuivi et l’interdictionde toute activité en relation avec les accu-sations portées contre lui durant dix ans,notamment, celles liées à la création d’en-treprises ou de banque ou l’occupation depostes dans des institutions publiques.Contre les 11 autres accusés, le procureurgénéral a requis des peines allant de 4 à20 ans de prison pour les chefs d'inculpa-tion d’«association de malfaiteurs», «ban-queroute», «vol qualifié», «faux et usagede faux», «abus de confiance», «corrup-

tion» et «abus d’influence». Les plaidoi-ries du collectif de défense se sont pour-suivies ainsi celles des témoins et des par-ties civiles. Le collectif d’avocats du prin-cipal accusé Abdelmoumène Khalifa a niétoutes les inculpations portées contre sonclient, des charges, selon lui, «montées detoutes pièces pour des motifs politiques»,alléguant que «le sentiment d’insécuritéqu’il ressentait pour plusieurs considéra-tions et la peur de ne pas bénéficier d’unprocès équitable ont empêché Abdelmou-

mène Khalifa de se rendre à la justice». Ladéfense de plusieurs autres accusés enliberté, tous présents aux audiencesdepuis le début du procès, prétend queleurs clients «se sont vus arbitrairementprivés de leur liberté et leurs biensconfisqués» pour le simple fait qu’ilsétaient des cadres proches du principalaccusé dans l’affaire, lui aussi «victimed’un règlement de comptes de l’anciensystème».M. t.

LE trIBUNAL PéNAL DE BLIDA A rENDU HIEr sON vErDICt abdelmoumène Khalifa

condamné à 18 ans de prison ferme

AFFAIrE OULD ABBès Et BArKAtreport du procès au 29 novembre

Le réquisitoire du procureur général avait demandé la peine maximale pour le principal accusé, à savoir la perpétuité.

LES PALESTINIENS RECONNAISSANTS ENVERS L’ALGÉRIETebboune élu homme de l’année 2020Les Palestiniens sont reconnaissants envers leprésident Abdelmadjid Tebboune et ils le démontrentclairement : ils ont sélectionné le chef de l’Etat commepersonnalité de l’année 2020 à travers la fondationSaydat El Ardh (Lady of The Earth Foundation). A cetteoccasion, un olivier sera planté en son nom àJérusalem. La fondation Saydat El Ardh a choisi lePrésident Tebboune pour le soutien sans réserve qu’ila affiché à l’égard de la cause palestinienne. L’électiona eu lieu la veille de la proclamation de l’Etat dePalestine le 15 novembre 1988 à Alger. Tebboune aété choisi parmi une centaine de personnalitéspolitiques qui défendent la cause palestinienne. Lafondation compte organiser la cérémonie sur la terrede Palestine le 25 décembre prochain. Le responsablede la fondation palestinienne à Ramallah, le Dr KamalAl-Husseini, s’est exprimé sur le choix de Tebbounecomme personnalité politique de l’année 2020. Selonlui, le chef de l’Etat doit cette reconnaissance à sonopposition ferme à la politique expansionniste de l’Etathébreu. Abdelmadjid Tebboune, d’après Al-Husseini, aégalement démontré un degré

Une peine d'emprisonnement de cinq (5)ans ferme assortie d'une amende financièrede l'ordre de 100. 000 DA a été prononcéehier par le tribunal de Bir Mourad raïs àl'encontre du Dg du groupe de médias Enna-har Mohamed Mokaddem, dit Anis rahmani.Ce dernier est poursuivi pour les chefs d'in-culpation d'enregistrement et de diffusiond'une communication téléphonique qu'il aeue avec un officier supérieur de l'Armée

nationale populaire (ANP). Dimanche der-nier, le procureur de la république près letribunal de Bir Mourad raïs avait requis unepeine de 10 de prison ferme assortie d'uneamende de 100.000 DA.

POUrsUIvI POUr ENrEgIstrEMENt Et DIFFUsION D'UNE COMMUNICAtION AvEC UN OFFICIEr sUPérIEUr DE L'ANPanis rahmani écope de 5 ans de prison ferme

45ACTUALITÉWWW.CRESUSDZ.COM

CRÉSUS # 278 DU LUNDI 16 NOVEMBRE 2020

i l s'agit de la 37e réunion du Comitéintergouvernemental de hauts fonc-tionnaires et d’experts pour l’Afriquedu Nord placée sous le thème «Covid-19 : politiques et stratégies de relance pourl’Afrique du Nord», qui se déroulera dansun contexte mondial caractérisé par unralentissement de la croissance écono-mique dû à la crise provoquée par la pan-démie. selon les prévisions des Nationsunies, la croissance de la sous-région del'Afrique du Nord tombera à -1,8 % en2020. Dans le scénario le plus défavorable,les économies nord-africaines se contracte-ront de 5,4 % en 2020, tandis que le scéna-rio le plus favorable indique que l'Afriquedu Nord enregistrera un taux de croissanced'à peine 0,3 %. La conséquence sera uneaugmentation significative du sous-emploiet du chômage. selon les premières estima-tions de l'Organisation internationale dutravail (OIt), la perte d'emplois en équiva-lent temps plein en Afrique du Nord pour-rait atteindre 5 millions en 2020. En prépa-ration de cette réunion, le bureau sous-régional a organisé une série de webinairespour consulter toutes les parties prenantessur l'évaluation de la situation économiqueet sociale actuelle en Afrique du Nord et aidentifié un certain nombre de politiquesdifférentes susceptibles de réduire la pério-de de relance, de stimuler la croissance, desauver des emplois et d'en créer de nou-veaux. deS webinaireS Pour évaLuer

LeS ConSéquenCeS de La Covid-19 Des webinaires ont examiné les vulnéra-bilités des économies nord-africaines auxrisques de pandémie et ont souligné les fai-blesses structurelles des économies. Ils ontcréé un espace de partage d'expériencessur les diverses stratégies commerciales

nationales adoptées par les Etats membresd'Afrique du Nord et sur le rôle de la ZLECApour atténuer les conséquences négativesde la Covid-19. Ils ont également porté surla manière dont les nouvelles technologiespeuvent aider les pays d'Afrique du Nord àréduire les effets négatifs de la pandémiede Covid-19 sur les services gouvernemen-taux et les économies nationales, ainsi quesur l'utilisation des nouvelles technologiespour accélérer la reprise et l'adaptation aunouveau contexte économique. Ces webi-naires étaient destinés aussi à promouvoirles meilleures pratiques en matière de créa-tion d'emplois en Afrique du Nord en pré-

sentant des études de cas africains qui four-nissent les meilleures pratiques pour pro-mouvoir l'emploi des jeunes et des femmes.Les discussions ont également porté surl'identification des enseignements tirés etla reproduction des réussites passées. Laparticipation à la réunion du Comité inter-gouvernemental de hauts fonctionnaires etd'experts pour l'Afrique du Nord comprenddes représentants officiels des gouverne-ments des pays d'Afrique du Nord habilitésà intervenir. La réunion est égalementouverte à la participation d'observateurs,en particulier des représentants de hautniveau des ministères nationaux, des admi-

nistrations et des institutions nationales. Anoter que le Bureau sous-régional a pourobjectif de renforcer la capacité de ses Etatsmembres à formuler et mettre en œuvre,sur la base de données fiables, des poli-tiques et des programmes à même decontribuer au développement inclusif et àla transformation structurelle économiqueet sociale de l’Afrique du Nord. Dans lecadre de la nouvelle orientation stratégiquede la CEA, le Bureau sous-régional a adoptéun domaine de spécialisation focalisé surl’emploi, les compétences et le développe-ment durable. aPS

ONU-AFrIQUE DU NOrD réunion demain autour des politiques

et des stratégies de relance post-Covid-19Le bureau sous-régional en Afrique du Nord de la commission économique pour l'Afrique des Nations unies (ONU) a annoncé hier

dans un communiqué la tenue, demain mardi, d'une réunion par visioconférence autour des politiques et des stratégies de relancepost-Covid-19.

Khalida Bouzar a été élue le 13 novembre dernier auposte de secrétaire général adjoint et directeur dubureau régional pour les Etats arabes, un poste très pres-tigieux au sein de l’ONU. Le sg de l’ONU, António guterres, a annoncé dans uncommuniqué officiel la nomination de Khalida Bouzar,une femme algérienne, au poste de sg adjoint et direc-teur du bureau régional pour les Etats arabes du Pro-gramme des Nations unies pour le développement(PNUD). Khalida Bouzar remplace ainsi l’Egyptien Mou-rad Wahba, qui est actuellement administrateur associéau PNUD, et sarah Poole des Etats-Unis, qui occupeactuellement le poste d’officier responsable du bureaurégional des Etats arabes. António guterres a salué avecmérite, dans le communiqué officiel de nomination, l’effi-cacité, l’expérience et la parfaite connaissance de KhalidaBouzar de la région des Etats arabes. Le sg de l’ONU aajouté lors de ce même communiqué : «son parcours aca-démique, son expertise technique, son cheminement decarrière et ses intérêts couvrent un large éventail dequestions de développement, notamment le développe-ment durable, le développement rural, l’environnement,le changement climatique, la migration, l’économie etl’industrie». Khalida Bouzar possède un doctorat ensciences de l’université très prestigieuse des sciencesPierre et Marie Curie de Paris. Elle a à son actif une expé-rience de plus de 35 ans en leadership aux niveaux inter-national et national, dont 25 ans dans le système desNations unies. L'Algérienne a aussi pour mérite de parler

trois langues couramment, l’anglais, l’arabe et le français,a rapporté le même média. Avant sa nomination à l’ONU,Khalida Bouzar occupait depuis 2012 le poste de direc-trice régionale du Fonds international pour le développe-ment agricole (FIDA) pour la région du Proche-Orient, del’Afrique du Nord et de l’Europe. Un parcours qui lui per-met de décrocher avec mérite un poste prestigieux àl’ONU.

PLF 2021 la commission des financesde l'apn examine lesamendements proposésLa commission des finances et du budget de l'Assemblée populairenationale (APN) s'est réunie hier aux fins d'examiner lesamendements remplissant les conditions légales proposés dans lecadre du projet de la loi de finances (PLF) 2021, a indiqué uncommuniqué de l’APN. Ont assisté à cette réunion présidée parAhmed Zeghdar, président de la commission, le ministre desFinances, Aymen Benabderrahmane, et la ministre des Relationsavec le Parlement, Besma Azouar. Jeudi dernier, le bureau de l’APNa soumis à la commission des finances 17 amendements sur 22proposés pour le PLF 2021.

ANCIEN CADRE TECHNIQUE DU QUOTIDIEN «EL MOUDJAHID»belhimer au chevet de dahmane bedrounLe ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement,Ammar Belhimer, s'est rendu vendredi dernier au chevet de l'anciencadre technique de l'imprimerie du quotidien «El Moudjahid»Dahmane Bedroun, actuellement alité chez lui. «J’ai rendu visite cejour à Monsieur Dahmane Bedroun, un pilier du quotidien ‘‘ElMoudjahid’’ pour la publication duquel il a formé la première équipetechnique à l’époque du plomb et de la typographie en septembre1962», a écrit le ministre dans un communiqué. Belhimer a, par lamême, souhaité «prompt rétablissement et une longue vie aumalade».

ONUKhalida bouzar élue SG adjoint

«p our la deuxième annéeconsécutive, des étudiantsalgériens ont décrochésamedi la première placeau concours mondial de Huawei spécialisédans le domaine des technologies de l’in-formation et des télécommunications, ICtCompétition 2020», a précisé la mêmesource. La distinction de deux équipes com-posées d’étudiants algériens a eu lieu lorsde la finale mondiale du concours HuaweiICt Compétition, lancée le 6 novembre àDongguan en Chine. Il s’agit d’un événe-ment de haut niveau destiné aux étudiantsdu monde entier et qui s’est tenu via visio-conférence, est-il ajouté dans le communi-qué.selon l’entreprise, la première équipede Network a décroché le grand Prize, quiest plus important que la première place,tandis que la deuxième en Cloud a été clas-sé première de sa catégorie.Ces deux équipes sont composées de sidAhmed Nouar et sofiane Maïdat de Univer-sité de Bab Ezzouar (UstHB), BousaïdiMahfoudh de l’Université de saïda et, enfin,Walid Boucenna, un instructeur. En tout, ilsétaient six étudiants accompagnés de deuxinstructeurs, représentant plusieurs uni-versités algériennes.A cette occasion, les étudiants distin-gués ont exprimé leur joie d’avoir participépour la deuxième fois à cet événement,ajoutant que «cette victoire n’a pas été seu-

lement pour nous, mais pour nos familles etle personnel de Huawei en Algérie et notrepays également». Organisée sous le thème«Connexion - gloire - Avenir», la finalemondiale du concours tIC 2019-2020 deHuawei, qui est un événement annuel, a vula participation de 110 équipes composéesde 330 étudiants représentant 39 pays.«L’ICt compétition de Huawei est unconcours mondial mis en place par Huaweitechnologies pour promouvoir le dévelop-pement du secteur des tIC parmi les

jeunes étudiants», a indiqué l’entreprise.Huawei a, par ailleurs, souligné qu’il a signéun accord de partenariat avec 10 universi-tés et établissements de l’enseignementsupérieur algériens, affirmant que cenombre sera augmenté avant la fin de l’an-née en cours. soulignant que la compétitiona suscité un fort engouement de la part desétudiants participants à la finale nationale,Huawei ICt Compétition a affirmé qu’il«s’inscrit pleinement dans la perspectivede l’entreprise de promouvoir les compé-

tences en matière de tIC au service dudéveloppement des talents en Algérie».Huawei Algérie dit, également, porter uneattention particulière au transfert desconnaissances et des compétences dans ledomaine des tIC en faveur des étudiants etdes talents algériens. Durant l’édition de2019 de Huawei ICt Compétition, une équi-pe algérienne composée de trois étudiantset un instructeur a eu la première placeparmi les 61 équipes participantes venantd’autant de pays. H. M.

COMPétItION DEs tIC DE HUAWEIdes étudiants algériens raflent

la première placePrenant part au concours mondial de Huawei spécialisé dans le domaine des technologies de l’information et des

télécommunications (TIC), deux équipes estudiantines algériennes ont décroché la première place, a indiqué hier un communiquéde Huawei Algérie.

Le ministère du Commerce informe leslaboratoires de tests et d’analyses de laqualité, qu’ils peuvent déposer les dossiersde demande d’agrément via l’adresse élec-tronique consacrée à cet effet, soulignant lanécessité de se conformer aux conditionsrequises dans ce cadre, afin de protéger leconsommateur, a indiqué un communiquédu ministère. «Le ministère du Commerceinforme tous les laboratoires prestatairesde services et autorisées en vertu du décretn14-135 d’avril 2014 définissant les condi-tions d’ouverture et d’exploitation deslaboratoires de tests et d’analyse de la qua-

lité qu’ils peuvent déposer les dossiers dedemande d’agrément, selon leur spéciali-té», a précisé le communiqué publié par leministère sur sa page Facebook. Les dos-siers de demande d’agrément doiventinclure les documents stipulés dans les dis-positions de l’article 5 du décret exécutifn13-302 de septembre 2013, définissantles conditions et les modalités d’agrémentdes laboratoires pour la protection desconsommateurs. Le ministère a consacréune adresse électronique aux opérateurspour déposer les dossiers de demanded’agrément: dgcef.lab@commerce.gov.dz.

L’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI)organise la première édition du prix de la meilleure marque et unconcours national de la meilleure invention, a annoncé hier leministère de l’Industrie dans un communiqué publié sur sa pageFacebook.Prévus à l’occasion de la 26e journée nationale de l’innovation,ces deux concours sont une opportunité pour les institutions natio-nales de promouvoir leur marque et d’exposer leurs produits etune opportunité pour les innovateurs et porteurs de projets d’ex-poser et de faire connaître leurs inventions, est-il précisé dans lemême communiqué.A noter que compte tenu de la situation sanitaire actuelle, lesdeux compétitions seront organisées, exceptionnellement, à dis-tance, a ajouté le ministère, qui a précisé que, pour participer auxdeux concours, il faudra remplir les formulaires sur le site internetde l’Institut national algérien de la propriété industrielle.La date limite de soumission des formulaires de participationest fixée au 26 novembre.DOssIErs DE DEMANDE D’AgréMENt DEs LABOrAtOIrEs D’ANALysE DE LA QUALItérappel des conditions de dépôt

ÉCONOMIE CRÉSUS # 278 DU LUNDI 16 NOVEMBRE 202046

PrIx BrAND AWArD Et MEILLEUrE INvENtIONL’inaPi organise un concours

47ENVIRONNEMENTWWW.CRESUSDZ.COM

CRÉSUS # 278 DU LUNDI 16 NOVEMBRE 2020

les déchets abandonnés en pleinenature, outre la pollution visuel-le qu’ils représentent, constituentun véritable danger pour l’environ-nement. Leur dégradation naturelle peuts’avérer en effet extrêmement longue. Enoutre, elle peut libérer dans les sols et leseaux des molécules dangereuses, tant pourl’Homme que pour la nature. Ainsi, un seulmégot, (dont la durée de vie peut aller jus-qu’à 5 ans) jeté dans une rivière aurait lepouvoir de polluer 500 litres d’eau. Un litred’huile de vidange (d’une durée de vie com-prise entre 5 et 10 ans), quant à lui, peutrecouvrir une surface de 1.000 m2 etempêcher l’oxygénation de l’eau et pertur-

ber la faune et la flore pendant plusieursannées. Heureusement, dans les pays déve-loppés, la collecte et le traitement desdéchets sont organisés. Les filières de trai-tement des déchets (recyclage, composta-ge, incinération) permettent d’accélérer lesprocessus de dégradations des déchetstout en les valorisant. Elles évitent surtoutde voir ces déchets se retrouver en pleinenature. La durée de vie des déchets aban-donnés dans l’environnement dépend deleur nature. Les éléments biodégradables,c’est-à-dire à base de matière organique(déchets verts, papiers, etc.) disparaissenten moins de un an. Le papier toilette peut,par exemple, se dégrader en seulement 2

semaines et un trognon de pomme metentre 1 et 5 mois à disparaître.En revanche, il faut 5 ans pour un che-wing-gum, 10 ans pour quele métal rouille intégralement et de 100 à1.000 ans pour les plastiques, polysty-rènes et autres matières synthétiques assi-milées. Le verre, quant à lui, peut résisterplus de 4 .000 ans, comme le prouvent lesdécouvertes archéologiques égyptiennes.Les déchets nucléaires sont les déchetsles plus longs à éliminer. si l’iode 131 etl’iode 125 mettent respectivement 8 et 60jours à disparaître, le carbone 14 met luiquelque 5.730 ans et l’uranium 238, pasmoins de 4,5 milliards d’années.

POLLUtIONquelle est la durée de vie

des déchets ?Jeter ses déchets en pleine nature, ce n’est vraiment pas responsable. D’autant que la plupart

d’entre eux y restent longtemps, voire très longtemps. De quelques semaines à des milliers d’années...

Avant même que la saison 2020 desouragans commence à faire des dégatspartout dans le monde, des experts lesavaient déjà prévue très active. Lorsqueles vents d’un système dépressionnaireformé dans l’Atlantique atteignent les34 nœuds (62 km/h), il passe dans lacatégorie des tempêtes tropicales et sevoit attribuer un nom par le Centrenational des ouragans américain (NHC).Cela a été chose faite recemment, « la29e tempête de la saison des oura-gans 2020 dans l’Atlantique », a twitté leNHC, précisant que cela « battait le

record » des 28 baptêmes de 2005. Àcause de l’épuisement de la liste desnoms latins prévus, le NHC a désormaisrecours à l’alphabet grec.une SaiSon intenSe !toutes les tempêtes nommées ne setransforment pas en ouragan et ne tou-chent pas nécessairement terre. Maisla saison des ouragans est particulière-ment intense cette année 2020, commecela avait été prédit par des scienti-fiques. theta vient de se former alorsqu’Eta a semé la destruction en Amé-rique centrale et en Floride.

Avec le réchauffement de la surfacedes océans, les ouragans deviennentplus puissants, selon les scientifiquesqui prévoient ainsi une augmentationde la proportion de cyclones de catégo-rie 4 et 5. En revanche, jusqu’à présent,si les experts du climat prévoient cetteintensification des ouragans, ils n’esti-ment pas qu’ils devraient être plus fré-quents.Le nombre élevé d’ouragans en2020 est lié « à une température inhabi-tuelle de l’Atlantique tropical, en partieà cause du réchauffement climatique».

Nous serions plus de 7,6 milliards d’êtres humainssur terre et deux milliards de plus en 2050. Quel est l’im-pact de la surpopulation sur l’environnement et les res-sources mondiales ?Aujourd’hui, nous sommes plus de 7,6 milliardsd’êtres humains sur terre (dernière révision des Nationsunies, dans son rapport de juin 2017). selon les der-nières projections, nous serons 9,5 milliards d’ici 2050.On peut expliquer ces prévisions par l’explosion démo-graphique des pays émergents et l’allongement dela durée de vie dans les pays développés.réServeS d’eau ?L’eau est la ressource la plus précieuse sur terre :une surpopulation mondiale pourrait entraîner des

conflits généralisés liés à l’or bleu. Des heurts existentdéjà, puisque l’eau est l’une des principales causes destensions au Proche-Orient. Un conflit mondial pourl’eau aurait donc des conséquences désastreuses.À l’heure actuelle, 80 pays manquent d’eau et une per-sonne sur cinq n’a pas accès à l’eau potable. Pour palliercette pénurie, des solutions existent toutefois, commela désalinisation de l’eau de mer, qui demeure encorecoûteuse.nourriture ?Actuellement, les pays les plus développés possèdentassez de ressources pour nourrir l’ensemble des habi-tants de la planète. Pourtant, tous les individus de la pla-nète ne mangent pas à leur faim, les denrées alimen-

taires étant inégalement distribuées. L’une des consé-quences de la surpopulation mondiale serait d’aggraverces inégalités, provoquant des famines.PoLLution ?La pollution de la planète n’est pas directement liée àla surpopulation mondiale. Les pays les plus développéssont ceux qui polluent le plus, mais aussi ceux qui ont lestaux de natalité les plus faibles. Un Américain pollue ainsi91 fois plus qu’un habitant du Bangladesh. toutefois, si lacroissance des pays émergents poursuit son ascension etsi les pays développés ne restreignent pas la pollutionqu’ils engendrent, alors, la surpopulation mondiale auraune conséquence désastreuse sur l’environnement denotre planète.

tEMPêtEs Et OUrAgANs L’année 2020 bat le record

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUEoctobre 2020 aété le plus chaudjamais enregistréDans le monde, ce mois d’octobre 2020monte sur la dernière marche du podiumdes mois d’octobre les plus chauds jamaisenregistrés sur notre planète. En Europepar exemple, avec une températuremoyenne de 1,6 °C supérieure auxnormales, c’est même le mois d’octobre leplus chaud que nous ayons connu.En plein rebond de la pandémie de Covid-19, les experts du programme européende surveillance de la Terre Copernicuspublient un nouveaubulletin météo alarmant. Ce moisd’octobre 2020 a été le plus chaud jamaisenregistré en Europe. Avec destempératures moyennes supérieures de1,6 °C à celles de la période 1981-2010.Au niveau mondial, ce mois d’octobre netermine qu’à la troisième place des moisd’octobre les plus chauds. Mais lesscientifiques soulignent que les six moisd’octobre les plus chauds ont étéenregistrés... ces six dernières années !Notons toutefois que ce mois d’octobre2020 a mis fin à une interminable série demois « dans le rouge ». Depuis seize moisconsécutifs, les températures dépassaientles moyennes de saison. Le mois dernier,la fraîcheur s’est installée. La températuremoyenne s’est maintenue à 0,5 °C endessous des températures de lapériode 1981-2010.Mais ce déficit est loin de renverser latendance de l’année. Entre janvier etoctobre 2020, l’indicateur thermiquemoyen se fixe à 15,15 °C, battant assezlargement le record de 2018, établi à15,01 °C.Pour que 2020 devienne l’année la pluschaude enregistrée en Europe notammentdevant 2018, il suffirait désormais quenovembre et décembre s’affichent à desmoyennes de +0,58 °C. Au niveaumondial aussi, les neuf premiers mois del’année ont été particulièrement chaud. Et2020 pourrait tout simplement finir parrafler le titre, et ce, alors même qu’il s’agitd’une année sans phénomène El Niño.Résultat, après avoir presque atteint unrecord d’étendue minimale cet été, laglace tarde à se reformer en Arctique.L’étendue de la glace de mer était la plusfaible en octobre 2020 depuis le débutdes mesures par satellite en 1979.Octobre a également été le quatrièmemois consécutif avec des conditions libresde glace le long de la route maritime duNord, une voie de navigation longeant lacôte arctique russe jusqu’au détroit deBéring.Dans l’Antarctique en revanche, lesniveaux étaient supérieurs à la moyennepour le deuxième mois consécutif, après48 mois d’étendue inférieure à lamoyenne. NOUs sErONs PLUs DE 7,6 MILLIArDs EN 2050

quelles sont les conséquences de la surpopulation ?

RÉGIONS CRÉSUS # 278 DU LUNDI 16 NOEMBRE 202048

l’association d’ornithologie etde protection de l’environne-ment Chafiaallah d’Oran pré-pare activement un program-me de reboisement d'espaces vierges auniveau de sept forêts de la wilaya par lamise en terre de plants d’arbres à valeuréconomique, a-t-on appris samedi de sonprésident. Ce projet, qui sera mené conjoin-tement avec la conservation des forêts,prévoit le reboisement de 200 hectaresrépartis sur des espaces vierges dans septsites forestiers, notamment ceux de sefra,de M’sila, de sidi Hammadi et de Djebelk'har, a indiqué à l’APs Mâamar Chafiiallah,en marge d’une campagne de nettoiementorganisée près de la forêt de Madagh surles hauteurs d'Aïn El Kerma (Boutlélis), quiavait enregistré un incendie il y a plusd'une semaine. Il est prévu, au niveau deces espaces boisés, la mise en terre deplants de caroubier et de chêne liège, a pré-cisé la même source, soulignant que l'ob-jectif de cette initiative, qui sera lancée enjanvier prochain, est de régénérer le cou-vert végétal avec des espèces d'arbres quiprésentent un intérêt économique,contrairement aux autres forêts de pinsd’Alep et d’Eucalyptus. En matière de pro-tection des forêts contre les incendies,l’association propose un arrêté de wilayainterdisant les barbecues au sein desespaces forestiers de la wilaya. Parailleurs, l'association œuvre à la création

d’une fédération des chasseurs de lawilaya d’Oran, de concert avec les ama-teurs des randonnées en montagne, dansle cadre d’une opération de protection ducouvert végétal, avec pour objectif designaler tout dépassement portant attein-te aux forêts et massifs boisés et de sensi-biliser les riverains à la lutte contre l’éle-vage anarchique et le dépôt de déchets, afait savoir Mâamar Chafiaallah. Organisée

par l'association d’ornithologie et de pro-tection de l’environnement avec la partici-pation de la fédération des chasseurs de lawilaya d’Oran, la conservation des forêtset des associations à caractère culturel,sanitaire, social et environnemental, lacampagne de nettoiement a été marquéepar le ramassage des déchets et orduresjetés pêle-mêle dans la forêt de Madagh(Aïn El Kerma).

OrANPlantation d’arbres

à valeur économique

Le dossier inhérent au problème de laremontée des eaux au centre-ville estactuellement au niveau du ministère del'hydraulique. En effet, pour parer auproblème de la remontée des eaux sou-terraines au centre-ville d'Oran causéepar le passage de Oued rouina et lavétusté des canalisations d'évacuationdes eaux souterraines, une étude globalea été élaborée et adressée au ministèrede tutelle pour l'octroi de crédits, indi-quent les mêmes sources. L'étude élaborée par un bureau spé-cialisé vise à réhabiliter un linéaire de 80km du réseau souterrain pour une esti-mation de 60 milliards de centimes. Cetteétude a été lancée par les services del'hydraulique au centre-ville pour le dia-gnostic du phénomène de remontée deseaux souterraines au centre-ville et enparticulier dans les zones traversées parOued rouina (place Karguentah, bd EmirAbdelkader, rues Larbi ben M'hidi etKhemisti et bd Hamou Boutlélis). Cette opération a été inscrite suite à une récen-te remontée des eaux souterraines dansde nombreux immeubles de cette zone,

ce qui a causé l'inondation de caves etdes affaissements. La dernière étude réa-lisée par les mêmes services avait révélé,rappelle-t-on, que plusieurs ovoïdes decette zone de la ville traversée par Ouedrouina se trouvent dans un état catastro-phique, ce qui nécessite le lancementdans les plus brefs délais de gros travauxde restauration et de désobstruction desavaloirs et autres rejets situés en parti-culier au niveau de la route du port prèsde la direction des transports. Une opé-ration de restauration des ovoïdes ducentre-ville, notamment ceux situés surl'itinéraire d'Oued rouina et sous lesgrandes rues de cette zone (Emir Abdel-kader, Larbi Ben M'hidi, Khemisti,Hamou Boutlélis et la ruelle de l'agencede la BDL) avait été programmée par lesservices concernés pour capter les eauxprovenant de quatre oueds souterrains,dont oued rouina et oued Mina, maisfaute de moyens, l'opération est restéeen suspens.

POUr PArEr À LA rEMONtéE DEs EAUx sOUtErrAINEs60 milliards de centimes débloqués

AIN TÉMOUCHENT80 écoles primairesdotées d’énergiesolairePas moins de 80 écoles primaires dans lawi laya d 'Ain Temouchent ont bénéf ic iéd'équipement et de raccordement au réseaud'énergie solaire. La directrice de wilaya del'Energie, Rachida Melhani a indiqué quel 'opérat ion de raccordement de cesétablissements scolaires à l'énergie solaires'inscrit dans le cadre d'un programme, qui atouché depuis sa mise en œuvre en 2019, 80écoles pr imaires répart ies sur toutes lescommunes de la wilaya, particulièrement cellessituées dans les zones d'ombre et les localitéséloignées. L'opération a été financée de laCaisse de sol idar i té et de garant ie descol lect iv i tés locales pour une enveloppefinancière de 163 mil l ions de DA, le coûtd'installation et de raccordement par écolevariant entre 2 millions et 3 millions de DAsuivant la superficie de l'école et le nombre declasses, a-t-on fait savoir. Le secteur del'énergie œuvre, en coordination avec lescol lect iv i tés locales à poursuivre lagénéralisation de l 'uti l isation de l 'énergiesolaire aux écoles suivant un programme quise concrétise progressivement en fonction despriorités et des moyens financiers disponibles,a ajouté la responsable. Le programme degénéralisation de l 'uti l isation de l 'énergiesolaire revêt un intérêt particulier surtout qu'ilpermet de réduire les dépenses publiques liéesà la consommation d'énergie.

TIARETinauguration d’unenouvelle agence de cpa

Le Crédit populaire d’Algérie (CPA) a procédéà l’inauguration d’une nouvelle agence dans lawi laya de Tiaret , est - i l ind iqué dans uncommuniqué de cette banque publique. Cettenouvelle agence qui sera inaugurée dans lalocal i té de Tiaret 2 par le P-DG du CPA,Mohammed Dahmani, dispose notamment d’unespace dédié à la commercial isat ion desproduits de la finance islamique, a précisé lamême source. En plus du P-DG, la cérémonie d’ouvertureaura lieu en présence des autorités locales,ainsi que des hauts cadres de la banque a-t-onsouligné.

MOSTAGANEMactes de vandalismeau cimetière des chouhadaLe cimetière des Chouhada de la commune deSafsaf (Mostaganem) a fait l'objet d’actes devandalisme d'origine encore inconnue, selon ladirectrice de wilaya des moudjahidine et ayantsdroit, Dalila Benmessaoud. Ces actes de vandalisme, qui se sont produitsfin octobre dernier, ont porté atteinte à 12tombes qui ont été détruites et leurs pierrestombales enlevées, de même que les clôturesmétal l iques autour, ont indiqué MmeBenmessaoud, dans une déclaration à l’APS.La direction des moudjahidine et ayants droitcompte, en coordination avec les services de lacommune de Safsaf et la daïra de Bouguirat,reconstruire les tombes profanées, a fait savoirla même source, ajoutant que la surveillancedu cimetière sera renforcée.

PéNétrANtE BéJAïA-AHNIFLa section amizour-timezrit fin prête

Le tronçon Amizour-village agricole(timezrit) est, désormais, prêt à la circu-lation automobile. Longue de 10 kilo-mètres, la mise en service de cette partiede la pénitente Béjaïa-Ahnif (Bouira)devrait intervenir dans quelques jours,selon la cellule de communication de lawilaya. En visite, la semaine passée, auniveau des différents échangeurs et bre-telles achevés et donnant accès à l’auto-route à partir de la rN26, le wali deBéjaïa a instruit les entreprises de termi-ner rapidement l’installation des der-niers panneaux de signalisation. Cepen-

dant, les travaux se poursuivent auniveau des autres tançons où les entre-prises de réalisation ont été confrontées,outre les problèmes de financement etdes oppositions, à des contraintes tech-niques qui les ont obligé de ralentir lacadence. La section Akhnak (seddouk)-Ami-zour qui comprend plusieurs ouvragesd’art comme les deux tunnels et le viaducde sidi Aïch ainsi que l’un des plusimportants viaducs, à savoir, celui ded’Akhnak qui s’élance sur plus de 900 met 40 m de hauteur sont en voie d’achè-

vement. Par contre, le rythme des tra-vaux au niveau de Lota, Aftis ainsi qu’auniveau du pont de takariets laisse à dési-rer, selon les riverains qui constatent lemanque de moyens humains et matérielsmis sur ses chantiers. Pour ce qui est dudernier tronçon de 11 km, à savoir, Ami-zour-Port de Bejaïa, une variante a étéproposée par un bureau d’études chinoisen attendant sa validation par l’adminis-tration centrale ainsi que son finance-ment. Le coût de cette dernière opérations’élève, selon la DtP, à environ 30 mil-lions de dinars.

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CRÉSUS # 278 DU LUNDI 16 NOVEMBRE 2020

au moins deux des roquettes onttouché l’aéroport d’Asmara, selonles trois diplomates. La plupartdes communications étant cou-pées au tigré et en Erythrée, des journa-listes sur place n’ont pas pu confirmer lesfrappes de manière indépendante. Les res-ponsables des deux camps n’ont pas puêtre joints pour une éventuelle confirma-tion.Le président de l’exécutif régional dutigré, gebremichael, a déclaré mardi passéque l’Erythrée avait envoyé des troupes àtravers la frontière pour soutenir les forces

gouvernementales éthiopiennes mais n’afourni aucune preuve.Le ministre érythréen des Affairesétrangères, Osman saleh Mohammed, avaitalors nié cette affirmation, en déclarant auxmédias : «Nous ne faisons pas partie duconflit.» rappelons que l’érythrée etl’éthiopie ont signé un accord de paix il y adeux ans, mais le gouvernement érythréendirigé par Isaias Afwerki reste hostile auxdirigeants du tigré après leur rôle dansune guerre dévastatrice menée entre 1998et 2000. tard dans la journée d’avant hier,des roquettes ont été tirées sur deux aéro-

ports de la région éthiopienne d’Amhara,qui a envoyé des troupes au tigré poursoutenir le Premier ministre Abiy Ahmed.Le parti au pouvoir au tigré a déclaré qu’ils’agissait de représailles pour les frappesaériennes du gouvernement contre leurrégion.La Commission éthiopienne des droitsde l’homme a annoncé avoir envoyé uneéquipe d’enquêteurs à Mai Kadra dansl’Etat du tigré, dans le nord du pays, aprèsqu’Amnesty International a rapporté desmeurtres de masse commis lors d’uneoffensive militaire.

CONFLIt AU tIgrédes roquettes tirées sur la capitale

de l’erythrée depuis l’ethiopieAu moins trois roquettes ont été tirées avant hier sur la capitale érythréenne depuis l’Ethiopie,

ont déclaré des diplomates de la région, marquant une escalade majeure dans le conflitopposant depuis onze jours les troupes fédérales éthiopiennes aux forces locales dans la

région du Tigré nord.

Cinq jours après la signatureaccord de cessez-le-feu dansle Haut-Karabakh, l’Arméniecompte ses morts. Les autoritésdu pays ont annoncé, avant hier,avoir perdu plus de 2 300 soldatsau cours des affrontements avecl’Azerbaïdjan, dans cette enclavemontagneuse du Caucase. Ce nou-veau bilan représente près dudouble des pertes précédemmentannoncées par Erevan, en plus de50 civils arméniens tués dans ceconflit, depuis début septembre.De son côté, l’Azerbaïdjan n’a pascommuniqué ses pertes militaireset rapporte 93 civils tués par lesbombardements arméniens.«A l’heure actuelle, les corpsde 2 317 militaires tués, parmi

lesquels des corps non identifiés,ont été pris en charge par le servi-ce d’examen médico-légal», aindiqué la porte-parole du minis-tère arménien de la santé. selonelle, le processus d’échange descorps avec l’Azerbaïdjan ne faitque commencer. «Les belligé-rants ne disposent pas pour lemoment de chiffres définitifs», a-t-elle relevé.L’Arménie et l’Azerbaïdjan ontsigné le 9 novembre dernier, sousle parrainage de Moscou, unaccord de cessez-le-feu mettantfin au conflit. Ce texte consacreles gains de territoires impor-tants obtenus par l’Azerbaïdjan,et prévoit la rétrocession à Bakoude territoires supplémentaires.

HAUt-KArABAKH2 300 soldats arméniens tués

CLÉMENT BEAUNE, SECRÉTAIRED’ETAT FRANÇAIS«la Turquie, unislamisme agressif !»Les tensions franco-turques ont atteint des sommetsces dernières semaines. Entre appels au boycott etéchanges houleux sur fond d’accusations de racismeantimusulman, les relations d’Emmanuel Macron etde Recep Tayyip Erdogan sont au plus bas. Dessanctions pourraient être prises en décembreprochain lors du prochain conseil européen.«Pendant 10 ou 15 ans, on a pensé que la Turquieétait une sympathique démocratie chrétienne àl’orientale avec une modernisation progressive. Cen’est pas cela : c’est un islamisme agressifculturellement et géopolitiquement», affirmé hier surEurope 1 Clément Beaune, secrétaire d’Etat auxAffaires européennes.«Il y a des moyens de pression, il y a un agenda desanctions possibles», avait rappelé Jean-Yves LeDrian, le ministre de l’Europe et des Affairesétrangères. A l’étude selon Clément Beaune, dessanctions individuelles à l’encontre du président turc,ou «des sanctions économiques par secteur». «Il estencore trop tôt pour prendre une décision, maisplusieurs options sont sur la table. Tous nospartenaires ont voix au chapitre.» Outre ces possibles sanctions, Beaune rappelle quela France avait mis en œuvre des actionsconcrètes pendant l’été, en envoyant sa flotte enMéditerranée orientale pour prendre position face auxexpéditions turques. Mais cette fois, assure-t-il, «laFrance n’est pas seule face à la Turquie.

ROUMANIEun incendie tue dixpersonnes dans unhôpital dédié aucoronavirusDix personnes sont mortes avant hier dans l’incendied’un hôpital roumain où étaient soignés des patientsatteints de coronavirus, a déclaré l’agence nationalepour les situations d’urgence.L’incendie, dont l’origine est encore inconnue, s’estdéclaré dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital ducomté de Piatra Neamt et s’est propagé à unechambre adjacente.Sept autres personnes ont été blessées et setrouvent dans un état critique, y compris le médecinde garde.Le ministre de la Santé roumain, a déclaré auxjournalistes que six patients survivants seraienttransférés dans un hôpital traitant le COVID-19 dansla ville de Iasi, dans l’est de la Roumanie.Cet incendie est le plus meurtrier en Roumaniedepuis 2015, lorsqu’une boîte de nuit de la capitaleBucarest avait pris feu, tuant 65 personnes etdéclenchant une vague de protestations dans tout lepays contre la corruption.La Roumanie, qui possède l’un des systèmes desanté les moins développés de l’Union européenne, asignalé 353.185 cas de coronavirus et 8.813 décès.

ARMÉNIE Tentative d’assassinat dupremier ministreL’Arménie a empêché une tentative d’assassinat surle Premier ministre Nikol Pachinian et une prise depouvoir par un groupe d’anciens fonctionnaires, adéclaré avant hier le Service de sécurité nationale.Cet incident intervient alors que plusieurs milliers demanifestants ont exigé la démission de NikolPachinian après la signature d’un cessez-le-feuprévoyant la restitution d’une grande partie du Haut-Karabakh à l’Azerbaïdjan.Ce cessez-le-feu a été perçu comme une victoirepour l’Azerbaïdjan et a suscité la colère d’une partiede la population arménienne.Le SSN a indiqué que deux anciens dirigeants, ArturVanetsyan, chef de la faction parlementaire du Partirépublicain et Baghdasaryan volontaire de guerre ontété arrêtés, les suspects prévoyaient d’usurperillégalement le pouvoir en assassinant le Premierministre.

Des milliers de partisans de Donald Trump ont manifesté hier encore àWashington, dans un baroud d’honneur plutôt festif, pour afficher leuramour au président, qu’ils estiment être la victime d’un vol électoral, sanspouvoir en apporter la preuve. Une marée de drapeaux américains, decasquettes rouges. Des pancartes hostiles à Biden sont brandit ainsi qued’autres en faveur de Trump tels que : «Halte au vol» recouvrait à la mi-journée d’hier la Freedom Plaza, à quelques encablures de la Maison-Blanche. Une scène inhabituelle au cour de la capitale fédéraleaméricaine, qui a voté le 3 novembre à plus de 90 % pour Joe Biden,dont Donald Trump et ses plus fidèles soutiens refusent toujours de

reconnaître la victoire, annoncée il y a une semaine déjà.Le président américain, qui avait laissé entendre la veille dans un tweetqu’il pourrait venir les saluer, a pu apercevoir certains de ses partisansdepuis sa limousine blindée en quittant en matinée la Maison-Blanchepour se rendre au golf. «Des centaines de milliers de personnes montrentleur soutien à Washington DC. Ils n’accepteront pas une élection truquéeet corrompue» a-t-il tweeté dans l’après-midi d’avant-hier en exagérant àl’évidence l’ampleur de la foule. Sa porte-parole Kayleigh McEnany estmême allée encore plus loin en évoquant au mépris des faits «plus d’unmillion de personnes».

PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINEbaroud d’honneur des «Trumpistes»

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411SOCIÉTÉWWW.CRESUSDZ.COM

CRÉSUS # 278 DU LUNDI 16 NOVEMBRE 2020

«l 'UPM accueillera du 16 au20 novembre 2020 la cin-quième édition de la confé-rence en lignbe ‘‘Femmespour la Méditerranée’’ dans le cadre du 25eanniversaire du Processus de Barcelone etde la Déclaration de Pékin», est-il précisédans le communiqué. La conférence decette année, a ajouté la même source, a pourbut de servir de référence afin «de faire lepoint sur ce qui a été réalisé au cours desdernières années et de combler l’écartentre les deux sexes dans la région» dans lecontexte actuel caractérisé par la pandémiede Covid-19. Lors de cette conférence sontattendus plus de 300 participants, dont desministres, des décideurs, des représentantsd’organisations internationales, du secteurprivé, de la société civile et des cercles aca-démiques, afin de mettre en avant le rôle dela femme en première ligne de la luttecontre le Covid-19 et de débattre desthèmes du leadership équitable entre lessexes au sein du personnel de santé mon-dial et d'intégration de la dimension degenre dans les réponses de relance des sec-teurs agroalimentaires dans la région de laMéditerranée. Cette 5e conférence vise,selon le communiqué, «à faire davantaged’analyses sur l’impact de la crise pandé-mique (Covid-19) sur les femmes et lesjeunes filles en mettant en exergue le rôleprincipal de la femme dans la lutte contre lapandémie». «Il s’agit également de fixer lescritères idoines pour une meilleure évalua-tion du rôle de la femme et de renforcer saparticipation à l’élaboration de politiques etde décisions de lutte contre la pandémie»,est-il ajouté dans le document. La conféren-

ce débattra, en outre, «des modalités delutte contre la violence à l’égard de lafemme en cette période de crise, du rôle desvilles et des régions dans la construction desociétés globales pour tous pour la périodepost-Covid-19, du rôle des jeunes dans lalutte contre les stéréotypes sexistes dans lesecteur audiovisuel et de la manière d’inté-grer la dimension de genre dans lesréponses de relance des secteurs agroali-mentaires et des zones rurales. selon le

communiqué, il sera également question delancer le premier mécanisme intergouver-nemental et l’ensemble des indicateurs per-mettant de suivre les progrès réalisés enmatière d’égalité des sexes et des droits dela femme dans la région, adopté cette annéepar les pays membres de l’UPM. «Desrecommandations seront également pré-sentées sur les politiques et mesures sus-ceptibles de réduire le fossé entre les deuxsexes», a-t-on ajouté.

LA 5e éDItION EN LIgNE DU 16 AU 20 NOvEMBrEConférence «femmes

pour la Méditerranée»L'Union pour la Méditerranée (UPM) accueillera la cinquième édition de la conférence de haut

niveau en ligne «Femmes pour la Méditerranée» (Women4Mediterranean) du 16 au 20 novembre2020, laquelle vise à accélérer l'égalité des sexes dans le contexte de la pandémie de Covid-19, a

indiqué samedi un communiqué de l'UPM.

Par amar Zentar

Parfois je me surprends à me demander si lasociété marche vraiment sur la tête ou avec ? avoir toutes ces incohérences, ces dysfonctionne-ments répétés, la question n’est vraiment pas detrop. alors, qui régule vraiment cette respirationsociale ? Car les niveaux d’inconscience ontpresque atteint un point de non-retour. et lephénomène semble si bien installé dans lesesprits qu’on finit par s’en accommoder. etlorsque vous en faites part à vos proches et ouamis juste pour vous conforter ou non dans vosconclusions, leurs réponses affirmatives sont à lafois rassurantes et inquiétantes. Mais commentdonc en est-on arrivé là ? Car perso je ne recon-nais plus cette société d’antan dans laquelle j’aibaigné et que je conserve jalousement quelquepart tel un rempart sinon un nécessaire garde-

fou pour ne pas tomber dans la nasse. qui rime,hélas, avec masse. tant les repères ont basculé etviré vers une destination inattendue et pour lemoins surprenante. dès lors une question lanci-nante me taraude l’esprit : que faire ou ne pasfaire pour contourner autant la morosité quisubmerge la cité que ce glissement spectaculairedes valeurs qu’on croyait pourtant jusque-làpérennes. wallah gheir c’est un véritable casse-tête chinois avec tout le respect que je dois à cesmêmes Chinois qui savent, quoi qu’on dise, toutfaire avec rien… nous aussi nous avions àl’époque tout un savoir-faire capitalisé par l’en-tremise d’un précieux héritage ancestral. Lesanciens ont donc fait leur boulot, ce sacro-saintdevoir de transmission intergénérationnel.reste, maintenant, l’autre question tout aussivitale : qu’avons-nous fait de bon de ce legs ? Pasgrand-chose, au vrai. trop préoccupés peut-être

à courtiser, de manière effrénée, qui plus est, lecôté purement matériel. Histoire de se démar-quer de l’essentiel pour investir dans le précaireet le futile. et vogue la galère ! Certes pas tousparce qu’il y a toujours tous ces petits malins àl’affût du moindre relâchement pour profiter àmort du laxisme ambiant pour éviter de parler,carrément, de débandade… Car aujourd’huid’autres «valeurs» se sont substituées aux clas-siques supposées à jamais enracinées dans nosterroirs. Mais sans doute attendons-nous tout deGodot, un personnage aussi fantasque que terri-blement proche de la vérité. Celle qui nousagresse, nous éclabousse mais qu’on fait mine nide voir, ni de percevoir. alors on ne sait plus oùdonner du sens, la tête, elle, étant par trop pri-sonnière de l’accessoire. qui ne suit plus le prin-cipal par principe ou conviction ? bien malin quipourrait l’affirmer…

Qahwa fi goubli une société en réseaux…

rAPAtrIEMENt DEs DéPOUILLEs DE L’étrANgErune organisation dénonce le deux poids deux mesuresLa Diaspora des Algériens résidant à l’étranger (DArE),une organisation associative, dénonce des pratiques de dis-crimination en matière de rapatriement des corps de nosressortissants décédés à l’extérieur du pays et, vu l’absen-ce du président de la république, et interpelle le présidentde l’Assemblée populaire nationale (APN) et celui duConseil de la nation. La discrimination concerne, selon laDArE, la prise en charge des coûts. Il s’agit donc des frais derapatriement des dépouilles des Algériens décédés à

l’étranger. D’après l’association, le consulat d’Algérie àLyon a mis en avant une certaine exigence. Celle-ci indiqueque le ressortissant décédé doit être «un résident régulier»avec une carte consulaire en cours de validité. De plus, ildoit être dans la précarité. toutefois, conteste la mêmesource, la loi stipule qu'il est ouvert, dans les écritures dutrésor, un compte d'affectation spéciale. Ce compte portele n° 302-144 et s'intitule fonds de solidarité pour les res-sortissants algériens décédés à l'étranger. La DArE protes-

te contre les modifications et leurs interprétations discri-minatoires. et l'organisation de la société civile se demandece qu’on fait pour celles et ceux qui meurent de Covid-19 ouautre maladie chaque jour dans le monde. Par conséquent,en l'absence du chef de l'Etat, «nous nous adressons auxprésidents des deux chambres parlementaires afin qu'ilsrétablissent ce qu'il a été acquis démocratiquement», a-t-elle ajouté.

LUTTE CONTRE LE COVID-19Fermeture dumarché d’el djorfDans le cadre de la lutte contre la propagationdu Covid-19, le marché d’El Djorf sera fermépour une durée de deux semaines. Le walidélégué de la circonscription administrative deDar El Beida a ordonné, vendredi dernier, lafermeture des commerces de marché d’ElHamiz pour une durée de deux semaines (15jours) renouvelable. Cette décision est entréeen vigueur à compter de la date à laquelle ellea été notifiée aux intéressés par les servicesde sécurité locaux et intervient dans le cadrede la lutte contre la propagation decoronavirus en Algérie, notamment face à larecrudescence des contaminations queconnaît le pays ces derniers jours.

VACCIN COVID-19l’ambassade desetats-unis enalgérie félicitebouguermouhL’ambassade des Etats-Unis d’Amérique enAlgérie a présenté hier ses félicitations audocteur Salim Bouguermouh, un scientifiquealgérien qui collabore à l’élaboration d’unvaccin anti-Covid-19 chez la sociétéaméricaine Pfizer. Dans un message écrit enarabe et en anglais l’ambassade américaineen Algérie a tenu à féliciter SalimBouguermouh pour ses travaux remarquablesavec la société Pfizer qui poursuit leprocessus d’élaboration de son vaccin contrela Covid-19. «Félicitations au chercheuralgérien Dr Salim Bouguermouh, qui fait partiede l’équipe qui a développé un vaccincandidat contre la Covid-19», a écritl’ambassade américaine. Ce vaccin «utiliseune technique connue sous le nom d’ARNm»,a ajouté la même source. Un peu plus loin,l’ambassade des Etats-Unis a donné un brefaperçu biographique du spécialiste algérien.Ainsi, elle précise que le Dr Bouguermouh estdirecteur adjoint de la recherche endéveloppement de vaccins et occupe ce posteà la société américaine de l’industriepharmaceutique Pfizer.

SANTÉ412 animée par bb. amira CRÉSUS # 278 DU LUNDI 16 NOEMBRE 2020sANté BUCCO-DENtAIrEComment prévenir les caries dès l'enfanceLa qualité des dentsdéfinitives se prépare dèsles dents de lait. Et lamanière dont ons’alimente pendantl’enfance est capitale pourla prévention des caries.

ce n'est pas parce que les dentsde lait ne durent pas dans letemps qu'il faut les négliger.Plus l'enfant acquiert tôt lesbons réflexes de prévention, mieux c'estpour la santé de ses dents à l'âge adulte.Le SuCre, Si PriSé deS enfantS,

eSt L'enneMi deS dentSgare au sucre ! La carie dentaire est unemaladie multifactorielle et la consomma-tion de sucres est considérée comme l'undes facteurs déterminants. Ce sont eux en effet qui vont constituerle principal carburant des bactéries à l’ori-gine des caries.Des prises alimentaires sucrées (solidesou liquides) très rapprochées, acides oucollantes, augmentent le risque d’avoir descaries.Les aliments acides de type sodas, jus defruits, s’attaquent à l’émail des dents. Les bonbons qui collent comme les cara-mels ou toutes autres friandises que lesenfants gardent en bouche longtemps favo-risent la prolifération bactérienne.PaS de GriGnotaGe Petit rappel pour une alimentation del’enfant saine et équilibrée, essentielle à lasanté des dents.•trois à quatre repas par jour. Lesrythmes des prises alimentaires doiventêtre respectés.•Pas de grignotage. L’enfant doitapprendre à ne pas manger entre les repas

pour éviter que ses dents soient en perma-nence en contact avec du sucre.•Privilégiez l’eau comme boisson (ce quilui permet par ailleurs de se rincer labouche). sodas et jus de fruits contiennentautant de sucre.•Aucun aliment ne doit être diabolisé niinterdit, mais il est important de limiter lafréquence de consommation des aliments àhaute teneur en sucre.•Apprenez à votre enfant à mastiquerles aliments, viande par exemple, car ils’opère alors un autonettoyage des sur-faces dentaires.•L’apport en calcium est important aumoment de la fabrication des dents d’adul-te et de graves carences dans l’enfance peu-vent entraîner des anomalies.Prévenir La Carie PréCoCeou "SyndroMe du biberon"Il existe un cas particulier de carie chezle tout petit enfant : la carie précoce ou“syndrome du biberon”. Ces lésionscarieuses sont causées par un apport répé-té de liquide sucré (lait, jus de fruits, sirop),notamment via le biberon proposé aumoment du coucher de l’enfant.

LeS dentS Sont MoinS ProtéGéeSPar La SaLive durant La nuitIl faut savoir que si le lait est un alimentindispensable pour la croissance de l’enfant,sa consommation répétée chaque soir, ou lanuit lorsqu’il se réveille, est néfaste. Le lait,même pur (infantile, maternel), contient dusucre, sous forme de lactose, qu’utilisent lesbactéries à l’origine des caries.L’enfant s’endort avec du liquide sucré surl’ensemble des dents. Or, celles-ci ne sont pasprotégées par la salive durant la nuit en rai-son d’une salivation plus faible. Les bactériesvont pouvoir utiliser le sucre tout au long dela nuit, et c’est ainsi que se développent descaries sur l’ensemble des dents, dès 12 ou 15mois. Ce qu'il faut savoir sur le brossage desdents de laitUne bonne alimentation seule ne suffitpas à avoir de bonnes dents, il est capital debien les laver, dès leur apparition, avec undentifrice dont la teneur en fluor est adaptéeà l’âge de l’enfant.

Le broSSaGe deS dentSCHeZ Le bébé avant 2 anSLe nettoyage se fait avant le coucher avec

une compresse humide ou une brosse àdents souple. Placez-vous derrière lui et passez dou-cement la brosse sur toutes les faces desdents. Le choix de la brosse à dents se faiten fonction de l’anatomie de la bouche, dela forme des dents, de la taille de la main etde la maîtrise des gestes. Plus l’enfant est jeune, plus la tête de labrosse doit être petite, et le manche courtet bombé.Le broSSaGe deS dentS

CHeZ L’enfant de 2 à 6 anS Apprenez-lui à se brosser toutes lesdents, chaque côté l’un après l’autre, avecun mouvement de va-et-vient et un denti-frice faiblement dosé en fluor. toute brosseà dents doit être individuelle, elle nes’échange ni ne se prête ! Pensez à la chan-ger dès que les poils commencent à serecourber.un dentifriCe au fLuor doSé

SeLon L'âGe de L'enfantLe dentifrice, c’est l’élément indispen-sable d’une hygiène bucco-dentaire irré-prochable. Il aide à conserver une dentitionsaine. Le fluor a une action protectrice trèsefficacecontre la carie et il permet aussi dereminéraliser les caries lorsqu’elles sont austade débutant.Mais attention, il est important de res-pecter le dosage en fluor recommandé pourl’âge de l’enfant. Celui-ci avale en effet lamajeure partie du dentifrice, et il s'agitd'éviter un excès de fluor qui peut causerdes taches inesthétiques sur les dents per-manentes.•Avant 3 ans, la teneur en fluor du den-tifrice doit être inférieure à 500 ppm, unenoisette suffit.•De 3 à 6 ans, un dosage à 500 ppm estrecommandé.•Le dentifrice doit être le plus possiblerecraché à la fin du brossage.

riche en vitamines, sucres et minéraux,l’aloe vera est connue pour ses propriétéshydratantes, adoucissantes et antigrattage.Elle présente également des vertus anti-inflammatoires et antiplaque, utiles pour lasanté buccodentaire.Parmi les premières plantes citées dans lalittérature médicale, l’aloe vera fait office de"plante à tout faire”, “véritable pharmaciecapable, à elle seule, de guérir de nombreusesmaladies.Cette plante grasse de la famille desliliacées est utilisée en usage externe ou inter-ne pour ses propriétés protectrices et apai-santes, particulièrement utiles pour prendresoin de nos gencives. Comment et sous quelleforme l'utiliser ? Quelles sont les précautionsà prendre ? santé Magazine fait le point avecAnthony touboul pharmacien, expert en phy-tothérapie. LeS dentifriCeS à baSe d’aLoe

vera, auSSi effiCaCeSque Ceux au fLuorL’effet d’un dentifrice à base d’aloe verasur la réduction de la plaque dentaire et de lagingivite est prouvé.

en bain de bouCHe, eLLe n’a quedeS quaLitéS !Pour évaluer l’efficacité d’un bain debouche à base d’aloe vera sur l’accumulationde la plaque dentaire et sur la gingivite? L’aloevera réduit de façon significative la plaque etl’inflammation gingivale, parfois aussi bienque la chlorhexidine, parfois un peumoins.son point fort : l’aloe vera n’a aucuneffet indésirable par rapport à la chlorhexidi-ne, qui peut occasionner des désagrémentsimportants, notamment la formation de

taches et une altération de la sensation gusta-tive. sauf indication contraire de votre dentis-te, l’aloe vera en bain de bouche est donc unealternative naturelle et efficace. Le pharma-cien conseille d’utiliser un jus de feuillesd’aloès pur, pour des résultats visibles plusrapidement.en GeL,

eLLe SoiGne LeS aPHteSLe gel oral d’aloe vera (dosé à 0,5 ou 2 %)diminue la douleur liée à l’aphte, ainsi que lataille de la plaie, notamment chez les per-sonnes atteintes de stomatite aphteuse récur-rente.

Anti-inflammatoire, cicatrisant et protec-teur, il réduit aussi la période de cicatrisationde la plaie et donc le temps de guérison.Aucun effet indésirable n’est signalé.on Peut L’utiLiSer

en PréventionLa mucite, une inflammation desmuqueuses buccales, est une complicationfréquente et invalidante de la radiothérapiecomme de la chimiothérapie anticancéreuses.Elle se traduit par l’apparition d’ulcérationssouvent douloureuses. Une étude suggèrequ’un bain de bouche à base d’aloe vera pour-rait non seulement prévenir la mucite et l’in-

flammation induite par ces traitements, maisaussi réduire la candidose buccale, un autreeffet indésirable de la radiothérapie. queLLeS PréCautionS

faut-iL Prendre ?Dans le soin des dents et des gencives,l’aloe vera présente donc un intérêt impor-tant, encore trop peu exploité. son innocuitélui permet d’être utilisé chez l’adulte, commechez l’enfant ou la femme enceinte. Attentiontoutefois à utiliser des produits de qualité et àne pas faire ses propres préparations à basede feuilles fraîches ! Ces dernières peuvents’avérer toxiques si elles sont mal utilisées.

L'aloe vera, une plante au secours de nos gencives

N’ignorez pas les douleurs, odeurs et petits signesqui indiquent le besoin d’un examen attentif de lapart d’un spécialiste de la bouche.Si vous n’avez aucun problème au niveau de votrebouche, un contrôle annuel chez le dentiste suffit.Mais si vous ressentez l’un de ces symptômesbucco-dentaires, ne l’ignorez pas et prenez rendez-vous sans attendre :

une douLeur ConStanteSi vous remarquez une douleur, une rougeur ouune partie blanche sur votre langue, joue ougencive, surveillez-la pendant quelques jours. Si aubout de deux semaines elle ne disparaît pas,consultez un dentiste. En cas de cancer de la cavitébuccale, un diagnostic précoce augmentenettement les chances de guérison. Vérifier l’état desa bouche environ une fois par mois est doncessentiel : il suffit d’un miroir et d’un bon éclairage.

Des douleurs ou rougeurs inexpliquées peuventégalement cacher une infection, une maladie desgencives ou une dent abîmée. Sans traitement, cessymptômes peuvent s’aggraver.

une MauvaiSe HaLeineSi on vous fait remarquer qu’une odeur douteusesort de votre bouche alors que vous n’avez pasmangé d’oignon au déjeuner, c’est peut-être unsigne que vous ne prenez pas soin de vos dentscorrectement ou que vous souffrez d’une maladie.Si le symptôme persiste, consultez un dentiste pourqu’il établisse un diagnostic et qu’il vous proposeune solution adaptée.

une dent qui bouGeSi vous avez 6 ans, il n’y a aucune raison de vousinquiéter d’une dent qui bouge. Mais si vous êtesadulte, faites appel à un spécialiste. Une dent quibouge peut être liée à une maladie des gencivescomme la maladie paradontale, un cancer de labouche, ou un traumatisme accidentel. Dans tousles cas, une dent peu solide doit vous alerter etvous inciter à consulter un dentiste.

Trois signes qu'il est temps de prendre rendez-vous chez le dentiste

DRAMATURGIE: l'algérien mustapha bouriprimé au «dohadrama award»Le dramaturge algérien Mustapha Bouri a étéprimé au concours "Doha Drama Award"consacré à l'écriture dramatique, dans lacatégorie texte de théâtre pour son œuvre"Souvenirs d'un temps à venir", ont rapportédes médias qataris. Le texte de Bouri relate le parcours d'unefemme génie "Nanou", auteure d'un livreprophét ique où i l es t quest ion d 'unepandémie à venir qui fera périr la majeurepar t ie de la popu la t ion mondia le , pu isl'avènement de catastrophes, ensuite uneguerre de "Nanou" qui exterminera une foulenombreuse de gens. Comédien, metteur enscène e t d ramaturge, Mustapha Bour icompte à son actif plusieurs œuvres, dont "ElHouch" e t "Nina" , adaptée d 'une p iècebulgare. Les récompenses du pr ix Doha DramaAward, décerné par le ministère qatari de laCul ture e t des Spor ts , dans ses t ro iscatégories (texte théâtral, scénario télévisuelet scénario cinématographique), s'élèvent à100.000 USD chacune. Décerné tous les deux ans, ce concours apour ob jec t i f se lon ses organ isa teursd'"ouvrir de nouveaux horizons à la créationarabe dans le domaine du drame en tousgenres".

CULTURE 413CRÉSUS # 278 DU LUNDI 16 NOEMBRE 2020

nouvel espace de vie culturelleau niveau de la capitale, « rhi-zome » ouvre ses portes dansune situation sanitaire excep-tionnelle et promet d’animer la scène cul-turelle algéroise.selon le dictionnaire, en botanique lerhizome est une tige souterraine vivace,horizontale, émettant chaque année desracines et des tiges aériennes.gilles Deleuze reprend ce terme dansson modèle philosophique selon lequell'organisation des éléments ne suit pasune hiérarchie, mais là où tout élémentpeut en affecter un autre.Nous sommes donc allés vérifier si cesdéfinitions décrivaient bien la nouvelleinstitution culturelle « rhizome », nichéeau cœur de la capitale, au 82 rueDidouche Mourad dans une bâtissehaussmannienne qui ravit les yeux dèsl’entrée ! Nous y sommes chaleureuse-ment accueillis par Khaled, yanis, etMyriam qui gèrent ce lieu de rencontresartistiques et intellectuelles. Ils nous expliquent qu’ils sont partisdu constat que les artistes plasticiens nesont pas suffisamment valorisés en Algé-rie et qu’ils ne trouvaient pas de lieu oùtravailler ni où exposer leur travail àcause de certaines restrictions qu’ils peu-vent trouver face à eux. Khaled nous dis alors que « l’idée dece lieu s’est donc imposée par elle-même,nous proposons une galerie, un atelier detravail, et une chambre pour une résiden-ce d’artiste. »L’artiste pourra ainsi évoluer entreson lieu d’hébergement, son atelier etexposer ses œuvres au public sans sesoucier de quoique ce soit.Concernant lenom de rhizome, ils nous expliquent quechacun des membres de l’équipe s’occu-pe de disciplines complémentaires. Ainsi,Khaled s’occupe du marché de l’art,Myriam de la programmation artistiqueet intellectuelle et yanis de la médiation. Des formations en critique d’art, en

commissariat d’exposition et en Droitspécial de l’Art sont proposées au sein dece lieu unique en son genre.Ainsi on nous apprend que des exposi-tions sont programmées régulièrementavec en complément des évènementstout le long de l’année tels que des ren-contres, des conférences et des projec-tions de films qui sont thématiques.L’exposition inaugurale offerte à lavisite est d’ailleurs « stasis » et est signéeMehdi Djelil, plus connu sous le nomd’artiste Bardi.Nous détaillons lesœuvres proposées et entrons dans uneautre dimension peuplée de personnagesaux corps d’Apollon et aux têtes animalesquand elles ne sont pas manquantes.Mains attachées, doigt accusateur etyeux voilés, nous voici en face d’une jus-tice aveugle nous pointant un rameau delaurier (ou d’olivier), symbole des hérosdans l’antiquité.

Les couleurs sont vives, les symbo-liques fortes et le message passé puis-sant. Il est propre au vécu de l’artistemais surtout décodé par les yeux duspectateur.L’artiste nous déclare en ce sens que «chacun est libre d’interpréter mesœuvres tel qu’il le souhaite. Je ne veuxpas cadenasser le public dans une visionqui m’est propre. »Ce projet, Bardi travaille dessusdepuis deux ans, il nous confie à ce sujetqu’ « avec tous les bouleversements, lecoronavirus, le confinement j’ai dû meréfugier dans mon atelier quand je res-sentais du désespoir. »Il représente sous la forme de corpsforts, musclés, mais surtout fatigués etusés par le temps, tout le travail, lessacrifices et les efforts que les personnesqu’il croise ont dû fournir pour arriver làoù ils en sont.

« Leurs corps sont chargés d’Histoire,c’est comme s’ils flottaient à la surface etque je les repêchais pour leur offrir uneexpression propre à eux. » nous explique-t-il.Avec cette pandémie qui a chambouléson quotidien, il s’est raccroché à l’art,car selon lui « l’art a survécu à tous lescataclysmes, toutes les catastrophes. Ilsurvivra même aux Hommes qui l’ontcréé »« stasis » est donc pour lui une occa-sion, un appel lancé aux gens afin « derevenir à la vie, reprendre notre vie,notre amour pour la vie. »L’exposition « stasis » est disponibleau niveau de « rhizome » jusqu’au 16 jan-vier. Dans la même thématique, un entre-tien avec la critique d’art du musée d’artmoderne, Madame Agoune se tiendra le28 de ce mois. S. Chaoui

ExPOsItION « stAsIs » AU NIvEAU DE L’EsPACE rHIZOME« L’art a survécu à tous les cataclysmes,

il survivra même aux Hommes »

CINéMALe film « Le dernier mot » de youcef bentis

primé au KenyaLe court métrage de fiction "Le derniermot" du réalisateur algérien youcef Bentisa décroché le prix spécial du jury au Festi-val international du film du Kenya, aannoncé le réalisateur sur sa page Face-book. En lice avec d'autres films issus deplusieurs pays du continent africain, "Ledernier mot" relate en 13 minutes, l'histoi-re d'un scénariste qui souffre de dépres-sion, aggravée par ses relations continuesmais compliquées avec des producteurs,certes intéressés par ses écrits et ses per-sonnages, mais qui n'ont pour seul soucique le "gain facile". Le jury a également dis-tingué "the Payout" (Afrique du sud) duprix du "Meilleur film de fiction", alors quele court métrage "Monrning after" ( Kenya)s'est vu attribuer le meilleur prix de sacatégorie. Dans la catégorie documentaire,"golden fish, africain fish" (sénégal) a étésacré meilleur film documentaire, tandisque l'Egyptien tamer Ezzat, a raflé le prixdu meilleur réalisateur pour son film"When we're born" dont le scénariste,Nadine shams, a lui aussi été primé. Orga-nisé depuis 2006, le Festival internationaldu film du Kenya s'est imposé comme undes rendez-vous incontournables du ciné-ma en Afrique.

SPORT414 CRÉSUS # 278 DU LUNDI 16 NOEMBRE 2020LE PrOJEt Est ANNULé PAr LE COAPas d’olympafrica à tamanrasset !

Les membres de l’AG ontadopté à l’unanimité lesbilans moral et financierde l’exercice 2019.

le Comité olympique et sportifalgérien (COA) a tenu, samedi àAlger, son assemblée généraleordinaire au cours de laquelle lesbilans moral et financier de l’exercice 2019ont été adoptés à l’unanimité. Cette AgO, àlaquelle ont pris part 54 membres sur les89 que compte l’assemblée dont 19 fédéra-tions olympiques, a approuvé également leplan d’action et les prévisions budgétairesde l’exercice 2020. Dans son allocution à l’ouverture destravaux, le président du COA, Abderrahma-ne Hammad, a fait un état des lieux des acti-vités menées par l’instance olympiquedurant l’année 2019 et les différentes diffi-cultés rencontrées par les fédérationsolympiques en cette période marquée parla pandémie de Covid-19. "Nous sommesconscients des enjeux et défis auxquelsvous faites fasse, mais vous devez savoirque l’instance olympique n’a jamais failli àses missions et sera toujours à vos côtéspour atteindre les objectifs escomptés", adéclaré Hammad en s’adressant auxmembres de l’Ag. Le président du COA s’estfélicité également du soutien de l’ensembledes partenaires du mouvement sportif

national, ce qui lui permet de se consacrerentièrement à ses tâches et missions, touten appelant la famille olympique à redou-bler d’efforts et accompagner les athlètesqui se préparent aux tournois de qualifica-tion pour les Jeux Olympiques de tokyo-2020. "Outre l'adoption à l’unanimité desbilans moral et financier de l’exercice 2019,les membres de l’Ag ont approuvé aussi

l’admission de la Fédération algérienne detriathlon comme membre de droit de l’as-semblée du COA", a indiqué à l’APs rabahBouarifi, secrétaire général de l’instanceolympique. D’un autre côté, les membres de l'Ag ontannulé à l'unanimité le projet de réalisationdu Centre sportif africain "Olympafrica"dans la commune de tazrouk (270 kmNord-est de tamanrasset).

ferieL CHouiter et eL Hadi MoSSab intèGrent Le CoMité

exéCutifselon Bouarifi, cette structure qui estévaluée à 70 milliards de centimes, uneenveloppe financière très excessive quel’instance olympique ne peut pas soutenir.Le Centre sportif africain, qui s'étale unesuperficie de cinq (5) hectares, comporteune piste d’athlétisme, un stade de football,des salles de sports spécialisées (basket-ball, handball, judo, karaté, et autres), enplus d'une piscine de proximité, despavillons administratifs, un centre d’ac-cueil, devant servir également à la forma-tion supérieure dans différentes disciplinessportives, selon sa fiche technique . "Legouvernement algérien a participé à hau-teur de 8 milliards de centimes pour la réa-lisation de ce centre sportif, en plus de l'ai-de de l'Association des comités nationauxolympiques d'Afrique (ACNOA) qui est esti-mée à 300.000 dollars, mais aucun centimen'a été débloqué jusqu’à ce jour. La partici-pation du COA est estimée à 6 milliards decentimes.", a précisé Bouarifi. Par ailleurs,les membres de l’Ag ont procédé au renou-vellement partiel de la composante dubureau exécutif du COA, à l’issue d’un voteà bulletin secret. Deux nouveaux membresde l’exécutif ont en effet été élus : FerielChouiter, docteur en médecine, qui a récol-té 63 voix et Elhadi Mossab, président de laFédération nationale du sport pour tous(68 voix). MONDIAL 2021 DE HANDBALLLes allemands incertains à cause du Covid Quatre joueurs de l'équipe d'Alle-magne sont revenus du rassemblementinternational, la semaine dernière, enétant porteurs du Covid-19, occasionnantdes reports de matches en championnatet relançant les doutes sur le déplace-ment de la Mannschaft au Mondial dejanvier en égypte. vendredi matin, lesclubs de Bundesliga se sont réunis vir-tuellement en urgence pour statuer, etont finalement décidé de ne pas inter-rompre le championnat, comme certainsle proposaient après les contaminationsde joueurs de stuttgart, Berlin, Minden etMelsungen. Dépendants plus que jamaisdes droits tv et de leurs sponsors enl'absence de public, les clubs considèrentque la poursuite de la Bundesliga estprioritaire par rapport à la quête d'untitre mondial pour la sélection. Cinq

matches ont été reportés cette semaine,et trois du week-end à venir sont déjàrepoussés. « Pour la Bundesliga, renon-cer au Mondial serait la meilleure chose», a déclaré Jürgen schweikardt, le patronde stuttgart. Beaucoup estiment

d'ailleurs que dans le contexte sanitairemondial, le mieux serait d'annuler letournoi. « J'ai du mal à imaginer la tenuede ce tournoi, en ce moment », a avouéFrank von Behren, ancien internationalet dirigeant du gWD Minden. Juri Knorr,l'un de ses internationaux, « souffre deforts symptômes », a ajouté von Behren,qui a estimé « qu'il était temps de sérieu-sement remettre en question ces voyagesinternationaux ». Pour l'international Hendrik Pekeler,un déplacement au Mondial « ne seraitpas justifiable », tandis que Daniel ste-phan, ancien meilleur joueur du monde, aestimé qu'une annulation pure et simplede la compétition, où 32 équipes sontattendues, « doit être discutée, et passeulement en Allemagne, mais sur toutela planète handball ».tENNIsnadal : « federer fera un bon comeback » Dans une récente interview avec "Laresistencia", rafael Nadal a une fois deplus montré tout son respect pour sonami et rival Federer. "Je vois que rogerFederer s'entraîne déjà et je pense qu'ilfera un bon comeback", a déclaré rafaelNadal à La resistencia. "Jusqu'où ça peutaller? Eh bien, vous ne pouvez pas savoiret je ne pense pas que quiconque le puis-se. Je ne sais pas comment je vais faire,encore moins pour Federer". Nadal affirme même être en contactrégulier avec le suisse ces dernierstemps. "Ces jours-ci, nous nous enten-dons souvent, évidemment nous discu-tons dans le Conseils des joueurs de ten-nis et en général de situations impor-tantes", a expliqué Nadal. "La situationaujourd'hui est très difficile, nous devonstrouver une solution compte tenu del'époque actuelle et je dois dire que cesderniers temps, nous avons discuté régu-lièrement".

Plus tôt ce mois-ci, rafael Nadal a rem-porté une 13e victoire à roland garros, cequi lui a permis d’égaler le record deroger Federer qui est de 20 titres de

simple en grand Chelem. roger Federern'a disputé que l'Open d'Australie cetteannée, où il a eu du fil à retordre pouratteindre les demi-finales avant de s'incli-ner face au numéro 1 mondial Novak Djo-kovic, dans un match en trois sets. Le 20fois champion du grand Chelem s'estensuite rendu à Cap town pour une exhi-bition de tennis caritative avec son éter-nel rival rafael Nadal, et afin d’établir unnouveau record de spectateurs atteintlors d’un match de tennis. sa saison s'estterminée là, étant donné que le phénomè-ne suisse a fait opérer deux fois songenou, avant de donner rendez-vous à sesfans en 2021. Le natif de Bâle de 39 ansdevrait faire son retour à l'Open d'Austra-lie prochain, à condition que des pro-blèmes d’organisation ne surviennent pasau dernier moment. Les grands objectifspour Federer seront surtout Wimbledonet les JO de tokyo, qui ont été reportés dedouze mois en raison du coronavirus.

JUDOles championnatsd’afrique du 17 au 20 décembre

Les championnats d'Afrique individuels et paréquipes (seniors) se dérouleront du 17 au 20décembre à Madagascar, a indiqué samedil’Union africaine de judo (UAJ) sur sa pageFacebook. Conformément à la réunion du comitédirecteur de l’UAJ, tenue le 12 novembre dernier,il a été décidé d’avancer la tenue la compétitiondu 17 au 20 décembre au lieu du 20 au 27décembre. L’UAJ a décidé également d’annulerles championnats d’Afrique cadets, juniors etkata. « La décision suivante a été prise pourassurer la santé et la sécurité de tous nos athlètesen ces temps difficiles et incertains », précisel’instance africaine. Attribuée au Maroc, cerendez-vous continental, qualificatif aux JeuxOlympiques de Tokyo 2021, devait avoir lieu aumois de juin dernier, puis novembre, avant ledésistement définitif des Marocains en raison dela dégradation de la situation sanitaire liée à lapandémie de la Covid-19. Par la suite,Madagascar s’est vu confier l’organisation decette compétition prévue au Palais des Sports deMahamasina, à Antananarivo. « Ce rendez-vousest crucialement important aux athlètes ducontinent, puisqu’il leur permettra d’engrangerbeaucoup de points supplémentaires auclassement de qualification aux JO de Tokyo etaméliorer leurs positions, en attendant d’autresparticipations aux tournois internationaux et ceuxdes Grands Slam », a expliqué le 1er vice-président de l’UAJ, Mohamed Meridja. Lors de ladernière édition des championnats d’Afrique,tenus à Cap Town (Afrique du Sud), les Algériensont terminé sur la plus haute marche du podium,avec 13 médailles (4 or, 4 argent, 5 bronze),devant la Tunisie et l’Egypte.

SPORT 415CRÉSUS # 278 DU LUNDI 16 NOEMBRE 2020

Les champions d’Afriqueont besoin d’un nul pourassurer la qualification àcette CAN 2022qu’abritera le Cameroun.

les sélections algérienne et zim-babwéenne s’affrontent, à nou-veau, ce lundi après-midi (14h,heure algérienne), sur l’arène duNational sport stadium de Harare, pour lecompte de la quatrième journée des élimi-natoires de la CAN 2022. Ces chaudesretrouvailles sont placées sous le signe dela confirmation pour les Fennecs, avides deconfirmer la victoire (3-1) de jeudi soir au5-Juillet, d’aligner un 22e match sans défai-te et de se qualifier d’ores et déjà pour cetteCAN 2022. Et de la revanche pour les War-riors, déterminés à mettre un terme à cettebelle série d’invincibilité des championsd’Afrique et à conserver leur seconde placedans ce groupe H, convoitée par la Zambiequi se déplace au Botswana.gagner pour HannachiMathématiquement, nos championsd’Afrique ont besoin d’un nul pour assurerla qualification à cette CAN 2022 qu’abrite-ra le Cameroun. Mais, les camarades deMahrez comptent faire le maximum pouraligner une quatrième victoire de suitedans ces éliminatoires et la dédier auregretté Moh Cherif Hannachi à qui Zetchi,Benlamri et Doukha ont rendu hommagesur le site internet de la FAF. Pour sur-prendre son vis-à-vis du Zimbabwe, leCroate Zdravko Logarusic, le sélectionneurnational, Djamel Belmadi, devra procéder àde petits changements dans son onze dedépart. Incorporés en seconde période,

jeudi soir, les deux cadres, Djamel Benlam-ri et Adléne guedioura, devront faire par-tie de l’équipe type de Belmadi. sur le planoffensif, l’incorporation des trois sur-doués, Ounas, Benrahma et Boulaya, à l’en-tame et durant la partie, n’est pas aussi àécarter. Lors deux dernières journées des

qualifications à la CAN 2022, program-mées en mars 2021 (22 au 30 mars), lesverts se déplaceront en Zambie avant d’ac-cueillir le petit poucet du groupe H, leBotswana, que dirige le technicien algérienAdel Amrouche. Larbi b.

ELIMINAtOIrEs CAN 2022 : ZIMBABWE-ALgérIE À 14HL’en pour un 22e match

sans défaite

CR BELOUIZDADdumas pour un championnat à deux groupesL’entraîneur du CR Belouizdad, Franck Dumas,est favorable à un championnat à deux groupes,comme tous les entraîneurs et les dirigeants desclubs de Ligue 1, qui espèrent un changement desystème de compétition avant l’entame de lasaison, le 28 novembre prochain. « Le système àdeux groupes est bon. Il y aura moins dematches, moins d’impact sur le championnat encas de contaminations, moins de déplacementset moins de frais. Il faut prendre en considérationl’aspect économique du football algérien. Lesjoueurs et les autres fonctionnaires des clubs ontbesoin d'être payés », a déclaré Dumas au siteofficiel du champion d’Algérie en titre, qui ouvrirala saison face aux voisins de l’USM Alger, enfinale de la Super coupe d’Algérie, le 21novembre au stade du 5-Juillet. « On n’est passtressé. Cette Super Coupe d’Algérie n’est pasune obsession. Notre obsession c’est d’êtreperformant sur plus qu’un match », a-t-il précisé,avant de surprendre tout le monde en affirmantque la Ligue des champions d’Afrique neconstitue pas une priorité pour lui.« La Ligue des champions pas une priorité !»« On aura affaire à une très bonne équipelibyenne d’Al Nassr, qui a l’habitude de cesmatches internationaux. On a un objectif, celui depasser les tours préliminaires pour pouvoir jouerles poules. Ça peut être choquant, mais la Liguedes champions d’Afrique n’est pas une prioritépour nous. C’est une bouffée d’oxygène, on doits’en servir pour le championnat. On y dépensebeaucoup d’énergie sur la concentration, surl’intensité, à nous de faire attention. On y mettratout notre cœur, mais il faudra rester lucides surnos vrais objectifs, ne pas se tromper d’objectifs», a expliqué le driver de la formation deLaâquiba, dont la préparation pour la nouvellesaison a été perturbée par les nombreux cas deCovid-19 enregistrés en son sein. « On est resté15 jours sans travailler. C’est compliqué, c’eststressant. On essaye de rattraper le tempsperdu. On arrive à être cohérent, mais on estencore loin de notre niveau. Il y a des décalagesdans la forme physique des joueurs. Lespréparateurs vont y remédier », a avoué l’anciencoach de la JS Kabylie.

L. B.

USM ALGERantar Yahia victimedu covid

Le directeur sportif de l'USM Alger, Antar Yahia, aété testé positif au Covid-19 et observeactuellement une période de confinement, aannoncé samedi le club algérois de Ligue 1 defootball. "Testé positif au Covid-19, notreDirecteur Sportif, M. Antar Yahia, observe unepériode de confinement tout en continuant àassurer ses fonctions", indique un communiquéde l'USM Alger sur sa page officielle Facebook.L'USM Alger n'a pas été épargnée par lapandémie de coronavirus depuis l'entame de lapréparation de la nouvelle saison 2020-2021,puisque plusieurs joueurs et membres du staffavaient été infectés par le Covid-19. Lors dustage de Mostaganem, plusieurs cas positifsasymptomatiques avaient été détectés au sein dugroupe usmiste, de même qu'à la veille desrencontres amicales prévues à Alger contrerespectivement le Paradou AC et l'US Biskra,poussant le club à les annuler. Les "Rouge etNoir", dirigés sur le banc par le technicienfrançais François Ciccolini, entameront lanouvelle saison en disputant la Super Couped'Algérie, programmée le 21 novembre face auCR Belouizdad au stade du 5-Juillet (Alger),suivie une semaine plus tard par le début duchampionnat de Ligue 1, dont la premièrerencontre se jouera à domicile face à l'ES Sétif.

ZDrAvKO LOgArUsIC, séLECtIONNEUr DU ZIMBABWE :« Mes joueurs ont trop respecté l’algérie »Le sélectionneur du Zimbabwe, le CroateZdravko Logarusic, estime que ses joueursont trop respecté les champions d’Afrique, àAlger, et compte opérer quelques change-ments au sein de l'équipe pour le matchretour de ce lundi. « De toute évidence, jesuis déçu par le résultat. Je sais que nousavions commis des erreurs, mais nousaurions dû marquer des buts si nous avionstenté notre chance. Nous les avons trop res-pectés et, à l'avenir, nous devons jouer le jeuau mérite, et je pense que nous allons égale-ment changer la composante à domicile.Nous verrons ce qui nous convient le mieux.(...) vous avez vu que lorsque nous avonschangé le système, en seconde période, celaa très bien fonctionné et nous les avonsbousculés », a déclaré le driver des Warriorsqui seront privés cet après-midi des servicesde leur gardien de but, Elvis Chipezeze, victi-me d’une blessure, lors du match allercontre l’Algérie. Chipezeze est remplacé parPetros Mhari du FC Platinum.LAZIO rOME

farés reprend les entraînementsAbsent au stage de l’EN, le latéral gauche Mohamed Farés a reprisles entraînements avec son équipe italienne, la Lazio rome. Farésn’a pas été autorisé à quitter le territoire italien, car plusieurs cas deCovid-19 ont été enregistrés dans son équipe. Les joueurs non contaminés ont repris, hier les entraînements etla préparation pour les prochains matchs en championnat et enChampions League.

Malawi – Burkina Faso, à Blantyre [groupeB]Soudan du Sud – Ouganda, à Nairobi(Kenya) [groupe B]Sao Tomé et Principe – Afrique du Sud, àSao Tomé [groupeC]Gambie – Gabon, à Bakau [groupe D]

Mozambique – Cameroun, à Maputo[groupe F]Zimbabwe – Algérie, à Harare [groupe H]Botswana – Zambie, à Francistown[groupe H]Eswatini – Congo, à Manzini [groupe I]

le programme de ce lundi :

COVID-19des tests pour

les verts à harareDans le cadre des procédures et autresmesures prises par rapport à la pandémiedu coronavirus, tous les membres de ladélégation algérienne, se trouvant à Harareen prévis ion du match retour face auZimbabwe, ont passé, hier matin, le test dela COVID-19. Les représentants d ’unlaboratoire spécialisé se sont déplacés àl ’hôtel The Rainbow Towers, où résidel’équipe nationale, pour procéder aux ditstests, a-t-on indiqué sur le site internet de laFAF. Par ailleurs, la CAF a désigné le DrEdward CHAGONDA (Zimbabwe) en qualitéd’officier COVID qui devra veiller au respectdu protocole international des compétitionsFIFA/CAF.

CRÉSUS # 278 DU LUNDI 16 NOVEMBRE 2020

Par Rachid Ezziane

Il y a des rencontres qui restentgravées dans les mémoires et l’histoirede par leur conjoncture ou leur teneur,aussi, des fois, de par la qualité despersonnages qui les font. Aujourd’hui,j’ai voulu parler d’une rencontre bienparticulière entre un philosophe et unpsychiatre écrivain. Il s’agit de JeanPaul Sartre et Frantz Fanon. Frantz Fanon, comme on le sait, étaitun psychiatre qui s’intéressait auxidées et à la philosophie. Cetengouement à la chose philosophiquelui vient de son attachement à laliberté des peuples. Aussi à l’égalitédes hommes sans distinction de leurorigine, langue ou religion. Dès sespremiers écrits, Fanon se référa auxidées de Jean Paul Sartre, qui était unesommité à l’époque. C’est surtoutl’idée de la liberté chez Sartre qui fitsensation sur Frantz Fanon. QuandJean Paul Sartre eut connaissance del’intérêt de Fanon à ses idées, il luienvoya, en 1960, alors que Fanon étaitdéjà malade, son dernier ouvrage :«Critique de la raison dialectique».Malgré l’état de santé amoindri deFanon, il arrivera tout de même à lirel’ouvrage et à donner une conférenceaux combattants de l’ALN sur le thèmedu livre. Fanon sollicita Sartre parl’intermédiaire de son éditeur FrançoisMaspero pour lui écrire une préfacepour son ouvrage : «Les damnés de laterre». «Demandez à Sartre de mepréfacer. Dites-lui que chaque fois queje me mets à ma table, je pense à lui»,aurait écrit Frantz Fanon dans sa lettreadressée à l’éditeur Maspero. Fanon sollicite alors Marcel Péju pourlui organiser une rencontre avecSartre. Marcel Péju parla à Sartre dudésir de Frantz Fanon. Jean PaulSartre, sans hésiter, interrompit, dit-on,son régulier travail de son œuvre etaccepta la proposition. La rencontreeut lieu l’été de l’année 1961 à Rome.Durant trois jours, les deux hommes, lephilosophe et l’écrivain, ont parlé « àbâtons rompus ». Ceux qui étaientprésents lors de ses retrouvailles ontdit que Sartre avait écouté Fanonpendant les trois jours. «Ce furent troisjournées éreintantes émotionnellementet je n’ai jamais vu Sartre aussi séduitet bouleversé par un homme», ditClaude Lanzmann, l’ami de Sartre quiavait assisté à cette rencontre. Fanonavait beaucoup à dire, surtout poserdes questions, à son maître penseurSartre. On cite aussi cette anecdote :Frantz Fanon aurait dit à son entourage: «Je paierais vingt mille francs par jourpour parler avec Sartre du matin ausoir pendant quinze jours». Atteint d’une leucémie, Frantz Fanons’est fait soigner en premier en URSS,à Moscou, puis en octobre 1961, leFLN l’envoya aux USA, dans un hôpitalprès de Washington où il meurt le 6décembre à l’âge de 36 ans. Dans unelettre, il demandera à être inhumé enAlgérie. Son corps sera transféré àTunis, puis à la frontière Algéro-tunisienne où il sera enterré par sescompagnons de luttes et unedélégation du GPRA. Aprèsl’indépendance, en 1965, son corpssera inhumé dans le village d’Ain-Kerma dans la Wilaya d’El-Tarf. Dans satombe seront déposés trois de sesouvrages : «Les damnés de la terre»,«L’an V de la révolution» et «Peau noire,masques blancs».

au fil du jourune belle rencontre

un réseau national de présu-més narcotrafiquants compo-sé de six (6) individus a étédémantelé par les élémentsdes 5e et 9e sûretés urbaines de Bechar,qui ont saisi plus de 6,4 kilogrammes dekif traité, a indiqué hier la cellule de com-munication et des relations générales dela sûreté de wilaya de Bechar. L'opéra-tion est intervenue suite à l'exploitationde renseignements faisant état d’activi-tés criminelles d’un réseau national denarcotrafiquants s’adonnant à la com-mercialisation illégale de drogue (kiftraité) à partir de régions frontalières àdestination de l’est du pays, a-t-on préci-sé. La coordination des efforts et desenquêtes policières entre les élémentsdes sûretés urbaines précitées, sous lasupervision de la justice, ont permisl’identification et la surveillance des

mouvements du principal accusé danscette affaire et son arrestation par lasuite à Bechar, a-t-on signalé. La perqui-sition de son domicile, ordonnée par leprocureur de la république près le tribu-nal de Bechar, a donné lieu à la découver-te et la saisie de 6,450 kg de kif traité etl’arrestation de quatre (4) complices quiétaient à Bechar à bord d’un véhiculeparticulier immatriculé dans la wilayad’Alger et qui étaient eux aussi en pos-session de kif traité (48 grammes), aajouté la même source. Ces quatre indivi-dus étaient à Bechar pour l’achemine-ment de la drogue (6,450 kg) vers uneville de l’Est, selon les précisions de lamême source. L’intensification des inves-tigations ont permis l’identification d’unsixième complice impliqué dans cetteaffaire dans la ville de Bordj Bou Arréridj,ce qui a nécessité une extension de com-

pétence des enquêteurs qui s’est traduitepar l’arrestation de cet individu danscette ville de l’est du pays. Deux véhi-cules particuliers utilisés par ces six pré-sumés narcotrafiquants ainsi qu’un mon-tant de 50.000 DA ont été saisis lors decette affaire, a également fait savoir lamême source. Les mis en cause, âgés de29 à 33 ans, ont été placés en détentionprovisoire par le magistrat instructeurprès le tribunal de Bechar pour «déten-tion, transport et stockage illégaux dedrogue dans le cadre d'une bande crimi-nelle organisée» et pour «contrebandeavec utilisation de moyens de transportmobile, contrebande à un degré de dan-ger pouvant menacer la sécurité, l'écono-mie nationale et la santé publique», aconclu la cellule de communication de lasûreté de wilaya de Bechar. aPS

trAFIC DE DrOgUEun réseau national démantelé

à béchar

Le directeur général (Dg) du CHU Musta-pha Bacha, Bennana Abdeslam, a affirmé,samedi dernier, que l’établissement n'avaitpas fermé ses portes et fonctionnait normale-ment.Bennana a démenti l’information de fer-meture des portes de l'hôpital sous prétextede surcharge, soulignant que «les soins y sontprodigués de façon normale 24h/24». A titre

d'exemple, il a indiqué que l’hôpital avaitaccueilli, pour la seule journée de samedi, 130malades suspectés d’infection au Covid-19,dont 17 ont été hospitalisés et les 65 autres sesont vus prescrire un traitement en externecar présentant une forme légère» de la mala-die. L’établissement a accueilli, en outre, 48personnes dans le cadre des contrôles médi-

caux périodiques, a précisé le même respon-sable, ajoutant qu’il compte 300 lits pour lesmalades atteints de Covid-19 et 90 autres enréanimation. Concernant les cas admis dansd’autres spécialités, à l’instar des cas de can-cer urgents, de la mère et de l’enfant, et leschirurgies infantile et maxillo-faciale, Benna-na a affirmé que leur "prisse en charge estassurée de façon normale".

PrétENDUE FErMEtUrE DU CHU MUstAPHA BACHALe dG dément

La professeure et chercheuse en épidémiologieà la Faculté de médecine de l'Université FarhatAbbas (Sétif-1), Zoubida Zaïdi, est décédéedimanche des suites d'une infection par lenouveau coronavirus, ont révélé desresponsables de l'université. La chercheuse,âgée de 55 ans, a rendu l'âme à l 'hôpital

militaire régional universitaire "colonel AbdelaaliBenbaatouche" de la wilaya de Constantine, oùelle a été admise à la suite de la dégradation deson état de santé, ont indiqué les responsables.Originaire de la wilaya de Sétif, Zoubida Zaidiétai t une chercheuse de renomméeinternationale et dont les travaux ont fait l'objet

de 22.000 citations, a-t-il précisé. La défunte sera inhumée aprèsl'accomplissement de la prière mortuaire à lacour du Centre hospitalo-universi taire"Mohamed Abdennour Saâdna" de Sétif, où uneminute de silence sera observée à sa mémoire,est-il indiqué de même source.

ELLE ÉTAIT PROFESSEURE ET CHERCHEUSE EN ÉPIDÉMIOLOGIE À SÉTIF décès zoubida zaïdi des suites du coronavirus