genérateur de dialyse
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GENERATEURS DE DIALYSE
Service de Néphrologie-Hémodialyse et Transplantation rénale
CHU Ibn Rochd Casablanca
Casablanca,18 Juin 2013.
Néphrologie-Hémodialyse
Transplantation rénale
Dr. Mohamed Amine KHALFAOUI
PLANI- INTRODUCTION :
II- HISTORIQUE :
III- PREPARATION DU DIALYSAT :
IV- MAITRISE DE L’ULTRAFILTRATION :
V- CIRCULATION EXTRACORPORELLE :
VI- MONITORAGE ET RETROCONTROLE :
- Paramètre physiologique :
- Quantification et amélioration de l’éfficacité de
dialyse :
VII- DÉSINFECTION DU CIRCUIT DE DIALYSAT :
VIII- CONCLUSION :
I- IntroductionLe générateur d’hémodialyse a pour fonction :
→ De préparer et d’assurer le débit du dialysat dans l’hémodialyseur
→ D’assurer le débit du sang dans le circuit extracorporel et dans
l’hémodialyseur
→ D’assurer la maîtrise de l’ultrafiltration (contrôle de l’extraction d’excès
d’eau donc de la perte de poids du patient)
→ De contrôler les paramètres de la dialyse pour assurer la sécurité du
patient
→ La désinfection et le contrôle de la qualité du traitement
II- Historique
• 1900:
• John Jacob Abel: Le Premier Rein Artificiel
• le traitement de l’insuffisance rénale par lepassage du sang à travers un circuitextracorporel dans lequel le sang serait filtréde façon sélective
Un peu d’histoire
Un peu d’histoire
• 1915:
● Georg Haas: Première dialyse humaine avec système d’Abel et Hirudine purifiée
• Première dialyse durera 30 min, bien tolérée, mais inefficace.
Un peu d’histoire• 1943: Willem Johan Kolff:
- Premier rein artificiel fonctionnel " Tambour rotatif
membrane cellophane héparine purifiée " :
- Accès vasculaire délabrant (dénudation)
- Cas d’IRA seulement
• 1945: Première survie par hémodialyse pour intoxication: 11
heures de dialyse
Le rein artificiel de Kolff-Brigham 1948
Machine à hémodialyse de Murray 1952
Machine à hémodialyse KingMed 1967
Les générateurs entre 1970-1989
Générateurs des années 90
Générateurs d’aujourd’hui!
Le schéma de principe d’un générateur-moniteur :
Diagramme du circuit sanguin en haut et du circuit du dialysat en bas avec indication des dispositifs de surveillance et de régulation correspondants.
Eauosmosée
Eauosmosée
B A
Pompe APompe B
Eauosmosée
BA
Chauffage
Pompe A Pompe B
Eauosmosée
BA
Chauffage
Dégazage
Régulation T°
Air
Pompe A Pompe B
Eauosmosée
BA
Chauffage
Dégazage
Régulation T°
Air
Mesure T°
By-pass
Vidange
Mesure CD
Pompe A Pompe B
Eauosmosée
BA
Chauffage
Dégazage
Régulation T°
Air
Mesure T°
By-pass
Débimètre
Vidange
Mesure CD
Pompe A Pompe B
Eauosmosée
BA
Chauffage
Dégazage
Régulation T°
Air
Mesure T°
By-pass
Débimètre
Maîtriseur d’UF
Dialyseur
Vidange
Mesure CD
Pompe A Pompe B
Pompe de débit
EdSd
V A
Eauosmosée
BA
Chauffage
Dégazage
Régulation T°
Air
Mesure T°
By-pass
Débimètre
Maîtriseur d’UF
Dialyseur
Vidange
Détecteur de fuite de sang
Pression sortie dialysat
Mesure CD
Pompe A Pompe B
Pompe de débit
EdSd
V A
III- Préparation du dialysat
1-Préparation du dialysat
La préparation peut être effectuée de façon :
• Volumétrique :
- L’acide est dilué au trente-cinquième et le bicarbonate au
vingtième. La sonde de conductivité placée après chaque zonede mélange contrôle la composition globale du fluide en ions(et non la concentration en Na+) ;
• Conductimétrique (Asservie) :
- La mesure des sondes pilote le débit d’alimentation des
pompes. Il y a généralement deux mesures de conductivité(préparation + contrôle) après chaque mélange.
1- Préparation volumétrique
• C’est le mélange de volumes prédéterminésde concentré Acide et Bicarbonate avec l’eautraitée.
• Acide 1/35 : 1ml concentré + 34 ml eautraitée.
• Bicarbonate : poudre ou en solutionconcentrée 1/28,6 : 1ml + 27,6 ml eau traitée.
• Générateurs : Contrôle assuré par la mesurede la conductivité.
AB
1/28,6
1 1
34
27,6
Préparation volumétrique
1/35
1/45
44Eau traitée Chauffage Dégazage
AB
1/351/28,6
1 1
3427,6
CD
T°
BY-PASS
Préparation volumétrique
44
1/45
Eau traitée
1- Préparation volumétrique:La mesure de la conductivité
• Seule mesure pour vérifier, en ligne, laconformité du dialysat produit par legénérateur.
• Elle dépend de l’ensemble des ions présents.
• C’est une valeur électrique, exprimée en milliSiemens par cm : mS/cm.
• Pas de relation linéaire entre teneur enchlorure de sodium du dialysat et conductivitéen mS/cm.
1- Préparation volumétriqueLa conductivité
• Dialyse conventionnelle :
13.9 conductivité 14.3
• La « variation de sodium ».
• Toute sortie de la valeur de conductivité dudomaine assigné se traduit par une alarme etune mise en dérivation du dialysat.
2- Préparation conductimétrique
Le mélange des concentrés Acide et Bicarbonateavec l’eau est réalisé par des pompes d’aspirationpilotées par des sondes de conductivité.
Sécurité assurée par la vérification concomitanted’un autre paramètre : mesure du pH (Hospal,Sorin-Bellco, Gambro Artis), ou comptage dunombre d’éjections des pompes d’aspiration desconcentrés (A et B) (Gambro AK 100/200).
AB
1/351/28,6
10 mS/cm 14 mS/cm
Préparation conductimétrique
1/45
AB
1/35 1/28,6
10 mS/cm 14 mS/cmCD
T°
Préparation conductimétrique
1/45
pH
3- Chauffage du dialysat
• Confort du dialysé = 37°
• Réglage assuré par une résistance pilotée par une sonde de régulation de température
• Une 2ème sonde, vérifie et affiche la t°
• Marges d’alarme
• Toute dérive = alarme + mise en dérivation du dialysat
4- Dégazage du dialysat
• Nécessité d’utiliser un dialysat contenant peude gaz dissous : maîtriseur d’ultrafiltration
• Dégazage effectué par un système dedépression : pas d’alarme spécifique, mais siprésence d’air au niveau du dialyseur et ducircuit de maîtrise : alarme spécifique deprésence d’air
5- Vérification de la conformité du dialysat
• Se fait en amont du dialyseur
• Conductimètre + sonde de températurevérifient la conformité et pilotent lefonctionnement du by-pass
• Normes :
- Conductivité : ±5% ( ± 0.7mS/cm)
- Température : de 35 à 40°C
6- Circulation du dialysat
• Assurée dans le circuit hydraulique par unedes pompes de circulation.
• Défaut de fonctionnement = alarme d’absencede débit.
• Débit dialysat : réglable, en général500ml/min.
• Le débit dialysat influe directement sur laclairance des petites molécules
Préparation du dialysat
• De plus certains moniteurs sont équipés desondes pH pour assurer un contrôlesupplémentaire de la teneur en acide.
• Une fois contrôlé, le dialysat passe dans un àdeux ultrafiltres, notamment si l’HDF on line estpratiquée. Le rôle de ce(s) filtre(s) est la rétentionde bactéries ou d’endotoxines qui pourraient sedévelopper au sein du générateur, malgré lesprocédures de désinfection mises en place.
IV- Maîtrise de l’ultrafiltration
PSe
PSs
PDs
PDe
PTM = PSe + PSs – PDe +PDs2 2
UFml/h = [ KUF ml/h/mmHg ] x PTM
MECANISMES DE L’ULTRAFILTRATION
KUF
Maîtrise de l’ultrafiltration
• Le débit d’ultrafiltration assure la perte de poids (en eau) du patient. Cetteperte est gérée par un élément clé du générateur : ʺ Le maîtriseurd’ultrafiltration ʺ
• Intérêt: - Introduction au début des années 70- Permet de résoudre le problème de la précision de perte de poids- Permet l’utilisation des membranes à haute perméabilité
• Deux principes de maîtrise d’UF peuvent être utilisés :
- Maîtrise volumétrique:Repose sur l’emploi d’électrovannes et de deux chambres généralement
séparées par une membrane
- Maîtrise débitmétrique:Repose sur l’emploi de débitmètres et sur le principe suivant : (QD out =
QD in + UF)
MAÎTRISEUR VOLUMETRIQUE
Patient
Pompe de circulation
Volume fixeNon compliant
PRINCIPE :
• Circuit de volume fixe, non compliant incluant le dialyseur et lepatient.
MAÎTRISEUR VOLUMETRIQUE
Patient
Pompe UF
Pompe de circulation
UF
- Avec une pompe d’ UF, on prélève un certain volume de liquide; ce qui soumetl’ensemble du circuit à une dépression égale au volume de liquide soustrait
- Cette dépression entraîne la soustraction, au patient, d’une UF qui vient compenser àvolume égal le liquide soustrait par la pompe d’ UF ; Il suffit alors de piloter/régler lapompe d’ UF pour piloter la perte de poids du patient
Trois types de Maîtriseurs volumétriques
• Monocompartimental circuit commun au dialysat frais et au dialysat usé :HOSPAL Monitral, BAXTER Miroclav
• Monocompartimental sans contact entre le dialysat frais et le dialysat usé : FRESENIUS 2008/4008, BAXTER (ALTHIN) système 1000, BRAUN, NIPRO
• Bicompartimental à débit dialysat alternatifNIKKISO
Maîtriseur Volumétriquemonocompartimental sans contact (circuit ouvert)
UF
Dialysat frais
Dialysat usé
31
2 4
Maitriseur VolumétriqueMonocompartimental, sans contact Df/Du
D
usé
D
frais
Membrane souple
Une chambre contient du dialysat frais (chambre 1) et l’autre du dialysat usagé (chambre 2)
1 2
Maitriseur VolumétriqueMonocompartimental, sans contact df/du
Pendant que le dialysat usagé est évacué de la chambre 2 vers l’égout et remplacé par du frais, produit par le générateur, celui de la chambre 1 passe dans le dialyseur
1 2
égout
Maitriseur VolumétriqueMonocompartimental, sans contact df/du
Pompe UF
la pompe d’ultrafiltration prélève un certain volume. Le système étant fermé, un apportd’eau plasmatique, du sang vers le dialysat, est donc nécessaire pour compenser cetteperte, suivant le même débit UF ;le dialysat qui sort du dialyseur est alors usagé etretourne dans la chambre 1 ;
1 2
MAITRISEUR VOLUMETRIQUEMonocompartimental, sans contact df/du
Quand la chambre 1 est remplie de dialysat usagé et la chambre 2 de dialysat frais, il y a un switch des électrovannes et la dialyse est réalisée à partir de la chambre 2.
11
22
2- Maîtrise débimétrique
• Cette maîtrise repose sur l’emploi de débitmètres et sur le principesuivant : le débit du dialysat en sortie du générateur est égal à lasomme du débit dialysat en entrée et du débit d’ultrafiltration(QDout = QDin + UF)
• À partir de ce principe, deux procédés sont envisageables :
- On utilise une pompe UF et le maîtriseur doit alors assurer que ledébit d’entrée est strictement égal au débit de sortie ( Hospal, avecdeux débitmètres à ailettes, Bellco avec un débitmètre de Coriolis )
- On n’utilise pas de pompe UF car la mesure de la différence desdeux débits est suffisamment précise pour obtenir les résultatsattendus ( Gambro avec un débitmètre électromagnétique couplantles débits d’entrée et de sortie qui génèrent des forcesélectromotrices opposées )
QE QS
Δ QS-QE = UF
Pompe de dépression
Contrôle debimétrique
Repose sur l’emploi de débitmètres et sur le principe suivant : le débit du dialysat en sortie du générateur est égal à la somme du débit dialysat en entrée et du débit d’ultrafiltration
(QDs = QDe + UF)
Contrôleur Debimétrique
Préparation dialysat
Mesure débitDialysat entrant QDe
Pompe entrée
Mesure débitDialysat sortant QDs
QDs = QDe
Pompe UF
Pompe de sortie
CONTRÔLEUR DEBIMETRIQUEEffet Coriolis
- Pour la détermination de l'écoulement, un tube en U oscillant estutilisé à travers lequel passe le fluide qui va suivre un mouvementproportionnel à la vitesse d'écoulement qui est provoqué par la force de
Coriolis agissant sur le tube.
- L'entité de La force de Coriolis dépend de la masse déplacée, sa vitessedans le système et par conséquent le débit d'écoulement de masse.
CONTRÔLEUR DEBIMETRIQUEEffet Coriolis
Les avantage du maitrisuer à effet Coriolis
• Pas de pièces en mouvement
• Mesure de masses
- Taux d’UF élevée possible
- Pas d’erreur due à l’air
• Autocalibration
• Circuit ouvert à débit constant
3- Sécurités liées au maîtriseur d’UF
• Le maîtriseur fonctionne en suivant les paramètres introduitspar l’utilisateur
• Bon fonctionnement vérifié par un séquençage programméde mesures de contrôle
• La pression qui règne dans l’enceinte du maîtriseur est souscontrôle
3- Sécurités liées au maîtriseur d’UF
• UF demandée trop importante pour ledialyseur utilisé dépression dialysatimportante PTM élevée (ou PD trèsnégative) arrêt de l’ UF
• Faible UF demandée pour un dialyseur à fortepente / plicature de la ligne veineuse à lasortie du dialyseur PTM devient négativearrêt de l’UF
V- Le circuit extracorporel
Support de l’hémodialyseurTémoins lumineux( pressions, PTM, Conductivité,
UF)
Seringue auto-pousseuse
Cannes pour aspiration des concentré acide et bicarbonate
orifice pour cartouche de bicarbonate
Blood Pressure Monitor (BPM),
Pompe à sang
Détecteur d’air
Écran d’affichage
Eelectroclamp
Capteur de pression
Alarmes
Dialock( raccords du dialysat)
Circulation extracorporelle
Circulation extracorporelle
Les générateurs peuvent fonctionner en uni- ou biponcture:
• Dans le cas de la biponcture :- Une seule pompe à sang- Deux sites d’aspiration et de réinjection
• Dans le cas de l’uniponction :- Il n’y a qu’une seule aiguille et le générateur alterne lesphases d’aspiration et de réinjection.- Soit il y a deux pompes à sang, une pour le prélèvement
et une pour la réinjection, soit il y a un système composéd’une seule pompe et de deux clamps placés sur les lignesartérielle et veineuse.
Le Circuit Extracorporelle
Circulation extracorporelle
• Les débits des pompes à sang peuvent aller selon les générateursjusqu’à 500–700 mL/min, le débit doit être adapté à chaquepatient. Il s’agit de pompes péristaltiques à deux ou trois galets
• Leur débit est fonction de la pression amont et aval. Certainsgénérateurs en tiennent compte pour calculer le débit sanguin réel :celui-ci est plus faible si la dépression en amont est forte
• Des démarches ont été entreprises pour faciliter le montage deslignes, jusqu’à les rendre captives du matériel :- Cassettes prémontées sur l’Innova (Hospal)- Lignes préadaptées aux corps de pompe spécifiques (Fresenius5008)
MONITEURS DE PRESSIONS DANS LE CIRCUIT SANGUIN
Régime de pressions dans le circuit sanguin:
• La pression hydrostatique (PH) est négative dans le segmentartériel:
- La résistance au niveau de l’abord vasculaire et de la ligne- L’effet exercé par la pompe à sang
• La PH est positive au-delà de la pompe à sang avec un niveau depression dépendant :
- La géométrie du dialyseur (perte de charge dans le dialyseur)- Le diamètre et de la longueur de l’aiguille veineuse- La résistance au niveau du retour veineux (sténose)
PA
PV
PA
PV
16G300 mml/min
PA
PV
10/15mmHg
PA
PV
-75mmhg
10/15mmHg
PA
PV
-150mmhg
10/15mmHg
-75mmhg
PA
PV
+200mmhg
10/15mmHg
-75mmhg
-150mmhg
PA
PV
170mmhg
10/15mmHg
-75mmhg
-150mmhg
+200mmhg
PA
PV140mmhg
10/15mmHg
-75mmhg
-150mmhg
+200mmhg
170mmhg
PA
PV
100mmhg
-75mmhg
10/15mmHg
-150mmhg
+200mmhg
170mmhg
140mmhg
PA
PV
75mmhg
-75mmhg
10/15mmHg
-150mmhg
+200mmhg
170mmhg
140mmhg
100mmhg
PA
PV
-75mmhg
10/15mmHg
-150mmhg
+200mmhg
170mmhg
140mmhg
100mmhg75mmhg
10/15mmHg
Les différents moniteurs
• Capteur de pression artérielle:
Placé en amont de la pompe à sang, permettant de détecter une pression négative excessive:
- Débit insuffisant au niveau de l’abord vasculaire- Ligne artérielle coudée- Chute de débit secondaire à une chute de tension artérielle du patient
• Moniteur de pression veineuse:
Mesure la pression hydrostatique dans le piège à bulle veineux et détecte toute variation de pression sur le retour veineux:
- Sténose de l’abord vasculaire - Ligne veineuse coudée- Caillots dans les filtres- Chute de pression du côté artériel, coagulation dans le dialyseur, déconnexion
accidentelle
N.B: Les capteurs de pression doivent être munis d’un double isolateur, isolant la prise depression du générateur du sang du malade, du fait du risque de contamination virale lorsquedes souillures sont présentes à ce niveau, d’autant qu’il est difficile de nettoyer parfaitementle générateur à ce niveau.
Les différents moniteurs
• Détecteur d’air:
• C’est un composant essentiel du circuit sanguin, ayant permis une nettediminution du risque d’embolie gazeuse qui peut survenir en cas dedéconnexion accidentelle de la ligne artérielle, en raison de la pressionhydrostatique négative dans ce segment
• Le détecteur d’air idéal doit répondre à la mousse aussi bien qu’à l’air maispas au sérum salé. En situation d’alarme (visuelle et sonore), il stoppe lapompe à sang et active un électroclamp situé immédiatement en dessousdu détecteur d’air
• L’électroclamp:
• L’électroclamp idéal doit être occlusif vis-à-vis des pressions les plusélevées que l’on peut rencontrer dans le circuit sanguin sans altérer laligne veineuse.
Circulation extracorporelleDétecteur d’air
Plus sensible ++++
Les différents moniteurs
• Détecteur de fuite de sang:
• Il permet de détecter le passage de sang dans le dialysat en raison d’une rupture de membrane.
• Pompe à héparine:
• Elle sert à administrer l’héparine nécessaire à l’anticoagulation ducircuit sanguin. Il s’agit le plus souvent d’un pousse-seringueélectrique incorporés au niveau du générateur.
• La pompe à héparine est située sur la ligne artérielle, de préférenceaprès la pompe à sang où la pression hydrostatique est positive afind’éviter le risque d’aspiration brutale du contenu de la seringue. Lesseringues doivent être capables d’infuser le débit adéquat contrecette pression positive.
Monitorage et rétrocontrôle
Les différents paramètres monitorés sur un générateur d’hémodialyse
Paramètres physiologiques
1- Paramètres physiologiques: Tension artérielle
• Son suivi doit permettre premièrement deprévenir une chute de tension, et éventuellementde générer un profil d’UF adapté à chaquepatient. Tous les générateurs sont actuellementéquipés de tensiomètres en série ou en option.
• Le module Blood Pressure Monitor (BPM), quipermet l’affichage de la tension artérielle(pressions systolique, diastolique, moyenne) etdu pouls, équipe un certain nombre de moniteur
• La variation de la température corporelle du patient a un impact surla tolérance de la dialyse puisque les échanges thermiques dans ledialyseur vont dépendre du gradient de température entre le sanget le dialysat
• L’enregistrement des ces échanges est important puisqu’il vapermettre de mesurer et d’envisager des modifications de latempérature corporelle par le biais d’une mesure de la températurede la ligne artérielle et de la température du dialysat
• Le module Blood Temperature Monitor (BTM) permet de contrôlerles échanges thermiques durant la séance de dialyse à partir del’enregistrement en ligne de la température du sang en amont et enaval du dialyseur. Elle permet aussi de moduler parfaitement ceséchanges et de définir un niveau de température centrale optimumdu patient durant la séance
2- Paramètres physiologiques: Température
Le module Blood Temperature Monitor (BTM)
• L’ultrafiltration engendre une réduction du volume plasmatique(hypovolémie) et donc une hémoconcentration
• De nombreux générateurs fournissent soit une estimation entemps réel de cette variation du volume sanguin, soit unevariation de l’hématocrite, soit les deux
• Le suivi de l’hémoconcentration peut reposer:1- sur un système infrarouge : capteur Blood Volume Sensor
(BVS) (Gambro) ; Hemoscan (Hospal) ; VS (Nikkiso).
2- sur la mesure de densités optiques : Hemavision (Baxter)
;Hemox (Bellco).
3- sur une mesure par ultrasons : Blood Volume Monitor (BVM)(Fresenius).
3- Paramètres physiologiques: Volume sanguin
Quantification et amélioration de l’efficacité de dialyse
1- Dose de dialyse (Clairance et KT/V)
• Pour mesurer le KT/V de façon directe, il est nécessaire de calculer la clairance del’urée.
• A l’aide de la mesure de la concentration de l’urée dans le dialysat à partir d’uneélectrode spécifique placée sur le dialysat efférent. Le module DQM proposé parGambro pour cette dernière mesure n’est actuellement plus commercialisé.
• Actuellement, certains générateurs apprécient de façon approchée la clairance de l’uréepar la mesure de la dialysance ionique, du fait de la proximité de masses molaires entreions (notamment Na+) et urée.
• Le transfert des ions est donc assimilé à celui de l’urée, le principe de mesure de ladialysance ionique repose sur une variation de la conductivité du dialysat durant untemps précis et sur la mesure de la conductivité à l’entrée et à la sortie du dialysat.
• Cette mesure est disponible sur les générateurs Hospal (Innova–Integra) et Gambro,par le biais du module Diascan, et sur les générateurs Fresenius par le modèle OCM.
• Sur les générateurs Fresenius la dialysance ionique est improprement appelée clairancede l’urée.
2- Pression transmembranaire (PTM)
• Une élévation importante de la pressiontransmembranaire signale un colmatageimportant de la membrane qui perd alors sespropriétés de transfert d’eau et de solutés.
• En l’absence de capteur de pression à l’entrée dufiltre côté sang, la valeur proposée n’estqu’estimée, puisque au mieux, elle estime lapression d’entrée en ajoutant une perte decharge dépendant du filtre à la pression veineuse
3- Taux de recirculation
• La présence potentielle de ce phénomène peut être évaluée, soitpar conductimétrie (bolus de NaCl), soit par mesure des variations dela température artérielle sous l’influence d’une variation de latempérature du dialysat (BTM - Fresenius ) : refroidissement dudialysat puis mesure de la température au niveau artériel. Si celle-cidiminue, il y a recirculation.
• De même, sur les générateurs disposant de la mesure de ladialysance ionique (Hospal, Gambro) la recirculation peut êtreappréciée indirectement par une baisse des valeurs de référence dela dialysance ionique.
Taux de recirculation total par variation thermique
VII- La désinfection du circuit de dialysat
Désinfection du circuit de dialysat et prévention du Biofilm
- La contamination microbienne du dialysat est à l’origine dudéveloppement d’un biofilm sur la surface du circuit hydraulique dugénérateur.
- Le biofilm est constitué d’une matrice, le glycocalyx, qui forme unecarapace protectrice pour les micro-organismes contre les agressionsdu milieu extérieur
Formation du biofilm à la surface des matériaux
Traitement du circuit hydraulique
4 opérations nécessairesNettoyage, détartrage ,désinfection et
rinçage des circuits hydrauliques selon un rythme défini par le fabricant
Principe actif Désinfection Détartrage Détergence Action/fer
Ac. peracétique +++ + 0 0
H2O2 ++ 0 + 0
Ac. hypochloreux +++ 0 ++ 0
Dioxyde de
Chlore+++ 0 ++ 0
Ac. acétique 0 ++ + 0
Ac. citrique 0 +++ + +
Ac. lactique 0 +++ + +
Ac. oxalique 0 ++ + +++
Désinfection chimiqueLes principes actifs
Produit Désinfection Détartrage Détergence
Dialox +++ + (0.14%) 0
Oxagal +++ + (0.17%) +
Puristéril +++ + +
Javel +++ 0 +
Citrique/125°C +++ +++ +
Désinfection chimiqueLes produits(marquage CE)
Désinfection thermique
• Physique (thermique)
– Pasteurisation : T° > 85 °C
– Stérilisation : 125 °C
– 2 méthodes: - Circulation eau chaude > 85°C
- Vapeur eau >121°
• Fabricants doivent préciser couples temps/température
• Température maintenue en tous points du circuits
Désinfection thermochimique
- Thermo - chimique :Association produit chimique + chaleur• acide citrique à 80°• Acide hydroxyacétique à 85°
- Efficacité évaluée:• Couple temps - température• Activité anti-microbienne du produit
Désinfection du circuit de dialysat et prévention du biofilm
• Les agents désinfectants séjournent dans les circuitshydrauliques jusqu’à la dialyse suivante, où ils doivent êtreéliminés par rinçage. La présence éventuelle de tracesrésiduelles dans le dialysat doit être soigneusementrecherchée à l’aide de tests appropriés: l’iodure depotassium pour l’hypochlorite et l’acide acétique.
• Le remplacement périodique des tubulures du circuit dedialysat et des lignes de dialysat est recommandé pouréviter la formation d’un biofilm.
• De même, les connecteurs rapides, qui sont sujets à lasurinfection bactérienne et à la formation d’un biofilm,doivent être désinfectés séparément et pendant une duréed’au moins 24 heures.
Désinfection du circuit de dialysat et prévention du biofilm
• Au Maroc : – Arrêté du ministère de la santé n° 808-02 du 25 dol hija
1423 ( 27 février 2003) fixant les normes techniques descentres d’hémodialyse
– chapitre II : normes d’équipement médico- techniques etrègles relatives à la pratique des séances de d’hémodialyse
– article 10 :
La pratique des séances d’hémodialyse est soumise auxrègles suivantes :• Désinfection des générateurs entre deux séances
• Désinfection trimestrielle de la boucle de distribution avecchangement régulier de filtre.
CONCLUSION
• Le générateur de dialyse = Pilier du traitement de l’épuration extrarénal
• Actuellement en pleine évolution technologique
• Un générateur de qualité :
- un traitement adéquat
- une sécurité maximale
- et bien évidemment écologique
HU un chinois survit depuis 14 ans en se dialysant
sur une machine qu'il a fabriquée lui même !
Merci de votre attention !
Merci de votre
Attention !