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24 février 2012
N° 281
2 Rabi at Thani 1433
: Mosquée de Tremblay En France UMTEF
Email : [email protected] blog : www.umtef.com
Tel: 01 48 61 06 22
L’alcool: une saleté… et des drames
Je suis scandalisé par cette hypocrisie qui consiste, en France, à faire la chasse aux drogues diverses et variées, mais jamais, ou timidement contre l’alcool. Je me rappelle encore d’un reportage télévisé où j’apprenais, il y a quelques années, qu’un pauvre étudiant avait perdu la vie en tombant dans une rivière, ivre de son état. Pauvre papa, qui ne trouvait plus qui incriminer sauf les services municipaux qui avaient mis du temps avant d’installer une barrière sur le bord du cours d’eau…Non !
Revenons courageusement à la réelle origine du vice, il s’agit bien entendu de l’alcool. Une drogue dure (en existe-t-il des douces ?), une drogue mortelle. Rien ne va y faire ; limiter le taux d’alcoolémie, diffuser partout, qu’il faut « boire avec modération ». Comme si l’alcool était un mal indispensable, comme si l’identité de « l’individu français normal » est indissociable de l’alcool.
Ne nous rétorque-t-on pas que l’alcool est une « boisson culturelle » et qu’elle fait partie de notre tradition? Allons! un peu de sérieux, cette boisson est dangereuse, aliénante et abêtissante. Combien de morts, d’handicapés victimes de chauffards éméchés, de parents qui pleurent leurs enfants, d’enfants vivant dans un foyer avec un père alcoolique, qui perd ses moyens, frappe ou vocifère ? Combien de malades de cancer et de la cirrhose du foie avant que les gens comprennent que l’alcool nuit partout, dans tous les milieux sociaux, jour et nuit ?
Être libre c’est justement diffuser clairement le message suivant « il ne faut surtout pas s’approcher de cette saleté », même si cela déplait au lobby ethylophile de France.
Il y a bien des firmes et des usines qui ferment à cause de la crise économique, je ne pleurerai pas des vignobles et des brasseurs le jour où ils fermeront et tomberont à jamais en faillite, tellement l’alcool a provoqué des crises de foie, de foi, et des décès insupportables…
Goût, terroir, tradition, rien de ces mots qui renvoient à des choses positives ne peut me faire oublier que l’alcool est une saleté de drogue, que les français finiront par combattre. Et ce jour là, on apprendra aux jeunes le vrai goût de la vie, on installera une tradition qui rompt avec les ignorances du passé, on fera, à la place du vin, la promotion des raisins, c’est tellement bon, et riche en poly phénols !
Hassan SAFOUI
Les Voyageurs Les bateaux qui relient les deux rives de la Méditerrané sont empruntés au long de l’année pour rejoindre la famille resté au pays. C'est bien normal.
Voyez-vous, le problème de la traversée a toujours préoccupé l'homme de tous les siècles. À vrai dire, c'est le seul point qui mérite d'occuper une place prédominan-te dans l'histoire de l'humanité. Tout le reste n'est que du secondaire.
Il est bon de se rappeler que nous naissons sur une rive de l'existence et que toute notre vie s'écoule en direction de l'autre rive. Çà, c'est vrai pour tout le monde, qu'on soit de n'importe quelle religion. C'est une réalité à laquelle personne ne peut échapper; nous ne sommes sur la terre que de passage seulement et ce court voyage n'est qu'une traversée sur une mer souvent houleuse qui nous permet de vivre toutes sortes d'expériences avant que nous accostions sur l'autre rive.
Pour franchir cette distance qui sépare les deux rives, l'homme de tous les temps a toujours cru à un code de principes moraux. Un peu comme sur un navire: tu es accepté à bord à condition de reconnaître l'autorité du capitaine.
Or, dans la loi morale, ce capitaine c'est l'être suprême qui t'a créé, avec ta conscience comme boussole, et à qui tu rends tes hommages. Tout est là.
Vous savez, le capitaine Suprême (notre Créateur)
ne nous oblige pas à monter dans sa barque. Il respecte la liberté qu'il nous a prêtée mais, quand même, Il tend sans cesse la main aux petits matelots-voyageurs que nous sommes.
Avez-vous pensé à Allah, aujourd'hui? Il ne faudrait tout de même pas manquer le bateau ! :)
De courtes périodes
de jeûne sont dans certains
cas aussi efficaces que la
chimiothérapie pour lutter
contre certains cancers chez
les souris, selon une étude publiée mercredi 8 février aux
Etats-Unis, qui montre que combiner les deux méthodes
prolonge leur durée de vie.
Le jeûne seul permet de traiter efficacement une
majorité de cancers chez des animaux de laboratoire, y
compris les tumeurs cancéreuses provenant de cellules
humaines, soulignent les auteurs de cette étude parue
dans la revue Science Translational Medicine datée du
8 février. Selon eux, sur huit types de cancer observés
chez des souris de laboratoire, cinq ont réagi aussi bien
au jeûne qu’à la chimiothérapie.
DES TAUX DE GUÉRISON DE 20 % À 40 %
Le fait de réduire la quantité de nourriture consommée
ralentit la croissance et la propagation du cancer,
expliquent ces médecins.
Et, chaque fois, « la combinaison de cycles courts de
jeûne avec la chimiothérapie est soit plus efficace, soit
nettement plus efficace que la chimiothérapie seule »,
précise Valter Longo, professeur de gérontologie et de
biologie à l’université de Californie du Sud, principal
auteur de cette étude.
Ainsi, de multiples périodes de jeûne combinées à la
chimiothérapie guérissent 20 % de certains cancers
très agressifs chez les souris de laboratoire.
Le taux de guérison grimpe à 40 % pour les souris
atteintes de ces mêmes cancers mais moins étendus,
tandis qu’aucune souris n’a survécu traitée uniquement
avec la chimiothérapie.
Seul un essai clinique d’une durée de plusieurs années
permettrait de savoir si ce traitement pourrait avoir des
effets similaires chez l’homme, souligne le Dr Longo.
Les résultats d’un essai clinique de phase 1 portant sur
un tel traitement sur des patientes souffrant d’un
cancer du sein, du canal urinaire et de l’ovaire, mené
par deux cancérologues du USC Norris Comprehensive
Cancer Center, ont été soumis pour une présentation
à la prochaine conférence annuelle de la Société
américaine de cancérologie (ASCO).
MOINS D’EFFETS SECONDAIRES
Mais cette première phase clinique vise seulement à
tester la sûreté de cette thérapie, et surtout à détermi-
ner si des patients peuvent supporter de
jeûner pendant deux jours avant une chimiothérapie
et un jour après. « Nous ne savons pas si le jeûne est
efficace chez l’homme » contre le cancer, souligne le
Dr Longo, selon qui de telles privations de nourriture
pourraient être risquées chez certains individus. Un
jeûne peut notamment provoquer une chute de la
tension artérielle et des maux de tête.
Selon une étude fondée sur des données fournies par
des malades et publiée dans la revue américaine Aging
en 2010, dix patients atteints d’un cancer qui ont
essayé de suivre des cycles de jeûne ont dit ressentir
moins d’effets secondaires provoqués par la
chimiothérapie qu’ils subissaient.
Chez les souris, l’étude publiée mercredi a montré
que des cycles de jeûne sans chimiothérapie pouvaient
ralentir un développement du cancer du sein, du
mélanome et d’une tumeur du cerveau.
Dans certains cas, le jeûne est aussi efficace que la chimiothérapie.
LEMONDE.FR
Le jeûne, nouvelle arme de lutte contre le cancer ?
« Celui qui jeûne un jour pour l’amour d’Allah, sera éloigné
du feu, de la distance parcourue en 70
années » ( Boukhari et Muslim).
Le mois de ramadan est un mois de jeûne sacré, car il fait partie des 5 piliers de l’Islam. Durant le reste
de l’année, il est aussi conseillé au croyant de pratiquer le jeûne
surérogatoire. Les lundis et jeudis sont les deux
jours préférés par le Messager d’Allah (saws) pour jeûner, et ce
pour différentes raisons.
Le jeûne surérogatoire
Dès lors que jeûner signifie s’abstenir de manger et de boire
entre El-Fajr et El-Maghreb, beaucoup de personnes pensent que le jeûne se limite aux 29 ou 30 jours du mois de Ramadan. Certes tous les
prophètes (as) qui précèdent Mohammed (saws) connaissaient le
jeûne.
« ô vous qui croyez ! Le jeûne vous est prescrit comme il a été
prescrit aux générations qui vous ont précédées. Peut-être
craindrez-vous Dieu. » Sourate 2 verset 183
C’est une bénédiction d’Allah.
Jeûner, c’est obéir à son Créateur afin d’atteindre la piété. Moussa (as) et Issa (as) avaient pour habitude de jeûner 40 jours. Daoud (as) jeûnait 1 jour sur 2. Quant à Mohammed (saws), avant la révélation et selon
certains hadiths, jeûnait 3 jours par mois.
Le musulman ne fait donc que suivre ses prédécesseurs.
Cependant, s’il souhaite approfondir sa piété, le musulman devrait jeûner
régulièrement, et ceci s’il est en bonne santé, tel que le faisait notre
Prophète après la révélation.
« Une des portes du Paradis est appelée Rayan (la porte des rafraîchissements). Seuls ceux
qui jeûnent la franchissent. Il sera dit : – où sont ceux
qui jeûnent ? Ils se lèvent alors et entrent. Aucune autre personne ne la franchira.
Elle sera fermée à jamais » (Abu Sonni et Abu Naïm ).
Aïcha a dit selon l’imam
At-Tirmidhi : « Le messager d’Allah (saws) tenait à jeûner le lundi et le
jeudi ». Pourquoi ces jours -là en particulier ?
Mérites du jeûne des lundis et jeudis
Selon Oussama ibn Uzaïd qui s’était
approché du messager en lui demandant pourquoi jeûner ces deux jours de la semaine, il lui a
répondu « les actions du lundi et du jeudi passent devant Dieu »
Nos actions sont donc jugées.
Et c’est pour cela que le Prophète souhaite faire le mieux devant Allah,
en se privant de nourriture les lundis et les jeudis, en jeûnant. De plus, dans un autre hadith,
Mohammed (saws) a rajouté : « Allah pardonne
certaines actions à certaines personnes les lundis et jeudis,
exceptées les actions de deux personnes qui se sont
disputées ».
Nous avons donc la possibilité de nous rattraper devant Allah certes tous les jours de la semaine mais spécialement les lundis et jeudis en essayant de faire le bien, en jeûnant. Ce sont les jours de la grâce et de la piété. Les hadiths rappellent que ce sont bien les
jours de la Miséricorde. A cela s’ajoute le fait que notre
prophète est né un lundi.
Lui-même expliquera que « non seulement les actions du lundi sont
jugées, mais en plus je suis né le lundi ». N’oublions pas non plus que les premiers versets du Coran sont
apparus un lundi.
Nous découvrons alors que le musulman a beaucoup
d’opportunités de se faire pardonner à différents moments de sa vie. Le Prophète (saws), qui
pourtant est le guide par excellence et choisi par Dieu, se soumet au
jeûne pour atteindre la plénitude devant son Seigneur.
Nous ne pouvons que suivre ce
modèle parfait.
Nos hommes politiques, nous disent-ils
toujours la vérité ?
« Le courage, en politique, c’est de dire la vérité aux
français » avons-nous l’habitude d’entendre chez les
politiques. Est-ce pour autant qu’ils nous disent réelle-
ment ce qu’ils vont ou pourront réaliser quand ils seront
élus. Est-ce qu’ils sont prêts à se sacrifier aux réformes,
aux projets qui ne feront surement pas l’unanimité dans
la population même s’ils les jugent nécessaires pour
l’avenir de la nation. Nous avons vu beaucoup de
gouvernements être dissous en raison de réformes
impopulaires. Le courage a-t-il un sens en politique ?
Le problème est que les hommes politiques sont sûrs de
ne pas être élus s’ils ne nous disent que la vérité et les
électeurs savent que les politiques aussi promettent
l’impossible, mais ils y complaisent dans cette liste de
promesses, quelle ambivalence ; imaginons un candidat
qui ne ferait pas de promesses ou qui en ferait un
minimum, je pense qu’il serait qualifié par tous
d’incompétent. Dire la vérité n’est pas payant en
politique. D’où le rôle de plus en plus grand des publicitai-
res, des spécialistes de la communication qui travaillent à
la virgule près le discours des candidats, au centimètre
près ses sorties, mettant de plus en plus dans la difficulté
le « pauvre » électeur qui n’a ni les moyens, ni le temps,
ni l’énergie pour décortiquer et comprendre déjà les
vocabulaires utilisés, les programmes, la personnalité
qui se cache réellement derrière ce candidat, toujours
souriant.
En son temps,
Machiavel conseillait
déjà au prince de
devenir « grand
simulateur et
dissimulateur »,
« d’apprendre à
manœuvrer par ruse
la cervelle des gens »
car, disait-il, « qui
trompe trouvera
toujours qui se laisse
tromper », Machiavel,
Le Prince).
Malheureusement les
conséquences sont
désastreuses pour la démocratie, car mensonge et
promesses non tenues ne font qu’augmenter la désaffec-
tion des électeurs de la politique ou leur rangement dans
les extrêmes.
Mais aussi, il serait utopique, en tant qu’électeur de
prendre les hommes politiques pour des hommes
providentiels, des supermen ou superwomen, dont
l’arrivée au pouvoir résoudrait tous les problèmes. Certes
ils ont une large part de responsabilité mais la France
n’est pas isolée du reste du monde, il y a l’Europe, il y a
l’international qui ont de l’influence également sur nos
vies quelque soit la couleur politique du pouvoir. Nous ne
devons pas oublier aussi notre responsabilité individuelle,
si on veut que la France change, chacun doit être prêt
aussi à faire des sacrifices le moment venu. Tout le
monde sait, par exemple, qu’il faut réformer les retraites
mais qui acceptera de travailler plus longtemps et de
percevoir une pension moindre ?
Nul homme politique n’ose annoncer qu’il fera des
réformes douloureuses, même si tout le monde est
d’accord que le pays ne peut continuer comme tel.
Personne non plus ne veut que ces réformes touchent à
son portemonnaie, « il faut réformer mais pas au détriment
de mes intérêts ». De même qu’aucun homme politique
n’osera faire des promesses impopulaires.
L’électeur qui mettra son bulletin dans l’urne ne doit pas
oublier qu’entre le souhaitable et le réalisable, il y a un
énorme pas à franchir et c’est la raison pour laquelle les
vœux des candidats
ne doivent pas être
notre seul facteur
déterminant dans le
choix.
Difficile
de
choisir
quand
même !
El Hadji Babou BITEYE