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- L e j o u r n a l i n d p e n d a n t d e l U n i v e r s i t d O t t a w a -

NE PAIE PAS

DE FRAIS DE

SCOLARIT

HOSTILEAUX MDIAS

un intrus aux lections partielles!

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Linstrument daction politique de la populationtudiante du premier cycle. Voil commente dcrit la Fdration tudiante de lUniversit

dOttawa (FUO).

Mais que fait la FUO en ralit? Elle orga-nise des vnements, gre des commerces,ore des services, mne des campagnes,

dministre les clubs, etc. Mais, dabord etvant tout, sa mission est politique : lutterontre lestablishment universitaire pour

dfendre lintrt des tudiants. Et oui, cestbien en ce sens que la FUO est un syndicat.

Mais, un syndicat est-il vraiment loutil parxcellence pour mener la charge?

Au commencement, le campustait chaos

maginons un campus qui prcde lexis-ence dun syndicat tudiant. Un genre

dtat de nature. Les tudiantes, dpour-vues dune structure de pouvoir qui dfendeurs intrts, sont la merci de la machine

universitaire.

Peu peu, certaines dentre elles rsistentau pouvoir de linstitution. Dans le chaos deeurs combats, ces rebelles se reprent, seeconnaissent et sunissent.

Les groupes dintrts se forment et desalliances se crent. De l nait lide duneuperstructure qui aurait comme but deentraliser le pouvoir militant, dune struc-ure qui ne reprsenterait plus que tel ou tel

groupe dintrt, mais plutt lensemble destudiants. Et comment mieux organiser cettetructure que dans une dmocratie librale?

Aprs tout, lunion fait la force! sexcla-ment-elles alors. Ou, du moins, tel est le cli-h. Ainsi se cre le syndicat tudiant. Les

militantes identient les valeurs centralest le bien collectif vis. Elles rdigent uneonstitution qui servira de garde-fou aux

drives du pouvoir. Elles implmententune dmocratie reprsentationnelle.

Ce mythe semble si naturel! Lactivismetudiant se centralise an daccroitre son

pouvoir de ngociations. Pourtant, cetteorganisation changera jamais la forme deaction politique tudiante.

uis le 6e jour, elles crrent labureaucratie

Avec linstitutionnalisation de la lutte, lesactivistes deviennent des bureaucrates.

Dsobissance originelleCOMIT DITORIAL

w w w . l a r o t o n d e . c a

d i t o r i a ls e c t i o n

Adieu les blocages, dbrayages, grves, s-questrations de responsables conomiqueset actions de rue. Laction politique se faitmaintenant par le biais de rgimes dassu-rance, programmes dachats collectifs etde centres de ressources, tous facturs auxtudiantes.

La dimension professionnelle et rmun-re de la fonction attire aussi des actricesdirentes. Des intruses sinltrent au rangdes activistes : carriristes, politiciennesen formations et, bien sr, ceux qui ne re-cherche quun chque de paye. pluchezseulement, dans les cinq dernires annes,les noms des anciennes membres de lex-cutif de la FUO. Combien en ont-ils faitleur carrire, soit grce la FC, soit en selanant directement en politique?

Et le peuple vit que cela ntait pas bon

Avec la rvolution dmocratique vient aus-si limpratif de reprsenter lentiret de lapopulation tudiante, ou tout du moins leplus grand nombre. On invite ainsi au com-

bat la foule qui auparavant sy abstenait.Un premier problme surgit : une grandepartie de cette foule ne veut aucune part dela lutte.

y regarder de plus prs, les causes poli-tiques rallient une minorit de la popu-lation. La FUO se retrouve pige : elledoit trouver un compromis entre repr-sentation des tudiants et tyrannie de lamajorit. Elle doit empcher la majoritprivilgie dintervenir dans le combat desminorits.

Lan dernier par exemple, une oppositionmajoritaire a contr la cration dun centrede ressources pour personnes racialises.La population a dcid quil tait plus im-

portant dconomiser un dollar que dorirde lappui des victimes de discrimination.Quoique les membres de lexcutif fussenten faveur du centre, elles taient incapablesde contrer ce vote pour des raisons structu-relles importantes. Laction militante sestretrouve impuissante.

La Chute

Pour reprsenter une population de40 000 tudiants, il faut trouver des com-promis. Les positions fortes sont ltres eton en ressort la mdiane. Certains combatsdoivent tre abandonns parce quils sonttrop ambitieux pour ltudiante moyenne.

Par exemple, en 2013, en fonction dumanque dappui, la campagne bas les

frais sest mtamorphose en sa versionfaible en calories, Arrtons les hausses. Onne se bat plus pour allger le fardeau nan-cier des tudiants, mais simplement pour

se maintenir dans une situation de subju-gation conomique.

Cest le combat qua choisi Anne-EmilieHebert, la prsidente entrante. Mais cenest pas un problme de volont indivi-duelle. Ce compromis est une consquencede la structure mme du syndicat.

Structure de mdiocrit ou sagessedes foules

Il y a deux manires, parfaitement oppo-ses, dinterprter cette transformation etdy accord valeur.

Dun ct, le principe de la sagesse desfoules dvelopp par James Surowiecki

dicte que linformation issue dun groupedune grande diversit de point de vue se-

ILLUSTRATION : ANDREY GOSSE

Didier [email protected]

rait meilleures que celle venant dexpertsisols. Ainsi, on juge le compromis prf-rable aux caprices dune lite engage.

De lautre ct, le concept de mdiocratie labor par Alain Deneault dcrie untat dans lequel les structures sociales oc-casionnent la mdiocrit. En privilgiantle juste milieu, une socit abandonneraitlinnovation, neutralisant laction judi-cieuse par le centrisme de la moyenne. Lamdiocratie, cest le sommeil de la pensecritique , dplore Deneault.

En ralit, tout dpend de la situation.Pour, viter les embouteillages, les foulessont plus ables que les experts. Pour trou-

ver une solution technique, il faut misersur les experts. Dans le cas de lactivistetudiant, le fardeau de la bureaucratisationfait contrepoids aux forces des ngociationscollectives. Limport, cest donc de remettre

en cause les structures et de ne jamais se li-miter une seule forme daction politique.

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A C T U A L I T Ss e c t i o n

Clmence [email protected]

YASMINE MEHDI

ntrus aux lections partielles

Head-Chen la conqute de lUniversit

Un intrus sest introduit dans la liste desandidats des lections partielles. Lindi-

vidu en question ne paie pas de frais de

colarit, se montre peu coopratif aveces mdias et est le seul se prsenterour deux postes. Qui est cet homme auxens nbuleux avec la sphre politiquetudiante?

ric Chen tait inconnu la politiquetudiante jusqu ce que ses acheslectorales envahissent les murs duampus, il y a prs dune semaine. Le

mystre qui plane sur Chen ne sarrtepas l : une source anonyme a appris

quil tait mari RobertHead, le reprsentant des tudiantsdiplms au Bureau des gouverneursBdG) de lUniversit dOttawa (U dO).

La vie personnelle dric Chen nestechniquement pas dintrt public.

Cependant, le fait quil ne paie pas derais de scolarit et convoite un poste

qui lui donnerait le pouvoir de voterur la hausse de ceux-ci lest. En eet,n vertu du rglement 22 de lUniver-it, parce quil est le conjoint dunmploy temps plein de lU dO, sesrais de scolarit sont pris en charge

par ltablissement.

Rappelons que Robert Head a faitobjet de plusieurs articles dans La

Rotondeaprs quil ait vot en faveurdune hausse des frais de scolarit. Leomportement du reprsentant a t

dsavou ouvertement par lAssocia-ion des tudiants diplms (GSAD),

qui soutient que celui-ci aurait agi encontre des intrts tudiants.

Rien nempche toutefois Chen de seprsenter au Snat et au BdG. Au para-graphe 3.1.7.3 des rgles lectorales, onpeut lire : Une candidate peut se pr-enter simultanment pour un poste

auprs du Snat de lUniversit ou duBureau des gouverneurs. Il est aussicrit quun candidat qui se prsente poure Snat et qui na pas de concurrence,omme cest le cas pour ric Chen,

naura pas se soumettre un vote deonance et sera tout simplement lu.

CE QUON SAIT DRIC CHEN?

Spoiler : pas grand-chose. Alors quetous les candidats aux lections par-

tielles se sont rendus aux bureaux deLa Rotondepour parler de leur plate-

forme plus en dtail, ric Chen na pastrouv le temps de nous rencontrer enpersonne ou mme de nous parler autlphone, en raison de ses examensde mi-session, dit-il. Il a toutefois ac-cept de rpondre quelques-unes denos questions, par courriel. Ce quonsait de lui est donc tir de ses rponseset de sa plateforme.

ric Chen est tudiant de deuxime an-ne en inrmerie lU dO. Lhommedorigine tawanaise a immigr au Ca-nada il y a sept ans. Cumulant 12 ansdexprience professionnelle, il a fait

trois ans de service militaire, a tenseignant pendant quelques annes

et, plus rcemment, a travaill dans ledomaine de la sant en tant quinr-mier pour les personnes ges.

Dans son courriel, il mentionne avoirune famille, mais ne prcise en aucuncas que son mari est dj membre duBdG, bien que questionn explicite-ment sur ses liens avec la sphre poli-tique tudiante.

CE QUON NE SAIT PAS DRIC CHEN.

O commencer? Tout dabord, alorsque tous les candidats pour le BdG(voir p.6) ont fait de la hausse desfrais de scolarit un enjeu cl de leurplateforme lectorale, Chen nen a pasgliss un mot dans la sienne.

LorsqueLa Rotondelui a demand si,comme Robert Head, il voterait pourla hausse des frais de scolarit, le can-didat a vit le sujet : Je voterai dans

les meilleurs intrts de mes lecteurs.Sur tous les enjeux au Snat commeau Bureau des gouverneurs. Mes votesseront informs et responsables.

Un autre enjeu dont lhomme neparle pas est la francophonie. Alorsque grand nombre des candidats ontmentionn leur intrt dfendre le

bilinguisme dans leur plateforme, ouau cours dentrevues, Chen nen faitnullement allusion.

Laura mystrieuse du candidat in-trigue. Oliver Parker, candidat rivalpour le BdG, cone navoir rencontrChen quune seule fois et ne pas avoir

eu loccasion de discuter avec lui. Ce que je sais propos dric est ceque jai lu sur ses aches , dclare le

jeune homme.

Une chose est claire cependant : lestudiants ont le droit de savoir quiles reprsente et si ces personnes ontleurs intrts cur. Quant ricChen, notre source sinquite : Bassur les actions de son mari au Bureaudes gouverneurs, je ne crois pas quecest le type de reprsentant dont nousavons besoin. Nous avons besoin dunreprsentant qui va dfendre nos be-soins et non de quelquun qui va vo-ter en faveur de nous faire payer plusdargent lUniversit.

Nous avons besoin dun

reprsentant qui va

dfendre nos besoins et non

de quelquun qui va voter en

faveur de nous faire payer

plus dargent lUniversit.

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Annie-Emilie Hebert en est sa 4e an-ne dun baccalaurat en sciences, avecune spcialisation en psychologie et unemineure en tudes des femmes. Aine desa famille, ses deux frres ont moins detrois ans, elle est ne Vancouver et agrandi dans la rgion de la Capitale.

Dites bonjour votre prsidente! Selonles rglements lectoraux de la FUO,quand une candidate se prsente sansopposition aux lections partielles, elle

nest pas sujette un vote de conance.De facto, Hebert est donc la nouvelleprsidente de la FUO.

Plateforme :Anne-Emilie Hebert veutun campus plus inclusif. Pour elle, lac-cessibilit passe par la mise en placede toilettes neutres, en allant jusqulaccessibilit de la Constitution.

Ayant une dicult dapprentissage,elle dit comprendre les enjeux auxquels

font face certains, et sexclame : Arr-tons les microagressions prsentes surle campus! Pour rendre plus acces-sibles les services de la FUO, elle veutrecueillir lopinion des tudiants en leursoumettant un questionnaire au mo-ment des valuations des professeurs.

Exprience : La jeune femme a peudexprience sur le campus. Elle a ce-pendant travaill avec ladministrationde la Facult de psychologie. Elle est

membre du club Brain Buddies et estengage avec le Centre de ressourcesdes femmes.

Personnalit : La future prsidenteest ouverte desprit. Ma voix nest pasplus valide que celle de nimporte quidautre , arme-t-elle. Hebert dcritsa dyslexie comme son pire et meil-leur ct . Ca me pousse travaillertoujours plus fort .

Analyse critique du non

verbal des candidats

Nervosit. Sduction. Langues debois. Discours sans n. Questionsesquives. Interroger des politiciensen devenir est parfois difcile. LaRotonde a examin les indices nonverbaux perceptibles des diffrentscandidats la FUO lors de ses en-trevues. Les indices rvlent parfoisce que les mots peinent faire.

Pas un seul des candidats que nousavons rencontrs ntait parfaite-ment laise au cours de son entre-vue. Sourire nerveux, ton haletant,

fuite du regard ou encore ot htifdu discours : tous taient stresss.

De bonne humeur et dbordantednergie, Anne-Emilie Hbert est ar-rive en avance. Son nergie pouvaitparfois tre perue comme une enviede charmer. Au sujet de son exp-rience sur le campus, il semblait avoirdans sa voix un certain regret.

Camlia Touzany a demand ce queles questions lui soient envoyes enavance. Lors de son entrevue, ellerpondait en lisant un texte dj pr-par, avec des mots cls, mais sesttrompe plus dune reprise sur la

traduction franaise de By your side, vos cts. Son allure tait travail-le, plus, presque, que ses rponses.Son approche communicationnellerappelait celle dune gestionnaire derelations publiques.

Romo Ahimakin tournait beaucoupautour du pot. Bien que sexprimanttrop vite, il prenait soin de mettre lac-cent sur des mots cls, comme fan-tastique , et prononait beaucoup dephrases-chocs. Tout du long, le candi-dat nous a vouvoys et semblait tresur la dfensive.

Direct et franc, CT LaRochelle a af-rm que la raison pour laquelle son

prnom, Chen-Tao, ntait pas sur sesafches de campagne, cest parceque comme a cest plus facile retenir pour les tudiants .

Nick Robinson avait le trac et parlaitdune voix languissante, et ce, malgrle fait quil tait parfois presque troploquace. Pour un tudiant de deu-xime anne, il tait cependant trs laise sur le sujet des institutions.

Ayant originellement pour intentionde se prsenter pour le CA, MlanieMalo a chang davis la dernireseconde. Malgr sa spontanit, lacandidate sest beaucoup rpte

lors de lentrevue.

LECTIONS PARTIELLES DE LA FUO

Rencontrez vos candidats

Bilan dAhimakin au sein de la FUO :

Dans les cinq derniers mois, Ahimakin a cumul les postes par intrim de

v.-p. aux communications, puis celui de prsident, aprs la dmission deDavid Gakwerere, et nalement celui de v.-p. aux nances, aprs le dpartde Taylor Davidson.

Le ngatif :Si Ahimakin se dit er davoir uni les logos et les hyperlienssur le site de la FUO, celui-ci nomme pourtant toujours Anne-Marie Roycomme membre du Comit des politiques. De nombreuses donnes ne sontencore pas jour, comme les Rglements, la Constitution ou la liste des clubs.

Le positif :En tant que v.-p. aux communications, il a fait en sorte que lesmembres du conseil de direction passent plus de temps lextrieur du bu -reau, pour parler aux tudiants ou pour faire des prsentations en classes.Il a essay de maximiser lutilisation des rseaux sociaux, surtout lors de lasemaine 101, et a commenc travailler sur une application mobile pour laFUO. Encore au stade dembryon, celle-ci devrait tenir tous les tudiants aucourant des services oerts sur le campus, tout en orant un prol personna -

lis pour chacun.

Procdures hasardeuses du Comit lectoral de la FUO

Stphane Mukunzi et Sunny Bui avaient pour intention de se prsenter tousdeux au poste de Prsidence lors des lections partielles. Ils ont t obligs dese dsister. Il a t reproch Mukunzi de ne pas tre tudiant temps pleinau moment de sa candidature. Bui a quant lui rat son examen de bilin-guisme de peu. Dans la Constitution et aux Rglements 2, 3 et 4, il est stipulquun membre de la FUO, soit tout individu qui paie des frais la FUO,est ligible un poste dans le conseil de direction, aprs avoir pass le test de

bilinguisme. Mukunzi a fait une demande en appel, sans succs.

Pourquoi le parti

vos cts ?

Camelia est moi avonsles mmes ides, arme

Ahimakin. Les partis sontun bon moyen dchan-ger des ides. Il ajoute : On veut tre aux ctsde chaque tudiant sur lecampus. [] Les tudiants

veulent btir cette proxi-mit les uns avec les autres,

cest pourquoi on veut tre leur coute.

Pourquoi crer un parti?Touzany a arm que, pourelle, vos cts signiequelle est plus quune po-liticienne, elle est une tu-diante comme les autres, etdonc partage les problmesauxquels ceux-ci font face.

POLINA TARASENKO

Anne-emilie Hebert(poste de presidence)

c

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CT LarochelleVice prsidence aux services et communicationsLaRochelle est un tudiant de 5eanne au baccalaurat en sciences sociales, avec spcialisation en sciences politiques et une mineure enadministration publique. Il est n et a grandi Montral. Sa langue maternelle est le mandarin. Plus tard, il a appris le franais et langlais,langues quil maitrise.

Plateforme : Motiv amliorer limage de la FUO, il veut changer ses stratgies de communication, la rendre plus ouverte et transparente,et garantir des rponses dans les 48 h. LaRochelle veut faire des rencontres directes avec les clubs et favoriser lengagement tudiant, avec unforum dchange dides, et en appliquant un mode de scrutin en ligne. Il a aussi lintention de rendre le campus plus inclusif. Lenvironnement,la transparence et la capacit de produire des politiques rationnelles seront ses priorits en tant que v.-p.

Exprience :Il dtient un poste homologue au sein de lAssociation des tudiants en conomie ainsi que de lexprience professionnelle dansle domaine de ladministration et des communications.

Personnalit :Sa plus grande qualit est : [de pouvoir] travailler avec des personnes ayant dirents points de vue. Son pire dfaut : jailes yeux plus gros que le ventre, jentreprends beaucoup de projets sans parfois pouvoir les nir.

Nick RobinsonVice prsidence aux financesRobinson est tudiant international de 2eanne en sciences avec une spcialisation en physique. Il est le ls ain dun professeur de lU dO, et ne

aie donc pas de frais de scolarit. Sa langue maternelle est litalien, il parle galement langlais, le franais et un peu dallemand et de sudois.

Plateforme :La premire chose que Robinson avoue avoir apprise sur la FUO, lan dernier, est lhistoire des feux dartice, suivi dunerie de scandales et dincomptences . Il veut donc orir une gestion alternative et dcentraliser la FUO. Selon lui, les ides devraient venir

des tudiants, et non des politiciens-tudiants . Il trouve quil ny a pas eu de changement depuis les dernires annes et les frais de scolaritontinuent daugmenter.

Exprience : Robinson est bnvole pour lAssociation des tudiants en sciences (AS) et est membre de nombreux clubs ainsi que des JeunesLibraux. Conscient de son manque dexprience, il dit ne pas avoir peur de demander de laide aux corps fdrs et aux autres membres de laFUO.

Personnalit :Ce qui le distingue est son originalit; il nest pas timide au sujet de sa passion pour les extraterrestres et les sciences.

Mlanie MaloVice prsidence aux services et communicationsMalo est une tudiante de 4eanne en traduction, avec une mineure en espagnol. Ne Hull et leve en partie au Canada et en partie auLiban, Malo parle larabe, le franais, langlais et lespagnol.

Plateforme :Ses objectifs : Malo vise la prise de conscience tudiante, la dfense des droits tudiants et la concrtisation du pouvoir tu-diant. Pour se faire, Malo compte augmenter laccessibilit aux informations dans les deux langues ocielles; et mieux expliquer et sensibiliserles tudiants sur les services pour lesquels ils paient.

Exprience : a fait trois ans que je suis implique sur le campus , explique-t-elle. Elle a en eet t v.-p. aux communications franco-phones de lAssociation tudiante de la Facult des Arts (AFA), v.-p. aux aaires sociales pour lAssociation des tudiants en traduction (A -

TTSA), et ambassadrice tudiante pour la Facult des Arts.

Personnalit :Sa plus grande qualit est sa capacit [obtenir] facilement la conance des autres , ce quoi, elle ajoute : jai des res -sources et je sais aussi les utiliser. Son pire dfaut est quelle na pas lil pour la cration artistique .

Camelia TouzanyVice prsidence aux financesTouzany est tudiante de 4eanne en sciences avec une spcialisation en ducation physique. Ne Agadir, au Maroc, elle parle larabe,anglais et le franais.

Plateforme :Les enjeux les plus importants pour Touzany sont le respect des droits, les commerces et emplois tudiants et lquilibre bud -taire . En bref, elle souhaite allonger les heures douverture des cafs sur le campus, orir loption de payer les frais de scolarit en quatreersements, sans intrts, et mieux rinvestir les prots des commerces. Elle ajoute : Je vais assurer laccessibilit, lquit, lantiracisme etantiviolence.

Exprience :Touzany dit avoir t membre de nombreux clubs. Si je devais changer quelque chose, jaurais particip la vie tudiante ds

e premier jour , admet-elle. Elle dit ne pas avoir lu la Constitution, trop longue, mais a cependant lu la description de la tche pour laquellelle postule.

Personnalit :Sa plus grande qualit est quelle ne lche jamais . Jai beaucoup de volont et de passion. Son pire dfaut est le perfec -ionnisme. Puisque les erreurs me rendent mal laise, je prends mon temps pour macharner la tche.

Romo AhimakinVice prsidence aux services et communicationsAhimakin est un tudiant international de 5e anne en Arts, avec une double majeure en communication et en anthropologie. Il a dj com-plt un baccalaurat en sciences de la sant, et compte poursuivre ses tudes aux cycles suprieurs. Originaire du Bnin, Ahimakin a vcu unpeu partout, avant de se poser, il y a 8 ans, au Canada. Il est le premier tudiant international avoir occup un poste au conseil de directionde la FUO.

Plateforme : Ma campagne est celle de tous les tudiants : augmenter la visibilit de nos services et business fantastiques qui participent allger le fardeau conomique tudiant , explique-t-il. Je travaille galement sur une app pour rejoindre le plus grand nombre.

Exprience :Il a t bnvole la Banque alimentaire et a travaill chez Productions Zoom et la Maison internationale en tant que coordon-nateur. Il avait galement t lu au Conseil dadministration lors de son premier baccalaurat.

Personnalit : Ma plus grande qualit, je crois, est de vouloir aider le plus grand nombre de gens possible, et dtre lcoute , cone-t-il.Selon lui, son plus grand dfaut vient aussi de l : Parfois, a peut aussi tre un dfaut. Il faut apprendre savoir dire oui, ou non.

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6 l a r o t o n d ea c t u a l i t s l e L u n d i 1 9 o c t o b r e 2 0 1 5


Candidats au poste de reprsentant tudiant

Janan ArafaCommon Law

Il y a beaucoup de problmesur le campus qui aectent les tu-iants et cela mincite mimpli-uer pour changer les choses. Jai

n bon rseau et tre au BdG va meermettre de le mettre en actionour obtenir des changements pour

es tudiants.

Objectifs :

Lutter contre laugmentationdes frais de scolarit.Crer plus despaces pourmanger et tudier sur le cam-pus.Augmenter le nombre de foiresde carrire pour les tudiantsdans des programmes profes-sionnels.Financer les programmes de

mentorat et leur donner plusde visibilit.

Francesco Carusotude des conits et

droits humains

Cest important pour moi quongarde ce sentiment dappartenance

envers notre institution, mais cestdicile quand on se fait imposerdes augmentations des frais de sco-larit ou un code de conduite. Cestcompltement ridicule que lon aitseulement deux siges tudiants auBdG sur une vingtaine de siges.

Objectifs :

Lutter contre laugmentationdes frais de scolarit et sas-surer que lducation resteaccessible pour les tudiantsfrancophones, comme pour lestudiants internationaux.

Organiser des rencontres avecles tudiants pour discuter des

enjeux du BdG et militer pourla cration de plusieurs autressiges tudiants.

Encourager le dsinvestisse-ment des carburants fossileset la cration dun environ-nement universitaire pluspropre.

Amani DelbaniProgramme de droit canadien

Je veux tre quelquun qui vaagir, qui va raliser ses promesses.Si on ne donne pas le temps auxtudiants de sexprimer, rien ne va

se faire. Je ne veux pas seulementfaire une dirence pour les tu-diants, je veux tre une direncepour les tudiants.

Objectifs :

Lutter contre laugmentationdes frais de scolarit et pourune diminution des frais delogement.

Travailler sensibiliser lestudiants aux problmes querencontrent les tudiants avecdes incapacits visibles ounon, en augmentant le nombredactivits, de services et des-paces pour ces tudiants.

Augmenter le nombre de ser-vices bilingues, pour mettren aux barrires entre les deuxlangues sur le campus.

Travailler augmenter lenombre de bourses scolaires.

Oliver ParkerHistoire, avec mineure

en conomie

Jai vu dans les annes passesune dgradation des relations

entre la FUO et lUniversit. Jeme prsente, car je veux tre pr-sent et lcoute des tudiants.Je suis quelquun de modr, aucentre, qui peut recueillir toutesles opinions.

Objectifs :

Lutter contre laugmentationdes frais de scolarit.

Crer des assembles pu-bliques pour que les tudiantspuissent tre informs et par-ticiper dans la dmocratie uni-versitaire.

Sassurer que lUniversitcontinue dorir des cours

en franais de qualit et engrande quantit.

Carlie BoisvertSciences biomdicales

Luniversit est un lieu importantpour les jeunes, cest un endroit for-mateur qui les aide former leursvaleurs. Je veux tre lcoute des

tudiants et poursuivre ce qui leurtient cur. Tous mes objectifsvont dpendre deux.

Objectifs :

Lutter contre laugmentationdes frais de scolarit.

Concevoir un site internet pourles opinions des tudiants etpour assurer la transparencedans les dcisions prises auBdG.

Accommodations de paiementpour les tudiants en dicultnancire, pouvoir payer enplusieurs versements et re-pousser les dates limites.

Mettre en place un centredchange et demprunt demanuels scolaires gr par lestudiants.

Amliorer les normes daf-chage du Blackboard andavoir un plus grand accs des notes de cours.

Bureau des gouverneurs

Rfrendum sur lassurance mdicale et dentaire

La sant, quel prix? 35 $ pour la FUO

Chaque anne, ou presque, les tudiants deUniversit dOttawa voient apparaitre sur leurulletin de vote une question rfrendaire lors

des lections gnrales de la Fdration tu-diante de lUniversit dOttawa (FUO). Leslections partielles de cette anne ny fontas exception et la question porte cette foisur une augmentation de 35 $ la cotisation

de chaque tudiant, an maintenir les services

mdicaux et dentaires couverts par lassu-ance maladie. La Rotonde sest penche sura ncessit de cette rforme.

Cette question rfrendaire ne date pasdhier. Lide a t propose lan dernier, lors

dune runion du Conseil dadministrationde la FUO. Romo Ahimakin, prsident etvice-prsident aux services et communica-tions par intrim, explique qu en tant quemembre de lexcutif, moi et mes collguestrouvons important que lassurance maladiesoit dlivre de faon ecace pour que lestudiants puissent en bncier son maxi-mum . Deux tudiants en dveloppementinternational et mondialisation, SiavashGhazvinian et Ashley Reyns, font campagnepour que le rfrendum passe. Ils ont colldes aches sur le campus et cr un site webpour informer les tudiants.

Jai eu la chance dentendre parler de ltat

nancier de lassurance maladie , expliqueGhazvinian, membre du CA de la FUO et

FRDRIQUE MAZEROLLE de son comit sur les nances, qui a travaillde prs avec Taylor Davidson, lancienne v.-p. aux nances de la FUO.

Jai rapidement vu quil y avait unmanque de nancement qui endette notresystme dassurance maladie , continueltudiant. Aprs une discussion avec lan-cienne v.-p., il a dcid de se lancer dans lacampagne pour le OUI.

Les tudiants qui ont besoin de lassurancemaladie de la FUO doivent dbourser 80 $pour les services mdicaux et 100 $ pour lesservices dentaires. Cette assurance couvre,en thorie, les prescriptions mdicales, lesprescriptions pour la vue et les dpensesmdicales et dentaires durgence. Pourtant,

aprs avoir fait ses recherches, Siavash adcouvert de grosses lacunes au systme.

Nous sommes lune des universits quipaient le moins en matire de services den-taires et mdicaux , explique-t-il. Maisnous sommes seulement en mesure de don-ner environ 200 250 $ aux tudiants, surdeux ans, pour des prescriptions de lunettes,ce qui ne couvre presque rien .

Les tudiants au premier cycle seront in-vits aller voter les 21, 22 et 23 octobreprochains. Plusieurs facteurs pourraientvenir embrouiller le rfrendum, savoirle faible taux de participation aux lectionspartielles ou encore le manque de publicit.Reste savoir si les tudiants qui voterontne seront pas apeurs par la perspective depayer 35 $ de plus, avec une augmentationannuelle de 8 %.

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racisme

LUniversit dOttawa a-t-elle une politique pour encadrer les actes de racisme?

es dernires annes ont vu leur lot dincidentse racisme sur le campus; il y a eu laffaire

Rancourt, la polmique de la campagne In mykin, puis la murale vandalise dans le quartier

Centretown. Il y a deux semaines, un autre in-ident sest ajout la liste lorsquun hommearbouill de noir, en blackface, sest prsentu centre Minto. Que fait lUniversit pour lutterontre de telles actions?

L Y A DEUX SEMAINES : LINCIDENT DE MINTO

e soir du 3 octobre, un homme se rendaitla patinoire du Centre sportif Minto pourdisputer un match de hockey. Le rcit

emble tout fait anodin une direncers : lhomme avait couvert son visage deeinture noire pour avoir la peau plus fon-e. En un mot, il portait une blackface.

e principal concern, qui nest ni un tu-iant ni un employ de lUniversit dOt-awa, aurait pass la journe un vnemente golf au cours duquel il stait dguis eniger Woods. Aprs quune tudiante laitnonc, on a demand lhomme dessuyeron visage, ce quil a fait aprs stre excus.

our celle qui a vu les faits, ce ntait pasusant. Elle sest donc rendue au Servicee protection pour sinformer des politiquese lUniversit quant aux actes de haine et

e racisme. Le Service de protection lui apondu vaguement quune telle politique

devait exister, mais quon lui donnerait plusde dtails par courriel.

Sa requte a alors t transfre au Bureaudes droits de la personne, o on lui a expli -qu quil ny avait pas vraiment de politiquepour traiter ce cas. Due, ltudiante a d-clar quelle aimerait quil y ait une actionconcrte de lUniversit contre le racisme,quelle reconnaisse le racisme comme unvrai problme .

LE GRAND FLOU RGLEMENTAIRE

Sonia Nigam, directrice du Bureau, rfuteles dires rapports par ltudiante en ar-mant quune politique pour faire face desincidents comme celui de Minto existe bel etbien : le Rglement 67a, pour la prventiondu harclement et de la discrimination.

Pour beaucoup cependant, ce rglement neva pas assez loin et ne concerne pas claire-ment les actes de racisme. Vanessa Dori-main, membre du Black Collective et v.-p.aux aaires tudiantes, arme que ce r-glement est vague et ncessite encore beau-coup de travail .

Ltudiante qui a dnonc lincident de Min-to critique le Rglement 67a : Cest dran-geant que le mot racisme napparaisse nullepart; cest comme si on ignore le problme!

La Black Student Leaders Association aquant elle prot de la situation pour

rappeler la communaut tudiante quil ny a absolument aucune raison qui justi-

YASMINE MEHDI

e le port dune blackface. Mme pas Hal-loween. Non seulement est-ce inappropriet dgradant au vu de sa signication his-

torique, mais cela dmontre surtout uneignorance agrante.

Alors que lHalloween est nos portes, leseul fantme qui hante lUniversit dOttawasemble tre celui du racisme, invisible pour

ladministration, et pourtant bien prsent, en croire les dires de plusieurs associations.

Mystre la FUO

Mais qui est Jesse Root, le coordinateur de lexcutif ?

Un nouveau venu sest introduit cette annedans le bureau de la Fdration tudiantede lUniversit dOttawa (FUO). Son nom,ntrouvable sur le site internet de la Fd-ation, est Jesse Root. Son poste, un posteon lu, est titre de coordinateur de lex-utif. Qui est-il? Quel est son rle? Pourquoiefuse-t-il de rpondre aux mdias? La Ro-onde sest intresse un membre de laFUO au pass trouble.

candale Ryerson

Dans un article publi le 29 septembre, leournal tudiant de lUniversit Ryerson

The Eyeopener avance que lancien vice-pr-sident de lUnion tudiante de Ryerson,Jesse Root, aurait eac tous les messages

courriel de son compte lanne dernire.Cet acte est illgal, selon la loi provincialesur laccs linformation et la protectionde la vie prive. La prsidente de lUnion,Andrea Bartlett, a depuis arm quelle al-lait prendre des mesures lgales pour rglerle problme.

Jai eac les courriels , a avou Root The Eyeopener. Il dit avoir fait cela pour queses opposants politiques naient pas accsaux informations de son parti tudiant.

Mais qui est-il?

Cet ancien v.-p. nest nul autre que lactuelcoordonnateur de la FUO, un genre de

whip pour les membres de lexcutif, JesseRoot. Ce poste, cr par Amy Hammet il y a

DAVID BEAUDIN HYPPIAquelques annes, est encore mconnu de lamajorit des tudiants, et obscur pour ceuxqui en ont entendu parler.

La Rotonde a contact Root par courriel. Sarponse : Merci, et veuillez comprendreque comme employ, je dois suivre le pro-tocole mdia , avant de nous demander decontacter le v.-p. aux communications pourplus de dtails.

La Rotonde a donc rejoint Romo Ahima-kin, le membre en question et, ce jour, at-tend toujours ses rponses.

Dans la constitution de la FUO de 2012,cest--dire la seule version disponible enligne, le poste de coordinateur des bnvolesnest nullement mentionn.

Un tudiant qui travaille pour la FUO etqui a prfr rester anonyme, arme quil

ne comprend pas quun poste aussi obs -cur existe prsentement. Je crois que leposte nest pas assez transparent, et cela,mme sans les allgations contre JesseRoot. Je crois que les tudiants doivent ensavoir plus sur ce poste. Je me considrecomme quelquun qui connait assez bien lefonctionnement du corps tudiant, et jai

seulement appris lexistence de ce poste ily a deux semaines.

PHOTO : COURTOISIE


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l a r o t o n d ea c t u a l i t s l e L u n d i 1 9 o c t o b r e 2 0 1 58


Des centaines de personnes ont brav lapluie, vendredi soir dernier, pour se rendreau Parc Sainte-Bernadette de Hull locca-sion de la 13edition gatinoise de La Nuitdes sans-abri, un vnement panqub-cois qui en est dj son 26eanniversaire.

De 17 h jusqu 2 h, la Nuit des sans-abriaura permis dirents membres de la com-munaut de se rassembler pour une bonnecause. Lvnement a pour but de sensibi-liser la population la ralit et au phno-mne de litinrance parce que comme notreslogan le dit, personne nest labri , a d-

clar Roxanne Chartrand-Bertrand, une desorganisatrices de lvnement.

Plusieurs services de sant taient oertsaux itinrants. Un mdecin, un psychiatreet un optomtriste taient prsents pourorir des consultations une trentaine depersonnes sans exiger de carte dassurancemaladie ou dautre pice didentit. Cestune clientle qui est fragile, qui a trs peuaccs aux soins et qui a besoin de sou-tien et dcoute , a arm Lyne Plante,porte-parole de la Fdration interprofes-sionnelle de la sant du Qubec (FIQ) de largion de lOutaouais.

Des repas et des boissons chaudes taientgalement oerts tous. Une tudiante de

troisime anne en psychologique lUni-versit dOttawa, Camille Parent, tait b-

nvole lvnement et soccupait de servir

chocolat chaud et caf. Elle a con : Je faisma mineure en travail social, donc je mim-plique pas mal dans tout ce qui concerne lasant mentale et litinrance.

Si lvnement est un succs anne aprsanne, cest non seulement grce laidedorganismes et de bnvoles dvous, maisaussi grce au soutien de la communaut.La Nuit des sans-abri de Gatineau attirechaque anne entre 800 et 1000 personnes.Cette anne, si moins de personnes taientsur place, cause de la pluie notamment,les citoyens se sont montrs trs gnreuxdans leurs dons. On a deux camions de 17pieds remplis de vtements qui sont rentrset toute la soire, il y a des citoyens qui sontvenus porter des sacs de vtements , sest

enthousiasm Roxanne Chartrand Benot.

Malgr lambiance bon enfant et festive dela soire, une inquitude tait sur toutesles lvres : celle de laustrit. Lvnementtait dailleurs prcd dune marche ayantpour thme Tous-tes unis contre laust-rit , partant de la Soupe Populaire de Hulljusquau Parc Sainte-Bernadette. La plupartdes organismes communautaires prsentstaient touchs par les coupes budgtaires etdnonaient la diminution importante dessubventions, alors mme quils doivent faireface une demande grandissante pour leursservices. Roxanne Chartrand Benot a rsu-m ces inquitudes en dclarant : Le slo-gan de la Nuit dit que personne nest labri,mais laustrit nous met encore moins labri de la pauvret.

YASMINE MEHDI

Nuit des sans-abri

Personne nest labri

Contrairement ce qua crit Le Droit danson dition de vendredi, bien taient plus dune

vingtaine de manifestantes se sont runies,e jeudi 15 octobre, loccasion de la Marchemondiale des Femmes (MMF) en Outaouais2015, pour clbrer la solidarit et la rsis-ance. En vrit, cause dun violent orage, lamarche a t annule la dernire minute etquelques participantes nont pas reu le mmo,dmontrant ainsi que la solidarit ne peut pastre dilue par la pluie.

Soire festive lUniversit du

Qubec en Outaouais lUQO, nous tions plus dune centaine

de personnes rassembles pour la soire fes-ive , raconte milie Grenon, membre duomit rgional de la MMF. La marche at annule et il ny avait donc que 20 30emmes prsentes sur place. Bien entendu,

quand on organise un vnement dehors,a pluie aecte beaucoup le nombre de per-onnes prsentes. Mais nous avons tout de

mme eu une belle soire.

La soire a dbut par un discours dAnneSaint-Georges et son poux, qui ont souhai- la bienvenue aux participantes sur leurerritoire et leur ont parl de la ralit au-ochtone. Ensuite, de nombreuses artistes,lameuses, chanteuses et oratrices engages

ont prsent leurs arts. La soire sest cltur le son des djembs, que les organisateurs

comparent au bruit des pas des milliers

de femmes qui marcheront samedi Trois-Rivires et partout dans le monde!

10 000 personnes Trois-RiviresLvnement de Gatineau tait en eet uneprmisse la Marche mondiale des Femmesdu samedi 17 octobre. Trois-Rivires,10 000 personnes d travers le Qubec sesont runies sous le thme : Librons noscorps, notre Terre et nos territoires . Encette journe internationale de labolition dela pauvret, plus dune soixantaine de paysdans le monde ont organis une marchesimilaire. Deux autobus remplis de partici-pantes sont dailleurs partis de lOutaouaispour se rendre la gigantesque manifesta-tion triuvienne.

Cette initiative qubcoise, organise tousles 5 ans travers le monde depuis 2000,prne lintersectionalit des revendications.Cette anne, le thme a t pens pour en-gager la rexion sur lappropriation de laTerre, de lenvironnement, des ressourcesnaturelles et des territoires. Beaucoup dim-portance a t porte aux revendications au-tochtones, sous une lentille fministe.

Au Canada, un mouvement cantonn

au Qubec?

Si le mouvement sest rpandu traversle monde, il reste essentiellement franco-phone. Au Canada, selon milie Grenon,linitiative sest cantonne au Qubec. ma connaissance, nous ne sommes pas cetteanne en contact avec dautres personnesailleurs au Canada , explique-t-elle.

CLMENCE LABASSE

Activisme dans le Vieux-HullMarche mondiale des Femmes Gatineau

La solidarit ne peut tre dilue par la pluie

PHOTO : FLORENCE PINARD-LEFEBVREPHOTO : FLORENCE PINARD-LEFEBVRE

Jeudi le 15 octobres, une centaine de personnes staient rassembles pour la MarcheMondiale des Femmes Gatineau. Deux jours plus tards, elles taient 10 000 Trois-Rivires.

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La Parenthsefranaise

CLMENCE LABASSE

TUNISIE Prix Nobel de la paixpour le Quartet du dialoguenational Vendredi 9 octobre, leComit Nobel a honor le Dialoguenational tunisien pour sa contribu-tion la transition dmocratique dupays depuis la rvolution de 2011. LeQuartet est constitu de membres duprincipal syndicat des travailleurs,

dun ordre davocats, de la Liguedes droits de lhomme tunisienne etdune organisation patronale.

FRANCE Premires routesphotovoltaques labores enFrance Colas, la liale routirede Bouygues, a conu un revtementpour routes et parkings compos,entre autre, des cellules photovol-taques. Un kilomtre de route pourraen thorie clairer une ville de 5.000habitants. En couvrir 2,5 % des sur-faces routires assurerait 10 % des be-

soins nergtiques de la France.

BNIN Lancien prsident Ma-thieu Krkou est mort Mer-credi 14 octobre, celui quon sur-nommait le Camlon est mort lge de 82 ans. Arriv au pouvoir parun putsch militaire, lhomme dtatimpose le marxisme-lninisme,et transforme peu peu le pays enune dictature. Aprs une vague decontestations sociales, le Bnin tientsa premire lection multipartite.Puis, dmocratiquement lu, Kr-

kou revient au pouvoir en 1996, et sefait rlire en 2001 jusquen 2006.

FRANCE LAssembl nationalevote contre une baisse de la taxe tampon Les protec-tions hyginiques continueront ainsidtre taxes 20 % au lieu des 5,5 %de TVA habituels. Les internautesnont pas tard ragir sur Inter-net, certaines soulignant le fait quelAssemble est compose 70 %dhommes, ou dautres en appelantles femmes envoyer leurs tampons

souills aux dputs.

franco-actu dtravers le monde

{ {

Le phnomne Humans ofdbarque lUniversit Laval

Impact Campus, Universit Laval

Sur Facebook, il y a des pages auxquelles il est dicile dtre indirent. La page Humans Of New York, suivie par plus de 15 millions duti-lisateurs, en est une. Sur cette page saccumulent des photos des badauds de New York, accompagnes dune citation de la personne. Et le

phnomne sest propag jusquau campus de lUniversit Laval. la mi-septembre, deux tudiants internationaux, Gabriel Bergeron-Mo -rielli et Kevin Muzellec, inspirs par le projet original, ont dcid de crer une page similaire, qui approche dj les 3000 mentions jaime .

Un ancien de lUniversit Capilano produit un film sur lapathie des jeunes face au vote

The Runner, Universit polytechnique Kwantlen

Alors que la campagne lectorale arrive terme, ils sont encore nombreux pointer du doigt les jeunes apathiques qui ne votent pas.Dans son documentaire The Drop : Why Young People Dont Vote, Kyle McCachen, diplm de lUniversit Capilano, a dcid de se penchersur les relles causes du non-vote chez les jeunes. En parcourant de nombreuses villes en Amrique du Nord, il a dcouvert une multitudede faons par lesquelles les jeunes peuvent simpliquer politiquement.

Services de sant mentale : plus de demandes, moins de ressources, plus de dommages

The McGill Daily, Universit McGill

Plus que jamais, les tudiants ont recours aux services daide en sant mentale. Cependant, avec une hausse de clientle de 30 % dans lescinq dernires annes, lUniversit McGill ne peut plus subvenir ecacement la demande. Les services oerts auraient perdu 11 200 $ deleur nancement dans les dernires annes. Une tudiante, victime dagression sexuelle, tmoigne que son thrapeute laurait fait sentirexcessivement coupable, en linterrogeant sur ce quelle portait ou pourquoi elle navait pas cri .

Liste de la semaine

Cinq raisons de ne plus jamais faire de nuit blanche

Revue de presse

FRDRIQUE MAZEROLLE

1 Attention aux trous de mmoire durant lexamen!

Quand tu dors, une rgion de ton cerveau, lhippocampe, enregistre dans ta mmoire ce que tu as vcu au cours de la journe. Priv desommeil, il ne fonctionne plus correctement, ce qui te distrait. Mieux vaut donc tudier pendant la journe, et laisser la nuit te porterconseil!

2 Une humeur du tonnerre de Brest!

Test-il dj arriv de rater quelques heures de sommeil, et aussitt de te transformer en version humaine de Grumpy Cat? La mauvaise hu -meur se dcuple aprs seulement une nuit blanche. En eet, selon le Centre mdical dHarvard, le manque de sommeil constant augmentede faon exorbitante le risque de troubles dhumeur.

3 Miroir, miroir, est-ce que je manque de sommeil?

Plus quun simple adage, lexpression sommeil rparateur (ou beauty sleep en anglais) convoie une vrit indniable. De facto, le manquede sommeil a des eets visibles : prise de poids, cernes prononcs ou encore dcoloration de la peau. La solution pour te refaire une beaut :dors des heures rgulires et ton visage parlera pour toi!

4 Le crash de la nuit blanche : un danger mortel

Les molcules ATP, qui rgulent la consommation dnergie, envoient des signaux pour informer ton corps que tu dois dormir. Tant quetu restes debout, elles continuent de consommer et denvoyer ces signaux. Ds lors, un manque de sommeil excessif peut aboutir une attaque de sommeil , un endormissement soudain et incontrlable. Ce genre dincident narcoleptique peut tre trs dangereux, sur laroute par exemple.

5 long terme, une habitude plus toxique encore que la cigarette

Aprs quelques jours sans sommeil, ton corps commence vieillir rapidement. Perte de mmoire, ralentissement du mtabolisme, hautniveau de stress, fatigue, temps de raction lent, ne voil que quelques une des consquences possibles. La privation de sommeil pro -longe favorise les risques de dpression, de diabte, dhypertension ou encore dobsit. Bon, si une ou deux nuits blanches te sontinvitables, ce nest pas la n du monde, mais prends tes prcautions. Va faire une sieste ds que tu pourras et nen fait pas une habitude.

FRDRIQUE MAZEROLLE

La saison des examens de mi-session bat son plein. Tu te rends compte quil ny a pas assez dheures dans une journe pour nir tout ce

que tu dois faire. Lide dune nuit blanche semble la solution! Si tenter de combattre le sommeil avec du caf te parait inoffensif, sache quees consquences sur ta sant peuvent tre dsastreuses, court comme long terme

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10 l a r o t o n d ea c t u a l i t s l e L u n d i 1 9 o c t o b r e 2 0 1 5

Foire du bnvolat

Un intrt de plus en plus grand

e jeudi 15 octobre se tenait au Centre uni-versitaire (UCU) la foire du bnvolat orga-ise par le Centre global et communautaireCEMC) de lUniversit dOttawa (U dO).

Pour sa troisime dition, lvnement a at-r grand nombre dtudiants intresss n apprendre plus sur les offres de la rgion.a Rotonde en a prot pour se pencher sur

intrt du bnvolat lU dO.

Cette anne, la foire a rassembl plusde 28 organismes but non lucratif dea rgion dOttawa et dailleurs. Ariane

Thibault, adjointe marketing et de com-munication du CEMC, explique que leCEMC organise cet vnement an dof-rir aux tudiants loccasion dinteragirvec ses partenaires et de trouver un

placement qui rpond leur intrt .

Cre en rponse au manque de represdes tudiants, la foire attire chaque

nne plus dintresss. Plusieurstudiants nous ont indiqu quils sou-

haitaient simpliquer, mais ne savaientpas comment sy prendre, jusqu cequils se rendent la foire et se rendentompte de lampleur de lore , ex-

plique Mme Thibault.

Mikael Blanger, agent de projet lAl-

liance de Sant communautaire Ca-nada Afrique (ASCCA), encourage cesincitatives. Cest souvent la premireoccasion des tudiants davoir de lex-prience dans le domaine, pour eux departager leurs comptences et toutes lesconnaissances quils ont.

Mme Thibault est sans quivoque surles bienfaits du bnvolat : Cela per-met de dvelopper de nouvelles com-ptences, de faire de nouvelles connais-

BONI GUY-ROLAND KADIO

sances et davoir un impact positif surune communaut. Les employeurs ap-prcient les tudiants qui sengagentdans leur communaut.

Mme si le bnvolat ne garantit pasdemploi subsquent et nore aucunsalaire, il est indniable que de don-ner quelques heures de son tempsore lopportunit dexplorer le mondedu travail et dlargir son rseau decontacts professionnels.

Nouveau centre de recherche sur le droit la sant

Entre espoirs et rserves

Un nouveau centre de recherche juridique en

ant ouvrira bientt ses portes lUniversitOttawa (U dO). Ce centre vise rpondre

fcacement aux ds que pose parfois le sys-

me de sant et vulgariser linformation pour

es dcideurs politiques. Certains ont cepen-ant des rserves.

n centre de recherche juridique

n sant

Lorian Hardcastle, directrice associe duCentre de droit, politique et thique de laant de lU dO est enthousiaste : Nousommes trs heureux que le Centre ait tpprouv par ladministration. Nous avons

lanc une srie dvnements en prlude son approbation ocielle avec des smi-naires sur lEbola, le suicide assist, la sant

des rfugis, etc.

Si elle reconnait que lU dO possde djune quipe ayant une expertise pousse enmatire de droit de la sant et de politique,elle pense que ce centre va combler lab-sence de coordination entre les chercheursqui travaillaient jusque-l de faon isole. Le Centre rassemblera les chercheurs delUniversit et sera un moyen de faciliter ladissmination de la recherche aux dcideurs

politiques, et au public. Lapproche inter-disciplinaire est importante devant la com-

BONI GUY-ROLAND KADIOplexit des problmes de sant publique.

Steven Homan, professeur de droit et di-

recteur du Global Strategy Lab de lU dO,renchrit : Les collaborations interdisci-plinaires travers le campus auront un im-pact social au Canada et dans le monde.

Mme Hardcastle soutient quune grandecampagne de consultation auprs des cher-cheurs de lUniversit a eu lieu avant la cra-tion du centre. En eet, ses futurs membresviendront de dirents domaines, comme ledroit, lconomie, la science inrmire, ou lapolitique publique.

Le cot de dmarrage du centre seraitrelativement bas, selon elle, car celui-cinemploierait pas de personnel tempsplein. Les professeurs qui y travaillerontne seront pas pays et de surcrot le

centre nembauche pas de corps adminis-tratif, mais traitera avec lcole de droit .

Les professeurs ont des rserves

Louise Bouchard, professeure de sociologie lU dO, avoue quelle aurait aim quonmaintienne lInstitut de recherche sur lasant des populations et quon largisseson mandat . Amir Attaran, professeur dedroit, abonde dans le mme sens : lUni-versit avait un meilleur modle avec lInsti-tut de sant des populations. Mona Nemer,dont le salaire a augment de 43 % lan der-nier, la abolie pour conomiser de largent.Un nombre important des membres de lafacult soppose cette dcision.

La vice-rectrice la recherche sest d-fendue en soutenant que lInstitut navaitpas honor ses attentes. Mme Hardcast-le se dit prte ouvrir la porte aux an-ciens membres de lInstitut, que ceux-civeuille nt adhre r au Centre en tant quepanlistes ou participants actifs.

Le Centre de dveloppement

de carrire, autre promoteurdu bnvolat

Auparavant, le salon du bnvolattait organis par le service de car-rire. Devant une demande de plusen plus importante et un manque deressources, la gestion a t coneau CEMC et le service de carrire at remplac par le centre de dve-

loppement de carrire.

Bruno Castilloux, directeur adjoint,soutient que dans toutes nos ren-

contres de counselling, daide larecherche demploi, ou dans nosprsentations, nous martelons lim-portance du bnvolat [car] cestun outil privilgi pour augmenterlemployabilit, acqurir de nou-

velles connaissances, et dvelopperdes comptences qui sont parfois en

lien avec ses tudes .

Il prcise que les opportuni-ts de bnvolat sont souventplus accessibles quun emploi etquelles sont aussi un outil au ser-

vice de la communaut .

Les collaborations interdis-

ciplinaires travers le campus

auront un impact social au

Canada et dans le monde.

PHOTO : GABRIELLE PILLIAT

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Art s et cu ltur es e c t i o n

Lissa [email protected]

Astrosymphonics - KC roberts - Third Coast Kings

Tripl au Rainbow Bistro

Sur une scne qui rappelle larchitecture de laNouvelle-Orlans, trois groupes se sont suc-d jeudi soir dernier au Rainbow Bistro :

Astrosymphonics, KC Roberts & The LiveRevolution et Third Coast Kings. Ce petit bar

u cur du March By est depuis 30 ansun pilier incontournable de la communautlues dOttawa. Toutefois, les airs groovy-

unky-jazz de la soire dmontrent incontes-ablement quil offre maintenant une varitmusicale sans parallle.

Le groupe montralais Astrosymphonicslanc la soire avec un jazz ambiant qui

ransportait la foule dun univers musicalun autre sur des rythmes rapides et lan-oureux. Les quatre membres du groupe

dgageaient une grande complicit etvaient, semble-t-il, plusieurs tours danseurs manches. En eet, le claviriste a

urpris tout le monde en se mettant ouer du trombone. Ctait cool! ra-onte Garett Cole, tudiant en deuximenne en physique. Cest rare que jaimees groupes qui nont pas de chanteurs,

mais l, le trombone sonnait comme unevoix, ctait fucking nice.

Puis ce fut au tour de la tte dache dea soire, KC Roberts & The Live Revolu-ion, de prendre les choses en main. Letyle clectique et lnergie contagieuse

du groupe torontois, qui compte cinq al-bums son actif, ont sduit le public dOt-

Lissa Lger

tawa. Passant du funk au jazz, avec desinuences rock, le style mature du groupeavait de quoi orir tout un chacun. Lavoix du chanteur, qui rappelle celle de Ja-miroquai, laissait transparatre le poidsmotionnel des chansons. Lnergie dessept musiciens tait belle recevoir etdonnait lenvie de rejoindre la piste dedanse. Si vous me promettez de resterpour couter le prochain groupe , a lan-c, la blague, KC Roberts la n de saperformance, on vous fait une chansonen rappel. Aprs un on te le promet!

cri par la foule, le groupe a jou une der -nire chanson.

La formation dtroitienne Third CoastKings (TCK), compose de cinq musicienset un chanteur, avait le mandat de clorela soire. Les talents vocaux du chanteurSean Ike brillaient avec un groove funkysoul nergique et entranant. La musiqueeuphorisante de TCK a agi comme unvirus qui sest rapidement propag danstout lauditoire. En eet, la performancede Ike, accompagn de musiciens vir-

tuoses, ne pouvait laisser personne indif-frent. Le dynamisme convaincant dIke afait grimper la tension, jusqu ce quelledevienne irrsistible. Tout le monde taitsur ses pieds.

Le Rainbow a eu le air dattraper ce tripllors de sa courte tourne dans notre coinde pays, pour nous orir une soire dan-sante unique et de haut calibre. Surveil-lez la programmation du Rainbow avecattention, parce quon ne sait jamais quijouera Ottawa pour un soir seulement.

KC ROBERTS & the live revolution sur la scne du rainbow bistro jeudi soir dernier.

Septembre dEvelyne de la Chenelire

La pice commence : une journe deeptembre, le 12 plus prcisment, uneemme travaille et se fait interrompre

par le tlphone. Au bout du l, cest laecrtaire de lcole o va sa lle. Elle

doit aller la chercher, elle se plaint demaux de ventre. Arrive sur les lieux,a mre nentre pas tout de suite. Elle

est arrive trop tt, sa lle ne doit pascroire quelle sest hte. Elle observe

Noura Cherkawidonc les enfants qui jouent dans lacour de rcration. Elle se laisse em-porter par la fantaisie et nous fait partde ce quelle imagine avoir vu, nousraconte plusieurs histoires, certainesludiques, dautres plus srieuses.

Evelyne de la Chenelire, femme quiunit en son corps les masques dau-teure, dactrice et de mre, nous em-porte, par la voix de son personnage,dans le monde de lenfance, un mondedinnocence sur lequel elle btit des

mtaphores mouvantes et tou-chantes. Ces mtaphores reprsententla condition humaine, le rapport desmres et de leurs dmons (alcool, non-chalance, colre), avec leurs enfants etlangoisse de la sparation, concrti-se par une cour de rcration puremais riche en symboles et qui prend icila forme ultime de la mort.

Cette pice, dirige par Daniel Brire,constitue un moment unique o touspeuvent se remmorer ce que a fait

davoir de nouveau 8 ans. Evelynede la Chenelire nous ore une piceenrichie par le jeu des lumires, lesblouissantes projections et la mu-sique qui nous enveloppent tout aulong de ses fabulations. Lactrice, la suite du spectacle, en prote dail-leurs pour nous livrer sa rexionpersonnelle sur le sujet. Finalement,ce sont les souvenirs de notre petiteenfance qui surgissent, provoquent lerire et font natre en chacun une cer-taine nostalgie.

PHOTO : AYOUB BEN SASSI

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l a r o t o n d ea r t s e t c u lt u r e l e L u n d i 1 9 o c t o b r e 2 0 1 512


Un don dun million pour La Nouvelle Scne

Gilles Desjardins, prsident de lentreprise Brigil Construction, a annonc quiil offrira un don dun million de dollars au centre de thtre francophone dOttawa La Nouvelle Scne.

Lissa Lger

nent den parler parce que justement, lesgens se demandent pourquoi il faut encoreen parler et ils croient avoir atteint lgalitdes sexes, et lintrieur de ce confort, ilssont moins ports voir les ingalits qui

sont toujours prsentes , nous prciseMyriam Laviolette. Selon Corinne Sauv,on peut sattendre un style dcriture et un spectacle os, choquant et trashOn lespre!

Dfranchie

liane Mcleod est une artiste multidiscipli-naire qui a expriment avec le slam, les artsvisuels, le cinma danimation et le thtrede marionnette. En 2011, bouleverse pardes expriences personnelles, elle ressentlurgence dcrire. Cest ce moment quele texte de Dfranchie prend tout son sens.Aprs direntes tentatives dexploration

sous la forme de spectacle, elle dcide de leprsenter aux Petites trouvailles.

Pr-papier

Carte blanche lEspace Ren-ProvostDu 22 au 24 octobre prochain, 20 h, auraeu la soire carte blanche lEspace Re--Provost (ERP).

Le concept de la soire carte blanche estimple : orir deux artistes profession-

nels lopportunit dexplorer et de prsen-er leurs projets respectifs dans une libertotale, autant dans la forme et le contenant

que dans le contenu. En plus des deuxperformances, on ore un artiste visuela chance dexposer ses crations dans leoyer de lERP.

Chaque anne, deux cartes blanches sontdonnes des artistes de la relve. Grce

ux soires Petites trouvailles, lmer-ence artistique de la rgion peut aller

prsenter ses projets en chantier ou com-plts la directrice artistique Sylvie Du-

four. La prochaine dition de #LaCarte estdailleurs compose des dcouvertes quiont dabord t dvoiles lors des Petitestrouvailles.

Projet Off

Le projet O, qui vit le jour dans un coursde thtre lUniversit dOttawa, sestdvelopp sous la plume et par linter-prtation de Laurence Latreille, MyriamLaviolette et Corinne Sauv. Les troistudiantes, alors toutes inscrites dans lemme cours, devaient rdiger un extraitdun texte de thtre et, aprs avoir chan-g sur leurs sources dinspiration, elles ontvoulu tudier les direntes sources dop-pression contemporaine de la femme.

Dans un format clat, compos de plu-sieurs tableaux dirigs par Charles Rose,ces jeunes femmes ont voulu explorer lefminisme leur faon. Il est encore perti-


Lhistoire raconte est celle dune jeunefugueuse qui trace son parcours parmi sanouvelle ralit, o elle observe cette so-cit et ses humains avec un nouveau re-gard. Le rcit est divis en trois tableaux,

o liane nous cone que son personnageest travers de plusieurs tapes motion-nelles. Elle est traverse par de la m-lancolie, de la tristesse, mais aussi dunespoir immense. En plus dcrire et dejouer, Mcleod a aussi conu de courtsvidos danimation qui seront projetsdurant la reprsentation. Dfranchie, unspectacle contemplatif enrob de mlan-colie potique.

Les cartes blanches sont loccasion de d-couvrir la relve et de nouvelles formesde spectacle, mais cest surtout loccasiondassister la premire tape du dvelop-pement dun artiste et de son uvre.

LISSA LGER

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exprience se mle aux talents mer-gents pour une nouvelle srie de lec-ures potiques au Caf Nostalgica, Lesrquences potiques. Le concept estussi intressant quambitieux, mais la

participation sera-t-elle de la partie?

Organises par lAssociation des au-eures et des auteurs de lOntario fran-ais (AAOF), Les frquences potiquesuvrent la soire avec une scne ou-erte avant de prsenter deux potesnvits. Pour cette premire dition,

Michel Ct a lu des textes de sondixime recueil, Le dernier tableauera rouge, publi lan dernier. Mal-

heureusement, Franois Baril Pelletier naliste aux prix de posie Trillium

t LeDroit pour son premier recueil,Apocryphes du cur a d annuler saecture. Yves Turbide, le directeur g-

nral de lAAOF, a donc lu les textes dupote absent.

Deux potes amateurs Sylvia Sirois etHouda Banslimane ont aussi test laoule avec leurs crations littraires.

La mission de ces rencontres potiqueserait de prparer la scne francophone

pour le festival Versefest, vnementpotique bilingue. Dans les dernires

nnes , explique Sonia Lamontagne,esponsable des communications pour

Didier pilon

la AAOF, la participation au Versefesta pris de lampleur grce en partie au

Reading Series au Manx. Mais la per-formance est souvent nglige en po-sie francophone. Frquences cherchedonc sortir les potes de leur zone deconfort, les rendre plus fracassants sur

scne et plus dynamiques dans leurslectures lhonneur de Versefest. Cette

anne, a va tre malade!

Toutefois, la participation lvne-ment laisse dsirer. On ne peut certes

sattendre faire salle comble avec dela posie francophone Ottawa, mais

moins dune douzaine de gens ont par-ticip cette premire dition. Un tra-vail important de promotion simposepour faire de cette srie un succs.

posie sur le campus

Lancement des Frquences potiques

13l a r o t o n d ea r t s e t c u l t u r e v o l u m e 7


e Bistro CoqLicorne, situ dans le Vieux-Hull, accueillera le 31 octobre prochain

15h le lancement du recueil de posiedAntoine Ct Legault.

Antoine Ct Legault, form en thtre Universit dOttawa (BA et MFA), tra-aille comme dramaturge, conseiller dra-

maturgique et auteur, mais il est avant toutrateur. Aprs avoir fait du slam (posien performance) pendant quelques annes, a voulu approfondir cette union entreosie et thtre. Cest cette envie dcrirees textes plus copieux qui a dclanch

hez lui lenvie dcrire Corps corps : unelind-date potique.

Lissa Lger

Ajoutez cela une bourse de la Fondation

pour lavancement du thtre francophoneau Canada, qui lui a donn un coup depouce et un coup de pied au derrire enmme temps, pour me forcer crire . Du-rant six mois, il sest entour dune quipepour explorer son texte mais aussi pour voircomment crer un spectacle qui dvoile uneintimit chez linterprte et touche lintimi-t du spectateur. Le point quils ont en com-mun? Le corps.

Le rcit potique Corps corpssoulve lestats dme auxquels font face un individulors dune rencontre humaine, tels que lan-goisse et la solitude. On suit le monologueintrieur dun homme seul dans un bar quiattend la personne qui il a donn ren -

dez-vous. Questionnements et rexions sesuccdent autour du corps, du lien qui unit

les humains et plus particulirement du d-

sir de dcouvrir lautre.

Le texte a t prsent pour la premire foisen 2014 au Union Local 613, un petit res-taurent situ dans un sous-sol et une deu-xime fois au CoqLicorne dans la cadre dufestival Outaouais mergent.

Pour Cot Legault, tre publi aux di-tions Prise de paroles, cest dabord unebelle surprise mais a veut aussi dire quetu laisses une trace. Et une trace pourquelquun qui fait du thtre, a veut direbeaucoup! Aussi, a ouvre tout un autre r-seau, comme les salons du livre et la possi-bilit de participer ses activits.

Rendez-vous au CoqLicorne pour dcouvrir

une plume, un artiste et son univers maissurtout pour aller la rencontre de ses mots.

vnement venir

Corps corps : une blind-date potique

Extrait

salut toi

coute

jai pens que nous pourrions

tre colocs

que nous pourrions partager

le trois et demi

pas chauf pas clair

quest ma vie

il ferait srement un peu plus

chaud

ce serait certainement un peu

plus clair

Michel ct a lu des textes de son dixime recueil, Le dernier tableau sera rouge.


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emaine dapartheid isralien

Entrevue avec l'ambassadesraelienne

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l a r o t o n d ea r t s e t c u l t u r e l e L u n d i 1 9 o c t o b r e 2 0 1 514

Calendrier Cultureldu 19 octobre au 26 octobre

L u n di M ar d i M e r c r e d i J e u d i V en d r e d i S a m e d i D i m an c h e

Fragments dAmriquesColloque multidisciplinaire et international

et vernissage

Destruction Unitet Latishas Skull

Drawing.Dominion Tavern,

21h

#LaCarte Blanche20h

change de vte-ment avec House

of PainT.1076 Wellington

Street West,12h

Projection de lasoire lectorale.Le Petit Chicago,

20h

The Zolas et RoseQuartz.

House of TARG,21h

Ottawa FoodieGirlz.

The AblionRooms,

18h

Auditions pour lespectacleCentraide.

90U salle 140,19h

LOrchestre delUniversitdOttawa.

gliseSaint-Joseph,

20h

Vitrine surla relve:

MusicBeing.

The Gladstone,19h

The Brood withElementals.

LIVE on Elgin,

20h

SoireVoters only.

Union Local 613,21h

GOB.Mavericks,

20h

Tour gastrono-miquedu

Vieux-Hull.Thtre de lle,

18h30

Woop S-ZO, SmellBlood, BaberahamLincoln, Everett.Raw Sugar Caf,

20h

Rosie & theRiveters and Hello

Hello!LIVE on Elgin,

19h30

Jean Pierre va la lune.

The AvalonStudio,19h30

Dcoration decitrouille.

The HintonburgPublic House,

15h

vous souhaie ue ane relie dacio!

Cete ane ous somes fires dapuyer 20 groues dacio qui o

rvu des caages e des acivis exciaes our la seio.

Veez ous voir sur les dias sociaux ou sur ore sie web our lus de dails!

Mouvement tudiant Rvolutionnaire

Personne nest illgal

Front Fministe Proltaire

Le Jardin dApprentissage

w w w . l a r o t o n d e . c aw w w . l a r o t o n d e . c a

7/17/2019 Edition 7 (1).pdf

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w w w . l a r o t o n d e . c aw w w . l a r o t o n d e . c a

Service des sports

Nouvelles installations dans Montpetit

Le Service des sports de lUniversitdOttawa (U dO) a dcid de raliserdes travaux de rnovation, qui incluent

a construction dun nouveau Centre dehaute performance au pavillon Montpetit.Pour ce faire, lUniversit procdera ladestruction des salles de squash qui serouvent au sous-sol du btiment.

Ce nouveau Centre de haute perfor-mance est essentiellement destin auxathltes des quipes interuniversitaires.Lespace consacr au squash sera d-nitivement ferm le 9 novembre et lesravaux commenceront aussitt.

Pour linstant, les athltes interuni-versitaires continuent de faire de la

emise en forme et autres exercices deenforcement dans les salles ouvertes

au grand public tudiant. Les nouvellesnstallations leur permettront de siso-er au besoin et de sadonner du tra-

vail spcique.

Un Centre pour les athltes

Si nous nous comparons aux univer-its avec qui nous rivalisons au niveauportif et qui ont sensiblement le mme

nombre dtudiants, ctait clairementa voie prendre , explique Jrmie

Grenier, chef des oprations au Servicedes sports et en charge du projet. Nosnstallations sont trs occupes prsen-ement et nous esprons que cela faci-iter les choses pour les sportifs et les

autres tudiants.

Selon le reprsentant du Service desports, cette sparation permettra

aux athltes de se concentrer plus ef-icacement.

Le Centre orira nanmoins une pro-grammation pour les tudiants qui neont pas partie des quipes comptitives.

Nous ne savons pas exactement ce que

nous allons orir, ce sera du condition-

GHASSEN ATHMNI

s p o r t s e t b i e n - t r es e c t i o n

nement physique et de lentrainementpersonnel , rajoute M. Grenier.

Avec la cration de ce nouveau Centre,les quipes interuniversitaires prote-ront aussi de la nomination dun entrai-neur spcialis en conditionnement phy-sique qui soccupera de tous les athltes.Prsentement, chaque quipe assigne unmembre de son encadrement technique cette tche. Des quipements de ren-forcement musculaire seront galement

installs dans les nouveaux locaux.


Des joueurs de squash lss

La dcision ayant t prise de manireassez brusque, les joueurs de squashqui staient procurs des abonne-ments pour pouvoir pratiquer ce sport Montpetit se trouvent dpourvus decette possibilit.

Quand le Service des sports a dcid deconstruire de nouveaux locaux, le choix

sest port sur les installations de squash

parce quelles sont les moins frquen-tes. Nous aimerions btir plus, maisnous avons d remplacer quelque chosede dj existant , arme le chef desoprations. Selon nos chires il ny aque six personnes qui seraient concer-

nes par ce changement.

Joey Ferris, amateur de squash, est danscette situation. Il a achet un abonne-ment de base pour avoir un espace opratiquer priodiquement ce loisir, maisa t surpris en apprenant que bientt cene sera plus possible. Jai commenc

jouer au squash lUniversit dOttawail y a six ans, avant a je ne trouvais pasque ctait un sport intressant, mais enmy essayant, jy ai pris got et je nai pasarrt , raconte Ferris. Cela me fait dela peine dapprendre que je ne pourraisplus jouer Montpetit, jy allais souvent

avec des amis.

Pour Ferris, la solution serait que le ser-vice des sports facilite laccs aux terrainsqui se trouvent au complexe sportif. Pouvoir jouer au squash au prix quonpayait Montpetit, cest inou Ottawa.Le problme cest quau Complexe spor-tif il faut avoir un abonnement tout in-clus contrairement aux salles quonutilisait. Si le Service des sports pouvaitfaciliter le transfert vers le Complexesportif, ce serait une bonne faon de r-soudre le problme.

Selon le grant des programmes duca-tifs et de conditionnements physiquesLenny Sabourin, le Service prendra desmesures pour rsoudre ce problme. Nous avons pris la dcision aprsle dbut de la session, nous sommesconscients du fait quil y a des personnesqui avaient un abonnement spci-quement pour jouer au squash. Nousnavons pas encore dcid quelles me-sures vont t appliques, mais ce qui estsr, cest que nous allons faire quelquechose. Nous commencerons par entreren contact avec ces gens dans les plus

brefs dlais , assure M. Sabourin.

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l a r o t o n d es p o r t s e t b i e n - t r e l e L u n d i 1 9 o c t o b r e 2 0 1 516

quipe des Gee-Gees de rugby vient de ter-miner sa seconde saison rgulire de suiteans concder la moindre dfaite - incroyable,

mais vrai! - aprs une fulgurante victoire sur lecore de 80-0 face aux Martlets de McGill.

Avec cette incroyable victoire, les Gee-Gees sont plus que jamais au premier rangdu classement du RSQ, ce qui leur per-

mettra de jouer le match de demi-naledu championnat RSQ domicile. Cetteencontre les opposera lquipe des Ca-abins de Montral et se droulera le 24

octobre 18 heures.

Grce Simone Savary, Ottawa a trsapidement pris les devants. Lquipe air avantage de sa vitesse et ses habilets

pour les jeux collectifs, mettant sur or-bite p lusieurs joueuse s qui ont russi desourses extraordinaires, en particulier

Danielle Ederlyi.

l est noter que les Martlets ont russi leurplus longue possession juste avant la n dea premire priode, alors que le score tait

dj de 26-0 en faveur dOttawa.

Lors de la deuxime priode, ce ne fut que

GHASSEN ATHMNIpartie remise. Lavantage est rest du ctdes Gee-Gees sur tous les plans du jeu,grce un contrle ecace et un jeu col-lectif bien organis. Comme laccoutu-me, les Ottaviennes ont galement pessur le jeu en sappuyant sur leur suprio-rit physique.

La domination de lquipe hte tait telleque de trs longues squences de jeu sesont droules dans la zone adverse. LesMartlets ont trs souvent t connesprs de leur ligne de but. Hormis lessai

dIrene Patrinos, rsultat dun long jeuindividuel de sa part, tous les autres es-sais ont t raliss sur des actions partiesdans les 22 mtres.

Le match dEderlyi

Erdelyi a russi inscrire la bagatelle dequatre essais pour un total de neuf ralisa-tions cette saison. Irene Patrinos a atteintles 30 points au cours du match grce 10botts de conversion russis sur un total de11 tents. Elle termine ainsi la saison avecun total de 116 points. Simone Savary a en-core fait parler sa force oensive en rali-sant deux essais.

Notre jeu collectif a t au point, cestvraiment rjouissant , a arm Patrinos,ne cachant pas sa joie. Deux saisons r-

gulires conscutives sans aucune dfaitecest incroyable. La saison dernire, ctaitdj fantastique, et voil que a se rpte,cest vraiment un sentiment fabuleux. Nous

souhaitons juste pouvoir continuer sur cetrain lors des sries liminatoires.

Les joueuses du Double G auront dsor-mais se prparer pour des sries quidbuteront samedi prochain et pour les-quelles elles partent largement favorites.

RUGBY

Deux saisons rgulires sans dfaite au RSQ

Pour ce dernier match de la saison rgulire do-micile, les joueuses des Gee-Gees ont vaincu lesRavens de Carleton sur la marque de 2 1 au termedun duel serr et difcile. Ce sera la persvrance

t la dtermination des joueuses de lUniversit dOt-awa (U dO) qui auront pay en seconde priode.

BONI GUY-ROLAND KADIOCest dans un stade Matt Anthony rempli quesest tenu le match entre Ottawa et Carleton.Aprs les ddicaces des joueuses diplmesdes Gee-Gees, les clbrations ont laiss placeau srieux du jeu. Ds les premires minutes,les partisans ont assist une rencontre ser-re, avec des lignes compactes au milieu et endfense des deux cts.

Cest la 3eminute qua eu lieu le premiercorner de la rencontre en faveur de lquipe

Soccer

Un dernier match domicile victorieuxhte, qui a t vendang. Il a fallu attendre la

10e minute de jeu pour assister la premireoccasion de marquer des Ravens, qui a vu lafrappe de la milieu de terrain Tina Lacavapasser au-dessus du let. Progressivement,le Gris et Grenat a commenc mettre lepied sur le ballon et contrler davantagesa possession, ce qui a occasionn plusieurscoups de pied dangereux. la 42e minute,Pilar Khoury, grce sa vivacit, a perc ladfense des visiteuses, mais na su triompherde son face face avec la gardienne en tirantsur le poteau. Cette occasion en or a marqula n de la premire priode, o les joueusesde Gee-Gees se sont surtout montres dan-gereuses sur les coups de pied arrts devantune quipe de Ravens combattante, joueuseet avec une dfense rigoureuse.

Tout se joue en deuxime

Aux 50eet 55eminutes, Carleton a eu locca-sion de prendre les devants avec des coupsde tte qui nont pas t cadrs. Il nen fallaitpas plus pour que les Gee-Gees reprennentdu poil de la bte. la 60e minute, coupfranc anodin sur laile droite pour le Griset Grenat. La balle arrive dans la surface derparation, la dfenseure Hanna Landry se

dmarque et du bout du pied droit trompe

la gardienne. Les Ravens nont mme pas letemps de retrouver leurs esprits que lirrsis-tible Pilar Khoury, dans un cafouillage dansla zone de vrit, rcupre le ballon et xela gardienne bout portant. Lattaquante delU dO envoie alors un coup de massue quiporte la marque 2 0.

Sen suivit une preuve dhabilet stratgiquedes Gee-Gees, qui ont fait sortir les buteusespour faire entrer des joueuses plus dfen-sives, an de conserver lavantage. la 87e,les Ravens ont tout de mme rduit lcart,avec un lob qui a tromp la vigilance de lagardienne des Gee-Gees.

Lentraineur-chef Steve Johnson sest dit content du rsultat, aprs un match nul il y

a trois semaines lors de la premire confron-tation contre les Ravens . Il ajoute que lquipe sest amliore au niveau du jeu etdu mental et quil est satisfait de la per-formance gnrale . Khoury, lue meilleurejoueuse du match, aligne ses propos ceuxde son entraineur : on a jou comme on levoulait et cest un rsultat satisfaisant .

Le prochain match des Gee-Gees aura lieu Kingston, o Ottawa arontera le Collgemilitaire royal.

PHOTO : KATHLEEN APPIAH

PHOTO : MARTIN LAROCHE

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17l a r o t o n d es p o r t s e t b i e n - t r e n u m r o 7


Hrons, coqs, tortues et sauterelles sansublier bien sr chiens tte haute et basse ont inltr les mrs universitaires pour

ombattre le stress tudiant! Un retour surun vnement entortillant.

Le 14 octobre dernier, lassociation Avocatsans frontires (ASF) lanait sa premire ac-ivit de nancement de lanne, qui se tenaitu salon tudiant de la facult de droit. Lesarticipant.e.s ont pu assister une sance

de yoga anti-stress denviron une heure,donne par lancienne vice-prsidente auxvnements, Maude Payeur-Lafond, qui auivi une formation yogique en Thalande il

a de cela trois ans.

NE SANCE DHATHA-YOGA

Maude Payeur-Lafond a oert aux parti-ipant.e.s une sance dhatha-yoga, uneorme particulire de yoga o les postures

demandent un eort physique considrable.Elle a entam lexercice en spciant quee but de la sance tait dtirer le bas duorps, daugmenter la exibilit et de dimi-

nuer le stress . Une priode de relaxation,qui sert notamment se concentrer sur sonorps et sa respiration an de faire le vide

dans son esprit, conclut lactivit. Le touttait accompagn dune musique relaxante,pte favoriser la dtente. Puisque lactivi- concordait avec larrive des examens de

mi-session, elle orait un moment de rpitux participantes, qui lont bien apprci.

NE ASSOCIATION UNIVERSITAIRE

elon les dires de la prsidente Sarah Hbert-Tremblay, le but premier de club ASF de

CAROLINE GAGNONlUniversit dOttawa est dappuyer Avo-cats sans frontires Canada (ASFC) en lui

orant un soutien nancier et en sensibi-lisant la communaut tudiante la d-fense des droits humains pour les personnesles plus vulnrables. Les membres dASForganisent entre autres des confrences etdes visionnements de lms portant sur desthmes comme la justice et lintgrit.

RENFORCER LACCS LA JUSTICE

ASFC est un organisme but non lucra-tif qui promeut la dfense des droits dela personne, le respect des liberts fonda-mentales et laccs la justice. Leur causeglobale se rsume donc amliorer lessystmes juridiques travers le monde enorant des formations aux intervenants de

la justice et en sensibilisant les socits. Ilsluttent pour la scurit des avocats qui d -fendent les droits de la personne et la tenuede procs quitables.

Les missions de coopration internatio-nale organises par ASFC permettent desavocats canadiens daller prter main-forte leurs partenaires dans les pays en dve-loppement. Dans loptique de la solidarit,toutes les interventions sont bnvoles. Ilest noter que les bnvoles ne participentpas des procs spciques, mais plutt des projets denvergure mis en place par lesjuristes sur place.

LASF de lUniversit dOttawa participera,

le 6 fvrier prochain, au colloque de la D-fense des droits de la personne et primautdu droit lchelle internationale. Il se d-roulera lUniversit de Montral en col-laboration avec les autres associations ASFuniversitaires. Les confrences porterontsur le droit et les sciences humaines.

Bien-tre

Le yoga au service de la justice

ouverture de la saison de hockey fmi-in a vu la victoire du Gris et Grenat faceux Ravens de Carleton par un score de

2-1. Les Gee-Gees, qui ont perdu le matchdouverture de la saison prcdente contrea mme quipe, ont su faire preuve dematrise tant au niveau de la vitesse quau

iveau du contrle.

Je le mentionne dj depuis quelque

emps, cest un processus, commente

GHASSEN ATHMNIlentraneur-chef des Gee-Gees, YanickEvola. Nous tions satisfaits du pro-cessus pour ce premier match.

Cest sur un rythme ern au nombrerduit darrts de jeu et de relancesrapides que la rencontre a dmarr.Cindy Laurin a eu une mini-chappe,procurant ainsi lavantage pour lesGee-Gees en termes de pointage. In-faillible, Laurin a pu djouer en dbutde la premire priode la cerbre deCarleton, Katelyn Steele.

Avec une infriorit numrique de 5

contre 3 au prot de Carleton, Nicole

hockey fminin

Le Gris et Grenat prend sa revanche face aux RavensMiners a exploit une rondelle librepour battre la gardienne des Gee-Gees,Maude Lvesque-Ryan.

Mais cette galit na pas dur RoxanneRioux ayant capt une passe, elle a mar-qu son premier but sous lgide desGee-Gees, mettant ainsi Ottawa sur lesdevants par la marque de 2-1.

Lvesque-Ryan sillustre

Malgr le fait que ctait le match dou-verture, la deuxime priode na pasconnu de rpits non plus. Les deux

quipes ont eu des chances de marquer,

mais les deux gardiennes ont fait preuvedune tnacit infaillible.

Je pense que nous avons domin , adit Evola la n de la rencontre, Jecrois mme que nous aurions pu allerplus loin lors de la deuxime priode.

Lvesque-Ryan, laide de la dfensedes Gee-Gees, a pu repousser lattaquepesante des Ravens pendant les 20 der-nires minutes. Les pousses oensivesde Carleton ont pris n aprs une pna-lit majeure de 5 minutes.


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Danielle Erdelyi

La pilier a inscrit quatre essais face aux Mart-lets de McGill, augmentant son total de la sai-son neuf. Les Gee-Gees ont termin la saison

invaincues.

toiles de la semaine

Pilar Khoury

La vtrane qui jouait son dernier match do-micile en saison rgulire avec les Gee-Gees ainscrit un superbe but qui a permis de rempor-

ter la victoire face aux Ravens.

Roxanne Rioux

La recrue de hockey fminin sest trs rapide-ment illustre en inscrivant trois buts lors deses deux premiers matchs en Sport interuniver-

sitaire canadien.

Pendant des millnaires, le yoga a eudes fonctions direntes et a t prati-qu pour diverses raisons. La continuithistorique, conjugue aux divergences etau changement, a produit des disciplinesexibles et mallables qui peuvent treembrasses facilement et qui pousentplusieurs formes.

N sur le sous-continent indien dans ledernier millnaire avant J.-C., le yogasest propag en Asie et na atteint lOc-cident quau XIXe sicle, durant la p-riode coloniale. Depuis la moiti du XXesicle, il ne cesse de gagner de popularitjusquau point de devenir aujourdhui la

discipline par excellence du bien-tre.

Pourquoi le yoga et pas une autre formedexercice?

Depuis le dbut du XXIe sicle, le yogaconnait un essor considrable et sin-troduit partout; dans les universits, lesbureaux, les places publiques, etc. Il seprsente comme une discipline physiqueavec un supplment de mditation etspiritualit. Sans cela, ce ne serait que

de la gymnastique. Il en est donc ll-ment caractristique et dterminant, etce, mme si le yoga en Occident en com-porte beaucoup moins quen Asie, vu lefait que dans la plupart des cas il nestpas li une religion organise.

Contre les pressions du travail, des in-teractions sociales ou des tudes, na-lement du march, une bonne sance degymnastique spirituelle permettrait dese relaxer, de faire le vide et de rta -blir un quilibre.

Avec plusieurs autres tendances, jepense que le yoga est, du moins en par-tie, une tentative de rponse au manquede spiritualit reproch au capitalisme.

Cest dailleurs ce que sattle formuler

des gens qui se prtendent philosophes,comme Alain Forget. Il sagirait de retrou-ver une harmonie en trouvant la fois desantidotes lalination et en concevant denouvelles mthodes daborder le march.Cest ce que Forget appelle le capitalismeconscient, ou ce quon appelle ailleurs lecapitalisme moral.

Avec la n de lemprise clricale, une

frange de la population sest tourne versles spiritualits orientales , dont leyoga est un reprsentant, bien que dansla majeure partie des cas il ne constituepas une pratique pour ainsi dire reli-gieuse en Occident.

La gymnastique douce du yoga est en op-position aux dagrations nergtiqueset motionnelles du sport. Le but annon-c est datteindre une harmonie, entre lecorps et lesprit, entre le soi et lunivers.

Cest l que rside mon problme avec leyoga en tant quagent idologique.

La mesure de la mditation donne une il-lusion de contrle par rapport au contre-

temps alinants du march. Au concert

des agents idologiques, le yoga (tel quilest prsent aujourdhui) joue la mlodievolontariste du bonheur individuel donton dcide en solo. Cest prcismentllment spirituel qui permet de raliserun joli glissando de la dissonance vers lharmonie naturelle .

mon sens, toute tentative dharmoni-ser lordre actuel est une dmission. Enpratique, cela se traduit non seulementpar lacte de dpenser des centaines dedollars en cours et en quipements, maisaussi par celui dacheter des produitsquitables, dpenser dans des com-merces qui reversent de largent au tiers-monde, participer des charits, etc.

Que les gens se mettent dans direntespostures physiques ne mindigne aucu-nement. Autant dans le cas du yoga quedans celui du magasinage moral , cenest pas la pratique en tant que pra-tique que jobjecte ce propos, mais cest une dimension idologique qui participeau statu quo que je moppose.

C H R O N Iq U E

Yoga etcapitalisme moral

GHASSEN ATHMNI

Football : Les Gee-Gees dfaits

quatre fois de suite

Les Mustangs de Western, troi-imes du classement SIC, ont

obstru lambition des Gee-Geesde participer dans les sries limi-natoires, sur un score de 63 contre9. Avec un total de 538 verges et 9ouchs lors du match, les Mustangs

de Western ont conrm leur su-

prmatie nationale au niveau du jeude course. Mme si, la mi-temps,les Gee-Gees tiraient de larrire28-10 tout en arrivant assurer unsemblant de rythme, les Mustangsont su anantir lespoir dOttawa enmarquant leur premire lance audbut de la deuxime mi-temps.

Derek Wendel, qui tait limit 201 verges lances, une passe detouch et deux interceptions, sest

principalement charg de lattaqueaux cts de Bryce Vieira. Wendela

edition 7 (1).pdf

Documents

i o nadieu

laction politique

pouvoir militant

luniversitdottawa fuo

linstrument daction

forme deaction politique

vues dune structure

ence dun syndicat tudiant