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EDVARD GRIEG EN 10 DATES DOSSIER PÉDAGOGIQUE AUTOUR DE PEER GYNT D’EDVARD GRIEG Naissance de Grieg à Bergen en Norvège À cinq ans Grieg commence le piano Grieg intègre le conservatoire de Leipzig Constitution à Copenhague du groupe Euterpe s'opposant à l'influence musicale allemande Composition de sa Symphonie en ut mineur Grieg fonde à Oslo l'Académie norvégienne de musique Création à Rome du Concerto pour piano op.16 L'Etat norvégien fait de lui un ambassadeur artistique, Grieg peut se consacrer uniquement à la composition Début de la composition de Peer Gynt Mort de Grieg dans sa ville de naissance 1843 1848 1858 1863 1864 1867 1870 1872 1874 1907 PEER GYNT DU DRAME POÉTIQUE AUX SUITES D’ORCHESTRE Initialement conçu comme un drame poétique et philosophique par son auteur Henrik Ibsen en 1866, Peer Gynt est adapté pour la scène et créé le 24 février 1876 au Christiana Theatre d'Oslo, avec la musique d'Edvard Grieg. Ce conte sur l'existence humaine, également nourri de légendes scandinaves, convoque ainsi tout un univers fantastique admirablement servi par la musique. Le succès de la partition est tel que, dix ans plus tard, le compositeur en tire des extraits pour créer deux suites d'orchestre , genre musical basé sur un scénario sous-jacent. Parmi les vingt-trois numéros initiaux, Grieg en retravaille quatre en 1888 pour constituer sa Suite d'orchestre n°1 op.46 , et quatre autres en 1891 pour former sa Suite d'orchestre n°2 op.55. Les pièces musicales proposées lors du concert compilent ainsi trois numéros de l'opus 46 et deux numéros de l'opus 55, pour une durée de 19 min environ. STRUCTURE ET EFFECTIF ORCHESTRAL Chacune des suites se compose de quatre numéros : Au matin, Mort d'Aase, Danse d'Anitra et Dans l'antre du roi des montagnes pour la suite n°1 ; Plainte d'Ingrid, Danse arabe, Retour de Peer Gynt et Chanson de Solveig pour la suite n°2. L'orchestre se compose d'un piccolo, de deux flûtes, deux hautbois, deux clarinettes, deux bassons, quatre cors, deux trompettes, deux trombones, un trombone basse, un tuba, deux timbales, un triangle, un tambourin, une caisse claire, une grosse caisse, des cymbales, une harpe et les cordes (violons, altos, violoncelles, contrebasses). UNE ŒUVRE NARRATIVE Chaque numéro de Peer Gynt entraîne l'auditeur dans un décor nouveau. Le langage musical tout entier, par la courbe mélodique, les rythmes employés, les tempi , les nuances, permet d'écrire un nouveau chapitre de l'aventure du héros. MAR 06 DÉCEMBRE 14H DIRECTION MUSICALE JEAN-YVES OSSONCE PRÉSENTATION JONATHAN PARISI, MUSICOLOGUE ORCHESTRE SYMPHONIQUE SAINT-ÉTIENNE LOIRE

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EDVARD GRIEG EN 10 DATES

DOSSIERPÉDAGOGIQUE

AUTOUR DE PEER GYNTD’EDVARD GRIEG

Naissance de Gr ieg à Bergen en Norvège

À c inq ans Gr ieg commence le p iano

Gr ieg intègre le conservato i re de Le ipz ig

Const i tut ion à Copenhague du groupe Euterpe s 'opposant à l ' in f luence mus ica le a l lemande

Compos i t ion de sa Symphonie en ut mineur

Gr ieg fonde à Os lo l 'Académie norvégienne de mus ique

Créat ion à Rome du Concerto pour p iano op.16

L 'E tat norvégien fa i t de lu i un ambassadeur ar t i s t ique,Gr ieg peut se consacrer un iquement à la compos i t ion

Début de la compos i t ion de Peer Gynt

Mort de Gr ieg dans sa v i l le de nai s sance

1843

1848

1858

1863

1864

1867

1870

1872

1874

1907

PEER GYNTDU DRAME POÉTIQUE AUX SUITES D’ORCHESTRE

In i t ia lement conçu comme un drame poét ique et ph i losophique par son auteur Henr ik Ibsen en 1866, Peer Gynt es t adapté pour la scène et créé le 24 févr ie r 1876 au Chr i s t iana Theat re d 'Os lo , avec la mus ique d 'Edvard Gr ieg. Ce conte sur l 'ex i s tence humaine, également nour r i de légendes scandinaves , convoque a ins i tout un un ivers fantast ique admi rablement serv i par la mus ique.

Le succès de la par t i t ion es t te l que, d ix ans p lus tard, le compos i teur en t i re des ext ra i t s pour créer deux su i tes d 'orchest re , genre mus ica l basé sur un scénar io sous- jacent. Par mi les v ingt - t ro i s numéros in i t iaux , Gr ieg en ret ravai l le quat re en 1888 pour const i tuer sa Su i te d 'orchest re n°1 op.46 , et quat re aut res en 1891 pour fo r mer sa Su i te d 'orchest re n°2 op.55.

Les p ièces mus icales proposées lors du concer t compi lent a ins i t ro i s numéros de l 'opus 46 et deux numéros de l 'opus 55 , pour une durée de 19 min envi ron.

STRUCTURE ET EFFECTIF ORCHESTRAL

Chacune des su i tes se compose de quat re numéros : Au mat in , Mort d 'Aase, Danse d 'An i t ra et Dans l 'ant re du ro i des montagnes pour la su i te n°1 ; P la inte d ' Ingr id , Danse arabe, Retour de Peer Gynt et Chanson de S o lve ig pour la su i te n°2 .

L 'o rchest re se compose d 'un p iccolo, de deux f lû tes , deux hautboi s , deux c lar inet tes , deux bassons , quat re cors , deux t rompettes , deux t rombones , un t rombone basse, un tuba, deux t imbales , un t r iangle, un tambour in , une cai s se c la i re , une grosse cai s se , des cymbales , une harpe et les cordes (v io lons , a l tos , v io loncel les , cont rebasses) .

UNE ŒUVRE NARRATIVE

Chaque numéro de Peer Gynt ent ra îne l 'audi teur dans un décor nouveau. Le langage mus ica l tout

ent ie r, par la cour be mélodique, les ry thmes

employés , les tempi , les nuances , per met d 'écr i re un nouveau

chapi t re de l 'aventure du héros .

MAR 06 DÉCEMBRE 14H

DIRECTION MUSICALEJEAN-YVES OSSONCE PRÉSENTATION JONATHAN PARISI, MUSICOLOGUE

ORCHESTRE SYMPHONIQUE SAINT-ÉTIENNE LOIRE

Page 2: DOSSIER PÉDAGOGIQUE - ac-lyon.fr

GUIDE D'ÉCOUTE

SUITE N°1 OP.46, «AU MATIN»

« Oh ! La radieuse mat inée ! Le scarabée rou le ses œufs et le co l imaçon mont re ses cor nes . Le mat in ar r ive chargé d’espoi r s dorés . De quel le merve i l leuse pu i s sance la nature n’a- t e l le pas doté les rayons du jour levant ! On se sent , tout à coup, s i sû r de so i . Le courage vous v ient ; on af f rontera i t un taureau fu r ieux . Autour de moi , quel s i lence ! » (Peer Gynt , Acte IV scène 4)

Ce 1 er mouvement débute par un thème de la f lû te , b ientôt repr i s par le hautboi s , f igurant les premiers rayons du so le i l . Ce thème pr inc ipal c i rcu le ent re les ins t ruments comme les lueurs du jour à t ravers les ar bres , quand un vaste crescendo fa i t se lever l ’o rchest re ent ie r en même temps que le so le i l . A l ’ext rême f in du mouvement des mot i f s en écho ent re c lar inet te , f lû tes et hautboi s font même entendre les chants des o i seaux.

NOTION MUSICALE N°1 : LE THÈME

SUITE N°1 OP.46, "DANS L ’ANTRE DU R OI DE L A MONTAGNE"

L ' in t rép ide héros ar r ive dans l 'ant re du ro i de la montagne où i l découvre d 'ét ranges t ro l l s . Pour obten i r la main de la f i l le du ro i , i l do i t deveni r l 'un des leurs . E f f rayé par ces af f reuses créatures Peer tente de s 'enfu i r, tandi s que les t ro l l s se lancent à sa poursu i te…

Ce célèbre mouvement débute par un mot i f aux a l lu res de marche, joué par les ins t ruments graves de l 'o rchest re : cont rebasses , v io loncel les et bassons . Le mot i f se mul t ip l ie à t ravers les aut res pupi t res , à la manière de ces ét ranges créatures que Peer découvre dans la montagne. Pu i s , se gonf lant , prenant de l 'ampleur et s 'accélérant , le thème envahi t tout l 'espace sonore et se fa i t menaçant , i l lus t rant la fu i te de Peer poursu iv i par toute une ar mée de t ro l l s…

NOTION MUSICALE N°2 : LE TEMPO

SUITE N°2 OP.55, "DANSE ARABE"

Quelques années p lus tard, Peer v i t maintenant en Af r ique où i l es t devenu un r iche marchand d 'esc laves . Mais le nauf rage de son bateau lu i fa i t perdre sa for tune. I l do i t res ter en Arabie. I l v i s i te le déser t , découvre une oas i s et se la i s se enchanter par la sédui sante An i t ra .

Le mouvement s 'ouvre par un ry thme ent ra înant des percuss ions fa i sant a l ter ner su r un temps le son grave de la grosse cai s se et su r le second temps un son p lus c la i r de la cymbale et du t r iangle. Le t r iangle reprodui t ic i le t in tement des gre lots habi tue l lement at tachés aux chev i l les des danseuses or ienta les . Pu i s c 'es t un thème de cour be sensue l le et dansante, du même coup typ iquement or ienta l , qu i parcour t l 'o rchest re , usant essent ie l lement de la fami l le des cordes , p lus char ne l les que les percuss ions .

NOTION MUSICALE N°3 : LES FAMILLES D' INSTRUMENTS

SCÉNARIO MUSICAL

Peer Gynt , jeune prétent ieux en quête de l iber té , qu i t te

son v i l lage pour parcour i r le monde. Obtenant

la promesse d’épouser S o lve ig, l ’éter ne l insat i s fa i t

vagabonde à t ravers les montagnes et les mers et

rate tout ce qu’ i l ent reprend. Décidant de rent rer, Peer,

désor mais v ieux et pauvre, comprendra que le vér i tab le

bonheur se t rouve chez lu i , p rès de S o lve ig qu i l ’a

at tendu.

Peer Gynt dans l’antre du Roi de la Montagne, 1890 © Arthur Rackham

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ACTIVITÉ 1

NIVEAU : CP-CMOBJECTIF   : PERCEVOIR ET IDENTIFIER LE THÈME PRINCIPAL ET SES DIFFÉRENTES PRÉSENTATIONS À L’ORCHESTRENOTION : LE THÈMELIEU POUR L’ACTIVITÉ  : SALLE DE MOTRICITÉMATÉRIEL UTIL ISÉ  : TAPIS DE SOL

ACTIVITÉ AUTOUR DE :Sui te n°1 op.46 , «Au mat in»

  Placer les é lèves en pos i t ion a l longée , su r un tapi s de so l .

Première écoute   : du début jusqu’à 1’20 .S ’ imprégner de l ’ext ra i t et re lever les impress ions de chacun des é lèves (mus ique calme, douce, env ie de s ’endor mi r ) .

Deuxième écoute   : même ext ra i t.Demander aux é lèves , tout en res tant a l longés , de fa i re des mouvements cor respondant à la mélodie de l ’œuvre entendue.On constate des mouvements lents , ét i rés , souples . À quoi cor respondent- i l s dans la mus ique ? À la mélodie jouée dès le début.

Tro is ième écoute : du début de l ’ext ra i t jusqu’à 0’12 . Mémor i ser ce thème  :

ACTIVITÉS EN CLASSE

Quatr ième écoute   : du début jusqu’à 0’44 . P lacer les é lèves debout. Leur demander de se mett re en marche dès le premier énoncé du thème.Pu i s de changer de d i rect ion à chaque retour du thème.

En conclus ion de ces act iv i tés , i l peut êt re proposé aux é lèves la réal i sat ion d’un mus icogramme, du début à 0 ’14 .En vo ic i un exemple  :

À VOIR ET À ÉCOUTER AUSSI

• Impress ion, so le i l levant de Claude Monet (vo i r c i -dessus)

• The young person’s gu ide to the orchest ra de Benjamin B r i t tenht tps ://www.youtube.com/watch?feature=player_deta i lpage&v=3HhTMJ2bek0

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ACTIVITÉ 2

NIVEAU : CP-CMOBJECTIF   : PERCEVOIR UNE PULSATION AU SEIN D’UNE MUSIQUENOTION : LE TEMPOMATÉRIEL UTIL ISÉ  : PETITES PERCUSSIONS/VOIX

ACTIVITÉS AUTOUR DE :Su i te n°1 op.46 , «Dans L ’ant re du ro i de la montagne»

• 1 ÈRE ACT IV I TÉ 

Première écoute  : de 13’05 à 15’28 (p lus ieurs fo i s de su i te) . Créer 3 groupes   : A. les «  percuss ionn i s tes   » B . les «  marcheurs   » C. les «  observateurs   »

Les é lèves A et B do ivent su iv re la mus ique qu’ i l s entendent. Le groupe C commentera les act ions fa i tes par ses camarades (débatt re ; a rgumenter) . E f fectuer une rotat ion des groupes .Donner la cons igne d’essayer de ne pas reprodui re ce que l ’on a vu de ses camarades   : le but étant d’obten i r à la f in de cet exerc ice un max imum d’ idées mus ica les pour les mett re en jeux et en scène.

Debr ief ing en c lasse ent iè re   : 1   : on entend des «  poum poum » ( «   toum ») régu l ie r s   : on constate que tous ont marqué ces «  poum » , so i t en marchant , so i t en jouant   : ce sont les battements de cœur de la mus ique  : on l ’appel le auss i pu l sat ion ou tempo.

2   : on entend une cour te mélodie, assez saut i l lante  :

3   : on entend cette cour te mélodie p lus ieurs fo i s   : e l le es t jouée par d’aut res pupi t res d’ ins t ruments

• 2 ÈME ACT IV I TÉ 

On rechante cet te cour te mélodie su r des sy l labes te l les   : « PA » ,   « TA » . S i beso in réécouter ce même début d’ext ra i t.

• 3 ÈME ACT IV I TÉ 

Dans un dern ier t ravai l , superposer les «   toum » aux « TA » de la mélodie  : en deux groupes dans un premier temps, en fa i sant en sor te que les groupes s ’échangent les rô les . P roposer à chacun des é lèves de le fa i re seu l   : c’es t une tâche assez complexe  !

• 4 ÈME ACT IV I TÉ

L ’argument   : prendre connaissance de l ‘h i s to i re des t ro l l s . Un t ro l l es t un êt re de la mytho log ie nord ique, incar nant les fo rces nature l les ou la magie, caractér i sé pr inc ipalement par son oppos i t ion aux hommes et aux d ieux . Ce t ro l l es t souvent ass imi lé aux Jötunns , les « Géants » de cette mytho log ie.

P lus d ’ in format ions sur les t ro l l s : http://www.norvege- f r.com/norvege_t radi t ions .php?id_t radi t ion=5

• 5 ÈME ACT IV I TÉ

Dern ière écoute, en ent ier de cet ext ra i t   : Que fa i t le tempo dans cette mus ique ? I l accélère de p lus en p lus .On en v ient a lor s à conclure que le début marqué par la pu l sat ion représente la marche des t ro l l s et que l ’accélérat ion de cette pu l sat ion progress ive marque la fu i te de Peer Gynt , face à ces monst res .

I l ex i s te donc des mus iques qu i peuvent t ransmett re des idées , des sent iments , vo i re représenter des personnages et une h i s to i re avec seu lement l ’o rchest re , sans paro les   : c’es t de la mus ique nar rat ive ( le poème symphonique) .

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À VOIR ET À ÉCOUTER AUSSI

• Travai l le r autour de la pulsat ion  : Háry János Su i te de Zo l tán Kodály

• Un exemple de mus ique non pulsée  : Kaguya-h ime, la pr incesse de la lune , ba l let su r une mus ique composée par Mak i I sh i i , d’après un conte japonais du X e s ièc le .ht tps ://youtu.be/t6sXHdN7Mms

Peer Gynt, 1890 © Theodor Severin Kittelsen

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ACTIVITÉ 3

NIVEAU : CE-CMOBJECTIF   : PERCEVOIR LES MODES DE FONCTIONNEMENT DE CHAQUE INSTRUMENT ET LES CLASSER PAR FAMILLENOTION : LES FAMILLES D’ INSTRUMENTSLIEU DES ACTIVITÉS  : SALLE DE MOTRICITÉMATÉRIELS  : CLAVES , FLÛTE, S IFFLETS , FLÛTE À COULISSE, MARACAS, T IMBALES , TRIANGLES , GUITARE, CITHARE, XYLOPHONE, WOODBLOCK, TAMBOURIN, BONGO

ACTIVITÉS AUTOUR DE :Sui te n°2 op.55 , «Danse arabe»

• 1 ÈRE ACT IV I TÉ

Placer des ins t r uments sur deux tables   : c i thare, xy lophone, woodblock, tambour in , bongo, c laves , f lû te , s i f f le t s , f lû te à cou l i s se , maracas , t imbales , t r iangles , gu i tare.

Met t re les é lèves en demi-cerc le devant les ins t ruments . Demander à chaque é lève de ven i r jouer d’un ins t rument.Le tour de c lasse ter miné, leur demander de ven i r ensemble autour des deux tables et de manipu ler les ins t ruments l ib rement , un premier n iveau d’écoute sensor ie l es t ef fectué.

Après cet te phase d’explorat ion, demander aux é lèves de quel le manière i l s réuss i ssent à produi re un son   : «  en souf f lant , en tapant et en grat tant   » , d’aut res ter mes seront peut-êt re évoqués par les é lèves .Évoquer les t ro i s fami l les d’ ins t ruments   : Cordes , vents , percuss ions .Ranger les ins t ruments par fami l le .

• 2 ÈME ACT IV I TÉ 

Div iser la c lasse en deux groupes . Le premier ass i s et dos aux tables , le deux ième debout avec un ins t rument. Leur demander de se ranger par fami l le .Chaque fami l le d ’ ins t ruments va jouer à tour de rô le et fa i re dev iner aux camarades dans quel o rdre les fami l les sont apparues .Changer les groupes et ef fectuer le même t ravai l . Placer de nouveau les ins t ruments par fami l le su r les tab les . P remière écoute  : Fa i re entendre un ext ra i t de la «  Danse Arabe » : du début à 0’20 .Demander à un é lève de mont rer du doigt les fami l les d’ ins t ruments ut i l i sées dans cet ext ra i t. Un aut re enfant pour ra nommer les fami l les   : «   les percuss ions et les vents   » .

Deuxième écoute  : Fa i re entendre le passage de 1’22 à 1’57 . Réal i se r l ’exerc ice précédent en ut i l i sant cet ext ra i t. Les fami l les d’ ins t ruments ut i l i sées sont   : «   les cordes et les percuss ions   » .Montrer les ins t ruments par fami l le .

À VOIRAUSSI

• The young person’s gu ide to the orchest ra de Benjamin B r i t ten

• P ier re et le Loup de S erge Prokof iev

• Farandole de Georges B i zet , ext ra i t de L’Ar lés ienne

• Var iat ions sur un thème de Purcel l de Ben jamin B r i t ten

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4 POINTS DE VOCABULAIRE

CRESCENDOTer me i ta l ien dés ignant une augmentat ion progress ive de l ’ in tens i té sonore, a l lant par exemple de la nuance p iano (doux) à la nuance for t i s s imo ( t rès fo r t ) .

SUITE D’ORCHESTREP ièce mus ica le écr i te pour orchest re symphonique, la su i te d’orchest re comporte, à la d i f fé rence de la symphonie, un programme sous- jacent : texte poét ique ou s imple légende, réc i t , i l lu s t ré par la mus ique.

TEMPOEn mus ique, le ter me de tempo dés igne la v i tesse d’exécut ion d’une p ièce mus ica le. Les d i f fé rents tempi por tent chacun des noms i ta l iens , ex : a l legro (pour un tempo v i f ) , la rgo (pour un tempo lent) , p res t i s s imo (pour un tempo t rès rap ide) .

THÈMEEn mus ique, un thème est une mélodie possédant une ident i té déf in ie par un cer ta in nombre de paramètres (car ru re, ry thme, tonal i té , har monie, nuance. . . ) . En modi f iant un de ces paramètres , le compos i teur peut donner un nouveau v i sage au thème tout en le conservant ident i f iab le .

L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE

Un orchest re symphonique est un ensemble mus ica l fo r mé des quat re habi tue l les fami l les d’ ins t ruments que sont les cordes , les bo i s , les cu iv res et les percuss ions et d i r igé par un chef d’orchest re .Les ins t ruments sont p lacés en fonct ion de leur éc lat sonore (du p lus feut ré au p lus br i l lant) . Les cordes sont p lacées devant. Der r iè re e l les , on ret rouve les bo i s , pu i s les cu iv res et les percuss ions .Le nombre de mus ic iens composant chaque fami l le de l ’o rchest re n’est pas f i xe . C’est en ef fet la par t i t ion jouée qu i déter mine le nombre d’exécutants nécessa i res .

A ins i , pour une œuvre donnée, l ’o rchest re peut auss i b ien pour la fami l le des vents par exemple, ne conserver que les habi tue l s f lû tes , hautboi s , c lar inet tes et bassons , que s ’é larg i r la rgement en incorporant le p iccolo, le cor angla i s , la c lar inet te basse ou le cont rebasson.

TROMPETTES

PERCUSSIONS

CORS

CLARINETTES BASSONS

FLÛTES HAUTBOIS

ALTOS

TROMBONES

TUBAS

PIANOHARPE

VIOLONS IIVIOLONS I

CONTREBASSES

LE CHEF D’ORCHESTRE

VIOLONCELLES

LES FAMILLES D ' INSTRUMENTS

LES CORDES

Les cordes f ro t tées   : v io lon, a l to , v io loncel le , cont rebasse.Les cordes p incées  : harpe.Les cordes f rappées  : p iano.

LES INSTRUMENTS À VENT

Les bois   : f lû te , c lar inet te , hautboi s , cor angla i s , basson, cont rebasson, saxophone. . .Les cu iv res   : t rompette, t rombone, tuba. . .

LES PERCUSSIONS

Les membranophones  : tambour, t imbalesLes id iophones  : cymbales , t r iangle, xy lophone. . .

POUR ALLER PLUS LOIN.. .

• «DANS L’ANTRE DU ROI DE LA MONTAGNE» ET SON PUISSANT CRESCENDO ORCHESTRAL :https://www.youtube.com/watch?v=Be3yvl13mv4

• UN EXTRAIT DE PEER GYNT EN DESSIN ANIMÉ : https://www.youtube.com/watch?v=r__Dk4oWGJQ

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OPERA.SAINT-ETIENNE.FR

• AUDE MONASSERESPONSALE DU PÔLE DES RELATIONS AVEC LES PUBLICS04 77 47 83 [email protected]

• CLARISSE GIROUDCHARGÉE DE LA MÉDIATIONET DE L’ACTION CULTURELLE04 77 47 83 [email protected]

CONTACT

OPÉRA DE SAINT-ÉTIENNEÉRIC BLANC DE LA NAULTE

DIRECTEUR GÉNÉRALJARDIN DES PLANTES - BP 237

42013 SAINT-ÉTIENNE CEDEX 2

DOSSIER RÉALISÉ SOUS LA DIRECTION D’OUMAMA RAYAN

COORDINATION CLARISSE GIROUD

RÉDACTION DES TEXTES JONATHAN PARISI

RÉDACTION DES ACTIVITÉS VALÉRIE DA ROS,

SANDRINE PEREIRA MAQUETTE ET RÉALISATION

SERVANE CROSSOUARD

DOCUMENT DISPONIBLE EN TÉLÉCHARGEMENT SUR :

WWW.OPERA.SAINT-ETIENNE.FR