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BOGDANKONOPKA, Photographeenrésidenceen2010 «Beautémortelle,baladephotographiqueenpaysalpin» VillaBadin,Gap©BogdanKonopka EXPOSITION Du 30 novembre 2010 au 8 janvier 2011 VERNISSAGE Samedi 27 novembre à 18:30 RENCONTRE Samedi 27 novembre à 17:00 CONTACTS Sonia Kechichian, secrétaire générale [email protected] Valérie Bérest, chargée des relations publiques [email protected] Tel. 04 92 52 52 58 Galerie du théâtre La passerelle,137, bld Georges Pompidou 05000 Gap

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EXPOSITION���Du 30 novembre 2010 au 8 janvier 2011 VERNISSAGE�Samedi 27 novembre à 18:30 RENCONTRE�Samedi 27 novembre à 17:00

CONTACTS�Sonia Kechichian, secrétaire générale

[email protected] Valérie Bérest, chargée des relations publiques

[email protected] Tel. 04 92 52 52 58

Galerie du théâtre La passerelle,137, bld Georges Pompidou 05000 Gap

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� BEAUT�MORTELLE,�Photodrame�en�55�miniatures�

La Villa Badin, Gap / La chapelle des Capucins, Embrun / Guillestre / Hôtel du Lac, La Roche de Rame / Réserves du Musée Muséum, Aspres-sur-Buëch © Bogdan Konopka Un explorateur part en mission dans le pays alpin. Muni d’un appareil grand format et de plans-films noir et blanc, il arpente Gap, la ville où il réside, pénètre les cours, pousse les portes, tombe en arrêt sur des escaliers redessinés par la lumière, recueille au passage deux vieilles jumelles aveugles. Tel un acteur muet qui fait surgir l’Histoire des décors, il prend possession de la villa Badin comme une scène ouverte, y promène son regard sur les coins les plus sombres et les plus décrépis. Son attirail et lui ne font qu’un. C’est ensemble qu’ils débusquent les vibrations des murs défraîchis où s’accrochent les contours des tableaux disparus ou celles des lampes à jamais éteintes. Guetteur, il attend patiemment le rai de lumière qui ressuscitera les machines ou les sacs éventrés aux yeux des spectateurs. Se laissant envahir par le pouvoir du lieu comme « porte-empreinte » de l’image, il ne se lasse pas de déambuler avec son appareil pour palper la poussière, qui - il en est certain - « nous survivra tous car elle a le temps pour elle*». Et lorsqu’il s’aventure dans la cour, les longs cils de l’abandon s’écarquillent devant l’exquise menace végétale. Poussant son exploration au-delà de la ville, la chapelle des Capucins à Embrun lui offre un nouveau lieu de méditation sur l’espace et le temps. Aussi collecte-t-il les signes de ses précédentes transformations juste avant la transfiguration annoncée. Un jour, lui et son œil s’attardent sur les façades squelettes d’un de ces villages transpercés par la Nationale 94, Hôtel du Lac, la Roche-de-Rame, et leurs anciens fleurons industriels, l’Argentière-la-Bessée, fierté d’une richesse minière aujourd’hui fossilisée en musée. A Guillestre, Orpierre, L’Enclus, il est envoûté par la féérie modeste des maisons et se risque à capter le souffle habité qui s’exhale de ce décor à travers toits, murs, pierres et fenêtres. Il est alors temps pour lui de se confronter à la grande Histoire et un de ses gigantesques édifices, la forteresse Mont-Dauphin. Que ce soit dans la Poudrière ou dans la caserne Rochambeau, il prend le parti de monumentaliser la lumière, qu’elle-même devienne l’acteur du lieu et anime d’un commun accord meurtrières, charpente et carrioles remisées. A l’église Saint-Louis, il se réfugie dans la sacristie et laisse son appareil se faire châsse à statues, brocarts et autres reliques sacrées. Puis l’occasion lui est donnée d’aller visiter la communauté d’animaux empaillés qui séjourne dans la saucissonnerie désaffectée d’Aspres-sur-Buëch. Ces modèles morts de spécimens vivants se prêtent de bonne grâce à la pose, il entame avec eux une conversation muette qu’il décide de prolonger par une ultime méditation en plongeant dans les eaux dilatées du Drac Blanc et de la Clarée. Va t-il enfin trouver là l’énigme de cette beauté naturellement mortelle ?

JACQUELINE KONOPKA

* Georges Didi-Huberman, Génie du non-lieu, Minuit, 2008, p 56

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����LA�POUSSIÈRE�DE�NOS�SANDALES…�

Le cinéaste Jean Renoir disait se méfier des intellectuels qui ne savent ni regarder, ni écouter, ni sentir. Cependant, les photographies de Bogdan Konopka, qui n'ont besoin que d'un regard tranquille, font régulièrement l'objet de fort beaux textes. En fait, il me semble que c'est le propre d'un vrai travail d'auteur que de nous rendre « bavard » et lorsque ce travail rencontre un regard sensible et attentif, sa capacité à concentrer tout un réseau d'observations, de sensations, d'idées, se développe comme un parfum et fait s'éclore chez celui qui regarde tout un discours. Les images de Bogdan Konopka sont de taille plutôt petite, mais leur ancrage dans le réel ne nécessite pas de décodage particulier et leur capacité d'accueil est grande. Pour peu que nous en prenions le temps, elles s'offrent facilement à l'appropriation et ce moment est d'un intense plaisir, car quelque part on se sent soi-même artiste. Dans ce qui se présente à nos yeux, rien n'est inventé et chaque image possède la référence bien précise d'un lieu et d'une date de prise de vue. Bogdan Konopka repère ses espaces avec minutie et ne travaille pas au hasard bien qu'il sache saisir une rencontre fortuite et la faire s'épanouir dans une image. Comme il le dit lui-même : « Je ne fais pas des photographies pour mon plaisir, la photographie exige d'être un document de son temps ». Le regard attentif qu'il porte sur le monde s'attache plus particulièrement à l'environnement urbain, l'Europe, la grande, et maintenant la Chine où il vient d'être invité par deux fois. Il est bien sûr facile, mais quand même nécessaire, de rappeler que sa ville natale, Wroclaw, fut détruite au trois-quarts et que son enfance s'est passée tout entière dans les ruines. Mais n'allez pas croire que ses images soient tristes ou mélancoliques, qu'il recherche particulièrement le passé, le typique ou tout simplement le banal. Ne pensez pas non plus qu'il court après le spectaculaire, les démolitions intempestives ou les accidents ravageurs, il se contente très bien de l'ordinaire et du quotidien. Sans jugement de valeur, sans condamnation ou dénonciation, sans affect inutile non plus, il sait prendre en charge le temps qui passe. « Le salut de notre âme est entre nos mains », lui aurait dit Gaston Bachelard. Que ce soit pour une commande officielle, où on lui demandera de rendre compte d'un « patrimoine classé » ou dans des prises de vues personnelles où il s'attachera plus volontiers à ce qu'il nomme lui-même « le patrimoine de rien », c'est « la peau des villes » en mue permanente qu'il nous livre ; cette peau qui s'accumule, disparaît, se reconstruit quotidiennement. Et en regardant ses photographies de Varsovie, de Prague, de Zürich, de Paris bien sûr, on s'aperçoit que chaque cité garde tout à la fois ses racines, sa singularité, mais nous livre aussi une même leçon. Dans leur capacité à disparaître et à renaître chaque jour inlassablement, toutes les villes sont semblables. Sans jamais se départir de son entêtement tranquille à enregistrer ce destin des villes, Bogdan Konopka a choisi d'en traduire toute la réalité plastique, c'est-à-dire de donner une forme à ce qu'il a vu et à ce qu'il veut nous faire voir. Mais cette « plasticité », pour devenir une réalité photographique, a besoin d'une solide maîtrise technique. Le moindre vent ride ou fait disparaître les images qui affleurent à la surface de l'eau. Alors celui qui dit avoir la patience d'un graveur, sait comment traduire ce qu'il a vu. Au cours du développement et du tirage, il travaille ses gammes de gris jusqu'à obtenir ces images dont la qualité de lumière exerce étrangement le même pouvoir de fascination que celui des daguerréotypes. En nous épargnant la douloureuse expérience du temps qui passe, si souvent associée à la photographie, Bogdan Konopka nous plonge dans un état de grâce subtile et nous livre la durée à l'état pur. Avec des images à contre-courant des modes et des tendances, des images qui ne font ni dans le nombre, ni dans la dimension, Bogdan Konopka est libre, libre du dangereux souci de faire ce qu'on attend de vous. Avec aisance, il parcourt les territoires les plus divers et nous montre qu'à travers toutes les différences, nous pouvons toujours construire une identité. Avec discrétion et sans regrets inutiles, il nous fait savoir que c'est notre destin d'avoir à secouer régulièrement la poussière de nos sandales.

Françoise Paviot Paris, mai 2004

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Rue du Colonel Roux, Gap © Bogdan Konopka Avenue Guillaume Farel, Gap © Bogdan Konopka

Vallée du Haut-Champsaur © Bogdan Konopka

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INTERVIEW�DE�BOGDAN�KONOPKA�� Pouvez-vous me raconter votre parcours de photographe, où êtes-vous né et comment êtes-vous venu à l’image ? Je suis né en 1953 et je vivais à Wroclaw, ex-Breslau, la dernière forteresse à avoir capitulé le 9 mai 45. Mes parents venus de la campagne se sont installés dans cette ville détruite à 70% après la guerre. Toute la population allemande avait été ou tuée ou explusée et 50000 polonais, la plupart exilés des territoires devenus soviétiques, d’Ukraine, de Lituanie, du Bélarus, les avaient remplacés. Ce qui donne un caractère unique à cette ville : des étrangers dans un décor qu’ils n’ont pas construit mais qu’ils sont chargés de poloniser à la manière soviétique. Ce n’est donc pas par hasard si Wroclaw était pendant la période communiste le ferment de la résistance intellectuelle. J’ai commencé à faire des photos à l’âge de 17 ans. Je photographiais mon environnement : bâtiments en ruines, routes défoncées, les queues devant les boutiques, mes amis et nos folies, les absurdités de l’époque. Ce qui m’a fasciné dès le début dans la photographie c’est son rapport à la réalité et à son lien formidable au temps, son côté daté, qui ne peut mentir. Quand à l’école le prof d’histoire enseigne que votre ville a toujours été polonaise et allemande par accident, et que vous criez au mensonge, vous êtes mis dehors. Et tout était mensonge : la presse et la télévision bien sûr mais aussi la photographie officielle qui privilégiait le conceptuel. De 80 à 85, j’ai fait partie d’un courant esthétique qui promouvait la photographie élémentaire au travers de textes théoriques et d’expositions, au sein de la Galerie Foto-Medium-Art. Mais l’acte fertile s’est asséché jusqu’à complète stérilité. Alors je suis parti, j’ai créé ma propre galerie Post Scriptum qui a été fermée un an après : la programmation déplaisait aux autorités et en plus, c’était un repaire d’éléments contestataires. Parler de tout, sauf de la réalité. Alors vous avez décidé de partir ? Non, et pourtant la police m’avait proposé un passeport après mon internement. C’est le hasard qui m’a fait rencontrer Jacqueline en 86 en Pologne où je photographiais depuis 83 le Festival International de théâtre de rue créé par un ami. Manager d’une compagnie française et personnellement très engagée dans le théâtre d’avant-garde, elle est revenue les deux années suivantes puis nous avons décidé de vivre en France (...) Nous avons habité Paris quelques mois, j’ai montré mes photos à quelques directeurs d’agence, mais mon travail ne semblait pas correspondre à l’idée que l’on se faisait de la Pologne en France : des gens souriants dans un décor de ruines, ce n’était pas assez glauque, comme si seul le capitalisme rendait heureux. Ensuite nous avons vécu à Angers pendant 5 ans où j’ai eu quelques commandes et gagné juste assez d’argent pour renouveler chaque année ma carte de séjour. Parallèlement, mon travail a commencé à être exposé. Vous étiez un créateur et vos images étaient déjà personnelles ? En France, j’ai d’abord réalisé mon rêve en achetant une chambre 4x5 d’occasion. Ne possédant pas d’agrandisseur pour ce format, je reproduisais mes négatifs par contact. Et j’ai constaté qu’il y avait une grande différence entre le tirage par contact et le tirage par agrandissement. Quant à la prise de vue, la chambre oblige à poser le regard, à se détacher. Mais je ne veux pas dire que c’est la seule ou la meilleure manière de photographier. L’avantage n’est-il pas de prévisualiser sa photographie sur le dépoli de la chambre ? Plutôt de vérifier l’image que j’ai en tête, d’ajuster la machine à ma vision. Pour moi la photographie dans ce sens est une traduction et elle est dépendante de la technique que je vais employer : le choix de l’outil, du film et de la cuisine, tout est calculé en fonction de l’image que je veux obtenir. Si la lumière ne me convient pas, je ne fais pas de photo, mais parfois il m’arrive de revenir quand le motif, l’image que j’ai dans la tête, m’obsède. Car vous avez toujours la même approche ? L’important pour moi c’est que le processus entier soit lent et que je puisse maîtriser la fabrication d’une image de A à Z, avec les produits du marché. Je suis photochimiste de formation et j’aime la cuisine du labo. Techniquement, j’utilise des films de même sensibilité, un révélateur extrêmement dilué, ce qui autorise un temps de développement long. Mais cette technique a un défaut : dans les négatifs ainsi développés, le grain est flou si l’on agrandit l’image et ce n’est pas un flou intéressant. J’ai donc

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choisi de ne pas agrandir mes images car j’aime la texture obtenue par ce développement. Puis dans la phase suivante, le tirage, il n’y a pas d’agrandisseur, pas de condensateur : le négatif est posé sur le papier, il n’y a pas d’air entre eux. C’est donc la raison pour laquelle vous obtenez cette douceur que l’on ne retrouve que dans vos photographies, mais pouvez- vous me dire quelle en est la justification esthétique ? Quand je photographie un lieu, je veux capter l’esprit de ce lieu avec une seule image et pas dix… C’est un pari. Avec la chambre, on s’oblige à une réflexion sur l’économie ! La prise de vue s’opère avec des temps de pose longs, parfois même très longs. Et pour répondre à votre question sur la justification esthétique, ma démarche est celle-ci : batailler pour trouver le sens qui délivre la nature même de la photographie. Je suis photographe avant tout et je m’exprime par ce que je ne cesse d’apprendre au travers de la photographie. C’est là que votre notion de photographie comme traduction intervient… Oui elle est traduction et je photographie jusqu’au bout de la lumière. La lumière la plus ténue, presque absence de lumière ? Exactement. Quand le soleil brille, je dors, du moins je ne fais pas de photographie. Je travaille quand la lumière baisse ou que le temps est gris. Vous remarquerez que dans ces moments la lumière est toujours verticale. Regardez dans un parc, l’ombre des arbres fait un cercle autour d’eux. Ceci parce que la lumière est diffuse ? Oui et on découvre alors toute la richesse de la pénombre. On vous sent conduit dans votre démarche par la nostalgie des matières nobles. C’est vrai, j’ai toujours un grand plaisir à contempler les tirages anciens. Mais les procédés disparus ne m’intéressent pas pour eux-mêmes et dans les images que je fabrique je veux avant tout transmettre ma vision du monde, là où je suis. Pouvez-vous me parler des sujets qui vous inspirent ? La ville et l’architecture entre guillemets, et plus précisément la ville ordinaire, le patrimoine non classé, la ville invisible.

�Entretiens avec Gilles Verneret, Paris, 2004,

in 24 images, Euroland, Bogdan Konopka, Ed. Lieux Dits, 2004

Réserves du musée, muséum, Aspres-sur-Buëch © Bogdan Konopka,

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BIOGRAPHIE�DE�BOGDAN�KONOPKA�

Bogdan Konopka est né en 1953 à Wroclaw en Pologne. Il suit une formation de photochimiste et exerce la photographie appliquée au sein du laboratoire de l’Université polytechnique. Il en démissionne suite aux pressions du régime, devient membre du courant Photographie élémentaire, s’en détache, fonde sa propre galerie, Post Scriptum, et participe aux actions artistiques de l’underground. Il quitte la Pologne et s’installe en France en 1989 où il poursuit son travail commencé à Wroclaw sur le devenir des villes (Paris, Angers, Nantes, Cassel…). Il photographie leurs faces cachées, fragiles, pousse des portes, visite des arrière-cours, se perd dans des immeubles abandonnés. Ses pas le portent dans une sorte de quête à la découverte d’une ville invisible, qui semble vidée de ses habitants, comme si elle avait été frappée d’un exode irrémédiable. Grand Prix européen de la photographie de la Ville de Vevey en 1998, il voyage pendant deux ans en Europe centrale. Ce travail intitulé Reconnaissances prend la forme d’une exposition et

d’un portfolio. Depuis, son regard attentif et patient s’est porté sur les villes chinoises et leur architecture vernaculaire très menacée. Représenté par la galerie Françoise Paviot à Paris, Box Galerie à Bruxelles et Glaz Gallery à Moscou, le travail de Bogdan Konopka est présent dans les collections publiques (Musée national d’Art moderne / Centre Georges Pompidou, Maison européenne de la photographie, Fonds national d’Art contemporain, Fonds régional d’Art contemporain Ile-de-France…) et privées.�Son œuvre suggère une beauté discrète, comme assourdie, qui requiert un regard attentif et rapproché. Travaillant systématiquement à la chambre, maîtrisant la totalité du processus photographique depuis la prise de vue, toujours unique, jusqu’au tirage par contact, Bogdan Konopka réalise des images de format minimal, à la tonalité difficile à cerner – entre le gris, le bronze et le sépia – qui jouent sur la limite de la visibilité tout en élaborant ce qu’on pourrait appeler des « mondes » au charme subtil et nostalgique, qui évoquent la préciosité des camées et des gravures à la manière noire.

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BIBLIOGRAPHIE� - Chine, l’empire du gris, texte de Pierre Haski, Editions Marval, 2007 - Rezonans, textes de Janine Ponty et de Jacqueline Konopka, Editions Filigranes, 2007 - Beijing Opera, work in progress, Texte Paul Andreu, Editions Kropka, 2006 - Euroland, textes de Françoise Paviot, Gilles Verneret, Editions Lieux-Dits, 2004 - De natura rerum, texte de Krystof Rutkowski, Editions Kropka, 2004 - Au-delà du visible, texte de Jacqueline Konopka, Editions Auréoline, 2003 - Reconnaissances, textes de William Ewing, Arno Rafael Minkinnen, Editions Images, Vevey, 2000 - Paris en gris, textes de Adam Zagajewski, Françoise Paviot, Elzbieta Lubowicz, Edition bilingue de l’Université Marie Curie de Lublin, 2000. Réédition 2002 - L’Ile Dumet, texte de Jean-Christian Fleury, Editions Marval, 1995

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EXPOSITIONS�PERSONNELLES�RECENTES�(SELECTION) �

2010 - Chine, l’empire du gris, Centre d’art Manggha, Cracovie, Pologne - Cziszy, Galerie Refleksy,Varsovie, Pologne - Subjectiv, Wrzesnia, Musée de Wresznia, Pologne - Beauté mortelle, Galerie du théâtre La passerelle, Gap, 2009 - Mémoire grise, Galerie FF, Lodz, Pologne - Rezonans, Galerie des 3 Lacs, Université Lille 3 - Chine, l’empire du gris, Galerie du CAUE 49, Angers 2008 - Œuvres au noir, Galerie Box, Bruxelles - Chine, l’empire du gris, Photomonth 08, Bratislava ; Fotofestiwal, Lodz, Pologne - De rerum natura, Biennale photographique de Moscou, Russie - Paysages aléatoires, Galerie du théâtre La passerelle, Gap - Reconnaissances, Centre culturel français de Vilnius, Lituanie 2007 - Chine, Biennale de la photographie, Musée d’Art Moderne de Canton, Chine - Saveurs du divers, exposition en duo avec Luo Yongjin, Biennale Photoquai, Paris - Chine, l’empire du gris, Galerie Françoise Paviot, Paris - Rezonans, Chapelle Sainte-Barbe, Bruay la Buissière - D’Ouest en Ouest, Rencontres photographiques de Lorient 2006 - Résidence, Clermont-Ferrand et autres villes de Konopka - Alterazioni, Musée de la photographie contemporaine, Villa Ghirlandi Balsamo, Milan, Italie - Paris en gris , Scène nationale Le Moulin du Roc, Niort (en collaboration avec le FRAC Ile de France) - Paysages de Chine, Galerie Françoise Paviot, Paris - De natura rerum, Abbaye de Saint-Florent le Vieil - Un corps en construction, le Théâtre National de Pékin, Centre d’art contemporain, Bielsko Biala, Pologne - Photographies de Pologne 1986-2006, Mois de la photo à Cracovie, Pologne - Les Murailles de Chine, Galeria Luksfera, Varsovie, Pologne

�EXPOSITIONS�COLLECTIVES�RECENTES�(SELECTION)� 2008 - Art Paris, Galerie Françoise Paviot - Art Brussels, Galerie Françoise Paviot (Paris), Galerie Box (Bruxelles) - Art Moscou, Glaz Gallery - FIAC, Galerie Françoise Paviot 2005 - Le Paris des Photographes, collection Centre Georges Pompidou, Biennale de la photographie de Canton, Chine - Objectif Paris 2, Pavillon des Arts, Paris - Art Brussels, Galerie Françoise Paviot - Est-ce ainsi que les hommes vivent ?, Grilles du Jardin du Luxembourg, Paris

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�BOGDAN�KONOPKA�

La chapelle des Capucins, Embrun © Bogdan Konopka

Exposition��Du 30 novembre 2010 au 8 janvier 2011 Vernissage��Samedi 27 novembre à 18:30 Relations�presse�:�Sonia Kechichian, Secrétaire générale [email protected] / 04 92 52 52 46 Valérie Bérest, Chargée des relations publiques [email protected] / 04 92 52 52 58 Galerie du théâtre La passerelle, 137 bld Georges Pompidou 05000 Gap