Documentary | 2018 | NR. CAST: Larry Parypa, Andy Parypa, Gerry Roslie, Rob Lind, Bob BennettDIRECTOR: Jordan Albertsen2018 Tacoma Film Festival Official Selection - Closing Night

FILM BOOM tells the untold story of one of rock 'n' roll's wildest and most influential bands, The Sonics. For the first time ever, all five original members of the band tell the story of how it all went down, beginning to end. 'Boom' takes a deep dive, exploring how a

relatively unknown band from the Pacific Northwest became a worldwide phenomenon 50-years after their heyday, and in doing so, shaped music for decades to come (whether it was apparent at the time or not). Featuring interviews with homegrown heroes and breakthrough artists alike, Pearl Jam, The Sex Pistols, Heart, Mudhoney, and many, many more. US Premiere

EVENT Don’t miss the TFF Closing Night festivities! Watch the US Premiere of the documentary BOOM with the original members of the Sonics and the film’s director. Find out who wins this year’s Audience Choice Awards at an after party with refreshments, no host bar, music, mini Sonics museum, and a garage rock DJ. Enjoy a post film discussion with original members of THE SONICS! Catering provided by Red Star Taco Bar. Director Jordan Albertsen and original band members will be in attendance.

Raindance 2018: Le réalisateur Jordan Albertsen parle de son documentaire "Boom" de Sonics

PAR JAMES PRESTRIDGE24 septembre 2018 La Sonics Le documentaire Boom de JORDAN Albertsen retrace l'incroyable histoire et l'influence des Sonics. Un groupe qui a explosé sur la scène rock du Nord-Ouest dans les années 1960 avec une énergie indomptable et un son dangereux, The Sonics a lancé une musique innovante pour inspirer une génération d'artistes avant de disparaître trop tôt. Le film d'Albertsen donne la parole à de merveilleux récits des débuts du groupe et révèle l'ampleur réelle de leur impact sur l'industrie de la musique dans une histoire de reconnaissance tardive comparable à celle de Searching For The Sugar Man deMalik Bendjelloul . James Prestridge, de Close-up Culture, s'est entretenu avec le réalisateur Jordan Albertsen en vue de la première mondiale à guichets fermés de Boom au Raindance Film Festival .

Q: La première mondiale de 'Boom' au Raindance Film Festival sera l'aboutissement de 10 années de dur labeur pour vous. Comment réfléchissez-vous sur ce voyage et comment pensez-vous que vous vous sentirez comme à la première heure? A: MAN, c'est difficile à dire. Pendant les deux dernières années, j'ai pratiquement passé tous les instants de ma vie à couper ce film. Je suis à peine sorti de la scène. Et c'était encore le cas jusqu'à il y a environ deux semaines. Il est donc difficile de réfléchir en ce moment, je sens encore que j'ai plus à faire. Cela dit, je suis vraiment excité pour la première. Raindance est un très grand festival et je suis incroyablement chanceux que Boom joue là-bas. Q: Pouvez-vous nous dire comment ce voyage a commencé et à qui vous avez contacté en premier pour faire avancer ce projet? A: Ce voyage a commencé pour moi il y a 10 ans. Les Sonics avaient toujours été mon groupe préféré et quand ils ont annoncé le premier concert de retrouvailles de Seattle dans leur ville natale, j'ai tout laissé tomber et je me suis envolé pour le concert. J'étais complètement époustouflé par la puissance du groupe. Même après tout ce temps, ils l'ont tué! J'ai décidé que ce soir-là, j'allais faire un film à leur sujet. Je suis allé en ligne le lendemain et j'ai trouvé une adresse électronique pour la gestion des groupes. J'ai donc écrit une courte image. À ma grande surprise, Buck Ormsby a répondu. Je ne pouvais pas y croire, le bassiste de The Wailers m'a répondu! Nous avons pris un café à Tacoma et j'ai donné mon argumentaire pour le film. C'est comme ça que tout a commencé. Q: Pouvez-vous nous donner un aperçu des interviews que vous avez menées - et du temps que vous avez passé - avec chacun des membres du groupe et avec John 'Buck' Ormsby? A: LES interviews étaient délicates. J'essayais constamment de convaincre les membres du groupe de me faire confiance. Ils ne savaient vraiment rien de moi, alors il a fallu quelques années pour

gagner leur confiance. Une fois que nous y sommes allés, ils sont tous devenus très à l'aise avec moi. L'interview de Bucks a été tournée en premier, presque 4 ans avant les autres. Q: Comment votre perspective et votre relation avec le groupe et leur musique ont-elles évolué au cours du processus de production de ce film? A: TOUT a changé. Au début, j’avais l’intention de faire un grand documentaire cinématographique avec d’énormes récréations historiques qui se concentrent sur les temps sauvages qu’ils ont connus dans les années 60. Et comme les douloureuses réalités du financement des films n'arrêtaient pas d'écraser le film que je voulais faire, je devais pivoter et m'ouvrir à ce que cela pouvait être. Et une fois que j'ai fait ce choix, j'ai commencé à découvrir toute cette autre histoire du groupe. Qu'est-ce qui s'est passé après leur rupture? Et comment cette musique est devenue ce phénomène mondial sans que personne ne le sache. Le film est devenu pour moi une chose extrêmement personnelle. Quelque chose que je devais finir, quoi qu'il arrive. Et grâce à tout cela, j'ai pu apprendre à connaître ces gars. Ces gars qui ont fait cette chose incroyable à leur adolescence. 40 ans plus tard, le monde a rattrapé son retard. C'était une si belle chose humaine à voir.

Q: Il y a beaucoup d'histoires formidables dans le film, y compris celle concernant The Shangri-La. Avez-vous une histoire préférée de votre temps à faire le film? R: Il y en a tellement que j'ai dû gagner du temps. L'un de mes favoris impliquait une bagarre lors d'une danse au lycée. C'est hilarant. Je ne l'avais pas vraiment annoncé avant cette interview, mais j'ai en fait commencé à écrire un scénario sur The Sonics. J'aimerais faire un récit narratif sur ce qu'ils ont fait. Ce serait mon stand by me , mais avec Rock and Roll. Q: Quelle importance ont les fans de The Sonics dans la réalisation du film? A: HUGELY. Chaque fois que je voulais abandonner et cesser de fumer, je recevais des messages du monde entier, des gens exprimant leur enthousiasme à l'idée de voir ce film. Cela m'a vraiment aidée à traverser les moments difficiles - qui ont été nombreux. Q: Le film est magnifiquement mis en page par votre lien personnel avec le groupe et votre relation avec votre père. Votre père a-t-il déjà pu voir le film? A: MERCI mec. J'ai visionné le film pour lui le mois dernier. Ce fut une nuit très émouvante pour nous deux.

Q: Il y a beaucoup de personnalités musicales influentes dans le documentaire, notamment Mark Arm et Mike McCready. À quel point était-il difficile - et à quel point enrichissant - de faire participer ces voix au film? A: BUCK était mon «ami» avec beaucoup de ces personnes et quand il est décédé, tout dépendait de moi. Et mec, c'était impossible. Je ne peux même pas vous dire combien de courriels aveugles j'ai envoyés aux gérants de stars du rock. Personne n'a répondu. Personne. Il a fallu des années pour décrocher ces entretiens. Mon bon ami Brian Kasnyik a été le premier à vraiment aider de cette façon. Photographe de rock à Seattle, il m'a confié mes deux premiers entretiens. Et l'interview de Mike McCready - c'était fou. Je travaille dans un restaurant de sushis à Bozeman dans le Montana. Et un jour il est entré avec sa famille. J'étais au-delà de l'étoile frappée. J'avais une affiche de ce type sur mon mur quand j'étais enfant. Mais j'ai réussi à tenir le coup et à lui dire ce que je préparais. Il aurait facilement pu me dire de me faire foutre, mais il a plutôt accepté de faire le film. Il était extrêmement cool et généreux. Il a même invité ma famille au spectacle de Pearl Jam à Seattle cet été. Et cette connexion a conduit à quelques autres interviews clés. Je dois à Mike, beaucoup de temps.

Q: Vous voyagez en Angleterre dans le film et Londres joue un rôle dans la découverte de l’incroyable influence de The Sonics. Pouvez-vous parler du temps que vous avez passé à filmer en Angleterre? A: LONDON était en train de changer le récit du film. Je n'avais aucune idée de leur popularité à l'étranger. Cela m'a complètement fait repenser le film. Il est difficile de trop y entrer sans laisser échapper quelques rebondissements. Mais sans ce voyage, le film serait une chose différente. Q: Que pensez-vous que l'héritage de The Sonics sera - et à quel point est-il spécial de faire maintenant partie de celui-ci? A: Je pense qu'ils devraient être dans le Hall of Fame du Rock and Roll. Il devrait y avoir une statue d'eux à Tacoma. Ce que ces gars ont réussi à faire dans les années 60 est remarquable. Et si je fais ce film, ça aide à faire passer le mot et à transmettre cette musique à une nouvelle génération, ça serait vraiment bien. Q: Les deux visionnements chez Raindance à Londres sont complets. Avez-vous un message pour le public avant la projection?

A: Honnêtement, mon seul message est "merci". Cela signifie que le monde entier sait que les gens sont intéressés à voir ce film. L’héritage de ce groupe est incroyablement important et j’espère que j’ai fait justice à sa cause.

BOOM! Un film sur The Sonics BOOM! L'histoire sauvage de l'un des groupes les plus influents et les plus infâmes du rock and roll : The Sonics.

© Jini Dellaccio Collection. Tous les droits sont réservés.

Nous avons commencé à monter ce film il y a plus de sept ans. À l'époque, les Sonics avaient quitté la grille pendant des décennies et venaient d'annoncer des concerts de retrouvailles qui avaient lieu à Cavestomp, suivis d'un spectacle dans leur ville natale au légendaire théâtre Paramount de Seattle . Immédiatement, notre directeur, Jordan Albertsen, a acheté deux billets et s'est envolé de LA pour emmener son père avec lui pour assister à cette représentation. Le spectacle à guichets fermés était incroyable. Jordan a ensuite contacté son partenaire producteur Brian Scott Robinson et lui a dit «nous faisons un film sur The Sonics».

Jordan a contacté la direction du groupe. Une réponse est venue de Buck Ormsby qui a découvert The Sonics , l’a signé avec son label «Etiquette» il y a plus de cinquante ans, et a produit ce qui est devenu leurs albums classiques «BOOM!» Et «Here Are The Sonics». a joué de la basse pour The Fabulous Wailers. Nous étions foutus. Au cours des cinq prochaines années, Jordan, Buck et Brian se sont battus pour faire démarrer ce film.

Après cinq décennies à développer une secte à travers le monde et à influencer des groupes tels que The Cramps et Mudhoney, nous sommes en 2014 et The Sonics se préparaient pour une tournée très attendue à travers l'Europe. Jordan et Brian ont décidé que c'était l'endroit idéal pour commencer le tournage, même s'il était nécessaire. Ils ont rassemblé tout l'argent qu'ils pouvaient dépenser pendant trois semaines à parcourir l'Europe avec le groupe et ont commencé à capturer des séquences époustouflantes de certaines des émissions les plus épiques du moment - mettant en parallèle des interviews de musiciens légendaires et de fans incroyables.

Aujourd'hui, après la sortie de leur premier album depuis 1967, les Sonics ont pris un nouvel élan - des reportages à succès dans Rolling Stone, le New Yorker, le Huffington Post, etc. De grands artistes sont venus jouer avec eux et offrir leur soutien à la réapparition de ces icônes pratiquement inconnues. Ce documentaire vous le livrera TOUT.

Ainsi, après une année de tri de séquences, Jordan et Brian ont décidé que la meilleure façon de terminer BOOM! était de le mettre entre les mains de vous, les fans. Pour ceux qui se sont consacrés à ce groupe et à ceux qui sont sur le point de découvrir pour la première fois comment ils ont façonné la musique que vous aimez, nous savons que vous serez époustouflé par l'impact que les Sonics ont eu sur la musique. Monde !

BOOM! A Film About the Sonics (2018) Documentary | 2018 (USA)

'Boom' tells the untold story of one of rock 'n' roll's wildest and most influential bands, The Sonics. For the first time ever, all five original members of the band tell the story of how ...See full summary » Director: Jordan Albertsen Writer: Jordan Albertsen Stars: Mark Arm, Chris Ballew, Bobby Bennett |See full cast & crew »

Storyline 'Boom' tells the untold story of one of rock 'n' roll's wildest and most influential bands, The Sonics. For the first time ever, all five original members of the band tell the story of how it all went down, beginning to end. 'Boom' takes a deep dive, exploring how a relatively unknown band from the Pacific Northwest became a worldwide phenomenon 50-years after their heyday, and in doing so, shaped music for decades to come (whether it was apparent at the time or not). Featuring interviews with homegrown heroes and breakthrough artists alike, Pearl Jam, The Sex Pistols, Heart, Mudhoney, and many, many more.

Throwaway Style: une interview avec Jordan Albertsen, directeur de BOOM: un film sur les Sonics STYLE THROWAWAY , ENTREVUES

15/11/2018

MARTIN DOUGLAS

PHOTO PAR EMILY MAGERS

Throwaway Style est une chronique hebdomadaire consacrée à l'examen de tous les aspects de la scène musicale du Nord-Ouest. Qu'il s'agisse d'un nouvel artiste qui fait des vagues, des gros titres touchant les talents locaux ou une réflexion sur une partie de la musique qui a été une fondation dans notre région; cet espace célèbre tout ce qui se passe dans la région du nord-ouest, tous les jeudis.

Un groupe légendaire déchirant des scènes, se séparant avant que son influence ne s'installe, pour se remettre ensemble et recevoir un paiement karmique partiel pour le style de musique qu'il a aidé à devenir pionnier. Plans magnifiques du centre-ville de Tacoma et de la ligne d'horizon de Seattle depuis la I-5 en direction du nord. L'histoire d'un enfant et de son père liés par la musique. La ponction thoracique, le son de la mitraillette de l'ouverture de "The Witch". Des luminaires comme Mark Arm, Nancy Wilson et Jack Endino discutant de la marque laissée par ce groupe sur leur vie et celle de générations de fans de musique. Voyages dans des magasins de disques britanniques pour enquêter sur la ferveur suscitée par ce groupe. Jordan Albertsen aurait pu aborder de nombreuses manières l'histoire de la Sonics dans son documentaireBOOM: Un film sur les Sonics , mais son approche reflète l’effet personnel

de la musique sur chacune de nos vies. Que ce soit des membres, des successeurs spirituels ou des fans, BOOM place les Sonics au centre d’une poignée d’entités en orbite, des expériences individuelles concoctées pour célébrer l’existence de ce groupe très spécial.

Fléau des programmeurs de radio et de l’emballage des salles de danse pour adolescents jusqu’à leurs retrouvailles fulgurantes (avec un aperçu complet de la pause de quatre ans du groupe), BOOM a pris dix ans, beaucoup de travail émotionnel et beaucoup d’argent. sortir de la poche d'Albertsen pour produire. Mais comme le cliché le dit, le travail acharné porte ses fruits. Récent lauréat aux festivals Lone Star et Tacoma Film - remportant le prix du meilleur documentaire et le prix du public de PNW pour le meilleur long métrage de ce dernier - le film constitue le document de référence pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur le film. Sonics dépasse l'approche ludique et agressive de la musique rock 'n roll présentée dans ses enregistrements. Ce samedi 17 novembre, et comme vous avez peut-être pu le dire, cela fait un moment que je ne recommande pas un documentaire rock aussi enthousiaste.

Il n'y a pas si longtemps, j'ai discuté avec Albertsen de sa relation personnelle avec la musique du groupe, du processus de fabrication du film qui a duré dix ans, et de la raison pour laquelle l'art choisit parfois l'artiste au lieu de l'inverse.

TRANSCRIPTION DE SANDY DODGE

KEXP: Donc dans le film, vous parlez de la façon dont votre père est celui qui vous a confié aux Sonics. Dis-moi un peu plus à ce sujet.

Jordan Albertsen: Eh bien, c'était quand j'étais enfant. J'étais vraiment dans toute la musique qui était dans le nord-ouest dans les années quatre-vingt-dix. J'étais un grand fan de Nirvana. J'étais vraiment dans le punk rock. Et un jour, mon père est passé devant ma chambre et m'a entendu écouter cette musique. Il m'a dit: "Tu devrais écouter les Sonics." Et je n'avais jamais entendu parler d'eux, je pensais qu'il parlait de l'équipe de basketball. À l'époque, la seule musique que mon père ait écoutée était celle de Dire Straits, et celle des Eagles, etc. Alors j'ai immédiatement pensé que toute musique qu'il recommanderait ne serait tout simplement pas cool. Et j'avais tort. Il a trouvé une copie de Boom et me l'a donné, et ça m'a complètement bouleversé l'esprit. Et c'était vraiment quand mon père et moi avons commencé à parler, en dehors de lui, étant mon père et me disant quoi ne pas faire. C'était vraiment ce que nous avons collé dessus. Et c'est comme ça que j'ai été présenté au groupe.

Vous at-il déjà parlé de sa relation avec les Sonics?

Ouais. Quand il était au lycée et au collège, il vivait à Bremerton. Et il avait l'habitude d'aller voir The Sonics. Il me dirait juste à quel point ces premières émissions étaient folles. Mon père n'est jamais allé à des concerts ou quoi que ce soit. Il est allé à cinq concerts dans toute sa vie. Et ces cinq concerts se sont avérés être les Beatles, Jimi Hendrix, Janis Joplin, il a vu les Beach Boys lors de leur tournée Pet Sounds . C'est juste incroyable, vous savez. Dans les années soixante, son expérience musicale était limitée mais totalement incroyable. Il me disait simplement d'aller voir The Sonics chez Pearl,

ou des patinoires à roulettes, parce qu'ils joueraient n'importe où, The Armory à Tacoma. C'est comme ça qu'ils étaient incroyables.

Ton père et toi êtes allés voir leur spectacle de retrouvailles à New York, n'est-ce pas?

Non, pas New York, nous avons raté ça. Nous sommes allés les voir quand ils ont joué leur premier spectacle de réunion dans la ville natale de Seattle, qui était au Paramount Theatre le soir d'Halloween 2008. C'était tout simplement incroyable. C'était le premier concert auquel mon père et moi sommes allés. C'était tellement incroyable. Les Sonics sont l'un de ces groupes. Lorsque vous parlez de réunions de groupe, de votre liste de souhaits, les Sonics ne figuraient même pas sur cette liste. Pour moi, ils étaient presque comme une licorne ou quelque chose comme ça. Ils n'étaient pas réels. Et les voir sur scène jouer ces chansons était tellement incroyable. C’était la première fois que je les voyais, c’était le premier concert auquel j’allais avec mon père et c’était le soir où je décidais de faire un film sur eux.

Dites-moi comment vous avez traversé le processus de contact avec ces gars. Ils se réunissent pour un spectacle de réunion, bien sûr. Il semble encore un peu difficile de les réunir tous.

Très. Je veux dire que tout était difficile. Je pense que je suis rentré chez moi ce soir-là et que je suis allé sur leur site Web et que j'ai trouvé une adresse électronique qui ressemblait à "gestion au point com de Sonic" ou quelque chose comme ça. Et je suis resté éveillé toute la nuit à écrire ce courriel vraiment passionnant à l’un des responsables de ce manager, lui demandant pourquoi je devrais être la personne qui ferait un film sur ce groupe. Et j'ai eu une réponse le lendemain, c’était Buck Ormsby. À l'époque, il dirigeait le groupe. J'ai immédiatement reconnu son nom, car il était le bassiste des Wailers et, évidemment, je savais que son nom figurait au dos de tous les disques Sonics que j'avais, car il était l'un de ses producteurs. Et j'ai déjeuné avec Buck quelques jours plus tard à Tacoma. Et nous avons eu comme une réunion de trois ou quatre heures et nous nous sommes serré la main et il était comme, "D'accord homme, laisse '

Donc, Buck et moi avons passé cinq bonnes années à essayer de mobiliser des fonds pour le film et cela n’a pas eu lieu, le financement n’a jamais abouti. Alors j'ai fini par le faire quand même. C'est vraiment comme ça que ça s'est passé.

Comment avez-vous fait pour le faire sans le financement?

C'était un processus tellement lent. Il y a dix ans, lorsque j'ai commencé à essayer de faire un film, je n'étais pas éditeur et je ne pouvais certainement pas prendre un projet aussi gros. Mais au fil des ans, j'ai réalisé un certain nombre de vidéos musicales, ce qui m'a obligé à les éditer et suis devenu beaucoup plus confiant en tant que monteur. C'est le gros truc. Éditer et produire, juste organiser des entrevues et ce genre de choses. Je couperais une interview ici et là. J'ai eu une interview avec Buck que j'avais déjà filmée. C'est une histoire tellement longue qu'il est difficile de tout comprendre. J'avais donc l'interview de Buck, je l'ai tirée probablement il y a quatre ou cinq ans. Il était tombé malade et je savais que son histoire était très importante. J'ai donc arrangé son entrevue et je l'ai mise de côté.

Nous avons fait une campagne Indiegogo, et nous espérions obtenir au moins 50 à 150 000 $, et quand cet attentat à la bombe a, j'ai un peu abandonné le film. Je ne savais vraiment pas quoi faire. Je ne savais pas comment le faire sans financement. Ce n’est vraiment que lorsque Buck est décédé que j’ai revu son interview et certaines des séquences b-roll que j’avais tournées avec Chris Koser, le directeur de la photographie, et j’ai commencé à voir un autre film que je pourrait faire. Parce qu'à l'origine, il était prévu de filmer toutes ces récréations du passé. Je savais qu'il n'y avait aucune séquence vidéo ou film des Sonics des années soixante, alors j'allais faire des récréations d'une très grande valeur de production. Et je me suis rendu compte qu'il pourrait y avoir un film différent là-bas. C'est à ce moment que j'ai commencé à me concentrer davantage sur ce qui est arrivé au groupe après leur rupture, suivant l'histoire de Buck et comment il a diffusé cette musique. C’est ainsi que mon histoire avec mon père s’est mêlée au film. C'était vraiment au cours des deux dernières années où cette version du film a été conçue de cette manière. C'est tellement difficile pour moi de traverser ça.

Non, c'était un bon aperçu du processus. J'ai entendu dire que cela prenait essentiellement 10 ans.

J'ai fini il y a environ trois semaines. Et je l'ai commencé il y a dix ans.

Fou.

Ouais, c'était irréel, mec. Je savais juste que je devais le faire. Je pense que l'autre jour je l'ai comparé à une crampe à l'estomac. C'est ce que je ressentais. Chaque fois que j'abandonnais le film et que je voulais m'en aller, c'était comme si on me disait physiquement que je devais terminer ce film et que je devais le faire. Je souhaite juste que cela n'aurait pas pris si longtemps.

C'est toujours puissant, cette envie de créer, cette envie lorsque vous savez que vous avez une histoire à raconter. Il a sa façon de vous harceler jusqu'à ce que vous le lui disiez. Dis-moi d'aller à Londres. Comment avez-vous découvert que les Sonics étaient énormes là-bas? Qu'est-ce qui vous a amené à enquêter?

En fait, je suis allé en tournée avec le groupe. J'étais en Belgique, en Allemagne et aux Pays-Bas, puis à Londres. Et ils ont fait ce spectacle à Koko, à Camden. Chaque spectacle qu'ils ont joué là-bas a été une énorme réception, une grande base de fans, mais il y avait quelque chose d'irréel à propos de Londres. Et Ivan, le DJ que je rencontre et me promène, c’est vraiment lui qui m’a dit: "Tu dois venir lundi." J'étais là et j'ai passé une semaine à Londres. Pendant que vous regardez le film et qu'il me promène dans Londres, c'est à moi de comprendre tout cela. Je ne savais vraiment pas qu'ils étaient si gros avant de me promener à Londres et je suis comme, Jésus-Christ!Tous les gens à qui nous avons parlé étaient tellement… beaucoup plus nombreux que même à Seattle, à la réception que vous receviez, aux personnes que vous avez rencontrées. C'est une ville qui aime la musique. Ils avaient vraiment embrassé ce groupe. C'était vraiment incroyable. Partout où vous alliez, vous voyiez des t-shirts et des affiches. Je ne sais pas ce qui s'est passé là-bas, mais c'était incroyable à voir.

Quelle est votre histoire préférée du film?

Oh, mec. Une de mes histoires préférées qui ne figure pas dans le film, car elle ne rentre tout simplement pas dans le film. L'une de mes histoires préférées a été lorsque j'ai interviewé Nancy Wilson de Heart. Elle était une grande fan de Sonics, et son premier concert a eu lieu quand elle avait dix ans. Elle a vu les Sonics à cette patinoire à roulettes et écouter Nancy raconter ce que cette expérience avait été pour elle était tellement incroyable. Elle a appelé cela un "baptême rock n roll" je pense que c'est ce qu'elle a dit. La façon dont elle a décrit l'énergie dans cette pièce, la foule et le groupe. C'était mon histoire préférée parce que c'était vraiment inattendu. Voici l'une des plus grandes stars du rock de la planète, elle n'a pas dit exactement cela, mais c'était une si grande inspiration pour elle, et c'était juste une chose tellement incroyable à entendre.

Quelle est votre chanson préférée de Sonics et pourquoi?

"La sorcière." C'est juste ... Je suis un grand gars de punk rock, et j'aime les chansons qui me donnent envie de casser des morceaux, et chaque fois que "The Witch" se met en marche, je veux juste commencer à déchirer la pièce. Il n'y a rien qui frappe plus fort que "The Witch", mec.

B O O M

Réalisé par: Jordan Albertsen

USA | 84 minutes

BOOM raconte l'histoire du groupe le plus important dont vous n'avez jamais entendu parler: The Sonics. Après avoir explosé sur la scène musicale dans les années 1960, ils ont menacé de disparaître, mais leur impact se fait toujours sentir à travers l'industrie. Documentaire captivant et inspirant, BOOM raconte l'histoire authentique des grands-pères du punk. Full: 50 ans depuis que les Sonics ont explosé sur la scène rock, leurs ondes de choc se font toujours sentir. C'est le groupe le plus important dont vous n'avez jamais entendu parler, avec des légendes allant de The White Stripes à Bruce Springsteen en passant par Nirvana, citant comme une source d'inspiration majeure. Dans ce documentaire, Jordan Albertson raconte le groupe depuis le succès grandissant qu'ils ont connu dans les petites villes du Nord-Ouest dans les années 1960, en diffusant des morceaux tels que The Witch et Louie, Louie, jusqu'aux groupes qui se dissolvent lentement, puis à leur réapparition clandestine au Royaume-Uni. Les entretiens avec les cinq membres originaux fournissent un récit authentique et détaillé de leur histoire, tout en permettant au film de fonctionner comme une histoire inspirante de reconnaissance tardive, car ils réalisent que leur musique ne s'est pas estompée. Rempli de grandes anecdotes et d'une personnalité merveilleuse, BOOM est une exploration fascinante de la manière dont les légendes sont créées et l'histoire façonnée, même en

évitant de prendre conscience du courant dominant. Entrevues avec Heart, Pearl Jam, les Sex Pistols, Mudhoney et bien d’autres encore, on comprend mieux à quel point les Sonics étaient les grands-pères du punk, à l’origine du garage et du grunge, pionniers de cette énergie lourde, extatique, déchirante et sauvage qui instille le rock la musique avec la vie. Bruno Savill de Jong tout en permettant également au film de fonctionner comme une histoire inspirante de reconnaissance tardive, car ils réalisent que leur musique ne s'est pas estompée. Rempli de grandes anecdotes et d'une personnalité merveilleuse, BOOM est une exploration fascinante de la manière dont les légendes sont créées et l'histoire façonnée, même en évitant de prendre conscience du courant dominant. Entrevues avec Heart, Pearl Jam, les Sex Pistols, Mudhoney et bien d’autres encore, on comprend mieux à quel point les Sonics étaient les grands-pères du punk, à l’origine du garage et du grunge, pionniers de cette énergie lourde, extatique, déchirante et sauvage qui instille le rock la musique avec la vie. Bruno Savill de Jong tout en permettant également au film de fonctionner comme une histoire inspirante de reconnaissance tardive, car i ls réalisent que leur musique ne s'est pas estompée. Rempli de grandes anecdotes et d'une personnalité merveilleuse, BOOM est une exploration fascinante de la manière dont les légendes sont créées et l'histoire façonnée, même en évitant de prendre conscience du courant dominant. Entrevues avec Heart, Pearl Jam, les Sex Pistols, Mudhoney et bien d’autres encore, on comprend mieux à quel point les Sonics étaient les grands-pères du punk, à l’origine du garage et du grunge, pionniers de cette énergie lourde, extatique, déchirante et sauvage qui instille le rock la musique avec la vie. Bruno Savill de Jong même en évitant de prendre conscience du courant dominant. Entrevues avec Heart, Pearl Jam, les Sex Pistols, Mudhoney et bien d’autres encore, on comprend mieux à quel point les Sonics étaient les grands-pères du punk, à l’origine du garage et du grunge, pionniers de cette énergie lourde, extatique, déchirante et sauvage qui instille le rock la musique avec la vie. Bruno Savill de Jong même en évitant de prendre conscience du courant dominant. Entrevues avec Heart, Pearl Jam, les Sex Pistols, Mudhoney et bien d’autres encore, on comprend mieux à quel point les Sonics étaient les grands-pères du punk, à l’origine du garage et du grunge, pionniers de cette énergie lourde, extatique, déchirante et sauvage qui instille le rock la musique avec la vie. Bruno Savill de Jong

INFO PRESSE MEDIA

Les Grys-Grys

Bombshell, Clermont-Ferrand17 mai 2018 28 mai 2018 par Pierre Andrieu RÉAGIR À CETTE CHRONIQUE Le groupe de Wild Rhythm & Blues originaire de Montpellier et signé sur le label anglais Dirty Water Records Les Grys-Grys attire des commentaire flatteurs qui ont de quoi émoustiller le public : "Meilleur groupe de garage français !", "Le groupe français que toute la scène rock and roll européenne nous envie..." Il passait au Bombshell, le temple du garage clermontois, en ce jeudi 17 mai de l'an de grâce 2018, on y a fait un saut, et... on a pris une magistrale baffe !

Clairement, les commentaires élogieux sont en deçà de la vérité, car cette bande de gentils tarés enchaîne avec voracité et à la vitesse de l'éclair (façon Ramones) des titres que n'auraient pas reniés les Rolling Stones des débuts, les Pretty Things, les Yardbirds et les Kinks, rien que ça mesdames et messieurs ! C'est joué de manière hystérique, bien chanté à la sauvage et ça dégage une furieuse envie de vivre (coucou James Dean). Contrairement à certains groupes de garage

composés de vieux croulants fatigués qui "excitent" des vétérans nostalgiques, Les Grys-Grys sont animés par une juvénile frénésie qui ferait presque croire que l'on est encore dans les années 60 ! Et qui attire et fait danser un public plutôt jeune, alléluia ! Le fringuant combo a plusieurs bottes secrètes et autres joujous extras pour ensorceler ses fans : un chanteur bassiste démoniaque ayant la particularité de ressembler à Roger Daltrey des Who, un batteur mexicain qui frappe comme un authentique malade sur ses fûts (à la Keith Moon des... Who), deux guitaristes (dont un sosie d'Elvis jeune) qui font fumer leurs cordes et qui défoncent tout et, last but not least, un harmoniciste/joueur de maracas, qui semble être l'incarnation 2018 du "couple" Brian Jones/Mick Jagger de 1964 en train de jouer Not Fade Away de Buddy Holly (cris stridents de joie)... Lors d'un concert des Grys-Grys, tout se passe très vite, il faut donc arriver bien à l'heure, et on monte très vite en température, il ne faut donc pas sortir trop couvert... Après avoir défouraillé compositions et reprises pendant ce qui semble être une grosse demi-heure, la troupe quitte les planches après un unique rappel. A signaler, une reprise mirifique et séminale du jouissif Roll Over Beethoven du génie Chuck Berry. Bref, si tu aimes le rock 'n roll et si t'as pas vu les Grys-Grys sur scène, t'as raté ta vie, mec !

LES GRYS GRYS

French Maximum R&B Déjantés ces bonhommes, ils nous font revivre à leur vitesse la folie rhythm n’ blues des années 60’s !! Ce groupe originaire de Montpellier sort d’une tournée européenne élogieuse et commence à faire son trou à force de live vorace. Leur univers se joue entre mélodie entraînante et énergie déferlante, ils font penser aux Kinks, Byrds, Yardbirds ou encore aux Them de Van Morrison, avec un côté plus urgent et direct propre à la scène garage ! Avec leurs styles et leurs coiffes coupées au poil, leur spectacle est à ne pas manquer, surtout à ce prix. Vous n’avez pas fini d’entendre parler d’eux, paré pour une danse rock’n’roll baby ? En « guest » ils accueilleront Jacqueline Taïeb sur la scène du MarveLoz’ Pop Festival pour reprendre ses plus grands tubes dont « 7 heures du matin », on vous promet que vous n’allez pas avoir sommeil !!!

LES GRYS-GRYS 9 € anticipada (onetwotix, movingtickets) – 12 € taquilla

LES GRYS-GRYS, insultantemente jóvenes (22 años de media) y con el R&B metido en vena, estos cinco Franceses vienen desde Montpelier (Francia) y beben en las mismas aguas que The Pretty Things ó Downliners Sect. Con un primer disco descatalogado para State Records y un nuevo álbum a punto de salir, Les Grys Grys tiene hoy en día uno de los directos más salvajes y potentes que puedas ver encima de un escenario si eres amante del autentico sonido Crawdaddy.

LES GRYS GRYS Le Mudd Club, Strasbourg

Les Grys Grys (Montpellier // Maximum Rock’n’Roll) Branleurs ultra talentueux directement arrivés des 60’s par une faille temporelle d’un épisode de Code Quantum. Ils ont quand même réussit à s’arrêter en 76 et piquer les coupes de cheveux des Ramones. WTF?

T A K I N G M U S I C B A C K W A R D S I N T O T O M O R R O W

Les Grys-Grys

Members:

Almir Phelgev- Bass, vocals Tobio - Rhythm guitar Arthur Grys - Drums Manu - Harmonica, maracas Romeo Romeo Kizmiaz- Guitar, vocals

Biography:

Whoa ! Is there any other word to effectively describe this assault on the ears ? It’s the sound of suburban frustration taken out on unsuspecting punters at the local dancehall circa ’65, but served up on black was today for everyone to marvel at.

The debut single from The Stones-aping quintet from Montpellier, France is « Only » a pair of covers but that just adds to the R&B authenticity, doesn’t it ? The Masters Apprentices get done over on the A-Side, with everything turned up into the red . The unintelligible slurring vocal is the only thing stopping in from being world-beating . Meanwhile their other cover, of the Jimmy Hughes ( via The Spectres ) classic, is brazen : they speed things up, completely alter the lyrics just for fun, and basically spin it into Back From The Grave – worthy garage – punk gold . A provocative and unhinged beginning . Based on this evidence, our world is theirs for the taking.

Yeah, yeah, yeah...Grys-Grys are comically shit hot...everyone that's seen them live knows that...but let's go to Boston for confirmation :

"They are monsters!!" JJ Rassler - DMZ