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Portrait Philip Glass – Dimanche 26 mars 2017

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Week-end Regards d’Amérique – 24-26 mars

À l’automne 1892, Dvořák entama un long voyage, qui devait le mener des terres de Bohême aux rues animées de New York, afin de prendre la tête du conservatoire récemment créé. Sa Symphonie « Du Nouveau Monde » (jouée par l’Orchestre Pasdeloup le samedi après-midi) joue le rôle, pour ses admirateurs comme pour ses détracteurs, d’un point de départ des réflexions sur « la musique américaine », et elle entraîne une prise de conscience des spécificités de la musique populaire dans un pays jusque-là principalement tourné vers la musique savante de l’Ancien Monde.Cette musique populaire – en particulier celle des Noirs –, à laquelle la Symphonie « Du Nouveau Monde » fait allusion, va représenter dans les décennies suivantes une source d’inspiration essentielle pour les com-positeurs américains. La Rhapsody in Blue (par l’Orchestre Pasdeloup, le samedi), composée en 1924 par Gershwin en réaction à la lecture d’un article « Qu’est-ce que la musique américaine ? » paru dans le New York Tribune, est conçue pour un jazz band. Ses sonorités cuivrées caractérisent tout un pan de la musique « américaine », dont le concert de musique de chambre American Brass de l’Orchestre de Paris le dimanche donne un aperçu. L’esprit du jazz souffle aussi dans l’accompagnement live tricoté par le batteur Antonio Sánchez pour le film Birdman de son compatriote Iñárritu, réflexion grinçante sur l’impermanence du succès (ciné-concert le samedi et le dimanche).C’est véritablement à la première moitié du xxe siècle qu’il revient d’affirmer une identité musicale américaine qui se libère de l’influence européenne. À Fontainebleau, Nadia Boulanger voit ainsi passer entre 1921 et la fin des années 1960 nombre de musiciens américains, d’Aaron Copland à Philip Glass – au centre d’un portrait qui explore le continent américain du Nord au Sud autour de la partition du Quatuor n° 3, le dimanche matin. L’histoire et la géographie américaines continuent d’inspirer les compositeurs : le seizième président des États-Unis est présent via ses discours dans le Lincoln Portrait de Copland tandis que Leonard Bernstein transpose pour son West Side Story l’histoire de Roméo et Juliette de Vérone dans le West Side new-yorkais (le dimanche, American Stories par l’Orchestre National d’Île-de-France sous la direction d’Alexandre Bloch). Les lieux prennent, dans le film de Godfrey Reggio Visitors, une signification poétique et trouvent « leur voix propre » sur la musique de Philip Glass, l’un des plus grands représentants du minimalisme américain.

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DIMANCHE 26 MARS 2017 – 11H

SALLE DE RÉPÉTITION – PHILHARMONIE

Portrait Philip Glass

Terry RileyIn C

Philip GlassQuatuor à cordes n° 3 « Mishima »

Astor PiazzollaChador – arrangement pour quatuor à cordes de Matteo del Soldà

Alberto Evaristo GinasteraQuatuor à cordes n° 1 op. 20

Musiciens de l’Orchestre de ParisGaëlle Bisson, violonEiichi Chijiiwa, violon Florian Wallez, altoFrédéric Peyrat, violoncelle

Coproduction Orchestre de Paris, Philharmonie de Paris.

FIN DU CONCERT (SANS ENTRACTE) VERS 12H10.

Terry Riley (1935)In C

Composition : 1964.

Création : le 4 novembre 1964, au Tape Music Center, San Francisco, par Terry Riley,

Steve Reich et divers instrumentistes.

Édition : Associated Music Publishers.

Durée : variable.

Philip Glass (1937)Quatuor à cordes n° 3 « Mishima »

I. 1957 – Award Montage

II. November 25 – Ichigaya

III. 1934 – Grandmother and Dimitake

IV. 1962 – Body Building

V. Blood Oath

VI. Mishima/Closing

Composition : 1985.

Création : le 10 juin 1985, à l’Almeida Theatre, Londres, par le Quatuor Arditti.

Édition : Dunvagen Music Publishing.

Durée : environ 18 minutes.

Astor Piazzolla (1921-1992)Chador – arrangement pour quatuor à cordes de Matteo del Soldà

Composition : 1978 (version originale pour orchestre de tango).

Édition : Curci – A. Pagani, 1990.

Durée : environ 3 minutes.

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Alberto Evaristo Ginastera (1916-1983)Quatuor à cordes n° 1 op. 20

I. Allegro violento ed agitato

II. Vivacissimo

III. Calmo e poetico

IV. Allegramente rustico

Composition : 1948.

Création : le 24 octobre 1949, à Buenos Aires, Argentine, Asociacion Wagneriana,

par le Quatuor Mozart.

Édition : Barry, Boosey & Hawkes.

Durée : environ 20 minutes.

Depuis toujours chez Philip Glass, la dimension visuelle stimule la création, qu’il s’agisse des installations de Richard Serra (Long Beach Island, Word Location et Pink Noise), des poèmes visuels de Robert Wilson (Einstein on the Beach, White Raven, Monsters of Grace) ou du cinéma. Collaborateur de Martin Scorcese (Kundun), Peter Weir (Truman Sleeps), Laurent Charbonnier (Les Animaux amoureux) et Woody Allen (Cassandra’s Dream), le composi-teur est l’auteur de la musique de tous les films de Godfrey Reggio (le der-nier, Visitors, vient d’être projeté à la Philharmonie de Paris les 24 et 25 mars).

En 1984, il écrivit la bande-son de Mishima, film de Paul Schrader dont Glass souligne l’originalité : « Le film adopte une structure narrative complexe qui divise en trois parties la vie du célèbre romancier japonais contempo-rain – son enfance, les années de maturité et les derniers jours de sa vie. Ces sujets sont entremêlés pour produire une vision kaléidoscopique de la vie de Mishima. Les scènes de son enfance ont été filmées en noir et blanc, leur musique composée pour quatuor à cordes. Au moment où j’écrivais la musique du film, je prévoyais d’extraire la section pour quatuor à cordes pour en faire une œuvre de concert autonome. »

Comme Glass, Terry Riley appartient au courant de la musique minimaliste et répétitive américaine, dont In C (1964) fut l’une des premières manifes-tations marquantes. « En do », revendique le titre lapidaire de l’œuvre, qui

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annonce d’emblée l’idée principale : un do est scandé pendant la totalité de l’exécution, sur une pulsation immuable. Le nombre et le timbre des instruments sont laissés à la discrétion des interprètes, qui ont devant les yeux cinquante-trois formules de quelques notes. Ils répètent une formule autant de fois qu’ils le souhaitent avant de passer à la suivante, tout en veil-lant à ne pas prendre trop d’avance ou de retard sur les autres exécutants. La superposition des motifs, non fixée au préalable comme dans une partition traditionnelle, produit une polyrythmie complexe. La répétition devient le système de composition d’une musique sans transition ni développement, incantatoire et hypnotique, évoluant lentement mais constamment, donnant à la fois une sensation de dynamisme et de statisme.

Chador d’Astor Piazzolla possède des points communs avec les œuvres nord-américaines de ce concert car sa première moitié repose sur une séquence de deux mesures, répétée à la basse. De nombreuses formules mélodiques sont également répétées dans les autres parties instrumen-tales, mais de façon moins régulière et systématique. Inspirée par le tango argentin, cette courte pièce provient de l’album Mundial 78, titre qui rend hommage à la victoire de l’Argentine lors de la Coupe du monde de foot-ball en 1978.

Compatriote de Piazzolla, Alberto Evaristo Ginastera s’inspire lui aussi de la musique populaire argentine. En témoignent les rythmes rappelant certaines danses folkloriques, les harmonies modelées sur la façon dont on accorde une guitare. Mais à la fin des années 1940, époque de composi-tion du Quatuor à cordes n° 1, Ginastera aspire à s’émanciper des idiomes nationaux pour élargir sa palette expressive, notamment grâce au travail sur le timbre (crépitement de pizzicatos et crissement du jeu sur le cheva-let dans le Vivacissimo). L’âpreté des doubles cordes dans l’Allegro initial, l’ambiance nocturne du troisième mouvement et les changements de mesure de l’Allegramente rustico évoquent Bartók qui, lui aussi, avait absorbé les caractéristiques de la musique populaire pour créer un nouveau langage.

Hélène Cao

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Gaëlle Bisson Gaëlle Bisson commence le violon dès l’âge de 4 ans avec Miquel Candéla, dont elle suit l’enseignement pen-dant douze ans avant de parfaire sa formation avec Jean-Pierre Wallez et Aurélio Perez. À 11 ans, elle se produit en soliste avec l’Orchestre National d’Île-de-France lors d’une émission télévisée. Elle obtient un premier prix de musique de chambre à l’unani-mité au Conservatoire national de région de Saint-Maur en 1986 et un prix spécial du jury au concours de musique de chambre du Forum musical de Normandie en 1989. Elle intègre l’Orchestre de Paris en 1997.

Eiichi Chijiiwa Né à Tokyo, Eiichi Chijiiwa commence l’étude du violon et du piano à l’âge de 5 ans. Après des études musi-cales à l’Université des beaux-arts et de la musique de Tokyo, il bénéfi-cie d’une bourse du gouvernement français et entre au Conservatoire de Paris (CNSMDP), où il obtient ses premiers prix de violon (classe de Pierre Doukan) et de musique de chambre. Il intègre ensuite le cycle de perfectionnement dans la classe d’Olivier Charlier et travaille parallèle-ment avec Philippe Hirschhorn, Jean Sulem et Walter Levin. Il participe en tant que soliste ou chambriste à des programmes du Quatuor Diotima (1996-2005), du Quatuor Thymos (2007-2012), à de nombreux festivals (Berlin Festwochen, Ars Musica de Bruxelles,

Musica de Strasbourg, Cervantino au Mexique, Kuhmo en Finlande ou encore au Festival d’automne, Agora et Présence. Passionné de musique contemporaine, Eiichi Chijiiwa crée notamment le Concerto pour violon de Marc-André Dalbavie, au Festival de Donaueschingen puis sous la direction de Christoph Eschenbach au Théâtre du Châtelet, exécution qui fait l’objet d’un enregistrement live (naïve). En 2011, il publie un album consacré au répertoire pour violon seul du xxe siècle intitulé Solo Migration (Indésens). Depuis 1998, Eiichi Chijiiwa est deu-xième violon solo de l’Orchestre de Paris. Il joue un violon d’Omobono Stradivari « Freiche » de 1740. Il est nommé chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres en 2010.

Florian Wallez Florian Wallez commence ses études musicales au Conservatoire natio-nal de région de Douai, où il obtient une médaille d’or d’alto en 1980. Il se perfectionne avec Bruno Pasquier (1978-1983) et suit les master-classes de Pierre-Henri Xuereb, Tasso Adamopoulos, Fiodor Droujinine et Yuri Bashmet. Admis au Conservatoire de Paris (CNSMDP) en 1983 dans la classe de Serge Collot à 17 ans, il y obtient un premier prix d’alto en 1985. Après avoir collaboré avec l ’Ensemble intercontemporain et s’être produit au sein du nou-vel Orchestre Philharmonique de Radio France, il intègre l’Orchestre

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de Paris en 1987. Altiste du Quatuor Denis Clavier (1993-1999), il enre-gistre quatre albums consacrés à la musique française. Dans le cadre de l’Association européenne de l’alto, il enregistre en première mon-diale Soliloque et Forlane de Reynaldo Hahn. Florian Wallez est titulaire du certificat d’aptitude de professeur d’alto et enseigne au Conservatoire Maurice-Ravel de Levallois-Perret et au Conservatoire du 13e arrondissement de Paris. Il participe à de nombreux concerts de musique de chambre et fait notamment une tournée au Japon en 2013 avec le quatuor à cordes com-posé de ses collègues de l’Orchestre de Paris (Christophe Mourguiart, Saori Izumi et Emmanuel Gaugué). Il écrit et enregistre des accompagnements pour les Études mélodiques pour violon (ou alto) de Dancla.

Frédéric Peyrat Frédéric Peyrat est membre de l’Orchestre de Paris depuis 2001. Il s’est produit dans les plus grandes salles du monde sous la direction de chefs renommés comme Lorin Maazel, Zubin Mehta, Valeri Gergiev, Christoph Eschenbach. Il collabore avec Les Dissonances, qui a la particularité d’interpréter le répertoire sympho-nique sans être dirigé. Prix de la Sacem au Concours européen de musique de chambre de Paris au sein du Quatuor Novo, Frédéric Peyrat accorde une importance particulière à la musique de chambre. Il donne de nombreux

concerts en duo avec piano, dont une intégrale des sonates de Beethoven sur instruments d’époque, et avec, entre autres, le Trio Henry, le Quatuor Alma et le Quatuor Assaï. Il se pro-duit régulièrement dans des festivals comme les Music Royal Chapel Festival à Bruxelles, le Festival de Prague, le Festival d’Aix-en-Provence, Musique et Patrimoine en Pays de Mont-Blanc, les Rencontres de quatuor à cordes d’Arles, et dans le cadre des saisons musicales à Paris et en région. En tant que soliste, Frédéric Peyrat se produit à plusieurs reprises avec l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Paris et, en 2016, avec l’Orchestre de l’Alliance, Salle Gaveau, dans le Triple Concerto de Beethoven. De 1999 à 2001, il est violoncelle solo de l’Orchestre des Régions Européennes, avec lequel il donne de nombreux concerts et enregistre un disque consacré à Schönberg et à Chostakovitch, puis fait partie de l’ensemble Le Musiche. Premiers prix de violoncelle et de musique de chambre du Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans les classes de Jean-Marie Gamard, Philippe Muller, Daria Hovora, Alain Meunier et Jean Mouillère, il est formé par Annie Cochet, Xavier Gagnepain et Hortense Cartier-Bresson. Il reçoit également les conseils de Günter Pichler, Régis Pasquier, Miguel da Silva et Natalia Chakovskaya. Il joue un violoncelle Pieter Rombouts fait à Amsterdam vers 1710.

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DIMANCHE 26 MARS – DE 18H30 À 20H

OFF DES MUSICIENS DE L’ORCHESTRE DE PARISAVEC FLORE-ANNE BROSSEAU, MAYA KOCH, MARIE LECLERCQ,

MATHIAS LOPEZ, NICOLAS MARTYNCIOW, VICENS PRATS,

ÉRIC SAMMUT, ANNE-ELSA TRÉMOULET

Dans le cadre du week-end Regards d’Amérique à la Philharmonie de Paris, le OFF des musiciens de l’Orchestre

de Paris vous propose une immersion dans l’univers du jazz au cinéma, du ragtime des années 1920 à Duke Ellington,

en passant par George Gershwin et le Cotton Club.

Petite Halle - Entrée libre

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PAROLES SANS MUSIQUEPHILIP GLASSTraduit de l’anglais (États-Unis) par Christophe Jaquetavec la collaboration de Claire Martinet

Philip Glass est doté d’une oreille extraordinairement réceptive aux nuances des mondes qu’il a traver-sés, comme aux évolutions musi-cales de son temps. Dans ce récit de vie à la première personne, les lieux marquent les souvenirs et font émerger des sonorités : le magasin de disques de son père à Baltimore, les clubs de be-bop à Chicago, la scène expérimentale à New York, les exercices d’« écoute » de Nadia Boulanger à Paris, l’intensité rythmique des concerts de Ravi Shankar… Sa formation musicale, la fréquentation d’artistes majeurs, mais aussi ses voyages, qui sont autant d’incursions dans les musiques indienne, himalayenne, africaine, sud-américaine, lui permettent d’inventer les outils nécessaires à la composition et font de lui un praticien hors du commun.

Collection Écrits de compositeur384 pages • 15 x 22 cm • 26 €

ISBN 979-10-94642-09-2 • FÉVRIER 2017

La rue musicale est un « projet » qui dépasse le cadre de la simple collection d’ouvrages. Il s’inscrit dans l’ambition générale de la Cité de la musique-Philharmonie de Paris d’établir des passerelles entre différents niveaux de discours et de représentation, afin d’accompagner une compréhension renouvelée des usages de la musique.

L E S É D I T I O N S D E L A P H I L H A R M O N I E

PHILIP GLASSPAROLES SANS MUSIQUE

Philip Glass est doté d’une oreille extraordinairement réceptive aux nuances

des mondes qu’il a traversés, comme aux évolutions musicales de son temps. Dans ce récit de vie

à la première personne, les lieux marquent les souvenirs et font émerger des sonorités : le magasin de disques de son père à Baltimore, les clubs de be-bop

à Chicago, la scène expérimentale à New York, les exercices d’« écoute » de Nadia Boulanger à Paris, l’intensité rythmique des concerts de Ravi Shankar

en Inde… Sa formation musicale, la fréquentation d’artistes majeurs, mais aussi ses voyages, qui sont autant d’incursions dans les musiques indienne, himalayenne,

africaine, sud-américaine, lui permettent d’inventer les outils nécessaires à la composition et font de lui un praticien hors du commun.

À quatre-vingts ans, auteur d’un répertoire musical réunissant symphonies, opéras, compositions

pour la danse, le théâtre et le cinéma, Philip Glass est considéré comme l’un des compositeurs

contemporains les plus influents.

26 € philharmoniedeparis.frIllustration © DR

ISBN 979-10-94642-09-2 / IMPRIMÉ EN FRANCE / FÉVRIER 2017 9 791094 642092

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PHILIP GLASSPAROLES

SANSMUSIQUE

[écr i t s de compos i t eu r s]

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PHILIP GLASSPAROLES SANS MUSIQUE

Philip Glass est doté d’une oreille extraordinairement réceptive aux nuances

des mondes qu’il a traversés, comme aux évolutions musicales de son temps. Dans ce récit de vie

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à Chicago, la scène expérimentale à New York, les exercices d’« écoute » de Nadia Boulanger à Paris, l’intensité rythmique des concerts de Ravi Shankar

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