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Ecole Nationale des Sciences Appliquées de Fès Projet de SIG Région 6:Casablanca- Settat 1 Réalisé par : Ikram BADAOUI Mona REDOUANE

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Ecole Nationale des Sciences Appliquées de Fès

Projet de SIG

Région 6:Casablanca-Settat

1

Réalisé par :

Ikram BADAOUI

Mona REDOUANE Encadré par :

M.Faleh

Année Universitaire : 2011-2012

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Table des matières

Introduction 4

1. Présentation de la région Casablanca-Settat 5

2. Présentation du logiciel ArcGis 6

3. Méthodologie de travail 10

3.1. Le géoréférencement des cartes 10

3.2. La digitalisation15

3.3. L’analyse thématique 21

a- Analyse thématique d’une carte à valeurs uniques 22

b- Représentation de données quantitatives 24

c- Représentation des quantités par des diagrammes 27

d- Analyse thématique par attributs multiples 29

3.4. La mise en page 31

Conclusion 36

Annexes 37

Carte 1 : Carte de situation de la région 6 : Casablanca-Settat

Carte 2 : Découpage administratif de Casablanca-Settat

Carte 3 : Les communes de montagne et la population des villes à Casablanca-Settat en 2004

Carte 4 : La densité communale de la population à Casablanca-Settat en 2004

Carte 5 : La répartition de la population selon les milieux à Casablanca-Settat en 2008

Carte 6 : Les principales infrastructures de base à Casablanca-Settat en 2008

Carte 7 : La densité du réseau routier classé revêtu à Casablanca-Settat en 2008 (Km/ 100 Km²)

Carte 8 : Les performances industrielles à Casablanca-Settat en 2007

Carte 9 : Les surfaces agricoles utiles (SAU) à Casablanca-Settat

Carte 10 : Le taux de pauvreté à Casablanca-Settat en 2007

Carte 11 : Le produit Intérieur Brut par habitant à Casablanca-Settat en 2008 (Dhs)

Carte 12 : L’évolution du PIB à Casablanca-Settat entre 2004 et 2008 (%)

Carte 13 : La structure de la valeur ajoutée totale à Casablanca-Settat en 2008

Carte 14 : Les dépenses communales à Casablanca-Settat en 2009

Carte 15 : Les recettes communales à Casablanca-Settat en 2009

Carte 16 :Les recettes fiscales communales à Casablanca-Settat en 2009

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Carte 17 :La part des dépenses du personnel dans les dépenses de fonctionnement à Casablanca-Settat

Carte 18 :La charge de l’emprunt sur les dépenses de fonctionnement à Casablanca-Settat

Carte 19 :La part de l’emprunt dans les dépenses d’équipement à Casablanca-Settat

Carte 20 :Le flux des migrations internes et provinciales de la population âgée de 20 à 40 ans à Casablanca-Settat entre 1999 et 2004

Carte 21 : Les mariages et associations de provinces à Casablanca-Settat

Carte 22 : Le trafic téléphonique (fixe et mobile) inter-villes à Casablanca-Settat en 2010

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Introduction :

Il s'agit dans ce rapport de présenter la méthodologie de travail adoptée ainsi que l'ensemble des résultats obtenus à travers la reproductiondes cartes de la région 6 du royaume, celle de Casablanca-Settat.

Cette région reste la plus riche et la plus puissante du Maroc. Dotée de diverses richesses et ressources, elle est connue par son patrimoine humain et naturel, ses performances industrielles, son réseau routier, son fort potentiel agricole... et Tant de données et d'informations, qualitatives ou quantitatives, que nous avons communiquer et fait ressortir à travers des cartes.

Nous avons assurés, à l'aide de l'environnement de travail ArcGis, diverses fonctions qui se sont avérées primordiale pour l'accomplissement de ce projet.

En l'occurrence, le géoréférencement et l'affectation d'un système de projection commun aux cartes,la digitalisation des différentes couches à superposer pour la production des cartes, la saisie des informations géographiques sous forme numérique,la gestion de base de données, la manipulation et interrogation des données géographiques appelé analyse thématique et finalement la mise en page et visualisation des cartes.

Ce rapport donnera un aperçu global sur l’ensemble des étapes réalisées pour la représentation des diverses données dans les cartes ainsi que les différents résultats auxquels notre travail a abouti.

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1. Présentation de la Région Casablanca-Settat :

Depuis l’approbation, la mise en place et l’application du nouveau projet de découpage administratif au Maroc, qui semble être plus équilibré que le précédent et englobe plusieurs provinces ayant plus d’affinités et richesses complémentaires, Casablanca-Settat est devenue la plus grande région du Maroc.

Elle est située au nord-ouest du pays et est la région la plus peuplée avec une population s’élevant à 6085000 habitants, 31,09% de population rurale et 68,91% de population urbaine. Sa capitale est Casablanca.

Elle englobe 9 préfectures ou provinces :

Préfecture de Casablanca Préfecture de Mohammedia Province de Ben Slimane Province d’El Jadida Province de Mediouna Province de Nouacer Province de Settat Province de Berrechid Province de Sidi Bennour

Ceci concerne généralement une fusion entre la région du Grand Casablanca et celle de Chaouia-Ourdigha pour constituerla plus puissante, la plus riche, la plus attractive et la plus diversifiée des régions du Royaume.

La principale motivation derrière ce couplage est de profiter des atouts d’une certaine complémentarité entre Casablanca et Settat : Casablanca pour les services et Settat pour l’industrie. Ainsi Settat incarnel’avenir industriel de Casablanca.

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Explorateur de dossiers et fichiers

Contenu des dossiers et fichiers

Barre d’outils et de gestion des dossiers

2. Environnement ArcGis :

Le logiciel ArcGis 9.3 est un système d’information géographique développé par la sociétéESRI (Environmental Systems Research Institute). C’est un logiciel permettant d’exploiter un Système d’Information Géographique (SIG). Un logiciel SIG permet l’acquisition, le stockage, la mise à jour, la manipulation, et le traitement de données géographiques. De plus, il permet de faire de la cartographie et de l’analyse spatiale de façon précise en fonction de l’échelle désirée.Le principe directeur d’un SIG est le suivant : nous avons d’un coté les données géométriques et de l’autre les données attributaires. Ces données sont stockées sous format numérique et organisées par couches appelées aussi « Shapefiles » dans ArcGIS.ArcGIS est en réalité une suite qui se décline en trois versions : ArcView, ArcEditor et ArcInfo. La différence entre ces trois versions est le nombre d’options supplémentaires disponibles, ArcView en possédant le moins. Il est aussi indépendant des extension : Spatial Analyst, 3D Analyst … Chacune des 3 versions ArcView, ArcEditor et ArcInfo fonctionne dans l'environnement "Desktop",c'est à dire avec les trois applications : ArcCatalog, ArcMap et ArcToolBox.Grâce à ce module on a acquis les bases d’utilisation des 3 applications. On essayera de présenter d’une manière générale chacune de ces applications.

a- ARC CATALOG :

ArcCatalog nous permet de passer en revue, organiser, distribuer, et modifier les éléments de propriétés des données géographiques. L’interface permet d’employer des méthodes graphiques ou textuelles pour passer en revue, contrôler ou modifier l’ensemble des données.

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C’est idéalement dans cette interface que l’on exécutera les actions les plus courantes listées ci-dessous :

- Créer des nouvelles données (couches ou shapefiles, géodatabases …)- Attribuer un système de coordonnées lorsqu’il n’est pas reconnu par le logiciel ou non

attribué- Supprimer une couche (soit l’ensemble des fichiers correspondants au shapefile)

définitivement de l’ordinateur.Les formats de données visibles dans ArcCatalog :

Tables attributaires feuilles de calcul Excel et les databases (*.dbf) :Ce sont les fichiers généralement issus d’un fichier Excel que l’on intègre à l’étude cartographique. Ces données ne sont pas géoréférencées.

Bases de données : Géodatabase (*.mdb), fichier Access .

Fichiers de formes (*.shp) polygones , lignes , points : Ce sont les entités graphiques qui sont géoréférencées. Un fichier de formes est associé à une table (*.dbf) qui peut contenir un nombre indéfini de données par entité.

Fichiers couches (*.lyr) : Ce sont les représentations graphiques issues des fichiers de formes.

Fichiers rasters sont les fichiers images auxquels chaque couleur est rattachée une valeur numérique.

b- ARCMAP :

C’est l’application principale. Elle permet de visualiser les données, de les saisir et les mettre à jour, d’effectuer des analyses et de cartographier et mettre en pages ces données géographiques.La fenêtre principale d’ArcMAP représente un document ArcMAP c’est-à-dire un ou plusieurs objets géographiques sous la forme d’une carte, imprimable et stockée sur disque (*.mxd). Une carte peut-être affichée sous 2 modes : le mode données et le mode mise en page. Le premier permet d’effectuer des opérations comme des mesures, des interrogations ou des requêtes. Le deuxième est composé de données géographiques, des légendes, des titres, des flèches du Nord. Le passage de l’un à l’autre se fait par les 2 boutons en bas à gauche de la fenêtre.

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Les différents boutons d’exploitation et manipulation d’une base de données géographique :

c- ARCTOOLBOX :

ArcToolbox est le module dans ArcGis qui permet d’accéder à toutes les fonctionnalités puissantes de traitement et d’analyse. La boite à outils fournit un ensemble très riche de fonctions de géotraitement. Il convertit aussi les formats de données pour l’importation ou l’exportation de fichiers ainsi que les changements de projection.

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3. Méthodologie de travail :

Afin de mener à bien notre projet nous avons suivi la méthodologie de travail suivante, elle englobe quatre grandes étapes :

Géoréférencement des cartes Digitalisation des différentes couches Analyse thématique pour mettre en évidence les informations représentées dans chacune

des cartes Mise en page de chaque carte et son exportation en format PDF et image (JPEG).

3.1. Géoréférencement des cartes :

La Première étape à réaliser dans notre méthodologie de travail concerne la géoréférenciation des cartes.

Ce qui consiste en l’application d’un système de coordonnées géographiques à l’image importée. C’est une étape fondamentale puisque toute l’importance du SIG réside dans le fait de pouvoir traiter différentes couches d’information thématique ayant les mêmes références géographiques.

La méthode que l’on va utiliser pour la géoréférenciation consiste en le calage de la carte à partir d’une carte déjà calée.

A travers l’environnement Arcmap On commence tout d’abord par importer la carte calée à l’aide du

bouton , on indique le chemin de la carte :

On remarque que la carte importée est bel et bien géoréférenciée :

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Par la suite on ajoute la carte non géoréférenciée par la même méthode.

Une fenêtre apparait pour permettre la création d’un fichier pyramidal de taille réduite facilitant l’affichage de l’image:

Par la suite Un message d’avertissement (et non d’erreur) affiche qu’une couche ne contient pas de système de projection d’où la nécessité de la géoréferencier :

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On active l’outil « Georeferencing » à travers View > Toolbars > Georeferencing La barre de géoréférencement apparait. On indique la couche à caler dans la liste déroulante:

Layer

On affiche la carte non géoréférenciée, à l’aide d’un clic droit sur la couche concernée, avec le bouton « zoom to layer »

On localise un point de calage que l’on choisit dans la carte à l’aide du bouton :

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On affiche l’autre carte calée sur laquelle on se base et on repère le positionnement du même point en utilisant le même bouton.

On refait la même chose pour un autre point.

Les deux cartes se superposent :

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Afin de vérifier, rectifier ou valider le géoréférencement on peut faire varier la transparence de la carte mise en premier plan à l’aide de l’outil « Effects », que l’on active à travers View > Toolbars :

Pour finir et sauvegarder le géoréférencement de la carte il suffit de cliquer sur « Update Georeferencing » :

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On respecte les mêmes étapes de travail pour géoréférencier l’ensemble des cartes.

3.2. La digitalisation :

Les cartes sont les outils utilisés le plus fréquemment pour comprendre les informations spatiales. Qu’il s’agisse d’analyse, de modification, d’illustrer des rapports, de concevoir des bases de données SIG ou de les gérer, lorsqu’on travaille avec SIG, on travaille avec des cartes.ArcMap nous permet de travailler avec toutes nos données géographiques dans des cartes, indépendamment du format ou de l’emplacement des données sous-jacentes. ArcMap nous permet d’assembler rapidement une carte à partir de couches prédéfinies.ArcCatalog a été pensé de manière à fonctionner avec ArcMap. ArcCatalog vous permet de parcourir, d’organiser et de documenter vos données et de les glisser facilement sur une carte existante.

Pour commencer à partir de l’interface de ArcMap on lance ArcCatalog comme ceci :

Création des couches : Par la suite il faut créer les couches ou ce que l’on appelle les shapefiles. Comme on a dit précédemment, il existe différent type de couches. Toutefois on utilisera tout au long de notre projet les shapefiles de type ponctuel, linéaire et surfacique. Pour les créer clic droit sur le dossier > New > Shapefile. On obtient alors la fenêtre suivante :

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On ajoute par la suite la couche créée à l’interface ArcMap avec le bouton :

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1. On spécifie le nom du fichier ou de la couche

2. On détermine le type de géométrie 3. On renseigne son système de

coordonnées 4. On valide

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Création de champs attributaires : Ceci fait, il faudra créer les champs attributaires. Pour ajouter un champ à la table attributaire de la carte. Avec un clic droit sur la couche on ouvre la table avec « open attribute table » puis « Options »ensuite « Add Field »

Création des objets graphiques :

Une fois on ajoute la couche à la carte déjà insérée dans ArcMap, il faudra commencer la digitalisation. Pour ce il faut activer l’outil d’édition View > Toolbar > Editor on obtient alors le menu suivant :

Pour commencer l’édition dans le menu Editor de cette barre on clique sur « start editing » Prenons l’exemple de création de points :

On sélectionne le crayon qui permet de créer les objets dans cette boite d’outils Editeur. Ce crayon peut créer également des lignes et des polygones selon le type d’entités de la couche. Le menu déroulant « Task » de la barre Editor doit être positionné sur « Create New Feature ».On clique sur la fenêtre à l’endroit désiré, à chaque clic avec l’outil activé on crée un nouveau point. Lorsqu’on termine on clique sur « Save Edits » et puis « Stop Edits »

Pour respecter la topologie en cas de création de polygones – polygones exactement contigues. On active le snapping comme ceci :

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1. Le nom du champ2. Le type du champ : texte, entier, date…

On répète ceci pour autant de champ que nous avons.

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Ensuite on crée un premier polygone puis on crée un 2eme polygone en choisissant dans le menu déroulant Task « Auto-complete Polygon »

Pour supprimer une entité l’opération consiste à sélectionner l’entité en question et de cliquer sur la touche Supp du clavier.

Modification des objets graphiques : Dans le menu déroulant Task on choisit « Modify Feature ». On sélectionne l’objet en question et on repositionne les points déjà dessinés selon la nouvelle position voulue. Et on finit en enregistrant nos modifications avec « Save Edits »

Remplissage des champs attributaires : Pour remplir les champs d’une table il faut que l’outil Editor soit activé et démarré c’est-à-dire qu’il faut cliquer sur « Start Editing » . Et par la suite attribuer la valeur correspondante pour chaque entité au champ correspondant. On obtient alors :

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Activation du Snapping

On coche chacune des cases Vertex , Edge et End correspondantes à la couche active.

Mais aussi la case Edit Sketch.

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Ici on a deux champs qu’on a ajouté le premier : Nom de type texte et le deuxième : Statut de type short integer. Lorsqu’on finit on enregistre nos données Editor> Save Edits > Stop Edits.

Concernant notre projet, on a crée 15 couches avec leurs champs qu’on résume dans ce tableau :

Ponctuelle Linéaire SurfaciqueLes villes :

- Nom - Population- Solde- Solde migratoire- Intensité du trafic

téléphonique- Volume du trafic

externe

Les cours d’eau :- Nom- Type : permanent

/temporaire

Les communes :- Nom - Statut- Densité communale de la

population- Dépenses globales- Recettes globales- NB habitants- Taux de pauvreté- Recettes fiscales en Dh- Recettes fiscales en

Dh/habitant- PDPDF*- CEDF*- PEDE*

Les aéroports Les routes :- Type : Nationale

/régionale/auto- route/provinciale/piste…

Les surfaces agricoles utiles :- SAU en hectares

Les ports TGV Les barrages :- Nom

Les barrages :- Nom- Capacité du

barrage

Les voies ferrées Les provinces :- Nom- Population rurale- Population urbaine- PIB- PIB par habitants- Evolution du PIB- Valeur ajoutée totale- Secteur primaire- Secteur secondaire- Secteur tertiaire- Nb établissement- Exportation- Production- Proportion des mariages

interne en %Les mariages :

- Nb femmes- Pourcentage des

mariages externes

Les régions :- Id : Région / Océan /

Environs

Le trafic téléphonique : - Nature de la relation - Volume du trafic

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Les limites :- Id : communale/

provinciale /régionaleLes migrations :

- Nb des migrants - Pourcentage des

migrants

PDPDF* : parts des dépenses du personnel dans les dépenses de fonctionnementCEDF* : charge de l’emprunt sur les dépenses du fonctionnementPEDE * : parts de l’emprunt dans les dépenses d’équipement

3.3. Analyse thématique :

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L’analyse thématique sert à mettre en évidence un ou plusieurs phénomènes de la carte et participe grandement au rendu final d’une carte. Elle joue un rôle très important dans la perception de la carte. C’est pour cette raison qu’il s’avère primordial de prendre du recul afin de vérifier si le rendu de l’information est fidèle à ce qu’on la carte doit communiquer, il est aussi indispensable que l’information mise en valeur soit claire et non noyée dans une masse d’informations inutiles.

Le premier aspect de cette analyse concerne le choix de la symbologie pour un affichage simple des entités. C’est lors de cette étape que l’on gère le rendu visuel de la superposition des couches( rendre l’intérieur de certaines entités d’une couche transparent afin de pourvoir visualiser les couches du dessous).

Pour ce faire, on double-clique sur la couche en question ou bien on fait un clic-droit afin d’afficher l’ensemble des propriétés de la couche (layer properties).C’est l’onglet « symbology » qui est concerné :

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On peut changer la couleur de remplissage, la couleur du bord (outline) et la largeur de bord (width) en fonction du besoin ainsi qu’avoir accès à plusieurs options d’affichage à travers le bouton « Properties ».

Concernant le deuxième aspect de l’analyse thématique c’est-à-dire la mise en forme des données que l’on veut ressortir de la carte, on doit respecter les règles de la sémiologie graphique.

Ainsi pour représenter l’ensemble des données de la région de Casablanca-Settat nous avons eu recours aux analyses suivantes, qui vont changer selon le type de données à représenter.

a- Analyse thématique d’une carte à valeurs uniques :

Nous avons utilisé cette analyse afin de représenter différentes données en l’occurrence :

- Les types des cours d’eau (permanent ou temporaire)- Les limites de la région, des provinces, des communes et des régions environnantes, - Les routes selon leur type (Auto Route, route nationale, Régionale, provinciale, Piste…)

Pour ce faire, on accède tout d’abord aux propriétés de la couche « cours d’eau » :

1. On clique sur l’onglet « symbology ».2. On clique sur « Categories ». L’ArcMap sélectionne automatiquement l’option Valeurs

uniques.3. On indique le champ des valeurs à représenter dans la liste déroulante « Value Field ».4. on clique sur « Add all values » pour ajouter toutes les valeurs ou sur « Add values » pour

sélectionner les éléments à représenter.5. Ensuite, On a le choix entre appliquer une combinaison de couleurs choisit dans la liste

déroulante sur l’ensemble des valeurs à la fois ou bien sélectionnerune couleur différente pour chaque valeur.

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b- Représentation de données quantitatives :

Les données quantitatives décrivent généralement des nombres ou des quantités à la différence des données catégorielles qui décrivent des valeurs attributaires uniques telles que les noms.

On peut les représenter soit avec des couleurs graduées, des symboles gradués ou des symboles proportionnels.

En ce qui concerne les symboles gradués, Nous avons utilisé ce type d’analyse pour la représentation de diverses données telles que :

- La population des villes - Les capacités des barrages- Les surfaces agricoles utiles- Les ports et les aéroports selon leurs tailles.

Prenons à titre d’exemple la représentation de la population des villes :

On accède aux propriétés de la couche « Villes », ensuite :

1. On clique sur l’onglet « Symbology ».2. On Clique sur Quantities puis sur « Graduated symbols »3. On indique le champ contenant la valeur quantitative à représenter dans la liste déroulante

« Value Field ».4. On indique le symbole à utiliser,5. Ainsi que ses proportions minimales et maximales.6. On indique le nombre de classes à représenter puis on saisit les valeurs de ses classes à

travers le bouton « Classify ».7. Dans la fenêtre de classification, on choisit la méthode souhaitée.8. En cas de besoin, on peut effacer des valeurs de classification à l’aide du bouton

« Exclusion ».

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Pour les couleurs graduées, nous les avons utilisé pour :- Les Recettes globales communales en Dhs - Les dépenses globales communales en Dhs- Le taux de pauvreté selon les communes - La densité communale- Les parts de l’emprunt dans les dépenses d’équipements par communes - Les parts de dépenses du personnel et de l’emprunt dans les dépenses de fonctionnement

par communes- Proportion des mariages internes en pourcentage par provinces - Nombre de Km de routes par Km² par provinces.

Pour ce faire, on refait les mêmes étapes que précédemment à une différence près :

Au lieu de l’utilisation d’un symbole, on définit une combinaison de couleur(*).

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c- Représentation des quantités par des diagrammes :

On a recours à ce type d’analyse lorsqu’on est confronté à d’importants volumes de quantités.

Par exemple : Pour la représentation de la répartition de la population (en urbaine et rurale) en fonction de la population totale de chaque province.

- Ou encore, De la valeur ajoutée totale par secteur (primaire, secondaire, tertiaire) - Ainsi que, Des performances industrielles en Exportation et en production.

On a utilisé un diagramme en camembert.

Voici l’ensemble des étapes suivies :

1. On accède à l’onglet « Symbology » dans les propriétés de la couche concernée.2. On clique sur « Charts » et on choisit « Pie ».3. On indique dans « Field selection » l’ensemble des valeurs quantitatives à représenter.4. On Clique sur la flèche pour ajouter les champs à la liste.5. Ensuite on a le choix entre choisir une combinaison de couleurs à appliquer aux valeurs ou

sélectionner une couleur significative différente pour chaque champ.6. On coche la case afin d’éviter aux diagrammes de se superposer.7. On peut accéder aux propriétés du symbole pour l’affichage en cas de besoin.8. On clique sur « Size ».9. On indique le type de variation souhaité. On peut afficher toutes les valeurs avec la même

taille ou faire varier les diagrammes selon un champ particulier (c’est ce que nous allons utiliser afin de représenter la population totale).

10. On indique une taille pour le symbole.

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d- Analyse thématique par attributs multiples :

On a eu recours à ce type d’analyse pour la représentation de données variant selon plusieurs attributs (des données quantitatives qui varient selon des valeurs catégorielles) en l’occurrence pour :

- La représentation du PIB par habitants par provinces selon le PIB total- La représentation de l’évolution du PIB par provinces selon le PIB total- La représentation des recettes fiscales communales en Dhs par habitants selon la recette

fiscale en Dhs.- La représentation de la valeur du solde par provinces selon le solde migratoire.- La représentation du pourcentage des migrants selon le nombre des migrants par provinces.- La proportion des mariages externes en pourcentage selon le nombre de femmes par

provinces.- La représentation de l’intensité du trafic externe selon son volume par provinces.- La représentation de la nature de la relation inter-ville selon le volume du trafic

téléphonique(fixe et mobile).

Pour traiter ce genre de données on a suivi les étapes de travail suivantes :

1. On accède à l’onglet « Symbology » dans les propriétés de la couche concernée.2. On clique sur « Multiple Attributes », ArcMap séléctionne par défaut « Quantity by

category ».3. On indique dans « Value Fields » l’ensemble des valeurs quantitatives à représenter.4. Ensuite on a le choix entre choisir une combinaison de couleurs à appliquer aux valeurs ou

sélectionner une couleur significative différente pour chaque champ.5. On accède au volet « Variation by » ou on choisit de faire varier la couleur ou la taille du

symbole selon le besoin.6. Dans notre cas on a eu recours à « Symbol Size».7. On indique le champ à représenter dans « Value »8. On choisit le nombre de classes, on peut aussi modifier leurs données à travers le bouton

«Classify » comme on a vu précedemment.9. On indique la taille minimale et maximale du symbole.

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3.4. La mise en page :

Cette partie explique comment créer une carte pour présenter les résultats de votre analyse. Il est possible de faire apparaître plusieurs cartes sur une même mise en page : à échelles différentes, ou présentant des critères différents. La carte inclut également un texte explicatif, une flèche du nord, des légendes, des barres d’échelle et un titre.La mise en page permet d’éditer une carte complète pour l’imprimer ou l’exporter dans un format image standard(jpg,bmp,png…) ou en format PDFLa mise en page sous ArcGIS est assez complète et présente une bonne qualité de présentation reste.Si nécessaire, on peut changer le nom des couches en double cliquant sur chacune d’elles pour ouvrir les propriétés de la couche, sous l’onglet général. On peut changer les couleurs et les symboles de tous les éléments sous l’onglet symbology. On peut aussi sélectionner la mise en page dans le menu File > Page and Print Setup. La mise en page est en mode portrait on peut la changer on mode paysage (landscape) et on clique sur OK.Pour ajouter les éléments indispensables à notre carte comme le titre, la flèche du nord, l’échelle, la légende, ou une image. Dans le menu Insert on sélectionne l’item désiré.

Exemple :

Lorsque la carte est terminée, dans le menu File >Export Map. On choisit le format d’exportation, le nom de la carte et on enregistre.Il est à noter que les Items doivent être proportionnels à la carte, ils doivent pas être très imposants au point de dissimuler la carte mais ils doivent pas être minuscule au point de ne pas pouvoir les voir clairement.

Ajout d’un titre : On clique sur Insert> TitlePour modifer le format du texte taille et police on utilise la barre d’édition en bas de la fenêtre.

Création d’une légende :

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Pour créer une légende : Insert > Legend … Pour cela, il faut bien évidemment se trouver sur l’affichage en mode mise en page.

1. La première fenêtre permet de sélectionner les couches qui seront intégrées dans la légende et de faire varier l’ordre d’apparition (organisation). Mais aussi le nombre de colonnes de la légende.

2. La seconde permet de faire varier le titre de la légende3. Celle-ci organise l’aspect général (contour, fond…)4. L’intérêt de la quatrième est de faire apparaître des entités autrement que par défaut (par

exemple, un polygone par un rectangle).5. La dernière fenêtre modifie l’espace entre les éléments de la légende

Lorsqu’on appuie sur Terminer une nouvelle légende apparaît.

Etapes de création de légende :

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Pour gérer les libellés de la légende, on se reporte aux propriétés de la couche concernée. En effet, sous l’onglet General, on peut modifier le nom de la couche et sous l’onglet Symbology, on peut gérer les étiquettes de chaque classe.

Les styles de chaque élément de la légende sont à modifier dans les Propriétés de la Légende elle-même par un double-clic sur celle-ci.

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Ajout d’une barre d’échelle : Chaque bloc de données est dessiné dans sa propre échelle, nous devons donc ajouter une barre d’échelle à chacun.1. On clique sur le menu Insert, puis sur Scale Bar. Le sélecteur de barre d’échelle s’affiche.2. On clique une barre d’échelle qui nous convient, puis sur OK. La barre d’échelle est ajoutée à la carte.3. On clique sur la barre d’échelle et on la déplace sous le bloc de données correspondant.

ArcMap connaît l’échelle de chaque bloc de données et crée la barre en conséquence.

Ajout d’une flèche du Nord : On place une flèche du Nord pour montrer l’orientation de la carte dans son ensemble.1. Ouvrez le menu Insert > North Arrow.La boîte de dialogue Sélecteur de flèche du Nord s’affiche.

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Modèles de la barre d’échelle

Charger de nouveaux modèles

Modification des propriétés : nb de division, format, unités (m, Km), format, police…

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2. On clique sur une des flèches du Nord, puis sur OK.La flèche du Nord s’affiche sur la carte.

Ajout des coordonnées géographiques : 1. On clique par le bouton droit sur « Layers » puis « Proprieties »2. Dans la boite de dialogue qui s’affiche, on choisit l’onglet « Grid »3. On choisit « New Grid »4. On coche « Mesured Grid divides map into a grid of map units » pour afficher une grille avec les

unités des coordonnées utilisées par la carte5. On coche « Tick an Labels » et on configure les subdivisions6. Et on affiche finalement la carte avec les coordonnées

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Modèles de la flèche Nord

Charger de nouveaux modèles

Modification des propriétés : taille, couleur, inclinaison…

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Conclusion :

En guise de conclusion, nous pouvons affirmer que la réalisation de ce projet a constitué une application opportune et efficace de l’ensemble des connaissances acquises en cours en matière de système d’information géographique.

Ce travail pratique a été bénéfique et fructueux puisqu’il nous a permis d’approfondir nos acquis et nos compétences récentes en la matière mais aussi nous a aidés à mettre le doigt sur nos lacunes et les corriger.

Les cartes obtenues ont été une application de l’ensemble des règles à respecter en terme en mise en page, de symbologie et de sémiologie graphique. Nous avons veillé à choisir des symboles ou couleurs significatifs compatible avec la nature des données à représenter à travers la carte.

Voici l’ensemble des cartes réalisées :

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