blyton enid le clan des sept 5 nouvelle version un exploit du clan des sept 1953.doc

8/9/2019 Blyton Enid Le Clan des Sept 5 Nouvelle Version Un Exploit du Clan des Sept 1953.doc

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UN EXPLOIT

DU CLAN DES SEPT

par Enid BLYTON

VOICI un nouvel exploit du Clan des Sept,le plus extraordinaire de tous peut-tre. Ce Clansympathique entend bien rester fidle ! la missionqu"il s"est assi#n$e % $lu&ider les faits myst$rieux quipeuvent se produire dans les environs. 'ais que fairequand il ne se passe rien( )e Clan, vou$ ! l"ina&tion,serait sur le point de p$ri&liter si *ierre, son &hef, neprenait une d$&ision auda&ieuse % ++ faut aller au-devant des vnements!

)es sept limiers, ! l"afft du mystre,observent sans en avoir l"air les faits et #estes de leurs&on&itoyens. Il leur en &uit parfois, mais leurvi#ilan&e est r$&ompens$e. Car il se passe quelque&hose uelque &hose de trs s$rieux qui va lesentra/ner dans une enqute palpitante

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LE CLAN DES SEPTpar Enid BLYTON

ILLUSTRATIONS DE JEANNE HIVES


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LE CLAN DES SEPTpar Enid BLYTON

ILLUSTRATIONS DE JEANNE HIVES

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PIERRE

*ierre est le &hef du &lan des sept. C3est lui qui a fond$ la so&i$t$ se&rte ave& le &on&ours de sas4ur 5eannette qui fait partie elle aussi du &lan. 6utoritaire, il est ! &heval sur l3observation desr#les du &lub et tient ! &e qu3elles soient respe&t$es. 7e se montre pas trs indul#ent si un desmembres $tourdis oublie le mot de passe ou l3insi#ne d3adh$sion 8&e qui arrive bien souvent 9.

*ierre est le propri$taire de l3$pa#neul mordor$ 'oustique, le huitime membre de la so&i$t$.Il va ! la mme $&ole que ses &onfrres Colin, 5a&ques et :eor#es.

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JACQUES

5a&ques, me semble-t-il, est la =main droite= de *ierre. C3est ! 5a&ques que *ierre &onfie&ertaines missions qu3il sait que le #arBon a&&omplira ave& brio. )es deux #arBons font souventla paire. Sa s4ur 8&ette peste de Suie 9 est son ennemie nD 1. Suie, aid$e de deux de ses

amies, ?enise et )iliane, tout aussi impossibles, ne &esse de


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COLIN

Colin est aussi l3un des personna#es &l$ de la s$rie. ui met le &lan des sept sur la piste de laplupart des aventures que &elui-&i r$sout ( Colin. ui ne se bat pas autant que les autres#arBons du &lan ( Colin. ?ans le clan des sept va au cirque, &3est Colin qui s3aperBoit de la

pr$sen&e d3un voleur de bi


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GEORGES

)e pauvre :eor#es a d une fois donner sa d$mission au &lan des sept ! l3issue d3unem$saventure qui lui est arriv$e pendant qu3il prenait un homme ! l3air lou&he en filature 8Enexploit du &lan des sept9. Il lui en &uit, l3$tran#er fait passer ! :eor#es un mauvais quart

d3heure et transforme l3inno&ente $quip$e du


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BABETTE

@abette est sans au&un doute la meilleure amie de *am. )es deux filles vont ensemble ! l3$&olede danse et aux ftes. C3est une fillette qui a bien souvent des &rises stupides de fou rire que*ierre ne tolre pas. >lle a la lan#ue bien pendue et rit tou


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PAM

En peu plus raisonnable et r$fl$&hie que @abette, *am est non moins drLle. )es deux amiesins$parables vont partout ensemble, en riant, bras dessus, bras dessous. *am aussi estr$#ulirement et s$vrement r$primand$e par le &hef du &lan qui n3est pas un an#e de

patien&e Si on lit bien les aventures du &lan des sept, on s3aperBoit que *am, toute ennuyeusequ3elle soit, s3effor&e de faire plaisir ! *ierre. )es autres membres du &lub lui donnent parfoisson vrai nom qui lui est infli#$ par une #rand-tante % *am$la

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MOUSTIQUE

C3est l3$pa#neul dor$ qui appartient ! *ierre et ! 5eannette. *lus d3une fois, son &on&ours a $t$vital au &lan des sept bien qu3il ne fasse pas partie de la so&i$t$ pour de bon. 6 plusieursreprises, il tire les Sept d3embarras. Il adore les bis&uits pour &hien et vous r$&ompensera d3un

&oup de lan#ue affe&tueux si vous lui offre un os ! moelle. S3amuse ! &hasser les lapins.'oustique n3est pas membre offi&iel du &lan, &ependant, l3$pa#neul a $t$ $lu ! la pla&e de:eor#es le


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Blyton Enid Clan de Se!t8ave& titres ori#inaux en an#lais9

1- )e Clan des Sept et les bonshommes de nei#e 1J2Jhe Se&ret Seven

0- )e Clan des Sept va au &irque 1J;KSe&ret Seven 6dventure

- @ien


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ENID BL"TON

UN EXPLOITDU

CLAN DES SEPT

ILLUSTRATIONS DE LANGLAIS

HACHETTE

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TABLE

1. uel fl$au &ette Suie 1G0. )e &lan des sept se r$unit 02. En nouveau mot de passe et quelques id$es 12. 6ppartenir ! une so&i$t$ se&rte, quel bonheur H;. )a filature de :eor#es 2;A. Ene surprise d$sa#r$able pour le pauvre :eor#e ;1G. ?$mission de :eor#es , $le&tion d"un nouveau

membre ;JH. Tapports et si#nalements AGJ. )"$tran#e r$&it de &olin G;1K. )e


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CHAPITRE PREMIER

Q#el $l%a#& 'ette S#(ie )

E76*TUS-'I?Iaprs l"$&ole, *ierre retournait !

la maison en balanBant son &artable, quand une#alopade retentit derrire lui, et il reBut un #rand&ho& dans le dos.

Il laissa tomber son fardeau, et peu s"en fallutqu"il ne perd/t l"$quilibre. Rurieux, il seretourna,

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s"attendant ! se trouver devant :eor#es ouColin. 'ais non, &"$tait Suie qui, un sourireinsolent aux lvres, lui faisait fa&e sur le trottoir.

*ardon, dit-elle. u $tais sur mon &hemin. >t&e fameux Clan des Sept, Ba mar&he tout nepose pas de question sur le Clan des SeptX &e n"est

pas ton affaire. Il faut tou


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soudaine. 'ais tu ne viendras pas. >t si tuessaies d"$&outer ! la porte, tu t"en mordras lesdoi#ts. u n"appartiens pas ! notre So&i$t$ et tu n"enferas lle ne se

trompait pas. Cadet Toussel Y $tait le dernier mot

de passe qu"ils avaient &hoisi... pour le &hu&hotertout bas en #rand mystre, et voil! que Suie le&riait de toutes ses for&es enpleine rue. >lle vit sonvisa#e irrit$ et elle $&lata de rire.

C"est Ba, n"est-&e pas( Vous tes stupides tousles sept ave& votre Clan. 5e &onnais le mot de passe,

et mes &amarades de &lasse le &onnaissent aussi. 5ele leur ai dit. )a pro&haine fois que vous aure uner$union, nous viendrons toutes, nous &rierons Cadet Toussel Y et vous sere obli#$s de nouslaisser entrer.

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W ui t"a donn$ le mot de passe( demanda*ierre. 5e sais que &e n"est pas 5a&ques.

W Oh non 5a&ques est un frre odieux. Il neme dit


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pas ! toi. >t pour le mot de passe, tu n"es pasplus avan&$e. 5e vais en &hoisir un autre tout desuite et t


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oM il habitait. 5eannette, sa s4ur, $tait d$

brusquement fou.5eannette se mit ! rire. @ien avant que tu ouvres la porte, il savait que

tu arrivais, dit-elle. Il $tait assis, la tte pen&h$e de&Lt$, et il $&outait. Il a devin$ que tu appro&hais dsque tu as tourn$ le &oin de la rue.

W 5eannette, dit *ierre en posant son &artablebourr$ de livres, il faut que nous ayons Ene r$uniondu Clan des Sept le plus tLt possible.

W uel bonheur 'ais pourquoi( Il y a dunouveau( Y s"$&ria 5eannette au &omble de la


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&ette peste de Suie. >lle a d$&ouvert le mot depasse et elle se paie notre tte" par&e que nousn"avons pas eu de r$union depuis lon#temps. Il fautdon& que nous en ayons une. >t nous &hoisironsaussi un nouveau mot de passe. Va &her&her ton

papier ! lettres, et nous &onvoquerons les membresdu Clan. Y

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CHAPITRE II

Le Clan des Sept se runit

)a r$union eut lieu le lendemain mme,imm$diatement aprs l"$&ole. 6vertie, la mre de*ierre et de 5eannette &onseilla d"inviter lesmembres du Clan ! #oter avant la s$an&e. 5elaverai les assiettes aprs la r$union, promit5eannette. Chi&, une r$union du Clan des Sept. Ceque tous vont tre &ontents Y

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)es &onvo&ations furent envoy$es, et les Septsautrent de


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n"$tait pas de &han&e d"avoir une s4ur aussitou&he-!-tout

)e #oter $tait fix$ ! quatre heures et demie,aprs l"$&ole. 5eannette et *ierre avaient transport$tout &e qu"il fallait, et la remise avait un aspe&t #aiet a&&ueillant. ?ans un &oin, un petit pole ! p$troler$pandait une" dou&e &haleur, .l"$le&tri&it$ $taitrempla&$e par des bou#iesX une &aisse, que

5eannette avait re&ouverte d"un napperon, servait detable.Sept tasses de fa\en&e entouraient deux #rands

pots .de &ho&olat bien &haud. >t sur une $ta#res"$talaient sept assiettes =&har#$es de bonnes&hoses.

?es tartines de miel, des tartines de &onfiturede framboises. 5"espre que tu n"en en#loutiras pastrop, *ierre. )a &onfiture de framboises est tonr$#al,


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W on assiette est par terre, mais tu ne&ommen&eras pas ! #oter avant nous Y, d$&lara5eannette.

'oustique re#arda son assiette et la reniflalon#uement.

Il vit deux tartines simplement beurr$es, &ar iln"aimait ni .la &onfiture ni le miel, une moiti$ de

brio&he et un #ros os ! moelle. uel #oter pour un

&hien affam$ )es voi&i, s"$&ria 5eannette en entendant despas qui s"appro&haient de la remise. C"est *am et@abette Y, a


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W Cadet Toussel Y, r$pondirent les petitesfilles.

*ierre se hFta d"ouvrir .la porte. Il, l"avait iipeine referm$e que d"autres pas se firent entendre,et on frappa de nouveau ! la porte.

'ot de passe(W [eu...


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:eor#es et 5a&ques entrrent, arborant sur leurpoitrine l"insi#ne du Clan des Sept. )a porte sereferma. )es bou#ies


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assiettes $taient vides. Il ne restait mme pas unbis&uit se&. 5a&ques poussa un soupir desatisfa&tion.

uel #oter formidable s"$&ria-t-il. >st-&equ"on peut avoir un peu plus de &ho&olat(

W Ene demi-tasse pour &ha&un, dit5eannette.

W 7ous dis&uterons tout en la buvant. )a

s$an&e est ouverte, d$&r$ta *ierre. Ce n"est pas uner$union trs importante, mais nous avons un tas dequestions ! r$#ler et des dispositions ! prendre.*uisque notre so&i$t$ se&rte n"a pas de tF&he

parti&ulire ! a&&omplir, il faut trouver quelque&hose ! faire. >tes-vous de &et avis(

W Oui, oui, r$pondirent les autres d"unemme voix.W @on, dit *ierre. 6lors


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CHAPITRE III

Un nouveau mot de passe et uelues ides

ous attendirent en silen&e les d$&isions de*ierre. 'oustique &essa d"a#iter la queue et resta

immobile, la tte in&lin$e de &Lt$. Il $taitextrmement fier d"assister ! toutes les r$unions,

bien qu"il ne ft pas membre de la So&i$t$.

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>n premier lieu, d$&lara *ierre, il faut quenous &hoisissions un nouveau mot de passer. Suie&onna/t &elui-l!. Y .

5a&ques sursauta. Comment *ierre $tait-il au&ourant(

Oui, &"est vrai Y, dit-il, et il sortit de sa po&hela feuille sur laquelle il avait $&rit l"an&ien mot de

passe que Suie avait &ompl$t$ "! sa faBon.

" Te#arde... elle a d$ni&h$ &e mor&eau depapier ave& notre mot de passeX


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la fentre. 'oustique en >t autant. *ierrese&oua la tte.

7on, il n"y a personne. 'oustique aboieraits"il entendait le moindre bruit. Voyons, &her&honsun mot de passe. ui a une id$e(

W 'ou&harde, proposa Colin en pensant !Suie u"en dites-vous(

W Oui, ! &ause de Suie, nous ne risquerions

pas de l"oublier, remarqua 5eannette.W 'ais au lieu de 'ou&harde Y, nousrisquerions de dire Suie Y, s"$&ria *am en

pouffant de rire. 5e suis sre que &"est &e que


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de tte et r$p$trent le mot de passe ave& desvoix &averneuses et &har#$es de mystre.'oustique ne- paraissait pas trop rassur$.

'$fie-toi dit solennellement 5eannette !@abette.

W '$fie-toi siffla Colin ! 5a&ques.W '$fie-toi Y dit *ierre ! 'oustique.

)"$pa#neul aussitLt se leva et fit le tour de

la remise en reniflant partout &omme si son


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inventions une a&tivit$ quel&onque, d$&lara*ierre. Vous &omprene.,X il y a trs lon#temps quenous n"avons pas eu de r$union, et une so&i$t$ quin"a plus de but ne peut que p$ri&liter. 6u lieu denous &roiser les bras, il faut faire quelque &hoseX sinous ne &ontinuons pas ! @OESexer&er, quand uneaventure se pr$sentera, nous la laisserons passer.

W Oui, &"est bien fa&ile ! dire, protesta Colin,

mais on ne trouve pas tous les


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W 7ous exer&er ! suivre les #ens, parexemple, expliqua *ierre. Ou bien essayer de nousd$#uiser, pour voir si nos parents nousre&onna/traient.

W 7ous d$#uiser( 5e ne &rois pas que &e soitpossible, s"$&ria *am. 7ous ne sommes que desenfants. 7ous ne pouvons pas porter de fausses

barbes ni des vtements en haillons, ni faire

semblant de boiter ou des &hoses &omme Ba. Onnous remarquerait tout de suite.W)"id$e n"est peut-tre pas trs bonne, &onvint

*ierre. )aissons-la pour le moment. 'ais il nousserait fa&ile, pour nous exer&er d"observerquelqu"un, puis d"$&rire son si#nalement d"une

faBon trs &laire et trs pr$&iseX &e serait unex&ellent entra/nement. C"est tou


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et nous #ravons dans notre m$moire ses traits,sa d$mar&he, tout &e qui lui est parti&ulier. *ais,

plus tard, de retour ! la maison, nous $&rivons &eque nous avons vu. *our nous apprendre ! observer,il n"y aurait.pas mieux.

W 'oi, Ba m"assommerait, dit :eor#es.5"aimerais mieux autre &hose, par exemple suivrequelqu"un. >t puis les des&riptions, &e n"est pas mon

fortX


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CHAPITRE I!

Appartenir" # une so$it se$r%te"

uel &on'eur(

Ce n"$tait pas Suie. C"$tait la mre de *ierre quivenait voir si les enfants savaient l"heure, &ar lasoir$e s"avanBait. 6 sa #rande surprise, 'oustiquesur#it de la remise, la queue en bataille, en aboyantde toutes ses

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for&es. Il fut trs d$sappoint$ de se trouver enfa&e de la mre de ses


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*ierre. 'ais si vous embo/te le pas ! la mmepersonne ensemble, Colin et toi, vous sere rep$r$stout de suite. Ce serait stupide. S$pare-vousX&hoisisse un passant et suive-le


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) Il ne s*a+it pas de $ela" idiot, -

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5a&ques,


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dormir. )e soir, en se d$shabillant, 5eannette

re#arda son insi#ne. C. S., dit-elle. >n r$alit$, il devrait y avoir

plusieurs autres lettres. > pour $patant, R pourformidable, ' pour mirobolant. 5e ferai part demon id$e ! *ierre. 5eudi matin,


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qu"un, &"est une mission d$li&ate. Il $tait bienr$solu ! s"en tirer ! son honneur. ?"abord il sedissimulerait dans un &oin. >t quand un passantsurviendrait, il sortirait de sa &a&hette et le suivrait,invisible et silen&ieux &omme une ombre. Il auraitsoin de mettre des souliers ! semelles de&aout&hou&.

5e #lisserai dans l"obs&urit$ ! la manire d"und$te&tive qui file un voleur ou un espion, pensa-t-il.5e me &onfondrai ave& la nuit. *ersonne ne sedoutera de ma pr$sen&e. *our que &e soit plus r$el,


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CHAPITRE !

La .ilature de /eor+es

*ierre, est-&e que tu as fix$ la date de lapro&haine r$union( demanda 5eannette, le


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W >h bien,


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*our le moment, Colin et :eor#es ne pensaientpas ! leur mission se&rte. Ils avaient

du temps devant eux puisqu"ils avaient, d$&id$d"attendre la nuit, &e qui fa&iliterait leur tF&he. >t ilsne se mettraient pas ! la poursuite du mme

passant. *ierre le leur avait d$fendu.'ais le soir, :eor#es seul se mit en route. 6u

&ours de l"aprs-midi, Colin $ternua trois foisX sa

mre l"entenditX Comme il avait eu une bron&hite lemois pr$&$dent, elle lui interdit de mettre le nedehors aprs le #oter.

'ais, maman, il faut absolument que t pour se &onfondre ave& les

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ombres de la nuit, il avait revtu un duffel-&oat #risfon&$. *our &omble de pr$&aution, il

s"$tait noir&i la fi#ure. 6insi d$#uis$, ilressemblait plus ! un $pouvantai qu"! un d$te&tive.

>n se re#ardant dans la #la&e, il ne puts"emp&her de rire et, par &ontraste ave& son visa#enoir, ses dents paraissaient d"une blan&heur

$blouissante. 5e vais d$&amper par la porte du


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matraque. :are ! vous, voleurs :are ! vous,espions Vous n"ave qu"! bien vous tenir )e&$lbre d$te&tive *ied )$#er est sur vos tra&es.

ui suivrait-il( l"avenue $tait d$serte, etpersonne ne passait. 'inute... est-&e que &e n"$tait

pas l"autobus qui arrivait( Oui,


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qu"un


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CHAPITRE !I

Une surprise dsa+ra&le

pour le pauvre /eor+es

'ais :eor#es n"en fit rien. Il re#ardait devant

lui, attentif ! ne pas perdre de vue le pr$tenduvoleur. )"homme s"arrta pour allumer une&i#arette, et :eor#es, &rai#nant d"tre aperBu sil"autre tournait la tte, s"effaBa &ontre un portail.

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uand il quitta sa &a&hette, une minute plustard, l"homme avait repris sa route, la mallettetout &e fut la &atastrophe.

Soudain des pas retentirent derrire lui, une

main lourde s"abattit sur son $paule, et une voixirrit$e s"$leva dans le silen&e. u"est-&e que &"est que Ba( >n voil! des

manires de suivre &e monsieur >t qu"est-&e que tuas ! ton poi#net( Ene matraque( u avaisl"intention de t"en servir, hein, mauvais #arnement.

7e me soutiens pas le &ontraire. YInterdit et &onstern$, :eor#es ne put arti&ulerun mot. @ou&he b$e, il &ontemplait le nouveau venuqui l"entra/na sous un lampadaire.

u t"es pass$ du &ira#e sur la fi#ure ou tu as lapeau noire( Y demanda son a#resseur.

C"$tait un


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u t"es noir&i la fi#ure( *ourquoi( u es de&es petits apa&hes qui attaquent des #ens, les volentet prennent la fuite( Y demanda le


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)"id$e de voler un passant ne me viendraitmme pas ! l"esprit.

W C"est bien. 5e te &onduis &he toi, dit le


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;;


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aux trousses d"un vieux monsieur qui ne t"a rienfait. >t &ette matraque >t pourquoi t"es-tu noir&i lafi#ure( ?$&id$ment la so&i$t$ se&rte ne te vautrien. >lle t"entra/ne ! desX a&tes re#rettables.

W 5e suis de &et avis, ren&h$rit sa mre. e neveux plus qu"il en fasse partie. Y

Constern$, :eor#es re#arda ses parents -l"unaprs l"autre.

Oh papa... maman Vous ne &omprene pas5e ne peux pas quitter le Clan des Sept. )es autresne me le permettraient pas. 5"ai prt$, serment et...

W >n voil! asse, :eor#es, d$&lara son pred"un ton p$remptoire. 7e dis&ute pas. 5e n"aime pasles fortes ttes, tu le sais. >n&ore un mot et tu

re&evras une ra&l$e dont tu te souviendras.. Va telaver la fi#ure, tu te &ou&heras sans d/ner et demaintu diras ! tes amis du Clan des Sept que tu donnesta d$mission. u m"entends(

W Oui, papa Y, r$pondit ] :eor#es qui nes"$tait


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)e moindre si#ne de r$volte appellerait unepaire de #ifles. 'ieux valait fermer la porte sansbruit.

*auvre :eor#es Il se lava la fi#ure, sed$shabilla et se &ou&ha. 7e plus appartenir ! laso&i$t$ se&rte, quel malheur ue ferait-on sanslui( Ils ne seraient que six. *rendraient-ils unnouveau nom( )e Clan des Six. )es initiales

resteraient les mmes.Ou bien $liraient-ils quelqu"un ! sa pla&e( 6&ette id$e, :eor#es sentit le &4ur lui manquer.Cette perspe&tive $tait trop terrible, il ne pouvait lasupporter. )e visa#e enfoui dans l"oreiller, ilsan#lota. C"$tait affreux. 6prs tout, il ob$issait aux

ordres d$ *ierre et a&&omplissait ave& brio unemission d$li&ate. >t &et horrible t &e seraitfini. *our lui, plus de &es r$unions palpitantes qu"ilattendait ave& tant d"impatien&e

Si


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se dit :eor#es, et il assena de #rands &oups depoin# ! son oreiller en ima#inant que &"$taitl"odieux t Ba. >t Ba en&ore Y

6prs il se sentit un peu soula#$, mais il nedormit pas beau&oup &ette nuit-l!. *auvre :eor#es.

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CHAPITRE !II

0mission de /eor+es,,, le$tion d*un nouveau

mem&re

)e vendredi soir ! la sortie de l"$&ole, le Clan

des Sept se r$unit au #rand &omplet dans la remise.ous les membres savaient la raison de &ette&onvo&ation extraordinaire. Il s"a#issait de :eor#es. )e matin avant l"$&ole, :eor#es $tait all$ voir

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*ierre et l"avait mis au &ourant des $v$nements.*ierre fut &onstern$.

II faut tenir une r$union le plus tLt possiblepour prendre une d$&ision, dit-il. *auvre :eor#esC"est affreux Y

6insi tous les membres du Clan, ave& lasolennit$ qui &onvenait aux &ir&onstan&es, serassemblrent dans la remise. :eor#es donna le mot

de passe d"une voix tremblanteX pour la dernirefois, il avait arbor$" son insi#ne. '$fie-toi Y murmura-t-il, et la porte orn$e

--des lettres C. S. s"ouvrit aussitLt. ous $taient l!,sans ex&epter 'oustique.

@onsoir, :eor#es Y, dit 5eannette les larmes

aux yeux tant la d$solation de :eor#es lui faisait depeine. uelle #ui#neW *ierre vous a ra&ont$ &e qui s"$tait pass$, dit

:eor#es en s"asseyant sur une &aisse. 5eannette araison % &"est une #ui#ne noire, Y

II enleva son insi#ne et le tendit ! *ierre qui

l"$pin#la ave& soin sur son pull-over ! &Lt$ du sien. II faut que


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*am qui parta#eait le &ha#rin du


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W Il vous tra/nera &he vous et vous fera

#ronder par vos parents, dit :eor#es un peur$&onfort$ par &es marques de sympathie. 5e ne&omprends pas pourquoi il m"a tant tarabust$Xquand


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Mais Pierre refusa d'un toncatgorique; les trois garons n'avaientpas besoin de renfort.

Et pour la socit secrte, qu'allez-vous faire de!anda "eorges aprs unsilence. #e veu$ dire vous n'%tes plusque si$ puisque &e donne !a d!ission.erez-vous le (lan des i$

) *on, rpliqua Pierre. *ous avonstou&ours tsept et nous resterons sept.+n ne peut pas transfor!er du &our aulende!ain une socit qui co!pte sonactif des e$ploits si clatants.

) u as raison, dit "eorges. l faudra

que vous trouviez un septi!e !e!bre.('est bien pnible pour !oi de lui cderla place. /ui prendrez-vous Paul ou0lain

-- *on 1, dit Pierre d'un ton fer!e.ous le regardrent et c2erc2rent

deviner sa pense.3 /ue c2acun de nous sou!ette un

candidat, puis nous voterons, proposa(olin. out au !oins s'il faut absolu!entque "eorges ait un re!plaant. (elui-l,&e le dteste d'avance.

A


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) 4ous ai!erez tous celui auquel &epense, dit Pierre les 5eu$ tincelant de!alice. #e vous le pro!ets. Personne nedira non1 &e peu$ vous l'assurer.

) (o!!ent s'appelle-t-il 1interrogea le

pauvre, "eorges press de conna6trele no! de ce personnage e$traordinaire

que tous accueilleraient bras ouverts.3 +ui... qui est-ce renc2rit #eannetteintrigue.

) l est avec nous ce soir, annonaPierre. Mais ce ne sera qu'un !e!brete!poraire er non per!anent; il gardera

la place que "eorges reprendra bient7t.#e suis dcid aller trouver ce &eune2o!!e; &e lui e$pliquerai tout et ilintercdera lui-!%!e auprs de tesparents, "eorges, pour qu'ils teper!ettent de faire de nouveau partie de

notre ocit. #e parie qu'il accepteraquand il conna6tra l'i!portance du (landes ept.

A2


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W 'ais qui est &e membre temporaire(

demanda :eor#es stup$fait, et il promena un re#ardautour de lui. Il n"y a personne ici ! part nous.

W C"est 'oustique Y, dit *ierre.>n entendant son nom, 'oustique bondit t

a#ita $ner#iquement la queue. 'oustique, tu veux bien faire le septime

dans notre Clan


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appartenu ! notre so&i$t$ se&rte, n"est-&e pas( >t


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CHAPITRE !III

AG


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Rapports et si+nalements

)e lendemain -soirY le Clan se r$unit denouveau pour


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uniforme d"infirmire, des &heveux dor$s, unefi#ure de poup$e, de petits pieds, une d$mar&herapide.

W a des&ription est ex&ellente dans sabrivet$, d$&lara *ierre. 5e &rois que si


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W uelle $tait la &ouleur de ses &heveux, de sa&ravate ou de son &a&he-&ol( Comment mar&hait-il(Vite, lentement ou entre les deux( interro#ea *ierre.

W Son &hapeau $tait trop enfon&$, t il boitait. )! Croye-vousque vous le re&onna/trie si vous le ren&ontrie(

W- 5e &rois bien, s"$&rirent les autres. C"est

$patant, 5eannette.W 6 vous, @abette et *am Y, dit *ierre.

>lles &ommen&rent ! lire leurs notes, mais iln"y avait rien ! en tiret.

5e &rois que vous ave eu vos &rises stupides

de fou rire, dit *ierre d"un ton de repro&he. Zasuffit. Vos si#nalements ne serviraient ! rien si nous&her&hions vraiment ! $&lair&ir un mystre.. Voustes deux petites sottes. 6 ton tour, Colin. 6s-tusuivi quelqu"un(

W 7on, dit Colin. 5eudi soir,


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re#ardions ! travers les feuilles et d"abord nousn"avons rien vu.

W )a route est asse d$sert$, interrompit5a&ques. C"est &elte qui va ! 7oisel et vous savequ"elle est interminable. )a plupart des #ens

prennent l"autobus. *endant n r$alit$, nous n"avons qu"un in&ident !

rapporter, reprit *ierre. Ene voiture s"est arrt$eprs de nous.

W ue s"est-il pass$( demanda *am.W Oh rien de parti&ulirement int$ressant,

r$pliqua *ierre. En homme est des&endu ave& un

&hien, un beau &ani&he #ris, ma#nifiquementtoilett$, vous saveX, ave& sa fourrure flo&onneusetondue de prs par endroits. )e &hien avait l"air !moiti$ mort de peur. elle a $t$ ma premireimpression, puis


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rappelles le &hien de notre an&ien voisin, *ierre(Chaque fois qu"on le poussait dans la voiture, il


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W 5eannette serait &apable de leur donner tousles rensei#nements qu"ils voudraient, -remarqua*am non sans une pointe d"envi$.

W 7os exer&i&es d"entra/nement ont eu un seulr$sultat % :eor#es a $t$ obli#$ de quitter le Clan desSept, dit tristement Colin. >st-&e bien la peine que


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ous la suivirent et entamrent une paisiblepartie de nain


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G;


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CHAPITRE I2

L*tran+e r$it de Colin

Ouvre la fentre, dit 5eannette en posant ses&artes. C"est Colin. ue lui est-il arriv$( Y

*ierre ouvrit, et Colin, tout" essouffl$, en


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m"aurait sans doute questionn$. 5"ai don& tap$ !la vitr$. 5e vous voyais ! l"int$rieur en train de &oute. Voussave que h bien, au d$but


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splendeur. Ene amie de maman $lve des &hiensde &ette ra&e et quand


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une marquise, dit Colin, et l"homme est pass$sans me voir. 'ais il n"avait plus de &hien ave& lui.5e me suis demand$ oM il l"avait laiss$ et &e qu"ilvenait faire dans &ette ruelle. uand il a $t$ partiY


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&our, dit Colin. C"est pour &ela que t


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de &e #enre que tu n"as pas vu dans l"obs&urit$,Colin.

W 6llons don& 5e te donnerai &ent fran&s que


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CHAPITRE 2

Le 3eune 'omme

de l*'4tel du Commer$e

)e lundi soir aprs l"$&ole, Colin, 5a&ques et*ierre se diri#rent vers l"hLtel du Commer&e dansl"espoir d"attendrir le n &hemin, ils pr$parrent leur plaidoyer. 7ous lui ra&onterons les exploits du Clan

H0


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des Sept, dit *ierre. Il &omprendra qu"uneso&i$t$ qui a rendu d$ si #rands servi&es ne peutavoir pour membres que &l$s #arBons et des filleshonntes. Il n"a qu"! se rensei#ner ! la #endarmerieXle &apitaine n"a eu qu"! se louer de nous et fera notre$lo#e. Y

>nfin ils arrivrent devant le petit hLtel qui nepayait #ure de mine. Ils entrrent. Ene femme $tait

dans le vestibule, et *ierre lui demanda poliment siun


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meubl$e et attendirent ave& un peu de #ne.uelques minutes plus tard, un


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)e


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loin pour donner libre &ours ! leur indi#nation. uel type antipathique s"$&ria *ierre. Vous

ave remarqu$ ses horribles yeux froids et seslvres min&es( ?s que


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lui que


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W Certainement pas s"$&rirent "les trois#arBons en mme temps,

W Impossible, nous avons d$


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CHAPITRE 2I

Une d$ouverte e5traordinaire

)es trois #arBons prirent la dire&tion de la &ourdont Colin leur avait parl$.

)a :rand-Tue, dit Colin. *uis la pla&e de laRontaine. 7ous arriverons dans les quartierspauvres de la ville. Y

Il leur fallut une quinaine de minutes pour

JK


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atteindre la pla&e de la Rontaine, &ar l"hLtel duCommer&e $tait ! l"autre bout d$

Il y en a trois ou quatre, remarqua *ierre,)aquelle est-&e, Colin( Y , Colin h$sita.

out para/t si diff$rent en plein


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vieilles &aisses et &ette voiture d"enfant touterouill$e. C"est i&i qu"6ndr$ ?umont a &onduit le&hienX il l"a mis


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les #ens, sans doute, y


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une petite porte, mais en pure perte, &ar il n"yavait mme pas une &hatire. C"$tait une v$ritable$ni#me.

5a&ques s"assit sur une #rande &aisse au milieude la &our pour se reposer. Colin, saisi d"un brusquea&&s, de stupidit$, sauta sur lui et le bourra de&oups de poin# pour le d$lo#er. 5a&ques se d$fenditde son mieux. )es deux #arBons roulrent ! terre et

la &aisse se renversa. 6rrte, s"$&ria *ierre, irrit$. Cette &aisse entombant a fait un va&arme infernal. Y

Colin et 5a&ques se relevrent en riant et semirent en devoir d"$pousseter leurs vtements.Soudain *ierre poussa un &ri. Il saisit 5a&ques par le

bras et lui montra quelque &hose ! ses pieds. Te#arde Ce ne serait pas par l!, par hasard,que le &hien est pass$( Y

)es deux autres suivirent la dire&tion de sondoi#t. 5a&ques $tait debout sur une plaque de m$talronde, pareille ! un &ouver&le, qui dissimulait sans

doute la bou&he d"a$ration d"une &ave ! &harbon. C"$tait sous &ette &aisse, bien &a&h$, s"$&ria*ierre surex&it$. C"est la seule que nous n"ayons pasd$pla&$e,


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qu"elle re&ouvrait une bou&he d"a$ration 7ousn"avons mme pas pens$ ! une &ave. Te&ule-toi,5a&ques, et re#ardons &ela de plus prs. Y

5a&ques ob$it, et tous les trois s"a#enouillrentet examinrent la plaque de m$tal.

On l"a soulev$e r$&emment remarqua *ierre.Voye, les bords ne sont pas poussi$reux. 5e parieque le bull-terrier a $t$ pouss$ par l!, Colin.

W 'ais pourquoi tque &"est drLle &ette bou&he d"a$ration dans &ette

petite &our... la ruelle n"est pas asse lar#e pourqu"un &amion y p$ntre.

W En &harbonnier peut porter un sa& de

&harbon, idiot, dit *ierre. *ouvons-nous soulever laplaque( 5"aimerais


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)es autres se retirrent ave& ob$issan&e. Il seredressa, d$sappoint$.

Il fait noir l!-dedans &omme... dans une &ave! &harbon. 5e n"y vois #outte. *ersonne n"a de lampe$le&trique(

W 5"ai la mienne dans ma po&he Y, dit Colin enla sortant.

Ils diri#rent son rayon ! l"int$rieur de la

bou&he d"a$ration. 'ais la lumire de la lampe neleur montra rien. Certainement il n"y avait pas tra&ede &hien On n"aper&evait non plus au&un mor&eaude &harbon ou de bois... &"$tait simplement un trousombre, horrible et profond.

ui veut sauter l!-dedans( Y demanda *ierre.

JA


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CHAPITRE 2II

La $ave # $'ar&on

5a&ques et Colin ne manifestrent au&un

enthousiasme. )"ouverture n"$tait pas trs lar#e et letrou $tait trs profond. ui sait &e que trouverait l!-dedans l"auda&ieux qui s"y introduirait(

5e suppose que &e serait stupide de des&endre,alors que nous en savons si peu sur

JG


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&ette affaire, dit *ierre aprs un lon# silen&e.Crois-tu que &"est l! que le &hien a $t$ pouss$,Colin(

W 5e ne sais pas, r$pondit Colin, perplexe. )e&hien n"y est pas, en tout &as, ni vivant ni mort. )etrou est vide. Ce n"est sans doute qu"une &ave, peut-tre trs #rande. ui serait asse idiot pour pousserun beau &hien de ra&e dans une &ave( Cela

n"aurait pas le sens &ommun(W Temettons le &ouver&le en pla&e et rentrons&he nous, &onseilla *ierre. )a nuit tombe. 5ene tiens pas ! rester dans &ette horrible petite &ourXelle me donne le frisson. Y

Il saisit la plaque de m$tal, mais Colin le retint.

6ttends une minute, dit-il,


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Colin $&outait maintenant, la tte tou


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W Si nous le savions, &ela ne nous aiderait pasbeau&oup, remarqua *ierre.

W ui sait( insista 5a&ques. Cher&hons sipersonne par l! n"a&hte ou ne vend de &hiens.

W C"est une id$e, dit *ierre d"un ton dedoute. >n tout &as, refermons le soupirail et posonsla &aisse dessus. Il ne faut pas que '. ?umont, s"ilrevient, soupBonne que nous avons devin$ son

se&ret... du moins en partie. YIls remirent le &ouver&le en pla&e et le&a&hrent ave& la &aisse. )a &our avait repris sonaspe&t habituel.

II fait presque nuit, dit *ierre. ?$p&hons-nous de rentrer. 'aman doit se demander oM


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C"est la maison ! #au&he, dit *ierre. >lle faitle &oin et de l"autre &Lt$ elle donne sur la rue.Serait-il possible de savoir qui habitel"appartement( Cela nous aiderait peut-tre. 6llonsvoir 'ais, bien entendu rien ne prouve que les#ens qui habitent la pi&e $&lair$e soient ml$s aumystre. Y

Ils sortirent de la &our, des&endirent la ruelle et,

quelques se&ondes plus tard, ils $taient devant lamaison au &oin de la rue. Colin braqua sa lampe$le&trique sur la plaque de &uivre.

6llian&e des fabri&ants de sa&s de


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referma silen&ieusement la porte. Il des&enditles quelques mar&hes du perron et s"$loi#na enrasant les murs. Il $tait #rand et vot$.

Comme s"ils s"$taient donn$ le mot, les trois#arBons le suivirentX leurs semelles de &aout&hou&ne faisaient pas de bruit. En lampadaire se dressaitau &oin de la rue. 6 sa &lart$ ils verraient peut-treles traits de l"in&onnu. ui $tait-&e(

7ous allons le prendre en filature, &hu&hota*ierre. Vene. Y

1K0


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CHAPITRE 2III

0eu5 ren$ontres intressantes

)3homme passa sous le lampadaire, et, l"espa&ed"une se&onde, fut en pleine lumire. *ierres"efforBa d"un seul re#ard de noter toutes ses

parti&ularit$s et dut s"avouer que 5eannette auraitmieux r$ussi que lui.

?$


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Il n"a $t$ de fa&e que quelques se&ondes et


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le suivirent. )es #arBons s"avan&rent ! leurtour, mais le &ondu&teur s"interposa.

Complet Y annonBa-t-il. >t il d$marra. Rlte s"$&ria *ierre, d$sappoint$. 7ous

aurions pu le suivre


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ren&ontrions le mme homme que 5eannette(C"est peut-tre une simple &o\n&iden&e. Voil! tout.

W u as raison. Cela ne si#nifie rien, approuva5a&ques qui reprenait son &alme. C"est biarre, un

point &"est tout. ?"une mou&he, il ne faut pas faireun $l$phant. C"est probablement un paisible &itoyenqui retourne &he lui aprs son travail. Y

Ils firent volte-fa&e et traversrent la pla&eX ils

passaient devant la ruelle qui &onduisait ! la &ourquand quelqu"un en sortit d"un pas vif, et peu s"enfallut qu"il ne les heurtFt.

)a nuit $tait trop noire pour que l"on pt voir sestraits, mais lorsqu"il fut sous le lampadaire, 5a&quesaperBut quelque &hose qui se balanBait dans sa

main. Il poussa le &oude de ses &ompa#nons. Te#arde... une laisse, &hu&hota-t-il. 'ais pasde &hien. C"est &et 6ndr$ ?umont qui lo#e ! l"hLteldu Commer&e.

W$- >t &"est lui que


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?umont. )e


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t

&es histoires sur les &hiens( u"est-&e que &ela veutdire( 6llons, parle Y)es #arBons ne r$pondirent pas ! &ette

avalan&he de questions. Vous nous &onduise ! la #endarmerie, oui ou

non( demanda 5a&ques. 7ous sommes prts. >t

a&&use-nous de &e que vous voudre, nousparlerons ! notre tour. >t nous aurons des &hosesint$ressantes ! r$v$ler.

W @ah s"$&ria 6ndr$ ?umont, et il a#ita lalaisse &omme s"il avait envie de &in#ler ses


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CHAPITRE 2I!

0es ides # revendre

)es $v$nements extraordinaires rendaient

indispensable de " &onvoquer le plus tLt possible leClan des Sept. )es membres devaient se r$unir pourdis&uter et s"effor&er d"$lu&ider le mystre. 6vertisle mardi matin par *ierre, ils se rassemblrent ! uneheure dans la remise avant de retourner ! l"$&ole.

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uel domma#e que :eor#es ne fasse pluspartie du Clan s"$&ria 5eannette. Il serait si &ontentde &onna/tre les p$rip$ties de notre nouvelleaventure.

W 5e ne vois par pourquoi nous ne le mettrionspas au &ourant, dit 5a&ques. Il ne peut pas assister !la r$union, mais rien ne nous emp&he de luiexpliquer &e qui se passe. 6prs tout, &"est sa

ren&ontre ave& ?umont qui a tout, d$&len&h$.W 'ais il n"appartient plus ! la so&i$t$, dit*ierre, tou


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unanime % :eor#es serait mis au &ourant. Cela led$domma#erait un peu de sa d$mission for&$e.Interro#$, 'oustique r$pondit par un ouah retentissant qui $tait srement sa faBon de dire oui.

*ierre &onsi#na, don& dans le &ompte renduoffi&iel de la s$an&e que les Sept, ! l"unanimit$,avaient d$&r$t$ d"informer :eor#es de toutes les,d$&ouvertes de la so&i$t$ se&rte.

Ene dis&ussion anim$e suivit le vote. ousvoulaient parler ! la fois, et *ierre dut faire a&ted"autorit$ et d$&larer que l"on entendrait les orateursles,uns aprs les autres.

En fait $tait &ertain % le vieillard qui $tait sortide la maison dont la fentre $&lair$e donnait sur la

&our et qui avait pris l"autobus, $tait &elui que5eannette avait vu ! la #are. II habite probablement Savi#ny, remarqua

5eannette. Il est des&endu du train de Savi#ny etvous l"ave vu monter dans l"autobus qui va dans&ette dire&tion. C"est d$

ne &rois pas que &e soit trs important. Il n"est peut-tre pas ml$ ! l"affaire du &hien.W C"est &e que nous avons pens$, approuva

5a&ques. 'ais nous ne sommes srs de rien et nous&ontinuerons don& ! le surveiller. a des&ription

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$tait si fidle, 5eannette, que nous l"avons tout desuite re&onnu.= Y

5eannette se ren#or#ea. *am et @abette re#rettaientleurs &rises de fou rireX si elles avaient observ$ les#ens ave& autant d"attention que leur petite amie, ellesre&evraient aussi des &ompliments. >lles se promirentde faire mieux Ra pro&haine fois.

)a &ave ! &harbon fut l"ob


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W Oui. 'ais pourquoi les &a&he-t-on dans&ette &ave( demanda 5a&ques. C"est &e que t &elui qu"6ndr$ ?umont venait sans

doute de &onduire l!-bas hier soir quand il a saut$-sur nous, avait probablement de la valeur, lui aussi,ren&h$rit 5a&ques. Cristi Supposons que la &avesoit pleine de &hiens de ra&e, tous vol$s C"est notredevoir d"intervenir.

W *auvres toutous dit *am. ue deviennent-

ils au fond de &ette &ave( 5"espre bien quequelqu"un va les &aresser de temps en temps. YIl y eut un silen&e.ous avaient la mme pens$e. Il fallait se&ourir

les &hiens et pour &ela p$n$trer dans la &ave etl"explorer.

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Colin, *am et 5a&ques se mirent ! parler tous !la fois, et *ierre frappa sur la &aisse devant lui pourles rappeler ! l"ordre.

Silen&e En aprs l"autre. 5e vous l"ai d$

W Il faut que nous explorions &ette &ave,d$&lara Colin. 5e me demande si nous ne pourrions

pas nous introduire, dans la maison dont la fentre

$tait $&lair$e et voir si sa &ave &ommuniqueave& &e soupirail. @ien sr, &e serait dan#ereux.C"est &e que la poli&e appelle une effra&tion, n"est-&e pas(

W Oui. 7ous ne pouvons pas nous y risquer,

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CHAPITRE 2!

A $'a$un sa mission

?3une voix #rave, *ierre donna les ordres %

*am et @abette, pro&ure-vous des


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W >t &ette fois, essaye de bien vous a&quitterde votre tF&he, a


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#rande personne. >xplorer &ette &ave, &"est unebeso#ne d"hommes.

W 'ais demain &"est impossible, ditbrusquement *am. Vous ave oubli$, les #arBons,que nous sommes tous invit$s ! #oter &he 6lain

pour fter son anniversaire. 7ous irons en sortantde l"$&ole, et vous n"aure pas le temps de faireautre &hose.

W Rlte 5e n"y pensais plus, dit *ierre. >t &esoir


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C"est peut-tre &elui que Colin a vu. Voi&i lenom et l"adresse des propri$taires. Ils habitent lar$#ion.

- 5"ai trouv$ quelque &hose, moi aussi, dit *am.Vois. %erdu lundi () un 'eau sloug*i rpondantau nom de %ac*a& Son ma/tre a un &hFteau auxenvirons. On dirait qu"une bande s"est sp$&ialis$edans le vol des &hiens de ra&e.

W iens >t l! en&ore. %ro'a'lement vol'erger allemand de pure race 'ien dressrpondant au nom de +ip& 'on ?ieu *eut-treque les #arBons les retrouveront tous dans la &ave.

W ui sait &e qu"en fait le voleur( demanda*am.

W Il les revend, bien sr, r$pondit @abette. Oubien il les rapporte ! leurs ma/tres et reBoit lar$&ompense. Vois. La personne qui trouvera le'erger allemand touc*era deux cents francs&

W ui sait &e que 5eannette d$&ouvrira sur lesavis pla&ard$s devant la #endarmerie( dit *am. >n

tout &as, nous avons r$ussi, &ette fois. *ierre nenous traitera pas de sottes. Y5eannette, qui $tait aux prises ave& un problme

parti&ulirement $pineux, ne put sortir &e soir-l!. )elendemain, aprs le repas de midi, ds qu"elle eut la

permission de se lever de

11J


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table, elle &ourut ! la #endarmerie pour remplirsa mission avant d"aller &ommuniquer ! :eor#es lesdernires nouvelles.

Il n"$tait pas question de l$vriers ou de &ani&hesperdus ou vol$s, mais un avis annonBait que les&hiens surpris ! har&eler les troupeaux seraient mis! mort. 5eannette esp$rait de tout son &4ur que'oustique,


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allait mieux, mais il toussait un peu, et sa mrevoulait en&ore le #arder au &haud.

5e viens t"apprendre les dernires d$&isions duClan des Sept, annonBa 5eannette. 5"espre que

personne ne peut nous entendre. u n"es plusmembre de notre so&i$t$, mais nous avons vot$

pour savoir si nous devions te tenir au &ourant des$v$nements, et nous avons r$pondu oui Y !

l"unanimit$. 5"ai beau&oup de &hoses ! te ra&onter,:eor#es. C"est palpitant. YC"$tait vrai, et 5eannette fit son r$&it ave&

beau&oup de brio et de viva&it$. 6prs son d$part,:eor#es broya du noir.

Ene aventure si passionnante, et


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CHAPITRE 2!I

0ans la $ave # $'ar&on

)a fte d"anniversaire d"6lain fut trs r$ussie, et

les


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la so&i$t$ se&rte. )a mre d"6lain apporta unplateau &har#$.

Raites bien attention, les enfants, dit-elle.Voi&i vin#t ob


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le plus vif int$rt et poussa une ex&lamation enapprenant que les propri$taires de &es &hiens, pourla plupart, habitaient la r$#ion.

)es voleurs doivent avoir leur quartier#$n$ral non loin d"i&i, remarqua-t-il. *eut-tre dansla &ave que nous avons l"intention d"explorer. 5e#arde une dent &ontre &et 6ndr$ ?umont qui a $t$ siodieux pour :eor#es et


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ui sait si 6ndr$ ?umont ne va pas revenirave& un autre &hien &e soir( &hu&hota 5a&ques,Ouvrons l"4il. S"il nous surprenait en train de nousintroduire dans la bou&he d"a$ration, nous

passerions un mauvais quart d"heure.W u monteras la #arde pendant que nous

des&endrons, ordonna *ierre. ?s que nous seronsen bas, tu nous re


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serions prisonniers. ?e l"int$rieur, nous nepourrions pas soulever &ette lourde plaque dem$tal.Y

)a perspe&tive n"avait rien d"attrayant. Ilsreprirent leur &hemin ave& un redoublement de

pr$&autions, mais ils n"aperBurent personne auxalentours de la ruelle. Sans bruit, ils entrrent dansla &our. On n"y voyait pas ! deux pas. Ils s"arrtrent

pour tendre l"oreille, et 'oustique les imita. )esilen&e le plus profond r$#nait, et rien ne trahissaitune pr$sen&e humaine. En peu rassur$s, les #arBonsallumrent les lampes $le&triques et s"appro&hrentde la bou&he d"a$ration.

*ierre promena autour de lui le rayon de sa

lampe. )a &our d$serte paraissait plus sale que


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sup$rieure ! un anneau de fer fix$ dans le&iment.

5a&ques, va ! l"entr$e de la ruelle et monte la#arde


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W *ersonne ne nous a vus des&endre, affirma*ierre. C"est l"essentiel. Y

Il se trompait, uelqu"un les avait $pi$s.In&apable de les distin#uer dans l"obs&urit$, ilentendait leurs &hu&hotements et savait &e qui se

passait. ui $tait-&e( :eor#es, bien sr.:eor#es avait mis ! ex$&ution son pro


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CHAPITRE 2!II

L*inspe$tion des $aves

?ans la &ave les trois #arBons ouvraient ave&

pr$&aution la porte qu3ils avaient aperBue.)"$pa#neul, sur les talons de *ierre, $tait aussianxieux que ses


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)a porte #rinBa en s"ouvrant. ?e l"autre &Lt$r$#nait l"obs&urit$ la plus &omplte. *ierre leva salampe $le&trique. En &orridor s"$tendait devant luiet, ! l"extr$mit$, quelques mar&hes montaient versune porte ferm$e.

)es #arBons s"en#a#rent dans le &orridor,#ravirent les mar&hes et tournrent le bouton de la

porte. Serait-elle ferm$e ! &lef( 7on, elle ne l"$tait

pas. >lle s"ouvrit de leur &Lt$, et *ierre


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>n&ore une porte W en bois, &elle-l!.'oustique manifestait la plus vive $motion, et*ierre eut quelque peine ! l"emp&her d"aboyer.)orsqu"ils eurent ouvert le lourd battant de bois, le

bruit que l"$pa#neul entendait depuis un momentleur devint per&eptible.

?es &hiens #ei#naient ! fendre l"Fme.'oustique #$mit aussi et s"$lanBa en avant. ?es

aboiements et des


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et que nous observions tes #ens qui passaient.5e suis sr que &"est te mme.

W Oui, dit 5a&ques. Colin..., viens voir % unbull-terrier. C"est &elui qu"6ndr$ ?umont avait enlaisse, barreaux. Voi&i un l$vrier et un ma#nifique ber#erallemand, dit *ierre. 5e parie que &e sont &eux dont*am et @abette ont lu la des&ription dans lesannon&es. >t un danois... @on


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W 6ttention On vient Y dit 5a&ques.'oustique #rondait pour avertir ses amis. )es

#arBons se dissimulrent dans un &oin sombre etattendirent.

En vieillard presque pli$ en deux entra d"un pastra/nant, une lanterne ! la main. Son &rFne&ompltement &hauve brillait sous la faible &lart$de l"ampoule $le&trique. En affreux petit roquet

trottait sur ses talons, et il lui parlait d"une voixrauque et #rinBante. Viens, 7oiraud. 6llons voir &omment se

portent leurs sei#neuries. Ces beaux messieurs et&es belles -dames m$prisent la ra&aille &ommenous, mais Ba nous est $#al, n"est-&e pas( Y

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ou


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ui les a amen$s i&i( 6 qui appartiennent-ils(u"alle-vous faire d"eux( Y

)e vieux se&oua la tte et lui


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CHAPITRE 2!III

Surprises dsa+ra&les

5e nouveau venu sur#it sans bruit des t$nbres.)es #arBons se retournrent en entendant sa voix.

ue faites-vous i&i( Y

C"$tait l"homme #rand et vot$ qu"ils avaient vusortir de la maison et monter dans l"autobus. ui...Ce &hapeau enfon&$ sur les yeux, &es

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$paules &arr$es, &ette main d$form$e... Sonvisa#e, sous l"ombre du &hapeau, $tait invisible.

?$&on&ert$s par &ette brusque arriv$e, les#arBons ne trouvrent rien ! dire. )"homme ouvritune &a#e.

:arde-les, Tip Y &ria-t-il.)"imposant ber#er allemand sauta ! terre,

s"appro&ha des .#arBons et les re#arda en #rondent

et en montrant les dents. 'oustique effray$ re&ula.)es #arBons n"$taient #ure plus rassur$s que lui etn"osaient pas faire un mouvement. )"homme, que levieillard appelait le patron et qui $tait sans doute le&hef de la bande de voleurs, $&lata de rire.

*arfait. 7e bou#e pas. Vous voye ma mainX

il y manque deux doi#ts. >h bien, &"est un ber#erallemand qui les a &oup$s d"un &oup de dent par&equ"il avait reBu l"ordre de me #arder et que


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&4ur que 'oustique ne bou#erait pas. Tip neferait qu"une bou&h$e de lui. )3homme diri#eait sur

eux un feu roulant de questions. Comment vous tes-vous introduits i&i(*ourquoi( 6ve-vous dit ! quelqu"un que vousdes&endie dans &es &aves( Save-vous &e quiarrive aux #amins qui fourrent le ne dans desaffaires qui ne les re#ardent pas( 7on( 6lors vous

ne tardere pas ! l"apprendre YII donna un ordre bref au vieillard, &hauve qui,de sa voix #rinBante, #rommelait des parolesinintelli#ibles.

Vous ave vos &lefs( >nferme &es #aminsdans les &a#es. Tip, pousse-les. Y

Tip tourna autour des- #arBons &omme s"ils$taient des moutons, et puis, un ! un, il les poussadans les &a#es en #rondant s"ils r$sistaient. )evieillard ferma les portes ! &lef et #loussa de


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Se tenir tranquilles et fut aussitLt ob$i. Il setenait debout devant ses &aptifs, un sourire moqueuraux lvres. 'oustique n"$tait pas enferm$, mais&ou&h$ devant la &a#e de *ierre. 5e m"en vais, ditl"homme au vieillard. 5"emmne &es &hiens dans lavoiture. Vous ne me reverre plus. Cela devient tropdan#ereux. Si quelqu"un pose des questions, vousne save rien. Raites l"idiot... &ela ne vous sera pas

diffi&ile.W 5"ai peur de la poli&e, #$mit le vieux.W >h bien, &a&he-vous dans les &aves, dit

l"autre. C"est une vraie #arenne. *ersonne ne vous ytrouvera. ?ans vin#t-quatre heures remette &es#amins en libert$. 5e serai loin, et ils pourront bien

ra&onter tout &e qu"ils voudront. ?"ailleurs ils nesavent rien.W C"est &e qui vous trompe, protesta

&oura#eusement *ierre. 7ous savons que vous avevol$ tous &es &hiens. 7ous savons que &e vieux estre&her&h$ par la poli&e. 7ous savons

qu"6ndr$ ?umont vous amne les &hiens i&i. 7oussavons que la maison au-dessus de &ette &ave voussert de quartier #$n$ral. 7ous savons... Y

)"homme s"appro&ha en boitant de la &a#e de*ierreX ses yeux $tin&elaient de fureur, et le

0omment vous 5tes-vous introduits ici6 Y

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Son rire .&averneux r$veilla dans ta &ave delu#ubres $&hos, puis il s"en alla, son roquet sur lestalons. )es #arBons #ardrent le silen&e un moment.

7ous -voil! dans de beaux draps s"$&ria enfin*ierre. ?ieu sait Combien de temps nous passeronsdans &ette horrible &ave obs&ure et naus$abonde 5eme demande oM est 'oustique( Il n"a pas pu monterl"$&helle de &orde tout seulX sans, &ela il serait

retourn$ ! la maison pour &her&her du se&ours.*ourvu qu"il ne soit-pas bless$W Chut >&oute uelqu"un vient, &hu&hota

Colin. 5"ai entendu du bruit, tait-&e le t soudain le rayond"une lampe $le&trique fut braqu$ sur les &a#es.

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CHAPITRE 2I2

Bon vieu5 /eor+es(

Ene voix familire frappa les oreilles desprisonniers.

*ierre Colin 5a&ques ue faites-vous l!-

dedans(W Oh &"est :eor#es :eor#es, est-&e bien toi(

s"$&ria *ierre d"une voix t 'oustique>st-&e que 'oustique est bless$(

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W 7on. ?ites don& que se passe-t-il(demanda :eor#es, stup$fait de voir ses amis dansdes &a#es.

W Comment se fait-il que tu sois l!( dit5a&ques. C"est la plus #rande surprise de ma vie.uand t tout ! &oup


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:eor#es promena un peu partout le rayon de salampe et poussa une ex&lamation.

Oui, il y a des &lefs a&&ro&h$es ! un &lou.*ourvu que &e soient &elles qu"il nous faut Y

Il en essaya une au &adenas de la &a#e de*ierre, puis une autre, et un d$&li& retentit.

Chi& Y s"$&ria *ierre.Il poussa la porte. @ientLt les autres furent aussi

lib$r$s pour leur plus #rande


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6ve& volubilit$, *ierre &ommenBa son r$&it, etle bri#adier appela un #endarme qui prit des notesen st$no#raphie.

uand *ierre fut trop essouffl$ pour &ontinuer,les autres le relayrent.

?es &hiens vol$s... la bou&he d"a$ration, le


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oM nous avons vu le &ani&he malade, ditbrusquement *ierre. 5"en suis sr. 6ttende...


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W Communique &e num$ro aux voitures-radio, ordonna le bri#adier au #endarme. Vite ne

perde pas une minute. Il faut arrter &et homme.'a parole depuis des mois nous sommes ! lare&her&he de &ette bande. Cet individu n"a pas son

pareil pour attirer les &hiens... puis hop il les fourredans sa voiture et d$&ampe. Il &onfie les pauvres

btes ! un &ompli&e et...

W Oui, un nomm$ 6ndr$ ?umont qui lo#e !l"hLtel duvs-_ommer&e, dit *ierre. Il pousse les&hiens par la bou&he d"a$ration de la &ave !&harbonX le vieux qui a la tte &hauve et une&i&atri&e ! la


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se&rte du monde, dit *ierre en se ren#or#eant.7ous sommes tou


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CHAPITRE 22

Le pu66le est $omplt

[eureux de leur su&&s, les quatre #arBonsrentrrent &he eux et expliqurent ! leurs parents

inquiets la raison de leur retour tardif. ?s qu"elleentend/t la voix de *ierre, 5eannette sauta de son litet des&endit pr$&ipitamment l"es&alier.

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uoi Vous ave trouv$ les &hiens dans &es&a#es Oh >t l"homme dont t &"est 'oustique qui a alert$ :eor#es(@on vieux 'oustique u"il est intelli#ent et&oura#eux 'oustique, tu es la #loire du Clan desSept

W Ouah Y approuva 'oustique, la ttefirernent lev$e.5eannette rit de bon &4ur en apprenant &e qui

avait #rav$ les lettres de la voiture dans, la m$moirede 5a&ques. outou 'alade ue &"$tait drLle'aintenant qu"elle $tait finie, l"aventure paraissait

tout ! fait extraordinaire. Si *ierre n"avait pasimpos$ aux membres du Clan des exer&i&esd"entra/nement, &et $tran#e mystre n"aurait pas $t$$&lair&i, et les voleurs de &hiens seraient rest$simpunis. -

Cha&un de nous a trouv$ un mor&eau du

pule et, en rappro&hant nos d$&ouvertes, nousavons re&onstitu$ l"ima#e entire, remarqua *ierre.ous, sans ex&epter :eor#es, nous avons fait notre

part. Y)e lendemain soir, le Clan des Sept tint une

r$union etle &roire-vous( - :eor#es $tait l!,

radieux.

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5e peux entrer( dit-il aprs avoir frapp$ ! laporte. )e mot de passe est en&ore " '$fie- toi Y,n"est-&e pas( >t il $tait tout ! fait de &ir&onstan&e. Sinous ne nous $tions pas m$fi$s, oM en serions-nousmaintenant( 5"ai devin$ que le Clan se r$unirait &esoir et


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fF&h$ que :eor#es t"enlve ta pla&e( 'ais tu ,as trsbien rempli ton rLle, 'oustique. 7"est-&e pas, lesautres( Y

ous firent &horus, et 'oustique, heureux etsurpris, fut &ombl$ d"$lo#es et de &aresses. Il poussaun petit


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*ierre, Colin et 5a&ques seraient en&ore dans les&a#es.

W C"est vrai, dit *ierre. iens ui va l!( Y )e&apitaine de #endarmerie en&adra son

visa#e souriant dans la fentre. )e bri#adierl"a&&ompa#nait.

7ous ne &onnaissons pas le mot de passe,d$&lara le &apitaine d"un ton de re#ret. Sans &ela

nous le dirions et nous pourrions entrer.W C"est '$fie-toi Y, s"$&ria *ierre en sehFtant d"ouvrir la porte. 7ous pouvons vous ler$v$ler, &ar nous en &hoisirons bientLt un autre.

W 6ve-vous des nouvelles( demanda Colinave& impatien&e.

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W- Oh oui, .et nous venons-vous les&ommniquer, r$pondit le &apitaine. Vous ave ledroit de &onna/tre les r$sultats de l"ex&ellent travailqu"a fait votre so&i$t$ s$&rte.

W Oh dites vite, implora 5eannette.W >h bien, nous avons trouv$ la voiture 1HH

' G;, dit le &apitaine. 6 Savi#ny.W C"est vrai.., pourquoi n"y avons-nous pas

pens$ s"$&ria *ierre. 7ous savions pourtant que &ethomme habitait Savi#ny.W 'is$ri&orde divine Vous save don& tout

?$&id$ment rien ne vous $&happe. Oui, nous avonsla voiture, le bull-terrier, le l$vrier et les autres.)"homme possde plusieurs #ara#es et il enfermait

les &hiens dans l"un d"eux. ?ieu seul sait &ombiend"animaux il a vol$s et vendus. uand nous luiavons mis la main au &ollet, les lettres de la voituren"ont plus voulu dire r outou 'alade, mais % issude 'enson#es. 'ais nous l"avions pris en fla#rantd$lit.

W >t nous avons aussi arrt$ 5ean 'athieu, ditle bri#adier. C"est un pauvre vieux un peu faibled"esprit, mais en&ore asse malin pour aider unvoleur de &hiens. 7ous nous demandions pu il seterrait. >t il $tait dans notre ville, sous notre ne.

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W 7ous avons trouv$ 6ndr$ ?umont !l"hLtel du Commer&e. Il ne vaut pas &her &elui-l!non plus. Voil! nos trois #redins sous &lef. Ils nousont donn$ du fil ! retordre. uel #ibier de poten&e'ais au&un #ibier de poten&e n"est asse fort pourlutter &ontre le Clan -des Sept, &on&lut le &apitaineen se levant. Il faut que nous partions. 'er&i devotre aide ! tous. Il n"y a pas beau&oup d"enfants

&omme vous. 7ous avons de la &han&e de vousavoir dans notre ville. )es deux #endarmes sortirent, et les, enfants

fermrent la porte et se re#ardrent en riant. :ibier de poten&e dit lentement Colin. Ce

serait trs bien pour notre pro&hain mot de passe.

u"en dites-vous( Suie ne le. devinerait


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fait de &et avis. Sa queue balaya le sol etsouleva un nua#e de poussire.

>t tous, suivis de 'oustique, sortirent de laremise et &oururent &he le pFtissier. uels as, &esSept Il me tarde de savoir quel sera leur pro&hainexploit Vous aussi, n"est-&e pas(

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blyton enid le clan des sept 5 nouvelle version un exploit du clan des sept 1953.doc

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