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Aux confi ns de la technique MÄGERLE et ses concepts de machines futuristes
MOTIONLE MAGAZINE CLIENTS DU GROUPE SCHLEIFRING
NOUVELLE RECTIFICATION TANGENTIELLE : L’INSERT LINE d’EWAG
AVENIR DES MACHINES : ARTICLE DU PR DR STRAUBHAAR
SPECIAL PAYS: Le groupe SCHLEIFRING au Mexique
E D I T I O N 1 / 2 0 1 0
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www.winterthurtechnology.com
RECTIFICATION DE PROFILS AVEC WINTERTHUR: LA PASSION DE LA PRÉCISION
FranceWinterthur Technologie (France) Sarl 31, Rue des jardins 68000 Colmar Tél.: +33 (0)389 24 01 31Fax: +33 (0)389 24 07 26 france@winterthur-tech.fr
AutricheRappold Winterthur Technologie GmbHSt. Magdalenerstrasse 859500 VillachTél.: +43 (0)42 42 41 811 0Fax: +43 (0)42 42 41 811 701office@rappold-winterthur.at
SuisseWinterthur Schleiftechnik AGOberer Deutweg 4 8411 WinterthurTél.: +41 (0)52 234 41 41Fax: +41 (0)52 232 51 01wst@winterthurtechnology.com
SuèdeSlipNaxos ABFolksparksv. 3159383 VästervikTél.: +46 (0)490 843 00Fax: +46 (0)490 146 00support@slipnaxos.se
AllemagneWinterthur Technology GmbHHundsschleestrasse 1072766 ReutlingenTél.: +49 (0)7121 93 24 0Fax: +49 (0)7121 93 24 24de.info@winterthurtechnology.com
Royaume-UniWinterthur Technology UK Ltd.2 Oakham Drive Parkwood Industrial EstateSheffield S3 9QXTél.: +44 (0)114 275 42 11Fax: +44 (0)114 275 41 32info@winterthurtechnology.co.uk
AllemagneWENDT GmbHFritz-Wendt-Strasse 140670 MeerbuschTél.: +49 (0)2159 671 0Fax: +49 (0)2159 806 24info@wendtgroup.de
États-UnisWinterthur Wendt USA Inc.10 Viking RoadWebster MA 01570Tél.: +1 (508) 949 10 61Fax: +1 (508) 949 20 86info@winterthurusa.net
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hr
E D I T O R I A L
3MOTION 01/10 3MOTION 01/10
Bien cordialement,
Peter Lütjens
Responsable marketing
Körber Schleifring GmbH
Avec créativité et passion
Chères lectrices, chers lecteurs,
La période diffi cile que traverse notre branche per-
dure. Quelques signes d’un début de rétablissement
se font certes sentir mais le chemin menant à nos
succès passés est long et diffi cile. Les experts, comme
le Pr Thomas Straubhaar de l’Institut d’économie mon-
diale de Hambourg, ne parlent pas sans raison d’une
« timide amélioration ». Des coupes sombres sont
programmées, et de nombreuses entreprises ne pour-
ront pas résister à la pression économique.
Fort d’une nouvelle direction, le groupe SCHLEIFRING
réagit avec puissance et créativité. Malgré la crise,
nous lançons sur le marché des innovations et de nou-
veaux concepts de machines. EWAG a par exemple
établi de nouveaux critères de qualité pour la rectifi -
cation de plaquettes indexables : l’INSERT LINE est 50
pour cent plus rapide que les machines traditionnel-
les. Quant aux collaborateurs de MÄGERLE, ils se
consacrent avec passion et réussite à des applications
de rectifi cation aux confi ns de la technique et consi-
dérées par beaucoup comme insolubles.
Pour nos clients, cela signifi e qu’ils peuvent se repo-
ser sur un partenaire qui occupe la pole position.
Concernant nos salariés et partenaires de distribution,
nous les motivons avec des événements de choix et
nous les formons de manière approfondie, comme
lors du STUDER MOTION MEETING. C’est ainsi que
nous sommes en mesure de vous proposer la meilleu-
re qualité et le meilleur service.
Je vous souhaite une agréable lecture!
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SOMMAIRE
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S O M M A I R E
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Article associé
Le Pr Dr Thomas Straubhaar parle des
évolutions et perspectives actuelles de
la construction de machines (et
l’industrie des outils)
Spécial pays : le Mexique
Situé au Sud des Etats-Unis, le Mexique
est devenu une référence dans de
nombreuses industries high-tech
Un tour du monde
Des sites originaux pour les machines
SCHLEIFRING
Au dessus des nuages
Renato Pfeiffer, électricien chez
STUDER, est champion d’Europe
d’aéromodélisme en catégorie voltige
Conjuguer les savoir-faire
En route vers le STUDER MOTION
MEETING 2010
A R T I C L E C O U V E R T U R E
La concurrence n’a qu’à bien se tenir
La nouvelle stratégie de rectifi cation de
l’INSERT LINE d’EWAG permet des géométries
de plaquettes indexables de plus en plus
complexes
Chargement et mesure
Nouveautés GrindTec chez WALTER
Centre de compétences inspire
Le Groupe SCHLEIFRING est un partenaire
important de cet institut de recherche
Une mesure précise réduit la consommation
La BLOHM PLANOMAT 620 CNC est utilisée chez
Mahr, spécialiste des techniques de mesurer
Pièces particulièrement volumineuses
Une spécialité des experts de SCHAUDT
MIKROSA
News to use
Conseils pratiques pour la production
M A R C H É S & T E N DA N C E S
M O T I O N S & M O R E
Aux confi ns de la technique
Avec ses modules éprouvés, ses exigences
élevées et son savoir-faire, MÄGERLE résout des
opérations de rectifi cation futuristes
Japon
STUDER met en place un nouveau réseau de
distribution
Changement de direction
Afi n de renforcer ses trois domaines d’activités
technologiques, le groupe SCHLEIFRING a mis
en place une nouvelle direction
Cinq fonctionnalités
Nouvelles caractéristiques de la STUDER S33
AC T UA L I T E S
T O O L S & T E C H N O LO GY
18
MENTIONS LEGALES
Editeur : Körber Schleifring GmbH, Hamburg Rédacteur en chef : Peter Lütjens Réalisation : JDB MEDIA GmbH, Schanzenstraße 70, 20357 Hamburg, Allemagne Direction de projet :
Jan Hawerkamp Direction artistique : Claudia Schiersch Rédaction : Marc-Oliver Prier (dir.), Lutz Günther, Oliver Haastert, Janina Peters, Ira Schroers Conception graphique : Steffi
Pfl ugbeil (dir.) Relecture et traductions : SKH SprachKontor Hamburg GmbH Photos : action press (1), Bilderberg (1), dreamstime (1), Comet Photoshopping (1), dpa Picture Alliance (2), F1
Online (1), Getty Images (1), Gruppe 28 (1), imagePoint (1), iStockphoto (35) Litho : Fire Dept. GmbH, Hamburg Impression : NEEF + STUMME GmbH & Co. KG, Wittingen
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AC T UA L I T E S
STUDER
Nouveau réseau de distribution au Japon
L’entreprise Fritz Studer AG met en place un nouveau réseau
de distribution au Japon. La première réunion de l’équipe
de vente organisée à Tokyo en novembre 2009 a rassemblé de
nouvelles entreprises commerciales, soit un total de 25 parte-
naires issus de toutes les régions du pays. Les experts couvrant
le marché japonais sont spécialisés dans différents domaines.
« Nos services vente et après-vente offrent dorénavant une plus
grande proximité avec la clientèle », déclare Miyata Ko, directeur
des ventes de STUDER Japon. Venus de Thoune, des experts
suisses en rectifi cation ont présenté les derniers développe-
ments et les
avancées en
matière de
technologie de rectifi cation. STUDER a ainsi posé les jalons
d’un encadrement encore plus soutenu du marché japonais qui,
en dépit d’une situation économique encore tendue, compte
parmi les plus grands importateurs de rectifi euses au monde.
Les principaux acquéreurs sont les fabricants d’outils et de
turbines, et l’industrie automobile – l’un des quatre plus impor-
tants secteurs du Japon.
Coup d’envoi à Tokyo :
les participants à la
première réunion de
l’équipe de vente STUDER
www.studer.com
Körber Schleifring GmbH renforce ses trois
domaines d’activités technologiques : la
rectifi cation plane et de profi ls (BLOHM,
JUNG, MÄGERLE), la rectifi cation d’outils
(WALTER, EWAG) et la rectifi cation cylindri-
que (STUDER, SCHAUDT, MIKROSA). Ces
trois secteurs dépendront à l’avenir d’une
direction commune et pourront ainsi répon-
dre aux problèmes de leurs clients avec la
meilleure solution possible, issue de la gam-
me complète de prestations du groupe.
SCHLEIFRING SERVICE sera intégré à cha-
cune des entreprises pour parfaire l’offre à
la clientèle.
Afi n d’associer effi cacement les avantages
et les forces d’un groupe global comme SCHLEIFRING à la
proximité avec le client, la connaissance du marché et la fl exi-
bilité des domaines d’activités technologiques, une nouvelle
direction a été mise en place. Avec la gérance de KÖRBER
SCHLEIFRING, les responsables des domaines d’activités
technologiques assurent la direction du groupe SCHLEIFRING.
En font partie : le Dr Roland Rütti (rectifi cation plane et de
profi ls), Heinz Poklekowski (rectifi cation d’outils), Stephan
Nell (rectifi cation cylindrique), Gustel Baumert (gérant de la
société Körber Schleifring GmbH) et Richard Bauer (directeur
de Körber AG et président-directeur de Körber Schleifring
GmbH). Toutes les marques continueront à être gérées au
sein de chacun des domaines d’activités technologiques et
l’accent sera mis sur l’innovation. Le groupe SCHLEIFRING
pose ainsi les fondements d’une croissance future et de la
consolidation de sa
position de leader
sur le marché.
KÖRBER SCHLEIFRING
Nouvelle direction
La nouvelle direction du groupe SCHLEIFRING : Richard Bauer et Gustel Baumert (debout, de g. à dr.),
ainsi que Stephan Nell, Heinz Poklekowski et le Dr Roland Rütti (assis, de g. à dr.)
+ + + p l u e t j e n s @ s c h l e i f r i n g . n e t . + + +
AUTRES INFORMATIONS
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RECTIFICATION CYLINDRIQUE
STUDER S33 : de nouvelles fonctionnalités
La rectifi euse cylindrique universelle STUDER S33 garan-
tit des coûts unitaires exceptionnellement bas lors de la
rectifi cation cylindrique intérieure et extérieure de pièces de
petite et moyenne dimensions. Le passage de la rectifi cation
entre pointes à la rectifi cation en l’air s’effectue facilement
et rapidement sur la machine. Cette dernière a en outre mis
en évidence ses compétences dans la fabrication individuel-
le comme dans la fabrication en série. Mais des améliorations
sont toujours possibles, même sur les produits les plus po-
pulaires. STUDER le prouve avec la S33. Cinq nouvelles fonc-
tionnalités confèrent à cette machine polyvalente un poten-
tiel accru.
Nouvelle PCU2 : STUDER optimise
l’appareil de
commande PCU : un
écran couleur plus
grand affi che
désormais davan-
tage d’informations
et facilite ainsi le
réglage de la
machine.
Une navigation
simple : grâce à
la commande
CNC Fanuc 00i-TS avec PC intégré.
L’interface utilisateurs StuderWIN de
l’écran tactile 15 pouces rend la
programmation ultrasimple. Une
programmation conversationnelle
très facile à comprendre garantit une
convivialité sans précédent.
Une poupée porte-meule universelle :
la nouvelle poupée porte-meule
permet l’utilisation de deux broches à
moteur pour la rectifi cation intérieure
et d’un dispositif de rectifi cation
intérieure. La variété des géométries
de pièces rectifi ables en une seule
prise se trouve ainsi accrue de
manière considérable. Les entraîne-
ments avec variateur à haute fréquen-
ce permettent à l’utilisateur de régler
la vitesse de coupe en continu de
façon optimale.
Longueur de rectifi cation : la
conception intelligente de la S33
permet une longueur de
rectifi cation supérieure
d’un tiers aux machines
similaires.
smartLoad avec pince double : le
système de manutention achemine
les pièces via l’unité à pince double
en forme de H de la machine. La
durée nécessaire au remplacement
des pièces passe ainsi de 18 à 6
secondes. Le chargeur convient pour
les pièces de 300 mm de longueur et
de 100 mm de diamètre maximum.
En cas de diamètres de pièces de 38
mm maximum, le convoyeur cadencé
saisit 36
pièces.
www.studer.com
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Au sein du Groupe SCHLEIFRING,
MÄGERLE est l’un des spécialistes
des solutions sur mesure et des répon-
ses aux exigences extrêmes. Surtout
lorsqu’il s’agit de gros centres de recti-
fi cation, notamment pour l’usinage de
disques, d’embouts de rotors ou d’aubes
fi xes de turbines, les Suisses trouvent
toujours des idées innovantes pour dé-
velopper des solutions idéales pour les
clients. MÄGERLE devance ainsi bien des
concurrents.
Des idées innovantes – des
modules convaincants
Parfaite connaissance des processus,
exigence, expérience et construction
AUX CONFINS DE L A TECHNIQUE
Quand le rêve devient réalitéDe par sa connaissance des processus, ses exigences élevées et ses modules éprouvés, MÄGERLE résout des opérations de rectifi cation à la limite du techniquement réalisable – la plupart des concurrents baissent les bras.
A R T I C L E C O U V E R T U R E
8 MOTION 01/10
modulaire – voici les clés de la réussite. Conscients d’avoir déjà eu bien
du fi l à retordre, les ingénieurs en développement de MÄGERLE osent
s’attaquer à des applications touchant à des domaines aux confi ns de la
technologie, dans lesquels d’autres fournisseurs ne s’aventurent pas.
« MÄGERLE a été la seule entreprise à nous proposer des machines suf-
fi samment dimensionnées pour permettre d’usiner nos éléments de tur-
bines en un nombre minimal de prises. La concurrence ne pouvait le faire
que moyennant une dépense constructive élevée ou un usinage en plu-
sieurs prises », déclare Harald Romeike, Chef d’Equipe Hot Gas Path Parts
Production chez Alstom, fabricant de turbines à gaz de Bexbach. Les cen-
tres de rectifi cation sont développés avec le client. Un des points importants
est que la conception des machines ne nécessite pas d’être entièrement
revue. Les Suisses aux idées judicieuses adaptent les modules éprouvés
à la nouvelle solution pour la machine. Ils peuvent donc répondre à tous
les besoins des clients sans engendrer de surcoûts importants. Les ingé-
nieurs en développement peuvent avoir recours à une large base d’unités
fonctionnelles éprouvées. Dont principalement :
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Vel in henim irit aliquat. Ullamet, sectem venisisisit luptat dolore molor irillaore en-
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percinit nim iure min vel dolorer cillaoreet wis alisis nim nonsequi blam velit laor ing
et dolestisi.Equatem atet autatio odolore volenim dip eraese volore minibh er sim
vulluptatisi tie min henim do odipis et lobor sectem quip eugiate dolor in hendre facin
henibh er sendionsed estisiscing ero con velissect
SED EUI BLAM IPISL EA FACIPIS AT AUTET
www.schleifring.net
Vulput praesed te tate vullute feu feui tat,
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Compétences remarquables des
ingénieurs : des concepts
visionnaires voient le jour chez
MÄGERLE, lors du développement
de solutions avec le client
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A R T I C L E C O U V E R T U R E
Des modules de supports de machines
extrêmement robustes et sans tor-
sion
Des systèmes d’entraînement extrême-
ment performants pour les axes et les
broches
Des arbres porte-meules haute préci-
sion et sans déformation
Des guidages hydrostatiques sans effet
stick-slip, amortissant les vibrations et
offrant une rigidité remarquable, leur
fi lm lubrifi ant permanent garantissant
la stabilité thermique
Des dispositifs de dressage pour toutes
les technologies connues
Les guidages hydrostatiques complets
de MÄGERLE, ainsi que les dresseurs
inversés, disposés en V les uns par rap-
port aux autres, du fabricant suisse sont
remarquables. Confi gurées individuel-
lement et adaptées à la solution d’usi-
nage correspondante, des machines
uniques, absolument innovantes, voient le jour à partir des modules et fonction-
nent d’emblée – sans augmenter la durée de développement et les coûts.
Chaque machine est unique
Le principe des machines modulaires est le fondement de la promesse de la
marque MÄGERLE : fi abilité, spécialisation et solutions adaptées à chaque client.
Forts de leur longue expérience, les experts peuvent immédiatement évaluer la
faisabilité technique des solutions de fabrication extrêmes. Les solutions sur
mesure – chaque pièce est unique – sont d’abord le fruit de la réfl exion des in-
génieurs et de l’aide apportée par les outils les plus modernes de développement
virtuel de produits. « Nos clients ne choisissent pas leur machine sur catalogue.
Ils comptent sur nous pour répondre à leurs exigences et résoudre leurs opéra-
tions d’usinage et leurs problématiques. Ils nous font confi ance. Car nous avons
démontré à plusieurs reprises que nous trouvons des solutions », déclare le Dr
Roland Rütti, gérant de MÄGERLE. « Notre objectif est que le rêve devienne
réalité. »
Les derniers projets réussis montrent que MÄGERLE devance les autres fabricants
de rectifi euses et propose des solutions à la limite du techniquement réalisable.
Les Suisses associent construction mécanique, technique de commande et tech-
nologies de rectifi cation, en allant bien au-delà de la « construction mécanique
normale » – ils réalisent ainsi notamment des solutions pour une productivité
maximale, des exigences de précision extrêmes, les géométries les plus sophis-
tiquées et l’usinage complet entièrement automatisé.
[1][1]
[2][2]
[3][3]
Compétences multiples chez MÄGERLE : [1] Hall de montage : ces machines uniques fonctionnent d’emblée [2] Contrôle qualité : la machine est examinée sous toutes
les coutures [3] MÄGERLE devance ses concurrents : des modules éprouvés sont adaptés à la nouvelle solution pour la machine
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Des crémaillères pour l’auto-
matisation industrielle
La MGC-L-560.65.45 de MÄGERLE, spé-
cialement conçue pour la rectifi cation
de crémaillères et utilisée notamment
lors du chargement automatisé de ma-
chines-outils, permet une productivité maximale. Le sens de rectifi cation sur l’an-
gle d’hélice de la crémaillère est réglable grâce à une colonne mobile rotative. Les
courses des axes sont ainsi nettement plus courtes en comparaison à l’usinage
conventionnel. La forme de la nouvelle machine MÄGERLE est également com-
pacte. Elle dispose de deux espaces de travail avec une cabine mobile anti-écla-
boussure, ce qui permet le chargement et déchargement simultanés des pièces
sans temps morts.
La colonne mobile de la machine est particulièrement lourde. Lors du réglage de
son entraînement, les ingénieurs en développement sont allés dans les plages
techniques limites : « Nous devions exploiter tout le potentiel de la commande
Siemens », explique Martin Preisig, responsable technique MÄGERLE. Lors de la
conception de l’entraînement de la meule, performant et transversal, les ingénieurs
se sont aidés d’un outil de calcul pour la vérifi cation et ont mis en œuvre une in-
terface utilisateur propre au client, spécialement mise au point pour la rectifi cation
de denture. L’angle de denture est programmable individuellement et la machine
mesure automatiquement la précision de graduation. A présent, le client bénéfi cie
d’une productivité et d’une fl exiblité maximales – même lors de la rectifi cation de
crémaillères extra longues.
Ecrous de vis à rouleaux grand format
Avec la rectifi cation de fi letages, MÄGERLE a abordé des territoires inconnus et,
lors du développement de la MGC-L-140.50.90 de MÄGERLE pour l’usinage complet
et convivial d’écrous de vis à rouleaux grand format, la société a dû relever deux
énormes défi s : répondre à des exigences de précision maximales et prendre en
compte la complexité de la pièce dans le logiciel d’utilisation et dans l’interface
homme-machine pour garantir une convivialité maximale. Résultat : une machine
spéciale rectifi ant les diamètres intérieur et extérieur des écrous et fi letages, par-
faitement centrés, et pouvant usiner des surfaces planes dans le même temps.
« Bien que la broche basculante nécessaire ait un très large surplomb, nous attei-
gnons avec notre développement des précisions maximales même lors de la rec-
tifi cation de fi letages internes », explique M. Preisig. Pour l’usinage complet, la
MGC-L-140 est équipée d’un changeur d’outils, d’une tête pivotante par CN avec
deux arbres porte-meules à entraînement direct et d’une table circulaire hydros-
tatique avec entraînement Torque. Une buse d’arrosage à trois axes suit la poupée
porte-meule lors de l’usinage externe. En outre, MÄGERLE a mis en œuvre un
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[1] Productive : la colonne mobile rotative (orange) est la condition de base à l’usinage de crémaillères extra longues [2] Des entraînements fiables : les crémaillères
sont notamment utilisées dans les machines-outils, dans l’ingénierie de trafic et l’électrotechnique, ainsi que dans la robotique et l’automatisation
[1][1][2][2]
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MOTION 01/10
système d’entraînement court et rigide
et optimisé le système de mesure di-
recte intégré. Les ingénieurs de MÄGER-
LE ont ainsi solutionné l’opération tech-
nique extrêmement sophistiquée : la
précision de répétition durable de la tête
pivotante.
Dentures Hirth de grands
disques de turbines
En rectifi cation, les dentures Hirth pré-
sentent des exigences de précision très
élevées et les grands disques pour tur-
bines à gaz fi xes peuvent peser jusqu’à
10 tonnes, dispositif compris. Les Suis-
ses ont réalisé une nouvelle machine
basée sur la MGC-L. La nouvelle MGC-L-260.40.90 de MÄGERLE,
grâce à une base spécifi que et une statique constructive ingé-
nieuse, convient parfaitement à l’usinage complet de pièces lour-
des de grandes dimensions et avec des géométries sophistiquées.
Car en plus de la rectifi cation de profi ls et plane des faces, la ma-
chine peut aussi effectuer des opérations de rectifi cation cylindri-
que. La table circulaire au positionnement très précis prend des
pièces d’un diamètre pouvant atteindre 2 500 millimètres. Malgré
une meule à large surplomb, la machine répond à des exigences
maximales de précision. Le client Siemens reçoit ainsi une machine de production
dotée d’une grande précision et sur laquelle il peut vraiment compter.
Aubes fi xes de turbines de grande taille
Le développement de la MGC-L-330.75.90 de MÄGERLE, destinée à l’usinage d’aubes
fi xes de turbines à gaz d’une longueur maximale de 1 000 millimètres et d’un poids
d’aube pouvant atteindre 65 kilos, a fait appel à la créativité. Ici, lors de la combi-
naison pièce-meule-machine avec une puissance d’entraînement de 115 kilowatts,
les ingénieurs se sont heurtés aux limites connues en matière de performance
technique. Mais, grâce à des technologies éprouvées et quelques astuces, ils ont
pu les dépasser. Le centre de rectifi cation à cinq axes avec changeur de meules à
six positions peut réaliser plusieurs opérations en une prise. Le changement d’outil
s’effectue automatiquement via un magasin rotatif pouvant prendre de grosses
meules d’un diamètre maximal de 550 millimètres. Une station de mesure gère
également la correction automatique de la meule. Les autres caractéristiques de
la machine entièrement automatique pour l’usinage complet sont les suivantes :
A R T I C L E C O U V E R T U R E
12
Astuce sous le sol du hall : la base spécifi que et la statique de construction de la MGC-
L-260.40.90 assurent la stabilité pour l’usinage de pièces très lourdes
Turbine à gaz fi xe de Siemens : les grands disques de turbines pèsent
jusqu’à 10 tonnes, dispositif compris
Ecrous fi letés pour vis à rouleaux satellites : les pièces pèsent jusqu’à 600 kilogrammes
et sont rectifi ées en une prise sur la MGC-L-140.50.90
Plan CAD de la MGC-L-140.50.90 : rectifi cation haute précision de fi letages
de pièces extrêmement lourdes et de grandes dimensions
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Station de nettoyage
Pièce sur une combinaison du diviseur
CN à deux axes
Deux dispositifs de dressage disposés
en V l’un par rapport à l’autre sur la
poupée porte-meule
Guidage à commande CNC de la buse
d’arrosage
Grande course X pour changement de
meule
Le client Alstom est très satisfait du ré-
sultat. Harald Romeike explique : « Grâ-
ce à sa construction stable, la machine
offre toutes les caractéristiques pour
réaliser de manière optimale le proces-
sus de rectifi cation. Elle offre une dispo-
nibilité élevée et peut être utilisée pour
l’usinage d’aubes mobiles ou fi xes. La
puissance d’entraînement énorme per-
Aubes fi xes de turbines chez Alstom : MÄGERLE mise sur une technologie
éprouvée et des astuces techniques
Diamètre maximal 2 500
millimètres : table circulaire
masterring pour la prise de
pièces sur la MGC-
L-260.40.90
met d’atteindre des taux d’enlèvement élevés. »
Une rapidité multipliée par deux
MÄGERLE se s’attache pas seulement à faire avancer les technologies du futur.
Dans le cadre d’un projet actuel, l’entreprise travaille par exemple à la rectifi cation
de blocs de silicium pour l’industrie solaire. Les objectifs : productivité, excellente
qualité de surface et ajustement optimal de la pièce. Afi n d’éviter une torsion du
bloc silicium et des dégâts liés à des copeaux de Si non évacués, MÄGERLE recti-
fi e le bloc verticalement plutôt qu’horizontalement. Une table à mouvements croi-
sés sur la réception de pièce inférieure permet une orientation exacte. Le refroi-
dissement lors de la rectifi cation du Si s’effectuant avec de l’eau pure sans
protection anti-corrosion (afi n d’éviter une contamination du bloc de Si), tout le
revêtement de l’installation doit être en acier inoxydable. Les spécialistes suisses
usinent les blocs de silicium deux fois plus vite que les machines traditionnelles,
alors qu’ils utilisent une seule broche porte-meule haute performance au lieu
de jusqu’à quatre broches conventionnelles. Ceci garantit une avance cinq
fois plus élevée.
Quelles que soient les opérations de rectifi cation demandées par les clients – les
experts de MÄGERLE n’ont pas peur d’aborder des territoires inconnus. « Nous
contrôlons la faisabilité technique », déclare le Dr Roland Rütti. « Et lorsque nous
donnons le feu vert, nous savons pourquoi ! »
« Nous contrôlons la faisabi-lité technique. Et lorsque nous donnons le feu vert, nous savons pourquoi ! » déclare le Dr Roland Rütti, gérant de Mägerle
AG Maschinenfabrik
www.maegerle.com
Taux d’enlèvement élevés : la MGC-L-330.75.90 de MÄGERLE offre toutes les
caractéristiques d’une rectifi cation optimale
L_8-13_Titelgeschichte_F.indd 13L_8-13_Titelgeschichte_F.indd 13 29.03.2010 15:17:58 Uhr29.03.2010 15:17:58 Uhr
14 MOTION 01/10
M A R C H É S & T E N DA N C E S
considérables. Le levier permettant de résister aux capitaux empruntés se trouve
par conséquent limité. Ceci vaut pour les banques qui ne peuvent plus mettre à
disposition autant de capitaux empruntés, ainsi que pour les entreprises qui ont
besoin de fonds propres supérieurs pour trouver des crédits. L’époque où des fonds
propres minimes permettaient d’obtenir des capitaux empruntés avantageux est
semble-t-il révolue. Les capitaux empruntés vont désormais exiger des primes de
risque et une participation en fonds propres supérieures. De nombreux projets
d’investissement jusqu’ici fi nançables perdent par conséquent leur attrait. Les pe-
tites entreprises, les bidouilleurs et les créateurs d’entreprise vont avoir beaucoup
de mal à trouver du capital-risque rapidement, sans procédures administratives
lourdes et à des conditions favorables. La vitesse d’innovation et la croissance éco-
nomique s’en trouvent ainsi ralenties.
En tant que demandeur et bailleur de fonds, l’Etat joue également un rôle de frein. La
montagne de dettes des ménages publics est énorme. Ces dettes passeront au sein
de la zone euro de 70 pour cent du produit intérieur brut (PIB) en 2008 à presque 90
pour cent en 2011, et de 66 à 80 pour cent en Allemagne. Elles dépasseront 100 pour
cent du PIB aux Etats-Unis et 200 pour cent au Japon. Les taux d’intérêt auxquels l’Etat
peut se procurer de l’argent sur les marches fi nanciers sont encore bas. Mais qu’ad-
viendra-t-il si ces derniers remontent ? Les économies nationales fortement endettées
tomberont dans le dramatique piège de la dette. Une part croissante des recettes
publiques sera à l’avenir utilisée pour les intérêts. La marge de manœuvre publique
Bonne nouvelle : l’économie repart.
Mauvaise nouvelle : le démarrage
est diffi cile, lent, part d’un niveau très
bas et n’est pas (encore) véritablement
autonome. L’année dernière, l’économie
a pris l’ascenseur tout droit vers la cave.
Elle remonte à présent les marches une
à une. En 2010, la moitié du trajet – voire
même plutôt un tiers seulement – sera
dans le meilleur des cas accomplie. Quel-
ques années seront sans doute néces-
saires avant le rétablissement du niveau
antérieur à la crise et du volume de travail
correspondant aux capacités de 2008.
L’ampleur des programmes publics inter-
nationaux de relance économique, les
taux d’intérêts très bas et le développe-
ment positif de l’économie mondiale
jouent en faveur de la reprise. Les dettes
abyssales, les bulles consécutives à la
politique du taux zéro qui menacent
d’éclater et la forte dépendance unilaté-
rale vis-à-vis de la croissance de la Chine
vont en revanche à son encontre. La ba-
lance entre les chances et les risques
devrait selon toute probabilité donner
naissance au scénario suivant : après une
chute brutale des volumes de transac-
tions et des profi ts, l’économie connaîtra
d’abord une reprise rapide, avant de sta-
gner à peu près à mi-parcours. L’augmen-
tation des frais fi nanciers laisse égale-
ment présager une telle tendance.
La crise des marchés fi nanciers a entraî-
né des pertes et des moins-values énor-
mes, et ainsi des corrections de valeur
ARTICLE ASSOCIE
Lent retour à une nouvelle normalitéLe Pr Dr Thomas Straubhaar parle de la consolidation de l’économie mondiale après la crise des marchés fi nanciers.
Une lente reprise :
l’économie va se
rétablir peu à peu
L_14-17_Straubhaar_F.indd 14L_14-17_Straubhaar_F.indd 14 31.03.2010 10:37:26 Uhr31.03.2010 10:37:26 Uhr
15MOTION 01/10
représentent un obstacle
supplémentaire pour le
secteur de la construction
de machines et l’industrie
des outils. La crise des
marchés fi nanciers n’a fait
que renforcer les excé-
dents de capacité de l’in-
dustrie automobile. Elle
n’a pas créé les problè-
mes. Sur le seul territoire
européen, entre 2007 et
2009, les fabricants auto-
mobiles ont ainsi augmen-
té leurs capacités de pro-
duction de plus d’un quart,
sans que la demande ne
suive1, entraînant, dans un
effet domino, la chute des
fournisseurs en amont et
des sous-traitants. L’année
dernière, la construction de machines et l’industrie des outils ont notamment connu
un recul historique de leurs chiffres d’affaires et de leurs bénéfi ces. Les entrées de
commande ont enregistré une baisse de plus de 50 pour cent par rapport aux niveaux
les plus élevés de l’année précédente. Seule la reprise des entrées de commande
amorcée au début de l’année 2010 nourrit enfi n l’espoir d’une amélioration timide
après la chute.
Le secteur de la construction allemande de machines et l’industrie des outils fondent
avant tout leurs espoirs sur les marchés du Sud-Est asiatique. Ces espoirs sont certes
justifi és, mais pas exempts de risques. Alors que la population du Nord prospère a
tendance à reculer, elle enregistre une forte croissance au Sud pauvre et à l’Est en
pleine expansion. La population chinoise comptera quelque 1,4 milliard d’hommes
d’ici à 20 ans, les populations indienne, pakistanaise et bangladaise bientôt deux
milliards. Les besoins des économies nationales émergentes d’Asie du Sud-Est, des
va se rétrécir de plus en plus. Les fonds
disponibles pour la formation, la santé ou
les infrastructures vont diminuer. Ce ne
sont pas là des perspectives très réjouis-
santes pour les secteurs de la sous-
traitance tels que la construction de ma-
chines ou l’industrie des outils, le bâtiment,
l’artisanat local, ou encore les entreprises
qui servent les entreprises et les autorités
publiques et sont dépendantes des com-
mandes passées par l’Etat. Mais les dettes
publiques abyssales ne présagent rien de
bon non plus pour la population dans son
ensemble. Car les dettes d’aujourd’hui
sont les impôts de demain. Faut-il aug-
menter les impôts et les taxes pour assai-
nir les ménages publics ? Le pouvoir
d’achat des ménages privés et les possi-
bilités d’investissement des entreprises
vont-ils s’en trouver limités ?
Amélioration en vue
Les surcapacités structurelles qui accom-
pagnent les problèmes conjoncturels
L’AUTEUR
1 S
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010,
p. 2
23
« Après une chute vertigineuse, une timide amélioration se fait enfin sentir » déclare le Pr Dr Thomas Straubhaar
Effet domino : les fabricants automobiles étendent leurs
capacités de production en dépit de l’absence de
demande correspondante
COMMANDES DE MACHINES ALLEMANDESS
ou
rce
: VD
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Indice corrigé des variations des prix, chiffre d’affaires de base 2005 = 100
Indice19018017016015014013012011010090807060
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Intérieur du pays
Etranger
Indice originalIndice corrigé des variations saisonnières et indice lissé 0
Le Pr Dr Thomas Straubhaar est
directeur de l’Institut d’études
économiques internationales de
Hambourg (HWWI) depuis 2005.
Le HWWI est un organisme privé
de recherche qui utilise la recher-
che fondamentale et appliquée
à des fi ns de prestations de
conseil scientifi ques et pratiques
indépendantes. Le Pr Dr Straub-
haar axe essentiellement ses
recherches sur les relations éco-
nomiques internationales, la politique ordonnatrice ainsi
que l’économie de la formation et de la population. A par-
tir de 2010, il entamera, en tant que premier titulaire de la
bourse Helmut Schmidt, des recherches sur le rôle de la
Turquie en Europe, au sein de la Transatlantic Academy
de Washington DC. Plus d’infos : www.hwwi.org,
www.transatlanticacademy.org
L_14-17_Straubhaar_F.indd 15L_14-17_Straubhaar_F.indd 15 31.03.2010 10:37:33 Uhr31.03.2010 10:37:33 Uhr
16 MOTION 01/10
M A R C H É S & T E N DA N C E S
De bonnes perspectives pour de nouvelles opportunités commerciales : le besoin des économies nationales émergentes en matière d’investissements en infrastruc-
tures, de biens d’investissement, de machines, d’appareils, d’engins, d’avions et de véhicules reste inchangé en dépit de la crise des marchés fi nanciers
pays arabes exportateurs de pétrole, de
l’Amérique latine ainsi que des pays d’Eu-
rope centrale et orientale en matière d’in-
vestissements en infrastructures, de biens
d’investissement, de machines, d’appa-
reils, d’engins, d’avions et de véhicules
restent inchangés en dépit de la crise des
marchés fi nanciers. Le développement
soutenu et souvent rapide de la popula-
tion de ces régions du monde va ainsi
bientôt entraîner (nécessiter) une deman-
de accrue et renforcée en biens et services
provenant du reste de la planète. Pour les
fabricants allemands de machines et
d’outils, dotés de compétences élevées
et d’une technologie moderne, ceci laisse
augurer de bonnes perspectives mondia-
les post-crise.
Période d’épargne annoncée.
L’affi rmation « la Chine produit et l’Amé-
rique consomme » ne sera toutefois plus
valable. Au cours des dernières décennies,
elle avait largement contribué à la crois-
sance mouvementée du commerce mon-
dial. Le consommateur américain était le
principal moteur de l’économie interna-
tionale. Il achetait tout, et plus particulièrement des produits à bas prix importés
d’Extrême-Orient, le plus souvent à crédit. Il est aujourd’hui en proie à la crise fi nan-
cière et doit rembourser ses anciennes dettes. Une période d’épargne est annoncée,
qui s’explique également par le remboursement nécessaire des crédits et hypothèques
privés. Le ralentissement de la consommation américaine privée entraîne cependant
l’affaiblissement du principal support de la demande internationale et la correction
des déséquilibres globaux va fragiliser la dynamique commerciale.
Au cours des prochaines décennies, l’économie mondiale ne va plus être alimentée
par la consommation américaine, mais par le gouvernement chinois. Les entreprises
REPRISE DE L’ECONOMIE MONDIALES
ou
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009
10
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– 62000 2002 2004 2006 2008 2010
Emerging economies
Croissance annuelle du PIB réel en %
World
Advanced economies
L_14-17_Straubhaar_F.indd Abs1:16L_14-17_Straubhaar_F.indd Abs1:16 31.03.2010 10:37:42 Uhr31.03.2010 10:37:42 Uhr
européennes misent pour le meilleur et
pour le pire sur la croissance dynamique
de l’Asie du Sud-Est consécutive à l’ac-
croissement de la population et aux pro-
cessus de reprise de cette dernière. Un
risque d’une telle ampleur dans des
contrées inconnues peut s’avérer dangereux. Si les premiers résultats sont favorables,
un changement de cap des plus rapides s’imposera. Les comportements, les règles
de savoir-vivre, la compréhension du droit, les leçons de conduite et d’organisation
asiatiques ne doivent plus relever d’un simple sujet de bien-être ésotérique. A l’ins-
tar des approches culturelles anglaise ou anglo-saxonne, ils doivent s’intégrer dans
l’offre standard des entreprises européennes. Car quiconque s’aventure dans les
contrées inconnues de l’Est sans bous-
sole risque de s’égarer.
Au fi nal, la situation est claire : les forces
de croissance historiques sont affaiblies.
Les nouvelles impulsions dynamiques
sont freinées par des crédits coûteux et
des règles plus strictes. Le moteur de
l’économie mondiale hoquète. Les struc-
tures sclérosées sont protégées au dé-
triment de la promotion d’une moderni-
sation. Le rythme du développement
économique va connaître un ralentisse-
ment. Une croissance moindre est ce-
pendant synonyme de problèmes accrus,
d’une insécurité grandissante et ainsi de
fl uctuations plus fortes. Telle sera la nou-
velle normalité de l’économie mondiale
après la crise des marchés fi nanciers.
DÉVELOPPEMENT DE LA POPULATION MONDIALE
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1990 2000 2010 2020 2030 2040 2050
Afrique Asie Europe Amérique latine et Caraïbes Amérique du Nord Océanie
L_14-17_Straubhaar_F.indd Abs1:17L_14-17_Straubhaar_F.indd Abs1:17 31.03.2010 10:37:51 Uhr31.03.2010 10:37:51 Uhr
UNE NOUVELLE DEFINIT ION DE L A RECTIFICATION TANGENTIELLE
50 pour cent plus rapide
Grâce à l’INSERT LINE, EWAG lance sur le marché une rectifi euse à plaquettes indexables qui établit de nouveaux critères de qualité.
18 MOTION 01/10
Espace de travail de
l’INSERT LINE : usinage
de géométries de
plaquettes indexables de
plus en plus complexes
T O O L S & T E C H N O LO GY
L_18-21_EWAG_F.indd 18L_18-21_EWAG_F.indd 18 29.03.2010 15:31:59 Uhr29.03.2010 15:31:59 Uhr
19MOTION 01/10
tent de réduire les temps d’usinage jusqu’à 50 pour cent par rapport aux procédés
conventionnels. En même temps, EWAG atteint une précision de forme et une
qualité d’arête de coupe des plus élevées. « Avec le nouveau procédé de rectifi -
cation tangentielle », déclare Thomas Fischer, Responsable Produits chez EWAG,
« il y a moins de frottement et donc moins de contraintes thermiques dans la zone
de contact lors de l’usinage des surfaces de coupe des plaquettes indexables. »
La détérioration des surfaces peut ainsi être évitée (voir graphique ci-dessous).
La nouvelle technologie de rectifi cation fl exible de l’INSERT LINE permet l’usi-
nage de géométries de plaquettes indexables de plus en plus complexes. EWAG
L’utilisation des rectifi euses tangen-
tielles pour l’usinage de plaquettes
indexables n’est pas une nouvelle inven-
tion en soi. Pour avoir du succès avec un
nouveau modèle, il fallait cependant que
sa plate-forme soit plus performante que
celle des machines actuelles, et c’est ce
qu’EWAG a réussi avec l’INSERT LINE.
Ce nouveau système a des avantages
considérables par rapport aux produits
concurrents : il est 50 pour cent plus ra-
pide que les machines courantes et offre,
grâce à une technologie de rectifi cation
inédite, des surfaces de coupe d’une
excellente qualité. De plus, l’INSERT
LINE se distingue par un diamètre de
meule variable, une ergonomie de la
machine et une cinématique excellentes
ainsi que par des guidages hydrostati-
ques (voir le tableau à droite).
Temps d’usinage
divisés par deux
Les diamètres de meule plus grands et
la nouvelle technologie de rectifi cation
tangentielle de l’INSERT LINE permet-
VOS AVANTAGES EN UN COUP D’OEIL
TECHNOLOGIE EN DETAIL
La nouvelle technologie de rectifi cation empêche une surchauffe des plaquettes indexables pendant l’usinage. La pièce à rectifi er
et la meule ne se touchent qu’en certains points et jamais sur toute la surface. Ainsi, le procédé INSERT LINE d’EWAG garantit
pour le produit fi ni une précision de forme et une qualité des arêtes de coupe des plus élevées.
[1] [2] [3]
Dégage-ment
Point de contact
Rectifi cation de l’arête Dégagement dans la zone de l’arrondi
Rectifi cation du centre du fl anc Dégagement de la zone de l’arrondi et au niveau de l’arête
Rectifi cation de l’arrondi – point de départ
Dégagement au niveau de l’arête
Faible frottement / faible contrainte thermique dans la zone de contact
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Arguments Concurrent
A
Concurrent
B
INSERT LINE
Temps de production réduits + ++ +++
Qualité des surfaces de coupe ++ ++ +++
Guidages hydrostatiques + +++ +++
Cinématique ++ ++ +++
Bâti de la machine en Granitan + + +++
Ergonomie ++ ++ +++
Rectifi cation de rayons concaves + +++ +++
Diamètre de meule variable jusqu’à 500 mm
+ + +++
L_18-21_EWAG_F.indd 19L_18-21_EWAG_F.indd 19 29.03.2010 15:32:11 Uhr29.03.2010 15:32:11 Uhr
20 MOTION 01/10
T O O L S & T E C H N O LO GY
Nouvelle cellule de robot :
le chargeur 200iC de Fanuc
prend l’alimentation
automatique en charge
+ + + t h o m a s . f i s c h e r @ e w a g . c o m + + +
w w w . e w a g . c o m + + +
AUTRES INFORMATIONS
a aussi optimisé la cinématique de rec-
tifi cation : le milieu de l’axe C se trouve
exactement sur le milieu du centre de
rotation de l’axe B. Les axes CNC se
déplacent ainsi bien moins lors de l’in-
terpolation.
Une dynamique unique
en son genre
Des guidages hydrostatiques à précon-
trainte magnétique, un bâti machine
solide en Granitan® et des entraîne-
ments directs performants sur tous les
axes (entraînements Torque sur les axes
rotatifs et entraînement direct linéaire
sur l’axe X et Y) garantissent une précision et une fi abilité des plus élevées et
sont le gage d’une dynamique considérable.
EWAG propose la nouvelle machine exclusivement avec un système de manuten-
tion automatique. « Nous avons mis en place l’alimentation automatique de la
même manière que l’intégration très réussie de la COMPACT LINE avec un robot
Fanuc 200iC », explique Thomas Fischer. La nouvelle cellule de robot qui vient
d’être installée forme une unité compacte. Elle permet des temps d’alimentation
inférieurs à quatre secondes et peut être adaptée individuellement aux différentes
applications du client.
DATES ET FAITS
Matériaux des pièces à
rectifi er : métal dur, cermet,
céramique, nitrure de bore cubique,
diamant polycristallin
Puissance moteur de l’arbre
porte-meule : 12 kW
Diamètre des meules : 350 à 500
millimètres
Dressage intégré
Mesures intégrées
Bâti de la machine en Granitan
Guidages hydrostatiques
Mouvements des axes : 30/min max.
Confi guration ergonomique de la
machine et du chargeur
Dimensions compactes de la machine
(l x H x P) : 3 x 2 x 3 mètres max.
« L’INSERT LINE est parfaitement adaptée à la rectifi-cation tangentielle des plaquettes indexables »
explique Thomas Fischer, Responsable Produits chez EWAG
INSERT LINE :
l’unité de
rectifi cation et de
chargement
constitue une
machine
conviviale avec
des dimensions
compactes
L_18-21_EWAG_F.indd 20L_18-21_EWAG_F.indd 20 29.03.2010 15:32:14 Uhr29.03.2010 15:32:14 Uhr
21MOTION 01/10
GRINDTEC 2010
Mesure et chargement par WALTER
Au cœur du salon GrindTec 2010, deux nouveautés
présentées par WALTER : un dispositif de mesure optique
permettant de mesurer directement sur l’affûteuse et un robot
augmentant la fl exibilité lors du montage automatique opti-
misent la gamme des produits SCHLEIFRING. Le nouveau
dispositif de mesure optique Heli Contour Check (HCC) offre
une mesure entièrement automatique, directement sur les
affûteuses HELITRONIC, des contours d’outils réalisés en
WWM P7, d’un diamètre allant de 3 à 115 mm. Condition
préalable : la machine doit être équipée d’un support d’outil
correspondant, de règles optiques et d’une CN Fanuc. La me-
sure directe gagne du temps et élimine les infl uences thermi-
ques. L’outil reste dans son porte-outil sans démontage. La
mesure garantit un résultat extrêmement précis avec une
répétabilité < 1,5 μm. Pour cela, il suffi t de fi xer, en moins
d’une minute, le dispositif HCC à la tête d’affûtage de la ma-
chine. Le centrage du dispositif de mesure s’effectue auto-
matiquement. Plus besoin d’étalonnage fastidieux. La me-
sure au moyen d’une caméra performante à lumière
transmise (High Speed Gigabit Camera) démarre d’elle-même,
après un nettoyage automatique de l’outil et de la paroi de
protection en verre. Plus besoin de programmation spécifi que.
Le programme scan est généré automatiquement par le pro-
gramme IDN d’affûtage. La compensation, la production du
DXF de correction et la transmission des données à l’affû-
teuse s’effectuent via le logiciel Form Tool Compensation
(FTC) de WALTER. Si dans l’entreprise plusieurs machines
sont équipées d’un support pour le nouveau système de me-
sure, un seul dispositif HCC peut être utilisé en toute fl exibi-
lité sur chacune de ces machines.
Un chargeur performant
Le nouveau chargeur, équipé du robot Fanuc LR Mate 200iC/5L
à six axes, complète la gamme de chargeurs de l’HELITRONIC
POWER. Par rapport aux autres systèmes de chargement, le
nouveau chargeur automatisé offre une fl exibilité élevée lors
du montage de dispositifs de serrage les plus divers avec outils,
plaques profi lées et pièces de production. Il change des outils
d’une longueur pouvant atteindre 300 mm et d’un poids allant
jusqu’à 1,5 kg. En fonction du diamètre de l’outil, les palettes
prennent jusqu’à 1 500
outils en version standard
et jusqu’à 3 500 outils en
version élargie.
Heli Contour Check : le système de mesure optique permet de gagner du temps et
d’éliminer les infl uences thermiques
Plus de souplesse : le nouveau chargeur de l’HELITRONIC POWER est
convaincant lors du montage de différents dispositifs de serrage
+ + + c h r i s t o p h . e h r l e r @
w a l t e r - m a c h i n e s . d e + + +
AUTRES INFORMATIONS
L_18-21_EWAG_F.indd 21L_18-21_EWAG_F.indd 21 29.03.2010 15:32:26 Uhr29.03.2010 15:32:26 Uhr
Le Mexique a longtemps été considéré comme l’atelier des USA. Mais ce pays,situé au Sud des Etats-Unis, rattrape aujourd’hui rapidement son retard avec son propre savoir-faire industriel. KÖRBER SCHLEIFRING lui fournit les machines nécessaires.
Un édifi ce imposant : la
cathédrale de Mexico
est la plus ancienne et la
plus grande du continent
américain
SPECIAL PAYS : LE MEXIQUE
La perle rare de l’Amérique Latine
De nombreuses personnes associent
au Mexique les plages de rêve d’Aca-
pulco et de Cancún, les pyramides mayas
et les spécialités culinaires, comme les
tacos et les tortillas. D’autres pensent à
Mexico, immense métropole de 20 mil-
lions d’habitants, l’une des plus grandes
villes du monde. Mais en ce qui concerne
l’économie, le pays a longtemps eu la ré-
putation d’être une source de main-d’
œuvre à moindre coût pour les entrepri-
ses américaines qui y faisaient fabriquer
uniquement les pièces les plus simples.
Germán Gordillo, Sales Manager de
KÖRBER SCHLEIFRING à Querétaro, sou-
rit de ces anciens clichés : « Cette façon
de voir les choses est étriquée et dépassée », affi rme cet homme d’affaires expéri-
menté. « Ces dix dernières années, le Mexique a rattrapé son retard pour devenir une
référence dans de nombreux secteurs high-tech. Les programmes innovants et co-
opératifs du gouvernement mexicain, les universités technologiques et les entrepri-
ses opérant à l’international ont engendré une disponibilité croissante d’ingénieurs
et de techniciens mécaniques CNC hautement qualifi és qui constitue, pour les fi rmes
américaines implantées au Mexique, une forte valeur ajoutée et un coût du travail
inférieur au niveau américain. Tout ceci, ainsi que d’autres facteurs, ont stimulé les
investissements dans l’industrie de production du Mexique. Principalement les bran-
ches nécessitant une bonne connaissance des conditions locales, telles que l’indus-
trie pharmaceutique, l’aérospatiale, l’industrie automobile et le secteur énergétique.
» Le pays compte aujourd’hui parmi les douze plus importantes économies nationa-
les et nations commerçantes du monde. A eux seuls, les Etats-Unis achètent près des
M O T I O N S & M O R E
22 MOTION 01/10
L_22-25_Mexiko_F.indd 22L_22-25_Mexiko_F.indd 22 29.03.2010 15:37:17 Uhr29.03.2010 15:37:17 Uhr
23MOTION 01/10
Souvenir de la
civilisation
précolombienne :
pyramide maya de
Chichén Itzá
rique du Nord (88 pour cent de la superfi cie du pays) et à l’Amérique centrale
(douze pour cent de la superfi cie du pays). Le pays a signé 32 accords de libre-
échange avec plus de 40 Etats – entre autres avec l’Union Européenne et le Japon.
Il fait partie de la zone de libre-échange nord-américaine (ALENA) et demande
depuis 2004 à devenir un membre associé du Mercosur, communauté économi-
que des pays d’Amérique du Sud. Le Mexique deviendrait ainsi un pont politico-
économique entre le Nord et le Sud du continent américain. Ces dernières années,
le gouvernement mexicain a su attirer les entreprises étrangères : le potentiel
industriel croissant et la main-d’œuvre disponible ont séduit les sociétés améri-
caines, tandis que les fi rmes européennes ont été tentées d’effectuer des affaires
sur un marché dominé par le dollar américain. Dans le même temps, l’Etat a in-
vesti dans le système éducatif, afi n que les ingénieurs mexicains puissent béné-
fi cier des mêmes qualifi cations que leurs homologues d’Amérique et d’Europe.
Onzième consommateur de machines-outils
Le Mexique est très intéressant pour la branche des machines-outils : il est en
effet le onzième consommateur au monde sur ce segment. Jadis, les sociétés
En avant la musique : groupe traditionnel de mariachis
trois quarts des exportations du Mexique.
80 pour cent des marchandises exportées
sont des biens industriels. Les principaux
partenaires commerciaux, en plus des
Etats-Unis, sont la Chine, le Japon, l’Alle-
magne et le Canada. Mais M. Gordillo
apprécie bien plus que le seul potentiel
économique de son pays natal : « Les
mexicains sont très cordiaux et décon-
tractés. Les réseaux sociaux jouent un
rôle majeur. Cette mentalité engendre une
excellente qualité de vie. »
Le Mexique comme « pont »
entre le Nord et le Sud
Au niveau géographique, cet état mul-
tiethnique appartient à la fois à l’Amé-
LE MEXIQUE EN BREF
Nombre d’habitants : 109,7 millions (2008)
Capitale : Mexico
PIB : 1 548 millards de dollars US (2008)
PIB par habitant : 14 560 dollars US (2008)
Langue : la langue offi cielle du pays est l’espagnol (plus de 80 langues indigènes sont également parlées au Mexique)
Indépendance : 1821
Fête nationale : 16 septembre (jour de l’Indépendance)
Querétaro Mexico
MiamisburgFredericksburg
Il a toujours le
sourire avec ses
clients :
Hector Chora
La compétence sur
site : Germán Gordillo
(g.) et Abraham
Segura
e
s
:
a
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M O T I O N S & M O R E
24 MOTION 01/10
étrangères fournissaient souvent à leurs
fi liales mexicaines des équipements vé-
tustes. « C’est du passé » selon Rodger
Pinney, Président de United Grinding
Technologies, le centre de compétences
américain du Groupe SCHLEIFRING. «
De plus en plus d’entreprises utilisent
dans leurs usines les technologies les
plus récentes. » Pour réussir dans les
pays émergents, certaines règles com-
portementales doivent être respectées.
Pour répondre aux exigences croissan-
tes des clients, des réactions rapides et
une compétence culturelle élevée sont
requises. « Au Mexique, les affaires se
traitent plus lentement qu’aux Etats-Unis
et en Europe », ajoute Germán Gordillo.
« Il faut du temps pour construire des
relations de confi ance. De plus, les en-
treprises préfèrent les partenaires qui
emploient des salariés locaux parlant
couramment l’espagnol. »
Actuellement, le Groupe SCHLEIFRING
gère le marché mexicain depuis le centre
de compétences nord-américain, avec
les fi liales de Miamisburg/Ohio et de Fre-
dericksburg/Virginie. Sur le terrain, M.
Gordillo, Regional Sales Manager, Hector
Sportifs de l’extrême : du
grand frisson avec les
plongeurs d’Acapulco,
depuis le rocher de La
Quebrada
L’équipe UGT de
Miamisburg (de g. à dr.) :
Chris Stine (VP Surface
and Profi le Sales), Dean
Tackett, Parts Manager ;
Rodger Pinney, Président/
CEO ; Don Geiger,
Applications Engineer ;
Larry Marchand,
Aerospace Accounts
Manager, et Baltz Kloeti,
Project Manager de la
division « Surface and
Profi le »
Soutien de Fredericks-burg : Markus Stolmar (g.), General Manager Tool Division, et Rick
Brown, Technical Support Manager
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AUTRES INFORMATIONS
Chora et Abraham Segura, tous deux techniciens, s’occupent des clients. Pour aug-
menter la part de marché, il faudrait, selon M. Pinney, modifi er cette méthode de
travail. « United Grinding se bat pour ouvrir une fi liale au Mexique en 2010, afi n
qu’elle devienne d’ici 2012 un véritable centre de compétences », explique le respon-
sable d’UGT. D’après les résultats d’une étude de marché, le site d’une telle fi liale
devrait se trouver non loin de la cité industrielle de Querétaro. Ces cinq dernières
années, l’entreprise a vendu 55 machines, pour une valeur totale de 27,2 millions de
dollars US. Les clients majeurs sont : Ford, General Electric, General Motors, Good-
rich, Honeywell, Tremec et Volkswagen.
Etre là au bon moment
Les activités de SCHLEIFRING sur le territoire mexicain remontent à 1992, lorsque le
groupe est parti à la conquête de ce marché. Germán Gordillo était déjà présent. Cet
homme, âgé aujourd’hui de 45 ans, a une vision très nette du marché mexicain : « De
nombreuses machines essentielles ne sont pas suffi samment entretenues. Notre
objectif à court terme est de construire un solide réseau de service. C’est la clé de la
réussite. Nous voulons proposer à nos clients une technologie de rectifi cation de
pointe et un excellent suivi de clientèle. A long terme, nous souhaitons étendre notre
offre de service et recruter des commerciaux. » Confi ant, notre Sales Manager expé-
rimenté conclut : « Si l’économie mexicaine poursuit cette année sa croissance,
comme les spécialistes le prévoient, et que le niveau de vie augmente, le Groupe
SCHLEIFRING sera présent au bon moment pour proposer son savoir, son service et
sa technologie. »
Sous le soleil du Mexique pousse ainsi beaucoup plus que du maïs et du coton :
doucement mais sûrement, une nation
industrielle est en train de voir le jour.
Elle cherche à se rallier à ses voisins du
Nord – et est en bonne voie de réussir.
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COMPETENCE INTERCULTURELLE
Petit guide du business
C ‘est toujours utile connaître les habitudes du
pays où l’on effectue un voyage d’affaires et où
l’on se rend en vacances. Découvrez ici les particu-
larités du Mexique.
Généralités : de bonnes relations de confi ance sont,
au Mexique, la base d’affaires fl orissantes. Essayez
tout d’abord de gagner la sympathie de votre par-
tenaire commercial avant d’en venir aux faits
concrets. La ponctualité mexicaine signifi e : arriver
avec au moins un quart d’heure de retard. Formulez
vos critiques de manière prudente et, en cas de dé-
ception, ne le prenez jamais à titre personnel. Vous
marquez des points si vous connaissez la langue du
pays. Même si vous parlez seulement quelques mots
d’espagnol, votre interlocuteur saura honorer vos
efforts avec bienveillance.
Salut : les hommes se serrent la main. Les femmes
se saluent le plus souvent avec une poignée de main
et un baiser sur la joue. Cette pratique se rencontre
également entre hommes et femmes.
Langage corporel : avoir les mains sur les hanches
ou garder ses mains dans les poches est considéré
comme impoli.
Repas : lors d’une invitation à manger, on ne s’assied
pas directement mais on attend qu’une place nous
soit proposée. Un hôte poli ne termine jamais com-
plètement son assiette. Au restaurant, un pourboi-
re à hauteur de dix à 15 pour cent de l’addition est
de mise.
Interdits : ne terminez
jamais une conversa-
tion sous prétexte que
vous avez d’autres
rendez-vous – cela
serait vite considéré
comme offensant.
Un autre affront est
de prononcer un
« Non » franc et di-
rect. Il faut donc
toujours mettre les
formes pour justi-
fi er un refus.
La sympathie
marque des
points : les
bonnes manières
et la connais-
sance de la
langue sont très
appréciées
Le plus décisif: le serrage...Des domaines d‘applications excep- tionnelles nécessitent des méthodes exceptionnelles de résolution des problèmes. A cause de leur caractère spécifique, beaucoup de pièces à usiner ne se laissent pas serrer de manière optimale. Nous sommes développeurs des outils de serrage spéciaux parfaitement adaptés.
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26 MOTION 01/10
T O O L S & T E C H N O LO GY
PORTR AIT D’UNE HAUTE ECOLE
Laboratoire de recherche de l’industrie
Les collaborateurs scientifi ques du centre de compétences pour les systèmes de production mécatroniques et les techniques de fabrication (inspire) de l’ETH de Zurich développent des technologies innovantes. SCHLEIFRING est un partenaire important de cet institut.
On peut presque affi rmer qu’aucune
autre économie nationale au mon-
de n’attache autant d’importance aux
technologies de production que la Suis-
se. Le pays constitue au sein de l’Europe
un centre majeur dans le domaine des
machines-outils. Les Suisses conçoivent
en permanence des machines haute-
ment performantes pour le marché mon-
dial. La condition à cela : des ingénieurs
très qualifi és et des spécialistes qui dé-
veloppent en continu des solutions no-
vatrices et lancent sur le marché des
produits concurrentiels. Le centre de
compétences inspire de l’ETH de Zurich
(voir encadré page 28) est un véritable vivier d’ingénieurs. C’est là que sont formés
les spécialistes de demain, sous la direction du Pr Dr Konrad Wegener. inspire se
considère comme le laboratoire de recherche central de l’industrie et met au point
le savoir-faire interdisciplinaire et la compétence de transfert. Comptent parmi
les spécialisations :
Rectifi cation et usinage avec géométrie de coupe défi nie
Electro-érosion et usinage laser
Simulation dynamique et thermique, ainsi qu’analyse de machines-outils
Virtual Reality
Micro-usinage
Procédés génératifs et usinage pour l’industrie médicale
Avant le brasage fort :
Engineered Grinding
Tool (EGT) avec
disposition défi nie des
grains de diamant
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27MOTION 01/10
« La recherche doit être transposée pour devenir rentable »
explique le Pr Dr Konrad Wegener, responsable d’inspire
Plaque tournante et vitrine
En étroite coopération avec des partenaires industriels, le savoir-faire et les ré-
sultats des recherches sont directement intégrés dans de nouveaux produits et
processus. « En ce qui concerne les techniques de production, la recherche devient
rentable lorsqu’elle est transposée dans l’industrie », affi rme le Professeur Wege-
ner. De plus, inspire, par ses réseaux de coopération et ses manifestations, sert
de plaque tournante et de vitrine à l’industrie pour la production du futur. Depuis
sa création en 2004, l’institut collabore par exemple avec le groupe SCHLEIFRING.
C’est ainsi que STUDER a mis à disposition du centre de compétences une recti-
fi euse cylindrique de type S31. Les chercheurs l’utilisent surtout pour rectifi er
avec des meules en super-abrasifs à liant métallique. Les pièces sont en majo-
rité en matières diffi ciles à usiner, comme les oxydes et nitrures de céramique.
Il existe également des échanges avec MÄGERLE et EWAG. En co-opération avec
d’autres partenaires industriels, MÄGERLE et STUDER ont participé à un projet
de recherche pour le développement d’outils de rectifi cation brasés avec dispo-
sition défi nie des grains (Engineered Grinding Tools). inspire a soutenu les en-
treprises en donnant des conseils et en effectuant des mesures pour améliorer
la précision et la dynamique des centres de rectifi cation. D’un autre côté, l’insti-
tut travaille avec EWAG et STUDER à un procédé de rectifi cation hybride, visant
à faciliter et à rendre plus effi cace le façonnage des matières diffi ciles à usiner.
inspire développe de nouvelles méthodes et de nouveaux composants pour les
rectifi euses et les teste.
CAS PRATIQUE
Fonte minérale : depuis près de 30 ans, les bâtis de machine et également une partie des composants sont réalisés en fonte mi-nérale. L’un des pionniers en la matière est STUDER. Les avantages : un meilleur amor-tissement, une disponibilité plus rapide et un prix plus intéressant. D’importants chal-lenges sont constitués par la disposition du matériau, le comportement sur le long terme, ainsi que les structures de montage et de liaison aux autres composants de la machine. inspire travaille sur ces points en tenant compte des nouveaux matériaux et procédés. L’institut voit de belles opportu-nités dans la réalisation de structures en matériaux adaptés.
EGT : l’idée que renferme le concept « En-gineered Grinding Tools » (EGT) est de fabriquer, avec des super-abrasifs, un outil de rectifi cation présentant une bonne pro-éminence du grain et de larges interstices. Afi n que les grains adhèrent suffi samment au corps de meule, on a besoin d’un liant chimique qui garantisse un processus de brasage actif. Pour atteindre de bonnes précisions malgré ce traitement à chaud, les matériaux et la chaîne de procédés doi-vent être sélectionnés avec soin. Les outils doivent être conçus de telle sorte que les grains puissent absorber les forces de rec-tifi cation. Dans le même temps, un espace suffi sant pour les copeaux et la lubrifi ca-tion ainsi que des rugosités de surfaces acceptables sont requis.
Recherche pour l’industrie : doctorants de l’ETH de Zurich sur la STUDER S31
Le corps des
rectifi euses : bâti de
machine en
GRANITAN®
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28 MOTION 01/10
T O O L S & T E C H N O LO GY
Nouvelle unité de dressage
Un procédé prometteur est le Wire
Electrical Discharge Dressing (WEDD).
En raison du fort pouvoir de retenue du
grain et de la bonne conductibilité ther-
mique, le liant métallique est préconisé
pour les outils de rectifi cation avec super-
abrasifs. Mais la diffi culté de dressage
limite les possibilités d’application. C’est
pourquoi une nouvelle unité de dressage
a été conçue pour la rectifi euse cylindri-
que STUDER S31, sur la base de l’électro-
érosion à fi l ; celle-ci permet un « dres-
sage sur machine ». Etant donné que
cette unité de dressage présente deux
axes de mouvement, l’outil de rectifi ca-
tion peut être dressé en parallèle du pro-
cessus de rectifi cation. L’électro-érosion
à fi l permet la réalisation de presque tous
les types de contours, sans reprise des
électrodes. Ces dernières sont régéné-
rées en permanence par un déroulement
du fi l. La précision est garantie grâce à
une vitesse d’avance et à une tension
constantes, ainsi qu’à un guidage exact
du fi l. Au cours du projet, le processus
de rectifi cation de la pièce a la priorité.
Le dressage érosif est subordonné. Mal-
gré des conditions sous-optimales dans
la salle où se trouve la rectifi euse, toutes
les exigences principales concernant le
processus de dressage ont pu être rem-
plies. Avec le procédé WEDD, il est pos-
sible de réaliser aussi bien des taux d’en-
lèvement de matière très élevés atteignant 100 mm3/min et des arêtes de contours
saillantes lors du profi lage, qu’une forte proéminence du grain lors de l’affûtage.
Durant le processus de rectifi cation, la meule présente, après le dressage par électro-
érosion, une puissance de coupe élevée en raison de larges interstices entre les
grains pouvant être comblés par la matière usinée. Avec des meules dressées grâce
au procédé WEDD, du nitrure de silicium a été rectifi é avec un enlèvement de ma-
tière de 15 mm3/s. Des valeurs G supérieures à 2 000 ont été atteintes, ainsi que des
forces d’usinage plus faibles par rapport
au dressage conventionnel. Une huile
de rectifi cation sert de diélectrique.
Les résultats prometteurs obtenus sur
les prototypes WEDD ont donné à l’ins-
titut l’impulsion pour industrialiser, avec
STUDER, cette nouvelle technologie de
dressage. La question passionnante est
de savoir dans quelle mesure le pro-
cédé WEDD peut être transposé à
d’autres systèmes de liaison conduc-
teurs d’électricité et à d’autres grains.
INSPIRE EN BREF
Le centre de compétences suisse pour les systèmes de
production mécatroniques et les techniques de fabrication
(inspire) de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich a vu
le jour en 2004. Le responsable en est le Pr Dr Konrad
Wegener, qui dirige dans le même temps l’institut de ma-
chines-outils et de fabrication (IWF) de l’ETH de Zurich.
En tant que centre d’innovation pour l’industrie suisse des
machines, les 60 salariés génèrent, avec l’IWF et d’autres
instituts de grandes écoles, des résultats de recherche
pour l’industrie, dans divers domaines scientifi ques, l’ob-
jectif étant la transposition directe aux partenaires indus-
triels. Devenu un élément majeur de l’infrastructure
suisse, inspire tire profi t de son implantation en Suisse,
gros pays producteur, et entretient un échange national
et international dynamique avec d’autres laboratoires de
recherche et de développement.
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AUTRES INFORMATIONS
Un institut proche de la pratique : le
centre de compétences inspire de
l’ETH de Zurich
Wire Electrical Discharge Dressing (WEDD) : un développement en coopération avec STUDER
L_26-29_Hochschulp._F.indd 28L_26-29_Hochschulp._F.indd 28 29.03.2010 15:42:16 Uhr29.03.2010 15:42:16 Uhr
29MOTION 01/10
Meister AbrasivesInternationalwww.meister-abrasives.com
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M O T I O N S & M O R E
SITES MACHINES
Un tour du monde
Les machines du Groupe SCHLEIFRING
sont utilisées dans le monde entier.
Certaines se trouvent dans les lieux les
plus insolites et lointains qui soient. Que
ce soit dans un kibboutz, sur des monta-
gnes à 1 650 mètres d’altitude ou au cin-
quième étage d’un immeuble – MOTION
présente une sélection de sites singuliers
à travers le globe.
La machine la plus australe d’AmériqueArgentine : ISCAR Tools Argentina, à Buenos Aires,
rectifi e, sur une STUDER S33, des outils spécifi ques. Il
s’agit de la machine STUDER implantée le plus au sud
de tout le double continent américain.
Quand tradition et machines se rencontrent
USA : la famille Nicodemus est issue d’une
communauté traditionnelle « Old German Baptist
Brethren » située à New Carlisle dans l’Ohio.
Leur entreprise True Cut Tool fabrique, sur des
machines WALTER et STUDER, des outils de
coupe destinés à différentes industries.
Livraison spectaculaire
Suède : le fabricant de machines à coudre Husqvarna
Viking, implanté à Jönköping, appartient au Groupe
SVP Worldwide. Une STUDER S30-1 a dû être grutée
à travers le toit lors de sa livraison.
30 MOTION 01/10
La plus grande HELITRONIC
POWER d’EuropeSuisse : la plus grande HELITRONIC POWER
d’Europe trône chez Peertools, à Moladüra, dans
une maison vieille de 250 ans nichée en plein cœur
des Alpes. Ici, à 1 650 m d’altitude, Peertools
rectifi e notamment des outils de précision rotatifs.
L l d HELITRO
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31MOTION 01/10
Au pays de la Coupe du MondeAfrique du Sud : une S31 et une S33 – c’est sur
ces deux machines STUDER que les
spécialistes de Spec Tool and Die, implantés à
Jacobs, banlieue de Durban, fabriquent des
emballages plastiques.
Zone frontalièreIsraël : dans le kibboutz Merom Golan, sur les
hauteurs du Golan, Bental Industries travaille sur
une STUDER S40-12. L’entreprise, qui appartient au
Groupe KMN, est un important fournisseur de
l’aéronautique et autres industries.
Dans les grandes
étendues de Sibérie
Omsk : l’entreprise Omskagregat produit,
sur une STUDER S21cnc et une WALTER
HELITRONIC MINI POWER, des modules
pour moteurs d’avion. Le site est situé à
quelque 2 500 km à l’est de Moscou.
La plus au nord de la Chine
Mudanjiang : le client Heilongjiang
North Tools, implanté au nord-est de
l’Empire du Milieu, rectifi e des pièces
moulées pour l’industrie sur une
STUDER S33.
La plus haut perchée
d’Asie du Sud-EstSingapour : cette HELITRONIC VISION a été
hissée par Express Tools au cinquième étage d’un
immeuble. La plus « haute » VISION d’Asie du
Sud-Est produit et affûte des outils spéciaux.
La STUDER la plus au sud du monde
Australie : Devonport et ses ports de ferries est la
passerelle vers la Tasmanie. Deltahydraulics, avec
sa STUDER S50-4, datant de 1987, possède la
STUDER implantée la plus au sud du globe. Le client
fabrique des pièces hydrauliques telles
que des cylindres et des pistons.
fa
im
SuS
L_30-31_Standorte_F.indd 31L_30-31_Standorte_F.indd 31 31.03.2010 17:56:57 Uhr31.03.2010 17:56:57 Uhr
32 MOTION 01/10
TECHNOLOGIE DE MESURE
Précision et économies de carburant
Les machines de mesure de Mahr font partie des plus précises au monde. A l’aide de la technologie SCHLEIFRING, ce spécialiste des techniques de mesure simplifi e considérablement l’alignement lors du montage de ses appareils.
Avec une pression incroyable de
2 000 bars, le carburant est projeté
par la buse du moteur à injection pour y
être brûlé. La structure de la surface, à
l’intérieur de la buse, est décisive quant
à la fi nesse de vaporisation du combus-
tible : plus elle est lisse, plus la combus-
tion sera complète, ce qui permettra de
réduire la consommation du véhicule.
L’adéquation au μ près de la structure de
la buse aux exigences du client s’évalue avec des machines de mesure Mahr garan-
tissant une précision absolue. Elles enregistrent non seulement les contours de la
pièce, mais aussi les microstructures des surfaces.
Chaque nanomètre compte
La technologie de mesure Mahr est demandée partout dans le monde et elle est
surtout utilisée pour des mesures nanométriques. Dans les salles de mesure de la
T O O L S & T E C H N O LO GY
Combustion optimale : plus la
structure de la buse d’injection
est fi ne, plus la vaporisation du
combustible sera effi cace
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33MOTION 01/10
Système de mesure Mahr LD 120 :
tous les contours de la pièce et
les paramètres de rugosité sont
enregistrés simultanément
précision, plus la consommation ultérieure des mêmes véhicules sera faible. Les
mesures diffi cilement imaginables, de l’ordre de 35 à 50 nanomètres, requièrent un
usinage extrêmement précis des appareils de mesure. Un exemple est l’outil de
mesure Mahr LD 120 (voir photo du haut). Depuis plus de 30 ans, Mahr mise sur les
rectifi euses cylindriques de STUDER et sur les rectifi euses planes de BLOHM.
Jusqu’ici, les spécialistes des techniques de mesure utilisaient uniquement des
modèles conventionnels. Mais les machines existantes ne pouvaient plus faire face
au volume des commandes. En outre, Mahr souhaitait se développer technologique-
ment. Depuis début 2009, l’entreprise de Göttingen a donc recours à la dernière
génération de rectifi euses SCHLEIFRING à commande CNC : une STUDER S31 a
remplacé la machine précédente conventionnelle et une BLOHM PLANOMAT 620
CNC a catapulté Mahr dans une nouvelle ère de la rectifi cation. « BLOHM est la
seule société à avoir pu nous garantir, lors de la rectifi cation plane, des précisions
inférieures à dix μm sur une longueur de deux mètres. Par ailleurs, la deuxième
broche nous offre des options disponibles nulle part ailleurs. Nous pouvons à présent
usiner des éléments de construction d’une longueur allant jusqu’à 900 millimètres,
avec une précision de trois à quatre μm », affi rme le Dr Thomas Ardelt.
Une programmation qui fait briller les yeux
L’acquisition de la PLANOMAT était devenue nécessaire après le rachat d’Helios GmbH
par Mahr : les principaux éléments de construction de ce fabricant d’appareils de
mesure disposent de rainures en V ultra précises sur les surfaces latérales. « Jusqu’ici
nous n’avions pas besoin de rainures pour des éléments de construction similaires.
C’est pourquoi nous n’étions tout d’abord pas en mesure, avec notre technologie
existante, de rectifi er rentablement les éléments de construction d’Helios avec la
précision requise », explique le Dr Ardelt. Avec la nouvelle machine, Mahr a mis au
société, climatisées et éclairées en per-
manence, se trouvent quelques-uns des
outils de mesure les plus précis au mon-
de. « Pour de nombreux schémas techni-
ques, les tolérances indiquées sont infé-
rieures à un μm. Nos bancs de mesure
sont en effet capables de mesurer de tel-
les grandeurs », explique le Dr Thomas
Ardelt, responsable de production pour
les technologies de mesure chez Mahr.
« Voilà ce qui nous distingue de la concur-
rence. » Ce sont avant tout les clients de
l’automobile qui revendiquent des exi-
gences spécifi ques en termes d’exacti-
tude. Car au fi nal : plus les composants
décisifs des véhicules sont fabriqués avec
L_32-35_Blohm_F.indd 33L_32-35_Blohm_F.indd 33 01.04.2010 14:31:29 Uhr01.04.2010 14:31:29 Uhr
34 MOTION 01/1034 MOTION 01/10
[1] Vérification de précision : l’expert en rectification de Mahr, Torsten Przyborowski (g.), montre à Joachim Degner (BLOHM JUNG, au centre) et au Dr Thomas Ardelt un
élément de construction usiné sur la PLANOMAT 620 CNC [2] Deux étapes au lieu de cinq : le concept de machine avec broche supplémentaire verticale réduit les coûts de
fabrication chez Mahr
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c o m + + + t h o m a s . a r d e l t @ m a h r . d e
+ + + w w w . m a h r . d e + + +
AUTRES INFORMATIONS
T O O L S & T E C H N O LO GY
point un processus de rectifi cation pour
la production des éléments de construc-
tion Helios et les usine aujourd’hui sur la
PLANOMAT. « Le plus grand challenge a
été d’ajuster les rainures à la surface de
référence », décrit le Dr Ardelt. « Depuis,
nous maîtrisons parfaitement ce proces-
sus. » Puis il y a eu quelques préoccupa-
tions du côté des rectifi eurs concernant
les nouvelles machines. La programma-
tion était inédite et plus complexe au dé-
but que le réglage des anciennes machi-
nes. « Mais, à présent, nos salariés ont su
identifi er les avantages et programment
avec des yeux brillants d’intérêt », consta-
te le Dr Ardelt. Grâce à la commande CNC,
ainsi qu’à une broche horizontale et à une
broche verticale supplémentaire, Mahr
rectifi e désormais les principaux éléments
de construction de ses machines de me-
sure sur la BLOHM PLANOMAT 620 CNC
en deux étapes, au lieu de cinq, ce qui
génère un gain de temps de près de 75 pour cent pour la rectifi cation et supprime
des opérations d’alignement lors du montage ultérieur. La machine usine tout d’abord
la surface de référence de l’élément de construction complexe, puis la pièce est
tournée et, enfi n, toutes les surfaces latérales, ainsi que les rainures en V ultra préci-
ses, sont rectifi ées en une seule prise. « La
nouvelle machine nous permet de réduire
nos coûts de fabrication, avantage dont
nous faisons profi ter nos clients »,
conclut le Dr Ardelt.
UN DUO DE PRECISION :
PLANOMAT 620 CNC
Entraînements électromécaniques, vis d’entraînement à
billes de précision et guidages linéaires sur tous les axes
Systèmes de mesure linéaires pour les axes Y et Z
Commande : au choix, Siemens Sinumerik 840 D ou GE-Fanuc
Domaine de rectifi cation : 600 × 2 000 mm
Avance axe X : jusqu’à 30 000 mm
Avance axe Y et/ou axe Z : jusqu’à 6 000 mm
Diamètre de la meule : 400 mm
MarSurf LD 120
Enregistrement des contours ; défi nition variable de la force de mesure
Résolution élevée, au nanomètre près, pour la mesure de rugosité
Dynamique et résistant aux vibrations
Bras-palpeur amovible et méthode de calibrage
Course de mesure : 10 mm verticale (20 mm avec bras palpeur rallongé)
Longueur de mesure : 120 mm ; résolution : 2 nm
Mission maîtrisée : élément de
construction Helios avec rainure en
V sur la surface latérale
[1][1] [2][2]
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M O T I O N S & M O R E
36 MOTION 01/10
Conditions idéales :
ciel bleu et soleil
Voltige : la traînée
de fumée rouge
dessine des fi gures
dans le ciel
Champions : Renato Pfeiffer (g.) et
Tim Schärer sont fi ers de présenter
leurs maquettes et leurs coupes
CONSTRUCTION DE MAQUET TES
Voler… Rien de plus beauRenato Pfeiffer détient un titre plutôt particulier : celui de champion d’Europe d’aéromodélisme en catégorie voltige. Pendant ses loisirs, l’électricien de STUDER se consacre corps et âme à ce hobby coûteux et prenant.
Un ciel bleu azur et une légère brise
– les conditions idéales pour une
journée de compétition de voltige de
modèles d’avions. Une vingtaine de par-
ticipants attendent, au bord de l’aéro-
drome, prêts à faire décoller les avions
« faits maison ». Renato Pfeiffer saisit
vaillamment la télécommande de sa ma-
quette. Il prend une grande inspiration,
enclenche le guiderope sur l’avion re-
morqueur. Le planeur, qui déploie ses
ailes sur 5,6 mètres, se met en mouve-
ment. La concentration est à son comble,
et l’attelage remorqué est propulsé à une
altitude de 500 mètres. Le pilote du re-
morqueur fait signe à Renato Pfeiffer de
larguer. Le planeur SoloFox se déplace
maintenant tout seul. Malgré ce décol-
lage dans le ciel suisse couronné de
succès, Renato Pfeiffer reste sous ten-
sion. Il s’est entraîné des mois durant. Il
s’agit maintenant d’exécuter sans erreur
les fi gures de voltige.
« Le pire qui puisse vous arriver, c’est
que l’avion ne vole pas tout droit. Cela
signifi e qu’il y a une erreur de construc-
tion », indique le Suisse âgé de 40 ans.
Tout le travail réalisé sur des mois voire
des années est alors anéanti. Mais heu-
reusement, Renato Pfeiffer ne commet
plus de telles erreurs. Il est membre d’un
L_36-39_Hobby_F.indd 36L_36-39_Hobby_F.indd 36 29.03.2010 16:04:51 Uhr29.03.2010 16:04:51 Uhr
37MOTION 01/10
Christen Eagle : la
construction
brute laisse déjà
deviner les
dimensions
Planeur de voltige : à l’échelle 1 : 2 (en
haut)
Pièces détachées : la construction
des maquettes peut s’étendre d’un
mois à deux ans
Heureux vainqueur :
Renato Pfeiffer, sacré
champion d’Europe
+ + + r e n a t o . p f e i f f e r @ s t u d e r . c o m
+ + + w w w . m g - b e r n . c h + + +
AUTRES INFORMATIONS
d’aujourd’hui, Renato Pfeiffer comptabilise une centaine d’avions construits. Il en
utilise dix pour ses sessions d’entraînement. Parmi eux, des planeurs et avions à
moteur qu’il ne fait toutefois pas voler en compétition. Les coûts pour les maquet-
tes achevées se situent entre 3 000 et 6 000 euros.
L’exercice libre, c’est la petite cerise sur le gâteau
Son favori, c’est le planeur de compétition SoloFox, pesant 15 kilos. C’est avec cet
avion que Pfeiffer a remporté, au mois de septembre de l’année dernière, les
championnats d’Europe dans la classe sportive.
Les compétitions de voltige sont subdivisées en trois secteurs. Les participants
commencent par un programme imposé. L’étape suivante est inconnue à l’avance :
les modélistes sont informés au dernier moment des fi gures qu’ils devront exécuter.
L’exercice libre, un programme individualisé, parachève le tournoi. La voltige en-
globe un nombre incalculable de fi gures qu’il convient de maîtriser. « Je dois m’exer-
cer jusqu’à ce que je réussisse tout les yeux fermés », affi rme Renato Pfeiffer.
« Pendant les compétitions, il faut surtout veiller à ce que l’exercice libre soit le plus
varié possible. » Il peaufi ne les boucles, les tonneaux et les tonneaux déclenchés.
Les fi gures qui posent des défi s particuliers sont celles où les surfaces portantes de
l’avion ne portent pas (par ex. vrille, renversement, tonneau déclenché). L’exécution
implique parfois des trajectoires de vol très longues ; rien ne doit alors venir troubler
la concentration du collaborateur de STUDER. « Lorsque les fi gures doivent être
exécutées à ras du sol, le risque d’écrasement est grand », indique-t-il.
Mais Renato Pfeiffer n’est pas champion d’Europe pour rien. Le dernier écrasement
de l’une de ses maquettes remonte à plus de quatre ans. « Ca fait mal, bien sûr, de
voir un travail de plusieurs mois échouer comme ça au sol. Mais on apprend de ses
erreurs », confi e notre champion. Son pro-
chain défi est programmé pour le prin-
temps : les compétitions qui se déroulent
dans la classe sportive internationale.
groupe d’aéromodélisme de voltige de-
puis son dixième anniversaire. Tout a
commencé dans la commune suisse
d’Aarberg. Aujourd’hui, ses avions dé-
collent de Berne. Il a été pris par cette
passion dès son premier pilotage. Mais
voler n’est, en soi, pas tout. « C’est un
hobby complexe. De la construction de
la maquette jusqu’aux entraînements et
aux compétitions – tout se complète »,
affi rme Renato Pfeiffer. « Le travail avec
différents matériaux tels que le bois, les
fi bres de verre ou le kevlar ainsi que la
programmation des commandes sont
toujours un nouveau défi », nous confi e
le pilote amateur.
Des répliques conformes
à l’original
Le temps nécessaire à ce hobby est
considérable. Il consacre six mois à deux
ans à la construction d’une maquette
fi dèle à l’avion original. S’ajoute à cela
le temps alloué aux entraînements pour
parfaire les fi gures de voltige. Entre mars
et octobre, Pfeiffer s’entraîne deux fois
par semaine, à raison de trois ou quatre
heures par séance. Puis, il perfectionne,
chez lui, par simulation sur ordina-
teur, les trajectoires de vol. Heu-
reusement, son épouse se montre
très compréhensive pour sa pas-
sion chronophage et assiste
avec plaisir aux compéti-
tions. Au jour
L_36-39_Hobby_F.indd 37L_36-39_Hobby_F.indd 37 29.03.2010 16:04:53 Uhr29.03.2010 16:04:53 Uhr
38 MOTION 01/10
T O O L S & T E C H N O LO GY
La rectifi cation sans centre évoque immédiatement l’usi-
nage ultra précis et extrêmement productif des pièces de
petite et moyenne dimensions. Les experts en rectifi cation
cylindrique de MIKROSA le prouvent : le processus de recti-
fi cation sans centre est désormais également effi cace sur les
très grandes pièces. Des essieux de chemin de fer seront bien-
tôt usinés pour la construction de wagons russes sur la recti-
fi euse sans centre KRONOS L 660 de MIKROSA. Les essieux
à écartement mesurent 2 200 mm de longueur et pèsent près
de 500 kg. Les diamètres des portées de roulements s’élèvent
à 150 mm. La KRONOS L 660 s’intègre dans une ligne de fa-
brication automatisée et rectifi e des pièces avec des toléran-
ces de ±10 μm. « Le client rectifi e le roulement et les faces
frontales adjacentes des deux côtés de l’axe sur la machine
en une seule opération », explique Steffen Gammisch, chef
de projet chez MIKROSA. L’essieu de chemin de fer est re-
tourné hors de la machine entre les deux étapes de travail.
Pendant l’usinage, un dispositif de mesure in-process com-
mande l’ensemble du processus de rectifi cation. » L’usinage
complet d’un axe, retournements inclus, dure seulement
cinq minutes.
Bon voyage : les essieux montés des véhicules sur rails constituent des éléments sécuritaires importants du train et doivent par conséquent être
fabriqués avec une grande précision
COMPETENCES EN MATIERE DE RECTIFICATION
Pour un roulement de train sûr
Arbres d’essieux ou essieux de chemin de fer : l’entreprise SCHAUDT MIKROSA est également spécialisée dans l’usinage de pièces particulièrement lourdes et volumineuses.
A peine 500 kg : l’usinage d’un essieu
de chemin de fer sur la KRONOS L 660
nécessite cinq minutes seulement
L_36-39_Hobby_F.indd Abs1:38L_36-39_Hobby_F.indd Abs1:38 29.03.2010 16:05:02 Uhr29.03.2010 16:05:02 Uhr
39MOTION 02/09
Un processus de fabrication optimisé
Les ingénieurs de Stuttgart illustrent bien les compétences en ma-
tière de rectifi cation cylindrique avec l’usinage d’arbres d’essieux
sur la FlexGrind M 3000 UNN de SCHAUDT. Au sein de l’entreprise
Bochumer Verein Verkehrstechnik GmbH (BVV), les arbres en acier
partiellement revêtus de molybdène sont entièrement usinés en
une seule prise sur la machine. Grâce à deux broches de rectifi cation
distinctes : l’une pour l’usinage de l’acier, l’autre pour le molybdène.
Le dispositif de mesure in-process avec Diatronic 22 garantit une
avance optimale des axes de meules et ainsi une précision extrême
pendant tout le processus de rectifi cation. Un système complexe
de refroidissement ajuste automatiquement la température du li-
quide de refroidissement à la température ambiante et ainsi élimine
les écarts dimensionnels liés aux variations de température.
Contrôle qualité direct
« Grâce à cette nouvelle machine et à sa technique de mesure, nous
sommes désormais en mesure de réaliser directement le contrôle
de la qualité sur les arbres d’essieux rectifi és », déclare Detlef Leh-
mann, machiniste chez BVV. De cette manière, la FlexGrind M de
SCHAUDT contribue aussi lar-
gement à l’optimisation de l’ef-
fi cacité du processus de fabri-
cation de BVV.
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AUTRES INFORMATIONS
FlexGrind M 3000 UNN de SCHAUDT :
des étapes de travail multiples
sur une seule machine
L_36-39_Hobby_F.indd Abs1:39L_36-39_Hobby_F.indd Abs1:39 29.03.2010 16:05:05 Uhr29.03.2010 16:05:05 Uhr
M O T I O N S & M O R E
STUDER MOTION MEETING 2010
Conjuguer les savoir-faire
Bonjour. Ca va ? » Frank Ilg est content
de voir que son collègue est arrivé à
Thoune à l’heure, malgré la neige. La tra-
dition veut que le gérant de la fi liale
STUDER à Stuttgart, Ilg + Sulzberger,
rencontre, la veille au soir du MOTION
MEETING, ses collaborateurs – ce qui
ouvre chaque année la rencontre de la
famille Grinding. Au même moment, Jay
Davis, de Long Beach, Californie, est ins-
tallé à 19 kilomètres de là, dans le lobby
de l’hôtel à Interlaken. Les représentants
de commerce nord-américains arrivent
les uns après les autres et le saluent chaleureusement. « Alors, qu’est ce que tu fais
de beau ? Comment s’est passé le voyage ? », demandent-ils, guillerets. On se connaît.
C’est la septième fois que David vient. De nombreux agents commerciaux et mana-
gers de STUDER sont entre-temps devenus des amis. Mais il y a aussi d’autres raisons
qui l’attirent, chaque année, en Suisse. « C’est très motivant de vivre de près la
force et l’engagement de l’entreprise que je représente à quelque 14 000 kilomètres
de là, en Californie. Lors des MOTION MEETING, je découvre toujours, également,
de nouveaux aspects techniques que je peux ensuite transmettre à mes clients. »
Chaque voyage en Suisse, pour cet homme de 57 ans, est une sorte de retour aux
sources. Il a travaillé jadis pendant un an à l’Est du pays alpin.
40 MOTION 01/10
Le triptyque suisse :
Eiger, Mönch et
Jungfrau (de g. à dr.)
Lors du MOTION MEETING 2010, les partenaires de la distribution et les collaborateurs STUDER ont bénéfi cié d’une formation très complète – pour un conseil et un service après-vente encore plus qualifi és.
Un décor envoûtant : le périple mondial des machines STUDER démarre à Thoune
L_40-44_MotionMeeting_F.indd 40L_40-44_MotionMeeting_F.indd 40 31.03.2010 16:34:19 Uhr31.03.2010 16:34:19 Uhr
Formation : tous les
collaborateurs sont
informés des
innovations de STUDER
Se préparer pour l’avenir
Au total, ce sont quelque 150 partenaires
de la distribution qui se sont réunis dans
l’Oberland bernois pour se préparer à
relever les défi s de l’avenir. « Il est im-
portant d’échanger régulièrement avec
ses collègues. Sinon, on fait du
sur-place », confi e Ilg. L’homme, âgé de
48 ans, participe pour la 13e fois à cette
manifestation et possède une expérien-
ce d’environ 20 ans dans le domaine des
machines-outils. Jay Davis ajoute : « Le
MOTION MEETING est surtout important
dans la mesure où il permet d’harmoni-
ser le niveau de connaissances élevé de
toutes les représentations de STUDER.
Ainsi, nous assurons un conseil de très
grande qualité pour nos clients interna-
tionaux. » Le gérant de DMARK Corpo-
ration veut dire par là que les collègues
échangent non seulement sur les as-
pects purement techniques, mais égale-
ment sur leurs expériences, dans leur
pays respectif. « Les clients américains
ont très certainement les mêmes intérêts
que leurs homologues japonais, russes
ou italiens », indique Ilg. « Nous sommes
tous les jours en contact avec les utili-
sateurs. Ce serait faire preuve de
négligence que de faire l’impasse sur
l’échange d’expérience. Il nous permet
d’aiguiser notre fl air quant aux souhaits
des clients. »
Un emploi du temps chargé
L’évolution actuelle de la branche et le
positionnement de STUDER à l’avenir ont
également nourri de nombreuses discus-
41MOTION 01/10
Réunion d’experts : échange
d’expériences au sujet des
souhaits des clients
Vieilles
connaissances :
Frank Ilg (dr.) et
son collègue
Christoph
Straller
Des retrouvailles chaleureuses :
Fred W. Gaegauf (g.), gérant de
STUDER, et Jay Davis
L_40-44_MotionMeeting_F.indd 41L_40-44_MotionMeeting_F.indd 41 31.03.2010 16:34:23 Uhr31.03.2010 16:34:23 Uhr
M O T I O N S & M O R E
sions. « Nous ne perdons pas de vue nos
objectifs malgré la crise », constate
Stephan Nell, directeur-général de
STUDER. Les temps mouvementés n’ont
pas entamé la confi ance de STUDER en
l’avenir. Le saint-bernard, symbole de
force, était non sans raison le leitmotiv
de la manifestation. La stratégie d’avenir
de STUDER se focalise notamment sur
les axes suivants :
Fabrication : produire de manière ren-
table avec des temps de cycle courts
– l’extension des capacités de fabrica-
tion et de montage permet à STUDER
de réagir de manière encore plus fl exi-
ble aux demandes des clients. Une
extension de la gamme de production
est également planifi ée.
Logistique : chez STUDER, le nouveau
centre de stockage et logistique s’ins-
crit dans la stratégie des chaînes de
production optimisées. La disponibi-
lité des matériaux s’en trouve accrue
et les temps de réaction et de livraison
diminués.
Innovations : le budget recherche et
développement, garant de la mise sur
le marché d’innovations telles que la
S33, reste inchangé.
« C’est toujours aussi impressionnant
de voir le potentiel d’idées et l’action
ciblée menée par STUDER », souligne
Ilg. Ce qui a surtout marqué Jay Davis,
c’est le hall de montage inauguré l’année dernière et la nouvelle S33. « Cette ma-
chine est un véritable talent universel. Les clients américains optent volontiers
pour un équipement aussi complet. »
La nuit des surprises
Outre les formations et ateliers, les participants eurent le plaisir de participer aux
soirées traditionnelles des différents pays, lors desquelles les divers « groupes lin-
guistiques » se réunissent autour d’un dîner convivial. Point culminant de la soirée,
la « surprise night », qui fait honneur à son nom. « Personne ne sut, jusqu’au dernier
moment, ce que STUDER avait préparé. En tout cas, la ‹surprise night› permet de
rapprocher les participants et renforce l’esprit d’équipe », indique Frank Ilg. Les
différentes équipes nationales sonnèrent, pour fi nir, le glas de l’ère glaciaire en
délivrant, à l’occasion d’une compétition, les machines STUDER de blocs de glace.
Une fois de plus, la « surprise night » clôtura en beauté cette « réunion familiale ».
Le clou de la soirée : Frank Ilg (au centre) et ses collègues délivrent les machines STUDER de la glace lors de la « surprise night ».
42 MOTION 01/10
Imposant : Frank Ilg,
expert en machines,
est très impressionné
par le nouveau centre
de stockage et
logistique
Leitmotiv : le
saint-bernard
incarne la force
dans le
contexte de la
crise
Fasciné : Jay Davis découvrit avec
enthousiasme le nouveau hall de montage
et les machines de STUDER
L_40-44_MotionMeeting_F.indd 42L_40-44_MotionMeeting_F.indd 42 31.03.2010 16:34:31 Uhr31.03.2010 16:34:31 Uhr
43MOTION 01/10
L’équipe STUDER
de United Grinding
Technologies a déve-
loppé un nouveau
mandrin de serrage
destiné aux pièces à
usiner réceptionnées
d’un côté par une
pointe de centrage et
de l’autre par une lu-
nette fi xe. Il place la pièce, sans contrainte de forces trans-
versales, sur la pointe de centrage et assure ainsi une as-
sise optimale et un mouvement de rotation sûr. Ce système
révolutionnaire permet pour la première fois un usinage
automatisé de telles pièces. Il est directement disponible
chez STUDER.
La newsletter « upgrade » vise à fournir régulièrement
des informations concernant toutes les nouveautés et
applications de rectifi cation innovantes de la marque JUNG.
Vous pouvez la télécharger et la
commander gratuitement sur le
site de BLOHM JUNG, dans la
rubrique « Actuel » (voir MOTION
2/2009). Dernière parution : qua-
trième édition de la publication
sur le thème « Usinage automa-
tisé à plusieurs faces » sur la
JUNG C740D avec appareil di-
viseur à deux axes. Les éditions
antérieures sont également
disponibles en ligne.
Les temps d’arrêt inutiles sont onéreux. Parfois, il suffi t d’un
fi ltre encrassé pour que la pression chute, ce qui est à
l’origine d’un temps d’arrêt non voulu. Pour prévenir ce gen-
re d’incidents, SCHLEIFRING SERVICE propose, depuis le mois
de mars, des dénommés Care Kits™. Les Care Kit™ 5 000 et
Care Kit™ 15 000 comprennent des pièces soumises à une
usure naturelle et susceptibles de tomber en panne au bout
de respectivement 5 000 ou 15 000 heures de service. La
gamme Care Kit™ est le fruit du savoir-faire de SCHLEIFRING.
Les kits sont remplacés de manière professionnelle par le
technicien de SCHLEIFRING SERVICE. Les mesures de pré-
vention pour les rectifi euses augmentent la sécurité de pla-
nifi cation et de processus puisqu’elles diminuent le risque
d’arrêt inattendu. De plus, ils augmentent la longévité et pré-
servent la valeur de la machine. « C’est le même principe que
pour une voiture », indique Sandro Bottazzo, directeur mar-
keting de SCHLEIFRING SERVICE. « On l’amène régulièrement
au garage pour une révision et on n’attend pas qu’elle nous
lâche en plein milieu de l’autoroute ». Les « Care Kits™ »
permettent aux clients de prendre toutes les mesures préven-
tives – pour des machines performantes même après des
temps d’exploitation très longs. Pour plus d’informations :
Numéro 4 : la newsletter « upgrade » publiée par la marque JUNG
NOUVEAU SYSTEME DE MANDRIN DE STUDER
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