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Aux confins de la technique MÄGERLE et ses concepts de machines futuristes MOTION LE MAGAZINE CLIENTS DU GROUPE SCHLEIFRING NOUVELLE RECTIFICATION TANGENTIELLE : L’INSERT LINE d’EWAG AVENIR DES MACHINES : ARTICLE DU P R D R STRAUBHAAR SPECIAL PAYS: Le groupe SCHLEIFRING au Mexique EDITION 1/2010

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Page 1: MOTION_2010-1_fr

Aux confi ns de la technique MÄGERLE et ses concepts de machines futuristes

MOTIONLE MAGAZINE CLIENTS DU GROUPE SCHLEIFRING

NOUVELLE RECTIFICATION TANGENTIELLE : L’INSERT LINE d’EWAG

AVENIR DES MACHINES : ARTICLE DU PR DR STRAUBHAAR

SPECIAL PAYS: Le groupe SCHLEIFRING au Mexique

E D I T I O N 1 / 2 0 1 0

L_1_Titel_F.indd 1L_1_Titel_F.indd 1 31.03.2010 16:40:14 Uhr31.03.2010 16:40:14 Uhr

Page 2: MOTION_2010-1_fr

www.winterthurtechnology.com

RECTIFICATION DE PROFILS AVEC WINTERTHUR: LA PASSION DE LA PRÉCISION

FranceWinterthur Technologie (France) Sarl 31, Rue des jardins 68000 Colmar Tél.: +33 (0)389 24 01 31Fax: +33 (0)389 24 07 26 [email protected]

AutricheRappold Winterthur Technologie GmbHSt. Magdalenerstrasse 859500 VillachTél.: +43 (0)42 42 41 811 0Fax: +43 (0)42 42 41 811 [email protected]

SuisseWinterthur Schleiftechnik AGOberer Deutweg 4 8411 WinterthurTél.: +41 (0)52 234 41 41Fax: +41 (0)52 232 51 [email protected]

SuèdeSlipNaxos ABFolksparksv. 3159383 VästervikTél.: +46 (0)490 843 00Fax: +46 (0)490 146 [email protected]

AllemagneWinterthur Technology GmbHHundsschleestrasse 1072766 ReutlingenTél.: +49 (0)7121 93 24 0Fax: +49 (0)7121 93 24 [email protected]

Royaume-UniWinterthur Technology UK Ltd.2 Oakham Drive Parkwood Industrial EstateSheffield S3 9QXTél.: +44 (0)114 275 42 11Fax: +44 (0)114 275 41 [email protected]

AllemagneWENDT GmbHFritz-Wendt-Strasse 140670 MeerbuschTél.: +49 (0)2159 671 0Fax: +49 (0)2159 806 [email protected]

États-UnisWinterthur Wendt USA Inc.10 Viking RoadWebster MA 01570Tél.: +1 (508) 949 10 61Fax: +1 (508) 949 20 [email protected]

WTG Motion 210x287 Feb10 indd 3 5 2 2010 8:36:24 UhrL_2-3_Editorial_F.indd 2L_2-3_Editorial_F.indd 2 31.03.2010 11:56:47 Uhr31.03.2010 11:56:47 Uhr

Page 3: MOTION_2010-1_fr

hr

E D I T O R I A L

3MOTION 01/10 3MOTION 01/10

Bien cordialement,

Peter Lütjens

Responsable marketing

Körber Schleifring GmbH

Avec créativité et passion

Chères lectrices, chers lecteurs,

La période diffi cile que traverse notre branche per-

dure. Quelques signes d’un début de rétablissement

se font certes sentir mais le chemin menant à nos

succès passés est long et diffi cile. Les experts, comme

le Pr Thomas Straubhaar de l’Institut d’économie mon-

diale de Hambourg, ne parlent pas sans raison d’une

« timide amélioration ». Des coupes sombres sont

programmées, et de nombreuses entreprises ne pour-

ront pas résister à la pression économique.

Fort d’une nouvelle direction, le groupe SCHLEIFRING

réagit avec puissance et créativité. Malgré la crise,

nous lançons sur le marché des innovations et de nou-

veaux concepts de machines. EWAG a par exemple

établi de nouveaux critères de qualité pour la rectifi -

cation de plaquettes indexables : l’INSERT LINE est 50

pour cent plus rapide que les machines traditionnel-

les. Quant aux collaborateurs de MÄGERLE, ils se

consacrent avec passion et réussite à des applications

de rectifi cation aux confi ns de la technique et consi-

dérées par beaucoup comme insolubles.

Pour nos clients, cela signifi e qu’ils peuvent se repo-

ser sur un partenaire qui occupe la pole position.

Concernant nos salariés et partenaires de distribution,

nous les motivons avec des événements de choix et

nous les formons de manière approfondie, comme

lors du STUDER MOTION MEETING. C’est ainsi que

nous sommes en mesure de vous proposer la meilleu-

re qualité et le meilleur service.

Je vous souhaite une agréable lecture!

L_2-3_Editorial_F.indd 3L_2-3_Editorial_F.indd 3 31.03.2010 11:56:49 Uhr31.03.2010 11:56:49 Uhr

Page 4: MOTION_2010-1_fr

4

SOMMAIRE

4 MOTION 01/10

L_4-5_Inhalt_F.indd 4L_4-5_Inhalt_F.indd 4 31.03.2010 15:48:38 Uhr31.03.2010 15:48:38 Uhr

Page 5: MOTION_2010-1_fr

5MOTION 01/10

S O M M A I R E

18

21

26

32

38

43

14

22

30

36

40

06

06

07

08

Article associé

Le Pr Dr Thomas Straubhaar parle des

évolutions et perspectives actuelles de

la construction de machines (et

l’industrie des outils)

Spécial pays : le Mexique

Situé au Sud des Etats-Unis, le Mexique

est devenu une référence dans de

nombreuses industries high-tech

Un tour du monde

Des sites originaux pour les machines

SCHLEIFRING

Au dessus des nuages

Renato Pfeiffer, électricien chez

STUDER, est champion d’Europe

d’aéromodélisme en catégorie voltige

Conjuguer les savoir-faire

En route vers le STUDER MOTION

MEETING 2010

A R T I C L E C O U V E R T U R E

La concurrence n’a qu’à bien se tenir

La nouvelle stratégie de rectifi cation de

l’INSERT LINE d’EWAG permet des géométries

de plaquettes indexables de plus en plus

complexes

Chargement et mesure

Nouveautés GrindTec chez WALTER

Centre de compétences inspire

Le Groupe SCHLEIFRING est un partenaire

important de cet institut de recherche

Une mesure précise réduit la consommation

La BLOHM PLANOMAT 620 CNC est utilisée chez

Mahr, spécialiste des techniques de mesurer

Pièces particulièrement volumineuses

Une spécialité des experts de SCHAUDT

MIKROSA

News to use

Conseils pratiques pour la production

M A R C H É S & T E N DA N C E S

M O T I O N S & M O R E

Aux confi ns de la technique

Avec ses modules éprouvés, ses exigences

élevées et son savoir-faire, MÄGERLE résout des

opérations de rectifi cation futuristes

Japon

STUDER met en place un nouveau réseau de

distribution

Changement de direction

Afi n de renforcer ses trois domaines d’activités

technologiques, le groupe SCHLEIFRING a mis

en place une nouvelle direction

Cinq fonctionnalités

Nouvelles caractéristiques de la STUDER S33

AC T UA L I T E S

T O O L S & T E C H N O LO GY

18

MENTIONS LEGALES

Editeur : Körber Schleifring GmbH, Hamburg Rédacteur en chef : Peter Lütjens Réalisation : JDB MEDIA GmbH, Schanzenstraße 70, 20357 Hamburg, Allemagne Direction de projet :

Jan Hawerkamp Direction artistique : Claudia Schiersch Rédaction : Marc-Oliver Prier (dir.), Lutz Günther, Oliver Haastert, Janina Peters, Ira Schroers Conception graphique : Steffi

Pfl ugbeil (dir.) Relecture et traductions : SKH SprachKontor Hamburg GmbH Photos : action press (1), Bilderberg (1), dreamstime (1), Comet Photoshopping (1), dpa Picture Alliance (2), F1

Online (1), Getty Images (1), Gruppe 28 (1), imagePoint (1), iStockphoto (35) Litho : Fire Dept. GmbH, Hamburg Impression : NEEF + STUMME GmbH & Co. KG, Wittingen

L_4-5_Inhalt_F.indd 5L_4-5_Inhalt_F.indd 5 31.03.2010 15:48:42 Uhr31.03.2010 15:48:42 Uhr

Page 6: MOTION_2010-1_fr

6 MOTION 01/10

AC T UA L I T E S

STUDER

Nouveau réseau de distribution au Japon

L’entreprise Fritz Studer AG met en place un nouveau réseau

de distribution au Japon. La première réunion de l’équipe

de vente organisée à Tokyo en novembre 2009 a rassemblé de

nouvelles entreprises commerciales, soit un total de 25 parte-

naires issus de toutes les régions du pays. Les experts couvrant

le marché japonais sont spécialisés dans différents domaines.

« Nos services vente et après-vente offrent dorénavant une plus

grande proximité avec la clientèle », déclare Miyata Ko, directeur

des ventes de STUDER Japon. Venus de Thoune, des experts

suisses en rectifi cation ont présenté les derniers développe-

ments et les

avancées en

matière de

technologie de rectifi cation. STUDER a ainsi posé les jalons

d’un encadrement encore plus soutenu du marché japonais qui,

en dépit d’une situation économique encore tendue, compte

parmi les plus grands importateurs de rectifi euses au monde.

Les principaux acquéreurs sont les fabricants d’outils et de

turbines, et l’industrie automobile – l’un des quatre plus impor-

tants secteurs du Japon.

Coup d’envoi à Tokyo :

les participants à la

première réunion de

l’équipe de vente STUDER

www.studer.com

Körber Schleifring GmbH renforce ses trois

domaines d’activités technologiques : la

rectifi cation plane et de profi ls (BLOHM,

JUNG, MÄGERLE), la rectifi cation d’outils

(WALTER, EWAG) et la rectifi cation cylindri-

que (STUDER, SCHAUDT, MIKROSA). Ces

trois secteurs dépendront à l’avenir d’une

direction commune et pourront ainsi répon-

dre aux problèmes de leurs clients avec la

meilleure solution possible, issue de la gam-

me complète de prestations du groupe.

SCHLEIFRING SERVICE sera intégré à cha-

cune des entreprises pour parfaire l’offre à

la clientèle.

Afi n d’associer effi cacement les avantages

et les forces d’un groupe global comme SCHLEIFRING à la

proximité avec le client, la connaissance du marché et la fl exi-

bilité des domaines d’activités technologiques, une nouvelle

direction a été mise en place. Avec la gérance de KÖRBER

SCHLEIFRING, les responsables des domaines d’activités

technologiques assurent la direction du groupe SCHLEIFRING.

En font partie : le Dr Roland Rütti (rectifi cation plane et de

profi ls), Heinz Poklekowski (rectifi cation d’outils), Stephan

Nell (rectifi cation cylindrique), Gustel Baumert (gérant de la

société Körber Schleifring GmbH) et Richard Bauer (directeur

de Körber AG et président-directeur de Körber Schleifring

GmbH). Toutes les marques continueront à être gérées au

sein de chacun des domaines d’activités technologiques et

l’accent sera mis sur l’innovation. Le groupe SCHLEIFRING

pose ainsi les fondements d’une croissance future et de la

consolidation de sa

position de leader

sur le marché.

KÖRBER SCHLEIFRING

Nouvelle direction

La nouvelle direction du groupe SCHLEIFRING : Richard Bauer et Gustel Baumert (debout, de g. à dr.),

ainsi que Stephan Nell, Heinz Poklekowski et le Dr Roland Rütti (assis, de g. à dr.)

+ + + p l u e t j e n s @ s c h l e i f r i n g . n e t . + + +

AUTRES INFORMATIONS

L_6-7_News_F.indd 6L_6-7_News_F.indd 6 31.03.2010 16:08:17 Uhr31.03.2010 16:08:17 Uhr

Page 7: MOTION_2010-1_fr

7MOTION 01/10

RECTIFICATION CYLINDRIQUE

STUDER S33 : de nouvelles fonctionnalités

La rectifi euse cylindrique universelle STUDER S33 garan-

tit des coûts unitaires exceptionnellement bas lors de la

rectifi cation cylindrique intérieure et extérieure de pièces de

petite et moyenne dimensions. Le passage de la rectifi cation

entre pointes à la rectifi cation en l’air s’effectue facilement

et rapidement sur la machine. Cette dernière a en outre mis

en évidence ses compétences dans la fabrication individuel-

le comme dans la fabrication en série. Mais des améliorations

sont toujours possibles, même sur les produits les plus po-

pulaires. STUDER le prouve avec la S33. Cinq nouvelles fonc-

tionnalités confèrent à cette machine polyvalente un poten-

tiel accru.

Nouvelle PCU2 : STUDER optimise

l’appareil de

commande PCU : un

écran couleur plus

grand affi che

désormais davan-

tage d’informations

et facilite ainsi le

réglage de la

machine.

Une navigation

simple : grâce à

la commande

CNC Fanuc 00i-TS avec PC intégré.

L’interface utilisateurs StuderWIN de

l’écran tactile 15 pouces rend la

programmation ultrasimple. Une

programmation conversationnelle

très facile à comprendre garantit une

convivialité sans précédent.

Une poupée porte-meule universelle :

la nouvelle poupée porte-meule

permet l’utilisation de deux broches à

moteur pour la rectifi cation intérieure

et d’un dispositif de rectifi cation

intérieure. La variété des géométries

de pièces rectifi ables en une seule

prise se trouve ainsi accrue de

manière considérable. Les entraîne-

ments avec variateur à haute fréquen-

ce permettent à l’utilisateur de régler

la vitesse de coupe en continu de

façon optimale.

Longueur de rectifi cation : la

conception intelligente de la S33

permet une longueur de

rectifi cation supérieure

d’un tiers aux machines

similaires.

smartLoad avec pince double : le

système de manutention achemine

les pièces via l’unité à pince double

en forme de H de la machine. La

durée nécessaire au remplacement

des pièces passe ainsi de 18 à 6

secondes. Le chargeur convient pour

les pièces de 300 mm de longueur et

de 100 mm de diamètre maximum.

En cas de diamètres de pièces de 38

mm maximum, le convoyeur cadencé

saisit 36

pièces.

www.studer.com

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Page 8: MOTION_2010-1_fr

Au sein du Groupe SCHLEIFRING,

MÄGERLE est l’un des spécialistes

des solutions sur mesure et des répon-

ses aux exigences extrêmes. Surtout

lorsqu’il s’agit de gros centres de recti-

fi cation, notamment pour l’usinage de

disques, d’embouts de rotors ou d’aubes

fi xes de turbines, les Suisses trouvent

toujours des idées innovantes pour dé-

velopper des solutions idéales pour les

clients. MÄGERLE devance ainsi bien des

concurrents.

Des idées innovantes – des

modules convaincants

Parfaite connaissance des processus,

exigence, expérience et construction

AUX CONFINS DE L A TECHNIQUE

Quand le rêve devient réalitéDe par sa connaissance des processus, ses exigences élevées et ses modules éprouvés, MÄGERLE résout des opérations de rectifi cation à la limite du techniquement réalisable – la plupart des concurrents baissent les bras.

A R T I C L E C O U V E R T U R E

8 MOTION 01/10

modulaire – voici les clés de la réussite. Conscients d’avoir déjà eu bien

du fi l à retordre, les ingénieurs en développement de MÄGERLE osent

s’attaquer à des applications touchant à des domaines aux confi ns de la

technologie, dans lesquels d’autres fournisseurs ne s’aventurent pas.

« MÄGERLE a été la seule entreprise à nous proposer des machines suf-

fi samment dimensionnées pour permettre d’usiner nos éléments de tur-

bines en un nombre minimal de prises. La concurrence ne pouvait le faire

que moyennant une dépense constructive élevée ou un usinage en plu-

sieurs prises », déclare Harald Romeike, Chef d’Equipe Hot Gas Path Parts

Production chez Alstom, fabricant de turbines à gaz de Bexbach. Les cen-

tres de rectifi cation sont développés avec le client. Un des points importants

est que la conception des machines ne nécessite pas d’être entièrement

revue. Les Suisses aux idées judicieuses adaptent les modules éprouvés

à la nouvelle solution pour la machine. Ils peuvent donc répondre à tous

les besoins des clients sans engendrer de surcoûts importants. Les ingé-

nieurs en développement peuvent avoir recours à une large base d’unités

fonctionnelles éprouvées. Dont principalement :

L_8-13_Titelgeschichte_F.indd 8L_8-13_Titelgeschichte_F.indd 8 29.03.2010 15:17:07 Uhr29.03.2010 15:17:07 Uhr

Page 9: MOTION_2010-1_fr

Vel in henim irit aliquat. Ullamet, sectem venisisisit luptat dolore molor irillaore en-

digna feugiam conullandip ea facilis ea feum vullamcommy non volortin estio cor-

percinit nim iure min vel dolorer cillaoreet wis alisis nim nonsequi blam velit laor ing

et dolestisi.Equatem atet autatio odolore volenim dip eraese volore minibh er sim

vulluptatisi tie min henim do odipis et lobor sectem quip eugiate dolor in hendre facin

henibh er sendionsed estisiscing ero con velissect

SED EUI BLAM IPISL EA FACIPIS AT AUTET

www.schleifring.net

Vulput praesed te tate vullute feu feui tat,

9MOTION 01/10

Compétences remarquables des

ingénieurs : des concepts

visionnaires voient le jour chez

MÄGERLE, lors du développement

de solutions avec le client

L_8-13_Titelgeschichte_F.indd 9L_8-13_Titelgeschichte_F.indd 9 29.03.2010 15:17:14 Uhr29.03.2010 15:17:14 Uhr

Page 10: MOTION_2010-1_fr

10 MOTION 01/10

A R T I C L E C O U V E R T U R E

Des modules de supports de machines

extrêmement robustes et sans tor-

sion

Des systèmes d’entraînement extrême-

ment performants pour les axes et les

broches

Des arbres porte-meules haute préci-

sion et sans déformation

Des guidages hydrostatiques sans effet

stick-slip, amortissant les vibrations et

offrant une rigidité remarquable, leur

fi lm lubrifi ant permanent garantissant

la stabilité thermique

Des dispositifs de dressage pour toutes

les technologies connues

Les guidages hydrostatiques complets

de MÄGERLE, ainsi que les dresseurs

inversés, disposés en V les uns par rap-

port aux autres, du fabricant suisse sont

remarquables. Confi gurées individuel-

lement et adaptées à la solution d’usi-

nage correspondante, des machines

uniques, absolument innovantes, voient le jour à partir des modules et fonction-

nent d’emblée – sans augmenter la durée de développement et les coûts.

Chaque machine est unique

Le principe des machines modulaires est le fondement de la promesse de la

marque MÄGERLE : fi abilité, spécialisation et solutions adaptées à chaque client.

Forts de leur longue expérience, les experts peuvent immédiatement évaluer la

faisabilité technique des solutions de fabrication extrêmes. Les solutions sur

mesure – chaque pièce est unique – sont d’abord le fruit de la réfl exion des in-

génieurs et de l’aide apportée par les outils les plus modernes de développement

virtuel de produits. « Nos clients ne choisissent pas leur machine sur catalogue.

Ils comptent sur nous pour répondre à leurs exigences et résoudre leurs opéra-

tions d’usinage et leurs problématiques. Ils nous font confi ance. Car nous avons

démontré à plusieurs reprises que nous trouvons des solutions », déclare le Dr

Roland Rütti, gérant de MÄGERLE. « Notre objectif est que le rêve devienne

réalité. »

Les derniers projets réussis montrent que MÄGERLE devance les autres fabricants

de rectifi euses et propose des solutions à la limite du techniquement réalisable.

Les Suisses associent construction mécanique, technique de commande et tech-

nologies de rectifi cation, en allant bien au-delà de la « construction mécanique

normale » – ils réalisent ainsi notamment des solutions pour une productivité

maximale, des exigences de précision extrêmes, les géométries les plus sophis-

tiquées et l’usinage complet entièrement automatisé.

[1][1]

[2][2]

[3][3]

Compétences multiples chez MÄGERLE : [1] Hall de montage : ces machines uniques fonctionnent d’emblée [2] Contrôle qualité : la machine est examinée sous toutes

les coutures [3] MÄGERLE devance ses concurrents : des modules éprouvés sont adaptés à la nouvelle solution pour la machine

L_8-13_Titelgeschichte_F.indd 10L_8-13_Titelgeschichte_F.indd 10 29.03.2010 15:17:29 Uhr29.03.2010 15:17:29 Uhr

Page 11: MOTION_2010-1_fr

Des crémaillères pour l’auto-

matisation industrielle

La MGC-L-560.65.45 de MÄGERLE, spé-

cialement conçue pour la rectifi cation

de crémaillères et utilisée notamment

lors du chargement automatisé de ma-

chines-outils, permet une productivité maximale. Le sens de rectifi cation sur l’an-

gle d’hélice de la crémaillère est réglable grâce à une colonne mobile rotative. Les

courses des axes sont ainsi nettement plus courtes en comparaison à l’usinage

conventionnel. La forme de la nouvelle machine MÄGERLE est également com-

pacte. Elle dispose de deux espaces de travail avec une cabine mobile anti-écla-

boussure, ce qui permet le chargement et déchargement simultanés des pièces

sans temps morts.

La colonne mobile de la machine est particulièrement lourde. Lors du réglage de

son entraînement, les ingénieurs en développement sont allés dans les plages

techniques limites : « Nous devions exploiter tout le potentiel de la commande

Siemens », explique Martin Preisig, responsable technique MÄGERLE. Lors de la

conception de l’entraînement de la meule, performant et transversal, les ingénieurs

se sont aidés d’un outil de calcul pour la vérifi cation et ont mis en œuvre une in-

terface utilisateur propre au client, spécialement mise au point pour la rectifi cation

de denture. L’angle de denture est programmable individuellement et la machine

mesure automatiquement la précision de graduation. A présent, le client bénéfi cie

d’une productivité et d’une fl exiblité maximales – même lors de la rectifi cation de

crémaillères extra longues.

Ecrous de vis à rouleaux grand format

Avec la rectifi cation de fi letages, MÄGERLE a abordé des territoires inconnus et,

lors du développement de la MGC-L-140.50.90 de MÄGERLE pour l’usinage complet

et convivial d’écrous de vis à rouleaux grand format, la société a dû relever deux

énormes défi s : répondre à des exigences de précision maximales et prendre en

compte la complexité de la pièce dans le logiciel d’utilisation et dans l’interface

homme-machine pour garantir une convivialité maximale. Résultat : une machine

spéciale rectifi ant les diamètres intérieur et extérieur des écrous et fi letages, par-

faitement centrés, et pouvant usiner des surfaces planes dans le même temps.

« Bien que la broche basculante nécessaire ait un très large surplomb, nous attei-

gnons avec notre développement des précisions maximales même lors de la rec-

tifi cation de fi letages internes », explique M. Preisig. Pour l’usinage complet, la

MGC-L-140 est équipée d’un changeur d’outils, d’une tête pivotante par CN avec

deux arbres porte-meules à entraînement direct et d’une table circulaire hydros-

tatique avec entraînement Torque. Une buse d’arrosage à trois axes suit la poupée

porte-meule lors de l’usinage externe. En outre, MÄGERLE a mis en œuvre un

11MOTION 01/10

[1] Productive : la colonne mobile rotative (orange) est la condition de base à l’usinage de crémaillères extra longues [2] Des entraînements fiables : les crémaillères

sont notamment utilisées dans les machines-outils, dans l’ingénierie de trafic et l’électrotechnique, ainsi que dans la robotique et l’automatisation

[1][1][2][2]

L_8-13_Titelgeschichte_F.indd 11L_8-13_Titelgeschichte_F.indd 11 29.03.2010 15:17:49 Uhr29.03.2010 15:17:49 Uhr

Page 12: MOTION_2010-1_fr

MOTION 01/10

système d’entraînement court et rigide

et optimisé le système de mesure di-

recte intégré. Les ingénieurs de MÄGER-

LE ont ainsi solutionné l’opération tech-

nique extrêmement sophistiquée : la

précision de répétition durable de la tête

pivotante.

Dentures Hirth de grands

disques de turbines

En rectifi cation, les dentures Hirth pré-

sentent des exigences de précision très

élevées et les grands disques pour tur-

bines à gaz fi xes peuvent peser jusqu’à

10 tonnes, dispositif compris. Les Suis-

ses ont réalisé une nouvelle machine

basée sur la MGC-L. La nouvelle MGC-L-260.40.90 de MÄGERLE,

grâce à une base spécifi que et une statique constructive ingé-

nieuse, convient parfaitement à l’usinage complet de pièces lour-

des de grandes dimensions et avec des géométries sophistiquées.

Car en plus de la rectifi cation de profi ls et plane des faces, la ma-

chine peut aussi effectuer des opérations de rectifi cation cylindri-

que. La table circulaire au positionnement très précis prend des

pièces d’un diamètre pouvant atteindre 2 500 millimètres. Malgré

une meule à large surplomb, la machine répond à des exigences

maximales de précision. Le client Siemens reçoit ainsi une machine de production

dotée d’une grande précision et sur laquelle il peut vraiment compter.

Aubes fi xes de turbines de grande taille

Le développement de la MGC-L-330.75.90 de MÄGERLE, destinée à l’usinage d’aubes

fi xes de turbines à gaz d’une longueur maximale de 1 000 millimètres et d’un poids

d’aube pouvant atteindre 65 kilos, a fait appel à la créativité. Ici, lors de la combi-

naison pièce-meule-machine avec une puissance d’entraînement de 115 kilowatts,

les ingénieurs se sont heurtés aux limites connues en matière de performance

technique. Mais, grâce à des technologies éprouvées et quelques astuces, ils ont

pu les dépasser. Le centre de rectifi cation à cinq axes avec changeur de meules à

six positions peut réaliser plusieurs opérations en une prise. Le changement d’outil

s’effectue automatiquement via un magasin rotatif pouvant prendre de grosses

meules d’un diamètre maximal de 550 millimètres. Une station de mesure gère

également la correction automatique de la meule. Les autres caractéristiques de

la machine entièrement automatique pour l’usinage complet sont les suivantes :

A R T I C L E C O U V E R T U R E

12

Astuce sous le sol du hall : la base spécifi que et la statique de construction de la MGC-

L-260.40.90 assurent la stabilité pour l’usinage de pièces très lourdes

Turbine à gaz fi xe de Siemens : les grands disques de turbines pèsent

jusqu’à 10 tonnes, dispositif compris

Ecrous fi letés pour vis à rouleaux satellites : les pièces pèsent jusqu’à 600 kilogrammes

et sont rectifi ées en une prise sur la MGC-L-140.50.90

Plan CAD de la MGC-L-140.50.90 : rectifi cation haute précision de fi letages

de pièces extrêmement lourdes et de grandes dimensions

L_8-13_Titelgeschichte_F.indd 12L_8-13_Titelgeschichte_F.indd 12 29.03.2010 15:17:52 Uhr29.03.2010 15:17:52 Uhr

Page 13: MOTION_2010-1_fr

13MOTION 01/10

Station de nettoyage

Pièce sur une combinaison du diviseur

CN à deux axes

Deux dispositifs de dressage disposés

en V l’un par rapport à l’autre sur la

poupée porte-meule

Guidage à commande CNC de la buse

d’arrosage

Grande course X pour changement de

meule

Le client Alstom est très satisfait du ré-

sultat. Harald Romeike explique : « Grâ-

ce à sa construction stable, la machine

offre toutes les caractéristiques pour

réaliser de manière optimale le proces-

sus de rectifi cation. Elle offre une dispo-

nibilité élevée et peut être utilisée pour

l’usinage d’aubes mobiles ou fi xes. La

puissance d’entraînement énorme per-

Aubes fi xes de turbines chez Alstom : MÄGERLE mise sur une technologie

éprouvée et des astuces techniques

Diamètre maximal 2 500

millimètres : table circulaire

masterring pour la prise de

pièces sur la MGC-

L-260.40.90

met d’atteindre des taux d’enlèvement élevés. »

Une rapidité multipliée par deux

MÄGERLE se s’attache pas seulement à faire avancer les technologies du futur.

Dans le cadre d’un projet actuel, l’entreprise travaille par exemple à la rectifi cation

de blocs de silicium pour l’industrie solaire. Les objectifs : productivité, excellente

qualité de surface et ajustement optimal de la pièce. Afi n d’éviter une torsion du

bloc silicium et des dégâts liés à des copeaux de Si non évacués, MÄGERLE recti-

fi e le bloc verticalement plutôt qu’horizontalement. Une table à mouvements croi-

sés sur la réception de pièce inférieure permet une orientation exacte. Le refroi-

dissement lors de la rectifi cation du Si s’effectuant avec de l’eau pure sans

protection anti-corrosion (afi n d’éviter une contamination du bloc de Si), tout le

revêtement de l’installation doit être en acier inoxydable. Les spécialistes suisses

usinent les blocs de silicium deux fois plus vite que les machines traditionnelles,

alors qu’ils utilisent une seule broche porte-meule haute performance au lieu

de jusqu’à quatre broches conventionnelles. Ceci garantit une avance cinq

fois plus élevée.

Quelles que soient les opérations de rectifi cation demandées par les clients – les

experts de MÄGERLE n’ont pas peur d’aborder des territoires inconnus. « Nous

contrôlons la faisabilité technique », déclare le Dr Roland Rütti. « Et lorsque nous

donnons le feu vert, nous savons pourquoi ! »

« Nous contrôlons la faisabi-lité technique. Et lorsque nous donnons le feu vert, nous savons pourquoi ! » déclare le Dr Roland Rütti, gérant de Mägerle

AG Maschinenfabrik

www.maegerle.com

Taux d’enlèvement élevés : la MGC-L-330.75.90 de MÄGERLE offre toutes les

caractéristiques d’une rectifi cation optimale

L_8-13_Titelgeschichte_F.indd 13L_8-13_Titelgeschichte_F.indd 13 29.03.2010 15:17:58 Uhr29.03.2010 15:17:58 Uhr

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14 MOTION 01/10

M A R C H É S & T E N DA N C E S

considérables. Le levier permettant de résister aux capitaux empruntés se trouve

par conséquent limité. Ceci vaut pour les banques qui ne peuvent plus mettre à

disposition autant de capitaux empruntés, ainsi que pour les entreprises qui ont

besoin de fonds propres supérieurs pour trouver des crédits. L’époque où des fonds

propres minimes permettaient d’obtenir des capitaux empruntés avantageux est

semble-t-il révolue. Les capitaux empruntés vont désormais exiger des primes de

risque et une participation en fonds propres supérieures. De nombreux projets

d’investissement jusqu’ici fi nançables perdent par conséquent leur attrait. Les pe-

tites entreprises, les bidouilleurs et les créateurs d’entreprise vont avoir beaucoup

de mal à trouver du capital-risque rapidement, sans procédures administratives

lourdes et à des conditions favorables. La vitesse d’innovation et la croissance éco-

nomique s’en trouvent ainsi ralenties.

En tant que demandeur et bailleur de fonds, l’Etat joue également un rôle de frein. La

montagne de dettes des ménages publics est énorme. Ces dettes passeront au sein

de la zone euro de 70 pour cent du produit intérieur brut (PIB) en 2008 à presque 90

pour cent en 2011, et de 66 à 80 pour cent en Allemagne. Elles dépasseront 100 pour

cent du PIB aux Etats-Unis et 200 pour cent au Japon. Les taux d’intérêt auxquels l’Etat

peut se procurer de l’argent sur les marches fi nanciers sont encore bas. Mais qu’ad-

viendra-t-il si ces derniers remontent ? Les économies nationales fortement endettées

tomberont dans le dramatique piège de la dette. Une part croissante des recettes

publiques sera à l’avenir utilisée pour les intérêts. La marge de manœuvre publique

Bonne nouvelle : l’économie repart.

Mauvaise nouvelle : le démarrage

est diffi cile, lent, part d’un niveau très

bas et n’est pas (encore) véritablement

autonome. L’année dernière, l’économie

a pris l’ascenseur tout droit vers la cave.

Elle remonte à présent les marches une

à une. En 2010, la moitié du trajet – voire

même plutôt un tiers seulement – sera

dans le meilleur des cas accomplie. Quel-

ques années seront sans doute néces-

saires avant le rétablissement du niveau

antérieur à la crise et du volume de travail

correspondant aux capacités de 2008.

L’ampleur des programmes publics inter-

nationaux de relance économique, les

taux d’intérêts très bas et le développe-

ment positif de l’économie mondiale

jouent en faveur de la reprise. Les dettes

abyssales, les bulles consécutives à la

politique du taux zéro qui menacent

d’éclater et la forte dépendance unilaté-

rale vis-à-vis de la croissance de la Chine

vont en revanche à son encontre. La ba-

lance entre les chances et les risques

devrait selon toute probabilité donner

naissance au scénario suivant : après une

chute brutale des volumes de transac-

tions et des profi ts, l’économie connaîtra

d’abord une reprise rapide, avant de sta-

gner à peu près à mi-parcours. L’augmen-

tation des frais fi nanciers laisse égale-

ment présager une telle tendance.

La crise des marchés fi nanciers a entraî-

né des pertes et des moins-values énor-

mes, et ainsi des corrections de valeur

ARTICLE ASSOCIE

Lent retour à une nouvelle normalitéLe Pr Dr Thomas Straubhaar parle de la consolidation de l’économie mondiale après la crise des marchés fi nanciers.

Une lente reprise :

l’économie va se

rétablir peu à peu

L_14-17_Straubhaar_F.indd 14L_14-17_Straubhaar_F.indd 14 31.03.2010 10:37:26 Uhr31.03.2010 10:37:26 Uhr

Page 15: MOTION_2010-1_fr

15MOTION 01/10

représentent un obstacle

supplémentaire pour le

secteur de la construction

de machines et l’industrie

des outils. La crise des

marchés fi nanciers n’a fait

que renforcer les excé-

dents de capacité de l’in-

dustrie automobile. Elle

n’a pas créé les problè-

mes. Sur le seul territoire

européen, entre 2007 et

2009, les fabricants auto-

mobiles ont ainsi augmen-

té leurs capacités de pro-

duction de plus d’un quart,

sans que la demande ne

suive1, entraînant, dans un

effet domino, la chute des

fournisseurs en amont et

des sous-traitants. L’année

dernière, la construction de machines et l’industrie des outils ont notamment connu

un recul historique de leurs chiffres d’affaires et de leurs bénéfi ces. Les entrées de

commande ont enregistré une baisse de plus de 50 pour cent par rapport aux niveaux

les plus élevés de l’année précédente. Seule la reprise des entrées de commande

amorcée au début de l’année 2010 nourrit enfi n l’espoir d’une amélioration timide

après la chute.

Le secteur de la construction allemande de machines et l’industrie des outils fondent

avant tout leurs espoirs sur les marchés du Sud-Est asiatique. Ces espoirs sont certes

justifi és, mais pas exempts de risques. Alors que la population du Nord prospère a

tendance à reculer, elle enregistre une forte croissance au Sud pauvre et à l’Est en

pleine expansion. La population chinoise comptera quelque 1,4 milliard d’hommes

d’ici à 20 ans, les populations indienne, pakistanaise et bangladaise bientôt deux

milliards. Les besoins des économies nationales émergentes d’Asie du Sud-Est, des

va se rétrécir de plus en plus. Les fonds

disponibles pour la formation, la santé ou

les infrastructures vont diminuer. Ce ne

sont pas là des perspectives très réjouis-

santes pour les secteurs de la sous-

traitance tels que la construction de ma-

chines ou l’industrie des outils, le bâtiment,

l’artisanat local, ou encore les entreprises

qui servent les entreprises et les autorités

publiques et sont dépendantes des com-

mandes passées par l’Etat. Mais les dettes

publiques abyssales ne présagent rien de

bon non plus pour la population dans son

ensemble. Car les dettes d’aujourd’hui

sont les impôts de demain. Faut-il aug-

menter les impôts et les taxes pour assai-

nir les ménages publics ? Le pouvoir

d’achat des ménages privés et les possi-

bilités d’investissement des entreprises

vont-ils s’en trouver limités ?

Amélioration en vue

Les surcapacités structurelles qui accom-

pagnent les problèmes conjoncturels

L’AUTEUR

1 S

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010,

p. 2

23

« Après une chute vertigineuse, une timide amélioration se fait enfin sentir » déclare le Pr Dr Thomas Straubhaar

Effet domino : les fabricants automobiles étendent leurs

capacités de production en dépit de l’absence de

demande correspondante

COMMANDES DE MACHINES ALLEMANDESS

ou

rce

: VD

W

Indice corrigé des variations des prix, chiffre d’affaires de base 2005 = 100

Indice19018017016015014013012011010090807060

1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

Intérieur du pays

Etranger

Indice originalIndice corrigé des variations saisonnières et indice lissé 0

Le Pr Dr Thomas Straubhaar est

directeur de l’Institut d’études

économiques internationales de

Hambourg (HWWI) depuis 2005.

Le HWWI est un organisme privé

de recherche qui utilise la recher-

che fondamentale et appliquée

à des fi ns de prestations de

conseil scientifi ques et pratiques

indépendantes. Le Pr Dr Straub-

haar axe essentiellement ses

recherches sur les relations éco-

nomiques internationales, la politique ordonnatrice ainsi

que l’économie de la formation et de la population. A par-

tir de 2010, il entamera, en tant que premier titulaire de la

bourse Helmut Schmidt, des recherches sur le rôle de la

Turquie en Europe, au sein de la Transatlantic Academy

de Washington DC. Plus d’infos : www.hwwi.org,

www.transatlanticacademy.org

L_14-17_Straubhaar_F.indd 15L_14-17_Straubhaar_F.indd 15 31.03.2010 10:37:33 Uhr31.03.2010 10:37:33 Uhr

Page 16: MOTION_2010-1_fr

16 MOTION 01/10

M A R C H É S & T E N DA N C E S

De bonnes perspectives pour de nouvelles opportunités commerciales : le besoin des économies nationales émergentes en matière d’investissements en infrastruc-

tures, de biens d’investissement, de machines, d’appareils, d’engins, d’avions et de véhicules reste inchangé en dépit de la crise des marchés fi nanciers

pays arabes exportateurs de pétrole, de

l’Amérique latine ainsi que des pays d’Eu-

rope centrale et orientale en matière d’in-

vestissements en infrastructures, de biens

d’investissement, de machines, d’appa-

reils, d’engins, d’avions et de véhicules

restent inchangés en dépit de la crise des

marchés fi nanciers. Le développement

soutenu et souvent rapide de la popula-

tion de ces régions du monde va ainsi

bientôt entraîner (nécessiter) une deman-

de accrue et renforcée en biens et services

provenant du reste de la planète. Pour les

fabricants allemands de machines et

d’outils, dotés de compétences élevées

et d’une technologie moderne, ceci laisse

augurer de bonnes perspectives mondia-

les post-crise.

Période d’épargne annoncée.

L’affi rmation « la Chine produit et l’Amé-

rique consomme » ne sera toutefois plus

valable. Au cours des dernières décennies,

elle avait largement contribué à la crois-

sance mouvementée du commerce mon-

dial. Le consommateur américain était le

principal moteur de l’économie interna-

tionale. Il achetait tout, et plus particulièrement des produits à bas prix importés

d’Extrême-Orient, le plus souvent à crédit. Il est aujourd’hui en proie à la crise fi nan-

cière et doit rembourser ses anciennes dettes. Une période d’épargne est annoncée,

qui s’explique également par le remboursement nécessaire des crédits et hypothèques

privés. Le ralentissement de la consommation américaine privée entraîne cependant

l’affaiblissement du principal support de la demande internationale et la correction

des déséquilibres globaux va fragiliser la dynamique commerciale.

Au cours des prochaines décennies, l’économie mondiale ne va plus être alimentée

par la consommation américaine, mais par le gouvernement chinois. Les entreprises

REPRISE DE L’ECONOMIE MONDIALES

ou

rce

: IM

F, W

EO

, oct

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009

10

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– 2

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– 62000 2002 2004 2006 2008 2010

Emerging economies

Croissance annuelle du PIB réel en %

World

Advanced economies

L_14-17_Straubhaar_F.indd Abs1:16L_14-17_Straubhaar_F.indd Abs1:16 31.03.2010 10:37:42 Uhr31.03.2010 10:37:42 Uhr

Page 17: MOTION_2010-1_fr

européennes misent pour le meilleur et

pour le pire sur la croissance dynamique

de l’Asie du Sud-Est consécutive à l’ac-

croissement de la population et aux pro-

cessus de reprise de cette dernière. Un

risque d’une telle ampleur dans des

contrées inconnues peut s’avérer dangereux. Si les premiers résultats sont favorables,

un changement de cap des plus rapides s’imposera. Les comportements, les règles

de savoir-vivre, la compréhension du droit, les leçons de conduite et d’organisation

asiatiques ne doivent plus relever d’un simple sujet de bien-être ésotérique. A l’ins-

tar des approches culturelles anglaise ou anglo-saxonne, ils doivent s’intégrer dans

l’offre standard des entreprises européennes. Car quiconque s’aventure dans les

contrées inconnues de l’Est sans bous-

sole risque de s’égarer.

Au fi nal, la situation est claire : les forces

de croissance historiques sont affaiblies.

Les nouvelles impulsions dynamiques

sont freinées par des crédits coûteux et

des règles plus strictes. Le moteur de

l’économie mondiale hoquète. Les struc-

tures sclérosées sont protégées au dé-

triment de la promotion d’une moderni-

sation. Le rythme du développement

économique va connaître un ralentisse-

ment. Une croissance moindre est ce-

pendant synonyme de problèmes accrus,

d’une insécurité grandissante et ainsi de

fl uctuations plus fortes. Telle sera la nou-

velle normalité de l’économie mondiale

après la crise des marchés fi nanciers.

DÉVELOPPEMENT DE LA POPULATION MONDIALE

Sou

rce:

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1990 2000 2010 2020 2030 2040 2050

Afrique Asie Europe Amérique latine et Caraïbes Amérique du Nord Océanie

L_14-17_Straubhaar_F.indd Abs1:17L_14-17_Straubhaar_F.indd Abs1:17 31.03.2010 10:37:51 Uhr31.03.2010 10:37:51 Uhr

Page 18: MOTION_2010-1_fr

UNE NOUVELLE DEFINIT ION DE L A RECTIFICATION TANGENTIELLE

50 pour cent plus rapide

Grâce à l’INSERT LINE, EWAG lance sur le marché une rectifi euse à plaquettes indexables qui établit de nouveaux critères de qualité.

18 MOTION 01/10

Espace de travail de

l’INSERT LINE : usinage

de géométries de

plaquettes indexables de

plus en plus complexes

T O O L S & T E C H N O LO GY

L_18-21_EWAG_F.indd 18L_18-21_EWAG_F.indd 18 29.03.2010 15:31:59 Uhr29.03.2010 15:31:59 Uhr

Page 19: MOTION_2010-1_fr

19MOTION 01/10

tent de réduire les temps d’usinage jusqu’à 50 pour cent par rapport aux procédés

conventionnels. En même temps, EWAG atteint une précision de forme et une

qualité d’arête de coupe des plus élevées. « Avec le nouveau procédé de rectifi -

cation tangentielle », déclare Thomas Fischer, Responsable Produits chez EWAG,

« il y a moins de frottement et donc moins de contraintes thermiques dans la zone

de contact lors de l’usinage des surfaces de coupe des plaquettes indexables. »

La détérioration des surfaces peut ainsi être évitée (voir graphique ci-dessous).

La nouvelle technologie de rectifi cation fl exible de l’INSERT LINE permet l’usi-

nage de géométries de plaquettes indexables de plus en plus complexes. EWAG

L’utilisation des rectifi euses tangen-

tielles pour l’usinage de plaquettes

indexables n’est pas une nouvelle inven-

tion en soi. Pour avoir du succès avec un

nouveau modèle, il fallait cependant que

sa plate-forme soit plus performante que

celle des machines actuelles, et c’est ce

qu’EWAG a réussi avec l’INSERT LINE.

Ce nouveau système a des avantages

considérables par rapport aux produits

concurrents : il est 50 pour cent plus ra-

pide que les machines courantes et offre,

grâce à une technologie de rectifi cation

inédite, des surfaces de coupe d’une

excellente qualité. De plus, l’INSERT

LINE se distingue par un diamètre de

meule variable, une ergonomie de la

machine et une cinématique excellentes

ainsi que par des guidages hydrostati-

ques (voir le tableau à droite).

Temps d’usinage

divisés par deux

Les diamètres de meule plus grands et

la nouvelle technologie de rectifi cation

tangentielle de l’INSERT LINE permet-

VOS AVANTAGES EN UN COUP D’OEIL

TECHNOLOGIE EN DETAIL

La nouvelle technologie de rectifi cation empêche une surchauffe des plaquettes indexables pendant l’usinage. La pièce à rectifi er

et la meule ne se touchent qu’en certains points et jamais sur toute la surface. Ainsi, le procédé INSERT LINE d’EWAG garantit

pour le produit fi ni une précision de forme et une qualité des arêtes de coupe des plus élevées.

[1] [2] [3]

Dégage-ment

Point de contact

Rectifi cation de l’arête Dégagement dans la zone de l’arrondi

Rectifi cation du centre du fl anc Dégagement de la zone de l’arrondi et au niveau de l’arête

Rectifi cation de l’arrondi – point de départ

Dégagement au niveau de l’arête

Faible frottement / faible contrainte thermique dans la zone de contact

So

urc

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ind

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Arguments Concurrent

A

Concurrent

B

INSERT LINE

Temps de production réduits + ++ +++

Qualité des surfaces de coupe ++ ++ +++

Guidages hydrostatiques + +++ +++

Cinématique ++ ++ +++

Bâti de la machine en Granitan + + +++

Ergonomie ++ ++ +++

Rectifi cation de rayons concaves + +++ +++

Diamètre de meule variable jusqu’à 500 mm

+ + +++

L_18-21_EWAG_F.indd 19L_18-21_EWAG_F.indd 19 29.03.2010 15:32:11 Uhr29.03.2010 15:32:11 Uhr

Page 20: MOTION_2010-1_fr

20 MOTION 01/10

T O O L S & T E C H N O LO GY

Nouvelle cellule de robot :

le chargeur 200iC de Fanuc

prend l’alimentation

automatique en charge

+ + + t h o m a s . f i s c h e r @ e w a g . c o m + + +

w w w . e w a g . c o m + + +

AUTRES INFORMATIONS

a aussi optimisé la cinématique de rec-

tifi cation : le milieu de l’axe C se trouve

exactement sur le milieu du centre de

rotation de l’axe B. Les axes CNC se

déplacent ainsi bien moins lors de l’in-

terpolation.

Une dynamique unique

en son genre

Des guidages hydrostatiques à précon-

trainte magnétique, un bâti machine

solide en Granitan® et des entraîne-

ments directs performants sur tous les

axes (entraînements Torque sur les axes

rotatifs et entraînement direct linéaire

sur l’axe X et Y) garantissent une précision et une fi abilité des plus élevées et

sont le gage d’une dynamique considérable.

EWAG propose la nouvelle machine exclusivement avec un système de manuten-

tion automatique. « Nous avons mis en place l’alimentation automatique de la

même manière que l’intégration très réussie de la COMPACT LINE avec un robot

Fanuc 200iC », explique Thomas Fischer. La nouvelle cellule de robot qui vient

d’être installée forme une unité compacte. Elle permet des temps d’alimentation

inférieurs à quatre secondes et peut être adaptée individuellement aux différentes

applications du client.

DATES ET FAITS

Matériaux des pièces à

rectifi er : métal dur, cermet,

céramique, nitrure de bore cubique,

diamant polycristallin

Puissance moteur de l’arbre

porte-meule : 12 kW

Diamètre des meules : 350 à 500

millimètres

Dressage intégré

Mesures intégrées

Bâti de la machine en Granitan

Guidages hydrostatiques

Mouvements des axes : 30/min max.

Confi guration ergonomique de la

machine et du chargeur

Dimensions compactes de la machine

(l x H x P) : 3 x 2 x 3 mètres max.

« L’INSERT LINE est parfaitement adaptée à la rectifi-cation tangentielle des plaquettes indexables »

explique Thomas Fischer, Responsable Produits chez EWAG

INSERT LINE :

l’unité de

rectifi cation et de

chargement

constitue une

machine

conviviale avec

des dimensions

compactes

L_18-21_EWAG_F.indd 20L_18-21_EWAG_F.indd 20 29.03.2010 15:32:14 Uhr29.03.2010 15:32:14 Uhr

Page 21: MOTION_2010-1_fr

21MOTION 01/10

GRINDTEC 2010

Mesure et chargement par WALTER

Au cœur du salon GrindTec 2010, deux nouveautés

présentées par WALTER : un dispositif de mesure optique

permettant de mesurer directement sur l’affûteuse et un robot

augmentant la fl exibilité lors du montage automatique opti-

misent la gamme des produits SCHLEIFRING. Le nouveau

dispositif de mesure optique Heli Contour Check (HCC) offre

une mesure entièrement automatique, directement sur les

affûteuses HELITRONIC, des contours d’outils réalisés en

WWM P7, d’un diamètre allant de 3 à 115 mm. Condition

préalable : la machine doit être équipée d’un support d’outil

correspondant, de règles optiques et d’une CN Fanuc. La me-

sure directe gagne du temps et élimine les infl uences thermi-

ques. L’outil reste dans son porte-outil sans démontage. La

mesure garantit un résultat extrêmement précis avec une

répétabilité < 1,5 μm. Pour cela, il suffi t de fi xer, en moins

d’une minute, le dispositif HCC à la tête d’affûtage de la ma-

chine. Le centrage du dispositif de mesure s’effectue auto-

matiquement. Plus besoin d’étalonnage fastidieux. La me-

sure au moyen d’une caméra performante à lumière

transmise (High Speed Gigabit Camera) démarre d’elle-même,

après un nettoyage automatique de l’outil et de la paroi de

protection en verre. Plus besoin de programmation spécifi que.

Le programme scan est généré automatiquement par le pro-

gramme IDN d’affûtage. La compensation, la production du

DXF de correction et la transmission des données à l’affû-

teuse s’effectuent via le logiciel Form Tool Compensation

(FTC) de WALTER. Si dans l’entreprise plusieurs machines

sont équipées d’un support pour le nouveau système de me-

sure, un seul dispositif HCC peut être utilisé en toute fl exibi-

lité sur chacune de ces machines.

Un chargeur performant

Le nouveau chargeur, équipé du robot Fanuc LR Mate 200iC/5L

à six axes, complète la gamme de chargeurs de l’HELITRONIC

POWER. Par rapport aux autres systèmes de chargement, le

nouveau chargeur automatisé offre une fl exibilité élevée lors

du montage de dispositifs de serrage les plus divers avec outils,

plaques profi lées et pièces de production. Il change des outils

d’une longueur pouvant atteindre 300 mm et d’un poids allant

jusqu’à 1,5 kg. En fonction du diamètre de l’outil, les palettes

prennent jusqu’à 1 500

outils en version standard

et jusqu’à 3 500 outils en

version élargie.

Heli Contour Check : le système de mesure optique permet de gagner du temps et

d’éliminer les infl uences thermiques

Plus de souplesse : le nouveau chargeur de l’HELITRONIC POWER est

convaincant lors du montage de différents dispositifs de serrage

+ + + c h r i s t o p h . e h r l e r @

w a l t e r - m a c h i n e s . d e + + +

AUTRES INFORMATIONS

L_18-21_EWAG_F.indd 21L_18-21_EWAG_F.indd 21 29.03.2010 15:32:26 Uhr29.03.2010 15:32:26 Uhr

Page 22: MOTION_2010-1_fr

Le Mexique a longtemps été considéré comme l’atelier des USA. Mais ce pays,situé au Sud des Etats-Unis, rattrape aujourd’hui rapidement son retard avec son propre savoir-faire industriel. KÖRBER SCHLEIFRING lui fournit les machines nécessaires.

Un édifi ce imposant : la

cathédrale de Mexico

est la plus ancienne et la

plus grande du continent

américain

SPECIAL PAYS : LE MEXIQUE

La perle rare de l’Amérique Latine

De nombreuses personnes associent

au Mexique les plages de rêve d’Aca-

pulco et de Cancún, les pyramides mayas

et les spécialités culinaires, comme les

tacos et les tortillas. D’autres pensent à

Mexico, immense métropole de 20 mil-

lions d’habitants, l’une des plus grandes

villes du monde. Mais en ce qui concerne

l’économie, le pays a longtemps eu la ré-

putation d’être une source de main-d’

œuvre à moindre coût pour les entrepri-

ses américaines qui y faisaient fabriquer

uniquement les pièces les plus simples.

Germán Gordillo, Sales Manager de

KÖRBER SCHLEIFRING à Querétaro, sou-

rit de ces anciens clichés : « Cette façon

de voir les choses est étriquée et dépassée », affi rme cet homme d’affaires expéri-

menté. « Ces dix dernières années, le Mexique a rattrapé son retard pour devenir une

référence dans de nombreux secteurs high-tech. Les programmes innovants et co-

opératifs du gouvernement mexicain, les universités technologiques et les entrepri-

ses opérant à l’international ont engendré une disponibilité croissante d’ingénieurs

et de techniciens mécaniques CNC hautement qualifi és qui constitue, pour les fi rmes

américaines implantées au Mexique, une forte valeur ajoutée et un coût du travail

inférieur au niveau américain. Tout ceci, ainsi que d’autres facteurs, ont stimulé les

investissements dans l’industrie de production du Mexique. Principalement les bran-

ches nécessitant une bonne connaissance des conditions locales, telles que l’indus-

trie pharmaceutique, l’aérospatiale, l’industrie automobile et le secteur énergétique.

» Le pays compte aujourd’hui parmi les douze plus importantes économies nationa-

les et nations commerçantes du monde. A eux seuls, les Etats-Unis achètent près des

M O T I O N S & M O R E

22 MOTION 01/10

L_22-25_Mexiko_F.indd 22L_22-25_Mexiko_F.indd 22 29.03.2010 15:37:17 Uhr29.03.2010 15:37:17 Uhr

Page 23: MOTION_2010-1_fr

23MOTION 01/10

Souvenir de la

civilisation

précolombienne :

pyramide maya de

Chichén Itzá

rique du Nord (88 pour cent de la superfi cie du pays) et à l’Amérique centrale

(douze pour cent de la superfi cie du pays). Le pays a signé 32 accords de libre-

échange avec plus de 40 Etats – entre autres avec l’Union Européenne et le Japon.

Il fait partie de la zone de libre-échange nord-américaine (ALENA) et demande

depuis 2004 à devenir un membre associé du Mercosur, communauté économi-

que des pays d’Amérique du Sud. Le Mexique deviendrait ainsi un pont politico-

économique entre le Nord et le Sud du continent américain. Ces dernières années,

le gouvernement mexicain a su attirer les entreprises étrangères : le potentiel

industriel croissant et la main-d’œuvre disponible ont séduit les sociétés améri-

caines, tandis que les fi rmes européennes ont été tentées d’effectuer des affaires

sur un marché dominé par le dollar américain. Dans le même temps, l’Etat a in-

vesti dans le système éducatif, afi n que les ingénieurs mexicains puissent béné-

fi cier des mêmes qualifi cations que leurs homologues d’Amérique et d’Europe.

Onzième consommateur de machines-outils

Le Mexique est très intéressant pour la branche des machines-outils : il est en

effet le onzième consommateur au monde sur ce segment. Jadis, les sociétés

En avant la musique : groupe traditionnel de mariachis

trois quarts des exportations du Mexique.

80 pour cent des marchandises exportées

sont des biens industriels. Les principaux

partenaires commerciaux, en plus des

Etats-Unis, sont la Chine, le Japon, l’Alle-

magne et le Canada. Mais M. Gordillo

apprécie bien plus que le seul potentiel

économique de son pays natal : « Les

mexicains sont très cordiaux et décon-

tractés. Les réseaux sociaux jouent un

rôle majeur. Cette mentalité engendre une

excellente qualité de vie. »

Le Mexique comme « pont »

entre le Nord et le Sud

Au niveau géographique, cet état mul-

tiethnique appartient à la fois à l’Amé-

LE MEXIQUE EN BREF

Nombre d’habitants : 109,7 millions (2008)

Capitale : Mexico

PIB : 1 548 millards de dollars US (2008)

PIB par habitant : 14 560 dollars US (2008)

Langue : la langue offi cielle du pays est l’espagnol (plus de 80 langues indigènes sont également parlées au Mexique)

Indépendance : 1821

Fête nationale : 16 septembre (jour de l’Indépendance)

Querétaro Mexico

MiamisburgFredericksburg

Il a toujours le

sourire avec ses

clients :

Hector Chora

La compétence sur

site : Germán Gordillo

(g.) et Abraham

Segura

e

s

:

a

L_22-25_Mexiko_F.indd 23L_22-25_Mexiko_F.indd 23 29.03.2010 15:37:19 Uhr29.03.2010 15:37:19 Uhr

Page 24: MOTION_2010-1_fr

M O T I O N S & M O R E

24 MOTION 01/10

étrangères fournissaient souvent à leurs

fi liales mexicaines des équipements vé-

tustes. « C’est du passé » selon Rodger

Pinney, Président de United Grinding

Technologies, le centre de compétences

américain du Groupe SCHLEIFRING. «

De plus en plus d’entreprises utilisent

dans leurs usines les technologies les

plus récentes. » Pour réussir dans les

pays émergents, certaines règles com-

portementales doivent être respectées.

Pour répondre aux exigences croissan-

tes des clients, des réactions rapides et

une compétence culturelle élevée sont

requises. « Au Mexique, les affaires se

traitent plus lentement qu’aux Etats-Unis

et en Europe », ajoute Germán Gordillo.

« Il faut du temps pour construire des

relations de confi ance. De plus, les en-

treprises préfèrent les partenaires qui

emploient des salariés locaux parlant

couramment l’espagnol. »

Actuellement, le Groupe SCHLEIFRING

gère le marché mexicain depuis le centre

de compétences nord-américain, avec

les fi liales de Miamisburg/Ohio et de Fre-

dericksburg/Virginie. Sur le terrain, M.

Gordillo, Regional Sales Manager, Hector

Sportifs de l’extrême : du

grand frisson avec les

plongeurs d’Acapulco,

depuis le rocher de La

Quebrada

L’équipe UGT de

Miamisburg (de g. à dr.) :

Chris Stine (VP Surface

and Profi le Sales), Dean

Tackett, Parts Manager ;

Rodger Pinney, Président/

CEO ; Don Geiger,

Applications Engineer ;

Larry Marchand,

Aerospace Accounts

Manager, et Baltz Kloeti,

Project Manager de la

division « Surface and

Profi le »

Soutien de Fredericks-burg : Markus Stolmar (g.), General Manager Tool Division, et Rick

Brown, Technical Support Manager

+ + + r o d g e r . p i n n e y @ g r i n d i n g . c o m

+ + + w w w . g r i n d i n g . c o m + + +

AUTRES INFORMATIONS

Chora et Abraham Segura, tous deux techniciens, s’occupent des clients. Pour aug-

menter la part de marché, il faudrait, selon M. Pinney, modifi er cette méthode de

travail. « United Grinding se bat pour ouvrir une fi liale au Mexique en 2010, afi n

qu’elle devienne d’ici 2012 un véritable centre de compétences », explique le respon-

sable d’UGT. D’après les résultats d’une étude de marché, le site d’une telle fi liale

devrait se trouver non loin de la cité industrielle de Querétaro. Ces cinq dernières

années, l’entreprise a vendu 55 machines, pour une valeur totale de 27,2 millions de

dollars US. Les clients majeurs sont : Ford, General Electric, General Motors, Good-

rich, Honeywell, Tremec et Volkswagen.

Etre là au bon moment

Les activités de SCHLEIFRING sur le territoire mexicain remontent à 1992, lorsque le

groupe est parti à la conquête de ce marché. Germán Gordillo était déjà présent. Cet

homme, âgé aujourd’hui de 45 ans, a une vision très nette du marché mexicain : « De

nombreuses machines essentielles ne sont pas suffi samment entretenues. Notre

objectif à court terme est de construire un solide réseau de service. C’est la clé de la

réussite. Nous voulons proposer à nos clients une technologie de rectifi cation de

pointe et un excellent suivi de clientèle. A long terme, nous souhaitons étendre notre

offre de service et recruter des commerciaux. » Confi ant, notre Sales Manager expé-

rimenté conclut : « Si l’économie mexicaine poursuit cette année sa croissance,

comme les spécialistes le prévoient, et que le niveau de vie augmente, le Groupe

SCHLEIFRING sera présent au bon moment pour proposer son savoir, son service et

sa technologie. »

Sous le soleil du Mexique pousse ainsi beaucoup plus que du maïs et du coton :

doucement mais sûrement, une nation

industrielle est en train de voir le jour.

Elle cherche à se rallier à ses voisins du

Nord – et est en bonne voie de réussir.

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Page 25: MOTION_2010-1_fr

COMPETENCE INTERCULTURELLE

Petit guide du business

C ‘est toujours utile connaître les habitudes du

pays où l’on effectue un voyage d’affaires et où

l’on se rend en vacances. Découvrez ici les particu-

larités du Mexique.

Généralités : de bonnes relations de confi ance sont,

au Mexique, la base d’affaires fl orissantes. Essayez

tout d’abord de gagner la sympathie de votre par-

tenaire commercial avant d’en venir aux faits

concrets. La ponctualité mexicaine signifi e : arriver

avec au moins un quart d’heure de retard. Formulez

vos critiques de manière prudente et, en cas de dé-

ception, ne le prenez jamais à titre personnel. Vous

marquez des points si vous connaissez la langue du

pays. Même si vous parlez seulement quelques mots

d’espagnol, votre interlocuteur saura honorer vos

efforts avec bienveillance.

Salut : les hommes se serrent la main. Les femmes

se saluent le plus souvent avec une poignée de main

et un baiser sur la joue. Cette pratique se rencontre

également entre hommes et femmes.

Langage corporel : avoir les mains sur les hanches

ou garder ses mains dans les poches est considéré

comme impoli.

Repas : lors d’une invitation à manger, on ne s’assied

pas directement mais on attend qu’une place nous

soit proposée. Un hôte poli ne termine jamais com-

plètement son assiette. Au restaurant, un pourboi-

re à hauteur de dix à 15 pour cent de l’addition est

de mise.

Interdits : ne terminez

jamais une conversa-

tion sous prétexte que

vous avez d’autres

rendez-vous – cela

serait vite considéré

comme offensant.

Un autre affront est

de prononcer un

« Non » franc et di-

rect. Il faut donc

toujours mettre les

formes pour justi-

fi er un refus.

La sympathie

marque des

points : les

bonnes manières

et la connais-

sance de la

langue sont très

appréciées

Le plus décisif: le serrage...Des domaines d‘applications excep- tionnelles nécessitent des méthodes exceptionnelles de résolution des problèmes. A cause de leur caractère spécifique, beaucoup de pièces à usiner ne se laissent pas serrer de manière optimale. Nous sommes développeurs des outils de serrage spéciaux parfaitement adaptés.

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Page 26: MOTION_2010-1_fr

26 MOTION 01/10

T O O L S & T E C H N O LO GY

PORTR AIT D’UNE HAUTE ECOLE

Laboratoire de recherche de l’industrie

Les collaborateurs scientifi ques du centre de compétences pour les systèmes de production mécatroniques et les techniques de fabrication (inspire) de l’ETH de Zurich développent des technologies innovantes. SCHLEIFRING est un partenaire important de cet institut.

On peut presque affi rmer qu’aucune

autre économie nationale au mon-

de n’attache autant d’importance aux

technologies de production que la Suis-

se. Le pays constitue au sein de l’Europe

un centre majeur dans le domaine des

machines-outils. Les Suisses conçoivent

en permanence des machines haute-

ment performantes pour le marché mon-

dial. La condition à cela : des ingénieurs

très qualifi és et des spécialistes qui dé-

veloppent en continu des solutions no-

vatrices et lancent sur le marché des

produits concurrentiels. Le centre de

compétences inspire de l’ETH de Zurich

(voir encadré page 28) est un véritable vivier d’ingénieurs. C’est là que sont formés

les spécialistes de demain, sous la direction du Pr Dr Konrad Wegener. inspire se

considère comme le laboratoire de recherche central de l’industrie et met au point

le savoir-faire interdisciplinaire et la compétence de transfert. Comptent parmi

les spécialisations :

Rectifi cation et usinage avec géométrie de coupe défi nie

Electro-érosion et usinage laser

Simulation dynamique et thermique, ainsi qu’analyse de machines-outils

Virtual Reality

Micro-usinage

Procédés génératifs et usinage pour l’industrie médicale

Avant le brasage fort :

Engineered Grinding

Tool (EGT) avec

disposition défi nie des

grains de diamant

L_26-29_Hochschulp._F.indd 26L_26-29_Hochschulp._F.indd 26 29.03.2010 15:42:11 Uhr29.03.2010 15:42:11 Uhr

Page 27: MOTION_2010-1_fr

27MOTION 01/10

« La recherche doit être transposée pour devenir rentable »

explique le Pr Dr Konrad Wegener, responsable d’inspire

Plaque tournante et vitrine

En étroite coopération avec des partenaires industriels, le savoir-faire et les ré-

sultats des recherches sont directement intégrés dans de nouveaux produits et

processus. « En ce qui concerne les techniques de production, la recherche devient

rentable lorsqu’elle est transposée dans l’industrie », affi rme le Professeur Wege-

ner. De plus, inspire, par ses réseaux de coopération et ses manifestations, sert

de plaque tournante et de vitrine à l’industrie pour la production du futur. Depuis

sa création en 2004, l’institut collabore par exemple avec le groupe SCHLEIFRING.

C’est ainsi que STUDER a mis à disposition du centre de compétences une recti-

fi euse cylindrique de type S31. Les chercheurs l’utilisent surtout pour rectifi er

avec des meules en super-abrasifs à liant métallique. Les pièces sont en majo-

rité en matières diffi ciles à usiner, comme les oxydes et nitrures de céramique.

Il existe également des échanges avec MÄGERLE et EWAG. En co-opération avec

d’autres partenaires industriels, MÄGERLE et STUDER ont participé à un projet

de recherche pour le développement d’outils de rectifi cation brasés avec dispo-

sition défi nie des grains (Engineered Grinding Tools). inspire a soutenu les en-

treprises en donnant des conseils et en effectuant des mesures pour améliorer

la précision et la dynamique des centres de rectifi cation. D’un autre côté, l’insti-

tut travaille avec EWAG et STUDER à un procédé de rectifi cation hybride, visant

à faciliter et à rendre plus effi cace le façonnage des matières diffi ciles à usiner.

inspire développe de nouvelles méthodes et de nouveaux composants pour les

rectifi euses et les teste.

CAS PRATIQUE

Fonte minérale : depuis près de 30 ans, les bâtis de machine et également une partie des composants sont réalisés en fonte mi-nérale. L’un des pionniers en la matière est STUDER. Les avantages : un meilleur amor-tissement, une disponibilité plus rapide et un prix plus intéressant. D’importants chal-lenges sont constitués par la disposition du matériau, le comportement sur le long terme, ainsi que les structures de montage et de liaison aux autres composants de la machine. inspire travaille sur ces points en tenant compte des nouveaux matériaux et procédés. L’institut voit de belles opportu-nités dans la réalisation de structures en matériaux adaptés.

EGT : l’idée que renferme le concept « En-gineered Grinding Tools » (EGT) est de fabriquer, avec des super-abrasifs, un outil de rectifi cation présentant une bonne pro-éminence du grain et de larges interstices. Afi n que les grains adhèrent suffi samment au corps de meule, on a besoin d’un liant chimique qui garantisse un processus de brasage actif. Pour atteindre de bonnes précisions malgré ce traitement à chaud, les matériaux et la chaîne de procédés doi-vent être sélectionnés avec soin. Les outils doivent être conçus de telle sorte que les grains puissent absorber les forces de rec-tifi cation. Dans le même temps, un espace suffi sant pour les copeaux et la lubrifi ca-tion ainsi que des rugosités de surfaces acceptables sont requis.

Recherche pour l’industrie : doctorants de l’ETH de Zurich sur la STUDER S31

Le corps des

rectifi euses : bâti de

machine en

GRANITAN®

L_26-29_Hochschulp._F.indd 27L_26-29_Hochschulp._F.indd 27 29.03.2010 15:42:13 Uhr29.03.2010 15:42:13 Uhr

Page 28: MOTION_2010-1_fr

28 MOTION 01/10

T O O L S & T E C H N O LO GY

Nouvelle unité de dressage

Un procédé prometteur est le Wire

Electrical Discharge Dressing (WEDD).

En raison du fort pouvoir de retenue du

grain et de la bonne conductibilité ther-

mique, le liant métallique est préconisé

pour les outils de rectifi cation avec super-

abrasifs. Mais la diffi culté de dressage

limite les possibilités d’application. C’est

pourquoi une nouvelle unité de dressage

a été conçue pour la rectifi euse cylindri-

que STUDER S31, sur la base de l’électro-

érosion à fi l ; celle-ci permet un « dres-

sage sur machine ». Etant donné que

cette unité de dressage présente deux

axes de mouvement, l’outil de rectifi ca-

tion peut être dressé en parallèle du pro-

cessus de rectifi cation. L’électro-érosion

à fi l permet la réalisation de presque tous

les types de contours, sans reprise des

électrodes. Ces dernières sont régéné-

rées en permanence par un déroulement

du fi l. La précision est garantie grâce à

une vitesse d’avance et à une tension

constantes, ainsi qu’à un guidage exact

du fi l. Au cours du projet, le processus

de rectifi cation de la pièce a la priorité.

Le dressage érosif est subordonné. Mal-

gré des conditions sous-optimales dans

la salle où se trouve la rectifi euse, toutes

les exigences principales concernant le

processus de dressage ont pu être rem-

plies. Avec le procédé WEDD, il est pos-

sible de réaliser aussi bien des taux d’en-

lèvement de matière très élevés atteignant 100 mm3/min et des arêtes de contours

saillantes lors du profi lage, qu’une forte proéminence du grain lors de l’affûtage.

Durant le processus de rectifi cation, la meule présente, après le dressage par électro-

érosion, une puissance de coupe élevée en raison de larges interstices entre les

grains pouvant être comblés par la matière usinée. Avec des meules dressées grâce

au procédé WEDD, du nitrure de silicium a été rectifi é avec un enlèvement de ma-

tière de 15 mm3/s. Des valeurs G supérieures à 2 000 ont été atteintes, ainsi que des

forces d’usinage plus faibles par rapport

au dressage conventionnel. Une huile

de rectifi cation sert de diélectrique.

Les résultats prometteurs obtenus sur

les prototypes WEDD ont donné à l’ins-

titut l’impulsion pour industrialiser, avec

STUDER, cette nouvelle technologie de

dressage. La question passionnante est

de savoir dans quelle mesure le pro-

cédé WEDD peut être transposé à

d’autres systèmes de liaison conduc-

teurs d’électricité et à d’autres grains.

INSPIRE EN BREF

Le centre de compétences suisse pour les systèmes de

production mécatroniques et les techniques de fabrication

(inspire) de l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich a vu

le jour en 2004. Le responsable en est le Pr Dr Konrad

Wegener, qui dirige dans le même temps l’institut de ma-

chines-outils et de fabrication (IWF) de l’ETH de Zurich.

En tant que centre d’innovation pour l’industrie suisse des

machines, les 60 salariés génèrent, avec l’IWF et d’autres

instituts de grandes écoles, des résultats de recherche

pour l’industrie, dans divers domaines scientifi ques, l’ob-

jectif étant la transposition directe aux partenaires indus-

triels. Devenu un élément majeur de l’infrastructure

suisse, inspire tire profi t de son implantation en Suisse,

gros pays producteur, et entretient un échange national

et international dynamique avec d’autres laboratoires de

recherche et de développement.

+ + + w e g e n e r @ i w f . m a v t . e t h z . c h

+ + + k u s t e r @ i w f . m a v t . e t h z . c h + + +

w w w . i n s p i r e . e t h z . c h + + +

AUTRES INFORMATIONS

Un institut proche de la pratique : le

centre de compétences inspire de

l’ETH de Zurich

Wire Electrical Discharge Dressing (WEDD) : un développement en coopération avec STUDER

L_26-29_Hochschulp._F.indd 28L_26-29_Hochschulp._F.indd 28 29.03.2010 15:42:16 Uhr29.03.2010 15:42:16 Uhr

Page 29: MOTION_2010-1_fr

29MOTION 01/10

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Page 30: MOTION_2010-1_fr

M O T I O N S & M O R E

SITES MACHINES

Un tour du monde

Les machines du Groupe SCHLEIFRING

sont utilisées dans le monde entier.

Certaines se trouvent dans les lieux les

plus insolites et lointains qui soient. Que

ce soit dans un kibboutz, sur des monta-

gnes à 1 650 mètres d’altitude ou au cin-

quième étage d’un immeuble – MOTION

présente une sélection de sites singuliers

à travers le globe.

La machine la plus australe d’AmériqueArgentine : ISCAR Tools Argentina, à Buenos Aires,

rectifi e, sur une STUDER S33, des outils spécifi ques. Il

s’agit de la machine STUDER implantée le plus au sud

de tout le double continent américain.

Quand tradition et machines se rencontrent

USA : la famille Nicodemus est issue d’une

communauté traditionnelle « Old German Baptist

Brethren » située à New Carlisle dans l’Ohio.

Leur entreprise True Cut Tool fabrique, sur des

machines WALTER et STUDER, des outils de

coupe destinés à différentes industries.

Livraison spectaculaire

Suède : le fabricant de machines à coudre Husqvarna

Viking, implanté à Jönköping, appartient au Groupe

SVP Worldwide. Une STUDER S30-1 a dû être grutée

à travers le toit lors de sa livraison.

30 MOTION 01/10

La plus grande HELITRONIC

POWER d’EuropeSuisse : la plus grande HELITRONIC POWER

d’Europe trône chez Peertools, à Moladüra, dans

une maison vieille de 250 ans nichée en plein cœur

des Alpes. Ici, à 1 650 m d’altitude, Peertools

rectifi e notamment des outils de précision rotatifs.

L l d HELITRO

L_30-31_Standorte_F.indd 30L_30-31_Standorte_F.indd 30 31.03.2010 17:56:21 Uhr31.03.2010 17:56:21 Uhr

Page 31: MOTION_2010-1_fr

31MOTION 01/10

Au pays de la Coupe du MondeAfrique du Sud : une S31 et une S33 – c’est sur

ces deux machines STUDER que les

spécialistes de Spec Tool and Die, implantés à

Jacobs, banlieue de Durban, fabriquent des

emballages plastiques.

Zone frontalièreIsraël : dans le kibboutz Merom Golan, sur les

hauteurs du Golan, Bental Industries travaille sur

une STUDER S40-12. L’entreprise, qui appartient au

Groupe KMN, est un important fournisseur de

l’aéronautique et autres industries.

Dans les grandes

étendues de Sibérie

Omsk : l’entreprise Omskagregat produit,

sur une STUDER S21cnc et une WALTER

HELITRONIC MINI POWER, des modules

pour moteurs d’avion. Le site est situé à

quelque 2 500 km à l’est de Moscou.

La plus au nord de la Chine

Mudanjiang : le client Heilongjiang

North Tools, implanté au nord-est de

l’Empire du Milieu, rectifi e des pièces

moulées pour l’industrie sur une

STUDER S33.

La plus haut perchée

d’Asie du Sud-EstSingapour : cette HELITRONIC VISION a été

hissée par Express Tools au cinquième étage d’un

immeuble. La plus « haute » VISION d’Asie du

Sud-Est produit et affûte des outils spéciaux.

La STUDER la plus au sud du monde

Australie : Devonport et ses ports de ferries est la

passerelle vers la Tasmanie. Deltahydraulics, avec

sa STUDER S50-4, datant de 1987, possède la

STUDER implantée la plus au sud du globe. Le client

fabrique des pièces hydrauliques telles

que des cylindres et des pistons.

fa

im

SuS

L_30-31_Standorte_F.indd 31L_30-31_Standorte_F.indd 31 31.03.2010 17:56:57 Uhr31.03.2010 17:56:57 Uhr

Page 32: MOTION_2010-1_fr

32 MOTION 01/10

TECHNOLOGIE DE MESURE

Précision et économies de carburant

Les machines de mesure de Mahr font partie des plus précises au monde. A l’aide de la technologie SCHLEIFRING, ce spécialiste des techniques de mesure simplifi e considérablement l’alignement lors du montage de ses appareils.

Avec une pression incroyable de

2 000 bars, le carburant est projeté

par la buse du moteur à injection pour y

être brûlé. La structure de la surface, à

l’intérieur de la buse, est décisive quant

à la fi nesse de vaporisation du combus-

tible : plus elle est lisse, plus la combus-

tion sera complète, ce qui permettra de

réduire la consommation du véhicule.

L’adéquation au μ près de la structure de

la buse aux exigences du client s’évalue avec des machines de mesure Mahr garan-

tissant une précision absolue. Elles enregistrent non seulement les contours de la

pièce, mais aussi les microstructures des surfaces.

Chaque nanomètre compte

La technologie de mesure Mahr est demandée partout dans le monde et elle est

surtout utilisée pour des mesures nanométriques. Dans les salles de mesure de la

T O O L S & T E C H N O LO GY

Combustion optimale : plus la

structure de la buse d’injection

est fi ne, plus la vaporisation du

combustible sera effi cace

L_32-35_Blohm_F.indd 32L_32-35_Blohm_F.indd 32 01.04.2010 14:31:27 Uhr01.04.2010 14:31:27 Uhr

Page 33: MOTION_2010-1_fr

33MOTION 01/10

Système de mesure Mahr LD 120 :

tous les contours de la pièce et

les paramètres de rugosité sont

enregistrés simultanément

précision, plus la consommation ultérieure des mêmes véhicules sera faible. Les

mesures diffi cilement imaginables, de l’ordre de 35 à 50 nanomètres, requièrent un

usinage extrêmement précis des appareils de mesure. Un exemple est l’outil de

mesure Mahr LD 120 (voir photo du haut). Depuis plus de 30 ans, Mahr mise sur les

rectifi euses cylindriques de STUDER et sur les rectifi euses planes de BLOHM.

Jusqu’ici, les spécialistes des techniques de mesure utilisaient uniquement des

modèles conventionnels. Mais les machines existantes ne pouvaient plus faire face

au volume des commandes. En outre, Mahr souhaitait se développer technologique-

ment. Depuis début 2009, l’entreprise de Göttingen a donc recours à la dernière

génération de rectifi euses SCHLEIFRING à commande CNC : une STUDER S31 a

remplacé la machine précédente conventionnelle et une BLOHM PLANOMAT 620

CNC a catapulté Mahr dans une nouvelle ère de la rectifi cation. « BLOHM est la

seule société à avoir pu nous garantir, lors de la rectifi cation plane, des précisions

inférieures à dix μm sur une longueur de deux mètres. Par ailleurs, la deuxième

broche nous offre des options disponibles nulle part ailleurs. Nous pouvons à présent

usiner des éléments de construction d’une longueur allant jusqu’à 900 millimètres,

avec une précision de trois à quatre μm », affi rme le Dr Thomas Ardelt.

Une programmation qui fait briller les yeux

L’acquisition de la PLANOMAT était devenue nécessaire après le rachat d’Helios GmbH

par Mahr : les principaux éléments de construction de ce fabricant d’appareils de

mesure disposent de rainures en V ultra précises sur les surfaces latérales. « Jusqu’ici

nous n’avions pas besoin de rainures pour des éléments de construction similaires.

C’est pourquoi nous n’étions tout d’abord pas en mesure, avec notre technologie

existante, de rectifi er rentablement les éléments de construction d’Helios avec la

précision requise », explique le Dr Ardelt. Avec la nouvelle machine, Mahr a mis au

société, climatisées et éclairées en per-

manence, se trouvent quelques-uns des

outils de mesure les plus précis au mon-

de. « Pour de nombreux schémas techni-

ques, les tolérances indiquées sont infé-

rieures à un μm. Nos bancs de mesure

sont en effet capables de mesurer de tel-

les grandeurs », explique le Dr Thomas

Ardelt, responsable de production pour

les technologies de mesure chez Mahr.

« Voilà ce qui nous distingue de la concur-

rence. » Ce sont avant tout les clients de

l’automobile qui revendiquent des exi-

gences spécifi ques en termes d’exacti-

tude. Car au fi nal : plus les composants

décisifs des véhicules sont fabriqués avec

L_32-35_Blohm_F.indd 33L_32-35_Blohm_F.indd 33 01.04.2010 14:31:29 Uhr01.04.2010 14:31:29 Uhr

Page 34: MOTION_2010-1_fr

34 MOTION 01/1034 MOTION 01/10

[1] Vérification de précision : l’expert en rectification de Mahr, Torsten Przyborowski (g.), montre à Joachim Degner (BLOHM JUNG, au centre) et au Dr Thomas Ardelt un

élément de construction usiné sur la PLANOMAT 620 CNC [2] Deux étapes au lieu de cinq : le concept de machine avec broche supplémentaire verticale réduit les coûts de

fabrication chez Mahr

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c o m + + + t h o m a s . a r d e l t @ m a h r . d e

+ + + w w w . m a h r . d e + + +

AUTRES INFORMATIONS

T O O L S & T E C H N O LO GY

point un processus de rectifi cation pour

la production des éléments de construc-

tion Helios et les usine aujourd’hui sur la

PLANOMAT. « Le plus grand challenge a

été d’ajuster les rainures à la surface de

référence », décrit le Dr Ardelt. « Depuis,

nous maîtrisons parfaitement ce proces-

sus. » Puis il y a eu quelques préoccupa-

tions du côté des rectifi eurs concernant

les nouvelles machines. La programma-

tion était inédite et plus complexe au dé-

but que le réglage des anciennes machi-

nes. « Mais, à présent, nos salariés ont su

identifi er les avantages et programment

avec des yeux brillants d’intérêt », consta-

te le Dr Ardelt. Grâce à la commande CNC,

ainsi qu’à une broche horizontale et à une

broche verticale supplémentaire, Mahr

rectifi e désormais les principaux éléments

de construction de ses machines de me-

sure sur la BLOHM PLANOMAT 620 CNC

en deux étapes, au lieu de cinq, ce qui

génère un gain de temps de près de 75 pour cent pour la rectifi cation et supprime

des opérations d’alignement lors du montage ultérieur. La machine usine tout d’abord

la surface de référence de l’élément de construction complexe, puis la pièce est

tournée et, enfi n, toutes les surfaces latérales, ainsi que les rainures en V ultra préci-

ses, sont rectifi ées en une seule prise. « La

nouvelle machine nous permet de réduire

nos coûts de fabrication, avantage dont

nous faisons profi ter nos clients »,

conclut le Dr Ardelt.

UN DUO DE PRECISION :

PLANOMAT 620 CNC

Entraînements électromécaniques, vis d’entraînement à

billes de précision et guidages linéaires sur tous les axes

Systèmes de mesure linéaires pour les axes Y et Z

Commande : au choix, Siemens Sinumerik 840 D ou GE-Fanuc

Domaine de rectifi cation : 600 × 2 000 mm

Avance axe X : jusqu’à 30 000 mm

Avance axe Y et/ou axe Z : jusqu’à 6 000 mm

Diamètre de la meule : 400 mm

MarSurf LD 120

Enregistrement des contours ; défi nition variable de la force de mesure

Résolution élevée, au nanomètre près, pour la mesure de rugosité

Dynamique et résistant aux vibrations

Bras-palpeur amovible et méthode de calibrage

Course de mesure : 10 mm verticale (20 mm avec bras palpeur rallongé)

Longueur de mesure : 120 mm ; résolution : 2 nm

Mission maîtrisée : élément de

construction Helios avec rainure en

V sur la surface latérale

[1][1] [2][2]

L_32-35_Blohm_F.indd 34L_32-35_Blohm_F.indd 34 01.04.2010 14:31:35 Uhr01.04.2010 14:31:35 Uhr

Page 35: MOTION_2010-1_fr

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Nos commandes numériques sont les plus fi ables au

monde. Les statistiques le prouvent : la première panne

n’est enregistrée qu’au-delà de 10 années d’utilisation.

Pour le client, cela se traduit par des frais d’exploitation

minimes et une réduction drastique du TCO (coût total de

possession). Votre avantage: une haute fi abilité pour une

disponibilité maximale.

Et ce n’est qu’un de nos atouts …

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Page 36: MOTION_2010-1_fr

M O T I O N S & M O R E

36 MOTION 01/10

Conditions idéales :

ciel bleu et soleil

Voltige : la traînée

de fumée rouge

dessine des fi gures

dans le ciel

Champions : Renato Pfeiffer (g.) et

Tim Schärer sont fi ers de présenter

leurs maquettes et leurs coupes

CONSTRUCTION DE MAQUET TES

Voler… Rien de plus beauRenato Pfeiffer détient un titre plutôt particulier : celui de champion d’Europe d’aéromodélisme en catégorie voltige. Pendant ses loisirs, l’électricien de STUDER se consacre corps et âme à ce hobby coûteux et prenant.

Un ciel bleu azur et une légère brise

– les conditions idéales pour une

journée de compétition de voltige de

modèles d’avions. Une vingtaine de par-

ticipants attendent, au bord de l’aéro-

drome, prêts à faire décoller les avions

« faits maison ». Renato Pfeiffer saisit

vaillamment la télécommande de sa ma-

quette. Il prend une grande inspiration,

enclenche le guiderope sur l’avion re-

morqueur. Le planeur, qui déploie ses

ailes sur 5,6 mètres, se met en mouve-

ment. La concentration est à son comble,

et l’attelage remorqué est propulsé à une

altitude de 500 mètres. Le pilote du re-

morqueur fait signe à Renato Pfeiffer de

larguer. Le planeur SoloFox se déplace

maintenant tout seul. Malgré ce décol-

lage dans le ciel suisse couronné de

succès, Renato Pfeiffer reste sous ten-

sion. Il s’est entraîné des mois durant. Il

s’agit maintenant d’exécuter sans erreur

les fi gures de voltige.

« Le pire qui puisse vous arriver, c’est

que l’avion ne vole pas tout droit. Cela

signifi e qu’il y a une erreur de construc-

tion », indique le Suisse âgé de 40 ans.

Tout le travail réalisé sur des mois voire

des années est alors anéanti. Mais heu-

reusement, Renato Pfeiffer ne commet

plus de telles erreurs. Il est membre d’un

L_36-39_Hobby_F.indd 36L_36-39_Hobby_F.indd 36 29.03.2010 16:04:51 Uhr29.03.2010 16:04:51 Uhr

Page 37: MOTION_2010-1_fr

37MOTION 01/10

Christen Eagle : la

construction

brute laisse déjà

deviner les

dimensions

Planeur de voltige : à l’échelle 1 : 2 (en

haut)

Pièces détachées : la construction

des maquettes peut s’étendre d’un

mois à deux ans

Heureux vainqueur :

Renato Pfeiffer, sacré

champion d’Europe

+ + + r e n a t o . p f e i f f e r @ s t u d e r . c o m

+ + + w w w . m g - b e r n . c h + + +

AUTRES INFORMATIONS

d’aujourd’hui, Renato Pfeiffer comptabilise une centaine d’avions construits. Il en

utilise dix pour ses sessions d’entraînement. Parmi eux, des planeurs et avions à

moteur qu’il ne fait toutefois pas voler en compétition. Les coûts pour les maquet-

tes achevées se situent entre 3 000 et 6 000 euros.

L’exercice libre, c’est la petite cerise sur le gâteau

Son favori, c’est le planeur de compétition SoloFox, pesant 15 kilos. C’est avec cet

avion que Pfeiffer a remporté, au mois de septembre de l’année dernière, les

championnats d’Europe dans la classe sportive.

Les compétitions de voltige sont subdivisées en trois secteurs. Les participants

commencent par un programme imposé. L’étape suivante est inconnue à l’avance :

les modélistes sont informés au dernier moment des fi gures qu’ils devront exécuter.

L’exercice libre, un programme individualisé, parachève le tournoi. La voltige en-

globe un nombre incalculable de fi gures qu’il convient de maîtriser. « Je dois m’exer-

cer jusqu’à ce que je réussisse tout les yeux fermés », affi rme Renato Pfeiffer.

« Pendant les compétitions, il faut surtout veiller à ce que l’exercice libre soit le plus

varié possible. » Il peaufi ne les boucles, les tonneaux et les tonneaux déclenchés.

Les fi gures qui posent des défi s particuliers sont celles où les surfaces portantes de

l’avion ne portent pas (par ex. vrille, renversement, tonneau déclenché). L’exécution

implique parfois des trajectoires de vol très longues ; rien ne doit alors venir troubler

la concentration du collaborateur de STUDER. « Lorsque les fi gures doivent être

exécutées à ras du sol, le risque d’écrasement est grand », indique-t-il.

Mais Renato Pfeiffer n’est pas champion d’Europe pour rien. Le dernier écrasement

de l’une de ses maquettes remonte à plus de quatre ans. « Ca fait mal, bien sûr, de

voir un travail de plusieurs mois échouer comme ça au sol. Mais on apprend de ses

erreurs », confi e notre champion. Son pro-

chain défi est programmé pour le prin-

temps : les compétitions qui se déroulent

dans la classe sportive internationale.

groupe d’aéromodélisme de voltige de-

puis son dixième anniversaire. Tout a

commencé dans la commune suisse

d’Aarberg. Aujourd’hui, ses avions dé-

collent de Berne. Il a été pris par cette

passion dès son premier pilotage. Mais

voler n’est, en soi, pas tout. « C’est un

hobby complexe. De la construction de

la maquette jusqu’aux entraînements et

aux compétitions – tout se complète »,

affi rme Renato Pfeiffer. « Le travail avec

différents matériaux tels que le bois, les

fi bres de verre ou le kevlar ainsi que la

programmation des commandes sont

toujours un nouveau défi », nous confi e

le pilote amateur.

Des répliques conformes

à l’original

Le temps nécessaire à ce hobby est

considérable. Il consacre six mois à deux

ans à la construction d’une maquette

fi dèle à l’avion original. S’ajoute à cela

le temps alloué aux entraînements pour

parfaire les fi gures de voltige. Entre mars

et octobre, Pfeiffer s’entraîne deux fois

par semaine, à raison de trois ou quatre

heures par séance. Puis, il perfectionne,

chez lui, par simulation sur ordina-

teur, les trajectoires de vol. Heu-

reusement, son épouse se montre

très compréhensive pour sa pas-

sion chronophage et assiste

avec plaisir aux compéti-

tions. Au jour

L_36-39_Hobby_F.indd 37L_36-39_Hobby_F.indd 37 29.03.2010 16:04:53 Uhr29.03.2010 16:04:53 Uhr

Page 38: MOTION_2010-1_fr

38 MOTION 01/10

T O O L S & T E C H N O LO GY

La rectifi cation sans centre évoque immédiatement l’usi-

nage ultra précis et extrêmement productif des pièces de

petite et moyenne dimensions. Les experts en rectifi cation

cylindrique de MIKROSA le prouvent : le processus de recti-

fi cation sans centre est désormais également effi cace sur les

très grandes pièces. Des essieux de chemin de fer seront bien-

tôt usinés pour la construction de wagons russes sur la recti-

fi euse sans centre KRONOS L 660 de MIKROSA. Les essieux

à écartement mesurent 2 200 mm de longueur et pèsent près

de 500 kg. Les diamètres des portées de roulements s’élèvent

à 150 mm. La KRONOS L 660 s’intègre dans une ligne de fa-

brication automatisée et rectifi e des pièces avec des toléran-

ces de ±10 μm. « Le client rectifi e le roulement et les faces

frontales adjacentes des deux côtés de l’axe sur la machine

en une seule opération », explique Steffen Gammisch, chef

de projet chez MIKROSA. L’essieu de chemin de fer est re-

tourné hors de la machine entre les deux étapes de travail.

Pendant l’usinage, un dispositif de mesure in-process com-

mande l’ensemble du processus de rectifi cation. » L’usinage

complet d’un axe, retournements inclus, dure seulement

cinq minutes.

Bon voyage : les essieux montés des véhicules sur rails constituent des éléments sécuritaires importants du train et doivent par conséquent être

fabriqués avec une grande précision

COMPETENCES EN MATIERE DE RECTIFICATION

Pour un roulement de train sûr

Arbres d’essieux ou essieux de chemin de fer : l’entreprise SCHAUDT MIKROSA est également spécialisée dans l’usinage de pièces particulièrement lourdes et volumineuses.

A peine 500 kg : l’usinage d’un essieu

de chemin de fer sur la KRONOS L 660

nécessite cinq minutes seulement

L_36-39_Hobby_F.indd Abs1:38L_36-39_Hobby_F.indd Abs1:38 29.03.2010 16:05:02 Uhr29.03.2010 16:05:02 Uhr

Page 39: MOTION_2010-1_fr

39MOTION 02/09

Un processus de fabrication optimisé

Les ingénieurs de Stuttgart illustrent bien les compétences en ma-

tière de rectifi cation cylindrique avec l’usinage d’arbres d’essieux

sur la FlexGrind M 3000 UNN de SCHAUDT. Au sein de l’entreprise

Bochumer Verein Verkehrstechnik GmbH (BVV), les arbres en acier

partiellement revêtus de molybdène sont entièrement usinés en

une seule prise sur la machine. Grâce à deux broches de rectifi cation

distinctes : l’une pour l’usinage de l’acier, l’autre pour le molybdène.

Le dispositif de mesure in-process avec Diatronic 22 garantit une

avance optimale des axes de meules et ainsi une précision extrême

pendant tout le processus de rectifi cation. Un système complexe

de refroidissement ajuste automatiquement la température du li-

quide de refroidissement à la température ambiante et ainsi élimine

les écarts dimensionnels liés aux variations de température.

Contrôle qualité direct

« Grâce à cette nouvelle machine et à sa technique de mesure, nous

sommes désormais en mesure de réaliser directement le contrôle

de la qualité sur les arbres d’essieux rectifi és », déclare Detlef Leh-

mann, machiniste chez BVV. De cette manière, la FlexGrind M de

SCHAUDT contribue aussi lar-

gement à l’optimisation de l’ef-

fi cacité du processus de fabri-

cation de BVV.

+++ i r i n a . h a f n e r @ s c h a u d t . c o m

+++ w w w. s c h a u d t . c o m +++

AUTRES INFORMATIONS

FlexGrind M 3000 UNN de SCHAUDT :

des étapes de travail multiples

sur une seule machine

L_36-39_Hobby_F.indd Abs1:39L_36-39_Hobby_F.indd Abs1:39 29.03.2010 16:05:05 Uhr29.03.2010 16:05:05 Uhr

Page 40: MOTION_2010-1_fr

M O T I O N S & M O R E

STUDER MOTION MEETING 2010

Conjuguer les savoir-faire

Bonjour. Ca va ? » Frank Ilg est content

de voir que son collègue est arrivé à

Thoune à l’heure, malgré la neige. La tra-

dition veut que le gérant de la fi liale

STUDER à Stuttgart, Ilg + Sulzberger,

rencontre, la veille au soir du MOTION

MEETING, ses collaborateurs – ce qui

ouvre chaque année la rencontre de la

famille Grinding. Au même moment, Jay

Davis, de Long Beach, Californie, est ins-

tallé à 19 kilomètres de là, dans le lobby

de l’hôtel à Interlaken. Les représentants

de commerce nord-américains arrivent

les uns après les autres et le saluent chaleureusement. « Alors, qu’est ce que tu fais

de beau ? Comment s’est passé le voyage ? », demandent-ils, guillerets. On se connaît.

C’est la septième fois que David vient. De nombreux agents commerciaux et mana-

gers de STUDER sont entre-temps devenus des amis. Mais il y a aussi d’autres raisons

qui l’attirent, chaque année, en Suisse. « C’est très motivant de vivre de près la

force et l’engagement de l’entreprise que je représente à quelque 14 000 kilomètres

de là, en Californie. Lors des MOTION MEETING, je découvre toujours, également,

de nouveaux aspects techniques que je peux ensuite transmettre à mes clients. »

Chaque voyage en Suisse, pour cet homme de 57 ans, est une sorte de retour aux

sources. Il a travaillé jadis pendant un an à l’Est du pays alpin.

40 MOTION 01/10

Le triptyque suisse :

Eiger, Mönch et

Jungfrau (de g. à dr.)

Lors du MOTION MEETING 2010, les partenaires de la distribution et les collaborateurs STUDER ont bénéfi cié d’une formation très complète – pour un conseil et un service après-vente encore plus qualifi és.

Un décor envoûtant : le périple mondial des machines STUDER démarre à Thoune

L_40-44_MotionMeeting_F.indd 40L_40-44_MotionMeeting_F.indd 40 31.03.2010 16:34:19 Uhr31.03.2010 16:34:19 Uhr

Page 41: MOTION_2010-1_fr

Formation : tous les

collaborateurs sont

informés des

innovations de STUDER

Se préparer pour l’avenir

Au total, ce sont quelque 150 partenaires

de la distribution qui se sont réunis dans

l’Oberland bernois pour se préparer à

relever les défi s de l’avenir. « Il est im-

portant d’échanger régulièrement avec

ses collègues. Sinon, on fait du

sur-place », confi e Ilg. L’homme, âgé de

48 ans, participe pour la 13e fois à cette

manifestation et possède une expérien-

ce d’environ 20 ans dans le domaine des

machines-outils. Jay Davis ajoute : « Le

MOTION MEETING est surtout important

dans la mesure où il permet d’harmoni-

ser le niveau de connaissances élevé de

toutes les représentations de STUDER.

Ainsi, nous assurons un conseil de très

grande qualité pour nos clients interna-

tionaux. » Le gérant de DMARK Corpo-

ration veut dire par là que les collègues

échangent non seulement sur les as-

pects purement techniques, mais égale-

ment sur leurs expériences, dans leur

pays respectif. « Les clients américains

ont très certainement les mêmes intérêts

que leurs homologues japonais, russes

ou italiens », indique Ilg. « Nous sommes

tous les jours en contact avec les utili-

sateurs. Ce serait faire preuve de

négligence que de faire l’impasse sur

l’échange d’expérience. Il nous permet

d’aiguiser notre fl air quant aux souhaits

des clients. »

Un emploi du temps chargé

L’évolution actuelle de la branche et le

positionnement de STUDER à l’avenir ont

également nourri de nombreuses discus-

41MOTION 01/10

Réunion d’experts : échange

d’expériences au sujet des

souhaits des clients

Vieilles

connaissances :

Frank Ilg (dr.) et

son collègue

Christoph

Straller

Des retrouvailles chaleureuses :

Fred W. Gaegauf (g.), gérant de

STUDER, et Jay Davis

L_40-44_MotionMeeting_F.indd 41L_40-44_MotionMeeting_F.indd 41 31.03.2010 16:34:23 Uhr31.03.2010 16:34:23 Uhr

Page 42: MOTION_2010-1_fr

M O T I O N S & M O R E

sions. « Nous ne perdons pas de vue nos

objectifs malgré la crise », constate

Stephan Nell, directeur-général de

STUDER. Les temps mouvementés n’ont

pas entamé la confi ance de STUDER en

l’avenir. Le saint-bernard, symbole de

force, était non sans raison le leitmotiv

de la manifestation. La stratégie d’avenir

de STUDER se focalise notamment sur

les axes suivants :

Fabrication : produire de manière ren-

table avec des temps de cycle courts

– l’extension des capacités de fabrica-

tion et de montage permet à STUDER

de réagir de manière encore plus fl exi-

ble aux demandes des clients. Une

extension de la gamme de production

est également planifi ée.

Logistique : chez STUDER, le nouveau

centre de stockage et logistique s’ins-

crit dans la stratégie des chaînes de

production optimisées. La disponibi-

lité des matériaux s’en trouve accrue

et les temps de réaction et de livraison

diminués.

Innovations : le budget recherche et

développement, garant de la mise sur

le marché d’innovations telles que la

S33, reste inchangé.

« C’est toujours aussi impressionnant

de voir le potentiel d’idées et l’action

ciblée menée par STUDER », souligne

Ilg. Ce qui a surtout marqué Jay Davis,

c’est le hall de montage inauguré l’année dernière et la nouvelle S33. « Cette ma-

chine est un véritable talent universel. Les clients américains optent volontiers

pour un équipement aussi complet. »

La nuit des surprises

Outre les formations et ateliers, les participants eurent le plaisir de participer aux

soirées traditionnelles des différents pays, lors desquelles les divers « groupes lin-

guistiques » se réunissent autour d’un dîner convivial. Point culminant de la soirée,

la « surprise night », qui fait honneur à son nom. « Personne ne sut, jusqu’au dernier

moment, ce que STUDER avait préparé. En tout cas, la ‹surprise night› permet de

rapprocher les participants et renforce l’esprit d’équipe », indique Frank Ilg. Les

différentes équipes nationales sonnèrent, pour fi nir, le glas de l’ère glaciaire en

délivrant, à l’occasion d’une compétition, les machines STUDER de blocs de glace.

Une fois de plus, la « surprise night » clôtura en beauté cette « réunion familiale ».

Le clou de la soirée : Frank Ilg (au centre) et ses collègues délivrent les machines STUDER de la glace lors de la « surprise night ».

42 MOTION 01/10

Imposant : Frank Ilg,

expert en machines,

est très impressionné

par le nouveau centre

de stockage et

logistique

Leitmotiv : le

saint-bernard

incarne la force

dans le

contexte de la

crise

Fasciné : Jay Davis découvrit avec

enthousiasme le nouveau hall de montage

et les machines de STUDER

L_40-44_MotionMeeting_F.indd 42L_40-44_MotionMeeting_F.indd 42 31.03.2010 16:34:31 Uhr31.03.2010 16:34:31 Uhr

Page 43: MOTION_2010-1_fr

43MOTION 01/10

L’équipe STUDER

de United Grinding

Technologies a déve-

loppé un nouveau

mandrin de serrage

destiné aux pièces à

usiner réceptionnées

d’un côté par une

pointe de centrage et

de l’autre par une lu-

nette fi xe. Il place la pièce, sans contrainte de forces trans-

versales, sur la pointe de centrage et assure ainsi une as-

sise optimale et un mouvement de rotation sûr. Ce système

révolutionnaire permet pour la première fois un usinage

automatisé de telles pièces. Il est directement disponible

chez STUDER.

La newsletter « upgrade » vise à fournir régulièrement

des informations concernant toutes les nouveautés et

applications de rectifi cation innovantes de la marque JUNG.

Vous pouvez la télécharger et la

commander gratuitement sur le

site de BLOHM JUNG, dans la

rubrique « Actuel » (voir MOTION

2/2009). Dernière parution : qua-

trième édition de la publication

sur le thème « Usinage automa-

tisé à plusieurs faces » sur la

JUNG C740D avec appareil di-

viseur à deux axes. Les éditions

antérieures sont également

disponibles en ligne.

Les temps d’arrêt inutiles sont onéreux. Parfois, il suffi t d’un

fi ltre encrassé pour que la pression chute, ce qui est à

l’origine d’un temps d’arrêt non voulu. Pour prévenir ce gen-

re d’incidents, SCHLEIFRING SERVICE propose, depuis le mois

de mars, des dénommés Care Kits™. Les Care Kit™ 5 000 et

Care Kit™ 15 000 comprennent des pièces soumises à une

usure naturelle et susceptibles de tomber en panne au bout

de respectivement 5 000 ou 15 000 heures de service. La

gamme Care Kit™ est le fruit du savoir-faire de SCHLEIFRING.

Les kits sont remplacés de manière professionnelle par le

technicien de SCHLEIFRING SERVICE. Les mesures de pré-

vention pour les rectifi euses augmentent la sécurité de pla-

nifi cation et de processus puisqu’elles diminuent le risque

d’arrêt inattendu. De plus, ils augmentent la longévité et pré-

servent la valeur de la machine. « C’est le même principe que

pour une voiture », indique Sandro Bottazzo, directeur mar-

keting de SCHLEIFRING SERVICE. « On l’amène régulièrement

au garage pour une révision et on n’attend pas qu’elle nous

lâche en plein milieu de l’autoroute ». Les « Care Kits™ »

permettent aux clients de prendre toutes les mesures préven-

tives – pour des machines performantes même après des

temps d’exploitation très longs. Pour plus d’informations :

Numéro 4 : la newsletter « upgrade » publiée par la marque JUNG

NOUVEAU SYSTEME DE MANDRIN DE STUDER

Une technique raffi néeNEWSLET TER

Une information exhaustive

SCHLEIFRING SERVICE

Nouveau – Care Kits™

Une bonne révision : grâce aux techniciens de SCHLEIFRING SERVICE

Maintien optimal : le nouveau mandrin

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Page 44: MOTION_2010-1_fr

Mägerle AG Maschinenfabrik

Allmendstrasse 50, 8320 Fehraltorf, SuisseTél. : +41-43-3556-600, fax : [email protected], www.maegerle.com

Schaudt Mikrosa GmbH

Hedelfi nger Straße 13770329 Stuttgart, AllemagneTél. : +49-711-4014-0, fax : [email protected], www.schaudt.com

Saarländer Straße 2004179 Leipzig, AllemagneTél. : +49-341-4971-0, fax : [email protected], www.mikrosa.com

Walter Maschinenbau GmbH

Jopestraße 5 72072 Tübingen, AllemagneTél. : +49-7071-9393-0, fax : [email protected], www.walter-machines.com

Körber Schleifring Machinery Shanghai Co. Ltd.

Beijing Branch Offi ce

Room 202, Bldg. 18, Tower B, Universal Business ParkNo. 10 Jiuxianqiao Road, Chaoyang District Pékin 100015, ChineTél. : +86-10-6595-9934, fax : [email protected]

Körber Schleifring UK Ltd.

B13 Holly Farm Business Park, HonileyKenilworth, Warwickshire, Grande-BretagneCV8 1NPTél. : +44-1926-4850-47, fax : [email protected]@walter-ag.com

Körber Schleifring Italia Srl

Via G. Garibaldi, 42 22070 Bregnano (CO), ItalieTél. : +39-031-770898, fax : [email protected]

Körber Schleifring

Machinery (Shanghai) Co. Ltd.

No. 1128, Taishun Rd, Anting TownShanghai Jiading 201814, ChineTél. : +86-21-39587333, fax : [email protected]

United Grinding Technologies, Inc.

510 Earl Boulevard Miamisburg, Ohio 45342, Etats-UnisTél. : +1-937-859-1975, fax : [email protected]

5160 Lad Land Drive Fredericksburg, Virginia 22407, Etats-UnisTél. : +1-540-898-3700, fax : +1-540-898-2811

Schleifring Service GmbH

Hedelfi nger Straße 13770329 Stuttgart, AllemagneTél. : +49-711-4014-100, fax : [email protected]

Körber Schleifring Asia-Pacifi c PTE. Ltd.

25 International Business Park#01-53/56 German CentreSingapour 609916Tél. : +65-6562-8101, fax : [email protected]

Körber Schleifring France

2 bis, Avenue du Président François Mitterrand91385 Chilly-Mazarin, Cedex, FranceTél. : +33-1-697921-21, fax : [email protected]

Körber Schleifring GmbH – India Branch Offi ce

No. 99, Spencer RoadFirst Floor, Frazer TownBangalore 560 005, IndeTél. : +91-80-412504-25, fax : [email protected]

Schleifring Brasil Ltda.

Av. XV de Agosto, 5.060Sorocaba, Brésil, CEP : 18085-290Tél. : +55-15-322457-26, fax : [email protected]

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Thunstrasse 153612 Thun, SuisseTél. : +41-33-439-1212, fax : [email protected]

Körber Schleifring GmbHNagelsweg 33–3520097 HamburgAllemagneTél. : +49-40-21107-03Fax : [email protected]

Blohm Jung GmbH

Kurt-A.-Körber-Chaussee 63–7121033 Hamburg, AllemagneTél. : +49-40-7250-02, fax : [email protected], www.blohmjung.com

Jahnstraße 80–82 73037 Göppingen, AllemagneTél. : +49-716-1612-0, fax : [email protected], www.blohmjung.com

Ewag AG

Industriestrasse 4 4554 Etziken, SuisseTél. : +41-32-61331-31, fax : [email protected], www.ewag.com

Fritz Studer AG

3602 Thun, SuisseTél. : +41-33-439-1111, fax : [email protected], www.studer.com

L_40-44_MotionMeeting_F.indd 44L_40-44_MotionMeeting_F.indd 44 31.03.2010 16:34:43 Uhr31.03.2010 16:34:43 Uhr