algérien Étude floristique spatio-temporelle des parcou rs

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See discussions, stats, and author profiles for this publication at: https://www.researchgate.net/publication/271833362 Étude floristique spatio-temporelle des parcours sahariens du Sud-Est algérien Article · December 2005 CITATIONS 17 READS 1,086 4 authors, including: Some of the authors of this publication are also working on these related projects: Plants anatomy View project goats morphological characterization View project Abdelmadjid Chehma Université Kasdi Merbah Ouargla 60 PUBLICATIONS 144 CITATIONS SEE PROFILE All content following this page was uploaded by Abdelmadjid Chehma on 05 February 2015. The user has requested enhancement of the downloaded file.

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Étude floristique spatio-temporelle des parcours sahariens du Sud-Est

algérien

Article · December 2005

CITATIONS

17READS

1,086

4 authors, including:

Some of the authors of this publication are also working on these related projects:

Plants anatomy View project

goats morphological characterization View project

Abdelmadjid Chehma

Université Kasdi Merbah Ouargla

60 PUBLICATIONS   144 CITATIONS   

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Article scientifique

Étude floristique spatio-temporelledes parcours sahariens du Sud-Est algérien

A. Chehma1

M.R. Djebar2

F. Hadjaiji1L. Rouabeh1

1 Laboratoire de recherche Protection desécosystèmes en zones arides et semi-arides,Université de Ouargla, Algérie<[email protected]>2 Laboratoire de toxicologie cellulaire,Département de biologie,Université d’Annaba,Algérie

RésuméLe Sahara est caractérisé par des conditions édapho-climatiques très contraignantespour la survie spontanée des êtres vivants. Néanmoins, cet écosystème reste unmilieu vivant caractérisé par un couvert végétal très diversifié constituant les différentsparcours camelins sahariens. Ainsi, une connaissance fine en vue d’une meilleuregestion de cette bioressource naturelle menacée constitue la première action fonda-mentale à entreprendre. Pour cela, il est indispensable, voire vital, d’effectuer uneétude floristique spatio-temporelle des parcours sahariens du Sud-Est algérien. À ceteffet, trois zones d’études regroupant les différents types de parcours (ergs, regs,hamadas, lit d’oueds, dépressions et sols salés) ont été sélectionnées. Cette composi-tion géomorphologique a conduit à différencier dans chaque zone une dizaine destations, chacune subdivisée en six sous-stations où a été effectuée une étudequantitative et qualitative de la flore suivant plusieurs relevés temporels. À partir delà, on a pu recenser 74 espèces végétales spontanées appartenant à 28 familles,divisées en 30 vivaces et 44 éphémères. La répartition de ces espèces est différentedans l’espace et dans le temps : ainsi les lits d’oueds sont les parcours les plus richeset les plus diversifiés en espèces et en familles, tandis que les sols salés ont lesparcours les plus pauvres. Pour les autres types de parcours, il existe une variationtrès significative. Toutes ces espèces ont été suivies dans le temps (suivant lesdifférents stades phénologiques) et photographiées à l’aide d’un appareil numéri-que.

Mots clés : Sahara, Algérie, ressource végétale, flore, biodiversité

AbstractThe floristic composition of the Saharan rangelands of South East Algeria

Sahara is subject to very harsh edapho-climatic conditions for the survival of livingbeings. This ecosystem remains nonetheless a living environment with a verydiversified vegetal cover constitutive of the different Saharan rangelands. So the firststep to take towards a better management of this natural milieu is to gain a soundknowledge of its bioresources, starting with a study of the floristic composition of thedifferent rangelands in South East Algeria. To that end, we selected a mix of threestudy areas combining the different types of rangelands (ergs, regs, hamadas, wadibeds, depressions, and salty soils). This geomophological mix led us to set apartwithin each area a group of ten stations, each subdivided into six substations where aquantitative and qualitative study of the flora could be carried out based on severalsamples taken at different time intervals. Seventy-four spontaneous vegetal speciesfrom 28 families, broken down into 30 vivacious and 44 ephemeral species couldthus be identified. Their distribution is very different in both space and time: thus,wadi beds rank among the richest and most diversified in terms of species andfamilies whereas salty soils are the poorest of all ranges. As to the other rangelands,variations are quite significant. All the species were surveyed on a time basis (throughall the phenological stages) and photographed using a digital device.

Key words: Sahara, Algeria, vegetal resources, flora, biodiversity

Sécheresse 2005 ; 16 (4) : 275-85

Sécheresse vol. 16, n° 4, décembre 2005 275

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L e Sahara est le plus grand des déserts(7 millions de km2) mais également leplus expressif et typique par son

extrême aridité, c’est-à-dire où les condi-tions de vie sont les plus âpres. Le tapisvégétal est discontinu et très irrégulier, lesplantes utilisent surtout les emplacementsoù l’eau est un peu plus accessiblequ’ailleurs [1, 2]. La végétation des zonesarides, en particulier celle du Sahara, esttrès clairsemée, à aspect en général nu etdésolé, les arbres sont aussi rares quedispersés et les herbes n’y apparaissentque pendant une période très brève del’année, quand les conditions deviennentfavorables [3].La flore saharienne apparaît comme trèspauvre si l’on compare le petit nombred’espèces qui habitent ce désert à l’énor-mité de la surface qu’il couvre [1].En revanche, on peut dire que le nombrede genres est relativement élevé, car il estfréquent qu’un genre soit représenté parune seule espèce [4].La flore du Sahara septentrional est relati-vement homogène, et les pénétrationsméditerranéennes en font l’une desrégions les plus riches du Sahara. L’endé-misme y est élevé du fait des vastes espa-ces impropres à la vie : pour le Saharaseptentrional, on dénombre 162 espècesendémiques [5].Selon Ozenda [1], le mode d’adaptationà la sécheresse des plantes sahariennespermet de différencier deux catégoriesde plantes :– les plantes éphémères, appelées encoreachebs, qui n’apparaissent qu’après lapériode des pluies et effectuent tout leurcycle végétatif avant que le sol ne soitdesséché. Elles sont fort capricieuses etn’occupent que sporadiquement et fugace-ment le terrain. La longueur de ce cycle esttrès variable d’une espèce à une autre etdure généralement de un à quatre mois ;– les plantes permanentes ou vivaces, oùl’adaptation met ici en jeu, à côté dephénomènes physiologiques encore malconnus, un ensemble d’adaptations mor-phologiques et anatomiques qui consistentsurtout en un accroissement du systèmeabsorbant et en une réduction de la sur-face évaporante. Ce type de végétationest constamment présent et est moins sujetaux variations saisonnières [6] ; il consti-tue les seuls parcours camelins toujoursdisponibles même en été [7].La répartition des différentes espèces esttrès irrégulière et est fonction des différen-tes zones géomorphologiques saharien-nes. En effet, les recouvrements de la végé-tation sont très inégaux : les espèces sontplus denses dans les dépressions (litsd’oueds et dayas) et plus lâches, maistoujours présentes, sur les plateaux (regs ethamadas) ou dans les dunes (sols

sableux), avec la constitution d’associa-tions végétales. Ces différentes zones géo-morphologiques constituent les principauxparcours camelins sahariens [7-10].Notre travail consiste en une étude floristi-que spatio-temporelle des différents par-cours camelins du sud-est du Sahara sep-tentrional algérien.

Matériel et méthode

Située entre le 3e et le 6e degré Est delongitude et entre le 31e et le 33e degréNord de latitude, notre région d’étude estdivisée en trois zones représentatives desdifférents parcours camelins - regs et solssableux, ergs, hamadas, dépressions,sebkha et lits d’oueds - (figure 1), àsavoir :– la zone 1 : située entre Ouargla et Toug-gourt, elle regroupe les sols sableux et lesergs ;– la zone 2 : située entre Ouargla, Ghar-daïa et El-Goléa, elle regroupe les hama-das, les dayas et les lits d’oued à fondsableux et rocailleux ;– la zone 3 : située entre Ouargla etl’oued N’sa, elle regroupe les sols salés,les regs et le lit d’oued à fond sableux.Vu l’hétérogénéité des conditions écologi-ques et du couvert végétal caractérisant

les zones d’études, nous avons étécontraints de diviser chaque zone en plu-sieurs stations, choisies suivant un échan-tillonnage subjectif, reposant sur l’obser-vation de l’abondance et del’homogénéité de la végétation, à savoir :– 7 stations pour la zone 1 ;– 12 stations pour la zone 2 ;– 8 stations pour la zone 3.Pour faciliter les études quantitatives, danschaque station nous avons échantillonnésix sous-stations de 100 m2 où nous avonsappliqué les différents relevés floristiques,à partir desquels on a déterminé :– la liste des espèces végétales : elle estréalisée, grâce à la méthode de l’aireminimale, tout au long de la périoded’étude ;– le recouvrement : les mesures du recou-vrement sont effectuées pour tous les indivi-dus de la sous-station, en projetant vertica-lement sur le sol les organes aériens desplantes ;– la densité : les mesures de la densitésont exprimées en nombre d’individus parunité de surface (sous stations de100 m2) ;– le nombre de relevés (n) de l’espèce x ;– le nombre total de relevés réalisés (N) ;– la fréquence : elle est calculée (en %)selon la formule : F(x) = n/N x 100 ;

Échelle 1/4000.000

EL GOLÉA

OUARGLA

TOUGGOURT

GHARDAÏA

Z.I : zone IZ.II : zone IIZ.III : zone III

Z.II

Z.III

Z.I

N

Figure 1. Localisation géographique des trois zones d’étude.

276 Sécheresse vol. 16, n° 4, décembre 2005

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– le coefficient d’abondance dominance :il est estimé selon l’échelle de Braun-Blanquet [11].Les observations temporelles ont été réali-sées selon 9 relevés, comme l’indique letableau 1.

Résultats et discussion

Présentation des types de parcoursÀ travers notre étude spatio-temporelle,nous avons pu diviser les trois zones étu-diées en six sous-zones géomorphologi-ques (ou parcours) différentes, répartiesen :– parcours de sols sableux qui renfermentles cordons dunaires et les autres types dezones ensablées. Ce sont les plus repré-sentatifs des régions sahariennes ; on lesrencontre dans deux des trois zones étu-diées ;– parcours de regs : grandes surfaces pla-nes à fond limoneux ou graveleux, ils sontprésents dans les deux zones 1 et 2 ;– parcours de hamadas : grands terrainsplats à fond rocailleux, ils sont essentielle-ment présents dans la zone 2 ;– parcours de dayas : dépressions fer-mées à l’intérieur des hamadas, ils sontsitues dans la zone 2 ;– parcours de sols salés : constitués dansnotre cas essentiellement de sols humidesappelés sebkhas, ils sont situés dans lazone 3 ;– lits d’oueds : dans notre cas, ils sontdivisés en lits d’oueds à fond sableux(oued N’sa dans la zone 3 et oued Zel-fana dans la zone 2) et à fond rocailleux(oued Metlili dans la zone 2).

Étude floristiqueÀ travers les différents relevés floristiqueseffectués nous avons recensé 74 espècesappartenant à 28 familles (figure 2,tableau 2) divisées en 30 plantes per-manentes (ou vivaces) et 44 éphémèresou achebs (tableaux 3 à 9).Il faut noter que sur les 28 familles recen-sées, 17 ne sont représentées que par uneseule espèce. Cependant, 4 familles, res-pectivement les Astéracées, les Chénopo-diacées, les Brassicacées et les Fabacées,représentent plus de la moitié des espèces

inventoriées, avec des taux respectifs de18, 92 %, 12,16 %, 10,81 % et 9,46 %de la totalité des espèces recensées(tableau 2).Du point de vue temporel, il faut noter quesi les 30 espèces vivaces recensées sontprésentes durant toute l’année, les44 achebs inventoriées ne le sont que par-tiellement. En effet, les relevés que nousavons effectués nous montrent que la plusgrande concentration de ces dernières estobservée dans les relevés coïncidant avecla saison printanière avec 86 %. Pendantles autres saisons leur répartition est del’ordre de 36 % en hiver, 14 % enautomne et 11 % en été (figure 3). Cetteinégalité dans la répartition saisonnièrede ces plantes est directement liée à leurmode d’adaptation à la sécheresse [1].De point de vue de la distribution spatiale,la répartition des espèces rencontréesvarie selon les types de parcours étudiés ;ainsi, nous avons :– les lits d’oueds qui sont les plus riches etles plus diversifiés et où nous avonsrecensé le plus grand nombre d’espècesavec 52 espèces, dont 19 vivaces et33 achebs. Parallèlement, il faut noter queles lits d’oued à fond rocailleux sont beau-coup plus riches que ceux à fond sableux(tableau 8) ;

– les parcours de dayas, relativementriches en espèces, où nous avons pu recen-ser 20 espèces réparties en 6 vivaces et14 achebs (tableau 6) ;– les parcours de regs où nous avons purecenser 12 espèces avec 9 vivaces et3 éphémères (tableau 4) ;– les parcours de hamadas où nous avonsinventorié 12 espèces divisées en 6 viva-ces et 6 achebs (tableau 5).– les parcours de sols sableux où nousavons inventorié au total 18 espèces divi-sées en 7 vivaces et 11 achebs(tableau 3) ;– les parcours de sols salés qui sont lesplus pauvres, avec seulement 2 espècesvivaces. Il faut noter que c’est la seulestation dépourvue de plantes éphémères(tableau 7).

Étude quantitative

Richesse floristiqueL’étude de la richesse totale appliquée auxdifférentes espèces caractéristiques des sixparcours nous a démontré que la réparti-tion des espèces n’est pas la même(tableau 10).Le tableau 2 et la figure 4 montrent quece sont les lits d’oueds qui sont les plus

0

5

10

15

20

25

Lits d

'oued

s

Dépre

ssion

s

Sols sa

bleux

Hamad

as Reg

Sols sa

lés

Figure 2. Nombre de familles suivant les différents parcours.

Tableau I. Planning des relevées des trois zones d’étude.

Relevé 1 Relevé 2 Relevé 3 Relevé 4 Relevé 5 Relevé 6 Relevé 7 Relevé 8 Relevé 9Zone 1 14/11/02 2/01/02 29/01/02 18/03/02 4/05/02 5/06/02 5/07/02 21/08/02 05/10/02Zone 2 21/11/01 27/12/01 22/01/02 20/02/02 29/03/02 2/05/02 1/07/02 22/08/02 9/10/02Zone 3 7/ 11/01 5/12/01 15/01/02 27/2/02 2/04/02 4/06/02 4/07/02 22/08/02 7/10/02

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riches et les plus diversifiés, avec52 espèces sur un total recensé de74 espèces, regroupant ainsi plus de70 % de la totalité des espèces invento-riées ; viennent ensuite les dépressionsavec 20 espèces, les sols sableux avec18 espèces, les regs et les hamadasavec 12 espèces chacun et, en dernierlieu, viennent les sols salés avec 2 espè-ces seulement. Il faut noter, cependant,que ce sont surtout les plantes éphémè-res qui font ressortir la différence entreles divers parcours, avec 33 espècesdans les lits d’oueds et aucune espècedans les sols salés.

La richesse rencontrée dans les lits d’ouedsest essentiellement due au fait que cesderniers constituent un milieu favorablerelativement pourvu en eau et en alluviauxramenés par les crues, même irrégulières,qui traversent ces zones.

Fréquences et taux de recouvrementLes résultats obtenus relatifs aux fréquen-ces et aux taux de recouvrement des plan-tes des différents parcours sont regroupésdans le tableau 11.Les valeurs enregistrées pour les différentstypes de parcours nous montrent que la

fréquence des espèces au niveau des solssableux et des dépressions représententles taux les plus élevés suivis par les hama-das, les lits d’oueds et les regs et enfinviennent les sols salés (figure 5).

Pour ce qui est des taux de recouvrementdes différents parcours étudiés, on remar-que que, exception faite pour les solssableux, il n’y a pas de corrélation entreles valeurs enregistrées et celles des fré-quences (figure 5). En effet on note que cesont les lits d’oueds, avec un taux derecouvrement de 22,13 %, qui viennenten première position, suivis des dépres-

Tableau II. Espèces inventoriées suivant les différentes familles.

ASTERACÉESArtemisia herba albaAtractylis delicatulaAtractylis serratulloides Bubonium graveolensChrysanthemum fuscatumCotula cineraeEchinops boveiIfloga spicataKoelpinia linearis Rhanterium adpressumPerralderia coronopifoliaPulicaria crispaSpitziella coronopifoliaStephanochilus omphalodes

CHENOPODIACÉESAgathophora alopecuroidesAnabasis articulataArthrophytum articulatumCornulaca monocanthaHaloxylon scopariumSalsola foetidaSalsola tetragonaSalsola vermiculataTraganum nudatum

BRASSICACÉESDiplotaxis harraFarsetia aegyptiacaMalcomia aegyptiacaMoltkia ciliataMoricandia spinosaOudneya africanaSavignia longistylaZilla spinosa

FABACÉESAcacia radianaAstragalus akkensisAstragalus gomboGenista SaharaeNeurada procumbensOnonis angustissimaRetama retam

POACÉESAristida acutifloraAristida obtusaAristida plumosaAristida pungensDanthonia forskahli

APIACÉESAmmodaucus leucotricusFerula vesceritensis Pituranthos chloranthus

ZYGOPHYLLACÉESFagonia glutinosaFagonia microphyllaZygophylum album

CARYOPHYLLACÉESSilene arenarioidesSilene sp

GERANIACÉESMonsonia heliotropioidesErodium glaucophyllum

LILIACÉESUrginea noctifloraAsphodelus tenuifolius

TAMARICACÉESTamarix aphyllaTamarix articulata

ASCELPIADACÉESPergularia tomentosa

BORAGINACÉESEchium trigorhizum

CAPPARIDACÉESCoelum arabica

CISTACÉESHelianthemum lipii

CONVOLVULACÉESConvolvulus supinus

CUCURBITACÉESColocynthis vulgaris

EPHEDRACÉESEphedra alata

EUPHORBIACÉESEuphorbia guyoniana

OROBANCHACÉESCistanche violacea

PLANTAGINACÉESPlantago ciliata

PLOMBAGINACÉESLimonastrirum guynianum

POLYGONACÉESCalligonum comosum

RAMNACÉESZizyphus lotus

RESEDACÉESRandonia africana

RUTACÉESRuta tuberculata

THYMELIACÉESThymelia microphylla

URTICACÉESForskahlia tenacissima

Tableau III. Parcours de sols sableux.

1 : sols sableux 2 : sols sableux 3 : sols sableux 4 : sols sableux 4 : hamadas ensablée 5 : hamadas ensablée 6 : hamadas ensabléeAristida pungens Aristida pungens Aristida pungens Aristida pungens Aristida pungens Aristida pungens Aristida pungensEphedra alata Oudneya africana Cornulaca monocantha Achebs :

NéantRhanterium adpressum Oudneya africana Achebs :

NéantOudneya africana Cornulaca monocantha Euphorbia guyoniana Colocynthis vulgaris Colocynthis vulgarisRetama retam Achebs :

- Astragalus gombo- Monsonia heliotropioides

- Moltkia ciliata- Fagonia glutinosa

Achebs :- Monsonia heliotropioides

- Neurada procumbens- Moltkia ciliata

- Danthonia forskahli- Plantago ciliata

- Savignia longistyla- Aristida acutiflora

Euphorbia guyoniana Achebs :- Astragalus gombo

- Atractylis delicatula- Fagonia glutinosa

Euphorbia guyoniana Achebs :- Moltkia ciliataAchebs :

- Astragalus gombo- Monsonia heliotropioides- Neurada procumbens- Moltkia ciliata- Danthonia forskahli- Plantago ciliata

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sions puis des hamadas et des sols salés,et en dernier lieu viennent les regs.Cette disproportion entre la fréquence et lerecouvrement peut s’expliquer par le faitque parmi les espèces répertoriées dansles différents biotopes, il y a des touffes,

des arbustes et même des arbres qui pré-sentent des recouvrements totalement diffé-rents.

À cet effet, les lits d’oueds sont les par-cours les plus riches en arbres (Tamarix

articulata, Zizyphus lotus et des Retamaretam de très grandes tailles) [1].

Abondance-dominance des espèces

• Lits d’ouedsL’échelle de l’abondance-dominance deBraun-Blanquet [11], appliquée aux diffé-rentes espèces constituant les lits d’ouedsmontre que Retama retam (figure 6), clas-sée à l’échelle 4 et représentant à elleseule plus de 60 % du recouvrementavec une fréquence de 20 % seulement,est la plante la plus abondante et la plusdominante, ce qui confirme les observa-tions faites par Gauthier-Pilters[12]. Lesautres espèces classées aux échelles 2et 1, et n’atteignant même pas 10 % derecouvrement (figure 7), viennent ensuite.

• Sols sableuxPour les sols sableux, Aristida pungens(Drinn) (figure 8) présente le coefficientd’abondance-dominance le plus élevé,ce qui la classe à l’échelle 5. Elle repré-sente à elle seule plus de 80 % des tauxde fréquence et de recouvrement, consti-tuant, ainsi de très vastes steppes homo-gènes (figure 9). En effet, Gauthier-Pilters ainsi que Chehma et al. [12, 13]rapportent que les peuplements d’Aristidapungens constituent d’immenses peuple-ments homogènes dans les massifs dunai-res, et Dajoz et Djebaili [14, 15], rappor-tent que les sols sableux sontessentiellement caractérisés par la domi-nance d’Aristida pungens.

• DépressionsLes parcours de dépressions sont dominéspar la présence de Rantherium adpres-sum, (figure 10), avec un coefficientd’abondance-dominance classé àl’échelle 5 représentant ainsi plus de88 % du taux de fréquence et 80 % dutaux de recouvrement (figure 11).

• Parcours de hamadasLes parcours de hamadas sont toujoursdominés par la présence de Rantherium

Tableau V. Parcours de hamadas.

1 : hamadas 6 : hamadas 7 : hamadasTraganum nudatum Rhanterium adpressum Acacia radianaSalsola tetragona Traganum nudatum Rhanterium adpressumAchebs :Néant

Achebs :- Atractylis delicatula- Fagonia glutinosa- Savignia longistyla- Urginea noctiflora

- Malcomia aegyptiaca

Pituranthos chloranthusHaloxylon scoparium

Achebs :- Atractylis delicatula- Fagonia glutinosaSavignia longistyla- Koelpinia linearis

- Malcomia aegyptiaca

Tableau VI. Parcours de dépressions.

2 : dépression 4 : dépression 5 : dépressionRandonia africana Rhanterium adpressum Rhanterium adpressumOnonis angustissima Pergularia tomentosa Randonia africanaRetama retam Retama retamAchebs :- Moltkia ciliata- Astragalus gombo- Atractylis delicatula- Echium trigorhizum- Fagonia glutinosa- Aristida plumosa- Savignya longistyla- Helianthemum lipii- Erodium glaucophyllum- Monsonia heliotropioides

Achebs :- Moltkia ciliata

- Astragalus gombo- Atractylis delicatula- Echium trigorhizum- Fagonia glutinosa

- Spitziella coronopifoliaColocynthis vulgaris

Achebs :- Atractylis delicatula- Fagonia glutinosa

- Agathophora alopecuroides- Aristida plumosa

- Convolvulussupinus

- Koelpinia linearis

Tableau VII. Parcours de sols salés.

1 : sol salé 2 : sol salé 3 : sol saléTamarix aphylla Zygophylum album Tamarix aphylla

Zygophylum albumAchebs :Néant

Achebs :Néant

Achebs :Néant

Tableau IV. Parcours de regs.

3 : reg (zone 1) 4 : reg (zone 1) 5 : reg (zone 1) 1 : reg (zone 3) 2 : reg (zone 3) 3 : reg (zone 3)Ephedra alata Ephedra

alataArthrophytum articulatum Ephedra alata Cornulaca monocantha Ephedra alata

Cornulaca monocantha Cornulaca monocantha Traganum nudatum Achebs :Néant

Limonastrirum guynianum Anabasis articulataLimonastrirum guynianum Achebs :

NéantAchebs :

NéantColligonum comosum

Zygophylum album Zygophylum albumAchebs :Néant

Euphorbia guyonianaEphedra alata

Achebs:- Plantago ciliata

Achebs:- Savignia longistyla - Malcomia

aegyptiaca- Plantago ciliat

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adpressum (figure 10), classé à l’échelle 5avec plus de 75 % du taux de recouvre-ment et de 70 % du taux de fréquence ;puis vient une autre espèce, Traganumnudatum (figure 12), classée à l’échelle 2avec plus de 22 % de fréquence et13 % de recouvrement (figure 13). Cettecaractéristique commune avec lesdépressions quant à la dominance de

Rantherium adpressum, est due au faitque ce dernier parcours se trouve àl’intérieur des hamadas, et qu’il est sou-mis aux mêmes conditions édapho-climatiques.

• Parcours de regsPour les regs on remarque qu’il n’y a pasde dominance totale d’une seule espèce,

comme c’est le cas pour les autres par-cours. En effet, en premier il y a Limonas-trium gyunianum (figure 14) classée àl’échelle 3 avec plus de 30 % de recou-vrement ; vient nsuite l’espèce Cornu-laca monocantha (figure 15) àl’échelle 2 avec 40 % de fréquence etmoins de 15 % de recouvrement,accompagnée de Ephedra alata et Ana-

Tableau VIII. Parcours de lits d’oueds.

11 : lit d’ouedOued Metlili

12 : lit d’ouedOued Metlili

10 : lit d’ouedOued Zelfana

10’ : lit d’ouedOued Zelfana

4 : lit d’oued(Oued N’sa)

5 : lit d’oued(Oued N’sa)

Retama retam Retama retam Retama retam Retama retam Anabasis articulata Anabasis articulataPergularia tomentosa Pituranthos chloranthus Zilla spinosa Zilla spinosa Genista Saharae Tamarix articulataPituranthos chloranthus Zizyphus lotus Randonia africana Randonia africana Ephedra alata Aristida pungensZilla spinosa Rhanterium adpressum Aristida pungens Aristida pungens Colligonum comosum Ephedra alataRandonia africana Thymelia microphylla Aristida pungens Colligonum comosumThymelia microphylla Aristida pungens Coelum arabica Zilla spinosaEuphorbia guyoniana Ononis angustissimaArtemisia herba albaCoelum arabicaAchebs :- Asphodelus tenuifolius- Aristida obtusa- Astragalus gombo- Atractylis delicatula- Bubonium graveolens- Chrysanthemum fuscatum- Convulvulus supihus- Fagonia glutinosa- Ferula vesceritensis- Forskahlia tenacissima- Ifloga spicata- Moricandia spinosa- Ruta tuberculata- Salsola foetida- Silene arenarioides- Silene sp.

Achebs :- Cstanche violacea

- Aristida obtusa- Astragalus gombo

- Atractylis delicatula- Atractylis serratulloides

- Convulvulus supihus- Cotula cinerae- Echinops bovei

- Fagonia glutinosaFarsetia aegyptiaca- Helianthemum lipii- Moricandia spinosa

- Perralderia coronopifolia dessignyana- Pulicaria crispa

- Salsola vermiculata- Stephanochilus omphalodes

supinus

Achebs :- Astragalus akkensis- Atractylis delicatula- Fagonia glutinosa

- Ammodaucus leucotricus- Colocynthis vulgaris

Achebs :- Astragalus akkensis- Atractylis delicatula- Fagonia glutinosa --Colocynthis vulgaris

- Ammodaucus leucotricus

Achebs:- Savignia longistyla

- Malcomia aegyptiaca- Diplotaxis harra

Achebs:- Savignia longistyla

- Plantago ciliata- Asphodelus tenuifolius

- Moltkia ciliata- Ifloga spicata

Tableau IX. Répartition des familles suivant les différents types de parcours.

Lits d’oueds Dépressions Sols sableux Hamadas Regs Sols salésFamilles Apiacées

AsclépiadacéesAstéracéesBrassicacéesCapparidacéesCaryophyllacéesChénopodiacéesCistacéesConvolvulacéesCucurbitacéesEuphorbiacéesFabacéesLiliacéesOrobanchacéesPoacéesRésédacéesRhamnacéesRutacéesTamaricacéesThyméliacéesUrticacéesZygophyllacées

AsclépiadacéesAstéracéesBorraginacéesBrassicacéesChénopodiacéesCistacéesConvolvulacéesCucurbitacéesFabacéesGéraniacéesPoacéesResedaceesZygophyllacées

AstéracéesBrassicacéesChénopodiacéesCucurbitacéesEphedracéesEuphorbiacéeFabacéesPlantaginacéesPoacéesZygophyllacées

ApiacéesAstéracéesBrassicacéesChénopodiacéesFabacéesLiliacéesZygophyllacées

BrassicacéesChénopodiacéesEphedracéesEuphorbiacéesPlombaginacéesZygophyllacées

TamaricacéesZygophyllacées

Nombre de familles 22 13 10 07 06 02

280 Sécheresse vol. 16, n° 4, décembre 2005

Page 8: algérien Étude floristique spatio-temporelle des parcou rs

basis articulata, atteignant à peine15 % de fréquence et 25 % de recouvre-ment (figure 16).

• Sols salésLes sols salés sont caractérisés par la pré-sence de deux espèces seulement : d’une

part, les arbres de Tamarix aphylla (figure17) qui colonisent surtout les sols saléshumides, classés à l’échelle 4 et repré-sentant plus de 57 % de recouvrement etmoins de 27 % de fréquence et, d’autrepart, Zygophyllum album (figure 18))classé à l’échelle 3 (figure 19).

Conclusion

Au terme de l’étude spatio-temporelleeffectuée dans les différents parcours dusud-est du Sahara septentrional algérien, ilressort que :– les zones étudiées se composent de sixtypes de parcours (zones géomorphologi-ques différentes) représentant les solssableux, les regs, les hamadas, les dépres-sions, les sols salés et les lits d’oueds.Notons que les sols sableux représententles parcours les plus répandus de cetterégion ;– l’inventaire floristique permet de recen-ser 74 espèces divisées en 30 plantesvivaces et 44 achebs, appartenant à28 familles ;– du point de vue temporel, les 30 espè-ces vivaces sont présentes pendant tous lesrelevés effectués, couvrant ainsi toutel’année. En revanche, les 44 espèceséphémères ne le sont que partiellement,avec une grande concentration de pré-sence enregistrée pendant la période prin-tanière, alors que la plus faible concentra-tion est notée durant la période estivale ;– du point de vue distribution spatiale, larépartition de ces espèces est inégale sui-vant les différents types de parcours étu-diés, où on note que les lits d’oueds sontles plus riches avec un total de 52 espècesdivisées en 19 vivaces et 33 achebs, sui-vis de celui des dayas (dépressions) avec20 espèces divisées en 6 vivaces et14 achebs ; viennent ensuite les solssableux avec 7 vivaces et 11 achebs, puisles regs et les hamadas avec 12 espèceschacun. Enfin, arrivent les sols salés avecseulement 2 espèces vivaces.Pour l’étude quantitative (fréquence etrecouvrement), on note que ce sont les litsd’oueds et les sols sableux qui viennent enpremier avec, respectivement, des taux derecouvrement de 22,13 % et 23,18 %,suivis des dayas avec 1356 %, des hama-das et des sols salés avec des taux derecouvrement de 8,65 % et 8,36 % res-pectivement, et enfin viennent les parcoursde regs avec 6,02 % de recouvrement.L’ensemble de ces résultats constitue unepartie d’une étude plus approfondie,actuellement en cours et dont l’objectif estla caractérisation floristique et nutritive desdifférents types de parcours camelins duSahara septentrional algérien. ■

0,14

0,36

0,86

0,11

Automne

Hiver

Printemps

Eté

Figure 3. Répartition saisonnière du taux de présence des espèces éphémères.

0

10

20

30

40

50

60

Lits d

'oued

s

Dépre

ssion

s

Sols sa

bleux

Reg

Hamad

a

Sebkh

a

Vivaces

Éphémères

Total

Figure 4. Nombre d’espèces par catégorie biologique suivant les différents parcours.

Tableau X. Richesse totale des six parcours.

ParcoursRichesse

Lits d’oueds Dépressions Sols sableux Regs Hamadas Sols salés

Richesse totale (S) 52 20 18 12 12 2

Tableau XI. Recouvrements et fréquences des différents types de parcours.

Solssableux

Regs Hamadas Dépressions Lits d’oueds Sols salés

Taux de recouvrement 23,28 % 6,02 % 8,65 % 13,56 % 22,13 % 8,36 %Fréquences 29 % 11 % 17 % 27 % 13 % 3 %

Sécheresse vol. 16, n° 4, décembre 2005 281

Page 9: algérien Étude floristique spatio-temporelle des parcou rs

Figure 6. Rétama retam en floraison (photo A. Chehma, 2002). Figure 8. Aristida pungens en floraison (photo A. Chehma, 2002).

0

0,05

0,1

0,15

0,2

0,25

Sols sa

bleux Reg

Hamad

a

Dépre

ssion

s

Lits d

'oued

s

Sebkh

a

Taux deRecouvrement

Figure 5. Taux de recouvrement des espèces des différents parcours.

0

0,7

0,6

0,5

0,4

0,3

0,2

Retam

a

Rando

nia

Pitura

ntho

s

Ranth

érium

Anaba

sis

Calligo

num

Ononis

Eupho

rbia

Coelum

0,1

Recouvrement

Fréquence

Figure 7. Recouvrement et fréquences des lits d’oueds.

282 Sécheresse vol. 16, n° 4, décembre 2005

Page 10: algérien Étude floristique spatio-temporelle des parcou rs

Figure 10. Rantherium adpressum en floraison (photo A. Chehma,2002).

Figure 12. Traganum nudatum (photo A. Chehma, 2002).

0

Drinn

Ephed

ra

Oudne

ya

Retam

a

Eupho

rbia

Cornu

laca

Ranth

erium

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

Recouvrement

Fréquence

Figure 9. Recouvrement et fréquence des sols sableux.

1

0,9

0,8

0,7

0,6

0,5

0,4

0,3

0,2

0,1

0

anth

erium

Rando

nia

rgula

ria

Retam

a

Ononis

Recouvrement

Fréquence

Figure 11. Recouvrement et fréquence des dépressions.

Sécheresse vol. 16, n° 4, décembre 2005 283

Page 11: algérien Étude floristique spatio-temporelle des parcou rs

Figure 14. Limonastrium gyunianum en floraison (photo A. Chehma,2002).

Figure 15. Cornulaca monocantha (photo A. Chehma, 2002).

0,9

0,8

0,7

0,6

0,5

0,4

0,3

0,2

0,1

0

Ranth

erium

Traga

num

Rando

nia

Salsola

Acacia

Haloxy

lon

Pitura

ntos

Recouvrement

Fréquence

Figure 13. Recouvrement et fréquence des hamadas.

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

Ephed

ra

Cornu

laca

Limon

astri

um

Anaba

sis

Artrop

hytu

m

Zygop

hylum

Eupho

rbia

Traga

num

Calligo

num

Recouvrement

Fréquences

Figure 16. Recouvrement et fréquence des regs.

284 Sécheresse vol. 16, n° 4, décembre 2005

Page 12: algérien Étude floristique spatio-temporelle des parcou rs

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Figure 17. Tamarix aphylla (photo A. Chehma, 2002). Figure 18. Zygophyllum album (photo A. Chehma, 2002).

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

0,7

0,8

Tamarix ZygophylumRecouvrement

Fréquences

Figure 19. Recouvrement et fréquence des sols salés.

Sécheresse vol. 16, n° 4, décembre 2005 285

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