a3 - bulletin n°65 mars 2009

ASSOCIATION AMICALE DES OFFICIERS D'ACTIVE ET EN RETRAITE

DU CORPS TECHNIQUE ET ADMINISTRATIF DU SERVICE DE SANTE DES ARMEES

331, avenue du Général de Gaulle 69 500 BRON

[email protected] STATUT : JO.RF du 31 Mars 1977-p. 1799 Modif. J.O n° 43 du 22.10.86 p. 2183 C.C.P. Association "A3" n° 4.347.15 P Lyon

Membre de l'UNCAM Affiliée à la Fédération A. MAGINOT sous N° 218

PRESIDENT FONDATEUR

Colonel (er) Marcel LOMBARD

CONSEIL D’ADMINISTRATION Président : Lt colonel (TA) Christian BARDOT HIA Desgenettes – B.P. 25 – 69998 LYON ARMEES

Tel : 04.72.36.60.04 Fax : 04.72.36.61.41 Vice-Présidents: Colonel (er) Jean GARNIER

83140 SIX FOURS LES PLAGES Colonel Alain CUSSIGH HIA Ste ANNE – TOULON ARMEES

Secrétaire général : Colonel (er) Jean GARNIER Villa Chriselle 73 Imp des Figuiers 83140 SIX FOURS LES PLAGES Tel / Fax : 04.94.94.04.22

Sec. Adjoint : Capitaine Jean-Claude ETIENNE HIA Val de Grâce - Paris Trésorier : Capitaine Frédéric GRELET

D.A.P.S.A - B.P 05 45998 ORLEANS ARMEES Tel : 02.38.60.72.28 Fax : 02.38.60.74.24

Membres Colonel Jean-Pierre DAGORN Lt Colonel (er) Michèle AMADIO Commandant (er) Jean GAZIN Capitaine Bernard ACARD Capitaine Karine SPOSINI Capitaine Gilles JOUBERT Lieutenant Jérôme GANTOIS Vérificateur aux comptes

Lt Colonel (er) Daniel BRAUN

Bulletin de liaison Conception - Rédaction - Commandant (er) Jean GAZIN

51, rue Pen An Traon – 29490 GUIPAVAS Tel / Fax : 02.98.28.18.40

Adjoint - Lieutenant Jérôme GANTOIS Adjoint Web master - Lt colonel (er) Daniel BRAUN

Anciens présidents membres de droit Colonel (er) Raymond LEYTE

Colonel (er) François VALLETOUX Commandant (er) Pierre BERGE

Lt Colonel (er) Bernard VALNOT

Membres d'honneur Médecin Général Inspecteur DESANGLES

Médecin en Chef COMBES Médecin Général Inspecteur MINE

Médecin Général DESSALES Médecin Général Inspecteur BLADE

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- EDITORIAL - J. GAZIN 1 - LE MOT DU PRESIDENT - C. BARDOT 2 - VŒUX DU DIRECTEUR CENTRAL - MGA LAFONT 3 - FLASH INFOS - La Rédaction 4 ��

- P.V DU CA A CLAMART LE 03.10.08 - J. GARNIER 8 - CONGRES NATIONAL FEDERATION A. MAGINOT - M. AMADIO 11 - TOULON – AVANT PREMIERE 32ème AG - J. GANTOIS 13 - ECHOS DES REGIONS 16 - INFORMATIONS DIVERSES 20 - JOURNEES OFFICIELLES - J. GARNIER 20 - ASSEMBLEE GENERALE EPAULETTE - C. BARDOT 21 ��

- TABLEAU D'AVANCEMENT 2009 24 - NOMINATIONS – PROMOTIONS 24 - DECORATIONS - BREVETS ET DIPLÔMES 25 - CEREMONIE REMISE D'INSIGNE 26 - UN PARRAIN POUR LA PROMOTION EOCTASSA - P.J. LINON 28 - CARNET 29 - PROJET DE LOI DE PROGRAMMATION MILITAIRE 2009 – 2014 C. BARDOT 31 - NOUVEAU STATUT DES OCTA – DECRET 32 ��

- LA MUTATION DE LA LOGISTIQUE - F. SCHANFELAER48 - UN OCTASSA A LIBREVILLE GABON - P. HAVIL 50 - LE CENTRE DE FORMATION AU MANAGEMENT – L. SAINT JOURS 54 - CARTE PROFESSIONNELLE DE SANTE - C. BARDOT 56 - LE PROCESSUS DE BOLOGNE - C. BARDOT 58 ��

- CONSERVATION DES DOCUMENTS - J. GARNIER 62 - LA VIE DE VAN GOGH - Internet 66 - DE LA GASTRONOMIE - SUCULLUS 72 ��

- PERLES - Internet 80 - BULLETIN D'ADHESION, DE CHANGEMENT DE POSITION OU D'INFORMATIONS 81 - DEMANDE DE PRELEVEMENTS 83

Les articles de cette revue sont publiés sous l'entière responsabilité de leurs auteurs, et ne sauraient en aucun cas engager ni l'A3, ni le Service de Santé des Armées.

N° 65 MARS 2009

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Code région Délégués par région où par secteur Départements

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01 Capitaine Jean-Claude ETIENNE H.I.A Val de Grâce – B.P 1 – 00446 ARMEES � 01.40.51.40.16

75.77.78.91 92.93.94.95

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02 Secteur Grand Ouest Lieutenant Thierry JOURNET H.I.A Clermont Tonnerre – B.P. 41 – 29200 BREST ARMEES � 02.98.43.74.13 Commandant (er) Jean GAZIN 51 rue Pen An Traon – 29490 GUIPAVAS �Fax 02.98.28.18.40

14.22.27.29.35 44.49.50.53.56

61.72.76.85

Secteur Orléanais Capitaine Frédéric GRELET D.A.P.S.A – B.P. 05 – 45998 ORLEANS ARMEES � 02.38.60.72.28 Colonel (er) Gérard PICARD 23, rue Bosquet du Parc – 45760 BOIGNY sur BIONNE � 02.38.75.23.11

18.28.36.37 41.45

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03 Lieutenant-colonel (er) Jean-Jacques DUMOULIN 14 Allée de Vatny – 57865 AMANVILLERS � 03.87.53.47.44

02.08.10.21.25 39.51.52.54.55 57.58.59.60.62 67.68.70.71.80

88.89.90 ��

04 Secteur Provence - Méditerranée Colonel (er) Jean GARNIER Villa Chriselle, 73 Impasse des figuiers - 83140 SIX FOURS LES PLAGES �Fax 04.94.94.04.22 Capitaine Gilles JOUBERT HIA Ste Anne – B.P. 600 – 83800 TOULON ARMEES � 04.94.09.93.33

04.05.06.13 20.83.84

Secteur Rhône - Alpes Commandant Bertrand PHILIPPE D.R.S.S.A – B.P. 16 – 69998 LYON ARMEES � 04.72.00.54.72 Lieutenant-colonel (er) Francis LE PRIOL Le bourg – 38350 MARCIEU � 04.76.30.68.13

01.03.07.15 26.38.42.43 48.63.69.73

74

Secteur Languedoc - Roussillon Colonel (er) Jean GARNIER – (provisoirement) 11.30.34.66

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05 Commandant Sylvaine STOERCKLER E.S.S.A – B.P. 200 – 33998 BORDEAUX ARMEES

09.12.16.17.19 23.24.31.32.33 40.46.47.64.65 79.81.82.86.87

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Commandant (er) Jean GAZIN

Le mot du président __________

Ma pensée va d’abord aux camarades OCTASSA qui sont hors du territoire métropolitain, surtout sur les théâtres d’opération. A l’heure où j’écris ces lignes, la plupart auront passé les fêtes de fin d’année loin de leur famille. Je leur exprime au nom de l’A3 toute notre sollicitude et bien sûr les vœux les plus chaleureux d’heureuse année. J’adresse à tous les membres de l’A3 et pour la nouvelle année 2009, mes souhaits de réussite, de bonheur, de santé et d’épanouissement tant personnel que professionnel, ainsi que pour tous ceux qui leur sont proches et chers. L’année 2009 va certainement être riche en événements et en émotion pour le Corps des OCTASSA. En événements… C’est bien sûr la restructuration des armées et celle du Service de santé des armées qui vont être au cœur de l’actualité. Il ne convient plus de discuter sur l’opportunité de ces réformes : elles sont là et il s’agit maintenant d’agir et d’anticiper. Par rapport aux autres armées, le Service aura sans doute moins de choix déchirants à assumer, ayant auparavant réussi à se restructurer en partie. Il n'en demeure pas moins que la tâche qui reste à accomplir reste lourde. Le secteur administratif et logistique, on le sait, va être particulièrement visé par ces réformes. Toutes les fonctions de ce domaine sont concernées : ressources humaines, achats, finances, logistique… De plus, l’environnement est complexe : bases de défense, mutualisations internes du Service (BLRH, DAPSA…), réformes de la santé publique (pôles d’activité, communauté d’établissements…). Si les contours précis de ces réformes ne sont pas encore complètement définis, des mesures seront de toute manière prises et appliquées dès 2009. Les OCTASSA sont des acteurs en première ligne de ces réformes : des métiers vont peut-être disparaître, mais d’autres vont être créés ; des groupes de travail sont actifs en ce domaine. Là aussi, le professionnalisme des OCTASSA sera la meilleure garantie de leur efficience et de leur pérennité ! En émotion… C’est la première fois, depuis fort longtemps, qu’une promotion d’EOCTASSA devrait recevoir un nom de baptême d’un OCTASSA qui s’est particulièrement distingué dans le passé. Ce projet, déjà en partie concrétisé fin 2008 par une remise de l’insigne de l’Ecole du Val-de-Grâce, a été rendu possible grâce aux autorisations des autorités (Directeur central, Directeur de l’Ecole du Val-de-Grâce et Inspecteur technique et administratif). L’A3 a participé activement à sa mise en place et, sur la base des travaux historiques du colonel (cr) Linon, proposé le nom du lieutenant-colonel Dionisi, comme premier parrain. Car c’est sur les traditions que peuvent se bâtir le présent, le futur et l’identité d’un Corps !

lt-col Bardot

Vœux du directeur central

Comme chaque année, à cette période de fêtes, nombreux sont ceux d’entre nous qui accomplissent leur mission sur les théâtres d’opérations, loin de leur famille et de leurs proches. Je les salue. Ils contribuent, aux côtés des forces armées, à affirmer la permanence de l’engagement opérationnel de la France. L’inscription dans la durée de celui-ci rend la mobilisation des compétences et des disponibilités toujours plus exigeante. La vôtre n’a jamais manqué au cours de l’année écoulée. Je sais que vous y répondrez tout autant en 2009.

L’année qui se termine a vu s’engager des évolutions majeures de notre outil de défense. Le Service de santé des armées en a,

quant à lui, amorcé plusieurs avec la modernisation de son concept de soutien opérationnel, celle de ses équipements techniques de campagne, l’amélioration de la préparation de son personnel pour ses missions. Mais il a également entamé un programme de transformation, ambitieux parce que vital pour l’avenir de notre service, qui le porte à l’horizon 2014-2015. Il nécessitera l’adhésion et la contribution active de tous. Dès 2009, la capacité de conduite du changement que le Service de santé des armées a déjà largement démontrée sera encore sollicitée avec les modalités nouvelles du fonctionnement et du financement de nos hôpitaux, la création des centres médicaux en base de défense et la mise en œuvre effective des restructurations arrêtées à la suite de la révision générale des politiques publiques. Militaires et civils, femmes et hommes, où que vous serviez, vous êtes le moteur de cette évolution et je constate tous les jours votre dynamisme, ainsi que la solidité et la sincérité de votre sens du service. Je vous en remercie et je vous adresse ainsi qu’à ceux qui vous sont chers mes vœux les plus chaleureux de bonheur et de santé à l’occasion de cette nouvelle année. Médecin général des armées Bernard Lafont Directeur central du service de santé des armées

Chèque emploi service universel (CESU) Défense. Le CESU Défense constitue un élément d'accompagnement social spécifique destiné aux familles des personnels militaires ou civils absents, pour pallier les conséquences d'un départ en mission opérationnelle ou d'une hospitalisation de longue durée (au delà de 15 jours consécutifs).

Pour contribuer à assurer un meilleur équilibre de vie et faciliter la vie quotidienne des familles, le ministère de la défense a décidé la création, à titre expérimental, d'une prestation sociale destinée à aider les familles qui se trouvent en difficulté du fait de l'absence prolongée (au delà de 15 jours consécutifs) du militaire ou du civil de son foyer, exposant ainsi son conjoint à une situation d'isolement.

Cette prestation, délivrée sous forme de titres de paiement, a vocation à soutenir le conjoint resté seul au domicile en favorisant le recours aux services à la personne.

Le CESU Défense permet de rémunérer l'intervenant choisi par le ressortissant. Ce dernier dispose, en cas de besoin, des services de la plate forme de télé conseils (numéro azur : 0 810 00 80 20) spécialement dédiée au ministère de la défense.

Cette prestation sociale peut également servir au paiement d'une intervention réalisée dans le cadre des prestations de condition du personnel militaire, mises en

place par certaines armées ou directions de type "bien être à la carte".

Le CESU Défense est une prestation sociale spécifique qui ne doit pas être confondue avec les deux autres CESU interministériels déjà existants (CESU garde d'enfant de moins de 3 ans et CESU garde d'enfant de 3 à 6 ans).

Cf : http://www.defense.gouv.fr/familles

Le 32.11 : Un numéro dédié aux services à la personne

Le ministère de l'Emploi a mis en place, depuis mars 2007, le 32.11, le numéro central dédié aux services à la personne. Facturé 0,12 euro la minute, ce service permet d'obtenir en moins de cinq minutes les coordonnées de professionnels proches de son domicile (dans un rayon de 15 km), qu'il s'agisse d'un baby-sitter, d'une aide médicale à domicile ou d'un dépanneur informatique, etc.

La liste des professionnels correspondant à la requête est communiquée par un télé conseiller ou envoyé par mail. Le 32.11 permet également d'obtenir des informations sur le fonctionnement du chèque emploi service universel (Cesu) ou les avantages fiscaux liés aux services d'aide à la personne.

IGESA : disposition particulière pour le retour d’OPEX

Des places prioritaires sont réservées aux familles de militaires qui reviennent d'OPEx. Pour plus d'informations,

contactez le correspondant IGeSA au niveau local ou consultez le site Internet .

Exposition. Giotto - François, l’humilité radieuse

Les magnifiques bâtiments historiques de l’ancienne abbaye royale, Notre-Dame du Val de Grâce, située au coeur de Paris, vont prendre, du 11 février au 11 mai 2009, les couleurs de Giotto et de François d’Assise.

Une découverte originale du peintre italien, Giotto

Les 28 fresques sur la vie de saint François (1181-1226) réalisées dans la basilique d’Assise par Giotto seront montrées grâce à deux techniques innovantes :

- une projection d’images, réalisée sur la façade de l’église par l’artiste vénitien Gianfranco Lannuzzi, offerte aux passants, la nuit, à partir du 18 février,

- la reconstitution monumentale du cycle franciscain de Giotto, réalisée à l’intérieur de l’église, dans le choeur des religieuses, grâce aux ektachromes de l’artiste florentin Antonio Quattrone.

800e anniversaire de la création de l’ordre franciscain

En 1209, François d’Assise fonde à Rome ce qui va devenir « un nouvel Ordre international ». L’aventure de François, personnage inouï et décapant, est très vite illustrée par les peintres, dont Giotto qui s’est vu confier l'exécution des fresques de la basilique d’Assise.

Giotto (1266-1337), premier peintre de son temps à avoir brisé le conformisme pictural byzantin pour renouer avec l’imitation.

La réunion du conseil d'administration de l'A3 s'est tenue, sur convocation de son président, le vendredi 3 octobre 2008, à l'HIA Percy à CLAMART.

SONT PRÉSENTS

Lt-colonel C. BARDOT président Colonel (er) J. GARNIER vice-président & secrétaire général Colonel A. CUSSIGH vice-président Lt-colonel M. AMADIO administrateur Commandant (er) J. GAZIN administrateur & rédacteur en chef Capitaine B. ACARD administrateur Capitaine G. JOUBERT administrateur

SONT EXCUSÉS Colonel JP. DAGORN administrateur Capitaine K. SPOSINI administrateur SONT ABSENTS

Capitaine F. GRELET trésorier Capitaine JC. ETIENNE secrétaire adjoint Lieutenant J. GANTOIS administrateur

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ORDRE DU JOUR

- point sur les délégués régionaux, - bilan général et financier de l'AG 2008 ; - bilan des adhérents, des cotisations ; - le bulletin de liaison ; - étude de la cérémonie pour les EOCTA.SSA à l'EVDG DU 19/11/08 ; - étude des propositions relatives à la tenue de l'A.G. 2009 ; - questions diverses.

� C'est dans la salle de réunion de la cellule formation de l'HIA Percy que le lieutenant-colonel BARDOT, président, ouvre à 9 heures la réunion du conseil d'administration de l'A3 en présence du colonel HACKETT, gestionnaire, qu'il remercie pour son chaleureux accueil.

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1. POINT SUR LES DÉLÉGUÉS RÉGIONAUX Le colonel (er) GARNIER, coordonnateur des D.R., rend compte de ce que, à ce jour, aucun mouvement de délégué régional n'est à enregistrer. En ce qui concerne la région nord-est, aucun camarade en activité ne semble avoir été volontaire pour seconder le LC (er) DUMOULIN. A la suite de la démission du Cdt (er) COLLETTE, en charge du secteur Languedoc-Roussillon, et aucun OCTA n'ayant accepté de le remplacer, il est décidé que – provisoirement- ce secteur serait rattaché à celui de "Provence-Méditerranée" sous la responsabilité du CL (er) GARNIER. Aucune action régionale n'a été portée à la connaissance du coordinateur si ce n'est l'annonce d'un petit-déjeuner-rencontre prévu à l'HIA Sainte-Anne de TOULON le lundi 6 octobre 2008. D'autre part, malgré un courrier en date du 28 août, les délégués régionaux – à l'exception d'un seul – ne lui ont fait parvenir aucune information relative aux mouvements d'OCTA.SSA dans leurs secteurs… Le président adressera à nouveau un courrier aux D.R. pour leur rappeler leur rôle et motiver leur action. Le commandant (er) GAZIN émet l'idée de tenir les prochaines réunions du C.A. alternativement dans les sites où sont implantés des délégués régionaux. Le principe de déconcentration de ces réunions est adopté et sera appliqué chaque fois que possible. Tenue du C.A. de mars prochain envisagé à METZ. 2. BILAN GÉNÉRAL ET FINANCIER DE L'A.G. 2008 En l'absence du trésorier, ce point de l'ordre du jour n'a pu être traité. 3. BILAN DES ADHÉRENTS et des COTISATIONS A ce jour, l'association compte 256 adhérents dont 111 en activité. Depuis le début de l'année, 13 nouvelles adhésions ont été enregistrées et 2 décès signalés. En l'absence du trésorier, le point sur les cotisations ne peut être fait. Il lui est néanmoins rappelé de bien vouloir adresser dès à présent une lettre de rappel pour les cotisations impayées au titre de l'année 2008 et antérieurement et d'en faire le point avec le secrétaire général pour mise à jour de l'annuaire. 4. BULLETIN DE LIAISON

Le commandant (er) Jean GAZIN, rédacteur en chef, signale que le bulletin n° 64 est actuellement à l'imprimerie et sera diffusé dès que possible.

Pour éviter le coût des déplacements du rédacteur, une étude va être menée pour envisager le traitement des envois depuis Orléans.

Il est rappelé que tout article professionnel ou d'intérêt général sera le bienvenu pour le

prochain bulletin. Pour sa part, le capitaine JOUBERT élaborera une fiche synthétique sur le nouveau statut des OCTA.

Il est également rappelé au capitaine ACARD, chargé de l'information, qu'il doit adresser, dès leur parution, toutes celles relatives aux OCTA du Service (nominations, promotions, décorations, diplômes, etc.) tant au rédacteur du bulletin qu'au secrétaire général pour mise à jour du fichier. 5. CEREMONIE EOCTA.SSA du 19/11/08 Une cérémonie de remise d'insigne rassemblera, le mercredi 19 novembre 2008, à 10 heures, au Val de Grâce, les élèves officiers du CTA.SSA actuellement en stage à l'Ecole. Elle sera présidée par le Directeur Central. C'est la première fois qu'une telle cérémonie marquera le début d'année de stage des élèves du Corps et c'est avec plaisir qu'il nous faut signaler que celle-ci a pu être élaborée grâce à une idée émise par le lieutenant Jonathan ARNAUD au cours de l'A.G. de mai 2007. 6. PROPOSITIONS RELATIVES A LA TENUE DE L'A.G. 2009 Trois possibilités nous sont offertes pour l'A.G. 2009 :

- par le Cdt Alain JEAN dans le Golfe du Morbihan, - par le Lt-Col Michèle AMADIO, dans le sud-ouest, - par le Col Alain CUSSIGH à Toulon. Mais compte-tenu de l'ouverture du nouvel hôpital Sainte-Anne, il avait été décidé que ce serait cette dernière proposition qui serait retenue pour 2009. Cette A.G. pourrait se tenir du 15 au 17 mai 2009 avec arrivée dès le vendredi en début d'après-midi.

Visite de l'HIA, conférences, loto, visite du Mémorial du Mont Faron, visite d'une unité de la Marine sont envisagées. Le colonel CUSSIGH, le capitaine JOUBERT et le colonel GARNIER finaliseront ces projets qui seront présentés lors du prochain C.A. 7. QUESTIONS DIVERSES Le lieutenant-colonel AMADIO adressera un courrier à tous les adhérents pour obtenir leur adresse internet.

Par ce moyen elle pourra ainsi assurer la diffusion des offres d'emploi pouvant se présenter, ces offres étant envoyées par courrier papier à ceux n'ayant pas d'adresse E.mail En l'absence du lieutenant-colonel BRAUN - excusé -, web master de l'association, le commandant GAZIN présente les divers paramètres pouvant être retenus pour la création d'un site "A3".

Ce dernier annonce également la diffusion du nouvel annuaire avec le bulletin de liaison de mars prochain. Le président prendra contact avec le gestionnaire de l'HIA Legouest pour envisager la possibilité de réunir le prochain conseil d'administration en mars 2009 à METZ. A défaut, il se tiendra à Lyon.

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A 16 heures, l'ordre du jour étant épuisé, le lieutenant-colonel BARDOT lève la séance. Colonel (er) Jean GARNIER secrétaire général

CONGRES NATIONAL

DE LA FEDERATION NATIONALE ANDRE MAGINOT

DES ANCIENS COMBATTANTS

LA ROCHELLE Du 8 au 10 Octobre 2008

C’est à la Rochelle que c’est déroulé le 74ème congrès de la Fédération Nationale André Maginot. Notre association était représentée par le Lieutenant-colonel Michèle AMADIO/TRILLAUD qui a assisté à ce congrès en tant que délégué du 218ème groupement de cette fédération (Voir article en page 38 du bulletin N° 64 d’octobre 2008).

Le congrès débute jeudi 9 octobre par l’Assemblée générale qui se déroule à l’espace ENCAN du palais des congrès. Animé par Jean Claude NARCY et Carole ROUSSEAU, cette journée commence par le mot d’accueil de Jacques METIVIER, président de la section organisatrice puis Maurice GAMBERT, président fédéral fait l’allocution d’ouverture avant que le secrétaire général Henri REMONDET expose son rapport moral et d’activités.

Francis DECLERCK, Trésorier général expose ensuite le rapport financier avant que Bernard MERCADIER, président de la commission des finances, présente les investissements réalisés en 2007. Toutes ces présentations sont adoptées à l’unanimité des membres présents.

Puis, c’est avec un boîtier à touches, que les membres présents votent aux différentes questions de la motion 2008.

Le bagad de LANN-BIHOUE joue pour le plus grand plaisir des congressistes. Le congrès reprend après le déjeuner par une présentation sur écran de la vie d’André

MAGINOT (1877-1932). L’association « Flamme et Lumière » de Verdun interprète quelques scènes de leur fresque

historique de la guerre 14-18 issues de leur spectacle théâtral son et lumière d’une qualité remarquable. Des textes écrits par André MAGINOT, (sous secrétaire d’état à la guerre en 1913, qui s’engage comme soldat quand la guerre éclate) sont lus durant le spectacle.

Jean Marie BOCKEL, Secrétaire d’Etat à la

Défense et aux Anciens Combattants rejoint le congrès et prend la parole pour s’adresser aux congressistes et répondre aux questions. Puis les congressistes partent pour la cérémonie au Monument aux Morts où a lieu un dépôt de fleurs devant les hautes autorités civiles et militaires. La soirée se termine par un apéritif offert par la mairie de La Rochelle et par un dîner avec animation musicale.

La matinée de vendredi 10 octobre commence par un deuxième tour des élections pour le

renouvellement du tiers sortant du conseil d’administration car certains candidats n’atteignaient pas le minimum de voix lors du premier tour de la veille. Le résultat est présenté à l’issue et 10 candidats sont élus.

Puis a lieu la présentation du rapport des présidents de commissions.

Un montage vidéo est présenté sur les activités du colonel François GOETZ, en mémoire de son travail et de sa fidélité. Président de la commission et rédacteur en chef de la revue fédérale, ce membre actif est décédé le 6 octobre soit 2 jours avant le début du congrès.

Les personnels du siège de la fédération sont présentés aux congressistes.

Jean Claude NARCY annonce la projection d’un document exceptionnel sur les OPEX dont les images ont été réalisées par une équipe de journalistes de TF1 48 heures avant l’embuscade meurtrière qui coûta la vie à dix militaires français : « Dans l’Enfer Afghan- le 8ème RPIMA » .

La matinée se termine par une remise de distinction de drapeau.

Le prochain congrès annuel aura lieu à Montpellier les 22, 23 et 24 septembre 2009.

Lt-colonel (e.r.) Michèle AMADIO

Notre prochaine assemblée générale aura lieu à TOULON, du 15 au 17 mai 2009.

Au sud de la France, entre Nice et Marseille, le

département du VAR, baigne dans la mer Méditerranée. A la fois Provence, par ses traditions et culture, et Côte d'Azur, par la douceur de son climat, il est devenu le premier département touristique de France.

Symbole de la Provence authentique, le Var regorge d'activités et de lieux à découvrir : nature, patrimoine, gastronomie...

Préfecture du Var depuis 1974 et siège de l'évêché de ce même département depuis 1958,

Toulon est le premier port de guerre français et le centre de ravitaillement de l'escadre de la Méditerranée.

La ville a construit sa réputation autour de son arsenal militaire et de sa rade, que l'on dit

"la plus belle d'Europe". Toulon est avant tout un port militaire, qui abrite une part importante des bâtiments navals de guerre français (le porte-avions Charles de Gaulle, pour n'en citer qu'un). C'est aussi un important port de plaisance (1256 postes à flot), mais également un port de croisières et de commerce.

On ne peut réduire la ville de Toulon à son port et à son arsenal, mais il faut bien admettre que les constructions et l'industrie navales constituent une part non négligeable de son activité. Cependant, la ville et sa périphérie formant un important bassin de population (neuvième agglomération de France), Toulon est devenue, de fait, un centre commercial et de services de poids.

Un peu d’histoire…

Contrairement à sa grande voisine, Marseille, la date de fondation de la ville de Toulon reste, sinon mystérieuse, du moins approximative. Ce que l'on sait, c'est qu'une tribu celto ligure occupait le lieu au 4ème siècle avant J-C. Les Romains s'y sont établis aux alentours de l'an 100 après J-C, faisant de la rade de Toulon un point de relâche de leurs bateaux de commerce.

Ces mêmes Romains installèrent une teinturerie impériale de Gaule à l'ouest de la ville (l'Est étant la partie résidentielle), utilisant le pourpre (couleur réservée à l'Empereur), le murex, coquillage abondant sur cette partie de la côte, et le kermès, insecte dont les oeufs contiennent une poussière rouge fortement colorée et qui vit sur les chênes qui recouvraient les collines environnantes. L'industrie teinturière était facilitée par les nombreuses sources

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d'eau qui s'écoulaient de Le Revest-les-Eaux à Castigneau, jalonnées de canalisations et d'usines de traitement.

Il semblerait d'ailleurs que l'abondance du précieux liquide soit à l'origine du nom de la ville. Selon une hypothèse mythologique, Telo, déesse celto ligure des sources, aurait donné son nom à l'actuelle Toulon. Par la suite, les Romains y ajoutèrent le titre "Martius", en référence au nom du procurateur romain qui dirigeait la teinturerie. Ainsi était née la ville de Telo Martius, qui devint, par la suite, Tolo, puis Tholon, Thoulon et enfin Toulon.

Toulon : de la plage aux monuments :

Toulon, entre Provence et Côte d'Azur, mise sur le tourisme, essentiellement estival. Les atouts ne manquent pas : ville la plus chaude et la plus ensoleillée de France, Toulon dispose d'une rade naturelle idéale pour la plaisance, d'un sentier littoral de 4,5 km, de plusieurs kilomètres de plages, de grands espaces naturels boisés (Mont Faron, Mont Caume...).

Toulon est aussi une ville agréable à visiter...

D’abord, la Place de la Liberté et le Monument de la Fédération. Véritable place centrale de Toulon et point de ralliement pour beaucoup de Toulonnais, la Place de la Liberté fut créée lors de l'expansion de 1852 de la ville. D'abord appelée Place d'Armes, elle ne prit le nom de "Liberté" qu'en 1889.

L'histoire de la Place de la Liberté est intimement liée à celle du Monument de la Fédération. Oeuvre des frères Allar, le Monument de la Fédération, aussi appelé "Statue de la Fédération", dont l'inauguration date de 1890, devait célébrer le centenaire de la Révolution Française. Longtemps, la Place de la Liberté est demeurée le lieu de promenade privilégié de la jeunesse toulonnaise. �

La Porte de l'Arsenal : Située place Monsenergue, la Porte Monumentale de l'Arsenal est de nos jours la porte d'entrée du musée de la Marine. Construite en 1736 et terminée en 1738, d'après les plans d'un maître sculpteur du roi Louis XV, elle est constituée de colonnes monolithes d'ordre dorique, soutenant un fronton orné de deux statues, de Mars, dieu de la guerre, et de Minerve, déesse de l'intelligence et de la stratégie, en pierre de Calissane (Bouches-du-Rhône).

La porte est surmontée d'un attique sur lequel on peut voir un grand écusson entouré d'armes et de drapeaux, et de part et d'autre, deux enfants soutiennent un bouquet de feuilles d'acanthe. La porte de l'Arsenal, classée Monument historique depuis le 4 mai 1910, a été entièrement restaurée en 1983 et 1984 par l'architecte en chef des Monuments Historiques. Elle trône devant le Musée de la Marine depuis 1976.

La Tour Royale : appelée aussi "Grosse Tour" en raison de sa dimension importante (60 mètres de diamètre) et de l'épaisseur de ses murs (jusqu'à 7 mètres à la base !), la Tour Royale est la plus ancienne forteresse de Toulon. Commencée en 1514 et achevée 10 ans plus tard,

elle fut construite sur ordre de Louis XII, sur demande de la population toulonnaise qui souhaitait voir le port de commerce sécurisé.

Classée Monument Historique le 11 avril 1947, la Tour Royale abrite depuis 1951 une annexe du Musée de la Marine. Disposant d'un panorama exceptionnel sur la rade de Toulon, elle a vocation à

devenir un outil culturel et touristique. Jusqu'alors propriété de la Défense, l'imposant édifice est rentré dans le patrimoine communal le 19 octobre 2006.

La Cathédrale Sainte-Marie de la Seds : commencée au 11ème siècle, sous l'impulsion du Comte de Provence Gilbert de Boson qui désirait faire bâtir une église consacrée à la Vierge Marie, la Cathédrale Sainte-Marie de la Seds, dont le nom vient du latin "sedis" (siège), présente des styles architecturaux hétérogènes. En effet, l'église romane a été agrandie de 1654 à 1659, englobant du même coup l'ancienne chapelle des Saintes Reliques, construite au 15ème siècle. La façade de la cathédrale, de style classique, a été édifiée de 1696 à 1701, le clocher de 1737 à 1740. Le monument renferme notamment un retable datant de 1682 et des tableaux des 17ème et 18ème siècles. La Cathédrale Sainte-Marie de la Seds est classée aux Monuments Historiques depuis le 14 novembre 1997.

N’oublions pas le nouvel Hôpital d’Instruction des Armées « Sainte ANNE » qu’il sera sûrement possible de visiter.

Toulon, cette ville flamboyante du Sud dont la devise est "Concordia parva crescunt", que l'on peut traduire du latin par "C'est par l'entente et la coopération que les petites choses (ou petites gens) peuvent devenir grandes." ; va donc nous accueillir du 15 au 17 mai prochain.

Réservez dès à présent sur votre agenda …

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Un petit-déjeuner A3 réunissant la quasi-totalité des OCTA.SSA affectés dans les établissements de la région toulonnaise a eu lieu le lundi 29 septembre 2008 dans les murs de l'HIA Sainte-Anne de TOULON. Ainsi, plus de 20 personnes ont pu se retrouver autour d'un café et de quelques viennoiseries afin de partager un moment agréable. Ouvert à tout OCTA.SSA, membres ou non de l'A 3, cet instant privilégié aura permis à chacun de se rencontrer et de discuter. Jeunes ou moins jeunes, actifs et retraités, étaient représentés. Le colonel (er) GARNIER, délégué régional, était présent ainsi que le rédacteur du bulletin, le commandant (er) GAZIN et le commandant (er) EHRÉ qui, tous deux, réalisaient une période de réserve au sein de l'hôpital. Après avoir souhaité la bienvenue à tous, le colonel CUSSIGH en a profité pour annoncer que la prochaine assemblée générale de l'association se déroulera à Toulon. Elle sera l'occasion d'une rencontre amicale orientée sur le monde de la santé avec différents exposés d'intervenants reconnus dans leur domaine.

Capitaine Gilles JOUBERT Délégué régional adjoint

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C'est sur une idée originale du capitaine JOUBERT que le colonel CUSSIGH a été heureux de rassembler ainsi tous les OCTA.SSA de l'aire toulonnaise. Qu'ils en soient chaleureusement remerciés… et que d'autres n'hésitent pas à les imiter !

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Le 14 janvier 2009, lors du repas avec galette des rois de l'Association départementale des Retraités militaires des Pyrénées Orientales, une table avait été réservée aux personnels du Service de santé. Parmi nos adhérents étaient présents :

- le lieutenant-colonel (er) et Madame Jean-Pierre ALQUIER ; - le lieutenant-colonel (er) et Madame André RODES ; - Madame Yvonne CORDIER ; - Madame Françoise MARCHAND et, bien entendu, le dynamique président de

l'association, le commandant (er) Louis MARCHAND. Après cette journée de convivialité, certains se sont donnés rendez-vous pour un repas à Amélie-les-Bains, le 25 janvier.

Communiqué par le Colonel (er) J.GARNIER Délégué (provisoire) du secteur Languedoc-Roussillon

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Si la météo n'avait pas répondu à notre invitation en ce samedi 24 janvier, l'ambiance et la bonne humeur n'en étaient pas moins présentes parmi les 49 OCTA et conjoints qui se sont retrouvés à l'HIA Sainte-Anne pour une nouvelle journée-partage.. Dès 10 heures, son gestionnaire, le colonel CUSSIGH, a présenté en salle d'honneur le nouvel hôpital avant d'en faire découvrir les locaux inaugurés en novembre 2007. C'est ensuite autour du verre de l'amitié que le colonel GARNIER a remercié le Médecin général inspecteur NEDELLEC de son chaleureux accueil ainsi que tous les participants, adhérents ou non qui avaient répondu à l'invitation du délégué régional. En soulignant la participation des nouveaux adhérents, des applaudissements appuyés ont été adressés tout particulièrement à notre grand Ancien, le lieutenant-colonel WALTER - et à son épouse - et à la plus jeune de nos OCTA, le sous-lieutenant Joséphine JUES; seulement … 66 printemps les séparent ! Après les colonels GARNIER et CUSSIGH qui ont évoqué la vie de l'association et les mouvements ayant affecté les camarades en activité, le médecin général inspecteur NEDELLEC a souligné l'attachement et la gratitude que le service portait aux OCTA.SSA. Au cours du sympathique repas qui suivit et en levant son verre duquel s'échappaient quelques bulles, le lieutenant-colonel BARDOT, en sa qualité de président de l'A3, exprima sa satisfaction de constater le dynamisme de l'association avant d'évoquer la situation du corps des OCTA et du Service. Très agréable journée rencontre qui s'est terminée fort tard dans l'après-midi après avoir rappelé à chacun la tenue de la 32ème assemblée générale à Toulon en mai prochain.

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PARTICIPANTS A LA JOURNÉE- RENCONTRE CL (er) LC (er) CL (er) LC (TA) LC (er) LC (er)

AITELLI René & Madame AUDIGANE J.Paul & Madame BACQUET Georges BARDOT Christian & Madame BOUVET Luc & Madame CASIMIRO Jean & Madame

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COSTA Denis CUSSIGH Alain & Madame De CLISSON Marie DEVAUX / PETITJEAN Maryse EHRÉ Roland & Madame FERRO Jocelyne GARNIER Jean GRATIA Alain HASSELOT Robert & Madame HOURTIGUET Julien JOUBERT Gilles & Madame

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JUES Joséphine LE BARS Yves LE PRIOL Francis & Madame LOVATO Philippe MARCK Pierre & Madame MOUDEN /BROUQUIERES & Monsieur PUJOL Jean & Madame RAMANANJAONA Rivo RAYNAUD René ROUAULT Nicolas ROUILLARD Guy SAINT-LEGER Gilbert & son fils SCHANFELAER Frédéric SKARBEK Georges & Madame VITTORI Jean-François WALTER Ernest & Madame

Colonel (er) J. GARNIER Délégué régional

JOURNEE-RENCONTRE PROVENCE MEDITERRANNEE 2009

- Journées officielles - Assemblée générale Epaulette - Mise à jour n° 6 de l'annuaire 2006

JOURNÉES OFFICIELLES D'HOMMAGE NATIONAL

Pour l'année 2009, les dates officielles retenues sont les suivantes, à l'exclusion de toute autre pouvant être retenue par certaines associations :

- Dernier dimanche d'avril : Souvenir des victimes et héros de la Déportation. - 8 mai : Commémoration de la Victoire de 1945. - 2ème dimanche de mai : Fête de Jeanne d'Arc et du Patriotisme. - 8 juin : Hommage aux «morts pour la France» en Indochine. - 18 juin : Commémoration de l'appel historique du Général de Gaulle. - 3ème dimanche de juillet : Mémoire des crimes racistes et antisémites – Hommage aux

Justes de France. - 25 septembre : Hommage aux Harkis et autres membres des forces supplétives. - 11 novembre : Commémoration de l'Armistice de 1918. - 5 décembre : Hommage « aux morts de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et

de la Tunisie »

Toute autre date de cérémonie ne peut être considérée comme cérémonie officielle. Au constat de la tendance à « l'inflation commémorative» soulignée par certains, il est à noter que certaines associations souhaiteraient que soient limitées ces dates officielles qui pourraient se résumer à :

11 novembre, pour commémorer les morts du passé et du présent ; 08 mai, pour rappeler la victoire sur le nazisme et la barbarie ; 14 juillet, pour exalter les valeurs de la Révolution française.

Le rapport Kaspi, du nom de son rapporteur, préconise justement, « pour combattre

cette inflation commémorative, même si cela coûte quelques voix aux candidats à des fonctions électives» de ramener les journées officielles à ces trois dates. La décision est entre les mains du gouvernement et du chef de l'Etat.

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ASSEMBLEE GENERALE EPAULETTE

------------------------ C’est le samedi 7 février 2009 que s’est déroulée la journée nationale de L’Epaulette, sous la présidence du général de division (2S) Brûlé, à l’Ecole militaire à Paris. Et sous une neige abondante ! Après l’assemblée générale, au cours de laquelle le nouveau président de L’Epaulette (6218 adhérents), le général (2S) Delochre, a été désigné, les plus hautes autorités de l’armée de Terre et de la gendarmerie se sont exprimées. l’Ecole militaire sous la neige…

En préambule, le général de division (2S) Brûlé a rappelé que L’Epaulette en tant que facteur social et force de propositions, avait soutenu le commandement dans ses épreuves en 2008.

le général de division (2S) Brûlé C’est alors que le chef d’Etat major de l’armée de Terre, le général d’armée Elrick Irastorza a clarifié certaines de ses récentes positions. La restructuration de l’armée de Terre actuellement engagée répond à une rationalisation des coûts de fonctionnement courant (bases de défense) afin d’accroître les moyens mis à disposition des combattants, dans le double contexte du caractère de plus en plus meurtrier des engagements et du droit international qui est structurant dans la conduite des opérations militaires. le général d’armée Irastorza Par rapport à la récente actualité qui a frappé l’armée de Terre, il a déclaré : « Quand on choisit le métier de militaire, on ne choisit plus ses missions » et au sujet du drame de Carcassonne, qu’il était « le fruit de la distance prise avec les règles professionnelles ». Enfin, au sujet des modes de recrutement, il a précisé qu’ « avoir besoin d’un recrutement direct de qualité n’est pas dire que les autres recrutements ne le sont pas ». Le général d’armée Roland Gilles, directeur général de la gendarmerie nationale a commenté, pour sa part, le transfert organique en 2009 de la gendarmerie au ministère de l’Intérieur.

Il estime qu’appartenir à la Défense n’est plus un critère pour être militaire, dans la mesure où un quart des officiers de carrière de la communauté militaire dépendra d’un ministère autre que celui de la Défense ! La communauté militaire devient ainsi interministérielle. La loi de 2009, déjà votée au Sénat mais pas encore à l’Assemblée nationale, devrait cependant confirmer le maintien de la tutelle historique du ministère de la Défense sur la gendarmerie : la nature de la gendarmerie est « une force armée dont les personnels sont militaires » et la gendarmerie conserve des missions à caractère militaire.

C’est ensuite la présentation des promotions des différentes écoles de l’EMIA, l’EMCTA et de l’EOGN. Quelques commentaires… Le recrutement à l’Ecole militaire interarmes (EMIA) restera à 100% semi direct, parmi les militaires non officiers (les officiers sous contrat sont donc exclus) : sous-officiers et militaires du rang. Le diplôme de sortie de l’EMIA sera du niveau licence (180 crédits ECTS selon les critères de Bologne).

les promotions des Ecoles Il est à souligner que les OCTA du service de Santé des armées seront les seuls, avec les gendarmes, à avoir un niveau de sortie de scolarité aussi élevé (master II), soit un total de 300 ECTS. C’est aussi la présentation attendue de la 32ième promotion de l’EMCTA ! Elle a pour nom de baptême « Contrôleur général Carmille » et comprend 34 élèves officiers, dont 17 féminins, 15 de recrutement direct avec un âge de 21 à 32 ans et un niveau de bac à bac +5. Dix d’entre eux rejoindront l’Ecole du Val de Grâce, ayant fait le (bon) choix du CTA santé. Enfin, le Corps des OCTASSA a été honoré par l’obtention d’une lettre de félicitations, attribuée par le général d’armée Elrick Irastorza, à notre camarade le colonel (er) Pujol, pour ses actions associatives et plus particulièrement au sein des Bouches du Rhône, en tant que président du groupement de ce département. L’A3 lui adresse ses vives félicitations !

le colonel (er) Pujol distingué…

Et c’est aussi une belle occasion de réunir quatre générations d’OCTASSA ! lt-col Bardot

Par décret du Ministre de la défense, sont inscrits au tableau d'avancement pour l'année 2009 les officiers dont les noms suivent. OFFICIERS DE CARRIERE Pour le grade de Colonel Les Lieutenants-colonels 1 – COSTA Denis 2 – BARDOT Christian 3 – GRAND'MOURSEL J.-Jacques 4 – MAISON Daniel Pour le grade de Lieutenant-colonel Les Commandants 1 – LAZUECH Maryse 2 – FALTOT Gilles 3 – GINESTE Didier 4 – BAYLE Olivier 5 – LOVATO Philippe Pour le grade de Commandant Les Capitaines 1 – ALEXANDRE Christophe 2 – De TERRASSON de MONTLEAU A. 3 – DUPUIS Laurent 4 – SCHANFELAER Frédéric 5 – WABLE Eric 6 – MORVAY Sophie 7 – LEPILLER Guillaume 8 – MARCHI Pierre Arrêté du 29 septembre 2008, BOC n° 39 du 17 octobre 2008, texte 53. Pour prendre rang au 01 août 2008. Au grade d'Aspirant Recrutement direct : AUSTRY Béatrice ESCOBAR Alice GRIVART Laetitia JOFFROY Laetitia LERICOLAIS Guillaume MOULIN Sébastien NICODEME Thibaut SONGUE MINEH Etienne

Recrutement semi direct : MALLEGOL Arnaud SICOT Stéphanie Décret du 23 octobre 2008 portant nomination et promotion dans l'armée d'active. Pour prendre rang au 01 août 2008. Au grade de Sous-lieutenant Les Aspirants : CONTE Anthony BERTELOOT Oriana DELAFARGUE Sophie JUES Joséphine SKRZYPEK Astride CERVEAU Céline BES de BERC Philippe MALGORN Benoît MESCHKUTAT Nicolas MARCHAL Caroline LEMAGNENT Christophe Décret du 02 décembre 2008 portant nomination et promotion dans l'armée d'active. Officiers de carrière Pour prendre rang au 01 août 2008. Au grade de Lieutenant Les Sous-lieutenant : POIRIER de CLISSON Marie GARTNER Yann LIMONET Alexis DURUPT Cyril MELARD Alice PINCON Guillaume ALEXANDRESCU Arnaud LIGEONNET Cédric PRATTE Boris LOMBARDI Claire Officiers sous contrat Pour prendre rang au 1er novembre 2008. Au grade d'Aspirant BARRERE Simon Au grade de Lieutenant Les sous-lieutenants : LEJEUSNE Olivier BERTHOME Stéphanie FARINET Eugénie

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Nomination dans les réserves Décision du 05 mars 2008 – BOC n° 24 du 27 juin 2008. Au grade de Commandant de réserve GUILLEMIN Patrick Au grade de Lieutenant de réserve LEMEE Nicolas Décision du 28 mai 2008 – BOC n° 26 du 11 juillet 2008. Au grade de Commandant de réserve LASNIER Philippe Au grade de Capitaine de réserve KLEIN Nicolas TRAVERSO Alain Au grade de Lieutenant de réserve GUIBERT Sylvain Décision du 11 juillet 2008 – BOC n° 30 du 07 août 2008. Au grade de Commandant de réserve DEL MORAL Jean-Pierre Décision du 13 octobre 2008 – BOC n° 41 du 31 octobre 2008. Au grade de Commandant de réserve BLANCHIN Maryse Au grade de Capitaine de réserve ENOUF Vincent KOUTO Géraldine KRAJKA Laurent LIOGIER Catherine

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Par décret du Président de la République en date du 05 novembre 2008, sont promus ou nommés, pour prendre rang à compter de la date de leur réception, les militaires appartenant à l'armée active désignés ci-après : ORDRE NATIONAL DU MERITE Au grade d'officier Le général de brigade TILLOY Christian Au grade de Chevalier Le lieutenant colonel BICAIL Agnès Les commandants CANNET Gilles DESCAT Philippe PEREGO F. Dominique RUE Isabelle CROIX ROUGE FRANCAISE Par décision du 14 mai 2008 la Croix Vermeil de la Croix Rouge Française a été remise au : Colonel (er) Jean PUJOL au mois de décembre 2008 lors d'une cérémonie à Marseille.

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Diplôme de Qualification Militaire (DQM) Capitaine BRULIN Laurent Capitaine BENOIT Sandrine Lieutenant ALMERAS Lionel Capitaine KPEDOTOSSI Guy Capitaine MARTINET Delphine Capitaine BURET David Capitaine GIL Raphaël

Diplôme Technique (DT) Capitaine COURREGES Pierre Arnaud Ex-eaquo Cne JOCKUM Franck Cne TOBIE Eric Capitaine DUBOIS Michel Diplôme Militaire Supérieur (DMS) Commandants LEMPEREUR Patrick CHARLES Laurent MARCHADOUR Véronique OVAERE Fabrice

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Mon Colonel, Veuillez trouver ci-joint les noms des lauréats du DT 2008 : - Cne COURREGES Pierre-Arnaud - Ex-eaquo Cne JOCKUM Franck et Cne TOBIE Eric - Cne DUBOIS Michel Les lauréats DQM : par ordre de mérite • Capitaine BRULIN Laurent (OSC - Psychologue clinicien à l'HIA R. Picqué) • Capitaine BENOIT Sandrine (Off de carrière - CTSA - Clamart) • Lieutenant ALMERAS Lionel (Off commissionné - IMTSSA) • Capitaine KPEDOTOSSI Guy (Off de carrière) • Capitaine MARTINET Delphine • Capitaine BURET David (Off commissionné - DAPS) • Capitaine GIL Raphaël (Off commissionné - CeTIMA) Les lauréats du DMS : • Commandant LEMPEREUR Patrick (EVDG) • Commandant CHARLES Laurent • Commandant MARCHADOUR Véronique (DRSSA Toulon) • Commandant OVAERE Fabrice En restant à votre disposition. Très respectueusement. CDT MAIGRET Chantal Coordinateur des formations OCTASSA Ecole du Val-de-Grâce 1, Place Alphonse Laveran 75230 PARIS cedex 05 Tel : 01.40.51.47.11 PNIA : 829.751.47.11 Fax : 47.38

CEREMONIE REMISE D’INSIGNE

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Le mercredi 19 novembre 2008 restera une date importante dans la vie du Corps des OCTASSA…

En effet, la promotion des EOCTASSA 2008-2009 de l’Ecole du Val-de-Grâce a reçu l’insigne de l’Ecole au cours de la cérémonie militaire de la Leçon inaugurale, présidée par le médecin général des armées Bernard Lafont, Directeur central du Service de santé des armées et qui s’est déroulée dans la cour d’honneur de l’Ecole du Val-de-Grâce, en présence du médecin général inspecteur Jean-Etienne Touze, Directeur de l’Ecole du Val-de-Grâce et du général de brigade Tilloy, Inspecteur technique et administratif du Service de santé des armées. Chaque élève s’est ainsi vu remettre cet insigne par un OCTASSA de la promotion précédente.

L’idée de cette cérémonie remonte en mai 2007, lors de l’assemblée générale de l’A3 au cours de laquelle un lieutenant regrettait la rareté des occasions favorables, pour les EOCTASSA scolarisés à l'Ecole du Val-de-Grâce, à leur intégration dans le SSA.

L'A3 étant particulièrement favorable à toute action visant à renforcer l'esprit de Corps des OCTASSA et leur sentiment d'appartenance au Service de santé des armées, a approuvé cette démarche et a contribué à la réalisation de cette cérémonie. L’A3 remercie vivement le médecin général inspecteur Jean-Etienne Touze qui a apporté tout son soutien actif à ce projet. Un nom de baptême devrait être attribué à cette promotion, au cours d’une cérémonie se déroulant en 2009. En effet, les délais d’approbation d’un nom de parrain sont très longs et n’ont pas permis que la promotion reçoive son nom de baptême le 19 novembre. Il est vrai que chaque promotion reçoit déjà un nom de baptême à Coëtquidan, mais l’entrée dans le Service de santé des armées mérite bien le choix d’un OCTASSA illustre en tant que parrain !

Un coquetel a été ensuite servi et la convivialité était bien au rendez-vous !

salle Capitulaire Le colonel (er) Pujol, les colonels (cr) Linon et Harel avaient répondu favorablement à l’invitation à cette chaleureuse cérémonie. lt-col Allemand, col Siau, col(cr)Harel et lt-col Bardot

Un parrain pour la promotion des EOCTASSA 2008-2009 ? Un gestionnaire à l’honneur…

(Sous réserve de l’approbation des différentes autorités)

Lieutenant-colonel d’administration Henri Paul DIONISI 28.04.1882 - 01.03.1965 Commandeur de la Légion d’honneur Engagé le 28.04.1900, admis à l’Ecole d’administration militaire de Vincennes (session 1905-1906), il est nommé officier d’administration de 3° classe (sous-lieutenant) le 01.09.1906, puis officier d’administration de 2° classe deux ans plus tard. En Algérie en janvier 1912, il est affecté à l’hôpital militaire de Kolea dont il est nommé gestionnaire le 02.08.1914. Volontaire pour le front, il rejoint le corps expéditionnaire des Dardanelles en mai 1915. Gestionnaire de l’hôpital de campagne de l’île de Corfou puis de l’hôpital temporaire de Florina, en octobre 1916, il reçoit la Croix de Guerre 1914-1918 (Citation % Div. 06.10.1916). En août 1917, il est affecté à la mission sanitaire française en Italie où il est promu officier d’administration de 1° classe (capitaine), le 10.02.1918. Il retourne à l’Armée d’Orient le 01.09.1918 où il est gestionnaire de l’hôpital de campagne d’Harabouroun puis de la Réserve des matériels sanitaires de Constantinople. Il est cité deux fois à l’ordre de l’armée : 07.12.1919 et 13.12.1920. Chef du bureau de comptabilité de la DSS du corps d’occupation en janvier 1920, il est nommé adjoint au directeur de cette direction en octobre 1920, poste qu’il occupe trois ans. Il y est nommé chevalier de la Légion d’honneur le 22.12.1922. Il sert ensuite à l’Armée du Rhin puis en Rhénanie. Après quinze ans hors de la métropole, il est affecté à Paris en avril 1926, commandant la 22° SIM. Ses grandes capacités, ses connaissances, son expérience, ses titres et la haute opinion dans laquelle le tiennent les chefs du Service de santé le font désigner, alors qu’il ne porte que trois galons, pour le poste envié de gestionnaire de l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, le 22.09.1928. Commandant d’administration le 19.12.1934, il est promu lieutenant-colonel d’administration le 24.03.1937. La modernisation de l’hôpital est son souci permanent et il reçoit la Médaille d’honneur du SSA (argent) en janvier 1939. Sa maîtrise de la gestion hospitalière, ses réalisations et ses idées personnelles sont appréciées. Sa description de la conception hospitalière est d’avant-garde et sera réalisée dans le nouvel hôpital 40 ans plus tard. (Sa vision prémonitoire est publiée en mai 1939). Sa conduite en juin 1940 lui vaut une citation (% Régt) avec attribution de la Croix de Guerre 1939-1945. Le 22.08.1940, il est rayé des cadres par limite d’âge mais il sera maintenu en service à l’HM du Val-de-Grâce jusqu’au 01.08.1942. Il y aura servi près de 14 ans. Couronnement d’une carrière exceptionnelle, le Lt-colonel Dionisi est promu commandeur de la Légion d’honneur par décret du 17.01.1952.

Colonel. P.-J. LINON

DECES Le Lieutenant-colonel Jean Eugène CASSAGNE nous a quitté à 93 ans, le 07 août 2008 (voir page n° 59 – bulletin n° 64 d'octobre 2008). Beaucoup d'anciens coloniaux l'ont connu et il me semble bien d'honorer sa mémoire. Né le 21 juin 1915, il s'engage le 16 novembre 1934 dans les troupes coloniales. Le 26 septembre 1939, il est admis à l'Ecole Militaire d'Administration de Vincennes au titre du Service de santé des troupes coloniales (SSTC) promotion "Rouget de l'Isle", dont il est le plus jeune. Cette promotion comprend 20 élèves officiers pour le service de santé. En raison de la guerre, la promotion ne fait que trois mois de formation accélérée, les élèves rejoignent une affectation. Promu Sous-lieutenant d'administration du Service de santé de l'armée active par décret du 30 décembre 1939 pour prendre rang le 20 décembre, il commence une longue carrière qui le conduira à tenir de nombreux postes importants dans les formations en métropole et outre-mer. Le temps passé dans les différents grades était alors très variable et long : Lieutenant en 1941, il est promu Capitaine en 1947, Commandant en 1960 et Lieutenant-colonel le 1er janvier 1967 et se trouve numéro un à l'annuaire en 1975. Parmi ses affectations on le trouve, entre autres, trésorier de l'Ecole d'Application et Centre de Recherches et d'Instruction du Service de santé des Troupes Coloniales (EACIRSSTDM), devenue depuis l'IMTSSA, durant 4 ans et gestionnaire de l'hôpital Principal de DAKAR. Ce dernier poste était particulièrement difficile en raison de son statut particulier. Le Lieutenant-colonel CASSAGNE termine sa carrière le 21 juin 1975 comme inspecteur administratif du service de santé de la 7ème région militaire à Marseille et se retire 163 avenue du 11 novembre – 83740 LA CADIERE d'AZUR. Il était chevalier de la Légion d'Honneur en 1961, officier de l'Ordre National du Mérite en 1975, titulaire de la médaille d'honneur du service de santé des armées (argent) depuis 1966. Il était très exigeant pour lui-même et ses subordonnés. Il souhaitait en effet que notre corps ait une excellente réputation de compétence et un très bon niveau. Il a pu ainsi contribuer par ses interventions auprès de la DCSSA notamment à l'amélioration de notre statut. Fiche rédigée par des souvenirs personnels et grâce aux renseignements remis par le Colonel LINON. Je n'ai pu avoir de contact avec la famille.

Colonel (er) Jean PUJOL ESSM-Lyon – Promo 1953

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Nous avons également appris, tardivement, le décès : Du Colonel (er) Jean-Marie BERNEDE survenu le 16 juin 2008, à l'age de 65 ans. Les obsèques ont été célébrées le19 juin 2008 au Père Lachaise – Paris 20ème. Son adresse : 15 passage de la Fonderie – 75011 PARIS. Quelques camarades étaient présents aux obsèques.

L'A3 fait part : Du décès de madame Anne DANTEC survenu le 28 octobre 2008, à l'age de 86 ans. Les obsèques civiles ont eu lieu le 31 octobre 2008 à Brest. Madame DANTEC était la veuve du Colonel BOUZELOC. Adresse de sa fille : Madame DURAND

87 Boulevard St Michel – 91700 Ste Geneviève des Bois Le Commandant Jean GAZIN a assisté à la cérémonie en son nom personnel et au nom de l'A3.

Du décès du Colonel DUMARGNE Jacques survenu à l'age de 76 ans. L'inhumation a eu lieu le 09 février 2009 à l'église Sainte Marie de Belle Beille à Angers. Adresse de son domicile : 23 rue du Général Patton 49000 ANGERS

L'A3 adresse ses sincères condoléances à leur famille, proches et amis.

* NAISSANCES Madame Yvonne CORDIER est heureuse d'annoncer la naissance de son deuxième arrière petit fils Mahé, né le 24 octobre 2008 au foyer de ses petits enfants Emilie et Bastide GAILLARD. Le Lieutenant Thierry JOURNET et Madame sont heureux de vous faire part de la naissance de leur fille Florine, née à Brest le 30 novembre 2008. L'A3 est heureuse de souhaiter la bienvenue à Mahé ainsi qu'a Florine et adresse à l'arrière-grand-mère et aux heureux parents ses plus sincères félicitations.

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PROJET DE LOI DE PROGRAMMATION MILITAIRE 2009 2014

----------------------- Hervé Morin, ministre de la défense, a présenté la loi de programmation militaire 2009-2014 le 29 octobre 2008. La présente loi de programmation militaire couvre la période 2009-2014. Il s'agit de la onzième loi de programmation militaire, la précédente loi venant à échéance le 31 décembre 2008.

Elle comprend sept chapitres. Le premier chapitre comporte des dispositions à caractère programmatique prises sur le fondement de l'article 34 de la Constitution, issu de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, qui prévoit que « des lois de programmation fixent les objectifs de l’action de l’Etat ». Les six chapitres suivants contiennent des dispositions relatives à l'organisation des pouvoirs publics dans les domaines de la défense et de la sécurité nationale, à une mesure d’accompagnement des restructurations dans le domaine de la défense, aux modalités de cession des installations de défense et de la réindustrialisation, à l'ouverture du capital de certaines entreprises du secteur de la défense, au secret de la défense nationale et des dispositions diverses. Le chapitre Ier détermine les objectifs de la politique de défense, et plus particulièrement de la programmation financière. Le chapitre II, qui comprend le seul article 5, tire les conséquences des orientations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale sur l’organisation des pouvoirs publics en matière de défense et de sécurité nationale. L’organisation actuelle résulte de l’ordonnance n° 59-147 du 7 janvier 1959 portant organisation générale de la défense, dont les dispositions sont codifiées depuis 2004 dans le code de la défense. Produit d’un contexte historique et stratégique issu de la seconde guerre mondiale, cette organisation doit désormais être adaptée afin de répondre aux exigences actuelles. Le chapitre III comporte une mesure d'accompagnement social des restructurations qui relève du domaine de la loi. Le chapitre IV comprend trois articles relatifs aux modalités de cession des installations de la défense et à la réindustrialisation des zones touchées par les restructurations. Le regroupement des armées sur quatre-vingt-cinq à quatre-vingt-dix bases de défense à l'horizon 2013 nécessite la mise en oeuvre d'un plan d'aménagement important dans le domaine immobilier, ainsi qu'une cession des emprises devenues inutiles. Le chapitre V porte sur l’ouverture du capital de certaines entreprises du secteur de la défense. Le chapitre VI comporte des dispositions relatives au secret de la défense nationale. Enfin, le chapitre VII comporte des dispositions diverses. lt-col Bardot

LE CENTRE DE FORMATION AU MANAGEMENT

DU MINISTERE DE LA DEFENSE

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NDLR : Le Centre de formation au management du ministère de la défense (CFMD) est un organisme de formation continue ouvert aux personnels civils et militaires de la défense, situé à l’Ecole militaire à Paris et offrant des formations de haut niveau, liées aux techniques de management et de communications.

François Santucci est le directeur du Centre de formation au management du ministère de la défense : « La modernisation introduit dans l'administration des pratiques managériales. La fonction publique n'a jamais été pensée en termes de management, mais plutôt en termes de réglementation administrative ».

Le commandant Laurent Saint-Jours, adjoint au chef de bureau « Surveillance administrative » de la Direction centrale du Service de santé des armées, nous fait part de son expérience lors d’une formation au CFMD.

Formation : « Parcours, méthodes et outils d’audit »

Après le développement du contrôle de gestion dans les armées, les techniques d’audit apparaissent comme des outils indispensables à l’évolution des organisations publiques, notamment dans le contexte actuel de réforme du ministère de la défense et de l’Etat.

Nouvellement affecté au bureau de la Surveillance administrative de la Direction centrale du Service de santé des armées, j’ai demandé à être inscrit à la formation «Parcours, méthodes et outils d’audit » organisé par le centre de formation au management de la défense au mois de septembre 2008.

Cette formation, suivie après plus de dix années d’exercice au sein du corps des officiers d’administration du service de santé des armées, a été l’occasion de découvrir de nouveaux outils de gestion et de les relier à ceux acquis précédemment dans ma carrière.

La première partie du stage a débuté par une mise en perspective de l’audit dans la démarche de recherche de performance dans les organisations publiques. En effet, l’audit est la vérification de la conformité à des dispositions préétablies et de la mise en œuvre efficaces des dispositifs aptes à atteindre un objectif [1]. De plus, l’intervenant nous a rappelé

l’importance de l’éthique et de la déontologie de l’auditeur qui doit savoir allier à la fois la confidentialité et le devoir d’alerte au cours de ses missions.

L’intervenant du stage a replacé alors la fonction Audit dans le cadre de la sociologie des organisations, car l’auditeur intervient au sein d’un groupe humain. Puis, les différentes phases de la démarche d’audit nous ont été présentées, allant de la définition des objectifs de l’audit jusqu’aux modalités d’application des recommandations. Enfin, l’analyse des risques et des points de contrôles nous a été présentée avec des exercices d’application en groupe.

En plus du programme prévu, un autre intervenant du cabinet de consultant chargé du stage est intervenu afin de nous présenter la mise en œuvre de l’audit interne dans le domaine particulier de la comptabilité publique. Ce module a intéressé nombre de stagiaires déjà confrontés à cette problématique dans le cadre des demandes d’audit de leur hiérarchie.

La seconde partie du stage a été consacrée plus particulièrement aux entretiens ainsi qu’aux méthodes qualitatives et quantitatives d’audit. En effet, la relation auditeur-audité est faite non seulement de mots, mais également d’un contexte de communication qui peut entraver la qualité de l’audit : prendre conscience de la relation établie entre l’auditeur et l’audité peut parfois aider à trouver des solutions si des moments de crainte ou d’agressivité surviennent. Puis plusieurs méthodes d’audit ont été abordées telles les feuilles de révélation et d’analyse des problèmes, le diagramme des processus et les outils statistiques d’analyse de données. La formation s’est terminée par une présentation générale de l’élaboration d’un rapport d’audit, de sa présentation, de l’instauration d’une commission de suite et des critères qui permettent d’évaluer la qualité de l’audit ainsi réalisé.

Ainsi, cette formation m’a permis d’acquérir des méthodes et des outils que j’ai pu mettre en œuvre dès mes premières missions d’audit interne. En effet, cette formation s’est révélée être très enrichissante, non seulement de par la grande expérience des intervenants, mais également grâce aux échanges réalisés entre stagiaires au cours des exercices pratiques réalisés tout au long de cette formation.

De plus, au cours des prochains mois, je participerai à la rédaction d’un guide formalisant les pratiques d’audit interne dans le domaine de l’administration et des finances. Ce guide continuera d’être enrichi grâce aux retours d’expérience effectués à l’issue des missions d’audit et aux échanges de bonnes pratiques avec les autres auditeurs du ministère.

Enfin, cette formation m’aura fait mieux comprendre l’articulation existant entre les concepts d’audit interne, d’analyse des risques et de contrôle interne que souhaite développer la délégation générale de la modernisation de l’Etat au sein des ministères.

Commandant Laurent Saint-Jours

[1] Norme X 50-106-1.

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« Celui qui réclame l'exécution d'une obligation doit la prouver. Réciproquement, celui qui se prétend libéré, doit justifier le paiement ou le fait qui a produit l'extinction de son

obligation. » Article 1315 du Code civil

* La meilleure façon de protéger un droit est donc d'être en mesure d'en apporter la preuve. La force de l'écrit, ou du support électronique, est indéniable mais il est indispensable d'en connaître les délais de prescription. C'est en fonction d'eux que nos documents seront conservés plus ou moins longtemps. Nous reprenons ici un article paru dans le bulletin de liaison 48 d'octobre 2000 après mise à jour. Peut-être une erreur ou une omission se sera glissée dans nos lignes mais nous savons que vous saurez la corriger… et nous en faire part pour information de tous nos lecteurs!

* A conserver :

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- Fiche individuelle ou familiale d'état civil.

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- Notes ou factures d'hôtel, de restaurant et de traiteur. - Extrait d'actes de naissance, de mariage ou de décès.

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- Justification du paiement du prix de pension des enfants. - Factures de déménageurs ou de transporteurs. - Facture et certificat de ramonage. - Récépissé d'envoi de recommandé - Chèques bancaires (1 an et 8 jours pour les présenter à l'encaissement). - Factures téléphoniques et Internet (contestation possible la 1ère année, mais à conserver 3 ans pour le fisc).

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- Factures d'eau (quand distribution par une entreprise privée). - Factures d'achat de marchandises et petits appareils ménagers (ou la durée de la garantie). - Quittances de primes d'assurances (autre que d'assurance vie). - Dossier sinistre de dégâts matériels (2 ans vis à vis de l'assureur sinon 10 ans). - Bordereaux de prestation de sécurité sociale et familiale. - Contrat de crédit à la consommation et justification de remboursement. - Notes de frais et salaires des avocats. - Honoraires des médecins, chirurgiens, dentistes, pharmaciens et vétérinaires. - Décomptes de remboursement de sécurité sociale / mutuelle. - Compte-rendu de visite technique de votre voiture. - Documents relatifs aux impôts locaux. - Contrat de travail (2 ans après sa résiliation).

- Justificatifs de paiement d'une contravention (délai correspondant à la prescription des peines – mais la prescription des poursuites est d'un an).

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- Justificatifs de paiement des cotisations de retraite. - Vente d'un bien immobilier, donation, succession (plus l'année au cours de laquelle le bien a été vendu); un redressement fiscal peut intervenir jusqu'au 31 décembre de la 3ème année suivant celle de l'enregistrement de l'acte.

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�� - Factures d'eau (quand distribution par une commune ou un groupement de communes). - Double de la déclaration de revenus.

- Preuves de paiement des impôts et taxes ("jusqu'à l'expiration de la 4ème année suivant celle au titre de laquelle l'imposition est due" selon l'article 1966 du codes des impôts); avec prolongation de : 1 an si le fisc découvre une anomalie dans la déclaration de revenus, à la faveur d'une déclaration de succession, : 2 ans en cas de dépôt de plainte pour fraude fiscale, : 3 ans si l'administration découvre des activités occultes pour lesquelles le

contribuable n'a déposé aucune déclaration. - Règlement à votre profit du capital d'une assurance décès

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- Quittances de loyers et charges locatives. - Relevés de charges immobilières. - Baux de location (après le départ du logement). - Etats des lieux – entrée et sortie- actes de cautionnement, correspondances échangées (après la sortie des lieux). - Factures gaz et électricité. - Justification du paiement - des salaires (employés de maison), - des arrérages de rentes viagères, - des pensions alimentaires,

- des intérêts d'emprunts, - des cotisations ASSEDIC.

- Avis d'échéance et justification de paiement des contrats d'assurance vie. - Cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales. - Factures "Canal satellite" (en vue d'une contestation).

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- Contrats et avenants - assurance de responsabilité civile, multirisque habitation, automobile,…(10 ans après la résiliation du contrat), - assurance vie (10 ans à compter de la date du décès ou de

l'extinction du contrat). - Dossier sinistre en cas de dommages corporels graves (expertises, certificats médicaux,…) mais vie entière si des séquelles ultérieures sont à craindre.

- Devis, contrats et factures des réparations et travaux faits par un commerçant inscrit au registre du commerce (garantie décennale). - Relevés de comptes bancaires, talons de chèques. (30 ans pour les opérations bancaires importantes). - Contrats et justifications de remboursement d'un crédit immobilier ou d'un crédit professionnel (au-delà de la dernière mensualité de remboursement). - Relevés et justifications de paiement des charges de copropriété. - Procès verbaux des assemblées générales de copropriétaires. - Toute correspondance avec le syndic. - Frais de séjour en clinique privée. - Toutes factures d'objets de valeur, de collection ou d'antiquités, de bijoux, de métaux

précieux (pour ceux qui paient l'impôt sur la fortune; sinon à garder tant qu'ils existent pour les assurances). - Passeport. - Dossier d'opposition - sur carte, chèques – (à compter de la clôture du compte).

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- Contrats et factures de travaux d'entrepreneurs, d'architectes, de maçons ( en vue d'éventuelles plus-values immobilières en cas de revente).

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- Factures des constructeurs et entrepreneurs (gros travaux), des artisans inscrits au registre des métiers (prescription trentenaire de l'action légale). - Honoraires d'architectes. - Reconnaissance de dettes ou de contrats matérialisant un prêt entre particuliers. - Pièces justificatives de droits - à pension alimentaire, - à rente viagère. - Frais de séjour en hôpital.

- Factures liées à un véhicule après revente.

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- Livret de famille. - Contrat de mariage. - Contrat de pacte civil de solidarité (PACS) - Jugement de divorce. Jugement de séparation de corps. - Tout document relatif à l'union libre. - Jugement d'adoption. - Acte de reconnaissance d'un enfant. - Acte notarié de donation. - Testament. - Certificats de travail. - Bulletins de salaire ou de paie (jusqu'à liquidation de la retraite). - Allocations chômage. - Indemnités journalières - arrêt de travail – (au moins 2 ans après leur versement). - Titre de pensions civiles et militaires. - Notification de pension d'invalidité. - Dossiers médicaux, carnet de santé, carte de groupe sanguin. - Documents relatifs aux accidents ou maladies professionnelles. - Dossier sinistre si des séquelles de dommages corporels sont à craindre. - Certificats de vaccination. - Titres de propriété et actes notariés (jusqu'à la revente ou donation du logement).

- Conventions de servitude (jusqu'à la revente ou donation de la propriété). - Ordre de prélèvement automatique (ou pendant le temps de leur validité). - Livret militaire. - Diplômes universitaires - Permis de conduire.

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- Devis (jusqu'à l'établissement de la facture). - Bons et certificats de garantie (pendant leur durée de validité). - Factures d'achat de voiture, de réparation, d'entretien. - Factures d'appareils photos, vidéo, de montre, d'objets de valeur (comme justificatif pour la douane). - Contrat de crédit-bail. - Contrats d'abonnement (gaz, électricité, eau, téléphone, …). - Polices d'assurance. - Tous documents relatifs à l'habitation dont vous êtes propriétaire. - Dossiers scolaires des enfants (jusqu'à la fin de leurs études).

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Toutes ces durées, valables à ce jour, peuvent être légalement modifiées et il incombe à chacun d'en suivre les modifications éventuelles.

Recueilli par le colonel (er) J. GARNIER sources "Le Particulier" et "Intérêts privés"

L'A3 adresse à chacun ses plus vives félicitations

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Les services logistiques sont entrés dans le nouvel hôpital avec des techniques du troisième millénaire, inspirées des méthodes industrielles.

Le magasin partage la plateforme logistique avec la pharmacie afin de mieux approvisionner les services grâce à des robots de distribution entièrement automatisés. De même le logiciel « GAMOCC » a été abandonné au profit de « Pharma » permettant ainsi à l’ensemble de l’hôpital de faire ses commandes quotidiennement par informatique.

Tous les services logistiques sont entrés également dans cette mutation grâce aux 6 robots transporteurs autonomes (AGV). Si l’on se rend au niveau -2 de l’HIA Sainte Anne on a peine à croire que l’on est dans un hôpital. Des robots approvisionnent les services en médicaments, linge, matériel, repas, dossiers médicaux et reprennent les déchets, linge sale et armoires vides des services dans un ballet incessant.

Pour s’orienter ils sont dotés d’un faisceau laser qui détecte des points disposés dans tous les couloirs de l’hôpital. Les AGV renvoient alors par Wifi leur position au système qui gère complètement la solution.

Les robots travaillent 7/7 jours de 7H00 à 19H00 sans faillir. Ils effectuent plus de 600 mouvements par jour en prenant seuls l’ascenseur et, durant leur temps libre ils vont recharger leur batterie dans leur gare.

Cette solution mise en place permet de réduire les nombreux déplacements des personnels de l’hôpital afin qu’ils puissent se recentrer sur le cœur de leur métier : les soins et le confort du patient.

Capitaine SCHANFELAER Chef du Département Economique

HIA Sainte Anne - TOULON

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Dès le mois de Mai 2008 le Président de la République avait rendu public ses réflexions sur le redimensionnement qu’il comptait réaliser dans le cadre de la coopération française avec le continent africain.

Dans son allocution il avait insisté sur le maintien d’une présence française dans quatre lieux stratégiques et sur la nécessaire reconsidération du volume des troupes françaises implantées dans les autres pays où demeure une présence française. Les lieux stratégiques où la coopération militaire française sera maintenue voire renforcée ont été rendus publics et sont les suivants : Le Sénégal, le Gabon, Djibouti et la Réunion.

Ainsi a été effectuée au sein du service de santé des armées la création de trois postes, deux au profit des médecins et un au profit des OCTASSA. Ces postes correspondent à la volonté commune des états gabonais et français de créer une école d’application au profit des médecins militaires gabonais (dans un premier temps) à l’identique de ce qui existe en France et dont l’école du Val de Grâce incarne l’excellence.

Il faut savoir que la construction de cette école au Gabon a débuté le 26 janvier 2009 et est consécutive à la construction d’un hôpital d’instruction des armées moderne qui a été inauguré il y a un peu plus de trois ans à Mélen, au nord de Libreville. Cet hôpital possède l’ensemble des équipements actuels et notamment une IRM, un scanner et un bloc opératoire aux normes occidentales.

Des médecins gabonais formés en France dont quatre professeurs agrégés du Val de Grâce, au Togo et au Maroc sont affectés dans cette structure et effectuent régulièrement des stages de perfectionnement au sein des HIA français. Des médecins marocains, libanais et français sont également présents sur le site conformément à des accords de coopération interétatiques. En effet, un médecin militaire français est le chef de service des urgences de l’HIA OBO, un chirurgien orthopédique français apporte son savoir faire auprès du chef de service de traumatologie et un médecin spécialiste ORL effectue des vacations au sein du service correspondant, en plus de leurs missions principales.

Les trois postes créés pour initier la montée en puissance de cette nouvelle école sont les suivants :

� Le Médecin Chef des Services FILIPPINI Jean-François, chef de projet et directeur des études de l’école d’application du service de santé militaire de Libreville (EASSML), chargé d’enseignement et vacataire au sein du service d’ORL,

� le lieutenant colonel HAVIL Philippe, directeur administratif et financier de l’EASSML, chargé de cours médico- administratifs et chargé de mission auprès du Directeur général du service de santé militaire (DGSSM),

� le Médecin en chef NUZZACI Fabien chargé d’enseignement auprès de l’EASSML, vacataire au sein du service de chirurgie orthopédique et conseiller du Médecin Chef de l’HIA/OBO.

Le Médecin en Chef PAUL Bernard chef du service des urgences de l’HIA/OBO est également chargé d’enseignement auprès de l’EASSML et conseiller du Directeur général du service de santé militaire.

Il faut également savoir que des spécialistes du service de santé des armées sont missionnés au Gabon pour dispenser des cours au sein de cette nouvelle école conformément aux termes de la convention signée entre les états français et gabonais.

Vue de l’entrée principale de l’Hôpital d’Instruction des Armées

D’ailleurs le médecin en chef DUBROUS Bruno, biologiste de l’HIA Robert Picqué à Bordeaux se rendra à Libreville pour dispenser des cours entrant dans le module « hygiène et épidémiologie dans les armées » du 09 au 20 mars 2009. Le professeur FAVIER de l’H.I.A. Legouest à Metz est également pressenti pour assurer les cours relatifs au module « médecine d’urgence ».

Les professeurs agrégés (gabonais) du Val de Grâce réalisent les cours ayant trait à leur spécialité dans un programme établi en collaboration avec le directeur des études de l’EASSML. De plus, les élèves suivent des cours sur les modules « environnement de la force » et « Economie, éthique et relations internationales » auprès de l’Ecole d’état major de Libreville. Enfin le CICR (croix rouge internationale) assurera les cours relatifs au module « médecine humanitaire ».

Le premier décembre 2008, quinze médecins militaires débutaient les cours dispensés par l’EASSML. Suite à la désignation et aux départs de huit d’entre eux vers les HIA français

(pour suivre une formation d’assistant) les sept médecins militaires gabonais restants constituent officiellement la première promotion de l’EASSML (session 2008-2009).

Une autre originalité est que la nouvelle école n’étant pas encore construite, les cours sont dispensés au sein de la structure de l’HIA, dans l’amphithéâtre central ou, à défaut, dans une des salles de formation d’un service technique de l’établissement.

Enfin, l’année prochaine l’école d’application deviendra une Ecole Nationale à Vocation Régionale (ENVR), c’est à dire qu’elle accueillera les médecins militaires des pays d’Afrique Centrale francophones liés au Gabon par des partenariats, tels que le Togo, le Cameroun, le Congo, etc.….

Le challenge de participer à la création d’une école d’application au profit du service de santé militaire gabonais est immense et enthousiasmant. Actuellement, les choses se mettent peu à peu en place dans une ambiance de professionnalisme et de solidarité avec nos amis gabonais grâce au soutien sans faille du M.G.I. NZOUBA, Directeur Général du Service de Santé Militaire et Professeur agrégé du Val de Grâce La conviction affichée par tous d’arriver au but recherché anime incontestablement l’ensemble des participants au projet.

Au centre le M.C.S. FILIPPINI, le Lieutenant-colonel HAVIL, le M.G. MVE Mengome, le M.G. TCHOUA entourés des élèves de l’E.A.S.S .M.L. (session 2008-2009).

Il faut savoir que s’il n’y pas de décalage horaire entre la France et le Gabon, il existe tout de même un décalage culturel et existentiel qui peut rendre difficile, pour un français fraîchement débarqué, les démarches administratives les plus simples et celles plus formalisées d’une installation dans un habitat. Cependant, il y a cela de magique dans cet environnement, c’est que tôt ou tard tout finit par se régler en douceur….

En tout cas, les successeurs peuvent être sûrs qu’ils n’auront pas à connaître les mêmes difficultés lors de leur arrivée….mais je les rassure, ils en connaîtront forcément d’autres ! Je ne dirai pas non plus qu’ils n’auront qu’à chausser les bottes du prédécesseur et maintenir un cap paisible car la tâche est immense et nécessitera une constance et une disponibilité sans faille tout au long des années à venir. Sachez cependant que l’attachement à ce continent que nos anciens ont su nous inculquer et nous transmettre n’est pas un vain mot et que le défi que représente cette nouvelle école est un challenge à relever en tous points exaltant !

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CARTE PROFESSIONNELLE DE SANTE

____________________ Créé en 1993, le Groupement d’Intérêt Public « Carte de Professionnel de Santé » regroupe en son sein l’ensemble des acteurs du système de santé français. C'est en 1993 que le GIP-CPS a été créé par les 19 institutions et organismes qui constituent aujourd'hui ses membres, lesquels décidèrent de conjuguer leurs efforts pour la conception, la réalisation et la mise en oeuvre de la carte CPS. Le GIP-CPS regroupe ainsi, dans un projet commun et solidaire, les institutions et les principaux organismes du domaine sanitaire et social : L’État, représenté par le Ministère de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, le Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Emploi, le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche ; Les Ordres professionnels (chirurgiens-dentistes, médecins, pharmaciens et sages-femmes) ; Les assurances maladie obligatoires et complémentaires ; Le Groupement pour la Modernisation du Système d’Information Hospitalier (GMSIH) ; Le service de Santé des armées ; Le Centre National des Professions de Santé (CNPS) ; La Fédération Française des Médecins Généralistes (MG France).

Les missions du GIP-CPS Le GIP-CPS est en charge de la certification des identités et des qualifications professionnelles dans l'univers électronique des systèmes d'information de santé. Il délivre à chaque professionnel de santé qui en fait la demande une carte d'identité professionnelle électronique, la CPS, qui lui permet de se faire reconnaître de manière sûre par les applications ou les autres professionnels du secteur. Il est en outre responsable de la mise en oeuvre du Répertoire Partagé des Professionnels de Santé (RPPS) ayant vocation à devenir le référentiel national d'identité des PS. L'application la plus visible et la plus connue utilisant la carte CPS est l'application SESAM-Vitale permettant aux professionnels de santé de télétransmettre leurs feuilles de soins électroniques. Mais plus largement, le système CPS permet l'échange et le partage sécurisés d'informations médicales entre professionnels de santé dans le cadre de réseaux de soins, dossiers médicaux partagés, demandes et résultats d'examens biologiques. Son apport est essentiel pour assurer la protection de la confidentialité des données dans le cadre des applications communicantes en plein développent (DMP, DP, DCC...). Et depuis la parution du "décret confidentialité" du 15

mai 2007, la carte CPS est devenue obligatoire pour tout accès à des données de santé à caractère personnel. Le GIP-CPS, garant des identités et des qualifications professionnelles au sein des systèmes d'information de santé. La CPS, carte d'identité électronique des professionnels de santé La carte CPS est une carte électronique individuelle protégée par un code confidentiel, aujourd’hui diffusée à 600 000 exemplaires auprès des personnels de santé (professionnels de santé et personnels auxiliaires). Elle contient des informations portant sur l’identité du professionnel de santé, sa qualification, ses différentes situations d’exercice. Elle contient aussi des données de facturation pour l’établissement des feuilles de soins électroniques, dans le cadre de l’application SESAM Vitale (plus de 900 millions de FSE réalisées en 2006). La carte CPS contient en outre les “certificats CPS”, qui constituent de véritables pièces d’identité dématérialisées et certifiées par le GIP-CPS. Ils sont utilisés par leur titulaire comme gages de confiance, dans le cadre des applications communicantes, mettant en œuvre des données de santé confidentielles, et permettent : - l’identification du professionnel de santé, c'est-à-dire la reconnaissance sans équivoque de sa personne et de ses aptitudes ; - l’authentification, c'est-à-dire la vérification de son identité sur la base d’éléments de preuve ; - la signature électronique de documents ou d’actes ; le chiffrement des données échangées, de sorte que seul le destinataire puisse les lire.

Le GIP-CPS est en charge de la mise en œuvre du RPPS, en coopération avec l’Etat, le service de Santé des armées, les Ordres professionnels, et la

CNAMTS. La décision de mise en œuvre du RPPS correspond à la volonté de disposer d’un outil de référence pour l’analyse de la démographie des professions de santé. Selon le vœu du Ministre de la Santé, « les données issues du répertoire partagé fourniront la matière première à partir de laquelle les grandes options de la politique démographique pourront être ébauchées ». Le partage d’un référentiel commun entre les acteurs du système de santé facilitera en outre l’organisation et le suivi des parcours de soins, et permettra la mise en œuvre de simplifications administratives appréciables pour le professionnel de santé, tout en améliorant l’efficience globale du système. La nouvelle organisation liée au lancement du RPPS se traduira en effet par l’institution d’un guichet principal chargé de l’enregistrement des professionnels de santé. Ces informations seront ensuite communiquées à l’ensemble des acteurs concernés. Dans le cas des professionnels de santé à Ordre, les Ordres joueront le rôle de guichet principal pour les professionnels inscrits au tableau, le service de Santé des armées pour ceux qui ont le statut de militaires ou l’Etat pour les fonctionnaires. D’ores et déjà l’étape de l’inscription au tribunal de grande instance a été supprimée il y a 3 ans, celle du passage à la DDASS le sera également lors de la disparition du répertoire ADELI au profit du RPPS.

lt-col Bardot

Le Processus de "Bologne"

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29 pays signataires : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, le Danemark, l'Estonie, l 'Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Irlande, l'Islande, l'Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, le Royaume-Uni, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, la Suisse.

Le 19 juin 1999, les ministres de l'éducation de 29 pays européens réunis à Bologne, en Italie, signaient une déclaration sur l'avenir de l'enseignement supérieur en Europe. Le processus initié à Bologne constitue l'une des plus vastes et plus importantes réformes de l'enseignement supérieur en Europe. Le but ultime est d'instaurer d'ici 2010 un espace européen de l'enseignement supérieur dans lequel les enseignants, les étudiants et les diplômés pourront se déplacer facilement et bénéficier d'une juste reconnaissance de leurs qualifications. Cet objectif général se reflète dans les grands objectifs définis par la "déclaration de Bologne" qui prévoit que l'Europe : - adopte un système de diplômes facilement lisibles et comparables, afin de favoriser l'intégration des citoyens européens sur le marché du travail et d'améliorer la compétitivité du système d'enseignement supérieur européen à l'échelon mondial, - adopte un système qui se fonde essentiellement sur deux cursus, le premier d'une durée minimale de trois ans, - mette en œuvre le système ECTS (European Credit Transfert System), - élimine les obstacles à la mobilité des étudiants et des enseignants entre les universités, - développe une culture d'évaluation de la qualité, - développe la dimension européenne de l'éducation. Concrètement, l'objectif est donc de faciliter le passage des étudiants d'une université à l'autre, d'un pays à l'autre, et pour les diplômés, de faciliter la recherche d'un emploi dans n'importe quel pays européen. Ceci implique d'améliorer la lisibilité et la comparabilité des systèmes d'enseignement, des programmes et des diplômes, par une organisation harmonisée.

Le système ECTS L'ECTS - acronyme anglais de "Système européen de transfert de crédits" - mis en place dans le cadre du programme européen d'échange d'étudiants Erasmus, afin de promouvoir la reconnaissance académique des études poursuivies à l'étranger, devient un élément à part entière de la dimension européenne au sein de l'enseignement supérieur. Dans ce système, la notion de "charge de travail de l'étudiant" se substitue au vieux principe "d'heures présentielles enseignant/étudiant". Les crédits ECTS expriment la quantité de travail que chaque unité d'enseignement requiert par rapport au volume global de travail nécessaire pour réussir une année d'études complète. Les crédits ECTS attribués à un enseignement recouvrent donc non seulement la participation aux cours magistraux, travaux pratiques, stages, recherches ou enquêtes sur le terrain, mais aussi le travail personnel - en bibliothèque ou à domicile -, requis pour la préparation des travaux et la réussite des examens. Dans le cadre de l'ECTS, le volume de travail d'une année d'études vaut conventionnellement 60 crédits. Une année d'études représentant pour l'étudiant une charge de travail de 1.440 heures, 1 crédit ECTS équivaut, de manière absolue, à 24 heures de travail étudiant. La nouvelle architecture des diplômes Les enseignements sont organisés en trois cycles : - un 1er cycle de formation générale, de 180 ECTS, d'une durée normale de 3 ans (BA pour Bachelier), - un 2ème cycle de Master (MA) donnant accès à une carrière professionnelle, après un an (60 ECTS) ou deux ans (120 ECTS), selon le degré d'approfondissement souhaité. Le Master en deux ans (120 ECTS) comportera soit une finalité didactique (intégration de l'ancienne agrégation de l'enseignement secondaire supérieur), soit une finalité approfondie orientée vers la recherche (intégration de certains DEA), soit une finalité spécialisée à visée professionnelle (intégration des anciens DESS). Les études peuvent dès lors être de 5 ans dans toutes les disciplines, exception faite de la médecine (7 ans), de la médecine vétérinaire (6 ans) et de la kinésithérapie (4 ans). Cette nouvelle architecture des études, intégrant la plupart des 3ème cycles actuels dans le MA de deux ans permet de combiner davantage savoir et savoir-faire pour offrir à tous les étudiants une formation avancée, adaptée aux enjeux internationaux et à la complexité de la "Société de la connaissance", - un 3ème cycle qui est désormais celui de la formation doctorale et du doctorat.

lt-col Bardot

Le 12 Février 2009 Modifier P. SABATIER Ep. ZAPATA Laurence Affectation : BCMPASSA Toulon LE BARS Jean-Yves Affectation : HIA Laveran LAZUECH Maryse Affectation : DIASS Papeete HAVIL Philippe Affectation : SP 85700/A Gabon BERTELOOT Oriana Affectation : ERS Marseille Grade : Lire S/lieutenant CHERRIERE Hugues Affectation : EPPA Toulon SKRZYPEK Astride Affectation : HIA Percy Grade : Lire S/lieutenant JUES Joséphine Affectation : HIA Laveran Grade : Lire S/lieutenant CERVEAU Céline Affectation : ESSA Bordeaux Grade : Lire S/lieutenant MALGORN Benoît Affectation : DCSSA Grade : Lire S/lieutenant BES de BERC Philippe Affectation : 1er R.M Metz Grade : Lire S/Lieutenant P. 01 AMADIO Michèle Position : en retraite Adresse : 254 Chemin du Mignon 40460 Sanguinet ALIBERT Ep. ROCHE Hélène Affectation : HIA Desgenettes ALLEMAND Ep. BOULAGNON Christine Affectation : DCSSA/DC/CH P. 05 BERTRAND Luc Affectation : 3ème Régiment Médical La Valbonne P. 06 BISTUER Ep. STHOR Sandrine Affectation : HIA Begin BLANCHARD Pierre Affectation : HIA PERCY P. 08 CALISTI Ep. APPRIOU Denise Affectation : BCAPMSSA Toulon P. 13 DAGORN Jean-Pierre Affectation : Institut Nat. Des Invalides P. 14 DELLILE Louis Affectation : EMA Paris

P. 15 DORIGUZZI Roland Position : Retraite Adresse : 139 Place Jules Dalou – 45 Olivet DEQUIER Jean-Philippe Position : Retraite Adresse : Résidence A 53 rue Amiral Mouchez 75013 Paris DESEVRE Cynthia Affectation : HIA Percy P. 15 DI RIENZO Nathalie Affectation : CTSA Clamart P. 17 FORCADELL Laurent Affectation : HIA Robert Picqué P. 20 GRAVENHORST Tatiana Affectation : DCSSA/SD/RH/CPMS P. 23 HOER ép. LOUVEL Fabienne Affectation : BCAPMSSA Toulon P. 24 JOUVE VILLARD Pierre Adresse : Résidence Le Vendôme 8 Boulevard EGRE 64000 PAU P. 30 MAZIN Perrine Affectation : CETIMA P. 32 MOREL Fernand Adresse : 13 Jardin Guillaume Bouzinac 37000 Tours P. 35 ROBIN Sébastien Affectation HIA Legouest P. 37 SALMON Thierry Affectation : ECRS Chartres P. 36 ROUAULT Nicolas Affectation : HIA Laveran ROUX Dominique Affectation : Cabinet du Ministre P. 41 YOU Marie Affectation : HIA Val de Grâce VAILLOUD Gabriel Adresse : Les Alizés II D 200 Chemin de la Parouquine 06600 Antibes Supprimer P. 13 DANTEC Anne (Décédée) P. 15 DUMARGNE Jacques (Décédé) Total fichier à ce jour : 254 Adh.

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LETTRES AUX ASSURANCES Mon mari souffre d'un abcès sédentaire. Quand mon petit a eu cinq ans, la caisse m'en a coupé la moitié.

Orphelin depuis l'âge de 13 ans, j'ai vécu de droite et de gauche, mais toujours dans le droit chemin.

Mon mari est mort depuis deux mois. Que dois-je faire pour sortir de la caisse ? Il y a cinq mois que je suis enceinte et je n'ai rien touché. Avoir des enfants n'est pas à la portée de toutes les bourses.

Depuis que le médecin a dit à mon mari de prendre de la courtisane, il va beaucoup mieux.

Je nourris mon enfant au sein sans arriver à joindre les deux bouts.

Ma femme est tombée malade, j'en ai pris une autre pour la remplacer ; comme c'est une jeune fille, dites moi ce que je dois faire.

Je me suis marié il y a huit jours, dites-moi comment couvrir ma femme. Mon enfant n'a pas une bonne glande tyrolienne. Je me suis soigné avec les feuilles de maladie. J'ai été victime d'un accident de la circulation, provoqué par un chien en bicyclette. Fille mère, je me suis mariée après coup. Perles relevées sur Internet

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Vincent Willem Van Gogh naît le 30 mars 1853 au presbytère parental de Groot-Zundert,

village du Brabant septentrional (Pays-Bas). Il est, après la naissance d'un garçon mort-né du même prénom, un an auparavant jour pour jour, l'aîné des six enfants de Théodorus Van Gogh (1822-1885) et de sa femme Anna Cornelia Carbentus (1819-1907). Son père est pasteur de la communauté réformée des Pays-Bas, sa mère est fille d'un relieur de la Haye. En 1857, naît son frère Théodorus (dit Théo) ; c'est avec celui-ci qu'il sera le plus proche.

De 1861 à 1864, Vincent fait sa scolarité à l'école publique de Zundert . En 1864 il entre à

la pension de Zevenbergen où il apprend le français, l'anglais, et l'allemand et s'exerce au dessin. De 1866 à 1868, il est inscrit à la pension de Tilburg. En 1868, il interrompt ses études et retourne à Groot-Zundert. Son départ pour La Haye se fait en 1869 où il entre comme commis à la succursale de la Galerie d'Art parisienne Goupil et Cie, fondée par son oncle Vincent. Il y vend, sous la direction de H. G. Tersteeg, des reproductions d'oeuvres d'art ; il lit beaucoup et visite des musées.

En 1871, son père est nommé pasteur à Helvoirt dans le Brabant où il s'installe avec sa

famille. Vincent passe ses vacances chez ses parents en 1872 ; il rend visite à La Haye, à son frère Théo avec lequel il commence à correspondre. Sur recommandation de son oncle, il est envoyé en janvier 1873 à la succursale de la Galerie Goupil à Bruxelles, puis en mai à celle de Londres. Avant de s'embarquer pour l'Angleterre, il s'arrête à Paris, où impressionné, il visite le Louvre. A partir de juin, il travaillera pendant un an à Londres, à la Galerie Goupil. A cette époque au cours de ses promenades, il exécute ses premiers dessins qu'il détruit ensuite. Epris d'Ursula, la fille de sa logeuse, il est éconduit et traverse une crise de découragement. En novembre, son frère Théo est envoyé à la succursale de la Galerie Goupil à La Haye. En 1874, il passe des vacances auprès de ses parents à Helvoirt et leur confie sa désillusion sentimentale, cause de son abattement. Il retourne à la mi-juillet à Londres avec sa soeur Anna. Il vit seul, éprouve peu d'intérêt pour son travail, lit beaucoup, notamment des ouvrages religieux. D'octobre à décembre, grâce à son oncle, il est envoyé temporairement au siège de la maison Goupil à Paris où il espère qu'un changement d'atmosphère lui sera salutaire. A partir du mois de mai 1875, il sera définitivement à Paris, mais négligeant de plus en plus son travail, il mécontentera collègues et clients. Chaque jour il lit la Bible ; il visite les musées et les galeries d'art et s'enthousiasme pour Corot et les maîtres hollandais du XVIIIe siècle. En octobre, son père Théodorus est nommé à Etten, près de Breda. En décembre sans être réellement en congé, il passe les fêtes de Noël chez ses parents.

En avril 1876, il remet sa démission à la maison Goupil et se rend à Ramsgate près de

Londres où il travaille en qualité d'aide-instituteur. Il y est logé et nourri. De juillet à décembre de la même année, il est toujours instituteur adjoint, à Isleworth, faubourg ouvrier aux abords de Londres. Puis il devient aide prédicateur et instituteur chez un pasteur méthodiste. En novembre, il prononce son premier sermon et souhaite consacrer sa vie à

l'évangélisation des pauvres. Continuant de s'intéresser à la peinture, il visite les collections d'Hampton Court. A Noël, il se rend chez ses parents à Etten, alarmés par l'état de leur fils, ces derniers le persuadent de ne pas retourner à Londres.

De janvier à avril 1877, recommandé par son oncle, il travaille comme vendeur dans une

librairie de Dordrecht. Il vit très seul, assiste fréquemment à des offices religieux et traduit des passages de la Bible en plusieurs langues ; il dessine aussi. Au mois de mai, convaincu de la vocation religieuse de Vincent, son père accepte de le laisser partir pour Amsterdam où il préparera les examens d'entrée à la faculté de théologie. Il habite chez son oncle Johannes qui dirige les chantiers navals de la ville. Il prend des leçons de latin, de grec et de mathématiques. Il lit beaucoup, visite des musées et dessine. Les études lui semblant particulièrement ardues, il finira par y renoncer. En juillet 1878, il retourne chez ses parents, puis se rend avec son père à Bruxelles, où il a l'intention, à partir du mois d'août, de suivre un cours de trois mois pour obtenir le titre de prédicateur laïque. En attendant il rentre à Etten. En août et en octobre, il fréquente l'école de Laeken près de Bruxelles mais jugé inapte au titre d'évangélisateur, il revient à Etten. En décembre de la même année, il tente de poursuivre sa vocation et arrive dans la région minière belge du Borinage à la frontière française. Il vit dans une extrême pauvreté, visitant les malades et lisant la Bible aux mineurs.

De janvier à juillet 1879, il a la charge (pour six mois) d'évangélisateur laïque à Wasmes dans le Borinage. Il loge dans une baraque où il dort sur la paille. Il se sent profondément ébranlé face aux conditions de vie des mineurs pour lesquels il s'engage avec zèle. Ceci irrite

ses supérieurs qui ne renouvellent pas son poste sous prétexte d'inaptitude à la prédication. En août, il va à pied à Bruxelles, afin de demander conseil auprès du pasteur Pieterson et lui montre les croquis qu'il a fait des mineurs du Borinage : Croquis de Femmes de mineurs portants des sacs. Puis il retourne auprès des mineurs de la région de Cuesmes où, sans être rétribué, il poursuit son apostolat à titre personnel et ce, jusqu'en juillet 1880. Bien que lui-même connaisse la plus grande misère, il secourt pauvres et malades. Il s'adonne à la

lecture : Dickens, Hugo, Shakespeare, continue à dessiner et éprouve de plus en plus d'intérêt pour la peinture.

Il traverse une période de crise profonde qui influencera sa vie future. Il interrompt pendant quelque temps la correspondance qu'il entretenait avec son frère Théo, ce dernier ne lui ayant pas donné raison quant au choix de sa vocation.

A partir de juillet 1880, il reprend sa relation, épistolaire avec Théo. Celui-ci travaille à

cette époque au siège de la maison Goupil à Paris et lui apporte son soutient financier. Vincent lui confie son état d'incertitude angoissante. En août et septembre, encouragé par Théo, il dessine de nombreuses scènes de la vie des mineurs. Il copie également des oeuvres de Millet. En octobre, il s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles où il suit des cours de dessin d'anatomie et de perspective. Il admire Millet et Daumier. En novembre, il fait la connaissance du peintre hollandais Van Rappard avec lequel il se lie d'amitié. Il reste à Bruxelles jusqu'en avril 1881. Au printemps, il se rend à Etten pour s'entretenir avec Théo de ses projets artistiques. Il ne retourne pas à Bruxelles mais continue de dessiner des paysages. Il reçoit des visites de Van Rappard avec lequel il effectue des promenades.

En été, il tombe amoureux de sa cousine Kate Vos-Stricker (appelée Kee), veuve avec un

enfant, en visite à Etten ; celle-ci le repousse et rentre plutôt que prévu à Amsterdam ; Vincent se rend à La Haye pour rendre visite au peintre Mauve pour lequel il a une grande admiration.

En automne, il part pour Amsterdam, souhaitant épouser Kee mais celle-ci refuse de le recevoir. Afin de montrer sa détermination, il expose un moment sa main à la flamme d'une lampe, en présence des parents de la jeune femme. En novembre et décembre, il va voir Mauve à La Haye et peint pour la première fois des natures mortes à l'huile ainsi que des aquarelles. Ses relations avec ses parents se dégradent en raison de son insistance à l'égard de Kee et du caractère outrancier de ses opinions religieuses. A Noël, il se heurte violemment à son père et refuse l'argent que celui-ci lui offre et quitte Etten.

En janvier 1882, Vincent part pour La Haye et habite près de Mauve qui lui enseigne la

peinture et lui prête aussi de l'argent. Chaque mois Théo lui envoie 100 à 200 florins. Il fait bientôt la connaissance de Clasina Maria Hoornik (Sien), une prostituée alcoolique qui est enceinte. Il s'occupe d'elle et la fait travailler comme modèle. Croquis : Sorrow. En mars, il rompt avec Mauve mais cela n'altère pas l'admiration qu'il lui porte. Les relations qu'il entretient avec d'autres peintres sont également difficiles. Seul, Weissenbruch apprécie l'art de Vincent. Celui-ci dessine beaucoup d'après nature ; en dehors de Sien, il prend ses modèles parmi les pauvres gens. Son oncle Cornelis lui commande vingt dessins à la plume représentant des vues de la ville. Ceci constitue son seul gain. En juin, il est soigné pour une blennorragie à l'hôpital municipal de La Haye où il reçoit la visite de son père et de Tersteeg. Malgré l'opposition de sa famille et de ses amis, il veut épouser Sien ; il la conduit à Leyde pour accoucher et chercher un nouveau logement pour la future famille.

En été, il se préoccupe des problèmes de la couleur en vue de la peinture à l'huile pour laquelle Théo l'aide à acquérir le matériel nécessaire. Il peint surtout des paysages. Son père est nommé pasteur à Nuenen et s'y installe avec sa famille. A partir de l'automne, il reste tout l'hiver et jusqu'en 1883 à La Haye. Il peint des paysages et dessine d'après nature. En hiver, il fait des portraits et des dessins de gens du peuple, de vieillards d'un hospice et de Sien avec son nouveau-né. Il fait la connaissance du peintre Weele en compagnie duquel il peindra au printemps, dans les dunes. Il s'occupe aussi de techniques lithographiques. Il poursuit ses nombreuses lectures, et s'intéresse également aux revues Harper's Weekly et The Graphic.

De septembre à novembre 1883, après en avoir parlé à Théo, il prend la décision

douloureuse de se séparer de Sien avec laquelle il a vécu un an. Il va vivre seul dans la province de la Drenthe, dans le nord. Il se rend en bateau à Nieuw-Amsterdam d'où il fait de longues randonnées. Le paysage de sombres tourbières l'impressionne tout comme avant lui, Lieberman et ses amis Mauve, Van Rappard et Weele. Il peint et dessine les paysans de la région dans leur dur labeur. Il visite le vieux village de Zweeloo, où Lieberman vécut longtemps.

En décembre, il s'installe à Nuenen, où ses parents habitent et y reste jusqu'en novembre 1885. Pendant ces deux années, il peint quelque deux cents toiles aux tonalités sombres et terreuses. Il lit les romans de Zola mais aussi des écrits sur l'art de Delacroix et de Fromentin et il est convaincu de l'existence de rapports étroits entre la couleur et la musique (Wagner) ; il prend des leçons de chant et de piano. Ses parents veulent l'aider et acceptent de le voir se vêtir et se comporter de manière excentrique. Ils l'autorisent à installer un atelier dans la dépendance du presbytère.

En mai1884, il transfert son atelier chez le sacristain catholique. Il y reçoit la visite de Van Rappard. En août, sa brève liaison avec Margot Begemann, une voisine, est contrecarrée par leurs familles respectives. Margot fait une tentative de suicide. En août et septembre, il peint six tableaux décoratifs pour la salle à manger de

l'orfèvre Hermans à Eindhoven. En octobre, Van Rappard séjourne à Nuenen. D'octobre à novembre, il donne des leçons de peinture à quelques amateurs de Eindhoven ; ensemble ils se promènent et visitent les musées. A partir de décembre et pendant l'hiver, il exécute des études de portraits après avoir mis au premier plan des paysans, des tisserands au travail : Tisserand devant son métier, mai 1884 et des paysages.

Son père, Théodorus, meurt subitement d'une apoplexie, le 26 mars 1885. Vincent en est

très affligé. Après une vive discussion avec sa soeur Anna, il s'installe dans son atelier chez le sacristain. En avril et mai, il peint Les mangeurs de pommes de terre qui sera l'oeuvre la plus représentative de la période hollandaise. Il envoie une lithographie d'une version précédente à Van Rappard qui la critique vivement ; ce sera la fin de leur amitié.

En septembre, une jeune paysanne qui avait posé pour Vincent étant enceinte, le curé catholique interdit désormais aux habitants du village de servir de modèle à l'artiste. Celui-ci peint des natures mortes avec des pommes de terre et des nids d'oiseaux. En octobre, il part avec son ami Kerssemakers d'Eindhoven pour Amsterdam et visite le Rijksmuseum où il est impressionné par les tableaux de Rembrandt et de Hals. En novembre, il se rend à Anvers, où il reste jusqu'en février 1886. Il essaie d'entrer en contact avec des artistes et veut vendre quelques toiles. Visitant les musées, il s'intéresse surtout à Rubens. Lors de ses promenades à travers la ville, il découvre des estampes japonaises et les achète. En janvier 1886, il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts où il fréquente les cours de peinture et de dessin, mais son intolérance face au conformisme académique engendre bientôt des différents. Il participe tout de même au concours d'accession aux classes supérieures. En février, à la suite d'une mauvaise alimentation, de l'excès de travail et de l'abus de tabac, il est malade pendant un mois. A la fin du mois, il part pour Paris où il prendra des cours chez Cormon. En mars, il arrive à Paris et donne rendez-vous à Théo au Louvre. Celui-ci tient une petite galerie d'art appartenant aux Goupil au Boulevard Montmartre et lui offre de l'accueillir chez lui. Entre-temps, l'Ecole des Beaux-Arts d'Anvers refuse son travail d'essai et renvoie le peintre au cours élémentaire. En avril et mai, il fréquente l'atelier de Cormon où il rencontre Bernard, Russel et Toulouse-lautrec. Grâce à Théo, il fait aussi la connaissance de Monet, Renoir, Sisley, Pissaro, Degas, Signac et Seurat ; grâce à ces rencontres, un éclaircissement notable de sa palette se fait jour dans ses natures mortes et ses compositions de fleurs. Au mois de mai, sa mère quitte Nuenen. Les toiles que Vincent y avait laissées sont achetées par un brocanteur qui en vend une partie pour dix centimes pièce et brûle les autres.

En juin, il s'installe avec Théo rue Lepic à Montmartre, où il dispose d'un atelier. Il peint

des vues de Paris, de style pointilliste. Pendant l'hiver, il se lie d'amitié avec Gauguin qui arrive de Pont-Aven à Paris. En raison du caractère difficile de Vincent, ses relations avec son frère, souffrant d'une maladie nerveuse, deviennent de plus en plus tendues et il écrit à sa soeur que la vie en commun est désormais "presque insupportable". Au printemps 1887, il rencontre Bernard dans le magasin du père Tanguy. Ensemble, ils travaillent à Asnières, dehors, au bord de la Seine. Lors des discussions qu'il a avec Bernard et Gauguin, Vincent se refuse à considérer l'impressionnisme comme une étape finale dans l'évolution de la peinture. Il achète des estampes japonaises à la Galerie Bing. Il se rend fréquemment Boulevard de Clichy, au Café du Tambourin où il entretient, à cette époque, une courte liaison avec la tenancière, l'italienne Agostina Segatori, ancien modèle de Corot et Degas. Il décore les murs du cabaret d'estampes japonaises et organise une exposition avec Bernard, Gauguin et Toulouse-Lautrec ; ceux-ci, pour se distinguer des Peintres du Grand Boulevard (Monet,

Sisley, Pissaro, Degas, Seurat) qui exposent dans la galerie de Théo se baptisent Peintres du Petit Boulevard. En été, il réalise plusieurs tableaux selon la technique pointilliste.

Vincent quitte Paris en février 1888, après un séjour de deux ans pendant lequel il a

exécuté plus de deux cents toiles. Attiré par la clarté du Midi et la chaleur des couleurs, sans doute influencé par Toulouse-Lautrec, il part pour Arles. En mars, il rêve d'une vie de communauté d'artiste qui devrait résoudre aussi les difficultés matérielles. Il peint de nombreux tableaux évoquant, par la floraison des fleurs et des arbres, les paysages japonais. A la nouvelle du décès de Mauve, il lui dédie une de ses toiles Le pêcher en fleur, souvenir de Mauve, mars 1888. Trois oeuvres de Van Gogh sont exposées au Salon des Artistes Indépendants à Paris. En mai, il loue pour 15 francs par mois quatre pièces dans l'aile droite de la Maison jaune, située place Lamartine. C'est là qu'il souhaite réaliser son rêve d'une communauté d'artistes. En attendant l'installation de son logement, il dort en face au Café de l'Alcazar et prend ses repas au Café de la Gare chez Madame Ginoux. Il peint le célèbre pont de Langlois.

C'est après une excursion aux Saintes-Maries-de-la-mer que naissent des toiles de barques.

Il fait la connaissance du sous-lieutenant de zouaves Milliet auquel il donne des cours de dessin et qui l'accompagne dans ses promenades. En juillet, les nombreuses excursions qu'il effectue aux environs d'Arles, à Montmajour, lui inspirent de nombreux paysages. Après avoir lu 'Madame Chrysanthème' de Loti, il peint le portrait de la Mousmé dans un fauteuil. En août, il se lie d'amitié avec le facteur Joseph Roulin, dont il fait le portrait. Par l'intermédiaire du zouave Milliet, il envoie 35 toiles à son frère Théo. Il peint une série de tournesols Douze tournesols dans un vase, août 1888. En septembre, il travaille de nuit à l'extérieur et pour s'éclairer fixe des bougies sur le bord de son chapeau et au chevalet. Il rencontre Boch, poète et peintre belge avec lequel il noue des relations d'amitié. Il s'installe dans la Maison jaune.En octobre, ayant été plusieurs fois invité par Vincent, Gauguin arrive à Arles où les deux artistes vont vivre et peindre ensemble. En décembre, il visite avec Gauguin le musée de Montpellier où ils voient le tableau de Courbet : Bonjour, Monsieur Courbet qui inspirera ultérieurement Gauguin. Mais bientôt surgissent entre celui-ci et Van Gogh de vives discussions que Vincent qualifie de "tension exagérée". Après deux mois de vie commune, leurs relations se détériorent. Selon le témoignage de Gauguin, Vincent le menace avec un rasoir, le 23 décembre. Gauguin sort alors précipitamment et prend une chambre d'hôtel. La même nuit, Vincent a une crise de folie et se coupe une partie inférieure de l'oreille gauche qu'il enveloppe dans du papier

journal pour aller la porter en cadeau à Rachel, une prostituée. Le lendemain matin, la police le découvre chez lui, blessé, et l'emmène à l'hôpital. Gauguin part immédiatement et avertit Théo de l'état de son frère. Théo arrive aussitôt à Arles. Diverses causes de la maladie de Vincent ont été avancées : épilepsie, alcoolisme, schizophrénie. En janvier 1889, Vincent écrit à Théo de l'hôpital qu'il va mieux et il adresse aussi quelques mots affectueux à l'intention de Gauguin. Le 7, il réintègre la Maison jaune et par des lettres, rassure sa mère

et sa soeur, bien qu'il souffre d'insomnies. Il peint ses deux autoportraits à l'oreille coupée. En février de nouveau hospitalisé pour hallucinations et insomnie, il revient peindre à la Maison jaune de temps à autre. Au mois de mars, les habitants d'Arles font une pétition pour que Vincent soit de nouveau interné. En avril, Signac vient voir Vincent qui rentre avec lui à la Maison jaune que la police avait fermée.

Théo épouse la soeur d'un ami, Johanna Bogner. Vincent reprend la peinture et envoie deux caisses de ses oeuvres principales à Théo. Au mois de mai, bien qu'il commence à se sentir mieux, il retourne de sa propre initiative à l'asile d'aliénés de Saint-Paul-de-Mausole près de Saint-Rémy-de-Provence. Théo lui paie deux chambres dont l'une, donnant sur le jardin, lui sert d'atelier. Sous la surveillance de l'infirmier Poulet, il a le droit de peindre à l'extérieur, principalement des paysages. En juin, vers la fin du mois, il s'intéresse au modèle du cyprès. En juillet, quelques jours après une visite qu'il a effectuée à Arles, il est pris d'une violente crise, alors qu'il peint à l'extérieur et reste longtemps sans connaissances ; sa mémoire en sortira affaiblie. D'août à novembre, bien que souvent interrompu, il se remet à la peinture. Il exécute des copies libres de Millet et de Delacroix. Dans ses lettres, il exprime à Théo son souhait de revenir dans le nord.

Il envoie six tableaux à Bruxelles, pour l'exposition les XX. En décembre, il fait parvenir à Théo trois colis de tableaux. Il a une nouvelle crise au cours de laquelle il tente d'avaler des couleurs. En janvier 1890, il expose à Bruxelles. Toulouse-Lautrec provoque en duel un peintre pour avoir dénigré l'oeuvre de Vincent. La première critique enthousiaste paraît dans le Mercure de France. Vincent écrit à son frère qu'il ne s'est jamais senti plus calme. Le 31, naît le fils de Théo qui sera baptisé du prénom de son oncle et parrain Vincent Willem. En février, il dédie à son neveu les Branches d'amandier en fleurs.

Théo l'informe qu'Anne Boch a acheté son tableau La Vigne rouge à Bruxelles pour 400

francs. Peu de temps après, il subit une nouvelle crise qui l'empêche de travailler pendant un mois. Il expose dix toiles au Salon des Artistes Indépendants à Paris. En mai, une fois la crise surmontée, il se rend à Paris chez son frère et sa famille. Puis il s'installe dans la région parisienne, à Auvers-sur-Oise où il logera successivement à l'hôtel Saint-Aubin puis au Café des époux Ravoux. Théo avait choisi ce village en raison de la présence du docteur Gachet, amateur de peinture, ami des impressionnistes qui veut s'occuper de Vincent. Gachet admire l'art de Vincent et devient son ami. Plus de 80

toiles seront exécutées à Auvers : L'église d'Auvers, 1890. En juin, il passe un week-end avec la famille de son frère chez le docteur Gachet. Il peint l'église d'Auvers. En juillet, il effectue une brève visite à son frère, à Paris, où il rencontre Toulouse-Lautrec. Comme Théo est préoccupé par des soucis professionnels et que son neveu est malade, il rentre rapidement à Auvers et se met à peindre des toiles de grand format représentant des champs sous un ciel orageux. Le 23 il écrit sa dernière lettre. L'après-midi du 27, il sort, rentre tard et se retire dans sa chambre. Les époux Ravoux ayant remarqué qu'il souffre, Vincent leur avoue qu'il s'est tiré une balle de revolver dans la poitrine. Le docteur Gachet le soigne et informe Théo. Van Gogh passera toute la journée du 29, assis sur son lit, à fumer la pipe. Il meurt dans la nuit et est inhumé le lendemain au cimetière d'Auvers. En dehors de Théo et Gachet, quelques amis de Paris, dont Bernard et le père Tanguy assistent à l'enterrement. Après la mort de Vincent, le mal dont souffre Théo s'aggrave. Il s'éteint à Utrecht le 25 janvier 1891 et y est enterré. En 1914, ses cendres sont inhumées à Auvers, à côté de celle de Vincent.

Article pris sur Internet : http://www.chez.com/jeremy13/Van_gogh/vie.htm

Les tortues La gare L'autoroute

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J’autorise l’établissement teneur de mon compte à prélever sur ce dernier, si sa situation le permet, tous les prélèvementsordonnés par le créancier désigné ci-dessous. en cas de litige sur un prélèvement, je pourrai en faire suspendre l’exécu-tion par simple demande à l’établissement teneur de mon compte. Je réglerai le différent directement avec le créancier.

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Association Amicale des Officiers d'Active et en Retraite Du Corps Technique et Administratif

Du Service de Santé des Armées

��ÿ d'adhésion ÿ de changement de position ÿ d'informations

IDENTITE NOM :________________________________ Prénoms_____________________________

Position : ÿ Active ÿ Retraité ÿ Sous contrat ÿ Membre Associé Grade :__________________________ Date de nomination :____________________ Date de mise à la retraite : ______________________________ Je suis : � Titulaire d'un titre de reconnaissance de la nation (TRN) en date du ............................... � Titulaire de la carte du combattant n°................délivrée le.....................à.......................... � Ressortissant de l'O.N.A.C. au titre de................................................................................

AFFECTATION : (Personnels d'active) Formation ou établissement : _______________________________________________________ Adresse :______________________________________________________________B.P.______ Code postal :_____________ Ville : _________________________________________________ Téléphone :____________________Portable :_________________E-mail :__________________ Date d'arrivée dans la formation ou l'établissement :_____________________________________

Années de formation (exemple 1990/1991) Début :________ Fin :________ ADRESSE PRIVEE (Retraités, membres associés) Lieu dit :_______________________________________________________________________ N° :_______ Rue :_______________________________________________________________ Code postal :______________ Ville :________________________________________________ Téléphone : ____________________Portable :________________E-mail :__________________

CODES RÉSERVÉS A L'A 3 N° Adhérent :_________ P.M.:______ Grade :________ Sexe :_______ Code région :____________

Texte libre : ÿ Evènement familial ÿ Suggestions ÿ Divers

______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Fait à __________________ le ______________

(Signature)

NOUVEAUX ADHERENTS Je soussigné et désigné au recto, demande mon adhésion à l'association de "l'A 3" en tant que :

- � Membre titulaire, - � Membre associé.

Par la même, je m'engage à acquitter le montant de la cotisation annuelle fixée par

l'Assemblée générale, et me conformer aux prescriptions des statuts de ladite association. Pour acquitter ma cotisation, je choisis le mode de règlement suivant (1) :

- � Prélèvement automatique (Remplir la demande de prélèvements et joindre un RIB ou RIP)

- � Chèque de virement postal (ci-joint) - � Chèque bancaire (ci-joint)

A l'ordre de : "ASSOCIATION A 3" CCP Lyon 4.347.15 P (1) Rayer les mentions inutiles Signature

Bulletin à renvoyer à ________

Colonel (er) Jean GARNIER

Villa "Chriselle" 73, Impasse des Figuiers

83140 SIX FOURS LES PLAGES

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MEMBRES TITULAIRES MEMBRES ASSOCIES

Officiers généraux & Officiers supérieurs

Officiers subalternes

Officiers Veuves d'officier supérieur

Veuves d'officier subalterne

25 Euros 13 Euros taux du grade 13 Euros 7 Euros

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a3 - bulletin n°65 mars 2009

Documents

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