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vV^o7 Photographie

SciencesCorporation

23 WbST MAIN STREET

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^ CIHM/ICMHMicroficheSéries.

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Un des symboles suivants apparaîtra sur ladernière image da chaque microfiche, selon lecas: la symbole —*> signifie "A SUIVRE", lesymbole V signifia "FIN".

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Lea cartaa, planches, tableaux, etc., peuvent êtrefilmés è des taux da réduction différents.Lorsque la document aat trop grand pour êtrereproduit en un seul cliché, il est filmé à partirda l'angle supérieur gauche, de gauche è droite,et da haut an bas. en prenant la nombred'images nécessaire. Lea diagrammes suivantsillustrant la méthode.

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Des Prédictions qui s'accomplissent

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les prôtref? seront forrés de les bénir. G^ sera le signal de la guerre, 4éclatera ensuite. Lf^ Roi du Piémont, Charles-Albert, sera le premierprendre part an conflit; il sera vaincu et obligé de fuir en exil, et mourrabientôt sur les frontières de l'Espagne, et à Charles-Albert succédera unrè^Tie d'enfant auquel le détrônemont du Roi mettra fin.

Elle disait de Napoléon : Le règne de Napoléon ne sera pas long ;, ilsera bientôt détrôné. Par suite du détrônemont de Napoléon, il s'élèveracontre l'Eglise de grandes persécutions qui seront l'œuvre de ses propresenfants.

Un persécuteur qu'elle appelait : « le Précurseur "de l'Ante Christ » pa-raîtra sur la scène. Elle parlait do lui comme s'il fut déjà né, et disaitqu'il s'appellerait lui-même le Rédempteur, qu'un grand nombre de se^c-taires s'uniront à lui, qu'ils persécuteront l'Eglise cl par les fausses doc-trines et par les violences, et qii'ils seront d'une malice si subtile qu'ilsenlaceront dans leurs ruses beaucoup de fidèles. En même temps il yaura une guerre sanglante (plie en parlait avec horreur), les nationsseront dans la confusion, ou n'iMiteudra qiu» le bruit 'h's tambciu's et lecliquetis des armes et l'Italie spta léduite en un monceau de ruines.

Elle s'écriait souvent : Pauvre Italie 1Parlant du couvent de Taggia nif^mo, elle disait : Toutes les religieusfS"

T^e persévéreront pas. (Les nîligieuses qui l'ont souvent entendu répétercette prophétie, affirment qu'elle ne parlait point de 1 1 persévérance dansla foi, mais de la persévérance dans le monastère.)

Mais celles qui persévéreront seront crucifiées sur la Montagne (pinceplantée d'oliviers dans rondos du monastère) avec d'autres personnes quise seront réfugiées dans le monastère. Les confesseurs de la foi sero-ntconsolés au milieu de ces troubles par do pieux et savants prêtres, surtoutpar les membres de l'Ordre dn St. Dominique.

Elle disait d'une manière générale : Peu d'Evéquos renieront leur fm-fla majorité restera ferme elsoulfrii-a beaucoup pour l'Eglise. Elle a préditsouvent que non-seulement les biens des religieux mais aussi des bonscatholiques seront confis(jués.

Il y aura une grande révolution en Europe, les nobles seront empri-sonnés, et un esprit de sauvage démocratie régnera partout, la paix nosera rétablie que lorsque la fl-nir blanche, le lys des descendants de St.Louis, sera monté sur le trône de France.Les Russes et les Prussiens portf^ront la guerre en Italie, et convertiront

les Eglises en écuries, les chevaux seront logés dans la nouvelle église doson monastère. Et parce qu'elle a vu que cette église servirait d'écurieaux chevaux des Moscovites, elle no votera jamais en faveur de son érec-tion. Quand elle sera bâtie, répétait-ellp, jamais je n'y enteuiirai la messe,caries Russes y mettront leurs chevaux. Et de fait elle est morte sixmois avant sa bénédiction.La persécution commencera avant la mort de ses sœurs, elle commen-

cera par la suppression des Jésuites, q-ii s'organiseront de nouveau etseront do nouvear>. alx>lis pour ne jamais se relever.A la U;i una terrihîo t>»mprîta so déchaînera co'ilr.* l'Egli:..'^ ; soulomoat

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L'Autriche, la Russie et la Prusse se ligneront contre les rebelles, et les i

DES ?RÛH-2uTffiS ET DES PROEtâi^IES I.UCHL^VEL DIT:" C'EST m FAIT QUE^ JE M SaIS CÛÎII'ENT EXPLIic^UER,IIAIS QUI EST ATTfciS^I^ ^^^ ^'^^'-^ L'HISTOIRE AIICIENi^IE ET

î'ODERÎŒ;, que JAÎli\IS les GIUù^IDES CaLaIvIITES I^ÏB sont Aii-ç

RIVES \ Um SOCIÉ'IÉ SAÎIS 'QU'ELLES IRAIENT ETE PREDI-TES OU ANNONCEES PaR^DES IIEVELAÏIONS, DES PRODIGES,

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« Cest un fait que je ne sais comment expliquer^ mais qui est attesté partoute Chistoirc ancienne et moderne^ que jamais les grandes calamités ne sontarrivées à aucune société sans qu'elles n'aitnit été prédites par quelque4|roiiostiqueur, ou annoncées par des rérélalions, des prodiges et d'autressignes célestes. Il est beaucoup à désirer que la causes do ces f-t;, soitdiscutée par des hommes versés dans les choses naturelles et surnaiu olîesavantage que je ne possède point. Il se .peut que notre atniosplière étanthabité, comme certains philosophes l'ont cru, par une multitude d'espritsqui. par les lois mêmes do leur nature, prévoient les choses futures, cesintelligences ayant pitié des hommes, les avertissent par de tels signes, afinqu'ils soient préparés. Quoi qu'il en soit, le fait est certain, et toujourî*après ces prédictions on voit suivre des choses nouvelles et extraordi-naires. »

Le comte de Maistre dans ses Soirées de St. Pétersbourg, après s'éh'eétendu sur les dangers que les prophéties déclaraient en mille manièresdifférentes menacer l'Europe, dit : «Si vous me demandez quel est cetesprit prophétique dont j'ai parlé, je vous répondrai que jamais de grands(oénements ne sont arrivés dans le mmide sans avoir été prédits de quelquemanière que ce soit ; vous en avez un exemple récent dans la révolutionFrançaise qui était prédite de tous côtés et de la manière la plus inconte.s-table. 1)

Le témoignage de ces deux nommes remarquables, appartenant à deiu

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Plusieurs drapeaux trico'oros apparaîtront avec la bannière du Pap q_iles prêtres seront forcés de les bénir. G»* sera le signal de la guerre ^ aéclater'! «>nsnite. Lf^ Roi du Piémont, Charles-Albert, sera le premierprendr "' "t 'obligé de fuir en exil, et mourrabientôt -rj^-o .m

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Mais celles qui persévéreront seront crucifiées snr la MonUigne (pinceplantée d'oliviers dans rondos du monastère) avec d'autres personnes «(uise seront réfugiées dans le monastère. Les confesseurs de I;j foi serontconsolés au milieu de ces troubles par de pieux et savants prêtres, surtoutpar les membres de l'Ordre de Si. Dominique.

Elle disait d'une manière générale : V*eu d'Evéqnos renieront lour fçn-f^la majorité restera ferme et soulFrii-a beaucoup pour l'Eglise. Elle a préditsouvent que non-seulement les biens des religieux mais aussi des bouscatholiques seront confistjués.

Il y aura une grande révolution eu Europe, les nobles seront emnri-sonnés, et un esprit de sauvage démocratie régnera partout, la paix iiesera rétablie que lorsque la flmir blanche, le lys des descendants do St,Louis, sera monté sur le trône de France.Les Russes et les Prussiens port'^ront la guerre en Italie, et convertiront

les Eglises en écuries, les chevaux seront logés dans la nouvelle église doson monastère. Et parce qu'elle a vu que cette église servirait d'écurieaux chevaux des Moscovites, elle ne vot(;ra jamais en faveur de sion érec-tion. Quand elle sera bâtie, répétait-elle, jamais je n'y entendrai la messe,caries Russes y mettront leurs chevaux. Et de fait elle est morte sixmois avant sa bénédiction.La persécution commencera avant la mort de ses sœurs, elle connnen-

cera par la suppression des Jésuites, q-ii s'organiseront de nouveau etgérant de nouveau alx)lis pour ne jamais se relever.A la U;i un3 terrible t>*mpr;ta so décli.iînera corilr- rCglir..'^ ; seuînm.:^n,t

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L'Autriche, la Russie et la Prusse se' ligueront contre les rebelles, et lesiPrussiens se soumettront à l'Eglise, et l'Angleterre se convertira.

Les Russes seront repris par le Souverain Pontife, et ils deviendront •<plus hmnains à l'égard des Catholiques.On dit qu'elle a retracé d'avance chaque circonstance de sa mort.Elle disait souvent en pleurant : Beaucoup de péchés inondent l'Itali»',

des événements terribles passeront sur l'Europe, surtout sur l'Italie.Elle affirmait à ses sœurs qu'il leur serait donné de voir tout ce qu'elle

a vu, qu'ell(;s seraient impuissantes à contenn' leur douleur. Il est bi'»u.«•onnu qu'elle disait conslamniont : Dans les persécutions contre l'Eglise,les prêtres et les religieux seront massacrés sans merci.

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Prophéties touchant r£s1i»c et la RéTolutlon, PAntcehrlAtéi IcM dcruicrs temps.

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L'article suivant estextroit du Tablet^ journal catholique de Londres, dufiC) août 1870 :

Machiavel dans un de ses ouvrages célèbres fait cette assertion remar-'quable.

« Ccst un fait que je ne sais comment expliquer^ mais qui est attesté partoute Chistoirc ancienne et moderne, que jamais les grandes calamités ne sontarrivées à aucune société sans qu'elles n'aient été prédites par quelquf^^^troil^^^^^l'^^c^^ïS ^^^ annoncées par des révélations, des prodiges et d'autressignes célestes. Il est beaucoup à désirer que la causes do ces faits soitdiscutée par des hommes versés dans les choses naturelles et surnaturellesavantage que je ne possède point. Il se .peut que lîotre atmosj^ière étanthabité, conmie certains philosophes l'ont cru, par une multitude d'espritsqui, par les lois mêmes de leur nature, prévoient les choses futures, cesintelligences ayant pitié des hommes, les avertissent par de tels signes, afinqu'ils soient préparés. Quoi qu'il en soit, le fait est certain, et toujoursaprès i;es prédictions on voit suivre des choses nouvelles et extraordi-naires. »

Le comte de Maistro dans ses Soirées de St. Pétersbourg, après s'être6tendu sur les dangers que les prophéties déclaraient en mille manièresdifférentes menacer l'Europe, dit : o Si vous me demandez quel est cet.osprit prophétique dont j'ai parlé, je vous répondrai que jamais de grands(ocncments ne sont arrivés dans le mwide sans avoir été prédits de quelquemanière que ce soit ; vous en avez un exemple récent dans la révolutionFrançaise qui était prédite de tous côtés et de la manière la plus incont

V

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6 LA GUERRE

écoles opposées, est extrêmement curieux ; et la coïncidence des évôWhments qui ont lieu actuellement avec des prophéties faites depuis Lien Ù»Bannées attire naturellement beaucoup l'attention.Nous n'ajoutons aucunement foi à tout ce qui est écrit sous forme de

prophétie. Le volume que nous avons devant nous contient un mélangoMe choses douteuses et fausses, qui démontre avec combien de précautionon doit accepter de telles prophéties privées. Il faut avouer que notrocroyance en toute prophétie privée est presque entièrement déterminéej)ar son accomplissement historique. Nous regardons les prédictions tou-chant l'avenir comme curieuses en elles-mêmes et^omme utiles en tantqu'elles arrêtent l'attention des hommes et les portent à réfléchir sur lesévénements qui se passent.Une des prophéties les plus intéressantes est celle d'Orval. Cette prophé-

tie était bien connue en 1793. Un des plus anciens exemplaires a pouïlitre : « Prophéties d'un reclus, imprimées en Français-Gallique dans l'an-née 15 ii et découvertes pendant la révolution à l'Abbaye d'Orval.Le volume que nous avons sous Les yeux cite plusieurs passages de la

prophétie et nous démontre comment elles ont été accomplies depuis1777. La voici :

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LA PROPHÉTIE. '

Dans ce temps-là. un jeune homme est venu d'outre-mer au pays des Gaulois-Celliqueail se montre fort en conseil, mais les grands auxquels il donne de l'ombrage l'enverrontcombattre dans la terre de captivité ; la victoire le ramènera dans le pays déjà man*lionne. Les fils de Brutus seront confondus à son apjiroche, car il les dominera et il prea*

LA FIN DU MONDE

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Tie, ce qui lui donna l'occasion de condamner à la déportation cent trente-dôiB plus turbulents parmi les Jacobins, après avoir ouvert les portes de laFrftnèe aux exilés, aDoli les lois sanguinaires contre l'émigration, signé àLanéville tin traité de paix avec l'Autriche et à Amiens avec l'Angleterre•t promulgué le Gode Civil ; il fut nommé Consul pour'dix ans en 1802,et deux mois plus tard, en juillet, Consul à vie avec des pouvoirs excessifs.Enfin, le 18 mai il devint Empereur. [Méfiance et Confiance^ 2e partie, pages31-32.)

LA PROPHÉTIE.Bien des rois puissants et haut-placés craindront beauconp, car l'Aîjçle emportera

beaucoup de sceptres et beaucoup de couronnes. Des piétons et des cavaliers portant desailles couverts de sang s'avanceront avec lui comme les moustiques dans l'air, et toutel'Europe sera éreierveillée et remplie de carnage, car il sera si puissant qu'on peaseraque Dieu combat avec lui.

L'ACCOMPLISSEMENT.

Le 4 décembre 1805, l'Empereur Napoléon distribua des aigles à sonarmée dans le ckamp de Mars. Le mois de Mai suivant il était couronnéroi d'Italie, en juin il incorpora à son empire la république de Gènes, enjuillet, les Etats de Parme, et la république de Lucques enfin tout le ter-ritoire des anciens Gaulois Cisalpins et Transalpins ; le 26 décembre1806, les territoires Vénitien, Dalmate, Albanien furent annexés à souroyaume d'Italie; les pays d'Anspacb et Bergen furent concédés à sonbeau-frère Murât, et la principauté de Neufcbâtel fut donnée à son com-pagnon d'armes Berlhier. Les Rois de Bavière et de Wurtemberg et leGrand Duc de Bade devinrent ses vassaux, et le 27 le royaume de Naplestomba en partage à son frère Joseph. A ses titres d'Empereur et Roi, ilajouta ceux de Protecteur de la Confédération du Rhin et de Médiateurde la Confédération Helvétique. L'Empereur d'Alleuiagne devint l'Em-pereur d'Autriche ; la Hollande était transformée en royaume en faveurâe Louis, autre frère de l'Empereur, En juin 1807, le roi de Suède futchassé de tout le littoral de la Baltique, et la famille de Bragance cessa derégner en Portugal. Au commencement de 1808, Charles IV et son filsFerdinand VII, furent chassés du trône d'Espagne. Le 10 mai 1809, sesaigles planèrent sur les tours de Vienne; à Essling ils marchèrent encoredans des ruisseaux de sang, comme ils firent aussi à Wagram où le sort dela inonarohie autrichienne se décida. En 1810 il confisqua définitivementla Hollande, le Tyrol, le Valois et les villes Hanséatiques. Janvier 1812vit l'envahissement de la Poméranie, de la Catalogue et de l'Espagnejusqu'aux bords de l'Ebre.

Le Roi de Prusse oilrit son fils comme aide-de-camp à l'Empereur Na-poléon qui, après avoir refusé de l'accepter, traversa les appartements duPalais de Dresde escorté de l'Empereur d'Autriche et de tous les roisd'Allemagne. Toutes ces tètes royales étaient découvertes. {Méfiance et

Confiance^ 2e partie, p. 32 et suivantes.) UAi^le avait emporté bemcoup desceptres et beaucoup de couronnes ; toute VEurope était émerveillée et remplie,

de jarwige car il était^ si puissant qu'on pensa que Dieu coiubuttait avec lui.

Omettant le passage où est prédite la destruction de l'armée Française

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rn Russie, qui devait " périr par le froid du Tout Puissant Seigneur* et.plusieurs autres passages, nous arrivons à la première chute de Napoléoa.

t: - • LA PROPHÉTIE.

.lits grands do la terre qui ont été humilîéi reprennent courags et ae lijçuent pour *

faire tomoer l'homme t^nt redouté ; voilà que l'aiiaien sang des siècles passés les accom'pagne et reprend w*. placent stvde^ieure dans l'aticienne cité. Pendant que l'bommcqui est si grandemoat kumiiié pari pour la contrée d'outre-mer d'oii il est venu.

L'ACCOMPLISSEMENT.

Le premier de mars en 1813, un traité d'alliance est signé entre laPrusse et la Russie ; deux jours après la Suède se joint à l'Angleterre,toute l'Allemagne est sous les armes pour donner un dernier coup aucolosse qui pèse sur le monde En août l'Autriche se jomt à la Prussaetà la Russie Le premier avril 1814, les Rois et les Empereurs dol'Europe font leur entrée à Paris le 3 du même mois un acte du SénatFrançais rappelle le frère de Louis XVI.—Louis-Stanislas-Xavier-Louis

—

XVIII.

—

(Méfiance et ConfiaJïce. p. 68-70) au trône de ses ancêtres. Le 4 .avril Napoléon, poussé par ses plus intimes amis, signe sou abdication

;

on fin, grandement humilié^ il arrive le 5 mai à l'Ile d'Elbe distance de neuflieues seulement de la Corse, ta contrée d'outremer d'où il est venu.

LA PROPHÉTIE.

T)ieQ scal est grand ; la onzième lune n'est pas encore parue, et le fléau snnguinairs

da Seigneur i-etourne dans la grande cité, et l'ancien sang quitte la grande cité.

L'ACCOMPLISSEMENT.Louis XVIII entra à Paris le 3 mai 1814, la première nouvelle lune qtn

suivit paraissait le 20 du même mois, la onzième aurait dû paraître le 11mars 1815, mais le premier de ce mois de mars dix jours auparavant

—

Napoléon avait débarqué à Cannes, [kéfiance et Confiance, p. 75.) LouiiXVHI, l'ancien sang quitte la grande Cité. "-^

LA PROPHÉTIE.

Diisn seul est grand; il aime son peuple et hait l'effusion du sanp. la cinquième luntà éclairé beaucoup de ^uorriers de l'Ouest, la Gaule est couverte d'hon^rne» et de ma-chines de guerre, tout est fini pour l'homme d'outre-mer. Voilà que l'ancien sang du Cap/atourao encore avec eux.

L'ACCOMPLISSEMENT.La première nouvelle Inné après le débarquement à Cannes, paraissait

In onze mars 1815; la cinquième paraissait le 7 juillet suivant. LouisXVIII entre à Paris le lendemain. Napoléon est vaincu à Waterloo le 18Juin, la Gaule est couverte d'hommes et de machines de Guerre.Napoléon débarque comme captif à Stc. Hélène le 18 Octobre 1815,

tout est fini pour l'homme d'outre- mer. Il mourut dans cette lie le 5 mai1821—Louis XVIII, l'ancien sang, rentre le 8 juillet 1815.A présent nous mettrons devant nos lecteurs le fragment de la prophé-

tie qui reste encore à s'accomplir annonçant d'avauce que '* les fils de*' Brutus" sont les révolutionnaires.

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CONTINUATION DE LA PROPHÉTIE.

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[uvloK, fils d« Bratug, assemblez autour de tohi les bêtes qui vous dévorerool.Qrand Dieu ! quel fracas d'armes I Un plein nombre de lunes n'est pas encore acooraj^liet voilà bien dett guerriers qui arrivent. C'est fuit ! La inuntagne de Dieu, dégolée, a^levé la voix vers Dieu, les fils do Juda ont élevé la vuix vers Dieu, et Diea ik'est pluitourd. '

Quel feu accompagne ses flècîîes 1 Dix fois 10 lunea et pas encore six fois dix lunMont nourri sa *•olère. (La colère d« Dieu n'«;st pas une a;{itHtioa et un trouble d'esprit,mais un jugement [lar lequel il punit le péché. St. Angustin. De civilate Dei, lib.XV,, C. 25.) MAI.HKUR A LA ORANDE CITÉ ! VOII.A T)K8 ROIS ARUÉS PiR LK SKIUN'k;i;U, UilliDÉJÀ i.K FKU t'a basek JcaQu'A LA TKRKK

; mais les jua^e3 ne périront pas, Dieu les aécoulés. La place du crime est purgée par le feu, le grand ruisseau a roulé ses eauxrougies de sang jusqu'à la mer et la Gaule, qu'on a vue comiae toute démembrée, tstaur Itt point de se réunir.

Dieu aime la paix ; venez, jeune Prince, quittei l'île de captivité, écoulez, uniîsw .Is lioti à la fleur blanche, venez.

Ce qui est prévu est la volonté de Dieu.L'ancien sang des siècles passés teriHinera encore les divisions prolongées, puis on

DB verra qu'un seul pasteur dans la Gaule Celtique. L'homme rendu puissant par Die»•era fermement assis, la paix seru établie par beaucoup de lyia sages. Le descendant ^du Cap (.le la raceTapétienne.) Vancicn sang du Cap, etc. sera si prudent et si «ag«qu'on pensera que Dieu est avec lui.

Grâce au Tère des luiséricordes, la Sainte Sion chante encore dans ces temple» à lagloire d'un seul et grand Dieu. Beaucoup de brebis égarées dans ce temps-là viendronts'abreuver aux eaux vives. Tr is f)rinces et rois rejetteront le manteau de l'héréile ekiU verront distinctement en la toi de Dieu. Dans ces temps-là les deux tiers d'un grand

ftcuple de la mer retourneront à la vraie foi. Dieu est encore béni pendant 14 fois 10unes et 6 fois 13 lunes. Dieu est las d'avoir si souvent montré la miséricorde et cepen-dant poar ses élus il prolongera la paix penJant 10 fois 12 lunes. Dieu seul est grand.Les bénédictions sont données, il faut à présent que les saints souffrent. L'IIoaime d«Péché arrive, ué de denx sangs. La fleur blanche est obscurcie pendant 10 fois 6 lunet«t 6 fois 10 lunes, puiaolle disparaît pour ne reparaître jamais. Beaucoup de mal, presqu» -

ras de bien dans ces jours-là j beaucoup de cités périssent par le feu. Puis Israël r«.lolirne pour toujours au Ch'ist, le Seigneur. Les sectes maudites et les fidèles sont sépa- -

rées en deux parties distincte i. Mais c'est fait;

puis on croira en Dieu seul. La troi-sième partie et demie seront sans foi, comme ce sera aussi h; cas parmi les autres nationa.

Et voilà déjà 5 fois 15 lunes et 4 Ibis 5 lunes et tout se sépare et le Temps de la Finest commencé. Après un nombre incomplot de lunes. Dieu combat par,ses deu.x just«tet l'Homme de Péché a l'avantage. Mais c'est fait : le Dieu de lous place un mur dtl'eu devant mon intelligence et je ne voii* plus

;qu'il soit béni à jamais. Aiusi 3oil-il.

La prophélio do St. Malachie, archevêque d'Ai-rnagh (I2ème siècle) fuiimprimée pour la premiè fois en 1595 au Mont Gassiii.

Voici les titres donnés par Si. Malachie qui ont rapport aux Papes quiont gouverné l'Eglise depuis le connnencement de ce siècle.

Aquila Rapax : Vio Wl.— Canis et Coluber: Léou XU.— Vir RetxgxoiUi : Pi»VIII.—De lialncia Etruriœ : Grégoire XVI.—Crux de Crucc : Pie iX.La prophétie do St. Malachie fait allusion à encore onze Papes, succet-

sonrs de Pie IX, dont le nombre et la signification semblent s'accorder(iMiie manière frappante avec la prophétie d'Orval, et avec les autre» ci- •

après :

Lwntn in C

10 LA GUERRE

Pastor AngfJicus ;-^Pastor et Nauta ;—Flos Florum;—De Mcdietate Lun»;;—De Labore Solis ;—Gloria OUvx. '^Dans la dernière persécution contre la Sainte Eglise Romaine, dît le

prophète en terminant " un autre Pierre remplira la chaire apostolique."(Test parmi beaucoup de tribulations que ce pontife nourrira les brebis

3ni lui seront confiées ; ensuite la cité des sept collines sera détruite et leuge terrible viendra juger le monde.La prophétie du Frère Hermann dans le 13èm siècle entre autres choses,

fait allusion à la dynastie Prussienne comme suit :

—

47— •' Maia en ce temps-ci un^ femme introduira un fléau terrible dans le pays.48—Une femme infectée du venin d'un nouveau serpent.49—Et ce venin durera jusqu'à la onzième génération."

Ces vers annoncent qu'à une certaine époque sous le règne de l'électenrde Brandebourg, Joachim I (dont le règne devait durer de 1499 à 1535)Elizabeth de Danemark, la femme de cet électeur, serait cause que la ma-ladie morale de l'hérésie serait introduite dans ce pays-là, qu'elle embras-serait la nouvelle religion, et serait suivie de son fils, et enfin, qu'ils y res-teraient attachés jusqu'à la onzième génération : «

93—" Enfin celui qui sera le dernier de sa race portera le sceptre. "Les onze générations dont on parle dans la prophétie, sortant de l'élec-

teur de Brandebourg et Elizabeth de Danemark, qui ont continué leurprotestation contre la foi catholique, sont celles qui ont pour chefs lessouverains suivants :

1. Joacliiin II.—2. Jean-George.—3. Joaclura-Frédéric.—4. Jean Sigiamond.—5.George Guillaume.— 6. Frédéric-Guillaume, le grand électeur.—7. Frederick, premierroi de Prusse.—8. Frédéiic-GriUaume I—9. Frédéric II.—IO. Frédéric-Guillaume II.—11. Frédéric-Guillaume III et son frère, le roi actuel, Guillaume I.

Il reste à voir si cette prophétie sera accomplie ou par un changement,de dynastie, ou par le retour de la famille royale de Prusse à la foi catho-lique. L'état général de l'Europe augmente beaucoup la probabilité d'unconcours d'événements qui pourrait vérifier celui-ci, comme toutes leil)rédiction3 précédentes de cette prophétie fameuse ont été vérifiées.

Plusieurs ouvrages écrits, touchant cette prédiction, méritent biea

d'être lus attentivement.

Le père Neckton, dont on dit que la prophétie date d'avant larévolutioûfrançaise de 1703, écrit ce qui suit:

Paris sera complètement détruit jusqu'au point que, quand vingt ansaprès les p;u-entsse promèneront parmi les ruines avec leurs enfants qui

liMir demanderont: quelle est cette place ? ils répondront: mon enfantlà était une grande ville que Dieu détruisit à cause d'usés crimes.

Après cet événement terrible l'ordre sera rétablie complètement. Lajisùice sera administrée à tout le monde, la contre-révolution sera accom-p,u\ et le triomphe de l'Eglise sera tel qu'il ne sera jamais égalé parce

qiru sera le dernier triomphe de l'Eglise sur la Un're. Cet événement

bjraprûc'ho q'iaudrAuglctcrro commtilccra à être ébranlée et il sera ru-

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LA FIN DU MONDE 11

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coi^u par ce signe do la môme manière que l'on reconnaît que l'été d'p-lii'&dm (\naud les feuilles du figuier poussent de nouveau (probabiemeat ouIjarle ici do rentrée de l'Angieterre dans la vraie foi.)

A son tour l'Anglotorre éprouvera une révolution plus terrible que lapremière révolution Française, et cette révolution durera assez longtempspour donner à la France îe temps de se calmer, et la France aidera l'An-gleterre à rétablir la paix.

Le Père Neckton ne fixe pas le temps précis de ces événements mais ildit que « ceux qui avaient survécu à la première Révolution et qui seraienttémoins de celte dernière remercieraient Dieu de les avoir épargnés pourêtre témoins d'un si grand triomphe de son Eglise.»Nous ne faisons pas de commentaires ; seulement nous avons l'esprit

sceptique. Cependant le Père Neckton a prédit que ces terribles événe-ments doivent arriver durant la vie de quelques personnes qui vivaientdéjà en 1793. Ainsi ils doivent être proches.Nous allons terminer cette notice, que nous avons préféré abréger afin

de donner des citations plus longues (\e ce qui suit que le compilateuraffirme avoir été connu avant que les événements indiqués ont eu lieu :

Louis Philippe tombera et il y aura une République à Paris. Après sa ehute, avantqu'un ai* se soit écoulé, il y aura une guerre civile à Paris entre ceux qui ont des biensttt ceux qui n'en ont pas. En ce temps il y aura une guerre en Italie contre les Autri-

-..chiens, et pendant cette guerre Charles Albert, roi de Sardaigne, deux fois perdra tacouronne, et la dernière lois la vie (ces mots sout presque illisibles sur le manuscrit) surles frontières d'Espagne.

Des (comme ûnns la prophétie d^Orval il est difficile de distinguer dans le manu-scrit si le mot est dix ou des) souverains envahiront Paris avant qu'il soit déjà détruitpar le fou. Avant cola il y aura à Paris, la flamme, la peste, et la guerre civile. PuisHenri V sera roi de France et,il partira de l'île de captivité.

Après cela l'Angleterre deviendra catholique ainsi que deux Souverains d'Allçma-gne. L'antichrist sera né dans l'annéo 1856. Quinze ans après que Paris aura étédétruit la grande paix de l'Eglise et de l'Europe sera troublée par les Iturfttes, qui arri-

lieront en Westphalie, mais les souverains de France, de l'Autriche et de l'AlIeniHgtic

livreront une bataille aux Russes et cette bataille durera trois jours entre Minden, Hollurn,et Werl. Après trois jours il y aura une lutte déoiàive sur un monticule nommé "LeUêtre " et les Russes seront défaits.

Puis la France ai les autres pays do l'Europe ne seront plus chvétifns.

Les Bourbons finiront en France. Les Juifs deviendront chréLioris. Do grandes villi-5eerout détruites. L'Avtichrist commencera â se l'aire connaître.

Mais le temps de la lin est commencé. Dieu coml»at par scb deux justes, mais l'homuiede péché est victorieux puis Dieu biûlo le monde.

A présent uqu^ n'ajouterons qu'un extrait d'une lettre qucMious avonsreçue depuis queliiues jours d'un résident d'Italie :

'' Un cas de possession diaboliqudî vit'ut d'arriver ù Iinola.L'exorciste lit louli;s sortes de questions à 1*. possédée touchant le Traite :

elle a donné les mêmes réponses (juo Pahnu d'Oria, '' annos Pétri et [jIus :"'*• Pontificat de trente ;uis" ; di.'s triomphes spirituels et t(;inpurtds;''soumission des princes et des peuples aux décisions du Concile";'• uny guerre terrible contre Tltalie et Paris"; " oonviîrsion de l'Augle-terre et de hi Prusse ; " '' le Pape ne quittera pas Rome."Lu correspondant qui montionno ceci dit que lus •' cxorcismes ut Icé

qi»iH»B j; HP IJ i||i

1? l.K CUEhIiK

a 6 scmainee c est à-dire il y a 7 semaillesadjiirations ont eu Wt^n il yà présont (le 20 août).Noui tenniueroiis comme nous avons commencé, en renvoyant no*

lecteurs aa principe général posé par Machiavel et de Maistre. 11 fautque les prophétie» demeurent ou tomhent suivant qu'elles sont vôriûéc»ou mi le sont pas. (Traduit pour le C«urrier du Canada.)

Autres Prophéties.Tisiou d'une Tielllo UeliKiense.

Nous prenons dans le Tableau des Trois Epoques j imprimé il y a -il ans,eu 1820, ce qui va suivre :

" Cette femme remarquable s'est réfugiée an milieu d'une famille honorable de Francepour échapper à la fureur des tyrans de 175)3, qni, apièa avoir dispersé la communautéoù elle vivait, l'avait cherchée pour lui duuuer la mort- Elle prédit pluaieura évèaa-lutïiits qui fee août réalisés par la suite.

" Le dimanche avant la Toussaint de 1816, dit elle, je méditais sur la frag'ilité dWchoses hnanaines, tout à coup, mou esprit fut frappé d'horribles visions. Je vis des per-sonnes de toute condition, se livrer à des désordres affreux. Une voix me dit : " Tuvois les crimes que les hommes commettent, et qui supporteront mon bras vengeur. J*frapperai la Fran'je au cœur pour le bonheur des uns et le malheur des autres*" A cejuoment, un nutge s'étend devant mes yeux, ai grand et si noir qu'il jeta l'épouvanto dammou âme ; il couvrait toutu la France ; des toix confuses sortaient de ce nuatre ; les un»criaient: rtve la République

',les autres u/re Napoléon; d'autrei rift la Religkinet

ie s;rand Monarque que Ditunous garde.' Au même instant il y eut uo jjrand combat«i violent qu'aucun autre s^mblabio n'avait jamais eu lieu ; lé san>; coulait comme la pluittpar une grande tempête, et surtout du Sud au Nord, car l'Oaest paraissait être plus tran-quille.

" Les méchants voulaient exterminer tous les ministres du Christ. Us en avaient tué»ni grau«i nombre, et criaient déjà victoire, quand les bons ranimés soudain par une cs-péruuce venue d'en haut, reprirent des forces, et les méchants fui eut défaits et confondus.

" La durée de cps événements ne sera pas plus de trois mois, et celle de la grand*orisa qui se terminera par le tiiomphe des bons, ne sera que d'un moment. Lorsque les mé-chants auront répandu un nonibre très-grand de mauvais livres, ces événements seront prêt*.

Dès qu'ils auront lieu, l'ordre [•arfuit sera rttabli, et toute injustice sera réputée. Toutceci h'accoHiplira facilement, la plupart des méchants ayant péri dans le combat, et ceuxqui auront échappé à la mort sero-l tellement terrifiés du châtiment dts autres qu'ilsberont forcés de reconnaître la main de Dieu, et de s'élonner de sa puissance; un grandnombre se convertira. Le règ-ue de la religion sera par la suite tràs merveilleux. J'«i\b de« choses telles que je mauque d'expre«siou pour les décrire."

Prophétie du Révd. abbé 'H. Eugenio Pecchi, moine de l'ordre dv.Clleau.v, mort eu odeur de sainteté au monastère baint-Croce, à Rome,tu raiHieo 1835 :

" lo. La dernière occupation des Etats PoutiGcaux ne causera pas de dommages aé-litux- Kome ne sera point occupée.

" 2u. Cette iuvusiuu aura sou terme, et ue s'étendra pas plus loin que là où est écrit :Ulc et uuu laiiud.

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" 4n. Lorsque i'ôtfitdes choses paraîtra dôjcspéré aux yeux du monde, alors le chaa-getoent deviendra manifeste.

c

li

LA GUERRE

LA VILLE DE PARIS.Voici un très curieux travail de statistique sur la ville de Paris. Les

chiffres quo nous allons donner ont été empruntés à des documents offi-

ciels:

On compte aujourd'hui dans la capitale de France : 56 barrières ; 21 boulevards ;2,288 rues ; 120 impasses ; 38 carrefours ; 157 passages ; 70 places ; 35 quais ; '6 îles ; 22ponts; 20 palais

I600 hôtels; 45,341 maisons ;^ 21)5,000 ménages ; 2'J,100 bouti(iues

;

140 fontaines; 58,451 mètres de canaux d'égouts ; 15 ports; 36 halles; 28 marchés;V greniers de réserve; 10 abattoirs; 17 hôpitaux civils; 12 hû[iitatix militaires; 20établissements pour les indigents; 15 prisons; 30 casernes ; 22 arrondissements; 42paroisses ; 9 temples reformées , 5 synagogues ; J 9 bibliothèques ; 285 établissementsd'instruction ; 29 acadéi^ies ou sociétés savantes ; 8 manufactures de tabac, et un hôteldes monnaies pouvant frapper 1,200,000 francs de numéraire par jour.

Lasupeihcie de Paris est 7850 hectares. Sa population.— Voici le chiffre exact dela population de Paris, des arrondissement suburbains^ du département de la Seine et dyla garnison :

Population de Paris 1,709,080 habitantsGarnison de Paris 25,294 "

Total 1,825,724 habitui.îaPopulation de l'arrondissement de Saint Denis, y compris la garnison 178,359 habitantsPopulation do l'arrondisaer.ïent de Sceaux, y compris ia garnison. . . . 147,283 "Total général. (Paris et le département de la Seine.) 2,150,916 habitants

Paris compte à peu près 800,000 hommes, 800,000 femmes, et 200,000 enfants.Sur ce nombre 400,000 vivent de la propriété, des fonctiona du gouvcrn»'iucnt et

des professions libérales : 130,000 sont aux écoles, aux hospices, aux prisons ; 250,000vivent de commerce; 1,000,000 vivent de l'industrie et plus de 25,000 soldats, sanscompter la garnison des forts détachés, gardent cette immense et bruyante multitude.

Voioi Paris, le Paris de 1870.

Au commencement du 16me siècle la capitale de la France no comptait quo 100,000habitants. Deux cents ans plus tard c'est-à-dire en 1709, Paris comptait 500,000 tâniea.D*n3 l'espace de deux siècles, la population s'était plus que quadruplé^. Voici depuiacette époque quel a été le mouvement ascendant de la population parisienne :

Eu 1772 ôGO.OOe habitantsEn 1788 570,000 «<En 1808 580,000 "En 1816 622,000 "En 1824 750,000 «•Kn 1830 770,000 "En 1836 900,000 "En 1842 1,000,000 "En 1851 1,053,266 "En 1861 1,500,129 "En 1865 1,087,841 "En 1866 1,700,000 "

Enfin, il paraît constaté que c'est à Paris qus Von trouve le phs do gens i.t Icllre»)(to tailleure^ do modistes, de pâtissiers et d'avocata.

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. k'^i*!

LA HN DU MONDE

le Paris. Les

Dcumerits olii-

124 boulevards

;

[liais; 3 îles ; Ti

),100 boiiticiiiesj

s ; 28 marchés 5X militaires ; 20ndiascments 5 42\h établibSfMuetits

ibac, et un hôtel

; chifTre cx:ict dede la Seùie et do

'09,980 habitants

25,2

qu'une esclave. . C'esllà où rbgne le P?pe, cette vieille idole qui ab"^'et fanatise jespopnlgtiou8,(ît*empôche le règne do la taison.

» Alors seulem'>nt la nation allemande tiendra le rang ou elle asret dont elle est digne.

» 1—i?ri en est ainsi, répondit"mon compatriote, il ne me reste (|u'àJipctfti'e ù genoux d^'ant le génie allemand et à l'adorer.—Ilajôiivous ayez oublié de ïoq dire, co que voua ferez do la France ai

^V^votr réduite?

j; » —ôi elle est rebelle, reprit TAllemand, nons l'annexerons a lagique.—Mais, répartit, Iji? Français, cette nation allemande, d'une iu

, ligence si élevéa, quinaél la raison au-dessus de tout, qui l'emportel'univers entier par sa philosopliie^ ^^ g^gessç, en yieut ,^cependai

trutaie r .;:;; : V ^^;^:,;;,,.:/..iv.cun moyen pour arriver au but ,.;! /,,.

de tous les hommes d'honneur (î'e n(chère patrie cette conversation tenue le lerjum, 1S70, bien avantguerre, fidèlement recueillie sur les notes mêmes d'un homme dignetoute conlVanco cl? dont il -trouva leç idée^ principales partagées par il^rand nombre d'Allemands. Recevez, etc, , » Pa. Guignard. »î

'? 1 uuivers eiiiiei par '*>a puiiosi"^^ n'employer qae la force nruta

'Wt.iit » —C'est, dit l'AHe^nand, ui1" 1* ' » Je livre aux méditations

-sf"^?-:'''

f^' I.E PIjJLN I>U MARECHAL BAZAINE. ^ V'^. On raconte