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    RIVAROLQuand les peuples cessent destimer, ils cessent dobir

    N 2903 30/4/2009HEBDOMADAIRE DE LOPPOSITION NATIONALE ET EUROPENNE

    N 2903 du 30 AVRIL 2009

    www.rivarol.com

    UNE semaine aprs la publication le 16 avril, linstigation du Congrs des Etats-Unis etcontre lavis de la CIA, des notes de l adminis-

    tration Bush sur la question inflige aux islamistessouponns de terrorisme, Barack Obama a acceptle principe dune enqute contre les seuls respon-sables ayant ordonn ou approuv l utilisation de ces pratiques inhumaines. En revanche, a-t-il dclar, en ce qui concerne ceux qui ont fait leur devoir en

    se fondant avec bonne foi sur les avis juridiques dela Maison-Blanche, je ne pense pas qu il soit appro-pri de les poursuivre.

    Sachemine-t-on vers une grande lessive ?Constamment cits parmi les dcideurs, l ancienvice-prsident Dick Cheney, lex-secrtaire dEtat la Dfense Donald Rumsfeld et sa collgue duDpartement dEtat Condoleezza Rice sindignent et,non sans raison, taxent de revanchisme les sna-teurs et reprsentants lus en mme temps queBarack Obama, mais aussi certains conseillers dunouveau prsident qui, voyant arriver la fin du fantas-tique tat de grce dont le Messie a bnfici, sem-ploieraient ds prsent, tel lIsralo-AmricainRahm Emanuel, noircir lenvi son prdcesseur.

    Ceux quexasprent et inquitent larrogance etlaventurisme de lHyperpuissance, qui donne limagela plus dplorable de l Occident blanc, se rjouirontdu grand dballage annonc et dont Cheney a djprdit quil allait fragiliser les Etats-Unis. On peuttoutefois stonner de la vertu soudainement affichepar certains parlementaires qui, aprs le 11 sep-

    tembre 2001, avaient vot des deux mains le Patriot Act et donc tacitement accept les drivesquil portait en germe.

    Dautre part, si ladministration Bush a gnralislusage de la torture dans la prison dAbou-Ghrabcomme Guantanamo, les pratiques aujourd huicondamnes (bander les yeux des dtenus, lesabrutir en permanence de hurlements et de hardrock, leur imposer la nudit et l isolement, les pri-ver de sommeil et de nourriture, les soumettre auxpires humiliations ainsi qu des traitements dgra-dants ou dangereux telles simulation de noyade oudcharges lectriques) ntaient nullement incon-nues des prcdentes prsidences. En particuliercelle du Dmocrate Bill Clinton dont lpouse,aujourd hui remplaante de Condi Rice commeministre des Affaires trangres, ne cache pas sondsir dtre la tombeuse de l Iranien Ahmadine-

    jad, ce nouveau flau de l humanit.En 1996, le trs officiel IntelligenceOversight Board avait ainsi admis

    que la recherche de renseignementsvitaux pour les Etats-Unis justifiait lexcution de combattants de gu-rilla, le chantage, les svices corpo-rels, la coercition et lincarcrationillgale.

    Pas mal des oprateurs ayant svi

    sous Bush (et continuant peut-tre, sous la prsi-dence du mtis, en Afghanistan et en Irak, pays o laviolence reste endmique : 150 morts par attentatsen deux jours la semaine dernire) furent sans douteforms sous Clinton. On comprend donc le dsirdObama de poursuivre les hirarques Rpublicainsmais dabsoudre les excutants et lon souhaite-rait que ce principe ft tendu John Demjanjuk,obscur auxiliaire ukrainien de la Wehrmacht contre

    lequel, soixante-cinq ans aprs les faits quon luiimpute, continuent de sacharner les Vengeurs de la

    Mmoire voir notre dernier n.

    ET justement, puisque les Etats-Unis battentactuellement leur coulpe pour leurs manque-ments aux droits de l homme, quattendent-ils pouren exiger autant de l Etat hbreu, dont la Coursuprme a lgitim l usage modr de la torture,et de suspendre, en cas de non-excution, l aideamricaine, qui dpasse officiellement 3,2 milliardsde dollars par an ?

    Car Tel-Aviv refuse toute repentance. Le jourmme o Barack Obama voquait lventualit desanctions contre les responsables civils et les hautsgrads du Pentagone ayant us de mthodes quela morale rprouve, les forces de dfense isra-lienne publiaient les rsultats dune enqute internesur lopration Plomb durci mene contre Gaza lhi-ver dernier. Enqute dmontrant sans sur-prise quaucun civil palestinien ny a t victimede crimes de guerre. Classs, donc, et mme

    ngatiss, les tmoignages de soldats soutenantavoir assist des atrocits. Qu on se le dise : Tsa-hal a agi en vertu du droit international et dans lerespect de critres trs levs de professionna-lisme et dthique. Nous navons trouv aucuncas dans lequel un militaire isralien aurait inten-tionnellement fait du mal des civils innocents, atranch le chef dtat-major adjoint Dan Harel. Biensr, des centaines de femmes et d enfants ont pri,mais ce fut simplement par erreur, au cours dincidents isols et du fait de dysfonctionne-ments du systme de ciblage arien, bien srregrettables mais difficilement vitables lors decombats intensifs.

    Cheney, Rumsfeld et Rice rpondront-ils un jourdes tortures quils ont ordonnes, crime dailleursinsignifiant ct de la tragdie humaine que furentlinvasion de lIrak et le chaos qui s ensuivit ? Cequi est sr en tout cas, c est quIsral ne laisserajamai s se s gnraux rejoin dre les Amric ains aubanc dinfamie. La diaspora ne le tolrerait pas et,

    du reste, la Communaut internationale se garde-rait bien dinfliger un tel affront au courageux petitpeuple qui a dj tant souffert.

    .

    (Dessin de CHARD.)

    Imprim en France/Printed in France

    Belgique, Luxembourg : 3,75 eCanada : . . . . . . . . 6,52 $ CAN

    Suisse : . . . . . . . . . . . . 5,80 FSPort. Cont. : . . . . . . . . 4,00 e(DOM avion. : . . . . . . . . 4,00 eTOM avion. : . . . . . . . 480 XPFAfrique avion : . . . . . 2500 CFA

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    N 2903 30 AVRIL 2009 RIVAROL2

    Ralit et non pas dans les fantasmesLarticle complet et la vido (15 minutes) estdisponible sur

    De Yves H. (Crances):LE RACHINEL, UN PATRIOTE

    Il faut rendre Le Rachinel ce qui est Le Rachinel. En effet, peu de militantsauraient souscrit un emprunt pour aider leFN lors des lections, alors quaucunebanque ne voulait le faire car sa victoirentait pas assure.

    Fernand Le Rachinel, lui, na pas hsit : sice nest pas du patriotisme, quest-ce quecest ?

    De Jean-Louis V. (Auch) :

    ALIOT ET SAINT FRIS

    Le 17 avril, Louis Aliot, Secrtaire gnraldu Front National et prsident du groupe FNau Conseil Rgional de Midi-Pyrnes, pr-sidait une crmonie la mmoire de saintFris, symbole de rsistance, mort en 732 lorsdune bataille victorieuse contre lenvahis-seur arabe, en la basilique Saint-Fris Bas-soues.

    Or, rien dans votre Agenda alors queChard a consacr un tableau 732 ! Cesilence sexplique-t-il par votre hostilit ceque vous appelez le clan Marine ?[Il nous tait difficile dannoncer dans notre ndu 17 avril, imprim le mercredi 15, une cr-monie dont le Front national ne nous a informspar courriel que le jeudi 16.]

    De Xavier B. (courriel) :

    BONNE ROUTE VERS LE N 3000 !

    Dans le n 2900, jai relev des dclarationsclairantes de certaines personnalits surleur allgeance la pieuvre. Et notammentcette phrase de Chirac sur laccord taciteentre les partis issus du systme (commu-nistes compris, et pour cause puisquilsvivent de cette imposture de 1945) contreceux quils appellent lExtrme Droite oucomme ils disent, les partis de la haine (ce st--dire en fait, tous ceux qui refusent peu ouprou le systme dimposture mis en place lissue de la Seconde Guerre mondiale, quipostule que le fascisme est le mal absolu, etles communistes les meilleurs combattantscontre ce mal absolu.

    a marche aussi, bien entendu, et cest

    mme encore plus imprgn dans les esprits,avec nazisme et juifs.

    Comme il est agrable de trouver dansRIVAROL ces perles de culture qui nousfont comprendre le pourquoi de notre dca-dence et nous font mpriser ces politiciens

    menteurs! Comme la dit evotre confrreMadiran, en substance : ils peuvent nousmuseler, nous intimider, nous salir de rputa-tion dans leurs mdias, nous mettre en prisonmme, ils ne nous soumettront jamais .

    Ne serait-ce que pour cela, RIVAROLmne un combat admirable et indispensable.Bonne route vers le n 3000 !

    De Ginette R. (courriel):

    LIBERTE DEXPRESSIONSUR FRANCE INTER

    Tous les matins 8h30, jcoute lmissionanime par Nicolas Demorand, durantlaquelle les auditeurs peuvent poser desquestions linvit du jour. Ce 16 avril, lin-vite tait Michle Alliot-Marie. Le sujet : lesrapports de la police et de la population. Uneauditrice de Bordeaux commence sa ques-tion : Un commissaire de police a t poi-gnard Paris par un me mbre de lorgani-sation juive BETAR Aussitt Demorandla coupe en disant : Ceci ne concerne pasMmeAlliot-Marie, ministre de lIntrieur ! Sans commentaire mais, curieuse denature, jai fouill Internet et appris que laf-faire avait t effectivement touffe.

    De Michel P. (Dijon) :

    NGASIONISME

    Ils contrlent la politique et les media etlorsque le pape a critiqu la guerre de Gaza,ils ont dclench laffaire Williamson. Maisquelle commune mesure existe-t-il entre unvque qui voque, dans un entretien, desperscutions qui ont eu lieu il y a prs de70 ans et les morts bien rels au Liban en2006 et Gaza en 2008 ? Les proposcondamns sur le pass du peuple juif nesont que lcran de fume derrire lequel unpeuple (en partie extermin) devenu exter-minateur sabrite pour commettre aujour-dhui ses forfaits. Quand pourra-v t-on direclairement que le ngationnisme sert cacher le ngasionisme ? A quand un procsde Nuremberg Jrusalem ou Tel-Aviv ?

    De Bernard K.(Paris):

    LA FRATERNIT A RAISON

    Si M. lAbb de Cacqueray a crit, commele rapporte RIVAROL (n 2901) : Loin devouloir arrter la Tradition en1962, nous sou-haitons au contraire que le concile Vatican IIsoit reconsidr la lumire de la Tradition,pour q uil s y ins re sans rupture et d ans undveloppement parfaitement homogne , oest le problme ? Le suprieur du District deFrance se borne rpter ce que disaitMgr. Lefebvre lors dune confrence Ecne, le 2 dcembre 1982 (cf. la revue Vu deHautde lInstitut St.PieX, n 13, page57,3e paragraphe) :

    pour moi, pour nousdire quon jugeles documents du concile la lumire de laTradition, a veut dire, videmment,

    quon rejette ceux qui sont contraires laTradition,

    quon interprte selon la tradition ceuxqui sont ambigus,

    et quon accepte ceux qui sont conformes la Tradition.

    Attaque dune part (abbs Lagurie,de Tanoarn, Hry) et dautres (abbsAbrahamowicz, Mramo), la Fraternitrefuse galement de rallier la secte conci-liaire Vatican II et de mourir pour Rey-nouard et Faurisson. La Fraternit a r ai-son. Et tant pis si les sdvac, les gnos-tiques, paens, rallis, sont contraris, lespauvrets!

    PROCS QUIMPERNos lecteurs le savent (RIV. du 27 mars),

    un procs en diffamation est intent contreClaudine Dupont-Tingaud, prsidente deREAGIR, ancienne conseillre rgionalede Bretagne, par MM. Vautier, Lallaoui etLe Cour Grandmaison, la suite de salettre ouverte commentant le festival dufilm de Douarnenez en 2007 dont le thmetait les Colonies . Le procs se drou-

    lera ce jeudi 30 avril 16h devant le Tri-bunal correctionnel de Quimper. Deuxtmoins dfendront luvre de lEmpirefranais et plus particulirement de lAlg-rie franaise : MM. Roger Holeindre et

    Jacques Zajec . Laud ience sera prcd edune manifestation patriotique sur lesmarches du palais de Justice.

    COUPER CABCHELe 25 avril, le cadavre dcapit dun sexa-

    gnaire lyonnais, employ dans une entre-prise de pompes funbres, tait dcouvertau domicile de la victime dont lassassin at arrt ainsi que son jeune frre et com-plice. Il sagit dun Algrien qui en voulaitau croque-mort pour un moti f dord re

    priv . Son forfait accompli, lAlgrien ajet la tte du cadavre dans le vide-orduresde limmeuble, o elle na pas t retrou-

    ve. On vo it que, malg r lind pendance,la vieille habitude de couper cabche perdure outre-Mditerrane.

    LE BRAQUAGEET LA BAVURE

    Le 24 avril Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), Sad, Dari et Aziz braquentun fourgon blind de la Brinks qui venaitrcuprer la recette dun supermarch.Ainsi attaqus par des hommes encagou-ls, les convoyeurs tirent, en blessant deuxlgrement et, aussitt, ce nest quun cridans le 9-3. On a voulu tuer des minots !En effet, les trois malfrats sont des coll-giens, Sad et Dari tant gs de 16 ans etAziz de 14 ans seulement et ils voulaientsimplement se faire une tirelire . Mais com-ment les convoyeurs, dont tant de collguessont tombs en service, pouvaient-ils lesavoir, puisque les agresseurs avaient prissoin de dissimuler leur visage ?

    Convaincues quil sagit l dunebavure et que ces baby-braqueurs (sic)ont t tirs comme des lapins, dans le dos,quand ils senfuyaient aprs leur tentative compl-tement rate , les assoces du quartier ontconfi leur dfense lavocat socialiste etchrtien Jean-Pierre Mignard, intime delex-couple Royal-Hollande, qui avait djdfendu les familles de Zyed et Bouna, lesdeux jeunes morts lectrocuts Clichy-sous-Bois aprs une course-poursuite avecla police fin octobre 2005, ce qui avait pro-

    voqu les meutes du ramadan . Quantaux Jeunes de Tremblay (de moins enmoins en France ), ils menacent de toutniquer si leurs trois potes ne sont pas rapi-dement relchs. Avec les flicitations du

    jury, bien sr.

    LE DCOLOR TAITBIEN COLOR

    Nous connaissons enfin lidentit dusinistre clown qui le 17 mars dernier avaitexig une dcoloration par proxydationsous la menace dun gros calibre (cf. RIV.du 3/4). Et le gagnant est : Mourad Hin-dam, un multircidiviste de la malveillancequi, 28 ans, a dj pass six ans en pri-son. Cette fois, la crise identitaire de Mou-rad lui cote un an ferme Et une couleur

    jaune canari sur sa jolie caboche.

    dpos dans les toutes prochaines semaines avant son examen en juillet, a indiquBrice Hortefeux, qui a ajout : Le dossie rtait bloqu, nous allons le dbloquer [] dansla concertation et lquilibre , aprs discus-sions avec les partenaires sociaux mais

    aussi les autorits reli-gieus es, ca tholi ques e t prot es-tantes, pour bien soulignerquil ne sagit pas duneremise en cause du repos

    dominical.Et de quoi sagit-il donc ?

    Bien entendu, a insist leministre (souvent soup-onn dappartenir lamaonnerie), le travaildominical se fera sur une basevolontairecar il ne doit yavoir ni gnralisation totale dutravail du dimanche ni abolitiondu repos dominical mais priseen compte de laspiration de nosconcitoyens qui souhaitent pourla plupart pouvoir faire leurscourses le dimanche . Maisen priode de crise cono-mique, o lemploi se faitde plus en plus rare, quipeut croire quil sera rel-lement loisible aux salarisde refuser de travailler le

    jour du Seigneur ?

    Admirons ladresse dece gouvernement : ilaurait voulu donner auxsyndicats de nouveauxarguments pour faire leplein de manifestants le1er mai quil ne sy seraitpas pris autrement.

    RIVAROL vous lavait annonc le17 avril, le ministre des Affaires socialesla confirm le 26. Loin dtre enterre,la loi autorisant ou plutt imposant le tra-

    vail dominica l va fa ire un re tour en forceau Parlement. Un texte dans ce sens se ra

    De Grard DOUAI :

    SOUTIEN AUX AGRGATIFS

    Comme chacun de nous, tt ou tard, descandidats lagrgation ont t victimesdun incident technique qui, plusieurs heuresdurant, a paralys inopinment le trafic dela SNCF en rgion parisienne. Arrivs lg-rement en retard malgr tous leurs efforts,ces tudiants ont aussi t victimes de la sot-tise de celui qui leur a interdit lentre de lasalle dpreuves, puisque lon ne voit pas enquoi le fait de composer dixminutes aprs lesautres constitue une violation du rglement.

    Le prjudice dont les candidats sont vic-times est immense puisquil peut entranerla perte dune anne entire, surtout pourdes tudiants impcunieux, quand on saitque des annes de travail sont ncessairespour russir un concours si difficile.

    Le refus du ministre de trouver ds main-tenant une solution traduit une insuppor-table dsinvolture et apporte la preuve quesi les candidats avaient caus du grabuge etfait un esclandre derrire la porte, ilsauraient obtenu satisfaction.

    De Jean LECLERC:

    LES GRIS ET LES ROUX

    Gros titre dans Ouest-France : Les grismenacent les roux , ils prolifrent etconstituent une grave menace pour lenvi-ronnement . Mais attention, les Gris nesont pas ceux que vous pensez ! Il sagit seu-lement dcureuils amricains

    La leon est toutefois intressante et leshumains, en particulier les Franais,devraient y rflchir ! Les mfaits de linva-sion, ce nest pas seulement pour les autresespces

    De Roberto FIORINI:

    ATTALI PROPHTE DE MALHEUR

    Dans une mission radio date du28 fvrier 2009 sur BFM, Jacques Attali,homme influent auprs du pouvoir, nousdonne sa vision de lvolution de la crise

    Dpression sur les traces de 1929 et nonpas une simple rcession

    Guerre (hypothse la plus vraisemblableselon lui)

    Chmage massif Hyperinflation (pour effacer les dettes) :

    il parle dun Weimar Plantaire ! Faillite relle des BanquesBref un discours de Vrit ancr dans la

    IN MEMORIAM

    N en 1928 dans une grande famille trsprouve de militants nationalistes, JacquesSIDOS, disparu le 22 avril, tait le fils de Fran-ois, fervent marchaliste fusill la Libration,

    et le frre de Pierre, avec lequelil fonda Jeune Nation. Anti-communiste ardent, il avait tml la plupart des entre-prises diriges contre lesgroupes et partis marxistes, cequi lui valut dtre grivementbless en 1944 et de connatre larigueur des tribunaux. Il passa

    dix annes de sa vie en prison o il finit sestudes. Il participa ensuite tous les combatspour la prsence franaise outre-mer et contre lapntration marxiste en Occident. En novembre1956, lors dune manifestation contre linterven-tion sovitique en Hongrie, il tait la tte desmilitants nationalistes qui investirent et incen-dirent le sige du Parti Communiste.

    Infatigable dfenseur de la mmoire du mar-chal Ptain quil avait servi trs jeune et militantde luvre franaise, il tait apprci de touspour sa bonne humeur. RIVAROL, dont JacquesSidos tait un lecteur fidle, prsente sa familleses sincres condolances.

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    N 2903 30 AVRIL 2009 RIVAROL 3

    NUL nest plus men-teur quun politi-cien. Je nex erce-rai pas de mandat natio-nal. Voil ce quavaitrpt Alain Jupp tout au

    long de la campagne desmunicipales de mars 2008dans sa ville de Bordeaux.Eject de son sige deministre de lEnvironne-ment un mois aprs sa prisede fonction pour cause decuisante dfaite aux lgisla-tives en juin 2007, il savaitque seul lenracinementlocal pouvait lui assurer unesurvie politique. Une ritour-nelle particuliremententendue lorsque, toujoursdurant les municipales,simposa une rumeur persis-tante : lancien Premierministre serait catapult auministre de lEconomie dssa rlection acquise. Lencore, lintress staitfendu dun dmenti

    cinglant : Je vo is en per-manence circuler dans lapresse, je n e sai s pas do a vie nt, sansdoute de mes adversaires, lide que je

    pour rais en trer au gouv erneme nt au l en-demain de ma rlection () Je vous leredis avec la plus grande fermet : je nenai aucunement lintention. Pas darrive Bercy donc, ni brigue daucun autremaroquin ni ce soir, ni demain, ni pen-dant toute la dure de mon mandat.

    A MOI BORDEAUX ET PARIS!Lancien Premier ministre voulait se

    municipaliser. Pour rompre dailleurs avectout symbole de politique nationale, aucunlogo UMP ne figurait sur son matriel decampagne. La tactique fut gagnante et lavictoire au-del de [s]es esprances puisquil fut rlu au sige longtempsoccup par Jacques Chaban-Delmas ds lepremier tour, avec 56,62 % des suffrages.Son meilleur score jamais atteint dans lacapitale girondine contre 34,14 % des voixpour la liste PS-PRG-Verts-PC mene parle prsident socialiste de la rgion Aqui-taine, Alain Rousset. Aussi confortable soitla victoire, Jupp continue de distiller lamme promesse : Je me consa crerai grer ma ville, quels que soient les chantsdes sirnes car, dit-il, je suis attach aumt bordelais. Et ldile frachementrlu de se comparer Ulysse, son Odys-se lui tant de parvenir retrouver toutesa splendeur dans son fief, aprs sacondamnation un an dinligibilit danslaffaire des emplois fictifs de la Ville deParis et son exil de douze mois au Qubec.

    Las, comme le disait un autre ex-diri-geant du RPR Charles Pasqua, les pro-messes nengagent que ceux qui ellessont faites . On ne change pas les hommeset les politiciens sont tous avides de pou-voir, de revanche, de considration. Jupp

    se voyait un destin prsidentiel et en suc-cesseur naturel de Jacques Chirac, dabord la tte du mouvement gaulliste, puis lElyse. Si tout avait bien commenc pourlui (il fut prsident du RPR puis delUMP), ses condamnations judiciaires ontouvert la voie Nicolas Sarkozy qui sestengouffr dans la brche. Mais lex-Pre-mier ministre, qui a une trs haute ide delui-mme, na jamais renonc un destinnational voire international. Et depuisquelques semaines il multiplie les offres deservice Sarkozy : ayant concoct un planmedia pour la promotion de son dernierlivre Je ne mangera i plus de ceri ses enhiver (d. Plon), Jupp en profite pourfaire la leon et donner ses avis, du restetoujours trs convenus, sur tous les sujets.Ce divorc remari a ainsi fait sienne lavulgate officielle sur certaines dclarationscontroverses et pourtant bien anodines

    de Benot XVI quil accuse dautisme :

    Ce pape commence poser un vrai pro-blme. Quune gamine de 9 ans qui a tviole, dont la vie est en danger, soitexcommunie (ce qui est faux), cest uneabsence de charit chrtienne extraordi-naire. Aller dire en Afrique que le prser-vatif aggrave le danger du sida, cestdabord une contrevrit et cest inaccep-

    surtout en matire de politique trangreque le ci-devant chef du gouvernement semontre le plus acerbe : lors dun colloqueau dbut du mois sur la France etlOTAN, Galouzeau a fermementcondamn la dcision de Sarkozy de

    revenir dans le commandement opra-tionnel de lAlliance atlantique : Dansla vie, nos actes nous suivent. Voil unacte qui suivra le prsident de la Rpu-blique , a-t-il solennellement dclar.

    UN RAPPROCHEMENT ENTREFRANOIS ET DOMINIQUE ?

    A linstar de Jupp et de Sguin quipiafferait lui aussi dimpatience lide derevenir sur le devant de la scne car il sen-nuie ferme la prsidence de la Cour descomptes , Villepin, en dpit de ses tour-ments judiciaires, vritable pe de Damo-cls sur son avenir lectoral, songe ouver-tement la prsidentielle de 2012.Llection , ce sont les circonstances qui

    font quelle devient naturelle. Croyez bien,je serai c e rendez-vous , a-t-il confi des admirateurs lors dune rcente conf-rence lAssemble. Propos quil a rp-

    ts le 23 avril sur France 3. Son obses-sion ? Prendre sa revanche sur Sarkozy, lefaire battre dans trois ans. Cest cette ambi-tion qui explique le rapprochement rcentde lex-ministre des Affaires trangresavec Bayrou. Les deux hommes nont

    jamais t proches, l e Barnais na jamaist avare de critiques sur le gouvernementque Galouzeau dirigeait de 2005 2007,mais lantisarkozisme est un ciment. Doles changes damabilits entre Franois etDominique, le second insistant sur les convictions communes qui lunissentau prsident du MoDem. On peut nan-moins douter que ce flirt aille bien loin carBayrou, qui ne renoncera jamais concou-rir la prsidentielle de 2012, espre seu-lement recueillir les suffrages des villepi-nistes et de tous les lecteurs de droite etdu centre allergiques Sarkozy.

    Quant Villepin, admirateur de lEmpe-reur, il est persuad lui aussi davoir undestin. Cest le propre de tous ces politi-ciens mdiocres et narcissiques de se croireinvestis dune mission alors quils fontseulement carrire.

    UN MME SYNDIC DE FAILLITE

    Car, ne nous y trompons pas, de Bayrou Jupp, de Villepin Sarkozy, cest tou-

    jours le mme syndic de fa illite de la mai-son France qui est luvre. Tous lesquatre nont-ils dailleurs pas t les invi-ts du dner annuel du CRIF, arbitre deslgances thiques, et ne sont-ils pas tousles otages consentants du PolitiquementCorrect, do la totale vacuit de leur dis-cours ? Il faudrait assurment tre bien nafpour placer un quelconque espoir en lunou lautre de ces sinistres compres.

    Jrme BOURBON,.

    le mnage : na-t-il pasrlu Jacques Mellick Bthune, Patrick Balkany Levallois-Perret, GrardDallongeville Hnin-Beaumont et na-t-il pas

    offert des scores impres-sionnants Bernard Tapie Marseille dans lesannes 1990 ? Et surtoutna-t-il pas assur untriomphe Supermenteuret Supervoleur le 5 mai2002 au second tour de laprsidentielle ?

    Jupp, qui vient de retrou-ver un appartement Paris signe supplmen-taire de sa dtermination revenir au premier plan , atoutes les qualits nces-saires pour remplir de hautesresponsabilits dans leurRpublique. Secrtaire gn-ral du RPR, cest lui qui, en1988, interdit toute alliance,tout accord, tout dsistementrciproque entre le parti chi-

    raquien et le Front nationalquitte offrir la gauche ungrand nombre de municipalits, de dpar-tements, de rgions et de siges de dputs.Comme Chirac, son cur est davanceacquis toutes les modes, toutes les bien-pensances. Son nouveau credo ? Le dve-loppement durable. Voil qui ne mange pasde pain et qui va tout fait dans le sens dumondialisme !

    LANTISARKOZISMEFLAMBOYANT DE VILLEPIN

    Autre ex-Premier ministre faisant beau-coup parler de lui, mais sur un registre dif-frent : Dominique de Villepin. A la diff-rence de Jupp, le dernier locataire deMatignon sous Chirac ne mnage pasNicolas Sarkozy. Car si Jupp et lex-mairede Neuilly se sont toujours cordialementdtests, ce nest rien face la haine tor-ride qui oppose Nicolas et Galouzeau. Ilfaut dire que le contentieux est srieuxentre les deux hommes : ministre de lIn-trieur de Villepin, Sarkozy sest acharn le dstabiliser, luinuire, allant jusqurencontrer secrtementet approuver Bruno Jul-liard de lUNEF aumoment du conflit duCPE, manquant ainsi la solidarit gouverne-mentale la plus lmen-taire. Et puis il y a cette obscure affaireClearstream o les deux hommes ont toutfait pour se compromettre mutuellement.Enfin prsident, Sarkozy a utilis tous lesleviers en son pouvoir pour renvoyer encorrectionnelle son ex-suprieur hirar-chique toujours interdit de toute com-munication avec Chirac.

    Dans ces conditions, lon conoit que,dans toutes ses interventions, Villepin tire boulets rouges sur Sarkozy, dautantplus aisment aujourdhui que la popula-rit de lElysen est (relativement) enchute libre. Sur le plan conomique, il laainsi exhort travailler pour davantagede jus tic e s ociale en rognant sur lebouclier fiscal que Jupp a galementpropos dallger. Plus gnralement,Galouzeau a mis en garde contre lesrformes inutiles qui nont pour but quedaugmenter un tableau de chasse poli-tique dconnect des besoins de la

    Nat ion , avec une UMP qui parle lUMP . Ainsi, sexprimant le 19 avrilsur Europe 1, lancien Premier ministre apris un ton de Cassandre pour avertir qu ela for te c ol re et le dsespoir dessalaris menacs de licenciement pou-vaient dboucher sur un risque rvolu-tionnaire , qui ne sera conjur qu lacondition de pas ser la vi tes se sup -rieure, de prendre des mesures excep-

    tionnelles () vis--vis de ceux qui souf-fren t le plus de la c rise . Ce que, selonlui, ne fait videmment pas lExcutif.

    Alors quavec son lgance habituelle,Sarkozy assurait devant les dputs UMPavoir la banane , Villepin rtorquait : On nattend pas de lui quil soit survi-tamin mais quil soit sage. Mais cest

    (Dessin de CHARD.)

    table pour les populations africaines etpour tout le monde disait-il trs coura-geusement sur France Culture le 18 mars.Il juge galement insuffisants les rsultatsdu G20.

    Mais les media ne lui suffisent pas. Inter-rog tout rcemment parLe Parisien sur lepoint de savoir sil est prt mett re sonexprience au service du pays , le mairede Bordeaux ne botte plus en touchecomme il est dusage dans ces circons-tances. Au contraire, le meilleur dentrenous (dixitJacques Chirac) va droit aubut : Oui, car je reste passionn par lesquestions politiques, au sens le plus nobledu terme, cest--dire les grands sujetsnationaux ou internationaux. () Je sou-haite que le Prsident russisse, je ne suis

    pas du tout dan s une stra tgie de c ritiqueou daffrontement son gard, ce qui nemempche pas de mexprimer quand je nesuis pas daccord. Si, par ailleurs, monexprience peut servir, oui, pourquoi

    pas ?

    UN MINISTRE IDAL :BERCY, LE QUAI DORSAYOU LCOLOGIE ?

    On le voit, la Tentation de Venise (titre dun prcdent livre quil a sign) na

    jamais t quune vellit littraire. Quunhomme dont le bilan fut calamiteux Mati-gnon, qui a augment en deux ans lesimpts et les charges comme aucun de sesprdcesseurs ne lavait fait avant lui, quiest all clamer sa haine du Front national,parti pourtant lgal et recevant une subven-tion publique, devant des lycens Mont-pellier, qui a russi par sa politique dtes-table faire revenir au pouvoir une gauchesocialo-communiste alors exsangue puisse

    revenir dans un gouvernement est ahuris-sant. On parle en effet de lui pour Bercy, leQuai dOrsay ou lcologie comme en2007 lors du remaniement qui aurait lieuau lendemain des europennes.

    Pis, quun homme public qui a tcondamn de manire dfinitive dans uneaffaire politico-financire, o sa culpabi-lit ne fait aucun doute et qui avait pourbut de propulser la tte de lEtat le chefdu RPR, ose rver tout haut de maroquinsmontre quil ny a plus de moralepublique dans notre pays mais seulementdes mafias qui sentendent entre elles audtriment du bien commun. Sil navaitpas bnfici dune dcision sur mesurede Mme Ract-Madoux, prsidente de lacour dappel de Versailles, et notoirementproche des milieux chiraquiens (son frrecrivait les discours de Jupp Matignon !), qui a scandaleusementrduit de dix un an sa p eine dinligibi-

    lit, lhritier de Chirac ne serait plusdans la vie politique. Mais il est vrai aussique ce sont les lecteurs bordelais quilont remis en selle en le rlisant confor-tablement malgr ses condamnations

    jud ici air es. Il est don c v ain de com pte rsur le corps lectoral pour dfendre lesvaleurs de probit et de civisme et faire

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    dchanger avec eux et avec lquipe quiencadre le Programme dEtudes Int-gres programme soutenu par BNPParibas, la SNCF, le Conseil Rgional, lesprfectures du Nord et du Pas-de-Calais, laVille de Lille, etc. . Mais son ton ulcr

    montre assez combien lpisode lui estrest sur lestomac.Cette frustration a t galement ressen-

    tie par les jeunes militants UMP qui, lemercredi 22, avaient organis lAssem-ble nationale une grande convention surlEurope. Si le secrtaire gnral du partiXavier Bertrand et le ministre MichelBarnier, tte de liste en Ile-de-France auxlections europennes, ont rempli leurcontrat, la vedette de la soire, RachidaDati, est, elle, arrive avec plus duneheure de retard. Et apparemment pom-pette selon la vido mise en ligne parEurope 1 sur son site. On y voit la gardedes Sceaux pouffer, bafouiller, confondrenergie et lectricit et finalementavouer sans la moindre gne quelle na pas prpar ses dossiers. Unfestival de gaffe s et dapproximations (cf. Europe 1) qui a constern les cen-taines de jeunes prsents dont Jean

    Sarkozy, qui tait justement la tribunequand Rachida fit son entre dautantque, selon la radio, la ministre, hilare etrenouant avec laccent beur, a continu sombrer au cours de la soire , dcla-rant par exemple : LEu rope so ccupede ce quon lui donne soccuper avecles personnes qui peuvent porter cesaffaires soccuper.

    Au fait, ntait-ce pas Edouard Balladurqui lavait qualifie de trop nulle ? Etle chef de lEtat lui-mme expert enfautes de franais et pataqus de tousordres, par ignorance ou pour faire

    peuple ne lui

    reproche-t-il pas de bcler ses dossiers au profit de ses tropfrquentes exhibitionsmdiatiques et de sesincessants voyagessans aucun lien avecses fonctions, commetout rcemment en

    Arabie soudite ?A lvidence, Mme Dati a depuis long-

    temps atteint son seuil dincomptence.Sans doute nest-elle pas la seule dans cegouvernement, mais ce qui est insuppor-table, cest la dsinvolture dont elletmoigne en toutes circonstances, aussibien place Vendme qu la mairie duVIIe arrondissement ou dans la campagnedes europennes. Ce manque de consid-ration serait-il d comme dans le cas deYazid Sabeg au mpris insondable voupar ces parvenus maghrbins un pays qui

    a pourtant fait leur fortune ?Avant de propulser les chances pour laFrance aux plus hauts postes de la Rpu-blique, sans doute serait-il bon de les obli-ger suivre quelques cours de civilit pu-rile et honnte ; cela leur viterait de seconduire comme les pignoufs quils sont.

    Cl. L.

    O IGNEZ vilains, ils vous poindront !Le 24 avril devait tre un grandjour pour lIns titu t dEt udes Poli-tiques de Lille qui, la suite de son frrean parisien, ouvre grand ses portes ladiversit au nom de la lutte contre la

    discrimination et pour lgalit deschances : 170 lycens taient invitsainsi que la presse, les corps constitus etnombre de personnalits dont Mme le Pr-fet du Nord, lhte dhonneur tant YazidSabeg, laffairiste dorigine algriennepromu par Sarkozy Commissaire ladiversit et lgalit des chances le17 dcembre 2008 et auteur en touteconfraternit dun rapport trs critique surla politique de la Ville conduite par sacompatriote et coreligionnaire, la secr-taire dEtat Fadela Amara.

    Or, le 23 avril, Pierre Mathiot, directeurde Sciences Po Lille devait annoncer,

    furax, lannulation endernire minute dudplacement de YazidSabeg , auquel descontraintes dagendaont fait prfrer dautreslieux . M. Mathiot a

    bien sr dcid, comme si de rienntait, de maintenirlorganisation tellequelle tait prvue afin

    de permettre aux journalistes, aux parte-naires de notre dispositif ainsi quauxdivers reprsentants de lEtat et des col-lectivits de rencontrer les lycens et

    STRASBOURG :CHEC LINSULTEUR

    DE LE PENFin mars, la perspective de voir Jean-

    Marie Le Pen prsider, en qualit dedoyen dge, la sance inaugurale du Par-lement europen sorti des urnes le 7 juinprochain mettait en rage cette Assemble.Et particulirement lAllemand Martin

    Schulz qui, prsident du Groupe socia-liste, exigeait une modification du rgle-ment intrieur car il jugeait inacceptable,inadmissible que le leader du Front natio-nal, qui est un vieux fasciste, un ngationnistede lHolocauste , connt un tel jour degloire (voir RIV. du 3 avril). Cestdailleurs la suite de cette provocanteattaque ad hominem que Le Pen avaitritr son propos sur les chambres gazhomicides, dtail de lhistoire de la SecondeGuerre mondiale .

    Bruno Gollnisch, vice-prsident excu-tif du FN, nous a appris le 22 avril deStrasbourg que la Commission institu-tionnelle du Parlement Europen avaitinflig une dfaite au camarade Schulz enrejetant sa proposition de modification durglement tendant remplacer le doyendge par une personne nomme par lesgroupes politiques, lors de la prsidencede la session inaugurale de la prochainemandature du Parlement. Cet checconstitue un grave revers moral pour

    M. Schulz , se rjouit Gollnisch.

    SACR-CUR :QUI TROUBLE

    LORDRE PUBLIC ?Le traditionnel plerinage de Pentecte

    Chartres-Montmartre organis par laFraternit sacerdotale Saint-Pie X se ter-mine rituellement par une messe solen-nelle en contrebas de la basilique duSacr-Cur mais on sait que, cetteanne, le Conseil municipal de Paris a

    vot lin terdiction de cette messe (cf. RIV.du 17/4), lUMP et les centristes quiavaient un temps fait mine de sopposer cette interdiction stant finalement etcourageusement abstenus.

    Un participant du Forum catholique

    ayant manifest son indignation sest vurpondre par le chef du cabinet de Dela-no, Thomas San Marco, que si le com-portement des fidles de la FSSPX navait

    jamais t critiquable, les propos de MgrWilliamson niant(sic) la Shoah consti-tuent un dlit. Ce qui fait craindre quedes incidents naient lieu au moment de cette cl-bration, du fait de cette prise de

    pos iti on ina cceptable . Il adonc t dcid, en raisondes risques de troubles lordre

    publ ic, de ne pas autor ise r cet teanne la clbration de cettemesse dans ce square munici-

    pal.Si lon comprend bien, les

    nervis du Betar-Tagar, de laLigue de Dfense Juive etautres sections dassautcommunautaires avaient donc lintentionde lancer des raids de terreur dans les jar-

    dins du Sacr-Cur ?

    DELANO,POMPIER PYROMANELe 20 avril, trois hommes taient vic-

    times dune violente agression physique carac-tre homophobe alors quils se prome-naient devant la mairie du III e arrondis-sement de Paris o les a insults puis atta-qus quinzaine dindividus. Aussitt, lemaire de Paris Bertrand Delano expri-mait dans un communiqu, son indigna-tion et sa vive proccupation souhaitantque les coupables soient sanctionns la hau-teur de la gravit de leurs actes .

    Or, ces coupables, tous les riverains dela mairie du IIIe les connaissent. Ils vien-nent pour la plupart des immeublesconvertis en HLM par la mairie de Parisdepuis plusieurs annes. Et cest Delanosoi-mme qui les y a installs, au nom de

    la mixit sociale . Rsultat : desfamilles qui ne sintgreront jamais auquartier et une dlinquance (incivilits,

    vols, agres sions etc. ) en hausse fulgurante.Ce qui ne semblait nullement gner lemaire, du moins jusqu ce que deshomosexuels soient victimes de ces inci-

    vilits.

    INVIT sur le plateau de France 2 parMarie Drucker le 18 avril, le ministrede lImmigration Eric Besson, a nilexistence de toute poursuite pour dlitde solidarit (en clair : la collaboration

    avec lenvahisseur na jamais t punie. Ilfaut rappeler, cet gard, que Brasillach at fusill alors quil navait jamais vers,lui, un centime pour lentretien des troupesdoccupation).

    QUAND LETATFINANCE LES DLINQUANTS

    Mais, surtout, il a dclar sans sourciller :La France finance les assoc iations

    Nous donnons 20 millions deuros auxassociations qui aident les trangers en

    situation irrgulire. () LAide MdicaledEtat (A.M.E.) nous cote 480 millionsdeuros ; les frais de sant des trangersen situation irrgulire cotent aux contri-buables 480 M deuros.

    Ainsi, un ministre cens agir dans uncadre lgal et charg de faire appliquer laLoi avoue et mme se vante, devant desmillions de citoyens, que lEtat vole notreargent pour le distribuer des associationsde malfaiteurs et des dlinquants tran-gers. Dans le Code Pnal (Art. 166 et 167),cela se nomme forfaiture. La premirequestion qui vient videmment lespritest : auprs de qui les victimes peuvent-elles porter plainte pour rcuprer leursfonds et faire cesser le dlit ? Et comme ondoute trs fort quil y ait une rponse, la

    deuxime question simpose delle-mme :Nest-on pas dans un cas dapplication dela devise de Rivarol ( Quand les peuplescessent destimer, ils cessent dobir )cest--dire une situation qui lgitime lin-

    surrection ?

    LES CLANDESTINS DE CALAISBIENTT RGULARISS ?

    Le 23 avril, le mme ministre sest renduen fanfare Calais pour y annoncer sonintention de fermer la jungle, vaste zonesablonneuse proximit du port o trou-vent refuge des centaines de clandestins entransit.

    En prvision de cette visite, la policeavait procd deux jours plus tt linter-pellation de 200 migrants dans le cadredune enqute sur les filires de passeurs.Le ministre avait peine tourn les talonsque, sur dcision de justice et lexceptionde trois dentre eux, les 200 Afghans,Kurdes et autres Irakiens interpells taientremis en libert.

    Or, Besson avait affirm sur RMC qu lasuite de cette lopration policire une

    dizaine de passeurs sont en garde vue et annonc pour un futur proche laconduite dautres oprations de mmetype . Si elles sont aussi concluantes Enrevanche, on peut croire le ministre surparole quand il sengage prendre desmesures humanitaires ambitieuses en

    faveu r des migra nts . Sachemine-t-onvers leur rgularisation massive ?

    En tout cas, a promis Besson, ils neseront pas abandonns . Au contraire deshabitants du Calaisis, qui nen peuventplus. De laveu mme du maire deCalais,lUMP Natacha Bouchard, la situa-tion est devenue insupportable, les clan-destins multipliant les agressions, les volset mme les viols, sans parler des branche-ments sauvages dlectricit pourrecharger leurs tlphones portables etdes menaces exerces sur les routiers pourles obliger les transporter vers lAngle-terre qui nen veut pas, surtout en pleine

    crise conomique. Si bien que nous enhriterons forcment.Cest dailleurs bien ce quexigent les

    associations que le ministre Besson sen-orgueillit de subventionner avec largentpublic.

    Jean-Luc LOPOLDI.

    TLRALIT ? NON, MENSONGE HONTCe nest pas nous qui le disons mais Le Nouv el Obse rvat eurdans son supplment tl du

    23 avril : Dans la peau dun Noir pseudo-document du ralisateur franco-vietna-mien Renaud Le Van Kim mettant en scne des comdiens blancs mlaniss pour mieuxmontrer les discriminations frappant la race de Cham et projet en janvier 2007 surCanal+ o il fut salu par un concert de louanges tait en fait une gigantesque impos-

    ture dont le comdien Laurent Richier dit garder un vrai sentiment de malaise car il a faitpasser des gens pour racistes alors quils ne ltaient pas .

    L. Richier raconte ainsi comment, le visage et les mains dment noircis, il passait etrepassait devant des policiers pour les inciter faire un contrle au facis , mangeritr dans des trains de la SNCF et avec si peu de succs que la production, dpite, auraitmme fini par appeler le centre de scurit dune gare pour leur signaler la prsence de trois Noirs louches.

    En vain . Egalement due par les ractions des gens juges pas assez discriminatoires, prciseencore le Nouvel Obs, la production, passant sous silence les comportements normaux, aurait gale-ment pouss Laurent Richier se montrer plus agressif. Et sa femme tre plus dsagrable et mal poliedans les magasins

    Estimant avoir t manipuls, les poux Richier ont crit un livre pour dnoncer le mon-tage et expliquer comment la tlvision travestissait la ralit pour faire du sensationnel etsurtout culpabiliser le public. Dabord accept par les ditions Michel Lafon, leur tmoi-gnage na finalement jamais t publi.

    DRUCKER DULes Franais qui sy sont essays le savent : faire construire une gigantesque villa

    (300 mtres carrs au sol) avec piscine et dpendances dans un site protg relve de lim-possible. Sauf quand on est une vedette de la tlvision, quon sappelle Michel Druckeret quon est au mieux avec le chef de lEtat. Cest donc sans la moindre difficult quelanimateur avait obtenu en deux semaines ! son permis de construire Eygalires,

    site protg du massif des Alpilles. Bien que la rsidence envisage se trouvt 340 mtres peine de la chapelle Sainte-Sixte, inscrite au Patrimoine et donc protge par la direc-tive Paysage Alpilles prise en 2007, mairie, Direction dpartementale de lquipement(qui dit avoir obtenu laval de larchitecte des btiments de France, lequel prtend navoir

    jamais reu la lettre) et sous-pr fecture dArles signrent des deux mains. Heureusement,la Ligue de dfense des Alpilles veillait, qui a saisi la Justice et les media.

    Mais pour un scandale vent, combien passent inaperus ? Au demeurant, Druckernest pas SDF puisquil possde dj deux (belles) maisons en Provence.

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    exergue, peu ou prou, ou au contrairepasses sous silence.

    Telle est larme principale de la Rpu-blique maonnique. Une Rpublique qui

    jouerait aux checs en connaissant la phy-sionomie de la rencontre avant tous ses

    vritables opposants qui, eux, sontcondamns jouer exclusivement ladfensive. En outre, et nous le constatonsclairement dans la thmatique dlin-quante, la mdiocratie utilise efficacementla technique du pare-feu afin de perdrelobservateur et dluder les vraies causesdu flau. Aussi nest-ce pas un hasard silun des sujets favoris des journaleux estla violence conjugale Un contre-feuidal, en effet, puisque le bourreau est icistigmatis outrancirement et na droit aucune repentance. De plus, telle quelle

    est analyse et volontairement,la violence conjugale apparatcomme une constante dconnectede toutes causes sociologiques,ethniques ou culturelles, sonauteur tant simplement unhomme, boueur ou notaire,obissant son seul instinct des-tructeur.

    Cette mise en perspectivetranche indubitablement avec lin-dulgence systmatique et ang-lique dont jouissent les barbaresdes cits et les agresseurs de flics.Ceux-l seraient recyclables carpossdant un bon fond alorsquun mari violent serait, lui,incurable et irrcuprable Danslmission idiote de M6, 100 %Mag (un Voici tlvisuel sau-poudr de sujets prtendumentsrieux), un reportage sur ce sujetbrlant incitait toutes les femmes fuir un conjoint frappeur, alorsque jamais il nest conseill despopulations, parfois en grand dan-ger, de fuir leur quartier peupl deracailles immondes.

    Franois-Xavier ROCHETTE.

    DANGEREUXPRDATEURS

    Dix-sept mois aprs linfortune Anne-Lorraine, victime le 25 novembre 2007, surune ligne du RER dans les Yvelines, dun

    violeur qui, furieux de sa rsist ance achar-ne, la poignarda mort, cest une lycennede 18 ans qui a subi un viol collectif dansun train entre Poissy et Les Mureaux, tou-

    jours dans les Yvelines, le 18 avril 7 heures

    du matin. Ses tortionnaires ont ensuitequitt le train (vide), non sans avoir drobtous les objets de valeur que ladolescente,quils avaient durement moleste, avait ensa possession.

    Lassassin dAnne-Lorraine tait un reprisde justice turc.De quelle origine sont lessept Jeunes qui ont abus de la lycenne ?Police et media sont rests muets, commedailleurs sur lorigine du mystrieux VictorB., recherch depuis cinq ans pour unesrie de viols et dagressions sexuelles com-mises sur des jeunes femmes Paris maisaussi dans le sud-ouest de la France, etarrt le 17 avril dans la capitale o il venaitdagresser une treizime victime.

    Incarcr la maison darrt de Loos-les-Lille (Nord), le prdateur avait profit dunepermission de sortie pour prendre la fuite.

    REPRSAILLES`

    Dans la nuit du 22 au 23 avril, une habi-tante de Montreuil (Seine-Saint-Denis),excde par le vacarme dune voiture quieffectuait un rodo dans le voisinage, estsortie de chez elle pour tenter darrter cecirque. Elle a reu pour toute rponse uneballe dans la mchoire. Hospitalise dansun tat trs grave, elle a d tre opre dur-gence. a lui apprendra vouloir emp-cher de samuser les enfants des quar-tiers .

    tmique sait moduler avec une grandedextrit les apparitions audio-visuellesdes hommes et des femmes quil entendpromouvoir ou affaiblir au moment M.Aussi existe-t-il un contrle social per-manent qui seffectue par le contrle vir-

    tuel des vnements (le fait mdiatissera de facto cr et donc rel, celuiignor et non comment sera virtuelle-ment inexistant) et donc par le bas. Et unsecond contrle stablissant dans lasphre idologique et politique, et doncpar le haut. La vie des id es, linforma-tion et le politique se trouvent a insi ver-rouills par le media dont le rle, rp-tons-le, consiste maintenir un quilibredes forces au profit dune seule dentreelles via la modulation mdiatique et enfonction dinformations mises en

    Les Franais se sont amourachs de leursclandestins si lon en croit un sondageIFOP pour le magazine Acteurs publics :77 % de nos compatriotes, soit prs de 8sur 10, seraient opposs toute sanctionfrappant les individus ou les associationsdaide aux sans-papiers, et frousse ouconformisme seuls 12 % des sonds sedisent tout fait favorables lexpul-sion de ces derniers.

    Ce que semble corroborer la ralit : leclandestin tant devenu une sorte didoleautour de laquelle viennent sagglo mrer,les larmes aux yeux et la rage au cur, desdizaines de belles mes bien dcides laprserver des foudres de Cron, se creparfois dans de minuscules villages bienfranchouillards une communaut affective,un genre de bundsentimental (ou comitde soutien) sous les yeux des journaleux etsous le feu des projecteurs. Limbcilitintrinsque de cette ligue motionnellecompose dcoliers, dinstituteurs, demnagres incultes et fort efficacementchapeaute par quelques militants poli-tiques est sa seule force. Fanatise, elleignore lenjeu suprme de son caprice, etdivinise le sans-pap en ludant son ven-tuelle nocivit.

    Cest le cas dans un coin recul de Meuseo une ligue de citoyens au cur groscomme a sest mobilise pour empcherlexpulsion dun jeune Albanais de 21 ansqui serait super gentil et servirait bn-volement aux Restos du cur, au Secourscatholique, au centre social et culturel ducoin et dans une MJC meusienne. Mais

    uvrait-il bnvolement ou tait-il servibnvolement par lesdites associations quile soutiennent dsormais ? Le touchantOlsi Hasa pleure au tlphone et appr-hende son retour dans le P ays des Aigles.Cependant,LEst Rpubl icain signale quelangelot se fit coincer le 6 avril en train dechouraver dans un magasin de gadgets

    situ Belfort et dont le grant prvint lapolice. Un pisode occult par les dfen-seurs du gentil garon

    F.-X. R.

    SALON DHONNEURPOUR UN VOLEUR

    La mobilisat ion a pay, cest ainsi que lasection de Malakoff (Hauts-de-Seine) duRseau Educations sans frontires a com-ment le retour du lycen Taoufik el-Madroussi, clandestin de 18 ans expuls

    vers son Maroc natal en aot 2008. Depuislors, ses camarades de bahut, le corpsenseignant et les lus de gauche navaientcess de militer et dintriguer pour sonrapatriement, allant jusqu lancer unmot dordre de grve gnrale dans tous lestablissements scolaires de la ville. Avecsuccs puisque, devant la menace, le minis-tre de lEducation nationale a finalementdcid daccorder un visa Taoufik, qui estdonc arriv le 22 avril Orly, o le salondhonneur a t mis sa disposition afinquil y reoive ses admirateurs.

    Dtail : cest la suite de son arrestation

    pour vol avec violence que lon saperutque le visa du voyou tait expir ; avaitdonc t logiquement expuls aprs sacondamnation.

    FANTASMEIl y a deux semaines, les associations

    antiracistes pullulant Tours taienttraumatiss par des annonces signalant surInternet la tenue dans les environs dunconcert de rock. Banal ? Sauf quil sagis-sait selon un militant confiant ses angoissesLibration, de RAC, rock anticommuniste ,donn par des skinheads nonazis . A deux

    jours du 120e anniversaire dela naissance dAdolf Hit-

    ler, le mme militantsignalait dailleurs,effray, avoir crois, encentre ville, des skins ultra-looks, avec drapeau franaiset croix celtiques bienvisibles .

    Etranges no-nazis quiarborent le drapeau de la RpubliqueFaut-il quon sennuie Tours pour sin-

    venter de tels effroi s ! En tout cas, lesassoces ont eu gain de cause puisque leconcert de RAC a t interdit par la pr-fecture dIndre-et-Loire.

    L E 21 avril, le gnralissime Sar-kozy se rendait en grand arroi Nice pour y lancer son plan decampagne contre les bandes quil neveut plu s tolrer . Mais dont lenombre ne cesse de crotre 222 sont

    actuellement rpertories en France parle ministre de lIntrieur , ce qui jus-tifierait la cration dun nouveau dlit, les violences commises en runion ,passibles de trois ans de prison et de45 000 euros damende. Comme sil nesuffisait pas dappliquer les lois djexistantes, ce qui permettrait de jugulerce phnomne ! Trs largement d lim-migration-invasion comme GrgoireDuhamel lexposait dans notre n du24 avril en rappelant linterminable lita-nie des mesures prises depuis 1983, tou-

    jours en vain, pou r tenter decanaliser et de ramener dansle droit chemin ceux qui sont chez eux chez nous .

    Pendant les seuls dix pre-miers mois de 2008, lenombre de vols avec vio-lences, essentiellementcommis contre des per-

    sonnes ges ou vuln-rables, avait littralementexplos (+35 %) puisquelOffice central de luttecontre la dlinquance enavait recens 2 730 contre2 000 lanne prcdentes,les hausses les plus specta-culaires se produisant biensr dans les dpartementspluriels et les plus fr-quents par les fils duvent .

    Mais la violence soustoutes ses formes ne berce-t-elle pas le quotidien dungrand nombre de Franais ?En plus de celle vcue lcole, dans la rue, dans lestransports en commun, dansle cadre professionnel par-fois, beaucoup devront eneffet supporter, trs souvent contre leurgr, une surdose de monstruosits audio-visuelles, de cruauts savamment fil-mes, dissques ad nauseam (un truc delindustrie cinmatographique pour faireoublier la nullit de la plupart des scna-rios). Les psychanalystes affirment quele spectacle de la violence constitue unecatharsis permettant un dfoulement sal-vateur, une sorte dexutoire anxiolytique,librant lhomme dune tension certainene de lomniprsente violence symbo-lique qui le submerge. De notre ct,nous voyons davantage ce flau commela participation spontane du media augrand chaos de barbarie et de souffrancequi caractrise aujourdhui notre socitpostmoderne : ce rle de diffusion de ladlinquance pathologique par lorganeaudio-visuel valide en quelque sorte cettemme barbarie et/ou banalise la crimina-lit bien relle (et donc moins esth-tique) qui ronge les socits occiden-tales et la France en particulier.

    Car la criminalit gnralise, avec sesaccs de cruaut, nest pas apprcie dela mme manire par tout le monde Sile grand nombre voit avec crainte la pro-pagation de la dlinquance qui rtrcit defait sa libert, les potentats qui se cachenten haut de la Rpublique ne la con sid-rent-ils pas comme un moyen surpuissantde contrle social dune part et daffai-blissement concomitant du terreau socialdautre part ? Si les meutes, parexemple, se succdent en France unrythme acclr, trs peu dentre ellesbnficient dune mdiatisation conforme leur importance sociologique. Aussisommes-nous en droit de nous demandersi telle ou telle meute ne jouit pas dunepublicit plus intense que telle ou telleautre au nom dobscures raisons politi-ciennes.

    Linsurrection des allochtones lau-

    tomne 2005 constitua ainsi un marche-pied formidable pour le pantin du sys-tme, Sarkozy, et non pour un Le Pen ouun Front National qui semble perdre toutevisibilit lorsquun vnement majeuratteint le pays. Un phnomne qui nestpas entirement naturel ou spontan Ilest en effet vident que le gros media sys-

    www.trouverlapresse.comUn site trs utile pour connatre

    les kiosquiers dpositaires devos titres favoris (en commen-ant bien sr par RIVAROL!) lesplus proches de chez vous.

    Le 26 dcembre 2008, sur la scne du Znith, Dieudonn, lissue de son spectacle Jaifait lcon , avait fait remettre, par un acteur en tenue raye et portant ltoile jaune, unprix de linfrquentabilit et de linsolence au professeur Faurisson, qui est connu pourson rvisionnisme.

    On savait dj Dieudonn poursuivi en consquence pour injures antismites . Maison vient dapprendre quun second procs lattend et, cette fois-ci, Robert Faurisson seretrouvera ses cts sur le banc dinfamie. Tous deux sont, en effet, cits comparatreensemble pour contestations de crimes contre lhumanit (loi Fabius-Gayssot). La pre-mire citation directe devant le tribunal de la XVIIe chambre mane du Parquet de Pariset la seconde de la LICRA ayant pour avocats Christian Charrire-Bournazel, btonnierde Paris, et Alain Jakubowicz, du barreau de Lyon. Les audiences (de simple fixation) sontrespectivement prvues pour le 5 et le 28 mai.

    (Dessin de CHARD.)

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    ministre, savoir : inutilit de dfendre les

    prix agricoles, nce ssit de bouleverser le sstructures et de chasser de la terre la moitides paysans jugs en surnombre.

    ET VOIL POURQUOICATERPILLAR NE VEND PLUS

    Depuis, ses successeurs auront fait mieuxpuisque le nombre dagriculteurs rel nedpasse pas les 350 000 contre2,4 millions dexploitants en 1942 ce qui, soit dit en passant et dontne soufflent mot les syndicats et lespolitiques, explique le plan de licen-ciements en cours chez Caterpillar.A qui vendre des tracteurs quandleurs acheteurs potentiels ont dis-paru ? Mine par le Plan Pisani-Mansholt, la population paysanne dela Communaut europenne a eneffet chut entre 1970 et 1980 de 10 5 millions. Il faut dire que les deux

    saboteurs taient socialistes et mon-dialistes, Sicco Mansholt tant Ner-landais comme Unilever, le plusgrand trust agro-alimentaire dalors.

    Avec laide prcieuse desChambres dAgriculture, monstrestechnocratiques mis au service de sarvolution, Pisani imposa en aot1962, sur les dcombres de la LoidOrientation de 1960 de son prd-cesseur Henri Rochereau, une autreLoi dont les deux principaux axestaient lexpulsion par lIndem-nit Viagre de Dpart de cen-taines de milliers de paysans et ladisparition de la libert des prix commermunration de leur travail. Visionbureaucratique et marxiste dans laquelle ilaurait bien voulu insrer la suppression dela proprit prive de la terre telle quilllaborera en 1967 dans son livre LUto-

    pie Foncire , prfac par Michel Rocard.Programme qui, en un demi-sicle, auralimin 90 % des agriculteurs franais etproduit la dsastreuse agro-industrie-chi-mique moribonde lOuest et que le Sys-tme Europen tente dimposer dans sapartie Est.

    En 2007, ce fossoyeur de lagriculturenaturelle europenne se prsente en com-mis-voyageur de la rvolte et clame que le monde a besoin de toutes ses agricul-tures . Sous son autorit est publi unouvrage de spcialistes intitul Une poli-tique mondiale pour nourrir le monde rcompens lors du dernier Salon delAgriculture par le Prix Terra, que prsidelancien prsident de la FNSEA LucGuyau. Lhumeur ny est pas loptimismeet lon y manifeste peu despoir que la pla-nte puisse nourrir 9 milliards dhumains.Mais les thses sont bien confuses. Si lali-mentation nest pas une marchandise

    comme une autre, elle ne saurait se passer

    du libre-change. Pisani, plus incohrentque jamais, proclamequune agriculturemoderne dimension artisanale peut assu-rer la production des denres alimentairesncessaires neuf milliards dhumains .En mme temps il met en garde contre lasurpopulation, lurbanisation, la btonisa-tion des meilleurs sols, la rarfaction deleau, etc. pour conclure : En f aisant le

    tour de toutes les professions, je voislagriculture comme tant le seul secteurde rserve de la main-duvre, car lin-dustrialisation qui chasse les paysansaggrave la situation actuelle. Il est tempsdy penser aprs stre acharn contre lapaysannerie dEurope !

    A 91 ans il nen passe pas moins pour undes grands sages du XXe sicle. Unhomme illustre , bienfaiteur de lagricul-ture franaise et europenne. Grand ser-viteur de lEtat. Ne rpugnant pas enrajouter dans lloge de lui-mme quand ilse proclame Utopiste raliste. Alliantlhroque et le trivial. Rebelle exigeant,impatient, paisible .

    Mais Pisani, dont les media sarrachent lecommentaire sur la famine qui point et lesagricultures qui pourraient la stopper, nestpas le seul ny rien connatre. Sont aussiignorants le journaliste Bruno Parmentierdont il prfaa le livre Nourrir lHu ma-nit. Ou Michel Griffon, directeuradjoint de lAgence Nationale de laRecherche et auteur de Nou rri r la P la-nte : pour une rvolution doublementverte . Ou Doan Bui, journaliste auNou-vel Obs, auteur de Les Affame urs :Voyage au cur de la plante de la Faim et que sa qualit dAsiatique semble auto-riser dverser sur lOccident et lEurope,responsables, affirme-t-elle, de tous lesmalheurs du Tiers-Monde, des tombereauxdinfamies.

    FORCE DE PRESSERLE CITRON

    On terminera avec Philippe Chalmin etson Le Monde a Faim tout juste publi.Ce professeur dconomie Paris-Dau-phine, spcialiste des matires premires,conseiller du Premier ministre, qui jusque-l avait une approche raisonnable de lacatastrophe conomique et financire encours, assurait le 8 fvrier que nousavons probablement touch le fond la findcembre et, la mi-avril, voyait un rayon despoir dans la reprise du cr-dit en Chine. Ce qui pourrait srieusementmettre en doute sa crdibilit. Analystelibral, qui sexprime avec affectation et

    porte beau, on lui laissera son got desOGM et sa certitude quil faut restituer auTiers-Monde sa paysannerie, son protec-tionnisme, ses prix garantis et rmunra-teurs, toutes choses dont ont t dposs-ds les pays Blancs. Lesquels, len croire,ont pour devoir de continuer financer leurs dpens ce quon appelle le Sud .

    Sauf qu force de presser le citron cau-

    casien, il se dessche. Rduire les aidesPAC jusqu les supprimer en 2013, dimi-nuer les primes des craliers lorsque lescours mondiaux ont t pulvriss et lescharges, les intrants, les carburants main-tenus, conduit un affaissement des pro-ductivits travers toute lEurope occiden-tale. Quand, dans le mme temps, la chutedes prix de la viande bovine, lexplosion

    AH, que lantiracisme tait beau dutemps de lapartheid ! Ctaitlpoque bnie de la bonneconscience unanime et universelle rassem-blant la plante dans la sainte croisadecontre les mchants Blancs dAfrique duSud, derniers colons anachroniques. Maisdj cette poque, Isral, Etat n pourtantde lidologie antiraciste issue de la guerre,ntait pas, tant sen faut, le pays le plusenthousiaste. Certains Israliens sentaientbien que si ces Afrikaners avaient des ctsnazis, leur pays, lui, avait des aspects sud-africains. Finalement, ceux-l avaient raisonet la comparaison est loin dtre lavantagede lEtat sioniste. Les Bantoustans du dve-loppement spar valaient bien mieux queles enclaves palestiniennes et la bande deGaza soumises une sparation sans dve-

    loppement.Le rsultat est donc quaujourdhui, la

    majorit des pays membres de lONU contreceux qui se rclament de la communautinternationale (rduite aux Amricains etallis ou infods) considre quil doit yavoir dbat sur le caractre raciste de laTerre promise. Les autres estiment que cedbat est un blasphme absolu vis--vis duPolitiquement Correct et de la lectureactuelle de lhistoire. Ce qui devait arriverarriva, le sectarisme antiraciste, ce totalita-risme sovitode dmocratique emptr dansses folies et contradictions, a dbouch surle chaos total de Durban-II. Quelle idedailleurs de se runir un 20 avril, anniver-saire de la naissance dHitler !

    AHMADINEJADMET LE FEU AU LAC

    Durban-II sest tout aussi curieusement

    droul Genve et non plus Durban enAfrique du Sud, ce qui, au niveau de la scu-rit, tait beaucoup plus sr. La confrenceaura dur deux jours peine au lieu de cinqpour limiter les dgts diplomatiques. Lamotion finale vote main leve est uneparodie assez sinistre. Le problme centraltant, comme Durban-I dailleurs, la nature

    LES messieurs-dames du G20, trop

    occups financer la dbcle desbanques daffaires, ont occult las-pect central de la crise actuelle, soit lamenace pesante dune famine plantaireque nous annonons ici depuis des annes.Rien, dans le communiqu final, neconcerne vraiment lagriculture alors quilne reste lhumanit dautre chappatoirequun retour prcipit vers les formes lesplus naturelles et frugales dorganisation.Accompagn dune cure damaigrissementradicale de la dmographie mondiale.

    PISANI ET LE FIASCODE LA RVOLUTION VERTE

    La runion de Londres peine concluesur des accents de triomphe burlesques, lesdbats, forums, controverses mdiatiquesse concentrrent sur lagriculture et surlalimentation dans le Tiers-Monde dontbien entendu le dnuement est imput aux

    pays Blancs ! Outre les habituels donneursde leons, despce Attali, Sorman ouMinc, dinnombrables conseilleurs, auxcertitudes orthodoxes, spanchrent

    devant micros et camras.Cest le cas dEdgar

    Pisani qui, depuis un demi-sicle, nen finit pas decombattre tout ce quieffleure la tradition euro-franaise et quon a beau-

    coup entendu dernirement sur France Inter.Dans un livre de souvenirs paru en 2004,Le Vieil Homme et la Terre , il confessaitpourtant stre lourdement tromp lorsque,en compagnie de son complice Sicco Man-sholt, il entreprit de dmanteler la socitpaysanne europenne afin, sur les prceptesde lanctre colo Ren Dumont, de lui sub-stituer le progrs, la mcanisation, la chimie,bref la Rvolution Verte . Sa coulpe bat-tue permet Pisani dluder limmensit deses responsabilits. Que notre collaborateurRusticus (Henri Plandre) puis le regrettJean-Clair Davesne dmasquaient nan-moins avec une pertinence rjouissante, lesecond dans son ouvrage de rfrenceLAgricult ure Assassine ( Editions deChir 1992) o lon pouvait lire : Pourrussir cette gigantesque imposture per-suader les paysans que le mal tait le bien,la servitude la libert, le carcan bureaucra-tique le progrs, que les prix navaient pasdinfluence sur le revenu il fallait uncharlatan de premire grandeur, gouailleuret mprisant, cynique excuteur de toutes lesbasses uvres : Edgar Pisani Soffrantmme un syndicalisme sa botte .

    Notamment grce son homme-ligeMichel Debatisse, dabord patron des JeunesAgriculteurs puis de la FNSEA. Et qui,explique Davesne, rpand, par la presseet les discours, les consignes quil reoit du

    (DessindeCHARD.)

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    LE RGULATEUR bancaire amri-cain FDIC a annonc dbut avrilla fermeture dune banque rgio-

    nale en Gorgie (sud-est des Etats-Unis),ce qui porte vingt et un le nombredtablissements de dpts avoir fait

    faillite outre-Atlantique depuis le 1erjan-vier 2009. Cette faillite de lOmni Natio-nal Bank, base Atlanta, capitale de laGorgie, est la plus chre de lanne pourla Compagnie fdrale dassurance desdpts bancaires (FDIC), qui estime soncot 290 millions de dollars. Cestaussi la troisime plus grosse de lanneau vu des 956 millions de dollars dactifsgrs par cet tablissement. Omni Natio-nal Bankaccueillait 796 millions de dol-lars de dpts, qui seront repris tempo-rairement par la SunTrust Banks, letemps que leurs propritaires les trans-frent vers une autre banque.Parlons donc du sujet hautement dli-

    cat de la faillite des banques.Depuis le dbut de la crise (septembre

    2008, rappelons-le), les gouvernementsdu monde entier ont choisi en majoritdaider les tablissements bancaires plu-

    tt que de les voir sombrer, malgr ceque lon appelle lala moral. De quoisagit-il ? Lala moralest une expressionque les conomistes utilisent pour dsi-gner tout ce qui encourage les opra-teurs financiers prendre des risquesexagrs, en partant du principe quilsseront de toute manire protgs despertes par lEtat ou des mcanismesdivers de soutien. Le soutien aveugle une institution financire insolvablecre, nen pas douter, un ala moral,

    raciste de lEtat juif, on ne dit pas un mot surIsral dans la motion finale et, en change,on est convenu de ne parler ni de loppres-sion des femmes dans certains pays musul-mans ni de celle des homosexuels dans lespays o ils ne peuvent exhiber leur particu-larit comme une fiert. Tout est don csauv fors lhonneur !

    On ne retiendra ainsi de cette confrenceinternationale quune seule chose, le dis-cours de Mahmoud Ahmadinejad. La pr-sence du prsident iranien, en pleine cam-pagne lectorale dans son pays, nauguraitpas dun discours apaisant. Voil pourqu oiles pays les plus proches dIsral (USA,Royaume-Uni, Pays-Bas et aussi Pologne,pour se faire pardonner certains drapagespersonnels) ont boycott la confrence. LaFrance, reprsente par son seul ambassa-

    deur lONU, a quitt la sance lors du dis-cours qui a fait scandale, ainsi que les autre spays europens participants et membres delUnion. Mais tout le monde est revenu lelendemain on quitte la sance, pas laconfrence.

    Le prsident Ahmadinejad na fait queraffirmer un discours connu. Isral est unEtat qui a un gouvernement raciste, ce queconfirme avec clat la composition de lac-tuel gouvernement Netanyahou composde ministres issus de partis extrmistes,ouvertement racistes et proposant la spa-ration totale avec les Arabes de Cisjorda-nie, lpuration ethnique des Arabes isra-

    liens et diverses solutionsfinales contre les islamistesquil faut noyer dans la mer

    Morte selon la prconisationdu vice-Premier ministre Avig-dor Lieberman.

    Certes, Ahmadinejad va plus

    loi n. Il assimile le racismeisralien la nature mme de

    lentit sioniste et comme consubstantiel la cration de lEtat juif. Il voit en Isralune entit cr par les Europens et lesAmricains en expiation de l atroceracisme europen , source des souf-

    frances juiv es pendant la guerre. Il

    trouve injuste que lantismitisme occiden-tal ait abouti la spoliation de la Palestine,terre arabo-musulmane. Parce quil touche la fondation dIsral et linstrumentali-sation des souffrances juives, ce discoursantisioniste qui fut dailleurs des dcen-nies durant celui de la Ligue arabe estassimil par les Occidentaux un discoursantismite, dautant que lIranien, silreconnat aux juifs dEurope la qualit devictimes, ne va pas jusqu reconnatre laShoah dans la totalit de sa reprsentationdsormais obligatoire et saligne ainsi, enfait, sur une analyse assimile au nga-tionnisme.

    Ces propos ont doncdchan lindignation desmedia, dautant que cet exer-cice de rvisionnisme conci-

    dait mais ce ntait pas lafaute du prsident iranien si laparole lui tait donne ce jour-l avec le Yom Hashoah, journe comm-morative de lHolocauste. Sur tous les mediades deux cts de lAtlantique, les six mil-lions de morts de la Shoah ont donc fait unretour en force, comme une sorte dexor-cisme aux propos de lhitlro-iranien. EtlONU, terriblement embarrasse davoircautionn ce souk antiraciste, a rappel dansun communiqu sa condamnation solennelleet absolue de tout rvisionnisme.

    Aprs avoir t applaudi par la majorit desdlgations, Mahmoud Ahmadinejad a t son retour Thran accueilli comme letriomphateur de la confrence o, il estvrai, on naura parl que de lui.

    Lassimilation de lantisionisme lantis-mitisme a cependant objectivement pro-gress et les Israliens ne sen plaindrontpas. Une fois de plus, lIranien leur aura

    donc rendu service. Benyamin Netanyahoua pu dnoncer un festival de haine runis-sant des ngationnistes de lHolocaustervant den commettre un autre .

    Dcidment, Durban-II aura mis le feu aulac antiraciste.

    P.-P. B.

    mais, mme lorsque linstitution en diffi-cult est solvable, ce que lon nomme lerisque moralcrot si linstitution est pro-tge ad vitam aeternamdes ralits dumarch. En thorie, il est donc sain desanctionner les preneurs de risques en

    laissant couler les institutions finan-cires insolvables ou en imposant descots aux institutions qui sont au bordde la faillite. Ce postulat assure que lesystme se rgule de lui-mme. Maisavec la crise systmique dmarre enseptembre, les gouvernements ont jetaux orties les beaux principes etrenonc ce que tout scroule, ce quiaurait eu pour effet immdiat la dispari-

    tion pure et simple desdpts et avoirs qui sont,on ne le rappellera jamaisassez, de largent virtuel.Ce soutien est-il funeste ou

    positif ? LHistoire nous ledira sous peu, mais rappelons quelabandon en 1929 des tablissementsbancaires amricains leur triste sort,sans aide aucune de lOncle Sam, eutpour effet une dpression de moins

    vingt pour cent du PIB lanne suivante,en 1930 !

    ET SI MA BANQUE SOMBRAIT ?

    Le montant de lindemnisation dans lesystme franais est plafonn 70 000 par dpt (liquidits) et 70 000 parinvestissement titres (actions). Si vouspossdez 140 000 euros, il est sage parles temps qui courent de diviser lasomme en deux tablissements, mais ilest inutile de rpartir 300 000 euros entrois tablissements car le maximumcumulable sera de deux banques. Enrevanche, un couple est garanti hau-teur de deux individus distincts, ce quimultiplie la garantie nonce plus hautpar deux.Cette garantie dEtat est sensiblement

    plus faible, proche de 20 000 , dans la

    plupart des autres pays de lEspace Eco-nomique Europen (Pays-Bas, Grande-Bretagne, Luxembourg, etc.) tandisquen Allemagne, les dpts des par-gnants sont dsormais garantis depuisoctobre de manire illimite, alors que leplafond tait fix jusquici 20 000 euros.Attention : si votre banque est une

    banque trangre dont le sige social estsitu dans lEspace Economique Euro-pen, comme ING ou Barclays, parexemple, votre succursale franaise estsoumise au mcanisme de garantie dupays dorigine, parfois moins protecteurquen France. Pour les banques tran-gres dont le sige social se situe en Bel-gique, la garantie maximum est de 20000euros par personne et par banque, tousavoirs confondus. Pour les banques tran-gres dont le sige social se situe au

    Royaume-Uni, les dpts et les actionssont protgs hauteur de 50 000 livressterling pour les avoirs dposs depuis2008. Avant cette date, les dpts sontgarantis jusqu 35 000 livres et lesactions jusqu 48 000 livres. Si HSBCrelve du droit franais pour diverses rai-sons, le cas de la Barclaysest plus com-pliqu : en effet, ses activits dassurance-vie sont runies dans une socit de droitfranais, mais les autres activits relventdu droit britannique. Pour les banqueshollandaises, la garantie se porte 38 000 euros (ING Direct, BickBank,toutes deux prsentes en France).Comment se passerait la procdure ?

    Ds lors que la Commission bancaireconstaterait quun tablissement de cr-dit nest plus en mesure de restituer lesfonds ou les titres quil a reus, lademande dindemnisation serait dclen-

    che.Le fonds de garantie des dpts proc-derait alors lindemnisation des clients,sous un dlai de trois six mois comp-ter de lactivation de la procdure dap-plication de la garantie. Le plafond sap-plique lensemble des dpts ou actifs,net des dettes exigibles, dun mme

    des contrles, la strilisation des troupeauxpar la vaccination contre la fivre catar-rhale rduisent le cheptel. Une stratgieeuropenne dcide linitiative de lco-nomiste amricain Jeremy Rifkin dontlouvrage Au-del du Buf : lessor et laruine de la culture du btail est un pam-phlet acerbe contre llevage bovin indus-triel impos par lagriculture progressiste.Rifkin, qui annonce la fin de la p ropritprive dans vingt ans et la disparition de

    lachat, est devenu, aprs avoir conseillRomano Prodi, une minence grise de laCommission Europenne.

    Prs de la moiti de la consommation ali-mentaire franaise est importe, lessentielde lindustrie aviaire est en cours de dlo-calisation et la production laitire en chutelibre, comme les fruits et lgumes. Toute-fois, cette situation ne semble inquiter niPisani, ni Chalmin, ni tous ces conomistesou cologistes exclusivement soucieux dela renaissance des paysanneries du TiersMonde.

    Petrus AGRICOLA.

    dposant ou investisseur auprs dumme tablissement adhrent, quels quesoient le nombre de comptes, la localisa-tion dans lEspace Economique Euro-pen et la devise concerne, sous rservequil sagisse dune devise dun Etat de

    lEspace Economique Europen.Mais il y a des hics, peu connus Sont

    carrment exclus de ces rembourse-ments dEtat : les dpts pour lesquels le dposanta obtenu de ltablissement de crdit, titre individuel, des taux et des avan-tages financiers qui ont contribu aggra-ver la situation financire de ltablisse-ment ce qui ouvre la bote de Pan-dore du non-remboursement et de la dis-putatiotatillonne ; les dpts non nominatifs (parexemple les bons anonymes) ; les titres de crances ngociables(ex. : certificats de dpt, bons moyenterme mobilisables [BMTM]), dfinis parlarticle L 213, alina 1 et suivants duCode montaire et financier ; les dpts qualifis dautres titresde crances (ex. : obligations) mis par

    ltablissement de crdit et les engage-ments dcoulant dacceptation propre etde billets ordre ; les dpts en devises autres quecelles des tats de lEspace EconomiqueEuropen.

    PAUVRE ENRICO

    Terminons en nous adressant aux opti-mistes qui pensent que le systme nousprotge vaille que vaille. Hlas, tout cecine relve pas de chimre : des Azurens,retraits pour la plupart, vivant paisible-ment au terme dune vie de travail, ris-quent aujourdhui de tout perdre causedune banque islandaise qui a fait faillite.Il sagissait dun prt au montage trsspcial, de type hypothcaire, que cesnovateurs hardis avaient souscrit en2007 auprs de la filiale luxembour-

    geoise de la Landsbanki. Aujourdhui,leurs maisons sont hypothques et ris-quent dtre saisies, afin dtre venduespar le liquidateur. Ces emprunteurs sevoient donc contraints de rembourser100 % du montant du prt, alors queseuls 30 % leur avaient t transmis, les70 % restant tant prsent dvalus ouindisponibles.Aux fins dviter le drame de la saisie,

    ils ont dcid de sorganiser. Au nom deneuf propritaires azurens, un avocatdu barreau de Paris a dpos plaintepour escroquerie contre Lex Life, la filialeluxembourgeoise auprs de la banqueislandaise. Pour avoir contract unemprunt au Luxembourg auprs dunefiliale dune banque islandaise(Landsbanki Luxembourg),Enrico Macias, chanteur etchantre de la candidature Sar-

    kozy en 2007, pourrait perdresa sublime villa, situe dans lesud de la France et quil avaithypothque. Pour glaner enchange un prt de plusieurs dizainesde millions deuros destins financer de gros travaux , dit son avocat : 30 % 40 % en liquide (avait-il donc linten-tion de faire travailler ouvriers et entre-preneurs au noir ?) et 60 % 70 % inves-tis dans un contrat dassurance-viecompos dobligations de la maison mreLandsbanki et dune autre banque,Kautpthing Bank. Mais la faillite du sec-teur en Islande est passe par lPour les emprunteurs, le casse-tte

    devient en tout cas insoluble : dun ct,ils risquent lexpulsion et la vente de leurbien sils ne remboursent pas le prt, etde lautre, ils ne disposent daucunmoyen de rcuprer leurs placements

    auprs de la banque en faillite. Unecourse contre la montre est donc enga-ge. Puisse cette salade nioise, arrosedAquavit, faire comprendre que, dansun monde qui a le tournis, la prudenceest de mise.

    Grgoire DUHAMEL.

    730 AVRIL 2009

    Chaque jeudi, vous pouvez consulternotre site Internet, pour vous assurerque notre hebdomadaire a bien paru et

    en connatre le sommaire.Pour toutes les correspondances admi-

    nistratives, utiliser ladresse, ladresse tant rserve aucourrier rdactionnel. Les lecteurs inter-nautes qui souhaitent faire figurer leuradresse lectronique doivent le spcifieret les autres peuvent nous demander detransfrer leur message au correspon-dant choisi.

  • 7/31/2019 28703435-Rivarol-2903

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    F INALEMENT, louvrage de lAm-ricain Arthur M. Schlesinger,Labalkanisation de lAmrique (d.Economica, 172 pages, 15 ) dont nousavons dj parl le 28 novembre dernieret dont la sortie il y a une quinzaine d an-nes navait gure fait couler dencre, servle des plus instructifs. En particulier,les ides dveloppes dans un long cha-pitre : LHistoire comme arme.

    Si lauteur nous dit que les historiensdoivent toujours sefforcer datteindre lobjectivit, il nous rappelle aussi quecest l un but quasi inaccessible. Tousles jours se rvlent des problmes diff-rents et des situations et proccupationsnouvelles. Les faisceaux de lumire quenos interrogations portent sur le pass se

    font donc partir dangles diffrents etces nouvelles projections peuvent mettresous clairage des dtails qui navaientpas alors frapp lattention des cher-cheurs. En ce sens, crit Schlesinger, onpeut dire du prsent quil rcrit un autrepass. Une opinion avec laquelle histo-riens rvisionnistes et chercheurs de tousbords seront srement daccord.

    Lorsque la mmoire prtend tre lhis-toire elle nen reste pas moins soumise la tentation de rajouter quelques bro-deries , en particulier si ces rajoutsornementaux sont jugs ducatifs et poli-tiquement corrects. Et on en arrive viteau noble mensonge dont parle Platondans sa Rp ubl iqu e. Depuis toujours,pendant les conflits, ces broderies etnobles mensonges se sont rvls desplus utiles et rgulirement mis en avantpour les besoins de la ca use. Une fois lesconflits termins, cependant, il a souventt assez difficile de sen dbarrasser.

    Lhistoire et la mmoire peuvent aussitre des armes double tranchant lorsquedes communauts lintrieur desnations semparent de certains vne-

    ments et les exploitent selon leurs senti-ments et intrts. A la lumire de certainsdocuments, les Noirs peuvent tre enclins porter sur les Europens, voire sur lesJuifs, des accusations qui peuvent nuire la cohsion nationale, do le terme debalkanisation utilis par Schlesinger.

    Mais nul mieux quAlain de Benoistna su nous clairer sur la diffrence

    entre lhistoire et la mmoire. Lammoire nest pas lhistoire, crit-il dans une rcente livraison de larevue El ments .Ell e en est mm e

    parf ois le co ntraire . Lhist oire estextrieure lvnement. Elle nade chances datteindre la vritdes faits qu la condition de senextraire et cest pourquoi elle esttoujours revisite. La mmoire,elle, se situe au cur de lvne-ment. Elle entretient le souvenirqui, par dfinition, doit toujours

    rester identique lui-mme. Sonaffaire nest pas la vrit mais la

    fidlit . Or , cet te f idl it au p asspeut tre caus e du ne c cit sur lepr sent Une soc it am ns iqu eest mal partie, mais une socit qui

    pas se son tem ps se sou ven ir nevaut pas mieux. La mmoire, enfin,

    peu t t re dang ereu se et des tructiv e. Telest le cas quand elle est utilise des

    fin s imm di ate s, qua nd ell e est ins tru -mentalise au service de lesprit de ven-geance ou des polmiques du moment

    pr sent. E lle ne st p lus alo rs c onserva -tion du souvenir mais simple instrumentau service des passions et des fins sub-

    jectiv es. Il y a mmoire et mmoire, observe de

    son ct Arno J. Meyer. Celle-ci peut tresource de progrs ou de rgression. Maisla plupart du temps, elle tire dans lesdeux directions et risque donc de dra-

    per. De plus, la mmo ire privil gie lor -thodoxie et le consensus au dtriment dela libert de pense et de critique. Elletend couper court la discussion plu-

    tt qu louvrir et lencourager. Toute civilisation, crit encore Schle-

    singer, a des squelettes dans son placard,toutes les races, cultures et nations ontcommis des crimes, des atrocits, deshorreurs une poque ou une autre. Baptiser un crime Shoah ne suffit doncpas le rendre unique et la m moire nedevrait pas tre prtexte culpabilisationet rparations ternelles.

    Lhistoire, toute imparfaite quelle est,navance donc que par rvision et contre-rvision. History p roce eds b y revi sionand counterrevision . Et Schlesingercite aussi lhistorien hollandais PeterGeyl : LHi stoi re n est q uun e dis putesans fin. .

    Esprons donc que, enfin dbarrass dela Loi Gayssot et des textes galementliberticides (Perben, Lellouche ) quilont aggrave, le cours de lhistoireretrouvera un lit en accord avec les

    besoins de Clio et que notre mmoire nous noubliera pas que, pour dlit de dispute sans fin , un prisonnier Mannheim vient de passer six ans der-rire les barreaux : Ernst Zndel. Et ilnest, hlas, pas seul.

    Lon ARNOUX.

    nord parlant une langue indo-europenne, lorigine des Cinghalais actuels, puis

    ceux du Dekkan (Tamouls) avant dtreoccupe par les Arabes, les Portugais et lesNerlandais qui y installrent des comp-toirs, et enfin par les Britanniques, dontlempreinte reste vivace. Notre pays nestpourtant pas pargn qui a accueilli

    officiellement plus de70 000 rfugis Tamouls. Le20 avril, prs de la gare duNord Paris, ces immigrs sesont trs violemment heurts la police, quils accusent deprovocations alors queux-mmes, au nombre de 2 000,dfilaient pacifiquement femmes et enfants en ttecomme il se doit. Des vitrines

    et les vitres de vhicules ont t brises,des poubelles incendies et plusieursmembres des forces de lordre blesss parles protestataires dont 210 ont t interpel-ls et 164 placs en garde vue.

    LE MEURTRE DUN POLICIER

    Trs structure, cette communaut asouvent dfray la chronique en raison derackets, de trafics et dateliers de confec-tion clandestins employant videmmentdes ouvriers galement clandestins. Le21 fvrier, La Courneuve (Seine-Saint-Denis), un policier franais tait ainsiabattu dune balle dans la tte par desTamouls qui, selon le maire communisteGilles Poux, ont rachet de nombreuxcommerces du quartier des Quatre-Routes o sest droul le drame. Lefonctionnaire sintressait-il de trop prs certaines activits illicites, destines financer leffort militaire de lEelam

    N 2903 30 AVRIL 2009 RIVAROL8

    Au sommaire du n 104 de Kadath, chroniques des civilisations disparues ,retour au Vinland, articles sur lle dePques, les crnes de cristal et Glozel.Le n 9 e ou 10 e fco, commander

    Kadath asbl, 91 rue des Armures, B-1190Bruxelles.

    Une brochure surLantismitisme degauche (Marx, Proud-hon, Bakounine, Fourier)

    vient de para tre. 26pages, 8 e, Ars MagnaEditions, BP 60426, F-44004 Nantes cedex. Tl.02-40-06-52-68. Aux mmes ditions :Eckart, le mentor occulte de Hitlerpar Wulf Grimwald (30 pages, 9,50e).

    Nouvelle formule pour le n 131 (avril-juin ) dElments que son rdacteur enchef Michel Marmin prsente comme simultanment gauche de Marx et la droitede Maurras . Ldito de Robert de Herte Russie, Europe, mme combat annonce le dossier (provocant et discu-table) Demain les Russes . Soit troisentretiens avec Aymeric Chauprade,Alexandre Douguine et Claude Karnouh,

    suivis danalyses sur Albert Camus (il eutraison contre Sartre) et le no-maosteAlain Badiou. Autres articles sur le gau-chiste allemand Rudi Dutschke, le surra-lisme populaire (Lo Malet, Hardellet),le cinma de Chaplin contre lAmrique.Sige social et courrier : 242 bd Voltaire,75011 Paris ou . Abonnement 1 an (5 ns) :25 .

    AU THORONET, DESMOINES TRS ZEN

    Quen et dit saint Benot ? Labbayecistercienne du Thoronet (Var)accueillera cet t un chur de moinesbouddhistes du temple japonais Daitoku-

    ji ! Le concert aura l ieu le 25 juillet loc-casion des Rencontres internationales demusique mdivale et les moines serontaccompagns du percussionniste Stomu

    Yamashta qui jouera sur des pierres vol-caniques spcialement achemines du

    Japon. Stomu qu i, de t raditi on classique ,se diversifia ensuite vers le rock et lapop en se produisant en concert avecMick Jagger ou David Bowie, fut dsignen 1969 par le magazine amricain Timecomme lhomme qui a chang limagedes percussions .

    SI LE Sri-Lanka comptait supplanterla Thalande comme eldorado du tou-

    risme dans le sud-est asiatique, cetteambition semble compromise. Certes, lex-Siam connat toujours de fortes turbu-lences en raison des affrontements entre chemises jaunes , royalistes et pro-gou-vernementales, et chemises rouges par-tisans de lancien Premier ministre Thak-sim. La situation y est cependant relative-ment calme ct de celle prvalant Cey-lan o de durs combats se poursuivent danset autour de la pninsule de Jaffna entrelarme majorit bouddhiste et lesrebelles tamouls (hindouistes, ou convertisau christianisme et souvent dobdiencemarxiste) malgr les appels la trve de lacommunaut internationale, inquite de lasituation humanitaire des rfugis. Ceux-ci seraient aujourdhui prs de 100 000,survivant dans des conditions catastro-

    phiques selon la Croix-Rouge qui estimeque plusieurs centaines de civils auraientt tus depuis le 20 avril et quau moins

    50 000 autres sont menacs par unepnurie de vivres , deau et de mdica -ments .

    Le sort de ces rfugis, mais plus encoreles revers des Tigres de lEelam Tamoul,laissant penser leur rapide et dfinitivedfaite aprs trente annes de luttes inex-piables, expliquent la nervosit actuelle dela trs importante diaspora tamoule, quimultiplie les rassemblements Londresainsi qu Ottawa o 100 000 manifestantsont encercl le Parlement pour obliger legouvernement canadien faire pressionsur celui de Colombo pour lobtentiondune trve.

    La France na aucune responsabilit dansla colonisation de Ceylan, ou Cinhala, lesuccessivement peuple par les Indiens du

    Tamoul ? Aprs une visite de MichleAlliot-Marie sur les lieux, le ministre de

    lIntrieur na plus communiqu sur cettetriste affaire.Reste que beaucoup de Tamouls installs

    en Europe sont danciens anciens membresdes Tigres, donc rompus la gurilla et aucombat. Ce qui ne les rend que plus dange-reux. Quattend-on pour expulser sansautre forme de procs les trublions du20 avril ? Aprs tout, il ny a aucune rai-son que la France se montre plus accom-modante avec les Tamouls que ne le sontleurs frres cinghalais.

    C.-M. G.

    LA TUBERCULOSE,FLAU DIMPORTATION

    En 2007, selon lInstitut de veille sani-taire, 5 588 tuberculeux ont t dnombrsen France, soit une progression de 5 % par

    rapport lanne prcdente o la mala-die tait dj en augmentation. Cetterecrudescence concerne notamment lessropositifs et les personnes ges, et sur-tout les groupes de populati on en provenance de

    pays en v oie d e d velo ppement o la maladie estendmique . Cest dailleurs en Ile-de-France, en particulier Paris et en Seine-Saint-Denis, que lon dplore le plus grandnombre de cas de tuberculose. La rgioncapitale reprsente en effet, elle seule,38 % de lensemble des cas.

    Dans le monde, les foyers les plus impor-tants de tuberculose sont lAsie (qui cumule55 % des cas recenss) et lAfrique (31 %).Deux continents qui sont aussi les plusimportants foyers dimmigration vers lEu-rope.

    1, rue dHauteville, 75010 Pariswww.rivarol.com

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