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Journal Dommou Ndar L’information de Saint-Louis et de sa région comme crédo CLOTURE EN APOTHEOSE AVEC MINA AGOSSI ET KENNY BARRON 200 francs PRIX N°3 Vivement la 20ème édition! L’Association Saint- Louis-Jazz dresse un bilan positif La Bicis pour la gratuité de l’accès Duo-Solo : Saint-Louis capitale de la danse ENSEMBLE SAUVONS LE PATRIMOINE SAINT-LOUISIEN REPUBLIQUE DU SENEGAL - COMMUNE DE SAINT-LOUIS

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Journal

Dommou NdarL’information de Saint-Louis et de sa région comme crédo

CLOTURE EN APOTHEOSE AVEC MINA AGOSSI ET KENNY BARRON

200 francsPRIX

N°3

Vivement la20ème édition!

L’Association Saint-Louis-Jazz dresse un

bilan positif

La Bicis pour la gratuité de l’accès

Duo-Solo : Saint-Louis capitale

de la danse

ENSEMBLE SAUVONS LE PATRIMOINE SAINT-LOUISIEN

REPUBLIQUE DU SENEGAL - COMMUNE DE SAINT-LOUIS

Page 2: 200 francs N°3 Dommou Ndar - NDARINFO.COM

2 SPECIAL FESTIVAL INTERNATIONAL JAZZ DE SAINT-LOUIS

Les organisateurs du festi -val international de jazz deSaint-Louis ont tracé unbilan positif de la 19e éditionqui a pris fin dimanche der -nier . Selon Assane Fall,secrétaire général Saint-Louis Jazz, la 20e édition,qui s'étalera sur une semai -ne en 2012, ouvrira un nou -veau chapitre dans l'histoiredu festival et sera riche ensurprises. Entretien

La 19e édition du festivaljazz de Saint-Louis a baisséses rideaux depuis diman -che. Quel bilan dressez-vous ? C'est un bilan satisfaisantparce que c'était une éditionspéciale, on avait un défimajeur à relever qui était leretour à la place Faidherbe, quiest un grand parc, réussi grâceà la collaboration de quelquesprestataires de service quisont au Sénégal. Ce n'était pasfacile parce qu'il y avait lematériel son et lumière du der-nier festival des arts nègressollicité et qu'on la eu, certes àun cout parce qu'il fallait payer

les techniciens et sa a marché.Ce n'était pas évident, maisDieu a fait que ça c'est bienpassé. Le Festival de Jazznous a offert, encore cetteannée, ce qui se fait de mieuxet tout compte fait, le contexteéconomique difficile n'a pasempêché les festivaliers de sedéplacer en grand nombre.

Est-ce que le festival va res -ter à la place Faidherbe pourles prochaines éditions ? Ce retour à la place Faidherbea été une excellente chose etje confirme que le festival va yrester pour les éditions à venirparce que notre ambition c'é-tait de faire vivre les saint-loui-siens ces grands moments dejazz. Et on a gagné ce pari.Car, d'après les statistiques, ona pu constater que Saint-Louisa bien vécu le festival. Voussavez, dans une ville, il y a uneplace que tout le monde par-tage et à Saint-Louis c'est laPlace Faidherbe, qui est aucœur de la ville. Et je peux dire,sans risque de me tromper,que le festival a fait vivre Saint-Louis en une semaine. Lesgens se sont rencontrés, ontéchangé et l'aspect festif étaitomniprésent. Pour ce qui estde la sonorisation également, iln'y a plus d'incertitude parcequ'il y a une structure privéequi le gère et si on avait desconseils à donner à l'Etat duSénégal, on va leur demander

de confier la gestion du maté-riel à un fils du pays, notam-ment à Abdou Diouf, qui estl'un des meilleurs ingénieursen matériel de musique enAfrique, et qui a au tour de luides personnes motivées pourle seconder dans cette tâche.

On a reproché à l'associa -tion Saint-Louis Jazz de nepas intégrer les artistessénégalais dans le " In ". Des mélomanes ont critiqué laprogrammation de cette annéeet cela nous encourage parceque notre mission c'est de tou-jours bien faire. Et nous avonsaussi l'obligation, le besoin etla nécessité de promouvoir lesmusiciens sénégalais. Saint-Louis Jazz a déjà eu à le faireavec le groupe Wock et lekoriste Abdoulaye Cissokho.Mais il faut reconnaître que lesénégalais tarde un peu àréagir. On a sollicité certainsartistes, mais il ont attenduqu'on ait bouclé la programma-tion pour se proposer à venir.Mais pour la 20e édition, quenous souhaitons étaler sur unesemaine, nous ne laisseronspas ces musiciens sénégalaistalentueux qui font du jazz par-ticiper au " In " et même fairevenir Wasis Diop.

Ne pensez-vous pas que lagratuité de l'accès contri -buerait un peu à donner plusde popularité au festival ?La billetterie ne représente que2% sur le festival, le festival. Sil'année prochaine nous avonsdes sponsors qui nous suivent,nous ferons participer toutesles populations couche à l'évè-nement. On ne peut pas assu-rer la gratuité des billets, maisnous ferons en sorte que uncachet, promotionnel. Le festi-val c'est pour tout le peuple etSaint-Louis donnera l'exempleen 2012.

On a assisté à une concurren -ce de certains hôtels qui ontfait venir des artistes. A votreavis, cela est-il normal ? Les hôtels doivent s'impliquerdavantage dans ce festivalparce qu'ils y gagnent beau-coup. Si certains hôtels et res-taurants nous soutiennent etnous aident pour l'héberge-ment de nos artiste, d'autresse foutent complètement dufestival. Pis, ils nous concur-rencent en amenant des grou-pes pendant le festival.Pendant toute la durée du fes-tival, personne ne doit jouer

jusqu'à la fin du " In ", doncquand ces hôtels ou restau-rants amènent des groupes, ilsdoivent être labellisés par lefestival ; ce qui n'est pas fait.Mais on va rectifier cela l'an-née prochaine, car la commis-sion programmation va leurimposer cela.

Les partenaires ont beau -coup contribué à la réussitede cette 19e édition… Le premier partenaire du festi-val c'est l'Etat du Sénégal à tra-vers notre ministère de tutelle,dirigée par le ministre d'EtatAwa Ndiaye. Elle continue letravail de Serigne ModouBousso Lèye. Avec elle c'estun plus et nous avons, en tantqu'acteur culturel, l'obligationde l'aider à réussir sa mission.On ne va pas seulement l'ap-puyer à Saint-Louis, maisaussi dans les autres contréesdu Sénégal. Mais, nous décer-nons une mention spéciale ànos bailleurs privés comme laBICIS, Air France, laCoopération française quinous a beaucoup appuyé,l'Institut culturel français aussiet la presse saint-louisiennequi a beaucoup contribué à

rendre visible ce que fait notreassociation. Cette année seracelle de la refonte du fichierdes membres de Saint-LouisJazz, nous allons donc nousouvrir davantage et cooptertoutes les expertises pour faireencore mieux.

Cap sera fait sur la 20e édi -tion en 2012, qu'est-ce quel'association Saint-LouisJazz prévoit ? Pour la 20e édition, ce sera larelance pour pérenniser le fes-tival. Nous qui avons les ren-nes de 2007 à aujourd'hui,nous avons l'ambition deléguer à nos jeunes frères auxautres citoyens du mondeavec un projet de société, lefestival projette une académiede jazz, une école de musique,de formation, créer quelquechose pour la ville. Les 20 ansc'est la relance du festival,c'est pérenniser tous les effortsprodigués par nos prédéces-seurs qui ont crée ce festivalsans oublier ceux qui l'ontporté avant de nous le céder.La prochaine édition ouvrira unnouveau chapitre dans l'histoi-re du festival ".

Par Samba Fall

ASSANE FALL, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SAINT-LOUIS JAZZ

"La 20e édition ouvrira un nouveauchapitre dans l'histoire du festival"

JOURNALDOMMU-NDAR

Directeur de PublicationBabacar Maurice NdiayeTéléphone: 77.714.54.92

Email:[email protected]

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3SPECIAL FESTIVAL INTERNATIONAL JAZZ DE SAINT-LOUIS

Les rideaux sont tombésdepuis dimanche sur le fes -tival international de jazzde Saint-Louis. MinaAgossi et de Kenny Barron

ont clôturé cette 19 e édi -tion, enflammant la PlaceFaidherbe pleine à craquer .

Mina Agossi et de KennyBarron. C’était l’affiche pour

clôturer la 19e édition du fes-tival de jazz, qui a accueillipendant 4 jours de grandsnoms du jazz. Cette dernière

soirée, animée par ces deuxréférences, a battu le recordd’affluence. Car pour l’occa-sion, la place Faidherbe, aaccueilli une meute de pas-sionnés du jazz de tout hori-zon. Ces deux génies ontpermis à ce public de fin con-naisseurs de savourer lesplus beaux métissages etfusions. La première avec savoix originale et le secondpar son piano, qu’il maitriseparfaitement. C’est à MinaAgossi qu’est revenu l’hon-

neur d’ouvrir les festivitésannonçant les couleurs decette dernière soirée, qui étaitpartie pour être belle. Cettepremière partie a offert à l’as-sistance un impressionnantvoyage de bonheur. La fran-co-béninoise, qui fait partied’un trio où elle assure leschants, a tout simplementplongé le public dans unefolle ambiance croisant lessonorités de l’Afrique à cellesde l’Europe. Accompagnéede deux musiciens imbus de

talent et de passion, ce trio yest allé de son mélange com-plexe des rythmes et dessonorités, riche et bien épicé,qui a permis à l’assistance desavourer une musique toutsimplement éloquente. Envéritable acrobate vocale,Mina Agossi a, pendant plusd’une heure, surpris l’assis-tance par son talent, distil -lant des notes mélodieusespar sa voix si particulière. Mina Agossi, très applaudiepar le public, a ensuite cédéla place à Kenny Barron, quiest l’une figure incontourn-able du jazz. Malgré ses 68ans, le frère cadet du saxo-phoniste américain, BillBarron, a joué avec la fougueet l’enthousiasme d’un toutjeune virtuose, prouvant qu’iln’avait pas été nominé neuffois au Grammy Awards et àl’American Jazz Hall of Famepour rien. Kenny Barron a

tout simplement entraîné lesaficionados du jazz dans desballades rythmées par lesnotes cristallines de son

piano, qu’il manie avecaisance. Le pianiste améri-cain, qui a eu droit à unstanding ovation, a fortementapprécié cette communionavec le public. « C’est unplaisir d’avoir pris part à cefestival. C’est un vrai retouraux sources et je suis prêt àrevenir à Saint-Louis pour unautre festival», a confié lemusicien à la fin du specta-cle, qui couronne quatrejours pendant lesquels Saint-Louis a été un véritable car-refour de rencontres pourdes artistes et stars derenommée mondiale.Samedi déjà, le festival avaitatteint sa vitesse de croisièreavec Sonja Kandels et JeanPierre Como qui avaienthaussé le niveau. Latrompettiste et chanteuseallemande, qui a grandi enAfrique de l’Ouest, a surprisplus avec son répertoire com-

posé de chansons inter-prétées dans plusieursdialectes africains. Sonja ainterprété deux morceauxen wolof : « Aduna » et «Aya bimbam » de la divaKhar Mbaye Madiaga, maisaussi une chanson de MiriamMakéba en hommage à lachanteuse sud africainedécédée en 2008. Et en plusde chanter en Anglais,Kisuaheli, Ewé, Baka etWolof, Sonja qui a grandi enAfrique, s’est même inventésa propre langue imaginaireet s’est payé le luxe d’utilisersa voix comme instrument demusique. A sa suite, le clav-iériste français, Jean-PierreComo, a joué sa partition etmarqué d’une pierre blanche

cette 19e édition, qui s’estclôturé dans la communion.

Samba Fall

CLÔTURE FESTIVAL JAZZ DE SAINT-LOUIS

Mina Agossi et Kenny Barron en apothéose

Le festival de Jazz est fini.Déjà. Et le temps, toutcomme son complice, lesilence, sont tombés sur laplace de Faidherbe. Le roule-ment des batteries, le feule-ment des guitares basses, lessolos aigus des pianos et gui-tares solo, de même que lavoix éraillée des jazzmen,tout s'est tu.Aldemba se demandait com-ment cette frénésie s'estestompée, ainsi que les va etvient des disquettes quicherchaient des sensations

et frissons multiples et var-iés. Les gens qui tenaient laporte sont redevenus douxet se rappellent qu'ils sontde la ville. Les étrangerssont repartis avec une foul-titude de sons et d'imagespleins la tête. Les effetslumineux et jeux de lumièressont éteints et Saint Louisretombe dans la banalité etla morosité. Ce qui tarabuste le plusAldemba, c'est la rapidité quicaractérise la destruction.Aujourd'hui, plus rien ne

démontre que la place étaitgrouillante, sémillante etpétillante de monde. Rien.Le lieu public retrouve sonambiance ouatée, agrémen-tée par des couples quipromettent monts et mer-veilles. Même la berge du fleuve quiétait devenu en un tourne-main un marché internationalprésentait l'aspect d'un vil-lage abandonné. Plus detohu-bohu, ni de voleurs à latire et encore moins depacotille.Alors, Aldemba eut la plussage résolution de sa vie

et se mit à la recherche duchef du comité d'organisa-tion, afin que ce dernier luioffrit un peu d'argent, caraprès tout, il a du enramasser à la pelle, avec lestoubabs qui venaient assisterau festival et la manière dontla salle était pleine. Pour lui,même si ceux qui connais-sent plus que lui avaient ditque le plateau n'était pasfameux, il y avait de l'argent àprendre et il n'entendait pourrien au monde cracher là-dessus. Aussitôt dit, aussitôtfait et il entama sa longue etimprobable traque ….

CHRONIQUE

Le festival d'ALDEMBA C'est fini !

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4 SPECIAL FESTIVAL INTERNATIONAL JAZZ DE SAINT-LOUIS

La BICIS a donné son opin -ion sur l'avenir et la popu -larité du festival au coursd'une rencontre élargie à lapresse, aux artistes et auxmembres de l'associationSaint-Louis Jazz. Le princi -pal enseignement tiré decette rencontre a été lavolonté af fichée par toutesles parties d'amener plus desénégalais et de saint-louisiens en particulier , àvenir assister aux concerts.

Les billets sont chers et il n'estpas évident pour le commundes sénégalais de sortir 7500à fortiori 10.000 voire même25.000 francs pour assister àun spectacle. De Jean PierreComo au PDG de la BICIS, leconstat est unanime. L'autreconstat est que la billetterie neconstitue que 2 % du budgetdu festival évalué à 165 mil-lions FCFA, en dehors de lacontribution des ambassades.L'alternative pour rendre pop-ulaire cet événement culturelunique en son genre danstoute l'Afrique de l'Ouest estdonc de faciliter l'accès auxpopulations. Pour cela, M.Amadou Kane se dit ouvert àtoute idée allant dans le sensindiqué en invitant les organ-isateurs à rendre gratuit l'ac-cès. " Il y va pour la pérennitéde ce festival de travailler surla possibilité de le rendre gra-tuit et de l'amener à atteindreles sommets dans cedomaine ", a dit M. Kane dontla structure a fortement con-tribué à étoffer le plateau tech-nique et à développer desactivités annexes avec les

masters class sans lesquelsun festival n'est véritablementpas un festival. " Ce festival abesoin d'une dose supplé-mentaire de professionnalisa-tion et nous sommes ouverts

à discuter de notre implicationpour faire des 20 ans ungrand moment d'échange cul-turel ", a-t-il noté. JeanJacques Goron de laFondation BNP Paribas a

invité à une réflexion sur lesmoyens d'ouvrir cet événe-ment au grand public. La BnpParibas qui s'active beaucoupdans le domaine du mécénaten sponsorisant sur de

longues durées des artistesappuiera, mais souhaiteraitaussi avoir une idée claire duprojet de l'association Saint-Louis jazz, maitresse d'œuvredu festival. Le secrétaire général de cetteassociation a exprimé sonaccord avec les avis des prin-cipaux intervenants. " On estdans la dynamique de rendrele festival gratuit et nous cher-chons des sponsors pour fairel'année prochaine des invita-tions ", a indiqué Assane Fall,confirmant la faible part desbillets dans la nomenclaturedu budget. Dans ce souci derendre populaire cet événe-ment, l'association a labelliséles bars et restaurants de laplace où les artistes se retrou-vent dans le cadre du " Off "pour se produire gratuitement.Les membres de l'associationévoluent bénévolement, maisla voie de la professionnalisa-tion a été entreprise et desefforts sont faits dans ce sens.Des propos confirmés parl'ingénieur de son VincentMahey qui du haut de ses 15ans de festival, avoue que "beaucoup de progrès ont étéenregistrés et tout ce qui sefait se fait avec du cœur ".Pour ce qui est de la program-mation, Assane Fall a promisde revoir la collaboration aveccertaines ambassades. Il aégalement été décrié le faibleniveau de certains groupesqui veulent se servir de ceplateau pour faire leur promo-tion.

Tafsir KANE

PÉRENNISATION DU FESTIVAL

La gratuité de l’accès souhaitée par la BICIS

Le Président directeurgénéral de la BICIS, M.Amadou Kane, a plaidé pourl'encouragement par l'Etatde la politique du mécénat

en intégrant notamment desdispositions allégeant dansle code général des impôtsen gestation.

" Nous prêchons par l'exempleen impulsant certaines activ-ités culturelles mais il y a lescollectivités locales qui peu-vent soutenir le mécénat ".

C'est l'avis de M. AmadouKane. Le PDG de la BICIS faitainsi référence aux efforts àfaire dans le domaine de ladéfiscalisation de certainsévénements culturels. A cepropos, la BNP Paribas estprésente depuis longtemps etaccompagne les artistesdurant une période cinq ans.Selon Jean Jacques Goron,des artistes sont produits etleurs spectacles ou tournéessoutenus par la fondation.Pour Vincent Mahey il seraitdésastreux que l'Etat concur-rence les promoteurs qui s'in-vestissent dans le domaine duson au Sénégal. Cependant ilfaudrait réfléchir à la meilleuremanière d'optimiser cematériel High Tech pour desévénements comme le festivalde Jazz. Il a fait cette déclara-tion en pensant au sort quisera réservé au matériel dufestival mondial des arts

nègres (Fesman) qui a étéprêté à l'association Saint-Louis jazz pour cette 19-èmeédition. " On ne sait pasencore si l'année prochainenous disposerons de cematériel qui nous a permispour la première fois d'avoir ànotre disposition d'une sonoimpeccable ", a substantielle-ment dit le longiligne ingénieurde son, qui a toutefois reconnules efforts faits par les person-nes qui s'investissent dans ledomaine du son. L'Etat n'a pasencore pris une décision claireà propos de ce matériel qui estrevenu à Saint-Louis aprèsson rapatriement à Dakaraprès le Fesman. Sera-t-ilaffecté à des structurescomme le théâtre Sorano oumis à la disposition des pro-moteurs culturels ?

T. KANE

L’Etat invité à soutenir le mécénat

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Les élèves du Prytanée mil -itaire ont échangé avecl'artiste français, S téphaneGuillaume, à la salle decinéma de l'école. Le pro -duit de leur rencontre d'uneheure a été présenté à unpublic certes pas nom -breux, mais féru de labonne musique.

Comme pour les deuxdernières années, les mastersclass ont intéressé lePrytanée militaire de Saint-Louis où l'orchestre a, l'e-space d'un après-midi, flirtéavec ce qui se fait de mieuxdans le domaine du jazz.Stéphane Guillaume, en quar-

tet, s'est donné à fond poursatisfaire son auditoire.L'orchestre du PMS a inter-prété quelques morceaux encompagnie de ce quartetsponsorisé par la BNPParibas, partenaire du festivalinternational de jazz. Lesmusiciens en herbe ontensuite évolué en solo, faisantétalage de leur talent, malgréla défectuosité du matériel àleur disposition. Le clou duspectacle a été la prestationde Stéphane Guillaume et sabande. Pour le plaisir de sonpublic, l'artiste français a inter-prété un morceau nonprésenté au concert de laveille à la place Faidherbe.

L'assistance a ensuite décou-vert le talent de ce longiligneartiste qui fait sortir des sonssublimes de sa trompette. A labatterie, Antoine Banville a faitégalement étalage d'unegrande maitrise au grand bon-heur des musiciens en herbe.A la fin du spectacle,Stéphane s'est dit heureux dese retrouver devant cesjeunes élèves pour jouer.Pour lui, " il s'agissait avanttout d'un échange, d'une ren-contre avec d'autres artistes ".Sous ce rapport il estime samission accomplie grâce àBNP Paribas qui a facilité sondéplacement et lui a procuréune grande chance de décou-

vrir ce beau pays qu'est leSénégal. Après un sympathique cock-tail, les élèves, par l'intermédi-aire de leur porte-parole dujour, Ouseynou Guèye de la1e S1 par ailleurs présidentdu club d'anglais, ont tenud'abord à signaler leur grati-tude à l'endroit des initiateursde cette fête. Le porte-paroledes élèves a manifesté sagratitude à l'endroit de laBICIS. Et le résultat en estque depuis trois ans cesenfants profitent de l'expéri-ence de musiciens de talentspour progresser dans leur art. Le représentant de BNPParibas Jean Jacques Gorona saisi l'occasion pour magni-fier sa joie de venir pour la3ème année de suite. Il arendu hommage aux musi-ciens qui ont réussi de trèsbelle chose en acceptant deles accompagner dans ceprojet et de réussir de très

belles choses en si peu detemps. " Nous sommes con-tents d'être un médiateur quipermet cet échange et nousespérons que les musiciensdu PMS vont en profiter pourprogresser ", a dit M. Goron. Asa suite, le professeur demusique, Mamadou Ndiaye,qui encadre l'orchestre, a saisil'occasion pour poserquelques doléances afin d'ar-river au bout des difficultésrencontrées par ses protégés.Le principal problème pour lePMS est, selon lui, celui de lasonorisation. Il a souhaité l'ac-quisition d'un lecteur CD oud'un ordinateur pour éviter lescouacs lors des podiums etautres manifestions. Car pource jour, le PMS devait accueil-lir une douzaine de groupesde rap dont la prestation étaitaléatoire du fait de ce man-quement.

T. KANE

PRYTANÉE MILITAIRE DE SAINT-LOUIS

Le cours du maitreStéphane Guillaume

SPECIAL FESTIVAL INTERNATIONAL JAZZ DE SAINT-LOUIS 5

Un défilé de mode à l’initiati -ve de la couturière et stylis -te Moïte s’est tenu diman -che à l’Institut culturel fran -çais Jean Mermoz devant unpublic nombreux. Huit man -nequins (six filles et deuxgarçons) ont défilé avec desvêtements qui sont le fruitd’un travail mûri de troisans.

«J’ai toujours rêvé d’un telévénement depuis longtemps.Etant saint-louisienne, avaistoujours voulu faire quelqueschose pour ma ville et c’esttrès fièrement que ce défilé aété réalise grâce à l’appui demes partenaires», affirmeMoïte. Elle cite notammentl’association «Ndart» présidéepar Fatima Fall et dont elle fait

partie et qui se fixe commeobjectif de valoriser le travaildes artistes et l’Institut culturelfrançais qui abrite ce défiléréalisé en quinze jours ainsique la comédienne MameSèye qui l’appuie beaucoup.Interpellée sur son art, Moïteconfie que sa passion estorientée vers le travail desplus belles matières quel’Afrique. Cette saint-louisien-ne bon teint utilise la voile, unefaçon pour elle de plongerdans ses origines mauritanien-nes. Elle utilise égalementd’autres matériaux. Outre lavoile mauritanienne, Moiteexerce son art en faisantusage de la récupération etnotamment des sacs depomme de terre. La matière végétale raffia

associé à du cuir, le tissu wax,le pagne bleu indigo et lepagne tissé sont aussi utiliséspar Moite qui a son atelier àBango, en face du fleuve oùelle trouve facilement soninspiration pour réaliser sesvêtements.Moïte qui a été surprise par lenombreux public venu voir sesœuvres, a été initié par samère. « Très jeune j’arrivais àassurer mes dépenses pour latabaski en épaulant ma mèredans ses activités de couture», se rappelle Moïte, qui a étéensuite chez le plus grandcouturier de l’époque de satendre enfance à Saint-Louisqui lui a permis de peaufinerson art.

T. Kane

MODE-STYLISME

Moïte expose son coup de cœur

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6 SPECIAL FESTIVAL INTERNATIONAL JAZZ DE SAINT-LOUIS

Les nostalgiques dufameux Takussan Ndaront été bien servis pen -dant ce festival. Lesportes du passé his -torique et culturel de

Saint-Louis se sont rou -vertes pour eux avec lagrande parade organiséeen marge du festival jazzpar l’association NDAR T,qui a reçu les encourage -ments du ministre d’Etat,

madame Awa Ndiaye,ministre de la Culture, duGenre et du Cadre de vie.

La longue procession dessignares, partie de l’Institut

Français, au Nord, et qui aterminé sa parade à lapointe Sud, a donné à

cette 19ème édition du fes-tival jazz une ambiance pit-toresque. Avec cette mani-

festation, le passé de cesaffriolantes créatures,réputées pour leur beautéenvoûtante, maquillées,corsetées et vêtues demagnifiques robesbrodées, a été exhumé parl’Association NDART,entièrement consacrée auservice du développementdes métiers de la mode, dudesign et de la création. Atravers ce takussan ndar,qui est marque de fab-rique de l’élégancesaint-louisienne, cetteassociation a, l’espaced’un soir, montré une par-tie du patrimoine culturelsaint-louisien, replongeantainsi les populations dansl’histoire de Saint-Louis.Tout le long de son par-cours, la fresque a étéapplaudie par des saint-louisiens pour danser etsuivre le cortège, maisaussi par des touristesravis de découvrir cetteactivité qui a marquél’époque coloniale. Et à laplace Faidherbe, les dif-férents acteurs ont reçu lesfélicitations du ministred’Etat Awa Ndiaye, min-istre de la Culture, duGenre et du Cadre de vie,qui a salué cette excellenteinitiative. Heureux, les ini-tiateurs ont affiché leurravissement d’avoir permisau public de savoir com-ment ces belles créatures,toujours chamarrées d’or,aux mains, poignets, bras,chevilles, oreilles, riche-ment parés de colliers, debracelets, de boucles dependentifs, de bagues,d’anneaux, de chaînes, depièces et autres médailles,avaient réussi à marquer lavieille cité Saint-Louis enmettant en valeur la beautésaint-louisienne dans toute

sa splendeur. Les festiva-liers ont apprécié le mer-veilleux défilé costumé, quia sillonné les rues de l’île

historique. Un véritablerégal pour les yeux.

Samba Fall

TAKUSSAN NDAR

Saint-Louis renoue avec son histoire

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Saint-Louis sera la capitaledu théâtre et du rire du 6 au9 juillet avec la première édi -tion du festival de théâtrepour rire (Frite). Près de 170artistes et comédiens, dontMamane, sont attendus à cegrand rendez vous.

Organisé par l’Arcots de Saint-Louis, en partenariat avecl’Institut culturel français et lecentre culturel régional AbdelKader Fall, le Frite a pourobjectif de promouvoir lethéâtre à Saint-Louis. PourBabacar Faye, président del’Arcots de Saint-Louis, qui asalué l’engagement demadame Eléonora Rossi pourson engagement et son sou-tien, ce festival vient à sonheure. A l’opposé du festivalde Kaolack qui réunit lesartistes sénégalais, le Frite seveut une ouverture à d’autresartistes de la sous-région, voirdu monde. C’est ainsi que descompagnies de théâtre ven-ues de pays d’Afrique del’Ouest, d’Afrique centrale,d’Espagne et de l’Inde sontattendues à ce grand évène-ment, dont la tête d’affichesera sans conteste Mamane,le célébrissime humoriste etnon moins chroniqueur de

RFI. Selon M. Faye, le « Off 1» est prévu tous les jours, àpartir du 6 juillet, sur le parvisde l’ICL avec des spectaclesqui seront animés par ces dif-férentes compagnies. Mais lesspectacles, selon M. Faye,seront décentralisés dans desquartiers populaires de Saint-Louis tels qu’à Guet Ndar,notamment à la place Pointe àPitre, à Gokhou Mbacc, Bayal,Pikine et à la place Faidherbeoù Mamane va jouer. « Cesspectacles vont permettre auxpopulations de voir en chair eten os les stars du théâtresénégalais comme TaneBombé, Laïty, MansourMbaye Gadiaga, Ndèye Sine,Serigne Ngagne, KaderPitchinim, Amdy Mignon, BassDiakhaté entre autres etd’avoir l’occasion de les touch-er et leur parler », a soulignéM. Faye en précisant quecette décentralisation a pourobjectif de permettre aux pop-ulations de s’approprier le fes-tival. L’Arcots souhaite ainsipérenniser ce festival et lefaire perdurer comme le Duo-Solo et le festival de Jazz et enfaire l’une des plus grand ren-dez vous culturel de Saint-Louis.

S. Fall

1E EDITION FESTIVAL DE THÉÂTRE POUR RIRE DE SAINT-LOUIS

Près de 170 artistes et comédiens attendus

7SPECIAL FESTIVAL INTERNATIONAL JAZZ DE SAINT-LOUIS

Le premier tournoi deBeach soccer organisé al'occasion du festival deJazz de Saint-Louis a étéremporté par l'équipe deMagistrats, qui battu en

finale celle d'Only sur lamarque de 1 à 0.

Malgré toute la cacophoniefaite au tour de ce tournoi, l'é-quipe de la presse n'a pas

pesé lourd sur la plage del'Hydrobase. Malgré les pré-sences d'El Hadji Tall (Obs),de Babacar Niang (Zik Fm),Cheikh Ndiaye (Dunya) etGamby Diagne (Lamp Fall),

elle a été battue à plate cou-ture par la formation desMagistrats bien en jambe etqui ont prouvé qu'ils nesavaient pas seulement quedire le droit. En 20 mn, les

journalistes ont démontréqu'ils savaient mieux faireusage de leurs plumes etmicros que de leurs jambes.L'équipe des Magistrats aconfirmé en finale en venantà bout (1-0) de l'équiped'Only dirigé par Badara Ka,qui n'a pu bénéficier desjoueurs annoncés, à savoirPapiss Demba Cissé, PapeMalick Diop et le coach natio-nal Amara Traoré qui n'ontpas fait le déplacement a laplace Hydrobase. Cette finalea été rehaussée par la pré-sence du PDG de la BICIS,M. Amadou Kane, qui amagnifié l'initiative de ce tour-noi. En dépit de l'absence destars annoncées, le tournoi aété une belle réussite avec laparticipation d'anciensjoueurs de la Linguère deSaint-Louis, comme les frè-res Soumaré, Pape Moussaet Pape Makhtar, CherifSakhanokho, Yoro Dialloentre autres.

Daouda SENE

TOURNOI BEACH SOCCER DE SAINT-LOUIS

Les Magistrats font régner la loi

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8 SPECIAL FESTIVAL INTERNATIONAL JAZZ DE SAINT-LOUIS

Il était photographe de stu -dio depuis des décenniesdans sa petite ville dePodor , au nord du Sénégal.Mais il n'a été reconnuqu'après 60 ans. AuSénégal, en Afrique maisaussi en France. Portrait duphotographe de l'Afriqueprovinciale, rurale et heu -reuse des années 60 et 70.

Son appareil photo en ban-doulière, boubou clair et bar-bichette blanchie par les ans,ce sexagénaire aime racon-ter son extraordinaire destin,qui l'a vu soudainement pas-ser de photographe dans lapetite localité de Podor,ancien comptoir colonialalangui sur le fleuve Sénégalface aux sables du désertmauritanien, à la reconnais-sance internationale. Fils demarabout, "né vers" 1943 àPodor, Oumar Ly a d'abordété le "sujet" d'un photogra-phe français, qui l'a pris enphoto au marché alors qu'ilvendait des légumes. Maisau lieu de garder pour lui sesphotos, le "toubab" a donnéles clichés au jeune Oumar.Coup de foudre immédiat,une vocation était née. Lyapprend la photo sur le tas et,en 1963, il ouvre à Podor leThioffy Studio, célèbre danstoute la ville et les alentours.

Il parcourt la région avec sonRolleiflex et sa valise bourréede matériel. De village envillage, il marche et photogra-phie les habitants. A l'époque,le Sénégal est un jeune Etatindépendant; les habitantsont alors besoin de photogra-phies pour se faire délivrerleur carte d'identité. Lademande est énorme, maisles moyens financiers encorefaibles. Oumar photographie

donc plusieurs membresd'une même famille sur unseul cliché, et chacun décou-pe ensuite son portrait pours'en servir pour sa carte d'i-dentité. Les notables fontappel à lui pour immortaliserun moment de vie; et c'est làque les photographiesd'Oumar Ly prennent touteleur valeur, esthétique biensûr mais aussi sociologiqueet historique.

A la fin des années 2000, unFrançais découvre parhasard son talent, qui jusque-là n'avait guère dépassé lesalentours de Podor. Et touts'accélère. En 2009, OumarLy est exposé auxRencontres de Bamako,incontournable rendez-vousde la photographie africaine,puis quelques mois plus tard,à Dakar. En France, il est d'a-bord exposé en 2010 à Lyon

puis pour la première fois àParis, au cœur du Marais, auMusée des Arts derniers.On apprécie alors son stylesans fioriture. Les poses sontsimples, les accessoiresrares.

L'association "Entre'V ues "Oumar Ly est exposé jus-qu'au 21 juin à Saint-Louis,grâce aux associationsMarie-Louise et Fils etEntre'Vues. Cette dernière,créée en 2009, s'est assi-gnée pour mission de déve-lopper et de soutenir des pro-grammes de découvertes dupatrimoine de Saint-Louis etde sa région. Ses membresse sont mobilisés depuisdécembre 2009 autour del'ouverture des cours et desmaisons de Ndar aux artis-tes locaux et au public. Lesmembres fondateurs YvesLamour, Abdoukhadre Diallo,Maï Diop et Marie-carolineCamara sont tous de parleurs cursus et leurs respon-sabilités, impliqués dans lasauvegarde du patrimoinelocal. Grâce à leurs efforts,Oumar Ly voit aujourd'huison talent reconnu bien au-delà de sa ville natale. Maisqu'en sera-t-il demain, etcomment seront conservésses 4 à 5.000 négatifs?

EXPOSITION PHOTOS

Oumar Ly, l'âme du fleuve Sénégal

La quatrième édition duFestival de danse contem -poraine duo solo s'estouverte jeudi, avec commethème l'eau et l'élémentaquatique. La compagnieDiagn'art, organisatrice del'événement, a concocté unprogramme alléchant pourvulgariser la dansecontemporaine auprès despopulations de Saint-Louis.

Après la clôture de la 19eédition du festival jazz, Saint-Louis a renoué avec ladanse. Le Festival Duo Solo,pour sa quatrième édition,s'est installé au cœur de laville tricentenaire. La cérémo-nie d'ouverture a eu lieu ausiège du festival, au quartierSanthiaba. Pour cette pre-mière journée, le " flashmob", qui est l'innovation de cetteannée, a permis au danseurAlioune Diagne et compagnied'esquisser leurs premiers

pas de danse sur les placespubliques. Au total, quarantedanseurs ont offert un beauspectacle au marché de Sor,sur le pont Faidherbe et aussisur le marché Ndar Toute. Ledanseur Yaya Kambou a pré-senté une chorégraphie surl'eau, thème de cette quatriè-me rencontre. Vitrine pour lescompagnies de danse etespace de rencontre et d'é-changes de jeunes chorégra-phes de tous horizons, le fes-tival Duo Solo danse partici-pe à l'émergence d'une nou-velle génération d'artistestalentueux. Pour AliouneDiagne, directeur artistiquedu festival, la CompagnieDiagn'Art va s'appuyer " surl'existant c'est-à-dire les dan-ses traditionnelles pour créeravec des jeunes déjà formésun nouveau style à la saucecontemporaine ". Pour M.Diagne qui a commencé parla danse traditionnelle, il nesaurait avoir de conflits ent-

res les danses. Selon lui, lechoix du thème " Duo Sol'eaudanse " est à chercher dansla relation de la ville saint-louisienne avec l'eau. Cette4e édition va marquer unnouveau démarrage auniveau de la programmationavec de grands noms de ladanse sont attendus, notam-ment Ciré Bèye, BabacarCissé, Ange Aoussou,Alioune Diagne, KanzaKusudo et NabeirarruaDanza entre autres qui vontdévoiler les plus belles cho-régraphies sur les différentesscènes. Des ateliers dedanse urbaine et contempo-raine seront initiés en faveurdes jeunes amoureux de cetart mais qui ont rarement lachance de s'exprimer, selonle directeur artistique, memb-re de la CompagnieDiagn'art. Les spectacles sont prévus àl'Institut culturel français pourles trois premiers jours et la

clôture au quartier Sud oùdes danseurs se produirontdans et autour de l'eau. Desperformances et des atelierssont aussi proposés par les

organisateurs de ce festivalunique en son genre dans larégion ouest-africaine.

Tafsir KANE

FESTIVAL DUO SOLO (15-18 JUIN)

La danse s’installe pour quatre (4) jours à Saint-Louis