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LE MERCREDI 28 AVRIL 2010

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:– Photo : cpl M.-A. Gaudreault, Imagerie Garnison Valcartier

- Photo : Studio photo Élégance - Photo : Philippe Brassard,journal Adsum

- Photo : cpl Kate Duggan,Imagerie Grn Valcartier

Chers bénévoles, c’est à votre tour

L’exercice CARCAJOU DÉFENSIF, tenu dans les secteurs d’entraînement de laGarnison Valcartier, a donné la chance aux équipages de chars Leopard C2 etVBL III de se familiariser au tir réel et à la coordination de plusieurs systèmesd’armes, dans un secteur de grande superficie.

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Vélo-ville renaît avec la belle saison

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Un entraînement virtuelpour la montée en

puissance du 430 ETAH

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LES CHAMPIONSDES LIGUES

INTER-UNITÉS� PAGES 24-25

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28 avril 2010/ A

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Hommage aux bénévolesLa force de la communauté militaire à Valcartier, dansson sens le plus large, passe par l’implication con-stante des nombreux bénévoles qui y œuvrent. La qua -lité des services et leur portée sont directement pro-portionnels aux efforts et au dévouement de ces personnesextraordinaires. Malgré leur propre horaire et les nom-breuses pressions professionnelles, personnelles et fami -liales, elles prennent le temps de se dédier à une causequi leur est chère, contribuant ainsi directement à l’amé -lioration de la qualité de vie de l’ensemble de la commu-nauté militaire de la grande région de Valcartier.

La dernière année fut extrêmement chargée et rem-plie de défis pour les militaires et leurs familles avecles différents déploiements en Afghanistan et à Haïti,sans compter les nombreux exercices à Valcartier et àl’extérieur. Vous, bénévoles, avez offert un appui ines-timable aux membres de la communauté militaire duranttout ce temps. Votre dévouement est remarquable et doitêtre souligné et loué. Sans vous, la large gamme d’acti -vités et de services offerts à notre communauté n’au-raient pu être fournis. Combien de sourires et de soupirsde soulagement auront vu le jour grâce à votre bénévolat

inspiré dans la myriade d’activités comme les camps de jour pour les jeunes, le service de garde, l’aide auxnouveaux arrivants, les loisirs communautaires, et nousen passons. Le Centre de la famille Valcartier (CFV)est une composante clé de la qualité de vie dont nousbénéficions ici, à la Garnison Valcartier; il l’est grâce àla centaine de personnes qui donnent annuellement au-delà de 5000 heures en bénévolat. Le CFV couvre,depuis peu, un plus vaste territoire en région, soit deGaspé à Victoriaville. La contribution des membres etbéné voles du Groupe de soutien au déploiement (GSD)est tout aussi inestimable; leur travail hors du communest tellement apprécié.

En tant que commandant et sergent-major du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada, nous vous remercions personnellement et au nom de la collectivité que nousreprésentons, et rendons un vibrant hommage à toutesces femmes et tous ces hommes qui donnent du tempspour supporter bénévolement la communauté militairede Valcartier. Merci énormément.

Allons-y!Le commandantColonel J.M. Lanthier

Le sergent-majorAdjudant-chef P. Marchand

MOT DU COMMANDANT ET DU SERGENT-MAJOR DU 5 GBMC

Une soirée de fou pourremercier les bénévolesde la communautéPar Philippe Brassard, journal AdsumAvec la collaboration de Ludovic Nadeau, stagiaire aux Loisirs communautaires

Le 5e Groupe de soutien de secteur acélébré l’engagement des bénévoles dela grande région de Québec envers lacommunauté militaire, par une grandefête remplie de surprises et de magieayant pour thème le «Bal des fous», le23 avril au Centre plein air Castor.

Près de 220 fous costumés de mille façonsse sont rassemblés pour ce bal magique,monté de toute pièce pour souligner l’impli-cation extraordinaire des bénévoles du service des Loisirs communautaires et duCentre de la famille Valcartier (CFV) durantla dernière année.

À voir les visages amusés, le plaisir était au rendez-vous pour cette soirée festive.Accueillis par un cracheur de feu dès leurarrivée, les invités ont vite été entourés pardes personnages colorés. Un accordéonistejouant ses plus beaux airs, une diseuse deBonaventure, une femme à barbe, un char-latan et son élixir, un grand voyageur avec sabête en provenance du bout du monde; on seserait cru dans un dessin animé!

Cette ambiance gitane s’est poursuivie toutau long du repas où les invités ont eu droit à une magnifique représentation d’une dan -seuse de baladi, suivie d’un époustouflantspectacle de magie.

LES BÉNÉVOLES REMERCIÉSDans son discours, avant le repas, le colonel

Daniel Genest, commandant du 5 GSS, aremercié chaleureusement les bénévoles pour leur dévouement. «Un de mes plus grands plaisirs à titre de commandant, c’estvraiment de souligner le travail que les gens de passion au sein de notre équipe ontaccompli, a-t-il déclaré. En particulier ce soir,la satisfaction est d’autant plus grande qu’ils’agit de personnes qui, sans y être obligéeset sans autre rémunération que la gratitudereçue, contribuent au bien-être de notre com-munauté militaire.»

Selon lui, il y a au-delà de 300 bénévolesqui œuvrent dans la grande région de Québec.«C’est important de prendre le temps deremercier ces gens pour leur présence, leuresprit d’entraide, leur générosité et leur soli -darité. Votre contribution à une variété deprogrammes, que ce soit du soutien auxfamilles, à travers le Centre de la familleValcartier, les activités récréatives ou les acti -vités communautaires, font de vous des parte-naires extrêmement précieux. Je tiens à vousréitérer que toute la chaîne de commande-ment apprécie la contribution de tous et cha-cun», a conclu le commandant du 5 GSS.

Ensemble, les 184 bénévoles du CFV ontdonné 7000 heures de bénévolat dans ladernière année, a souligné Marie-Ève Proteau,vice-présidente du conseil d’administra-

tion du CFV. «Ce qui apporte de la chaleurau CFV, c’est tout l’amour et le don de soi que vous donnez au CFV généreusement. Aunom du conseil d’administration, je vous dismille fois merci!», a-t-elle déclaré.

De son côté, Martin Juneau, directeur du service des Loisirs communautaires, aren chéri. «Je veux dire merci aux gens qui s’impliquent dans nos activités et nos clubs. Vous êtes des générateurs de pas sion :grâce à vous, il y a des enfants qui ont duplaisir et ce plaisir se propage un peu partout dans notre communauté. Conti nuezà donner, que ce soit une heure ou 100 heures, ça fait vraiment une différence», a-t-il soutenu.

Un chèque de 5000 $ a été remis par lesServices financiers du RARM pour le finance-ment de la soirée des bénévoles.

À la fin de la soirée, une vingtaine de prixde présence ont été tirés. Jolyanne Bélanger,dix ans, a mérité le premier prix, un certifi-

cat-cadeau de 200 $ chez Tyst Tradgard. Pourleur part, Stéphane Verrier et Ali Vézina ontobtenu chacun une paire de billets pour lespectacle de François Massicotte au Capitolede Québec.

Des invités s’attroupent autour du magicien Nicolas Gignac, qui avait plus d’un tour dans sa manche. D’ailleurs, le magicien n’a pas manqué d’impliquerle colonel Genest dans son plus grand numéro de la soirée! - Photo : Studio PhotoÉlégance

Nadine Poitras, représentante des services financiers du Régime d’assurance-revenu militaire (RARM),remet un chèque de 5000 $ au colonel Daniel Genest, commandant du 5e Groupe de soutien de secteur,qui le reçoit au nom de la fête des bénévoles. - Photo : Studio Photo Élégance

Déguisée en Fiona du film Shrek, Isabelle Marceau, du Centre de la familleValcartier, ne cachait pas son dégoût devant le python du magicien NicolasGignac, que ce dernier a sorti d’une boîte à la grande surprise générale. - Photo :Studio Photo Élégance

Les 220 «fous» venus célébrer l’engagement des bénévoles de la communauté militaire de Québec ont eu bien du plaisir, le 23 avril au Centre plein air Castor.- Photo : Studio Photo Élégance

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Haïti : «Nous avons dépassé les attentes» - Colonel LanthierPar Philippe BrassardJournal Adsum

Déployé en Haïti trois jours après leséisme du 12 janvier, le colonel Jean-Marc Lanthier a occupé le poste de commandant adjoint de la Force opéra-tionnelle interarmées en Haïti, aux côtés du brigadier-général Guy Laroche.En entrevue avec l’Adsum le 15 avril, le commandant du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada a dressé un bilanpositif de l’opération HESTIA.

À votre arrivée en Haïti, quelle a étévotre perception du chaos qui a suivi le désastre?

Ça n’a pas nécessairement corresponduà ma vision de l’apocalypse. On avait vu lesimages à télévision, on avait entendu les estimations du nombre de morts, de blessés,de déplacés. On savait que 60 % de la popu-lation vit sous le seuil de la pauvreté. Le pre-mier choc, c’est vraiment la destructionmatérielle. Port-au-Prince a été durementfrappée par le séisme : les boulevards JJDessalines et Truman ont été les secteurs les plus touchés. Mais malgré l’ampleur dudésastre, une certaine normalité continuaitdéjà d’exister. Le 17 au matin, les marchésfonctionnaient, des gens faisaient frire dupoulet aux coins des rues.

La détermination du peuple haïtien de continuer malgré l’ampleur incroyable dudésastre est absolument phénoménale. C’estloin d’être de la résignation, c’est plutôt dereconnaître que de baisser les bras et selamenter ne donneront rien; on se relèveles manches, on balaie et on continue.L’opération HESTIA a regroupé environ2100 militaires des trois branches desForces canadiennes. Qu’avez-vous été enmesure d’accomplir avec ces effectifsdurant deux mois en Haïti?

Dans ce type d’opération, la phase initiale,appelée la phase de sauvetage, a pour but desauver des vies : les gens prisonniers desdécombres, ceux qui ont eu des blessuressérieuses, n’ont pas accès à l’eau ni à la nour-riture, n’ont plus de moyens, etc.

Associé à cette phase, il y a toujours le danger d’une détérioration marquée de lasécurité. Quand les ressources deviennentrares, souvent la violence va primer. Lors -qu’on a entendu dire que des milliers de prisonniers s’étaient échappés des prisons,il y avait un potentiel d’escalade de violence.Le but était donc également d’assurer unesécurité par la présence, pour permettre auxorganisations d’aide humanitaire de faireleur ouvrage.

Avec notre arrivée extrêmement rapide,grâce au transport stratégique, on a pu avoirun impact immédiat. On avait un nouveauconcept de «recherche et sauvetage urbain» :des techniciens spécialisés en milieu urbain,habiles à travailler dans la complexité desdécombres, avec les dangers d’instabilitéstructurelle. Ils ont contribué directement à

sauver des vies et récupérer les dépouilles,ce qui a facilité le deuil des proches.

On a aussi évacué 4620 ressortissants cana-diens, dont 90 % ont pris des vols des Forcescanadiennes. Il fallait soutenir l’ambassadeet le chef de mission. L’établissement de l’hôpital de campagne à Léogâne et de la clinique médicale du DART a été absolu mentcrucial. La sécurité de la distribution d’aide humanitaire – que ce soit les biens alimentaires ou les biens comme les couver-tures, les tentes – a été une autre portionimportante.

Beaucoup de routes étant fermées en raison des glissements de terrain, on a éga -lement fait plusieurs opérations avec les sept hélicoptères de la Force aérienne, afind’emmener dans les villages des équipeschargées d’évaluer les besoins, des techni-ciens médicaux ou des médecins.

La production d’eau a été problématique,mais pas autant qu’on pensait. On a eu beau-coup de difficultés à démarrer nos systèmesd’épuration d’eau par osmose renversée, enraison de la piètre qualité de l’eau, qui étaitremplie de sédiments et de déchets humains.Mais une fois cette étape réussie, tout s’estbien passé ensuite.

Pour donner quelques chiffres, on dénom-bre plus de 20 000 patients traités, dont 5000 dans les cliniques mobiles, plus de 2,5millions de litres d’eau ont été produits etdistribués, on a aidé à la distribution de plusde 1,5 millions de repas, mené des dizaines

d’opérations de sécurité et participé à la remisesur pied d’une douzaine d’orphelinats.

Avec 2100 membres, je pense que les réa -lisations de la force opérationnelle sont unexploit inédit. À ma connaissance, il s’agit denotre plus grosse et plus rapide interventionen matière d’assistance humanitaire.Pourquoi la force opérationnelle a-t-elle quitté si tôt?

Une fois qu’on a stabilisé, on tombe dansune phase de reconstruction préliminaire :on récupère malheureusement les dépouilles,on relocalise le monde en attendant un pland’infrastructures viable, qui prend des moissinon des années à établir. Après, survient laphase de reconstruction qui va s’étaler surune décennie.

On n’est pas des spécialistes dans cesdomaines. Ce sont les organisations non-gou-vernementales (ONG) qui sont les expertespour les plans de rétablissement d’un paysfrappé par une catastrophe. Et elles étaientpresque 900.

Nous, on comble le vide en attendant queces ONG soient capables de s’organiser et dese synchroniser, et que le gouvernement haïtien soit capable de retrouver sa primautéde gouvernance.

Ce vide a été rapidement comblé, parceque la situation de sécurité ne s’est pas dété -riorée. En regardant les taux de criminalitédu 12 février, on verrait qu’il y avait encoremoins de crimes violents qu’il y en avait avant

le 12 janvier. Oui, il y a eu quelques émeutes,mais la majorité était liée à des ONG qui nesavaient pas comment faire une distributionà 5000 personnes en même temps et on a pules conseiller à cet effet.Êtes-vous revenus avec le sentimentdu devoir accompli?

Absolument. Tout le monde qui est repar-ti d’Haïti sait qu’il a fait une différence énor me. La population a été extrêmementreconnaissante : à Jacmel, il y a eu des démons -tra tions dans la rue montrant «on aime lesFC». C’est un peuple qui est chaleu reux,hospita lier, qui a su exprimer sa reconnais-sance. Il y a des problèmes qui étaient là avant,qui vont continuer d’exister, comme la cor-ruption, mais on ne s’attendait pas à toutrégler les problèmes. Le mandat pour lequelon avait été envoyé, on l’a très bien fait, etje pense qu’on a même dépassé les attentes.Si un tel désastre devait malheureuse-ment se reproduire, que feriez-vousdifféremment?

Je pense qu’on avait exactement ce donton avait besoin en termes d’organisation dela force, de «package». Selon moi, mieuxcoordonner l’arrivée des capacités serait laplus grande chose à améliorer. Pour avoirune capacité, ça prend du personnel, del’équipement et de l’entraînement : si vousavez un bataillon, mais pas de transport, çane donne rien. Il faudrait être capable demieux synchroniser l’arrivée et la concor-dance des choses qu’on chargeait sur lesavions, afin d’éviter d’avoir les éléments distincts d’une capacité, étalés sur deuxsemaines. C’est préférable de recevoir unesérie de petits blocs distincts mais complets,qui sont autonomes.Selon vous, qu’ont appris les Forcescanadiennes, en tant qu’organisation,de cette mission humanitaire?

Les Forces canadiennes en ont appris beaucoup sur l’aspect «interarmées». Ce n’estpas souvent qu’on travaille avec les com-posantes aérienne, maritime et terrestre enmême temps. Personnellement, c’était la première fois en 20 ans de carrière que je travaillais dans un contexte complètementinterarmées intégré.

C’est certain que le fait que Haïti soit uneîle a aidé. Nos marins ont pu sortir de leurnavire, qui est en quelque sorte un environ-nement «stérile» où ils entrent rarement encontact avec la population, pour mettre lepied à terre et travailler dans un milieu extrê -mement chaud, dans des conditions pas nécessairement faciles pour eux. Et ils ontcertainement relevé le défi. Pour sa part, lacomposante aérienne a fait une différenceincroyable : l’infrastructure routière étanttrès endommagée, sans nos hélicoptères, onn’aurait pas accompli le quart de ce qu’onavait à faire.

On a également constaté que notre entraî -nement de base, peu importe ce qu’il fautfaire, nous permet de nous déployer en claquant des doigts et de livrer la marchan-dise. Nos soldats sont en santé, bien équipéset on a une culture qui est propre à ce typed’opérations. Il y a eu du désordre, oui, maisil a fallu assumer certains risques pour êtrecapables de se déployer si vite et d’avoir uneffet immédiat auprès du peuple haïtien.

Ne manquez pas la suite de cette entrevue qui aégalement porté sur la montée en puissance etl’Afghanistan, dans nos prochains numéros

À la clinique médicale de Jacmel, le colonel Jean-Marc Lanthier, commandant du 5e Groupe-brigademécanisé du Canada (5 GBMC), reçoit un exposé du major Bouchard, médecin-chef du 5 GBMC et com-mandant du peloton médical de l’équipe d’intervention en cas de catastrophe. - Photo : Courtoisie

28 avril 2010/ A

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Vélo-ville Valcartier repart en forcePar Philippe BrassardJournal Adsum

Pour une deuxième année consécutive,militaires et employés civils peuvent sedéplacer sur la Garnison Valcartier enbrûlant des calories plutôt que del’essence, en empruntant gratuitementl’un des 20 vélos disponibles dans lecadre du projet Vélo-ville Valcartier.

Ce n’est pas un hasard si la responsabledu projet, Kathleen Côté, a choisi le 22 avril et le bâtiment du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada (5 RALC),pour sonner le second départ de cetteinitiative écologique.

En effet, le 22 avril est le Jour mondialde la Terre, l’un des grands événementsannuels en environnement, et les artilleursont été les plus fervents utilisateurs de Vélo-ville l’an dernier, avec 71 prêts pour15 personnes.

Parmi eux, l’artilleur Yannick Séguin l’autilisé plusieurs fois dans le cadre de sontravail, pour effectuer des commissionssur la garnison. Pour lui, prendre le vélosemble aller de soi. «Ça met en forme, ça réveille. Et ce n’est pas beaucoup pluslong en vélo qu’en auto sur la base, car tout est proche. C’est quelque chose que jerecommande à tout le monde», souligne-t-il.

De son côté, le responsable du projet au5 RALC, le bombardier-chef Jean Lacerte

constate une bonne réception autour delui. «Quand un soldat revient, souvent ilnous dit “ça m’a fait du bien, j’ai bougé”.Ça permet au soldat de changer le “beat”de la journée, de s’activer, un peu commeun entraînement du matin», dit-il.

L’artilleur Yannick Séguin du 5 RALC a été l’un des principaux utilisateurs des vélos du projet Vélo-villeValcartier, l’an dernier. - Photo : cpl Kate Duggan, Imagerie Grn Valcartier

pièces derrière le bâtiment en vélo», lance-t-il, en ajoutant que cela permet égalementd’éviter des prêts de véhicules de service.

Selon Kathleen Côté, le but de Vélo-villeValcartier est justement de promouvoirauprès des employés de la base le trans-port durable en milieu de travail. «Au lieud’utiliser leur véhicule pour faire leursdéplacements sur la garnison, on leur offre un service de plus : les vélos en libre-service. Chaque fois qu’ils l’utilisent, onéconomise cela en gaz à effet de serre»,explique l’officier d’environnement au service de Conservation des ressources.

FORMULE GAGNANTECette année, les organisateurs revien-

nent avec sensiblement la même formuleque l’année dernière. Sur le plan logis ti -que, il y aura 11 stations de service, situéesaux bâtiments 72, 104, 109, 110, 323, 143,311, 312, 324, 367 et 620. Chacune disposede vélos, de casques, de cadenas et d’unsupport à vélo. Tout utilisateur doit ins -crire son prêt à l’accueil des bâtiments, enprésentant sa carte au responsable. Cetteprocédure est très rapide, signale le bdrcLacerte.

Par ailleurs, Mme Côté lance le défi d’atteindre 300 prêts pour la saison au complet, un objectif réaliste par rapportaux 251 prêts enregistrés en 2009, qui a été particulièrement pluvieuse. Cette der -nière souhaite également recueillir desinformations auprès des usagers sur la distance approximative qu’ils auront par-courue, afin d’estimer la réduction de gazà effet de serre obtenue en bout de ligne.

Ce dernier incite ses collègues à utiliserle service, car habituellement, les dépla -cements de travail se font à environ 500mètres de l’unité. «Même si c’est juste pourcinq minutes, le gars a bougé. J’ai mêmedes mécaniciens qui vont chercher leurs

La communauté s’exprime sur les services aux famillesPar Philippe BrassardJournal Adsum

Une vingtaine de membres de la com-munauté de Valcartier ont donné leurpoint de vue sur les programmes de soutien aux familles de militaires, afinde collaborer à leur amélioration. Laparole leur avait été donnée le 12 avril,à l’occasion d’une consultation popu-laire au Centre communautaire de lagarnison.

Organisée par la chaîne de comman-dement du 5e Groupe de soutien de secteur(5 GSS) et la Direction des services auxfamilles de militaires (DSFM), cette con-sultation s’inscrivait dans le cadre d’unegrande tournée pancanadienne, que laDSFM effectue afin d’honorer l’«Enga -gement des Forces canadiennes à l’endroitdes familles». En plus de reconnaître lacontribution importante des familles à l’efficacité opérationnelle et la nature uni -que du mode de vie militaire, l’engage mentprévoit un processus de création et d’amé -lioration des programmes, en partenariatavec les communautés.

LA PAROLE AUX FAMILLESLe lieutenant-colonel Daniel Vermeersch,

commandant du service de Soutien du personnel, et Luc Girard, gestionnaire des opérations régionales de la DSFM,avaient invité les participants à s’exprimerouvertement, répétant que leurs commen-taires seront très importants pour la pour-suite des opérations.

Luc Girard a d’abord proposé aux famil -les de mettre leurs idées personnelles sur

papier, après quoi des groupes se sont formés dans le but d’établir un consensussur les principaux points forts ou faiblesdes programmes en place.

Parmi les meilleures formes de soutienaux familles, les services de soutien psy-chologique ont été retenus par une majo -rité de participants, notamment pour les conjointes durant un déploiement oupour les militaires souffrant de stress post-traumatique. Le Groupe de soutien audéploie ment, qui propose des activités lorsdes déploiements de longue durée, a étéaussi mentionné comme un service qui sedémarque.

La grande diversité des activités et ser -vices offerts – les loisirs, les activités paras-colaires, les groupes de soutien ou d’en-traide, Le Repaire, etc. – a également étéperçue comme un élément positif pourplusieurs, sans oublier la dynamique debénévolat qui en découle.

Du côté des points négatifs, la façon defaire connaître et d’informer sur la gammede services est revenue souvent chez lesparticipants comme une faiblesse. En effet,selon plusieurs d’entre eux, la communi-cation se fait parfois difficilement, possi-blement en raison du grand nombre deservices.

Conscient de cette problématique, le lcol Vermeersch a d’ailleurs souligné quela situation serait examinée. «Je peux vousassurer que la communication est un pointque la chaîne de commandement a aussiidentifié», a-t-il assuré.

D’autres participants ont égalementréclamé que le soutien pendant et après

les déploiements soit amélioré, notam mentauprès des militaires atteints du syndromede stress post-traumatique ou lors des petits déploiements. Un groupe de con-jointes a aussi demandé un meilleur suivide leur conjoint militaire, advenant unehospitalisation. Enfin, un manque du côtédes services en adaptation scolaire et socialepour les enfants a été relevé.

Sans pouvoir fixer de date précise, M. Girard a indiqué qu’un rapport sur laconsultation sera rédigé à l’intention descommandants locaux. Ensuite, un rapport

Conjoint(e)s, parents de militaires et militaires ont participé à une consultation populaire portant sur les programmes de soutien aux familles, avec le gestionnaire régional de la DSFM, Luc Girard, et le lieutenant-colonel Daniel Vermeersch, qui représentait le colonel Daniel Genest, commandant du 5 GSS. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

compilant les tendances observées partoutà travers le Canada sera présenté au Conseilnational pour les familles des militaires,qui s’appuiera sur ce rapport pour propo -ser des améliorations. Ce rapport natio nalsera éventuellement disponible sur lesite Internet du DSMF.

Par ailleurs, le lcol Vermeersch a notéà la fin de la consultation que la chaîne decommandement du SQFT a déjà deux priorités dans sa mire : combler le man -que de garderies et favoriser l’accès auxmédecins de famille.

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Nouvelle appellation du 55e Bataillon des services du CanadaLe 31 mars, le lieutenant-colonel TelahMorrison a souligné sobrement, aucours d’une brève cérémonie réunis -sant quelques membres de l’unité, la nouvelle appellation du bataillonen hissant pour la première fois ledrapeau du 35e Bataillon des servi cesdu Canada.

Cette nouvelle appellation entrait envigueur le 1er avril conformément à la déci-sion du chef d’état-major de l’Armée deterre. Cette décision fait suite à une récenteréorganisation des bataillons des servicesde la Réserve de l’Armée de terre visant àoptimiser le soutien logistique du combat(SLC). Cette réorganisation a entraîné une

réduction du nombre des bataillons desservices qui est passé à dix pour le Canada,ainsi qu’une nouvelle structure organisa-tionnelle des bataillons restants.

Par conséquent, les bataillons restantsont dû adopter un nouveau nom. Cette nouvelle numérotation est conforme à laméthode récente d’attribution de désigna-tions aux unités qui tient maintenant compte de notre affiliation au 35e Groupe-brigade du Canada.

Fier de son héritage, le 35e Bataillon desservices du Canada poursuivra sa tradi-tion d’excellence tout en demeurant fidèleà ses origines et son histoire.

Une page d’histoire est tournée pour le 55e Bataillon des services du Canada qui est devenu le 1er avril2010 le 35e Bataillon des services du Canada. – Photo : cpl Isabelle Provost, Imagerie 35 GBC

ERRATUMDans la dernière édition de l’Adsum, le textedu certificat de reconnaissance du 5 GSSremis à l’équipe de la troupe GestionRessources de l’Escadron Est était erroné.Voici ce que nous aurions dû lire sous laphoto : «L’équipe de la troupe GestionRessources de l’Escadron Est a su démon-trer son expertise, son sens du devoir accompli et son haut niveau de connais-sances dans son secteur de responsabili -tés. Grâce à leurs efforts soutenus, leurdébrouillardise et leurs compétences pro-

fessionnelles, en équipe ils ont trouvé les moyens nécessaires afin d’obtenir desrésultats positifs qui ont conduit aux suc-cès des acquisitions TI au secteur. Ils sesont démarqués par la disponibilité, le professionnalisme de leur travail et la bonne coopération de l’équipe en rencon-trant les exigences des demandes de l’AF08-09 ainsi que des années précédentes.Cette équipe a très bien démontré que letravail en équipe est vital. On les remerciede leur dévouement.»

Benoît Carbonneau, Lucie Arsenault, Huguette Cloutier, Serge Lauzier, Pierre Vallière, Marc Pelletier,colonel Daniel Genest, Martine Carmichael, Sylvio Lefebvre, Lyne Doré, Louise Carrier, Serge Roeyaertset Line Allard. Les absents, Céline Pronovost, Marie-Hélène Gosselin et Mario Albert. - Photo : cpl Kate Duggan,Imagerie Grn Valcartier

LES OBSERVATIONS DU SERGENT-MAJOR DE LA BRIGADE

CULTIVER NOS DIFFÉRENCESPar l’adjudant-chef Pierre MarchandSergent-major du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada

Au risque de paraître comme un soldat dela vieille école — ce que je suis —, je doisavouer que la plupart des jeunes militairesne ressemblent pas à ceux de ma généra-tion. Si vous êtes l’un d’eux, ne le prenezpas mal. Ça s’explique!

Pour la plupart, vous êtes plus ins -truits et mieux informés que les soldats de ma génération. L’accès facile et rapideà l’information a stimulé votre curiosité. Et tous ces jeux informatiques et cesappareils électroniques ont en plus aidé à aiguiser vos réflexes.

À première vue, vous possédez des qualités qui ont le potentiel de faire de vous des soldats exceptionnellement

doués. Mais pour en arriver là, vous devez accepter les conseils de militairesd’expérience.

CONSTAT PROBLÉMATIQUEDurant mes nombreuses visites aux

unités, j’ai remarqué qu’il existe une tropgrande familiarité dans les rangs. Par exemple, j’entends souvent les membresse tutoyer entre eux, sans tenir compte dugrade ou des fonctions de la personne àqui ils s’adressent.

Les militaires de ma génération vousdiront tous qu’il y a une ligne qui ne doitpas être franchie dans nos relations, autant par le subalterne que par la per -sonne en position de leadership. La hié -rarchie dans les FC repose en grande partie sur le respect. Lorsqu’une situationcomplexe et difficile se présente et qu’un

leader doit prendre une décision sur lechamp, la familiarité, qui peut empêcherl’exécution immédiate d’un ordre, pose unrisque énorme.

TOUT SE JOUE À LA BASEC’est peut-être à cause d’une éducation

plus stricte, mais je pense que les mili tairesplus âgés sont habituellement plus res -pectueux entre eux. De ma perspective, la familiarité qui existe actuellement ausein de la troupe et de la chaîne de com-mandement n’a pas sa place et doit êtreabandonnée.

Pour en arriver là, je prône un retourrigoureux à l’exercice élémentaire, et ce,le plus fréquemment possible. Ces gestes,acquis par les militaires de ma généra tion,vont de s’assurer de la présence des troupesaux parades du matin à l’inspection de la

tenue vestimentaire, jusqu’à l’identifica-tion des leaders au sein des unités.

LE RESPECT MUTUELPour gravir les échelons, le soldat doit

acquérir les connaissances et les compé-tences qui lui permettront de remplir desfonctions de plus en plus importantes. Àchaque étape, il doit se rappeler que sonautorité est proportionnelle au respect dont il fait preuve à l’égard de ses supé -rieurs et à la considération qu’il démontrevis-à-vis de ses subalternes.

L’AVENIR APPARTIENT AUX JEUNESÀ un moment ou à un autre, nous avons

tous fait partie de la jeune génération. Je crois franchement que vous, les jeunes,avez ce qu’il faut et que vous êtes des guerriers de grande qualité.

La profession des armes n’est pas sim-ple. Si elle l’était, elle ne serait sûrementpas si gratifiante. L’armée dépendra toujours de générations de jeunes sol-dats et leaders dévoués, compétents etimpliqués. À vous d’y voir!

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MUSÉE DES VOLTIGEURS DE QUÉBEC : LE CONSERVATEUR RAVIVE L’INTÉRÊT D’ÉTUDIANTS

POUR L’HISTOIRE MILITAIRE LOCALERaymond Falardeau, conservateur du musée des Voltigeurs de Québec, a présenté le 29 mars à près de210 étudiants de la polyvalente de l’Ancienne-Lorette une capsule historique reliée aux événements de1812 relatant le conflit entre le Canada et les États-Unis. Ce projet a vu le jour à l’automne 2009, lorsqueles enseignants en histoire de cette institution ont cherché un moyen de souligner l’apport d’héros fran-cophones intégrant patrimoine militaire et histoire de notre région. Ainsi, les actions de Charles-MichelDe Salaberry ont été racontées à la mémoire des Voltigeurs canadiens qui ont combattu à Lacolle. Grâceà ce partenariat, M. Falardeau a pu rappeler aux jeunes l’importance de préserver la culture militaire denotre ville, et souligner l’engagement du citoyen-soldat par une appréciation positive de l’histoire locale.

28 avril 2010/ A

dsum /

Une visite spéciale du QG CI SQFTpour des apprentis architectesPar Philippe BrassardJournal Adsum

Alors que les travaux du prochain bâtiment du Quartier général du Centred’instruction du Secteur du Québec de la Force terrestre (QG CI SQFT) vontbon train, deux groupes d’étudiants enarchitecture du Cégep de Lévis-Lauzonont eu droit à une visite du chantier, où ils ont pu constater les défis de conception et de construction d’un bâtiment LEED.

Accompagnés de leur professeur Raymond Labbé, 28 étudiants finissantsà la technique d’architecture ont pu visiterle 14 avril ce bâtiment administratif de 300 occupants, dont les travaux devraientse terminer au début de l’été.

Rappelons que le QG CI SQFT sera lepremier bâtiment visant l’accréditation«Leadership in Energy and Environne -mental Design» (LEED) à être érigé sur laGarnison Valcartier.

VISITE PÉDAGOGIQUEPour acquérir les crédits de la catégorie

«Innovation», les concepteurs du projetont imaginé un volet éducatif, qui inclutdes visites et une sensibilisation des

futurs usagers du QG CI SQFT sur les caractéristiques vertes du bâtiment.

C’est dans cet esprit éducatif que les étudiants en architecture ont fait un tour extérieur et intérieur complet du QG,sans oublier le toit, durant lequel ils ontpu comprendre la dynamique d’équipe quientoure l’aboutissement d’un tel projet.

Trois étudiantes ont indiqué avoir étéimpressionnées par le design général du bâtiment, notamment par le mur defaçade en brique, qui se prolonge à l’in-térieur du hall d’entrée. Ce design donnel’impression que l’intérieur se fond avecl’extérieur. Les jeunes étudiantes ont égale-ment apprécié de voir les caractéristiquesLEED du bâtiment, surtout la toiture etles salles de bain automatisées.

Le professeur des futurs architectes, M. Labbé, a signalé que cette visite avaitété «très payante sur le plan pédagogique».Les étudiants complètent présentementun cours de surveillance de chantiers et derédaction de devis, ce qui était tout à faitdans l’esprit de la visite. «D’avoir l’inter-vention de toute l’équipe de gestion du projet, ça donne beaucoup d’informationet ça confirme aux étudiants les notionsde nature théorique qu’on dit en classe»,a soutenu l’enseignant.

Trente apprentis architectes du Cégep Lévis-Lauzon ont pu apprendre des ingénieurs juniors JessicaParsons, coordonnatrice Services pour Construction de Défense Canada et Mathieu Rhéaume, de SNCLavallin, ainsi que Karen Côté, architecte chez Lemay associés, qui ont présenté les nombreuses implan-tations des normes LEED dans le QG CI SQFT, le 14 avril. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

NOUVELLE ENTITÉ À VALCARTIER :le 5e Peloton du renseignementPar le sergent Eric Boutet et le capitaine Raphaël GuayG2 Ops, QG 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada

Une nouvelle organisation est maintenantprésente au 5e Groupe-brigade mécanisédu Canada (5 GBMC). Il s’agit du 5e Pelotondu renseignement (5 Pon Rens), établi officiellement depuis le 1er avril 2010 (capacité opérationnelle initiale), dans lecadre de l’expansion du Renseignementde l’armée de terre.

La création du 5 Pon Rens vise à se doteren garnison d’une capacité de renseigne-ment similaire à ce qui se trouve en théâtreopérationnel, selon le principe «train asyou fight», et de renforcer le soutien enrenseignement au sein de la brigade.

Ainsi, au cours des prochains mois, etpour tous les déploiements futurs impli-

quant le 5 GBMC, le 5 Pon Rens sera lecœur de la structure du centre de rensei -gnement toutes sources (CRTS, mieuxconnu sous l’acronyme anglophone «ASIC»), comportant l’état-major de l’unité, les spécialistes du renseignementet le personnel de soutien.

Le personnel du CRTS de la FO 3-10s’y est d’ailleurs regroupé le 6 avril envue du prochain déploiement en Afghanis -tan, et le premier commandant de l’unitéest le major Marc-André Roy.

Ce peloton sera initialement sous l’égidedu Quartier général et Escadron des transmissions (QGET) et recevra, à ce titre,son soutien administratif et logistiquedu QGET. Les prochains efforts liés à l’ex-pansion de la force viseront à corriger cettesituation et à mettre en service une unitéde renseignement véritablement autonome.

Ce nouveau peloton permettra aux cellules de renseignement des unités et duQG de s’entraîner et d’opérer ensembledans un même environnement sécurisé.D’ailleurs, sa création est marquée par uneréduction significative du personnel au G2de brigade, qui sera limité à six personnes.Celles-ci se consacreront exclusivement àappuyer l’état-major de brigade et à coor-donner la fonction Renseignement, alorsque le 5 Pon Rens donnera l’instructionindividuelle et l’entraînement collectif à teneur Renseignement et assurera le soutien aux unités.

Comme c’est le cas pour le CRTS enthéâtre, le 5 Pon Rens ne vise pas à rem-placer mais plutôt à renforcer les cellulesde Renseignement existantes au sein desunités.

REGROUPEMENT DE SPÉCIALISTESLe 5 Pon Rens comprend une multitude

de métiers, pour s’apparenter le plus possible au CRTS en théâtre. Ainsi, on ytrouve des spécialistes du renseignement(collateurs, analystes, chaîne de comman-dement de l’unité) et des techniciens en

géomatique. À ce noyau permanent s’ajouteront pour les déploiements desopérateurs et analystes de guerre électro -nique, des opérateurs et analystes de ren-seignement humain (HUMINT), des spé-cialistes de l’imagerie, des techniciensphotogra phes, des analystes criminels civils et des scientifiques spécialisés enexplosifs, électronique et armement, et un détachement de contre-renseignement.

À sa capacité opérationnelle complète,dont la date reste à confirmer, le 5 Pon Renscomprendra une quarantaine de membres(10 officiers, 12 sous-officiers supérieurset 18 sous-officiers et membres du rang),dont l’officier en charge de l’organisationsera un major.

ENTRAÎNEMENT AUX UNITÉSEn plus d’être le noyau d’un CRTS, le

5 Pon Rens a la tâche importante de répondre aux besoins d’instruction et d’en-traînement des unités de la brigade. Parexemple, les cours d’opérateur de rensei -gnement tactique (TIOC) seront donnéspar du personnel du peloton. Ce cours viseà former des opérateurs de renseignementtactique de tout métier, qui exerceront ces fonctions lors d’un déploiement ou engarnison. De plus, en mars dernier, uneformation élémentaire de renseignementde quelques jours a été conduite à titreexpérimental au 12e Régiment blindé duCanada, afin d’occuper des fonctions derenseignement tactique jusqu’au niveaude peloton/troupe, et de remplacer les TIOC de compagnie/escadron lorsque cesderniers seront en vacances.

Le 5 Pon Rens occupe déjà depuis leCRTS de la FO 1-09 des locaux sécurisésau «bunker» (bâtiment 521), où les mem-bres disposent de toute l’infrastructurenécessaire à leur travail.

Entrée du «bunker», abritant le 5e Peloton duRenseignement. – Photo : Section G2, 5 GBMC

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Fondé par le 12e Régiment blindé du Canada

Le journal Adsum est une publication non officiellepubliée un mercredi sur deux avec la permission duCommandant du 5e Groupe de soutien de secteur. Lesopinions et les points de vue exprimés dans ce journalne sont pas nécessairement ceux du MDN, des FC etde l’ASPFC/Personnel des FNP.

Le journal Adsum informe la communauté militaire de la garnison et de la grande région deQuébec depuis 1972. Notre publication constitue l’undes principaux outils de com munication interne del’Armée au Québec. C’est un moyen privilégié pour leSecteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) decommuniquer avec son personnel et les familles. Lessuccès, les intérêts et les préoccupations de la grandeéquipe du SQFT, voilà la matière avec laquelle est bâtil’Adsum.

Tirage : 6100 copies

ÉditeurCol Daniel Genest, cmdt 5 GSSRédactrice en chefCaroline Charest, poste [email protected] Brassard, poste [email protected] petites annonces et comptabilitéMarie-Josée Simard poste [email protected] Dionne-Raymond poste [email protected] Presses du Fleuve

Toute correspondance doit être adressée à larédactrice en chef. Les demandes de publicationdoivent être acheminées par courrier élec troniqueà [email protected]. Soumettre les textes enformat Word et les photos en jpg. La rédactrice enchef se réserve le droit de rejeter ou de modifiertout matériel rédactionnel ou publicitaire. Lesauteurs des textes ne seront pas nécessairementavisés des modifications apportées à leurs textes.

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Le journal Adsum est une entité des Programmesde soutien du personnel (PSP) et est financé engrande partie par les fonds non publics. Lesrevenus générés par les annonces publicitairescontribuent en majeure partie au financement dujournal. Nous vous remercions d’encourager nosannonceurs.

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ISSN 0705-0992

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38e année, No 21, mercredi 28 avril 2010

PROCHAINE PARUTION mercredi 12 mai 2010

DATE DE TOMBÉElundi 3 mai 2010

La volonté du dépassementPar le soldat Éric FaubertStagiaire du PP1-Inf 0909

Le cours PP1-infanterie 0909 a débuté enforce avec 40 stagiaires qui, à premièrevue, m’ont paru être un bon groupe en vuede devenir membres du Royal 22e Régimentdes Forces canadiennes.

Mes confrères de travail et moi-mêmeattendions avec impatience le moment defaire nos preuves et de parfaire nos habiletés. Certains parmi nous avaient subides blessures d’un PP1-Fant antérieur etd’autres de la cellule de préparation à lasuite du QMB (qualification militaire de base) à Saint-Jean-sur-Richelieu. Parcontre, on était là pour la même raison : devenir des professionnels d’un métierd’armes pour accomplir, dans un futur rapproché, des missions en terrain opérationnel.

Tout a débuté par des leçons sur le fonc-tionnement des armes qui feront partie de notre quotidien. Ainsi, tous se doiventde connaître le mécanisme ainsi que lamanière de les utiliser à des fins efficaceset ce, dans toutes les situations. L’enseigne -ment des caractéristiques, de l’entretien et des drills de maniement de ces armes se faisait en classe. Une fois les tests de

maniement passés, nous avons eu le loisirde tirer de la munition réelle sur plusieurschamps de tir, devant passer plusieurs tests de précision, confirmant ainsi nosqualifications.

Le soir, lorsque nous sommes dans nos quartiers, on apprend à acquérir et àdévelopper un esprit d’équipe et surtout lesouci du détail, aspect très important pourun individu aspirant à être un fantassin.Ces qualités nous ont été enseignées aumoyen d’inspections matinales où chaquechose doit être à sa place et disposée par-faitement. Les stagiaires doivent arriver à le faire, malgré des nuits courtes et lenombre grandissant d’informations accu-mulées quotidiennement. Vient éventu -ellement l’inspection du commandantdu Centre d’instruction du Secteur duQuébec de la Force terrestre qui, une foispassée, nous donne le privilège de jouir de nos fins de semaine et de porter notrebadge de fantassin.

Le tir tactique nous est aussi enseignéafin de relever notre expertise à un niveausupérieur avec l’arme la plus utilisée, laC7A2. Tout cela nous permet de nous surpasser aux plans intellectuel et phy -sique pour nous améliorer de jour en jouret être prêts à exécuter le travail demandé

peu importe le terrain, les conditions atmosphériques, de jour comme de nuit.Pour rendre tout cela plus réel, on passeensuite à la phase du scénario qui, selonle type d’enseignement voulu, nous estappris en terrain extérieur durant plu sieursjours consécutifs. Cela a pour but de testernos connaissances, nos modes de réaction au stress et notre capacité à prendre lesbonnes décisions qui parfois ne sont pastrès évidentes. Le moral subit quelquefoisdes hauts et des bas selon la fatigue et lesintempéries, mais on doit constammentrester efficace malgré la situation ou lesobstacles à surmonter.

Il nous reste maintenant à vivre les exer-cices d’attaques de peloton et de section,l’exercice de défense ainsi que celui de combat urbain pour terminer au combatsans arme. L’exercice de patrouille étantderrière nous, nous pouvons nous atten-dre à être fortement testés sur nos connais-sances, notre endurance et notre moral.

En terminant, le métier de fantassin esttrès exigeant et n’est pas fait pour tous.D’ailleurs, nous sommes maintenant rendus à 33 stagiaires. Tout cela est à lafois une question de résistance, d’honneur,d’intégrité, de courage et de loyauté où tous se donnent corps et âme chaque jour.

Vingt-six nouveaux soldats!Par le capitaine Kathy BlackburnConseillère en carrières militaires, Centre de recrutement, Détachement de Québec

Vingt-six nouveaux membres ont joint lesForces canadiennes le 17 avril lors d’unecérémonie d’assermentation d’envergurequi s’est tenue dans le cadre du centenairede la Marine canadienne. Pour cette occasion, nous avons reçu le capitainede vaisseau Richard H. Jean, commandantadjoint de la Réserve navale, à titre d’invité d’honneur.

L’événement, organisé par le Centre de recrutement de Québec, a eu lieu auComplexe naval de la Pointe-à-Carcy devantplus d’une centaine de personnes. Parmiles nouveaux assermentés, il faut mention-ner M. David Cazes qui s’est enrôlé en tantque communicateur naval et M. Jean-Christophe Béland qui s’est enrôlé en tantque mécanicien de marine. L’officier d’as -sermentation était le commandant duCentre de recrutement, Détachement deQuébec, le capitaine Patrick Dumont.

Au cours de la dernière année, le Centrede recrutement de Québec a enrôlé plus

de 700 personnes dans les forces régu li èresdont 50 marins. La marine offre de nom-breuses possibilités d’emploi à temps plein et à temps partiel. Entre autres, nousrecherchons actuellement des opérateursde sonar, des électriciens de marine etdes ingénieurs maritimes.

Pour obtenir plus d’information concernant lesemplois disponibles et les programmes offerts, com-muniquez avec le Centre de recrutement de Québecau 418 648-3636 ou au 1-800-856-8488. Nousvous invitons aussi à naviguer sur le sitewww.forces.ca.

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L’ultime mission du Jeanne d’ArcDERNIER VOYAGE INTERNATIONAL DU PLUS ANCIEN VAISSEAU DE GUERRE FRANÇAISPar le sergent Sébastien FréchetteLes Nouvelles de l’armée

De passage a Québec, dans le cadre deson champ du cygne, le porte-hélicop-tères Jeanne d’Arc, emblème de la mari -ne française, sillonne les mers pour ladernière fois.

Mis en service il y a 50 ans comme navire école pour les élèves-officiers de lamarine française, le porte-hélicoptèresJeanne d’Arc porte à son bord un équipagede plus de 700 marins.

«Pour tous les membres de la marinefrançaise, c’est un pincement au cœur etune page d’histoire qui se tourne, car plus de 6400 officiers de marine aurontsuivi une formation sur ce navire depuis1964. Ce qui veut dire que c’est la majo -rité, voire l’ensemble de notre chaîne decommandement qui aura été formée surle Jeanne d’Arc», a déclaré Jean BaptisteGondora, commissaire administratif àbord du navire.

Long de 180 mètres, le Jeanne d’Arc trans-porte deux hélicoptères Alouette de lamarine et deux hélicoptères Gazelle del’Armée de terre française.

Les membres du 430e Escadron tactiqued’hélicoptères en ont profité pour inviternos compatriotes français à un entraîne-

ment tactique dans les secteurs de laGarnison Valcartier. «Tous les pilotes sesont sentis privilégiés, c’était vraiment

génial de pouvoir faire de l’entraînementde vol tactique en pays étranger et surtoutde pouvoir faire ce genre d’opération au côté des Griffon canadiens, ça été vraiment très intéressant de voir les diffé -rences de procédure entre nos deux pays», a mentionné le capitaine AlexisAubert, pilote de Gazelle au 3e Régiment

d’hélicoptères de combat de l’Armée deterre française

Après le retour des éléments héliportéssur le navire, l’équipage de l’unique vaisseau de guerre à vapeur encore actifdans la marine française a entamé ses préparatifs pour reprendre son voyage,qui aura comme but ultime son retour auport de Brest en France. «Une chose estcertaine, au retour en France de la mis-sion ultime, le Jeanne sera mis à cale etdépouillé de son armement, après 50ans de service et 46 tours du monde. Cequi adviendra du bâtiment, je ne le saispas», a conclu le commissaire Gondora.

Un entraînement virtuel pour lamontée en puissance du 430 ETAHPar Philippe BrassardJournal Adsum

Le 430e Escadron tactique d’hélicop-tères (430 ETAH) a participé à unentraînement de réalité virtuelle sur laGarnison Valcartier du 12 au 23 avril,afin de préparer ses effectifs en vue deson déploiement au sein de la Forced’hélicoptères du Canada en Afghanis -tan (FHC[A]), prévu en juillet.

Nommé WINGED WARRIOR, cet exer-cice visait à confirmer l’état de prépara-tion du bataillon d’aviation du 430 ETAH,qui effectue sa montée en puissance. Plusde 120 personnes ont pu en bénéficier,principalement des pilotes d’hélicoptèresCH-146 Griffon ou de CH-147 Chinook,les membres de l’élément de commande-ment et de contrôle, ainsi que les mem-bres du quartier général de l’Escadre aérienne de la Force opérationnelle inter-armées en Afghanistan.

La 1re Escadre organise WINGED WAR-RIOR depuis 1981, dans le cadre de son cours d’aviation de niveau avancé.Autrefois, l’exercice se déroulait dans unsecteur d’entraînement avec vol et tir réels,ce qui était assez coûteux.

Mais depuis 2006, il a été transposé dans un univers de combat virtuel, grâce

à la collaboration de la Direction des environnements synthétiques de l’Arméede terre. Combiné à des lieux physiques,cette plateforme informatisée permet de planifier et coordonner des opérations,et les exécuter comme en Afghanistan. Un engin visuel 3D permet de voir tout cequi se passe.

En somme, le théâtre opérationnel estsimulé avec un réalisme surprenant, selon le lieutenant-colonel Éric Simoneau,commandant du 430 ETAH et de la FHC(A) pour la Roto 10. «On peut simulertous les scénarios qui vont être rencontrésen Afghanistan. Nos interactions avec les quartiers généraux supérieurs, notreleadership, la préparation et l’exécutionde nos missions sont mis à l’épreuve», a-t-il affirmé lors d’une visite médiatique, le 21 avril. «C’est très réel, car on peut s’entraîner avec les règles d’engagement,chose qui est très difficile lorsque nousavons affaire à de vrais humains», a-t-ilnoté.

D’après lui, même la tension d’une vraiemission peut être ressentie : «La repro-duction synthétique est tellement fidèle,même pour les pilotes qui volent dans les missions, qu’on sent vraiment un niveau de stress et une obligation de performance.»

Les deux semaines d’exercice étant trèscondensées, les membres du 430 ETAHsont plongés dans des dizaines de scéna -rios, allant du transport de troupes, auréapprovisionnement, en passant par lesmissions de combat.

Pour ajouter au réalisme, du personnelentre dans la peau des forces alliées ou même des insurgés, comme dans un jeu vidéo, ce qui permet de causer l’inattendu et d’évaluer les réactions desparticipants.

Bien entendu, cet exercice se veut com-plémentaire à l’entraînement réel : cer-tains aspects ne se simulent pas, commepar exemple le climat de l’Afghanistan(sable, chaleur), mentionnait le lcolSimoneau. D’ailleurs, chaque pilote doitcumuler au moins 400 heures de vol avant d’être déployé, selon le major Jeannot Boucher, commandant adjointdu 430 ETAH.

Sur le plan logistique, l’exercice WINGED WARRIOR nécessite le soutien d’une centaine de civils et demilitaires, plus de 300 ordinateurs avec 350 écrans, 17 serveurs, sans parler des centaines d’accessoireset du câblage réseau nécessaire. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

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VAL-BÉLAIR, Cottage stylevictorien situé dans un rond-point.Golf situé à l’arrière, à 2 pas de la piste cyclable. 3 chambres à l’é -ta ge, walk-in, planchers lattes debois , foyer au salon, salle de bainsavec bain podium et douche indé -pendante. Grande salle familiale

VAL-BÉLAIR, Clé en main.Magni fique bungalow 4 cham-bres, 2 salles de bains, foyer depierre au salon, intérieur refaitau goût du jour. Grand terrainavec garage détaché, belle ter-rasse, piscine. Près de tous lesservices.

ST-URBAIN, Magnifique gran -de terre à bois et à culture bordéepar la Rivière du Gouffre, possi -bilité pêche au saumons, chasse à l’orignal (cache existante). Accèspar la route 381, vue magnifiquesur les montagnes, plusieurssources et ruisseaux.

LIMOILOU, Grand condo indi-vise rénové, au 2e étage. Aéré et lumi neux, grande terrasse 3 vastes cham bres. 1460 p.c. desuperficie habitable et accès au garage. Près des écoles,parcs, hôpital, auto rou tes ettransport en commun.

SHANNON, À 5 minutes de labase militaire. Grand plain pied40x26. 6 chambres, balayeuse centrale. Garage double chaufféavec porte de garage électri que.Echangeur d’air, poêle d’appointau mazout. Terrain de 33 500 p.c.

STE-CATHERINE, Cottagemoder ne et lumineux aménagésur 3 niveaux. 2 salles de bainscomplètes, 1 salle d’eau. Près detous les services. En tou rée d’unehaie de cèdre, cabanon, grandpatio, terrain de 7935 p.c. dansune rue cul-de-sac.

ST-SAUVEUR, Duplex 1 x 4.5pcs et 1 x 6.5 pcs entretenuavec minutie. Garage attaché,petite cour arrière, secteurtranquille. Spa, cabanon etbeaucoup d’inclus. Une visites’impose.

NOUVEAU PRIX

NOUVEAU PRIX

- Photos : cpl Patricia Prévost, 430 ETAH

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1941 - Nos soldats canadiens à Hong Kong, une catastropheNDLR : Le Canada et toutes les arméesalliées célébreront le 65e anniversairede la fin de la Deuxième Guerre mon-diale (1945-2010), célébrations quiatteindront leur apogée en mai et juinprochains. Au cours des mois qui viennent, M. Florent Tremblay publierapériodiquement dans les pages de notre journal, des souvenirs de ceuxqui vécurent ces événements et des rap-pels de ce que représenta pour nous,Canadiens, la présence de nos soldatssur tous les fronts européens.

Les choses se passèrent à l’automne etau début de l’hiver 1941. Les dirigeants de l’armée japonaise avaient sans doutedécidé d’élargir l’étendue de leur puissanceterritoriale. Coup sur coup, leur aviationattaqua chacune des colonies britanniqueset françaises du Pacifique : la Malaisie, les Philippines, l’Île de Guam et Hong Kong avant de décider d’en découdre avecla flotte américaine stationnée à Pearl Harbor; vous vous souvenez.

MAIS LE CANADA ALORS?Pendant la Seconde Guerre mondiale,

c’est contre le Japon, pour la défense deHong Kong, que les soldats canadiensallèrent pour la première fois au combat.Hong Kong, colonie britannique, étaitalors dirigée par un major-général anglais,du nom de Grasset, qui avait fait ses clas -ses au Royal Military College de Kingston,au Canada. Il s’empressa de prendre con-tact avec le général en chef de l’armée auCanada, Harry Crerar, un de ses amis decollège. Il persuada ce dernier que laprésence d’une forte garnison sur placesuffirait à tenir tête à toutes les velléitésde l’Empereur japonais.

Et c’est ainsi que le 16 novembre 1941,deux bataillons canadiens, les Royals Riflesof Canada et les Winnipeg Grenadierss’établirent en garnison à Hong Kong. Ilsn’avaient aucun véhicule, n’apportaientni armes, ni munitions et ils allaient devoir faire face, sans préparation et sansconnaissance du milieu, à une armée nippone fort bien préparée. Ce fut, hélas,une catastrophe sur le plan humain le plusélémentaire.

On a souvent répété que ces deux batail-lons n’étaient pas adéquatement entraînéspour faire face aux attaques nippones quiallaient venir. Mais on dit également decette hécatombe que les meilleurs soldatsau monde avec le meilleur entraînementpossible n’auraient réussi à soutenir le feu ennemi que quelques heures de plus!L’erreur fondamentale de cette missionfut tout simplement d’avoir permis à desCanadiens de se trouver sur ce terrain oùils n’auraient pas dû aller!

Hong Kong pouvait maintenant comptersur une armée forte de quelque 14 000hommes en armes, constituée de régimentsbritanniques aidés de formations indien -nes et canadiennes et de quelques centai -nes de volontaires locaux.

L’attaque vint au matin du 8 décembre.Les Japonais s’avancèrent contre les troupes britanniques avec une supério rité

numérique de trois contre un. En cinqjours de combats, les territoires de la terreferme étaient à tout jamais perdus et les forces locales crurent bien faire en s’évadant, tout simplement. On réorgani -sa la garnison. Parce qu’on avait cru remar-quer que les Canadiens n’étaient pas bien préparés pour se battre, on les divisaet on leur confia la tâche de faire face àl’ennemi le long du territoire marin.

LES CANADIENS DANS LA MÊLÉEÀ la tombée de la nuit du 18 décem-

bre, l’invasion de l’île se produisit. L’infan -terie japonaise s’abattit sur Hong Kongavec une telle violence que la garde futcomplètement inutile. Il y a un fait d’arme,quand même, qui vaut la peine d’être men-tionné : au milieu du massacre qui sedéroulait sous ses yeux, le sergent-majorde compagnie J.R. Osborn des Winnipeg

Grenadiers, voyant que l’explosion immi-nente d’une grenade japonaise allait tuerplusieurs de ses hommes, se jeta sur l’en-gin fumant qui le détruisit complètement.En agissant ainsi, il sauva ses hommesd’une mort certaine. Pour ce geste héroï -que, il reçut, à titre posthume, la CroixVictoria.

Les troupes japonaises, bien aguerries,étaient soutenues par une puissante artil -lerie et, du haut des airs, elles assuraientune maîtrise absolue. Dans la journéedu 19 décembre, le brigadier-généralLawson, commandant des régiments canadiens sur le terrain, perdit la vie aprèsavoir bravement décidé de lutter jusqu’aubout pour l’idéal de la liberté alors quel’ennemi encerclait son quartier général.Les Canadiens sont braves; ils infligèrentde lourdes pertes à l’ennemi jusqu’au matindu 22 décembre où, épuisés et à court de

munitions, de vivres et d’eau, ils décidèrentde se rendre. C’était peine perdue.

À 15 heures 15, le jour de Noël, le gou-verneur de l’île informa les belligérantsqu’il était inutile de poursuivre les com-bats. Hong Kong se rendit.

Quand la paix fut revenue, dans un rapport intitulé «No Reason Why», qu’écri -vit l’auteur Carl Vincent, il nota ceci : «Lesdeux bataillons canadiens ont vraimenteu à mener le gros du combat pour ladéfense de l’île…». De leur côté, les Japo -nais eux-mêmes reconnurent les faits suivants : «Nos pertes s’élevèrent à un totalde 675 morts et 2079 blessés; ces pertes sesont particulièrement produites dans descombats contre les troupes canadiennes.»

NOS PERTES ET LEURS CONSÉQUENCESLa garnison britannique dans son entier

comptait quelque 3500 soldats morts ougravement blessés. De ce nombre, les pertes tragiques des Canadiens s’élevèrent à 290 morts et à 493 blessés.

Et puis, ce fut la captivité : sous le con-trôle japonais, elle fut terrible. Nos Cana -diens furent emprisonnés à Hong Kong etau Japon dans les pires conditions, subis-sant brutalités et une quasi-famine. Plusde 250 d’entre eux moururent de mauvaistraitements dont quatre déserteurs qui,sans aucune forme de procès, furent exé-cutés d’une balle dans la tête.

Au mois d’août 1945, ce fut la libérationpour ceux qui avaient pu survivre! En octobre 1941, le Canada avait fourni 1973soldats qui avaient quitté le port deVancouver. De ce nombre, 557 ne revin-rent pas; ils reposent dans deux cime tiè -res militaires situés non loin l’un de l’autre.Le premier, le Sai Wan Bay Memorial surl’île de Hong Kong, honore la mémoire deceux qui ont péri pour la défendre. Sousle monument, sont enterrées 2000 person-nes dont 228 Canadiens qui n’ont pas de tombe connue. Le second cimetière est situé à l’extérieur du village Stanley,dans la partie sud de l’île. Un total de663 personnes y sont enterrées, y compris20 Canadiens qui périrent durant les der -niers jours de la Bataille de Hong Kong.

Pareille défaite aussi humiliante pournos hommes en territoire étranger provo-qua évidemment une onde de choc cheznos concitoyens canadiens. Il semblait évident à toute la population que n’im-porte quel chef militaire avec le moin-drement de connaissances de la guerren’aurait pas dû permettre à nos soldats de partir pour le front avec si peu de pré-paration. En Chambre, à Ottawa, la con-fusion fut totale entre tous les partis politiques quand on voulut discuter de lachose. On mit sur pied une Commissionroyale d’enquête pour tâcher de voir unpeu clair dans la situation et si possible deblâmer quel qu’un; comme c’est souventle cas, ce fut peine perdue. On blâma lequartier général de l’Armée pour avoir permis à nos hommes d’aller se battre avecsi peu de préparation et le tout se perditdans le tourbillon des discussions. C’étaitbien mal commencer ce qui allait devenirla Seconde Guerre mondiale.

Arrivée de l’armée canadienne à Hong Kong en 1941.

Le Mémorial Sai Wan Bay, à Hong Kong, où reposent plusieurs de nos 557 soldats canadiens mortsdurant le conflit.

Notre mission?Vous informer!

Journal Adsum418 844-5000, poste 5598

28 avril 2010/ A

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EXERCICE PIÈCE FROIDE

Le 6 RAC déploie septpièces d’artilleriePar le sous-lieutenant Stéphane RoyReprésentant des affaires publiques d’unité, 6e Régiment d’artillerie de campagne

Le 6e Régiment d’artillerie de campa -gne (6 RAC) a tenu du 19 au 21 marsl’exercice PIÈCE FROIDE qui s’estdéroulé sur la Garnison Valcartier. Plusde 110 militaires réservistes se sontentraînés au tir réel mettant à profitleur instruction hivernale pour certainset une mise à niveau pour d’autres.

Dès 6 heures le samedi matin, nous étionstous rassemblés à l’intérieur du bâtimentCSEM3 pour prendre le petit-déjeuner etécouter les dernières instructions sur ledéplacement en convoi vers La Marne, lieu de notre premier déploiement.

En arrivant, le convoi s’est rapidementmis en place afin de déployer ses piècesd’artillerie et attendre les ordres de mission. Cette fin de semaine-là, le 6 RACa réussi l’exploit de déployer sept canonsavec assez d’officiers, de sous-officiers et d’artilleurs pour tous les opérer efficacement.

Une fois les ordres reçus, nous avons pu tirer près de 720 obus durant la fin de semaine. Selon les rapports obtenus dela part des observateurs, le tir de nos obu -siers s’est révélé efficace et précis.

À la suite de notre premier déploie ment,nous avons reçu des ordres de mouvement.Comme une chorégraphie bien orchestrée,les sept pièces d’artillerie avec les élémentsde soutien se sont déplacées vers le Petitdésert pour la suite de l’exercice.

Le commandant de l’unité, le lieutenant-colonel Serge Jean, a profité de la pausedu lunch pour remettre une promotionà deux artilleurs qui ont terminé une autrephase de leur instruction. Il s’agit du bom-bardier-chef Bernier qui a été promu augrade de sergent et du soldat Gilbert quiest devenu bombardier.

Par la suite, les sept pièces déployées sesont remises à leur exercice de tir. Bienque le matin, nous avions tiré à charge3, durant l’après-midi, les obusiers étaientchargés à charge 7, la plus puissante. Lebut de cet exercice était de calculer la vélocité de l’obus à la bouche du canonafin d’inclure les données recueillies dansl’ordinateur de la pièce et ainsi parvenir à un tir plus précis lors d’un exercice subséquent.

Conclusion, ce fut une fin semaine trèsenrichissante pour tous et chacun. Ellenous a permis de parfaire nos connais-sances, notre cohésion sur les pièces et dedévelopper notre esprit d’équipe.

Les rendre… jamais

Un canon 105 mm C3 au cours d’une mission de tirde l’exercice PIÈCE FROIDE.

EXERCICE CARCAJOU DÉFENSIF

Les blindés s’entraînenten équipe de combatavec le 1 R22eRPar Philippe BrassardJournal Adsum

À l’occasion d’un exercice conjoint pour le moins explosif, le 12e Régimentblindé du Canada s’est entraîné avec lacompagnie C du 1er Bataillon du Royal22e Régiment (1 R22eR), dans les champsde tir de la Garnison Valcartier, du 18 au 22 avril.

Cet exercice de coordination nomméCARCAJOU DÉFENSIF avait pour but deconstruire la confiance et l’interopérabi -lité d’une équipe de combat en vue duprochain déploiement en Afghanistan.

«En travaillant avec une autre arme,parfois il y a une petite confrontation desmentalités. Mais il faut tout mettre ça decôté, pour travailler ensemble. On faitça parce que la guerre ne se gagne pas avecune seule arme», souligne le capitainePascal Croteau, capitaine de bataille au12 RBC.

Cet entraînement a notamment donnéla chance aux jeunes membres d’équi pa -ges de 12 chars Leopard C2 et de 15 véhi -cules blindés légers de troisième géné -ration (VBL III) de se familiariser au tirréel et à la coordination de plusieurs sys-tèmes d’armes, dans un secteur de grandesuperficie.

LE REPLI DÉFENSIFLe 22 avril, l’Adsum a été témoin

d’un scénario de repli défensif, typiqued’une guerre conventionnelle comme laDeuxième guerre mondiale. Environ 260personnes, 140 blindés et 120 fantas -sins, ont participé à ce scénario inédit àValcartier, selon le capt Croteau.

Sur le champ de bataille, Leopard, VBLet infanterie occupaient plusieurs posi-tions stratégiques, permettant de couvrirune vaste clairière avec leurs arcs de tir.

Le journaliste de l’Adsum était perchésur le toit d’un VBL, à l’arrière de la tourelle,afin de ne rien manquer du spectacle àvenir. À quelques mètres, deux chars Leo -pard se tenaient prêts à faire feu.

Soudainement, une force ennemie - descibles pouvant être érigées à distance - aété aperçue à environ 1,5 kilomètre devant.Sans tarder, les monstres d'acier se sontmis à rugir, appuyés par des tirs de tourelledes VBL; l'énorme puissance de feu com-binée avait de quoi faire trembler la terre!Les véhicules utilisaient des munitionsadaptées à l'entraînement : sans explosionà l'impact, elles causaient néanmoins unboucan d'enfer.

Une fois cette première offensive neu-tralisée, les troupes se sont repliées par

L’infanterie et les effectifs blindés ne faisaient qu’un pendant l’exercice CARACAJOU DÉFENSIF, qui visaità préparer les troupes à la coordination en équipe de combat, comme ils devront le faire pour la Roto10 en Afghanistan. - Photo : cpl Marc-André Gaudreault, Imagerie Grn Valcartier

vagues successives, en s’appuyant les unesles autres pour faire le plus de victimespossible dans les rangs adverses, pendantque ceux-ci concentraient leur avance.

Dans un tel scénario, le rôle des charsétait surtout de détruire les blindés enne-mis. «S’il faut donner un coup de poingsur la table, c’est nous qui allons le don-ner. Il y a des éléments de reconnaissanceen avant qui nous envoient l’information,et on n’a qu’à attendre que l’ennemi arrivepour frapper», illustre le sergent StevePoulin, chef d’équipage de Leopard C2.

De leur côté, les fantassins ont été uncomplément important pour les effectifsblindés en contrant les véhicules d’in-fanterie ennemis avec leurs VBL, sans

oublier le déploiement d’une force de contre-mouvement démontée et de leurséléments antichars.

Même si on peut gager que ce scénarione deviendra jamais réalité en Afghanis -tan, il demeure important d’en maîtriserles rouages. «Ce sont des habiletés de base.Gérer des systèmes d’armes différents,avec des mouvements, de la coordination,c’est compliqué. Quand tu tombes aprèscela dans un contexte non doctrinaire,contre les talibans par exemple, mais quetu maîtrises ta base doctrinaire, ça va justeêtre plus facile», explique le capitaine.

CARCAJOU DÉFENSIF servait à pré-parer les militaires en vue d’un exercicede validation en mai à Gagetown.

La compagnie C du 1er Bataillon du Royal 22e Régiment a fourni environ 120 fantassins pour l'entraîne-ment en équipe de combat avec le 12e Régiment blindé du Canada. - Photo : cpl Marc-André Gaudreault, Imagerie Grn Valcartier

Un Leopard équipé d’un dispositif servant à déclencher les engins explosifs suit un robot de déminage.L’une des journées de CARCAJOU DÉFENSIF a permis aux blindés de pratiquer le balayage des routesavec l’infanterie et une équipe de sapeurs du 5 RGC, comme en Afghanistan. - Photo : cpl Marc-André Gaudreault,Imagerie Grn Valcartier

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Caporal-chef Nicolas Giroux-Poulin

Promotion12 RBC

Capitaine James RockPromotion12 RBC

Sergent Hugo CanningPremière agrafe

à la décoration des FC5 Bn S du C Cie Maint

Caporal-chef Yannick Guénard-Labrecque

Promotion5 RGC

Caporal-chef Frédéric DemersPremière agrafe


Caporal-chef Serge GauthierPromotion

QGET

Caporal-chef Éric VenneDécoration des FC

UISP – Québec

Lieutenant Marc-Antoine R. Parent

Promotion5 RGC

Caporal-chef Jean-Philippe Ménard

Promotion5 Bn S du C Cie Maint

Sergent Francis RosePromotion

5 Bn S du C Cie Maint

Capitaine Guillaume LelièvrePromotion

5 Bn S du C

Caporal Sylvain ArbourRetraite après 28 ans de service

5 GSS Alimentation

Adjudant Styve BouchardPromotion

Première agrafe à la décoration des FC5 GSS Alimentation

Adjudant-maître Stéphane DaiglePromotion12 RBC

Caporal-chef Frédéric CharestPremière agrafe


Caporal-chef Kayla PittmanPromotion

5 RGC

Caporal-chef Rémi VilleneuvePromotion12 RBC

Sergent Rodrigo Bello-MonrroyPromotion12 RBC

Sergent Sandrino BrignonePromotion12 RBC

Caporal-chef Robert SewardPromotion12 RBC

Caporal-chef Denis SiroisPromotion430 ETAH

Caporal Matthew ChapmanPromotion430 ETAH

Caporal Anny CouturePromotion

5 Bn S du C

Caporal Yannick CouturierDécoration des FC

430 ETAH

Caporal Anthony BeaulieuPromotion12 RBC

Caporal Patrick BeaulieuPromotion


Caporal Claude BenjaminDécoration des FC

430 ETAH

Caporal Annie BoudreaultPromotion12 RBC

Caporal-chef Diane BinettePromotion

5 Bn S du C

Adjudant-chef Guy GaudreaultPromotion430 ETAH

Adjudant-maître Alain Champagne

Promotion12 RBC

Adjudant Jean-Philippe LéonardPromotion

5 RGC

Caporal-chef Gilles FrenetteDécoration des FC

430 ETAH

Capitaine Francis MalletDécoration des FC

430 ETAH

Capitaine Valeri PopenkoPromotion12 RBC

Capitaine Yannick BellavancePromotion

5 Bn S du C

Capitaine David HennessyPromotion12 RBC

Capitaine Patrick HollockDécoration des FC

430 ETAH

Capitaine Louis-Philippe Lacombe

Décoration des FC430 ETAH

Major Charles MangliarPromotion430 ETAH

Major Michael BabinDécoration des FC

430 ETAH

Major Cédrick AspiraultPromotion12 RBC

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Soldat Jean-François DesjardinPromotion12 RBC

Caporal Francis LemirePromotion

5 RGC

Caporal Jimmy PlourdeDécoration des FC

430 ETAH

Soldat Jonathan DrouinPromotion12 RBC

Caporal Simon TrudellePromotion

5 RGC

Soldat Jimmy DeschampsPromotion


Soldat Guillaume LandryPromotion


Caporal Jean-François LepagePromotion

5 RGC

Soldat Nicolas GirardPromotion12 RBC

Caporal Rory Quinlivan-HopkinsPromotion

5 RGC

Caporal Nicolas GrenierPromotion

5 RGC

Soldat Keven LévesquePromotion12 RBC

Caporal André PelchatÉtoile de campagne générale

430 ETAH

Caporal Benoit PaquinPromotion12 RBC

Caporal Maryse RoyPromotion


Soldat Charles-André HoulePromotion


Soldat Guy LefebvrePromotion12 RBC

Caporal François PerrierPremière agrafe


Caporal Jonathan PilotteÉtoile de campagne générale

430 ETAH

Soldat Michael KeetchPromotion12 RBC

Soldat Michel LaderoutePromotion12 RBC

Soldat Martin VigneuxPromotion12 RBC

Soldat Sébastien ManthaPromotion12 RBC

Soldat Éric MartelPromotion


Soldat Joshua SellPromotion


Soldat Dave SimoneauPromotion


Caporal François RobitaillePromotion

5 RGC

Caporal Louise MarceauPromotion


Caporal McRaePromotion430 ETAH

Matelos de 1re classe Josée Pelletier

Promotion12 RBC

Soldat Marc-André BoucherPromotion12 RBC

Caporal Guy LeclercPromotion12 RBC

Caporal Mario LemieuxPromotion12 RBC

Caporal Yann-Olivier Gauthier-Davidson

Promotion12 RBC

Caporal Jean-Félix GiguèrePromotion12 RBC

Caporal Rémi GirardDeuxième agrafe

à la décoration des FC430 ETAH

Caporal Robert GiguèreDécoration des FC

UISP – Québec

Caporal Jean-François Gareau-Couture

Promotion5 Bn S du C Cie Maint

Caporal Philippe CournoyerPromotion


Caporal Michel ClaypoolPromotion

5 RGC

QUE SIGNIFIE BRAVO ZULU?C’est un terme emprunté à la marine qui signifie

«bien fait» ou tout simplement «bravo». Pour soumettre la photo du récipiendaire

d’une promotion, d’une décoration ou d’unedistinction, ou encore de quelqu’un prenant saretraite, veuillez nous demander le formulaire de

rédaction pour Bravo Zulu par courriel à [email protected]

ou composer le 418 844-5000, poste 6656.

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Un cours exigeant qui préparepour une carrière exigeantePar le capitaine Gabriel SerbuCommandant de peloton PP1 0910. Centre d’instruction SQFT

Le cours PP1 Infanterie 0910 a débuté enfévrier et se poursuivra jusqu’au mois demai. Ayant comme but principal la forma-tion de base des nouveaux fantassins, lecours vise aussi à inculquer aux stagiairesdes valeurs éthiques et militaires essen-tielles au bon déroulement des opérationsdans des milieux variés et ardus. On insistesurtout sur l’endurance physique et mentale, la persévérance, la discipline etla bonne gestion du stress et de la fatigue.

Le cours sollicite les stagiaires d’unefaçon graduelle et équilibrée. Les premièressemaines sont dédiées exclusivement aux cours d’armes, donnés par des civils(tous des anciens militaires). Une fois laformation sur l’armement (M203A1, MLC9, MP C6, AABCP, grenade à fragmenta-tion C-13) finie, les stagiaires font une visite à la Citadelle afin de recevoir leurendoctrinement régimentaire. Le premiercontact avec leur futur régiment s’estdéroulé remarquablement bien. Ils étaientvisiblement émus par l’histoire du Royal22e Régiment et plus particulièrement, parles faits d’armes des récipiendaires de laCroix de Victoria.

La septième semaine du cours annoncele début des exercices. Pendant le premier,les stagiaires se sont familiarisés avec l’exécution des techniques de campagneindividuelles. Même si la température aété loin d’être rigoureuse, certains sta-giaires, plus habitués au confort de leurchambre sur la Garnison Valcartier, onttrouvé l’exercice particulièrement exigeant.La température clémente a quand mêmeété agrémentée d’une pluie verglaçantequi a rendu la pratique de la navigation (àla boussole et au DAGR) dans les secteursd’entraînement un peu plus exigeante.

On est présentement rendu à la huitièmesemaine d’instruction qui débutera avecune journée en classe (des leçons sur les types de patrouilles et leurs tâches ainsi que l’exécution des patrouilles dereconnaissance et de combat). Ensuite,les stagiaires participeront à l’exercice 2, l’exécution des opérations de patrouille,un exercice des plus instructifs.

Les stagiaires du cours PP1 Fantassin0910 sont à la veille d’embrasser la carrière de fantassin, l’une des plus inté -ressantes carrières des Forces canadien -nes. Ils se doivent cependant de réussirbrillamment tous les défis à venir.

Des nouvelles des artilleursde la troupe 23 Par le lieutenant Andrew JewerCommandant tpe 23, bie Q, 5e Régiment d’artillerie légère duCanada

Depuis les quatre derniersmois, la troupe 23 de la batterie Q du 5e Régimentd’artil lerie légère du Canada(5 RALC) a parti ci pé à plu -sieurs exercices afin de pra-tiquer les normes d’aptitudesau combat (NAC) Artillerieniveaux 1 à 3 en vue de la validation de mai 2010 pourl’Afghanistan.

La troupe est composée de dix artilleurs, dont huitqui sont arrivés au régimentde leur PP1 artillerie au cours des huit derniers mois :quatre bombardiers, six bombardiers-chefs et deuxsergents.

Pendant l’exercice BOMBARDE BORDÉEen novembre 2009, la troupe a fait plu -sieurs déploiements héliportés. Les déta -chements ont pratiqué l’atterrissage d’héli-coptères. Par la suite, section par section,ils ont déployé leurs LCMR sur le montGénéral-Allard pour une période de deuxà trois heures afin de détecter les mortierstirés par les détachements de la troupe 24.

Pendant l’exercice PIÈCES MOBILESen mars, les détachements ont été attachéscomme CONOP à une troupe d’artillerie

pour aider la défense locale des positionsqu’ils auront en Afghanistan. Depuis leregroupement de la force opérationnelle,la troupe 23 est attachée à la batterie X durégiment.

En mai, la batterie se déployera àGagetown en appui au cours de comman-dant de batterie et en même temps, ellesera évaluée du niveau 1 (détachement)jusqu’au niveau 4 (batterie). À l’avenir,avec la troupe 23, il y aura beaucoup dedétails à surveiller, et non juste les obus.

Le bombardier Dechamplain apporter les derniers ajustements à lacouverture du LCMR pendant que le reste de son détachement com-mence à rentrer les données dans l’ordinateur.

Et si on allait goûter sur le terrain?Par Daniel RancourtJournal Servir

N.D.L.R. En mars dernier, notre confrèrejournaliste du Servir, le journal des gar-nisons de Saint-Jean et de Montréal, s’estintéressé à ce que mangent les militaireslorsqu’ils sont en déploiement, en exerciceou en formation. Il nous propose ici un petit tour d’horizon des rations et de la boîteà lunch.

La première étape de mon reportagedans le monde des rations alimentairesmilitaires a débuté fin février, à Farnham.En compagnie des recrues du pelotonR34 (R0297F) de l’École de leadershipet de recrues des Forces canadiennes,j’ai savouré mes premières rations.Voyage culinaire au pays des alimentsensachés…

Il y en a pour tous les goûts. Certainspréfèrent les cannellonis, d’autres détestent le veau. L’un vante le bœuf bour gui gnon aussitôt contesté par un autre qui n’aime pas ça. Un jeune candi-dat déclare : «Il faut avoir faim. Ça goûte les agents de conservation…» Unautre enchaîne : «Je n’aime pas ça. Ce sont des mets préparés comme des pro-duits en conserve...» «Faut pas trop seposer de questions», ajoute un autre.

Les recrues font des échanges entre eux : ton pain pour mon sachet de jus.L’année d’assemblage de la ration estindiquée sur le sac à lunch. Le mien indi-quait 2008 : cela indique que la ration aété assemblée en 2008; les composantesde la ration ayant été produites en 2007.Les deux sachets flexibles contenaient unmacaroni chinois et une macédoine defruits. Il y avait aussi : un sachet contenantun petit pain, des biscuits salés, de la gomme à mâcher, un bonbon dur, un carton d’allumettes, un sac de plastiquequi tient lieu de verre ou de tasse pourboire, un sachet de café instantané, unsachet de colorant pour le café (substi-tut de lait), des petits sachets de sucre, desel et de poivre, une cuillère de plastiqueà long manche, une serviette de papier,

et les descriptifs des ingrédients, desallergènes et de la valeur nutritive de chacun des mets.

DONNEZ VOTRE OPINION!Le sac de ration contient également le

formulaire DND 1717 des «Commentaires

sur le menu» destiné au Programme nationaldes rations de combat.

«On reçoit très peu deces fiches d’éva luation.Ça vient par à-coups, parexemple lors d’un exer-cice. Pourtant ces ques-tionnaires sont impor-tants pour nous. Quandles militaires signent ledocument, je m’assurede leur répondre person-nellement. Et quand nous faisons des tour -nées de dégustation surles garnisons, j’essaie de parler à chacun desparticipants aux tests d’évaluation pour saisirvraiment leur opinion,répondre à leurs ques-tions et connaître leurssuggestions», affirme Ann Delaney, assistantetechnique au Programmenational des rations decombat.

NOTRE PAIN QUOTIDIEN : NE PAS MANGER LE SACHET DÉSHYDRATANT

Le pain est la base de l’alimentation depresque toutes les civilisations depuis huit mille ans. Celui des rations militaires se présente dans un sachet flexible de papier et d’aluminium sur lequel il est inscrit (dans les deux langues officielles) :«Petit pain. Ne pas manger le sachet déshydratant. Le pain peut être chaufféen plaçant le paquet de pain dans l’eauchaude. Le pain peut être grillé. Poids net 57g. Empaqueté par Ropack inc.,Montréal, Qué., Canada.»

Si mon sac de rations indiquait 08 comme date d’empaquetage, on est loin

du pain chaud et frais du jour. Pourtant lemorceau de pain rectangulaire est biendoré, un peu ferme et compact, un peu sec(à cause du sachet déshydratant?!), maisconsistant. Comme me l’a dit Jean-SébastienCharron, une recrue : «Si tu mets quelquechose dessus, de la confiture ou de la sauce,c’est déjà mieux.»

En fait, le goût est très convenable etmême agréable. Et effectivement, tartinéde confiture, ce pain se mange et s’avaletrès bien. J’en aurais même pris un autre.

Chaque ration contient au moins deuxautres sachets flexibles pour le mets prin-cipal et le fruit en accompagnement. Cessachets flexibles ont toutes les propriétésd’une conserve, mais en plus légers et enmoins volumineux.

Curieusement, c’était la première foisque je mangeais du macaroni chinois! Jen’ai donc pas de repère, point de compa -raison. L’apparence est correcte dans lefond du sachet flexible : des macaronisavec de la viande hachée, et une sauce avecdes morceaux de poivrons rouges et verts.La consistance est correcte, c’est juteux.Ça se mange bien : les pâtes ne m’appa-raissent pas trop cuites et l’assaisonnementest convenable. Ce n’est évidemment pasde la haute gastronomie, mais ce n’est pasnon plus ce que j’espérais (la haute gas-tronomie!). Enfin, la macédoine de fruitsétait égale à toutes celles qu’on retrouvedans les grandes chaînes d’alimentation.

Je ne suis pas un fin gourmet ni un dégustateur professionnel, mais c’étaitbon, cela semblait nourrissant, la quan-tité était suffisante, mon estomac étaitcomblé et le système a bien absorbé lachose. Bref, un repas convenable, correct,pour la vie en plein air. J’ai déjà mangébien pire en camping et je n’étais pas dansl’armée!

Un bon poulet à l’estragon dans le style rations – Photo : Philippe Brassard, Adsum

Le soldat (recrue) Jean-Sébastien Charron de Sherbrooke : «Si tu metsquelque chose sur ton pain, de la confiture ou de la sauce, c'est déjàmieux.» – Photo : Servir

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Les rations militaires d’autrefois : «On n’est pas mort!»Par Daniel RancourtJournal Servir

«Tu veux savoir ce qu’on mangeait dansl’armée pendant la guerre? Ben c’étaitdu porridge, du gruau, tous les jours.C’est ça qu’on mangeait. Le jeudi matin,on avait des “corn flakes”», commenceM. Jean-Paul Bertrand, vétéran de laSeconde Guerre mondiale. «Parfois, onpouvait avoir un œuf à la coque», glisseRené Massé. «On les “bargainait”[échangeait] pour des cigarettes avecles Irlandais», renchérit M. Bertranden riant.

Les deux se rappellent aussi d’une espèce de bouilli fait avec du mouton, pasde l’agneau. «De l’agneau c’est bon, maisdu mouton, ça goûtait la laine… S’ils avaientmis des oignons au moins», grimace M.Massé. «Les patates étaient pas épluchées,et le sable nous grinçait entre les dents»,rajoute M. Bertrand.

Ça c’était en Angleterre, avant de tra-verser sur le continent. «En Europe del’Ouest, tout était en poudre : des patatesen poudre, des œufs en poudre… C’étaitcollé comme du mastic… Quand on enavait…», ajoute M. Bertrand.

Artilleur, M. Bertrand était à l’arrière,où les cuisines roulantes servaient. Maissur le front, c’était les K-Rations.

«Les K-Rations, c’était pour kit de rations,mais nous autres, on disait que c’était pour“kennel rations” (rations de chenil). Dansles rations, il y avait des biscuits “hard-tack”. C’était comme des biscuits à chien.Tu les faisais tremper dans le thé…», décritRené Massé.

Les «hardtack» étaient les «descen dants»des «sea biscuits» utilisés lors des longsvoyages en mer aux 17e et 18e siècles : nour-

rissants, légers, solides, faciles à mani -puler, à conserver et à transporter.

«Il y avait aussi un morceau de choco-lat, dur comme du bois; t’en avais pour la journée à le gruger. Des cigarettes, du“bully beef” comme le corned beef maisen plus gras… Des sardines aussi, pasmangeables…»

«On s’entend, mentionne M. RonaldGuertin, une ration, c’est un dépanneur!»

M. Normand-Guy Goudreau, qui a orga -nisé la rencontre avec ces vétérans, a faitsa petite recherche sur le sujet : «C’est sûrque la viande, c’était des morceaux quepersonne voulait et qui se retrouvaientdans les rations militaires. Le mouton,personne voulait de ça, le bœuf était passédate. On mettait plein de sel là-dedans,des agents de préservation, des colorants.Pourtant, dès la guerre de Sécession auxÉtats-Unis, le médecin en chef des arméesaméricaines, le “surgeon general”, avaitdémontré qu’il pouvait y avoir plus depertes par maladie dans une armée malnourrie, que par balles.»

EN CORÉE«On avait les mêmes rations que pen-

dant la Deuxième Guerre mondiale, si -gnale M. Ronald Guertin. On le voyait bien,c’était écrit sur les étiquettes que ça dataitde la Deuxième Guerre. Ce n’était pas bonau goût, mais ça nourrissait. On trouvaitles moyens pour améliorer les affaires. Leragoût “Ham & Lima beans”, on mélangeaitdu bouillon dedans et on en faisait unesoupe, c’était déjà moins pire. C’est sûrque ce n’était pas la nourriture de notremère…»

«Mais j’ai mangé des bonnes “beans”dans l’armée», se rappelle M. Massé quimentionne qu’on a vu à quelques repri ses

des hommes, soldats du rang, faire appelà des officiers pour leur signaler que labouffe était infecte. Et les officiersacquiesçaient et voyaient à faire corrigerla situation.

LE PIREMais le pire, et les trois qui ont participé

à des conflits, qui ont vécu et vu les affresde la guerre, cessent de s’asticoter et sontd’accord à l’unanimité sur ce point : «Le

Jean-Paul Bertrand, 86 ans, artilleur du 5e Régiment de campagne de 1943 à 1946; René Massé, 86 ans,membre du 6e Hussard puis transféré au Royal 22e Régiment de 1942 à 1946, membre de la Réserve de 1955 à 1969; Normand-Guy Goudreau, 72 ans, membre des Forces de 1956 à 1970; et Ronald Guertin,76 ans, dans les Forces de 1950 à 1980, a fait la guerre de Corée comme adjoint médical avec le Royal 22e Régiment. – Photo : Servir

pire est de manger, des rations ou peuimporte quoi d’autre, devant des gens quin’ont rien à manger, qui crèvent de faimet qui seraient prêts à tout pour lécher tagamelle. Que ce soit des Hollandais ou desAllemands, des Coréens du Nord ou duSud, des ennemis ou des amis, on n’avaitpas le droit de partager sous peine d’arrestation et de détention. Ça, c’était lepire», concluent les trois hommes.

LES CHOSES ONT HEUREUSEMENT CHANGÉ!

«Lorsque des repas individuels de combat (RIC) sont consommés pendant 14 jours consécutifs ouplus, il faut y ajouter des aliments frais. L’expérience montre que les personnes qui ont consommédes RIC pendant une longue période (plus de 14 jours consécutifs) ont tendance à moins manger. Parconséquent, elles risquent de ne pas profiter d’un régime alimentaire complet. Cette situation peutcauser des pertes d’énergie, de poids et d’endurance, en plus de diminuer l’efficacité opérationnelleen général.»Manuel des Services d’alimentation (A-85-269-001/FP-001), Chapitre 2 – Normes et procédures

«DU SPAM GRILLÉ SUR LE BARBECUE, C’EST DÉLICIEUX!»

Le Dr Andrew Gregory, conservateur du muséedu Corps royal canadien des magasins militaires(CRCMM) de la Garnison Montréal, a fait par-venir au journal Servir des photos de Dixies. «Ce sont des espèces de gros thermos de métalqu’on transportait dans un sac à dos pour ravi-tailler les hommes. Le célèbre M & V pour«Mutton and Vegetables» (mouton et légumes)avait une sale réputation : on raconte quel’odeur était horrible et qu’on retrouvait mêmedes poils de la bête dans le ragoût!», raconte-t-il.«Il y avait aussi les “compo rations” qui offraiententre cinq et sept repas différents, pour 14hommes pour trois jours, donc 126 portions derepas différentes.»«Le Bully Beef ou corned beef était populaire.C’est lors de la Seconde Guerre mondiale qu’on

Les Dixies sont des espèces de gros thermos demétal. – Photo : Dr Andrew Gregory

a développé le Spam, ou le Klik et le Kam, cesviandes en boîte de métal qui sont en fait du jam-bon épicé. Du Spam grillé sur le barbecue, c’estdélicieux!», conclut-il.

NOUVELLESEEXXPPRREESSSSIl y a 250 ans, la bataille de Sainte-Foy

Il y a 250 ans, le 28 avril 1760, une arméede 7000 hommes menée par François-Gaston de Lévis avance vers Québec, cap-turée par les forces britanniques depuisla bataille des Plaines d'Abraham en sep-tembre. Commandés par James Murray,les soldats anglais ont été nombreux à périr du scorbut ou autres maladies, sibien qu'ils ne sont plus que 3000 valideset 1900 convalescents, par rapport à 7000. Murray décide tout de même de sor-tir des remparts de la ville pour attaquerles Français de front sur le chemin Sainte-Foy. Le combat qui allait suivre serait ladeuxième bataille des Plaines. Attaquéspar les flancs, les Britanniques ont dû sereplier, mais les Français, exténués, n'onttoutefois pas été en mesure de reprendrela ville. Le siège des Français est ultime-ment repoussé par les renforts britan-niques vers Montréal. Il s'agit là de ladernière victoire de la Nouvelle-France.(Source : Le Soleil)

Les travaux de rénovation de laCitadelle pourraient débuter dès 2011

La Citadelle de Québec sera rénovée plus rapidement que prévu, a rapportéle quotidien Le Devoir dans son édition du21 avril. La Citadelle nécessite des travauxurgents en raison d’une détériorationavancée de ses installations. La méthodede rénovation envisagée serait celle desphases, selon le quotidien, qui mentionneque la maçonnerie du mur longeant lapromenade pourrait être refaite dès 2011.L’année suivante, la mise à niveau de l’aqueduc, des égouts et la pose de gicleursseraient dans la mire des ingénieurs. Il y

aurait également une volonté d’accélérerle processus de réfection et d’agrandisse-ment du Musée du R22eR, avant le cen-tenaire du régiment en 2014. Le coût estimé du projet ne serait pas de 100 M $,tel qu’indiqué en mars, mais plutôt de 165 M $, a ajouté Le Devoir.

Révision des procédures pour les vols des hauts gradés

À la suite de la catastrophe aérienne enRussie qui a coûté la vie à 96 Polonais,dont de nombreux hauts dirigeants, les

Forces canadiennes ont confirmé qu’ellesréévalueront les procédures pour les volsde ses hauts gradés, a rapporté Radio-Canada. Toutefois, pour des questions desécurité, les FC ne dévoileront pas le nom-bre maximum de hauts gradés pouvantemprunter un même vol. Rappelons quele président Lech Kaczynsk et sa femme,des ministres, le chef d’état-major de l’ar-mée polonaise et des hauts dirigeants desquatre branches de l’armée sont décédéssimultanément dans l’écrasement d’avion,le 10 avril.

Le jour nal Adsum sou hai te vive ment se rap pro cher des gens qui le lisent! Si l’un de vos enfants excel le dans une dis ci pli ne par ti cu -liè re, ou enco re si vous pra ti quez un passe-temps qui sort de l’ordi nai re, per met tez-nous d’embar quer dans votre aven ture, de décou -vrir et de par ta ger ces anec do tes et évé ne ments qui ali men tent vos vies!

Afin que l’Adsum soit enco re plus près de sa com mu nau té, vous êtes donc invi tés à nous faire par ve nir vos tex tes et vos pho tospar courriel à [email protected] ou enco re com mu ni quer avec nous, au 418 844-5000, poste 5672.

UN JOUR NAL À L’IMAGE DE LA COM MU NAU TÉ!

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Hommage aux bénévoles du Centre de la famille ValcartierIls sont là, malgré les missions, la famille,leurs occupationsConjointes, enfants, parents de militaireIls sont là, des centainesDepuis toujoursSimplement pour aiderPour se faire des amisPour nous faire découvrir toutes leurs possibilités

Ils font partie de la famille comme on dit.Leur présence même silencieuse fait une différenceIl change des choses à chaque jourLa vie au Centre sera tellement différentesans eux

Ils sont là pour le bien-être des enfants,des adolescents et leurs famillesIls sont là pour planifier et créer les activitésIls sont pour soutenir les employés dans le travailIls ont pour veiller au besoin de leurs communautés

Ils sont comme des trésorsÀ découvrir, ils ont tant à donnerAlors cette semaine si vous en rencontrez unPrenez le temps de lui dire simplement merci

Le personnel du Centre de la familleValcartier

UN PORTRAITDU BÉNÉVOLATÀ VALCARTIER

Le bénévolat est un don de soi! Les bénévolesdu Centre de la famille ont donné 7000 heuresde bénévolat cette année qui se répartissentcomme suit :• 10 comités qui ont donné 3500 heures• 80 adolescents 700 heures• Bénévoles en région 200 heures• 100 bénévoles Criée d’automne 700 heures• Bénévoles tâches diverses 2000 heures

Les bénévoles ce sont :• 64 conjointes de militaire• 14 parents de militaire• 85 enfants de militaire• 15 militaires• 6 civils… pour un grand total de 184 bénévoles!

Le comité de l’action bénévole. Le comité de la journée de la femme.

Les bénévoles des régions. Les bénévoles des fêtes familales.

Les jeunes bénévoles du Club jeunesse Le Repaire Les bénévoles du Café Haïti.

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ORIENTATION 101Une séance théorique et pratique sur les

techniques de base de l’orientation seraofferte le 7 mai de 9 h à 12 h au Centre dessports de la Garnison Valcartier. Armésd’une carte et d’une boussole, les partici-pants pourront faire la compétition entreeux. Cette activité gratuite s’adresse auxpersonnes âgées de 16 ans et plus. Tousdoivent s’inscrire avant le 6 mai à 11 h, au418 844-5000, poste 3892. Info : 418 844-5000, poste 8143.

VENDREDI ON S’ARTVenez avec toute la famille essayer les

percussions et les danses latines (Merenguede République dominicaine, la Salsa de Cuba), le 7 mai à 19 h 30 au Centre communautaire de la Garnison Valcartier(édifice 93). L’activité est gratuite. Aucuneinscription requise. Info : 418 844-5000,poste 8143.

BAIGNADE DE NUITUne activité de baignade de nuit sera

animée le 15 mai à 20 h à la piscine duCentre des sports de la Garnison Valcartier.Cette soirée gratuite s’adresse aux jeunesde 13 ans et plus. Pop-corn inclus. Les participants doivent s’inscrire avant le 12 mai. Info : 418 844-5000, poste 8143.

NETTOYAGE DU RÉSEAU D’AQUEDUCLe service du Génie de la Garnison

Valcartier effectuera du 1er mai au 30 juinun nettoyage du réseau d’aqueduc. Celaoccasionnera des coupures d’eau et despassages d’eau jaune. Vous devrez, le caséchéant, laisser couler l’eau à l’intérieurde votre bâtiment jusqu’à ce qu’elle soità nouveau limpide. Nous nous excusonsdes désagréments. Info : Claude Séguin,contremaître, au 418 844-5000, poste 6728,ou cellulaire 418 808-8511.

EXPOSITION D’ART RÉGIONALLa Corporation des artistes et artisans

de la Jacques-Cartier (CAAJC) présenterajusqu’à la fin mai l’exposition Arts et vienordiques à la Maison Catherin’Art (7, rueCharles-Painchaud, à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier). Cette expositionregroupe 22 œuvres de neuf artistes dela CAAJC. La Maison Catherin’Art ouvreses portes tous les samedis et dimanchesde 11 h à 16 h. Info : 418 875-1458 ou418 875-3701.

SOUTIEN À L’ALLAITEMENTGrâce à un service de soutien mère à

mère et par des outils d’information et d’é-ducation, la Ligue La Leche encourageune meilleure compréhension de l’allaite-ment et du maternage en tant qu’élémentimportant d’un sain développement dubébé et de la mère. Toutes les futuresmamans, les mères allaitantes et leur famillesont invités aux rencontres gratuites quise tiendront à la chapelle St-Alban (150,rue Hodson, sur la Garnison Valcartier)tous les deuxièmes mardis du mois à 9 h 30. La prochaine réunion aura lieu le11 mai. Au plaisir de vous voir nombreux!Info : Élise, au 418 847-5059.

BÉNÉVOLES RECHERCHÉS EN MAILa Société canadienne de la sclérose en

plaques est à la recherche de généreux militaires prêts à faire du bénévolat pour la campagne de l’œillet, les 5, 6 et

Bloc-note7 mai. Vous faites le nombre d’heures que vous voulez. Info : Mélodie à[email protected] au 418 529-9742.

COMPTOIR DES AUBAINESPour le mois de mai, le comptoir des

aubaines de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, situé au sous-sol de l’église (2, rueJolicoeur) sera ouvert le samedi 1er mai de 9 h à 16 h, le dimanche 2 mai de 9 h à13 h, ainsi que les samedis 8, 15, 22 et 29 mai de 13 h 30 à 16 h. Début juin, lecomptoir sera ouvert le samedi 5 juin de 9 h à 16 h et le dimanche 6 juin, de 9 hà 13 h.

RANDONNÉE DE MOTO DE BIENFAISANCETous les motocyclistes sont les bienve -

nus à la 2e Randonnée annuelle de bien-faisance du relais national de motocyclette,qui aura lieu entre le 17 août et 10 septem-bre. L’événement sera de passage au Québecles 1er et 2 septembre. Cette randonnée àmoto a pour but de fournir un apport au Fonds de la police militaire pour lesenfants aveugles. Venez donc soutenir cettecause louable en nous accompagnant pendant quelques heures, une journée,une semaine ou tout le trajet de 7500 kilo-mètres. Coûts d’inscription : 50 $ par moto-cycliste (ou 150 $ en dons), 25 $ pour les inscriptions reçues avant le 1er août. 1er septembre : départ de Gatineau et cou -cher à Québec. 2 septembre : départ deQuébec et coucher à Gagetown. 3 septem-bre : retour à Québec. Info : adjudant GuyGauvreau, représentant provincial, au 418844-5000, poste 5836.

HEURE DES FAMILLESLe Groupe de soutien au déploiement

(GSD) organise une «Heure des familles»,le 16 juin à 19 heures au Centre commu-nautaire de la Garnison Valcartier (édifice93). Il s’agit d’une vidéoconférence avec lachaîne de commandement en Afghanistan,portant sur les activités des soldats déployésau sein du Quartier général de la Forceopérationnelle interarmées en Afghanistan(QG 6-09). Cette séance d’information seraune occasion pour les familles de poserleurs questions. Un service de garde seradisponible sur réservation, au 418 844-6060. Info : GSD, au 418 844-5607.

100E ANNIVERSAIRE DU R22ERÀ l’approche du 100e anniversaire du

Royal 22e Régiment, en 2014, nous deman-dons aux lecteurs de nous aider à identi-fier, pour nos archives historiques, lesfamilles qui ont eu plus d’un des leurs àporter le castor. Nous connaissons cer-taines familles qui ont eu trois générations

7 MAI

15 MAI

Prochaine parution :12 mai 2010

Soumettez vos suggestions d’activités au plus tard le 3 mai par la poste (voir notre adresse dans

l’encadré en page 8), par télécopieur au 418 844-6934ou par courriel à : [email protected].

Divers

consécutives en service au sein du régi-ment. D’autres familles avaient plusieursfrères et sœurs qui servaient en mêmetemps. Veuillez nous fournir les noms deces familles (même si elle n’est pas la vôtre)et, si possible, les détails (années de service, missions, blessures, date du décèsou si vivant, adresse ou moyen de contact).Certains de ces individus pourraient faire l’objet d’une interview et participerà un projet de l’Office national du film. Info : cpl Pierre Jr Lépine, courriel :[email protected] . Par courrier :Secrétariat du R22eR, Cpl P. Lépine, 1, côte de la Citadelle, C.P. 6020, succ.Haute-ville, Québec (QC), G1R 4V7.

100TH ANNIVERSARY OF R22ERIn 2014, the Royal 22e Regiment will

celebrate its 100th anniversary. We needthe readers help to identify, for our histo -rical archives, the families that had morethan one member who wore the beaverbadge. Some families had three conse -cutive generations in service with theRegiment and others had several bro thersand sisters who served at the same time.If you have any information on these fam-ilies (even if its not yours), to provide uswith the families names and details (yearsof service, missions, injuries, date of deathor if alive, home address or contact info).Some of them could be interviewed andtake part in a project of the National FilmBoard. Contact : cpl Pierre Lépine, [email protected] . By mail : Secréta -riat du R22eR, Cpl P. Lépine, 1, côte de la

Citadelle, C.P. 6020, Succ Haute-ville,Québec (QC), G1R 4V7.

FUNDRAISER AT DDO SCHOOLA «Coffeehouse» fundraiser for the class

of 2010 will take place at Dollard-des-Ormeaux School (Valcartier), Friday May14th at 19:00. Entrance price for adults will be $ 4, for 12 years old and under, $ 2, and for DDO students, $ 3. Come and see our talented students perform onstage. Have a cup of coffee and some treats. Raffle: 1 ticket for $ 1, 3 tickets for$ 2. Coffee and treats not included.

COLLECTE DE FONDS ÉCOLE DDOUne collecte de fonds de type

«Coffeehouse» aura lieu à l’école Dollard-des-Ormeaux (Valcartier), le vendredi 14 mai à 19 h, afin d’amasser des fondspour les finissants 2010. Le prix d’entréepour les adultes sera de 4 $, pour les enfantsde 12 ans et moins, 2 $, et pour les élèvesde DDO, 3 $. Venez encourager nos jeunesqui ont du talent et savourer un bon caféet un dessert. Tirage : 1 billet pour 1 $, 3billets pour 2 $. Café et dessert non inclus.

DÉJEUNERS AU MESS DES CAPORAUX-CHEFSDepuis le 26 avril, des déjeuners pour

lève-tôt seront offerts de 7 h à 8 h du lundiau vendredi au Mess des caporaux-chefsde la Garnison Valcartier. Au menu, deuxœufs, viande, rôties, patates et café pour4,50 $. Réservations pour les groupes : 418 844-5000, poste 5071.

VOUS ÊTES TRADUCTEUR TECHNIQUE ET ÊTESPRÊT À RELEVER UN DÉFI DE VOTRE CALIBRE.*

CLS Lexi-tech, principal prestataire de services de traduction au Canada, est à la recherche de traducteurs de l’anglais au français aux fins de publications sur lefonctionnement et l’entretien d’appareillage militaire.

EXIGENCES DU POSTE:• Expérience minimale de deux ans en traduction ou en révision de lʼanglais au français;

• Connaissances du fonctionnement et de lʼentretien dʼappareillage militaire (avions, navires, hélicoptères, etc.);

• Connaissance des domaines des communications et de lʼélectronique;

• Compétence pour effectuer la VETT (vérification de lʼexactitude technique de la traduction);

• Détenir une habilitation de sécurité serait un atout.

Les candidats qui répondent aux exigences du poste devront effectuer un test detraduction. Les titulaires devront pouvoir travailler périodiquement à Ottawa.

Si ce défi vous intéresse, veuillez faire parvenir d’ici au vendredi 21 mai votre curriculum vitae à Micheline Préseault, responsable du recrutement, à [email protected].

*L’emploi du masculin dans ce texte a pour but d’en faciliter la lecture.

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PARLER POUR S’ENTENDRE

C’est quoi une médiation?Le plus souvent, avant une médiation avectoutes les parties, les praticiens en réso-lution de conflits les auront déjà rencon-trées séparément. Ce sont les rencontrespréparatoires ou ce qu’on appelle aussi lapré-médiation. Pourquoi ces rencontressont-elles nécessaires?

Les rencontres pré-médiation permet-tent aux personnes impliquées dans le conflit de raconter leur version de la situ-

ation tout en exprimant leurs émotions :colère, détresse, humiliation, impuissance,tristesse, peur, etc. Ces émotions que nous connaissons tous deviennent encoreplus vives en situation de conflit avec uneautre personne.

Pourtant, les émotions peuvent servir à la résolution du conflit. En effet, elles en disent long sur les intérêts d’une personne : ses valeurs, ses croyances, ses

priorités dans la vie, ses besoins et désirsles plus profonds. On ne peut pas vraimentrésoudre un conflit en profondeur si onne considère pas tout ce qui compte pourles gens. En médiation, chacun doit pouvoir gagner en fonction de ce qui estimportant pour lui. Alors, oui, les émo-tions sont certainement utiles! Pas besoind’en avoir peur ou de les refouler!

CHACUN A SA VÉRITÉSi les rencontres préparatoires sont

importantes pour permettre aux praticiensen résolution de conflits de comprendrela nature du conflit, elles le sont aussi pour

saisir les objectifs des participants et leurmotivation à le régler. En effet, on ne vientpas en médiation pour arracher la tête del’autre, même si on en a envie! On n’estpas là pour établir LA vérité! Chacun a SAvérité!

La médiation vise plutôt à permettreaux participants de reconnaître la situa-tion dans son ensemble et l’effet que la situation a sur l’autre partie, puis d’ac-cepter la responsabilité de la résolutiondu différend.

La médiation vise aussi à rétablir pro-gressivement le dialogue et la confianceentre les parties, en les plaçant non face à face, mais coude à coude pour réglerensemble ce qui les confronte. En somme,on ne participe pas à la médiation pourvenir à bout de l’autre ou pour le punir,mais plutôt pour apprendre, guérir, setransformer et transformer la relation conflictuelle en une relation fondée sur le respect. La médiation doit permettreaux parties de tourner la page pour envi -sager des relations plus durables et unfutur plus productif.

UN PEU DE RÉFLEXIONLes faits sont importants. Les émotions

révéleront beaucoup. Les buts que je poursuis en médiation sont cruciaux. Lespraticiens en résolution de conflitsm’amèneront aussi à me questionner avant d’entrer en médiation avec l’autre :quelle est la meilleure solution à laquelleje puisse arriver en médiation? Que peut-il arriver de pire si la médiation achoppeet que je doive m’en remettre au proces-sus d’enquête, de plainte ou de grief pourlaisser quelqu’un d’autre décider à maplace de la solution à mon problème?Qu’est-ce qui pourrait être vraiment impor-tant pour l’autre et comment pourrais-jel’aider à l’atteindre?

Comme vous voyez, la médiation, c’estsérieux! C’est un processus responsabi -lisant où les participants prennent vrai-ment en charge leur destinée. Les prati-ciens en résolution de conflits font le gageque ces participants sont les mieux placéset ont les compétences pour réussir …Peut-être avec un peu d’appui!

La prochaine chronique abordera la question desrègles de la médiation et des rôles que chacun y joue.

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NOUVEAU

28 avril 2010/ A

dsum /

Des familles sesucrent le becPar le caporal Carl VilleneuveGroupe de soutien au déploiement

Par un beau samedi matin, le 17 avril, des parents et des enfants de militairesprésentement déployés en Afghanistan,ainsi que deux membres du Groupe desoutien au déploiement (GSD), les infa -tigables caporal Villeneuve et soldatSimoneau, se sont donnés rendez-vous àla cabane à sucre.

Tous se sont retrouvés à l’Érablière Mart-L, à Pont-Rouge. Cette activité orga -nisée sous le signe de la bonne humeurétait une occasion pour recharger les bat-teries et se détendre en bonne compagnie.

Le Groupe de soutien au déploiementest justement là pour ça, et aussi pour voussoutenir lors des moments passés loin d’unêtre cher. En effet, le GSD organise desactivités toutes aussi amusantes les unesque les autres, en plus d’être votre filet desécurité advenant des urgences. Pour nouscontacter : 418 844-5607.

CHRONIQUE LECTURE

SAINTS, SALAUDS ETSOLDATS : LE CANADA

ET LA DEUXIÈMEGUERRE MONDIALE

Les mordus d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale seront plongés au cœur des mœurs de lasociété canadienne de 1939-1945, avec le livre Saints, Salauds et Soldats. En tant qu’étude sociale,cet ouvrage dresse un portrait de l’époque qui sortdes sentiers battus, en abordant par exemple le patriotisme, les conflits de travail, le marché noir etl’immoralité. Il raconte inévitablement la situationdes femmes et des enfants restés derrière. L’auteur,Jeffrey A. Keshen, professeur d’histoire à l’Universitéd’Ottawa, présente un regard différent sur la «bonneguerre», en dévoilant les dessous moins reluisantsd’une société canadienne en mutation.

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ou par télécopieur au 418 844-6934 au plus tard le jeudi 6 mai.

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présentés dans notre chronique du 15 avril : «Zoée» et «Zoée l’indestructible».

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TEXTE : Jeffrey A. Keshen

ÉDITEUR : Éditions Athéna

INFORMATIONS TECHNIQUES :408 pages, 15 cm x 23 cm,couverture soupleISBN 978-2-922865-80-639,95$

Conditions :• Seuls les membres civils et militaires du ministère de la Défense nationale et leurs conjoints résidant dans le Région Québec peuvent participer. • Le journal Adsum ne retournera pas les photos soumises en format papier, mais les participants pourront les récupérer au journal après leur parution.• Le journal Adsum se réserve le droit de ne pas publier toutes les photos reçues.

RÉSERVEZ VOTRE PLACE DANS NOTRE ALBUM DES NOUVEAUX MARIÉSL’Adsum vous invite à PUBLIER UNE PHOTO DU PLUS BEAU JOUR DE VOTRE VIE, et ce, tout à fait gratuitement! Les photos de tous les participants seront regroupées dans une page spéciale publiée dans l’Adsum du 29 septembre 2010.

Cette offre s’adresse aux couples qui auront dit «oui» entre le 1er septembre 2009 et le 16 septembre 2010.Pour participer, faites parvenir votre photo ainsi que les renseignements demandés plus bas au plus tard le 17 septembre 2010 :

- PHOTO ÉLECTRONIQUE : par courriel à [email protected] (prière de nous soumettre une photo prise à moyenne ou haute résolution) ou en remplissant le formulaire disponible sur notre site Web www.journaladsum.com dan la section Concours/Appels à tous.

- PHOTO PAPIER : par la poste ou en personne au journal Adsum, Garnison Valcartier, Centre des sports, C.P. 1000, succ. Forces, Courcelette (Québec) G0A 4Z0. Prière d’inscrire vos coordonnées à l’endos de la photo.

1. Noms et prénoms des mariés

2. Date et lieu de la célébration

3. Lieu de travail du membre MDN

4. Nos de téléphone (pour vous rejoindre de jour)

LES RENSEIGNEMENTS CI-DESSOUSDOIVENT ACCOMPAGNER VOTRE PHOTO :

[email protected] sans tarder. Il me fera plaisir de vous guider au cours des différentes étapes à suivre. Je vous garanti un service de 1ère classe.

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Couleuvre verteLiochlorophis vernalisSmooth green snake

DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE

Au Canada, la couleuvre verte est pré -sente depuis la Nouvelle-Écosse jusqu’enOntario. Aux États-Unis, elle est pré sentevers le sud jusqu’en Virginie. En Nou -velle-Écosse, la couleuvre verte abondepartout. Sur la Garnison Valcartier,elle a été identifiée au nord de la riviè -re Jacques-Cartier, à la limite ouest du territoire.

CARACTÈRES DISTINCTIFS

La plus facile à identifier de nos couleu-vres avec ses écailles lisses et sa couleurverte uniforme. Le ventre est jaune oublanc. La longueur totale peut atteindre66 cm.

HABITAT

Elle affectionne les endroits ouverts telsque les pelouses, les prés, les friches,

ESPÈCES EN PÉRIL

l’orée des bois ainsi qu’à proximité destourbières.

RÉGIME ALIMENTAIRE

Elle se nourrit surtout de larves de papil-lons de nuit et d’araignées.

STATUT D’ESPÈCE MENACÉE

Elle est commune mais répartie en denombreuses populations isolées. Suscep -tible d’être désignée menacée ou vulné -rable au Québec. L’utilisation de pesti-cides pourrait être indirectement néfastepour cette couleuvre en contaminant lesinsectes dont elle se nourrit.

Texte : P. Veillet A/O Env Grn Valcartier

Du nouveau dans la distribution du Guide de la communauté militaire – Région Québec 2010-11Dès le 1er mai, les militaires de la régionde Québec et leurs familles pourrontmettre la main sur la plus récente édition du Guide de la communauté militaire. Grâce à des changementsapportés aux méthodes de distribution,cette précieuse publication sera plusaccessible à tous.

Dans le passé, le Guide de la commu-nauté militaire était livré directement auxunités et services du Secteur du Québecde la Force terrestre de la région Québec

qui devaient par la suite en faire une distribution à l’interne. Cette méthode aété remplacée par une approche «libre-service». Des copies du volume serontdéposées dans des présentoirs qui serontplacés dans les endroits les plus fréquen-tés de la Garnison Valcartier (lire l’encadré«Où vous procurer le Guide de la commu-nauté militaire de la région Québec?»).

Toutefois, les unités et services qui dé -si reraient faire leur propre distribution àl’interne pourront tout de même le faire

en deman dant lescopies du Guide aujournal Adsum qui leproduit.

Quant aux résidantsdes quartiers résiden-tiels situés sur la gar-nison et à Sainte-Foy,ils conti nueront debénéfi cier d’une livrai-son à domicile, un ser -vice assuré par les camelots du journal.

Au fil du temps, l’information publiée àl’intérieur du Guide de la communautémilitaire – Région Québec s’est bonifiée.La nouvelle édition contient huit pages de plus que la précédente. Rappelons quele volume est destiné à l’ensemble de la communauté en plus d’être très utileaux nouveaux arrivants.

Les unités qui aimeraient se procurer des copies duGuide pour en faire une distribution à l’interne sontpriées d’envoyer un courriel à [email protected] indiquant le nombre de copies désirées.

OÙ SE PROCURER LE GUIDEDE LA COMMUNAUTÉ

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• Centre des sports de la garnison• Centre de la famille Valcartier• Réception du bâtiment 513• Mail CANEX• Hall d’entrée de l’Académie (bât. 534)• Bureau des ressources humaines FNP

(2e étage du bât. 500)• Bureau du Centre des ressources humaines

civiles (1er étage, bât. 500)• Bureau de poste militaire (bât. 200)• Centre plein air Castor• Et autres endroits

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28 avril 2010/ A

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DÉFI «LE 1ER MARS, J’ARRÊTE!»

Ils se libèrent de l’emprise du tabacPar Philippe BrassardJournal Adsum

Déterminés à en finir une fois pour toute avec la cigarette, 61 courageuxont participé au défi «Le 1er mars, j’ar-rête!» à Valcartier, qui leur demandaitde cesser de fumer pendant minimumun mois.

«C’est fini, pour vrai. Je n’ai plus besoinde ça!», lance le caporal-chef Daniel Roy du 12e Régiment blindé du Canada,

qui a tourné la page sur 25 ans de taba -gisme cet automne.

Pour lui, après trois tentatives infruc -tueuses, la quatrième fois était la bonne.Ce qu’il lui manquait avant? «Un grosmanque de volonté», dit-il. «J’avais desrechutes, mais je n’en faisais pas de cas. Avec l’âge, je voulais rester en formeet j’ai donc décidé d’arrêter pour vrai»,précise celui qui a pu compter sur deuxmembres de son unité pour le parrainer.

Selon le cplc Roy, une «règle des 3» peut décrire son sevrage : «Après trois jours, j’étais insoutenable. À trois semai -nes, je n’étais pas endurable. À trois mois,j’y ai repensé un peu. On s’en reparle danstrois ans!» Déjà, il dit se sentir beaucoupmieux physiquement, être malade moinssouvent et sur de plus courtes périodes;donc plus question de retomber dans levice.

Organisé par la Promotion de la santé,le défi «Le 1er mars, j’arrête!» s’adressaitd’abord aux fumeurs songeant à écraser,mais aussi à ceux qui y avait renoncé depuis le 1er septembre. Chaque partici-pant pouvait inscrire deux parrains au défi, qui avaient pour tâche de le moti -ver dans son sevrage.

Les participants de Valcartier couraientla chance de gagner de nombreux prix,selon la catégorie. Du côté des fumeurs –ou devrait-on dire ex-fumeurs – le premierprix de 200 $ a été remporté par le capo-ral Stéphane Morier. Les deuxième ettroisième prix ont été offerts au lieutenantMarilou Beaucage, qui a mérité 100 $, etau cplc Roy, qui a reçu 75 $. Ces récom-penses en argent ont été offertes par lesservices financiers du RARM et Canex.Une paire de billets de cinéma offerte parles Loisirs communautaires a égalementété remise au caporal Nicolas Frashebourgen guise de quatrième prix.

Les parrains pouvaient quant à eux rafler une somme de 50 $ et une paire debillets de cinéma : les deux gagnants sontrespectivement le caporal-chef RobertVaillancourt et le sergent Sébastien Parent.

Rangée arrière : Élizabeth-Kate Gauthier, gestionnaire en Promotion de la santé, Michel Dostie, coordon-nateur des opérations pour Canex, Yves Émond, gestionnaire PSP, Martin Juneau, directeur des Loisirscommunautaires, Sylvain Hamel, gestionnaire de succursale des services financiers du RARM, et MartineCimon, directrice de la Promotion de la santé. Rangée avant : le sergent Sébastien Parent et le caporal-chef Robert Vaillancourt, gagnants chez les parrains. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

L’école Alexander-Wolff «dribble avec cœur»Par Philippe BrassardJournal Adsum

L’école Alexander-Wolff a tenu unegrande collecte de fonds baptisée«Dribblons avec cœur», qui a permisd’amasser 3384 $ pour la Fondation des maladies du cœur, le 22 avril.

Tous ensemble, les élèves, leurs parents,le personnel de l’école, une dizaine dejoueurs du Rouge et Or basketball del’Université Laval, de même que le joueurdes Kebs Filose Tshimbomba, ont «drib-blé» avec des ballons de basketball pen-dant 30 minutes sans arrêt pour la causedes maladies du cœur.

Dans le gymnase de cette école situéesur la Garnison Valcartier, une musiqueanimait les quelques centaines de par-ticipants, alors que les ballons pleuvaientde tous les côtés.

Selon l’enseignante qui a organisé l’évé nement, Mélanie Cormier, ses élèves

s’impliquent une fois par année dans unecause humanitaire de leur choix. Cetteannée, «Dribblons avec cœur», un orga -nisme qui favorise l’activité physique par le basketball, allait de soi, car unegrande partie de sa classe fait partie del’équipe des Jets.

Pendant une dizaine de jours, les jeunes ont recueilli des dons d’au moiscinq dollars, en échange de laissez-pas serpour l’événement. En collaborant avec l’école Dominique Savio de Limoilou, ilsont pu amasser conjointement environ4000 $.

«C’est une très belle initiative qu’on ne peut qu’admirer. On a été vraimentemballé à l’idée d’y participer. Un groupede jeunes qui comprennent l’importancede s’impliquer dans la communauté, c’estsuper», a lancé l’ailier du Rouge et OrJérôme Turcotte Cloutier, un habitué deces événements qui a salué toute la placequi avait été laissée aux jeunes.

«On a tous une personne proche quisouffre d’une maladie. Ça touche tout lemonde. C’est important de soutenir cespersonnes, pour leur donner du cou rage»,a pour sa part affirmé Filose Tshimbomba,qui a apprécié le grand enthousiasme des jeunes pour l’événement.

Au grand plaisir des jeunes, une dizaine de joueurs du Rouge et Or basketball ont participé à l’événe-ment «Dribblons avec cœur», le 22 avril à l’école Alexander-Wolff. Un don de 3484 $ a été amassé lorsde cette collecte de fonds pour la Fondation des maladies du cœur. - Photo : Philippe Brassard, Adsum

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«Être en bonne santé»,c’est aussi être en«bonne santé mentale»Pour être en santé, il est nécessaire d’êtreà la fois en bonne forme physique et men-tale. Ces deux éléments sont essentiels àune vie bien équilibrée. La bonne formephysique nous donne plus de force pourcombattre les blessures et les maladies,alors que la bonne forme mentale permetd’atteindre l’équilibre et donne l’énergiepour affronter les stresseurs quotidiens.

La première semaine du mois de maiest une période propice pour faire le pointsur notre condition de santé mentalepuisqu’il s’agit de la Semaine canadiennede la santé mentale. Étant donné que les problèmes de santé mentale peuventtoucher tout le monde, il est important deprendre le temps d’apprendre quelquestrucs pour «entraîner notre bonne formementale».

LA SANTÉ MENTALE AU TRAVAILPuisqu’on y consacre en moyenne 250

jours par année, le milieu de travail occupeune grande place dans notre vie. Notre travail exerce donc une grande influencesur notre santé et notre bien-être général.Il peut être une source importante de stress,mais aussi une source d’épanouissementpersonnel, augmentant ainsi notre dis -position au bonheur. Pour envisager lemilieu de travail d’une manière positive,voilà quelques trucs faciles à appliquer :• Apprendre à dire non et à établir nos

limites. Le milieu du travail exige tou-jours une plus grande performance.Cependant, refuser certains projets,apprendre à prioriser certaines deman-des, déléguer certaines tâches et deman-der de l’aide sont des moyens efficacesde respecter nos limites et nos capacités.

• S’entourer de gens qui nous valorisent.Au travail, nous devons composer avec plusieurs types de personnalités.Par exemple des personnes agressives,sarcastiques, celles qui croient tout savoir ou encore celles qui ne sont jamaisd’accord. Favorisez les échanges avec

les gens avec qui vous vous sentez bienet qui sont le plus proches de vous.

• Encourager le soutien, les encoura -gements et les compliments à vos collègues. Vous en recevrez ensuite àvotre tour. En soulignant les bons coupsde vos collègues et en transformant leséchecs en situations d’apprentissage,vous deviendrez un leader positif et lesgens apprécieront votre contributionpositive au milieu de travail.

• Le rire, c’est rassembleur! L’humourpermet d’entrer facilement en contactavec les autres, suscite l’écoute, le plaisiret désamorce les tensions ou les situa-tions plus difficiles.

UNE BONNE SANTÉ MENTALE, ÇA COMMENCE EN FAMILLE…

La famille et les proches sont, pour laplupart des gens, les premiers avec qui onpartage nos joies et nos peines. Inculquerà nos enfants dès leur plus jeune âge debonnes habitudes pour maintenir l’équili-bre et une bonne santé mentale est le plusbel héritage que nous puissions leur lais -ser. Avec de bonnes bases qui permettentà notre famille de surmonter le stress duquotidien et les obstacles de la vie, nosproches seront en mesure leur vie durantde maintenir cet équilibre essentiel aubien-être.

Comme parent, voici quelques trucsfaciles à développer qui feront grandirceux que vous aimez :• Accepter ses enfants et ses proches

tels qu’ils sont. Aimer ses prochestels qu’ils sont et non comme on voudraitqu’ils soient leur démontre un amourinconditionnel et favorise une bonneestime de soi.

• Démontrer de l’affection et exprimerson amour. Nous avons tous le besoinfondamental de nous sentir aimé et accepté. Les gestes les plus simples sontsouvent les plus beaux.

• Encadrer ses enfants, c’est leur offrirune sécurité. Les enfants ont besoin dese sentir en sécurité et d’être en mesurede prévoir les conséquences liées à leurs comportements. Un encadrementsouple leur permettra de s’épanouir.

• Pratiquez des activités en familleou entre amis. Soyez complice, jouez,riez! Les activités plaisantes solidifientles liens familiaux et sociaux.

MAINTENIR L’ÉQUILIBRE AU QUOTIDIEN…Saviez-vous qu’un individu sur trois est

susceptible de traverser un jour une péri-ode d’instabilité émotionnelle? Ne faitespas partie des statistiques et agissez quo-tidiennement pour maintenir une formementale d’athlète. Appliquez ces quelquestrucs au quotidien.• «Collectionnez» les moments positifs.

Prenez le temps de vous remémorerles moments remplis de plaisir et de ten-dresse que vous avez vécus.

• Apprenez à maitriser les pensées néga-tives. Les pensées négatives sont lour-des et persistantes, et enveniment votrequotidien. Ne les laissez pas vous dis-traire des moments de bonheur.

• Une chose à la fois! Lorsque vous prenezdu temps pour vous ou lorsque vouspassez du temps entre amis, éteignezvotre téléphone cellulaire et cessez dedresser dans votre tête la liste des chosesque vous devez faire.

• Faites de l’exercice. Faire régulière-ment de l’exercice physique amélioreaussi votre bien-être psychologique etréduit les symptômes de stress et l’anxi -été. Prenez l’air à l’extérieur pour oxygé -ner vos poumons et votre esprit. Les bien-faits sur l’humeur d’une séance d’unevingtaine de minute d’activité physiquemodérée persistent pendant au moins12 heures. De plus, s’inscrire dans ungroupe d’activité physique peut égale-ment diminuer le sentiment de solitudeet permettre de rencontrer de nouvellespersonnes avec lesquelles vous partagezun objectif commun.

• Sachez vous entourer d’un réseau desoutien solide. Un réseau de soutienpositif nous permet de nous sentir ensécurité puisqu’on peut compter sur cesgens pour affronter les difficultés qu’ap-porte le quotidien. Les gens qui nousentourent contribuent à donner un sensaux événements difficiles à surmonter.

Si vous avez besoin d’un coup de main pour retrou-ver l’équilibre, n’hésitez pas à consulter les ressour -ces disponibles sur la Garnison Valcartier.• Promotion de la santé : 418 844-5000,

poste 4677• Services de santé mentale : 418 844-5000,

poste 5802• Clinique médicale : 418 844-5000, poste 5705• Aumônier en devoir : 418 844-5000, 5777• Centre de la famille Valcartier : 418 844-6060• Programme d’aide aux employés (PAE) :

418 844-5000, 6729• PAE pour les employés des FNP :

1-800-361-5676Source : Association canadienne pour la santé men-tale (2010), Boris Cyrulnik (2005), Nutrition, Scienceet évolution (2010)

LA SANTÉ MENTALE…ÇA SE MANGE!

Bien qu’il n’y ait pas d’aliment «miracle»,plusieurs aliments contribuent au bien-être men-tal. Ces aliments, sous-estimés, contribuent àréduire le stress et l’anxiété, à stimuler le corps etl’esprit ou à prévenir l’état dépressif. Quels sontces aliments aux vertus encore méconnues pourpréserver une bonne santé mentale?• Le magnésium : pour éviter la fatigue et lestress, mieux vaut ne pas manquer de magnési-um! On se sent hyperémotif? Faites le plein desaliments riches en magnésium tels que les noix etles graines, le tofu (choisir celui dont l’étiquetteindique «coagulé avec du chlorure de magné -sium»), le flétan, les épinards, les pommes deterre et le riz brun, surtout si on a tendance à êtrenerveux. En effet, le stress cause un déficit demagnésium dans notre organisme.• Le chocolat : ses précieux ingrédients modulent notre humeur. Certains éléments «phy-tochimiques» possèdent des propriétés eupho-risantes. D’autres ont une action stimulante surnotre corps et notre esprit. On comprend mieuxpourquoi il est si difficile de résister au carré dechocolat. Mais attention : on opte pour du noir eton limite la consommation à deux carrés par jour! • Les oméga-3 : selon certaines études, lesacides gras de type oméga-3, principalement ceux d’origine marine (présents entre autres dans lesaumon, le thon, le maquereau et la sardine),pourraient prévenir les états dépressifs. Conseil :toujours favoriser l’aliment au supplément.Néanmoins, ceux qui ne raffolent pas du poissonpeuvent, avec l’accord de leur médecin, opterpour les oméga-3 en gélules.• Les aliments-réconfort : à mettre aumenu quand le moral est sur le déclin, le ragoûtde grand-maman et les crêpes au sirop de papa.Bien souvent, le simple fait que ces plats nousrappellent des moments heureux passés enfamille suffit à nous réconforter. Les aliments-réconfort sont aussi généralement composés deglucides simples et complexes tels le sucre, le riz,le blé raffiné, etc. Un aliment-réconfort est sim -plement un aliment qui par son goût, sa texture,son allure, son odeur nous rappelle de doux sou-venirs et éveille un sentiment de bonheur.

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SPORTS

L’entraînement en pliométriePar Renée-Claude RiouxMonitrice de conditionnement physique et sports - stagiaire, PSP

Bien que les exercices de pliométriquesoient de plus en plus populaires et utili -sés dans plusieurs sports depuis quelquesannées, beaucoup d’athlètes et d’adeptesde l’entraînement s’y adonnent sans tropen connaître le but et les éléments de base.

D’abord, un exercice dit pliométriqueconsiste en un mouvement comprenantune phase excentrique rapide d’un mus-cle (étirement) immédiatement suivie d’unerapide phase concentrique de ce mêmemuscle (raccourcissement). La vitesse etl’explosivité avec laquelle le mouvementest produit sont garants d’un résultat déterminant. L’entraînement en pliométriecomporte principalement des sauts, desdémarrages rapides, des changements dedirection brusques et des mouvementsspécifiques explosifs.

Ces exercices seront donc grandementefficaces pour les sports de vitesse, dedémarrage rapide et d’explosivité à con-dition de les exécuter avec l’intensité nécessaire. Les sports qui impliquent ledéplacement du poids corporel (arts martiaux, gymnastique, athlétisme) et ledéplacement d’un objet (badminton, soccer, hockey, basket-ball…) sont les plusconcernés.

Plus la contribution du cycle étirement-raccourcissement des muscles dans unsport est grande, plus le temps à consa -crer à la pliométrie devrait être important.En fait, la contraction pliométrique est laplus répandue dans les gestes sportifspuisqu’elle est la plus naturelle. Les avan-

tages d’effectuer des entraînements de cetype sont nombreux, notamment : • améliorer la puissance musculaire;• mobiliser les muscles de manière intense

et rapide;• améliorer la détente et la force explosive;• augmenter la sollicitation nerveuse et

le stockage de l’énergie élastique du muscle;

• améliorer la vitesse de contraction etla coordination intramusculaire.Toutefois, entreprendre un tel entraîne-

ment entraîne quelques risques et cer-taines précautions ne doivent pas être négligées. Puisque l’entraînement pliomé -trique sollicite beaucoup les articulations,il est primordial de le précéder d’un bonéchauffement et d’exercices de préventionspécifiques.

Aussi, pour les débutants, il est préfé -rable de ne pas commencer avec des exer-cices trop complexes ou à trop haute intensité. Il serait bénéfique d’y adhérerde façon progressive. Il faut garder en tête que le risque de blessures de ce typed’entraînement est assez élevé, et doncs’assurer d’être en pleine forme et con -centré tout au long du déroulement de la séance. Il faut donc éviter ce type d’entraînement en état de fatigue et sanssupervision.

Bref, la pliométrie est une façon efficacede développer et d’améliorer plusieursqualités musculaires essentielles à cer-tains sports de vitesse et d’explosivité, àcondition de s’y adonner de façon sécuri-taire et avertie. Pour toute question, n’hési -tez pas à contacter l’équipe du condition-nement physique. Bon entraînement!

QUIZ SPORTIFLES TRIOS DE LA LNH

La liste suivante énumère les joueurs qui compo-saient différents trios de la LNH et l’équipe à laquelleils appartenaient. Nommez le trio en question.1. Rangers de New York, Jean Ratelle,

Vic Hadfield et Rod Gilbert.2. Canadiens de Montréal, Elmer Lach,

Maurice Richard et Toe Blake3. Red Wings de Detroit, Sid Abel, Gordie

Howe et Ted Lindsay

4. Bruins de Boston, Milt Schmidt, WoodyDumart et Bobby Bauer

5. Maple Leafs de Toronto, Charlie Cona -cher, Joe Primeau et Busher Jackson.

6. Kings de Los Angeles, Marcel Dionne,Charlie Simmer et Dave Taylor

7. Sabres de Buffalo, Gilbert Perreault, ReneRobert et Rick Martin.

8. Flyers de Philadelphie, Eric Lindros,John Leclair et Mikael Renberg

9. Islanders de New York, Mike Bossy, Clark Gillies et Bryan Trottier

10. Bruins de Boston, Dutch Gainor, CooneyWeilland et Dit Clapper

11. Blackhawks de Chicago, Doug et MaxBentley et Bill Mosienko

12. Blackhawks de Chicago, Doug Mohns,Stan Mikita et Ken Wharram

13. Rangers de New York, Bill Cook, BunCook et Frank Boucher, puis plus tardMac Colville, Neil Colville et Alex Shibicky

14. Canadiens de Montréal, Guy Lafleur,Jacques Lemaire et Steve Shutt

15. Bruins de Boston. Phil Esposito, WayneCashman et Ken Hodge

16. Islanders de New York, Wayne Merrick,John Tonelli et Bob Nystrom

17. BlackHawks de Chicago, Murray Balfour, Bobby Hull et Billy Hay

18. Penguins de Pittsburgh, Syl Apps jr, Lowell MacDonald et Jean Pronovost

19. Canadien junior de Montréal, DenisSavard, Denis Cyr et Denis Tremblay

20. Équipe nationale soviétique, VladimirKrutov, Sergei Makarov et Igor Larionov

Réponses : 1. Goal a Game Line ou GAG Line2. Punch Line3. Production Line4. Kraut Line5. Kid Line6. Triple Crown Line7. French Connection8. Legion of Doom9. Trio Grande et LILCO (Long Island LightCompany)10. Dynamite Line11. Pony Line12. Scooter Line13. Bread Line14. Dynasty Line15. Nitro Line16. Banana Line17. Million Dollar Line18. Century Line19. Les Trois Denis20. KLM Line

Et si le retour au travail passait par le gym!Par Marie-Eve Rochette Spécialiste de l’exercice physique

Le Programme de retour au travail (PRT)existe à Valcartier depuis 2004. Ce pro-gramme est une prescription médicale et s’adresse aux militaires qui sont dansune incapacité temporaire de travaillerà temps plein à leur unité.

Comme toute prescription, c’est le mili -taire qui choisit d’accepter le traitementou non. Le parcours de chacun est dif-férent; c’est pourquoi le programme traiteles individus comme des cas uniques. Les traitements ont tous le même but :retourner le militaire blessé ou ayant uneincapacité au travail. Lorsque le militaireaccepte le traitement, il s’engage à tempscomplet à mettre tous les efforts possiblessur sa réhabilitation et sa réadaptationafin de retourner au travail à temps pleinle plus rapidement possible.

Pour ce faire, il est entouré d’une équipedynamique venant de plusieurs organi -sations. Le PRT est sous la gouverne del’Unité interarmées de soutien du person-nel (UISP) qui est situé dans le bâtiment534. L’équipe du PRT travaille conjointe-ment avec les Programmes de soutien dupersonnel (PSP), la chaîne médicale et lesunités d’appartenance des participants auprogramme.

L’équipe est composée de Tanya Moore,coordonnatrice du programme, ClaudiaNadeau, ergothérapeute, et le matelot-chefJean, commis. Les bureaux du PRT sontsitués à Centre de santé Valcartier (CSV)au local 1088 près de l’équipe soignante.Cette proximité avantage les communica-tions avec la chaîne médicale qui est res -ponsable de prescrire et d’assurer le suivide la progression médicale des partici-pants au programme.

Le travail de l’équipe PRT consiste àassurer que le retour au travail se fasse enrespectant les restrictions et les limita-

tions des individus et que les probabilitésde retour au travail sont maximisées. Ilsfont le lien entre le coordonnateur de blessé et du retour au travail de l’unité(CBRTU) et l’individu. Les CBRTU sontdes militaires de l’unité qui ont reçu uneformation de l’équipe PRT. Leur rôle estd’accueillir le militaire blessé et de l’aider,en collaboration avec la chaîne de com-mandement, à réintégrer progressivementson travail.

Pour compléter et travailler en collabo -ration avec l’équipe du PRT, il y a les PSPqui coordonnent le volet rétablissementdu PRT. Véronique Côté, spécialiste régio -nale du conditionnement physique adap-té (SRCPA), ainsi que Nadine Gosselinet Marie-Eve Rochette, spécialistes de l’exercice physique (SEP), sont les troisspécialistes qui se joignent à l’équipe PRT pour offrir un service complet aux

participants du programme. Leur rôle estde s’assurer que le militaire pourra avoirla condition physique nécessaire pourretourner à son travail ainsi que réussirses tests physiques.

Le 16 février, les coordonnateurs de blessé et du retour au travail de l’unité se sont réunis.

Grâce à la participation des PSP, ce volet offre plusieurs options pour évacuerle stress, améliorer le sommeil et viser lasanté. En premier lieu, la condition phy -sique des militaires est évaluée pour con-naître leur point de départ. En deuxièmelieu, on leur offre une grande variété d’ac-tivités de groupe obligatoires, qui permetde briser l’isolement (circuit d’entraîne-ment, classes en piscine, sports de groupe,power skating, hockey luge, groupe demarche…). De plus, on planifie avec euxleur entraînement à court et à moyen terme. On travaille avec eux pour leurredonner confiance par l’entraînement.En dernier lieu, on leur offre, selon le cas,un programme d’entraînement propre àleur condition. Lorsqu’ils quittent le pro-gramme, ils refont la même évaluationpour voir leur progression.

Pour l’ensemble du programme depuisle début (septembre 2003), les statistiquesPRT démontrent un taux de réussite deplus de 65 %. Une réussite au programmese définit comme un retour au travail àtemps plein, sans restriction.

Je termine en vous invitant à encou ragervos collègues et vos subordonnés qui sontsur le PRT, car le soutien par les pairs etle partage d’un même vécu font toute unedifférence.

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