ventilation ops

CORPS DES SAPEURS POMPIERS du Var

FORMATION en TECHNIQUES OPERATIONNELLESs

La Ventilation OpérationnelleLa Ventilation Opérationnelle

Comment utiliser la ventilation pour faciliter le travail d’extinction et limiter les risques

pour les Sapeurs-Pompiers ??

Comment utiliser la ventilation pour faciliter le travail d’extinction et limiter les risques

pour les Sapeurs-Pompiers ??

Cdt Michel PERSOGLIO Formation en Techniques Opérationnelles

LES INCENDIESLES INCENDIES

1ère partie1ère partie


Aspects CHIMIQUESde la Combustion

Aspects CHIMIQUESde la Combustion


Aspects Chimiques de la combustionAspects Chimiques de la combustion

Une combustion est une réaction chimique au cours de laquelle des espèces combustibles se combinent à un comburant pour former des nouvelles espèces chimiques appelées produits de combustion.

Cette réaction se caractérise par une émission de chaleur.

Cette émission de chaleur se traduit par une élévation de température et par une émission de rayonnements thermiques.



La réaction chimique de combustion est rendue possible par deux phénomènes simultanés : l’apport de réactifs au niveau de la zone active.

C’est le transfert de masse, les échanges de chaleur qui entretiennent la

réaction.



En général, la zone active d’une combustion est une flamme.

Une flamme est le lieu où des réactifs gazeux (combustible + comburant) réagissent. C’est un milieu essentiellement gazeux.

On peut distinguer deux types de flammes :

flamme de DIFFUSION.flamme de DIFFUSION. flamme deflamme de PREMELANGEPREMELANGE.



La flamme de DIFFUSIONDIFFUSION.Dans ce type de flamme, les réactifs gazeux

(combustible + comburant) ne sont pas mélangés avant d’arriver au niveau de la flamme.

C’est le cas de la flamme de la bougie.



La flamme de PREMELANGEPREMELANGE.Dans ce cas, les réactifs gazeux (combustible +

comburant) sont déjà mélangés lorsqu’ils arrivent à la flamme.

C’est le cas de la flamme du chalumeau.



Les TYPES DE COMBUSTIONTYPES DE COMBUSTION :

LENTELENTE VIVEVIVE TRES VIVETRES VIVE INSTANTANEEINSTANTANEE

En fonction de la vitesse de réaction, une combustion peut être :



La combustion LENTELENTE dans ce cas, la température du corps combustible

ou des produits de combustion est insuffisante pour provoquer une émission de lumière.

C’est une combustion couvante.



La combustion VIVEVIVEdans ce type de combustion, il y a émission

simultanée de lumière, de gaz et de fumée avec élévation de température.

C’est une flamme de diffusion.



La combustion TRES VIVETRES VIVELa vitesse de réaction est grande, sans dépasser la

vitesse du son.C’est une flamme de pré-mélange déflagrante.



La combustion INSTANTANEEINSTANTANEELa vitesse de réaction est supérieure à celle du son.C’est la flamme de pré-mélange détonante.



En fonction de l’alimentation en air du foyer, une combustion peut-être :

COMPLETECOMPLETE

INCOMPLETEINCOMPLETE



Combustion COMPLETECOMPLETEDans ce cas, l’air arrive en quantité suffisante au

niveau du foyer.Les flammes sont bleues, très peu éclairantes et les

produits de combustion sont principalement formés de CO2 et d’eau.



Combustion INCOMPLETEINCOMPLETELe renouvellement d’air est insuffisant.Les flammes sont oranges, très éclairantes et les

produits de combustion sont incomplètement brûlés.

Le panache de fumée est très foncé, signe de la présence de carbone non brûlé dans le panache.

Il renferme des produits incomplètement oxydés tels que le CO.



Le mélange « combustible / comburant » ne peut s’enflammer que s’il se trouve en certaines proportions.

Ce domaine d’inflammabilité est défini par 2 valeurs :

LimiteLimite Inférieure Inférieure d’Inflammabilitéd’Inflammabilité

LimiteLimite Supérieure Supérieure d’Inflammabilitéd’Inflammabilité



La LLimiteimite IInférieurenférieure d’d’IInflammabiliténflammabilité (ou d’EExplosivité) :Elle est notée L.I.I. ou L.I.E.C’est la concentration minimale du combustible en

volume dans le mélange, exprimée en %, au dessusau dessus de laquelle ce mélange peut être enflammé.



La LLimiteimite SSupérieureupérieure d’d’IInflammabiliténflammabilité (ou d’EExplosivité) :Elle est notée L.S.I. ou L.S.E.C’est la concentration minimale du combustible en

volume dans le mélange, exprimée en %, au au dessousdessous de laquelle ce mélange peut être enflammé.


%

1000

Ce schéma présente 3 zones

L.I.I. L.S.I.


Le domaine défini par les deux valeurs de L.I.I. et de L.S.I. est le domaine de combustion possible.

Hors de ce domaine, la combustion ne peut avoir lieu.


L.I.I.

%

1000

L.S.I.


Zone 1Zone 1 : Le mélange n’est pas assez riche en combustible. Il ne pourra pas s’enflammer.La zone ne présente PAS DE DANGERPAS DE DANGER pour

l’inflammation, mais peut présenter une toxicité respiratoire.


%

1000

L.I.I. L.S.I.


Zone 2Zone 2 : Le mélange contient, en proportions correctes, du

combustible et du comburant. Il peut s’enflammer.La zone est DANGEREUSEDANGEREUSE.


%

1000

L.I.I. L.S.I.


Zone 3Zone 3 : Le mélange est trop riche en combustible. Il ne pourra pas s’enflammer.La zone est POTENTIELLEMENT POTENTIELLEMENT

DANGEREUSEDANGEREUSE, car la ventilation va nous ramener en zone 2.


La zone 2 peut se détailler comme suit :

%

1000

L.I.I. L.S.I.

L.I.I. L.S.I.

Mélange IdéalDétail de la zone 2



%

1000

L.I.I. L.S.I.

L.I.I. L.S.I.

M.I.


Mélange PAUVREPAUVRE


%

1000

L.I.I. L.S.I.

L.I.I. L.S.I.

M.I.


Mélange RICHERICHE


Mélange TROP PAUVRE PAS DE COMBUSTION

Mélange PAUVRE COMBUSTION MOLLE

Mélange IDEAL COMBUSTION VIOLENTE

Mélange RICHE COMBUSTION MOLLE

Mélange TROP RICHE PAS DE COMBUSTION


On en déduit le tableau suivant :



Les valeurs de la L.I.I. et de la L.S.I. varient en fonction :de la température,de la pression.

Quand la température augmenteaugmente, le domaine d’inflammabilité s’élargit.

Quand la température diminuediminue, le domaine d’inflammabilité diminue.



Les FLAMMESFLAMMESCe sont des phénomènes visibles d’une

combustion vive.Quelle que soit la forme du combustible (solide ou

liquide), c’est toujours des vapeurs émises qui brûlent dans les flammes.



Sous l’action de la chaleur, un combustible émet des vapeurs :

par PYROLYSEPYROLYSE s’il est solidesolide,

par VAPORISATIONVAPORISATION s’il est liquideliquide.



La PYROLYSEPYROLYSE décomposition chimique irréversible d’un matériau

produite par une élévation de température, sans réaction avec l’oxygène.

La température qui produit des gaz de pyrolyse suffisamment denses pour s’enflammer, est appelée le PPoint EEclair.



La VAPORISATIONVAPORISATION Il s’agit



Les FEUX COUVANTSFEUX COUVANTS :Combustion qui se caractérise par :

une absence de flammes,une chaleur importante,une émission abondante de fumée.



Les FEUX COUVANTSFEUX COUVANTS :Données physico - chimiques :

la combustion s’effectue en phase solide,le comburant gazeux réagit directement avec le

combustible solide,formation de braises,le processus lent,la ventilation favorise le processus,



Les FEUX COUVANTSFEUX COUVANTS :Données physico - chimiques :

la chaleur est très difficilement évacuée,la combustion est incomplète et génère

énormément de CO,on assiste à une production d’espèces nouvelles,

retrouvées dans le panache de fumées,CO2, CO, particules de carbone (suies), de la vapeur

d’eau, des hydrocarbures, ...


La FUMEE dégagéepar un incendie

La FUMEE dégagéepar un incendie


La fumée dégagée par un incendieLa fumée dégagée par un incendie

La FUMEEFUMEE.C’est l’ensemble visible des particules solides et /

ou liquides en suspension dans les gaz, résultant d’une combustion ou d’une pyrolyse.

la fumée ne doivent en aucun cas être considérées comme des déchets inertes.

Elle est un vrai DANGERDANGER. En effet, la fumée est :


INFLAMMABLEINFLAMMABLE

TOXIQUETOXIQUE

OPAQUEOPAQUE

RAYONNANTERAYONNANTE

MOBILEMOBILE




LA FUMEE : un mélange INFLAMMABLEINFLAMMABLE, voire EXPLOSIFEXPLOSIF.La fumée contient des produits de combustion qui

peuvent être des gaz inflammables, tels que le CO, l’Hydrogène, des hydrocarbures légers, etc.

Les proportions de ces gaz peuvent être importantes lorsque la température atteint plusieurs centaines de degrés.



LA FUMEE : un mélange TOXIQUETOXIQUE.La composition chimique de la fumée est

approximativement la suivante :azote (qui ne réagit pas dans des réactions),oxygène (qui n’a pas réagi),espèces chimiques imbrûlées solides ou gazeuses,espèces chimiques imparfaitement brûlées (CO),produits d’oxydation (CO2 et H2O).



LA FUMEE : un mélange OPAQUEOPAQUELa présence d’espèces solides (suies) et d’aérosols

(gouttelettes) produisent un écran qui empêche de voir au travers de la fumée.

La présence de tous ces éléments dans la fumée est un obstacle à la vue ainsi qu’à la progression des ondes sonores.



LA FUMEE : un corps RAYONNANTRAYONNANTLa plus grande partie de la chaleur est emportée

par convection dans le panache de fumée.Ces fumées étant très chargées en particules

solides (suies), elle va émettre un rayonnement thermique, d’autant plus important que sa température est élevée.

On peut considérer que la fumée agit comme un corps noir.


Température de la fumée FLUX RAYONNE (kW/m²)

100 °C 1,10200 °C 2,84300 °C 6,11400 °C 11,63500 °C 20,24600 °C 32,93700 °C 50,82




LA FUMEE : un mélange MOBILEMOBILE.La fumée étant chargée en particules solides, elle

se comporte comme un fluide.Elle s’insinue par toutes les ouvertures qu’elle

rencontre.On retrouve de la fumée dans des pièces éloignées

du sinistre, principalement celles situées au-dessus de lui.


La PROPAGATIONdes incendies

La PROPAGATIONdes incendies


la CONDUCTIONla CONDUCTION,

la CONVECTIONla CONVECTION,,

le RAYONNEMENTle RAYONNEMENT.

La propagation des incendiesLa propagation des incendies

Les MODES DE TRANSFERTMODES DE TRANSFERT de la chaleur.Pour passer d’un corps combustible à un autre, il

n’existe que trois modes de propagation :



La CONDUCTIONCONDUCTION.


BonConducteur

BonConducteur

MauvaisMauvaisConducteurConducteur

BOIS VERRE ACIER CUIVRE


Tous les solides conduisent la chaleur, mais avec plus ou moins de facilité.

Lorsque la conduction est très difficile, on dit que ce sont des isolants thermiques.



Lors d’un incendie, les matériaux et éléments de construction peuvent transporter la chaleur et propager l’incendie à travers les murs.



La CONVECTIONCONVECTION



Cet échange de température est basé sur les mouvements d’un fluide (liquide ou gaz).

Ce mouvement est dû aux différences de températures au sein du fluide.Les différences de températures induisent des

différences de densité.Les corps chaud montent (légers ) et les corps

froid descendent (lourds).



Lorsque les gaz chauds emportés vers le haut par la convection rencontrent un obstacle (plafond), ils s’étalent et transmettent leur chaleur à l’obstacle.La transmission de chaleur est accélérée par

l’augmentation de la surface de contact. Ils se refroidissent et redescendent vers le foyer où ils

se réchauffent et recommencent le mouvement.



Le RAYONNEMENTRAYONNEMENT



La conduction concernant les solides, la convection les fluides, il existe un troisième mode de transport de la chaleur qui lui ne nécessite aucun support matériel : c’est le rayonnement.

La chaleur se propage comme un rayon lumineux.



C’est ce qui explique la chaleur produite par les rayons du soleil, qui doivent traverser le vide sidéral pour arriver sur terre.

La propagation de la chaleur par rayonnement s’effectue dans toutes les directions avec la même valeur.

Le rayonnement thermique est émis par tout corps chauffé, qu’il soit solide, liquide ou gazeux.


MODEDE PROPAGATION

SUPPORTDE PROPAGATION

DIRECTIONDE PROPAGATION

CONDUCTIONCONDUCTION Matériau SolideMatériau SolideSuit la formeSuit la formedu matériaudu matériau

CONVECTIONCONVECTIONFluide : Fluide :

liquide / gazliquide / gazDu BAS versDu BAS vers

le HAUTle HAUT

RAYONNEMENTRAYONNEMENT AucunAucunToutesToutes

les directionsles directions



L’EXTINCTIONdes incendies

L’EXTINCTIONdes incendies


L’extinction des incendiesL’extinction des incendies

La LUTTE CONTRE L’INCENDIELUTTE CONTRE L’INCENDIEPour éteindre un incendie, il est nécessaire d’agir

sur l’un des côtés du tétraèdre du feu.L’action peut porter sur n’importe lequel des côtés.C’est la méthode de lutte qui déterminera quel sera

l’élément concerné.



CHALEURCHALEUR

COMBUSTIBLECOMBUSTIBLE

RADICAUXRADICAUXLIBRESLIBRES

COMBURANTCOMBURANT



Action sur la CHALEURCHALEUR



Action sur le COMBUSTIBLECOMBUSTIBLE



Action sur le COMBURANTCOMBURANT



Action sur les RADICAUX LIBRESRADICAUX LIBRES



Action de l’EAUEAU :Parmi la diversité des agents extincteurs, l’eau est

assurément la plus utilisée car :elle est abondante,elle est pratique d’emploi,elle est économique,elle est facile à stocker (si hors gel).



Pour assurer l’extinction, l’eau agit suivant plusieurs méthodes :par refroidissement,par étouffement,par inertage,par soufflage,par dispersion.

Action de l’EAUEAU :



L’eau agit par REFROIDISSEMENTREFROIDISSEMENT.En se vaporisant, l’eau absorbe l’énergie de la

combustion, ce qui abaisse la température du feu, donc l’intensité.1 litre d’eau1 litre d’eau liquide produit 1700 litres de vapeur1700 litres de vapeur.Un débit de 500 l/mn500 l/mn est capable d’absorber 10 10

MWMW de puissance de feu. Action sur le terme CHALEUR (énergie) du

tétraèdre du feu.



L’eau agit par ETOUFFEMENTETOUFFEMENT.La vapeur d’eau produite forme une barrière qui

limite l’apport d’air aux flammes.Action sur le terme COMBURANT du tétraèdre du

feu.



L’eau agit par INERTAGEINERTAGE.La vapeur d’eau produite abaisse la teneur en

oxygène au voisinage des flammes.Action sur le DOMAINE D’INFLAMMABILITE.



L’eau agit par SOUFFLAGESOUFFLAGE.Si l’eau est projetée violemment sur les flammes,

l’écoulement des vapeurs combustibles dans l’air est perturbé comme lorsque l’on souffle une bougie.

Action sur l’EMISSION DE VAPEURS INFLAMMABLES.



L’eau agit par DISPERSIONDISPERSION.En jet plein, l’eau arrive avec force sur les

matériaux en feu, ce qui permet de les disperser.Action sur le terme COMBUSTIBLE du tétraèdre

du feu.



INCONVENIENTSINCONVENIENTS de l’eau :elle conduit l’électricité,elle gèle en cas de température négative,elle génère des dégâts supplémentaires,elle apporte une surcharge sur le bâtiment.


L’influence desSTRUCTURES BATIMENTAIRES

sur les incendies

L’influence desSTRUCTURES BATIMENTAIRES

sur les incendies


L’influence des Structures BâtimentairesL’influence des Structures Bâtimentaires

Il existe 2 notions essentielles à connaître :

la RESISTANCERESISTANCE au feu,

la REACTIONREACTION au feu.



La RESISTANCERESISTANCE au feu :Elle concerne les éléments de construction.Elle se mesure par une durée qui correspond au

temps auquel doit résister un élément de construction et assurer le rôle qui lui est dévolu malgré l’action d’un incendie.

La mesure s’effectue dans des conditions normalisées.



La REACTIONREACTION au feu :Elle concerne les matériaux employés.C’est l’ensemble des phénomènes

d’affaiblissement des caractéristiques de résistance mécanique qui se manifestent à partir d’une élévation de température.

Cet élément prend également en compte le combustible que le matériau est susceptible d’apporter à la propagation de l’incendie.


CONSTRUCTIONSMETALLIQUES

CONSTRUCTIONSBETON, BRIQUES,

PIERRES

CONSTRUCTIONSCOMPOSITES

REACTIONAU FEU

RESISTANCEAU FEU

0

CONSTRUCTIONSEN BOIS

NON TRAITE

REACTION +RESISTANCE -

REACTION +RESISTANCE +

REACTION -RESISTANCE +

REACTION -RESISTANCE -


Classement des matériaux :



Un bâtiment quel qu’il soit correspond au besoin de former une enveloppe protectrice.

Pour remplir correctement cette mission, il doit présenter une :

BONNE RESISTANCE BONNE RESISTANCE

MECANIQUEMECANIQUE,

BONNE ISOLATIONBONNE ISOLATION.



La RESISTANCE MECANIQUERESISTANCE MECANIQUE. Elle dépend principalement :

des matériaux employés pour la construction,des dimensions des éléments de construction.



L’ISOLATIONISOLATION. L’enveloppe d’un bâtiment est l’interface

d’échanges multiples entre l’extérieur et l’intérieur d’un bâtiment.La chaleur,Le renouvellement de l’air,Le bruit.



Les échanges de chaleur et la ventilation ont une importance fondamentale dans le comportement d’un incendie en milieu clos.

Ils expliquent, en partie, les phénomènes thermiques violents que sont l’EEmbrasement GGénéralisé EEclair (flash-over) et l’EExplosion de FFumées (backdraft).



Toute construction doit impérativement être ventilée et ce pour 2 raisons principales : l’air vicié, chargé en CO, CO2 et H2O, doit être

remplacé par de l’air frais pour rester respirable,pour lutter contre l’humidité qui risque

d’occasionner des dégâts par prolifération de moisissures.



La réglementation impose que toute construction soit ventilée avec des débits définis en fonction de : la destination des locaux, le volume des pièces.



Une habitation doit disposer :d’arrivées d’air frais au niveau des pièces

principales,d’évacuations d’air vicié au niveau des pièces de

service.Les logements modernes sont équipés d’une

ventilation mécanique contrôlée, avec extraction au niveau des pièces de service.



Même en l’absence de toute ouverture sur l’extérieur, toute pièce possède une arrivée d’air.

De ce fait, même si une pièce aveugle semble confinée, un feu qui se trouverait à l’intérieur est faiblement alimenté en air.

Il en résulte une combustion incomplète dont les effets peuvent évoluer vers les phénomènes dangereux EEmbrasement GGénéralisé EEclair (flash-over) et EExplosion de FFumées (backdraft).



L’isolation phoniqueConsiste à limiter la transmission des bruits.

La lutte contre l’effractionConsiste à limiter la pénétration depuis l’extérieur.


Les vitrages cèdent Les vitrages cèdent plus tardivement à la plus tardivement à la

chaleur.chaleur.

La combustion est La combustion est incomplète et la incomplète et la chaleur stagne.chaleur stagne.

L’accès dans les pièces L’accès dans les pièces est retardé.est retardé.

Le feu est traité moins Le feu est traité moins rapidement.rapidement.

L’extériorisation du L’extériorisation du sinistre est retardée.sinistre est retardée.

Les Sapeurs-Pompiers Les Sapeurs-Pompiers sont alertés très tard.sont alertés très tard.

Quel que soit le bien fondé de ces évolutions, elles posent de nombreux problèmes :




La MAISON est un RESERVOIR DE CHALEURRESERVOIR DE CHALEUR.Les principes actuels tendent à aggraver les

conséquences d’un incendie :La quantité de chaleur évacuée est limitée.

Celle-ci s’accumule dans la pièce siège de l’incendie, ce qui augmente la violence du feu.

Le feu est entretenu par un apport d’air limité.La combustion qui en résulte est très incomplète et par

conséquent dangereuse.


LePOTENTIEL CALORIFIQUE

LePOTENTIEL CALORIFIQUE


Le Potentiel CalorifiqueLe Potentiel Calorifique

Le POTENTIEL CALORIFIQUEPOTENTIEL CALORIFIQUE d’un bâtiment comprend : le potentiel calorifique des matériaux de

construction, le potentiel calorifique amené par l’activité

le mobilier,l’équipement de maison,les revêtements de sol et de plafond,les éléments de décoration,le stockage, ...



Le potentiel calorifique dépend essentiellement de la nature des matériaux inflammables :bois : potentiel moyen de 19 MJ / kg19 MJ / kg.plastiques : leur potentiel est très variable

polyéthylène = 43 MJ/kg43 MJ/kg,P.V.C. = entre 4 4 et 30 MJ/kg30 MJ/kg.

matériaux d’isolation : 40 MJ/kg40 MJ/kg.



Les valeurs expérimentales montrent que les matières plastiques brûlent en dégageant de très fortes quantités de chaleur.

Par rapport au bois, ces polymères se dégradent très rapidement lorsque la température atteint 100 100 à 300 300 °C°C.

Cette dégradation s’accompagne de la production d’espèces gazeuses très inflam-mables et très toxiques.


LaCHARGE CALORIFIQUE

LaCHARGE CALORIFIQUE


La Charge CalorifiqueLa Charge Calorifique

La CHARGE CALORIFIQUECHARGE CALORIFIQUE dépend également de l’activité sise dans la pièce.

Les études donnent :cuisine = 310 MJ/m310 MJ/m22

chambre = 570 MJ/m570 MJ/m22 salon / salle à manger = 570 MJ/m570 MJ/m22 bureau = 400400 à 570 MJ/m570 MJ/m22


La Charge CalorifiqueLa Charge Calorifique

Une valeur importante de potentiel calorifique est une condition nécessaire mais non suffisante pour avoir des feux violents ou dangereux.

Les autres conditions sont : le volume d’air arrivant dans la pièce en feu, la surface des matériaux inflammable.


LesTRANSFERTS DE CHALEUR

dans une structure

LesTRANSFERTS DE CHALEUR

dans une structure


Les Transferts de ChaleurLes Transferts de Chaleur

L’influence de l’environnement du foyer est essentielle lorsqu’on aborde le domaine des feux se développant dans une enceinte.

Par feu en milieu clos ou semi-ouvertfeu en milieu clos ou semi-ouvert, on définit un feu qui se produit dans un volume matérialisé par des parois.

Les feux en volumes clos ou semi-ouvertsfeux en volumes clos ou semi-ouverts sont à opposer aux feux en espace librefeux en espace libre.



Un feu d’enceinte présente 4 caractéristiques 4 caractéristiques importantesimportantes : la quantité d’oxygène est limitée, les produits de combustion libérés par le foyer sont

emprisonnés dans la pièce, la chaleur s’évacue très mal,une surpression apparaît, surtout en partie haute du

local, à cause de la dilatation des gaz chauds.



La violence d’un feu dépend essentiellement de 2 paramètres : la charge calorifique au m2, le degré de ventilation.

Plusieurs études ont montré qu’avec une même charge calorifique, c’est uniquement la ventilation qui va déterminer la violence d’un incendie.



Nous avons vu que 65 % de la chaleur émise par une flamme est dissipée par convection dans le panache de fumées.

La densité des gaz chauds transportés implique que la chaleur s’accumule en partie haute.

En approximation, deux zones vont se former une zone « chaude » en partie haute,une zone « froide » en partie basse.


ZONE CHAUDE

ZONE FROIDE

Hauteur Libre(en mètres)

Thermomètre




A partir de ce modèle de zone, on peut étudier le développement d’un incendie modélisé sous les réserves suivantes : la quantité d’oxygène est limitée, les gaz libérés par la combustion sont emprisonnés

dans la pièce, la chaleur s’accumule dans la pièce, accélérant la

combustion par facilitation de la pyrolyse des matériaux.



De par son mouvement de convection et par son blocage par le plafond, la fumée chargée de gaz chauds va s’accumuler au plafond.

Les gaz chauds se répandent à partir du plafond en descendant vers le bas, en occupant progressivement tout l’espace.

La température de ces gaz chauds peut atteindre plusieurs centaines de degrés Celsius au niveau du plafond.

Cdt Michel PERSOGLIO Formation en Techniques OpérationnellesTemps

Tem

péra

tureLes Transferts de ChaleurLes Transferts de Chaleur

Les mesures de température effectuées montrent une courbe de ce type :


Tem

péra


Sur cette courbe, on peut distinguer 3 zones :


CROISSANCE

Temps

Tem

péra


Zone 1 - CroissanceCroissance


PLEINDEVELOPPEMENT

Temps

Tem

péra


Zone 2 - Plein développementPlein développement


DECROISSANCE

Temps

Tem

péra


Zone 3 : DécroissanceDécroissance


Tem

péra

ture

DECROISSANCE

PLEINDEVELOPPEMENT

CROISSANCE




L’INTENSITEINTENSITE d’un feu est LIEELIEE :à la quantité de chaleur émise par la réaction de

combustion,à la vitesse de libération de cette énergie.

C’est ce que l’on appelle la puissance du feu.Pour la plupart des combustibles, la chaleur libérée par

kilogramme d’air consommé est à peu près constante = 3MJ par m3MJ par m33 d ’air consommé.



La volume d’air disponible va permettre d’estimer la puissance d’un feu.

Le renouvellement d’air dans la pièce est lié à la taille des ouvertures.

En pratique, les calculs reposent sur une valeur appelée « facteur de ventilation ».



Plus un feu est ventilé, plus il est violent.Plus un feu est violent, plus il va produire de chaleur.Plus la chaleur est importante, plus les éléments

combustibles vont produire des distillats inflammables.

Plus on aura de distillats qui s’enflammeront, plus on aura de chaleur produite.

Et ainsi de suite, la réaction s’accélère ...


L’L’EEmbrasementmbrasement GGénéraliséénéralisé EEclairclairflash-over

L’L’EExplosionxplosion dede FFuméesuméesbackdraft


La modification des paramètres (augmentation de la température ou de la quantité de fumée provoque le risque d’apparition des phénomènes thermiques dangereux que sont :


Influence d’unMILIEU CLOS

sur le développementd’un incendie

Influence d’unMILIEU CLOS

sur le développementd’un incendie


Influence d’un milieu clos sur un IncendieInfluence d’un milieu clos sur un Incendie

PARAMETRES DETERMINANTSPARAMETRES DETERMINANTS.Arrivée d’air limitée combustion incomplète

(présence d’imbrûlés dans la fumée) contrôle par la ventilation qui est le facteur limitant.

Évacuation difficile des produits de combustion (fumée).

Évacuation difficile de la chaleur, surtout en présence d’isolation thermique.



La VVentilation MMécanique CContrôlée.Apport d’air permanentGaines de transfert en aluminium : attention aux

propagations suite à la fusion de la gaine.Accumulation de fumée en partie haute de la

maison attention lors des reconnaissances en toiture.


LA VENTILATIONLA VENTILATION

2ème partie2ème partie


PRESENTATIONde la ventilation



Présentation de la ventilationPrésentation de la ventilation

Qu’est ce que LA VENTILATIONLA VENTILATION ?La ventilation c’est :

la suppression, dans un volume, de l’air chaud, des fumées et autres contaminants aériens et leur remplacement par de l’air frais.

Cette opération s’effectue dans le même temps que les opérations de lutte.



VENTILATIONVENTILATION et DESENFUMAGEDESENFUMAGE

la VentilationVentilation

méthode opérationnelle,

le DésenfumageDésenfumage

étape du déblai.

Ventilation et désenfumages ne doivent pas être considérés, dans le milieu des Sapeurs-Pompiers, comme des termes synonymes :



INTERETINTERET de la ventilationLa ventilation doit-être considérée comme une

action opérationnelle à part entière. Elle peut donc, comme toute autre action

opérationnelle, produire des effets bénéfiques comme des effets néfastes.

Mais, correctement mise en œuvre, elle aura des effets très favorables pour la lutte.


aider à l’évacuation des personnes impliquées,




Aider à l’évacuation des personnes impliquéesAider à l’évacuation des personnes impliquées

dégagement des voies d’évacuation,diminution de la chaleur,diminution du stress chez les victimes,accélération de la phase des mises en sécurité.



aider aux opérations de sauvetage,




Aider aux opérations de sauvetageAider aux opérations de sauvetage

diminution de la chaleur,augmentation de la visibilité,diminution du stress du porteur d’A.R.I.




améliorer la sécurité des Sapeurs-Pompiers,




Améliorer la sécurité des Sapeurs-PompiersAméliorer la sécurité des Sapeurs-Pompiers

diminution de la chaleur,augmentation de la visibilité,diminution du stress des porteurs d’A.R.I.





faciliter l’attaque et l’extinction,




Faciliter l’attaque et l’extinctionFaciliter l’attaque et l’extinction







réduire les dégâts,




Réduire les dégâtsRéduire les dégâts

diminution du temps de présence de la fumée, limitation de l’échauffement,découverte et extinction plus rapide,moins de dégâts dus à l’eau d’extinction.







limiter l’extension du feu.




Limiter l’extension du feuLimiter l’extension du feu

empêcher le développement du feu par soufflage, raccourcir le temps d’établissement par

augmentation de la visibilité,évacuer les gaz chauds et limiter la propagation

verticale.



aider à l’évacuation des personnes impliquées,aider aux opérations de sauvetage,améliorer la sécurité des sapeurs-pompiers,faciliter l’attaque et l’extinction,réduire les dégâts,limiter l’extension du feu.



Quand doit-on UTILISERUTILISER la ventilation ?Comme toute autre technique opérationnelle, la

ventilation doit être intégrée dans le dispositif de lutte.

Dans la majorité des cas (hormis les besoins de protection d’une zone), la ventilation ne doit pas être mise en œuvre tant que l’emplacement du feu n’a pas été déterminé.


RISQUES INDUITSpar la ventilation



extension du sinistre,

Les Risques induits par la ventilation forcéeLes Risques induits par la ventilation forcée



Extension du sinistreExtension du sinistre

Le déplacement de la chaleur peut provoquer un déplacement de l’incendie.

Ce déplacement du feu peut être dû au transport des gaz surchauffés et à leur accumulation en un point.

Il peut être également dû au transport de matériaux enflammés dans la veine d’air.



augmentation de la puissance du feu,




Augmentation de la puissance du feuAugmentation de la puissance du feu

Le fait de souffler de l’air sur un foyer va très certainement augmenter sa puissance.



Toutefois, le soufflage de la flamme est utilisé pour l’extinction dans de très nombreux cas :sur des flammes d’hydrocarbures au moyen de

réacteurs,sur les feux de forêts, par largage d’avions

bombardiers d’eau,et même, depuis des temps immémoriaux, sur les

bougies.



Pour souffler une flamme, il suffit de produire un différentiel très important entre la force de soufflage et la force de la flamme.

Dans cette configuration, le foyer n’est pas activé, mais ralenti.




déplacement des fumées dans des zones nonencore touchées,




Déplacement des fumées dans des zones non encore Déplacement des fumées dans des zones non encore touchéestouchées

Le déplacement des fumées dans les zones non encore touchées est un des risques les plus fréquents.

Cette situation ne peut arriver que dans deux cas : VVentilation par PPression PPositive,évacuation des fumées dans un autre local.




déplacement des fumées dans des zones non encore touchées,

déclenchement d’une explosion de fumées (backdraft).




Déclenchement d’une Explosion de FuméesDéclenchement d’une Explosion de Fumées

C’est le risque le plus important. Il met en jeu la vie des Sapeurs-Pompiers engagés.Toutefois, si une explosion de fumées se produit

c’est que les conditions avaient été réunies.Les reconnaissances ont donc du faire apparaître

les risques.



LE RISQUE

D’EXPLOSION DE FUMEES

EST UN DES PRINCIPAUX CAS

D’INTERDICTION DE LA

MISE EN ŒUVRE

DE LA VENTILATION

LE RISQUE




MISE EN ŒUVRE

DE LA VENTILATION


LesPRINCIPESde ventilation



Les Principes de VentilationLes Principes de Ventilation

Les PRINCIPESPRINCIPES de ventilation sont au nombre de DEUXDEUX :

La VVentilation NNaturelle

La VVentilation FForcée



Elle est obtenue sans moyens mécaniques.Elle consiste en l’ouverture sur l’extérieur de deux

ouvrants donnant directement ou non dans le volume à ventiler.

La VVentilationentilation NNaturelleaturelle


ouverture del’exutoire

Début de laventilation

ouverture del’amenée d’air

Entrée d’airfrais

Augmentation de la ventilation

VENT NATUREL


Principe de la V Ventilationentilation NNaturelleaturelle



AvantagesAvantages de la VVentilationentilation NNaturelleaturelle :elle est simple et rapide à mettre en œuvre,elle ne nécessite aucun matériel,en cas de vent bien placé, elle est très puissante,



InconvénientsInconvénients de la VVentilationentilation NNaturelleaturelle :elle est mise en œuvre dès l’ouverture d’une porte,

parfois même sans que les Sapeurs-Pompiers ne s’en rendent compte,

dans la grande majorité des cas, elle n’est pas très puissante ni très efficace,

elle n’est pas modulable en fonction des besoins,elle est inapplicable si le vent dominant n’est pas

bien orienté.



La VVentilation entilation FForcéeorcée :

Elle est obtenue grâce à la mise en œuvre de ventilateurs.

Elle est très efficace.







Mise en routedu ventilateur

VENT NATUREL


Principe de la V Ventilation entilation FForcéeorcée



AvantagesAvantages de la VVentilation entilation FForcéeorcée :elle est puissante,elle peut être mise en œuvre à la demande, en

fonction des besoins opérationnels,elle peut être modulée en fonction des besoins et

des circonstances,elle peut contrer un vent faible.



InconvénientsInconvénients de la VVentilation entilation FForcéeorcée :elle est très efficace, donc peut être très

dangereuse si elle est mal utilisée ou mal mise en œuvre,

elle nécessite des moyens techniques,elle nécessite du personnel formé pour sa mise en

œuvre,elle peut générer des risques pour les personnels

engagés.


LesMETHODESde ventilation



Les Méthodes de VentilationLes Méthodes de Ventilation

Les METHODESMETHODES de ventilation sont au nombre de DEUX DEUX et d’une troisièmetroisième, constituée de la combinaison des deux :

La VVentilation HHorizontale

La VVentilation VVerticale

La VVentilation MMixte



La VVentilationentilation HHorizontaleorizontale :La ventilation horizontale est la méthode la plus

simple.Elle consiste à créer un axe de ventilation sur un

seul niveau.Pour ce faire, il est impératif que la prise d’entrée

d’air et la prise exutoire soient sur le même niveau.


Les MMéthodes de VVentilationLes MMéthodes de VVentilation

VENT NATUREL

Principe de la V Ventilationentilation HHorizontaleorizontale



AvantagesAvantages de la VVentilationentilation HHorizontaleorizontale :c’est la plus facile à mettre en œuvre,c’est celle qui présente le moins de risques induits,c’est la plus facile à contrôler.



InconvénientsInconvénients de la VVentilationentilation HHorizontaleorizontale : il ne sera pas toujours possible de la mettre en

œuvre,elle ne pourra pas désenfumer une cage d’escalier,elle peut obliger à mettre l’élément de soufflage

sur le palier concerné.



La VVentilationentilation VVerticaleerticale C’est la solution la plus complexe, car c’est celle

qui présente le plus de risques induits. Elle consiste à créer l’ouverture de soufflage et

l’exutoire de sortie à des niveaux différents.



VENT NATUREL

Principe de la V Ventilationentilation VVerticaleerticale



AvantagesAvantages de la VVentilationentilation VVerticaleerticale :permet de désenfumer rapidement une cage

d’escalier et donc de faciliter les communications,permet d’effectuer rapidement les mises en

sécurité.



InconvénientsInconvénients de la VVentilationentilation VVerticaleerticale :nécessité de réaliser un exutoire en partie haute, ce

qui peut poser des difficultés, risque de transport de feu vers le haut, risque d’accumulation des fumées en partie haute, risque d’atteinte de locaux non encore touchés par

la fumée.


LesTECHNIQUESde ventilation



Les Techniques de VentilationLes Techniques de Ventilation

Les TECHNIQUESTECHNIQUES de ventilation sont au nombre de DEUXDEUX :

La VVentilation par entilation par DDépressionépression

La VVentilation par entilation par PPression ression PPositiveositive



La VVentilation entilation par DDépressionépression . C’est la plus ancienne technique de ventilation.Elle consiste à mettre en dépression le volume à

ventiler, en aspirant l’air de ce volume et en autorisant la pénétration de l’air frais par un orifice d’entrée.

La fumée traverse le ventilateur et se trouve rejetée à l’extérieur.









Augmentation del’entrée

d’air frais

VENT NATUREL

Principe de la V Ventilation entilation par DDépressionépression



AvantagesAvantages de la VVentilation entilation par DDépressionépression :elle ne présente aucun risque de dispersion de la

fumée dans les locaux non atteints,elle est simple à mettre en œuvre,elle ne pose pas de risques induits (ou peu).



InconvénientsInconvénients de la VVentilation entilation par DDépressionépression débit limité,encrassement des systèmes de ventilation,efficacité très limitée.



La VVentilationentilation par PPressionression PPositiveositive.C’est la technique la plus récente.Dans ce cas, on envoie une grande quantité d’air à

l’intérieur du volume à ventiler. Cet air en surplus par rapport au volume de la

pièce crée une surpression dans le volume par rapport à l’extérieur.

Cette surpression va provoquer la sortie de l’air contenu dans le volume.









VENT NATUREL

Principe de la V Ventilationentilation par PPressionression PPositiveositive



AvantagesAvantages de la VVentilationentilation par PPressionression PPositiveositive :

très efficace car très puissante, très rapide,ne salit pas et n’échauffe pas l’appareil de

ventilation.



InconvénientsInconvénients de la VVentilationentilation par PPressionression PPositiveositive :

difficultés pour guider la fumée, formation des personnels et des Responsables

opérationnels à la technique de mise en œuvre de la V.P.P. indispensable,

achat de matériels onéreux, rapport de section des ouvrants à respecter.


LesTACTIQUESde ventilation



Les Tactiques de VentilationLes Tactiques de Ventilation

Les TACTIQUESTACTIQUES de ventilation sont au nombre de DEUXDEUX :

La VVentilation DDéfensive

La VVentilation OOffensive



La VVentilationentilation DDéfensiveéfensive.Dans cette tactique, on ne ventilera que les locaux

non atteints par l’incendie.Cette tactique est adaptée à la protection

préventive des locaux non encore touchés par la fumée et gaz chauds.


++

++

++

++

++

++

VENT NATUREL


Principe de la V Ventilationentilation DDéfensiveéfensive



AvantagesAvantages de la VVentilationentilation DDéfensiveéfensive :permet de réaliser une protection des zones non

encore touchées par la fumée et gaz chauds,ne nécessite pas une reconnaissance très

importante et très poussée,ne risque pas de provoquer une extension du

sinistre.



InconvénientsInconvénients de la VVentilationentilation DDéfensiveéfensive :ne permet pas d’améliorer les conditions de lutte

des binômes d’attaque,ne procure aucune efficacité sur le développement

de l’incendie.



La VVentilationentilation OOffensiveffensive.Elle consiste en le ventilation directe du volume

dans lequel se développe l’incendie.Elle aura donc un effet direct sur le développement

du feu. Il est impératif que le volume d’air soufflé soit très

important par rapport à l’incendie.


++

++

++

++ +

++

++

+ +

+

VENT NATUREL


Principe de la V Ventilationentilation OOffensiveffensive



AvantagesAvantages de la VVentilationentilation OOffensiveffensive :si le débit de ventilation est important, cette

tactique produit une action directe sur le développement de l’incendie,

permet de réduire très considérablement les risques thermiques et ceux liés à la fumée,

réduit le stress des binôme engagés, facilite les reconnaissances.



InconvénientsInconvénients de la VVentilationentilation OOffensiveffensive :cette tactique de ventilation augmentera la

puissance du foyer d’incendie si le débit de ventilation n’est pas assez important,

elle va propager le feu entre la position initiale du foyer et l’exutoire de sortie.


LesMATERIELSde ventilation



Les Matériels de VentilationLes Matériels de Ventilation

Les MATERIELS DE VENTILATIONMATERIELS DE VENTILATION se classent suivant :

leur type d’ENTRAINEMENTENTRAINEMENT

leur type d’ELEMENTELEMENT SOUFFLANTSOUFFLANT



Classement suivant le Type d’EntraînementType d’Entraînement

Moteur ThermiqueMoteur ÉlectriqueMoteur Hydraulique

eauhuile

Entraînement Hydraulique - effet Venturi



Le Moteur THERMIQUETHERMIQUE




C’est la solution la plus simple.Cela permet de mettre en œuvre la ventilation très

rapidement, car la source d’énergie est autonome.Toutefois, le problème des gaz de combustion peut

se poser.



Le Moteur ELECTRIQUEELECTRIQUE




L’entraînement électrique est une solution intéressante par sa polyvalence.pas de production de gaz d’échappements, pas de liaison avec la pression d’attaque,nécessité d’installer une alimentation électrique.



Le moteur HYDRAULIQUEHYDRAULIQUE - EauEau



Le moteur HYDRAULIQUEHYDRAULIQUE - EauEauLe système d’entraînement hydraulique à eau

permet de garantir un système ADF.Toutefois, il peut présenter l’inconvénient de voir

sa capacité de ventilation liée à la pression d’attaque.

De plus, il faut établir une double ligne d’alimentation en eau (aller et retour).



Le moteur HYDRAULIQUEHYDRAULIQUE - HuileHuile



Le moteur HYDRAULIQUEHYDRAULIQUE - HuileHuileLes matériels à entraînement hydraulique sont

relativement rares. De plus, il n’est pas fréquent de disposer d’une génération hydraulique de puissance.

Toutefois, cette solution existe et elle présente les avantages de la sécurité maximale :A.D.F.pas de risques d ’électrisation,pas de gaz d’échappements



L’Entraînement HYDRAULIQUEHYDRAULIQUE - Effet VenturiEffet Venturi



L’Entraînement HYDRAULIQUEHYDRAULIQUE - Effet VenturiEffet VenturiLa ventilation par effet Venturi ne fonctionne que

suivant la technique de la VVentilation par DDépression.

Cette solution est simple et peu onéreuse.Le système peut être réalisé par un ensemble

complet (de type ANETI) ou à partir d’une lance en jet diffusé.



Classement suivant le Type d’Élément SoufflantType d’Élément SoufflantSoufflant de type escargotSoufflant de type palesSoufflant de type turbinesSoufflant de type hydraulique - effet Venturi



Soufflant de type ESCARGOTESCARGOT



Soufflant de type ESCARGOTESCARGOTCe type de matériel est généralement utilisé pour

des installations fixes (V.M.C., hottes aspirantes, ...).

La puissance de ventilation est assez limitée avec ce type de matériel.

La surpression produite par ce type d’élément est très réduire.



Soufflant de type PALEPALE



Soufflant de type PALEPALELes pales sont les éléments soufflants les plus

classiques.Elles permettent une bonne puissance de

ventilation.Les pales travaillent sur le volume. La vitesse

atteinte n’est pas très importante.L’encombrement (diamètre) des ventilateurs à

pales est important.Le bruit est assez limité.



Soufflant de type TURBINETURBINE



Soufflant de type TURBINETURBINECe sont les systèmes les plus récents. Ils sont basés sur les techniques des turbo -

compresseurs utilisés en aéronautique.Leur efficacité est basée sur la vitesse du flux

d’air.Pour un même diamètre, un ventilateur à turbine

aura un flux d’air entraîné supérieur à un ventilateur à pales.



Leur encombrement, pour une même efficacité de ventilation est inférieur aux modèles à pales.

Leur principal inconvénient est le bruit dans la gamme des hautes fréquences qui peut être généré lors de leur fonctionnement.Ceci est dû aux grandes vitesses de rotation

atteintes.


PRINCIPESPRINCIPESNaturelleForcée

METHODESMETHODESHorizontale

Verticale

TECHNIQUESTECHNIQUES par Dépressionpar Press Posit.

TACTIQUESTACTIQUES DéfensiveOffensive

Mixte


VENTILATIONVENTILATIONNATURELLENATURELLE

VENTILATIONVENTILATIONFORCEEFORCEE

VENTILATIONHORIZONTALE

VENTILATIONVERTICALE

VENTILATION par DEPRESSION


VENTILATION HORIZONTALE

VENTILATION VERTICALE

VENTILATION DEFENSIVE

DESENFUMAGE



VENTILATION par PRESS. POSITIVE


DESENFUMAGE


VENTILATION OFFENSIVE

Principes Techniques



Tactiques

DESENFUMAGE DESENFUMAGE

Méthodes




LesELEMENTS INDISPENSABLES

pour une ventilation




INDISPENSABLE pour une ventilationINDISPENSABLE pour une ventilation

toujours deux ouverturesdeux ouvertures,prendre en compte le sens du vent vent

dominantdominant,créer l’exutoire de sortie avant le point l’exutoire de sortie avant le point

d’entréed’entrée (ou de soufflage),toujours connaître la position du feuconnaître la position du feu avant

de mettre en œuvre une tactique de VVentilationentilation OOffensiveffensive,



privilégierprivilégier la VVentilation HHorizontale ou la VVentilation MMixte,

toujours installer une liaisonliaison entre les différents intervenants.

En cas de doute, ne pas mettre en œuvre la En cas de doute, ne pas mettre en œuvre la VentilationVentilation.


METHODOLOGIEOPERATIONNELLEMETHODOLOGIE

OPERATIONNELLE

3ème partie3ème partie


Éléments à regarderpour une

RECONNAISSANCEde ventilation

Éléments à regarderpour une

RECONNAISSANCEde ventilation


Éléments à regarder lors d’une reconnaissanceÉléments à regarder lors d’une reconnaissance

Lors de l’arrivée sur les lieux, il est indispensable que le premier C.O.S. repère les éléments objectifs et subjectifs permettant de se forger une opinion sur la situation.

Les réponses à ces questions doivent être recherchées tout au long de l’intervention, depuis le transit jusqu’au début de la phase de déblai.



Ces renseignements doivent concerner :

l’incendieincendie,les mouvements aérauliquesmouvements aérauliques,la capacité calorifiquecapacité calorifique,les risques de propagationrisques de propagation,les sauvetagessauvetages et mises en sécuritémises en sécurité.



Renseignements concernant l’INCENDIEINCENDIE la POSITIONPOSITION du foyer

La position de l’incendie doit être déterminée avec le plus de précision possible.

Ces renseignements peuvent se faire depuis l’extérieur, par :l’emplacement des flammes qui sortent sur l’extérieur,la visualisation directe du foyer,les témoignages des occupants.



Renseignements concernant l’INCENDIEINCENDIE l’IMPORTANCEIMPORTANCE du foyer

L’importance du foyer permet d’évaluer le besoin de VVentilation OOpérationnelle.

L’évaluation de l’importance du foyer doit être estimée par :la densité des fumées qui s’échappent,la violence des flammes, les signes extérieurs de température,les témoignages des occupants.



Renseignements concernant l’INCENDIEINCENDIELa POSITIONPOSITION et l’IMPORTANCEIMPORTANCE du foyer

doivent être prises en compte pour décider de la mise en œuvre d’une méthode de VVentilation OOpérationnelle.

La VVentilation OOpérationnelle doit être décidée si l’incendie justifie cette démarche opérationnelle.



Renseignements concernant les MOUVEMENTS MOUVEMENTS AERAULIQUESAERAULIQUES l’ENTREE D’AIRENTREE D’AIR

Comme on l’a vu, l’importance du flux d’air entrant détermine la violence du foyer.

Cette entrée d’air peut s’estimer grâce :au volume des fumées évacuées,au nombre d’ouvertures sans sortie de fumée,à la couleur des flammes,aux bruits (crépitements, …).

l’ENTREE D’AIRENTREE D’AIR Comme on l’a vu, l’importance du flux d’air

entrant détermine la violence du foyer.Cette entrée d’air peut s’estimer grâce :

au volume des fumées évacuées,au nombre d’ouvertures sans sortie de fumée,à la couleur des flammes,aux bruits (crépitements, …).



Renseignements concernant les MOUVEMENTS MOUVEMENTS AERAULIQUESAERAULIQUES la SORTIE des FUMEESSORTIE des FUMEES

La sortie des fumées (associée à l’entrée d’air), permet de connaître le sens naturel de tirage.

Il est toutefois important de reconnaître les exutoires :point de sortie des fumées,environnement de ces points de sortie,traces de fumées dans certains locaux.

la SORTIE des FUMEESSORTIE des FUMEES



Renseignements concernant les MOUVEMENTS MOUVEMENTS AERAULIQUESAERAULIQUES le TIRAGE NATURELTIRAGE NATUREL

Il est indispensable de prendre en compte les deux éléments vus précédemment afin de déterminer le sens de tirage naturel.

Ce sens de tirage est tout d’abord décidé par le mouvement de convection.

Mais le vent naturel peut modifier ce sens de tirage. La VVentilation OOpérationnelle doit en tenir compte.



Renseignements concernant la CAPACITE CAPACITE CALORIFIQUECALORIFIQUELe POTENTIEL CALORIFIQUEPOTENTIEL CALORIFIQUE

Comme on l’a vu précédemment, le POTENTIEL CALORIFIQUE peut être déterminé par :la nature de l’exploitation,la nature des matériaux combustibles visibles,la couleur et la nature des fumées,les témoignages des occupants.



Renseignements concernant la CAPACITE CAPACITE CALORIFIQUECALORIFIQUE

Comme on l’a vu précédemment, la CHARGE CALORIFIQUE peut être déterminée par :la nature de l’exploitation,la quantité des matériaux combustibles visibles,la couleur et la nature des fumées,les témoignages des occupants.

La CHARGE CALORIFIQUECHARGE CALORIFIQUE



Renseignements concernant la CAPACITE CAPACITE CALORIFIQUECALORIFIQUELe POTENTIEL CALORIFIQUEPOTENTIEL CALORIFIQUE et la CHARGE CHARGE

CALORIFIQUECALORIFIQUE doivent être pris en compte ensemble pour déterminer de la nécessité de la mise en œuvre d’une VVentilation OOpérationnelle.

La VVentilation OOpérationnelle doit être décidée si la Capacité Calorifique justifie cette démarche opérationnelle.



Renseignements concernant les RISQUES DE RISQUES DE PROPAGATIONPROPAGATIONLa REPARTITION DES LOCAUXREPARTITION DES LOCAUX

Le plan de la construction est primordial pour une VVentilation OOpérationnelle.

Ce plan peut être déterminé par :la lecture du plan d’intervention,les reconnaissances,les témoignages des occupants.



Renseignements concernant les RISQUES DE RISQUES DE PROPAGATIONPROPAGATIONLe TRAJET DES FUMEESTRAJET DES FUMEES

Le déplacement des fumées dans un local permet de déterminer les passages éventuels entre les différents locaux.

On peut déterminer ce cheminement par :la sortie des fumées par rapport au foyer,les propagations déjà réalisées,les témoignages des occupants.



Renseignements concernant les RISQUES DE RISQUES DE PROPAGATIONPROPAGATIONLa REPARTITION DES LOCAUXREPARTITION DES LOCAUX et le TRAJET TRAJET

DES FUMEESDES FUMEES doivent être pris en compte pour l’évaluation des Risques de Propagation en cas de mise en œuvre d’une VVentilation OOpérationnelle.



Renseignements concernant les SAUVETAGES SAUVETAGES et MISES EN SECURITEMISES EN SECURITELes SAUVETAGESSAUVETAGES

Les sauvetages sont la mission principale des Sapeurs-Pompiers.

Il peuvent être estimés par :les personnes se manifestant aux fenêtres,les reconnaissances,les témoignages des occupants.



Renseignements concernant les SAUVETAGES SAUVETAGES et MISES EN SECURITEMISES EN SECURITELes MISES EN SECURITEMISES EN SECURITE

Les mises en sécurité, sur un incendie se développant sur un immeuble d’habitation, peuvent être très nombreux.

Ils peuvent être estimés par :la nature de l’exploitation,les personnes se manifestant aux fenêtres,les reconnaissances,les témoignages des occupants.



Renseignements concernant les SAUVETAGES SAUVETAGES et MISES EN SECURITEMISES EN SECURITELes besoins en SAUVETAGES SAUVETAGES et MISES EN MISES EN

SECURITESECURITE doivent être estimés très rapidement, dès l’arrivée sur les lieux, pour décider de la mise en place d’une méthode de VVentilation OOpérationnelle, qui peut aider à la réalisation de ces missions prioritaires.


Éléments deREALISATION TECHNIQUE

Éléments deREALISATION TECHNIQUE


Éléments TechniquesÉléments Techniques

Pour la réalisation d’une opération de VVentilation OOpérationnelle, il existe des éléments techniques nécessaires à la mise en œuvre.

Ces éléments concernent plusieurs éléments :

L’EXUTOIREL’EXUTOIRE DE SORTIEDE SORTIE,

L’ORIFICEL’ORIFICE D’ENTREE D’AIRD’ENTREE D’AIR,

Le VENTILATEURLe VENTILATEUR.



Éléments concernant L’ORIFICE EXUTOIREL’ORIFICE EXUTOIRELes éléments concernant l’orifice exutoire sont de

trois ordres :

son UTILISATION UTILISATION.

sa POSITION POSITION,

ses DIMENSIONS DIMENSIONS,



Exutoire de sortie : UTILISATIONUTILISATIONl’exutoire de sortie doit être strictement réservé à

cet usage :sortie des gaz chauds et des fumées,tout obstacle empêcherait la sortie des produits (gêne

du flux d’air),protection de l’exutoire par une lance alimentée en cas

de TTactique OOffensive.



Exutoire de sortie : POSITIONPOSITIONl’exutoire de sortie devrait toujours déboucher

directement sur l’extérieur du bâtiment :évacuation des gaz chauds et des fumées : risque de

propagation du feu,dans le cas d’une TTactique OOffensive, toujours protéger

l’exutoire par une lance alimentée.

Toutefois, l’exutoire de sortie est souvent choisi par l’incendie avant l’arrivée des sapeurs-pompiers.



Exutoire de sortie : DIMENSIONSDIMENSIONSles dimensions de l’exutoire de sortie doivent être

en rapport avec :la taille du point de soufflage,la puissance du ventilateur,la distance entre l’orifice d’entrée et l’exutoire,la surpression interne souhaitée.

Le rapport de section entre entrée et sortie d’air doit être approximativement de 1.Si >> 1 : Débit et PressionSi << 1 : Débit et Pression



Éléments concernant L’ORIFICE D’ENTREE D’AIRL’ORIFICE D’ENTREE D’AIRLes éléments concernant l’orifice d’entrée d’air

sont de trois ordres :son UTILISATION UTILISATION,sa POSITIONPOSITION,ses DIMENSIONSDIMENSIONS.



Orifice d’entrée d’air : UTILISATIONUTILISATIONl’orifice d’entrée d’air peut être utilisé pour

d’autres usages :point d’accès des secours,par contre, toujours se rappeler que tout obstacle

empêcherait une bonne pénétration de l’air (gêne du flux d’air),

faire attention à la position des personnels en attente.

Toutefois, il est rarement possible de choisir parmis une grande variété d’orifice d’entrée d’air.



Orifice d’entrée d’air : POSITIONPOSITIONl’orifice d’entrée d’air est généralement situé au

niveau d’arrivée des secours :facilité de mise en œuvre des moyens de ventilation,dans le cas d’une TTactique OOffensive, toujours protéger

l’exutoire par une lance alimentée.

Toutefois, l’exutoire de sortie est souvent choisi par l’incendie avant l’arrivée des sapeurs-pompiers.



Orifice d’entrée d’air : DIMENSIONSDIMENSIONSles dimensions de l’orifice d’entrée d’air doivent

être en rapport avec :la taille de l’exutoire de sortie,la puissance du ventilateur,la distance entre l’orifice d’entrée et l’exutoire,la surpression interne souhaitée.

Le rapport de section entre entrée et sortie d’air doit être approximativement de 1.Si >> 1 : Débit et PressionSi << 1 : Débit et Pression



Éléments concernant le VENTILATEURVENTILATEURLes éléments concernant le ventilateur sont de trois

ordres :

son ENERGIEENERGIE,

son EMPLACEMENTEMPLACEMENT,

ses REGLAGESREGLAGES.



Le ventilateur : ENERGIEENERGIEle choix de l’énergie du ventilateur est un

compromis entre l’environnement de l’emplacement et la puissance recherchée.

Il peut être judicieux de choisir l’emplacement en fonction du résultat souhaité, donc de la puissance nécessaire.


Éléments TechniquesÉléments TechniquesMoteur THERMIQUE

puissance,maniabilité,rapidité d’installation,totalement autonome.

bruit moyen,pollution,vibrations,poids.

A.D.F.


Éléments TechniquesÉléments TechniquesMoteur ELECTRIQUE

relatif silence,pas de pollution,peu de vibrations,relativement léger.

peu puissant,installation de lignes électriques en 220

Volts,nécessité d’une alimentation électrique

puissante.

A.D.F.


Éléments TechniquesÉléments TechniquesMoteur HYDRAULIQUE

ne nécessite pas d’alimentation électrique facile à manipuler,léger,V.P.P ou Dépression.

très bruyant,établissement double (alimentation et

retour),problème de pression (lances d’attaque),électricité statique.

A.D.F.



Le ventilateur : EMPLACEMENTEMPLACEMENTle ventilateur doit être positionné à 2 mètres de

l’orifice d’entrée d’air.Si l’on dispose de plusieurs ventilateurs, il faut les

disposer en parallèle et non en série.La meilleure position du ventilateur est au point

d’accès des secours.



Le ventilateur : REGLAGESREGLAGESle ventilateur doit toujours être réglé à la plus forte

inclinaison.La vitesse de rotation doit être ajustée en fonction

de la dimension de l’ouvrant.La vitesse maximale doit toujours être recherchée.


ASTUCESOPERATIONNELLE

ASTUCESOPERATIONNELLE


Astuces OpérationnelleAstuces Opérationnelle

Si aucune fumée ne s’échappe depuis un ou plusieurs ouvrants à l’arrivée des secours :ne jamais mettre en œuvre une méthode de

VVentilation OOpérationnelle si le risque potentiel d’EExplosionxplosion de FFuméesumées (BackdraftBackdraft) n’a pas été examiné,

être très prudent avec l’ouverture des portes et toujours redouter une EExplosion de FFumées (Backdraft).



Si de la fumée sort sur la totalité de la surface de la pièce :un orifice d’entrée d’air existe par ailleurs, la fenêtre visible ne constitue qu’un exutoire de

sortie, il est possible de procéder à une VVentilation

OOpérationnelle.



Si la fumée ne sort que sur la partie haute de la surface de l’ouvrant :celui ci sert à la fois :

d’orifice d’entrée d’air (en partie haute),d’exutoire de sortie (en partie basse),

toute opération de ventilation consistera d’abord à réaliser une seconde prise de ventilation, de préférence un orifice d’entrée d’air.



Si la reconnaissance vous laisse un goût « bizarre » :n’utilisez pas de méthode de VVentilation

OOpérationnelle, les techniques conventionnelles ont fait leur

preuves et il est encore possible de les utiliser. Plutôt pas de ventilation qu’une ventilation Plutôt pas de ventilation qu’une ventilation

incertaineincertaine.



Toujours indiquer à tous les participants la position de l’exutoire de sortie et de l’orifice d’entrée d’air retenus :cela permet aux différents binômes qui doivent

s’engager de connaître le cheminement des gaz chauds et ainsi d‘éviter de se positionner sur leur chemin.



En l’attente de la mise en œuvre du ventilateur, il est possible de débuter une VVentilation NNaturelle et agissant sur les portes et les fenêtres :



Si la pénétration de tous les intervenants engagés dans le volume ne s’effectue que par un seul point de passage :on peut mettre en œuvre une méthode de

VVentilation OOpérationnelle avec des liaisons minimales entre les différents binômes,

les binômes suivant la mise en œuvre de la VVentilation OOpérationnelle ils ne risquent pas de se trouver entre le feu et l’exutoire.


LeRÔLE DE CHACUN

LeRÔLE DE CHACUN


Le Rôle de chacunLe Rôle de chacun

Les sapeurs-pompiers, en fonction de la place qu’ils possèdent sur un engin de lutte contre l’incendie, ont un rôle bien défini pour la réalisation des manœuvres de base.

Toutefois, la VVentilation OOpérationnelle ne faisant pas partie des manœuvres de base, les rôles de chacun ne sont pas officiellement défini.

Il faut donc que ce soir le règlement de manœuvre départemental qui le précise.



Le CCommandant de l’OOpération de SSecours. Il a la responsabilité complète de l’opération.C’est lui qui doit déterminer, en fonction de sa

propre expérience et des éléments fournis par ses chefs de secteur, de l’opportunité de la mise en œuvre d’une VVentilation OOpérationnelle.



Le GGradé de SSécurité.Ce poste est tout nouveau et demande encore à être

affiné.On peut considérer que, cet Officier ou Sous-

Officier ancien, doit s’assurer de minimiser les risques encourus par les personnels engagés.

Il peut, par exemple, contrôler l’absence des signes d’alerte de l’EExplosion de FFumées.



La mise en placemise en place du Ventilateur.L’équipage de l’échelle peut être chargé de cette

tâche.Si des opérations de sauvetage sont à envisager, le

conducteur de l’engin d’incendie positionné au plus près de l’orifice d’entrée d’air retenue peut-être sollicité.

En cas de manque de personnel, le BBinôme de SSécurité peut être utilisé.

CORPS DES SAPEURS POMPIERS du Var

FORMATION en TECHNIQUES OPERATIONNELLESs

La VENTILATIONPrésentation

Générale

La VENTILATIONPrésentation

Générale PRINCIPES

METHODES

TECHNIQUES

TACTIQUES

MATERIELS



Qu’est ce que LA VENTILATIONLA VENTILATION ?La ventilation c’est :

la suppression, dans un volume, de l’air chaud, des fumées et autres contaminants aériens et leur remplacement par de l’air frais.

Cette opération s’effectue dans le même temps que les opérations de lutte.



VENTILATIONVENTILATION et DESENFUMAGEDESENFUMAGE

la VentilationVentilation

méthode opérationnelle,

le DésenfumageDésenfumage

étape du déblai.

Ventilation et désenfumages ne doivent pas être considérés, dans le milieu des Sapeurs-Pompiers, comme des termes synonymes :



INTERETINTERET de la ventilationLa ventilation doit-être considérée comme une

action opérationnelle à part entière. Elle peut donc, comme toute autre action

opérationnelle, produire des effets bénéfiques comme des effets néfastes.

Mais, correctement mise en œuvre, elle aura des effets très favorables pour la lutte.



Aider à l’évacuation des personnes impliquéesAider à l’évacuation des personnes impliquées

dégagement des voies d’évacuation,diminution de la chaleur,diminution du stress chez les victimes,accélération de la phase des mises en sécurité.



Aider aux opérations de sauvetageAider aux opérations de sauvetage

diminution de la chaleur,augmentation de la visibilité,diminution du stress du porteur d’A.R.I.



Améliorer la sécurité des Sapeurs-PompiersAméliorer la sécurité des Sapeurs-Pompiers
