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Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Conseil exécutif ex Cent soixante-quatrième session 164 EX/40 PARIS, le 11 avril 2002 Original français/anglais Point 7.3 de l'ordre du jour provisoire RELATIONS AVEC LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES, FONDATIONS ET AUTRES INSTITUTIONS SIMILAIRES RESUME Le Directeur général soumet le présent document au Conseil exécutif en application de la décision 162 EX/8.4 et conformément aux Directives concernant les relations de l'UNESCO avec les organisations non gouvernementales adoptées par la Conférence générale à sa 28e session en 1995 (sections V et VI), ainsi qu'aux Directives concernant les relations de l'UNESCO avec les fondations et autres institutions similaires adoptées par la Conférence générale à sa 26e session en 1991. Décision requise : paragraphe 30.

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Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Conseil exécutif ex

Cent soixante-quatrième session

164 EX/40 PARIS, le 11 avril 2002 Original français/anglais

Point 7.3 de l'ordre du jour provisoire

RELATIONS AVEC LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES, FONDATIONS ET AUTRES INSTITUTIONS SIMILAIRES

RESUME

Le Directeur général soumet le présent document au Conseil exécutif en application de la décision 162 EX/8.4 et conformément aux Directives concernant les relations de l'UNESCO avec les organisations non gouvernementales adoptées par la Conférence générale à sa 28e session en 1995 (sections V et VI), ainsi qu'aux Directives concernant les relations de l'UNESCO avec les fondations et autres institutions similaires adoptées par la Conférence générale à sa 26e session en 1991.

Décision requise : paragraphe 30.

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INTRODUCTION

1. Le présent document comporte six parties. La première porte sur le rôle et le mandat du Comité sur les ONG du Conseil exécutif. La deuxième traite, d'une part, de la poursuite de l'examen engagé par le Conseil exécutif à sa 162e session en vue du renouvellement des relations statutaires avec les cinq ONG en relations formelles d'association non bénéficiaires d'accords-cadres, et, d'autre part, sur l'engagement de la procédure de renouvellement des relations statutaires avec 63 ONG en relations formelles de consultation, conformément à l'article I.1.1 des Directives concernant les relations de l'UNESCO avec les ONG. La troisième partie concerne les reclassements et admissions. La quatrième partie contient des propositions en vue de la conclusion d'un accord de coopération avec une organisation. Les autres questions relatives à la coopération collective et à la coopération avec les ONG font l'objet des parties V et VI respectivement.

I. ROLE ET MANDAT DU COMITE SUR LES ONG DU CONSEIL EXECUTIF

2. Ce Comité a été créé en 1966, à la 72e session du Conseil exécutif, afin d'étudier en profondeur, préalablement à leur examen par le Conseil plénier, les questions relatives à l'admission et au classement des ONG. A sa 122e session, le Conseil exécutif a décidé que le Comité sur les ONG deviendrait un comité permanent du Conseil (122 EX/Déc., 3.6 et 123 EX/Déc., 4). Ses membres, initialement au nombre de 11, ont été portés à 24 en 1985.

3. Les mandats successifs du Comité, qui sont repris dans la brochure mise à la disposition des membres du Conseil exécutif, se sont enrichis au fil des sessions d'autres attributions, telles que la mise en oeuvre des résolutions et décisions concernant les ONG admises au bénéfice des relations avec l'UNESCO qui ont des branches, sections, adhérents ou autres éléments dans la République sud-africaine (jusqu'en 1995) ou à Taiwan de Chine, ou l'étude des critères à appliquer pour l'octroi de subventions et, depuis les Directives de 1995 concernant les relations de l'UNESCO avec les ONG, d'accords-cadres de coopération. Le Comité est également chargé d'examiner toute question relative à la coopération avec les fondations et autres institutions similaires relevant des Directives de 1991 concernant les relations de l'UNESCO avec les fondations et d'autres institutions similaires.

4. Enfin, le Comité s'est vu confier l'élaboration des rapports sexennaux que le Conseil exécutif soumet tous les six ans à la Conférence générale sur le concours apporté par les ONG à la réalisation des objectifs de l'UNESCO. Le dernier en date, qui couvre la période 1995-2000, a été approuvé à la 31e session de la Conférence générale (document 31 C/27).

5. Depuis 1996, le Comité a examiné de nombreuses questions relatives à la mise en oeuvre des Directives et de leurs modalités, notamment financières et matérielles. Il a procédé à l'évaluation en profondeur et au classement des ONG au titre des Directives de 1995. C'est ce travail considérable qu'il est appelé à renouveler à cette session en ce qui concerne les ONG en relations formelles avec l'UNESCO, à l'échéance de la première période de six années, comme le prévoient les Directives.

6. Dans la même période, le Comité a réfléchi sur ses méthodes de travail, optant pour une démarche plus participative et un dialogue direct avec les représentants des ONG. Il s'assure ainsi de la présence à ses réunions des ONG dont il étudie le statut, des responsables de la coopération avec ces organisations au sein des secteurs de programme et de préférence les chefs des bureaux exécutifs des sous-directeurs généraux du programme, ainsi que des représentants élus de la Conférence internationale des ONG au sein du Comité de liaison ONG-UNESCO. Il a également

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organisé à plusieurs reprises, en marge de ses travaux, des tables rondes thématiques qui ont permis des échanges directs et informels entre les différentes parties prenantes à cette coopération.

7. L'une des tâches majeures du Comité à sa dernière session a été l'élaboration du rapport sexennal pour 1995-2000, qui a été l'occasion de procéder à une évaluation d'ensemble du fonctionnement et de la pertinence des mécanismes statutaires en vigueur. Cette évaluation a permis de proposer à la Conférence générale quelques ajustements nécessaires dans ce dispositif et de dégager de grandes orientations pour la conduite future de cette coopération.

8. A sa 163e session, le Conseil exécutif, après avoir constitué son Comité sur les organisations non gouvernementales, dont il a renouvelé la composition par moitié, et avoir élu un nouveau président, a confié au Comité le mandat suivant (163 EX/Déc., 6.3) :

(a) continuer d'améliorer ses méthodes de travail, développer sa réflexion intellectuelle et éthique et poursuivre le dialogue avec l'ensemble des ONG et le Secrétariat ;

(b) procéder à l'étude des propositions que le Directeur général soumettra au Conseil exécutif en vue d'établir ou de reconduire des relations officielles avec des organisations non gouvernementales ;

(c) veiller à ce que la mise en oeuvre des Directives continue à se faire dans un esprit d'ouverture à l'égard de la société civile, notamment dans les parties du monde où elle est encore isolée ou fragile ;

(d) examiner toutes les autres questions du ressort du Conseil exécutif dans le cadre de la mise en oeuvre des modalités de coopération avec les organisations non gouvernementales, conformément aux résolutions et décisions pertinentes des organes directeurs.

II. RENOUVELLEMENT DES RELATIONS STATUTAIRES DE COOPERATION AVEC CERTAINES ONG

A. Poursuite de l'examen engagé par le Conseil à sa 162e session en vue du renouvellement des relations statutaires avec cinq ONG en relations formelles d'association non bénéficiaires d'accords-cadres

9. Suite à sa décision 162 EX/8.4 d'engager, à la 162e session, la procédure de renouvellement des relations statutaires avec cinq ONG entretenant des relations formelles d'association non bénéficiaires d'accords-cadres, le Conseil exécutif est invité à se prononcer, à la présente session, sur le renouvellement de ces relations. Les fiches individuelles actualisées contenant la recommandation favorable du Directeur général figurent à l'annexe I du document 164 EX/40. Certaines d'entre elles ont été réactualisées en coopération avec les organisations concernées. Des informations complémentaires ont été rajoutées en caractères italiques.

B. Engagement de la procédure de renouvellement des relations statutaires avec 63 ONG en relations formelles de consultation

10. Les Directives de 1995 concernant les relations de L'UNESCO avec les ONG prévoient que les relations formelles sont établies pour une période de six ans renouvelable (article I.1.1). Cette période arrivant à son terme au cours du présent exercice biennal pour les ONG et réseaux admis aux relations formelles de consultation en 1996 et 1997, il est proposé au Conseil exécutif d'engager la procédure d'évaluation des relations statutaires de coopération avec ces organisations dès la

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présente session, en vue d'une décision à la 165e session (automne 2002), conformément aux méthodes de travail du Comité sur les ONG visant à étendre sur deux sessions consécutives l'examen des demandes d'admission et de reclassement aux relations formelles.

11. Soixante-trois ONG et réseaux, dont la liste par ordre alphabétique figure à l'annexe II du présent document, font l'objet de recommandations de la part du Directeur général. Leurs fiches signalétiques ont été envoyées aux organisations concernées et aux secteurs de programme pour être actualisées et complétées par une évaluation critique de leur coopération avec l'UNESCO au cours de la période sexennale 1996-2001. Une évaluation synthétique de ces fiches est présentée dans le document 164 EX/ONG/2.

III. RECLASSEMENTS ET ADMISSIONS

12. A la présente session, le Conseil exécutif est saisi de deux demandes de reclassement aux relations formelles de consultation présentées par l'Association mondiale pour l'appel islamique (WICS) et l'Université radiophonique et télévisuelle internationale (URTI). Le Comité sur les ONG du Conseil exécutif est invité à prendre note de ces demandes à la présente session. Des fiches individuelles détaillées contenant les recommandations du Directeur général sont présentées à l'annexe III de ce document.

13. Au titre des Directives concernant les relations de l'UNESCO avec les ONG adoptées par la Conférence générale à sa 28e session (1995), le Conseil exécutif est informé des décisions d'admission aux relations opérationnelles, prises par le Directeur général pour les trois organisations suivantes : le Conseil mondial de l'eau (CME), la Fédération internationale des étudiants en pharmacie (FMEP), et Internews International. Les fiches individuelles correspondantes sont présentées à l'annexe IV.

14. Conformément aux Directives concernant les relations de l'UNESCO avec les fondations et autres institutions similaires adoptées par la Conférence générale lors de sa 26e session (1991), le Conseil est informé de l'admission de la Fondation Paul Gérin-Lajoie aux relations officielles en tant que fondation. La fiche individuelle correspondante figure à l'annexe V.

IV. CONCLUSION D'UN ACCORD DE COOPERATION AVEC UNE ORGANISATION

15. Le Directeur général avait soumis au Conseil exécutif, à sa 151e session, des propositions permettant à l'UNESCO, de manière souple et au cas par cas, d'établir des relations avec de nouveaux partenaires ou de poursuivre la coopération avec des organisations dont les relations avec l'UNESCO étaient jusque-là régies par d'autres dispositions statutaires, notamment les anciennes Directives. En adoptant la décision 151 EX/9.4, le Conseil exécutif, "conscient que certaines organisations internationales n'étaient ni intergouvernementales ni non gouvernementales et désireux de faire en sorte que des arrangements appropriés puissent être conclus, à la satisfaction des deux parties, aux fins de coopération avec ces organisations, a décidé en conséquence que le Directeur général pouvait, sous la haute autorité du Conseil exécutif, établir des relations de coopération avec des organisations internationales autres que les organisations intergouvernementales créées en vertu d'un accord entre les gouvernements de différents Etats, ou les organisations définies dans les Directives concernant les relations de l'UNESCO avec les organisations non gouvernementales" et "que les principes énoncés dans les Directives susmentionnées s'appliquaient aux relations de coopération avec les organisations de ce type".

16. En se fondant sur la décision précitée du Conseil exécutif, le Directeur général envisage de conclure un accord de coopération avec l'Organisation des capitales et villes islamiques (OICC),

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organisation non gouvernementale qui avait exprimé à deux reprises le souhait d‘établir des relations officielles avec l'UNESCO et a développé depuis une coopération concrète et suivie avec l'Organisation. Une fiche individuelle détaillée de l'OICC figure à l'annexe VI du présent document. L'annexe VII de ce document contient le projet d'accord qui est soumis au Conseil, pour son approbation.

V. COOPERATION COLLECTIVE

Conférence internationale des ONG (12-15 décembre 2001)

17. La Conférence internationale des ONG, qui s'est tenue au Siège à la fin de l'année 2001, a réuni 133 ONG, soit plus d'un tiers des ONG en relations officielles avec l'UNESCO, dont 47 en relations formelles et 86 en relations opérationnelles, ainsi que de nombreuses délégations permanentes et les représentants des secteurs de programme. Elle a été convoquée tardivement afin de pouvoir tenir compte des conclusions du Rapport sexennal du Conseil exécutif sur le concours apporté à l'action de l'Organisation par les ONG (1995-2000). Dans ce premier bilan de la mise en oeuvre des Directives de 1995, le Comité sur les ONG proposait des ajustements à ce dispositif statutaire, concernant notamment l'ouverture des mécanismes de coopération collective à l'ensemble des ONG entretenant des relations officielles avec l'UNESCO. Ayant été entérinés par la Conférence générale à sa 31e session (31 C/Rés., 48), ces ajustements ont pu être immédiatement mis en oeuvre.

18. De ce fait, la Conférence internationale s'est déroulée dans un climat empreint de sérénité et a consacré une politique d'ouverture et de rationalisation des mécanismes de coopération collective qui a emporté l'assentiment général. Dès l'ouverture de ses travaux, les ONG ont procédé à la révision du règlement intérieur. Ainsi, la composition du Comité de liaison ONG-UNESCO a été modifiée et un tiers des sièges a été attribué aux ONG en relations opérationnelles qui jusqu'alors ne pouvaient ni voter ni être élues. Le président du Comité de liaison est désormais élu pour un mandat de deux ans renouvelable. Il a par ailleurs été mis fin aux fonctions du Conseil des ONG1 qui sont dorénavant pleinement assurées par le Comité de liaison. Ce Comité se réunit trois à quatre fois par an et tiendra de surcroît, une fois par an, une réunion ouverte à l'ensemble des ONG sur un thème s'inscrivant dans le cadre des priorités du programme de l'UNESCO. Enfin, la périodicité de la Conférence internationale est ramenée à deux ans, conformément aux Directives.

19. La Conférence internationale a réuni de nombreux participants de qualité au sein de ses tables rondes et ateliers qui ont donné lieu à de riches débats sur diverses questions étroitement liées au programme de l'Organisation (propriété intellectuelle et bien public, marchandisation de l'éducation, de la science et de la culture, pauvreté et mondialisation, défis et opportunités des nouvelles technologies de l'information et de la communication). Elle a adopté un ensemble de résolutions traduisant la mobilisation des ONG sur les thèmes suivants : Lutte contre la pauvreté ; Science et éthique ; Suivi d'Habitat II ; Education aux droits de la personne et tolérance ; Communication et nouvelles technologies ; Développement durable ; Décennie internationale de la promotion d'une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde ; Bâtir la paix par le dialogue des cultures et des civilisations.

20. Par ailleurs, la Conférence a réélu à sa présidence et à celle du Comité de liaison Mme Monique Fouilhoux (coordinatrice pour l'éducation de l'Internationale de l'éducation, ONG entretenant des relations formelles d'association avec l'UNESCO). Elle a également élu un Comité de liaison ONG-UNESCO au caractère plus inclusif et représentatif, constitué de trois ONG en

1 Voir document 151 EX/31.

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relations formelles d'association (Association internationale des universités, Conseil international des sciences de l'ingénieur et Fédération mondiale des associations, centres et clubs UNESCO), de trois ONG en relations formelles de consultation (Association mondiale des guides et des éclaireuses, Comité de coordination du service volontaire international et Fédération internationale des femmes diplômées des universités) et de trois ONG en relations opérationnelles (Fédération mondiale des travailleurs scientifiques, Fédération internationale des centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active et Association internationale des Lions Clubs).

VI. AUTRES QUESTIONS RELATIVES A LA COOPERATION AVEC LES ONG

Fusion de l'Organisation catholique internationale du cinéma et de l'audiovisuel (OCIC) avec l'Association catholique internationale pour la radio et la télévision (UNDA)

21. Lors du Congrès mondial de la communication catholique qui s'est tenu à Rome en novembre 2001, l'Organisation catholique internationale du cinéma et de l'audiovisuel (OCIC) et l'Association catholique internationale pour la radio et la télévision (UNDA), toutes deux ONG en relations opérationnelles avec l'UNESCO, ont fusionné pour donner naissance à l'Association catholique mondiale pour la communication (SIGNIS). Considérant que leurs rôles et leurs fonctions se chevauchaient de plus en plus par suite de l'essor prodigieux des nouvelles technologies de l'information et de la communication, ces deux organisations ont estimé nécessaire de regrouper au sein d'une seule association les professionnels des médias. La nouvelle association SIGNIS réunit un réseau mondial de plus de 140 associations nationales et 23 organisations internationales présentes dans plus de 160 pays et territoires.

Mobilisation des ONG pour le Sommet mondial pour le développement durable (Johannesburg, 26 août - 4 septembre 2002)

22. Les organisations non gouvernementales en relations officielles avec l'UNESCO se sont mobilisées très tôt en prévision de ce Sommet, sous l'égide du Comité de liaison et avec le soutien du Secrétariat. Elles ont contribué à susciter la résolution 31 C/40 de la Conférence générale de l'UNESCO et adopté, lors de leur Conférence internationale, en décembre 2001, une résolution par laquelle elles se sont engagées à s'associer activement à l'action de la société civile dans le cadre du Sommet de Johannesburg et de son processus préparatoire. Cette résolution a été présentée à New York le 31 janvier 2002 au nom du Comité de liaison ONG-UNESCO, lors d'une manifestation organisée par l'UNESCO sur le thème de l'éducation, en marge de la deuxième session de la Commission préparatoire du Sommet (PrepCom II).

23. Les ONG partenaires de L'UNESCO ont également prévu de présenter une plate-forme commune sur l'éducation pour le développement durable et d'organiser, dans le cadre du Sommet, une table ronde sur ce thème.

Mobilisation des ONG pour le Sommet mondial sur la société de l'information (Genève, 10-12 décembre 2003)

24. Compte tenu de ce qu'elle a pour mission de promouvoir le libre échange des idées et des connaissances, l'UNESCO aura un rôle clé à jouer dans la préparation du Sommet mondial sur la société de l'information.

25. L'Organisation prépare sa contribution au Sommet par une série de consultations thématiques et de conférences régionales qui serviront également de tribunes de débat à ses partenaires dans ce processus - à savoir les communautés qui produisent, diffusent, recueillent et conservent

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l'information et les connaissances - et qui leur permettront de préparer leur propre apport au Sommet.

26. En février, l'UNESCO a engagé la première série de consultations avec les organisations non gouvernementales représentant les professionnels des domaines de l'éducation, de la science, de la culture, de la communication et de l'information.

27. Ces réunions, qui ont rassemblé plus de 50 représentants d'ONG et réseaux d'ONG, ont été centrées sur les obstacles à surmonter pour assurer aux populations du monde entier un accès équitable à l'information et au savoir, et ce à un coût abordable.

28. Les participants à chacune des quatre réunions consultatives ont formulé, au nom des professionnels qu'ils représentaient, une série de propositions qui sera incluse dans la Déclaration de principes et le Plan d'action que le Sommet mondial devrait adopter. Ces consultations ont porté sur les thèmes suivants : les infostructures dans les pays en développement ; la diversité culturelle ; le domaine public et l'usage loyal ; la liberté d'expression dans la société de l'information et l'Education dans et pour la société de l'information.

29. Des forums en ligne et des réunions telles que la Conférence régionale africaine prévue à Bamako (Mali) en mai 2002 font partie de la série de manifestations clés qui vise à faire progresser le processus de consultation des ONG lancé par l'UNESCO (Forum en ligne et informations : http://www.unesco.org/webworld/ict_ngo/ngos.shtml).

Projet de décision

30. Après avoir examiné le présent document, le Conseil exécutif pourrait adopter la décision suivante :

Le Conseil exécutif,

1. Ayant examiné le document 164 EX/40,

2. Prend note des informations contenues dans les paragraphes 2 à 29 du document 164 EX/40 ;

3. Décide de renouveler les relations formelles d'association avec les organisations non gouvernementales suivantes :

- l'Association internationale des universités (AIU) ;

- le Conseil international du cinéma, de la télévision et de la communication audiovisuelle (CICT) ;

- la Fédération mondiale des associations, centres et clubs UNESCO (FMACU) ;

- l'Internationale de l'éducation (IE) ;

- et l'Union mondiale pour la nature (UICN) ;

4. Décide, sur la base des informations contenues dans le document 164 EX/ONG/2, d'engager la procédure de renouvellement des relations statutaires avec les ONG en relations formelles de consultation et d'en poursuivre l'examen à sa 165e session (automne 2002) ;

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5. Prend note des recommandations du Directeur général concernant le reclassement aux relations formelles de consultation de l'Association mondiale pour l'appel islamique (WICS) et de l'Université radiophonique et télévisuelle internationale (URTI) ; et décide de poursuivre l'examen de ces recommandations à sa prochaine session ;

6. Prend note des décisions du Directeur général concernant l'admission aux relations opérationnelles du Conseil mondial de l'eau (CME), de la Fédération internationale des étudiants en pharmacie (FMEP), et d'Internews International ;

7. Prend note de la décision du Directeur général concernant l'admission aux relations officielles, en tant que fondation, de la Fondation Paul Gérin-Lajoie ;

8. Approuve le projet d'accord de coopération avec l'Organisation des capitales et villes islamiques (OICC) figurant à l'annexe VII du document 164 EX/40 et invite le Directeur général à le signer.

164 EX/40 Annexe I

ANNEXE I/ANNEX I

ONG ADMISSIBLES AUX RELATIONS FORMELLES D'ASSOCIATION (Procédure d'évaluation engagée à la 162e session)

NGOs ADMISSIBLE TO FORMAL ASSOCIATE RELATIONS (Evaluation process started at the 162nd session)

FICHES INDIVIDUELLES INDIVIDUAL FACT SHEETS

ASSOCIATION INTERNATIONALE DES UNIVERSITES [AIU] INTERNATIONAL ASSOCIATION OF UNIVERSITIES [IAU]

CONSEIL INTERNATIONAL DU CINEMA, DE LA TELEVISION ET DE LA COMMUNICATION AUDIOVISUELLE [CICT] INTERNATIONAL COUNCIL FOR FILM, TELEVISION AND AUDIOVISUAL COMMUNICATION [ICFTC]

FEDERATION MONDIALE DES ASSOCIATIONS, CENTRES ET CLUBS UNESCO [FMACU] WORLD FEDERATION OF UNESCO CLUBS, CENTRES AND ASSOCIATIONS [WFUCA]

INTERNATIONALE DE L'EDUCATION [IE] EDUCATION INTERNATIONAL [EI]

UNION MONDIALE POUR LA NATURE [UICN] THE WORLD CONSERVATION UNION

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ASSOCIATION INTERNATIONALE DES UNIVERSITES AIU

Année de fondation : 1950

1. Présentation et mission

Créée sous les auspices de l'UNESCO, l'AIU forme un réseau de coopération universitaire et un forum de réflexion et de débats sur le fonctionnement et les politiques de l'enseignement supérieur. Elle a pour objectifs de promouvoir par l'enseignement et la recherche, les principes de liberté, de justice, de dignité et de solidarité humaines. Avec une présence dans plus de 150 pays, elle regroupe des universités et autres institutions d'enseignement supérieur ainsi que des organisations universitaires de nature régionale/interrégionale ou nationale.

2. Organes constitutifs

• La Conférence générale qui réunit, tous les quatre ans, les délégués des institutions et organisations membres votants et qui élit le conseil d'administration et le Président.

• Le Conseil d'administration qui se réunit avec une fréquence annuelle et est doté d'un comité exécutif.

• Le Bureau international des universités.

Il convient, notamment, de souligner l'existence du Bureau international des universités comme organe constitutif, créé par l'UNESCO et légué à l'AIU avec une mission de service public spécifique allant au-delà de ses membres.

Les statuts prévoient que la composition du Conseil d'administration devra être représentative d'entités culturelles et géographiques larges, mais qu'aucune institution d'un pays ne pourra être représentée par plus d'un délégué.

3. Coopération

* Historique

Bénéficiaire d'un accord en due forme en 1952 puis admise dans l'ancienne catégorie A en 1962, l'AIU, qui a été reclassée en 1997 aux relations formelles d'association, a, au fil du temps, développé, au-delà de sa coopération principale avec le Secteur de l'éducation, un partenariat avec l'ensemble des différents programmes de l'UNESCO, et constitue un interlocuteur d'importance en tant que structure représentative du domaine universitaire à travers le monde. Elle a, par le passé, régulièrement reçu une subvention de l'UNESCO.

Pour mémoire, il convient de rappeler que, lors de son reclassement, l'AIU ainsi que les organisations qui étaient alors ses "membres associés" ont précisé que l'Association ne prétendait pas à un rôle faîtier. Elle a été admise à ce type de relations en raison de son rôle, sa structure, sa représentativité et son domaine d'expertise. Aussi a-t-il été recommandé de réexaminer cette décision à la fin de la période sexennale. Suite à une révision de ses statuts en 2000, ses anciens membres "associés" ont été invités à devenir membres de plein droit, avec droit de vote et représentation au Conseil d'administration. La grande majorité d'entre eux sont effectivement devenus membres de plein droit à cette époque.

164 EX/40 Annexe I - page 3

4. Evaluation de la coopération au cours de la période 1995-2000

* Coopération bilatérale

L'AIU a coopéré régulièrement avec l'UNESCO pour les questions concernant l'enseignement supérieur, notamment dans la préparation et le suivi des conférences mondiales sur l'enseignement supérieur (CMES) et sur la science. L'AIU est membre du Comité international de suivi de la CMES et assure la coordination des activités du Groupe de travail sur l'internationalisation de l'enseignement supérieur mis en place par l'UNESCO. En vertu d'un accord passé en 1989, elle gère, dans le cadre du Bureau international des universités, le Centre conjoint AIU/UNESCO sur l'enseignement supérieur, qui maintient des bases de données, ainsi qu'un important fonds de documentation sur l'enseignement supérieur dans le monde, et produit, sous le sigle de l'UNESCO, divers ouvrages de référence. En outre, l'AIU a un programme de publications (revue trimestrielle, série de monographies, paraissant aussi sous le sigle de l'UNESCO), dédiées aux politiques de l'enseignement supérieur et de la science. Tout en étant fournis à l'ensemble des Etats membres et des responsables et spécialistes de l'enseignement supérieur, ces services sont essentiellement financés par les cotisations des membres de l'AIU. Cette situation a entraîné quelques difficultés financières. Une contribution financière au fonctionnement du Centre conjoint d'information de 83.000 dollars des Etats-Unis lui a été accordée au titre du Programme de participation, au cours de l'exercice biennal 1998-1999, et un montant de 20.000 dollars des Etats-Unis lui a été alloué pour l'exercice 2000-2001. Une dotation de 10.000 dollars des Etats-Unis a également été fournie au cours de l'exercice biennal 2000-2001 dans le cadre de son partenariat avec la Division de l'enseignement supérieur. Un dialogue constant est maintenu avec ses responsables, qui se sont vu suggérer différentes possibilités de recherche de fonds auprès d'autres secteurs, notamment dans le cadre d'activités pluridisciplinaires et de sources extrabudgétaires, pour assurer la pérennité de la mission de service public que l'UNESCO a confiée à l'AIU en lui transférant la responsabilité du Bureau international des Universités dès sa création, en 1950.

Compte tenu de l'importance des services rendus par l'AIU, ainsi que de ses possibilités étendues de coopération transsectorielle, il serait souhaitable d'inclure dans un accord-cadre l'ensemble des questions liées à la coopération avec l'UNESCO.

* Coopération collective

• Participation à toutes les sessions de la Conférence internationale des ONG.

• Participation à la Conférence mondiale sur l'enseignement supérieur et la Conférence mondiale sur la science.

• Membre de la Consultation collective des ONG sur l'enseignement supérieur.

• Membre du Comité de liaison ONG-UNESCO jusqu'en 1998 puis, à nouveau, depuis décembre 2001.

* Contributions au 31 C/4 et au 31 C/5

• Gestion du Centre conjoint AIU/UNESCO sur l'enseignement supérieur comme source d'information sur les divers systèmes d'enseignement supérieur, les institutions et organismes individuels d'enseignement supérieur, leurs capacités, programmes, diplômes, etc., au service de tous les secteurs de l'UNESCO, ainsi que des Etats membres.

164 EX/40 Annexe I - page 4

• Contribution à la réflexion et expertise sur le rôle de l'enseignement supérieur et la science comme facteurs de développement durable et la contribution des universités et leurs personnels à l'égard des priorités définies dans les différents programmes de l'UNESCO.

• Contribution permanente au suivi de la CMES, en particulier en ce qui concerne l'internationalisation de l'enseignement supérieur et les TIC et l'éducation.

• Interface entre les différents secteurs de l 'UNESCO et les universités pour la mise en oeuvre de ces programmes.

Recommandation du Directeur général : Renouvellement des relations formelles d'association.

164 EX/40 Annexe I - page 5

CONSEIL INTERNATIONAL DU CINEMA, DE LA TELEVISION ET DE LA COMMUNICATION AUDIOVISUELLE

CICT

Année de fondation : 1959

1. Présentation et mission

Le CICT a été créé, à l'initiative de l'UNESCO, pour regrouper toutes les professions de l'audiovisuel (archives de films, écoles de cinéma, critiques, télédiffusion, producteurs et distributeurs de films, ciné-clubs, organisations d'auteurs et acteurs, etc.) et coordonner leurs relations avec l'Organisation. Il a pour but de stimuler la création et faciliter la production et la diffusion cinématographiques notamment par sa participation à des festivals ; promouvoir la coopération entre toutes les organisations non gouvernementales concernées par le cinéma et l'audiovisuel ; encourager la recherche dans tous les aspects de l'audiovisuel ; contribuer aux efforts internationaux de développement de la communication, particulièrement dans la libre circulation des informations ; promouvoir et faciliter la formation initiale et continue des spécialistes. Le CICT compte actuellement parmi ses membres 15 organisations internationales, 2 organisations régionales, 3 festivals internationaux, 3 musées, 4 organisations nationales et 1 comité national (italien) à l'origine du CICT lui-même.

2. Organes constitutifs

• L'Assemblée générale biennale.

• Le Comité exécutif.

• Le Bureau (fonction administrative).

3. Coopération

* Historique

Admis dans l'ancienne catégorie A en 1960, le CICT regroupait en son sein plus de 50 organisations internationales et comités nationaux. Au fil du temps, plus de la moitié de ses organisations membres se sont retirées, ayant progressivement pris de l'ampleur au niveau international. Cette désaffection a affaibli la visibilité du CICT jusqu'à ces dernières années et mis dans l'ombre son rôle consultatif. Il est à souligner que nombre des organisations restées membres et bénéficiant elles-mêmes d'un réel rayonnement, ont alors entretenu des relations de coopération directes avec les Secteurs de programme, le Programme Méditerranée ou le Bureau de Venise de l'UNESCO. On peut citer : le Programme "Image et Science" du Centre national français de la recherche scientifique, l'Observatoire de la communication culturelle et audiovisuelle dans la Méditerranée (OCCAM), l'Organisation catholique internationale du cinéma et de l'audiovisuel (OCIC), la Fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRESCI), la Fédération internationale des ciné-clubs, etc. La coopération avec le CICT en tant que tel avait connu une baisse considérable au cours de ces dernières années. Toutefois, en 1998, les organisations membres, prenant acte de l'importance des nouvelles directives régissant les relations entre l'UNESCO et les ONG, ont décidé de relancer l'action de coordination du CICT en nommant un directoire ainsi qu'un nouveau secrétaire général pour préparer une restructuration. Ces efforts qui ont aussi comporté une relance progressive des activités et un élargissement à de nouveaux membres ont été suivis d'effets. Le reclassement aux relations formelles d'association du CICT a été retardé jusqu'en 1999, en vue de lui permettre de finaliser la

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restructuration interne qui était en cours. Il a été alors précisé qu'une évaluation de sa coopération serait effectuée, à la fin de la période sexennale. Les efforts du CICT se sont poursuivis : à l'élargissement de ses membres à des instances comme l'Association internationale des télévisions d'éducation et de découverte (AITED) ou la Confédération internationale des cinémas d'art et d'essai, qui illustre la présence des réseaux indépendants et le réseau NETPAC pour le cinéma asiatique, en attendant la finalisation de nouvelles participations, s'est ajouté le choix d'un nouveau président, M. Hisanori Isomura, ancien directeur général de la télévision japonaise NHK, faisant suite à la phase de gouvernance provisoire par le directoire des vice-présidents.

4. Evaluation de la coopération au cours de la période 1995-2000

* Coopération bilatérale

Les relations de coopération avec le CICT ont été particulièrement satisfaisantes au cours du biennium 2000-2001, et le Secteur de la culture avec lequel il coopère principalement mais pas exclusivement, juge le bilan de sa coopération positif sur la période considérée, surtout étant donné le niveau de coopération qu'il avait à l'époque. Bien que ses activités propres ne soient pas nombreuses, elles se trouvent étroitement ciblées autour de certaines priorités de l'UNESCO et ses organisations membres mènent des activités nombreuses et professionnelles qui se situent pour quelques-unes d'entre elles surtout dans la région Europe mais, si on les considère toutes, dans l'ensemble des régions du monde, soit plus de 120 pays. Une place particulière est vouée à la coopération méditerranéenne, en particulier dans le cadre de la participation à la Conférence euroméditerranéenne du cinéma établie avec le Parlement européen et à la Conférence internationale des opérateurs méditerranéens. Avec son concours, l'UNESCO est présente dans de grands festivals comme celui de Venise. Elle a pu participer à plusieurs activités cinématographiques, notamment depuis 1998, le Festival CIAK-Junior à Trévise (Italie) qui associe les jeunes et de nombreuses télévisions dans maintenant quatre régions du monde - auquel s'est ajouté en collaboration avec le Programme des écoles associées, un concours de dessins animés dans le cadre de l'Année internationale pour la culture de la paix en 2000 - et les Rencontres internationales "Images et Sciences" (CNRS) à Paris, chaque année et aussi dans le cadre de la Conférence mondiale sur la science de l'UNESCO, tenue à Budapest (Hongrie) en 1999. La participation de l'UNESCO au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, Burkina Faso (FESPACO) est également de plus en plus liée à sa collaboration avec le CICT. Celui-ci a contribué à la création du premier festival international du film scientifique à Beijing (Chine) après avoir collaboré à celles des festivals de Minorque (Espagne), en 1997, de Beyrouth (Liban) en 1999, de Orhid (ex-République yougoslave de Macédoine) en 2000 et avant de soutenir l'avènement de la session internationale du Festival d'Antalya (Turquie) en 2001. Le CICT a aussi pris part aux activités de l'UNESCO relatives à l'étude de l'impact des négociations commerciales sur le devenir des industries culturelles en réalisant une monographie sur la question cinématographique manifestant sa capacité à obtenir les contributions de cinéastes et spécialistes du cinéma du monde entier. Il est présent à toutes les sessions du Programme international pour le développement de la communication et il a été invité à celle à venir du programme Information pour tous.

Depuis son reclassement, les contacts se sont multipliés avec son secrétariat général. Il coopère ainsi dans tous les domaines de compétence de l'UNESCO. Il a développé sa présence dans les PMA aussi bien avec l'admission de nouveaux membres qu'avec le développement de nouvelles activités. Enfin, il contribue à la tenue de séminaires et à la réalisation d'événements cinématographiques au Siège, comme la présentation de films de pays en développement ou en en transition, en présence de leurs réalisateurs et des hommages aux grands réalisateurs. La

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nouvelle équipe dirigeante a redonné un nouvel élan au CICT, accru ses relations avec les partenaires professionnels et les fondations et ainsi suscité un nouveau potentiel d'action qui font désormais de lui un partenaire très sérieux et davantage représentatif dans ce domaine. Le CICT n'a pas demandé à bénéficier d'un accord-cadre et les contrats qui lui sont proposés sont de l'ordre de 10 à 15.000 dollars par exercice biennal. A vrai dire, il n'existe pas d'autre organisation faîtière dans le monde, en ce domaine, qui puisse rendre les mêmes services à l'UNESCO.

* Coopération collective

• Participation à toutes les sessions de la Conférence internationale des ONG.

* Contributions au 31 C/4 et au 31 C/5

Pour l'avenir, le concours du CICT est attendu particulièrement du Secteur de la culture pour la poursuite de la constitution d'un site d'information sur les politiques cinématographiques, engagée depuis l'année 2000 et pour l'établissement d'une liste des chefs-d'oeuvre mondiaux du cinéma, en liaison avec les musées et les festivals et les autres ONG compétentes qui voudront s'y associer. Les initiatives prises avec le Secteur de l'éducation et celui des sciences ont aussi vocation à se poursuivre. Enfin, le CICT est invité aux consultations préliminaires d'ONG sur le Sommet mondial de l'information par le Secteur de la communication et de l'information.

Recommandation du Directeur général : Renouvellement des relations formelles d'association.

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FEDERATION MONDIALE DES ASSOCIATIONS, CENTRES ET CLUBS UNESCO

FMACU

Année de fondation : 1981

1. Présentation et mission

Née en 1981 à la demande de l'UNESCO, la Fédération mondiale des associations, centres et clubs UNESCO (FMACU) regroupe des fédérations nationales d'associations, centres et clubs UNESCO dans 87 pays répartis dans les cinq régions géographiques de l'UNESCO. Elle entretient par ailleurs des relations avec des clubs implantés dans des pays où il n'existe pas encore de fédération nationale. L'un des principaux objectifs de la FMACU est de promouvoir les idéaux, les objectifs et programmes de l'UNESCO sur le terrain. En ce sens, toutes les activités menées par les membres de la FMACU s'inspirent de la Stratégie à moyen terme et des programmes biennaux. Le réseau de la FMACU a également pour fonction de promouvoir la compréhension internationale, la culture de la paix à travers des activités concrètes, en particulier dans le domaine de l'éducation.

Deux confédérations régionales regroupant les fédérations nationales se sont créées récemment : la Confédération africaine des associations, centres et clubs UNESCO en 1999, et la Fédération européenne des associations, centres et clubs UNESCO en 2001. La Fédération régionale Asie-Pacifique existait pour sa part depuis 1978.

2. Organes constitutifs

La politique générale de la FMACU est déterminée par le Congrès mondial quadriennal qui réunit toutes les fédérations nationales, membres actifs de la FMACU. Un Conseil exécutif est élu et composé d'un président, de cinq vice-présidents issus des cinq régions géographiques, d'un secrétariat général, d'un trésorier et de cinq membres issus des cinq régions géographiques. Le Conseil exécutif, organe directeur, se réunit, si possible, chaque année et, dans tous les cas, au moins une fois entre deux congrès. Les cinq vice-présidents sont les porte-parole des régions au Conseil exécutif.

Les ressources proviennent des cotisations des membres, des aides et contrats de l'UNESCO. Le total des ressources propres représente 25 % du total des recettes pour l'exercice 2000, dont 8 % pour les cotisations ; les aides et les contrats de l'UNESCO représentent environ 70 % du total des recettes pour ce même exercice.

3. Coopération

En raison de l'existence au sein du Secrétariat de l'UNESCO d'une Unité des associations, centres et clubs UNESCO puis d'une Division des commissions nationales et des nouveaux partenariats, les relations de la FMACU avec l'UNESCO sont quasi-quotidiennes. Les réunions régionales, organisées conjointement par la FMACU, les régions et l'UNESCO sont le meilleur exemple de cette coopération de tous les jours. L'invitation régulière du Secrétariat de l'UNESCO aux réunions du Conseil exécutif de la FMACU permet une information commune permanente. La participation des spécialistes du programme de l'UNESCO (de différents secteurs) au dernier Congrès mondial est un autre exemple de cette coopération "de substance". A la veille de la mise en place de la Stratégie à moyen terme pour 2002-2007, la FMACU s'apprête à signer un accord-cadre avec l'Organisation en vue de mieux renforcer la coopération et de mieux définir les missions respectives du Secrétariat de l'UNESCO et de la Fédération.

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4. Evaluation de la coopération au cours de la période 1995-2000

* Coopération bilatérale

La FMACU, ONG en relations formelles d'association, a participé aux trois sessions de la Conférence générale pour la période susmentionnée. Elle est intervenue en séance plénière et dans plusieurs commissions de programme. Pour la période 1995-2000, la FMACU a répondu aux consultations du Directeur général sur la préparation du C/4 et des trois C/5. Un effort particulier a été mené pour diffuser les idéaux de la culture de la paix, par exemple par la publication en trois langues d'un texte théâtral sur ce sujet. Une table ronde publique lors du cinquième Congrès, en présence du Directeur général, a permis le lancement d'une vaste campagne de signatures pour le Manifeste 2000. Dès 1996, "Confluences – Le monde en poche" présentait une synthèse de la Stratégie à moyen terme destinée à l'ensemble du mouvement. Par ailleurs, à travers son réseau de "Learning Centres", la FMACU apporte une contribution au programme de l'éducation pour tous et de la lutte contre la pauvreté. La FMACU participe à la construction de la paix et au dialogue des civilisations à travers de vastes projets artistiques internationaux tels que "Mondo Arte" et "Le geste en liberté".

* Coopération collective

La FMACU a été élue au Comité de liaison ONG-UNESCO et participe dans ce cadre à la consolidation de la coopération collective ONG-UNESCO. Par deux fois la FMACU a représenté ce Comité à des réunions internationales d'ONG (en particulier au Sommet du millénaire, ONU, New York, mai 2000). Elle a pris une part active à la Consultation des ONG précédant le Forum mondial de Dakar sur l'éducation pour tous (avril 2000) ; de même elle a copréparé le colloque sur la culture de la paix (Paris, novembre 2000) et animé à cette occasion l'un des ateliers. Par ailleurs, la FMACU suit régulièrement les travaux des commissions programmatiques mixtes "Suivi de Habitat II", "Communication et information" ; elle participe très activement à la commission "Elimination de la pauvreté". Elle prend une part active à la préparation de la Conférence des ONG de décembre 2001.

* Contributions au 31 C/4 et au 31 C/5

Dans le cadre de la Stratégie à moyen terme 2002-2007 et, plus particulièrement pour le biennium 2002-2003, la FMACU envisage d'orienter ses actions autour des points suivants : Education pour tous (grand programme I). La FMACU élargira et renforcera son réseau de "Learning Centres" en Asie en orientant le travail de ces centres autour des six objectifs arrêtés à Dakar (Forum mondial sur l'éducation pour tous). Dans le même ordre d'idée, la FMACU, en coopération avec le BREDA, renforcera son réseau de "Centres éducationnels" en Afrique, véritables maisons de l'éducation pour tous facilitant l'organisation de cours d'alphabétisation et étant de véritables centres de ressources pour les "enseignants". Une étude de faisabilité sera engagée pour envisager d'étendre ce type de programme à la région Amérique latine-Caraïbes et Etats arabes.

Promotion des droits de l'homme de la paix et des principes démocratiques (grand programme III). En s'appuyant sur l'expérience de plusieurs fédérations nationales (Haïti, Congo, Inde ...) et à travers les ateliers organisés dans chacune des réunions régionales qui auront lieu en 2002-2003, la FMACU contribuera à sensibiliser son réseau à la promotion des droits humains, particulièrement à la lumière des recommandations de la Conférence mondiale contre le racisme (Durban, septembre 2001). "Confluences" sera le support de cette mobilisation.

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Culture (grand programme IV). A l'occasion du 30e anniversaire de la Convention du patrimoine mondial, la FMACU envisage d'organiser un ou deux chantiers de restauration sur les sites du patrimoine mondial. Comme dans les expériences précédentes menées à Gorée et à Fès, la FMACU contribuera à travers ces opérations à sensibiliser les jeunes participants à la dimension mondiale du patrimoine culturel. Ces "rencontres-chantiers" internationaux seront également l'occasion d'un apprentissage du dialogue entre les civilisations.

Soutien de l'exécution du programme (par. 16011 et 16012 du C/5). Dans le cadre du "soutien de l'exécution du programme", la FMACU continuera à jouer son rôle d'échange d'information entres les membres de son réseau, de conseil aux projets nationaux ou régionaux, de développement de nouvelles fédérations, de formation des cadres du mouvement, ceci en coopération avec l'UNESCO. "Confluences" (La lettre de la FMACU, Le monde en poche, Arts et culture) poursuivra son travail d'information sur l'UNESCO et les clubs (dans les trois langues de travail de la FMACU : français, anglais, espagnol). Il continuera à être distribué aux commissions nationales en vue de renforcer les liens avec les instances nationales.

Recommandation du Directeur général : Renouvellement des relations formelles d'association.

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INTERNATIONALE DE L'EDUCATION IE

Année de fondation : 1993

1. Présentation et mission

Fondée en janvier 1993 par la fusion du Secrétariat professionnel international de l'enseignement (SPIE) et de la Confédération mondiale des organisations de la profession enseignante (CMOPE), l'IE, organisation syndicale mondiale de personnels du Secteur de l'éducation, peut être considérée comme le porte-parole international du milieu enseignant. Elle a pour objectifs notamment de défendre la cause des organisations de personnels enseignants et non enseignants de l'éducation, de promouvoir la condition, les intérêts et le bien-être de leurs membres et de défendre leurs droits syndicaux et professionnels, mais également de promouvoir le droit à l'éducation pour tous dans le monde, à l'exclusion de toute discrimination. L'IE oeuvre aussi tout particulièrement au développement de la participation des femmes dans la société et dans la profession enseignante où elles représentent environ 70 % du personnel.

L'IE représente environ 24,5 millions de membres dans tous les secteurs de l'éducation, de l'éducation à la petite enfance à l'enseignement supérieur, par le biais de ses 305 syndicats2 et organisations nationales membres dans 155 pays ou territoires.

2. Organes constitutifs

• Un Congrès mondial triennal.

• Un Bureau exécutif de 23 membres (dont 12 femmes) élu par le Congrès3. Le siège de l'organisation se trouve à Bruxelles. Des bureaux régionaux sont établis en Afrique (Togo), en Amérique latine (Costa Rica), aux Caraïbes (Sainte-Lucie), en Asie et Pacifique (Malaisie et Fidji) et en Europe (Belgique).

• Des conférences régionales réunissent tous les trois ans les organisations membres de chaque région qui élisent un bureau régional et décident des politiques et activités thématiques régionales de l'IE.

3. Coopération

La création de l'IE, qui a été admise à l'ancienne catégorie A en 1993, puis reclassée aux relations formelles d'association en 1996, a été encouragée par l'UNESCO car elle permettait de rassembler des organisations aux objectifs similaires.

Un accord de coopération, sans incidence financière, a été conclu pour la période 1999-2001 en vue de la mise en oeuvre d'un certain nombre d'activités ainsi que la réalisation d'actions conjointes sur des dossiers prioritaires.

2 L'IE comptait, en 1995, 258 organisations nationales représentant environ 21 millions de membres. 3 Afrique 4, Amérique latine 3, Amérique du Nord/Caraïbes 5, Asie/Pacifique 4, Europe 7.

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4. Evaluation de la coopération au cours de la période 1995-2000

* Coopération bilatérale

L'IE est un partenaire dynamique et compétent pour la mise en oeuvre des programmes de l'UNESCO dans son domaine d'activité, qui entretient une coopération très riche et active avec le Secteur de l'éducation. Elle est une organisation de premier plan dans sa discipline, notamment par la mise en oeuvre de son programme de recherche-action dans les domaines de l'éducation pour tous (EFA) et de la Recommandation de l'OIT/UNESCO sur la condition des enseignants, mais également par des actions dans le domaine de l'éducation préventive et l'éducation pour les droits de l'homme et la tolérance.

En matière de diffusion de l'information, l'IE a diffusé les informations relatives aux initiatives de l'UNESCO, à travers son site Web, sa lettre mensuelle et son magazine trimestriel, en mettant l'accent notamment sur la manière dont les programmes de l'UNESCO peuvent atteindre les enseignants.

Dans le cadre de la Journée mondiale des enseignants, initiée par l'UNESCO en 1994, des activités ainsi que des publications ont été mises en oeuvre conjointement avec l'IE.

En matière d'éducation pour tous, l'IE a joué un rôle de premier ordre dans l'évaluation du suivi de Jomtien en publiant une étude spécifique présentant la perspective des enseignants dans certains des pays les plus peuplés. Elle est également très active dans le cadre du suivi du Forum mondial sur l'éducation de Dakar ainsi que sur le suivi de la Conférence mondiale sur l'enseignement supérieur.

Concernant la condition des enseignants, l'IE a plaidé et oeuvré en faveur du développement et de l'adoption de la Recommandation de 1997 de l'UNESCO, relative au personnel enseignant de l'enseignement supérieur. L'IE fournit tous les trois ans un rapport et des informations au Comité conjoint OIT/UNESCO sur l'application de la Recommandation de 1966 OIT/UNESCO concernant la condition du personnel enseignant (CEART).

En matière de culture de la paix, l'IE a produit un kit pédagogique à l'intention des enseignants et participé à la production d'un CD-ROM "pour une éducation à la citoyenneté" lancée à l'occasion du dernier Congrès mondial de l'IE.

Concernant l'éducation préventive, une alliance a été lancée à l'occasion de la Conférence du BIE de 1996 par les Directeurs de l'UNESCO, de l'OMS et d'ONUSIDA avec la Présidente de l'IE pour promouvoir l'éducation à la santé et la prévention du VIH/sida à l'école, notamment par l'organisation de séminaires conjoints et la production de matériel pédagogique à l'intention des enseignants. Dans le cadre de la coopération interagences, l'IE participe régulièrement aux séminaires et forums organisés par la Banque mondiale, avec la participation de l'OIT et de l'UNESCO.

L'IE joue pleinement son rôle de partenaire de l'UNESCO, aussi bien du point de vue de la planification que de l'exécution de ses programmes dans un domaine vaste et spécialisé.

Il convient de souligner qu'une part importante de la coopération avec l'IE a été réalisée, non pas par le biais de contrats ou d'allocations de fonds, mais sous la forme d'arrangements réciproques entre les spécialistes de programme de l'IE et de l'UNESCO.

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A cet égard, le Secteur de l'éducation recommande le renouvellement de ce cadre de coopération avec l'IE, et soutient fortement la possibilité de conclure un accord-cadre, en vue du renforcement des activités de coopération entre l'UNESCO et l'IE comme celles qui ont déjà été réalisées.

* Coopération collective

• Membre du Comité de liaison ONG-UNESCO dont sa représentante a assuré la présidence entre novembre 1998 et décembre 2001, présidence à laquelle elle a été réélue pour 2001-2003.

• Participation à toutes les sessions de la conférence internationale des ONG.

• Participation à la consultation régionale des ONG dans les Etats arabes (Amman, 1996).

• Participation aux conférences mondiales de l'ONU et celles organisées par l'UNESCO sur l'éducation des adultes (Hambourg, 1997), sur l'enseignement supérieur (Paris, 1998) et sur la science (Budapest, 1999).

• Participation aux forums sur l'enseignement technique et professionnel (Séoul, 1999) et sur l'éducation (Dakar, 2000).

• Membre des consultations collectives égalité des sexes et équité, alphabétisation et éducation pour tous et enseignement supérieur. Membre actif de la consultation collective sur l'alphabétisation et l'éducation pour tous, l'IE a été impliquée dans la préparation d'une publication (Les défricheurs) ainsi que dans les publications élaborées pour le Forum de Dakar. A ce titre, il convient de citer la part importante qu'elle a prise au Forum mondial sur l'éducation (Dakar, avril 2000) en organisant une des tables rondes, et en participant activement à toutes les actions et initiatives organisées dans le cadre du suivi.

Dans le domaine de l'enseignement supérieur, les représentants de l'IE ont également joué un rôle significatif dans la préparation et le suivi de la Conférence mondiale sur l'enseignement supérieur au sein de la consultation collective.

L'IE a joué un rôle important dans l'exercice de réflexion sur les nouveaux mécanismes de consultation avec les ONG, à la conférence internationale des ONG et au sein du Comité de liaison ONG-UNESCO.

Recommandation du Directeur général : Renouvellement des relations d'association, et engagement à conclure un accord-cadre de coopération pour la prochaine Stratégie à moyen terme 2002-2007.

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UNION MONDIALE POUR LA NATURE UICN

Année de fondation : 1948

1. Présentation et mission

L'UICN a été créée à l'initiative de l'UNESCO, du gouvernement français et de la Ligue suisse de protection de la nature. Elle a une structure hybride, qui regroupe à la fois des gouvernements, des agences nationales, ainsi que des ONG nationales et internationales traitant de questions d'environnement. Elle a pour objectifs d'encourager et d'aider les sociétés du monde entier à conserver l'intégrité et la diversité de la nature et à veiller à ce que toute utilisation des ressources naturelles soit équitable et écologiquement durable.

L'UICN regroupe 79 Etats membres, 112 gouvernements, 760 organisations non gouvernementales, 37 institutions affiliées, près de 10.000 scientifiques et experts, dans 181 pays. Elle a 42 bureaux régionaux et nationaux à travers le monde.

2. Organes constitutifs

• Le Congrès mondial de la nature, Assemblée générale triennale, qui réunit les membres (gouvernements et organismes non gouvernementaux, tous ayant un droit de vote).

• Le Conseil, élu par l'Assemblée.

• Les huit régions statutaires de l'UICN (Afrique, Méso-Amérique et Amérique du Sud, Amérique du Nord et Caraïbes, Asie du Sud et de l'Est, Asie de l'Ouest, Europe de l'Est, Asie du Nord et Asie centrale et Europe de l'Ouest ), y sont représentées par trois conseillers chacune et les six Commissions par leur Président.

3. Coopération

* Historique

Créée sous les auspices de l'UNESCO, l'UICN qui avait été admise dans la catégorie A avant 1995, et bénéficiait jusqu'alors d'une subvention de l'Organisation, a été reclassée aux relations formelles d'association en 1997. Ses domaines prioritaires sont la conservation de la diversité biologique, la gestion efficace et la restauration des écosystèmes, le patrimoine naturel, l'environnement, et l'éducation relative à l'environnement.

Le réseau important qu'elle représente fait d'elle un partenaire de tout premier plan pour le Secteur des sciences, comme pour le Centre du patrimoine mondial.

Un accord de coopération a été conclu entre le Centre du patrimoine mondial et l'UICN, en octobre 1996.

4. Evaluation de la coopération au cours de la période 1995-2000

* Coopération bilatérale

La coopération avec l'UICN a continué de se développer, dans le cadre du programme MAB (réserves de la biosphère et l'approche par écosystèmes de la Convention sur la diversité biologique)

164 EX/40 Annexe I - page 15

et de la Convention du patrimoine mondial (évaluation des propositions d'inscription de sites naturels et des sites mixtes, culturels et naturels, suivi de l'état de conservation).

L'UICN a collaboré avec la Commission océanographique intergouvernementale au développement et à la mise en oeuvre de son programme, en particulier dans le soutien conjoint apporté au Réseau mondial de surveillance des récifs coralliens et dans l'aide commune apportée au réseau informel des scientifiques travaillant sur des projets en relation avec le concept des grands écosystèmes marins.

Dans le cadre du programme MAB, l'UICN est l'une des trois ONG dotées du statut consultatif au sein du Conseil de coordination international du MAB, et participe également aux réunions du Comité consultatif pour les réserves de la biosphère.

La Division SC/ECO a des liens de coopération étroits avec le Centre du droit de l'environnement de l'UICN à Bonn, qui a contribué à l'élaboration du Cadre statutaire pour le Réseau mondial des réserves de la biosphère (1995).

A travers sa commission d'éducation environnementale, l'UICN coopère également avec le Secteur de l'éducation (autrefois ED/EPD), dans une initiative conjointe avec le MAB, pour la mise en oeuvre de l'"Initiative mondiale sur l'éducation, la formation et la sensibilisation du public à la biodiversité".

Le nouveau domaine de coopération avec l'UICN porte sur la recherche de solutions alternatives pour assurer le financement de la conservation des biens du patrimoine mondial.

Ce partenaire apporte une importante contribution, aussi bien dans la conception que dans la mise en oeuvre des programmes de l'Organisation dans ce domaine. Le cinquième Congrès mondial de l'UICN sur les zones protégées donnera, en septembre 2003, l'occasion d'appeler l'attention des spécialistes mondiaux de la conservation sur le patrimoine mondial et le Réseau mondial de réserves de biosphère. Le congrès aura des effets spécifiques en ce qui concerne l'amélioration de la conservation du patrimoine mondial et des réserves de biosphère, et l'UNESCO est considérée comme un partenaire dans la préparation de cette manifestation stratégique.

* Coopération collective

• L'UICN n'a pas répondu à la consultation sur le rapport sexennal, ni à celles sur le C/4 et le C/5.

* Contributions au 31 C/4 et au 31 C/5

• Contributions dans les domaines indiqués ci-dessus.

Recommandation du Directeur général : Renouvellement des relations formelles d'association.

164 EX/40 Annexe II

ANNEXE II/ANNEX II

ONG EN RELATIONS FORMELLES DE CONSULTATION FAISANT L'OBJET D'UNE RECOMMANDATION EN VUE DU RENOUVELLEMENT DE CES RELATIONS

NGOs IN FORMAL CONSULTATIVE RELATIONS SUBJECT TO A RECOMMENDATION WITH A VIEW TO THE RENEWAL OF THESE RELATIONS

ACADEMIE EUROPEENNE DES SCIENCES, DES ARTS ET DES LETTRES [AESAL] EUROPEAN ACADEMY OF ARTS, SCIENCES AND HUMANITIES [EAASH]

AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE [AUF] AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE [AUF] (EX : AGENCE FRANCOPHONE POUR L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET LA RECHERCHE) [AUPELF-UREF]

AMNESTY INTERNATIONAL AMNESTY INTERNATIONAL

ASSEMBLEE MONDIALE DE LA JEUNESSE [AMJ] WORLD ASSEMBLY OF YOUTH [WAY]

ASSOCIATION DES CONSEILS ASIATIQUES POUR LA RECHERCHE EN SCIENCES SOCIALES ASSOCIATION OF ASIAN SOCIAL SCIENCE RESEARCH COUNCILS [AASSREC]

ASSOCIATION DES FEMMES DU PACIFIQUE ET D'ASIE DU SUD-EST PAN PACIFIC AND SOUTH EAST ASIA WOMEN'S ASSOCIATION [PPSEAWA]

ASSOCIATION DES UNIVERSITES AFRICAINES [AUA] ASSOCIATION OF AFRICAN UNIVERSITIES [AAU]

ASSOCIATION DES UNIVERSITES DU COMMONWEALTH ASSOCIATION OF COMMONWEALTH UNIVERSITIES [ACU]

ASSOCIATION EUROPEENNE DE L'UNIVERSITE [AEU] EUROPEAN UNIVERSITY ASSOCIATION [EUA] (EX : ASSOCIATION DES UNIVERSITES EUROPEENNES)

ASSOCIATION INTERAMERICAINE DE LA PRESSE INTER-AMERICAN PRESS ASSOCIATION [IAPA]

ASSOCIATION INTERNATIONALE DE RADIODIFFUSION [AIR] INTERNATIONAL ASSOCIATION OF BROADCASTING [IAB]

ASSOCIATION INTERNATIONALE DES ETUDES ET RECHERCHES SUR L'INFORMATION [AIERI] INTERNATIONAL ASSOCIATION FOR MEDIA AND COMMUNICATION RESEARCH [IAMCR]

ASSOCIATION INTERNATIONALE DES JURISTES DEMOCRATES [AIJD] INTERNATIONAL ASSOCIATION OF DEMOCRATIC LAWYERS [IADL]

164 EX/40 Annexe II - page 2

ASSOCIATION INTERNATIONALE DES URBANISTES [AIU] INTERNATIONAL SOCIETY OF CITY AND REGIONAL PLANNERS [ISOCARP]

ASSOCIATION INTERNATIONALE POUR LA LECTURE [AIL] INTERNATIONAL READING ASSOCIATION [IRA]

ASSOCIATION INTERNATIONALE POUR L'EVALUATION EDUCATIVE [AIEE] INTERNATIONAL ASSOCIATION FOR EDUCATIONAL ASSESSMENT [IAEA]

ASSOCIATION MONDIALE DES GUIDES ET DES ECLAIREUSES [AMGE] WORLD ASSOCIATION OF GIRL GUIDES AND GIRL SCOUTS [WAGGGS]

ASSOCIATION MONDIALE DES JOURNAUX [AMJ] WORLD ASSOCIATION OF NEWSPAPERS [WAN]

ASSOCIATION MONDIALE DES RADIODIFFUSEURS COMMUNAUTAIRES [AMARC] WORLD ASSOCIATION OF COMMUNITY RADIO BROADCASTERS

CENTRE ASIATIQUE D'INFORMATION SUR LES RECHERCHES EN COMMUNICATION DE MASSE [AMIC] ASIAN MEDIA INFORMATION AND COMMUNICATION CENTRE [AMIC]

CLUB DE ROME [COR] CLUB DE ROME

COMITE DE COORDINATION DU SERVICE VOLONTAIRE INTERNATIONAL [CCSVI] COORDINATING COMMITTEE FOR INTERNATIONAL VOLUNTARY SERVICE [CCIVS]

COMITE INTERNATIONAL POUR L'INFORMATION ET LA DOCUMENTATION EN SCIENCES SOCIALES [CIDSS] INTERNATIONAL COMMITTEE FOR SOCIAL SCIENCE INFORMATION AND DOCUMENTATION [ICSSD]

COMITE MONDIAL POUR LA LIBERTE DE LA PRESSE WORLD PRESS FREEDOM COMMITTEE [WPFC]

COMITE POUR LA PROTECTION DES JOURNALISTES [CPJ] COMMITTEE TO PROTECT JOURNALIST

COMMISSION INTERNATIONALE DE JURISTES [CIJ] INTERNATIONAL COMMISSION OF JURISTS [ICJ]

COMMUNAUTE DES UNIVERSITES MEDITERRANEENNES [CUM] COMMUNITY OF MEDITERRANEAN UNIVERSITIES [CMU]

CONFEDERATION INTERNATIONALE DES SOCIETES D'AUTEURS ET COMPOSITEURS [CISAC] INTERNATIONAL CONFEDERATION OF SOCIETIES OF AUTHORS AND COMPOSERS [CISAC]

CONSEIL INTERNATIONAL DES RADIOS-TELEVISIONS D'EXPRESSION FRANÇAISE [CIRTEF] FRENCH-SPEAKING RADIO AND TELEVISION INTERNATIONAL COUNCIL

164 EX/40 Annexe II - page 3

CONFERENCE MONDIALE DES RELIGIONS POUR LA PAIX [CMRP] WORLD CONFERENCE ON RELIGION AND PEACE [WCRP]

CONSEIL DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES DES SCIENCES MEDICALES [CIOMS] COUNCIL FOR INTERNATIONAL ORGANIZATIONS OF MEDICAL SCIENCES [CIOMS]

CONSEIL INTERNATIONAL D'EDUCATION DES ADULTES [CIEA] INTERNATIONAL COUNCIL FOR ADULT EDUCATION [ICAE]

CONSEIL INTERNATIONAL DE LA MUSIQUE TRADITIONNELLE [CIMT] INTERNATIONAL COUNCIL FOR TRADITIONAL MUSIC [ICTM]

CONSEIL INTERNATIONAL DES ORGANISATIONS DE FESTIVALS DE FOLKLORE ET D'ARTS TRADITIONNELS [CIOFF] INTERNATIONAL COUNCIL OF ORGANIZATIONS FOR FOLKLORE FESTIVALS AND FOLK ART

CONSEIL INTERNATIONAL POUR L'EDUCATION OUVERTE ET A DISTANCE [ICDE] INTERNATIONAL COUNCIL FOR OPEN AND DISTANCE EDUCATION [ICDE]

CONSEIL MONDIAL DE L'ARTISANAT [CMA] WORLD CRAFTS COUNCIL [WCC]

FEDERATION INTERNATIONALE DE L'INDUSTRIE PHONOGRAPHIQUE [IFPI] INTERNATIONAL FEDERATION OF THE PHONOGRAPHIC INDUSTRY [IFPI]

FEDERATION INTERNATIONALE DES ARCHIVES DU FILM [FIAF] INTERNATIONAL FEDERATION OF FILM ARCHIVES

FEDERATION INTERNATIONALE DES FEMMES DIPLOMEES DES UNIVERSITES [FIFDU] INTERNATIONAL FEDERATION OF UNIVERSITY WOMEN [IFUW]

FEDERATION INTERNATIONALE DES JOURNALISTES [FIJ] INTERNATIONAL FEDERATION OF JOURNALISTS [IFJ]

FEDERATION INTERNATIONALE DES LIGUES DES DROITS DE L'HOMME [FIDH] INTERNATIONAL FEDERATION OF HUMAN RIGHTS LEAGUES [IFHR]

FEDERATION INTERNATIONALE DES TRADUCTEURS [FIT] INTERNATIONAL FEDERATION OF TRANSLATORS [IFT]

FEDERATION INTERNATIONALE POUR LE PLANNING FAMILIAL [FIPF] INTERNATIONAL PLANNED PARENTHOOD FEDERATION [IPPF]

FEDERATION INTERNATIONALE POUR LE TRAITEMENT DE L'INFORMATION INTERNATIONAL FEDERATION FOR INFORMATION PROCESSING [IFIP]

FEDERATION INTERNATIONALE SYNDICALE DE L'ENSEIGNEMENT [FISE] WORLD FEDERATION OF TEACHERS' UNIONS [WFTU]

FEDERATION MONDIALE POUR LES ETUDES SUR LES FUTURS WORLD FUTURES STUDIES FEDERATION [WFSF]

INNOVATIONS ET RESEAUX POUR LE DEVELOPPEMENT [IRED] DEVELOPMENT INNOVATIONS AND NETWORKS

164 EX/40 Annexe II - page 4

INSTITUT INTERNATIONAL DE LA PRESSE [IIP] INTERNATIONAL PRESS INSTITUTE [IPI]

INSTITUT INTERNATIONAL DES COMMUNICATIONS INTERNATIONAL INSTITUTE OF COMMUNICATIONS [IIC]

INTERNATIONAL COORDINATION COUNCIL OF EDUCATIONAL INSTITUTIONS ALUMNI [INCORVUZ-XXI] INTERNATIONAL COORDINATION COUNCIL OF EDUCATIONAL INSTITUTIONS ALUMNI (INCORVUZ-XXI) (EX : CORPORATION INCORVUZ)

OFFICE INTERNATIONAL DE L'ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE [OIEC] CATHOLIC INTERNATIONAL EDUCATION OFFICE

ORGANISATION INTERNATIONALE DE RECHERCHE SUR LA CELLULE INTERNATIONAL CELL RESEARCH ORGANIZATION [ICRO]

ORGANISATION MONDIALE DU MOUVEMENT SCOUT [OMMS] WORLD ORGANIZATION OF THE SCOUT MOVEMENT [WOSM]

ORGANISATION UNIVERSITAIRE INTERAMERICAINE [OUI] INTER-AMERICAN ORGANIZATION FOR HIGHER EDUCATION [IOHE]

REPORTERS SANS FRONTIERES-INTERNATIONAL [RSF] REPORTERS SANS FRONTIERES-INTERNATIONAL [RSF]

SOCIETE INTERNATIONALE POUR LE DEVELOPPEMENT [SID] SOCIETY FOR INTERNATIONAL DEVELOPMENT [SID]

UNION DE RADIODIFFUSION POUR L'ASIE ET LE PACIFIQUE ASIA-PACIFIC BROADCASTING UNION [ABU]

UNION DES ASSOCIATIONS INTERNATIONALES [UAI] UNION OF INTERNATIONAL ASSOCIATIONS [UIA]

UNION DES AVOCATS ARABES [UAA] ARAB LAWYERS' UNION [ALU]

UNION INTERNATIONALE DES ARCHITECTES [UIA] INTERNATIONAL UNION OF ARCHITECTS [IUA]

UNION INTERNATIONALE DES EDITEURS [UIE] INTERNATIONAL PUBLISHERS ASSOCIATION [IPA)

UNION PANAFRICAINE DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE [UPST] PAN-AFRICAN UNION FOR SCIENCE AND TECHNOLOGY [PUST]

164 EX/40 Annexe III

ANNEXE III/ANNEX III

ONG EN RELATIONS OPERATIONNELLES FAISANT L'OBJET D'UNE RECOMMANDATION EN VUE DE LEUR RECLASSEMENT

AUX RELATIONS FORMELLES DE CONSULTATION

NGOs IN OPERATIONAL RELATIONS SUBJECT TO A RECOMMENDATION WITH A VIEW TO THEIR RECLASSIFICATION

TO FORMAL CONSULTATIVE RELATIONS

FICHES INDIVIDUELLES INDIVIDUAL FACT SHEETS

ASSOCIATION MONDIALE POUR L'APPEL ISLAMIQUE [WICS] WORLD ISLAMIC CALL SOCIETY [WICS]

UNIVERSITE RADIOPHONIQUE ET TELEVISUELLE INTERNATIONALE [URTI] INTERNATIONAL RADIO AND TELEVISION UNIVERSITY

164 EX/40 Annexe III - page 2

ASSOCIATION MONDIALE POUR L'APPEL ISLAMIQUE WICS

Siège : Tripoli (Jamahiriya arabe libyenne)

Année de fondation : 1972

Buts : Faire connaître l'appel islamique dans le monde entier par tous les moyens pacifiques possibles et, en particulier, par la diffusion de la culture islamique, de la langue arabe, par la promotion de la paix et de la coopération internationale, par la classification des lois islamiques, l'élaboration et la publication d'encyclopédies, de livres et de périodiques et par la création de centres d'enseignement dans le tiers monde et dans les pays islamiques.

Champs d'activité : théologie, dialogue interreligieux, culture de la paix, édition, lutte contre la pauvreté, aide humanitaire.

1. Représentativité géographique

Membres : La WICS regroupe des organisations associées et des particuliers dans 31 pays et territoires dont : 13 en Afrique (Bénin, Burkina Faso, Gambie, Ghana, Mali, Mozambique, Niger, Nigéria, Ouganda, Sénégal, Soudan, Tanzanie, Tchad), 3 dans les Amériques (Canada, Suriname, Trinidad), 8 en Asie et au Moyen-Orient (Caucase, Indonésie, Liban, Malaisie, Maldives, Pakistan, Sri Lanka, Syrie) et 7 en Europe (Chypre, France, Italie, Malte, Pays-Bas, Royaume-Uni, Vatican).

Organes dirigeants : l'Assemblée générale composée de tous les membres et le Conseil mondial formé de 36 membres (des régions Afrique, Asie, Etats arabes et Europe).

Relations avec d'autres institutions : Nations Unies : ECOSOC, Département de l'information, Commission des droits de l'homme.

2. Structure interne

La WICS est à la fois une organisation non gouvernementale par sa structure et une fondation par ses activités de financement de projets.

L'Assemblée générale détermine la politique générale de la WICS. Elle se réunit tous les quatre ans.

Le Conseil mondial s'occupe de la mise en oeuvre des résolutions et recommandations de l'Assemblée générale. Il se réunit une fois par an.

Le Conseil exécutif, composé de cinq membres choisis par le Conseil mondial, dont il assure le suivi des recommandations. Il se réunit tous les six mois.

Le Secrétariat général est composé de départements spécialisés dans divers domaines (Daawa, centres islamiques, information, recherche et publications, etc.).

Les membres sont nommés par l'intermédiaire d'une résolution du Conseil mondial, sur la base d'une proposition du Secrétaire général.

164 EX/40 Annexe III - page 3

Financement : Les ressources de la WICS proviennent d'allocations annuelles du pays hôte, des pays islamiques, de revenus provenant de ses investissements et de donations.

3. Activités

Principales activités : A travers son vaste réseau d'organisations humanitaires, la WICS mène les activités suivantes :

• Lutte contre la pauvreté et l'analphabétisme.

• Aide humanitaire : fourniture de matériel médical, de nourriture, de personnel enseignant et d'assistance financière en vue de la création de mosquées et de centres islamiques.

• Etude des variations climatiques en Afrique et développement des secteurs agricole et industriel des économies moins développées.

4. Coopération avec l'UNESCO

* Historique

Créée en 1972, l'Association mondiale pour l'appel islamique a été admise dans l'ancienne catégorie C en 1984, puis dans l'ancienne catégorie B en 1986. Suite à l'adoption, en 1995, des nouvelles Directives concernant les relations de l'UNESCO avec les ONG, le Conseil exécutif a décidé, lors de sa 155e session en 1998, de placer la WICS en relations opérationnelles.

* Coopération bilatérale

Des accords de coopération ont été signés avec l'UNESCO en août 1995 à Genève et en 1997 à Tripoli. Depuis1999, elle dispose d'un représentant auprès de l'UNESCO. La WICS a participé à toutes les sessions de la Conférence générale depuis 1988.

Au plan opérationnel : la WICS a permis de constituer un fonds de roulement de trois millions de dollars, contribuant ainsi à la mise en oeuvre de plusieurs projets de l'UNESCO. Dans le cadre de sa coopération avec le Secteur de la culture, elle a notamment apporté une contribution financière dépassant deux millions de dollars pour l'Histoire de l'humanité et pour l'ouvrage intitulé Sur différents aspects de la culture islamique. Dans le cadre de ses relations de coopération avec le Secteur des sciences, elle finance, entre autres, l'exposition itinérante sur la civilisation arabo-islamique qui sera inaugurée en septembre 2002 au Palais de la Découverte, à Paris, et le Projet Sahel (de 1998 à fin 2002) qui couvre le Mali, le Burkina Faso et le Niger et vise au développement durable de nouvelles approches et modalités d'approvisionnement de ressources en eau au niveau du village.

Au plan consultatif : depuis 1998, la WICS est en mesure d'apporter un concours notable à l'UNESCO, dans le cadre des activités en faveur de la paix et du dialogue entre les cultures et les civilisations, notamment au regard de sa contribution au dialogue islamo-chrétien avec le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux au Vatican. Elle a également prévu de financer la création de chaires UNESCO pour la tolérance et le dialogue interreligieux (en Andalousie) et pour les études arabes et islamiques (Mali).

164 EX/40 Annexe III - page 4

A ce titre, le Secteur de la culture recommande qu'une suite favorable soit donnée à sa demande de reclassement aux relations formelles.

Recommandation du Directeur général : Reclassement aux relations formelles de consultation.

164 EX/40 Annexe III - page 5

UNIVERSITE RADIOPHONIQUE ET TELEVISUELLE INTERNATIONALE URTI

Siège : Paris (France)

Année de fondation : 1949

Buts : Promouvoir la culture et les cultures mondiales sous ses multiples expressions audiovisuelles.

Champs d'activité : création audiovisuelle ; développement culturel ; échange d'oeuvres télévisuelles et radiophoniques.

1. Représentativité géographique

Membres : L'URTI, qui comptait 12 membres en 1949, regroupe actuellement 45 membres dans 29 pays et territoires dont : 5 en Afrique (Cameroun, Congo, Gabon, Mali, Sénégal), 6 dans les Etats arabes (Algérie, Egypte, Koweït, Maroc, Palestine, Tunisie), 18 en Europe et Amérique du Nord (Allemagne, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Canada, Croatie, Espagne, Fédération de Russie, France, Grèce, Hongrie, Italie, Lituanie, Pologne, Portugal, Roumanie, Suisse, Ukraine et Vatican).

Des contacts fructueux ont été pris récemment lors de réunions internationales en vue d'une extension de l'URTI en direction de l'Asie (Australie, Bangladesh, Bhoutan, Chine, Singapour), des Etats arabes (Arabie saoudite) et de l'Amérique latine (Brésil, Colombie). La prochaine adhésion du réseau Beur représente également une extension en direction des Etats arabes.

Il s'agit essentiellement d'entreprises privées ou publiques de radio et télédiffusion officiellement reconnues dans leur pays, ainsi que d'organismes aux activités plus larges (par exemple la chaîne internationale TV5 ; l'Institut national français de l'audiovisuel (INA), ou Canal France International (organisme de diffusion audiovisuelle satellitaire).

Organes dirigeants : l'Assemblée générale et le Bureau.

Les membres du Bureau sont ressortissants des pays suivants : Algérie, Cameroun, France, Gabon, Hongrie, Pologne, Roumanie.

2. Structure interne

Organisation non gouvernementale, l'URTI est une association sans but lucratif relevant du droit français (loi de 1901) et de statut international.

L'URTI est administrée par un Bureau élu par l'Assemblée générale qui désigne également en son sein deux commissions permanentes (Commission des programmes radiophoniques et Commission des programmes télévisuels) et peut constituer des départements spécifiques.

L'Assemblée générale annuelle définit l'orientation des activités, délibère sur les prévisions budgétaires, les comptes de chaque exercice, le rapport moral et financier. Elle

164 EX/40 Annexe III - page 6

délègue, entre ses sessions, tous pouvoirs au Bureau pour assurer le bon fonctionnement de l'URTI.

Le Bureau, élu pour deux ans, comprend au minimum quatre membres (un président, un ou plusieurs vice-présidents, un secrétaire général et un trésorier), ainsi que les présidents des commissions et des départements.

Tous les mandats dévolus par l'Assemblée générale sont exercés à titre bénévole.

Financement : Les ressources de l'URTI proviennent des cotisations de ses membres, de dons ou subventions.

3. Activités

Principales activités :

• Constitution d'une base de programmes audiovisuels de référence et libre diffusion de ces programmes.

• Organisation chaque année, dans différentes régions du monde, de deux manifestations culturelles internationales sous la forme de remise de prix : le Grand prix international radio et le Grand prix international télévision.

• Animation d'un réseau de collaboration entre télévisions et radios du monde entier pour favoriser la recherche et l'échange d'informations dans le domaine de l'audiovisuel.

• Organisation ponctuelle, avec l'aide notamment de radio-diffuseurs nationaux, de manifestations à vocation créative et formatrice (ateliers radiophoniques).

• Publication d'un site Internet bilingue (français/anglais) avec possibilité de consulter des extraits vidéo et audio en ligne.

4. Coopération avec l'UNESCO

* Historique

Avant d'adopter sa forme définitive en 1961, l'URTI a été créée sous la dénomination de l'Université radiophonique internationale (URI) en 1949, sous le double parrainage de l'UNESCO et de la Radiodiffusion française.

L'URTI a été admise à l'ancienne catégorie C en 1979, puis reclassée dans l'ancienne catégorie B en 1989. Suite à l'adoption, en 1995, des nouvelles Directives concernant les relations de l'UNESCO avec les ONG, le Conseil exécutif a décidé, lors de sa 149e session en 1996, de placer l'URTI en relations opérationnelles.

* Coopération bilatérale

Depuis sa création, l'URTI entretient des relations de coopération fructueuses avec l'UNESCO. Elle a joué un rôle très important pendant la guerre froide en contribuant à la

164 EX/40 Annexe III - page 7

circulation de l'information et des connaissances à travers des milliers de programmes échangés et diffusés par les radios et télévisions du service public.

Son action a toujours été très appréciée par les professionnels et les intellectuels de nombreux pays et par l'UNESCO. La plupart des directeurs généraux de l'Organisation se sont adressés à son Assemblée générale et ont entretenu des contacts directs avec les présidents de l'URTI. Plusieurs projets ont été élaborés et exécutés conjointement, notamment dans le cadre du Programme international pour le développement de la communication (PIDC). L'UNESCO a inscrit ses programmes au catalogue de l'Université.

Récemment, l'URTI a été la première organisation à réagir favorablement à la demande de coopération de l'UNESCO relative au projet "Ecrans sans frontières", approuvé par le Conseil exécutif et financé en partie par le Conseil intergouvernemental du PIDC. S'appuyant sur une étude de faisabilité réalisée par l'URTI, ce projet pilote, qui a pour vocation de mettre des programmes de qualité à la disposition des chaînes publiques des pays en développement, a ainsi pu aboutir (création d'une base de données mondiale des programmes en coopération avec plusieurs organismes professionnels, site Web opérationnel, publication et large distribution d'une plaquette, demandes de programmes reçues, etc.).

* Coopération collective

• Participation aux travaux de la dernière Conférence internationale des ONG (Paris, décembre 2001).

* Coopération financière

• Entre 1999 et 2001, l'URTI a reçu un montant de 70.000 dollars du compte spécial du PIDC, pour la réalisation du projet "Ecrans sans frontières".

Considérant la qualité des relations qui existent de très longue date entre l'UNESCO et l'URTI, son expertise et sa riche expérience dans le domaine audiovisuel, l'extension en cours de ses activités en Asie et en Amérique latine, sa contribution potentielle à l'élaboration et à la mise en oeuvre d'activités concourant au développement de la communication et de l'information, ainsi que la nouvelle dynamique introduite à la fois dans l'action de l'URTI et dans sa coopération avec l'UNESCO, le Secteur de la communication et de l'information recommande qu'une suite favorable soit donnée à sa demande de reclassement aux relations formelles.

Recommandation du Directeur général : Reclassement aux relations formelles de consultation.

164 EX/40 Annexe IV

ANNEXE IV/ANNEX IV

ONG ADMISES AUX RELATIONS OPERATIONNELLES

NGOs ADMITTED TO OPERATIONAL RELATIONS

FICHES INDIVIDUELLES INDIVIDUAL FACT SHEETS

CONSEIL MONDIAL DE L'EAU [CME] WORLD WATER COUNCIL [WWC]

FEDERATION INTERNATIONALE DES ETUDIANTS EN PHARMACIE [FMEP] INTERNATIONAL PHARMACEUTICAL STUDENTS' FEDERATION [IPSF]

INTERNEWS INTERNATIONAL INTERNEWS INTERNATIONAL

164 EX/40 Annexe IV - page 2

CONSEIL MONDIAL DE L'EAU CME

Siège : Marseille (France)

Date de création : 1996

Buts : Favoriser la prise de conscience de questions cruciales ayant trait à l'eau, à tous les niveaux, y compris au plus haut niveau décisionnel, et encourager une gestion efficace et durable des ressources mondiales en eau, ce qui contribuera considérablement à améliorer la qualité de la vie. Le CME joue un rôle essentiel dans la sensibilisation du public et la prise d'engagements politiques.

Principales questions traitées : L'eau, les sciences, les droits de l'homme, la recherche scientifique, les publications.

1. Représentativité géographique

Membres : Le Conseil mondial de l'eau rassemble les principales organisations qui, dans le monde entier, s'occupent des questions concernant les ressources en eau. Des ONG, des particuliers, des entreprises publiques et privées, des organismes gouvernementaux et des institutions du système des Nations Unies en sont membres.

Le CME compte 204 membres agréés appartenant à 42 pays et territoires : Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Arabie saoudite, Argentine, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bénin, Canada, Chine, Corée, Egypte, Espagne, Etats-Unis d'Amérique, France, Inde, Indonésie, Iran, Italie, Japon, Jordanie, Lesotho, Liban, Luxembourg, Maroc, Mexique, Mozambique, Oman, Ouganda, Pakistan, Palestine, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni, Sénégal, Soudan, Suède, Suisse, Syrie, Turquie, Viet Nam et Zambie).

Depuis mars 2000, plus de 91 nouvelles candidatures ont été enregistrées, soit une augmentation de 45 %.

Organe dirigeant : Le Conseil d'administration, composé de 38 membres originaires de plusieurs pays, gère les affaires du CME.

Effet multiplicateur des activités : Important. Grâce à son réseau mondial, qui couvre plus de 313 organisations internationales, le CME mène de nombreuses activités en Afrique, en Asie, en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique latine.

2. Structure interne

• Le principal organe directeur du CME est l'Assemblée générale, qui est convoquée par le Conseil d'administration et se tient au moins une fois tous les trois ans.

• Le Conseil d'administration, élu pour une période de trois ans par l'Assemblée générale, gère les affaires du Conseil. Il est composé de 38 membres au maximum et se réunit au moins une fois par an.

164 EX/40 Annexe IV - page 3

• Le Bureau, responsable de la gestion du Conseil et de la mise en oeuvre des décisions, est composé d'un président, de deux vice-présidents, d'un trésorier et d'un directeur exécutif.

Financement : L'organisation est essentiellement financée par les cotisations de ses membres, des subventions privées et publiques et l'aide fournie par la ville de Marseille. L'UNESCO lui apporte régulièrement son soutien afin qu'il mette en oeuvre des activités particulières en guise de contribution au PHI. Des donations et autres fonds sont collectés auprès d'organismes de développement et d'instances gouvernementales.

3. Activités

Principales activités : Le CME a créé le Forum mondial de l'eau, importante manifestation organisée tous les trois ans où des experts, des représentants de gouvernements et d'organisations internationales ainsi que des particuliers concernés par l'eau sont invités à élaborer des plans d'action. Le Forum mondial de l'eau est devenu une excellente occasion d'établir des contacts et réseaux à l'échelle internationale. Il s'est tenu pour la première fois à Marrakech, Maroc, en 1997 et la deuxième à La Haye, Pays-Bas, en 2000, en même temps qu'une conférence ministérielle. Le Directeur général de l'UNESCO a assisté à la tenue du premier Forum, comme du deuxième, et y a fait d'importantes communications. Il a lancé à La Haye le Programme mondial pour l'évaluation des ressources en eau - une initiative de l'ensemble du système des Nations Unies.

En 1998, le Conseil mondial de l'eau a lancé une action mondiale intitulée "Vision pour l'eau, la vie et l'environnement au XXIe siècle", qui a aidé à déterminer les besoins et à définir des scénarios visant à instaurer une gestion durable des ressources en eau. Le projet de "Vision mondiale de l'eau" a été exécuté grâce à l'aide financière d'organismes externes de soutien et aux subventions de plusieurs gouvernements. L'UNESCO a accueilli le Secrétariat du projet de Vision au sein de la Division des sciences de l'eau. Le projet a été réalisé en tant qu'activité extrabudgétaire de l'UNESCO, pour un montant total de 7,1 millions de dollars des Etats-Unis. L'Organisation y a également contribué en élaborant la Vision pour le bassin de la mer d'Aral. La Vision mondiale de l'eau a été présentée au deuxième Forum mondial de l'eau, auquel assistaient 6.000 participants, et en a constitué la principale activité.

Le troisième Forum mondial de l'eau, qui doit se tenir à Kyoto, Japon, en mars 2003, devrait réunir 30.000 personnes. Le Directeur général de l'UNESCO y présentera le premier Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau, principal résultat du Programme mondial pour l'évaluation des ressources en eau dont l'UNESCO est le chef de file.

Le CME organise et parraine également d'importantes conférences internationales et régionales, ainsi que des manifestations destinées à sensibiliser l'opinion publique et facilite la création de commissions et de groupes d'experts, en vue de proposer des solutions constructives à des problèmes clés et d'influer sur l'évolution de la politique de l'eau.

En partenariat avec les éditions Elsevier Science, le CME publie six fois par an le Water Policy Journal, revue scientifique de renommée internationale.

4. Coopération avec l'UNESCO

Depuis 1997, le CME travaille en étroite coopération avec l'UNESCO, en particulier la Division des sciences de l'eau. Il a organisé en partenariat avec l'Organisation des

164 EX/40 Annexe IV - page 4

conférences, séminaires et ateliers, parmi lesquels la Conférence internationale sur les ressources en eau du monde à l'aube du XXIe siècle : L'eau - une crise imminente ?, en 1998, et le Symposium international intitulé "Les frontières de la gestion de l'eau urbaine : impasse ou espoir ? en juin 2001. Il a mené à bien des programmes parrainés, entre autres par l'UNESCO, et a notamment formulé une "Vision à long terme pour l'eau, la vie et l'environnement au XXIe siècle", tâche qui lui avait été confiée lors du Forum de Marrakech en 1997.

L'UNESCO préside le Comité des publications du CME et participe activement aux travaux de son Conseil d'administration.

L'année 2003 ayant été proclamée Année internationale de l'eau douce par les Nations Unies, l'UNESCO et le CME cherchent maintenant à coparrainer ou collaborer mutuellement à des manifestations relatives à l'eau qui seront organisées en 2003. Le Secteur des sciences recommande vivement l'admission du CME aux relations opérationnelles.

Relations financières : Le soutien apporté au projet de "Vision" s'est traduit par la mise à disposition du secrétariat de ladite "Vision", des services à temps partiel d'un spécialiste principal du programme, de locaux et bureaux et par un appui administratif. Quelque 90.000 dollars des Etats-Unis ont été consacrés à des activités de programme particulières réalisées sous contrat au cours des cinq dernières années.

Décision du Directeur général : Admission aux relations opérationnelles.

164 EX/40 Annexe IV - page 5

FEDERATION INTERNATIONALE DES ETUDIANTS EN PHARMACIE IPSF

Siège : La Haye (Pays-Bas)

Date de création : 1949

Buts : Etudier et favoriser les intérêts des étudiants en pharmacie et encourager la coopération internationale entre eux. L'IPSF organise diverses activités offrant aux étudiants en pharmacie la possibilité d'aller voir au-delà des frontières nationales à la recherche d'idées nouvelles et novatrices.

Champs d'activité : Enseignement supérieur, sciences, droits de l'homme, recherche scientifique, publications.

1. Représentativité géographique

Membres :

Membres de plein exercice : La qualité de membre de plein exercice est accordée à des organisations représentatives des étudiants en pharmacie à l'échelle nationale.

Membres associés : Toute autre organisation d'étudiants en pharmacie (qui n'est pas représentative à l'échelle nationale) peut se voir octroyer la qualité de membre de l'Association.

Membres individuels : Etudiants en pharmacie et diplômés en pharmacie (jusqu'à quatre ans après l'obtention de leur premier diplôme en pharmacie) qui souhaitent participer activement aux activités de l'IPSF.

Membres honoraires à vie : Toute personne ayant rendu d'éminents services à la Fédération.

L'IPSF compte 71 organisations membres dans 56 pays (Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Bulgarie, Canada, Chili, Costa Rica, Croatie, Danemark, Egypte, El Salvador, Espagne, Etats-Unis d'Amérique, Finlande, France, Ghana, Grèce, Hongrie, Islande, Israël, Jamaïque, Kenya, Lituanie, Macédoine, Malte, Mexique, Nigéria, Norvège, Pakistan, Pays-Bas, Pérou, Pologne, Portugal, République de Chine, République d'Irlande, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Rwanda, Sierra Leone, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Soudan, Suède, Suisse, Tanzanie, Thaïlande, Tunisie, Turquie, Yougoslavie, Zimbabwe).

Elle représente au total environ 300.000 étudiants en pharmacie du monde entier.

Organes dirigeants : L'Exécutif, élu par l'Assemblée générale, est composé de cinq membres originaires du Royaume-Uni, d'Islande, du Portugal, de Singapour, de Slovénie et des Etats-Unis d'Amérique.

Effet multiplicateur des activités : Important. Par le biais de ses associations nationales, l'IPSF mène de nombreuses activités en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, en Océanie et en Amérique latine.

164 EX/40 Annexe IV - page 6

2. Structure interne :

Le principal organe directeur de la Fédération est l'Assemblée générale, qui est convoquée par l'Exécutif et se réunit lors du Congrès annuel.

L'Exécutif, élu pour une période de quatre ans par l'Assemblée générale, gère les affaires de la Fédération. Outre son président, l'Exécutif est composé d'un président chargé de l'information et de l'éducation, d'un président chargé des relations publiques, d'un président chargé des publications et d'un président chargé des échanges d'étudiants, qui sont élus chaque année par l'Assemblée générale, auxquels viennent s'adjoindre un secrétaire général et un trésorier élus tous les deux ans par l'Assemblée générale (lors d'une session sur deux). Les membres de l'Exécutif sont uniquement éligibles pendant les quatre années suivant l'obtention de leur premier diplôme en pharmacie.

Le Bureau permanent de l'IPSF joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de la Fédération et permet d'en traiter de manière professionnelle et efficace les problèmes administratifs.

Financement : La plupart des fonds de l'Organisation proviennent des cotisations de ses membres. L'IPSF reçoit également des donations et bénéficie de subventions et du parrainage de la Commission européenne.

3. Activités :

Principales activités : L'IPSF organise des conférences, séminaires et ateliers réunissant des participants venus de tous pays. En raison de son interdisciplinarité, la Fédération traite toutes sortes de sujets et thèmes : éducation (enseignement supérieur et éducation préventive), culture, droits de l'homme et sciences.

Entre autres activités en cours, elle réalise d'importants projets comme la campagne de sensibilisation au sida et de lutte contre le tabac, une campagne sur la santé des femmes et un programme d'échange qui offre à des étudiants en pharmacie la possibilité d'acquérir une expérience et de faire des études en pharmacie au niveau international. Les participants à ce programme vont passer un ou deux mois dans un autre pays pour y travailler dans un hôpital ou une communauté. Le projet Neema sur le concept de village, qui permet à des étudiants de vivre et de travailler avec des villageois pour des périodes de trois à six mois, en est un excellent exemple.

4. Coopération avec l'UNESCO

Depuis 1995, l'IPSF entretient une coopération constante avec la Division de l'enseignement supérieur, la Division de l'éthique des sciences et des technologies, la Division des sciences fondamentales, l'Unité de coordination "Jeunesse" et l'Unité de promotion de la condition de la femme et de l'égalité des sexes. L'IPSF a présenté plusieurs documents d'information relatifs à l'enseignement supérieur.

L'IPSF participe aux Consultations collectives sur l'enseignement supérieur depuis 1997 et ses contributions aux activités de suivi de la CMES sont vivement appréciées par le Secteur de l'éducation.

164 EX/40 Annexe IV - page 7

L'IPSF a également participé activement à la sixième session du Comité international de bioéthique (Rabat, octobre 1999). Elle a organisé à Vienne, Autriche, en novembre 2001, une Conférence intersectorielle d'étudiants sur la bioéthique, en coopération avec l'Association internationale des étudiants en agriculture (IAAS) et la Fédération internationale des associations d'étudiants en médecine (FIAEM).

Relations financières : L'UNESCO a versé une contribution d'environ 11.000 dollars à l'appui de la Conférence intersectorielle d'étudiants sur la bioéthique.

Décision du Directeur général : Admission aux relations opérationnelles.

164 EX/40 Annexe IV - page 8

INTERNEWS INTERNATIONAL

Siège : Paris (France)

Année de fondation : 1982

Buts : INTERNEWS International a pour mission de soutenir l'existence et le développement de médias indépendants (Internet, télévision, radios, presse) et de promouvoir des approches qui permettent une meilleure compréhension du monde et le respect des autres cultures. L'Association a pour objectif de contribuer par tous les moyens matériels et intellectuels à la constitution et au développement d'un réseau de membres dans le monde afin de favoriser la production, l'accès et la circulation d'une information indépendante.

Champs d'activité : Formation et perfectionnement des professionnels journalistes et techniciens, aide à la production audiovisuelle, échange de programmes, création et production de nouveaux formats de télévision, usage actif des nouvelles technologies.

1. Représentativité géographique

Membres : INTERNEWS International est un réseau qui regroupe des organisations non gouvernementales indépendantes, portant le nom d'INTERNEWS à travers le monde. Il compte des membres dans près de 23 pays et territoires : Arménie, Azerbaïdjan, Belgique, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Etats-Unis d'Amérique, France, Géorgie, Indonésie, Iran, Kazakhstan, Kosovo, Kirghizistan, Jérusalem, Ouzbékistan, République fédérale de Yougoslavie, Russie, Rwanda, Tadjikistan, Tanzanie, Thaïlande, Timor Est, Ukraine.

Organe dirigeant : Le Comité, élu pour un mandat de deux ans par l'Assemblée, se compose de six membres INTERNEWS en Arménie, Bosnie-Herzégovine, Fédération de Russie, Georgie, Ukraine et Etats-Unis d'Amérique.

Portée géographique : Important. A travers son réseau international, INTERNEWS conduit des activités en Europe de l'Est, en Asie et en Afrique.

2. Structure interne

La politique générale d'INTERNEWS international est déterminée par l'Assemblée générale annuelle regroupant l'ensemble de ses membres.

Le Comité, composé de sept membres pour une durée de deux ans renouvelables, est l'organe dirigeant élu par l'Assemblée générale.

Le Bureau, composé du président, du secrétaire général et du trésorier, est chargé de l'administration, la coordination et la mise en oeuvre des décisions du Comité et de l'Assemblée.

Financement : Les ressources de l'Association proviennent essentiellement des cotisations des membres et de subventions octroyées par des organismes bilatéraux et multilatéraux, des fondations et autres organismes privés.

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3. Activités

Activités principales : INTERNEWS s'efforce de favoriser la tolérance et la compréhension en soutenant des médias indépendants dans des démocraties émergentes, de diminuer les conflits au sein des pays et entre eux. L'Association produit et diffuse des programmes de télévision novateurs et offre des programmes de formation au journalisme de télévision et à la publicité télévisuelle. INTERNEWS aide également les télévisions régionales à tirer parti des technologies modernes de l'information afin d'organiser dans les médias, télévision et radio nationales et locales une campagne novatrice sur la question de la violence familiale.

INTERNEWS axe désormais ses efforts sur des projets Internet. Depuis 1999, l'Association a développé ses activités en Afrique et a, dans ce cadre, fourni des rapports au Tribunal pénal international des Nations Unies pour le Rwanda (TPIR) et effectué des recherches à l'appui de médias indépendants au Nigéria. En Asie, et notamment en Indonésie, l'organisation oeuvre en faveur de l'indépendance de la radio et télévision et de lois justes en matière de médias. En Amérique du Nord, INTERNEWS a contribué à la mise en place de Worldlink TV, chaîne de télévision par satellite multiculturelle fonctionnant 24 heures sur 24.

4. Coopération avec l'UNESCO

Ce réseau, dont la structure fédérative est de création récente, a coopéré à travers ses membres sur une base régulière et efficace avec l'UNESCO, au cours de ces dix dernières années. Sa faible extension géographique, ainsi que le déséquilibre de sa représentativité, sont largement compensés par les projets qu'il met en oeuvre en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et en Europe de l'Est. Au titre des actions conjointes réalisées avec l'Organisation, il convient de citer les projets d'assistance aux médias dans les zones de conflit. Il a étroitement coopéré au programme sur la liberté d'expression, la démocratie et la paix à la réalisation de projets audiovisuels et la formation de journalistes dans la région des Balkans. En Indonésie, INTERNEWS a été consulté à plusieurs reprises, pour la modification des lois relatives à la presse écrite et à la radiotélévision. Il a également été étroitement associé au projet d'aide d'urgence aux médias du Timor Oriental.

Coopération financière :

• 1996, 35.000 dollars des Etats-Unis - Bosnie-Herzégovine : développement d'un programme de télévision, et organisation d'une Conférence de médiation (Tolérance et culture de la paix)

• 1997, 10.000 dollars des Etats-Unis - Bosnie-Herzégovine : séminaire de formation au journalisme.

Décision du Directeur général : Admission aux relations opérationnelles.

164 EX/40 Annexe V

ANNEXE V/ANNEX V

FONDATION ADMISE AUX RELATIONS OFFICIELLES

FOUNDATION ADMITTED TO OFFICIAL RELATIONS

FICHE INDIVIDUELLE INDIVIDUAL FACT SHEET

FONDATION PAUL GERIN-LAJOIE PAUL GERIN-LAJOIE FOUNDATION

164 EX/40 Annexe V - page 2

FONDATION PAUL GERIN-LAJOIE

Siège : Montréal (Canada)

Année de fondation : 1977

Buts : Contribuer à l'éducation de base et à la formation des enfants et des jeunes adultes dans les pays les plus démunis, de même qu'à l'éveil aux réalités internationales chez les enfants des écoles primaires du Canada.

Champs d'activité : Solidarité, action humanitaire, culture, éducation, formation, lutte contre l'analphabétisme.

1. Représentativité géographique

Membres : La Fondation est composée de trente trois membres auxquels s'ajoutent cinq membres individuels et les administrateurs du Conseil d'administration.

Organe dirigeant : Le Conseil d'administration (Board of Directors) composé de cinq membres, tous ressortissants canadiens : le président, le premier vice-président, le deuxième vice-président, le trésorier et le secrétaire. Sa fonction est de déterminer, coordonner et financer les différentes activités de la Fondation.

Portée géographique : A ce jour, la Fondation soutient des projets et mène des actions au niveau international : en Afrique de l'Ouest, en Haïti et au Canada en partenariat avec des acteurs locaux regroupés en conseils ou comités scolaires.

2. Structure interne

Sous la législation canadienne, la Fondation P.G.L est juridiquement une corporation privée sans but lucratif. Elle compte sur une équipe de membres permanents qui apportent une expertise de premier ordre pour réaliser différents projets : cette équipe compte 22 personnes au siège social et une centaine outre-mer, dont 11 coopérants canadiens. La direction est assurée par un président, un directeur général, un directeur de projets outre-mer, un responsable du développement et des communications, un responsable de la dictée P.G.L., un spécialiste en éducation, le directeur du bureau régional à St-Louis (Sénégal), le chef de projet au Sénégal, le chef de projet en Haïti.

Financement : La Fondation possède un budget annuel d´environ 6 millions de dollars canadiens. Ses ressources proviennent de dons, de commandites, de contributions d´organismes comme l'Agence canadienne de développement international (ACDI), le Haut Commissariat aux réfugiés, l'UNICEF, différents ministères fédéraux et provinciaux, d'activités spéciales de collectes de fonds, intérêts de placement et des dons de parrains et marraines d'écoliers africains.

3. Activités

Principales activités : Ses actions sont basées sur l'association de ses compétences et de ses moyens avec ceux d'institutions locales et d'organisations non gouvernementales. Elle vise principalement à favoriser la participation et la responsabilisation des populations locales à l'égard de leurs écoles.

164 EX/40 Annexe V - page 3

Elle oeuvre dans plusieurs domaines : l'éveil des jeunes aux réalités internationales, l'appui à l'organisation scolaire, le développement des infrastructures, l'appui à la pédagogie, l'alphabétisation des adultes et la scolarisation des filles, la formation des enseignants et des directeurs d'écoles.

Dans le cadre de ses activités, d'importants projets d'alphabétisation ou d'éducation de base ont été mis en oeuvre avec succès au Canada, en Haïti, au Mali et au Sénégal. On peut citer notamment le projet ALPHA 2000 au Sénégal qui est à l'origine de 30 classes d'alphabétisation et qui a regroupé 995 apprenants dont 74 % de femmes, ou encore le projet Accès à l´éducation en Haïti où 800 nouvelles places-élèves ont été créées. L´ensemble des programmes d'appui à l'enseignement primaire a permis de favoriser la scolarisation de 85.000 enfants et l'alphabétisation de 2.700 adultes.

Au Québec et dans l'ensemble du Canada, la Fondation permet aux élèves des écoles primaires de perfectionner leur maîtrise du français avec la dictée P.G.L., de s'initier aux valeurs de solidarité et de coopération internationale et de s'associer à ses actions dans les pays en développement.

4. Coopération avec l'UNESCO

Cette Fondation a établi des relations privilégiées avec le Bureau régional de l'éducation à Dakar et un représentant de l'UNESCO-BREDA a participé au Colloque international de Montréal sur l'éducation de base en Afrique de l'Ouest francophone et en Haïti, organisé conjointement par la Fondation et le Ministère de l'éducation du Sénégal en 1997.

Elle collabore aussi avec la coordonnatrice du projet Mali-UNESCO sur la scolarisation des filles dans le cadre d'un projet d'appui aux écoles de Kayes.

La Fondation a reçu le prix d´alphabétisation roi Sejong, pour son programme Alfatibonit/Alfa-Desalin en Haïti, en septembre 2001.

La Division de l'éducation de base avec laquelle elle coopère essentiellement apprécie ce partenariat indispensable pour la mise en oeuvre d'actions concrètes dans le cadre du suivi du Forum mondial de Dakar sur l'éducation.

P.G.L continue d'intensifier ses actions en développement scolaire et en alphabétisation dans les pays en développement et notamment en Afrique de l'Ouest.

Décision du Directeur général : Admission aux relations officielles, au titre des Directives concernant les relations de l'UNESCO avec les fondations et d'autres institutions similaires (1991), en tant que Fondation.

164 EX/40 Annexe VI

ANNEXE VI/ANNEX VI

FICHE INDIVIDUELLE INDIVIDUAL FACT SHEET

ORGANISATION DES CAPITALES ET VILLES ISLAMIQUES [OICC) ORGANIZATION OF ISLAMIC CAPITALS AND CITIES [OICC]

164 EX/40 Annexe VI - page 2

ORGANISATION DES CAPITALES ET VILLES ISLAMIQUES OICC

Siège : La Mecque (Arabie saoudite)

Année de fondation : 1980

Buts : Préservation de l'identité et du patrimoine des capitales et des villes islamiques, ainsi que la promotion et le développement de la coopération entre ces villes et le resserrement des liens d'amitié et de solidarité qui les lient.

1. Extension géographique

L'OICC comprend 141 membres actifs, capitales ou villes, de 54 pays membres de l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) qui s'étendent sur quatre continents : l'Asie, l'Afrique, les Etats arabes et l'Europe. Elle comprend aussi huit villes comme membres observateurs de six pays qui ne sont pas membres de l'OCI et douze membres associés : ministères, institutions, organisations, universités et académies, centres de recherches et centres culturels des pays islamiques et non islamiques qui ont des activités et des buts communs avec ceux de l'Organisation.

Elle est dotée du statut consultatif auprès de l'ECOSOC (CONGO), de l'UNICEF, de l'ONUDI et du Département de l'information des Nations Unies.

Elle est par ailleurs membre du Conseil international des initiatives écologiques communales (ICLEI), de l'Union internationale des villes et pouvoirs locaux (IULA), de la Coordination internationale des associations mondiales des villes et autorités locales (CAMVAL) et du Centre de coopération arabo-européenne (CCAE).

Enfin, l'OICC a signé des accords de coopération avec la Banque islamique de développement (BID), l'Organisation des villes arabes (OVA), le Centre des Nations Unies pour les établissements humains (Habitat), l'Organisation des villes unies (OVU), l'Union internationale des villes et pouvoirs locaux (IULA), l'Association mondiale des grandes métropoles (METROPOLIS), l'Union des villes africaines (UVA), le Centre pour l'environnement et le développement de la région arabe et l'Europe (CEDARE) et la Société internationale de photogrammétrie et de télédétection (ISPRS).

Pays de présence : Asie : 15 ; Afrique : 20 ; Etats arabes : 17 ; Europe : 2.

2. Structure interne

La Conférence générale est l'organe suprême de l'OICC. Elle est composée des membres actifs qui représentent les capitales et les villes membres de l'Organisation. Elle se réunit en session ordinaire tous les trois ans.

Le Conseil administratif est l'organe exécutif. Il est composé des membres qui représentent : la Ville Sainte de La Mecque, les 21 capitales et villes qui sont des membres actifs choisis par la Conférence générale tous les trois ans, la capitale ou ville membre de l'OICC choisie comme lieu de réunion de la Conférence générale ou du Conseil administratif (pour la durée de la session), et le secrétaire général de l'OICC.

164 EX/40 Annexe VI - page 3

Le Secrétariat général est l'appareil exécutif qui dirige l'administration et l'exécution des opérations techniques, administratives et financières.

Les ressources de l'OICC comprennent les cotisations de ses membres et les donations des villes membres, des individus, des organisations, des municipalités, des gouvernements ainsi que des investissements faits par l'Organisation.

3. Activités

• Organisation de conférences internationales et séminaires en vue de définir et fixer les bases et les moyens de réalisation du développement durable des établissements humains dans les villes islamiques.

• Etudes analytiques sur l'architecture islamique.

• Attribution de prix périodiques tous les trois ans pour encourager les municipalités, les administrations et les individus à contribuer au développement urbain durable et à préserver le patrimoine et l'identité de la ville islamique.

• Publication du Journal officiel annuel de la Ville Sainte de La Mecque.

• Mise en place d'un système d'information moderne des capitales et villes islamiques.

• Création d'un Fonds de coopération des capitales et villes islamiques.

• Création d'un programme de coopération technique et technologique.

• Mise au point de programmes d'échanges de visites et d'études.

• Organisation d'expositions techniques.

4. Relations avec l'UNESCO

L'OICC avait sollicité à deux reprises, d'abord en 1992, puis en 1998, l'établissement de relations officielles avec l'UNESCO. Elle avait manifesté le souhait de coopérer avec l'Organisation, notamment dans le suivi de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED, Rio de Janeiro) et de la Conférence d'Habitat II (Istanbul), ainsi que dans la mise en oeuvre du Plan d'action de Stockholm.

Des possibilités de coopération concrète ont été explorées depuis lors avec le Centre du patrimoine mondial. Cette coopération se développe et a débouché sur la mise au point du projet d'Accord de coopération qui est soumis au Conseil exécutif, à sa présente session, pour approbation.

164 EX/40 Annexe VII

ANNEXE VII/ANNEX VII

PROJET D'ACCORD DE COOPERATION

DRAFT CO-OPERATION AGREEMENT

ORGANISATION DES CAPITALES ET VILLES ISLAMIQUES [OICC] ORGANIZATION OF ISLAMIC CAPITALS AND CITIES [OICC]

164 EX/40 Annexe VII - page 2

PROJET D'ACCORD DE COOPERATION ENTRE L'UNESCO ET L'ORGANISATION DES CAPITALES ET VILLES ISLAMIQUES (OICC)

Préambule

CONSIDERANT QUE le Directeur général de l'UNESCO a créé le Centre du patrimoine mondial en 1992 pour qu'il soit le secrétariat de la Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel et dirige et coordonne les activités de l'Organisation en application de ladite Convention, fournisse conseils et orientation au Comité du patrimoine mondial et aux Etats parties à la Convention, mobilise la coopération internationale aux fins de l'identification, de la protection, de la préservation et de la présentation des biens culturels et naturels de valeur universelle exceptionnelle et administre le Fonds comme le Comité l'y autorise,

CONSIDERANT QUE l'Organisation des capitales et villes islamiques (OICC) est une organisation internationale non gouvernementale islamique à but non lucratif fondée en 1980 (en 1400 de l'hégire), qu'elle a pour membres les capitales des pays islamiques et des villes du monde entier, qu'elle n'exerce pas d'activités politiques et n'intervient dans les affaires d'aucun Etat, que son action vise à préserver l'identité des capitales et villes islamiques et à assurer le développement durable des établissements humains de ces villes et qu'elle a vocation à préserver l'identité et le patrimoine des capitales et villes islamiques ainsi qu'à appuyer, coordonner et renforcer la coopération entre elles,

CONSIDERANT QUE les deux parties s'emploient à protéger le patrimoine et ont pour intérêt commun de sauvegarder et de préserver les villes islamiques dotées d'un patrimoine architectural et urbain unique et inscrites sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO dans le cadre de la "Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel" (ci-après appelée la Convention),

CONSIDERANT QUE les deux parties souhaitent instaurer une coopération et la renforcer, notamment en encourageant des activités d'intérêt mutuel et des initiatives conjointes en vue de mobiliser des ressources financières et techniques,

Les parties en conséquence conviennent de coopérer pour renforcer la solidarité internationale à l'appui des villes islamiques inscrites sur la Liste du patrimoine mondial au moyen des activités complémentaires indiquées ci-après :

ARTICLE PREMIER

Objet

1.1 Appuyer les activités de préservation du patrimoine architectural et urbain dans le cadre de la Convention adoptée par l'UNESCO en tant qu'outil mondial de sauvegarde et de développement durable des villes qui ont marqué l'histoire de l'humanité.

1.2 Mettre au point, au sein de deux organisations, des outils permettant une gestion responsable des sites urbains du patrimoine mondial et respectant, d'une part, les liens vitaux entre ces sites et leur environnement et, d'autre part, la valeur symbolique de chacun de ces sites pour la région ou le pays où il se trouve et pour le monde.

164 EX/40 Annexe VII - page 3

1.3 Communiquer aux villes du patrimoine mondial membres de l'OICC toutes connaissances spécialisées acquises localement afin de renforcer le savoir collectif en matière de gestion urbaine des sites du patrimoine, notamment pour ce qui est des plans de gestion élaborés avec la participation des communautés locales, des techniques de lutte contre la pollution, de la maîtrise des effets du tourisme de masse et de la prévention des dégâts causés par les catastrophes naturelles, les attentats terroristes ou les conflits armés.

1.4 Appuyer les activités opérationnelles visant à encourager l'échange de savoir-faire et d'informations entre villes islamiques riches d'un patrimoine architectural et urbain, notamment au moyen de programmes d'échange de spécialistes de la gestion du patrimoine urbain.

1.5 Coopérer pour mener des actions en commun et diffuser des projets, des rapports et des documents de recherche conjoints.

1.6 Coopérer chaque fois que possible afin de préserver le patrimoine islamique où que ce soit dans le monde.

1.7 Coopérer afin d'appuyer l'actuel "Fonds de coopération pour les capitales et villes islamiques", qui est l'un des organes de l'OICC chargé de sauvegarder, préserver et développer les villes du patrimoine mondial qui sont membres de l'OICC.

ARTICLE 2

Portée et coopération

2.1 L'OICC et l'UNESCO/Centre du patrimoine mondial conviennent de coopérer aux fins suivantes :

(i) s'assurer mutuellement un accès aisé et rapide à la documentation et faciliter la communication sur les projets que les deux parties sont convenues de mettre en oeuvre ainsi que l'accès aux sites de ces projets, par l'intermédiaire des autorités officielles des capitales et villes islamiques membres de l'OICC ;

(ii) mettre au point conjointement un plan annuel de coopération fondé sur les rapports, disponibles au Centre du patrimoine mondial, qui font le point de l'état de conservation des villes du patrimoine mondial membres de l'OICC ;

(iii) mettre en oeuvre des projets communs dans le domaine de la préservation architecturale et urbaine des capitales et villes islamiques membres de l'OICC et coordonner les activités à ce titre ;

(iv) instaurer des partenariats au niveau local avec les autorités, les fondations et les associations concernées et avec les instances appropriées du secteur privé pour appuyer la préservation du patrimoine, notamment au moyen de programmes de coopération et d'assistance technique, de documentation, d'inventaire et de formation, ainsi que d'autres projets opérationnels.

164 EX/40 Annexe VII - page 4

2.2 L'UNESCO/Centre du patrimoine mondial :

(i) coopérera étroitement avec l'OICC à la mise en oeuvre des activités se rapportant aux villes du patrimoine mondial membres de l'OICC ;

(ii) associera l'OICC à la réflexion visant à élaborer une philosophie de la conservation ainsi que les connaissances et les techniques nécessaires pour assurer la conservation du patrimoine ;

(iii) utilisera son réseau de spécialistes et d'experts pour aider les villes du patrimoine mondial membres de l'OICC à mettre au point des outils de gestion appropriés pour la conservation de leur patrimoine ;

(iv) proposera des projets dans le cadre du plan d'action qui sera élaboré conjointement par les deux parties ;

(v) coopérera avec l'OICC afin d'obtenir des fonds auprès d'organisations internationales et d'institutions de financement pour mettre en oeuvre les projets communs que le plan d'action de l'OICC et de l'UNESCO/Centre du patrimoine mondial permettra d'identifier.

2.3 L'OICC :

(i) informera l'UNESCO/Centre du patrimoine mondial des activités qui seront entreprises dans les villes du patrimoine mondial membres de l'OICC ;

(ii) encouragera, en étroite coopération avec l'UNESCO/Centre du patrimoine mondial, la mise en oeuvre de la "Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel" dans les villes membres de l'OICC et incitera les autorités concernées du monde islamique à ratifier cet instrument si elles ne l'ont pas encore fait ;

(iii) s'emploiera à trouver les fonds nécessaires à la mise en oeuvre des projets communs qui seront identifiés dans le plan d'action de l'OICC et de l'UNESCO/Centre du patrimoine mondial.

ARTICLE 3

Organisation

3.1 Les activités entreprises dans le cadre du présent Mémorandum d'accord seront fondées sur un programme de travail qui sera établi par un groupe de travail conjoint OICC et UNESCO/Centre du patrimoine mondial devant être créé.

3.2 Chaque partie désignera un coordonnateur chargé de maintenir des contacts réguliers, au moins tous les six mois, pour préparer une réunion annuelle au Siège de l'UNESCO à Paris et un plan d'action biennal.

3.3 Les deux parties se réuniront au Siège de l'UNESCO à Paris dans les trois mois suivant la signature du présent Mémorandum pour mettre au point le premier plan d'action commun fondé sur un cadre stratégique et programmatique commun assorti d'objectifs et d'un

164 EX/40 Annexe VII - page 5

calendrier précis. Ce programme et plan d'action consistera en projets spécifiques qui seront soumis à des donateurs internationaux et islamiques ou à des institutions de financement.

ARTICLE 4

Communication et visibilité

4.1 Pour que l'appui fourni par l'OICC aux activités menées au titre du présent Mémorandum soit dûment reconnu, l'UNESCO/Centre du patrimoine mondial créera un lien avec un site Web consacré à la coopération entre l'OICC et l'UNESCO/Centre du patrimoine mondial, qui représentera l'une des activités à entreprendre et sera mis à jour.

4.2 Les rapports, publications, CD-ROM et produits annexes résultant des activités entreprises au titre du présent Mémorandum de coopération porteront les logos de l'OICC et de l'UNESCO/Centre du patrimoine mondial, et indiqueront clairement les contributions financières des partenaires à chaque activité.

ARTICLE 5

Suspension et dénonciation

Chacune des deux parties est habilitée, moyennant notification à l'autre partie, à suspendre en totalité ou en partie l'application du présent Mémorandum ou à mettre fin à celui-ci, sous réserve que cette décision ne porte pas préjudice à l'autre partie.

ARTICLE 6

Règlement des différends

6.1 En cas de différend survenant entre les parties, celles-ci s'efforcent de bonne foi de parvenir à un règlement à l'amiable. Si pareil règlement n'est pas possible, tout différend résultant du présent Mémorandum ou s'y rapportant est réglé par une décision d'arbitrage ayant force contraignante prise par un seul arbitre désigné d'un commun accord par les deux parties.

6.2 Le présent Mémorandum a été signé en six exemplaires originaux, deux en anglais, deux en arabe et deux en français, et chaque partie en a reçu un exemplaire original dans chaque langue.

Pour l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture

Pour l'Organisation des capitales et villes islamiques

Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Conseil exécutif ex

Cent soixante-quatrième session

164 EX/40 Corr. PARIS, le 16 mai 2002 Original français/anglais

Point 7.3 de l'ordre du jour provisoire

RELATIONS AVEC LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES, FONDATIONS ET AUTRES INSTITUTIONS SIMILAIRES

CORRIGENDUM

La fiche individuelle de la Fédération internationale des étudiants en pharmacie (annexe IV) et le Projet de décision au paragraphe 30 du document 164 EX/40 doivent se lire comme suit :

I.

ANNEXE IV (français/anglais seulement)

FEDERATION INTERNATIONALE DES ETUDIANTS EN PHARMACIE (IPSF)

Membres :

L'IPSF compte 71 organisations membres dans 56 pays et territoires (Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Brésil, Bulgarie, Canada, Chili, Costa Rica, Croatie, Danemark, Egypte, El Salvador, Espagne, Etats-Unis d'Amérique, Finlande, France, Ghana, Grèce, Hongrie, Islande, Israël, Jamaïque, Kenya, Lituanie, ex-République yougoslave de Macédoine, Malte, Mexique, Nigéria, Norvège, Pakistan, Pays-Bas, Pérou, Pologne, Portugal, Taiwan de Chine, République d'Irlande, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Rwanda, Sierra Leone, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Soudan, Suède, Suisse, Tanzanie, Thaïlande, Tunisie, Turquie, Yougoslavie, Zimbabwe).

164 EX/40 Corr. - page 2

Note :

1. "Une organisation peut devenir membre associé de l'IPSF si elle représente une région d'un pays et non la totalité du pays, vu qu'elle ne constitue pas une organisation représentative des étudiants en pharmacie à l'échelle nationale. L'IPSF définit le pays sur la base des directives des Nations Unies. Par conséquent, Taiwan de Chine, qui représente une région de Chine mais non les étudiants en pharmacie de tout le pays, est membre associé de l'IPSF, mais n'a ni le droit de vote, ni de pouvoir de décision à l'Assemblée générale de l'IPSF. (...) Comme l'IPSF est une organisation non politique, nous suivons les directives établies par les Nations Unies et nous ne sommes pas en contact avec les autorités régionales ou nationales de nos membres. Nous avons demandé que notre membre associé de Taiwan de Chine présente une déclaration officielle acceptant sa représentation sous un des titres proposés par l'UNESCO pour cette région". (Déclaration présentée le 30 avril 2002 au nom du Comité exécutif de l'IPSF par Boyan Todorov, secrétaire général.)

II. Projet de décision :

30. Après avoir examiné le présent document, le Conseil exécutif pourrait adopter la décision suivante :

Le Conseil exécutif,

1. Ayant examiné les documents 164 EX/40 et Corr., [suite du texte inchangée]

Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture Conseil exécutif ex

Cent soixante-quatrième session

164 EX/40 Corr. 2 PARIS, le 16 mai 2002 Original français/anglais

Point 7.3 de l'ordre du jour provisoire

RELATIONS AVEC LES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES, FONDATIONS ET AUTRES INSTITUTIONS SIMILAIRES

CORRIGENDUM

La fiche individuelle de la Fédération mondiale des associations, centres et clubs UNESCO (annexe I) et le Projet de décision au paragraphe 30 du document 164 EX/40 doivent se lire comme suit :

I.

ANNEXE I (français/anglais seulement)

FEDERATION MONDIALE DES ASSOCIATIONS, CENTRES ET CLUBS UNESCO FMACU

Recommandation du Directeur général : renouvellement des relations formelles d'association pour deux ans et réévaluation dans deux ans. La FMACU est encouragée à réorienter ses stratégies en vue d'une meilleure coordination du mouvement des clubs UNESCO et à améliorer ses capacités de gestion en conséquence.

II. Projet de décision :

30. Après avoir examiné le présent document, le Conseil exécutif pourrait adopter la décision suivante :

Le Conseil exécutif,

1. Ayant examiné les documents 164 EX/40, Corr. et Corr.2, [suite du texte inchangée]