une méthode en 5 points pour dynamiser l'innovation
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R&D, MARKETING, QUALITE : UNE METHODE EN 5 POINTS POUR DYNAMISER L’INNOVATION / Guide
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R&D, Marketing, Qualité :
une méthode en 5 points pour
dynamiser l’innovation
R&D, MARKETING, QUALITE : UNE METHODE EN 5 POINTS POUR DYNAMISER L’INNOVATION / Guide
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Un guide pour les industriels de
l’alimentaire : pour quoi faire ?
L’innovation est un levier essentiel de croissance et de
productivité pour les entreprises. Elle leur permet de
se différencier des concurrents en proposant des
produits innovants à plus forte valeur ajoutée, de
s’implanter sur de nouveaux marchés, de répondre
aux attentes des consommateurs et à des modes de
consommation de plus en plus diversifiés.
Le secteur de l’alimentaire, en perpétuelle évolution,
ne cesse d'innover, tant au niveau des techniques de
fabrication des produits, que de la diversité des
références proposées à la commercialisation. Ce sont
plus de 3000 innovations « produits » qui voient le
jour sur le marché français chaque année1
dans le
secteur de l’alimentaire. Aujourd’hui la recherche et
l’innovation sont clés.
Pour continuer à innover, il est indispensable pour les
entreprises du secteur « d’industrialiser » l’innovation.
En effet, d’un point de vue purement technique celle-
ci se retrouve limitée si elle ne s’intègre pas aux
processus de l’entreprise. L’innovation doit s’inscrire
dans une démarche globale d’entreprise qui combine
la conception, le développement et le lancement du
produit, la collaboration avec les équipes et
l’amélioration continue des processus.
Face à un marché très concurrentiel et à des normes
de plus en plus exigeantes, les entreprises ne peuvent
plus se contenter de quelques améliorations sur un
procédé, un produit ou un service pour durer, mais
doivent mettre en place des processus d’innovation
continue sur le long terme.
1 Source : L’innovation, au cœur de la filière alimentaire - Ministère de l’agriculture et de l’agroalimentaire et de la forêt
Aujourd’hui l’objectif principal des entreprises est de
réduire le temps entre l’idée et la mise sur le marché
du produit. Pour cela, elles ont besoin de solutions
adaptées à leurs besoins et à leurs problématiques
métiers :
- Assurer dans les délais et sans erreur le
lancement d’un nouveau produit nécessite
d’être en mesure de concevoir rapidement de
nouvelles recettes et de collaborer
efficacement entre tous les services.
- Répondre à un appel d’offre en respectant
les exigences du client tout en assurant la
rentabilité du produit impose d’exploiter
pleinement les connaissances et les
ressources de l’entreprise.
- Maintenir la profitabilité du portefeuille
produit nécessite une vision d’ensemble et
des moyens de reporting appropriés. Il faut
collecter et restituer de façon pertinente les
informations nécessaires à la prise des
décisions stratégiques
Ce document présente les raisons d’améliorer le
processus de développement de nouveaux produits. Il
fournit les bonnes méthodes pour permettre aux
industriels de l’alimentaire de mettre en place au sein
de l’entreprise une démarche cohérente dans leur
processus de développement produits.
Mettre en place un ensemble de méthodes agiles et
opérationnelles pour faciliter l’échange et la gestion
de l’information, afin de se focaliser sur l’innovation,
devient une nécessité pour toute entreprise.
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La Recherche et l’innovation : clés
de réussite dans le secteur
alimentaire.
L’industrie alimentaire française est connue pour ses
capacités de recherche et d’innovation. Que ce soit en
produits, en procédés ou en marketing, ce sont près
de 60% des entreprises agroalimentaires françaises
qui innovent2.
Parmi les innovations nous pouvons notamment
distinguer au sein de l’industrie alimentaire, les
innovations produits. Celles-ci représentent 44% des
innovations au sein de ce secteur3.
L’innovation de produits
Elle correspond à la mise en marché d’un nouveau
produit ou à l’amélioration d’un produit existant
incorporant une nouveauté.
Exemple : Yoplait et son produit phare de l'année
2014 « YOPA »
Les entreprises sont en recherche perpétuelle de
nouvelles opportunités, si bien que même les « best-
sellers » sont soumis à des révisions destinées à
améliorer les profits.
Même si l’innovation produit occupe une place
majeure dans le secteur alimentaire, les entreprises du
secteur innovent également au niveau des procédés et
de l’organisation de l’entreprise.
L’innovation de procédés
Elle correspond à la mise au point de techniques ou
méthodes de production et/ou de vente nouvelles ou
considérablement améliorées.
Exemple : la chaîne de montage, la production assistée
par ordinateur (P.A.O.), la vente sur internet ou la
2 Source : Le magazine de l’agroalimentaire français - Ministère de l’agriculture et de l’agroalimentaire et de la forêt 3 Source : L’innovation, au cœur de la filière alimentaire - Ministère de l’agriculture et de l’agroalimentaire et de la forêt
vente par correspondance ont été des innovations de
procédés.
L’innovation organisationnelle
Elle correspond à la mise en œuvre d'un nouveau
fonctionnement de l’entreprise que ce soit dans
l’organisation du travail, de la gestion des
connaissances ou encore des relations avec les
partenaires existants.
Exemple : permettre aux acteurs d’un projet
d’échanger dans un espace sécurisé
L’innovation ne se résume donc pas simplement aux
innovations produits. Pour être innovant il faut aussi
innover dans ses méthodes, ses procédures, son
organisation…
Chaque entreprise cherche à être pionnière sur son
marché, n’ignorant pas le fait qu’être en avance sur la
concurrence est le meilleur moyen d’assurer la
rentabilité d’un produit.
En cela, les entreprises ont besoin d’outil leur
permettant de maitriser la globalité de leur cycle
d’innovation.
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Quels sont les défis à relever
pour améliorer le cycle
d’innovation produits ?
Anticiper pour être les premiers
Le service R&D doit être proactif.
Il doit faire en sorte d’anticiper la
demande des clients pour
permettre à son entreprise d’être
la première sur un marché extrêmement
concurrentiel. Etre en avance sur la concurrence est le
meilleur moyen d’assurer la rentabilité d’un produit.
Il doit en permanence être attentif aux évolutions du
marché national et international, suivre les évolutions
réglementaires, surveiller les tendances que ce soit en
termes de gastronomie ou encore de design culinaire,
d’emballages, de conditionnement… L’innovation
nécessite une veille continue qu’elle soit scientifique
ou technique.
D’un concept abstrait à un produit fini
L’un des rôles de la R&D est de formaliser et
concrétiser des concepts.
Etre innovant ce n’est pas
simplement être créatif ou
inventer un nouveau produit ou
un nouveau service. C’est avant
tout mettre les idées nouvelles en œuvre d’un point
de vue pratique. A côté de cela, nombreuses vont être
les exigences à prendre en compte dans l’élaboration
de ces nouveaux produits comme notamment les
réglementations en vigueur ou encore les critères de
conservation qui varient selon les pays. C’est
pourquoi, il est nécessaire que le service R&D
collabore facilement avec le service qualité.
Optimiser les investissements en
R&D
Plus on avance dans l’innovation et plus cela coûte
cher aux entreprises. Il est nécessaire pour elles de se
munir d’outils leur permettant de « tamiser » leurs
idées le plus vite possible avant de les concrétiser en
produits finis.
L’exemple ci-dessous illustre bien cette idée :
Collaborer efficacement entre les
différents services de l’entreprise
Chaque service joue un rôle essentiel dans
l’innovation. En effet, le développement d’un nouveau
produit commence par le marketing pour finir à la
qualité en passant par le service R&D. L’information
produit est alors éparpillée au travers de chaque
service. Il est essentiel que chaque partie prenante
puisse accéder à la bonne information au bon
moment.
Répondre à des délais de mise en
marché toujours plus courts
Gérer les délais de commercialisation et mettre en
place les moyens pour les optimiser sont des éléments
essentiels qui influent directement sur la possibilité de
lancer rapidement de nouveaux produits, et de
répondre dans un délai précis aux appels d’offres.
Tous ces défis nécessitent:
- De pouvoir gérer de façon structurée toutes les
données et documents liés aux produits durant
leur cycle de vie,
- D’assurer de façon optimale et de fluidifier les
échanges en interne entre les différents services
de l’entreprise
- D’avoir une vision stratégique du portefeuille
produits.
EXEMPLE D ’UN PRODUIT ALIMENTAIRE
Sur 64 idées de bases: 16 sont retenues (coût 20 K€)
Sur ces 16 idées testées: 8 passent les tests de concept
(6 K€ x 16)
Sur ces 8 idées: 4 prototypes sont développés (60 K€ x
4)
Sur les 4 prototypes testés: 2 passent les tests marchés
(150 K€ x 4)
Les 2 produits sont lancés: 1 seul est un succès
Budget global de R & D + Divers MKG:
2 Millions d’euros pour 1 succès commercial
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Mauvaise gestion de l’information :
quels sont les risques ?
Aujourd’hui, on constate au sein des entreprises que
les services de recherche et développement ne
disposent pas d’outils informatiques adaptés à leurs
problématiques métiers.
Or, pour améliorer leur capacité à innover, cela est
indispensable. L’adéquation des systèmes
d’information aux métiers de l’entreprise est une
composante essentielle à la stratégie d’une entreprise.
Il est primordial que l’information soit accessible à
tout moment pour les personnes concernées.
Le système d’information, cœur des entreprises, doit
permettre à la société de regrouper l’ensemble des
informations circulant dans l’entreprise au sein d’un
référentiel commun et central et ainsi détenir une
seule version de la vérité.
Le problème est que la plupart de ces entreprises
n'ont pas de système d’informations qui gère de
manière adéquate et centralisée toutes les données
nécessaires pour produire efficacement et lancer un
nouveau produit. Les systèmes existants, pour la
plupart manuels, non partagés, trop spécialisés ou
trop génériques, sont souvent insuffisants et inaptes à
fournir les informations utiles en temps voulu.
Les risques sont les suivants :
- Chaque département utilise ses propres
informations et données et agit de façon isolée
dans le processus de développement des
produits :
o La R&D utilise généralement des fichiers
Excel ;
o La qualité s’en tient à son propre ensemble
de fichiers Excel et aux documents de travail
saisis manuellement sur la base de ces
informations ;
o Le marketing dispose aussi de son propre
fichier et de ses propres documents pour
s’assurer de l’adéquation de l’emballage.
- Des données insuffisamment précises pour
répondre aux nouvelles exigences de la
réglementation INCO en matière d’étiquetage, de
coûts, d’origines géographiques…
- Des données éparpillées et dupliquées à
différents endroits (plus de 80%
des intégrations avec les systèmes d’information
sont encore réalisées par transfert de fichiers peu
automatisés et asynchrones plutôt que par des
mécanismes en temps réel.)
- Des erreurs dans le processus de conception du
nouveau produit : des mises à jour erronées de
documents, des ressaisies d’informations, etc.
- Des processus de lancement de nouveaux
produits qui sont, aujourd’hui, trop peu organisés
et formalisés.
- L’un des freins à la réussite du produit est le
manque de collaboration et d'intégration entre
les consommateurs, les membres de l'équipe du
projet et les fournisseurs.
Une entreprise a besoin d’un outil flexible et transversal au
développement des nouveaux produits capable de répondre aux
spécificités métiers de chaque service.
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Mettre en place un referentiel
central et structurant
Piloter l'innovation signifie développer des produits
d'une manière cohérente et structurée.
Cette démarche commence par la mise en place d'un
référentiel produit unique qui centralise toutes les
données, documents, et informations concernant un
produit.
Une fois centralisée, l'information doit être gérée
d'une manière efficace, ce qui lui permet d'être traitée
avec différents points de vue sur la base d’une tâche,
d’un projet ou d'un produit, de type d’information, de
version ou date de création, et d'autres requêtes
avancées.
Qu’il s’agisse d’une matière première, d’un produit fini
ou d’un menu, c’est une diversité d’informations et de
documents associés qu’il faut gérer et restituer de
façon adaptée.
Orchestrer les étapes entre les différents utilisateurs
est nécessaire mais insuffisant. En effet, le référentiel
doit lier les données entre elles.
Ainsi une action unique d’un utilisateur va impacter
différentes données et différents services.
La mise en place d’un système de gestion de
l’information permet de :
- Garantir l’unicité des informations,
- Mieux exploiter et analyser le référentiel,
- Faciliter les modifications et les spécifications
produits : une fois l’information saisie dans le
référentiel celle-ci peut être réutilisée à n’importe
quel moment (comme par exemple pour créer
une nouvelle version d’un produit déjà existant).
- Structurer et sécuriser l’information à tout
niveau de l’entreprise que ce soit en interne ou
en externe : de la chaine de conception à la R &
D, la qualité, le marketing, les ventes, les
fournisseurs, les fabricants, les laboratoires, etc.
- Réduire les pertes de temps, quand tous les
acteurs d’un même projet savent à quel endroit
retrouver et obtenir les informations dont ils ont
besoin ; Le temps est devenu dans de nombreux
cas un facteur de réussite. Il dépend des
compétences intrinsèques de l’entreprise mais
aussi du niveau technologique de l’innovation.
Ainsi la maîtrise et donc la réduction du temps, du
risque et des freins passent entre autres par la mise en
place d’un processus réfléchi et organisé de
développement de l’innovation et des nouveaux
produits.
Plus le processus avance, plus les ressources engagées
augmentent mais plus le risque est maîtrisé par
renforcement de l’information.
Avoir un référentiel bien construit ne suffit plus. En
effet ce n’est qu’une première étape dans le
développement des produits.
Aujourd’hui maitriser sa gestion de projet devient
primordial. La capitalisation de l’information permet
une réutilisation facile lors du lancement de nouveaux
produits et accélère les cycles de lancement.
Une entreprise qui innove a besoin de processus
rigoureux et méthodiques. Pour maitriser son cycle
d’innovation, l’entreprise doit avoir un suivi cohérent
du cycle de vie d’un projet. Une gestion centralisée
aide les entreprises à optimiser la collaboration et les
échanges d’informations avec les différents
intervenants du projet.
Même si gérer les données
est essentiel, pour transformer
l’entreprise il faut voir au-delà et
avant tout maîtriser son portefeuille
produits
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Maitriser son processus de
développement de nouveaux
produits
Gérer le développement et le lancement des nouveaux produits
La création et le lancement de produits restent les des principales stratégies de croissance des entreprises petites
ou grandes. Le but recherché par ces entreprises est bien évidemment d'être innovantes, attractives et leaders sur
un marché tout en réduisant les coûts et le cycle de mise en marché.
Ainsi, pour se démarquer des concurrents, les industriels de l'agroalimentaire doivent être capables de gérer
efficacement le développement de nouveaux produits.
Exemple de cycle de vie d’un produit
Avoir une vision précise du processus de
développement des produits est essentiel pour
maitriser l'ensemble du cycle de vie du produit, mais
aussi pour maitriser toutes les étapes critiques, gérer
les risques, gérer les réglementations, etc.
Le succès d’une entreprise repose sur l’adéquation du
processus de développement de nouveaux produits
avec les objectifs stratégiques de l’entreprise.
En cela, les entreprises doivent être capables
d’orchestrer correctement les différentes phases du
cycle de développement de nouveaux produits – de
l’élaboration du brief marketing à l’optimisation du
portefeuille – entre les différents utilisateurs et
services. L’ensemble des acteurs pourront ainsi aller
dans une seule et même direction, celle de
l’innovation
Automatiser son processus de
formulation
Pour allier la souplesse de créativité avec la rigueur de
gestion une fois un produit validé, le service R&D a
besoin d’un outil capable d’optimiser les formules,
générer les recettes et simuler les produits pour
maitriser les coûts, respecter les contraintes et les prix
définis par le service marketing.
La formulation d’un produit est une étape complexe
mais une étape clé du processus de développement.
Une entreprise qui développe un nouveau produit a
des dizaines de caractéristiques à prendre en compte
telles que la documentation, les ingrédients,
l'étiquetage, l’approvisionnement, les fournisseurs, la
réglementation, la sécurité, etc., C’est pourquoi,
chaque service interne doit pouvoir travailler en
coordination dans le cycle de développement du
produit.
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Coordination des services
en interne pour le
développement des produits
L’innovation est souvent associée à la R&D mais la
R&D n’aboutit pas forcement à des
innovations. Certes comme nous avons pu le voir la
R&D a pour objectif de concevoir des produits
innovants. Cependant le service R&D ne peut pas
travailler seul. En effet, chaque service joue un rôle
essentiel dans l’innovation. Il n’est en réalité qu’une
composante du processus d’innovation parmi tous les
autres services indispensables au développement d’un
produit. De nombreuses opérations peuvent être
novatrices comme les actions commerciales,
marketings ou encore de communication.
Des défis métiers propres à chaque service :
Service Marketing :
- Accélérer l’innovation :
o Faire en sorte d’avoir un time to market
toujours plus court
o Fluidifier la production des offres
- Maitriser son portefeuille produit
o Mettre au point les packagings
o Exploiter son référentiel
o Piloter l’activité
Service R&D :
- Centraliser et fiabiliser les données produits :
o Assurer la continuité de la matière
première au produit fini
o Garantir l’unicité des informations
o Détenir une seule version de la vérité
- Optimiser le développement produit :
o Simplifier la formulation
o Orchestrer le développement de nouveau
produit
Service Achats :
- Collaborer efficacement avec les fournisseurs
o Gérer les appels d’offres
- Saisir l’information fournisseur sans effort
o Déporter la saisie des spécifications
matières
o Déporter la saisie des spécifications
packaging
- Garantir la responsabilité de chacun :
o Traçabilité des échanges
o Validation de la saisie
Service Qualité :
- Assurer la conformité
o Automatisation de la documentation
produit
o Veiller à un étiquetage conforme aux
réglementations en vigueur
- Optimiser le suivi qualité
o Gestion des contrôles produits
o Gestion des non-conformités
o Gestion des réclamations
o Suivi qualité et analyse d’impact
Une collaboration consolidée des équipes métiers
Maitriser son processus de développement
produit et mettre en place un référentiel produit
unique va permettre :
- La continuité des données pour plus de
cohérence.
- De réutiliser la donnée : en amont entre le
marketing et la R&D pour le packaging et en aval
entre la R&D et la qualité pour la production de la
documentation par exemple.
- De faciliter la circulation des données et des
documents entre les différentes phases du projet
pour accélérer le transfert d’informations.
L’un des objectifs : mailler la production des
données nécessaires à la mise en marché des produits
entre tous les services.
Les données et les informations peuvent ainsi être
gérer de manière efficace au sein de chaque service.
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Faciliter la collaboration externe
Collaboration Industriels/Fournisseurs
Faciliter la communication avec les fournisseurs est
essentielle à l'efficacité de la fabrication du produit.
Comme nous avons pu le voir précédemment, l’un des
freins à la réussite d’un produit est le manque de
collaboration et d'intégration entre les
consommateurs, les membres de l'équipe du projet et
les fournisseurs.
Le rôle des fournisseurs dans le développement des
nouveaux produits est de plus en plus important, et
plus uniquement pour optimiser les coûts mais aussi
pour capitaliser sur leur capacité à innover.
Pour analyser et capitaliser sur cette valeur ajoutée, il
faut que l’entreprise ait la possibilité de connaitre et
comparer en détails les produits fournis, leurs atouts,
leurs différences, leurs caractéristiques... lors des
sélections de fournisseurs. Il est aussi essentiel, pour
maîtriser les informations liées au système complet, de
récupérer le maximum d'informations et que chaque
partie prenante dispose d’un espace de collaboration
qui leur permette de mettre au point les spécifications
de chaque nouveau produit ou matière première.
Faciliter la collaboration avec les fournisseurs va
permettre à l’entreprise :
- D’optimiser les cycles de production et de mise
sur le marché de l’industriel grâce au partage
d’information,
- D’accélérer les échanges de données entre
l’ensemble des acteurs du projet,
- De tracer les échanges grâce à la collecte
continue des informations et de les historiser
durant tout le cycle de vie du produit et même
après,
- D’automatiser les processus et de fiabiliser
l’information récoltée,
- D’être alertée à temps d’une modification, d’une
réponse à un appel d’offres, etc.,
- De mettre en place des tableaux de bord
performants et un reporting continu, afin de
maîtriser et piloter l’innovation produit.
Collaboration Industriels/Distributeurs
Les entreprises ont besoin d’un outil permettant à
chaque partie prenante d’accéder directement à leurs
tâches en cours, au travers d’interfaces dédiées, et
assurer ainsi à chaque acteur de se concentrer sur son
métier et sa valeur ajoutée. Il doit aussi faciliter la
circulation des données et des documents entre les
différentes phases du projet pour accélérer le transfert
d’informations.
Prenons à présent, l’exemple d’une réponse à un
appel d’offre d’une marque de distributeur (MDD) :
Afin de donner une réponse rapide et précise aux
enseignes de la distribution toujours très exigeantes :
- Réponse exigée sous une semaine,
- Un prix objectif toujours plus difficile à
réaliser
- Un Time to market rapide
- Des risques et règlementations élevés
- …
L’outil doit donner la possibilité aux industriels de
générer et envoyer automatiquement, une fois le
produit validé, la réponse à l’appel d’offre sans
intervention manuelle fastidieuse.
Pour toutes ces raisons, un système d’information se
doit de communiquer avec le monde extérieur à
l’entreprise et de ne pas rester cantonné aux services
internes. Ainsi, tous les acteurs intervenants sur le
produit sont intégrés dès le début du processus de
développement.
En mettant en place, une gestion efficace et structurée
des données produits, industriels, distributeurs et
fournisseurs peuvent ainsi capitaliser sur l'innovation
tout en accélérant les cycles de développement de
nouveaux produits.
R&D, MARKETING, QUALITE : UNE METHODE EN 5 POINTS POUR DYNAMISER L’INNOVATION / Guide
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Maitriser et piloter son
portefeuille produits
Dans la gestion de projets agroalimentaires, disposer
d'une vue d'ensemble sur les différents aspects tels
que les plannings permettant de suivre l'avancement
des tâches (terminées, en cours, futures, retards, etc.)
ou encore accéder aux différents commentaires,
échanges, et livrables est primordial pour maitriser au
mieux les risques et mener efficacement le lancement
de nouveaux produits.
Les entreprises ont besoin d’un outil capable de :
- Superviser le processus de développement et le
lancement du produit
- Maitriser le respect des plannings
- Prioriser les projets (score-carding) et gérer le
portefeuille de produits existants
La supervision et l’optimisation du portefeuille
produit, des projets ou des processus ne peuvent se
faire qu’en s’appuyant sur des données correctes et
correctement présentées.
Chaque entreprise doit avoir la possibilité d’analyser
et de suivre facilement son portefeuille de produits. Il
est donc important que le référentiel produit intègre
des outils de reporting capables de transformer toutes
les données en informations exploitables au travers de
rapports interactifs.
En consolidant les données, l’entreprise dispose d’une
vision globale de ses activités en cours. Les bénéfices
les plus évidents sont :
- Une continuité de l’information,
- Un décloisonnement des données,
- Une conduite et une traçabilité des évolutions,
- Une vision consolidée pour chaque profil métier
Chaque métier de l’entreprise a besoin de suivre
efficacement l’avancement de ses projets. C’est
pourquoi, chaque personne doit disposer du rapport
adapté à son activité.
Avoir un reporting quotidien va permettre au chef de
projet de décider plus vite. En effet, si un projet doit
être abandonné, la décision peut se prendre très
rapidement afin de limiter les investissements et se
consacrer aux projets prometteurs.
Quels types de reporting ?
Les outils de reporting permettent aux entreprises
d’avoir une vision globale et ainsi :
- Suivre les réalisations produits tout au long de
l’année,
- Mettre en évidence les écarts par rapport aux
prévisions,
- Ajuster en conséquence la gestion ou encore les
choix stratégiques de l’entreprise.
Pour piloter efficacement les activités de l’entreprise,
des alertes peuvent être mises en place avec un
système de codes couleurs afin de mettre l’accent sur
les problèmes éventuels rencontrés.
Des tableaux de bords dédiés à chaque profil métier
peuvent être créés comme par exemple la répartition
du portefeuille produits par gamme, catégorie, etc.
Des rapports présentant le nombre d’appels d’offres
traités par gamme de produits, la durée moyenne de
réalisation d’un processus en fonction de sa nature, le
nombre de non-conformités en fonction du
fournisseur, etc. peuvent être élaborés.
Ou encore d’autres moyens de reporting peuvent être
mis en place, comme un système de score carding,
afin de positionner les projets les uns par rapport aux
autres à l’aide de critères renseignés dans le
formulaire de lancement (risques pouvant conduire à
un échec, consommation de ressources internes,
ROI,…).
Statistique de non-conformité
R&D, MARKETING, QUALITE : UNE METHODE EN 5 POINTS POUR DYNAMISER L’INNOVATION / Guide
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Conclusion L’innovation est une affaire d’entreprise. Aujourd’hui
pour dynamiser l’innovation, les entreprises se doivent
de mettre en place une rigueur de gestion qui leur
permette de développer en toute cohérence leurs
produits. Les industriels ont besoin d’outils
performants répondant à leurs problématiques
métiers et ainsi améliorer leur réactivité face aux
demandes de leurs partenaires.
Pour cela, Lascom propose aux industries alimentaires
une méthode en cinq points pour fiabiliser
l’innovation.
1. Mettre en place un référentiel structurant
pour une cohérence des données
Les entreprises doivent avoir la possibilité de partager
toutes les données et informations liées au
développement des produits entre l’ensemble des
acteurs de l’entreprise. La mise en place d'un
référentiel produit unique va permettre à l’entreprise
de structurer l’information produit et les documents
selon des vues métiers et les différents stades de
maturité des produits.
Avoir un référentiel produit structuré c’est bien, mais
cela ne suffit plus. En effet ce n’est qu’une première
étape dans le développement des produits.
2. Maitriser son processus de développement
de nouveau produit
Grâce à un référentiel structuré et une gestion efficace
du processus de développement de nouveaux
produits, les entreprises peuvent ainsi facilement
superviser leur développement de nouveaux produits
et avoir une vue d’ensemble des projets
3. Consolider la collaboration des équipes
métiers
Chaque service joue un rôle essentiel dans
l’innovation. La mise à disposition des informations
favorise la collaboration et la réutilisation des données
de l’entreprise, permettant ainsi à chacun d’exploiter
pleinement ses compétences au profit de l’innovation.
En partageant et capitalisant sur les connaissances de
l'entreprise, on pose les bases de l'innovation
continue. Ce qui permet ainsi de consolider la
collaboration entre les services et ainsi faire naître
rapidement de nouveaux concepts ou encore de
nouveaux produits.
4. Faciliter la collaboration externe
Pour une maitrise juste du processus de
développement produit, il faut que les entreprises est
la possibilité de collaborer facilement avec leur
écosystème. En effet, nombreux sont les échanges
entre l'entreprise et ses fournisseurs. C'est pourquoi il
est nécessaire de bien savoir communiquer et
interagir avec eux.
5. Piloter et maitriser son portefeuille produit
Au niveau de l’entreprise, l’exploitation optimale des
ressources et une meilleure gestion du portefeuille
produit assure une réduction des coûts et la maîtrise
de la profitabilité. Les entreprises seront en mesure de
prendre à tout moment la bonne décision pour
accélérer la mise sur le marché des produits et
répondre à l’ensemble des appels d’offre.
En adoptant les bonnes pratiques, les industriels de
l’alimentaire misent sur des solutions adaptées pour
industrialiser l’innovation et ainsi se différencier dans
un secteur extrêmement concurrentiel.
Nous vous proposons de découvrir en image la
méthode Lascom : une démarche simple,
expérimentée et éprouvée par nos clients
Pilotage et
maitrise du
portefeuille
produit
Collaboration
externe
Collaboration interne
Maitrise du processus de
développement de nouveaux
produits
Référentiel produit
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Une démarche simple, experimentée et éprouvée par nos clients
Une démarche simple et éprouvée par nos clients
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Auteurs et références
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