traité sur la contre-pointe (discourse on the arts own sword.) - a. valville 1817

8/21/2019 Traité Sur La Contre-Pointe (Discourse on the arts own sword.) - A. Valville 1817

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2011094040



^tarnte. ' Aeareiao, S I RE , tk vmpt'deuac шьдdeJrwHZua> -et dol

öervatcoTte- пьетбтгш àmeine d'en^éâentar-im à V O T R E M A J E S T É

zktr ceâtearme, уш -e rt с/аш ce 'momenâkz lejAeédeloßta&r 'П.ше/ et м

,(dd/e dußpney,fetter- шг retard de lern te', tot/d mes vœaccseront comdl&t

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P E R M I S D ' I M P R I M E R ,

A la charge de fournir au Comité de la Censure, après l'impression et avant de mettre l'ouvrage en

vente, un exemplaire pour ledit Comité, un exemplaire pour le Département du Ministre de l'Instruction

Publique, deux exemplaires pour la Bibliothèque Impériale publique, et un exemplaire pour VAcadémie

Impériale des Sciences.

St—Pétersbourg , le l 5. Octobre 1ß1 6\

S o HN , Censeur

et Conseiller de Cour.

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иілагн, слособной колоть н рубнтъ. ЩсістлпвЪ, сто двадцати двухЪ л ѣ тнія труды к зам ѣ саніл далп мп ѣ слособЪ лредставптъ

ВлиіЕму ИмпЕРАтогскому ВЕЛИЧЕСТВУ таковое, обЪ оружін нын ѣ

вс ѣ мЪ Россіп сгшмЪ Офн цер амЪ общемЪ, н естълн ВЫ , ВСЕМИЛО-СТИВѢЙШІЙ Г ОСУДАРЬ, удостоите трудЪ сеп благосклоннымЪ воз-

зр ѣ ніемЪ, то вс ѣ мок желанія будутЪ нслолнены.



A R T I C L E P R E M I E R .

Des Gardes,

Lagardede l a cont re- pointe, est à peu près

ce ll e de l 'épée. Laseule d i f férence est dans l a

maindro i te qu i es t tournée en t i erce, à l ahau-

teureten l igne de l 'épaule dro i te , l a po inte de

l 'épée en l i gne de l 'œi l de l 'adversaire l e bras

gauchederr ière ledos, lereversde lamainposé

sur l es re ins . On marche, 011 rompt , e t l 'on se

fendcommeàl 'épée.M ais, cequi n'estpasdans

l 'épée, c 'est dedoubler l a détente , c 'es t -à-d i re

après l 'être fendu ,devenirmettre lepied gauche

cont re l e p i eddro i t , e tde re former uneseconde

détente enserefend antdenouve au:c'estausside

marcher enar r i ère enpor tant , é tant prem ière-

men t en ga r de , l e p i ed d r o it de r r iè r e , l e p i ed

gauche àun pas enar r i ère, e t se remet tant en

garde, enreportant lepiedgaucheen arr ière.

I l ex is tequatregardesd'espadon(sanscompte r

cel ledumontagna rdEcossais(qui t ientencore à

l 'anciennegarderomaine) pour lesquel les jeren-

voyeauxgravures ci-jointes.

D'aprèsdenombre uxessais, j 'ai toujours trou-

véquecelledelacontr e-poi nteétaitla meilleure,

soi tpourattaquer, envousportantavecvélocité

survotreadver saire,soiten vousmettan tàmême

de rompre àune grande d i stance. Je ne d i ra i

qu'unmotde lagarde dudéterminéappel lé,ains i

par laraisonquecelui qui laprend estdeterminé

à tueroùà l 'être parsonadversai re. Par saposi-

t i on i l est ent i èrement fendu et l e corps sur l a

part iedroi t e,,son brasdr oi t pl ié sur sonépaule

gauche, i l attend lecoup desonadversai re, qui

se trouve, en le lui porta nt, ou la tête fendueou

lecorpshâchéendeux, oucoupédebasenhaut.

L 'énorme pas que l e déterm iné fa i t en ar r i ére, т

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sur l 'attaque deson adversaire, lemet àmême

derendresoncoupnul etdesabrer,soi tperpen-

diculairement, soi t transversalement, soi tdebas

enh au t , ma is tou t celadev ien t nu l , s i son ad-

versairel' attend.ч

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A R T I C L E D E U X I È M E .

Des coups des manchet tes.

Ce t e rme e st em pr u nt é d e l ' es pa d on , c ar

i l y a b i en l ong- tems quenous ne Iportons p l us

demanchettes, i l désigne les coupsavec lesquels

on peut b l esser l e bras dro i t deson adversai re e t

parcenséquent ledé sarmer,car i l n'yapasd'autre

désa rmemen t au s ab re . I l y en a t r o i s dans l a

cont re - po in te : l e prem ier , que nous appeli ons

coupdemanchet teende hors , car i es deux côtés

ducorps , c 'es t -à-d i re l e côté de l apo i t r i ne qui

e st c omme à l a po i n t e l e dedans des a rmes , e tl e c ôt é d u d os q u i e st l e d e h or s. I l e n est d e

même d u b ra s.

Le c oup de manc he tt e en deho r s se f o rme,

e n é t an t e ng ag é d e - q u a rt e e t f ai sa nt u n c er -

c l e au - des s us de l a po i n t e de l ' ennem i e t v e-

nant couper l e côté de dro i t de son avant -bras,

en por tant tant so i t peu l e corps sur l a j ambe

droi te, sanssefendre.

Le c oup demanc he t te en dedans se f o rme ,

étantengagé en t ierceavec sonadversai re , lon-

geant le long desa lameet revenantpe rpendicu-

lai rementcoupersonbrasaudéfautdu poignet.

Lecoupde manchet te d 'envers , quenousap-

pel ionsains i , v i l que lam ainse tourneà l 'envers

en l e donnant , se forme , en fa isant un cerc le ent i eravecsonsabre, e t venant couper toute l a

longueur dudessousde l 'avant-bras desonadver-

sai re. Ces trois coups desabreo nt l 'avantage de

set i re r sans sefendr e, etpar conséquent, saus

s'engagersousleferdeson ennem i.



A R T I C L E T R O I S I È M E .

Des coups des ßancs , bander o ll es , e t coups de cui sse.

Les coups de f l ancs qui coupent l e corps en

deuxt ransversalementse forment, soi ten f ilant,

soi t en passantpar dessus lapointe de l 'épéede

sonadversai re , se fendant v i vement e t coupant

soncorps ent ravers , so it endedans , so i t ende-

hors.

Le c oup de bande r o l le , a i ns i nommé pa r l es

so ldats , parcequ ' i l déc r i t l a même l i gneque l a

bande debuf l e qu i suppor te l ag i berne. I l se for -

meétant engardedet ierce ,dégageant f inement,

f i lant le longde la lamede l 'adversai re , etvenant

port er lecoup , depuis l 'épaulegauche jusqu'à la

hanch edroi t e. I .escoupsdebanderol les d'envers

se forment , en fai sant uncerc l e avec l a l ame de

vot re sabreen commençant parenhaut , se fen-

dantavec v itesseetvenantdonner lecoupde bas

enhaut, depuis lahanchedroi te jusqu'à l 'épaule

gauche,oudepuis lahanchegauch e, jusqu'à l 'é-

pauledroi te. Cestrois coups doivent êtreportés

avecbeaucoup devivacité etde finesse: sansce la

i ls sont dangereux, car lescoupsd'arrêt peuvent

êtrepris , s'i lssontlargesou lents.

Lescoupsdecuissenesontbonsqu'enr ipo ste,

oucommefeinte ; i lsse forment en f ilant le longdusabredel 'adversaireetvenant,coupersacuisse

dehaut enbas , car i l fautque l a b l essure so i t

profonde pour pouvoi r met t re son ennemi hors

de combat-

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A R T I C L E

Des coups de l é te ,

Le c oup de t è te pe rpendi c ul a ir e ne peut se

prendre qu 'en formant unmoul i net devant so i ,

qui se termineensefendant, par lecoupdetéte.

Lemoul in etse forme enfaisant uncerc ledebas

einhaut avec lap ointe du sabredont la poignée

doi t fai re l 'axe, lebrasbientendu, et lamain en

l i gne de l a po i t r i ne: i l y a d i f férens moul inets j e

renvoveà l 'art ic le où j 'en trai terai pour uneplus

grande expl i cat i on, comme l es autres coups de

téte, qui lacoupent soi tdiagonalementontrans-

versalement, nes 'emploient passeuls, mais avecd'antres coupsonavec desfeintes,jerenvoye aux

art ic lesqui trai teront cesdi fférentes part ies.

Lescoupsdepo inte d'attaque nesontordinai -

rement bonsquequa nd i ls sont jointsà d'autres

c oups , ou i l f aut une g r ande v iv aci t é pou r l es

prendre.

Lecoupdepointeenquarte se forme, comme

à l 'épée, en dégageant de t i erce enquar te , l es

ongle»en l 'a i r , e t l epor tantaum i l i eude l a po i -

t r i ne de son adversai re . Le coup de t i ercees t

l 'opposé.

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Q U A T R I È M E.

de poin te , d 'a tt aque .

Letrois ième coup, qui estcelui que l 'on prend

en f i l ant sous l e po ignet 'desonadversai re , l a

mainent i èrement tournée, l a branchede l 'épée

en dessus , c 'est cequ 'on appel le seconde è l a

pointe.

Premie r co up double de p ointe .

Vous êtesengagé de quarte, vous dégagez f i -

nementent ierce, envousfendant, les onglesen

dessous . L 'adversaire , sur cet te a t taque, recule

en parant ; a l ors vous doublez l a détente, tour -nantJa main tantsoi t peu, pointantsous le p o i-

gnet de vot re adversaire , e t por tant vot re se-

condcoupenseconde.

Deuxième coup double.

Vous vous fendez et po intez seconde. Vot re

adversai repare la pointeenbas, vous retournez

lepoignet,lesonglesenhaut etvouspo rtez quarte

sur lesarmesdoublant ladétente.

Trois ième coup double.

Vouspor tez quar te , en vous fendant dans l es

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1.2

a rmes, vo tre adversa ire pare bas , en recu lant ,

vousdégagezvivement, sanstourner lamain, en

doublant ladétente, etvousportezquartsur les

armes.

Quatr ième coup double avec feinte.

Vous portez seconde, sous lepoignet ; votre

adversaire pare, vouslui portezlapointe auvi-

sage, en mettantJepied gauche contre le pied

droi t, lamain et lesonglesen l 'air, vous retour-

nezvivementlesongles endessous, en doublant

l a détente e t vous repor tez le second coup au

flanc devotre adversaire.

Cinqu ième coup double.

Vousvousfendez, enportantquartesur les ar-

mes, vousfai tes feinteseconde, sans baiser la

main,latournantseulementendessous,mettantle

piedgauchecontre ledroi t, vouslaretournez vi-

vement en quar te , vous doub lez la dé ten te, en

po rt a nt v ot r e c oup de po in te à l a p o it r i ne de

votreadversaire.

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A R T I C L E C

Des coups

Si votre adversnire lève lebras, oudécouvre

sapoitrine, soi t entierce, soi tenquarte, i l peut

êtrearrêtésur lechamp, soi tqu'i l donnelecoup

detéteoutout autrecoupdehautenbasoù l 'ad-

versaire n'emploie pas lemoulinetetoùi l lève le

brasaudessusdesatéle, pourvousfrap per, pre-

nez le tems où i l découvre sapo i t r i ne , par tez

d ro i t v i vement , l es ong les en l 'a i r , l a ma inà la

hauteur de vo tre té le , b ien couvert en quar te ,

vous l 'a r rê tez sur son déve loppement, vous lu i

plongezvotreépéedanslapoi trine, etpar lapo-si tiondevotremain, vous parezsoncoup, quel-

qu'i l soit js 'i lveutsabrervotrecôtédro i t, comme

son mouvement est l a rge , vous le voyez , vous

tournezlamaindetier ce, vouspointez seconde,

I N , Q Ü I È M E .

d'arrêts.

vous couvran t b ien sur vo tre d ro i te ; s i au con-

trair e, c 'esten dedans des armesqu'i l veutvous

sabrertransversalement, vouslepointez, lamain

à la hau teur devo tre po i t r i ne , autant écar té sur

lagauche quepossible, lesonglesenquarte. Ces

coupsdoivent êtreportés avecunegrandevi tesse

etune grandecerti tudedelesréussir, etsurtout,

quevot re adversaire nepuissepass'endouterd'a-

vance, car sanscela, i lssontfunestes, pource-

lu i qu i l esp rend , n 'ayan t p lus n i parade n i au-

cuneressource,s'i llesmanque. Ilssont excellentscontre tout homme qui sejetteouqui vouscoure

dessus , e t c 'es t pour ce la qu 'i l s sont nommés

coups d'arrêts.

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A R T I C L E S I X I È M E .

Des feintes .

La fe in te s 'emplo ie pour t romper son adver-

sa ir e , p our l u i ô te r l a p ossi bi li té d e pa re r , e t

pour lefrapperplussûrement.El lesefai tdepied

fermeetenmarchant. Exemple.Feintedecuisse,

coupdetéte, seforme, en présentant la pointe

delalameà la cuissedeson adversairesans bais-

ser l a ma in , comme s ionvou lo it l a f rapper , e t

derevenir vivementenmoul inetancoupdetéte;

fe in te de f l anc en dedans, coup de f l ancen de-

hors, seformeétantengagédetierceen tournant

tantsoi tpeulamaindequarte, élèvantsalameàdeuxpoucesenviron audessusdecelle desonad-

versaire, commesi onvouloi t lui couper leflanc-

gauche, et l 'on revient vivement ense fendant

sur le f lanc d ro i t . C 'est l e même procédé pour

l 'opposé. Feinte decoup demanchette d'envers,

coupdebanderolle, seform ecomme sivousv ou-

l iezfrapperpar lemoul inet lecoupde manchette

d'enversetrevenantpromp tement parle moulinet

contraire, ensefendant aucoup de banderol le.

Toutescesfeintesdoivent être faitesavectout ela

vitesse, ettoutela finessepossible, sanscelavo-

t re adversa i re , peut vous p rendre ou le coup

d'arrêt, oulecoupdeternsetrendrepar làvotre

feinte inut i le, etmêmevousblesser.

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A R T I C L E S E P T I È M E .

Desfeintes de pointes.

Celles-c i seforment enmarchant sursonad-

versaire,enformantlufeinte,nulieuquelesautres

peuventsefairedepiedfermeouenmarchant.

(Exemple.) Feintedepointe, coup detéte, se

form eétant engagé detierce dégageant finement

enquarte, présentant lapointe desonépéeaux

yeuxdesonadversaire, labranchedel 'épée eu

dessous, lamain ni tierce, ni quarte, marchant

vivementu npasenavant, comme sivousvouliez

frappe rdopointe la figure devotreadversaire, etdanslemoment,qu'ilformesaparade,élevezvive-

ment lalamedevotreépée perpendiculai rement,

lapointeenl 'air, enpassant pardessus cel lede

vo tre adversa ire , fendez-vous , e t portez lu i l e

coupdetéte. Feintedepo inte, coupdecuissese

forme comme laprécédente, seulement au l ieu

d'élever votre lame, laissezlatomber perpendi-

culairementsurlacuissede votreadversaire,dans

lemoment qu'i l formesaparade.Feintedepoin-

te, coup demanchette, seforme en dégageant

f inement de t i e rce en quarte , tendant l e b ras ,

p résentant demême la po in te aux yeux , ma is,

sans bouger et dansie moment que l 'adversaire

forme sa parade, passez votre.lame pardessuslasienne, marchezunpasenavantetfrappez vive-

mentsonavantbras endehors. Cescoupssont

réellementdec ontre -point e, etréussissentquand

ilssontfaitsavecfinesseet vivacité.

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A R T I C L E H U I T I È M E .

Du hat tenten t defer .

Le battement de ferest bon quand vouscrai-

gnezuncoupd'arrêtoittout autrecoupdepo inte.

(Exemple.) Battementdefer,coup de figure, se

forme, étant engagé detierceavecvotre adver-

saire, dégageant, sanstourner lamain, frappant

avecforce, etvivementavecledosdevotre lame

le tranchant de cel le devotreadversaire,mar-

chant un pas en avan t e t vous t rouvant par ce

mouvementvotreépie engagéeentrelasienneet

«atête; fendez-vous vivement, et ti rez coup de

figure. Lemêmebattementpeutêtreemployép our

lecoupdecuisseetquand vousvoulez l'einployer

pourle dehors, enbattantlefer, vouspassezpar

dessus, son épée; alorsvouspouvez ti rer coup

demanchette endehors, etcoup del iane. Ces

coupssontbonsquandvotreadversairevousdonne

du fe r , en vous p résentant l a po in te aux yeux ,

ous'ilveutvousa rrêter.



A R T I C L E N E U V I E M E.

Des coups doubles.

Lescoupsdoubless' emploientquandvotre ad-

versairerecule survotreattaque. Alors, comme

d esttropl oin pour-vousripos ter, vousétantfe n-

duà votre première attaque, vousportez votre

piedgauchecontre le droi t, vousvous refendez

denouveau, enl ui reportant unsecond coup.

(Exemple.) Ledouble coupdetéteseformeaprès

avoirportélepremierenmoulinet,ensefendant,

doublezladétente, continuezvotremoul inetqui

setermineparu nsecondcoup detéte,ayantsoin

denepasbaisser la main. Double coupde flanc

endehorset endedansseforme,ensefendant et

portant lecoup de flanc endehors, l 'adversaire

recu le, en paran t , doub lez ladé ten te , e t por-

tez vivement le coup de flanc endedans. Idem

pourlecoté opposé.

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a r t i c l e D I X I È M E .

Coup doub le , d e t ail le e t de poi nte.

Portez lecoupde téte; l'adversaire pareenle-

vantlebraset découvrantnécessairementsa poi-

trine; votreépée, ayantpassésur lasienne, ar-

rêtez la rotation dela votre. Lapointeà lahau-

teurdelapoi trinedel 'adversaire, doublezladé-

tente,etportezlecoup. Lesdeuxcoupsdeflanc

sefontdemême. н и

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A R T I C L E O N Z I È M E .

Coup doubl e de poi nte e t de t ai lle .

Lecoupdepointedoi tdanscescoupsset i rer

en seconde, c'est-à-dire, les onglesen dessous.

Exemple-, c ou p d e p oi n te e t c ou p d e t ét e se

forme , ensefendant, ti r ant lecoupdepointeen

seconde, l'adversairepareenromp antetbaissant

samain,doublezladétentevivement, etrevenez

enmoul inet au coup de téte. Il enestdemême

descoupsdepointe et coupsdebanderol le, des

coupsdepointe etcoupsde flancendedanseten

dehors.

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2 8

A R T I C L E D O U Z I È M E .

Coup de poi nte, f ei nte, e t c oup de t ail le.

Coup de po inte en seconde, en se fendant ,

feinte deflancendedans, endoublantla détente

e t l a te rminan t par l e coup de f lanc en dehors ;

coup depointeensecondefeintede téteetcoup

de cui sse en deho rs, se f a i t d e l a même ma-

nière.сд ѣ

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A R T I C L E T R E I Z I È M E .

Coups en moulinet.

Lemoul inetti re sonnomdesaforme, qui dé-

cri tuncercleentier avecl 'épée, dont lepoignet

estlepivot, Л y a quatremoul ine tss imples , ce-

lui quisefaitendedans, enbaissantlapointe de

votreépéeet lafaisant revenirpar enhautpour

couperde hauten bas. Lesecond sefai tende-

hors dans la même d i rect ion . Le t ro is ième se

fo rme, é tan ten garde , ou é lévan t l a po inte de

l 'épée et enfaisant revenir de hauteubas. Les

moul inetsdoubles sefont d'uncôtéetdel ' autre:

i ls sont bons dansune foule, pour se frayer un

passage.

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За .

A R T I C L E Q U A T O R Z I È M E .

Des coups de tems.

Le coup detemss'appel le ainsi par la raison

qu ' il est p r i t sur l e tems de déve loppement du

coup de sabre de son adversai re. I I y en a p lu-

sieurs, lepremier seprend sur lecoup de téte,

dans le moment que l 'adversa i re vous por te ce

coupetqu'i l a lebrasenl 'air, rompezd'unpas,

e t en même tems, p renez lu i l e coup de man-

chetteçndedans, ayant soindeleprendre beau-

coupplushaut , par laraison quelebrasdel 'ad-

versaireétant au-dessus delatéte, i l fautélever

soncoup, enlui coupant le brasquandi l ledé-

ve loppe, e t rompant en même tems, de façon

que lesien setrouve trop courtet nepeutvous

toucher.

Coup detems, sur lecoupdeflanc endehors,

i l se prendsur ledéveloppement ducoupdel 'ad-

versa i re, rompant d 'un pas, e t p renant l e coup

demanchetteen dehors, baissantvotreépéeper-

pendiculairement de haut enbas; sur lecoupde

flancendedans, c'est l'opposé.

Sur le coup de cu isse, dans le moment que

l 'adversai re se f end , vous ô tez le p ied d ro i t , e t

lemettezàun pas de distance enarrièredupied

gauche, etenmême temsfrappezlatêtedevot readversa i re , qu i se t rouve par sa pos it i on l 'avo ir

sousvotreépée. C'est demérae pour lecôtéop-

posé. Cesontdescoups excel lenscontreunad-

versaire quiatt aque beaucoup.

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A R T I C L E Q U I N Z I E M E .

Des ècrasemens de fer.

Cescoups nous viennent de l 'espadon et sont

me i l leurs dans ce tte a rme que dans la con tre -

point e, par la raison que pour lesfaire i l fautse

découvrir beaucoup. Ecrasement defer etcoup

debanderolle d'enversseprend quand vous vous

appercevezque votre adversaireveutvouspren-

dre uncoup depointe, étant engarde de tierce

touslesdeux, vousappuyezfortementvotre lame

sur lasienneenmarchantunpas enavant, etve-

nantfrapper laterre endedansdesonpiedd roi t,

renversant salame,et l 'étantentièrement de lal ignede votre corps, retournant vivementvotre

main, lesonglesenl 'air, vousfendantavecvélo-

ci téet lui t i rant lecoup de banderolle d'envers,

depuislahanchegauchejusqu'àl'épaule droite. '

Ecrasement de fercoupdéfiguré, seformede

amêmemanièreque leprécédent,exceptéqu'au

' l ieu depasser votresabre sous celui de l 'adver-

sa.re, vousle laissezendessus, et le relevez H a

hauteur desa figure, quevouscoupeztransversa-

lement.

L'écrasementdefercoup deflanc endehors,e

fai tdela mêmem anière, exceptéqu'aprèsavoirJ e c r a s e '™ ™ vous passez votre lame àdroi te

de 1adversa ire e t l u i t i rez coup de f ianc en d e-

hors. Cescoupssontbonsquand votre adversaire

vousdonnedu ferouveutvouspointer; mais i ls

sontdangereux,sils'endoute: carilpe utdégager

sur letems, etvousarrêter.

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A R T I C L E

I l ne me r est e p lus à

Ce sont des espèces d 'écarts que l 'on fa i t à

gauche ou ädro i te , quand i l est imposs ib l e de

rompreoude reculer , e tque l 'on a af fa ire à un

ennemiqu i se jette sur vous,

De la v a/ te à d ro it e.

El lese forme dans le momentquevotre adver-

sai re marchesurvous, ense lançantà ladr oi te,

l e p i ed d r o it l e p r em ie r , t ou rnan t un quar t de

tour , e t fa i sant face para ll è l ement à son épaule

droi te, enmêmetems i l faut t i rer lecoupdeban-dero l l e d 'envers de gaucheà dro ite en dedans .

S'i l parevotrecoup(cequi est très-di ff ic i le) i l faut

cont i nuer l a ro ta t i on devotrè épée, vous fendre

v i vement , e t l u i por ter l e coup de té te qu ' i l l u i

estpresqu'impossible depa rer, se t rouvant hors

S E I Z I È M E .

par le r que des Voil e

degarde, e t de l i gne; par l a rai sonqu 'ayant fa i t

un quar t de t ou r s ur s a d r o i t e , i l e st ob l igé de

tourner l u i -même pour sedéfendre, e t dans l e

casoùvous ne le toucheriezpas, vousvoustrou -

vez du ter re i n der r i ère vous pour pou voi r rom-

pre.

Vol te à gauche.

El l e se forme comme l a précédente, excepté

quevousvousélancezsur lagauche devotreen-

nemi , faisant faceàsapoi tr ine , t i rant lecoupde

bandero ll e ducôté opposé, c 'es t-à-d i re , depuis

lahanche droi te jusqu'à l 'épaulo gauche s i votre

adversairepare, comme l a po intede vot re épée

se t rouve en f ac e de sa po i l r ine , po rt ez l u i l e

coupdepoint e, envousfendant v ivement.

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38



a r t i c l e d i x s e p t i è m e .

De l a d em i Vo lt e.

II n 'en ex is te qu 'une , e l le ne s 'emplo ie que

quandvous n'avezpasd'autre ressource, c'est-à-

direquandvousnepouvezni r ompre, ni vol ter à

d ro i te n i à gauche, car , dès qu ' i l n 'y a p lus de

d is tance en tre vous e t vo tre adversai re, i l n 'ya

plusmoyendeparer ; parconséquentvous fai tes

coup pour coup, etvous vous hachez mutuel le-

ment . Pour év ite r cet te ex t rémi té, s ivous vous

t rouvez dans un chemin t rop é t ro i t pourvo l te r ,

oudansl 'angled'unmur, oudanstouteautrepo-

s i t ion qu i vous empêchede rompre , ou dévoue

élancer, soi t àdroi tesoi tàgauche; dansle mo-

mentquevotreennemi couresurvous, le sabre

levé , dé terminé à fa ire coup pourcoup, fendez

voussur votre gauche, detoutevotre longueur,

votremaingaucheseportantparterre, poursou-

tenir votre corps, votrepieddroi t paral lèlement

à lapointedevotrepiedgauche,votrecorpsren-

versésurvotremain gauche, etportantenmême

tems un coup de f lanc en dedans, qu ise t rouve

ê t re te r r ib le par l a fo rce , e t l av i vaci té avec la -

quel le vous vous je t tez du cô té opposé. I ] fau t

f a ir e b i en a t t en t i o n de ne pas manquer v ot r e

coup, carS ice la vous a rr i ve , vous ê tes perdu ,

voustrouvant entièrement renverséet hors d'état

depouvoirp are rlescoupsdevotreadversaire. Je

le repè te , cecoup ne do i t se fa i re quequand i l n'y apasd 'autres ressources.

Ici seterminecetapperçu sur lacontre-pointe,

f ru i t d 'un long t ravai l . Depuis t rente ans je fa i s

des a rmes, e t depu is v ing t deux , j esu is ma i t re ,

j'a ib eau cou p vo ya gé , je con noi s depu is le dou -

b lebâ ton nègre jusqu 'au cudge l du montagnard

Ecossais, depuis lagardebasseNapol itaine', jus-

qu'à la garde hau te du Hongro is , depu is la su-

perbegardeancienne du Slavon, tel lequel le est

Въ с ем

о ный у п

и ка ки хъ

с т ь к о гд

ш п ер е ск

о т о м у ч

я н ія м еж

ыѣ т ъ с р е

сл ѣдет ви д р уг ъ д

из бѣж аы ія

д ишь с я в ъ

д ля в о л ь

к а комъ д

щ ем ъ н и

п ра во и ли

к о гд а п р о

п о д н я т ою

за уд ар ъ,

н а лѣ в у ю

р у к а о ие р

4o



4o

r e p r és en t é e i c i , e t t e l l e , q ue j e l ' a i m on t r é e d an s

mus c ombats funèbres de F i nga l , j usqu ' à l a con t r e -

p o i n t e m o d e r n e , a r me q u e l e g r a n d F r é d ér i c a

l u i - m ême donné à se s t r o upe s , e t q u i d an s c e m o -

m en t - c i e s t l ' é p ée q u e p o r t e l ' o f f i c i e r r u ss e . C ' e st

l ' a rm e b l a n c he l a p l u s t e r r i b l e ap r è s l a b a y onne t t e.

p u i s qu ' e ll e r é un i t l a p o i n t e d e l ' é p ée a u t r a n c han t

du sabre .

т , д во йн

о ѵ н а Г О Ш о т

о н и т е ль н а

о п о л ожен

а ошъ в ел

л ав ен ск аг

з об ра же ны

а гр об ны хъ



P L A N

dessal les d'armes desregimens deCavalerie de la Garde Imp é r i a l e .

Les s a ll e s d ' a rmes d o i v en t ê t r e v a s te s , e t f o r -

m e r u n q u a rr é l o n g p a r e i l à c e l u i d ' u n m a n è g e ;

l e s f e nê t r e s d o i v en t ê t r e d e s d eu x c ô t é s p ou r q ue

l e j o u r s o i t é g a l p a r t o u t ; i l f a u t u ne g a l l e ri e q u i

s épare l e ma î t r e des t i r eur s pour qu ' i l pu i s se don-

ne r s a l e ç on s an s ê t r e i n t e r r om pu : c e t t e g a l l e r ie

d o i t ê t r e e n f a c e d e l a p o r t e d ' e n t r é e , e n t r a ve r s

de l a sa ll e à c i nq p i eds de d i s tance du mu r e t do i t avo i r t r o i s p i eds de hau t . De ce t te man i è re l e ma î -

t r e en donnan t l eçon vo i t t ou t ce qu i s e passe dans

sa sa l l e e t t ous ceux qu i y en t r en t . I l f au t que cha-

que j o u r u n e s c ad r on y s o i t e x e r cé p a r t o u s l es

m a ît r es d 'a r me s e t p r év ôt s d u r é g i m e n t , s o it l e

m a t i n o u l e s o i r ; q u e c haque p r em i e r d u m oi s , o u

t o u t a u tr e j o u r , l es t i re u r s d e c h a q u e e s c a dr o n

s o i e n t r é un i s e t q ue l e G éné r a l d u r é g im en t , a v e c

son E ta t ma j o r so i t p r ésen t aux assau ts qu i s e fe -

r o n t ; q u ' il y a it u n i n sp e ct e ur c h o is i p a r m i l es

m e i l l eu r s m a î t re s d ' a rm es d e l a v i l l e a v e c l e t i t r e

d e p r em i e r m a î t r e d ' a rm es d e l a G a rde Im pé r i a l e ,

pour dés i gner au Géné ra l que l s son t ceux qu ' i l do i t

r é c om p e ns e r d ' un e p r i me . I l d o i t v is it e r q u a tr e

fo i s par mo i s l es sa l les d ' a rmes des d i f f é r ens r eg i -

m ens d e l a c a v a l e ri e d e l a g a r d e , p ou r v o i r s i l e s

m a î tr e s d ' a rm es e n s ou s o r d r e f o n t b i e n l e u r d e -

v o i r. L e s g é n ér a u x d e s r é g im e n s d o iv e n t l e s e-

c onde r e t f a i r e p un i r c e u x q u ' i l d é s i g ne r o i t p a r -

r e ss eux e t n ' e x é c u t a nt p a s s e s o r d r es . I l f a u t q uec h a q ue m a î tr e d ' ar m es d u r é g im e n t a i t r a n g d e

S e rgent m a j o r , q u ' i l a i t u n e p l a que , o u m éda i l l e

s u r l e c ô t é g au c he d e l a p o i t r i n e , s u r l a q ue l l e i l y

a it d e u x s ab re s e n c r o i x , e t u n n um é r o d u r a ng

q u ' i l a d ans le r é g i m en t , c ' e st - à -d i r e , s ' il e st p r e -

m i e r , s e c ond , t r o i s i èm e ou q ua t r i èm e m a î t r e d ' a r -

m es . I I f a u t q u e c h a q u e a n n é e , l e s d i ff é re n s t i -

r e u r s q u i s e s on t l e p l u s d i s t i n g ués d an s c haque

r é g im en t s o i e n t r é un is p ub l i q u em en t p ou r q u ' o n

e n p r e nne c eu x q u i s e r o n t j u g és c apabl e s d ' ê t r e

ma î t r es d ' a rmes , e t q ue l eur s noms so i en tm i s sous

l es yeux de S A M A J E S T É ,

ф е х т о в

З ал а д

с г па в ля і пь д

м ан еж и; о

о бо их ъ с т

р ав ен ъ б ы

г ал ле ре я, х

с ъ п р о ч и м

д аб ы о ш .

б ы вь п р ер

б ы т ь п ря

в хо да , п о

о т ъ с т ѣ н

д аб ы у ч и т

п р о и с х о д я

о п у ю . К а

ч а е мъ э к с

у ч ит е л я м

в в еч е р у и

в аг о и л и



Decet te manière, l e so ldat ayant l 'espérance

dedeveni rmaî t re d 'armes , t ravai ll erabeaucoup ;

eupeude tems i l y aur aune foule debonst i reurs

dans lagarj le,etdansquel ques années,o npou rra

mêmefourn i rdesmaî tres danstoutes les div isions

decavaleriede l 'armée.

Lesoldatrusseestcapable d'apprend re tout ce

que l 'onveut l u imont rer , j e v i ensde l e prouver ,

puisqu'enmoins detrois mois j 'ai accoutumédes

hommesàparer tous lescoups qu'onpouvai t leur

por ter , eux qui avgnt i gnora ient qu ' i l fu t même

possibledese serv ir d'unsabre ou d'une palache

autrement quepour frapper.

чин-ь п а

и л и м ед ал

к о е й б ы и

щ ив аю іц ія

е сш ь п е р

в ер то м

к ажда г о г

д а го п о л к

п у бл и чн о

о т о й иѣ йш

мейсшера

ПЗЕМУ в о з

Т О Р А . — С

дап іъ и ад



Je n 'a i

d ra ie nt i n

au ra it d é

tout h f ai

un t ra it é

etleur sig

n aî tre c e



et со«/.



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traité sur la contre-pointe (discourse on the arts own sword.) - a. valville 1817

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